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Les électrons

Département de radio-oncologie

Centre de Santé et de Services Sociaux de Chicoutimi

Vincent Lalande

Mars 2006
Plan de la présentation
1. Introduction
2. Interactions avec la matière et dépôt de la dose
3. Production du faisceau d ’électrons
4. Paramètres de traitement
5. Courbure et irrégularités
6. Hétérogénéités et gap d ’air
7. Jonctions
8. Cas traités au CSSSC
9. Étalonnage des appareils et calcul des UM
10. Conclusion
1. Introduction
C’est quoi un électron !!!

• L’expérience des rayons cathodiques en 1854 par Heinrich Geissler. Une


pompe à vide avec deux électrodes métalliques faisant apparaître une lueur
sur la paroi du tube
• Découvert le 30 avril 1897 par le physicien anglais Joseph John Thomson.
• Le pinceau de lumière est dévié lorsqu'il passe entre deux plaques métalliques
chargées : il ne s'agit pas d'une onde mais de particules chargées
négativement. Il les appelle électrons.
_ +
+

_
1. Introduction
• Considérée par la physique comme une particule
• Ils sont très légers
• Ils diffusent beaucoup
• Masse de 9.11 x10-31 kg
• Charge de 1.602 x 10-19 Coulomb
• Ils subissent la Force de Coulomb entre deux corps
chargés:
F = K * Q 1 * Q2
R2
– Q = charge des corps
– R = distance entre les deux
2. Interactions avec la matière
Électron traversant un milieu:

2 mécanismes importants:

• Collisions Électrons-Électrons
– (Excitation, ionisation)

• Interaction avec avec le noyau par la force de Coulomb


– (Bremsstrahlung ou Radiation de freinage)
2. Interactions avec la matière
• Collision Électron-Électron (Excitation, ionisation)
– Responsable du dépôt local de la dose
2. Interactions avec la matière
• Freinage par le noyau (Bremsstrahlung)
• Responsable d ’une dose de contamination (%RP)
– Augmente avec E
– Augmente avec Z
• Z = numéro atomique ou nombre de protons de l ’atome (Ex : C12)
2. Dépôt de la dose
• L ’électron qui entre dans la matière perd de l ’énergie
• Ex: balle de fusil
– Vitesse = Énergie
– Dommages

• Le pouvoir d ’arrêt correspond à l ’énergie perdue par un électron traversant


un milieu par unité de longueur
– S = (Énergie / longueur) = (Joule / m)

• Pouvoir d ’arrêt massique


– Division du pouvoir d ’arrêt par la densité du milieu
– (S / ρ )
2. Dépôt de la dose
Graphique de (S / ρ ) pour le plomb et l’eau
Pouvoir d ’arrêt massique :
• 2 mécanismes 2 MeV/cm dans l ’eau
– Collision
– Radiation
2
(S / ρ )tot = (S / ρ )coll + (S / ρ )rad

S/
Énergie clinique (6 à 20 MeV) ρ
Dans l ’eau Z = 7.42
Le plomb Z = 82

Portée (cm d ’eau) = E/2 6 à 20 MeV


Ex : 12 MeV = Portée de 6 cm
Énergie
2. Dépôt de la dose
• D ’une manière simplifiée la DOSE est calculée par :

D = φ * (S / ρ )coll

(J / Kg) = [ # Électrons / m2 ] * [ (Joule / é)* m3) / (m * Kg)]

9 électrons
ayant une énergie Aire de X m2
de X Joule
2. Dépôt de la dose
• RADIATION = ÉNERGIE

• Avec de l ’énergie
on peut modifier
l ’ADN de la cellule
cancéreuse et ainsi la tuer

• Électrons = Ionisations
• N ’oublions pas la diffusion !!!
2. Diffusion
• L ’angle de Diffusion moyen :

θ ↑ si Z ↑ (f de coulomb)
θ ↑ si E ↓ (figure)

θ ↑ avec la profondeur

Pouvoir d ’arrêt ↑ = E ↓
Plus que 2 MeV/cm pour les électrons
en fin de course
2. Explication du « Bulging »
• L ’angle de Diffusion moyen :
θ ↑ avec la profondeur
Il y a plus de diffusion en profondeur ce qui créée la bulle de dose
dans les zonesde pénombre et hors champs
3. Production du faisceau d’électron
• But : Produire un faisceau utile cliniquement
3. Production du faisceau d’électron
• Faisceau d ’électron très
mince arrivant
• Cible en photon retirée

• Filtre égalisateur en
photon retiré
• Linacs ont été
améliorés par l ’arrivée
des systèmes composés
de 2 feuilles diffusantes
3. Production du faisceau d’électron
• Première feuille diffusante Sans feuilles
– Z élevé diffusantes

– Mince pour éviter le brem


– 50 % du Bremstrhalung (%RP) Première feuille

• Deuxième feuille diffusante


– Z faible (éviter plus de brem)
– épaisseur différente Avec les 2 feuilles

– avoir un profil de dose plat


– utile pour traiter
4. Paramètres de traitement
• Énergie (6 MeV à 20 MeV)

• DSP (généralement de 100 cm ou 105 cm)

• Grandeur de champ (environ 3 x 6 à 10 x 10 cm2)

• Applicateur (10 x 10 ou 15 x 15 cm2 --- mesures)

• Paramètres machines (angle de bras, colli. et socle)


4. Le rendement en profondeur
• C ’est l ’énergie qui détermine le % RP

– Rappel important → (S / ρ )tot = 2 MeV/cm dans l ’eau

• Plus l ’énergie est élevée, plus le %RP est élevé avec la profondeur

• (refaire) Ce qui rend les électrons attrayant, c ’est qu’ils sont


efficaces à de faibles profondeurs et rapidement ce qui peut aussi
être un désavantage
– (dose peau et manque de dose)
4. Le rendement en profondeur en photon
En photon: (probabilité d ’interaction)
• Les photons ne déposent pas la dose. Ils transmettent de l ’énergie aux électrons
des atomes du milieu traversé et ce sont ces électrons qui vont donner la dose.
• Les premiers photons mettent des électrons en mouvement (portée maximale). La
production des électrons continue avec les autres photons qui n ’ont pas interagit.
Le « build-up » se produit environ à la portée maximale des électrons mis en
branle par les premiers photons.

En électrons: (interagissent immédiatement)


• Ils déposent la dose par eux-mêmes
• L ’augmentation de la dose après la surface est causée par la diffusion des
électrons. L ’angle de diffusion augmente avec la diminution de l ’énergie.
– Dose peau plus élevée
4. Le rendement en profondeur en photon
• Beaucoup plus pénétrant
• Dose peau moins élevée (4 MV --- 60 %)
• Région de « Build-up », gradient plus élevé
• Plateau à Dmax moins large
4. Le rendement en profondeur en électron

dmax

Dose peau

Contamination

La portée
4. Le rendement en profondeur en électron
Champ de 10 x 10, DSP = 100 cm

100,0%

90,0%

80,0%

70,0%
% de dose

60,0%

50,0%

40,0%

30,0%

20,0%

10,0%

0,0%
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0 110,0 120,0
Profondeur (mm)

• Dmax ↑ si E ↑
• Dose peau ↑ si E ↑
• Cont. Du Brem ↑ si E ↑ Plateau à Dmax assez large
• Gradient de dose ↓ si E ↑ comparé aux photons
4. Le % de dose à la peau et l ’énergie

Dose peau ↑ si E ↑ :
• Expliqué par la diffusion
∀ θ ↑ si E ↓
3 rayons entrant dans le cercle
Basse énergie Haute énergie

fluence = φ 0

Peau

fluence = φ 0/cos θ 10°


45°

5 rayons dans le cercle


4 rayons dans le cercle
4. Le % de dose à la peau, la contamination et la
couverture
Champ de 3 x 3 cm à 25 x 25 cm Champ de 10 x 10 cm
avec une DSP de 100 cm avec une DSP de 100 cm
% de Bremstrahlung
Énergie % de dose à la peau causée par la Isodose 90 % Isodose 85 % Isodose 80 %
contamination
6 MeV 81 % à 77 % 0.5 % 1.7 cm 1.8 cm 1.9 cm
9 MeV 88 % à 81 % 1.0% 2.7 cm 2.9 cm 3.0 cm
12 MeV 92 % à 86 % 1.4 % à 1.6 % 3.9 cm 4.1 cm 4.3 cm
16 MeV 94 % à 91 % 3.1 % à 3.6 % 5.2 cm 5.4 cm 5.7 cm
20 MeV 96 % à 93 % 4.8 % à 5.7 % 6.0 cm 6.6 cm 7.0 cm

Des approximations cliniques utiles tirées es %RP:


– Le R80 ≈ E/2.8
– Le R90 ≈ E/3.2
– Plus facile à retenir R85 ≈ E/3 (isodose clinique de presc.)
– Dose peau ↑ si E ↑
– Brem de 0.5 % à 6.0 % et ↑ si E ↑
4. L’équilibre électronique latéral
• Pour avoir équilibre électronique latéral, il faut qu’il y ait autant d ’électron qui entrent
dans un élément de volume qui en sortent (ratio de 1:1)

• L’équilibre électronique est


en relation avec la portée
des électrons (E/2)

• Approximation: l ’équilibre électronique


est rompue lorsque le champ est plus
petit que E/2 x E/2

• Ex : Pénombres = zone de
déséquilibre électronique
Très petit champ, on traite juste avec deux pénombres « collées »
4. L’équilibre électronique latéral
9 MeV, DSP = 100 cm
100,0%

90,0%

80,0%

70,0%
3x3
% de dose

60,0%
5x5
50,0%
25x25
40,0%

30,0%

20,0%

10,0%

0,0%
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0
Profondeur (mm)
4. Faits saillants
• Portée des électrons dans l ’eau en cm= E / 2
• Dose peau augmente avec l ’énergie
• Isodose 85 % en cm= E / 3
• Bremstrahlung (contamination) = de 0.5 % à 6 %
• Attention à l ’équilibre électronique (champ de E/2 x E/2)

Exercice:
Il y a un cas d ’ORL avec des spinaux en électrons. On donne déjà 44 Gy
en photons à la moelle (série A, B et C) et le médecin est hésitant à
dépasser cette dose. Les ganglions se trouvent à 3.8 cm et la moelle se
trouve à 5.7 cm. Le médecin veut donner 20 Gy avec les spinaux. Quelle
énergie d ’électron choisirez-vous pour ne pas dépasser la dose moelle ?

12 MeV avec un bolus de 5 mm, la moelle devient donc à 6.2 cm et le %RP sera
de 6 % donc 44 Gy + (6% *20) = 45.2 Gy
4. La couverture des isodoses
• Plusieurs points importants :

• Les pénombres augmentent avec la DSP

• Le rétrécissement des isodoses de haut niveau avec la


profondeur

• Comparaison avec des isodoses de photons


4. La pénombre augmentent avec la DSP
12 MeV DSP = 100 cm 12 MeV DSP = 110 cm
4 cm à la peau 4.4 cm à la peau

Malgré un champ plus grand à la peau


Pire pour un 9 MeV
4. Le rétrécissement des isodoses

6 MeV, 10 x 10, CHUM


4. Le rétrécissement des isodoses
• Effet du petit champ: (perte d ’équilibre électronique)

6 MeV, 10 x 10 CHUM 6 MeV, diam. De 2 cm CHUM

• Plus pointue sur la figure de droite


• Attention à la couverture en profondeur
4. La DSP effective
• En raison de la diffusion des électrons,
ils semblent provenir source
d ’une source virtuelle.
Source
• L ’inverse carrée de la distance virtuelle
ne s ’applique pas
cône

diffusion

Patient
4. La DSP effective
Certains calculs permettent de déterminer la DSP effective
• L ’inverse carrée de la distance peut s ’appliquer
DSP effective (cm)
• Paramètres de calculs: Énergie 2x2 5x 5 10 x 10
Mesures à dmax (Io) 6 MeV 27.0 75.5 87.3

9 MeV 42.2 79.8 88.4
• Faire plusieurs gap (Ig) 12 MeV 59.4 82.4 87.6
• Faire le graphe de (Io/Ig)1/2 16 MeV 68.6 81.2 88.0

• DSP effective = (1/pente) - dmax


• Règle du pouce rapide ≈ 85 cm

• Éviter les erreurs de DSP pour la dose !!!

1 cm en photon (101cm/ 100 cm)2 = erreur de 2.0%


1 cm en électron (81 cm/ 80 cm)2 = erreur de 2.5%
5. Courbure et irrégularités
• Tout ce qu’on mesure est dans l ’eau (ou
équivalent) et sur une géométrie cubique

• Sur le patient, ce n ’est pas toujours ces


conditions
– Courbure et irrégularités (paroi, nez)
– Hétérogénéités (gap d’air, os, poumon)
5. Courbure et irrégularités
L ’obliquité:
• La source est plus proche d ’un côté que de
l ’autre
• Il faut choisir une incidence le plus
perpendiculaire à l ’axe du faisceau
Faisceau

Axe central du faisceau

Plan perpendiculaire au faisceau

Courbure de la patiente
5. Courbure et irrégularités
Manque de
• Bleu = % RP normal diffusé
A
1 1 B
2 diffusion 2
3 3
• Dose en 1 > dose en 1,(contribution de A en 1)
• Dose en 2 = dose en 2, (il y a un point où la

Dose
contribution de la partie A ne compense plus
la perte de la partie B)
• Dose en 3 < dose en 3, (manque de diffusé prend
le dessus, la contribution de A a une portée max.)
Profondeur
1 2 3
5. Courbure et irrégularités
• Les isodoses se rapprochent
de la surface et la pénombre
augmente de ce coté

• Manque de dose en profondeur


5. Courbure et irrégularités
Irrégularités :
120 % de surdosage
• Cas de nez
• Cavité
• L ’aire de surdosage
– Point le plus chaud
à 135 %
– Bonne superficie
de 120 %

• Point froid
5. Courbure et irrégularités
Pour palier les effets des irrégularités on peut utiliser du
bolus

Attention:
• Dose peau ↑
• Dose en profondeur ↓
6. Hétérogénéités
• Pas utilisé cliniquement actuellement
– Pinnacle = calcul homogène

• Il faut essayer d ’éviter les hétérogénéités


car on est dans l ’incertitude

• Calcul à la main possible pour des cas


simple
6. Hétérogénéités
• Poumon:
– Cas de paroi et de « boost » pour les seins
– Pinnacle = Calcul homogène
– Prudence aux médecins
6. Hétérogénéités
Exemples :
• (Z de M ’) > (Z de M) (Z de M ’) < (Z de M)
• Diffusion ↑ avec Z ↑ Diffusion ↓ avec Z ↓
6. Gap d’air
Pourquoi ne pas mettre un espace entre le bolus et le
masque thermoplastique:
• Introduction d ’une hétérogénéité (espace d ’air)
– Surface qui n’est pas plane (différents gaps)
– Difficile à prédire pour la physique
• Augmentation de la diffusion
• Augmentation des pénombres du champ d ’électron
– Déjà grande en raison du traitement en DSP = 105 cm
– Surdosage du coté photon sera augmenté
• Dmax se rapprochera de la surface et le %RP risque de
diminuer légèrement
– Comme un petit champ
– On traite déjà avec des champs étroits
– Ex : 12 MeV idéalement 5 x 5 ou 6 x 6, souvent 3 à 4 x Y.
Jonction électrons 12 MeV (DSP 120 cm) avec photons 4 MV

Points froids et chauds agrandissent


6. Effet du masque thermoplastique
Avant Dmax:
Faisceau d ’électron
• Effet de lentille
– Électron diffusé et atténué
par le rebord du masque masque

Ce sont
seulement
de petites Patient
zones chaudes et froides

Énergie profondeur Maximum Minimum


6 MeV 5 mm 14% -6%
9 MeV 5 mm 11% -5%
20 MeV 10 mm 6% -4%
6. Effet du masque thermoplastique
Après Dmax :

• Il n ’y a plus d ’effet de lentille


• Le masque thermoplastique agit comme un bolus d ’environ 1.5 mm
au niveau du %RP
• Considérée par la physique dans les calculs de dose moelle
– Dose moelle
– Ganglions

Le « mieux » se serait de découper le masque


– Problème de l ’effet de lentille et du bolus résolu
– Conséquences : perte des marques et solidité
7. Jonctions
9 MeV 6 MV
Électrons - Photons :

• Dans les ORL


– 120 % de surdosage SSD = 100 cm
– Point froid de 10 à 15 % 120 %

• Attention à la DSP

• Attention à l ’iso. presc.


SSD = 120 cm
7. Jonctions Aucun gap

Électrons - Électrons:
• Dans les cas de paroi
– Peut aller à 60 % de surdosage avec gap =0
– Point froid de l ’ordre de 40 %
Gap,point froid et surdosage dépend: Petit gap
– Énergie
– DSP
– Grand. de Champ

Grand gap
8. Cas traités au CSSSC
• Les « BOOST » en électron

• Les spinaux pour l ’ORL

• Le reste
– Inguinaux
– Tempe
– Paroi
– ETC...
8. Exemple
Les « BOOST » en électron :
• Couverture de la tumeur (Profondeur et marges (MD))
• Attention à la dose aux poumons (énergie et %RP)
• En simulation: choisir une incidence ⊥ au faisceau
– Cas d ’empreinte (déplacement des points chauds)
• Utilisation de bolus (attention à la dose peau)

Les spinaux pour l ’ORL :


• Couverture de la tumeur (Prof, marges, (MD), et E/3)
• Attention à la dose moelle (Brem, E/2, entre 1% et 7 %)
• Attention au surdosage du côté photon et aux points froids du coté des électrons
9. Étalonnage des accélérateurs et UM
Étalonnage des appareils:
L’accélérateur est programmé pour donner un 1 cGy par
unité moniteur dans les conditions suivantes:
• DSP de 100 cm
• Champ de 10 x 10 cm2
• Profondeur de dmax*
– 6 MeV = 1.3 cm DSP = 100 cm
– 9 MeV = 2.0 cm
– 12 MeV = 1.3 cm
– 16 MeV = 3.4 cm* = 3.9 cm
10 x 10
– 20 MeV = 2.5 cm* = 4.9 cm Dmax

100 UM = 100 cGy


9. Étalonnage des accélérateurs et UM
Étalonnage des appareils:
L’accélérateur est programmé pour donner un 1 cGy par
unité moniteur dans les conditions suivantes:
• DSP de 100 cm
• Champ de 10 x 10 cm2
• Profondeur de dmax*
– 6 MeV = 1.3 cm DSP = 100 cm
– 9 MeV = 2.0 cm
– 12 MeV = 1.3 cm
– 16 MeV = 3.4 cm* = 3.9 cm
10 x 10
– 20 MeV = 2.5 cm* = 4.9 cm
Dmax

100 UM = 100 cGy


9. Étalonnage des accélérateurs et UM
Étalonnage des appareils:
• On suit le TG-51:
– Protocole spécial fait par plusieurs physiciens (AAPM)
– Plusieurs facteurs de correction
– Chambre Markus avec une « calibration croisée» avec
chambre Farmer étalonnée au CNRC

• On le fait environ deux fois par année


• Le Double Check le matin vérifie l ’étalonnage et
les profils
9. Étalonnage des accélérateurs et UM
Étalonnage des appareils:
cGy Électromètre (nC) Facteur TG - 51 %RP pour dmax
cGy/nC

Dose (dmax) = Mesures * ND,W * Fcorr / %dd(dref)

Fcorr = Pion * Ppol * k'R50 * kecal * (S/ρ )MuscleEau


9. Calcul des UM et étalonnage des linacs

100 UM = 100 cGy

Tolérance de ± 2%

98 à 102 cGy
9. Calcul des UM et étalonnage des linacs
Calcul des unités moniteurs :
UM = Dose par fraction
(Kcal )*(Iso. de presc.)*(FTot )

Kcal : Étalonnage de l ’appareil (1 cGy/UM)

Iso. de presc. : Médecin (%RP, P3 et couverture)


Normalisé par rapport à un champ de 10 x10 cm2
Ftot :
avec une DSP de 100 cm et un cône de 10 x 10 à dmax
9 MeV DSP = 100, cône 10, 10 x 10, Ftot = 1.000
9 MeV DSP = 105, cône 10, 10 x 10, Ftot = 0.898
9 MeV DSP = 100, cône 10, 5 x 5 , F = 0.986
9. Calcul des UM et étalonnage des linacs
On mesure les cas d’électron:
• Cas d ’empreinte (Surface courbe)
• Grandeur de champ non mesuré pour une énergie
• Grand cône
• DSP non mesurée
Lorsqu’on mesure un électron aux accélérateurs, on mesure tout en
même temps
10. Conclusion
Pour bien planifier :
• Sans P3 → Planification sur %RP
– R85% (cm d ’eau) = E/3
– Portée maximale (cm d ’eau) = E/2
– Attention à la rentrée des isodoses en profondeur
– Attention à l ’équilibre électronique (petits champs)
– Marges de 1 cm autour du PTV

• Incidence du faisceau ou bolus


– Se rapprocher le plus près possible d ’un cube d ’eau

• Calcul de dose
– Éviter les erreurs (DSP, énergie, grandeur de champ)

• DIFFUSION !!!
Remerciements
• Hugo Tremblay, physicien au CSSSC

• Robert Doucet, physicien au CHUM

• Références :
• Khan, Faiz M., The physics of Radiation Therapy

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