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vs logique de la demande
Quel
investissement !
Fiches 2 à 5du
chapitre
investissement
: ici
Introduction – La diversité des déterminants de
l’investissement
Parmi tous ces déterminants, quels sont les plus décisifs ?
Les résultats des études empiriques publiées notamment par l'INSEE au début du XXIe siècle
montrent que l'évolution globale de l'investissement est expliquée principalement par
l'accélérateur et le taux de profit . Le profit a une influence dans la mesure où un certain
rationnement du crédit fait de l'autofinancement (c'est-à-dire du profit conservé par
l'entreprise) la source privilégiée du financement de l'investissement.
Cette situation de marché financier imparfait est sans doute assez fréquente : l'emprunteur en
sait plus sur lui- même que son prêteur...(…)
Reste que le rôle de l'accélérateur dans l'évolution de l'investissement renforce l'idée
finalement assez banale selon laquelle les débouchés jouent un rôle décisif dans la décision
d'investir. Sans eux, effectivement, pourquoi investir ?
Source : A Epaulard.
Questions:
1. Quelles sont les deux variables essentielles qui motive la décision d’investissement?
Partie I –La logique de l’offre: le rôle des
facteurs financiers
Voilà un
investisse
-ment
efficace !
Introduction - La logique de l’offre :la loi de Say
Production
Production100€
100€
Vente
Vente
Salariés
Salariés50€
50€
Entreprise Offre
Offre==100€
100€
Entreprise10€
10€ Distrib
Distrib
Revenus
Revenus
Fournisseurs
Fournisseurs
40€
40€
Marché
Marchéen en
Demande
Demande==100€
100€ équilibre
équilibre
Source : www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/edskeynes04.mic.ppt
L’équilibre automatique entre offre et demande globale :
la loi des débouchés de J.B. Say
Say peut alors en conclure : « on voit donc que le fait seul de la formation
d’un produit ouvre , dès l’instant même , un débouché à d’autres produits » .
Cette conception développée par Say repose sur 3 principes :
premier principe : elle est établie dans le long terme , c’est-à-dire que tôt ou
tard , la monnaie obtenue dans la vente d’un bien sera utilisée pour l’achat
d’un autre bien
second principe : la monnaie a un rôle passif qui se résume à être un strict
intermédiaire des échanges : la monnaie ne peut donc être détenue pour elle-
même , donc la monnaie est un voile qui sert uniquement à opérer des
échanges
troisième principe : la monnaie est neutre , elle n’exerce aucune influence
sur l’économie réelle , ce qui entraîne l’impossibilité d’une crise de
surproduction générale , puisque contrairement à la loi de Say , l’offre crée sa
propre demande
Les différents modes de financement de
l’investissement
Ils ne renonceront donc à consommer que si la consommation future permise par l’épargne est
supérieure à la consommation présente
Plus le taux d’intérêt réel est élevé , plus la renonciation à consommer aujourd’hui est forte, puisque la
rémunération de l’épargne qui assure une consommation future accrue compense la privation de la
consommation présente
L’offre de capital c’est-à-dire l’épargne des ménages est donc une fonction
croissante du taux d’intérêt réel
C - L’équilibre de marché
ir* : Taux
d’intérêt
réel
d’équilibre
° °
Capital
Epargne = Investissement demandé et
offert
MarchéMarché
du capital
du capital
Conséquence d’une augmentation du taux
d’intérêt réel
ir*
d’équilibre
° °
Capital
I ‘ niveau E’ niveau d’épargne des offert et
d’investissement des
entreprises
ménages demandé
Marché du capital
Le retour vers l’équilibre
ir*
d’équilibre
° °
Capital
I‘ I=E E‘ offert et
demandé
Marché du capital
Conclusion - L’épargne, un préalable à
l’investissement et à la croissance
Pour les libéraux l’épargne est une
vertu… Les entreprises Les entreprises
produisent plus distribuent plus
de revenus
Les entreprises
investissent Les ménages
épargnent plus
Le taux d’intérêt
diminue
En définitive Demande
l’épargne de capital Cela accroît
conditionne < Offre de l’offre de fonds
l’investissement capital prêtables
et la croissance Source:J.Dornbush
Vérification empirique de l’analyse
Questions
1.Donnez le mode de lecture et de calcul des chiffres pointés pour l’année 85
2.Quelles relations les théoriciens libéraux établissent-ils entre taux d’intérêt ,taux
d’investissement et taux d’épargne? Sur quelle période ces relations sont-elles vérifiée?
Valeur ajoutée
Donnez les modes de lecture et de calcul pour les chiffres de l ’année 1959
Quelle
Le taux relation les auteurs
de marge et lelibéraux établissent entre taux dedes
taux d'investissement marge et taux d’investissement?
sociétés non financières (en
Sur quelles périodes est-elle vérifiée? %)
EBE ENE
K K
La décomposition de la rentabilité économique
REB =EBE
K
Productivité du capital
REB= EBE x VA = EBE x VA
K x VA VA K
Taux de marge
Conséquence
La Rentabilité économique dépend donc de 2
variables :
- le taux de marge : plus le partage de la création
de richesses est favorable à l’entreprise , plus
le taux de profit est important
La rentabilité de l’entreprise
donne une double information
Source : pedagogie.ac-toulouse.fr/.../ppt/Les_determinants_de_l_investissement.ppt
A - La rentabilité économique, une
condition nécessaire mais non suffisante
SiElle
les préfèrera
taux d’intérêt
les
se situent aux
placer (par exemple
alentours de 8%,
en obligations)
une entreprise de
façon à ne pas subir
investira-t-elle des
fonds un
propres
coût avec
une rentabilité
d’opportunité.
anticipée de 4% ?
« Coût d’opportunité de
l’investissement » :
C’est le fait d’obtenir un
rendement moindre que
celui qui aurait été
obtenu par un usage
alternatif des fonds
(placement...)
L’entreprise va comparer la
rentabilité économique d’un
investissement au taux d’intérêt
proposé
Source : J.Dornbush,sur les marchés.
http://ecomultimedia.free.fr/term.html
B- La Rentabilité financière
RF = EBE - rD
FP
Où : EBE = excédent brut d’exploitation
r = taux d’intérêt réel
D = montant des dettes de l’entreprise
FP = fonds propres de l’entreprise
B- La Rentabilité financière
Imaginons
Sachant que la rentabilité
une Financer
Financer
économique de l’investissement
ce projet est
entreprise qui
veut investir
avec 50% de
l’investissement de 8 % et que
et créer un cette
fonds propres
avec ses seuls
fonds propres.
entreprise est enetsituation
site de
50% de
production
d’emprunter à unfonds
d’une valeur taux
de 20 millionsempruntés.
d’intérêt de 4%,
d’euros. Elle
Quelle possibilité va-t-elle
a deux
possibilités
choisir ?
Source : diapos 29 à 37 J.Dornbush, http://ecomultimedia.free.fr/term.html
Première possibilité
Si l’entreprise autofinance
l’investissement la rentabilité de ses
fonds propres est de 8%
Source : pedagogie.ac-
toulouse.fr/.../ppt/Les_determin
ants_de_l_investissement.ppt
Mais il y a un risque !
L’effet de
levier
devient
négatif !
D’accord, mais bon, de
toute façon il vaut toujours
mieux financer son
investissement avec ses
propres capitaux plutôt
que de s’endetter !
C’est le bon sens !
Pas la peine de
s’enquiquiner avec la RE,
la RF et tout ça…
Source : pedagogie.ac-
toulouse.fr/.../ppt/Les_determinant
s_de_l_investissement.ppt
C- La profitabilité
Questions:
1. Donnez les mode de lecture et de calcul des chiffres pour l’année 1989
2. Périodisez les courbes de la rentabilité économique, de la profitabilité et du taux
d’investissement
3. Quelles relations pouvez-vous faire apparaître entre ces différentes variables?
Partie 2- La logique de la demande:
l’analyse de Keynes
Consommons ,
consommons nous
soutenons la
croissance et
l’investissement .
La thésaurisation
c’est la crise !
Introduction
L'approche macroéconomique a été inaugurée par Keynes dans son ouvrage
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie paru en 1936.
Le contexte est celui de la grande crise des années 30: depuis 1929 l'économie est
entrée en crise, l’investissement diminue, le chômage se maintient à un niveau
élevé, et il n'y a aucun signe de reprise: l'économie ne se trouve pas dans le cadre
d'une crise cyclique classique.
La théorie néoclassique (microéconomique) analyse l'économie comme un
système d'échange pur: le problème de la production, de sa mise en oeuvre et de la
formation du capital, n'est pas abordé; la monnaie n'est pas prise en compte.
Keynes considère au contraire que le système capitaliste n'est pas correctement
appréhendé par la théorie des marchés: l'économie n'est pas un système d'échange
pur, c'est une économie monétaire de production. Pour Keynes notre économie
n'est pas un grand marché (one big market), mais est une économie capitaliste,
caractérisée par la monnaie
Source :http://iep.univ-lille2.fr/lib/tele.php?chemin=../enseignants/fichier/766-Macroeco
I - La remise en cause de la loi de Say
Production
Production100€
100€
Vente
Vente
Salariés
Salariés50€
50€
Entreprise Offre
Offre==100€
100€
Entreprise10€
10€ Distrib
Distrib
Revenus
Revenus
Fournisseurs
Fournisseurs
40€
40€ Demande
Demande==80€
80€ Marché
Marchéenen
Déséquilibre
Déséquilibre
Thésaurisation=20
Thésaurisation=20 O≥D
O≥D
euros
euros
Source : www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/edskeynes04.mic.ppt
I - La remise en cause de la loi de Say
L’économie peut certes se situer au plein emploi des facteurs de
production mais contrairement à ce qu’affirment les libéraux aucun
mécanisme autorégulateur ne l’assure avec certitude.
Il existe donc beaucoup plus fréquemment des situations de sous-
emploi qui résultent d’une demande des agents économiques
insuffisante
En effet Keynes rejette la loi de Say en démontrant que ce n’est
pas l’offre qui crée la demande et l’amène à son niveau, mais au
contraire la demande anticipée des ménages, de l’Etat et des
entreprises qui exercent un rôle directeur
Dès lors selon Keynes tant que l ‘économie connaît une situation de
sous-emploi il faut que l’Etat intervienne pour sortir l’économie de la
dépression à laquelle elle est confrontée
II - Les déterminants keynésiens de
l’investissement
J’épargne, j’épargne
mais pourquoi
l’investissement ne
repart-il pas ?
A - A priori, l’analyse keynésienne de
l’investissement reprend l’analyse libérale
Efficacité marginale
du capital Taux d'intérêt
Fonction d'investissement
le niveau de consommation
et le niveau d’épargne sont
indépendants du taux d’intérêt;
ils sont fonction du revenu
Selon cette loi, l’homme a tendance à accroître sa consommation quand son revenu
augmente, mais il ne l’augmente pas dans les mêmes proportions que le revenu lui-même:
cependant, les ménages dépensent une part décroissante de leur revenu quand
celui-ci augmente: ΔC
Pmc= --------
ΔR
pmc: propension marginale à consommer
b – La fonction d’épargne
Keynes considère, contrairement aux néo-classiques que l’épargne est un reliquat qui est
déterminé seulement quand les ménages ont déterminé leur niveau de consommation
L'aspect nocif de l'épargne est précisé plus loin par Keynes dans ce que Jacques Rueff appelle la «
parabole du dîner » • « Un acte d’épargne signifie pour ainsi dire une décision de ne pas dîner
aujourd’hui. Mais il n'implique pas nécessairement une décision de commander un dîner une semaine
ou une année plus tard .II ne consiste pas dans la substitution d'une demande pour la consommation
future à une demande pour la consommation présente, mais seulement dans une diminution nette de
cette dernière . En outre, la prévision d'une consommation future est si largement fondée sur la
connaissance d'une consommation présente que toute réduction de celle-ci est susceptible de nuire à la
première [...]. Dans ce cas, il contracte la demande en vue de l'investissement actuel aussi bien que la
demande en vue de la consommation actuelle » [ibid., p. 226].
Selon Keynes, tout accroissement exogène de l'épargne exerce donc un effet déprimant non seulement
sur la consommation, mais aussi sur l'investissement, en réduisant les débouchés anticipés. Le
renversement de perspective est total par rapport aux classiques : l'acte d'épargne individuel, bien
qu'il enrichisse l'individu qui le pratique, peut appauvrir la communauté dans son ensemble, en
restreignant à la fois les débouchés présents et anticipés, donc l'investissement et l'emploi. Ce
paradoxe de l'épargne, par lequel un bienfait au niveau individuel devient un méfait au niveau global,
est en quelque sorte créateur de la macroéconomie : le raisonnement macroéconomique n'est pas
toujours réductible à un raisonnement microéconomique.
Source : P.Villieu , op cité
Questions:
1. En quoi la parabole du diner remet-elle en cause la valorisation que faisaient les néo-classiques de l’épargne ?
2. Quels sont , selon Keynes , les effets d’une augmentation de l’épargne sur l’évolution de l’investissement ?
3. Expliquez la phrase soulignée . En quoi contredit-elle la logique de la main invisible d’A .Smith ?
Conclusion :Les effets pervers d’une politique néo-
classique de hausse des taux d’intérêt visant à relancer
l’investissement
Les ménages
épargnent Les ménages
Plus selon les NC consomment moins
moins
(à revenu constant)
Conception keynésienne
Vérification empirique
Questions
1.Quelles critiques opère Keynes sur la relation postulée par les théoriciens libéraux entre
taux d’intérêt ,taux d’investissement et taux d’épargne?
2.Sur quelle période la critique faite par Keynes est-elle vérifiée?
une partie de l’épargne des ménages est thésaurisée, ce qui représente une
fuite du circuit économique
or rien ne garantit que les ménages consomment suffisamment et que les entreprises
investissent: l’économie peut donc, comme l’a démontré la crise de 29, à une insuffisance
durable des débouchés et même à un cercle vicieux cumulatif
Pour un exercice
d’application sur le site
de J.Dornbush : ici
Conclusion
Efficacité
technologie+ marginale
anticipations de du capital investissement
débouchés
Calcul de la
Offre de rentabilité de
monnaie l’investissement
Tx intérêt
Demande liquidité
Vérification empirique
1. Donnez le mode de
Taux d'investissement et d'utilisation
lecture et de calcul
des capacités de production en %
du taux d’utilisation
dans l'industrie (1)
des capacités de
production pour
l’année 1996
2. Pourquoi est-il
nécessaire de
prendre en compte le
taux d’utilisation des
capacités de
production?
3. Quelle relation
pouvez-vous faire
apparaître entre les 2
indicateurs du
graphique?
D'après Comptes nationaux, base 2000 - Economie - Economie générale - mai 2010
Vérification empirique
1. Donnez le mode
de lecture et
calcul du chiffre
perspective de
profit pour
l’année 2011
2. Quelles relations
Keynes pose-t-il
entre les
différentes
variables?
3. Sont-elles
vérifiées
III - La théorie keynésienne du
multiplicateur :l’évolution de la demande comme
conséquence de l’évolution de l’investissement
A -Présentation du modèle
Questions :
1.Quelles relations pouvez vous faire apparaître entre l’évolution du PIB et celle de la FBCF
2.Que pouvez vous en conclure ?
Contributions de la FBCF à la croissance du PIB depuis 1950, aux prix de l'année précédente (En points de PIB)
B -Les limites du modèle du multiplicateur
Il faut admettre en
réalité plusieurs
fuites
importations
Tout le revenu
non épargné
devient-il une
demande pour
les producteurs
impôts locaux?
épargne
• Les prélèvements obligatoires
: pas forcément gênant s’ils
financent l’investissement
public.
• Les importations : la
propension des
ménages à importer
limite l’impact du
multiplicateur !
Conclusion : Ne confondons pas accélérateur
et multiplicateur !
Accélérateur
Croissance ou Investissemen
variation t
de la demande
Multiplicateur
Source: diapos 57 ,58, 59 http://ecomultimedia.free.fr/
J.Dornbush
Source : pedagogie.ac-
En résumé, la décision d’investir toulouse.fr/.../ppt/Les_
résulte de l’analyse de plusieurs determinants_de_l_inve
stissement.ppt
déterminants qui n’ont pas tous le
même poids selon :
Pas facile…
3- Une politique monétaire active peut alors
s’avérer utile…
Tant que l’économie se trouve dans une situation de sous-emploi,donc qu’il existe du
chômage une injection de monnaie dans l’économie permettant d’accroître la demande
effective ( c’est à dire la demande solvable anticipée par les entreprises) va relancer la
croissance et donc permettre de dynamiser l’investissement et de créer des emplois
sans avoir d’effets notables sur les prix . On constate donc que tant que l’économie ne
se situe pas au plein emploi des facteurs de production Keynes rejette la théorie
quantitative de la monnaie, en affirmant qu’une injection de monnaie dans l’économie
aura des effets sur la sphère réelle(la croissance , l’emploi) sans relancer l’inflation .
Keynes critique donc la vision dichotomique défendue par les théoriciens
quantitativistes. Et ce d’autant plus qu’en situation de récession toute politique
monétaire restrictive visant à assainir l’économie va aggraver le sous emploi des
facteurs de production , donc le chômage
4 – … Mais pas toujours nécessaire