You are on page 1of 209

AUDIT COMPTABLE ET

FINANCIER

Séminaire animé par :

Monsieur Amine BAAKILI


Expert comptable DPLE
Docteur en Gestion

1
Concepts et Définitions

 Auditer : vient du verbe « audire » (écouter)

 Audit : Jugement (appréciation) d’une réalité par un


professionnel sur la base d’une démarche méthodique par
référence à des normes

 La réalité auditée peut être une information, un système,


une entreprise, une fonction,

 L’audit peut viser plusieurs objectifs définis par le


commanditaire de la mission

2 2
Aperçu sur l’évolution de l’audit

L’audit est un processus en pleine évolution

L’audit est aussi ancien que la comptabilité dont


les enjeux étaient (et sont) très importants ( gérer
des comptoirs agricoles, lever des impôts, évaluer
des fortunes…)

Il a évolué suivant l’évolution des organisations et


des systèmes de gestion
3 3
Aperçu sur l’évolution de l’audit

Jusqu’au 18ème siècle : Audit assimilé à l’«art» de découvrir


(détecter) les erreurs ou les fraudes (avec une forte connotation
de « Sanction » derrière)

Avec la séparation entre propriétaires et


gestionnaires : audit plus global (analyse des procédures,
audit des activités…)
Premières formes d’audit : audit de conformité (Régularité) :
Comparer une réalité existante à des Règles
édictées (soit par l’organisation elle-même Ou par des
organismes spécialisés)

4 4
Aperçu sur l’évolution de l’audit

Par la suite :
Audits à « plus grande valeur ajoutée » : Juger les
actions par rapport aux objectifs poursuivis (audits
d’efficacité)

Tout récemment :

Impact des « affaires » (Enron, World Com, Parmalat..)


sur la confiance : Retour à l’Insistance sur la maîtrise des
risques (détection et Prévention) et sur l’importance du
contrôle Interne

5 5
Aperçu sur l’évolution de l’audit

L’audit a connu une large réussite :


 Pour l’audit externe : Du fait notamment de son Indépendance et
de sa Méthode;
 Pour l’audit interne : Du fait de son omniprésence, de sa
connaissance intime du métier, de l’organisation et des Hommes de
l’entité ainsi que de sa Méthode

Face à la complexification des problèmes de gestion,


l’utilisation des nouvelles techniques et technologies, la
démarche d’audit devenait trop générale et ne pouvait plus être
appliquée indistinctement à tous les métiers et
à toutes les organisations.

6 6
Aperçu sur l’évolution de l’audit

Plusieurs nouvelles missions d’audit légal à l’international :

 Certifications : Normes IFRS, rapport de contrôle interne, lutte


anti-blanchissement,…
 Avis : Développement durable; aspects environnementaux (bilan
carbone), sociaux et civiques,…
 Missions spéciales: Rémunération globale, Retraite, Stock
options, LBO, OPA, OPE,…

7 7
Formes de missions d’audit

 Audit opérationnel : assurances, énergie, fiscal,


informatique, juridique, marketing, production,
qualité, sécurité…
 Audit social
 Audit vert
 Audit de gestion
 Audit financier

8
Familles d’audit : Audits de conformité

Règle, Norme,..

OUI conformité? NON

Constats, risques,impact,
Recommandations…

9 9
Familles d’audit : Audits d’efficacité

Objectifs

Pertinence Efficacité

Moyens Efficience Résultats

10 10
Familles d’audit : L’audit opérationnel

STRATEGIE DE L’ENTITE

POLITIQUES

RESSOURCES

SYSTEMES
ACQUISITION
SAUVEGARDE…

ALLOCATION CONSOMMATION

11 11
Familles d’audit : L’audit stratégique

Pertinence ? Clarté ?
Mode de
définition? Cohérence ?

STRATEGIE DE L’ENTITE

POLITIQUES

RESSOURCES

SYSTEMES
12 12
Familles d’audit : L’audit financier

Toutes les opérations Toutes les opérations Les opérations


sont enregistrées sont correctement enregistrées sont
réelles
enregistrées et
présentées
ExhausiXHAUS REALITE/EXISTENCE
TIVITE DROITS/PROPRIETE

Comptabilisées
dans la bonne Correctement
période présentées dans les
comptes annuels
Correctement
RATTACHEMENT évaluées
PRESENTATION
Enregistrées dans
un compte approprié
EVALUATION
13 13 IMPUTATION
Définition de l’audit financier

 L’audit financier est l’examen auquel procède un


professionnel compétent et indépendant en vue
d’exprimer une opinion motivée sur le fidélité
avec laquelle les comptes annuels d’une entité
traduisent sa situation à la date de clôture et ses
résultats pour l’exercice considéré, en tenant
compte du droit et des usages du pays où
l’entreprise a son siège.

14
Objectifs de l’audit

 L’audit a pour objectifs de permettre à l ’expert


comptable d ’attester :

 La régularité et la sincérité des comptes


 L ’image fidèle du patrimoine
 La situation financière
 Le résultat de l ’entreprise à la fin de l ’exercice.

15
Objectifs de l’audit

 L’objectif de l’auditeur financier est d’exprimer une


opinion motivée sur la régularité, la sincérité et
l ’image fidèle des information financières (le plus
souvent les comptes annuels ou états de synthèse
(au Maroc)) qui lui sont soumises.

16
Objectifs de l’audit

 L ’auditeur ne peut procéder à un contrôle exhaustif


de toutes les informations financières, il doit donc
mettre en œuvre, en fonction des normes de la
profession, des moyens de contrôle qui lui
permettent à la fois de :
- motiver son opinion, c’est à dire obtenir les informations
probantes nécessaires et suffisantes pour démontrer que
les informations sont régulières et sincères (et non pas,
comme on l’entend parfois, procéder uniquement à une
recherche d ’erreurs) ;
- obtenir la meilleure efficacité des moyens mis en œuvre,
c ’est à dire choisir le moyen, de contrôle (ou la
combinaison de moyens) qui permet d ’obtenir, pour
chaque objectif, le meilleur rapport entre les coûts de
contrôle, les risques décelés et le niveau de confiance
obtenu. 17
Objectifs de l’audit

 Les comptes annuels d ’une entité sont le reflet de


son activité et le résultat du processus général de
traitement de l ’information qu ’elle utilise. Ce
processus traite des données de nature différente.
- Les données répétitives, c’est à dire celles qui résultent
des opérations de routines et qui sont générées
régulièrement par le système ;

Exemple : facture d ’achat, de ventes, salaires, ...

18
Objectifs de l’audit

- Les données ponctuelles, c’est à dire celles qui sont


complémentaires des données précédentes mais qui
sont saisies ponctuellement.

Exemple : Inventaire physique de fin d ’exercice.

19
Objectifs de l’audit

- Les données exceptionnelles, c’est à dire celles qui


ne résultent pas de l’exploitation normale de l’entité.

Exemple : Décision de réévaluation, fusion, etc,


...

20
Différents types de mission d’audit

 Mission d’audit légal ou contractuel

 Mission d’examen limité

 Mission d’examen sur la base de procédures convenues

 Mission de compilation

21
Différents types de mission d’audit

 Une mission d'audit des états de synthèse a pour


objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer une
opinion selon laquelle les états de synthèse ont été
établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément à un référentiel comptable identifié et
qu’ils traduisent d’une manière régulière et sincère, la
situation financière de la société, ainsi que le résultat de
ses opérations et le flux de sa trésorerie.
 Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un référentiel de
travail à même de lui permettre de rassembler des
éléments probants nécessaires pour tirer des
conclusions sur lesquelles se fonde son opinion.

22
Différents types de mission d’audit

 Bien que l’examen limité comporte l’application de


techniques et de procédures d’audit, ainsi que la
collecte d’éléments probants, en règle générale, il
n'inclut pas l'évaluation des systèmes comptables et de
contrôle interne, le contrôle des comptes et des réponses
aux demandes de renseignements sur la base d'éléments
corroborants recueillis grâce à des inspections,
observations, confirmations et calculs, qui sont en
général des procédures appliquées lors d'un audit.

23
Différents types de mission d’audit

 Dans une mission d'examen sur la base de procédures


convenues, un auditeur met en œuvre des procédures
d'audit définies d'un commun accord entre l'auditeur,
l'entité et tous les tiers concernés pour communiquer
les constatations résultant de ses travaux. Les
destinataires du rapport tirent eux-mêmes les
conclusions des travaux de l'auditeur. Ce rapport
s'adresse exclusivement aux parties qui ont convenu des
procédures à mettre en œuvre, car des tiers, ignorant
les raisons qui motivent ces procédures, risqueraient de
mal interpréter les résultats.

24
Différents types de mission d’audit

 Dans une mission de compilation, le Professionnel


utilise ses compétences de comptable, et non celles
d'auditeur, en vue de recueillir, classer et faire la
synthèse d'informations financières. Ceci le conduit
d'ordinaire à faire la synthèse d'informations détaillées
sous une forme compréhensible et exploitable sans être
tenu par l'obligation de contrôler les déclarations sur
lesquelles s'appuient ces informations. Les procédures
appliquées ne sont pas conçues et n'ont pas pour but de
permettre au Professionnel de fournir une assurance
sur ces informations financières. Toutefois, les
utilisateurs de ces informations tirent partie de
l'intervention d'un professionnel qui a apporté ses
compétences et le soin nécessaire à leur élaboration.
25
Risques d’audit

• La fiabilité de l’information financière peut être


influencée par différents facteurs de risque que
l ’auditeur doit prendre en considération afin d ’obtenir
une bonne adéquation entre les moyens qu ’il met en,
œuvre et la gravité des erreurs qui sont susceptibles de
se produire. Plus un facteur de risque (ou la
conjonction de plusieurs) sera grand, plus l ’auditeur
devra mettre en œuvre des moyens lui permettant de
s ’assurer avec une confiance suffisante qu ’il ne s ’est
pas produits d ’erreur réelle (ou s ’il s ’en est produit,
d ’en évaluer l ’incidence).

26
Risques d’audit

• Risques liés aux objectifs de régularité et sincérité


– Pour qu ’une information financière puisse être
régulière et sincère, elle doit répondre aux critères
suivants :
• exhaustivité (toutes les transactions réalisées par
l ’entité sont reflétées) ;
• réalité (seules les transactions réalisées par
l ’entité sont reflétées) ;
• propriété (les actifs appartiennent à l ’entité et
les passifs la concernent) ;
• évaluation correcte (les transactions sont
valorisées, lors de leur entrée dans les livres et à
la date de clôture) ;
27
Risques d’audit

• enregistrement dans la bonne période ;


• imputation correcte (enregistrement dans les
bons comptes) ;
• totalisation et centralisation correcte (fiabilité du
processus comptable) ;
• Information adéquate (toute information
financière doit être accompagnée des
explications nécessaires et suffisantes à son
utilisation par les destinataires ; l ’annexe aux
comptes annuels par exemple).

28
Risques d’audit

• Risque dus au secteur d ’activité


– chaque secteur d ’activité a des spécificités qui
influent sur la nature des risques auxquels sont
confrontés les entités et les auditeurs.

29
Risques d’audit

• Exemples
– le secteur des travaux publics est confronté à des
problèmes d ’évaluation des en-cours qui
n ’existent pas dans le négoce;
– les banques sont soumises à une réglementation
spécifique qui ne concerne pas les autres secteurs ;
– dans un secteur d ’activité très porteur, on ne sera
pas confronté aux mêmes risques que dans un
secteur qui périclite, notamment en ce qui concerne
la continuité de l ’exploitation ...

30
Risques d’audit

• Il appartient donc à l ’auditeur, avant de réaliser sa


mission, d ’inventorier ces risques spécifiques et d ’en
apprécier les incidences possibles sur la nature et
l ’étendue de ses travaux. Il doit également connaître
les spécificités de chaque entité pour pouvoir identifier
la cohérence des chiffres qui lui seront présentés.

31
Risques d’audit

• Exemples
– dans une activité à cycle de production court, une
rotation des stocks peu rapide sera un indice de
l ’existence d ’un problème de dépréciation ;
– dans une activité de vente de matériel, il sera a
priori anormal de ne pas avoir de provision pour
garantie ...

32
Risques d’audit

• Risques propres à l’entité


– A l’intérieur d ’un même secteur d ’activité, chaque
entité a des caractéristiques qui la distingue de ses
concurrentes.

33
Risques d’audit

• Exemples
– les risques ne sont pas les mêmes
• dans une filiale à 100% d ’un groupe que dans
une entité dont l’actionnariat est réparti entre
plusieurs groupes ;
• dans une entités dont la direction et le personnel
sont fortement sensibilisés aux problèmes de
l ’information financière et de contrôle interne
que dans une entité où chacun est libre d ’agir
comme il l ’entend ;

34
Risques d’audit

• dans une entité centralisée que dans une entité


qui a de nombreuses implantations régionales ;
• dans une entreprise qui a une situation
financière saine que dans une entreprise qui a
des difficultés ;
• si l ’entité dispose d ’un système informatique
complexe ou simple, interne ou sous-traité,
micro-informatique ou gros système, ...

35
Risques d’audit

• Ces caractéristiques sont d’autant plus importantes à


connaître qu ’elles vont influer sur l’ensemble des
opérations traitées par l’entreprise.

36
Risques d’audit

• Risques dus à la nature des opérations


– Selon leur nature les informations financières sont
porteuses de risques différents

37
Risques d’audit
• Exemples
– dans le cas des opérations répétitives, si le système
de traitement fonctionne mal, toutes les opérations
traitées par ce système risquent d ’être erronées (et
réciproquement) ;
– pour les opérations ponctuelles, si elles sont mal
organisées, elles peuvent ne pas pouvoir être
corrigées (exemple, un inventaire physique de fin
d ’année mal organisé et aboutissant à des résultats
anormaux ne pourra pas être refait à la même date
et génèrera des surcoûts très importants) ; il est
donc essentiel de bien examiner, à l ’avance, les
modalités de déroulement de ces opérations afin
d ’éviter qu ’elles ne se révèlent inacceptables.
38
Risques d’audit

• pour les opérations exceptionnelles, l ’entité ne dispose


pas de critère préalablement définis, ni de chiffres
comparatifs permettant d ’identifier des variations
anormales ; il existe donc plus de risques que pour les
autres qu ’une erreur se produise et ne soit pas
détectée.

39
Risques d’audit

• Risques dus à la valeur des opérations


– Plus la valeur (individuelle ou cumulée) d ’un type
d ’opération est forte, plus, si une erreur se produit,
il y aura de risques qu ’elle ait une incidence
significative sur l ’information financière.
– L ’auditeur devra donc porter ses efforts en priori
sur les opérations à forte valeur. Il doit toutefois,
notamment pour les passifs, apprécier cette forte
valeur par rapport aux chiffres apparents, mais
aussi théoriques.

40
Risques d’audit

• Exemple
– Cas des provisions pour risques

41
Risques d’audit

• Risques dus à la conception d ’un système


– Pour les opérations répétitives, qui sont donc
traitées par des systèmes qui s ’appliquent à
chacune d ’elles, il est nécessaire que le système
soit conçu de façon à empêcher les erreurs de se
produire ou à permettre leur détection et leur
correction, sinon toutes les opérations traitées par
ce système risquent d ’être erronées. Ce principe
explique l ’importance attachée, dans la suite de ce
séminaire, à l’évaluation de la fiabilité de la
conception des systèmes.

42
Risques d’audit

– Ces risques sont particulièrement importants dans


les systèmes informatisés, car une erreur de
conception de système se répercute sur toutes les
données qui transitent par le programme concerné.
– Même si la conception d ’un système est
théoriquement bonne, il existe toujours un risque
que son fonctionnement réel soit défaillant
(contrôle prévu, mais non exécuté). C ’est
pourquoi, lorsque l ’auditeur a identifié des points
de contrôle importants dans un système, il doit en
vérifier le fonctionnement régulier.

43
Risques d’audit

– Certains facteurs viennent accroîtrent les risques


liés au fonctionnement des systèmes:
• rotation excessive de personnel ;
• système trop complexe ;
• absence de formation du personnel et de
supervision.

44
Risques d’audit

– dans les systèmes informatiques, ces risques sont


particulièrement importants si :
• les séparations de fonction entre le
développement (mise au point des systèmes),
l ’exploitation (exécution des traitements) et le
contrôle sont insuffisantes ;

45
Risques d’audit

• l’accès aux ressources informatiques est


insuffisamment protégé (mots de passe,
protection des fichiers et programmes, …) ;
• le recyclage des anomalies détectées par le
système n ’est pas suffisamment surveillé
(exhaustivité et bien-fondé).

46
Risques d’audit

• Risques propres à l ’auditeur


– pour réaliser sa mission, l’auditeur exerce son
jugement et procède à des contrôles par sondage ;
les risques qui lui sont propres sont donc ceux qui
peuvent l’amener à tirer des conclusions erronées
de ses travaux et plus particulièrement :
• à émettre une opinion sans réserve sur des
informations financières erronées de façon
significative,
• ou à émettre des réserves sur des informations
financières sincères et régulières.

47
Risques d’audit

– En règle générale, le deuxième risque est limité


dans la mesure où, avant d’émettre une telle
opinion :
• l’auditeur procèdera à des contrôles
complémentaires (il se pose alors un problème
d ’efficacité des moyens engagés) ;
• l’entité fera valoir ses arguments pour
convaincre l ’auditeur qu ’il a tort.

48
Risques d’audit

– Le premier risque est beaucoup plus grave et c’est


pour le limiter que les organisations
professionnelles et les cabinets ont développé et
mis en place :
• des normes professionnelles ;
• des méthodologies rigoureuses ;
• des actions de formation des structures
permettant d ’assurer une revue systématique et
à différents niveaux des décisions prises et des
travaux réalisés.

49
Démarche générale d’audit

• L ’opinion émise, en fin de mission, par l ’auditeur est


la résultante de la confiance qu ’il a pu obtenir, à
chaque étape de sa mission et pour chaque type
d ’opération significative qui sont reflétés dans les
comptes annules (ou autres informations financières)
qui lui sont soumis, qu ’aucune erreur significative n ’a
pu se produire et n ’être détectée ni par l ’entreprise ni
par lui-même.

50
Démarche générale d’audit

• Pour construire sa confiance finale sur un type


d ’opération ou sur l ’ensemble, l ’auditeur dispose de
plusieurs sources d ’information probantes qui sont
utilisées soit seules soit, le plus souvent ,
conjointement .

51
Démarche générale d’audit

• Exemple
– Pour vérifier que l ’objectif d ’exhaustivité de la
saisie du chiffre d ’affaires est bien rempli,
l ’auditeur utilise généralement :
• sa connaissance préalable de l ’entité et du
secteur ;
• la fiabilité de la conception du système ;
• les résultats de ses sondages sur le
fonctionnement du système ;

52
Démarche générale d’audit

• la confirmation directe de certains clients ;


• des sondages sur le respect du principe de
séparation des périodes ;
• les résultats de l’examen analytique (vérification
de cohérence).

53
Démarche générale d’audit

• Si la confiance obtenue à chaque étape était


exprimée mathématiquement (niveau de
confiance statistique), la confiance finale sur
cet objectif précis pourrait être exprimée sous
la forme d ’une équation du type :
Confiance finale = somme algébrique
des confiances obtenues à chaque
étape

54
Démarche générale d’audit

• La mise en œuvre effective d ’une telle formule est


difficile, mais il est essentiel de bien comprendre ce
concept, car de cela que dépendent l ’efficacité des
travaux et la fiabilité des conclusions tirées :

55
Démarche générale d’audit

• Exemple
– En admettant que pour un objectif donné, l’auditeur
dispose des sources de confiance suivantes :
• conception et fonctionnement du système,
• contrôle des comptes.
– Plus la confiance obtenue de la première source
sera grande, plus le recours à la deuxième source
sera réduit et réciproquement.

56
Démarche générale d’audit

• Il est donc essentiel, même s ’il n ’utilise pas


des confiances statistiques, qu ’avant de
déterminer l’étendue des contrôles à réaliser à
chaque étape, l’auditeur s ’interroge sur les
différentes sources de confiance dont il va
disposer et comment elle se combinent entre
elles pour justifier sa confiance finale. Après
avoir réalisé ses contrôles, il devra s ’assurer
que les résultats obtenus correspondent
effectivement à ce qu ’il avait prévu.

57
DEMARCHE GENERALE D’AUDIT

ACCEPTATION DU MANDAT

ORIENTATION ET PLANIFICATION

APPRECIATION DU CONTRÔLE INTERNE

CONTRÔLE DES COMPTES

TRAVAUX DE FIN DE MISSION

OPINION SUR LES COMPTES

REDACTION DU RAPPORT
58 58
ORIENTATION ET PLANIFICATION DE LA MISSION

CONNAISSANCE GENERALE DE L’ENTITE

COMPREHENSION DES SYSTEMES COMPTABLES ET CONTRÔLE INTERNE

RISQUE D’AUDIT ET SEUIL DE SIGNIFICATION

NATURE, CALENDRIER ET ETENDUE DES PROCEDURES D’AUDIT

PLAN DE MISSION ET PROGRAMMES DE TRAVAIL

59 59
L’EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

PRISE DE CONNAISSANCE
GENERALE DE L’ENTREPRISE

Prise de connaissance détaillée des


procédures

Confirmation des procédures


décrites
(Tests de conformité)
60 60
L’EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

EVALUATION DE LA CONCEPTION

Points forts (théoriques) Points faibles (théoriques)

EVALUATION DU Contrôles d’impact


FONCTIONNEMENT

Points fors Points forts non


appliqués appliqués

FORCES DU SYSTEME FAIBLESSES DU SYSYTEME

EVALUATION
DEFINITIVE

61
RECOMMANDATIONS
61
CONTRÔLE DES COMPTES

DOMAINES SIGNIFICATIFS ET ZONES DE RISQUES

Possibilité Impossibilité Analyse des données


de s’appuyer sur les de s’appuyer sur les ponctuelles et
contrôles internes contrôles internes exceptionnelles

Fonctionnement des
contrôles utiles

SATISFAISANT

ELABORATION DES PROGRAMMES DE CONTRÔLE DES COMPTES


ALLEGES ETENDUS SPECIFIQUES

EXECUTION DES PROGRAMMES

62 62
SYNTHESE ET RAPPORT

Résultats des travaux d’audit

Synthèse du contrôle interne Synthèse du contrôle des comptes

Avec Synthèse Générale Sans


Réserves?

Refus

Rapport
Opinion avec Réserves Refus de certification Opinion sans Réserve Général

Rapport
Rapport spécial
Spécial
Lettre de Recommandations
63 LR
63
Etapes de
déroulement
détaillé de la
mission Synthèse et
rapports
Deadline

d’audit Final Durant la clôture et après

Pré-final Avant la clôture des comptes

Assistance aux
Période d’inventaire
inventaires

Intérim Entre septembre et décembre

Préparation Avant le démarrage ou tout au


planification début de la mission

64 64
Démarche générale d’audit

• La démarche générale proposée dans le


présent séminaire tient compte de ces
données fondamentales :
– La phase préliminaire permet à l’auditeur de
comprendre le contexte général de l ’entité,
d ’évaluer les risques dus au secteur
d ’activité et aux caractéristiques générales
de l ’entité et d ’identifier les transactions
significatives en les triant par nature.

65
Démarche générale d’audit

– Pour les données répétitives, l ’appréciation du


contrôle interne lui permet de comprendre les
systèmes de production de l ’information
financière, d ’identifier les risques liés à leur
conception et à leur fonctionnement.
– Pour les données exceptionnelles et les jugements,
l ’analyse préalable lui permet d ’en apprécier les
risques propres, d ’anticiper les problèmes
éventuels et de préparer un programme de contrôle
adapté.

66
Démarche générale d’audit

– La phase de contrôle des comptes est adaptée, pour


chaque type de transaction et pour chaque objectif,
en fonction de la confiance obtenue des étapes
précédentes et des niveaux de risques identifiés.
– L’examen des comptes annuels permet de vérifier
la cohérence des chiffres entre eux et avec les
informations obtenues tout au long de la mission, la
présentation des informations et la qualité des
informations complémentaires fournies (annexe).

67
Démarche générale d’audit

– Enfin, les travaux de fin de mission


permettent à l ’auditeur de synthétiser ses
conclusions et d ’étayer définitivement son
opinion en s ’assurant qu ’il a bien évalué
l ’incidence réelle des risques qu ’il avait
identifiés.

68
Démarche générale d’audit
Prise de Contrôle Contrôle des Synthèse et
connaissance interne comptes revue
Orienter les Valider les
Identifier les
contrôle sur les comptes
risques Valider les états
comptes
S’assurer que de synthèse
connaître
Apprécier les chaque poste finalité
Objectif l’entreprise Assurance sur
systèmes important reflète
Certification les travaux
identifier les la réalité
des S’assurer que Rapport
risques Fondement de
comptes le CI est fiable S’assurer que sur les
avoir une
l’opinion
Faire les comptes
assurance Etre certain que l’ensemble des
travaux comptes Bouclage
raisonnable l’entreprise
adéquats traduise l’image
maîtrise ses
activités fidèle

Rapport de Opinion
MEMO
contrôle Synthèse d’audit
D’APPROCHE
interne contrôle
programme de des
travail contrôle comptes
des comptes
69
Démarche générale d’audit

Les grandes familles d’approche :


 Approche bilantielle ou par les comptes
 Approche contrôle interne
 Approche par les risques

70
Démarche générale d’audit

Approche par les comptes


 Examen des comptes : Phase retenue généralement
au final, à l’intérieur de cette approche une démarche
plus précise est définie, conduisant, à l’élaboration des
programmes détaillés de travail;
 Examen exclusif des comptes: approche retenue dans
les structures dont le CI n’a pas de signification
véritable du fait de la taille (PME) , CI sans
signification, cumul de fonctions, effectifs très réduits…
 Utilisable : pour examen du CI par les comptes;

71
Démarche générale d’audit

Approche « contrôle Interne »

 Examen du CI constitue un éléments essentiel de


l’approche. combiné avec d’autres procédures de validité;

 Examen du CI peut constituer parfois un élément


prédominant de l’approche (volume important
d’opérations à faibles montants, exp: activité de
distribution ou BQ…).

72
Démarche générale d’audit

Approche par les risques


Cette approche est centrée sur les points critiques pouvant avoir une
incidence sur les comptes et:ou sur l’opinion tels que :

 une augmentation anormale de l’encours clients ou des stocks


(problèmes de provision),

 Budget non réalisé en ce qui concerne le CA et le résultat


d’exploitation (risque d’anticipation des ventes);

 sous activité ou sur capacité de l’appareil de production


(valorisation des stocks).

Incidence sur les résultats des filiales/ Evolution du marché

73
Démarche générale d’audit

Approche par les risques


 Permet d’aller à l’essentiel, évite les omissions de points importants,

 donner une plus grande sécurité pour l’opinion émise;

 Meilleure organisation de la mission (efficacité, gain de temps et de


productivité);

 Meilleure communication avec le client, augmente les avantages que


peut retirer le client de la mission;

 Evolutive….ne doit pas être utilisée seule.

74
Démarche générale d’audit

Le découpage modulaire
La démarche de l’AUDITEUR dans les
différentes phases de sa mission, va se
faire selon un découpage naturel,
variable selon les Entreprises mais
respectant les modules ou cycles les
plus courants. Un cycle est le
cheminement emprunté par un flux de
transactions depuis son origine jusqu’à
son dénouement.
75
Démarche générale d’audit

On distingue généralement les cycles suivants :


 Trésorerie ou financier (Banque, caisse, VMP, dettes
financières, opérations de capital, dividendes …)
 Achats (achats, fournisseurs, rotations …)
 Ventes (ventes, clients, provisions créances, rotations )
 Stocks (inventaires, comptes stocks et encours,
provisions, rotations …)
 Personnel social (rémunérations, charges sociales,
provisions salariales …)
 Immobilisations
 Fiscal
 Juridique

76
Normes d’audit

Titre 0 : Cadre conceptuel


Titre 1 : Principes généraux et responsabilités
1200. Objectif et principes généraux en matière d'audit d'états financiers
1210. Termes de la mission d'audit
1220. Contrôle qualité des missions d'audit d'informations financières historiques
1230. Documentation d’audit
1240. Responsabilité de l'auditeur dans la prise en considération de fraudes dans
l'audit d'états financiers
1250. Prise en compte des textes législatifs et réglementaires dans l’audit des
états financiers
1260. Communication des questions soulevées à l’occasion de l'audit aux
personnes constituant le gouvernement d'entreprise.

77 77
Normes d’audit

Titre 2 : Evaluation des risques et éléments de réponse aux risques identifies


2300. Planification d’une mission d'audit d'états financiers
2315. Connaissance de l'entité et de son environnement et évaluation du risque
d'anomalies significatives
2320. Caractère significatif en matière d'audit
2330. Procédures à mettre en œuvre par l'auditeur en fonction de son évaluation
des risques
2402. Facteurs à considérer pour l'audit d'entités faisant appel à des Services de
conseil ou d’assistance

78 78
Normes d’audit

Titre 3 : Eléments probants


3500. Eléments probants
3501. Eléments probants – Considérations supplémentaires sur des aspects
spécifiques
3505. Confirmations externes
3510. Missions initiales -Soldes d'ouverture-
3520. Procédures analytiques
3530. Sondages en audit et autres modes de sélection d’éléments à des fins de
tests
3540. Audit des estimations comptables
3545. Audit des évaluations en juste valeur et des informations fournies les
concernant
3550 - Parties liées
3560. Evènements postérieurs à la date de clôture
3570. Continuité d'exploitation
3580. Déclarations de la direction 79 79
Normes d’audit

Titre 4 : Utilisation des travaux d'autres professionnels


4600. Utilisation des travaux d'un autre auditeur
4610. Prise en compte des travaux de l'audit interne
4620. Utilisation des travaux d'un expert
4630. Coordination des travaux entre co-commissaire aux comptes

80 80
Normes d’audit

Titre 5 : conclusions de l'audit et rapport


5700. Rapport de l'auditeur (indépendant) sur un jeu complet d'états financiers à
caractère général
5701. Modifications apportées au contenu du rapport de l'auditeur (indépendant)
5710. Données comparatives
5720. Autres informations présentées dans des documents contenant des états
financiers audités
5800. Rapport de l'auditeur (indépendant) sur des missions d'audit spéciales

81 81
Normes d’audit

Titre 6 : Les normes relatives aux interventions connexes à la mission générale


6110. Augmentation de capital par compensation avec des créances
6111. Suppression du droit préférentiel de souscription
6112. Emission d’obligations convertibles en actions
6113. Réduction de capital
6114. Transformation de la société
6115. Emission de certificats d’investissements
6116. Création d’actions à dividende prioritaire
6117. Convocation de l’assemblée générale en cas de carence des organes
sociaux
6118. Attestations et visas particuliers
6119. Certification du bilan et chiffre d’affaires semestriel

82 82
Normes d’audit

Titre 7 : Le commissaire aux comptes et la prévention des difficultés des


entreprises
7110 -Rappel des textes
7111 -Identification des facteurs de risque par le commissaire aux comptes
7112 -Appréciation de la capacité de l’entreprise à poursuivre son activité
7113 -Incidences sur la mission du commissaire aux comptes

Annexes : Modèles de rapports

83 83
Acceptation de la mission

Norme concernée

Nouveau manuel OEC


Réf Titre de la norme
1210 Termes de la mission d'audit

84 84
Acceptation de la mission

Place de l’acceptation de la mission dans l’approche d ’audit

ACCORD SUR LA MISSION S


E
R
ASSEMBLER L ’INFORMATION
V
I
Comprendre l ’activité et le système comptable C
Déterminer les unités d ’audit E

C
DEVELOPPER LA STRATEGIE D ’AUDIT
L
I
Evaluer le risque inhérent E
Déterminer le seuil de signification N
Réaliser une revue analytique préliminaire T
Déterminer les domaines d ’audit significatifs
Evaluer l ’environnement de contrôle
Déterminer le profil de risque
Déterminer la nature et l ’étendue de nos travaux

85 85
Acceptation de la mission

REALISER L ’AUDIT S
E
R
Mettre en application et évaluer : V
I
Les tests de contrôle interne C
Les procédures analytiques E
Autres procédures de validation
C
L
FORMATION DE L ’OPINION I
E
N
Evaluer les résultats d ’ensemble de nos travaux T
Réaliser la revue analytique finale

RAPPORTS

Opinion
Lettre de commentaires

86 86
Acceptation de la mission

Accepter la mission

• Procédures d ’acceptation de la mission

• Lettre de mission

87 87
Acceptation de la mission

Acceptation et maintien des missions

L'associé responsable de la mission d’audit doit s'assurer que des


procédures appropriées relatives à l'acceptation et au maintien de la
relation client et de missions d'audit ponctuelles ont été suivies et que
les conclusions auxquelles elles ont abouti sont appropriées et
documentées.

l’auditeur doit être attentif aux critères :

- de choix des missions nouvelles,


- de maintien des missions anciennes.

88 88
Acceptation de la mission

La décision d'acceptation et de maintien des missions de la relation


client et de missions d'audit ponctuelles prend en compte:

- l'intégrité des principaux détenteurs du capital, des dirigeants-clés et des


personnes constituant le gouvernement d'entreprise ;

- la compétence pour effectuer la mission d’audit, la disponibilité et les


ressources nécessaires de l’équipe affectée à celle-ci ;

- la possibilité pour le cabinet et l'équipe affectée à la mission de respecter


les règles d'éthique.

89 89
Acceptation de la mission

La démarche d’acceptation et maintien des missions pour toute


nouvelle mission proposée peut se faire selon les étapes suivantes :

- prise de connaissance globale de l’entreprise,


- appréciation de l’indépendance et de l’absence d’incompatibilités,
- examen de la compétence disponible pour le type d’entreprise
concernée,
- contact avec les auditeurs précédents, s’il y a lieu,
- décision d’acceptation de la mission,
- respect des autres obligations professionnelles découlant de
l’acceptation du mandant.

90 90
Acceptation de la mission

L’acceptation de la mission nécessite également la recherche des


éléments suivants :

- limitation des contrôles,


- honoraires insuffisants,
- autres obstacles mis à l’exécution de la mission.

91 91
Acceptation de la mission

L’auditeur examine périodiquement la liste de ses missions pour


déterminer ceux qui comportent des éléments pouvant remettre en
cause le maintien de la mission :

- survenance d’éléments susceptibles de porter atteinte à son


indépendance et/ou contraires aux règles d’incompatibilité,
- réserves répétées ou refus de certifier résultant notamment :
- d’irrégularités graves,
- d’honoraires insuffisants sans espoir d’évolution,
-de refus de l’entreprise d’accepter l’application de certaines normes.

L’auditeur peut valablement démissionner pour convenance personnelle,


maladie, incompatibilité … Un préavis suffisant doit être respecté.

L’auditeur ne peut démissionner pour se soustraire à ses obligations


légales. 92 92
Stratégie d’audit

Deux normes fondamentales

Nouveau manuel OEC


Réf Titre de la norme
2300 Planification d’une mission d'audit
d'états financiers
2315 Connaissance de l'entité et de son
environnement et évaluation du risque
d'anomalies significatives
93 93
Orientation - planification

•Prise de connaissance générale


•Domaines significatifs
•Plan de mission

94 94
Orientation planification

• Prise de connaissance générale de


l’entreprise,

• Identification des domaines significatifs,

• Rédaction d’un plan de mission


95 95
Orientation planification

PHASES OBJECTIFS TECHNIQUES ET


OUTILS POSSIBLES
1. Prise de connaissance Connaître l’activité, les structures,  Entretien avec la direction,
générale de l’entreprise les particularités de l’entreprise visite des locaux,
pour identifier les risques Documentation interne et
externe
Examen analytique,
2. Identification des Déterminer les points sur lesquels  questionnaire de prise de
systèmes et domaines devra porter l’attention du connaissance
significatifs commissaire aux comptes Guide d’orientation de la
Prise en compte de mission
l’environnement informatique
3. Rédaction du plan de Préciser et formaliser la nature, Canevas de contenu d’un
mission ou programme l’étendue et le calendrier des plan de mission
général de travail travaux en termes d’orientations Planning, budget,
générales ……

96 96
Informations recherchées
Nature de l’activité Produits, clients, fournisseurs principaux et volumes d’activité

Secteur d’activité Environnement économique du secteur, place sur le marché et concurrence,


réglementations particulières
Structure de l’entreprise (du Implantations géographiques, actionnariat, activité des filiales et opérations intra-
groupe) groupe , périmètre de consolidation

Organisation générale Organigramme général et définition des principales fonctions

Politiques Commerciale, financière, sociale, perspectives de développement

Organisation administrative et Existence de procédures, contrôle budgétaire, existence d’un service d’audit
comptable interne, méthode de traitement et de saisie des informations financières (systèmes
manuels et informatisés) et analyse des données (répétitives, ponctuelles,
exceptionnelles)
Pratiques comptables Politiques d’investissement et d’amortissement, traitement des frais de recherche et
développement, évaluation des stocks, des opérations à long terme, politique en
matière de provisions, méthodes de consolidation
Délais En matière de production de l’information financière et des informations de gestion

Existence de contrôles internes Séparation des fonctions, système d’approbation et d’autorisation, contrôles
fondamentaux physiques, rapprochements, périodicité des balances, comptes collectifs,….

Intervention d’un Expert- Nature des travaux effectués


comptable
97 97
Contenu type du plan de mission
• PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
– Dénomination
– Structure
– Historique
– Activité et comparaison avec les concurrents
– Localisations
– Noms à connaître
– Date de clôture

• INFORMATIONS COMPTABLES
– Budgets et comptes prévisionnels
– Réalisations, comparaisons pluriannuelles
– Particularités du système comptable
– Principes comptables suivis

• DEFINITION DE LA MISSION
– Nature de la mission (comptes annuels, consolidés, documents prévisionnels,….)
– Autres auditeurs et confrères

98 98
Contenu type du plan de mission

• SYSTEMES ET DOMAINES SIGNIFICATIFS


– Fonctions et comptes significatifs
– Zones de risques identifiées
– Contrôles significatifs sur lesquels le Commissaire aux comptes peut s’appuyer

• DETERMINATION DU SEUIL DE SIGNIFICATION

• ORIENTATIONS DU PROGRAMME DE TRAVAIL


– Appréciation du contrôle interne
– Travaux particuliers
– Confirmations directes
– Inventaires physiques
– Assistance de spécialistes (informatique, fiscal, etc….)
– Documents à obtenir

• EQUIPE ET BUDGET

• PLANIFICATION
– répartition des travaux avec les autres auditeurs et confrères
– Dates d’intervention par étape
– Listes des rapports et documents à émettre avec leurs dates limites

99 99
Le seuil de signification
Notion utilisée tout au long de la mission
permettant de :

• Déterminer les domaines significatifs


• Déterminer la nature et l’étendue des travaux
• Déterminer les seuils de contrôle des comptes
• Evaluer la gravité des anomalies constatées

100 100
Détermination du seuil de signification

• Critères quantitatifs :
– Capitaux propres
– Résultat net
– Résultat courant
– Autres postes significatifs de l’entité auditée
• Critères qualitatifs :
– Exigences contractuelles, légales, statutaires
– Variation importante de certains postes
– Capitaux propres ou résultats anormalement bas
• Jugement professionnel

101 101
L'évaluation du contrôle interne

Deux normes fondamentales

Nouveau manuel OEC


Réf Titre de la norme
2330 Procédures à mettre en œuvre par l'auditeur en
fonction de son évaluation des risques
3500 Éléments probants

102 102
Evaluation du contrôle interne

Le Contrôle interne - n’est pas...

Audit interne
Contrôle Contrôle de gestion
Interne
“Total Quality Management”

103
Evaluation du contrôle interne

Le contrôle interne est au coeur de l’entreprise

Contribution Intégration
aux objectifs des objectifs

Stratégie

Contrôl
e
Interne
Opérations Acteurs

Mise en
oeuvre de la
stratégie

104
Evaluation du contrôle interne
DÉMARCHE D’ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

DESCRIPTION DU SYSTÈME OBJECTIF

Tests de conformité
(compréhension du système)

Forces théoriques Première évaluation du système Faiblesses théoriques

Tests de permanence
Application des points forts

Points forts Points forts


appliqués non appliqués

FORCES Evaluation définitive FAIBLESSES


du contrôle interne

IMPACT SUR LA PREPARATION


RECOMMANDATIONS
DES COMPTES

105
Les techniques d'audit

3500 Éléments probants


3501 Éléments probants – Considérations supplémentaires sur des aspects
spécifiques
3505 Confirmations externes
3510 Missions initiales – Soldes d’ouverture-
3520 Procédures analytiques
3530 Sondages en audit et autres moyens de sélection d’éléments à des fins
de tests
3540 Audit des estimations comptables
3545 Audit des évaluations en juste valeur et des informations fournies les
concernant
3550 Parties liées
3560 Événements postérieurs à la date de clôture
3570 Continuité d’exploitation
3580 Déclarations de la Direction
106 106
Les techniques d'audit

Acceptation de la mission

Planification des travaux

Examen du contrôle interne

Obtention d’éléments probants

Conclusions et rapports
107
107 107
Les techniques d'audit

ASSURANCE RAISONNABLE

PREUVE D ’AUDIT
RISQUES TESTS
MATERIALITE SONDAGES

108
108 108
Les techniques d'audit

- +
Satisfaction
Revue Efficience
d’audit Analytique

Appui sur les


contrôles

Tests étendus et détaillés -

109
109 109
Les techniques d'audit

OBTENTION D’ELEMENTS
Observation
PROBANTS
physique

Entretien

Procédures
analytiques

Confirmation

Examen de documents

Techniques
de sondage

110
110 110
Les techniques d'audit

3500. ELEMENTS PROBANTS

111
111 111
Les techniques d'audit

• L’auditeur doit recueillir des éléments probants et suffisants et appropriés pour


parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles il peut fonder son opinion.
• Procédures d’audit relatives à la collecte des éléments probants :
– Inspection des enregistrements ou des documents
– Inspection des actifs corporels
– Observation physique
– Demandes d’informations
– Demandes de confirmation
– Contrôle arithmétique
– Ré-exécution
– Procédures analytiques

112
112 112
Les techniques d'audit

3501. ELEMENTS PROBANTS


– CONSIDERATIONS
SUPPLEMENTAIRES SUR DES
ASPECTS SPECIFIQUES

113
113 113
3501. ELEMENTS PROBANTS

Les techniques d'audit

• Cette norme traite des éléments probants concernant certains soldes


de comptes spécifiques et autres informations fournies dans les états
de synthèse. Il s’agit de :
– La présence à l’inventaire physique
– La demande d’information concernant les Procès et les contentieux
– L’évaluation des participations à long terme et les informations y afférentes
– L’information sectorielle.
• Présence à la prise d’inventaire physique
• Lorsque le stock revêt une importance significative au regard des
états de synthèse, l’auditeur doit recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés sur son existence et sur sont état en assistant
à la prise d’inventaire physique, à moins que ceci ne lui soit
impossible. 114
114 114
Les techniques d'audit

OBSERVATION PHYSIQUE

115
115 115
Définition

L’observation physique est une technique, à haut niveau de force


probante, qui est utilisée pour confirmer l’existence d’un actif.
Cette technique peut s’appliquer, principalement :
-aux stocks,
-aux immobilisations corporelles,
-aux effets,
-aux espèces en caisse.

116 116
La démarche générale de l’observation physique des stocks

AVANT PENDANT APRES

Planning d’intervention
Assistance à
l’inventaire physique Exploitation
-Contrôle de des
Collecte des procédures
l’application des résultats de
procédures. l’inventaire
OUI -Tests de comptage.
Ecrites ? -Recensement des
NON informations
nécessaires au
Description des procédures contrôle de la
séparation des
exercices.
Evaluation des procédures

OUI
Fiables ?
NON

Recommandation à l’entreprise

117 117
Avant la prise d’inventaire :

A) Planning d’intervention :
- Fixer les grandes étapes et les moments d’intervention de l’auditeur ;
- Prévoir l’envoi des demandes de confirmation directes le cas échéant ;

- Visiter les lieux de stockage pour s’assurer que l’organisation est à même de
permettre le bon déroulement de l’opération.
B) Description et évaluation des procédures :
- Si les procédures ne sont pas écrites, l’auditeur doit faire une description
écrite suffisante des instructions orales.
- En fonction de sa connaissance de l’entreprise et en s’aidant d’un
questionnaire d’inventaire physique, l’auditeur évalue la fiabilité des
procédures prévues.
-S i l’auditeur constate des défaillances dans les procédures, il doit en aviser
l’entreprise.

C) Programme d’assistance à l’inventaire physique


- Affiner le planning d’intervention et en informer l’entreprise ;
- Rédiger le programme d’assistance .

118 118
Pendant la prise d’inventaire

L’auditeur doit assister à la prise d’inventaire pour :


-Observer les équipes de comptage pour s’assurer qu’elles effectuent
correctement leur travail ;
-Effectuer certains sondages ;
-Vérifier que tous les stocks sont comptés une et une seule fois ;
-Contrôler la procédure de centralisation des fiches de comptage ;
-Relever les informations nécessaires à la séparation des exercices ;

Si l’auditeur ne peut pas assister à l’intégralité des opérations, il doit au


moins :
-Contrôler que les instructions sont bien comprises par le personnel ;
-Procéder à des sondages sur les quantités déjà comptées et relever les
informations nécessaires au contrôle final.

119 119
Après la prise d’inventaire

L’auditeur doit s’assurer que les résultats du comptage ont été correctement
utilisés pour établir l’état des stocks servant de base à la valorisation :
-Vérification de la centralisation des fiches de comptage ;
-Rapprochement des sondages effectués avec l’état des stocks ;
-Comparaison avec les fiches de stocks (inventaire permanent), évaluation et
explication des écarts ;
-Vérification du respect de la séparation des exercices ;

NB :
Si l’entreprise procède à un inventaire tournant, il faut que:
-Le système de saisie permanente des mouvements de stocks soit fiable
-Les conditions de comptage sont organisées selon les mêmes critères que ceux
qui ont été examinés précédemment.
-Tous les stocks soient comptés au moins une fois dans l’année.

120 120
Les autres contrôles physiques :

Les immobilisations corporelles :


-Vérifier l’inventaire physique des immobilisations
-Rapprocher le fichier des immobilisations et les comptes des
immobilisations
-Rapprocher l’inventaire des immobilisations et les comptes des
immobilisations
-Vérifier que les immobilisations inscrites à l’actif sont bien la
propriété de la société
-Sonder le fichier pour vérifier les existants
-Effectuer une visite de l’entreprise
-Identifier physiquement les existants et vérifier leur inscription au
fichier

121 121
Les effets de commerce :
-Vérifier l’état des effets à recevoir et s’assurer de la concordance des
totaux avec les comptes collectifs
-Opérer un contrôle physique des effets et pointer avec l’état ci-dessus
-Demander confirmations des contrôles effectués sur les effets et les
garanties
-Analyser la justification des soldes
-Rechercher en comptabilité les règlements des effets venus à
échéances entre la fin d’exercice et la date du contrôle

122 122
Les espèces en caisse:

-S’informer du lieu de dépôt, du nom des dépositaires et de


l’importance probable de tous les fonds de caisse et de toutes
les recettes non encore remises à l’encaissement
-Compter les espèces en caisse en présence des responsables et
effectuer les rapprochements avec les soldes figurant dans les
livres.

123 123
3501. ELEMENTS PROBANTS

Les techniques d'audit

• Si l’auditeur ne peut pas être présent à la date


prévue pour la prise d’inventaire en raison de
circonstances imprévues, l’auditeur doit effectuer
des comptages physiques ou y assister à une autre
date et, le cas échéant, procéder à des contrôles
sur des mouvements entre ces deux dates.

124
124 124
Les techniques d'audit

3505. CONFIRMATIONS
EXTERNES

125
125 125
Les techniques d'audit

• L’auditeur doit déterminer si l’utilisation de la


procédure de confirmations externes est nécessaire à
l’obtention d’éléments probants suffisants et
appropriés au niveau des assertions. A ce titre,
l’auditeur doit prendre en compte le risque d'anomalies
significatives au niveau des assertions et la façon dont
les éléments probants recueillis lors de la mise en œuvre
d'autres procédures d’audit planifiées réduiront ce risque
à un niveau faible acceptable.

126
126 126
Définition

La circularisation des tiers ou la


confirmation directe est une procédure de
révision habituelle qui consiste à
demander à des tiers ayant des liens
d'affaires avec l'entreprise vérifiée de
confirmer directement au commissaire aux
comptes ou à l’auditeur des informations
concernant l'existence : d'opérations, de
soldes, ou tout autre renseignement
127 127
Principaux cas de confirmation

– Immobilisations : elles se font principalement auprès de l’agence


nationale de la conservation foncière;
– Créances et dettes : confirmation des clients et fournisseurs
comptes courants, des emprunts, des prêts auprès des tiers
concernés;
– Valeurs d'exploitation : stocks appartenant à des tiers et en dépôt
dans l'entreprise ; stocks appartenant à l'entreprise et en dépôt
chez les tiers.
– Titres de participation et de placement : titres en dépôt,
portefeuille géré par un tiers (banque par exemple), coupons à
encaisser ;
– Banques : confirmation des soldes et opérations réalisées par la
banque pour l'entreprise, cautions, garanties, titres en dépôt,
personnes autorisées à signer;
– Personnel : prêts et avances ;
– Engagements hors bilan et passifs éventuels : assurances, avocats,
experts fiscaux, greffe du tribunal de commerce, etc.

128 128
Les différentes de nature de confirmations

Chaque poste du bilan, susceptible d'être audité par la


technique de la confirmation directe, fait appel à une
nature de confirmation spécifique, répondant à un
objectif précis.
En effet, la demande de la confirmation d'une créance
client est une demande dite fermée, le but est, dans le cas
de la vérification d'une créance client, de vérifier que
cette créance est bien réelle, et non surévaluée.
Au contraire, la demande de confirmation d'une dette
fournisseur est une demande ouverte, puisque l'auditeur
cherche à s'assurer de la comptabilisation exhaustive des
factures fournisseurs et des règlements reçus,
correspondant au solde de fin d'année de cette dette.

129 129
Préparation des demandes de confirmation

Toute demande de confirmation doit


comporter une lettre explicative ou un formulaire
indiquant de façon précise ce qui est attendu du
tiers ;
La demande de confirmation est établie par
l’entreprise audité seule habilitée à le faire ; elle
mentionne que cette demande est réalisée dans le
cadre de l’intervention des auditeurs et il est
demandé que la réponse soit adressée directement
à l’auditeur.

130 130
3505. CONFIRMATIONS EXTERNES

Les techniques d'audit

• Afin de déterminer dans quelle mesure la procédure de confirmations


externes peut être utilisée, l’auditeur prend en considération les
caractéristiques de l’environnement dans lequel l’entité exerce ses
activités et les pratiques connues des personnes interrogées à
l’égard des demandes de confirmation directes.
• L’auditeur doit adapter la procédure de confirmations externes pour
satisfaire l’objectif spécifique d’audit fixé.
• Utilisation de la demande de confirmation positive ou négative
• Lorsque l’auditeur envisage de confirmer certains soldes de comptes
ou d’autres informations et que la direction demande à l’auditeur à ne
pas y procéder, l’auditeur doit examiner s’il existe des raisons valables
pour fonder une telle demande,
131
131 131
3505. CONFIRMATIONS EXTERNES

Les techniques d'audit

• Absence de réponse à une demande de confirmation


• L’auditeur doit mettre en œuvre des procédures d’audit alternatives
en l’absence de réponse à une demande de confirmation positive
externe. Ces procédures alternatives doivent être définies de telle
manière à obtenir les mêmes éléments probants concernant les
assertions visées par la confirmation externe que ceux attendus de
celle-ci.
• En l’absence de réponse, l’auditeur contacte généralement le
destinataire de la demande de confirmation pour tenter d’obtenir
une réponse. Si aucune réponse n’est obtenue malgré cette
démarche, l’auditeur met en œuvre des procédures d’audit
alternatives.
132
132 132
3505. CONFIRMATIONS EXTERNES

Les techniques d'audit

• Fiabilité des réponses reçues

• L’auditeur prend en considération tous faits de nature à remettre en


cause la fiabilité des réponses obtenues aux demandes de
confirmations externes. L’auditeur s’interroge sur l’authenticité des
réponses et procède aux investigations qu’il juge utiles en vue de
dissiper ses doutes.

133
133 133
3505. CONFIRMATIONS EXTERNES

Les techniques d'audit

Causes et fréquence des divergences relevées : Dans les cas où


l’auditeur arrive à la conclusion que la procédure de
confirmations externes et les procédures d’audit alternatives
n’ont pas apporté d’éléments probants suffisants et appropriés
concernant une assertion, il doit mettre en oeuvre des procédures
d'audit supplémentaires pour recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés.
Confirmations externes demandées à une date antérieure à la date
de clôture: l’auditeur doit recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés concernant les transactions relatives à
cette assertion intervenues durant la période intercalaire, en vue
de s’assurer que celles ci ne comportent pas d’anomalies
significatives. 134
134 134
Les techniques d'audit

3510. MISSIONS INITIALES –


SOLDES D’OUVERTURE

135
135 135
3510. SOLDES D’OUVERTURE

Les techniques d'audit

• Dans une mission d'audit initiale, l'auditeur doit recueillir des


éléments probants suffisants et appropriés pour vérifier:
(a) que les soldes d'ouverture ne contiennent pas d'anomalies
ayant une incidence significative sur les états de synthèse de la
période en cours ;
(b) que les soldes de clôture de la période précédente ont été
correctement repris dans la période en cours ou, si nécessaire, ont
été retraités ; et
(c) que des méthodes comptables appropriées ont été appliquées
de manière permanente ou que les changements de méthodes
comptables ont été correctement enregistrés et présentés de
manière appropriée et qu'une information pertinente a été fournie
dans les états de synthèse. 136
136 136
3510. SOLDES D’OUVERTURE

Les techniques d'audit

• Lorsque les états de synthèse de la période précédente ont été audités


par un autre auditeur, l'auditeur en place peut être en mesure de
recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant les
soldes d'ouverture en examinant les dossiers de travail de l'auditeur
précédent.

• Dans ce cas, l'auditeur en place évalue la compétence professionnelle


et l'indépendance de l'auditeur précédent. Si des modifications au
contenu du rapport d'audit de la période précédente ont été apportées,
l'auditeur portera une attention particulière au cours de l'audit de la
période en cours aux faits qui sont à l'origine de cette modification.

137
137 137
3510. SOLDES D’OUVERTURE

Les techniques d'audit

• Avant d'entrer en contact avec l'auditeur précédent, l'auditeur en place


s'informera des règles édictées par le code des devoirs professionnels.

• Si les états de synthèse de la période précédente n'ont pas été audités,


ou si l'auditeur n'a pas été en mesure de se satisfaire des travaux
effectués en appliquant les procédures décrites précédemment , il sera
tenu de mettre en œuvre d'autres procédures d'audit supplémentaires.
• Si, après avoir mis en œuvre des procédures d'audit complémentaires,
y compris celles mentionnées ci-avant, l'auditeur n'a pas été en mesure
de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant
les soldes d'ouverture, le rapport d'audit doit tenir compte de cette
situation. 138
138 138
Les techniques d'audit

3520. PROCEDURES
ANALYTIQUES

139
139 139
3520. PROCEDURES ANALYTIQUES

Les techniques d'audit

• L'auditeur doit mettre en œuvre des procédures analytiques en tant que


procédures d'évaluation des risques pour acquérir la connaissance
de l'entité et de son environnement, ainsi que pour la revue de la
cohérence d'ensemble des états de synthèse à la fin de l'audit

• Les procédures analytiques comprennent la revue comparative des


informations financières de l'entité avec, par exemple :
– les informations comparables des périodes précédentes,
– les résultats attendus de l'entité, tels que des budgets ou des
prévisions, ou des anticipations de l'auditeur, par exemple
l'estimation de la charge d'amortissement,
– les informations similaires du secteur
140
140 d'activité
140 ….
3520. PROCEDURES ANALYTIQUES
Les techniques d'audit

• Les procédures analytiques sont utilisées aux fins suivantes:

 comme procédures d'évaluation des risques pour acquérir la connaissance


de l'entité et de son environnement ;

 comme contrôles de substance lorsque leur utilisation peut être plus


efficace ou efficiente que des vérifications de détail pour réduire le risque
d'anomalies significatives au niveau des assertions à un niveau faible
acceptable ; et

 comme moyen de revue de la cohérence d'ensemble des états de synthèse à


la fin de l'audit.

141
141 141
3520. PROCEDURES ANALYTIQUES

Les techniques d'audit

• Investigation des éléments inhabituels

Lorsque les procédures analytiques mettent en évidence des écarts


significatifs ou des rapports incohérents avec d'autres informations
correspondantes ou qui s'écartent des montants prévisibles,
l'auditeur doit procéder à des investigations pour obtenir des
explications pertinentes et des éléments probants corroborants
appropriés.

142
142 142
Techniques de revue analytique

-La revue de vraisemblance

-Les comparaisons des données absolues

-Les comparaisons des données relatives

-L’analyse des tendances

143 143
La revue de vraisemblance
Principe :
La revue de vraisemblance consiste à
procéder à un examen critique des
composantes d’un solde (ou d’un
journal…) pour identifier celles qui sont à
priori, anormales.

Limites :
- Insuffisant
- Bonne connaissance des mécanismes comptables
de l’entreprise
144 144
Les comparaisons de données absolues
Principe :
Les données absolues, prises en tant que telles,
peuvent faire l’objet de diverses analyses : par
rapport à des périodes antérieures, à un budget,
aux mêmes données dans des entreprises
comparables,...

Limites :
- Logique dans l’évolution d’un compte
- Budget doit être réaliste et non modifiée
- Comparabilité des entreprises
145 145
Les comparaisons de données relatives
Principe :
Les données relatives supposent qu’il existe une
relation directe entre une donnée et un élément
de référence et que cette relation reste fixe. Cette
relation est généralement calculée sous forme de
pourcentage.

Limites :
- Difficulté de définir des relations réelles
- Nécessité de bien connaître l’activité
- Comparabilité des chiffres146de référence
146
L’analyse de tendances
Principe :
Les analyses de tendances sont des analyses sur
de longues périodes pour essayer d’en tirer des
règles plus précises sur les relations qui existent
entre les données utilisées et de prévoir les
chiffres de la période en cours tels qu’ils
résulteraient de l’application de ces règles.

Limites :
- Fiabilité des données utilisées
- Coût de l’investissement de base (conception de
programmes, créations des fichiers de données,...)
147 147
Les techniques d'audit

3530. SONDAGES EN AUDIT


ET AUTRES MODES DE
SELECTION D’ELEMENTS A
DES FINS DE TESTS

148
148 148
3530. SONDAGES EN AUDIT…

Les techniques d'audit

• Risques à prendre en compte lors de la – Risque inhérent


collecte d'éléments probants
– Risque de contrôle
Lors de la collecte d'éléments probants,
l'auditeur doit exercer son jugement – Risque de
professionnel pour évaluer le risque détection
d'anomalies significatives (qui est
composé du risque inhérent et du
risque lié au contrôle) et pour définir
des procédures d'audit
complémentaires visant à réduire ce
risque à un niveau faible et acceptable.

149
149 149
3530. SONDAGES EN AUDIT…

Les techniques d'audit

• Lors de la définition des procédures d'audit, l'auditeur doit déterminer


les méthodes appropriées pour sélectionner des éléments à des fins de
tests.

Les méthodes disponibles sont les suivantes :

a- sélection de tous les éléments (examen exhaustif) ;


b- sélection d'éléments spécifiques ; et
c- sélection par sondages.

150
150 150
3530. SONDAGES EN AUDIT…

Les techniques d'audit

• Sondages en audit
L'auditeur peut décider d'effectuer des sondages en audit sur un flux
d'opérations ou un solde de compte. Les sondages en audit peuvent
être réalisés en appliquant des méthodes d'échantillonnage statistiques
ou non statistiques.
• Approches d'échantillonnage statistique et non statistique
La décision d'utiliser une approche d'échantillonnage statistique ou non
statistique dépend du jugement de l'auditeur sur la méthode la plus
efficace pour recueillir des éléments probants suffisants et appropriés
compte tenu des circonstances particulières.

151
151 151
3530. SONDAGES EN AUDIT…

Les techniques d'audit

• Taille de l'échantillon

En définissant la taille d'un échantillon, l'auditeur doit déterminer si le


risque d'échantillonnage est réduit à un niveau faible acceptable

• Sélection de l'échantillon

L'auditeur doit sélectionner les éléments pour le sondage de manière à


ce que toutes les unités d'échantillonnage de la population aient une
chance d'être sélectionnées.

152
152 152
3530. SONDAGES EN AUDIT…

Les techniques d'audit

Extrapolation des erreurs

Pour les vérifications de détail, l'auditeur doit extrapoler les erreurs en


valeur décelées dans l'échantillon à l'ensemble de la population et doit
considérer l'effet de l'erreur extrapolée sur l'objectif particulier du
sondage et sur les autres aspects de l'audit.

Evaluation des résultats d'un sondage

L'auditeur doit évaluer les résultats du sondage pour déterminer si


l'évaluation de la caractéristique retenue pour la population est
confirmée ou a besoin d'être révisée.153
153 153
Les techniques d'audit

3540. ESTIMATIONS
COMPTABLES

154
154 154
3540. ESTIMATIONS COMPTABLES
Les techniques d'audit

• L'auditeur doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés


sur les estimations comptables.
• Une « estimation comptable » désigne une évaluation approximative du
montant d'un élément en l'absence d’une méthode de mesure précise. Par
exemple:
 les provisions pour dépréciation des stocks et créances pour les
ramener à leur valeur probable de réalisation ;
 l’amortissement du coût des immobilisations corporelles sur leur
durée d’utilité estimée ;
 les produits à recevoir ;
 les impôts différés ;
 la provision pour risque pour un procès en cours ;
 les pertes sur les contrats de construction en cours
 les provisions pour garantie155
155 155
3540. ESTIMATIONS COMPTABLES
Les techniques d'audit

• L'auditeur doit suivre une ou plusieurs des approches suivantes pour


l'audit d'une estimation comptable:
• Revue et test de la procédure suivie par la direction pour procéder à
l'estimation avec :
 évaluation des données et appréciation des hypothèses sur lesquelles
l'estimation est fondée ;
 vérification par test des calculs utilisés dans l'estimation ;
 comparaison, lorsque cela est possible, des estimations faites des
périodes précédentes avec les résultats réels de ces mêmes périodes ; et
 revue des procédures d'approbation de la direction.
• utilisation d'une estimation indépendante pour la comparer avec celle faite
par la direction ; ou
• revue des événements postérieurs à la date de clôture permettant de fournir
des éléments probants sur le caractère raisonnable de l'estimation.
156
156 156
Les techniques d'audit

3580. DECLARATIONS DE LA
DIRECTION

157
157 157
3580. DECLARATIONS DE LA DIRECTION

Les techniques d'audit

• L’auditeur doit obtenir de la direction les déclarations qu’il juge


nécessaires.
• L’auditeur doit obtenir une déclaration écrite de la direction
confirmant que cette dernière :
(a) prend acte de sa responsabilité dans la conception et la mise en
œuvre d’un contrôle interne propre à prévenir et à détecter les erreurs ;
et
(b) considère que l’effet des anomalies non corrigées contenues dans
les états de synthèse et relevées par l’auditeur au cours de l’audit,
prises individuellement ou en cumulé, n’est pas significatif au regard
des états de synthèse pris dans leur ensemble. Un récapitulatif de ces
anomalies doit être inclus dans la lettre d’affirmation ou donné en
annexe à celle-ci. 158
158 158
Les dossiers de travail

Deux normes fondamentales

Réf Titre de la norme


1230 Documentation d’audit

3500 Eléments probants

159 159
Les dossiers de travail

L'auditeur, dans le cadre d’une


mission d’audit, doit recueillir des
éléments probants suffisants et
appropriés pour parvenir à des
conclusions raisonnables sur lesquelles
fonder son opinion.
160 160
Les dossiers de travail

L'auditeur doit consigner dans les


dossiers les questions importantes en
collectant des éléments probants pour
fonder son opinion et qui permettent
de justifier que l'audit a été effectué
selon les Normes d'Audit.
161 161
Les dossiers de travail

ELEMENTS PROBANTS

DOIVENT ETRE DOCUMENTES ET CONSIGNES


DANS DES DOSSIERS DE TRAVAIL

162 162
Les dossiers de travail

Documentation d’audit : Les documents


(dossiers de travail) préparés par l'auditeur, ou que
l'auditeur a obtenus et conservés, dans le cadre de
la réalisation de l'audit. Les dossiers de travail
peuvent être sur papier, sur microfilm, sur un
support électronique ou sur tout autre support.

163 163
Les dossiers de travail

 Les dossiers de travail :


 Facilitent la planification et la réalisation de
l’audit ;
 Permettent la supervision et la revue des travaux
d’audit ;
 Et consignent les éléments probants résultant des
travaux d’audit effectués pour fonder l’opinion
de l'auditeur.
164 164
Les dossiers de travail

Forme et contenu des dossiers de travail :


 Etre suffisamment complets et détaillés pour
permettre une compréhension globale de l'audit.
 Consigner toutes les informations relatives :
 à la planification de l'audit,
 à la nature, au calendrier et à l'étendue des
procédures d'audit effectuées,
 ainsi que le résultat de ces procédures et les
conclusions auxquelles il est parvenu à partir des
éléments probants collectés.
165 165
Les dossiers de travail

Forme et contenu des dossiers de travail (suite):


 Les dossiers de travail comprennent les
raisonnements de l'auditeur sur toutes les
questions importantes nécessitant l'exercice d'un
jugement, ainsi que les conclusions qui en
découlent.
Dans les domaines comprenant des points délicats
de principe ou de jugement, les dossiers de travail
consignent les faits pertinents connus de l'auditeur
au moment où il fonde ses conclusions.
166 166
Les dossiers de travail

En général, les dossiers de travail comprennent :


 Les informations recueillies lors de la prise de
connaissance de l'entité et de son environnement, y
compris de son contrôle interne telles que :
 La structure juridique et organisationnelle de l'entité ;
 des extraits ou des copies des documents juridiques
importants, des contrats et des procès-verbaux ;
 Le secteur, l'environnement économique et le cadre
législatif dans lesquels l'entité exerce ses activités ;
 Des extraits du manuel de contrôle interne de l'entité;

167 167
Les dossiers de travail

 Le processus de planification de la mission d’audit, y


compris les programmes de travail et les modifications
dont ils ont fait l'objet ;
 La prise en compte par l’auditeur des travaux et
conclusions de l'audit interne;
 Des analyses de transactions et de soldes de comptes ;
 Des analyses des tendances et des ratios importants ;
 L’évaluation du risque d'anomalies significatives au
niveau des états de synthèse et au niveau des
assertions;
168 168
Les dossiers de travail

Confidentialité, sécurité, conservation et propriété des dossiers de


travail
 L'auditeur doit adopter des procédures appropriées
garantissant la confidentialité et la sécurité des dossiers de
travail, ainsi que leur conservation, pendant une période
suffisante pour répondre aux besoins de la politique du
cabinet, et conformes aux exigences légales et
professionnelles en matière de conservation de documents.

 Les dossiers de travail sont la propriété de l'auditeur.


Bien que certaines parties ou des extraits des dossiers de
travail puissent, à l’appréciation de l’auditeur, être mis à la
disposition de l'entité, ils ne sauraient se substituer aux
documents comptables de celle-ci.
169 169
Les dossiers de travail

Les dossiers de travail, tels que présentés par


l’OEC, sont au nombre de quatre :

DOSSIERS DE TRAVAIL

DP DG DS DC

Dossier Permanent Dossier Général Dossier Système Dossier de Contrôle


170 170
Les dossiers de travail

LE DOSSIER PERMANENT
 Renseignements généraux sur l’entité
 Administration de la mission
 Renseignements juridiques
 Autres informations pluriannuelles liées aux
états de synthèse
 Personnel – Situation sociale
 Situation fiscale
171 171
Les dossiers de travail

LE DOSSIER PERMANENT
 Systèmes comptables et informatiques
 Rapports émis
 Documents à archiver

172 172
Les dossiers de travail

LE DOSSIER GENERAL
 Rapports et communications
 Synthèse de la mission
 Planification de la mission
 Programme d’évaluation du contrôle interne
au niveau de l’entité
 Programmes de travail sur les thèmes
spécifiques
 Programme de travail sur les comptes
173 173
Les dossiers de travail

LE DOSSIER SYSTEME
 Mémorandum de synthèse annuel sur le contrôle interne et
orientation du contrôle des comptes
 Système comptable
 Système d’information
 Achats fournisseurs
 Ventes clients
 Trésorerie
 Paie Personnel
 Stocks
 Impôts et taxes
 Immobilisations
 Autres cycles de contrôle interne
174 174
Les dossiers de travail

LE DOSSIER CONTRÔLE DES COMPTES


 Revues analytiques
 Immobilisation en non valeurs
 Immobilisations incorporelles
 Immobilisations corporelles
 Immobilisations financières
 Stocks
 Clients ventes
175 175
Les dossiers de travail

LE DOSSIER CONTRÔLE DES COMPTES


 Personnel
 Impôts et taxes
 Trésorerie
 Capitaux propres
 Provisions
 Emprunts et dettes de financement

176 176
Les dossiers de travail

LE DOSSIER CONTRÔLE DES COMPTES


 Fournisseurs charges
 Autres débiteurs- autres créditeurs
 Comptes de régularisation
 Ecarts de conversion
 Autres produits et autres charges
 Résultat financier
 Résultat non courant
177 177
Les dossiers de travail

Les Feuilles de travail


 Les feuilles de travail sont classées et
conservées dans des dossiers. La loi comptable
marocaine prévoit la conservation des
documents comptables pendant dix ans.

 Cette disposition légale peut s’appliquer aux


dossiers de travail.
178 178
Les dossiers de travail

Feuilles de travail (Qualités requises)


 Chaque feuille de travail, que ce soit une copie
des documents de l’entreprise ou une analyse
de l ’auditeur, doit remplir certaines conditions
de forme qui peuvent se résumer ainsi :
 Identification
 Clarté
 Conclusion
 Indexation
179 179
Les dossiers de travail

Feuilles de travail (Utilisation courante de symboles)


 Symboles Signification
a Opération vérifiée
_ Contrôle avec une pièce
justificative (dont la nature doit
être précisée).
l Pointage avec les comptes
auxiliaires
b Pointage avec la balance générale
180 180
Tenue de dossier de travail

Les dossiers de travail

Structure du mémo de synthèse

 Rappel des objectifs d’audit recherchés


 Précision sur les les principales diligences effectuées
(ne pas oublier la phase intérimaire)
 Analyse détaillée du poste et commentaire justifié
sur l ’évolution du poste
 Evocation des principaux points d’audit relevés
 Points en suspens ou à suivre …
 Conclusion(s)
181 181
Tenue de dossier de travail

Les dossiers de travail

 Rappel des objectifs d’audit recherchés

 (Exhaustivité, Réalité ou existence - Cut off - Bonne


imputation - Correcte évaluation - Bonne centralisation -
Bonne présentation des états de synthèse …) ;

 Souligner ou mettre l’accent sur les objectifs d’audit


critiques les plus significatifs ( source : contrôle interne ;
Revue analytique ; analyse de l’activité ; expérience sur le
dossier)
182 182
Tenue de dossier de travail

Les dossiers de travail

 Précision sur les principales diligences


effectuées

 (étendue, scope, principales limitations et


moyens utilisés pour pallier ses limitations, …) ;

183 183
LES CONCLUSIONS D’AUDIT

184 184
LES RESERVES

185 185
La réserve

La réserve est une situation qui entache


la fiabilité des comptes et pose un problème à l’auditeur
Par rapport à son objectif de certification

La réserve peut revêtir différentes formes

- Limitation
- Incertitude
- Désaccord/ajustement.

186 186
LES LIMITATIONS

187 187
La limitation

La limitation au champs de révision


est invoquée lorsque l’auditeur n’a pas pu faire une des diligences

- Inventaire physique
- Tests de substance
- Revue du contrôle interne
- Circularisation
- Etc.

188 188
La limitation

Cas de limitation

- Non assistance à l’Inventaire physique


- Comptes non analysés
- État non produit
- Circularisation non faite ou non réconciliée
- Immobilisations non inventoriées
- Contrôle interne insuffisant
- Tests de substance
- Audit de l’ouverture
- Etc.

189 189
LES INCERTITUDES

190 190
L’incertitude

L’incertitude est une situation qui fait peser


Un risque sur l’entreprise mais dont le dénouement est incertain

- En principe, l’IFAC a essayé de réduire au maximum les champs des


incertitudes en permettant de décrire les situations dans les états
annexes

191 191
L’incertitude

Cas d’incertitude

- Évaluation ou estimation des provisions


- Risques de litiges
- Contrôle fiscal
- Estimations comptables
- Etc.

192 192
LES DESACCORDS/AJUSTEMENTS

193 193
Le désaccord ou l’ajustement

Le désaccord traduit la divergence de position entre l’auditeur et


l’entreprise sur l’application d’un principe comptable, d’une
méthode d’évaluation ou encore la traduction comptable d’un
évènement

Lorsque l’auditeur est en désaccord sur un point avec le traitement


adopté par l’entreprise, il essaye de proposer une correction, sur les
états de synthèse
-appelée « ajustement » lorsqu’il s’agit d’un effet sur les résultats ou
les capitaux propres;
- appelés « reclassement » lorsqu’il s’agit d’un reclassement de
compte à compte

194 194
Les désaccords

Cas de désaccord

- Application d’un principe comptable:


- Prudence
- Séparation des exercices
- Coût historique
- Etc.
- Règles d’évaluation: stocks, immobilisations
- Autres

195 195
LES OBSERVATIONS

196 196
L’observation

L’observation est établie pour attirer l’attention du lecteur sur une


information importante, par conséquent décrite dans les annexes

- L’observation vient en complément de l’opinion


- Elle ne constitue pas une réserve et ne peut remplacer une réserve
- Elle renvoie à une note annexe où le fait est décrit
- A défaut de description convenable, réserve pour insuffisance d’ETIC

197 197
Cas d’observations

Cas d’observations

- Contrôle fiscal
- Litige en cours
- Changement de méthode comptable
- Correction d’erreur
- Etc.

198 198
L’OPINION DE L’AUDITEUR

199 199
L’opinion

L’opinion est le résultat final du travail de l’auditeur.


Il s’exprime par rapport à son objectif de certification des comptes

Cette expression peut revêtir les différentes formes suivantes:


- Certification sans réserve
- Certification avec réserves
- Refus de certifier
- Désaccord
- Impossibilité de se prononcer

200 200
Conclusion / Tour de table

L ’application des normes :


une condition nécessaire mais n’oublions pas

- notre jugement personnel et notre bon sens


- notre indépendance d ’esprit et notre esprit critique
- notre capacité à corroborer et recouper certains faits / déclarations
- notre devoir de connaître le secteur d ’activité du client

201 201
Les rapports d'audit

 Le rapport de l'auditeur doit clairement exprimer une opinion


selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable applicable.

 Le jugement de l'auditeur le conduisant à fonder son opinion


selon laquelle les états de synthèse donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle, s'appuie sur le référentiel
comptable applicable. Sans un référentiel comptable, l'auditeur
n'a pas de critères appropriés pour fonder son opinion sur les
états de synthèse de l'entité.

202 202
Règles générales de forme relatives au rapport général

Ecrit Daté Signé

Dépôt siège social – 15


jours avant AGO
Comptes annuels
joints
Dépôt Greffe – 30 jours
après AGO

203
Les rapports d'audit

Le rapport de l'auditeur doit contenir les éléments :


 Intitulé.
 destinataire.
 paragraphe d'introduction.
 la mention de la responsabilité de la direction dans l'établissement et la
présentation des états de synthèse.
 la mention de la responsabilité de l'auditeur.
 opinion de l'auditeur.
 autres obligations pour lesquelles l'auditeur doit rendre compte.
 signature de l'auditeur.
 date du rapport d’audit.
 adresse de l'auditeur.

204 204
Les rapports d'audit

Opinion sans réserve

Une opinion sans réserve doit être exprimée lorsque l'auditeur


estime que les états de synthèse donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle, conformément au référentiel
comptable identifié. Une opinion sans réserve signifie également
implicitement que tout changement dans les principes comptables
ou dans leur application, et leur incidence, ont été correctement
évalués et mentionnés dans les ETICs aux états de synthèse.

205 205
Les rapports d'audit

Opinion avec réserve(s)

Opinion Une opinion avec réserve doit être exprimée lorsque


l'auditeur estime qu'une opinion sans réserve ne peut pas être
donnée et que l'incidence des désaccords avec la direction, ou
la limitation de l'étendue de ses travaux, n'est pas d’une
importance telle et ne concerne pas un nombre important
d’éléments contenus dans les états de synthèse, qu’elle conduirait
à une opinion défavorable ou à une impossibilité d'exprimer une
opinion. Une opinion avec réserve est traduite par le terme
« sous réserve » de l'incidence des questions sur lesquelles porte
la réserve.

206 206
Les rapports d'audit

Impossibilité d'exprimer une opinion

Une impossibilité d'exprimer une opinion doit être formulée


lorsque l'incidence d'une limitation de l'étendue des travaux est
si importante et concerne un nombre important d’éléments
contenus dans les états de synthèse que l'auditeur n'a pas été
en mesure de recueillir des éléments probants suffisants et, par
conséquent, n’est pas en mesure d’exprimer une opinion sur les
états de synthèse.

207 207
Les rapports d'audit

Opinion défavorable
Une opinion défavorable doit être exprimée lorsque l'incidence
du désaccord sur les états de synthèse est si importante et
concerne un nombre important d’éléments contenus dans les
états de synthèse que l'auditeur estime qu'une réserve dans son
rapport ne suffirait pas à informer sur la nature incomplète ou
trompeuse des états de synthèse.

208 208
Les rapports d'audit

Situations pouvant conduire à une opinion autre qu'une


opinion sans réserve :

 Limitation de l'étendue des travaux


 Désaccord avec la direction

209 209

You might also like