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Référentiel
PARTIE 3
Détail des Rubriques
environnementales
AE - Acoustique extérieure
AI - Acoustique intérieure
AV - Aération / Ventilation
CM - Choix des matériaux
CP - Chantier propre
DE - Durabilité de l’enveloppe
EE - Économie d’eau
IHG - Information des habitants et du gestionnaire
MCE - Maîtrise des consommations électriques
MEO - Management environnemental de l’opération
PS - Plomberie sanitaire
TDM - Tri des déchets ménagers
TE - Thermique d’été
TH - Thermique d’hiver
Chaque rubrique fait l’objet d’un document distinct, classé dans l’ordre de la liste ci-dessus.
Généralités
Cette présente Partie 3 du référentiel de la marque Habitat & Environnement a pour objet de présenter pour chacun
des Thèmes environnementaux retenus, le détail des Rubriques environnementales relatives à un ou plusieurs
Thèmes environnementaux énumérés dans la Partie 2 du référentiel.
Généralités ........................................................................................................................................ 3
Critères techniques et exigences .................................................................................................... 4
AE 1 Isolement des façades...................................................................................................................................4
AE 2 Isolement des toitures...................................................................................................................................6
Généralités
L’évaluation de cette rubrique est réalisée en examinant successivement l'isolement des façades et l'isolement des
toitures.
On examine les façades en fonction des classements définis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996 relatif aux “ modalités de
classement des infrastructures de transports terrestres et isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les
secteurs affectés par le bruit ” ou en fonction des zones de bruit des aérodromes approuvées par le décret du 22
septembre 1977.
Lorsque l'opération étudiée est en partie située dans un secteur affecté par le bruit d'une infrastructure classée de
transports terrestres, le Maître d’Ouvrage devra fournir, afin de réaliser l’évaluation, la ou les valeurs de l'isolement
acoustique des façades requis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996. A cet effet, le Maître d'Ouvrage doit fournir une note
de calcul justificative, réalisée sous sa responsabilité, qui sera jointe à la liste des pièces techniques ayant servi de base
à l’évaluation faite par CERQUAL.
De plus, dans le cas où l'isolement est déterminé par le recours à une des méthodes d'estimation précise, par le calcul,
celle méthode répondra aux exigences de l'article 6 de l'arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières.
En l’absence du calcul de cet isolement, la note de la rubrique sera bloquée à n.
Par ailleurs, les arrêtés du 30 juin 1999, relatifs « aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation » et « aux
modalités d’application de la réglementation acoustique », imposent que l’isolement acoustique standardisé pondéré,
DnT,A,tr , des pièces principales et des cuisines contre les bruits de l’espace extérieur, soit au minimum de 30 dB vis-à-vis
d’un bruit de trafic à l’émission.
Il en résulte que l’évaluation est réalisée en étudiant les différentes pièces principales et la cuisine de chaque logement,
selon la valeur d’isolement la plus importante requise pour leur propre façade (et, éventuellement, leur propre toiture),
déterminée par l’application de l’Arrêté du 30 mai 1996 et du Décret du 22 septembre 1997, ou, à défaut, la valeur
minimale d’isolement de 30 dB requise par l’application de l’Arrêté du 30 juin 1999.
Pour réaliser l’évaluation d’une pièce principale ou de la cuisine, on se reporte au tableau « évaluation de la façade » de
cette rubrique, selon la valeur de l'isolement DnT,A,tr à respecter.
Cas particuliers
• En l'absence d'avis formulé par l'Administration, on vérifiera à partir du plan masse ou d'une visite sur place, la présence
éventuelle d'une zone de bruit d'aérodrome ou d'une infrastructure de transports terrestres, susceptible d'être classée à
proximité de l'opération et pouvant nécessiter un isolement de façade et de toiture.
Lorsque c'est le cas, CERQUAL estimera la zone de bruit ou le classement d'infrastructure à prendre en compte afin que
le Maître d'Ouvrage puisse procéder à la détermination de l'isolement acoustique minimal des bâtiments dont l’évaluation
de la rubrique dépend. Dans ce cas, il devra être indiqué en observation au tableau d’évaluation, que le classement des
infrastructures de transports terrestres a été fixé par CERQUAL et non par l'Administration.
• Une construction admise exceptionnellement en zone A, B ou C, zones exposées au bruit des aérodromes, sera
considérée comme devant satisfaire, au minimum, un isolement de 45 dB pour la zone A, de 40 dB pour la zone B et de
35 dB pour la zone C, vis-à-vis d'un bruit rose.
• Au cours de la période transitoire de mise en application dans chaque département des dispositions de l'arrêté du 30 mai
1996 et à défaut de connaître les nouveaux classements des infrastructures de transports terrestres par arrêté
préfectoral, les dispositions de l'arrêté du 6 octobre 1978 continuent d'être applicables, notamment pour la classification
des voies et pour la détermination de l'isolement acoustique requis.
Transmissions directes
X1 = 106 x S x 10(-0,1 x [Rw + Ctr])
Où [Rw + Ctr] est l’indice d’affaiblissement (bruit de trafic) de l’élément de façade et S sa surface, sans prendre en
compte la présence d’éventuels équipements. Dans le cas d’une paroi composée d’éléments d’indice R différent (partie
pleine et menuiserie, par exemple), on calcule X1 pour chaque élément puis on somme les différentes valeurs obtenues.
Transmissions indirectes
X2 = 106 x S x 10-0,1x([Rw + Ctr] + 10)
Où [Rw + Ctr] est l’indice d’affaiblissement (bruit de trafic) de la façade et S la surface totale de l’ensemble des parois
latérales (verticales et horizontales) liées rigidement à la façade. On ne tient pas compte des transmissions indirectes
quand l’isolement requis est inférieur ou égal à 35 dB. Dans les autres cas, pour le calcul des transmissions indirectes,
on adopte les conventions précisées à la page 3 du cahier 1855 (juin 1983) du CSTB.
Evaluation de la façade
L’évaluation de chaque façade est ensuite déterminée par application du tableau suivant :
évaluation de la façade
isolement requis pour la note n note p note r
façade
41 ≤ DnT,A,tr ≤45 dB DnT,A,tr calculé < DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr –
30 ≤ DnT,A,tr ≤ 40 dB DnT,A,tr calculé < DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr + 5 dB
• Les valeurs de DnT,A,tr figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB au bruit
de trafic, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
Z1
Z2
- Si la voie classée est située à une altitude supérieure ou égale à l’élément de toiture concerné, il y a lieu de
retenir les mêmes dispositions que pour les bruits d’avion présentées ci-dessous.
- Pour le bruit des avions, il y a lieu de mener les calculs dans un premier temps pour la façade avant avec une
surface de toiture prise égale à Z = Z1 + Z2 + Z3, puis dans un second temps pour la façade arrière avec Z =
Z1 + Z’2 + Z’3.
Z3 Z1
Z2
évaluation globale
évaluation du logement évaluation des pièces du logement
Les masses surfaciques des parois en béton « lourd » sont toujours calculée avec une masse volumique de 2 300 kg/m3
pour une paroi verticale et de 2 400 kg/m3 pour une paroi horizontale.
10 45 46 18 55 56
11 47 47 19 56 57
12 48 49 20 57 58
13 49 50 21 58 59
14 51 51 22 59 59
15 52 53 23 59 60
16 53 54 24 60 61
17 54 55 25 61 62
Pour les autres types de parois, il y a toujours lieu de retenir « en priorité » la valeur réelle de la masse volumique ou
surfacique de la paroi, pour l’utilisation de la loi de masse, afin de tenir compte au mieux de la performance acoustique
de la paroi considérée.
A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des références précises des parois, les masses volumiques ou
surfaciques suivantes sont retenues pour les calculs :
- bloc perforé (béton sable et gravillon) : 1 600 kg/m3.
- bloc creux (béton sable et gravillon) : 1 300 kg/m3.
- brique pleine : 1 850 kg/ m3.
- brique creuse : 845 kg/m3 pour 55 % de vide
750 kg/m3 pour 60 % de vide
655 kg/ m3 pour 65 % de vide
- brique perforée : 1 200 kg/m3.
- béton cellulaire : 500 kg/m3.
- enduit plâtre (ép. = 1 cm) : 10 kg/m2.
- enduit ciment (ép. = 1 cm) : 20 kg/m2.
correction
nature et épaisseur (en cm) d’isolant pour un doublage correction de [Rw + Ctr] en dB
polystyrène 8≤e 0
6 ≤ e <8 -2
e<6 -4
polyuréthanne 8≤e -2
6 ≤ e <8 -4
e<6 -6
e<4 0
(1) L’épaisseur de la plaque est au moins égale à 10 mm en présence d’un complexe isolant avec de la laine minérale et au moins égale à 13 mm
en présence d’un complexe isolant avec de la mousse plastique élastifiée.
• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite à l’extérieur, recouvertes d’une contre-cloison en maçonnerie légère
(épaisseur ≤ 10 cm) avec interposition d’un matériau isolant :
On majore l’indice [Rw + Ctr] de 4 dB.
• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite à l’extérieur, doublées par un panneau sandwich (isolant entre deux
plaques de plâtre) :
correction
nature de l’isolant correction de [Rw + Ctr] en dB
mousse rigide 0
• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite avec isolation par enduit sur isolant en mousse rigide :
correction
support nature de l’enduit correction de [Rw + Ctr] en dB
enduit organique -4
enduit organique 0
• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite une face au moins avec isolation par laine minérale + lame d’air +
bardage :
correction
nature du bardage correction de [Rw + Ctr] en dB
bardages légers +4
bardages lourds +7
On entend par bardages lourds les bardages par maçonnerie ou éléments de pierre reconstituée. Les autres systèmes
(enduit armé, petits éléments de couverture, plaques ou clins métalliques ou plastiques, plaques fibro-ciment ...) sont
considérés comme des bardages légers.
indice d’affaiblissement Rw (C ; CTr) équivalents en dB des éléments sous toiture (angle d’inclinaison < 60°sur l’horizontale)
éléments sous nombre et type 1 BA13 2 BA13 2 BA18
toiture de plaques de
plâtre
épaisseur de 15 cm 20 cm 15 cm 20 cm 20 cm
laine minérale
indice Rw (C ; CTr) Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr
ardoises
naturelles ou
artificielles
zinc sur
voligeage
continu
rampants et tuiles 35 30 38 33 38 33 40 35 43 38
piédroits mécaniques
tuiles plates 40 35 43 38 43 38 45 40 48 43
ardoises
naturelles ou
artificielles
zinc sur
voligeage
continu
Généralités ........................................................................................................................................ 3
Critères et exigences........................................................................................................................ 6
AI 1 Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction...................................6
AI 1.1 Exigences.......................................................................................................................................................6
AI 1.2 Transmissions directes et latérales ................................................................................................................6
AI 1.3 Transmissions parasites...............................................................................................................................26
AI 2 Bruit de chocs..............................................................................................................................................40
AI 2.1 Exigences.....................................................................................................................................................40
AI 2.2 Etude d'une transmission “ verticale ” au bruit de chocs..............................................................................41
AI 2.3 Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs................................................47
AI 2.4 Cas particuliers.............................................................................................................................................48
AI 3 Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement
examiné ........................................................................................................................................................54
AI 3.1 Exigences.....................................................................................................................................................54
AI 3.2 Installation de chauffage individuel...............................................................................................................54
AI 3.3 Installation de climatisation individuelle........................................................................................................57
AI 4 Bruit des équipements individuels et collectifs .......................................................................................58
AI 4.1 Exigences.....................................................................................................................................................58
AI 4.2 Robinetterie ..................................................................................................................................................58
AI 4.3 Chute d'eaux (canalisation d'évacuation d'équipements sanitaires et d'eaux pluviales)..............................59
AI 4.4 Ascenseurs...................................................................................................................................................61
AI 4.5 Vide-ordures .................................................................................................................................................65
AI 4.6 Chaufferie collective .....................................................................................................................................66
AI 4.7 Ventilation mécanique contrôlée ..................................................................................................................68
AI 4.8 Autres équipements collectifs.......................................................................................................................70
AI 5 Traitement acoustique des parties communes ........................................................................................71
AI 5.1 Exigence.......................................................................................................................................................71
AI 5.2 Evaluation des logements ............................................................................................................................71
AI 6 Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants........................................................72
AI 6.1 Généralités ...................................................................................................................................................72
AI 6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment .....................................................................72
AI 6.3 Bruit aérien provenant des autres locaux de la construction........................................................................72
Généralités
L’évaluation de la présente rubrique est réalisée en examinant successivement les cinq sous-rubriques suivantes :
AI 1 – Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction,
AI 2 – Bruit de chocs,
AI 3 – Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement,
AI 4 – Bruit des équipements individuels et collectifs,
AI 5 – Traitement acoustique des parties communes.
Complétée par un paragraphe qui présente les adaptations des critères techniques pour les logements étudiants :
AI 6 – Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants.
On trouve enfin une « Annexe : détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] en dB » qui présente la
manière de déterminer l’indice d’affaiblissement acoustique de certaines parois en l’absence de rapports d’essais
acoustiques réalisés en laboratoire.
D’une manière générale, il est tenu compte des caractéristiques des matériaux, composants, équipements telles que
fournies par des certificats de qualification et procès-verbaux d’essais réalisés selon les procédures normalisées, établis
par les laboratoires officiels accrédités par le COFRAC ou le Réseau National d’Essai (RNE). Il ne sera tenu compte que
des Rapports d’Essais acoustiques datant de moins de 10 ans, ou des valeurs figurant dans les Avis Techniques en
cours de validité, ou ceux acceptés par CERQUAL.
En règle générale, les laboratoires français de mesures acoustiques, “acceptés” par CERQUAL, disposent de
l'accréditation COFRAC ou similaire pour les laboratoires des pays européens.
En aucun cas, les Rapports d’Essais acoustiques effectués directement par un industriel, ne peuvent être retenus pour
les évaluations acoustiques demandées par le Maître d'Ouvrage, à l'exception des laboratoires accrédités par le
COFRAC, en matière de mesure acoustique en laboratoire.
Néanmoins, si le choix d’un certain nombre de prestations peut ne pas être encore définitivement arrêté, l’évaluation
peut être menée si les performances techniques minimales de ces prestations non définies, sont précisées par le Maître
d’Ouvrage. Elles devront intégralement figurer dans les pièces écrites du dossier marché et ultérieurement être
respectées lors de la réalisation de l’ouvrage.
Il pourra également être tenu compte, après accord de CERQUAL, de mesures en laboratoire ou in situ réalisées par
des organismes agréés sur des cas identiques au projet examiné ; dans ce cas, la prise en compte de telles mesures in
situ devra être dûment motivée auprès de CERQUAL, étant entendu que les résultats devront être obtenus hors
incertitude de mesure, cette dernière étant réservée aux conditions de mesurage.
pièces de service les pièces humides cuisines, salles d'eau, cabinets d’aisance
les autres pièces de service pièces telles que débarras, séchoirs, celliers et buanderies
dégagements circulations horizontales et verticales intérieures au logement telles que halls d’entrée, vestibules, escaliers,
dégagements intérieurs
dépendances locaux tels que caves, combles non aménagés, bûchers, serres, vérandas, locaux bicyclettes/voitures
d'enfants, locaux poubelles, locaux vide-ordures, garages individuels
circulations circulations horizontales ou verticales desservant l'ensemble des locaux privatifs, collectifs et de service tels que halls, couloirs,
communes escaliers, paliers, coursives
locaux techniques locaux renfermant des équipements techniques nécessaires au fonctionnement de la construction et accessibles uniquement aux
personnes assurant leur entretien, notamment installation d'ascenseur, de ventilation, de chauffage
locaux d'activités tous les locaux d'un bâtiment autres que ceux définis dans les catégories “ logements ”, “ circulations communes ” et “ locaux
techniques ”
(1) Y compris ceux comprenant des locaux à usage professionnel.
(2) On entend, par exemple, par “ locaux à usage professionnel compris dans les logements ”, des locaux appartenant à un logement et destinés à
l’exercice d’une profession libérale.
Conseils
Les textes correspondant aux critères techniques d’évaluation dans chacune des sous-rubriques suivantes ont
été complétés par des conseils d’utilisation. Ces commentaires apparaissant en gras dans la suite du texte,
permettront ainsi à l’utilisateur d’orienter le cas échéant son examen d’une part sur les aspects les plus
déterminants en matière de qualité acoustique d’un projet en phase de conception et d’autre part sur un
échantillonnage exhaustif pour tous les types de transmissions à étudier.
L’évaluation de cette rubrique sera réalisée en étudiant indépendamment chacune des sous-rubriques. À cet
effet, l’étude sera menée dans un premier temps de façon globale pour l’ensemble du projet examiné, puis par
famille homogène de logements et enfin par logement. On appelle famille homogène de logement pour une
sous-rubrique, l’ensemble des logements obtenant les mêmes performances acoustiques pour des raisons
semblables. Ce classement, une fois effectué permet facilement de mesurer l’influence d’une ou plusieurs
modifications sur les performances acoustiques d’un ou plusieurs logements.
De même, on s’attachera par sous-rubrique à repérer les cas les plus défavorables vis-à-vis des niveaux
“ REGL ”, “ CQ ” et “ CQCA ” afin de maîtriser au mieux les améliorations à apporter au projet.
Critères et exigences
AI 1 Bruit aérien dans un logement provenant des
autres locaux de la construction
(En présence d’une opération de logements étudiants, il y a lieu de se reporter également au § « AI 6 –
Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants »)
Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit aérien reçu dans un logement et émis dans les locaux du bâtiment
qui sont extérieurs à ce logement.
Dans le cas de maisons individuelles, il s’agit du bruit aérien reçu dans une maison et émis dans les locaux qui lui sont
mitoyens.
On retiendra, pour le logement examiné, l’évaluation la plus défavorable obtenue pour chacune des parois séparant ses
pièces principales, sa cuisine et ses salles d’eau, d’un local extérieur à ce logement.
Pour chaque paroi étudiée, on détermine, dans un premier temps, le niveau d’évaluation correspondant uniquement à la
transmission acoustique directe au travers de cette paroi séparative et par les parois latérales qui lui sont liées (§ AI 1.2).
Dans un deuxième temps, on examine une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives
rencontrées. Celles-ci peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations
mises en œuvre ne permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (§ AI 1.3).
AI 1.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs d’isolements acoustiques, entre deux locaux séparés par la paroi examinée,
nécessaires pour l’obtention des différents niveaux possibles. Il n’est utilisé en tant que tableau d’évaluation d’une paroi
que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.
exigences vis-à-vis du bruit aérien (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)
nature du local d’émission (1) nature du local de réception et niveau d’évaluation
communes autres cas DnT,A < 53 DnT,A ≥ 53 DnT,A ≥ 55 DnT,A < 50 DnT,A ≥ 50
garages collectifs ou individuels d’un DnT,A < 55 DnT,A ≥ 55 DnT,A < 52 DnT,A ≥ 52
logement
locaux d’activités DnT,A < 58 DnT,A ≥ 58 DnT,A < 55 DnT,A ≥ 55
• Les valeurs de DnT,A figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB, pour une durée
de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception. De plus, chaque valeur de DnT,A est évaluée selon la norme NF EN ISO
717-1 (classement français NF S 31-032-1) comme étant égal à la somme de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,w et du terme
d’adaptation C à un spectre de bruit rose pondéré A.
(1) Un local à l'air libre n'est pas examiné en tant que local d'émission.
(2) L’exigence de 55 dB s’applique aux logements collectifs et celle de 58 dB aux maisons individuelles non isolées.
(3) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.
selon la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés présentée ci-après. Cette méthode rapide est toujours
à utiliser lorsque chacun des paramètres concernés est situé dans son domaine de validité et pour les cas de
juxtapositions présentées à la page AI 8.
Les domaines de validité des différents paramètres sont donnés à la page AI 9. Ils peuvent être étendus moyennant
certaines règles correctives indiquées à la page AI 13 ; ces règles pouvant être combinées entre elles mais ne pouvant
pas être appliquées plusieurs fois au local examiné.
Lorsque au moins un des paramètres concernés n’est pas situé dans son domaine de validité “ étendu ” ou pour des cas
de juxtapositions autres que ceux mentionnés au § “ Juxtaposition des locaux ”, on utilise la méthode d’évaluation par le
calcul pour permettre de traiter ce cas particulier (cf. § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” à la page AI 14).
Quelle que soit la méthode utilisée, les critères techniques d’évaluation tiennent compte :
du type de construction,
du type de paroi,
de la nature du local “ émission ”,
de la nature du local “ réception ”,
de la présence de certaines cloisons légères ou de doublages sur des parois, liées au séparatif étudié,
de paramètres liés à la géométrie des locaux.
Bâtiment collectif
détermination du cas de transmission latérale : bâtiment collectif
type de séparatif éléments présents dans le local de réception (1)
et
néant doublage doublage mousse rigide, cloison maçonnée doublage laine minérale, mousse plastique
nature du local de réception laine légère ou contre cloison maçonnée légère. élastifiée (1 paroi)
minérale,
et
mousse
plastique doublage mousse rigide, cloison maçonnée
élastifiée légère ou contre cloison maçonnée légère
(1 paroi) 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12
séparatif vertical
pièce 5,6 < p ≤ 7 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
4,4 < p ≤ 5,6 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5
3,5 < p ≤ 4,4 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6
2,25 < p < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 - n°6 n°7 -
séparatif horizontal
Pièce 2,45 ≤ h < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 n°9 n°6 n°7 n°8
principale
Cuisine ou 2,45 ≤ h < 2,8 n°12 n°11 n°13 n°14 n°15 n°12 n°13 n°14
salle d'eau
(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 1.2.3.
• p = profondeur du local de réception (en mètre) et h = hauteur sous plafond du local de réception (en mètre).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).
• Si une cuisine communique par une baie libre avec une pièce principale, elle est alors considérée comme une pièce principale.
En l’absence de doublage sur une façade réalisée en briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, le séparatif
vertical doit être constitué d’un double mur avec joint de dilatation. Dans cette situation, on se place dans la colonne
« néant » pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ”.
Par contre, lorsque le séparatif vertical est constitué d’un simple mur et en l’absence de doublage sur la façade en
briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les
conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission
étudiée.
Maison individuelle
détermination du cas de transmission latérale : maison individuelle
type de séparatif éléments présents dans le local de réception (1)
et néant Doublage doublage mousse rigide, cloison maçonnée doublage laine minérale, mousse plastique
nature du local de réception laine légère ou contre cloison maçonnée légère. élastifiée (1 paroi)
minérale,
et
mousse
plastique doublage mousse rigide, cloison maçonnée
élastifiée légère ou contre cloison maçonnée légère
(1 paroi) 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12
séparatif vertical
pièce 5,6 < p ≤ 7 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
4,4 < p ≤ 5,6 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5
3,5 < p ≤ 4,4 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6
2,25 < p < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 - n°6 n°7 -
(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 1.2.3.
• p = profondeur du local de réception (en mètre).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).
• Si une cuisine communique par une baie libre avec une pièce principale, elle est alors considérée comme une pièce principale.
En l’absence de doublage sur une façade réalisée en briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, le séparatif
vertical doit être constitué d’un double mur avec joint de dilatation. Dans cette situation, on se place dans la colonne
« néant » pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ”.
Par contre, lorsque le séparatif vertical est constitué d’un simple mur et en l’absence de doublage sur la façade en
briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les
conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission
étudiée.
même Rapport d’Essais acoustiques (R.E.) réalisé en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, lorsque ces
essais ont été réalisés selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En l’absence de tels rapports d’essais,
on peut se reporter à l’annexe “ Détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de
rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques sont également définies dans cette annexe.
valeur de Lc d’une paroi verticale lourde doublée par un complexe isolant à base de mousse rigide
valeur de ∆[Rw + C], en dB (1) 0 -1 -2 -3 -4 -5
valeur de Lc en dB selon la nature du 2 1 0 0 -1 -2
complexe isolant à base de mousse rigide
(polystyrène expansé, polystyrène extrudé ou
polyuréthane)
(1) En présence d’un complexe isolant à base de mousse rigide sur chaque face, il y a lieu de connaître la valeur de ∆[Rw + C] global pour
déterminer la valeur de Lc.
valeur de Lc d’une paroi verticale lourde doublée par un complexe isolant à base de laine minérale ou mousse plastique élastifiée
valeur de ∆[Rw + C], en dB (1) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
valeur de Lc en Parois verticales du groupe 0 1 2 0 1 0 1 1 2 2 3 3 4 5 6 7
dB selon le II : blocs de béton creux ou
type de paroi pleins perforés enduits côté
support (2) opposé au doublage (3) (4)
Parois verticales du groupe 0 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 8 9 10
III : béton ou blocs de béton
pleins (5)
(1) En présence d’un complexe isolant de même nature ou de nature différente sur chaque face, il y a lieu de connaître la valeur de ∆[Rw + C]
global pour déterminer la valeur de Lc
(2) La norme “ XP S 31-079 – Mesurage en laboratoire de l’efficacité au bruit aérien des dispositifs de doublage de parois ”, qui est une adaptation
de la norme ISO EN 20140-3, définit les différents types de parois support (Cf. § “ règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques ” dans
l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique).
(3) En présence d’un enduit côté doublage, on se reporte à la colonne “ Groupe III ”.
(4) Par extension, les blocs de béton pleins perforés peuvent être considérés comme paroi support appartenant au “ Groupe II ”.
(5) Par extension, les briques pleines peuvent être considérées comme paroi support appartenant au “ Groupe III ”.
Evaluation du séparatif
On choisit ensuite un des tableaux “ Evaluation du séparatif ” selon le type de pièce de réception examinée, dans
lesquels sont présentées les différentes valeurs d’exigence selon la nature du local d’émission et le niveau d’évaluation
recherché (“ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”).
L’évaluation de la transmission est alors réalisée en comparant l’indice “ [Rw + C] ” de la paroi séparative étudiée, minoré
le cas échéant de la valeur de Lc, à la valeur minimale exigée ([Rw + C] limite) dans le tableau correspondant.
La valeur de “ [Rw + C] ” qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la
paroi doublée ou non. Cette valeur est égale à la somme algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation C à un
spectre de bruit rose pondéré A, donnée par un rapport d’essais acoustiques (R.E.) réalisé en laboratoire tel que défini
dans les “ Généralités ”, lorsque ces essais ont été réalisés selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En
l’absence de tels R.E. et dans le cas de parois béton ou en maçonnerie enduite, on peut se reporter à l’annexe
“ Détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique, permettant de calculer
l’indice [Rw + C].
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ AI 1.3 Transmissions parasites à la page AI 26).
Bâtiment collectif
évaluation du séparatif (réception dans une pièce principale)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission latérale
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9
• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.
(2) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.
(3) En présence d’une transmission verticale par le plancher entre un local d’activité, un garage collectif ou individuel et une pièce principale, il y
a lieu de se reporter aux solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page 18.
tout local du logement et circulation commune (sans porte REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 54 55 56 57 58 59
palière)
circulation commune, via la porte palière (2) REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 41 42 43 44 45 46
• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.
(2) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.
(3) En présence d’une transmission verticale par le plancher entre un local d’activité et une cuisine ou une salle d’eau, il y a lieu de se reporter aux
solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page 18.
Maison individuelle
évaluation du séparatif vertical (réception dans une pièce principale)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission latérale
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9
• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non. Cette
valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de l’indice
d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont également
définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.
évaluation du séparatif vertical (réception dans une cuisine ou une salle d’eau)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission
latérale
n°10 n°11 n°12 n°13 n°14 n°15
• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ généralités ” de la rubrique.
Dans le cas éventuel où une maison individuelle se trouverait placée au-dessus d'une circulation commune, on se
reporte aux dispositions de la méthode d’évaluation par le calcul.
Dans le cas éventuel où une maison individuelle se trouverait placée au-dessus d’un garage collectif ou individuel
(n’appartenant pas à la maison), ou d'un local d'activité, on se reporte aux solutions techniques descriptives présentées
au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page AI 18.
2 parois –1
3 parois –2
• correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception.
Dans les tableaux “ détermination du cas de transmission latérale)”, il apparaît pour chaque cas de figure marqué du
numéro correspondant à la combinaison retenue entre “ nature du local d’émission ” et “ éléments présents dans le local
de réception ”, des limites de valeurs du linéaire “ lr ” de parois liées au séparatif dans le local de réception qui ont été
retenues pour la forfaitisation. Ces parois sont doublées de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère (en contre
cloison de doublage ou en cloison de distribution). On utilise alors une règle de correction si dans la pièce de réception
examinée, il existe un linéaire total de tels doublages ou cloisons, supérieur à celui fixé dans le domaine de validité
correspondant. La correction, si elle peut être retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique
sur la valeur d’exigence de “ [Rw + C]limite ” déterminée dans le tableau “ évaluation du séparatif ” correspondant à la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.
correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
linéaire donné dans le domaine de validité linéaire lr dans le local examiné correction sur la valeur [Rw + C]limite en dB
limite basse ≤ lr < limite haute limite haute ≤ lr < limite haute + 4 m +1
• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.
limite basse ≤ p ≤ limite haute limite haute < p ≤ 1,2 x limite haute –1
• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.
Lorsque les règles correctives ne peuvent s’appliquer à un des paramètres concernés, on a recours à l’utilisation de la
méthode d’évaluation par le calcul présentée au § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” ci-dessous, pour traiter ce cas
particulier.
Pour d’autres paramètres, dont le domaine de validité est également fixé dans les tableaux et pour lesquels il n’est pas
fait référence à des règles correctives dans ce paragraphe, on utilisera alors directement la méthode d’évaluation par le
calcul. C’est le cas par exemple de la hauteur sous plafond “ h ” du local de réception pour l’examen d’un séparatif
horizontal.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).
Il est rappelé par ailleurs que seules les parois séparatives suivantes peuvent faire l’objet d’une évaluation selon la
méthode d’évaluation par le calcul :
parois séparatives verticales avec ou sans doublage réalisées en béton, briques pleines, blocs de béton pleins,
perforés ou creux,
parois séparatives horizontales avec ou sans doublage en sous face, avec ou sans chape flottante, réalisées en
béton ou corps creux.
Pour d’autres types de parois, il y a lieu de se reporter au paragraphe “ Cas particuliers ” à la page AI 18.
De même, lorsque l’isolement vertical recherché entre deux locaux superposés est supérieur ou égal à 55 dB, il y a lieu
de se reporter aux solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page
18.
Pour chaque paroi à examiner, on détermine dans un premier temps la valeur “ DnT,A calculé ” correspondant à
l’isolement acoustique standardisé pondéré exprimé en dB entre les deux locaux séparés par la paroi étudiée.
Cet isolement acoustique calculé par la formule donnée au paragraphe suivant ne tient compte que des transmissions
acoustiques directes au travers de la paroi étudiée et des transmissions latérales par les parois qui lui sont liées.
On se reporte ensuite au tableau “ exigences ” (cf. page AI 6) approprié au type de construction de l’opération afin de
déterminer les valeurs de l’isolement acoustique normalisé “ DnT,A exigence ” nécessaires pour l’obtention des
différentes niveaux d’évaluation possibles ou recherchés pour la paroi étudiée. Ces exigences dépendent de la nature
des locaux d’émission et de réception. On retient, pour la paroi étudiée, le niveau correspondant à l’isolement “ DnT,A
exigence ” satisfait par l’isolement “ DnT,A calculé ” précédemment.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).
séparatif étudié, n’est pas pris en compte dans les règles suivantes puisqu’il intervient par ailleurs dans la valeur globale
“ [Rw + C] ” du séparatif étudié.
Pour chaque cas, ces règles prévoient les critères à retenir pour l’utilisation de la méthode d’évaluation par tableaux de
résultats forfaitisés et pour la méthode d’évaluation par le calcul.
• Cas “ néant ”.
En l’absence d’une des situations présentées ci-dessus, il y a lieu de se reporter à la colonne “ néant ” pour la lecture
des tableaux “ détermination du cas de transmission latérale ”.
(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un
local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 20 m².
(6) En présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local
avec Sr ≤ 10 m².
(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 20 m². En présence d’un
local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local sans limitation de surface.
(6) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr ≤ 10 m².En
présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr
≤ 15 m².
(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, l’épaisseur du plancher peut être ramenée à 21 cm.
(6) Oui, si l’épaisseur du plancher béton est égale à 21 cm.
(7) En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local
avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de
cloisons maçonnées légères dans ce local sans limitation de surface.
(8) En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en pignon, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans
ce local avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de
contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr ≤ 20 m².
DnT,A = 55 dB avec façade en blocs de béton creux de 20 cm et plancher séparatif en béton > 20 cm
plancher séparatif en béton > 20 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10 logement
80+10 (2) Th A (4)
80+13 (3)
flocage du plancher dans le garage non (5) non (6) non (6) non (5) alvéolaires ou lourd avec ms ≥
plaques de plâtre 400kg/m²
doublage thermique en fond de coffrage non (5) non (6) non (6) non (5)
sur ossature
sans écran d’interposition
métallique
laine minérale en fond de coffrage avec écran oui oui oui oui léger double
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw + ossature avec
C] > 2 dB (1) laine minérale
figure 13 – Plancher dalle pleine (ou plancher corps creux) et mur simple lourd :
– une des conditions suivantes est à satisfaire pour conserver le niveau du
séparatif vertical étudié : [Rw + C] plancher (dalle pleine) ≥ DnT,A exigence mur –
1 ou [Rw + C] plancher (corps creux) ≥ DnT,A exigence mur + 1
Lorsque le plancher haut et le plancher bas sont tous les deux “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”
considéré (y compris quand le plancher bas est un dallage sur terre plein “ sans discontinuité ”), il y a lieu alors de
satisfaire pour chacun des planchers les conditions citées précédemment selon le type de plancher étudié, en majorant
de 1 dB la valeur d’exigence du “ DnT,A ”.
figure 14 – Plancher dalle pleine (ou plancher corps creux) et double mur lourd :
– une des conditions suivantes est à satisfaire pour conserver le niveau du
séparatif vertical étudié : [Rw + C] plancher (dalle pleine) ≥ DnT,A exigence
mur – 4 ou [Rw + C] plancher (corps creux) ≥ DnT,A exigence mur – 2
Lorsque le plancher haut et le plancher bas sont tous les deux “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”
considéré (sauf quand le plancher bas est un dallage sur terre plein “ sans discontinuité ”), il y a lieu alors de satisfaire
pour chacun des planchers les conditions citées précédemment selon le type de plancher étudié, en majorant de 1 dB la
valeur d’exigence du de “ DnT,A ”.
• Cas particulier : plancher corps creux, si les poutrelles sont perpendiculaires au mur séparatif étudié.
Joint de dilatation
Dans le cas d’un séparatif vertical constitué d’un double mur avec joint de dilatation, on se place dans la colonne
“ néant ” pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ” et on minore ensuite la valeur
minimale exigée de “ [Rw + C]limite - Lc ” de 5 dB. Dans cette situation, la valeur de Lc est toujours égale à zéro, même
en présence d’un doublage sur la paroi verticale étudiée.
Cloison (perpendiculaire au séparatif) De type alvéolaire De type alvéolaire non non De type alvéolaire
ou plaques de ou plaques de ou plaques de
plâtre sur ossature plâtre sur ossature plâtre sur ossature
Profondeur du local de réception ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m
• La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] de la paroi doublée et l’indice [Rw + C] de la paroi support seule.
Ces 2 valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire, ou à défaut définies
selon l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports
d’Essais acoustiques sont également définies dans cette annexe.
(1) Le doublage du refend doit être situé à l’intérieur des locaux d’émission et de réception concernés.
En présence de locaux situés en combles aménagés, les rampants seront constitués de 2 BA 13 + doublage laine
minérale de 150 mm, les contre cloisons de 2 BA 13 + doublage laine minérale de 150 mm contre la contre cloison, les
plafonds sous combles perdus (h ≥ 50 cm) de 2 BA13 + doublage laine minérale de 200 mm. Dans tous les cas de
jonction entre une paroi latérale (plénum, rampant ou contre cloison) et la cloison séparative, cette dernière devra
pénétrer d’au moins 10 cm par rapport au nu intérieur de la paroi latérale.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § Transmissions parasites à la page AI 26).
Tirage naturel
Il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL afin de procéder à un examen particulier d’une telle disposition constructive.
On vérifie si la valeur “ [Dn,e,w + C] ” des bouches examinées (rappel : la valeur “ [Dn,e,w + C] ” est toujours donnée par un
Rapport d’Essai acoustique en laboratoire, tel que défini dans les “ Généralités ”), est supérieure ou égale à la valeur de
“ [Dn,e,w + C] limite ” déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau d’évaluation obtenu pour la paroi
séparative au § “ Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6 ; la valeur “ [Dn,e,w + C] limite ” étant éventuellement
corrigée par application du paragraphe “ Corrections ” ci-après.
Si la valeur “ [Dn,e,w + C] ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
[Dn,e,w + C] limite
local d'émission local de réception niveau d’évaluation du séparatif [Dn,e,w + C] limite en dB
CQCA 62
Corrections
Dans le cas où la paroi étudiée présente une performance supérieure à celle demandée pour satisfaire au minimum le
niveau d’évaluation attribué, il est alors possible de corriger le “ [Dn,e,w + C] limite ” en fonction des indications du tableau
suivant :
correction
[Rw + C] – [Rw + C] limite en dB (méthode forfaitaire) ou correction du [Dn,e,w + C] limite en dB
DnT,A calculé – DnT,A exigence en dB (méthode par le calcul)
0 0
+1 –4
+2 –6
+3 –7
≥+4 –8
Nota : cette correction ne peut pas se cumuler avec celle présentée ci-dessous.
Dans le cas spécifique d’un local de réception constitué d’un séjour/cuisine communiquant par une baie libre, on utilise le
tableau de correction suivant à appliquer au “ [Dn,e,w + C] limite ” en fonction de la largeur de la baie libre, si la bouche de
ventilation est placée dans la partie cuisine.
correction
largeur de la baie libre en mètres correction du [Dn,e,w + C] limite en dB
l≤1 –8
1<l≤2 –4
2<l 0
Nota : cette correction ne peut pas se cumuler avec celle présentée ci-dessus.
Cas particulier : installation collective de VMC, pour des maisons individuelles jumelées ou
en bande
Dans le cas d’une installation collective de VMC, pour des maisons individuelles jumelées ou en bande, il y a lieu de
procéder comme ci-dessus, si la longueur entre deux piquages individuels de logements différents, sur le même conduit
collectif, est supérieure à 2,5 m. Sinon, on retiendra le niveau “ NC ”.
1er cas : présence d'une gaine technique contre une paroi séparative
Si la paroi étudiée, sur laquelle une gaine technique est adossée, sépare deux locaux contigus au même niveau,
n’appartenant pas tous les deux au même logement, il y a lieu de vérifier que le séparatif conserve au droit de cette
gaine au moins les mêmes caractéristiques. Cet examen doit être effectué pour chaque transmission correspondant à un
élément contigu constituant un côté de la gaine.
Sinon dans les autres cas, il y a lieu de retenir le niveau “ NC ” (sauf en présence d’un Rapport d’Essai acoustique).
Ces dispositions sont également applicables aux conduits de désenfumage.
2e cas : présence d'une gaine technique traversant une paroi séparative non
recoupée au droit de cette gaine
Si la paroi étudiée, au travers de laquelle passe une gaine technique verticale, est non recoupée au niveau des
planchers, il y a lieu d’examiner les parois de cette gaine, tant dans le local d’émission que dans le local de réception.
Ces dispositions sont également applicables aux conduits de désenfumage.
On vérifie si la valeur “ Σ[Rw+C]gt ” correspondant à la somme arithmétique des indices d’affaiblissement des parois de
la gaine dans les locaux d’émission et de réception séparés par la paroi étudiée, est supérieure ou égale à la valeur de
“ Σ[Rw+C]gt limite ”.Celle-ci est déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau d’évaluation obtenu pour la
paroi séparative au § “ Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6; la valeur “ Σ[Rw+C]gt limite ” étant
éventuellement corrigée par application du tableau “ correction ” ci-après.
Si la valeur “ Σ[Rw+C]gt ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
cuisine fermée 68
salle d'eau 69
cuisine fermée 55
salle d'eau 56
cuisine fermée 70
salle d'eau 71
cuisine fermée 73
salle d'eau 75
Cas particulier
Dans le cas d'une telle transmission parasite examinée entre un logement et un local d'activité et en l'absence de paroi
de gaine technique dans ce dernier local, il y a lieu de vérifier que l'indice d'affaiblissement “ [Rw+C]gt ” de la gaine
technique placée dans le logement (quel que soit l'étage concerné) soit égal ou supérieur à l'indice d'affaiblissement
demandé pour le plancher séparatif respectivement pour l'obtention du niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”.
Corrections
En présence de laine minérale d’épaisseur supérieure ou égale à 3 cm et de surface minimale de 2 m² par niveau, la
valeur de “ Σ[Rw+C]gt limite ” lue dans le tableau ci-dessus est minorée de 5 dB.
Dans le cas spécifique d’un local de réception constitué d’un séjour/cuisine communiquant par une baie libre, on utilise le
tableau de correction suivant à appliquer au “ Σ[Rw+C]gt limite ” en fonction de la largeur de la baie libre, si la gaine
technique passe dans la partie cuisine.
correction
largeur de la baie libre en mètres correction du Σ[Rw+C]gt limite en dB
l≤1 –5
1<l≤2 –3
2<l 0
• Lorsque les dispositions relatives à la protection contre l’incendie autorisent l’aménagement d’une trappe de visite sur la
gaine technique, on retient au plus le niveau “ REGL ” ou “ CQ ” si la trappe de visite satisfait aux dispositions
constructives du tableau suivant. Sinon on retient le niveau “ NC ” pour la transmission examinée à cette sous-rubrique.
3e cas : présence d'une gaine technique traversant une paroi séparative recoupée
au droit de cette gaine
Si la paroi étudiée, au travers de laquelle passe une gaine technique verticale, est recoupée au niveau des planchers, il y
a lieu d’examiner les parois de cette gaine, tant dans le local d’émission que dans le local de réception.
• On vérifie, comme dans le cas précédent, si la valeur “ Σ[Rw + C]gt ” correspondant à la somme arithmétique des indices
d’affaiblissement des parois de la gaine dans les locaux d’émission et de réception séparés par la paroi étudiée, est
supérieure ou égale à la valeur de “ Σ[Rw + C]gt limite ” égale à 58 dB pour ce cas.
Si la valeur “ Σ[Rw + C]gt ” est insuffisante, on retient le niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-
rubrique.
Cas particulier
Dans le cas d'une telle transmission parasite examinée entre une pièce de réception examinée (pièce principale, cuisine
ou salle d’eau) et un local d'activité ou un parking, et en l'absence de paroi de gaine technique dans ce dernier local, il y
a lieu de vérifier que l'indice d'affaiblissement “[Rw + C]gt ” de la gaine technique placée dans ce logement soit égal ou
supérieur à la valeur de “ [Rw + C]gt limite ”. Celle-ci est déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau
d’évaluation obtenu pour la paroi séparative au § “ AI 1.2 Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6.
Si la valeur “ [Rw + C]gt ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
local d'émission réception en pièce principale réception en cuisine fermée ou salle d’eau
local d'activité 40 37
portes palières
présence d'une porte de distribution disposition pour conserver le niveau REGL ou CQ disposition pour conserver le niveau CQCA
oui • toute disposition • joint d'étanchéité sur les quatre côtés de la porte
• indice d'affaiblissement du bloc porte palière [Rw +
C] ≥ 27 dB (1)
non • joint d'étanchéité sur les quatre côtés de la porte • engagement pour que DnT,A ≥ 45 dB
• indice d'affaiblissement du bloc porte palière [Rw +
C] ≥ 37 dB
(1) Cette performance est généralement obtenue avec une porte palière à âme pleine, équipée d’un joint périphérique sur les quatre côtés.
• “ engagement pour que DnT,A ≥ 45 dB ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que
“ l’isolement normalisé DnT,A entre les circulations communes et chaque pièce principale des logements devra être
supérieur ou égal à 45 dB et être confirmé par des essais in situ en fin de chantier, de façon que toute insuffisance
d’isolement constatée par une mesure acoustique puisse conduire à court terme à la mise en conformité de la réalisation
avec cette exigence ”.
En l’absence de telles précisions, le Maître d’Ouvrage peut s’engager à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché.
Correction
Si la configuration du logement satisfait la règle présentée par la figure suivante, on applique une minoration de 3 dB sur
les valeurs de l’indice d’affaiblissement du bloc porte palière données dans les exemples de solutions, afin de tenir
compte de l’influence de la présence d’une entrée ou d’un dégagement.
Cas particulier
Dans le cas où la porte palière ouvre directement dans le volume de réception étudié ou lorsque la règle corrective
présentée ci-dessus ne peut s’appliquer (l > 1,40 m), on utilise la “ Méthode d’évaluation par le calcul
” à la page AI 15. On retient alors comme valeur de “ [Rw + C] ” celle correspondant au “ [Rw + C] global ” de la paroi
composite constituée par la porte palière et la paroi séparative dans laquelle cette dernière est insérée (Cf. § “ Paroi
composite ”à la page AI 79), minorée le cas échéant de la valeur de Lc, et comme valeur de “ V/S ” le rapport entre le
volume total du local de réception et la surface de la paroi composite comprenant la porte palière. Cette règle s’applique
en réception pièce principale ou pièce humide.
DnT,A exigence (méthode par le DnT,A exig. < 44 44≤ DnT,A exig.< 49 49≤ DnT,A exig.< 54 54≤ DnT,A exig.< 56 56 ≤ DnT,A exig.
calcul)
cas n°1 laine minérale ≥ 6cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
+ parements de + parements de + parements de + parement de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² d’un côté et 20 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif de 10 kg/m² sur d’autre du séparatif
l’autre côté du
séparatif
cas n°3 parements de laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
10 kg/m² de part et + parements de + parements de + parements de + parements de
d’autre du séparatif 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif
OU OU OU OU OU
[Rw + C]i ≥ 37 dB [Rw + C]i ≥ 45 dB [Rw + C]i ≥ 49 dB [Rw + C]i ≥ 54 dB [Rw + C]i ≥ 56 dB
cas n°2 mi ≥ 70 kg/m² mi ≥ 150 kg/m² mi ≥ 200 kg/m² mi ≥ 250 kg/m² mi ≥ 300 kg/m²
+ étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou
bourrage bourrage bourrage bourrage bourrage
OU OU OU OU OU
[Rw + C]i ≥ 34 dB [Rw + C]i ≥ 40 dB [Rw + C]i ≥ 45 dB [Rw + C]i ≥ 49 dB [Rw + C]i ≥ 51 dB
+ étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou
bourrage bourrage bourrage bourrage bourrage
OU OU OU OU OU
OU OU
étanchéité ou étanchéité ou
bourrage bourrage
+ doublage laine + doublage laine
minérale 6 cm + minérale 6 cm +
parements 10 kg/m² parements 10 kg/m²
de part et d’autre du de part et d’autre du
séparatif séparatif
cas n°3 mi ≥ 40 kg/m² mi ≥ 70 kg/m² mi ≥ 100 kg/m² mi ≥ 150 kg/m² mi ≥ 200 kg/m²
OU OU OU OU OU
[Rw + C]i ≥ 30 dB [Rw + C]i ≥ 34 dB [Rw + C]i ≥ 37 dB ou [Rw + C]i ≥ 40 dB ou [Rw + C]i ≥ 42 dB ou
laine minérale 6 cm laine minérale 8 cm laine minérale 10 cm
+ parements 10 kg/m² + parements 10 kg/m² + parements
de part et d’autre du de part et d’autre du 10 kg/m² de part et
séparatif séparatif d’autre du séparatif
• Les valeurs de [Rw + C] limite et de DnT,A exigence sont exprimées en dB.
• “ mi ” et “ [Rw + C]i ” correspondent respectivement à la masse surfacique et à l’indice d’affaiblissement acoustique de l’élément “ i ”.
• Un bourrage peut être constitué de laine minérale comprimée au droit du séparatif.
• Une étanchéité peut être constituée d’un joint bien comprimé au droit du séparatif.
• Un parement peut être constitué par une ou plusieurs plaques de plâtre (épaisseur selon masse surfacique recherchée) ou d’une cloison sèche
ou maçonnée.
• Un écran acoustique peut être constitué d’un élément de masse ≥ 12 kg/m² (ou d’un joint à la pompe), devant assurer l’étanchéité de la lame d’air
de part et d’autre du séparatif.
Toitures filantes
DnT,A exigence (méthode par le DnT,A exig. < 44 44≤ DnT,A exig.< 49 49≤ DnT,A exig.< 52 52≤ DnT,A exig.< 56 56≤ DnT,A exig.
calcul)
cas n°1 : comble aménagé sous laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
rampant (si h ≤ 5 cm) (1) + parements de + parements de + parements de + parement de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² d’un côté et 20 kg/m² d’un côté et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif de 10 kg/m² sur de 10 kg/m² sur
l’autre côté du l’autre côté du
séparatif séparatif
cas n°2 : comble non aménagé sans laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
séparatif dans le comble + parements de + parements de + parements de + parements de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif
cas n°3 : comble non aménagé avec toute solution laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
séparatif dans le + parements de + parements de + parements de + parements de
comble 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif
Pour d’autres dispositions constructives ou lorsque l’isolement recherché est supérieure à la valeur citée ci-avant, une
étude particulière de la liaison devra être fournie, afin de déterminer le niveau d’évaluation à retenir.
Il est recommandé lors de l’évaluation de cette sous-rubrique, d’étudier séparément chaque type de
transmission au travers des parois horizontales et verticales. On distinguera ensuite chaque type rencontré de
transmission parasite pour le projet. Une fois que toutes les combinaisons entre type de transmission et
éléments parasites auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation de cette sous-rubrique par classe
homogène de logements.
On s’attachera à repérer les cas de transmissions les plus défavorables qui généralement se rencontrent en
réception dans les petits locaux, pour des parois séparatives peu performantes en acoustique et/ou pour des
exigences d’isolement les plus élevées.
AI 2 Bruit de chocs
Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales d’un logement et émis
dans les locaux du bâtiment extérieurs à ce logement (y compris les coursives extérieures).
Dans le cas de maisons individuelles mitoyennes ou en bande, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales
d’une maison et émis dans les locaux qui lui sont mitoyens (y compris les coursives extérieures).
On étudie chacune des transmissions vers les pièces principales du logement examiné depuis un local extérieur à ce
logement et appartenant aux catégories suivantes (conformément au § “ Généralités ” de cette rubrique) :
catégorie “ logements ” : tout local à l’exception des combles non aménagés, des balcons et loggias non situés
directement au-dessus d’une pièce principale.
catégorie “ circulations communes ” : tout local à l’exception des escaliers collectifs lorsqu’il existe un ascenseur.
catégorie “ locaux d’activités ” : tout local.
Aucune transmission vers les pièces principales du logement examiné depuis un local de la catégorie “ locaux
techniques ” n’est à étudier.
Le niveau d’évaluation retenu, pour le logement examiné, est égale au plus faible des niveaux d’évaluation obtenus pour
une ou plusieurs transmissions étudiées.
AI 2.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé “ L’nT,w ” dans
les pièces principales du logement examiné (et pouvant être émis depuis les diverses catégories de locaux
précédemment citées) qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est utilisé en
tant que tableau d’évaluation d’une transmission que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.
NC REGL CQ CQCA
pièces principales, pièces de service, dégagements L’nT,w > 58 L’nT,w ≤ 58 L’nT,w ≤ 55 L’nT,w ≤ 52
• Les valeurs de L’nT,w figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé
exprimés en dB, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
(1) Sauf balcons et loggias non situés directement au-dessus d'une pièce principale.
(2) Sauf combles non aménagés.
(3) Sauf escaliers collectifs dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment.
(4) Dans le cas où, à l'émission, le local d'activité considéré est un parking, on se reporte aux mêmes exigences que celles requises pour les locaux
appartenant à la catégorie “ dépendances de logements ”.
• transmission “ verticale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher du local situé directement au-dessus de la pièce
principale examinée. Ce type de transmission n’existe pas dans le cas de maisons individuelles.
• transmission “ diagonale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher d’un local placé au niveau directement supérieur
mais non situé au-dessus de la pièce principale examinée.
• transmission “ horizontale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher d’un local placé au même niveau et voisin de la
pièce principale examinée (contigu ou en présence d’un local tampon).
Remarque
Quels que soient le type et le nombre de transmissions au bruit de chocs pouvant être reçues dans une pièce principale
de réception examinée, les évaluations correspondant à chacune de ces transmissions étudiées seront toujours
affectées à cette pièce principale de réception et jamais au local d’émission. Par exemple, une pièce principale située au
dernier niveau d’un bâtiment, sans aucun local possible d’émission dans son voisinage au même niveau, se verra
attribuer le niveau maximal “ CQCA ”, même si cette pièce est par ailleurs source de gêne pour les pièces principales
d’un autre logement situé en dessous.
forfaitisés présentée ci-après. Cette méthode rapide est toujours à utiliser lorsque chacun des paramètres concernés est
situé dans son domaine de validité.
En cas de transmissions “ diagonales ” ou “ horizontales ”, il est nécessaire de se reporter au préalable aux dispositions
prévues au § “ Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs ” à la page AI 47.
Les domaines de validité des différents paramètres concernés sont donnés en page AI 44. Ils peuvent être étendus
moyennant certaines règles correctives indiquées respectivement à la page AI 45 selon le type de plancher examiné; ces
règles pouvant être combinées entre elles, mais ne pouvant pas être appliquées plusieurs fois au local examiné.
Lorsque au moins un des paramètres concernés n’est pas situé dans son domaine de validité “ étendu ”, on utilise la
méthode d’évaluation par le calcul pour permettre de traiter ce cas particulier (cf. § “ Méthode d’évaluation par le calcul ”
à la page AI 46).
En cas de nature de plancher autre que les deux cas précédents, on se reportera au § " - Cas particuliers" à la page AI
48.
Quelle que soit la méthode utilisée, les critères techniques d’évaluation tiennent compte :
de la nature du plancher,
de la nature du local “ réception ”,
de la présence de certaines cloisons légères ou de doublages sur des parois, liées au plancher étudié,
de paramètres liés à la géométrie des locaux,
du type de la juxtaposition entre le local émission et le local réception.
pièce 22,5 <sh <28,4 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
17,9 <sh <22,5 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5
14,2 <sh <17,9 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6
11,3 <sh <14,2 n°5 n°4 n°6 n°7 n°8 n°5 n°6 n°7
9 <sh <11,3 n°6 n°5 n°7 n°8 n°9 n°6 n°7 n°8
7,5 <sh <9 n°7 n°6 n°8 n°9 n°10 n°7 n°8 n°9
(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 2.2.3.
• h = hauteur sous plafond du local de réception (en mètre).
• Sh = surface habitable du local de réception (en mètre carré).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).
∆Lw limite
On utilise ensuite le tableau “ ∆Lw limite ” correspondant au type de plancher examiné, dans lequel on détermine la
valeur de “ ∆Lw limite ” en fonction de la combinaison “ épaisseur de la dalle pleine en béton ” (ou “ indice
d’affaiblissement [Rw + C] du plancher corps creux ”) et “ cas de transmission latérale ” en fonction du numéro retenu
dans le tableau précédent.
Les valeurs de “ ∆Lw ” ou “ ∆Lw limite ” sont exprimées en dB. La valeur “ ∆Lw ” d’un revêtement de sol est toujours
donnée par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, réalisé selon les normes
NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les cas. En présence d’une chape flottante, d’un procédé
d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, il y a lieu de se reporter au § “ Cas particuliers ” à la page AI 48.
12 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
13 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
14 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
16 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
17 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
18 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
19 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
20 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 et 22 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
23 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
24 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
25 et 26 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9 n°10
∆Lw limite 77 – [Rw+C] 78 – [Rw +C] 79 – [Rw+C] 80 – [Rw+C] 81 – [Rw+C] 82 – [Rw+C] 83 – [Rw+C] 84 – Rw+C] 85 – Rw+C] 86 – Rw+C]
dépendances de logements (1) ∆Lw < ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite
logements (2) sauf dépendances ∆Lw < ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite + 3 ∆Lw ≥ ∆Lw limite + 6
2 parois –1
3 parois –2
• correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
Dans les tableaux “ domaine de validité ”, il apparaît pour chaque cas de figure correspondant à la combinaison retenue
entre “ nature du local d’émission ” et “ éléments présents dans le local de réception ”, des limites de valeurs du linéaire
“ lr ” de parois liées au plancher dans le local de réception et qui ont été retenues pour la forfaitisation. Ces parois sont
doublées de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère (en contre-cloison de doublage ou en cloison de distribution).
On utilise alors cette règle de correction si dans la pièce de réception examinée, il existe un linéaire total de tels
doublages ou cloisons, supérieur à celui fixé dans le domaine de validité correspondant. La correction, si elle peut être
retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique sur la valeur de “ ∆Lw limite ” déterminée dans
le tableau “ ∆Lw limite ” correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.
correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
linéaire donné dans le domaine de validité linéaire lr dans le local examiné correction sur le ∆Lw limite en dB
limite basse ≤ lr < limite haute limite haute ≤ lr < limite haute + 4 m +1
• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.
limite basse ≤ Sh ≤ limite haute limite haute < Sh ≤ 1,2 x limite haute –1
• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.
Lorsque les règles correctives ne peuvent s’appliquer à un des paramètres concernés, on a recours, pour traiter ce cas
particulier, à l’utilisation de la méthode d’évaluation par le calcul présentée au § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” à
la page AI 46.
Pour d’autres paramètres, dont le domaine de validité est également fixé dans les tableaux et pour lesquels il n’est pas
fait référence à des règles correctives, on utilisera alors directement la méthode d’évaluation par le calcul. C’est le cas,
par exemple, de la hauteur sous plafond “ h ” du local de réception ou bien de la présence dans le local de réception, à la
fois de doublages en mousse rigide et laine minérale ainsi que de cloisons en maçonnerie légère.
On étudiera séparément chaque type de transmission en distinguant bien les revêtements de sol différents à
l’origine d’une transmission et la nature des pièces principales rencontrées. Une fois que toutes les
combinaisons entre type de transmission et revêtements de sols auront été repérées, on pourra procéder à
l’évaluation de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.
On s’attachera à repérer les transmissions les plus défavorables qui se rencontrent généralement pour des
transmissions verticales, vers une petite pièce principale et issues d’un local dont le revêtement de sol est peu
performant, et/ou est placé sur un plancher de faible masse.
“ [Rw + C] ” est l’indice d’affaiblissement exprimé en dB du plancher support étudié, et correspond à la somme
algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation C à un spectre de bruit rose pondéré A. L’indice RW et le terme
d’adaptation C sont donnés par Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”,
lorsque ce Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En
l’absence d’un tel Rapports d’Essai, on peut se reporter à l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement
acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique, permettant de calculer l’indice [Rw + C] de ces parois.
“ ∆Lw ” est l’indice d’efficacité acoustique en dB du revêtement de sol posé sur le plancher du local d’émission. La
valeur “ ∆Lw ” des revêtements de sols est donné par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini
dans les “ Généralités ”, réalisé selon les normes NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les
cas.
En présence d’une chape flottante, d’un procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, il y a lieu de se
reporter au § “ Cas particuliers ” à la page AI 48.
“ V ” est le volume en m³ du local de réception examiné..
“ N ” est le nombre de parois liées au plancher et entièrement doublées de laine minérale ou de mousse plastique
élastifiée sur leur face intérieure au local de réception (cf. § “ Eléments pris en compte ” ci-après).
“ Sr ” est égale à la somme des surfaces en m² d’une part des parois liées au plancher dans le local de réception et
doublées de mousse rigide ou d’une contre cloison en maçonnerie légère et d’autre part des cloisons de distribution
en maçonnerie légère liées également au plancher dans le local de réception (cf. § “ Eléments pris en compte ” ci-
après).
Pour l’application de cette formule de calcul, on arrondit la valeur du “ L’nT,w calculé ” à la valeur entière la plus proche
(en arrondissant par exemple 0,5 à 0 dB).
m’ < 100 –1 –3
250 ≤ m’ –7 – 10
(1) En présence d’un local tampon, la valeur de m' est égale à la somme des masses surfaciques des deux parois verticales qui séparent le local
d’émission du local de réception.
En présence de plusieurs locaux tampons, il y a lieu d’ajouter la valeur de K’ = ΣKi à la correction déjà retenue pour la
présence d’un local tampon. La valeur de Ki qui correspond à la correction supplémentaire pour chaque nouvelle paroi
verticale rencontrée est prise égale à :
– 1 si m’ < 100,
– 5 si 100 ≤ m’ < 250,
– 7 si 250 ≤ m’.
.
figure 29 – Correction complémentaire en présence d’un local décalé : si h et h’ ≥
0,50 m
Procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, ou chape flottante sur une
dalle pleine en béton ou un plancher corps creux
Avant de réaliser l’évaluation, on vérifiera en présence d’une chape flottante, d’un procédé d’isolation phonique sous
carrelage ou parquet, que le produit appartienne à la « liste des produits acceptés par CERQUAL », mise à la disposition
sur simple demande ou consultable sur le site internet : www.cerqual.fr. Cette liste étant régulièrement mise à jour, il y a
lieu de s’assurer que l’édition utilisée est toujours en cours de validité, notamment avant l’établissement de toute
évaluation définitive d’une opération.
Dans ce cas, il y a lieu d’indiquer, par une observation portée sur le tableau d’évaluation, le type de technique (résilient
sous chape flottante, procédé d’isolation phonique sous carrelage, sous-couche parquet, …) ainsi que la dénomination
commerciale du ou des produits d’isolation annoncés, lorsqu’il est prévu une de ces dispositions constructives, dans des
locaux de la construction, concernés par une transmission au bruit de chocs en réception dans une pièce principale de
logements.
Pour l’évaluation, on se reporte aux dispositions prévues pour une transmission “ verticale ” (cf. § AI 2.2) ou pour une
transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” (cf. § AI 2.3), en retenant la valeur du “ ∆Lw ” de la chape flottante sur son
complexe isolant ou la valeur du “ ∆Lw ” du procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, à la place du “ ∆Lw ”
du revêtement de sol.
La valeur du “ ∆Lw limite ” quant à elle, est déterminée à partir de la méthode forfaitaire ou par le calcul selon l’épaisseur
de la dalle support dans le cas d’une dalle pleine en béton, ou l’indice “ [Rw + C] ” du plancher support sans chape
flottante dans le cas d’un plancher corps creux.
Il est rappelé que les valeurs de “ ∆Lw ” ou “ ∆Lw limite ” sont exprimées en dB. La valeur “ ∆Lw ” d’un revêtement de sol
est toujours donnée par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, réalisé selon
les normes NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les cas.
En présence d’une chape flottante dont le Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les normes NF EN 140-8
et NF EN ISO 717-2 (dans la norme NF EN ISO 140-8 les chapes flottantes sont chargées à 0 ou 20 kg/m²), il y a
lieu de se rapprocher de CERQUAL pour connaître les règles correctives à appliquer lors de l’évaluation. De plus, la
valeur du “ ∆Lw ” ne pourra être retenue pour l’évaluation que si l'épaisseur de la chape flottante étudiée correspond
à plus ou moins 1 cm à celle mise en œuvre pour le Rapport d’Essai acoustique.
Si, sur une chape flottante, on rencontre un revêtement de sol dont l’efficacité “ ∆Lw ” est supérieure à 12 dB, on
majore par convention le “ ∆Lw ” de la chape flottante du “ ∆Lw ” du revêtement de sol minoré de 12 dB.
En présence d’un procédé d’isolation phonique sous carrelage ou sous parquet, il y a lieu de tenir compte du
Rapport d’Essai acoustique en laboratoire du complexe “ carrelage et sa sous-couche ” ou “ parquet et sa sous-
couche ”, dans la mesure où la dimension des carreaux (longueur x largeur) ou le type et les dimensions du parquet
(longueur x largeur des lames ou panneaux mosaïques) retenus pour l’évaluation, correspondent respectivement
aux caractéristiques des carreaux ou du parquet mis en œuvre pour le Rapport d’Essai acoustique.
Escalier en béton
Il s’agit des escaliers collectifs s’il n’existe pas d’installation d’ascenseur et des escaliers individuels intérieurs aux
logements.
figure 31 – Escalier non désolidarisé (non situé au-dessus d’une pièce principale) .
.
figure 32 – Exemple d’escalier en béton :
– prise en compte de l’épaisseur “ e ” pour l’évaluation en transmission
diagonale ou horizontale.
• escalier reposant sur un plancher béton, situé au-dessus d’une pièce principale :
Si un escalier en béton (droit ou hélicoïdal) repose sur un plancher situé au-dessus d’une pièce principale, on étudie la
transmission au bruit de chocs selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton en transmission
verticale. Dans ce cas, Il y a lieu de retenir l’épaisseur du plancher en béton comme valeur de “ e ” pour le calcul et
l’indice “ ∆Lw ” du revêtement de sol qui serait placé sur les marches de l’escalier.
Dans un second temps, on minore de 4 dB, soit le “ ∆Lw limite ” en méthode d’évaluation par tableaux de résultats
forfaitisés, soit le “ L’nT,w calculé ” en méthode d’évaluation par le calcul,
Si une transmission est à étudier vers une pièce principale voisine du local situé sous l’appui de l’escalier ou voisine du
local où est situé l’escalier, il est possible dans un troisième temps d’appliquer les dispositions correctives prévues au
premier tableau du paragraphe “ AI 2.3 - Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs ”.
.
figure 33 – Exemples d’escaliers en béton :
– prise en compte de l’épaisseur “ e ” pour l’évaluation.
Plancher en bois
Dans le cas de l’étude d’une transmission “ verticale ” (en collectif seulement), afin d’attribuer un niveau d’évaluation, il
doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.
Au plus, on ne peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le
niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.
Dans le cas de l’étude d’une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ”, on retient par convention directement le niveau
“ REGL ”. Les autres niveaux d’appréciation n’existent pas pour ce type de transmission.
Escalier en bois
Si l’escalier en bois, désolidarisé ou non de la structure, passe directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre
logement, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour
le cas étudié. Au plus, on ne peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais,
on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.
.
figure 34 – Escalier bois passant directement au-dessus d’une pièce principale
d’un autre logement .
Si l’escalier en bois est ancré ou repose par ses appuis (ou ses marches et paliers) sur un séparatif vertical ou
horizontal, respectivement contre ou au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on retient, par convention,
directement le niveau “ REGL ”. Lorsque le niveau “ CQ ” est recherché, il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL pour
connaître les dispositions d’évaluation ; le niveau “ CQCA ” n’existant pas pour ce type de transmission.
figure 35 – Escalier bois ancré et reposant par ses appuis sur un séparatif
vertical et horizontal, contre et au-dessus d’une pièce principale d’autres
logements .
Plancher en métal
Dans le cas de l’étude d’un tel plancher ou escalier et afin d’attribuer un niveau d’évaluation, il doit être fourni des
résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié. Au plus, on ne
peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le niveau “ NC ”
pour la transmission étudiée.
Escalier en métal
Si l’escalier en métal est ancré ou repose par ses appuis (ou ses marches et paliers) sur un séparatif vertical ou hori-
zontal, respectivement contre ou au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on retient, par convention,
directement le niveau “ REGL ”. Les autres niveaux d’appréciation n’existent pas pour ce type de transmission.
Dans les autres cas de transmission, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions
expérimentales soient utilisables pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essai, on retient le niveau “ REGL ”
pour la transmission étudiée.
Plancher mixte
Dans le cas de l’étude d’un tel plancher (exemple : plancher collaborant avec plenum, …) et afin d’attribuer un niveau
d’évaluation, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables
pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.
Terrasse accessible
On retient le niveau “ REGL ” ou “ CQ ” pour la transmission étudiée, quel que soit le système d’étanchéité prévu,
lorsque l’isolant thermique se trouve placé entre le plancher béton et l’étanchéité.
Pour l’obtention du niveau “ CQCA ” pour la transmission étudiée, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques
dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.
On étudiera séparément chaque type de transmission issue d’équipements. Une fois que toutes les
combinaisons entre les différents types d’équipements auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation
de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.
AI 3.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ LnAT ” dans les pièces principales et dans la cuisine
du logement examiné (et pouvant être émis par un de ces équipements du même logement) qui sont nécessaires à
l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est pas utilisé directement pour les évaluations et il ne
sert donc que pour la présentation des exigences.
exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné
nature de l’équipement nature du local de réception dans le logement examiné niveau d’évaluation
appartenant au logement examiné
NC REGL CQ CQCA
pièce principale ouverte sur une cuisine par une baie libre LnAT > 45 LnAT ≤ 40 LnAT ≤ 30
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
REGL CQ CQCA
la chaudière est placée dans une cuisine ouverte par baie libre sur le séjour Lw ≤ 47 Lw ≤ 37
la chaudière est placée dans un local séparé d'une pièce principale par cuisine Lw ≤ 53 Lw ≤ 50
la chaudière est placée dans un local séparé d'une pièce principale par cuisine Lw ≤ 53
une paroi non percée d'une porte cellier ou débarras toute solution Lw ≤ 55
la chaudière est placée dans un local non contigu à une pièce principale cuisine Lw ≤ 53
• “ toute solution ” signifie qu'aucune condition n'est exigée pour l'obtention de cette évaluation.
• Les valeurs de Lw dans le tableau ci-dessus sont exprimés en dB(A).
Lorsque le niveau de puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de la chaudière est exigé pour certains niveau d’évaluation
dans le tableau précédent, il doit être fourni un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les
“ Généralités ”, pour la même énergie. En l’absence de Rapport d’Essai acoustique on retient alors le niveau d’évaluation
inférieur à celui-ci, s’il peut être atteint sans exigence sur la valeur de “ Lw ” de la chaudière. Si le niveau “ REGL ” ne
peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Règles correctives
• Pour conserver le niveau précédemment attribué dans le cas où la chaudière est adossée à la paroi séparative contre la
pièce principale étudiée, on vérifie si les conditions prévues dans le tableau suivant sont respectées :
Si le niveau “ CQCA ”, “ CQ ” ou “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
• Si la chaudière est située dans une cuisine communiquant par baie libre avec le séjour étudié, on utilise le tableau
suivant où les corrections sont à appliquer aux valeurs de “ Lw ” données précédemment dans le tableau “ évaluation des
chaudières individuelles fioul ou gaz ”.
l≤1 +5
1<l≤2 +3
2<l 0
• Si la chaudière est placée dans un “ placard ”, on utilise le tableau suivant, où les corrections sont à appliquer aux
valeurs de “ Lw ” données précédemment dans le tableau “ évaluation des chaudières individuelles fioul ou gaz ”.
(1) Au minimum, le placard doit être constitué d'un encoffrement ouvert en partie haute et basse comprenant à l'intérieur de la laine minérale.
REGL CQ CQCA
séjour fermé Lw ≤ 41 Lw ≤ 36
chambre fermée Lw ≤ 38 Lw ≤ 33
cuisine fermée Lw ≤ 53
En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ” donnant le niveau de
puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de l’équipement, on retient alors le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
S’il existe plusieurs équipements dans un même local examiné, on détermine la valeur globale “ Lw ” pour l’ensemble des
équipements en appliquant la règle de sommation précisée au § " Chaufferie collective " à la page AI 66.
REGL CQ CQCA
séjour fermé Lw ≤ 41 Lw ≤ 36
chambre fermée Lw ≤ 38 Lw ≤ 33
cuisine fermée Lw ≤ 53
En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ” donnant le niveau de
puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de l’équipement, on retient alors le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
S’il existe plusieurs équipements dans un même local examiné, on détermine la valeur globale “ Lw ” pour l’ensemble des
équipements en appliquant la règle de sommation précisée au § " Chaufferie collective" à la page 66.
On étudiera séparément chaque type de transmissions issues d’équipements. Une fois que toutes les
combinaisons entre les différents types d’équipements auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation
de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.
AI 4.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ LnAT ” dans les pièces principales et dans la cuisine
du logement examiné qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique.
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
(1) Equipement individuel situé dans un autre logement que celui examiné (sauf cas particulier pour la VMC).
AI 4.2 Robinetterie
On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant des robinets
de tous les équipements installés dans des locaux extérieurs qui lui sont contigus (y compris les cas de contiguïté
d’angles).
L’évaluation d’une transmission examinée est déterminée par application dans un premier temps du tableau “ évaluation
des robinets ” ci-après, puis dans un second temps des “ règles correctives ”.
L’évaluation de la robinetterie est “ sans objet ” dans le cas de maisons individuelles isolées.
Le niveau d’évaluation de la robinetterie est “ CQCA ” dans le cas de deux maisons individuelles mitoyennes par un joint
de dilatation.
Le niveau d’évaluation “ CQCA ” est attribué à une transmission lorsqu’il existe au moins un local tampon entre celui où
est placé l’équipement sanitaire examiné et le local de réception.
lavabo, lave-mains, évier, bidet, douche, baignoire et robinet flotteur non classé ou classement II classement I
• Dans le cas ou le robinet dispose d’un classement EAU ou ECAU pouvant compléter le marquage NF, le classement acoustique A1 correspond à
la classe NF II et les classements acoustiques A2 et A3 correspondent à la classe NF I.
Règles correctives
• Pour conserver le niveau d’évaluation précédemment attribué en fonction du classement acoustique de chaque robinet,
on vérifie si la condition prévue dans le tableau suivant est respectée :
désolidarisation de la baignoire
NC niveaux REGL, CQ ou CQCA conservés
(1) Ce dispositif doit être prévu d'une part vis-à-vis des parois verticales et d'autre part soit sous les pieds de la baignoire ou soit entre la baignoire
et son berceau.
Si le niveau “ CQCA ”, “ CQ ” ou “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
• Dans le cas d’une dalle flottante dans la salle de bains, interrompue sous la baignoire celle-ci doit être désolidarisée
également du muret constituant le tablier. Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.
Dans le cas d’une dalle flottante dans la salle de bains, non interrompue sous la baignoire, le muret constituant le tablier
de la baignoire doit être désolidarisée également de celle-ci et vis-à-vis des parois verticales. Sinon, le niveau “ NC ” est
retenu.
• Dans le cas d’une pression de l’alimentation d’eau (eau froide et eau chaude collective) à l’origine du logement
supérieure à 3 bars, il doit être prévu un réducteur de pression possédant la marque NF, permettant de limiter cette
pression à 3 bars. Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.
• Le dimensionnement des canalisations d’alimentation (eau froide et eau chaude) des appareils sanitaires doit respecter
les dispositions minimales prévues au DTU 60-11 (ou DTU P40-202). Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.
• Si les précédentes conditions nécessaires à l’obtention du niveau, “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ” sont toutes
satisfaites, à l’exception du classement acoustique de la robinetterie qui est égal au classement II et que d’autre part les
canalisations, équipements, robinetteries et appareils sanitaires sont fixés sur des parois de masse supérieure ou égale
à 350 kg/m², et que la pression d’alimentation est inférieure ou égale à 3 bars, on attribue le niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou
“ CQCA ”.
Dans le cas où il n’est pas prévu une gaine technique autour de telles canalisations, on retient directement le niveau
“ NC ” pour cette sous-rubrique.
pièce principale la gaine technique avec au plus 2 faces visibles en pièce la gaine technique avec au plus 2 faces visibles en pièce
principale est réalisée au choix en : principale est réalisée au choix en :
• cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13 + laine minérale • 2 cloisons alvéolaires de 50 mm + 1 laine minérale 30
45 mm à l’intérieur, (2) mm entre les 2 cloisons,
• cloison alvéolaire de 50 mm + laine minérale 75 mm à • Brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction
l’intérieur, souple en tête + complexe thermique / acoustique
• carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en extérieur 10+40,
tête, • Carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en
• brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction tête+ complexe thermique / acoustique extérieur 10+40,
souple en tête. • Brique plâtrière de 100 mm enduite 1 face avec jonction
souple en tête + laine minérale 45 mm à l’intérieur,
• Carreau de plâtre de 100 mm avec jonction souple en
tête + laine minérale 45 mm à l’intérieur,
• Cloison sur ossature métallique avec [Rw +C] > 42 dB,
• Contre-cloison avec 1 BA18 ou 2 BA13 + laine minérale
80 mm dans l’ossature.
le soffite est réalisé avec 2 BA13 + 80 mm de laine minérale
à l’intérieur.
cuisine fermée la gaine technique avec 3 faces maxi visibles en cuisine est la gaine technique avec 3 faces maxi visibles en cuisine est
réalisée au choix en : réalisée au choix en :
• Cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13, (2) • cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13 + laine minérale
• Carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en 45 mm à l’intérieur, (2)
tête, • cloison alvéolaire de 50 mm + laine minérale 75 mm à
• Brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction l’intérieur,
souple en tête. • carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en
tête,
• brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction
souple en tête.
le soffite est réalisé avec 1 BA13 + 80 mm de laine minérale
à l’intérieur.
dispositions • canalisations en PVC fixées uniquement sur un mur de masse surfacique ms ≥ 200 kg/m², et désolidarisées au
complémentaires passage des planchers. (3)
• présence d’une désolidarisation des chutes d’eaux au niveau de la traversée de plancher par un matériau résilient
d’une épaisseur suffisante (5 mm environ). De plus, ces fourreaux doivent dépasser largement (10 mm environ) de
part et d’autre du plancher.
• présence d’une désolidarisation des conduits de raccordement des WC à la chute d’eau verticale, au niveau de la
traversée des parois verticales de gaines techniques, par un matériau résilient d’une épaisseur suffisante (5 mm
environ). De plus, ces fourreaux doivent dépasser largement (10 mm environ) de part et d’autre de la paroi concernée,
• Au rez de chaussée ou au niveau habité immédiatement au dessus des raccordements aux canalisations
horizontales situées en sous-face du plancher concerné, il y a lieu de prévoir systématiquement en complément 2 m²
de laine minérale de 50 mm d’épaisseur sur les parois interne de la gaine technique.
• les trappes de visite sont admises uniquement en cuisine (ou dans la partie cuisine d’un séjour ouvert sur cuisine,
avec [Rw+C] de la trappe ≥ 32 dB + présence d’un joint périphérique + surface de la trappe ≤ 0,25 m² + présence d’une
fermeture à batteuse avec rampe de serrage.
(1) Ces dispositions constructives concernent l’étage situé au dessus et en dessous du dévoiement de(s) chute(s) d’eau(s).
(2) En présence de canalisations en fonte fixées sur un mur de masse surfacique ms ≥ 280 kg/m², la plaque BA13 supplémentaire n’est pas
nécessaire.
(3) En l’absence de mur de masse surfacique ms ≥ 200 kg/m² (présence de cloisons uniquement), la fixation de l’ensemble des canalisations ne
doit pas se faire sur une paroi légère de masse surfacique ms < 200 kg/m².
En présence de dispositions constructives différentes de celles proposées dans le tableau ci-dessus, il devra être fourni
des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient extrapolables au cas étudié. Sinon, on
retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
AI 4.4 Ascenseurs
On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant du local
machinerie et de la gaine d’ascenseur qui lui sont contigus (y compris en présence d’un local tampon ainsi que dans les
cas de contiguïté d’angle).
L’évaluation est donc déterminée en fonction de la position du logement par rapport à la gaine et à la machinerie
d’ascenseur, ainsi qu’en fonction de la présence de dispositifs antivibratiles sous la machinerie.
Dans tous les cas de figure, l’absence de dispositifs antivibratiles sous l’ensemble treuil-moteur-poulies (y compris les
poulies de renvoi ou de déflexion) conduit au niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Ces dispositifs antivibratiles devront être tels que “ l’écrasement sous charge soit d’au moins 6 mm tout en s’assurant
que le matériau utilisé reste dans sa zone élastique ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
L’armoire électrique (contenant les contacteurs nécessaires au fonctionnement de l’ascenseur) doit être fixée, soit sur le
massif antivibratile de la machinerie, soit sur une paroi non séparative d’un logement avec interposition de plots
antivibratiles. Sinon, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau d’évaluation n’est pas bloqué à “ NC ”, le niveau d’évaluation est déterminé par application du tableau
“ évaluation des ascenseurs ” et selon les schémas présentés ci-après, excepté pour les ascenseurs sans local de
machinerie (dans cette situation le moteur est situé en partie haute ou basse de la gaine) pour lesquels il y a lieu de se
rapprocher de CERQUAL pour connaître les dispositions d’évaluation.
1 p ≥ 575, m ≥ 575 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas
1p p ≥ 575, [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas
1p’ [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 30 [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 25
6 [Rw + C] ≥ 62 et m ≥ 400
7 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 69 et m1 + m2 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25
9 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 67 et m1 + m2 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25
17 (1) p ≥ 575, m1 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas
18 (3) m1 ≥ 400
• Les valeurs de LnAT apparaissant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A).
• Les valeurs de [Rw + C], [Rw + C]p, [Rw + C]1, [Rw + C]2,et [Rw + C](1 - 1') apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent
à des indices d'affaiblissement de parois verticales ou horizontales exprimés en dB.
• Les valeurs de m, m1 et m2, apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent à des masses surfaciques de parois
verticales exprimées en kg/m².
• Les valeurs de p, apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent à la masse surfacique de la partie du plancher bas
dans le local machinerie (hors massif en béton) exprimées en kg/m².
• “ toute solution ” signifie qu'aucune condition n'est exigée pour l'obtention de cette évaluation.
(1) Si au même niveau que celui de la machinerie.
(2) Si au niveau immédiatement en dessous de celui de la machinerie.
(3) Si en étage courant.
• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 25 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé
d’une part que “ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales vis-à-vis de l’installation
d’ascenseur ne dépassera pas 25 dB(A) ”, et d’autre part que “ le choix et l’emplacement des isolateurs sous le massif
antivibratile devront être justifiés par un calcul de filtrage et de stabilité du système ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 30 ” correspond à l’ensemble des dispositions citées au précédent paragraphe
en remplaçant la valeur de 25 dB(A) par la valeur de 30 dB(A).
• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 35 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé
d’une part que “ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les cuisines vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne
dépassera pas 35 dB(A) ”, et d’autre part que “ le choix et l’emplacement des isolateurs sous le massif antivibratile
devront être justifiés par un calcul de filtrage et de stabilité du système ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
• “ engagement pour que LnAT ≤ 25 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que “ le
niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne
dépassera pas 25 dB(A) ”.
En l’absence d’une telle précision et si le Maître d’Ouvrage s’engage à la faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
• “ engagement pour que LnAT ≤ 30 ” correspond à l’ensemble des dispositions citées au précédent paragraphe en
remplaçant la valeur de 25 dB(A) par la valeur de 30 dB(A).
• “ engagement pour que LnAT ≤ 35 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que “ le
niveau de pression acoustique reçu dans toutes les cuisines vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne dépassera pas 35
dB(A) ”.
En l’absence d’une telle précision et si le Maître d’Ouvrage s’engage à la faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
Cas particulier
Lorsque les gaines d’ascenseur ne sont pas réalisées en structure lourde, il doit être fourni des résultats d’essais
acoustiques dont les conditions expérimentales sont utilisables pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essai,
on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.
AI 4.5 Vide-ordures
On étudie pour chaque pièce principale et la cuisine du logement examiné la transmission provenant du local vide-
ordures (où est implanté le vidoir) et du local réception des ordures. On étudiera seulement les cas où ces locaux sont
contigus au logement examiné (y compris en présence d’un local tampon ainsi que dans les cas de contiguïté d’angle).
L’évaluation est donc effectuée en fonction de la position du logement par rapport à ces deux types de locaux, ainsi
qu'en fonction de la présence de dispositifs antivibratiles pour l’ensemble des équipements composant cette installation
par rapport à la structure du bâtiment.
L’absence de dispositifs antivibratiles pour l’ensemble colonne de vide-ordures et tous ses accessoires (assise, fixations
à la structure, brise chute, ...) conduit au niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau n’est pas bloqué à “ NC ”, le niveau d’évaluation est déterminé selon les cas par application d’un des trois
tableaux suivants :
(éventuellement sans vidoir) et la pièce examinée en fonction des caractéristiques de la paroi verticale séparative.
pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 55 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 59
ne sont pas satisfaits
ou présence d'un local tampon ou au moins un mur ayant un [Rw
+ C] ≥ 55 si présence d'un local
tampon
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 50
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement, sont exprimées en dB.
pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ toutes les parois (1) du local de Critères du niveau REGL ou CQ
ne sont pas satisfaits réception des ordures ont un [Rw + présence d'un local tampon
+ C] ≥ 59 et une masse ≥ 350 kg/m²
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 58 et une masse ≥ 350 kg/m²
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement , sont exprimées en dB.
(1) À l'exception de la paroi opposée au séparatif examiné.
pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ toutes les parois (1) du local de Pas de niveau CQCA dans ce cas
ne sont pas satisfaits réception des ordures ont un [Rw
+ C] ≥ 59 et une masse ≥ 400 kg/m²
(2)
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou plancher ayant un [Rw + C] ≥ 58 et une masse ≥ 350 kg/m²
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement , sont exprimées en dB.
(1) À l'exception de la paroi opposée au séparatif examiné.
(2) Pour les parois latérales au plancher séparatif, la condition sur la masse n’est à vérifier qu’en présence d’un équipement de l’installation de vide-
ordures fixé sur la paroi latérale.
chaufferies ” suivant :
pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 24 LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 19
ne sont pas satisfaits
+ engagement pour LnAT (pp) ≤ 25
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 29
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + Ctr], correspondant à des indices d'affaiblissement des parois séparatives verticales ou horizontales, sont exprimées en dB.
Elles correspondent à la somme algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation Ctr à un spectre de bruit de trafic.
• Les valeurs de LnAT, correspondant au niveau de pression acoustique dans la chaufferie, sont exprimées en dB(A).
• Les valeurs de LnAT (pp), correspondant au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale, sont exprimées en dB(A) pour une durée
de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence.
• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 25 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que
“ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales des logements vis-à-vis de l’installation
collective de chauffage ne dépasse pas 25 dB(A) ” et d’autre part que “ ce niveau de bruit par rapport aux bruits propres
des chaudières et de ses équipements (pompe, échangeur, canalisations, prise d’air extérieur, conduit de fumées,...)
devront être justifiés par une note de calcul ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
• Dans le cas courant où l’on ne dispose pas d’un Rapport d’Essais acoustique donnant le niveau de puissance
acoustique “ Lw ” de la chaudière, on détermine le niveau de pression acoustique “ LnAT ” dans la chaufferie en fonction
du type de chaudière et de sa puissance thermique, par application des formules du tableau suivant :
• Dans le cas où l’on dispose du niveau de puissance acoustique “ Lw ” de la chaudière, on détermine le niveau de
pression acoustique “ LnAT ” dans la chaufferie par la formule suivante :
LnAT = Lw + 6 – 10 log 0,16 V
où
Lw = niveau de puissance acoustique de la chaudière, en dB(A)
V = volume de la chaufferie, en m³
• Dans le cas où il existe plusieurs chaudières de puissance thermique identique ou non, il y a lieu de calculer, dans un
premier temps, les valeurs de “ LnAT ” correspondant à chaque chaudière, en utilisant une des formules précédentes.
Dans un deuxième temps, on détermine le niveau de pression acoustique global régnant dans la chaufferie, à partir de la
règle de composition des niveaux de bruit ci-dessous :
Cette situation peut se rencontrer, par exemple, dans le cas d’une alvéole technique contenant plusieurs chaudières
individuelles alimentant chacune un logement différent.
vis-à-vis d’une installation individuelle équipant le logement examiné les critères du niveau REGL, CQ ou Engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30 et
et d’une installation individuelle équipant un autre logement CQCA ne sont pas satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).
• LnAT (pp) correspond au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale examinée, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à
toute fréquence et lorsque l’installation de VMC est en position de débit minimal. Il en est de même pour LnAT (cuis) en réception dans une
cuisine.
• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il
soit déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 30 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine, de tout logement ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.
Cas particulier
Pour toute installation de ventilation individuelle de VMC double flux ou pour toute installation individuelle de chauffage
aéraulique (avec ou sans dispositif complémentaire de rafraîchissement), avec insufflation d’air dans les pièces
principales ou dans les cuisines, on utilise les dispositions précédentes.
De plus, pour toute installation de chauffage aéraulique (avec ou sans dispositif complémentaire de rafraîchissement),
avec insufflation d’air dans les pièces principales ou dans les cuisines, il y a lieu d’étudier également le bruit créé par la
propre installation individuelle du logement examiné, au titre de la sous-rubrique “ AI 3 Bruit des équipements individuels
de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné ”. Il y a lieu, pour l’obtention des niveaux “ REGL ”,
“ CQ ” ou “ CQCA ”, de fournir une note de calcul justifiant que le bruit reçu dans ces locaux vis-à-vis de l’ensemble des
équipements composant l’installation, ne dépasse pas les exigences respectivement prévues pour ces niveaux, dans le
logement équipé.
la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service fermée et les critères du niveau engagement pour que LnAT (cuis) ≤ 35
non contiguë à une pièce principale, ou contiguë par une paroi non REGL, CQ ou CQCA ne
percée d'une porte sont pas satisfaits
la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service fermée et les critères du niveau engagement pour que engagement pour que
séparée d'une pièce principale par une paroi percée d'une porte REGL ou CQ ne sont pas LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (pp) ≤ 25 et
satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35 LnAT (cuis) ≤ 35
la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service les critères du niveau engagement pour que note de calcul pour que
communiquant par baie libre avec une pièce principale REGL ou CQ ne sont pas LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (pp) ≤ 25 et
satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35 LnAT (cuis) ≤ 35
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).
• LnAT (pp) correspond au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale examinée, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à
toute fréquence et lorsque l’installation de VMC est en position de débit minimal. Il en est de même pour LnAT (cuis) en réception dans une
cuisine.
• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit
déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 30 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.
• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 25, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit
déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 25 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.
• “ engagement pour que LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond à une variante de l’engagement exprimé ci-dessus.
• “ note de calcul pour que LnAT (pp) ≤ 25 ”, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond à la fourniture par le Maître d’Ouvrage d’une note
de calcul acoustique détaillée et effectuée conformément à la “ méthode simplifiée de calcul d’une installation de
V.M.C. ” (cahier n°1876 du CSTB de septembre 1983), afin de montrer que le niveau de puissance “ Lw ” de la bouche
est tel que Lw ≤ 25 + 10 log V/12,5 en pièces principales et que Lw ≤ 35 +10 log V/12,5 en cuisine (V étant le volume en
m³ de la pièce principale ou de la cuisine examinée).
Cas particulier
Pour toute installation de ventilation double flux ou pour toute installation de chauffage aéraulique (avec ou sans
dispositif complémentaire de rafraîchissement), avec insufflation d’air dans les pièces principales ou dans les cuisines, il
y a lieu, pour l’obtention des niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”, de fournir une note de calcul justifiant que le
niveau de pression acoustique reçu dans ces locaux ne dépasse pas les exigences respectivement prévues pour les
niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”.
AI 5.1 Exigence
Cette exigence qui correspond précisément à celle fixée par la réglementation acoustique selon l’arrêté du 28 octobre
1994, est donnée dans le tableau suivant.
NC REGL CQ CQCA
Remarques
Dans le cas d’opérations comportant à la fois des logements « familiaux » et des logements pour étudiants, les
dispositions de ce paragraphe pourront être appliquées aux logements destinés aux étudiants, sous réserve que le
Maître d’Ouvrage de l’opération indique précisément les logements destinés aux étudiants et qu’il s’engage à remettre
en conformité ces logements si leur affectation devait être ultérieurement modifiée.
Les logements foyers ne peuvent en aucun cas être étudiés suivant les dispositions définies ci-après ni d’ailleurs suivant
le Référentiel Qualitel pour les logements « familiaux ».
Il est recommandé d’établir, à ce stade de l’étude, un tableau global des familles homogènes de logements,
correspondant à la synthèse de celles déterminées précédemment pour chaque sous-rubrique. En effet, la
détermination de l’évaluation globale présentée ci-après, est fonction de la combinaison des niveaux
d’évaluation obtenus aux diverses sous-rubriques par famille homogène de logements. De plus, la justification
des évaluations globales par logement est alors facilement repérable.
Lorsqu’un certain objectif d’évaluation par logement est recherché, on s’attachera à distinguer les diverses
raisons conduisant à une même évaluation globale. Il est, en effet, possible que la note faible d’un logement
provienne de plusieurs sous-rubriques et même de plusieurs transmissions examinées dans une même sous-
rubrique.
évaluation globale
note n niveau d’évaluation = NC, pour au moins une des sous-rubriques
(1) L’obtention pour un logement de la note o correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires
de l’arrêté du 30 Juin 1999 (selon les dispositions applicables au 1er janvier 2000), à l’exclusion de l’exigence d’isolement acoustique vis-à-vis de
l’espace extérieur pouvant éventuellement être traitée par ailleurs (cf. rubrique “ AE – Acoustique Extérieure).
Bâtiments collectifs
L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier pour ce type de construction.
C’est pourquoi, il est vivement conseillé de se tenir informé des différents résultats de mesures acoustiques
des produits couramment utilisés dans la construction, car ces résultats peuvent être utilisés en tout ou partie
pour le cas étudié dans un projet. A cet effet, des règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques sont
données à la fin de cette annexe.
Avertissement
Attention, il y a toujours lieu de retenir “ en priorité ”, quand elle existe pour la même paroi, la valeur de “ [Rw + C] ”,
donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire tel que défini dans les “ généralités ”, plutôt que la
valeur obtenue, pour une paroi de même type, par une des règles conventionnelles données dans la suite de ce
chapitre. En effet, s’agissant par exemple d’une paroi recouverte d’un doublage thermique à base d’un complexe plaque
de plâtre plus isolant, ces règles ont été déterminées en référence au matériau le moins performant acoustiquement
pour chaque famille d’isolant.
Dans les différentes règles présentées dans ce chapitre, les parois simples ou doubles en maçonnerie enduite sont, au
minimum, enduites sur une face.
Les valeurs de “ [Rw + C] ”pouvant être obtenues dans ce chapitre par une formule de calcul seront toujours arrondies
aux valeurs entières supérieures.
Plan de l'annexe
plan de l'annexe
paroi verticale béton ou maçonnerie simple paroi sans doublage 1er cas page AI 75
enduite
avec doublage (s) 3ème cas page AI 76
Pour tous les autres types de parois verticales ou horizontales que ceux cités dans les paragraphes suivants, il est
indispensable de connaître l’indice d’affaiblissement acoustique “ [Rw + C] ” obtenu par un Rapport d’Essais acoustiques
en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”.
Parois verticales
1er cas : parois verticales simples en béton ou en maçonnerie enduite, non recouvertes d'un
doublage
Pour une paroi verticale simple en béton ou en maçonnerie enduite au moins une face, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB est
déterminée par la loi de masse, à partir de la masse surfacique “ ms ” en kg/m² de la paroi étudiée.
Les équations de la loi de masse (pour un bruit rose) sont les suivantes :
pour 50 ≤ ms < 150 kg/m² [Rw + C] = (17 log ms ) + 3
pour 150 ≤ ms ≤ 700 kg/m² [Rw + C] = (40 log ms ) – 47
pour ms > 700 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” est plafonnée à 67 dB.
pour ms < 50 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” sera toujours déterminée par un Rapport d’Essai acoustique en
laboratoire.
Les masses surfaciques des parois en béton “ lourd ” sont toujours calculées avec une masse volumique de 2300 kg/m³
pour une paroi verticale en béton lourd.
10 48 18 58
11 50 19 59
12 51 20 60
13 52 21 61
14 54 22 62
15 55 23 62
16 56 24 63
17 57 25 64
Pour les autres types de parois, il y a toujours lieu de retenir “ en priorité ” la valeur réelle de la masse volumique ou
surfacique de la paroi, pour l’utilisation de la loi de masse, afin de tenir compte au mieux de la performance acoustique
de la paroi considérée.
À défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des références précises des parois, les masses volumiques ou
surfaciques suivantes sont retenues pour les calculs :
bloc perforé (béton sable et gravillon) : 1600 kg/m³
bloc creux (béton sable et gravillon) : 1300 kg/m³
brique pleine : 1850 kg/m³
brique perforée : 1200 kg/m³
Pour une paroi verticale double en béton ou en maçonnerie enduite au moins une face, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB ”
est déterminée par la loi de masse, comme dans le cas précédent pour une paroi verticale simple, à partir de la masse
surfacique “ ms ” en kg/m² égale à la somme des masses des deux parois étudiées. Dans ce cas, on utilise seulement
l’équation suivante :
pour 150 ≤ ms ≤ 900 kg/m², [Rw + C] = (40 log ms) – 47
pour ms > 900 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” est plafonnée à 71 dB
pour ms < 150 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” sera toujours déterminée par un Rapport d’Essai acoustique en
laboratoire.
ème
3 cas : parois verticales simples ou doubles en béton ou en maçonnerie enduite,
recouvertes d’un ou de deux doublages
Dans un premier temps, on détermine l’indice d’affaiblissement de la paroi verticale simple ou double en béton ou en
maçonnerie enduite, comme au 1er ou au 2ème cas, en supposant la paroi non doublée.
Dans un second temps, on corrige la valeur du “ [Rw + C] support ” de la paroi support précédemment retenue, par une des
pondérations données dans le tableau suivant pour obtenir la valeur de “ [Rw + C] global ” de la paroi doublée.
correction pour présence d'un ou plusieurs doublages ou indice d'affaiblissement acoustique de la paroi doublée
1er doublage 2e doublage (en présence de deux doublages)
5≤e e<5
plaque de plâtre –1 –2
Parois horizontales
ème
4 cas : parois horizontales en béton sans doublage
Pour un plancher en béton lourd sans doublage, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB est déterminée par la loi de masse,
présentée précédemment pour une paroi verticale, à partir de la masse surfacique “ ms ” en kg/m² de la paroi étudiée.
Les masses surfaciques des parois en béton “ lourd ” sont toujours calculées avec une masse volumique de 2400 kg/m³
pour une paroi horizontale en béton lourd.
10 49 18 59
11 50 19 60
12 52 20 61
13 53 21 62
14 54 22 62
15 56 23 63
16 57 24 64
17 58 25 65
En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire, pour un plancher corps creux, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB
est déterminée par la loi de masse pour un bruit rose, présentée précédemment pour une paroi verticale, à partir de la
masse surfacique “ ms ” en kg/m² du plancher étudié. On minore ensuite le résultat obtenu de 5 dB.
Cas particuliers
La largeur d'une pièce ou d'un local tampon doit être au minimum de 80 cm (par exemple, une circulation intérieure à un
logement). Cette pièce ou local tampon ne peut donc pas être constitué par un simple placard placé le long d'une paroi.
Paroi composite
Dans le cas d’une paroi comportant plusieurs portions dont les caractéristiques acoustiques sont différentes, l’indice
d’affaiblissement “ [Rw + C] ” en dB de l’ensemble de la paroi composite est déterminé dans les conditions suivantes :
(- [Rw + C]i/10)
On calcule dans un premier temps pour chaque élément la valeur Xi = Si x 10 , où “ [Rw + C]i ” est l’indice
d’affaiblissement acoustique de l’élément considéré de surface “ Si ”.
On calcule ensuite pour l’ensemble de la paroi composite, la valeur [Rw + C] = 10 log (S / X), où X = Σ Xi et S = Σ Si.
En présence d’une porte de distribution (sans Rapport d’Essai acoustique), on retient conventionnellement pour la porte
Paroi verticale (1)(2) On corrige le [Rw + C]support “ projet ” en dB de la valeur de l’amélioration ou de la dégradation apportée par le doublage selon le
Rapport d’Essais acoustiques, en dB (soit [Rw + C]doublée “ PV ” - [Rw + C]support “ PV ”)
(1) Pour l’évaluation d’une transmission au bruit aérien, et en présence d’une paroi verticale appartenant au groupe II ou III il y a lieu de retenir les
dispositions prévues au “ § - cas particulier : paroi séparative verticale lourde doublée ” aux pages AI 10 et AI 11.
(2) Pour l’évaluation d’une transmission au bruit aérien, et en présence d’une paroi verticale appartenant au groupe IV, il y a lieu de se rapprocher
de CERQUAL pour connaître les dispositions d’évaluation à retenir.
séparatifs verticaux
Groupe désignation Epaisseur du Epaisseur de l’enduit Norme de produit Norme de mise en
composant oeuvre
I Carreaux de plâtre 7 cm sans NF P 72-301 DTU 25-31
Briques creuses 5 cm 1 cm de plâtre sur les NF P 13-301 DTU 20-1 et DTU 25-1
2 faces
II Blocs creux en béton 20 cm 1.5 cm d’enduit NF P 14-301 DTU 20-1 et DTU 26-1
ciment sur la face non
doublée
III Blocs pleins en béton 15 cm 1.5 cm d’enduit NF P 14-301 DTU 20-1 et DTU 26-1
ciment sur la face non
doublée
Voile béton 15 ou 16 cm sans
séparatifs horizontaux
Groupe désignation Epaisseur du Epaisseur de l’enduit Norme de produit Norme de mise en
composant oeuvre
I Dalle béton 12 cm (-2, +4) sans NF P 14-301 DTU béton banché
Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
AV 1 Installation de ventilation.......................................................................................................................3
AV 1.1 Dimensionnement de l’installation de ventilation........................................................................................ 3
AV 1.2 Durabilité et entretien de l’installation......................................................................................................... 4
AV 1.3 Autocontrôle de l’installation....................................................................................................................... 4
AV 2 Séchage du linge ....................................................................................................................................5
AV 3 Aération de la salle d’eau.......................................................................................................................5
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 5
Généralités
Cette rubrique a pour objet d’évaluer la conception de l’installation d’aération et de ventilation d’une construction pour
s’assurer d’un renouvellement correct de l’air intérieur, nécessaire à l’hygiène de vie des occupants, tout en
contribuant également à la conservation du bâti.
A l’origine d’un projet, le dimensionnement de l’installation conditionne son bon fonctionnement. Une bonne
intégration des équipements dans la construction doit également permettre de conserver dans le temps ses
performances initiales, lors des interventions d’entretien et de maintenance.
Critères et exigences
Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour les notes 3 et 5. Si les dispositions
des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.
AV 1 Installation de ventilation
Ventilateur et récupérateur
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation respectera les normes XP P 50-410
(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des équipements et leurs accès,
afin de réaliser les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.
Le démontage du caisson ventilateur, comme celui du caisson de récupération, doit être réalisable sans nécessiter la
déconnexion du réseau aéraulique, afin d’effectuer facilement les interventions courantes d’entretien et de maintenance.
Réseaux aérauliques
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les réseaux de ventilation respecteront les normes
XP P 50-410 (DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des réseaux et leurs
accès, afin de faciliter les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.
Tous les conduits collectifs doivent être réalisés en matériau rigide, à l’exception des piquages individuels (1) (vers les
bouches d’extraction) situés dans une gaine technique ou un plénum qui peuvent être réalisés en matériau métallique
flexible.
Le réseau collectif et les piquages individuels doivent disposer de tous les éléments (trappe de visite, bouchon de pied de
colonne, etc.) pour réaliser leur nettoyage sans devoir démonter les liaisons entre les canalisations.
(1) Cette disposition concerne également les conduits d’une installation de ventilation individuelle.
Autocontrôle de l’installation
3 et 5 Il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que l’entreprise titulaire du lot ventilation devra réaliser un
autocontrôle de l’ensemble de l’installation (1) , validant la conformité et le bon fonctionnement des ouvrages. Pour ce faire,
la fourniture d’un rapport d’autocontrôle est indispensable dans lequel figure la traçabilité des différents points vérifiés.
(1) A ce titre, le document mis au point par UNICLIMAT, sous le nom du « Guide de réception d’une installation de VMC » (novembre
1997) peut être utilisé ainsi que certains documents similaires mis au point par des fabricants, ou tout contrôle « équivalent »,
réalisé par une tierce partie compétente (contrôleur technique, fabricant, etc.).
AV 2 Séchage du linge
Le séchage du linge dans un logement pose souvent des difficultés aux occupants en terme d’espace, notamment
en période froide. De plus, lorsque des conditions de ventilation ne sont pas correctement assurées, le taux
important d’humidité en découlant contribuera à une dégradation du bâti, indépendamment des aspects d’inconfort.
Séchage du linge
3 (aucune exigence)
5 Présence d’un local ventilé (1) (bouche d’extraction) ou partiellement à l’air libre (séchoir) individuel dans le logement (autre
que la cuisine, la salle d’eau, le séjour et les chambres) ou collectif en partie commune.
ou
Prédisposition au raccordement pour l’évacuation d’air d’un sèche linge (2), dans le local où un branchement électrique
spécifique est prévu à cet effet. De plus, une amenée d’air spécifique doit être prévue dans ce local (3)
ou
Un équipement pour le séchage du linge est fourni à la livraison du logement, incluant les dispositions nécessaires aux
besoins renforcés en matière de ventilation.
(1) Y compris dans un garage ventilé, dans le cas d’une maison individuelle.
(2) emprise au sol de 60 x 60 cm à vérifier ou 45 x 60 cm dans les studios et deux pièces.
(3) Cette amenée d’air doit permettre de compenser le volume d’air extrait lors du fonctionnement du sèche-linge.
Aération et ventilation
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5
Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
CM 1 Déclaration ou Etiquetage environnemental des matériaux...............................................................3
CM 2 Matériaux renouvelables ........................................................................................................................6
CM 3 Produits recyclés ....................................................................................................................................6
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 6
Annexe informative................................................................................................................... 7
Généralités
Cette rubrique permet d’engager, dès à présent, dans le cadre de la certification Habitat & Environnement, une
démarche évolutive, afin de se préoccuper des performances environnementales des matériaux de construction.
Néanmoins, il est indispensable de tenir compte également dans le choix de procédés, de systèmes et de produits
de construction, des multiples autres exigences à caractères réglementaires, performantiels et économiques.
Critères et exigences
Actuellement, les critères et exigences faisant l’objet d’une évaluation ont particulièrement été définis dans un souci
de cohérence, notamment pratique, avec les récentes évolutions des premières normes et autres références ou
définitions sur les dites performances environnementales et sanitaires des produits, systèmes et procédés
constructifs.
Pour le seul critère de cette rubrique CM 1 - Déclaration ou Etiquetage environnemental des matériaux, des
dispositions constructives sont définies pour la note 3. Si les dispositions de la note 3 ne sont pas satisfaites pour ce
critère étudié, la note 1 est retenue et attribuée à l’opération étudiée.
Norme NF P 01-010
La norme NF P 01-010, relative à la qualité environnementale des produits de construction, traite d’une part, de la
déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction, et caractérise d’autre
part, de la contribution de ces derniers aux impacts environnementaux d’un ouvrage donné.
Ce document porte sur le contenu de la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des
produits de construction et, à cette fin, précise les informations pertinentes, nécessaires et suffisantes. Il établit les
règles permettant de délivrer et lire ces informations. Il précise les règles et spécifications méthodologiques ainsi
qu’un modèle type de déclaration des données environnementales et sanitaires relatives aux produits de
construction.
Ce document propose également une méthodologie pour évaluer la contribution des produits de construction aux
impacts environnementaux d’un ouvrage donné. Il n’a pour objectif ni de donner des critères de choix ou de
hiérarchisation (pondération) de l’information, ni de fournir une interprétation a priori de celle-ci (c'est à dire sans tenir
compte du contexte dans lequel elle sera utilisée).
Quelques définitions et informations sur ces dénominations sont données ci-après, extraites essentiellement de la
norme NF P 01-010. Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter à cette norme.
Exigence
Pour l’attribution de la note 3 à ce critère, il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que les
entreprises devront respectivement être en mesure de fournir au maître d’ouvrage les informations concernant les
performances environnementales et sanitaires des produits de construction se rapportant à la structure, l’enveloppe,
le cloisonnement et les revêtements intérieurs, relatifs à leur lot, en référence à l’application de la norme
NF P 01-010.
A défaut, quand elles n’existent pas pour un ou plusieurs produits, les informations concernant leurs performances
environnementales, limitées aux seuls impacts sanitaires, doivent au minimum être connues des entreprises et
disponibles dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme NF P 01-010. A savoir, l’évaluation
des risques sanitaires concerne actuellement :
- la contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,
- la contribution à la qualité sanitaire de l’eau.
Ces informations pourront être, le cas échéant, comparées au niveau de performance (quantitatif et qualitatif) fixé
par le maître d’ouvrage, en la matière.
Sinon, la note 1 est retenue pour ce critère.
CM 2 Matériaux renouvelables
A propos de l’utilisation de matériaux dits renouvelables qui peuvent entrer dans la fabrication de divers produits de
construction, il est prévu que le maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la
matière. Il en résulte qu’aucune exigence quantitative n’est requise actuellement.
On entend actuellement, par matériaux renouvelables, le bois et les matériaux d’origine végétale.
CM 3 Produits recyclés
A propos de l’utilisation de produits dits recyclés qui peuvent être utilisés pour la construction, il est prévu que le
maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la matière. Il en résulte qu’aucune
exigence quantitative n’est requise actuellement.
On entend actuellement, par « produits recyclés », des produits de construction dont certains composants utilisés
dans leur fabrication, sont issus d’une filière de recyclage à partir de matière récupérée au sens de la norme
NF P01-010.
Annexe informative
L’annexe prévue à cette présente rubrique, précise les informations qui sont extraites de la norme NF P01-010 utiles
à l’évaluation des risques sanitaires et qui concernent actuellement la contribution à la qualité sanitaire des espaces
intérieurs et à la contribution sanitaire de l’eau. Pour plus de précision, il y aura lieu de se référer à la norme.
On entend par caractéristiques sanitaires, les caractéristiques d’un produit de construction pertinentes pour
l’évaluation et la gestion des risques sanitaires.
- Les quantités de substances dangereuses intentionnellement introduites dans la fabrication du produit et étiquetées
« très toxiques (T+) », « toxiques (T) », « nocives (Xn) » ou « dangereuses pour l’environnement (N) » selon l’arrêté
du 20 avril 2004 ;
- Les données d’émission de composés chimiques dans les milieux : eau, air, sol ;
- Les données d’émissions de rayonnements ionisants ;
- Les données relatives à la croissance des micro-organismes.
Les émissions ou sources de pollution ci après sont indicatives et issues de la directive 89/106 :
Les caractéristiques performancielles d’aptitude à un usage spécifique peuvent s’ajouter à la liste précédente :
Généralités
Afin de limiter les impacts environnementaux dus au chantier, le maître d’ouvrage doit agir tout au long de l’acte de
construire, tout particulièrement en phase de conception technique, de préparation du chantier puis lors de la
réalisation des travaux.
Lors de la phase de validation du projet et du choix de son implantation, le maître d’ouvrage doit avoir listé les
contraintes qui seront à traiter lors du chantier. Elles peuvent concerner les caractéristiques propres au voisinage
privé ou public (activités sensibles, accès au quartier, …), les difficultés d’accès au chantier (personnel,
approvisionnement, matériel, …) et les risques de pollutions (sols, nappe phréatique, cours d’eau, …).
En présence de travaux de démolition, ceux-ci doivent être pris en considération quant aux nuisances occasionnées
vis-à-vis du voisinage et aux contraintes d’évacuation des déchets.
Dans le cadre de cette rubrique, l’évaluation est réalisée en 2 phases : audit des objectifs du maître d’ouvrage et
des dispositions envisagées, évaluation des dispositions retenues lors de la phase d’appel d’offre des entreprises,
voire dans le dossier des marchés.
L’évaluation peut se limiter dans la phase audit à s’assurer que le maître d’ouvrage est en mesure de rédiger un
document sur ses « intentions » en matière de chantier propre notamment lorsque la conception de l’opération se
situe en phase amont à la préparation de l’appel d’offres. Ce document écrit rédigé par le maître d’ouvrage, et
précisant ses objectifs et les principes des modalités envisagées pour les atteindre, pourra ainsi être apprécié par
l’auditeur (en fonction des critères et exigences définies ci-dessous).
Critères et exigences
Chacune d’elles doit établir la liste estimative, la nature et les quantités de déchets produits selon l'avancement du
chantier. Ces documents devront être complétés des informations concernant le mode retenu pour l'élimination des
déchets, en adéquation avec le site, ainsi que l’estimation du coût correspondant.
Lors du déroulement du chantier, et afin d’en conserver une parfaite traçabilité, les entreprises doivent fournir au
maître d’ouvrage les enregistrements relatifs à l’élimination des déchets.
Ces dispositions sont explicitées dans les paragraphes suivant qui distinguent le cas particulier de travaux préalables
de démolition, et précisent les exigences que doit intégrer le dossier de consultation des entreprises.
Le maître d’ouvrage pourra également s’inspirer du document « Recommandation n° T2-2000 aux maîtres d’ouvrage
publics, relative à la gestion des déchets de chantiers du bâtiment ».
CP 1.2.1 Démolition
En présence de travaux de démolition, le maître d’ouvrage constituera un lot Démolition qui permettra de distinguer
les dispositions spécifiques à mettre en œuvre vis-à-vis du traitement des déchets de démolition, de celles liées aux
traitement des déchets issus des travaux neufs.
Le maître d’ouvrage doit réaliser un « diagnostic déchets » des ouvrages à démolir.
Composition et devenir des déchets de démolition
Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à
limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant les filières de recyclage actuellement disponibles. Cette
approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les techniques de démolition.
Tri et gestion des déchets de démolition
Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant le
stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur évacuation
en décharge ou vers des filières de recyclage.
Il devra également définir les différentes actions environnementales suivantes, à réaliser lors de cette phase de
préparation de chantier :
• Réunion des contractants et présentation des objectifs environnementaux recherchés 1,
• Désignation des différents responsables environnementaux auprès de chaque contractant,
• Revues des prestations techniques et leurs interconnexions, en stipulant les points sensibles en matière
environnementale,
• Dispositions en vue de l’information et de la sensibilisation du personnel des entreprises, en matière
environnementale (panneaux d’affichage, distribution de fiches illustrées…),
Afin de pouvoir établir le bilan environnemental du chantier, le maître d’ouvrage conserve l’ensemble des
enregistrements relatifs au déroulement du chantier.
Dispositions générales
Désignation de la personne responsable de l’information des riverains et du traitement des réclamations de ces
derniers.
Définition des différentes actions à mener pour l’information des riverains. La nature des informations à communiquer
est en corrélation avec diverses nuisances citées ci-après, par exemple, avant des périodes particulièrement
bruyantes ou avant des travaux particulièrement poussiéreux (démolition).
Voies de circulation et parkings
Veiller à organiser au mieux les voies publiques ou privées de circulation, en concertation avec les différentes
collectivités locales.
Veiller à organiser au mieux le stationnement pour les riverains et le personnel impliqué dans les travaux, en
concertation avec les différentes collectivités locales.
Veiller à organiser au mieux l’approvisionnement du chantier et les enlèvements (heures, itinéraires, ..) en
concertation avec les différentes collectivités locales.
1 La présence de l’Examinateur en charge du dossier lors de la réunion préparatoire est envisageable, si le maître d’ouvrage le souhaite
(Cf Partie 4 - Processus de certification - mission optionnelle)
2 Choisi parmi les intervenants de l'acte de construire de l'opération.
Organisation des équipes et du matériel pour accomplir des tâches bruyantes au même moment sur une durée plus
courte.
Equipements et matériels insonorisés ou moins bruyants (il s’agit là de recommandations non obligatoirement
exigibles, mais pouvant être mises en œuvre)
Veiller lors de l’implantation des locaux de chantier ou des zones de stockage de matériaux, à ce qu’ils puissent
contribuer à faire écran acoustique, voire d’en mettre en œuvre réellement pour des tâches particulières bruyantes
sur de longues durées.
Utilisation d'équipements insonorisés.
Positionner les équipements fixes afin de les éloigner des zones les plus sensibles vis-à-vis du bruit occasionné.
Veiller dans l’organisation du chantier à favoriser les voies de circulations pour limiter au mieux le nombre de
manœuvres des camions et engins.
Utilisation d’équipements électriques ou hydrauliques quand ils existent, en remplacement des équipements
pneumatiques nécessitant l’usage d’un compresseur (précautions à prendre par temps de pluie ou en milieu très
humide pour les appareils électriques).
Utilisation de préférence d’une grue dont le moteur est placé en position basse, selon les possibilités
d’encombrement. Utilisation d’une liaison radio pour les communications depuis le sol avec le grutier.
Recépage des têtes de pieux à la pince hydraulique en remplacement du marteau piqueur, selon la quantité à traiter.
Utilisation de banches à système de serrage ne nécessitant pas l’usage du marteau pour leur fermeture.
Dans la mesure du possible, utilisation de béton auto plaçant afin de réduire les interventions de vibrage.
En technique de démolition, il y a lieu également de prendre en considération celles qui peuvent utiliser des
équipements et matériels moins bruyants (lance thermique, éclateur chimique ou hydraulique, bennes à déchets
insonorisées, …).
Lors d’interventions au marteau piqueur, éviter d’attendre que les bétons soient trop secs ; Privilégier les
réservations par rapport au recours systématique au percement après coulage.
Produits dangereux
Etiquetage des produits : veiller à l’étiquetage adéquat des produits dangereux.
Les entreprises devront avoir à leur disposition sur le chantier, les Fiches de Sécurité (FDS) des produits dangereux,
relatifs à leur lot. Le maître d’ouvrage devra en informer ses entreprises.
En cas de risque de rejet de substances dangereuses, prévoir des zones de stockage adaptées aux diverses
pollutions, et faisant l’objet d’une signalétique spécifique, ainsi que les dispositions permettant une isolation du sol et
une récupération des éventuels rejets.
Produits moins polluants (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais
pouvant être mise en œuvre)
Utilisation d’huile de décoffrage à base végétale (au lieu des huiles minérales).
Brûlage de matériaux
Le brûlage de matériaux est interdit sauf dans des cas réglementaires ou sanitaires bien spécifiques (par exemple,
bois contaminés par des insectes xylophages : termites, …).
Centrale à béton
Utilisation d’un bac de décantation pour la récupération des eaux de lavage, avant leur recyclage.
Outillage (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être mise
en œuvre)
Utilisation d'outillage muni de filtre à poussière.
Clôture de chantier
Mise en place de clôtures du chantier, en concordance avec les réglementations et les contextes locaux.
Maintient dans le temps du bon état des palissades et clôtures.
Dégradation des abords
Dispositions générales à prévoir afin d’éviter toute dégradation des abords (constructions, véhicules, végétations,
signalisations, …).
Approvisionnements du chantier
Organisation des approvisionnements du chantier. Détermination des itinéraires. Gestion particulière (heures, accès,
nature, …) des livraisons et enlèvements, comme également pour les déplacement des engins de chantier, en
rapport avec la gêne occasionnée pour les riverains (blocage de la circulation).
Dispositions relatives au personnel du chantier
Dispositions propres aux conditions d’intervention du personnel, préservant l'environnement et leur assurant un
niveau de confort suffisant.
Gestion de la base de vie dans des conditions préservant l'environnement et assurant un niveau de confort suffisant.
Généralités .........................................................................................................................................3
Détermination des surfaces prises en compte................................................................................5
Détermination des coefficients de coût actualisé...........................................................................7
DE 1 Parties pleines................................................................................................................................................7
DE 2 Menuiseries extérieures ................................................................................................................................8
DE 3 Occultations extérieures ...............................................................................................................................9
DE 4 Portes de garage............................................................................................................................................9
DE 5 Etanchéités...................................................................................................................................................10
DE 6 Couvertures..................................................................................................................................................11
Généralités
Cette rubrique a pour objet d’apprécier la durabilité de l’enveloppe des bâtiments de l’opération à travers les différents
matériaux et procédés qui la composent, ainsi que la fréquence et l’importance de l’entretien qu’ils nécessitent.
L’évaluation globale est exprimée sous la forme d’une note allant de n à r attribuée à l’ensemble de l’opération
étudiée selon la valeur du rapport P/Sh atteinte à l’issue des calculs réalisés où :
• P = Σ (N x S x c) avec :
- N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau ou procédé de l’enveloppe,
- S = surface correspondante,
- c = coefficient pondérateur qui est pris égal à 1 pour les parties pleines et les toitures et pris égal à 2 pour les
menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les occultations et les portes de garages,
• Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.
Par hypothèse, une durée de vie conventionnelle de 35 ans a été retenue pour traduire la période pendant laquelle
l’estimation du coût d’entretien d’un bâtiment est quantifiable. Soulignons que la méthode d’évaluation de la rubrique a
été conduite en considérant les coûts de remplacement, de réfection ou d’entretien des ouvrages à l’exclusion du
premier investissement.
Il est, de plus, considéré que les différents matériaux et procédés mis en œuvre le sont conformément aux Règles de
l’Art (D.T.U. notamment) et que dans le cas de matériaux ou procédés traditionnels pour lesquels il existe une nor-
malisation, les produits mis en œuvre sont conformes aux normes NF correspondantes.
Pour un produit ou un procédé non traditionnel, entrant donc dans le champ d’application de l’Avis Technique ou de
l’ATEX, les évaluations seront réalisées en fonction des conclusions de l’Avis Technique ou de l’ATEX. Si l’emploi du
produit ou du procédé, dans les conditions prévues dans le projet, est contraire aux dispositions de l’Avis Technique ou
de l’ATEX, ou s’il n’existe ni Avis Technique, ni ATEX pour ce produit ou ce procédé, l’évaluation de la rubrique ne peut
être réalisée (Ou à défaut, on retient pour ce produit ou ce procédé la note la plus défavorable rencontrée dans sa
catégorie).
Dans les tableaux d’évaluation, les carrés noirs ( ) représentent soit des incompatibilités, soit des solutions techniques
insuffisamment connues, soit des procédés de construction contraires aux règles de l’Art. Dans le cas où un tel procédé
est utilisé, l’évaluation de la rubrique ne peut être réalisée.
Enfin, dans le cas où la construction est située en région maritime ou en atmosphère industrielle ou urbaine sévère, il
appartient au Maître d’Ouvrage de fournir cette information.
L’évaluation est exprimée globalement au niveau de l’opération en sommant les surfaces de l’ensemble des bâtiments
ou des maisons de l’opération.
• la stratégie d'entretien pour les parties d'ouvrage où les aspects esthétiques sont importants (parties pleines de
façade),
• l’entretien jugé satisfaisant pour éviter une dégradation à moyen terme (menuiseries bois), tout en gardant un aspect
esthétique acceptable.
Les durées de vie et les coûts unitaires de travaux correspondent à des valeurs moyennes constatées et les taux
d’actualisation et d’inflation à des valeurs moyennes prévisionnelles.
Les coefficients caractérisant les « coûts actualisés d’entretien et de remplacement », donnés pour chaque famille de
produits ont été établis par classement des dépenses s’y référant, par tranches identiques exprimées en francs ;
Néanmoins, ces tranches ont été volontairement doublées pour les menuiseries, les occultations et les portes de ga-
rages, du fait de leur valeur unitaire des dépenses souvent plus élevée et pour conserver par ailleurs la même plage de
coefficients (de 0 à 11) sur l’ensemble des produits.
Ces coefficients permettent une comparaison relative des produits entre eux, dans la mesure où toutes les conventions
de calcul s’avéreront vérifiées (taux d’actualisation et d’inflation) et respectées (interventions d’entretien et de
remplacement dans les périodes prévues).
Le Maître d’Ouvrage a la possibilité de fournir un métré détaillé portant sur les parties pleines de façades (à l’exception
des sous-faces de balcons, plafonds de passages couverts, retours de loggias, garde-corps non intégrés à la façade),
les menuiseries extérieures vitrées et les portes extérieures vitrées ou non (comptées vide pour plein), les occultations
extérieures, les portes de garages, les étanchéités, les couvertures ainsi que sur les enveloppes des garages en
maisons individuelles et les étanchéités sur parkings enterrés ou non. Lorsque le métré détaillé est fourni, on mène
l’évaluation en retenant, pour chaque matériau constitutif de l’enveloppe, sa surface et son coefficient de coût actualisé.
Pour des bâtiments comportant des locaux autres que d’habitation (bureaux, commerces, logements foyers...), les
surfaces des façades correspondantes ne sont pas prises en compte et la surface de toiture est prise en compte au
prorata des surfaces respectives de planchers (métrés réels ou métrés forfaitaires).
Les constructions isolées des parties d’habitation mais destinées aux occupants, sont entièrement à prendre en compte
pour l’évaluation (par exemple, garages en bande, LCR, locaux techniques).
Dans le cas d’une opération comportant plusieurs bâtiments (ou groupes de maisons individuelles), on détermine la
valeur de Sp pour chaque bâtiment isolé et chaque bloc de bâtiments accolés. La valeur Sp retenue pour l’opération est
la somme de la surface de parties pleines des différents bâtiments isolés et groupes de bâtiments accolés.
Exemple
Sp = Sp(A) + Sp (B + C + D)
Sp(A) est calculé en fonction de la surface habitable du bâtiment A, et Sp(B + C + D) en fonction de la somme des
surfaces habitables des bâtiments B, C et D.
Le mode de calcul est identique dans le cas de maisons individuelles.
Dans le cas où les tableaux des ouvertures sont constitués de matériaux différents du reste de la façade, on retient le
coefficient de coût actualisé le plus défavorable de l’ensemble des matériaux constitutifs de la façade, y compris ceux
des tableaux.
Occultations extérieures
La surface Soc est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale des niveaux où existent des occulta-
tions, mêmes s’il n’y a pas d’occultations à toutes les ouvertures.
Portes de garages
On prend en compte la surface réelle Sg des ouvrages.
Etanchéités
La surface Se est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés sous
terrasse, augmentée éventuellement des surfaces réelles d’étanchéité des parkings enterrés.
Pour le calcul de la surface Se d’étanchéité, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous terrasse est
situé « sous terrasse ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface d’étanchéité Se.
Exemple
Couvertures
La surface Sc est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés sous
toitures, divisée par cos θ, où θ est l’angle de la toiture.
Pour le calcul de la surface Sc de couverture, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous toiture est
situé « sous toiture ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface de couverture Sc..
Exemple
Les surfaces de toitures de garages individuels isolés ou groupés en bande sont prises en compte pour leur valeur réelle
que le métré soit forfaitaire ou fourni par le Maître d’Ouvrage.
DE 1.1 Maçonnerie
parties pleines : maçonnerie
revêtements
néant peinture enduit à base de liants hydrauliques RPE revêtements revêtements
traditionnel (DTU 26.1) non (DTU 59.2) collés scellés
brut peinture enduit traditionnel ou agrafés
décoratif mono-
couche
supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.
panneaux lourds 1 3 2 2 1 2 3 2 2 1 2
béton banché 2 1 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
pierre de taille 2 1
blocs de béton cellulaire (1) 1 3 2 1 1 2 1
blocs de béton pleins, creux 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
briques pleines, perforées (2) 2 (3) 1 (3) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
briques creuses (4) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
béton architectonique (5) 1 0
(1) Ou dalles de béton cellulaire.
(2) Ou blocs de terre cuite à perforations verticales.
(3) Briques maçonnées et rejointoyées.
(4) Ou briques « G » ou briques creuses hauteur d’étage.
(5) Ou béton et blocs de béton destinés à rester apparents (par exemple, finition en gravillons lavés).
Cas particuliers
• Pour les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, les panneaux de façade légers ou les vêtures, on utilise le
coefficient correspondant au revêtement ou au produit de la peau extérieure. Néanmoins, dans le cas de systèmes non
traditionnels, l’évaluation est réalisée en fonction des conclusions de l'Avis technique ou de l'ATEX par assimilation avec
un bardage figurant dans le tableau ci dessus.
• Les blocs coffrants en polystyrène, lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable, sont cotés comme un système
d’isolation thermique par l’extérieur.
• Les revêtements d’imperméabilisation et d’étanchéité de façades, à base de liants organiques, sont cotés en fonction du
support comme les RPE (DTU 59.2) lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable.
DE 2 Menuiseries extérieures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des menuiseries extérieures, y compris les portes vitrées
ou non à l’exception des portes de garage, est obtenu par lecture du tableau ci-après :
menuiseries extérieures
finitions
Supports brut verni peint lasuré prélaqué plastifié anodisé
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 6 4 6
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 7 5 8
bois dur feuillu (moabi ou chêne) non traité, avec Label CTB (1) 5 3 5
bois dur feuillu (autres) traité, avec Label CTB (1) 6 4 6
acier galvanisé 6 5 5
acier inoxydable 0
aluminium 3 3 3
PVC ou polyuréthanne 4
(1) En l’absence du Label CTB, on retient les mêmes notes que celles attribuées pour des bois résineux sans Label CTB.
Cas particulier
• Dans le cas de menuiseries mixtes, on détermine, pour chaque matériau exposé à l’ambiance extérieure, la note de la
menuiserie extérieure à partir du tableau ci-dessus et on retient le coefficient le plus défavorable.
DE 3 Occultations extérieures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des occultations extérieures est obtenu par lecture du
tableau ci-après :
occultations extérieures
finitions
brut verni peint lasuré prélaqué plastifié anodisé
supports et types col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.
bois volets battants, coulissants ou roulants, 10 8 5 4 11 8
jalousies, persiennes
acier galvanisé 6 5 4 3
aluminium volets roulants ou coulissants 3 3 3
PVC jalousies, persiennes 4
PVC volets roulants 3
DE 4 Portes de garage
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des portes de garage est obtenu par lecture du tableau
ci-après :
portes de garages
finitions
Supports brut verni ou lasuré peint prélaqué
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 4 2
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 5 3
acier galvanisé 2 1
PVC ou polyuréthanne 1
DE 5 Etanchéités
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des étanchéités est obtenu par lecture du tableau ci-
après :
étanchéités
protection
étanchéité, mode de pose et position de l’isolation autoprotégé gravillons dalles sur dalles ou jardin
plots chapes
asphalte indépendant (1) sans isolation 1 1 1 2 2
sous l’étanchéité 1 1 2 2
sur l’étanchéité 1 2 2 2
multicouche ou indépendant sans isolation 1 3 4
bicouche bitume oxydé sous l’étanchéité 1 3 4
sur l’étanchéité 2 4 5
adhérent sans isolation 4
sous l’étanchéité 2 (2) 1 3 4
sur l’étanchéité 5
bicouche SBS et indépendant sans isolation 1 1 1 2
assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 1 1 2
sur l’étanchéité 1 1 2 2
adhérent sans isolation 2
sous l’étanchéité 1 (2) 1 1 1 2
sur l’étanchéité 2
monocouche SBS indépendant sans isolation ou sur l’étanchéité 1 2
et assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 2
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2
monocouche PVC P indépendant sans isolation 1 2
sous l’étanchéité 1 (3) 1 2
sur l’étanchéité 1 2
bicouche APP indépendant sans isolation, sous ou sur l’étanchéité 1 2 2
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 2
monocouche APP indépendant sans isolation ou sous l’étanchéité 1 2
sur l’étanchéité 2 3
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2
(1) En présence d’une protection pour parc automobiles (en autoprotection), on retient le coefficient 1.
(2) Ou dans le cas d’une fixation semi-indépendante.
(3) Ou dans le cas d’une fixation mécanique.
DE 6 Couvertures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des couvertures est obtenu par lecture du tableau ci-
après :
couvertures
tuiles terre cuite canal traditionnelle 4
plaques ondulées polyester translucides
bardeaux bois résineux type épicéa, sapin, pin maritime fendus 3
tuiles terre cuite à emboîtement G.M. et assimilés (1) 2
tuiles béton à emboîtement G.M
bardeaux bois résineux type red cedar, mélèze, pin maritime et bois feuillus type châtaignier, chêne
bacs acier galvanisé (brut, prélaqué ou plastifié) (2)
Les notas (2) ou (4) du tableau « couvertures » ne sont pris en compte que si le Maître d’Ouvrage déclare que
l’opération est située en site « agressif », correspondant à une « situation maritime » (à moins de 10 km du littoral) ou en
« atmosphère industrielle ou urbaine sévère ».
• P = Σ (N x S x c) avec :
- N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau ou procédé de l’enveloppe,
- S = surface correspondante,
- c = coefficient pondérateur qui est pris égal à 1 pour les parties pleines et les toitures et pris égal à 2 pour les
menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les occultations et les portes de garages,
• Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.
Bâtiments collectifs
évaluation globale (collectif)
note n note o note p note q note r
valeur de P/Sh P/Sh > 13,7 13,7 ≥ P/Sh > 9 9 ≥ P/Sh > 5,8 5,8 ≥ P/Sh > 3,8 P/Sh ≤ 3,8
Maisons individuelles
évaluation globale (Individuel)
note n note o note p note q note r
valeur de P/Sh P/Sh > 11 11 ≥ P/Sh > 9 9 ≥ P/Sh > 8 8 ≥ P/Sh > 6,3 P/Sh ≤ 6,3
Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
EE 1 Espaces privatifs ....................................................................................................................................3
EE 1.1 Comptage ................................................................................................................................................... 3
EE 1.2 Pression d’alimentation .............................................................................................................................. 4
EE 1.3 Distribution d’eau chaude ........................................................................................................................... 4
EE 1.4 Réservoir de chasse d’eau......................................................................................................................... 4
EE 1.5 Robinetterie sanitaire.................................................................................................................................. 5
EE 2 Espaces non privatifs.............................................................................................................................5
EE 2.1 Poste d’arrosage collectif ........................................................................................................................... 5
EE 2.2 Robinetterie des canalisations collectives.................................................................................................. 5
EE 2.3 Comptage sur les canalisations collectives................................................................................................ 6
EE 3 Système de récupération d’eaux pluviales ..........................................................................................6
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 6
Généralités
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’eau d’une opération, concernent les
installations et leurs équipements dans :
• les locaux privatifs,
• les locaux non privatifs (espaces extérieurs et certaines parties collectives des réseaux de distribution).
Critères et exigences
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.
EE 1 Espaces privatifs
EE 1.1 Comptage
Le comptage individuel contribue à une meilleure maîtrise des consommations d’eau et responsabilise les usagers. Il
permet également de détecter d’éventuels dysfonctionnements ou des fuites. Cette disposition est indépendante du
type d’abonnement retenu (individuel ou collectif).
Comptage individuel
3 Présence d’un compteur individuel (1) de classe C, accessible
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, complété d’un système de relève à distance (2) et d’un affichage de la consommation dans
le logement
(1) A prévoir sur l’alimentation eau froide de chaque logement et, éventuellement, sur l’alimentation en chaude dans le cas d’une
production collective (cette dernière disposition est réglementaire). De plus, chaque compteur doit être positionné dans un espace
facilement accessible en partie commune, afin d’effectuer les relevés et les interventions de maintenance.
(2) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.
Cas particulier
Dans le cas où le choix et la fourniture des compteurs individuels sont imposés par le concessionnaire en charge de
la distribution d’eau pour l’opération étudiée, ce critère est sans objet.
Pression d’alimentation
3 Il doit être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202)
« Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » ainsi que la pression d’alimentation limitée à 3 bars à l’origine
de chaque logement.
5 Identique au niveau 3, complété d’une note de calcul du dimensionnement de l’installation d’alimentation en eau (froide et
chaude) de l’ensemble de la construction (1) .
(1) Ces calculs, tenant compte notamment de la pression d’alimentation en eau du réseau publique de distribution, permettent de
justifier la nécessité ou non de prévoir la présence d’équipements particuliers (réducteur ou surpresseur) afin de maîtriser la
pression d’alimentation en eau, à l’origine de chaque logement.
Robinetterie sanitaire
3 Présence d’une production individuelle d’eau chaude avec accumulation (1) ou distribution par boucle d’eau chaude pour
une production collective.
et
Pour tous les appareils sanitaires, mise en place de mitigeurs (2) disposant d’une butée (3) ou d’un bouton « éco » (4). De
plus, la classe de débit des mitigeurs doit être strictement limitée à la valeur de débit minimal pour l’obtention de la
certification NF – Robinetterie sanitaire, selon la destination de la robinetterie (5) (6).
et
Rinçage des canalisations (7).
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec pour les baignoires et les douches, la mise en place de mitigeurs thermostatiques
disposant de boutons « stop » (8) et éco » (4).
(1) Y compris les systèmes à micro accumulation de capacité de stockage de l’ordre de 4 à 6 litres ou plus.
(2) Excepté pour les éviers où la présence d’un mélangeur à la place d’un mitigeur est acceptée, lorsque la production d’eau chaude
est assurée par un système à micro accumulation.
(3) Tout mitigeur mécanique disposant d’une butée (ou point dur) permet d’obtenir un débit intermédiaire.
(4) Tout mitigeur thermostatique disposant d’un bouton « éco » permet de limiter le débit.
(5) Se reporter au tableau du critère « PS4 - Qualité de la robinetterie », de la rubrique « PS- Plomberie sanitaire ».
(6) La classe de débit E2 est admise pour les robinetteries d’éviers si celles-ci disposent d’une butée (ou point dur).
(7) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir le rinçage de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre et avant
la pose des robinetteries, à la charge de l’entreprise titulaire du lot.
(8) Tout mitigeur thermostatique doit être équipé d’un bouton « stop » afin de limiter la température.
Poste d’arrosage
3 En présence d’un système d’arrosage destiné à des espèces végétales ne nécessitant qu’un arrosage en période de
plantation, il y a lieu de prévoir un système d’arrosage automatique biodégradable après la première année.
En présence d’un système d’arrosage destiné à des plantations d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans
le temps, il y a lieu de prévoir une programmation de celui-ci
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un système d’arrosage par goutte à goutte, en présence de plantations ponctuelles
ou linéaires d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans le temps.
Economie d’eau
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5
Généralités................................................................................................................................. 3
Critère, exigences et évaluation globale ................................................................................ 3
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire ....................................................... 4
Généralités
Un triple objectif est recherché en matière d’information destinée aux habitants et au gestionnaire, en rapport avec
les différents thèmes concourant à la qualité environnementale de l’opération.
• Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales, propres à l’opération,
Il s’agit de mettre en valeur les efforts réalisés par le maître d’ouvrage, au niveau environnemental, par rapport à une
opération dite « classique ».
Ces informations doivent être complétées de précisions sur les avantages qu’elles peuvent procurer aux habitants,
voire au gestionnaire.
• Informations sur les bonnes pratiques comportementales, respectivement, des habitants et du gestionnaire, par
rapport aux dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération.
Sont concernées toutes les dispositions et les particularités à caractère environnemental ou non, de l’opération, pour
lesquelles il est également nécessaire d’informer et de sensibiliser les occupants sur les bonnes pratiques
comportementales à adopter. Il en est de même pour les bonnes pratiques qui sont à rappeler au gestionnaire,
concernant des interventions qui lui reviennent.
Ces informations doivent être complétées par les modalités pratiques d’utilisation liées à certaines de ces
dispositions.
• Informations aux occupants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments non
liés au bâti.
A destination des habitants, il s’agit d’énumérer et de valoriser les principales bonnes pratiques comportementales
qui concernent des éléments de leur habitation et de leur mode de vie, non liés directement aux dispositions
constructives du bâtiment.
De plus, il est conseillé au gestionnaire de veiller à perdurer cette information à destination des habitants de cette
opération, lors des futurs renouvellements.
Généralités
Cette annexe prévue à cette présente rubrique a pour objet de préciser les éléments qui doivent au minimum être
repris dans le document d’information édité par la maître d’ouvrage et diffusé par ce dernier aux habitants et
gestionnaires, en veillant à les adapter aux particularités de l’opération certifiée.
Ces éléments sont classifiés en fonction des trois objectifs d’information recherchés dans cette rubrique :
• 1. Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales propres à l’opération,
• 2. Informations sur les bonnes pratiques comportementales des habitants et du gestionnaire, par rapport aux
dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération,
• 3. Informations aux habitants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments de
l’opération non liés au bâti.
Le contenu de cette annexe pouvant être évolutif, il appartient à CERQUAL d’en informer le Maître d’Ouvrage avant
que ce dernier ne s’engage à le respecter.
[les textes ci-dessous, entre crochets, doivent être adaptés aux spécificités de l’opération]
Description des thèmes environnementaux retenus pour l’attribution de la certification Habitat & Environnement.
Eau
Dispositions et particularités constructives environnementales
Dispositif de comptage de la consommation collective d’eau, par poste d’usage : [équipement], [nettoyage], [arrosage], [autre à
préciser]
Présence de mitigeurs [mécaniques] et/ou [thermostatiques] mis en place sur certains équipements sanitaires [ou en totalité] des
logements
Présence de réservoir de chasse d’eau économe [à capacité réduite] et/ ou [à double commande ou à commande interrompable]
Présence d’un système de récupération des eaux pluviales (1) [à des fins d’utilisation de l’arrosage, des chasses d’eau…],
[autres à préciser] (1)
(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « EE 3 - Système de récupération des eaux pluviales».
Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie] pour lesquels la consommation
d’énergie conventionnelle est inférieure ou égale à xx % par rapport au niveau réglementaire.
Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie], utilisant les énergies
renouvelables :
- [Production d’eau chaude solaire individuelle par chauffe-eau solaire individuel],
- [Systèmes solaires combinés de chauffage et d’eau chaude sanitaire],
- [Production collective solaire d’eau chaude sanitaire],
- [Système de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire utilisant l’énergie thermique du sous- sol (Géothermie)],
- [raccordement à un réseau de chaleur bénéficiant d’un classement]
- [raccordement à une chaufferie bois]
- [Installation solaire photovoltaïque pour une production en partie des besoins en électricité],
- [autre cas à préciser]
Electricité
Dispositions et particularités constructives environnementales
Installation solaire photovoltaïque pour une production en partie des besoins en électricité (éclairage partie commune…)
(1) En présence d’une ventilation mécanique contrôlée ou en présence d’une ventilation par tirage naturel (assistée ou non)
Aération - Ventilation
Dispositions et particularités constructives environnementales
Installation de ventilation, permettant de limiter les dépenses énergétiques et adaptée aux interventions d’entretien
Présence d’une ouverture donnant sur l’extérieur, dans la salle d’eau (2)
(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 2 - Séchage du linge ».
(2) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 3 – Aération de la salle d’eau ».
Déchets ménagers
Dispositions et particularités constructives environnementales
Présence d’un local poubelles adapté au tri des déchets ménagers [ou à un éventuel futur tri des déchets ménagers]
Présence d’un équipement spécifique pour le tri et stockage intermédiaire des déchets ménagers à l’intérieur des logements
ou dispositions équivalentes (1)
Dispositions mises en place par les collectivités locales pour la gestion des encombrants [autres à préciser]
(1) si les dispositions de la note 4 ou de la note 5 sont satisfaites au critère « TDM 2 – Dispositions privatives dans les logements ».
Il est également possible de citer au cas par cas dans le document, d’autres dispositions ou particularités
environnementales propres à l’opération afin de valoriser l’effort du maître d’ouvrage.
Il peut s’agir d’éléments abordés dans le cadre de l’audit lié au « Thème 1 – Management environnemental de
l’opération » et non examinés au titre des exigences techniques du référentiel, voire au-delà du minimum requis.
Le tableau suivant illustre quelques situations pouvant être rencontrées.
Aération et ventilation
Dispositions constructives, Bonnes pratiques comportementales des occupants
propres à l’opération
Chauffage et climatisation
Dispositions constructives, Bonnes pratiques comportementales des occupants
propres à l’opération
Fiche descriptive pour l’ensemble Ne pas couvrir les équipements comportant une sonde de température du local (robinet
du système de chauffage et de thermostatique, sonde isolée, sonde incorporée à un appareil de chauffage, …)
production d’eau, abordant Prendre connaissance des particularités de réglage du programmateur et les adapter aux
notamment le principe de besoins de l’occupant
fonctionnement de la régulation
Entretien et maintenance
Dispositions constructives,
Bonnes pratiques comportementales du gestionnaire
propres à l’opération
Installation de chauffage, de
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations
ventilation et de climatisation
Installation de plomberie et de
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations
traitement de l’eau
Installation de sécurité et de
Intervention périodique d’entretien
sûreté
L’énergie
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants
Utiliser de préférence des ampoules « basse consommation » pour les points d’éclairage du
logement, sauf pour les locaux fréquentés très souvent pour une courte durée.
Penser à éteindre la lumière dans les locaux inoccupés.
Eclairage Dans des locaux pouvant disposer d’une commande de réglage manuel de la durée de
l’éclairage, penser à l’adapter à vos besoins.
Privilégier les apports de l’éclairage naturel, en y pensant lors de l’implantation de votre
mobilier.
Avant d’acquérir un appareil ménager, consulter son « étiquette énergétique » pouvant
préciser un classement de A (très bon ou économe) à G (mauvais ou peu économe).
Pour certains appareils (électroménagers, télévision, hi-fi, ordinateur, ...), disposant d’un
système de veille consommant de l’électricité, penser à les éteindre totalement en cas de non
utilisation prolongée. En présence de plusieurs appareils concernés par une extinction des
Appareils ménagers et autres veilles pendant une même période, raccorder les à une même rallonge mobile, disposant de
équipements électriques plusieurs prises de courant et d’un interrupteur général.
Privilégier l’achat de certaines machines à laver (linge, vaisselle) équipées d’une double
arrivée d’eau froide et d’eau chaude, a priori plus économes en énergie électrique, selon les
possibilités de raccordement sur les canalisations d’eau chaude sanitaire de votre logement.
Selon vos besoins, penser à limiter les températures des appareils équipés d’une résistance
électrique (lave linge, lave vaisselle, sèche linge, …).
Ne pas surchauffer votre logement.
Ne pas ouvrir systématiquement vos fenêtres pour réduire la température de votre logement ;
Chauffage utiliser les systèmes de réglage mis à votre disposition.
Ne pas utiliser des appareils de chauffage d’appoint pouvant présenter des risques pour les
personnes ; de plus, ils sont incompatibles avec l’installation de chauffage.
Le bruit
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants
Veiller à réduire les bruits à la source, c’est à dire commencer par limiter les bruits issus de
votre propre logement (télévision, hi-fi, matériel de bricolage, parole, …).
Respecter des plages horaires correctes, vis-à-vis de votre voisinage, en vue de minimiser la
gêne causée par certaines activités bruyantes, indispensables occasionnellement.
Malgré la qualité acoustique de votre logement, veiller à ne pas procéder à des activités
particulièrement sonores, nécessitant alors d’être réalisées dans des lieux adaptés (pratique
d’un instrument de musique ou d’une activité manuelle, très sonores).
L’air
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants
Les déchets
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants
Utiliser les moyens mis à votre disposition pour évacuer tout type de déchets courants, en
veillant à respecter les consignes de tri et la destination des poubelles.
Elimination des déchets
Utiliser les moyens mis à votre disposition par les collectivités locales pour la gestion des
encombrants.
Selon vos besoins, privilégier l’achat de produits marqués d’une référence à une certification
Produits labelisés ou certifiés
(NF environnement, Ecolabel, …), en vue de limiter les quantités de déchets et leur nocivité.
Piles, accumulateurs, Indépendamment des risques pouvant concernés vos proches, penser à rapporter dans les
médicaments et produits toxiques lieux adaptés à cet effet les objets et produits particulièrement toxiques et dangereux.
Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
MCE 1 Eclairage des espaces non privatifs..................................................................................................3
MCE 1.1 Hall et entrée.................................................................................................................................................. 4
MCE 1.2 Circulations horizontales................................................................................................................................ 4
MCE 1.3 Escaliers ........................................................................................................................................................ 4
MCE 1.4 Eclairage des parkings................................................................................................................................... 5
MCE 1.5 Eclairage des circulations vers le parking et d’autres locaux......................................................................... 5
MCE 1.6 Eclairage des locaux divers ........................................................................................................................... 6
MCE 1.7 Cheminements et circulations extérieurs ....................................................................................................... 6
MCE 1.8 Abords extérieurs des halls d’entrée.............................................................................................................. 6
MCE 2 Locaux privatifs ...................................................................................................................................7
MCE 2.1 Prises de courant du séjour ........................................................................................................................... 7
MCE 2.2 Eclairage naturel de la salle d’eau ................................................................................................................. 7
MCE 3 Equipements ........................................................................................................................................7
MCE 3.1 Equipement de ventilation mécanique ........................................................................................................... 8
MCE 3.2 Installation d’ascenseur ................................................................................................................................. 9
Evaluation globale de la rubrique ......................................................................................... 10
Généralités
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’électricité d’une opération, concernent les
installations et leurs équipements dans :
• les parties communes,
• les espaces extérieurs,
• les locaux privatifs (limité à des dispositions ne concernant pas les appareils mis en œuvre par les occupants),
• et les équipements collectifs (ventilation et ascenseur).
Au titre de cette présente rubrique, la consommation d’électricité nécessaire au chauffage et à la production d’eau
chaude sanitaire n’est pas abordée. En effet, elle fait, par ailleurs, l’objet d’une évaluation spécifique, propre à la
consommation d’énergétique en la matière, quelle que soit l’énergie retenue.
Critères et exigences
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.
Circulations horizontales
3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
Chaque circulation horizontale fermée ou de plus de 5 m lorsqu’elle communique directement sur un escalier non
encloisonné, doit disposer d’une commande d’éclairage indépendante par rapport aux autres locaux.
A l’inverse, lorsque plusieurs circulations horizontales de 5 m ou moins, communiquent directement sur un escalier non
encloisonné, le nombre de circulations en étage superposées et commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3
niveaux.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage (non permanent) doit être de l’ordre
de 2 minutes pour une circulation d’étage commandée indépendamment. Dans le cas où plusieurs circulations en étage
sont dépendantes, la durée de temporisation de l’éclairage doit être multipliée par le nombre de niveaux éclairés
simultanément.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Présence d’éclairage naturel, disposant de surfaces vitrées supérieures (1) à 10 ou 15 % de la surface au sol de la
circulation concernée.
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
(1) Cette surface vitrée doit être régulièrement répartie, afin de ne pas recourir à l’usage de l’éclairage artificiel dans la journée.
Escaliers en cloisonnés
3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
L’éclairage ne doit pas être permanent (hors présence éventuelle d’un éclairage de secours).
Absence de lampe ou de tube basse consommation.
Le nombre de niveaux commandés simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux, au dessus du rez-de-chaussée.
Présence de revêtements des parois verticales de couleurs claires.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes
multipliées par le nombre de niveaux asservis.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
Eclairage du parking
3 Prévoir un comptage électrique indépendant des autres consommations du bâtiment.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 40 à 60 LUX au niveau des cheminements des voitures.
Présence de tubes fluorescents « haut rendement », avec des ballasts électroniques.
Le système de temporisation de l’éclairage doit permettre d’accepter des dérogations d’allumage avec remise automatique
au régime programmé qui doit être de l’ordre de 5 minutes.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Une commande distincte d’éclairage par zone du parking (une zone pour 15 à 25 places). Néanmoins, un éclairage
minimum sur l’ensemble du niveau de parking concerné, correspondant à 1 point lumineux sur 3, doit fonctionner en
permanence.
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
MCE 3 Equipements
Seuls l’installation de ventilation mécanique contrôlée et les ascenseurs quand ils existent, sont étudiés au titre de
cette sous-rubrique.
Les autres équipements collectifs qui peuvent être présents dans une opération (interphone, porte automatique de
parking, portier électronique, …) ne sont, en effet, pas étudiés car ils représentent une part marginale des
consommations électriques.
En présence d’une chaufferie collective, la consommation des équipements nécessaires à son fonctionnement est
prise en considération dans le cadre de la détermination de la consommation conventionnelle d’énergie, au travers
du coefficient C (Réglementation thermique). Il en est de même pour la part des consommations de chauffage et de
production d’eau chaude sanitaire des systèmes à effet Joule, examinés par ailleurs.
Pour chacun des critères étudiés, l’unité d’examen est l’opération (voire l’équipement quand il en existe plusieurs de
performances différentes), afin de lui attribuer respectivement un niveau d’évaluation.
Maisons individuelles :
Installation d’ascenseur
3 Absence d’un ascenseur hydraulique ou à vis (1),
Vitesse ascensionnelle de l’ordre de 1 m/s quel que soit le nombre de niveaux desservis.
Si le moteur assurant l’entraînement de la cabine est électrique, celui-ci doit être à vitesse variable, complété d’un dispositif
de transmission sans réducteur de vitesse (2).
Le système de commande de l’ascenseur est de type à « manœuvre collective descente» (et non à « blocage »).
Présence d’un système de détection par cellule photo électrique, pour maintenir les portes en position ouverte tant que
leur espace de manœuvre n’est pas libéré.
Prévoir l’extinction de l’éclairage intérieur de la cabine lorsque celle-ci est inoccupée (indépendamment d’un éventuel
éclairage de sécurité).
Adopter un éclairage de cabine par lampe incandescence à filament renforcé afin de mieux supporter les vibrations de la
cabine d’une part, et les allumages et extinctions répétés. La puissance de cet éclairage de cabine doit être de l’ordre de 60
W.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus,
De plus, l’ascenseur doit disposer d’une ou plusieurs parois vitrées afin de bénéficier d’un éclairage naturel permettant de
ne pas éclairer l’intérieur de la cabine dans la journée.
(1) Les ascenseurs hydrauliques ou à vis, contrairement aux ascenseurs à contrepoids, consomment 2 à 3 fois plus d’énergie et la
puissance électrique au démarrage qu’ils nécessitent est beaucoup plus important, donc l’abonnement à souscrire l’est également.
(2) Un entraînement par moteur à vitesse variable peut conduire à une économie d’environ 50 % sur la consommation du moteur. Cette
performance sera améliorée si en plus on adopte un dispositif de transmission sans réducteur de vitesse (jusqu'à 70 % d’économie
sur la consommation du moteur). De plus, un tel système amène un confort supplémentaire.
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5
1 Introduction......................................................................................................................3
2 Définition du management environnemental de l'opération ......................................3
3 Domaine d’application ....................................................................................................3
4 Présentation et mode d’emploi ......................................................................................3
5 Besoins et attentes pour l’opération.............................................................................4
6 Engagement politique.....................................................................................................4
7 Choix d’assistance technique et/ou environnementale ..............................................4
8 Exigences relatives à la documentation .......................................................................4
9 Analyse du site ................................................................................................................4
10 Programme.......................................................................................................................5
11 Planification de l’opération ............................................................................................5
12 Evaluation ........................................................................................................................5
13 Information et communication.......................................................................................5
1 Introduction
L’optimisation de l’effort environnemental du maître d’ouvrage dans le cadre d’une opération requiert une méthode
fiable qui inclut la structure organisationnelle, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés, et la
planification.
Le management environnemental de l’opération permet de fixer les objectifs environnementaux liés au contexte
particulier de l’opération. Ce contexte prend en compte les caractéristiques et enjeux de la collectivité locale, du
foncier, de la destination de l’ouvrage - location ou vente -, et des attentes de l’utilisateur final. Sa mise en œuvre
relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite faire certifier son opération en regard de ses qualités
environnementales.
La mise en œuvre de ce référentiel permettra au maître d’ouvrage d’enrichir sa pratique par le management des
objectifs environnementaux de l’opération, et d’obtenir la certification. Il s’applique à une opération donnée.
3 Domaine d’application
Le présent document spécifie les exigences relatives au management environnemental des opérations de
logement des maîtres d’ouvrage.
Il s’applique à un maître d’ouvrage qui souhaite :
• Démontrer son aptitude à atteindre un niveau de performance environnemental et d’usage en réduisant les impacts
du bâtiment sur l’environnement,
• Veiller à l’assurance d’un confort intérieur et de conditions sanitaires satisfaisantes au bénéfice de l’utilisateur final.
6 Engagement politique
La direction de la maîtrise d’ouvrage doit définir, par écrit, son engagement et la politique qu’elle cherche à
développer en matière d’objectifs environnementaux. Elle informe tous les intervenants de l’opération.
Le maître d’ouvrage fixe les thèmes compatibles avec l’opération, pour définir le profil retenu.
9 Analyse du site
Le maître d’ouvrage doit réaliser (ou faire réaliser), en conformité avec la réglementation en vigueur, concernant
les études d’impacts, une analyse des atouts et des contraintes du site, appuyée sur des documents supports
(plans, photographies, documents administratifs) et portant notamment sur :
• Identification des exigences légales et réglementaires,
• le climat,
• les vues,
• la typologie et l’usage du bâti existant,
• les contraintes locales de voisinages le cas échéant,
• les éventuels écosystèmes remarquables du site (cours d'eau, arbres, etc.),
• les éventuelles nuisances (acoustiques, olfactives, etc.),
• les éventuelles pollutions (air, sol et sous-sol, nappes phréatiques, etc.),
• les risques naturels et technologiques pouvant concerner l'opération,
• les ressources locales, (matériaux, réseaux de distribution, transports, énergies),
• les documents d'urbanisme (RNU, POS, PLU, sites classés, fouilles archéologiques, monuments historiques, zone
protégée, certificat d'urbanisme, etc.).
10 Programme
Le maître d’ouvrage établit (ou fait établir), au vu des informations disponibles besoins/attentes et analyse du site,
le programme de l’opération projetée qui comporte, au moins, les éléments suivants :
• la nature et la situation de l’opération,
• les caractéristiques du terrain ainsi que les règles d’urbanisme applicables,
• le nombre, la nature et la typologie des locaux (appartements, maisons et autres locaux), les fourchettes de
surfaces des différents lots,
• les exigences architecturales, techniques et fonctionnelles recherchées,
• le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement, notamment au travers du profil de
certification retenu (choix des matériaux, des énergies,…),
• les exigences réglementaires ou pratiques courantes particulières applicables à l’opération, notamment du fait du
profil environnemental retenu,
• le niveau des prestations et équipements souhaités,
• le budget prévisionnel de l’opération,
• le calendrier prévisionnel des différentes phases de l’opération,
• avant d’engager la conception, le maître d’ouvrage valide le contenu du programme, il vérifie notamment que le
programme répond bien au profil environnemental envisagé, étant entendu que ce dernier peut être amené à
évoluer en particulier à la demande des utilisateurs ou en fonction des contraintes liées à la conception.
11 Planification de l’opération
Le maître d’ouvrage doit déterminer, planifier et mettre à jour (et/ou compléter), au fur et à mesure du déroulement
de l’opération, les processus clefs concernant la qualité environnementale de l’opération.
Cette planification doit décrire la succession des actions de chaque phase et pour chacune des actions :
• les responsabilités et autorités correspondantes,
• les interfaces, le cas échéant, avec les différents intervenants environnementaux impliqués (données d'entrée et
données de sortie),
• les étapes et activités,
• les moyens nécessaires et les documents utilisés,
• les enregistrements à conserver par le maître d’ouvrage,
• les interventions de l’organisme certificateur.
12 Evaluation
Des vérifications (revues de programme) sont réalisées par le maître d’ouvrage à des phases clés, au minimum au
moment du dépôt de la demande d’autorisation de construire et lors de la passation des marchés aux entreprises.
Elles doivent permettre de vérifier que le programme d’engagement en faveur de la préservation de
l’environnement correspond au profil retenu.
13 Information et communication
Lors de la livraison des logements, le maître d’ouvrage devra transmettre aux futurs occupants les informations
pertinentes pour que celui-ci utilise et maintienne la qualité environnementale du bâtiment.
ANNEXES
1. Références normatives, réglementaires et bibliographie
Le présent référentiel ne se substitue pas aux exigences d’ordre législatif, réglementaire et/ou normatif, en vigueur,
que le maître d’ouvrage doit par ailleurs connaître, maîtriser et appliquer.
Les documents suivants ont servi de référence pour la rédaction de ce référentiel de certification d’opération de
logement :
• FNPC/AFAQ/C.S.T.B.- Référentiels Qualiprom ® Management de processus de réalisation opérationnelle en
promotion-construction -30 août 2002-,Qualimo ® Management de processus de réalisation opérationnelle en
maîtrise d’ouvrage locative,
• Association HQE – Référentiel du système de management environnemental pour le maître d’ouvrage concernant
des opérations de construction-,
• le code des marchés publics,
• la recommandation T2-99 -commission centrale des marchés-,
• la norme NF P01-010 relative à la déclaration informative des caractéristiques environnementales et sanitaires des
produits de construction,
• la norme ISO 14001 (Systèmes de management environnemental – Spécifications et lignes directrices pour son
utilisation).
2. Termes et définitions
Opération
Ouvrage, services associés et ensemble des processus conduisant à l’obtention de l’ouvrage
Processus
Pour un maître d’ouvrage, les processus s’inscrivent dans plusieurs phases :
• activités préalables à la conception – études d’opportunité et de faisabilité-,
• conception du programme,
• réalisation de l’ouvrage,
• activité de post-réalisation.
Parties intéressées
Individu ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’une opération
Programme
Ensemble d’information concernant la conception à destination de la maîtrise d’œuvre pour la conception
architecturale et technique de l’ouvrage.
Environnement
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune,
les êtres humains et leurs interrelations.
Profil
Au sens du présent référentiel, ensemble des thèmes environnementaux retenus.
Généralités .........................................................................................................................................3
Critères et exigences.........................................................................................................................4
PS1 Production d’eau chaude sanitaire.................................................................................................................4
PS1.1 Production individuelle...........................................................................................................................................4
PS1.2 Production collective .............................................................................................................................................6
PS1.3 Production solaire..................................................................................................................................................7
PS1.4 Distribution d’eau chaude sanitaire .....................................................................................................................17
PS1.5 Évaluation de la sous-rubrique............................................................................................................................17
PS2 Robinets d’arrêt..............................................................................................................................................18
PS3 Niveau d’équipement en appareils sanitaires .............................................................................................18
PS4 Qualité de la robinetterie ...............................................................................................................................19
PS5 Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires ...........................................20
PS6 Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants ..........................................................21
PS6.1 Généralités ..........................................................................................................................................................21
PS6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment ............................................................................21
PS6.3 Chauffe-eau individuel électrique à accumulation...............................................................................................22
PS6.4 Production collective d’eau chaude sanitaire ......................................................................................................22
PS6.5 Niveau d’équipement en appareils sanitaires......................................................................................................23
Généralités
Les éléments pris en compte pour l’évaluation de la plomberie sanitaire sont les suivants :
• production d’eau chaude sanitaire (cf. § PS 1),
• robinets d’arrêt (cf. § PS 2),
• niveau d’équipement en appareils sanitaires (cf. § PS 3),
• qualité de la robinetterie (cf. § PS 4),
• revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires (cf. § PS 5),
Complétée par un paragraphe qui présente les adaptations des critères techniques pour les logements étudiants :
• PS 6 – Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants.
Un certain nombre d’éléments présentés dans les sous rubriques ci-après sont appréciées selon les conditions
d’occupation nominale du logement examiné. Cette occupation est déterminée par application du tableau de
correspondance ci-après :
Occupation minimale
Occupation minimale Nombre de pièces principales
Critères et exigences
PS1 Production d’eau chaude sanitaire
On analyse la possibilité d’obtenir de l’eau chaude en fonction des caractéristiques des générateurs d’eau chaude, en
distinguant les générateurs individuels, des générateurs collectifs.
Pour tous systèmes de production d’eau chaude sanitaire moins courant, innovants ou non décrits dans les paragraphes
PS1.1 à PS1.5 ci-dessous, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL afin de connaître leur modalité d’évaluation..
Nota : à compter du 1er janvier 2006, seules les chaudières à production d’eau chaude sanitaire instantanée 3 étoiles
(micro ou mini accumulation) (au sens de la classification 3 étoiles du projet de norme Pr EN 13203 «Appareils
domestiques produisant de l’eau chaude sanitaire utilisant des combustibles gazeux : évaluation de la performance en
puisage d’eau chaude »), et les chaudières à production d’eau chaude sanitaire à accumulation, seront admises.
(1) Pour une température de stockage de l’eau chaude sanitaire de l’ordre de 65°C, et d’ambiance de 20°C,
(2 Lorsque l’exiguïté des logements rend difficile l’implantation d’un chauffe-eau vertical, le choix peut être alors étendu à un chauffe-eau de type
horizontal. Néanmoins, cette disposition n’est pas autorisée pour des logements de 4 pièces principales et plus pour la note 3, et pour des
logements de 3 pièces principales et plus pour la note 5.
De manière générale, les points de puisage doivent être regroupés autour de la production d’eau chaude sanitaire.
Toutefois, pour des points de puisage éloignés du point de production principal de l’eau chaude sanitaire, il peut être
admis un chauffe-eau complémentaire de faible capacité possédant le marquage NF Electricité Performance. Dans tous
les cas, la capacité totale doit au moins satisfaire celle prévue pour un seul équipement de production d’eau chaude
sanitaire, définie dans le tableau ci-dessus.
2 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l -
3 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 30 l
4 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 50 l
5 pièces principales et 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 50 l
plus
Tableau d’évaluation
n p r
Les dispositions du tableau « performance Les dispositions du tableau « performance des Les dispositions du tableau « performance des
des systèmes de production d’ECS» ne sont systèmes de production d’ECS» sont respectées systèmes de production d’ECS»
pas respectées P multiplié par l’expression (1,05x (N – 5) / 1000) + 1,1)
sont respectées (1) (2)
(1) N étant égal au nombre de logements standards (définis ci-dessous) de l’opération raccordés sur le générateur collectif de production d’eau
chaude sanitaire.
(2) Le niveau souhaité de la note r conduit à une majoration de la puissance du système de production d’ECS à mettre en œuvre.
Chauffe-eau électrosolaire :
Un chauffe-eau électrosolaire est un chauffe-eau solaire individuel (CESI) comportant un appoint assuré au moyen d’une
résistance électrique intégré au ballon de stockage solaire (confère paragraphe suivant).
Schéma
Chaudière
90
70
60
Inclinaison (°)
50
40
20
10
0
-90 -70 -50 -30 -10 10 30 50 70 90
Orientation / Sud (°)
Exemple : Pour une orientation par rapport au sud du capteur de -60° (orientation Ouest/Sud Ouest), une inclinaison
des capteurs comprise entre 5° et 55 ° par rapport à l’horizontale est possible.
(1) Superficie d’entrée des capteurs solaires : superficie d’entrée unitaire (certifiée par l’avis technique) multipliée par le nombre de capteurs.
(2) Vs « Volume de stockage solaire »: En présence d’un ballon de stockage solaire avec appoint intégré, il s’agit du volume nominal du ballon.
Volume minimal en litres traité par l’appoint électrique studio 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces principales
intégré en litres principales principales principales et plus
Résistance électrique placée en position centrale du 100 100 150 200 200
ballon de stockage (avec dispositif d’asservissement
en heures creuses)
Résistance électrique placée dans le tiers supérieur du 33 50 66 83 100
ballon de stockage (non asservie)
En présence d’un chauffe-eau solaire sans appoint intégré (ne disposant d’aucune résistance électrique), assurant un
préchauffage en amont d’une production d’eau chaude électrique complémentaire (appoint séparé), il y aura lieu que
cette production soit conforme aux exigences mentionnées au paragraphe PS1.2 « Chauffe-eau individuel électrique à
accumulation » pour la note p.
Nombre de pièces principales 1 pièce à 2 pièces 2 pièces à 4 pièces 4 pièces à 6 pièces 7 pièces principales
principales principales principales et plus
Nombre d’occupants du logement 1à2 3à4 5à6 7 et plus
Volume total du ballon en litres 100 à 250 250 à 400 400 à 550 550 à 650
Pour les chauffe-eau solaires individuels sans appoint intégré, donc avec appoint séparé par chaudière à production
instantanée, le volume du ballon de stockage solaire est donné dans le tableau suivant pour la note p. La chaudière
assurant l’appoint devra posséder le marquage CE et être conforme à minima aux spécifications de débit spécifique du
paragraphe PS1.1 pour la note p.
Nombre de pièces principales 1 pièce à 2 pièces 2 pièces à 4 pièces 4 pièces à 6 pièces 7 pièces principales
principales principales principales et plus
Nombre d’occupants du logement 1à2 3à4 5à6 7 et plus
Volume du ballon de stockage solaire en litres 100 à 150 150 à 250 250 à 350 350 à 500
Si toutefois la production d’eau chaude est assurée par la seule énergie solaire, sans autre énergie d’appoint, la note n
est retenue.
La note globale pour la production d’ECS avec chauffe-eau solaire individuel sera obtenue par la lecture du tableau
suivant.
n Se < 2 m² ou Se > 7 m² p 2 m² ≤ Se ≤ 7 m² r 2 m² ≤ Se ≤ 7 m²
et Vs / Se < 45 litres / m² 80 litres / m² < Vs / Se < 110 litres / m² 45 litres / m² < Vs / Se < 80 litres / m²
Système n n n n
d’appoint /
chauffe-solaire p n p r
Nota : La prise en compte d’un chauffe-eau solaire individuel (CESI) est justifiée, par ailleurs, par une note de calcul
thermique (RT 2003 intégrant le solaire thermique) examinée dans la rubrique TH du Référentiel Qualitel.
En présence de tout autre système de production d’eau chaude individuelle solaire, il y aura lieu de se rapprocher de
CERQUAL.
La note pour les capteurs solaires, résultera de la combinaison entre le rapport de superficie d’entrée des capteurs et
surface habitable, d’une part et de l’orientation des capteurs d’autre part.
Configuration d’orientation des capteurs non Configuration d’orientation des capteurs Configuration d’orientation des capteurs
satisfaisante satisfaisante satisfaisante
(1) Se Superficie totale d’entrée des capteurs solaires : superficie d’entrée unitaire (certifiée par l’avis technique) multipliée par le nombre de
capteurs.
(2) Sh : Surface habitable de la maison
La note globale pour le système solaire combiné sera obtenue par lecture du tableau suivant :
n p r
Exigences techniques pour n n n n
le Système Solaire Combiné
p n p p
r n p r
En présence de tous autres systèmes solaires non répertoriés, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.
Capteurs solaires
Les capteurs solaires de type vitrés à circulation de liquide, devront faire l’objet d’un Avis Technique relatif à leur
destination « procédés solaires » et d’une Certification CSTBât.
L’implantation des capteurs sera comprise dans la zone admissible figurant sur le schéma du paragraphe J1.3.1 et sans
obstacle notable susceptible de les masquer (hauteur moyenne des obstacles sur l’horizon inférieur à 20°). Pour toutes
autres configurations d’orientation rencontrée, on ne peut tenir compte de la présence du système solaire et la note n
est retenue.
Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 65-12 (NF P50-601-1)
« Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le chauffage et la production d’eau
chaude sanitaire », pour les capteurs solaires indépendants installés sur des supports et n’assurant ni la fonction de
couverture, ni celle de parement extérieur. Pour les capteurs destinés à être incorporé en toiture, l’Avis Technique devra
alors avoir un domaine d’emploi accepté du type « Implantation de manière dite Intégrée en toiture ».
La note globale pour la production collective solaire sera obtenue par lecture du tableau suivant :
n p r
système d’appoint n n n n
p n p q
r n q r
Nota : La prise en compte de la production collective solaire d’eau chaude sanitaire est justifiée, par ailleurs, par une
note de calcul thermique (RT 2003 intégrant le solaire thermique) examinée dans la rubrique TH – Thermique Hiver.
En présence de tous autres systèmes solaires non répertoriés, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.
Distribution collective
p La distribution collective d’eau chaude sanitaire sera maintenue en température par un bouclage (1). Ce réseau devra être
calorifugé avec un isolant au minimum de classe 2 au sens de la réglementation thermique 2000 (coefficient de perte, exprimé en
W/m K égal à 2.6xd + 0.20, ou d est le diamètre extérieur du tube sans isolant exprimé en m).
Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202) « règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » pour la distribution collective de l’eau
chaude sanitaire
r Identique au niveau 3, complété de la note de calcul de dimensionnement de la distribution collective d’eau chaude sanitaire (2)
(1) La solution de traçage électrique avec cordons chauffants conduit à des consommations électriques importantes. Cette
solution ne pourra être accepté pour la note p, qu’en présence d’un justificatif de calculs détaillés des traceurs et des
calorifugeages.
(2) Cette note prend en compte le diamètre des canalisations en fonction des débits, les vitesses de circulation, le
dimensionnement des colonnes de distribution d’ECS (etc).
Distribution individuelle
p Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202) « règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » pour la distribution individuelle de l’eau
chaude sanitaire dans les logements
Il devra être également précisé dans les pièces écrites du dossier marché que la température de l’eau chaude sanitaire sera
comprise entre 55°C et 60°C au point de puisage.
Pour les réseaux de distribution d’eau chaude sanitaire encastrés en dalle, ils devront être installés sous fourreau jeu 30%
(jeu entre tube et fourreau supérieur à 30%)
r Identique au niveau 3, complété de la note de calcul de dimensionnement de la distribution individuelle d’eau chaude sanitaire
(1)
(1) Cette note prend en compte les débits nominaux, le diamètre intérieur des canalisations d’alimentation, les coefficients
d’usage de chaque appareil, les vitesses de circulation permettant de déterminer le diamètre des canalisations en fonction
des débits.
Equipement de base
Evier Présence d’un évier situé en cuisine
(1) A proximité du branchement électrique destiné au raccordement de cet équipement. Dans le cadre de logements occupés par 2 personnes au
plus, disposant d’un coin cuisine de moins de 4m², ouvert ou fermé vis-à-vis du séjour, on accepte pour l’obtention de la note p à la sous-
rubrique PS3, la présence d’une seule alimentation et évacuation d’eau, en prédisposition au raccordement d’un lave-linge ou d’un lave-
vaisselle.
(2) Les dimensions de la baignoire doivent être au moins égales à 1,60 x 0,70 m.
La présence d’une douche à la place d’une baignoire est admise dans tous les logements. Toutefois, à l’exclusion des studios, on vérifie la
possibilité d’installer ultérieurement une baignoire de 1,60 x 0,70 m, éventuellement en remplacement du bac à douche, pour autant que
l'ensemble des dispositions constructives d'habitabilité, de sécurité et de respect des règles de l’art, soient celles prévues pour la mise en place
d'une baignoire et ce, dès la livraison du logement. »
(3) La présence d’un wc situé dans une salle d’eau est admise pour les logements dont l’occupation nominale est limitée à une ou deux personnes
et pour les logements « adaptés » répondant aux dispositions de la rubrique « e accessibilité ».
Dans un deuxième temps, on examine les autres équipements sanitaires prévus dans chaque logement pour déterminer
l’évaluation de cette sous-rubrique par application du tableau suivant :
• on entend par un appareil sanitaire supplémentaire, tout appareil sanitaire (baignoire, douche, wc, lavabo, vasque, bidet, lave-mains, bac à
laver,…) à l’exception d’un robinet de puisage intérieur et extérieur au logement.
(1) pour la note r, la présence effective d’une baignoire est demandée dans tous les cas.
(2) la présence d’un second wc, en remplacement de la seconde salle d’eau avec douche, est admise.
Si les dispositions du tableau précédent ne sont pas satisfaites pour l’obtention de la note p ou r, la note n est
retenue pour le logement examiné.
Qualité de la robinetterie
n p r
Autres cas Robinetterie mélangeuse avec En plus des critère de la note p, les robinetteries
classement EAU ou ECAU, dont les
sont du type mitigeur ou du type mélangeur à tête
indices E et U sont au moins égaux aux
céramique
valeurs suivantes (1) :
• évier, lavabo, lave-mains (2), bidet, E1U3
douche, …
• baignoire E 3U 3
(1) Dans le cas d’un mitigeur thermostatique ayant la marque « NF - Robinetterie sanitaire », le classement EAU ou ECAU n’existant pas, on vérifie
les conditions d’obtention de la note 3 en comparaison avec les classes suivantes de débit : évier, lavabo, lave-mains, bidet, …, classe S ou B ;
douche, classe A ou S ; baignoire, classe C ou D. ».
(2) En présence d’un lave-mains situé dans un local spécifique pour le wc, une robinetterie (non mélangeuse) raccordée uniquement sur l’eau
froide est admise pour l’obtention de la note 3.
En présence d’une cabine de douche fournie, protégeant les parois au pourtour de l’équipement, la condition concernant
la nature du revêtement spécial est satisfaite pour cet appareil. Néanmoins, la hauteur de la cabine est examinée dans
un second temps.
Si une des parois murales au pourtour d’un appareil sanitaire cité ci avant n’est pas protégée par un revêtement cité
dans la liste des revêtements spéciaux, la note n est retenue.
Dans un deuxième temps, on examine pour tous ces appareils sanitaires, y compris pour les cabines de douche, la
hauteur des revêtements spéciaux mis en œuvre selon le tableau suivant :
Cas particuliers
En présence d’une menuiserie extérieure placée au-dessus d’un appareil, seule la hauteur de paroi le séparant doit être
recouverte d’un revêtement mural, dans la limite des hauteurs citées sans le tableau ci-avant.
Dans le cas d’un meuble évier ou d’un lavabo par exemple, le linéaire à considérer est celui correspondant aux
dimensions du meuble.
En présence d’un dosseret incorporé à l’appareil et remontant contre le mur à l’arrière de celui-ci, la hauteur du
revêtement mural à prévoir sera diminuée de la hauteur du dosseret.
Remarques
Dans le cas d’opérations comportant à la fois des logements « familiaux » et des logements pour étudiants, les
dispositions de ce paragraphe pourront être appliquées aux logements destinés aux étudiants, sous réserve que le
Maître d’Ouvrage de l’opération indique précisément les logements destinés aux étudiants et qu’il s’engage à remettre
en conformité ces logements si leur affectation devait être ultérieurement modifiée.
Les logements foyers ne peuvent en aucun cas être étudiés suivant les dispositions définies ci-après ni d’ailleurs suivant
le Référentiel Qualitel pour les logements « familiaux ».
(1) Pour une température de stockage de l’eau chaude sanitaire de l’ordre de 65°C, et d’ambiance de 20°C.
Equivalence
Studio non équipé d’une baignoire 0,50 logement standard
Logement indépendant de deux pièces non équipé d’une baignoire 0,55 logement standard
Logement partagé avec deux chambres indépendantes (deux occupants), non équipé d’une baignoire 0,55 logement standard
Logement partagé avec trois ou quatre chambres indépendantes (trois ou quatre occupants), non équipé d’une 0,60 logement standard
baignoire
Logement partagé avec cinq ou six chambres indépendantes (cinq ou six occupants), non équipé d’une 0,70 logement standard
baignoire
Exemple : Une opération de 100 logements réparties en 25 logements dans chacune des quatre premières catégories
présentées ci-dessus.
(25x0,5)+(25x0,55)+(25x0,55)+(25x0,60)=55 logements équivalents
Logement partagé par deux occupants • Un évier (eau chaude et froide) en cuisine (ou coin cuisine) située dans la partie commune du logement (1)
ou plus
• Un lavabo individuel (eau chaude et froide) propre à chaque chambre
• Une douche (ou une baignoire) individuelle (eau chaude et froide) propre à chaque chambre (2)
• Un WC dans un local spécifique ou dans une salle d’eau, situé dans la partie commune du logement, à
raison d’un WC pour 4 occupants (3)
(1) Ou présence d’un évier (eau chaude et froide) en cuisine (ou coin cuisine) propre à chaque chambre d’un tel logement partagé,
(2) Ou présence d’une douche (eau chaude et froide), dans un local sanitaire dans la partie partagée d’un tel logement, à raison d’une douche au
minimun pour 4 occupants (concernés dans ce logement par la présence de cet équipement),
(3) Ou présence d’un WC individuel propre à chaque chambre d’un tel logement partagé.
La note n est retenue si les dispositions précédentes ne sont pas vérifiées. L’obtention de la note r n’est pas possible
dans le cas de logements pour étudiants.
Plomberie - Sanitaire
Note n Une sous-rubrique au moins a obtenu une note n
Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
TDM 1 Locaux de propreté.................................................................................................................................4
TDM 2 Dispositions privatives à l’intérieur des logements ............................................................................5
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 5
Généralités
L’objectif de cette rubrique est de s’assurer que l’opération étudiée est conçue pour répondre aux besoins d’espaces
de stockage sélectif des ordures ménagères, indépendamment du fait que cette disposition soit ou non déjà mise en
application dans la commune où se situe l’opération.
Critères et exigences
Pour les critères de cette rubrique, des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5.
Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour ces critères étudiés, la note 1 est retenue et attribuée
à l’unité d’examen étudiée.
Les dispositions propres aux gestions des encombrants, et gérées principalement par les collectivités locales ne sont
pas traitées ici et font l’objet d’une information auprès des habitants et des gestionnaires (rubrique IHG).
Locaux de propreté
3 Chaque local de stockage (bâtiment ou entité cage d’escalier) doit être :
- d’une taille suffisante pour le positionnement des conteneurs et leur déplacement, en respectant une des règles
suivantes, selon le nombre d’habitants se rapportant au seul local étudié.
- Surface local ≥ 5,5 + (0,14 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants ≤ 50.
- Surface local ≥ 8 + (0,09 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants > 50.
- facile d’accès depuis les logements et sur un parcours habituel des habitants (soit un local par entité cage d’escalier,
sauf si plusieurs cages sont desservies par un même hall d’entrée).
- bien éclairé (1),
- équipé d’un point d’eau et d’une évacuation par un siphon de sol, pour l’entretien des conteneurs et du local,
- aéré et ventilé,
- équipé d’une porte ouvrant sur l’extérieur (2), de largeur ≥ 1 m,
- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (3).
ou
Toutes autres dispositions extérieures équivalentes (4) tels que systèmes de conteneurs enterrés ou semi enterrés,
kiosque de collecte ou abri extérieur à conteneurs (…) :
- facile d’accès et situé à proximité de la voie publique,
- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (3).
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus pour les locaux de stockage intérieurs au bâtiment :
Revêtement en carrelage (ou équivalent), sur la totalité du sol et sur au moins 1,40 m de hauteur pour l’ensemble des
murs.
(1) Se reporter aux niveaux d’éclairement requis pour les autres locaux, dans la rubrique « MCE – Maîtrise des consommations
électriques ».
(2) On entend par ouvrant sur l’extérieur, une porte donnant accès directement sur l’extérieur du bâtiment et ne communiquant en
aucun cas sur une circulation commune sur laquelle donnent des portes palières de logement, et située à l’air libre.
(3) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.
(4) En présence de ces dispositions, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.
5 Un équipement spécifique pour le stockage intermédiaire des déchets ménagers est fourni à la livraison du logement
(Fourniture de bacs de tri sélectif…), (1)
ou
Une surface au sol supérieure ou égale à 0,30 m² (généralement en cuisine) est identifiable pour le tri et le stockage
intermédiaire des déchets ménagers, (1)
ou
Toutes autres propositions mise en place par le maître d’ouvrage, et identifiables pour le tri et le stockage intermédiaire
des déchets ménagers, dans les logements. (1)
(1) Ces dispositions devront être portées à la connaissance des futurs occupants et repris dans le document d’information remis par le
Généralités .........................................................................................................................................3
Critères et exigences.........................................................................................................................5
TE 1 Documents de référence .................................................................................................................................5
TE 1.1 Textes officiels.......................................................................................................................................................5
TE 1.2 Règles de calcul ....................................................................................................................................................6
TE 2 Caractéristiques des produits.........................................................................................................................7
TE 3 Détermination de la classe d’inertie ...............................................................................................................7
TE 3.1 Détermination des points d’inertie des parois courantes sous toiture ...................................................................8
TE 3.2 Détermination des points d’inertie de parois courantes de plancher intermédiaire...............................................9
TE 3.3 Détermination des points d’inertie de parois courantes de planchers avec faux plafond......................................9
TE 3.4 Détermination des points d’inertie de parois courantes de plancher bas............................................................10
TE 3.5 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs extérieurs (façades, pignons).........................10
TE 3.6 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs intérieurs et cloisons.......................................11
TE 3.7 Evaluation de l’inertie du mobilier........................................................................................................................12
TE 3.8 Définitions pour points d’inertie ...........................................................................................................................12
TE 4 Evaluation des baies......................................................................................................................................13
Généralités
L’évaluation de cette rubrique est réalisée conformément à la méthode forfaitaire présentée ci-dessous, qui s’appuie
d’une part sur les dispositions prévues dans l’Arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003,
relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, et d’autre part sur
les dispositions complémentaires devant être prévues pour satisfaire les niveaux de la Certification Qualitel.
Le principe retenu est le suivant :
1. La classe d’inertie est déterminée pour chaque logement de l’opération étudiée selon les dispositions prévues au §
« TE3 – Détermination de la classe d’inertie ».
2. Toutes les baies de chaque logement sont ensuite évaluées à partir des différents paramètres suivants et selon les
dispositions prévues au § « TE4 – Evaluation des baies » :
- la classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport,
- la zone climatique d’été,
- la classe d’inertie du logement,
- l’inclinaison des baies,
- l’orientation des baies,
- la performance des équipements prévus.
- la présence de certaines dispositions techniques complémentaires, telles que la ventilation forcée ou non, la
climatisation, …
3. Pour chaque logement, l’évaluation globale est enfin réalisée à partir des résultats obtenus pour l’ensemble des
baies du logement concerné selon les modalités présentées au § « Evaluation globale de la rubrique ».
La classe d’inertie de chaque logement est déterminée au § « TE3 - Détermination de la classe d'inertie » à partir de
l’approche définie dans les règles Th-I « Caractérisation de l’inertie thermique », dénommée « Détermination de la classe
d’inertie par point d’inertie », appliquée à chaque logement. Néanmoins, si le Maître d’ouvrage considère que cette
approche est défavorable à l’opération étudiée, il a la possibilité de fournir une note de calcul détaillée de la classe
d’inertie quotidienne selon une des autres approches définies dans les règles Th-I (« détermination forfaitaire de la
classe d’inertie » ou « détermination de l’inertie par le calcul »). Dans cette situation, la note de calcul doit être réalisée
pour l’ensemble de l’opération.
La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport, qui varie de « BR1 » (la moins bruyante) à
« BR3 » (la plus bruyante), est déterminée à partir de l’annexe II de l’arrêté du 29 novembre 2000. Il est rappelé que
celle-ci dépend entre autres du classement en catégorie de l’infrastructure de transports terrestres au voisinage de la
construction, donné par arrêté préfectoral. Il en résulte que si l’isolement acoustique requis pour chaque baie doit être
fourni par le Maître d’Ouvrage, il est logique qu’il en soit de même pour la détermination des classes d’exposition au bruit
des baies. Toutefois, en l’absence de la fourniture par le Maître d’Ouvrage de la classe d’exposition au bruit de chaque
baie d’une opération étudiée par CERQUAL, il y aura lieu de retenir à défaut les dispositions suivantes pour l’évaluation :
• Toutes les baies soumises à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’Arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’Arrêté
du 6 octobre 1978) seront considérées en BR3.
• Toutes les baies des chambres non soumises à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux arrêtés cités
ci-dessus, seront considérées en BR2.
• Toutes les baies des autres locaux non soumis à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux arrêtés ci-
dessus, seront considérées en BR1.
La zone climatique d’été dans laquelle est située l’opération, qui varie de « Ea » (la moins chaude) à « Ed » (la plus
chaude), est déterminée à partir de l’annexe I de l’arrêté du 29 novembre 2000.
La performance des équipements prévus pour le confort thermique d’été, est caractérisée par le facteur solaire « S » de
chaque baie examinée pour l’évaluation, auquel d’autres dispositions thermiques peuvent s‘ajouter dans certains cas.
Les valeurs de ces facteurs solaires sont déterminées, soit par le calcul à partir des règles Th-S - « Calcul des facteurs
solaires des parois », soit en laboratoire par un organisme accepté par CERQUAL, ou figurer directement dans les Avis
Techniques. A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des facteurs solaires des baies, on retiendra les valeurs
forfaitaires qui sont données dans l’annexe située à la fin de la rubrique.
Critères et exigences
TE 1 Documents de référence
Pour l’application de cette rubrique, il convient de se reporter aux documents et textes suivants, principalement définis
dans le cadre de la réglementation thermique et des autres dispositions propres à CERQUAL.
Il y a lieu de se reporter à la rubrique « TH – Thermique Hiver » du référentiel Qualitel, pour connaître les autres articles
de l’Arrêté, spécifiques à la réglementation en matière de thermique hiver.
Règles Th-U
Les règles Th-U, relatives à la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction du
bâtiment, se divisent en cinq fascicules (CSTB – août 2001) et un additif (CSTB – juin 2004) :
• Fascicule 1/5 "Coefficient U bât"
Ce fascicule, commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul
des coefficients Ubât (coefficient moyen de déperditions par les parois du bâtiment) et Ubât-réf (coefficient moyen de
référence de déperdition par les parois du bâtiment).
Il précise le niveau réglementaire des composants de l'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs
physiques, les conventions et les unités utilisées.
• Fascicule 2/5 "Matériaux"
Ce fascicule définit les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique
massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau).
• Fascicule 3/5 "Parois vitrées"
Ce fascicule donne le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et des valeurs par défaut,
calculées conformément aux normes correspondantes.
Règles Th-I
Les règles Th-I définissent la caractérisation de l'inertie du bâtiment (CSTB - août 2001).
Règles Th-S
Les règles Th-S définissent les modalités de calcul du facteur solaire S des composants des bâtiments (CSTB – août
2001).
Cette classe d’inertie (quotidienne) est déterminée en établissant dans un premier temps l’évaluation en points d’inertie
de toutes les parois qui composent le logement (ou niveau de logement), en leur attribuant des points d’inertie selon leur
constitution et leur situation dans le bâtiment, dont le principe est présenté dans le tableau 1 « principe d’évaluation des
parois pour chaque logement (ou niveau de logement) ».
Les points d’inertie d’une paroi s’entendent pour l’ensemble de la famille de paroi : par exemple un « plancher bas » d’un
logement représente l’ensemble des parois de plancher du logement considéré, vue par sa face supérieure. Lorsqu’une
famille de paroi est constituée de parois ayant une évaluation différente en point d’inertie, on retient le nombre de points
de la paroi présentant le plus de surface. Il est donc important d’effectuer un métré précis, notamment pour les parois
courantes de murs intérieurs et cloisons, pour déterminer le nombre de points d’inertie approprié.
Tableau 1 : principe de l’évaluation en points d’inertie des parois pour chaque logement (ou niveau de logement)
Famille de Paroi Logement sous toiture Logement en étage courant Logement au niveau inférieur
A Plancher sous toiture cf. § P3.1, § P3.3 - -
Plancher intermédiaire (face inférieure) - cf. § P3.2, §P3.3 cf. § P3.2, §P3.3
B Plancher intermédiaire (face supérieure) cf. § P3.2 cf. § P3.2 -
Plancher bas cf. § P3.4 (1) - cf. § P3.4
C Murs extérieurs cf. § P3.5 cf. § P3.5 cf. § P3.5
D Cloisons cf. § P3.6 cf. § P3.6 cf. § P3.6
E Mobilier cf. § P3.7 cf. § P3.7 cf. § P3.7
Total points par logement = A + B + C + D + E
(1) Dans le cas d’un bâtiment d’un seul niveau (pas de plancher intermédiaire)
On effectue ensuite la somme des points d’inertie attribués pour chaque logement, que l’on compare aux exigences
présentées dans le tableau 2 « classe d’inertie d’un logement (ou niveau de logement) déterminée par point d’inertie »,
pour obtenir sa classe d’inertie correspondante.
Tableau 2 : classe d’inertie d’un logement (ou niveau de logement) déterminée par point d’inertie
Classe d'inertie très légère (tl) Légère (l) Moyenne (M) Lourde (L) très lourde (TL)
Points d’inertie avec mobilier 5 ou 6 7 ou 8 9 à 12 13 à 18 19 et plus
Brique perforée
Brique de terre cuite conforme à la norme NF P 13.304 présentant moins de 20% de vide par rapport au volume total.
Couche isolante
Une couche est dite isolante si sa conductivité thermique est inférieure à 0.065 W/m.K et si sa résistance thermique est
supérieure à 0.5 m².K/W.
Lame d’air ventilée en faux plafond (définie selon la norme EN ISO 6946-1)
• Lame d’air non ventilée : surface d’ouverture libre inférieure à 500 mm² par m² de superficie.
• Lame d’air faiblement ventilée : surface d’ouverture libre comprise entre 500 et 1500 mm² d’ouverture par m² de
superficie.
• Lame d’air moyennement ou fortement ventilée : surface d’ouverture libre supérieure à 1500 mm² par m² de
superficie.
Dans cette situation, il y a lieu de vérifier dans un premier temps le respect des exigences minimales du titre III de
l’arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté du 22 décembre 2003 (articles 38, 67, 68, 69), correspondant à l’attribution de la
note o à cette rubrique.
• En ce qui concerne l’article 38 modifié par l’arrêté du 22 décembre 2003, celui-ci stipule que pour tout bâtiment
climatisé, le facteur solaire moyen des baies pour une orientation et une inclinaison données (facteur solaire des
baies pondéré par les surfaces des baies Smb), calculé comme indiqué ci-après, doit être inférieur ou égal à la
valeur Smb-réf, donnée dans le tableau 4 ci-après :
Pour une orientation et une inclinaison donnée, le facteur solaire moyen des baies Smb d’un bâtiment ou d’une zone est
défini par :
• En ce qui concerne les autres articles de l’arrêté (art. 67, 68, 69) se rapportant aux installations de climatisation dans
les bâtiments d’habitation, il y a lieu de se reporter à la lecture de ceux-ci, afin de vérifier que l’ensemble des
dispositions prévues sont bien respectées.
Dans un deuxième temps, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul justificative de l’installation de
climatisation, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part sur le
respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note p, q ou r à cette
rubrique.
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces principales
du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée dans les tableaux 1,
2 et 3 pour satisfaire la note p ou r.
Toutefois, pour tenir compte de la présence d’une installation de climatisation, les corrections suivantes présentées dans
le tableau 5 ci-après seront appliquées aux exigences lues dans les tableaux 1, 2 et 3.
Autres définitions
Baies
Les baies des logements concernées par l’évaluation, correspondent à celles dont une ouverture est aménagée dans
une paroi extérieure servant à l’éclairage, le passage ou l’aération. Une paroi transparente ou translucide est considérée
comme une baie. Toutefois, les baies situées dans des locaux non chauffées sont exclues de l’évaluation.
Une baie ou une paroi est dite verticale lorsque l’angle de cette baie ou de cette paroi avec le plan horizontal est égal ou
supérieur à 60°. Elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60°.
évaporation de l’eau.
• Les bâtiments résidentiels et d’hébergement rafraîchis par refroidissement de l’air neuf sans accroissement des
débits traités au-delà du double des besoins d’hygiène et pour lesquels la fourniture de froid est, d’une part, régulée
au moins en fonction de la température de reprise d’air et la température extérieure et, d’autre part, est interdite en
période de chauffage.
Oriel ou bow-window
Il s’agit d’une baie vitrée en saillie de façade (sans séparatif avec la pièce étudiée), pour laquelle les exigences sont
identiques à celles demandées pour une baie.
Ventilation spécifique
Une ventilation spécifique pour un logement ou un niveau de logement, correspond à l’ensemble des dispositions
techniques prévues en complément de l’installation classique de ventilation mécanique contrôlée, permettant d’assurer
un renouvellement d’air d’au moins quatre volumes par heure de chaque pièce concernée. Cette ventilation spécifique
peut également être satisfaite par une installation de ventilation double flux adiabatique comprenant des dispositifs
mécaniques de ventilation double flux avec humidificateur d’air.
Ventilation traversante
Un logement ou un niveau de logement est dit en ventilation traversante pour le confort d’été si les deux conditions
suivantes sont respectées :
• Le logement ou le niveau de logement est non étanche entre façades.
• Tout secteur d’orientation d’ouverture de 80° inclut une surface de baies inférieure à 75% de la surface totale des
baies du logement.
Exemple 1
Nord 25 %
25 %
Ouest 25 % 25 % Est 25 % 25 %
25 %
25 %
Sud
Traversant
(il n’y a pas de secteur de 80° où l’on trouve plus de 75 % des ouvertures)
Exemple 2
Nord 85 %
85 %
Ouest Est
80°
15 %
Sud 15 %
Non traversant
(dans le secteur Nord on a plus de 75 % d’ouverture)
Nota : un logement ou un niveau de logement est considéré comme étanche entre façades si et seulement si des portes
étanches (ex : porte avec joints d’étanchéité périphériques) séparent toutes les zones du logement à simple exposition.
On appelle local à simple exposition, un local dont toutes les parois verticales contiguës ou non donnant sur l'extérieur
sont telles que la différence d'orientation entre deux parois quelconques est inférieure à 45 degrés et dont la perméabilité
avec le reste du bâtiment est faible par rapport à la perméabilité de ses parois extérieures.
Extérieur
45°
Locaux chauffés
Véranda
Il s’agit d’un espace vitrée couvrant au moins une baie donnant sur une pièce de logement, pour laquelle les exigences
concernant cette baie séparant la véranda de la pièce concernée sont identiques à celles demandées pour une baie.
évaluation globale
Evaluation du logement Evaluation des pièces du logement
note q Toutes les baies des chambres obtiennent la note r et les autres baies
obtiennent la note 3
(1) L’obtention pour un logement de la note o correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de
l’Arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003, en matière de confort thermique d’été.
Généralités ................................................................................................................................... 3
Critères et exigences................................................................................................................... 4
TH 1 Documents de référence .......................................................................................................................... 4
TH 1.1 Textes officiels .......................................................................................................................................... 4
TH 1.2 Règles de calcul ........................................................................................................................................ 6
TH 2 Documents thermiques nécessaires à l’évaluation............................................................................... 7
TH 3 Evaluation des coefficients C et Créf d'un bâtiment ............................................................................. 8
TH 4 Caractéristiques des produits ................................................................................................................. 8
TH 5 Contenu de l’examen des notes de calcul............................................................................................ 10
TH 6 Dispositions thermiques complémentaires.......................................................................................... 11
Généralités
La présente rubrique « Thermique Hiver » a pour objet de déterminer un niveau prévisionnel de la consommation
conventionnelle d’énergie pour le chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, évalué par bâtiment,
par groupe de maisons ou par maison. Néanmoins, chaque logement ou maison de l’opération est évalué selon
l’ensemble constructif étudié auquel il appartient.
L'obtention des notes 4 et 5 de la certification Habitat & Environnement, dans cette rubrique représente un niveau de
qualité significativement différent de celui requis pour l'obtention de la note 3, en terme de performance, qui correspond
à l’exigence de la réglementation thermique selon les dispositions définies par le Décret et l’Arrêté du 29 novembre
2000, et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
Lorsque l'opération étudiée peut prétendre également à l'obtention de la Certification Qualitel (la note 3 étant au moins
obtenue pour tous les logements aux six autres rubriques), l'attribution de la note 4 (dans certains cas), ou la note 5 à
cette rubrique peut permettre de décerner à l'opération étudiée la Certification Qualitel Haute Performance Energétique
2000 (HPE2000), ou Très Haute Performance Energétique (THPE2000), sous réserve du respect des conditions énoncées
au chapitre "Certification Qualitel Haute Performance Energétique".
Ces deux niveaux spécifiques de la Certification Qualitel correspondent à ceux définis dans l’arrêté du
18 décembre 2003.
Critères et exigences
TH 1 Documents de référence
Pour l’application de cette rubrique, il convient de se reporter aux documents et textes suivants, principalement définis
dans le cadre de la réglementation thermique et des autres mesures de valorisation d'une opération, relatives aux
économies d’énergie.
Il y a lieu de ce reporter à la rubrique « TE – Thermique Eté » du référentiel Qualitel, pour connaître les autres articles de
l’Arrêté, spécifiques à la réglementation en matière de confort thermique en été.
Règles Th-U
Les règles Th-U, relatives à la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction du
bâtiment, se divisent en cinq fascicules (CSTB – août 2001) et un additif (CSTB – juin 2004).
• Fascicule 1/5 "Coefficient U bât"
Ce fascicule, commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul des
coefficients U bât (coefficient moyen de déperditions par les parois du bâtiment) et U bât-réf (coefficient moyen de référence
de déperdition par les parois du bâtiment).
Il précise le niveau réglementaire des composants de l'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs
physiques, les conventions et les unités utilisées.
• Fascicule 2/5 "Matériaux"
Ce fascicule définit les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique
massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau).
• Fascicule 3/5 "Parois vitrées"
Ce fascicule donne le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et des valeurs par défaut,
calculées conformément aux normes correspondantes.
• Fascicule 4/5 "Parois opaques"
Ce fascicule donne le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d'air, ainsi que
les valeurs par défaut, calculées conformément aux normes correspondantes.
• Fascicule 5/5 "Ponts thermiques"
Ce fascicule donne le principe de calcul des ponts thermiques et les valeurs par défaut des liaisons les plus courantes,
calculées conformément aux normes correspondantes.
• Additif aux règles Th-U
Cet additif présente quatre nouveaux chapitres des règles Th-U. ll fournit les valeurs pré calculées de ponts thermiques
intégrés des parois d’acier, de ponts thermiques de liaison des planchers isolés sous chape, et des murs en maçonnerie
isolante munie d’un doublage intérieur complémentaire. Il précise la méthode de calcul des coffres de volets roulants.
Règles Th-I
Les règles Th-I définissent la caractérisation de l'inertie du bâtiment (CSTB - août 2001).
Règles Th-S
Les règles Th-S définissent les modalités de calcul du facteur solaire S des composants des bâtiments (CSTB – août
2001).
• Que les isolants, les menuiseries, les vitrages, les entrées d’air, les bouches d’extraction, les équipements des
systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de la ventilation (…), retenus pour l’opération étudiée bénéficient
bien des Certifications demandées (pour les catégories de produits en disposant aujourd’hui) ou à défaut, justifiant
de caractéristiques équivalentes rappelées précédemment au paragraphe 4.
• Que les caractéristiques de l’isolation thermique des parois des baies, des équipements de chauffage, de ventilation,
d’eau chaude sanitaire et de climatisation sont au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales du titre III
de l’arrêté du 29 Novembre 2000 et de l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
A tout moment, et si CERQUAL le juge nécessaire, il pourra être demandé au Maître d’ouvrage de nouveaux calculs des
coefficients C et Créf, en cohérence avec le dossier étudié et les différentes règles de calcul en vigueur.
o (1) (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au
coefficient Créf de ce même bâtiment.
p (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au
coefficient Créf de ce même bâtiment.
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S6-1 « Note de calcul de
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperdition de base pièce par pièce » est
satisfaite.
Disposition complémentaire précisée au § S6-2 « Note de calcul du dimensionnement de
l’installation de VMC » est satisfaite.
q (3) (5) Dispositions complémentaires identiques à celles de la note 3 ci-dessus, avec au minimum le La certification Qualitel
respect d’une des dispositions suivantes : HPE2000, peut, dans certains
cas, être attribuée à l’opération
étudiée, sous réserve du respect
• Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 8 % du
des conditions de délivrance de
coefficient Créf de ce même bâtiment (C ≤ Créf – 8 %),
cette option de certification. (2)
ou
• respecter un des critères relatif à l’utilisation d’énergies renouvelables (4) :
r (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 15 % du La certification Qualitel
coefficient Créf de ce même bâtiment. THPE2000, peut, dans ce cas,
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S6-1 « Note de calcul de être attribuée à l’opération
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite. étudiée, sous réserve du respect
des conditions de délivrance de
Disposition complémentaire précisée au § S6-2 « Note de calcul du dimensionnement de cette option de certification. (2)
l’installation de VMC » est satisfaite.
(1) L’obtention de la note 2 pour un logement, correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de l’Arrêté
du 29 novembre 2000, et de l’Arrêté modificatif du 22 décembre 2003, autres que celles définies pour le confort thermique d’été.
(2) Se reporter aux conditions de délivrance de la certification Qualitel HPE2000 ou THPE2000, définies dans un chapitre spécifique du référentiel Qualitel.
(3) Les caractéristiques de l’isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire et de
climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales définies au titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000 et de l’Arrêté
modificatif du 22 décembre 2003.»
(4) Les énergies renouvelables prises en compte sont :
- l’énergie solaire, l’énergie thermique du sous-sol (géothermie),
- l’énergie dégagée par la combustion de matières non fossiles d’origine animale ou végétale, de déchets, de substances issues de la
décomposition de ces matières ou de ces déchets (biomasse),
- l’énergie issue des réseaux de distribution de chaleur bénéficiant d’un classement visé par l’article 5 de la loi n°80-531 du 15 juillet 1980 relative
aux économies d’énergies et à l’utilisation de la chaleur (Décret 99-360 du 5 mai 1999 en application de la loi).
(5) Niveau d’exigence supérieure ou égale à la note 4 dans cette rubrique pour la présente certification (Cf. partie 2 Thème 3 du référentiel Habitat &
Environnement.