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Sommaire
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Structure du marché : La Bourse des Valeurs est un marché réglementé sur lequel sont négociées les valeurs
mobilières. Il comprend un Marché Central, où sont confrontés l’ensemble des ordres de vente et d’achat pour
une valeur mobilière inscrite à la cote de la Bourse des Valeurs, et un Marché de Blocs où peuvent être négociées
par entente directe les opérations sur des valeurs mobilières inscrites à la cote et qui portent sur des quantités
supérieures ou égales à la taille minimum de blocs selon des conditions de cours issues du Marché Central.
Marché Central : Le Marché Central est un marché centralisé et dirigé par les ordres. La cotation d’une
valeur sur ce marché se fait selon le mode de cotation du continu ou du fixing, selon la liquidité de la valeur.
Marché de Blocs : Les transactions de blocs se font par ententes directes (de gré à gré) et sont soumises à
deux types de conditions : des conditions de taille (Taille Minimum de Bloc (TMB)) et des conditions de prix.
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Panier d'actions dont les variations sont supposées refléter le plus fidèlement possible les fluctuations de
l'ensemble de la Bourse sur laquelle sont cotées ces valeurs. (définition selon vernimen)
Le MASI : Le Moroccan All Shares Index permet d’apprécier l’évolution globale de l’ensemble des valeurs cotées
à la BVC.
Le MADEX : Le Moroccan Most Active Shares Index (appelé également indice des valeurs du continu ou encore
indice des Blue Chips) est un indicateur boursier composé uniquement des valeurs les plus liquides.
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Modes de cotation : La cotation des valeurs mobilières inscrites en bourse se fait sur la plate-forme NSC V900
(Nouveau Système de Cotation Version 900) de gestion automatisée des séances de bourse, développé par ATOS
EURONEXT. Toutes les valeurs mobilières cotées à la Bourse de Casablanca sont négociées, sur le système de
cotation électronique à partir des stations de négociation mises à la disposition des sociétés de bourse. Les
ordres de bourse saisis par les négociateurs des sociétés de bourse sont automatiquement classés et exécutés
selon deux règles de priorité : Tout d’abord le prix puis par rapport au prix par rapport au temps de réception de
l'ordre.
Le fixing : Confrontation de tous les ordres préalablement introduits par les sociétés de bourse dans le système
de cotation électronique et, le cas échéant, par la détermination d'un cours unique pour chaque valeur.
En fonction de la liquidité des valeurs, plusieurs fixings peuvent être réalisés par séance de bourse.
Le continu : Confrontation de tous les ordres au fur et à mesure de leur prise en charge par le système de
cotation électronique, et le cas échéant, par la détermination d'un cours instantané pour chaque valeur.
Les modalités de détermination des modes de cotation des valeurs sont déterminées sur la base de paramètres
tels que le volume moyen de transactions par séance, le nombre moyen de titres traités par séance, la
fréquence de cotation de la valeur et le niveau de la capitalisation flottante. La répartition des valeurs entre
chaque mode de cotation est révisée au moins semestriellement et publiée au bulletin de la cote
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Les sociétés de bourse : Les sociétés de bourse ont été créées en 1995 et sont agréées par le Ministère de
l'Économie et des Finances. Elles détiennent le monopole du courtage sur le marché boursier. Leur activité
consiste à exécuter les transactions sur les valeurs mobilières, gérer les portefeuilles de valeurs en vertu d’un
mandat et animer le marché des valeurs mobilières inscrites à la cote. Par ailleurs, lors des introductions en
bourse, les sociétés de bourse assistent les personnes morales faisant appel public à l’épargne dans la
préparation des documents d’information destinés au public, ainsi que dans la collecte des souscriptions.
Le CDVM : Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilière est un établissement public qui jouit de la
personnalité morale et de l’autonomie financière. En tant qu’autorité du marché, il a pour vocation de
(i) protéger l’épargne investie en valeurs mobilières ou tout autre placement réalisé par appel public à
l’épargne, (ii) veiller à l’information des investisseurs en valeurs mobilières en s’assurant que les personnes
morales qui font appel public à l’épargne établissent et diffusent toutes les informations légales et
réglementaires exigées,
(iii) assurer le bon fonctionnement du marché des valeurs mobilières en veillant à sa transparence, son intégrité
et sa sécurité et (iv) garantir le respect des diverses dispositions légales et réglementaires régissant le marché
financier.
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
MAROCLEAR : Créé en vertu de la loi n° 35-96 du 9 juillet 1997 instituant la dématérialisation des valeurs
mobilières, MAROCLEAR représente le dépositaire central des titres au Maroc. Sa mission consiste à (i) conserver
les comptes titres de ses affiliés et assurer leur circulation et leur administration, (ii) centraliser la conservation
des titres dans des comptes courants ouverts exclusivement aux banques, aux sociétés de bourse et aux
OPCVM : L’Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières, est une entité qui gère un portefeuille
dont les fonds investis sont placés en valeurs mobilières.
Investisseurs institutionnels : Ce sont des organismes collecteurs de l’épargne qui placent leurs fonds sur
les marchés financiers (notamment boursiers). Il s’agit principalement de sociétés d’investissement, de Fonds de
Les particuliers : Personnes physiques plaçant une partie de leur épargne (ou sa totalité) en valeurs
mobilières.
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Evolution 2007 : Trend globalement haussier, tiré par la bonne tenu du PIB non agricole, Introduction
massive de papier frais de signature, renforcement des investisseurs institutionnels nationaux et étrangers.
1- La poursuite de l’uptrend engagé en 2006 combinée à (i) l’anticipation des investisseurs tant institutionnels
que particuliers de résultats annuels fort probants et (ii) la baisse des taux d’intérêt obligataires dans un
2- Correction sévère reflétant les inquiétudes des boursicoteurs quant à la formation d’une bulle spéculative.
3- Reprise de la croissance liée à l’anticipation de résultats semestriels satisfaisants, effets des nouvelles
4- Climat d’hésitation traduisant l’inquiétude des intervenants du marché face au changement défavorable de la
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Evolution 2008 : Retournement de cycle à la baisse après quatre années de hausse consécutives, amorcée par
la crise financière internationale.
1- Hausse éphémère portée par une anticipation de résultats annuels des sociétés cotées globalement favorables.
2- Climat d’hésitation justifié par d’une part l’introduction de nouvelles sociétés et d’autre part l’éclatement de
la crise financière internationale et l’incertitude sur les perspectives d’évolution de l’immobilier au Maroc.
3- Reprise de la croissance liée à l’anticipation de résultats semestriels satisfaisants, effets des nouvelles
4- Chute brutale causée par le retrait des investisseurs étrangers et certains investisseurs nationaux suite à
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Partie I : 1- Familiarisation avec le marché boursier
Evolution 2009 : Malgré une bonne résilience économique, la BVC demeure plombée par le manque de
confiance des investisseurs sous l’effet psychologique de la crise financière.
1- Prolongement de la chute brutale initiée fin 2008 suivie d’un rebond technique.
3- Phase de baisse accentuée liée au manque de visibilité sur les perspectives 2010.
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Partie I : 2- Analyse du profil boursier des sociétés cotées
Le cours: valorisation unitaire par le marché boursier d’une société cotée. Le cours évolue en fonction de l’offre
et de la demande. La performance quotidienne du cours d’une action cotée à la BVC est comprise entre -6% et
+6%.
DPA : Rémunération d’une action, le Dividende Par Action -DPA – est la partie distribuable du BPA. l’annonce du
DPA constitue un signal d’achat ou de vente dans la théorie des signaux. Il est donc important de pouvoir prévoir
Bêta : Sensibilité de la rentabilité d’une action par rapport aux fluctuations du marché (de son indice de
référence en l’occurrence).
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Partie I : 2- Analyse du profil boursier des sociétés cotées
La liquidité d'un titre est importante à analyser afin de pouvoir déterminer la pertinence de l’évolution de son
cours en Bourse. Analyser le cours de Bourse d'une action qui ne donne lieu qu'à quelques échanges chaque mois
Afin de juger de la liquidité d’un titre il faut pouvoir calculer les ratios suivants :
Le taux de cotation (n) : Nombre de jours où le titre a coté (n) / nombre de jours de bourse (n)
Le taux de rotation du flottant (n) : Quantité échangée (n) / actions constituant le flottant
Cas pratique.
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Partie I : 2- Analyse du profil boursier des sociétés cotées
PER : le Price Earning Ratio est un indicateur de cherté d’une action permettant de voir si une action et
Il permet de valoriser une société en fonction d’un multiplicateur de résultat. Son interprétation est à faire avec
P/B : Le Price to Book est également un indicateur de cherté permettant de rapporter la valeur de marché d’une
D/Y : Le Dividend Yield mesure le rapport entre le DPA et le cours d’une titre. La prévision d’un D/Y permet
d’informer les détenteurs de titres du rendement qu’ils peuvent espérer recevoir au titre d’un exercice.
Cas pratique : Analyse comparative de deux titres et interprétation des ratios boursiers, constitution du
TDB boursier.
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Partie I : 3- Analyse boursière –cas pratique-
1- Schématiser l’évolution du cours du titre sur la période analyse et la comparer à celle de son indice de
référence (définir les principales raisons explicatives de l’évolution). Conclure sur la performance year-to-date
du titre et du marché.
Cas pratique.
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Partie II : 1- Analyse financière
Avant de se lancer dans l’analyse des états de synthèse d’une société, il faut prendre le temps de :
1- Procéder à une analyse stratégique et économique de son activité afin de mieux connaître les caractéristiques
du secteur dans lequel évolue cette société et pouvoir cerner son positionnement (Il est généralement
souhaitable de conclure cette première phase par l’élaboration d’une matrice SWOT) ;
2- Procéder à une lecture attentive et à une analyse critique du rapport des commissaires aux comptes et
Ces étapes préliminaires permettent de traduire la réalité économique d’une entreprise au-delà des chiffres, à
défaut de quoi on pourrait aboutir à une analyse stérile, descriptive sans aucune valeur ajoutée.
Une fois ces étapes préliminaires effectuées, on passe à l’analyse financière proprement dite tout en respectant
une certaine logique : Tout d’abord commencer par l’analyse de la création de richesse (à travers la lecture
détaillée de l’ESG ou du CPC, ensuite analyser les emplois et ressources ayant permis de créer cette richesse
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Partie II : 1- Analyse financière
ESG :
1- Analyser l’évolution du chiffre d’affaires, sa ventilation (par activité, par produit, par zone géographique,…),
2- Analyser la marge commerciale (s’attarder sur cette indicateur si la société analysée fait du négoce) ;
5- Basculer vers l’EBE après rémunération (par la valeur ajoutée) des facteurs de production (Travail, Capital) et
d’Exploitation. Calculer la marge opérationnelle et conclure sur son évolution. Calculer le ROCE et conclure sur
son évolution ;
7- Compte tenu de ce qui précède et de l’évolution des éléments financiers et non courants, conclure sur
l’évolution du Résultat net. Calculer la marge nette et analyser son évolution. Apprécier l’évolution du RoE
(le comparer au ROCE pour voir s’il y a effet de levier ou effet de Massu)
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Partie II : 1- Analyse financière
Bilan Actif :
2- Procéder à une analyse par principales masses puis par principaux postes ;
3- Étudier l’évolution des principaux ratios bilanciels Actif (intensité capitalistique, vétusté des immobilisations,
rotation des stocks, délais de paiement des clients, délais de règlement des fournisseurs) ;
Bilan Passif :
1- Procéder à une analyse par principales masses puis par principaux postes ;
2- Étudier l’évolution des principaux ratios bilanciels Passif (Autonomie financière, gearing brut et net, capacité
Équilibre financier :
3- Calculer le taux de couverture et conclure sur l’évolution de la trésorerie nette. Affiner l’analyse par le calcul
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Partie II : 2- Méthodes modernes de valorisation des sociétés cotées
Le pratique de l’évaluation a généralement pour objectif d’aboutir à une valorisation des actions sur la base de
la valeur des fonds propres. Cependant, il existe des méthodes d’évaluation des capitaux propres dites directes
Méthodes indirectes :
- La DCF.
Méthodes directes :
Cas pratiques avec mise en évidence des avantages et limites des méthodes.
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Partie II : 3- Les différentes méthodes de screening
Technique de plus en plus utilisée par la communauté financière, le screening consiste à classer les titres cotés
- Le rendement : D/Y ;
- % Capitalisation flottante ;
- liquidité : Racine cubique (Taux de cotation * Taux de rotation flottant * vitesse de circulation).
- EVA / AE ;
- Value Création Index –VCI- : capte le potentiel du titre à satisfaire (ou pas)le rendement espéré des
actionnaires;
- VCZ / CAPI : représente l’équivalent d’une perpétuité d’Excédent Brut d’Exploitation, net d’impôts et actualisé
- RoE ;
- CA/AE. 20