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Habitat & Environnement

Référentiel

PARTIE 3
Détail des Rubriques
environnementales
AE - Acoustique extérieure
AI - Acoustique intérieure
AV - Aération / Ventilation
CM - Choix des matériaux
CP - Chantier propre
DE - Durabilité de l’enveloppe
EE - Économie d’eau
IHG - Information des habitants et du gestionnaire
MCE - Maîtrise des consommations électriques
MEO - Management environnemental de l’opération
PS - Plomberie sanitaire
TDM - Tri des déchets ménagers
TE - Thermique d’été
TH - Thermique d’hiver

Chaque rubrique fait l’objet d’un document distinct, classé dans l’ordre de la liste ci-dessus.

Habitat & Environnement – Référentiel Partie 1 – Généralités et Certification


V2.0 – 01.01.2005
3

Généralités
Cette présente Partie 3 du référentiel de la marque Habitat & Environnement a pour objet de présenter pour chacun
des Thèmes environnementaux retenus, le détail des Rubriques environnementales relatives à un ou plusieurs
Thèmes environnementaux énumérés dans la Partie 2 du référentiel.

Détail des Rubriques environnementales


Chaque Rubrique environnementale fait l’objet d’un document spécifique, correspondant à la liste suivante :
• Acoustique extérieure (AE)
• Acoustique intérieure (AI)
• Aération / Ventilation (AV)
• Choix des matériaux (CM)
• Chantier propre (CP)
• Durabilité de l’enveloppe (DE)
• Économie d’eau (EE)
• Information des habitants et du gestionnaire (IHG)
• Maîtrise des consommations électriques (MCE)
• Management environnemental de l’opération (MEO)
• Plomberie sanitaire (PS)
• Tri des déchets ménagers (TDM)
• Thermique d’été (TE)
• Thermique d’hiver (TH)

Habitat & Environnement – Référentiel 3 Partie 3 : Détail des Rubriques environnementales


V2.0 - 01.01.2005
AE Acoustique
Extérieure

Généralités ........................................................................................................................................ 3
Critères techniques et exigences .................................................................................................... 4
AE 1 Isolement des façades...................................................................................................................................4
AE 2 Isolement des toitures...................................................................................................................................6

Evaluation globale de la rubrique.................................................................................................... 8


Annexe : Détermination de l’indice d’affaiblissement [Rw + Ctr] en dB ........................................ 9

Habitat & Environnement – Référentiel AE – Acoustique Extérieure


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
AE-3

Généralités
L’évaluation de cette rubrique est réalisée en examinant successivement l'isolement des façades et l'isolement des
toitures.
On examine les façades en fonction des classements définis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996 relatif aux “ modalités de
classement des infrastructures de transports terrestres et isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les
secteurs affectés par le bruit ” ou en fonction des zones de bruit des aérodromes approuvées par le décret du 22
septembre 1977.
Lorsque l'opération étudiée est en partie située dans un secteur affecté par le bruit d'une infrastructure classée de
transports terrestres, le Maître d’Ouvrage devra fournir, afin de réaliser l’évaluation, la ou les valeurs de l'isolement
acoustique des façades requis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996. A cet effet, le Maître d'Ouvrage doit fournir une note
de calcul justificative, réalisée sous sa responsabilité, qui sera jointe à la liste des pièces techniques ayant servi de base
à l’évaluation faite par CERQUAL.
De plus, dans le cas où l'isolement est déterminé par le recours à une des méthodes d'estimation précise, par le calcul,
celle méthode répondra aux exigences de l'article 6 de l'arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières.
En l’absence du calcul de cet isolement, la note de la rubrique sera bloquée à n.
Par ailleurs, les arrêtés du 30 juin 1999, relatifs « aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation » et « aux
modalités d’application de la réglementation acoustique », imposent que l’isolement acoustique standardisé pondéré,
DnT,A,tr , des pièces principales et des cuisines contre les bruits de l’espace extérieur, soit au minimum de 30 dB vis-à-vis
d’un bruit de trafic à l’émission.
Il en résulte que l’évaluation est réalisée en étudiant les différentes pièces principales et la cuisine de chaque logement,
selon la valeur d’isolement la plus importante requise pour leur propre façade (et, éventuellement, leur propre toiture),
déterminée par l’application de l’Arrêté du 30 mai 1996 et du Décret du 22 septembre 1997, ou, à défaut, la valeur
minimale d’isolement de 30 dB requise par l’application de l’Arrêté du 30 juin 1999.
Pour réaliser l’évaluation d’une pièce principale ou de la cuisine, on se reporte au tableau « évaluation de la façade » de
cette rubrique, selon la valeur de l'isolement DnT,A,tr à respecter.

Cas particuliers
• En l'absence d'avis formulé par l'Administration, on vérifiera à partir du plan masse ou d'une visite sur place, la présence
éventuelle d'une zone de bruit d'aérodrome ou d'une infrastructure de transports terrestres, susceptible d'être classée à
proximité de l'opération et pouvant nécessiter un isolement de façade et de toiture.
Lorsque c'est le cas, CERQUAL estimera la zone de bruit ou le classement d'infrastructure à prendre en compte afin que
le Maître d'Ouvrage puisse procéder à la détermination de l'isolement acoustique minimal des bâtiments dont l’évaluation
de la rubrique dépend. Dans ce cas, il devra être indiqué en observation au tableau d’évaluation, que le classement des
infrastructures de transports terrestres a été fixé par CERQUAL et non par l'Administration.
• Une construction admise exceptionnellement en zone A, B ou C, zones exposées au bruit des aérodromes, sera
considérée comme devant satisfaire, au minimum, un isolement de 45 dB pour la zone A, de 40 dB pour la zone B et de
35 dB pour la zone C, vis-à-vis d'un bruit rose.
• Au cours de la période transitoire de mise en application dans chaque département des dispositions de l'arrêté du 30 mai
1996 et à défaut de connaître les nouveaux classements des infrastructures de transports terrestres par arrêté
préfectoral, les dispositions de l'arrêté du 6 octobre 1978 continuent d'être applicables, notamment pour la classification
des voies et pour la détermination de l'isolement acoustique requis.

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V2.0 - 01.01.2005 V9.0
AE-4

Critères techniques et exigences


AE 1 Isolement des façades
Pour les façades de chaque pièce examinée, on calcule l’isolement acoustique standardisé pondéré « DnT,A,tr » par
application de la méthode de calcul figurant dans le cahier 1855 (juin 1983) du CSTB « Comment concevoir une
protection satisfaisante contre les bruits extérieurs », dont le principe est rappelé ci-après (nota : dans ce cahier, les
valeurs de DnT,A,tr, [Rw + Ctr] et [Dn,e,w + Ctr] correspondent respectivement aux valeurs de D, R et Dn10).
DnT,A,tr calculé = 10 log(106 x 0,32V) où
X4
ƒ DnT,A,tr calculé représente l’isolement global du local par rapport à l’extérieur pour un temps de réverbération égal à
0,5 s à toute fréquence.
ƒ V représente le volume du local
ƒ X4 = X1 + X2 + X3
Dans le cas où il existe un volume tampon devant un élément de façade (serre, loggia fermée, ...), l’isolement retenu est
la somme de l’isolement de la paroi extérieure du volume tampon et de l’isolement de l’élément de façade.
Lorsqu’une pièce a des façades soumises à des exigences d’isolement différentes, on examine successivement chaque
façade en fonction de l’isolement qui lui est imposé et on retient la note la plus faible.

Transmissions directes
X1 = 106 x S x 10(-0,1 x [Rw + Ctr])
Où [Rw + Ctr] est l’indice d’affaiblissement (bruit de trafic) de l’élément de façade et S sa surface, sans prendre en
compte la présence d’éventuels équipements. Dans le cas d’une paroi composée d’éléments d’indice R différent (partie
pleine et menuiserie, par exemple), on calcule X1 pour chaque élément puis on somme les différentes valeurs obtenues.

Transmissions indirectes
X2 = 106 x S x 10-0,1x([Rw + Ctr] + 10)
Où [Rw + Ctr] est l’indice d’affaiblissement (bruit de trafic) de la façade et S la surface totale de l’ensemble des parois
latérales (verticales et horizontales) liées rigidement à la façade. On ne tient pas compte des transmissions indirectes
quand l’isolement requis est inférieur ou égal à 35 dB. Dans les autres cas, pour le calcul des transmissions indirectes,
on adopte les conventions précisées à la page 3 du cahier 1855 (juin 1983) du CSTB.

Transmissions par les équipements


X3 = 106 (voir tableau ci-après)
100,1x([Dn,e,w + Ctr]- 10)
où le [Dn,e,w + Ctr] caractérise l’isolement qu’aurait le local vis à vis du bruit extérieur (bruit de trafic) si le bruit ne passait
que par cet équipement (bouche d’entrée d’air, coffre de volet roulant, appareil à gaz avec ventouse, ...). Dans le cas où
il existe plusieurs équipements, on calcule X3 pour chaque équipement puis on somme les différentes valeurs obtenues.
Le tableau suivant permet de déterminer la valeur de la puissance acoustique X3 (en µW) transmise par un équipement
en fonction de l’isolement [Dn,e,w + Ctr] caractérisant cet équipement, pour un champ incident diffus d’intensité 1W/m², par
application de la formule X3 = 106 / 100,1 x ([Dn,e,w + Ctr] - 10).

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AE-5

transmission par un équipement


[Dn,e,w + Ctr] en dB X3(µW) [Dn,e,w + Ctr] en dB X3(µW)
30 10000 43 501
31 7943 44 398
32 6309 45 316
33 5012 46 251
34 3981 47 200
35 3162 48 158
36 2512 49 126
37 1995 50 100
38 1584 51 79
39 1258 52 63
40 1000 53 50
41 794 54 40
42 631 55 32

Cas particulier : isolement requis DnT,A,tr égal à 30 dB


En présence d’un isolement requis DnT,A,tr égal à 30 dB, l’évaluation peut être également réalisée en vérifiant que chaque
façade des pièces concernées, situées exclusivement en étage courant, respecte l’une ou l’autre des solutions
techniques descriptives suivantes :

solutions techniques descriptives en étage courant pour un DnT,A,tr = 30 dB


dispositions constructives chambre avec surface habitable > 9 m² séjour avec surface habitable > 20 m²

absence de présence de présence de absence de présence de présence de


volet roulant volet(s) volet(s) volet roulant volet(s) volet(s)
roulant(s) sans roulant(s) avec roulant(s) sans roulant(s) avec
R.E. (1) (2) R.E. (1) R.E. (1) (2) R.E. (1)
façade lourde avec ms > 200 oui oui oui oui oui oui
kg/m² - toute isolation
fenêtre(s) sans R.E. (Sfenêtre < tout type ouverture à la ouverture à la ouverture à la ouverture à la tout type
20% Spièce) (3) d'ouverture française (4) française (4) française (4) française (4) d'ouverture
entrée(s) d’air nombre = 1 Dn,e,w+Ctr > 35 Dn,e,w+Ctr > 41 Dn,e,w+Ctr > 38 - - -
(5) dB dB dB
nombre = 2 Dn,e,w+Ctr > 38 non Dn,e,w+Ctr > 41 Dn,e,w+Ctr > 35 Dn,e,w+Ctr > 41 Dn,e,w+Ctr > 39
dB dB dB dB dB
nombre = 3 non non non Dn,e,w+Ctr > 38 Dn,e,w+Ctr > 41 Dn,e,w+Ctr > 39
dB dB dB
volet(s) nombre = 1 - oui Dn,e,w+Ctr > 40 - oui Dn,e,w+Ctr > 37
roulant(s) dB dB
nombre = 2 - non non - oui Dn,e,w+Ctr > 40
dB
Nota : les cases avec tiret correspondent à des situations a priori non rencontrées.
(1) Les valeurs de Dn,e,w+Ctr données dans le tableau correspondent à une longueur de tablier (ou de coffre au plus égal à 1,50 ml. En présence
d’un volet roulant d’une longueur supérieure, il y a lieu de déterminer un nombre d’unités équivalentes de volets roulants. Exemple : en
présence d’un volet roulant de 2 ml, le nombre d’unités à retenir pour les calculs est égal à 2 : 1,5 = 1.33 unités.
(2) Il s'agit de coffres de volets roulants manufacturés n'ayant pas fait l'objet d'un rapport d'essai acoustique en laboratoire. Ces coffres
peuvent également être réalisées in situ en agglo ou médium de 16 mm, doublés à l'intérieur par 3 cm de laine minérale sur toutes les faces,
y compris en sous face de la dalle et les jouées latérales. De plus, ils doivent être pourvus de joints d'étanchéité périphériques.
(3) Il s'agit de fenêtres ou portes-fenêtres en PVC, bois ou aluminium à rupture de pont thermique avec un double vitrage standard n'ayant pas
fait l'objet d'un rapport d'essai acoustique en laboratoire. De plus, la surface de ces fenêtres ou portes-fenêtres ne doit pas dépasser le 1/5
de la surface de la pièce.
(4) Une ouverture à la française correspond à un mode d'ouverture classique avec des vantaux battants.
(5) Le nombre d'entrées d'air à retenir dépend du nombre de pièces principales du logement concerné, du type de chauffage et du type de
module choisi (22, 30 ou 45 m3/h), conformément au DTU 68-1.

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AE-6

Evaluation de la façade
L’évaluation de chaque façade est ensuite déterminée par application du tableau suivant :

évaluation de la façade
isolement requis pour la note n note p note r
façade
41 ≤ DnT,A,tr ≤45 dB DnT,A,tr calculé < DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr –

30 ≤ DnT,A,tr ≤ 40 dB DnT,A,tr calculé < DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr DnT,A,tr calculé ≥ DnT,A,tr + 5 dB

• Les valeurs de DnT,A,tr figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB au bruit
de trafic, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.

AE 2 Isolement des toitures


Dans le cas de pièces situées en tout ou partie sous la toiture, on tient compte en complément dans le calcul de X4 des
transmissions par la toiture, par application des mêmes formules, en partant d’un indice [Rw + Ctr] ou [Rw + C], selon qu’il
s’agit d’une toiture soumise à un bruit de trafic ou située en zones d’aérodrome (A, B ou C).

Cas de la pièce traversante située en combles aménagés


En présence d’une pièce traversante (pièce exposée sur deux façades), la surface de toiture à considérer est déterminée
selon les dispositions suivantes :
- Pour le bruit de trafic, la surface de toiture à considérer dans les calculs est prise égale à Z = Z1 x sin θ + Z2
lorsque la voie classée est située à une altitude inférieure à l’élément de toiture concerné.
θ est l’angle de la toiture par rapport à l’horizontale.

Z1

Z2

- Si la voie classée est située à une altitude supérieure ou égale à l’élément de toiture concerné, il y a lieu de
retenir les mêmes dispositions que pour les bruits d’avion présentées ci-dessous.
- Pour le bruit des avions, il y a lieu de mener les calculs dans un premier temps pour la façade avant avec une
surface de toiture prise égale à Z = Z1 + Z2 + Z3, puis dans un second temps pour la façade arrière avec Z =
Z1 + Z’2 + Z’3.

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AE-7

Z3 Z1

Z2

Façade arrière Façade avant

Cas de la pièce non traversante située en combles aménagés


En présence d’une pièce non traversante (pièce exposée sur une façade seulement), la surface de toiture à considérer
est déterminée selon les mêmes dispositions que pour une pièce traversante en retenant pour la valeur de Z3, la partie
horizontale en jonction entre le rampant et la cloison délimitant la pièce concernée.

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AE-8

Evaluation globale de la rubrique


On retient pour chaque pièce examinée (cuisine et pièce principale) la plus mauvaise des notes obtenues par les
façades concernées (éventuellement celles obtenues par les toitures).

évaluation globale
évaluation du logement évaluation des pièces du logement

note n une des pièces du logement obtient la note 1

note p la chambre ayant la plus faible évaluation obtient la note 3

note q toutes les chambres obtiennent la note 5 et le séjour obtient la note 3

note r toutes les chambres et le séjour obtiennent la note 5

Remarque concernant l’évaluation de la rubrique “ TE -


Thermique Eté ”
Pour l’évaluation de la rubrique “ TE - Thermique Eté ”, seule la présence d’un isolement acoustique requis au sens de
l’arrêté du 30 mai 1996 (ou à défaut de l’arrêté du 6 octobre 1978) est à prendre en considération pour le “ choix du
tableau de recommandations ”.

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AE-9

Annexe : Détermination de l’indice


d’affaiblissement [Rw + Ctr] en dB
Les équations de la loi de masse (pour un bruit de trafic) sont les suivantes :
- pour 50 ≤ ms < 150 kg/m² : [Rw + Ctr] = 13 log ms + 9
- pour 150 ≤ ms ≤ 670 kg/m² : [Rw + Ctr] = 40 log ms - 50
- pour Ms > 670 kg/m², la valeur de [Rw + Ctr] est plafonnée à 63 dB
- pour Ms < 50 kg/m², la valeur de [Rw + Ctr] sera toujours déterminée par P.V. de mesure en laboratoire.

Les masses surfaciques des parois en béton « lourd » sont toujours calculée avec une masse volumique de 2 300 kg/m3
pour une paroi verticale et de 2 400 kg/m3 pour une paroi horizontale.

indice d’affaiblissement [Rw + Ctr] en dB , des parois verticales et horizontales en béton


épaisseur en cm de la [Rw + Ctr] en dB épaisseur en cm de la [Rw + Ctr] en dB
paroi paroi
parois verticales parois horizontales parois verticales parois horizontales

10 45 46 18 55 56

11 47 47 19 56 57

12 48 49 20 57 58

13 49 50 21 58 59

14 51 51 22 59 59

15 52 53 23 59 60

16 53 54 24 60 61

17 54 55 25 61 62

Pour les autres types de parois, il y a toujours lieu de retenir « en priorité » la valeur réelle de la masse volumique ou
surfacique de la paroi, pour l’utilisation de la loi de masse, afin de tenir compte au mieux de la performance acoustique
de la paroi considérée.

A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des références précises des parois, les masses volumiques ou
surfaciques suivantes sont retenues pour les calculs :
- bloc perforé (béton sable et gravillon) : 1 600 kg/m3.
- bloc creux (béton sable et gravillon) : 1 300 kg/m3.
- brique pleine : 1 850 kg/ m3.
- brique creuse : 845 kg/m3 pour 55 % de vide
750 kg/m3 pour 60 % de vide
655 kg/ m3 pour 65 % de vide
- brique perforée : 1 200 kg/m3.
- béton cellulaire : 500 kg/m3.
- enduit plâtre (ép. = 1 cm) : 10 kg/m2.
- enduit ciment (ép. = 1 cm) : 20 kg/m2.

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AE-10

Correction de l’indice de l’indice d’affaiblissement


Pour les parois en béton ou en maçonnerie, la valeur de [Rw + Ctr], déterminée par application de la loi de masse, est
corrigée en fonction des doublages prévus par application des dispositions suivantes :

Premier cas : isolation thermique par l’intérieur


Parois simples en béton ou en maçonnerie enduites à l’extérieur avec doublage thermique par complexe isolant plus
plaque de plâtre :

correction
nature et épaisseur (en cm) d’isolant pour un doublage correction de [Rw + Ctr] en dB

polystyrène 8≤e 0

6 ≤ e <8 -2

e<6 -4

polyuréthanne 8≤e -2

6 ≤ e <8 -4

e<6 -6

laine minérale ou mousse plastique élastifiée 6≤e +8


(1)
4 ≤ e <6 +5

e<4 0

(1) L’épaisseur de la plaque est au moins égale à 10 mm en présence d’un complexe isolant avec de la laine minérale et au moins égale à 13 mm
en présence d’un complexe isolant avec de la mousse plastique élastifiée.

• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite à l’extérieur, recouvertes d’une contre-cloison en maçonnerie légère
(épaisseur ≤ 10 cm) avec interposition d’un matériau isolant :
On majore l’indice [Rw + Ctr] de 4 dB.

• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite à l’extérieur, doublées par un panneau sandwich (isolant entre deux
plaques de plâtre) :
correction
nature de l’isolant correction de [Rw + Ctr] en dB

mousse rigide 0

laine minérale ou mousse plastique élastifiée +4

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AE-11

Deuxième cas : isolation thermique par l’extérieur

• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite avec isolation par enduit sur isolant en mousse rigide :
correction
support nature de l’enduit correction de [Rw + Ctr] en dB

béton ou bloc béton enduit hydraulique -5

enduit organique -4

brique creuse enduit hydraulique -2

enduit organique 0

• Parois simples en béton ou en maçonnerie enduite une face au moins avec isolation par laine minérale + lame d’air +
bardage :
correction
nature du bardage correction de [Rw + Ctr] en dB

bardages légers +4

bardages lourds +7

On entend par bardages lourds les bardages par maçonnerie ou éléments de pierre reconstituée. Les autres systèmes
(enduit armé, petits éléments de couverture, plaques ou clins métalliques ou plastiques, plaques fibro-ciment ...) sont
considérés comme des bardages légers.

Eléments sous toiture

indice d’affaiblissement Rw (C ; CTr) équivalents en dB des éléments sous toiture (angle d’inclinaison < 60°sur l’horizontale)
éléments sous nombre et type 1 BA13 2 BA13 2 BA18
toiture de plaques de
plâtre
épaisseur de 15 cm 20 cm 15 cm 20 cm 20 cm
laine minérale
indice Rw (C ; CTr) Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr Rw+C Rw+CTr

faux plafond tuiles 40 35 43 38 43 38 45 40 48 43


horizontal sous mécaniques
combles perdus tuiles plates 45 40 48 43 48 43 50 45 53 48

ardoises
naturelles ou
artificielles

zinc sur
voligeage
continu

rampants et tuiles 35 30 38 33 38 33 40 35 43 38
piédroits mécaniques
tuiles plates 40 35 43 38 43 38 45 40 48 43

ardoises
naturelles ou
artificielles

zinc sur
voligeage
continu

Habitat & Environnement – Référentiel AE – Acoustique Extérieure


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
AI Acoustique
Intérieure

Généralités ........................................................................................................................................ 3
Critères et exigences........................................................................................................................ 6
AI 1 Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction...................................6
AI 1.1 Exigences.......................................................................................................................................................6
AI 1.2 Transmissions directes et latérales ................................................................................................................6
AI 1.3 Transmissions parasites...............................................................................................................................26
AI 2 Bruit de chocs..............................................................................................................................................40
AI 2.1 Exigences.....................................................................................................................................................40
AI 2.2 Etude d'une transmission “ verticale ” au bruit de chocs..............................................................................41
AI 2.3 Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs................................................47
AI 2.4 Cas particuliers.............................................................................................................................................48
AI 3 Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement
examiné ........................................................................................................................................................54
AI 3.1 Exigences.....................................................................................................................................................54
AI 3.2 Installation de chauffage individuel...............................................................................................................54
AI 3.3 Installation de climatisation individuelle........................................................................................................57
AI 4 Bruit des équipements individuels et collectifs .......................................................................................58
AI 4.1 Exigences.....................................................................................................................................................58
AI 4.2 Robinetterie ..................................................................................................................................................58
AI 4.3 Chute d'eaux (canalisation d'évacuation d'équipements sanitaires et d'eaux pluviales)..............................59
AI 4.4 Ascenseurs...................................................................................................................................................61
AI 4.5 Vide-ordures .................................................................................................................................................65
AI 4.6 Chaufferie collective .....................................................................................................................................66
AI 4.7 Ventilation mécanique contrôlée ..................................................................................................................68
AI 4.8 Autres équipements collectifs.......................................................................................................................70
AI 5 Traitement acoustique des parties communes ........................................................................................71
AI 5.1 Exigence.......................................................................................................................................................71
AI 5.2 Evaluation des logements ............................................................................................................................71
AI 6 Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants........................................................72
AI 6.1 Généralités ...................................................................................................................................................72
AI 6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment .....................................................................72
AI 6.3 Bruit aérien provenant des autres locaux de la construction........................................................................72

Evaluation globale de la rubrique.................................................................................................. 73


Annexe : Détermination de l'indice d'affaiblissement [Rw + C] en dB ........................................ 74

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure
V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-3

Généralités
L’évaluation de la présente rubrique est réalisée en examinant successivement les cinq sous-rubriques suivantes :
ƒ AI 1 – Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction,
ƒ AI 2 – Bruit de chocs,
ƒ AI 3 – Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement,
ƒ AI 4 – Bruit des équipements individuels et collectifs,
ƒ AI 5 – Traitement acoustique des parties communes.
Complétée par un paragraphe qui présente les adaptations des critères techniques pour les logements étudiants :
ƒ AI 6 – Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants.
On trouve enfin une « Annexe : détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] en dB » qui présente la
manière de déterminer l’indice d’affaiblissement acoustique de certaines parois en l’absence de rapports d’essais
acoustiques réalisés en laboratoire.
D’une manière générale, il est tenu compte des caractéristiques des matériaux, composants, équipements telles que
fournies par des certificats de qualification et procès-verbaux d’essais réalisés selon les procédures normalisées, établis
par les laboratoires officiels accrédités par le COFRAC ou le Réseau National d’Essai (RNE). Il ne sera tenu compte que
des Rapports d’Essais acoustiques datant de moins de 10 ans, ou des valeurs figurant dans les Avis Techniques en
cours de validité, ou ceux acceptés par CERQUAL.
En règle générale, les laboratoires français de mesures acoustiques, “acceptés” par CERQUAL, disposent de
l'accréditation COFRAC ou similaire pour les laboratoires des pays européens.
En aucun cas, les Rapports d’Essais acoustiques effectués directement par un industriel, ne peuvent être retenus pour
les évaluations acoustiques demandées par le Maître d'Ouvrage, à l'exception des laboratoires accrédités par le
COFRAC, en matière de mesure acoustique en laboratoire.
Néanmoins, si le choix d’un certain nombre de prestations peut ne pas être encore définitivement arrêté, l’évaluation
peut être menée si les performances techniques minimales de ces prestations non définies, sont précisées par le Maître
d’Ouvrage. Elles devront intégralement figurer dans les pièces écrites du dossier marché et ultérieurement être
respectées lors de la réalisation de l’ouvrage.
Il pourra également être tenu compte, après accord de CERQUAL, de mesures en laboratoire ou in situ réalisées par
des organismes agréés sur des cas identiques au projet examiné ; dans ce cas, la prise en compte de telles mesures in
situ devra être dûment motivée auprès de CERQUAL, étant entendu que les résultats devront être obtenus hors
incertitude de mesure, cette dernière étant réservée aux conditions de mesurage.

Limite des appréciations données


L’évaluation de la présente rubrique réalisée sur la base des plans et pièces écrites du projet de construction, corres-
pond à des niveaux probables de qualité et implique que les matériaux ou matériels mis en place respectent, le cas
échéant, les performances acoustiques de leurs procès verbaux de mesures en laboratoire. Leur mise en œuvre impose
également de se conformer aux prescriptions du fabricant et d’une façon générale au respect des règles de l’art.

Niveaux d’évaluation par sous-rubrique et évaluation globale


Pour chaque sous-rubrique sont définies une ou plusieurs valeurs d’exigence acoustique correspondant aux différents
“ niveaux d’évaluation ” suivants :
ƒ le niveau “ NC ”, signifie que l’exigence indiquée ne correspond pas à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,
ƒ le niveau “ REGL ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,
ƒ le niveau “ CQ ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la Certification Qualitel,
ƒ le niveau “ CQCA ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la Certification
Qualitel Confort Acoustique.
L’évaluation globale est exprimée sous la forme d’une note allant de n à r selon les résultats obtenus pour chacune
des cinq sous-rubriques. Les modalités d’attribution des notes sont présentées au § « Evaluation globale de la rubrique »
à la page AI 73

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-4

Critères techniques d’évaluation


Cette méthode d’analyse sur plan présentée dans cette nouvelle version du Référentiel Qualitel, offre toujours la particu-
larité d’utiliser plusieurs modes complémentaires d’évaluation des performances acoustiques, selon la diversité des
plans et les particularités des systèmes constructifs employés.
Si une seule règle théorique est à l’origine des différents principes d’évaluation présentés dans chaque sous-rubrique, il
y a lieu d’en retenir le principe adapté à chaque projet ou partie de projet étudié. Ces différents principes sont les
suivants :
ƒ méthode d’évaluation par des tableaux de résultats forfaitisés,
ƒ méthode d’évaluation par le calcul,
ƒ méthode d’évaluation par comparaison à des exemples de dispositions.

Méthode d’évaluation par les tableaux de résultats forfaitisés


Cette méthode, issue du calcul, a la particularité de répondre rapidement et avec précision à l’ensemble des situations
couramment rencontrées dans un projet de construction de logements d’habitation. Elle correspond à l’application de
formules pour lesquelles les paramètres volumiques des locaux et surfaciques des parois ont été fixés à la suite d’études
statistiques et dont les variations normales ne modifient pas les résultats. Il en découle divers tableaux de résultats
immédiatement utilisables pour l’évaluation de l’ensemble des transmissions à étudier dans le projet. Cette méthode,
lorsqu’elle se présente dans une sous-rubrique, sera toujours utilisée si chacun des paramètres mentionnés est situé
dans son domaine de validité.
Dans le cas où certaines valeurs de volumes ou de surfaces sortent légèrement du domaine de validité de la méthode
par tableaux de résultats forfaitisés, ceux-ci sont alors à utiliser complétés de règles correctives simples tenant compte
de l’écart entre les dimensions réelles et les hypothèses.
Sinon, quand la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés ne peut s’appliquer (en particulier en dehors
des règles correctives permettant une extension du domaine de validité), on aura recours à l’utilisation de la méthode
d’évaluation par le calcul.

Méthode d’évaluation par le calcul


Elle correspond à l’application de formules de calcul reconnues par la Profession, pour lesquelles les différents
paramètres doivent être précisément connus. Elle nécessite de déterminer les métrés indispensables au calcul. De plus,
le résultat obtenu n’est valable que pour la transmission étudiée.
Il convient d’utiliser cette méthode uniquement lorsque les situations ou les dimensions des locaux sont très différentes
de la moyenne constatée par type de pièce, ou lorsque les juxtapositions de locaux présentent des décalages supérieurs
aux limites fixées dans le domaine de validité défini pour la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.

Méthode d’évaluation par comparaison à des exemples de dispositions


Cette méthode ne se rencontre que dans les cas où aucune formule de calcul simple n’a pu être retenue pour l’examen
de certains types de transmissions acoustiques.

Définition des types de construction


Une construction est dite “ collective ” lorsque au moins deux de ses logements se superposent même partiellement.
Une construction est dite “ individuelle ” lorsque aucun de ses logements ne se superpose même partiellement.

Définition des différentes catégories de locaux d'un bâtiment


Le tableau suivant, extrait de l’arrêté du 30 Juin 1999, sert de référence pour la définition des différents locaux pouvant
être rencontrés dans une construction.

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-5

définition des locaux


logements (1) pièces principales pièces destinées au séjour ou au sommeil, locaux à usage professionnel compris dans les logements (2)

pièces de service les pièces humides cuisines, salles d'eau, cabinets d’aisance

les autres pièces de service pièces telles que débarras, séchoirs, celliers et buanderies

dégagements circulations horizontales et verticales intérieures au logement telles que halls d’entrée, vestibules, escaliers,
dégagements intérieurs
dépendances locaux tels que caves, combles non aménagés, bûchers, serres, vérandas, locaux bicyclettes/voitures
d'enfants, locaux poubelles, locaux vide-ordures, garages individuels
circulations circulations horizontales ou verticales desservant l'ensemble des locaux privatifs, collectifs et de service tels que halls, couloirs,
communes escaliers, paliers, coursives
locaux techniques locaux renfermant des équipements techniques nécessaires au fonctionnement de la construction et accessibles uniquement aux
personnes assurant leur entretien, notamment installation d'ascenseur, de ventilation, de chauffage
locaux d'activités tous les locaux d'un bâtiment autres que ceux définis dans les catégories “ logements ”, “ circulations communes ” et “ locaux
techniques ”
(1) Y compris ceux comprenant des locaux à usage professionnel.
(2) On entend, par exemple, par “ locaux à usage professionnel compris dans les logements ”, des locaux appartenant à un logement et destinés à
l’exercice d’une profession libérale.

Conseils
Les textes correspondant aux critères techniques d’évaluation dans chacune des sous-rubriques suivantes ont
été complétés par des conseils d’utilisation. Ces commentaires apparaissant en gras dans la suite du texte,
permettront ainsi à l’utilisateur d’orienter le cas échéant son examen d’une part sur les aspects les plus
déterminants en matière de qualité acoustique d’un projet en phase de conception et d’autre part sur un
échantillonnage exhaustif pour tous les types de transmissions à étudier.

L’évaluation de cette rubrique sera réalisée en étudiant indépendamment chacune des sous-rubriques. À cet
effet, l’étude sera menée dans un premier temps de façon globale pour l’ensemble du projet examiné, puis par
famille homogène de logements et enfin par logement. On appelle famille homogène de logement pour une
sous-rubrique, l’ensemble des logements obtenant les mêmes performances acoustiques pour des raisons
semblables. Ce classement, une fois effectué permet facilement de mesurer l’influence d’une ou plusieurs
modifications sur les performances acoustiques d’un ou plusieurs logements.

De même, on s’attachera par sous-rubrique à repérer les cas les plus défavorables vis-à-vis des niveaux
“ REGL ”, “ CQ ” et “ CQCA ” afin de maîtriser au mieux les améliorations à apporter au projet.

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-6

Critères et exigences
AI 1 Bruit aérien dans un logement provenant des
autres locaux de la construction
(En présence d’une opération de logements étudiants, il y a lieu de se reporter également au § « AI 6 –
Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants »)

Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit aérien reçu dans un logement et émis dans les locaux du bâtiment
qui sont extérieurs à ce logement.
Dans le cas de maisons individuelles, il s’agit du bruit aérien reçu dans une maison et émis dans les locaux qui lui sont
mitoyens.
On retiendra, pour le logement examiné, l’évaluation la plus défavorable obtenue pour chacune des parois séparant ses
pièces principales, sa cuisine et ses salles d’eau, d’un local extérieur à ce logement.
Pour chaque paroi étudiée, on détermine, dans un premier temps, le niveau d’évaluation correspondant uniquement à la
transmission acoustique directe au travers de cette paroi séparative et par les parois latérales qui lui sont liées (§ AI 1.2).
Dans un deuxième temps, on examine une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives
rencontrées. Celles-ci peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations
mises en œuvre ne permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (§ AI 1.3).

AI 1.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs d’isolements acoustiques, entre deux locaux séparés par la paroi examinée,
nécessaires pour l’obtention des différents niveaux possibles. Il n’est utilisé en tant que tableau d’évaluation d’une paroi
que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.

exigences vis-à-vis du bruit aérien (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)
nature du local d’émission (1) nature du local de réception et niveau d’évaluation

pièces principales cuisines et salles d’eau

NC REGL CQ CQCA NC REGL CQ CQCA

logements (pièces principales et de DnT,A ≥ 55


service, dégagements et dépendances) à
DnT,A < 53 DnT,A ≥ 53 (2) DnT,A < 50 DnT,A ≥ 50
l’exclusion des garages individuels
DnT,A ≥ 58
circulations via la porte palière (3) DnT,A < 40 DnT,A ≥ 40 DnT,A ≥ 45 DnT,A < 37 DnT,A ≥ 37

communes autres cas DnT,A < 53 DnT,A ≥ 53 DnT,A ≥ 55 DnT,A < 50 DnT,A ≥ 50

garages collectifs ou individuels d’un DnT,A < 55 DnT,A ≥ 55 DnT,A < 52 DnT,A ≥ 52
logement
locaux d’activités DnT,A < 58 DnT,A ≥ 58 DnT,A < 55 DnT,A ≥ 55

• Les valeurs de DnT,A figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB, pour une durée
de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception. De plus, chaque valeur de DnT,A est évaluée selon la norme NF EN ISO
717-1 (classement français NF S 31-032-1) comme étant égal à la somme de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,w et du terme
d’adaptation C à un spectre de bruit rose pondéré A.
(1) Un local à l'air libre n'est pas examiné en tant que local d'émission.
(2) L’exigence de 55 dB s’applique aux logements collectifs et celle de 58 dB aux maisons individuelles non isolées.
(3) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.

AI 1.2 Transmissions directes et latérales


Pour vérifier que l’isolement acoustique standardisé DnT,A d’un local de logement est au moins égal à celui défini pour
satisfaire le niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”, il y a lieu d’examiner ce local vis à vis des transmissions
acoustiques directes et latérales, puis le cas échéant vis à vis des transmissions parasites présentées au § AI 1.3.
L’examen d’un local de logement vis à vis des transmissions acoustiques directes et latérales doit être réalisé en priorité

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-7

selon la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés présentée ci-après. Cette méthode rapide est toujours
à utiliser lorsque chacun des paramètres concernés est situé dans son domaine de validité et pour les cas de
juxtapositions présentées à la page AI 8.
Les domaines de validité des différents paramètres sont donnés à la page AI 9. Ils peuvent être étendus moyennant
certaines règles correctives indiquées à la page AI 13 ; ces règles pouvant être combinées entre elles mais ne pouvant
pas être appliquées plusieurs fois au local examiné.
Lorsque au moins un des paramètres concernés n’est pas situé dans son domaine de validité “ étendu ” ou pour des cas
de juxtapositions autres que ceux mentionnés au § “ Juxtaposition des locaux ”, on utilise la méthode d’évaluation par le
calcul pour permettre de traiter ce cas particulier (cf. § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” à la page AI 14).
Quelle que soit la méthode utilisée, les critères techniques d’évaluation tiennent compte :
ƒ du type de construction,
ƒ du type de paroi,
ƒ de la nature du local “ émission ”,
ƒ de la nature du local “ réception ”,
ƒ de la présence de certaines cloisons légères ou de doublages sur des parois, liées au séparatif étudié,
ƒ de paramètres liés à la géométrie des locaux.

figure 1 – Transmissions directe et latérales.

AI 1.2.1 Méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés


Pour chaque local de logement examiné, il y a lieu d’étudier séparément chaque type de transmission au travers des
parois séparatives horizontales et verticales qui le compose.
Seules les parois séparatives suivantes peuvent faire l’objet d’une évaluation selon la méthode d’évaluation par tableaux
de résultats forfaitisés :
ƒ parois séparatives verticales avec ou sans doublage réalisées en béton, blocs de béton pleins, perforés ou creux,
briques pleines,
ƒ parois séparatives horizontales avec ou sans doublage en sous face, avec ou sans chape flottante, réalisées en
béton ou corps creux.
Pour d’autres types de parois, la méthode d’évaluation par le calcul ne pouvant également s’appliquer, il y a lieu de se
reporter au paragraphe “ Cas particuliers ” à la page AI 18.
De même, lorsque l’isolement vertical recherché entre deux locaux superposés est supérieur ou égal à 55 dB, il y a lieu
de se reporter aux solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page AI
18.
Pour chaque transmission étudiée, le principe d’évaluation est le suivant :
1. On vérifie que la juxtaposition des locaux d’émission et de réception correspond à l’un des cas proposés (cf . §
« Juxtaposition des locaux »).
2. On détermine le cas de transmission latérale du local de réception vis-à-vis de la paroi séparative étudiée (cf. §
« Détermination du cas de transmission latérale »).
3. On détermine la valeur de Lc résultant du cas de transmission latérale complémentaire rencontré éventuellement (cf.
§ « Transmissions latérales complémentaires »).
4. L’évaluation de la transmission est réalisée en comparant l’indice “ [Rw + C] ” de la paroi séparative étudiée, minoré
le cas échéant de la valeur de Lc, à la valeur minimale exigée ([Rw + C] limite) dans le tableau correspondant (cf. §
« Evaluation du séparatif »).

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-8

Juxtaposition des locaux


L’utilisation de cette méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés ne s’applique que pour les situations de
juxtapositions représentées par les figures suivantes.

figure 2 – Séparatif vertical :


– si p = V/S, avec S = surface du séparatif commune aux deux locaux,
V = volume du local de réception, p = profondeur du local de réception

figure 3 – Séparatif vertical :


– si p ≠ V/S et si (Sréc – S) ≤ 20 % S, avec S = surface du séparatif commune aux
deux locaux, V = volume du local de réception, p = profondeur du local de
réception, Sréc = surface totale de la paroi séparative dans le local de
réception

figure 4 – Séparatif horizontal :


– si h = V/S, avec S = surface du séparatif commune aux deux locaux, V
= volume du local de réception, h = hauteur sous plafond du local de réception

figure 5 – Séparatif horizontal :


– si h ≠ V/S et si (Sréc – S) ≤ 20 % S, avec S = surface du séparatif commune aux
deux locaux, V = volume du local de réception, h = hauteur sous plafond du
local de réception, Sréc = surface totale de la paroi séparative dans le local de
réception
Si la juxtaposition des locaux ne correspond pas à un des cas précédents, on utilisera la méthode d’évaluation par le
calcul, pour ce cas particulier.

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-9

Détermination du cas de transmission latérale


Pour déterminer le cas de transmission latérale d’une pièce de réception, on se reporte au tableau “ détermination du
cas de transmission latérale ” correspondant au type de construction et au type de séparatif étudié. Puis dans le tableau
sélectionné, on retient le cas de figure marqué d’un numéro, correspondant à la combinaison “ type de séparatif et
nature du local de réception ” et “ éléments présents dans le local de réception ”. Il y a lieu de s’assurer alors d’une part
que tous les paramètres rencontrés dans le local de réception sont situés à l’intérieur du domaine de validité du cas de
figure retenu et que d’autre part la juxtaposition des locaux correspond aux différents cas présentés.
Les différents paramètres à vérifier sont les suivants :
ƒ la profondeur “ p ” ou hauteur sous plafond “ h ”, du local de réception (cf. tableaux “ détermination du cas de
transmission latérale ” à la page AI 9 ou AI 10).
ƒ le nombre de parois liées au séparatif dans le local de réception et entièrement doublées de laine minérale ou de
mousse plastique élastifiée (cf. tableaux “ détermination du cas de transmission latérale ” aux pages AI 9 ou AI 10
et § “ Eléments pris en compte ” à la page AI 15).
ƒ le linéaire “ lr ” d’une part des parois liées au séparatif dans le local de réception et doublées de mousse rigide ou
de contre cloison en maçonnerie légère et d’autre part des cloisons de distribution en maçonnerie légère liées
également au séparatif dans le local de réception (cf. tableaux “ détermination du cas de transmission latérale ” aux
pages AI 9 ou AI 10 et § “ éléments pris en compte ” à la page AI 15).
ƒ les juxtapositions des locaux permettant l’utilisation des tableaux d’évaluation (cf. § “ Juxtaposition des locaux ” à la
page AI 8).
Si au moins un des paramètres n’appartient pas au domaine de validité correspondant, on cherchera à appliquer les
règles correctives expliquées à la page AI 13. Si ces règles ne peuvent être appliquées, on utilisera alors pour ce cas
particulier, la méthode d’évaluation par le calcul à la page AI 14.

Bâtiment collectif
détermination du cas de transmission latérale : bâtiment collectif
type de séparatif éléments présents dans le local de réception (1)
et
néant doublage doublage mousse rigide, cloison maçonnée doublage laine minérale, mousse plastique
nature du local de réception laine légère ou contre cloison maçonnée légère. élastifiée (1 paroi)
minérale,
et
mousse
plastique doublage mousse rigide, cloison maçonnée
élastifiée légère ou contre cloison maçonnée légère
(1 paroi) 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12

séparatif vertical

pièce 5,6 < p ≤ 7 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
4,4 < p ≤ 5,6 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5

3,5 < p ≤ 4,4 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6

2,8 ≤ p ≤ 3,5 n°5 n°4 n°6 n°7 - n°5 n°6 -

2,25 < p < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 - n°6 n°7 -

cuisine ou 2,8 ≤ p ≤ 3,5 n°11 n°10 n°12 n°13 - n°11 n°12 -


salle d'eau
2,25 < p < 2,8 n°12 n°11 n°13 n°14 - n°12 n°13 -

1,75 < p ≤ 2,25 n°13 n°12 n°14 n°15 - n°13 n°14 -

1,5 ≤ p ≤ 1,75 n°14 n°13 n°15 - - n°14 - -

séparatif horizontal

Pièce 2,45 ≤ h < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 n°9 n°6 n°7 n°8
principale
Cuisine ou 2,45 ≤ h < 2,8 n°12 n°11 n°13 n°14 n°15 n°12 n°13 n°14
salle d'eau
(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 1.2.3.
• p = profondeur du local de réception (en mètre) et h = hauteur sous plafond du local de réception (en mètre).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).
• Si une cuisine communique par une baie libre avec une pièce principale, elle est alors considérée comme une pièce principale.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-10

En l’absence de doublage sur une façade réalisée en briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, le séparatif
vertical doit être constitué d’un double mur avec joint de dilatation. Dans cette situation, on se place dans la colonne
« néant » pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ”.
Par contre, lorsque le séparatif vertical est constitué d’un simple mur et en l’absence de doublage sur la façade en
briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les
conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission
étudiée.

Maison individuelle
détermination du cas de transmission latérale : maison individuelle
type de séparatif éléments présents dans le local de réception (1)
et néant Doublage doublage mousse rigide, cloison maçonnée doublage laine minérale, mousse plastique
nature du local de réception laine légère ou contre cloison maçonnée légère. élastifiée (1 paroi)
minérale,
et
mousse
plastique doublage mousse rigide, cloison maçonnée
élastifiée légère ou contre cloison maçonnée légère
(1 paroi) 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12

séparatif vertical

pièce 5,6 < p ≤ 7 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
4,4 < p ≤ 5,6 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5

3,5 < p ≤ 4,4 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6

2,8 ≤ p ≤ 3,5 n°5 n°4 n°6 n°7 - n°5 n°6 -

2,25 < p < 2,8 n°6 n°5 n°7 n°8 - n°6 n°7 -

cuisine ou 2,8 ≤ p ≤ 3,5 n°11 n°10 n°12 n°13 - n°11 n°12 -


salle d'eau
2,25 < p < 2,8 n°12 n°11 n°13 n°14 - n°12 n°13 -

1,75 < p ≤ 2,25 n°13 n°12 n°14 n°15 - n°13 n°14 -

1,5 ≤ p ≤ 1,75 n°14 n°13 n°15 - - n°14 - -

(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 1.2.3.
• p = profondeur du local de réception (en mètre).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).
• Si une cuisine communique par une baie libre avec une pièce principale, elle est alors considérée comme une pièce principale.

En l’absence de doublage sur une façade réalisée en briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, le séparatif
vertical doit être constitué d’un double mur avec joint de dilatation. Dans cette situation, on se place dans la colonne
« néant » pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ”.
Par contre, lorsque le séparatif vertical est constitué d’un simple mur et en l’absence de doublage sur la façade en
briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les
conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission
étudiée.

Transmissions latérales complémentaires


Si le séparatif vertical étudié est un mur lourd en béton, briques pleines, blocs de béton creux, pleins ou perforés, doublé
d’un complexe isolant (plaque de plâtre + isolant), il y a lieu de déterminer ensuite une valeur de Lc.
Cette valeur de Lc qui résulte de transmissions latérales complémentaires rencontrées lors de la transmission examinée,
est déterminée dans les tableaux suivants selon le type de doublage utilisé (mousse rigide, mousse plastique élastifiée
ou laine minérale) et la valeur de ∆[Rw + C].
En l’absence de doublage sur un mur séparatif en béton, briques pleines, blocs de béton creux, blocs de béton pleins ou
perforés, la valeur de Lc est égale à zéro.
La valeur de ∆[Rw + C] quant à elle, est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] de la paroi doublée et
l’indice [Rw + C] de la paroi support seule. Ces 2 valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-11

même Rapport d’Essais acoustiques (R.E.) réalisé en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, lorsque ces
essais ont été réalisés selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En l’absence de tels rapports d’essais,
on peut se reporter à l’annexe “ Détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de
rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques sont également définies dans cette annexe.

valeur de Lc d’une paroi verticale lourde doublée par un complexe isolant à base de mousse rigide
valeur de ∆[Rw + C], en dB (1) 0 -1 -2 -3 -4 -5
valeur de Lc en dB selon la nature du 2 1 0 0 -1 -2
complexe isolant à base de mousse rigide
(polystyrène expansé, polystyrène extrudé ou
polyuréthane)
(1) En présence d’un complexe isolant à base de mousse rigide sur chaque face, il y a lieu de connaître la valeur de ∆[Rw + C] global pour
déterminer la valeur de Lc.

valeur de Lc d’une paroi verticale lourde doublée par un complexe isolant à base de laine minérale ou mousse plastique élastifiée
valeur de ∆[Rw + C], en dB (1) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
valeur de Lc en Parois verticales du groupe 0 1 2 0 1 0 1 1 2 2 3 3 4 5 6 7
dB selon le II : blocs de béton creux ou
type de paroi pleins perforés enduits côté
support (2) opposé au doublage (3) (4)
Parois verticales du groupe 0 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 8 9 10
III : béton ou blocs de béton
pleins (5)
(1) En présence d’un complexe isolant de même nature ou de nature différente sur chaque face, il y a lieu de connaître la valeur de ∆[Rw + C]
global pour déterminer la valeur de Lc
(2) La norme “ XP S 31-079 – Mesurage en laboratoire de l’efficacité au bruit aérien des dispositifs de doublage de parois ”, qui est une adaptation
de la norme ISO EN 20140-3, définit les différents types de parois support (Cf. § “ règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques ” dans
l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique).
(3) En présence d’un enduit côté doublage, on se reporte à la colonne “ Groupe III ”.
(4) Par extension, les blocs de béton pleins perforés peuvent être considérés comme paroi support appartenant au “ Groupe II ”.
(5) Par extension, les briques pleines peuvent être considérées comme paroi support appartenant au “ Groupe III ”.

Evaluation du séparatif
On choisit ensuite un des tableaux “ Evaluation du séparatif ” selon le type de pièce de réception examinée, dans
lesquels sont présentées les différentes valeurs d’exigence selon la nature du local d’émission et le niveau d’évaluation
recherché (“ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”).
L’évaluation de la transmission est alors réalisée en comparant l’indice “ [Rw + C] ” de la paroi séparative étudiée, minoré
le cas échéant de la valeur de Lc, à la valeur minimale exigée ([Rw + C] limite) dans le tableau correspondant.
La valeur de “ [Rw + C] ” qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la
paroi doublée ou non. Cette valeur est égale à la somme algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation C à un
spectre de bruit rose pondéré A, donnée par un rapport d’essais acoustiques (R.E.) réalisé en laboratoire tel que défini
dans les “ Généralités ”, lorsque ces essais ont été réalisés selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En
l’absence de tels R.E. et dans le cas de parois béton ou en maçonnerie enduite, on peut se reporter à l’annexe
“ Détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique, permettant de calculer
l’indice [Rw + C].
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ AI 1.3 Transmissions parasites à la page AI 26).

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AI-12

Bâtiment collectif
évaluation du séparatif (réception dans une pièce principale)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission latérale
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9

tout local du logement et circulation REGL ou CQ, si [Rw + C] – Lc ≥ 54 55 56 57 58 59 60 61 62


commune (sans porte palière)
CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 56 57 58 59 60 61 62 63 64

circulation commune, via la porte palière REGL ou CQ, si [Rw + C] – Lc ≥ 41 42 43 44 45 46 47 48 49


(2)
CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 46 47 48 49 50 51 52 53 54

garage collectif ou individuel d’un REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 56 57 58 59 60 61 62 63 64


logement (3)
local d'activité (3) REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 59 60 61 62 63 64 65 66 67

• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.
(2) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.
(3) En présence d’une transmission verticale par le plancher entre un local d’activité, un garage collectif ou individuel et une pièce principale, il y
a lieu de se reporter aux solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page 18.

évaluation du séparatif (réception dans une cuisine ou une salle d’eau)


local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission
latérale
n°10 n°11 n°12 n°13 n°14 n°15

tout local du logement et circulation commune (sans porte REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 54 55 56 57 58 59
palière)
circulation commune, via la porte palière (2) REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 41 42 43 44 45 46

garage collectif ou individuel d’un logement REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 56 57 58 59 60 61

local d'activité (3) REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 59 60 61 62 63 64

• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.
(2) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.
(3) En présence d’une transmission verticale par le plancher entre un local d’activité et une cuisine ou une salle d’eau, il y a lieu de se reporter aux
solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page 18.

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Maison individuelle
évaluation du séparatif vertical (réception dans une pièce principale)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission latérale
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9

tout local d’une maison REGL ou CQ, si [Rw + C] – Lc ≥ 54 55 56 57 58 59 60 61 62


individuelle
CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 59 60 61 62 63 64 65 66 67

garage individuel d’une maison REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 56 57 58 59 60 61 62 63 64

• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non. Cette
valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ Détermination de l’indice
d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont également
définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ Transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ Généralités ” de la rubrique.

évaluation du séparatif vertical (réception dans une cuisine ou une salle d’eau)
local d'émission (1) niveau d’évaluation [Rw + C]limite selon le cas de transmission
latérale
n°10 n°11 n°12 n°13 n°14 n°15

tout local d’une maison individuelle REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 54 55 56 57 58 59

garage individuel d’une maison REGL, CQ ou CQCA, si [Rw + C] – Lc ≥ 56 57 58 59 60 61

• La valeur de [Rw + C] qui est exprimée en dB, correspond à l’indice d’affaiblissement acoustique global [Rw + C] de la paroi doublée ou non.
Cette valeur est donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire ou à défaut, définies selon l’annexe “ détermination de
l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports d‘Essais acoustiques sont
également définies dans cette annexe.
• La valeur de Lc qui est exprimée en dB, est définie au paragraphe “ transmissions latérales complémentaires ”.
• Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient alors le niveau “ NC ”.
(1) Il s'agit de tous les locaux respectivement définis dans les “ généralités ” de la rubrique.

Dans le cas éventuel où une maison individuelle se trouverait placée au-dessus d'une circulation commune, on se
reporte aux dispositions de la méthode d’évaluation par le calcul.
Dans le cas éventuel où une maison individuelle se trouverait placée au-dessus d’un garage collectif ou individuel
(n’appartenant pas à la maison), ou d'un local d'activité, on se reporte aux solutions techniques descriptives présentées
au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page AI 18.

Règles correctives applicables à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats


forfaitisés
Ces règles correctives sont directement applicables à la valeur d’exigence de “ [Rw + C]limite ” déterminée par la
méthode des tableaux de résultats forfaitisés lorsque la valeur d’un des paramètres définis sort du domaine de validité
indiqué dans les tableaux suivants.
Ces règles correctives sont de trois types et peuvent être utilisées ensemble pour l’évaluation de la paroi examinée.
Néanmoins, comme pour chacune d’entre elles, un nouveau domaine de validité est redéfini, il suffit qu’un seul
paramètre soit situé en dehors de son domaine de validité pour que la méthode d’évaluation par tableaux de résultats
forfaitisés ne puisse s’appliquer, même par l’utilisation des règles correctives.

• Correction pour présence de laine minérale dans le local de réception.


Dans les tableaux “ détermination du cas de transmission latérale ”, il apparaît au niveau des “ éléments présents dans le
local de réception ”, qu’une seule paroi liée au séparatif et entièrement doublée de laine minérale a été retenue pour la
forfaitisation. On utilise alors cette règle de correction si dans la pièce de réception examinée, il existe plus d’une paroi
liée au séparatif et doublée entièrement de laine minérale. La correction s’applique sur la valeur d’exigence de “ [Rw +
C]limite ” déterminée dans le tableau “ évaluation du séparatif ” correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de
résultats forfaitisés.

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correction pour présence de laine minérale dans le local de réception


nombre de parois doublées de laine minérale et liées au séparatif correction sur la valeur [Rw + C]limite en dB

2 parois –1

3 parois –2

• correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception.
Dans les tableaux “ détermination du cas de transmission latérale)”, il apparaît pour chaque cas de figure marqué du
numéro correspondant à la combinaison retenue entre “ nature du local d’émission ” et “ éléments présents dans le local
de réception ”, des limites de valeurs du linéaire “ lr ” de parois liées au séparatif dans le local de réception qui ont été
retenues pour la forfaitisation. Ces parois sont doublées de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère (en contre
cloison de doublage ou en cloison de distribution). On utilise alors une règle de correction si dans la pièce de réception
examinée, il existe un linéaire total de tels doublages ou cloisons, supérieur à celui fixé dans le domaine de validité
correspondant. La correction, si elle peut être retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique
sur la valeur d’exigence de “ [Rw + C]limite ” déterminée dans le tableau “ évaluation du séparatif ” correspondant à la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.

correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
linéaire donné dans le domaine de validité linéaire lr dans le local examiné correction sur la valeur [Rw + C]limite en dB

limite basse ≤ lr < limite haute limite haute ≤ lr < limite haute + 4 m +1

• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.

• correction par rapport à la profondeur du local de réception.


Dans les tableaux “ détermination du cas de transmission latérale”, il apparaît pour “ nature du local de réception ” une
profondeur “ p ” par type de pièce qui a été retenue pour la forfaitisation. On utilise alors une règle de correction si la
pièce de réception examinée présente une profondeur inférieure ou supérieure à celle fixée dans le domaine de validité.
La correction, si elle peut être retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique sur la valeur
d’exigence de “ [Rw + C]limite ” déterminée dans le tableau “ évaluation du séparatif ” correspondant à la méthode
d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.

correction par rapport à la profondeur du local de réception


profondeur donnée dans le domaine de validité profondeur p dans le local examiné correction sur la valeur [Rw + C]limite en dB

limite basse ≤ p ≤ limite haute limite haute < p ≤ 1,2 x limite haute –1

0,8 x limite basse ≤ p < limite basse +1

• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.

Lorsque les règles correctives ne peuvent s’appliquer à un des paramètres concernés, on a recours à l’utilisation de la
méthode d’évaluation par le calcul présentée au § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” ci-dessous, pour traiter ce cas
particulier.
Pour d’autres paramètres, dont le domaine de validité est également fixé dans les tableaux et pour lesquels il n’est pas
fait référence à des règles correctives dans ce paragraphe, on utilisera alors directement la méthode d’évaluation par le
calcul. C’est le cas par exemple de la hauteur sous plafond “ h ” du local de réception pour l’examen d’un séparatif
horizontal.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).

AI 1.2.2 Méthode d’évaluation par le calcul


On a recours à l’utilisation de cette méthode d’évaluation par le calcul uniquement lorsque la méthode d’évaluation par
tableaux de résultats forfaitisés ne peut s’appliquer ; c’est à dire lorsqu’on ne peut utiliser les règles correctives
permettant une extension des domaines de validité indiqués ci-dessus.

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AI-15

Il est rappelé par ailleurs que seules les parois séparatives suivantes peuvent faire l’objet d’une évaluation selon la
méthode d’évaluation par le calcul :
ƒ parois séparatives verticales avec ou sans doublage réalisées en béton, briques pleines, blocs de béton pleins,
perforés ou creux,
ƒ parois séparatives horizontales avec ou sans doublage en sous face, avec ou sans chape flottante, réalisées en
béton ou corps creux.
Pour d’autres types de parois, il y a lieu de se reporter au paragraphe “ Cas particuliers ” à la page AI 18.
De même, lorsque l’isolement vertical recherché entre deux locaux superposés est supérieur ou égal à 55 dB, il y a lieu
de se reporter aux solutions techniques descriptives présentées au paragraphe « Cas particuliers » à partir de la page
18.
Pour chaque paroi à examiner, on détermine dans un premier temps la valeur “ DnT,A calculé ” correspondant à
l’isolement acoustique standardisé pondéré exprimé en dB entre les deux locaux séparés par la paroi étudiée.
Cet isolement acoustique calculé par la formule donnée au paragraphe suivant ne tient compte que des transmissions
acoustiques directes au travers de la paroi étudiée et des transmissions latérales par les parois qui lui sont liées.
On se reporte ensuite au tableau “ exigences ” (cf. page AI 6) approprié au type de construction de l’opération afin de
déterminer les valeurs de l’isolement acoustique normalisé “ DnT,A exigence ” nécessaires pour l’obtention des
différentes niveaux d’évaluation possibles ou recherchés pour la paroi étudiée. Ces exigences dépendent de la nature
des locaux d’émission et de réception. On retient, pour la paroi étudiée, le niveau correspondant à l’isolement “ DnT,A
exigence ” satisfait par l’isolement “ DnT,A calculé ” précédemment.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).

Calcul de l'isolement DnT,A


La valeur calculée de l’isolement “ DnT,A calculé ” entre deux locaux séparés par une paroi, pour ce qui concerne les
transmissions directes et latérales, est donnée par la formule suivante :
DnT,A calculé = [Rw + C] + 10 log (0,32 V/S) – 5 + N – (Sr/10) – Lc
où :
ƒ “ [Rw + C] ” est l’indice d’affaiblissement de la paroi étudiée, exprimé en dB. La valeur “ [Rw + C] ” d’une paroi
examinée correspond à la somme algébrique de l’indice RW et du terme d’adaptation C à un spectre de bruit rose
pondéré A. L’indice RW et le terme d’adaptation C sont donnés par des Rapports d’Essais acoustiques en
laboratoire tel que défini dans les “ généralités ”, lorsque ce Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les
normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1). En l’absence de tels Rapports d’Essais et dans le cas de paroi
béton ou en maçonnerie, on peut se reporter à “ l’Annexe : Détermination de l'indice d'affaiblissement [Rw + C] en
dB ” située en fin de rubrique, permettant de calculer l’indice [Rw + C] de cette paroi.
ƒ “ V ” est le volume en m³ du local de réception examiné (cf. § “ Juxtaposition des locaux ” à la page AI 8).
ƒ “ S ” est la surface en m² de la paroi étudiée commune aux deux locaux (cf. § “ Juxtaposition des locaux ” à la page
AI 8).
ƒ “ N ” est le nombre de parois liées au séparatif et entièrement doublées de laine minérale ou de mousse plastique
élastifiée sur la face intérieure au local de réception (cf. § “ Eléments pris en compte ”).
ƒ “ Sr ” est égale à la somme des surfaces en m², d’une part, des parois liées au séparatif dans le local de réception
et doublées de mousse rigide ou d’une contre cloison en maçonnerie légère et, d’autre part, des cloisons de
distribution en maçonnerie légère liées également au séparatif dans le local de réception (cf. § “ Eléments pris en
compte ” à partir de la page AI 15).
ƒ “ Lc ” est un terme correctif qui résulte de transmissions latérales complémentaires si le séparatif vertical étudié est
un mur lourd en béton, briques pleines, blocs de béton creux, pleins ou perforés, doublé d’un complexe isolant
(cf. § “ transmissions latérales complémentaires ” à la page AI 10).
Pour l’application de cette formule de calcul, on arrondit la valeur de “ DnT,A calculé ” à la valeur entière la plus proche
(en arrondissant 0,5 à 1 dB).

AI 1.2.3 Eléments pris en compte (pour la méthode forfaitaire ou pour le calcul)


Le présent paragraphe expose les règles de prise en compte des doublages, contre cloisons de doublage et cloisons de
distribution existant dans le local de réception examiné, en fonction de leur nature, de leur quantité et de leur position par
rapport au séparatif étudié. Les doublages définis dans ce présent chapitre, correspondent à des complexes isolants
constitués d’un isolant collé sur un parement léger. Le doublage ou la contre cloison, quelle que soit sa nature, propre au

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-16

séparatif étudié, n’est pas pris en compte dans les règles suivantes puisqu’il intervient par ailleurs dans la valeur globale
“ [Rw + C] ” du séparatif étudié.
Pour chaque cas, ces règles prévoient les critères à retenir pour l’utilisation de la méthode d’évaluation par tableaux de
résultats forfaitisés et pour la méthode d’évaluation par le calcul.

• doublage en laine minérale:


Dans le cas d’un séparatif horizontal ou vertical, on considère qu’il y a présence de laine minérale si au moins une des
parois périphériques liées au séparatif étudié dans le local de réception, est entièrement doublée, quelle que soit sa
surface, de laine minérale d’épaisseur d’isolant supérieure ou égale à 4 cm, sans tenir compte d’éventuelles ouvertures
ou de parties constituées de cloison sèche hauteur d’étage ou de panneaux menuisés. Un plafond suspendu à 6 cm ou
plus du plancher haut ou une chape flottante sur au moins 2 cm de laine minérale, pourront être pris en compte si leur
support situé dans le local de réception est lié au séparatif.

figure 6 – Exemple de prise en compte (vue en coupe ou en plan) :


– la paroi 1 (même en présence d’une ouverture) et la paroi 2 sont à retenir
comme deux parois entièrement doublées de laine minérale, liées au séparatif
dans le local de réception.

• doublage en mousse plastique élastifiée:


Dans le cas d’un séparatif horizontal ou vertical, on considère qu’il y a présence de mousse plastique élastifiée si au
moins une des parois périphériques liées au séparatif étudié dans le local de réception, est entièrement doublée, quelle
que soit sa surface, de mousse plastique élastifiée, sans tenir compte d’éventuelles ouvertures ou de parties constituées
de cloison sèche hauteur d’étage ou de panneaux menuisés. Le complexe isolant à base de mousse plastique élastifiée
doit posséder au minimum un ∆[Rw + C] > 1 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une paroi verticale
en béton de 16 cm ou un ∆[Rw + C] > 5 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une paroi verticale en
blocs de béton creux de 20 cm.

figure 7 – Exemple de prise en compte (vue en coupe ou en plan) :


– la paroi 1 (même en présence d’une ouverture) et la paroi 2 sont à retenir
comme deux parois entièrement doublées de laine minérale ou de mousse
plastique élastifiée, liées au séparatif dans le local de réception.

• doublage en mousse rigide :


Il s’agit de doublage en polystyrène expansé, en polystyrène extrudé ou en polyuréthanne d’épaisseur d’isolant inférieure
à 8 cm sur des parois liées au séparatif étudié dans le local de réception. Selon la méthode d’évaluation utilisée, on
retient le linéaire “ lr ” au sol de ce doublage ou sa surface “ Sr ” si elle est supérieure ou égale à 5 m² pour la paroi
considérée, sans tenir compte d’éventuelles ouvertures.

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figure 8 – Prise en compte en fonction de la position de la paroi doublée par


rapport au séparatif (vue en plan ou en coupe) :
- les doublages 1, 2 et 3 sont pris en compte (même en présence d’ouvertures).

figure 9 – Linéaire “ lr ” ou surface “ Sr ” à prendre en compte (plan ou coupe) :


– pour cette paroi doublée (même en présence d’ouvertures), on retient la valeur
de “ lr ” pour vérifier les domaines de validité lorsque la méthode d’évaluation
par tableaux de résultats forfaitisés est utilisée.
– pour la méthode d’évaluation par le calcul, on retient la surface “ Sr = lr.h ” si “
Sr ≥ 5 m² ” et on retient “ Sr = 0 ” si “ Sr < 5 m² ”.

• contre cloisons en maçonnerie légère:


Il s’agit de contre cloisons en maçonnerie légère d’épaisseur inférieure de masse ≤ 100 kg/m² en doublage d’une paroi
liée au séparatif étudié dans le local de réception, quelle que soit la nature d’un éventuel isolant placé entre la contre
cloison et la paroi. On se reporte aux mêmes règles de prise en compte que celles prévues ci avant pour des doublages
en mousse rigide.

• cloison de distribution en maçonnerie légère:


Il s’agit de cloisons de distribution en maçonnerie légère d’épaisseur inférieure de masse ≤ 100 kg/m², liées au séparatif
étudié dans le local de réception. Selon la méthode d’évaluation utilisée, on retient le linéaire “ lr ” au sol de ce doublage
ou sa surface “ Sr ” si elle est supérieure ou égale à 5 m² pour la paroi considérée, sans tenir compte d’éventuelles
ouvertures. Si “ Sr < 5 m² ”, on retient “ Sr = 0 ” pour le calcul.

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figure 10 – Prise en compte en fonction de la position de la cloison par rapport


au séparatif (plan ou coupe) :
- la cloison est prise en compte selon son emplacement en position 1 ou 2 ou 3
(même en présence d’ouvertures).

figure 11 – Linéaire “ lr ” ou surface “ Sr ” à prendre en compte (plan ou coupe) :


– pour cette cloison (même en présence d’ouvertures), on retient la valeur de
“ lr ” pour vérifier les domaines de validité lorsque la méthode d’évaluation par
tableaux de résultats forfaitisés est utilisée.
– pour la méthode d’évaluation par le calcul, on retient la surface “ Sr = lr.h ” si
“ Sr ≥ 5 m² ” et on retient “ Sr = 0 ” si “ Sr < 5 m² ”.

• Cas “ néant ”.
En l’absence d’une des situations présentées ci-dessus, il y a lieu de se reporter à la colonne “ néant ” pour la lecture
des tableaux “ détermination du cas de transmission latérale ”.

AI 1.2.4 Cas particuliers

Isolement DnT,A = 58 dB entre deux locaux superposés


En présence d’un isolement DnT,A = 58 dB recherché entre deux locaux superposés, les dispositions correspondant à la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés et à la méthode d’évaluation par le calcul ne s’appliquent pas.
Dans ce cas, on se reporte :
ƒ soit aux solutions techniques descriptives présentées ci-dessous dans un des deux tableaux selon le type de façade
(béton ou blocs de béton creux), avec un plancher séparatif constitué au minimum d’une dalle béton de 23 cm,
ƒ soit à des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).

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AI-19

DnT,A = 58 dB avec façade en béton > 15 cm


plancher séparatif en béton > 23 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10
80+10 (2) Th A (4)
80+13 (3)
laine minérale en fond de coffrage avec écran non oui oui oui si façade alvéolaires ou lourd avec ms ≥
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw + béton ≥ 20cm plaques de plâtre 400kg/m²
C] > 2 dB (1) sur ossature
métallique
Panneau composite fixé mécaniquement, non oui oui léger double
constitué d’une mousse plastique élastifiée ossature avec
moisée entre 2 parements de fibre avec ∆[Rw laine minérale
+ C] > 2 dB (1)
plafond rapporté avec plénum 100mm + laine oui oui (5) oui (5) oui si façade double alvéolaire
minérale 80mm + 1 BA13 béton ≥ 20cm (6) + laine minérale
autre doublage thermique fixé non (quelle que soit l’épaisseur et le type de plancher)
mécaniquement, projeté ou en fond de
coffrage
sans doublage

(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un
local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 20 m².
(6) En présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local
avec Sr ≤ 10 m².

DnT,A = 58 dB avec façade en blocs de béton creux de 20 cm


plancher séparatif en béton > 23 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10
80+10 (2) Th A (4)
80+13 (3)
laine minérale en fond de coffrage avec écran non oui oui oui si façade alvéolaires ou lourd avec ms ≥
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw + béton ≥ 20cm plaques de plâtre 400kg/m²
C] > 2 dB (1) sur ossature
métallique
Panneau composite fixé mécaniquement, oui oui oui léger double
constitué d’une mousse plastique élastifiée ossature avec
moisée entre 2 parements de fibre avec ∆[Rw laine minérale
+ C] > 2 dB (1)
plafond rapporté avec plénum 100mm + laine oui oui (5) oui (5) oui (6) double alvéolaire
minérale 80mm + 1 BA13 + laine minérale
autre doublage thermique fixé non (quelle que soit l’épaisseur et le type de plancher)
mécaniquement, projeté ou en fond de
coffrage
sans doublage

(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 20 m². En présence d’un
local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local sans limitation de surface.
(6) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr ≤ 10 m².En
présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr
≤ 15 m².

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-20

Isolement DnT,A = 55 dB entre deux locaux superposés


En présence d’un isolement DnT,A = 55 dB recherché entre deux locaux superposés, les dispositions correspondant à la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés et à la méthode d’évaluation par le calcul ne s’appliquent pas.
Dans ce cas, on se reporte :
ƒ soit aux solutions techniques descriptives présentées ci-dessous dans un des quatre tableaux selon le type de
façade (béton ou blocs de béton creux), et l’épaisseur du plancher séparatif,
ƒ soit à des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).

DnT,A = 55 dB avec façade en béton > 15 cm et plancher séparatif en béton de 20 cm


plancher séparatif en béton de 20 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10
80+10 (2) Th A (4)
80+13 (3)
laine minérale en fond de coffrage avec écran non (5) oui oui oui alvéolaires ou lourd avec ms ≥
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw + plaques de plâtre 400kg/m²
C] > 2 dB (1) sur ossature
métallique
Panneau composite fixé mécaniquement, non (5) oui oui léger double
constitué d’une mousse plastique élastifiée ossature avec
moisée entre 2 parements de fibre avec ∆[Rw laine minérale
+ C] > 2 dB (1)
plafond rapporté avec plénum 100mm + laine non (6) oui (7) oui (7) oui (8) double alvéolaire
minérale 80mm + 1 BA13 + laine minérale
autre doublage thermique fixé non (quelle que soit l’épaisseur et le type de plancher)
mécaniquement, projeté ou en fond de
coffrage
sans doublage

(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) En présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, l’épaisseur du plancher peut être ramenée à 21 cm.
(6) Oui, si l’épaisseur du plancher béton est égale à 21 cm.
(7) En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local
avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de
cloisons maçonnées légères dans ce local sans limitation de surface.
(8) En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en pignon, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans
ce local avec Sr ≤ 10 m². En présence d’un plancher béton de 21 cm et d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de
contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr ≤ 20 m².

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AI-21

DnT,A = 55 dB avec façade en béton > 15 cm et plancher séparatif en béton > 23 cm


plancher séparatif en béton > 23 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10 logement
80+10 (1) Th A (3)
80+13 (2)
flocage du plancher dans le garage oui oui (4) oui (4) cf. tableau alvéolaires ou lourd avec ms ≥
précédent avec plaques de plâtre 400kg/m²
doublage thermique en fond de coffrage oui oui (4) oui (4) plancher séparatif sur ossature
sans écran d’interposition en béton de 20 cm métallique
cf. tableau précédent avec plancher léger double
laine minérale en fond de coffrage avec écran
séparatif en béton de 20 cm ossature avec
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw +
laine minérale
C] > 2 dB
Panneau composite fixé mécaniquement,
double alvéolaire
constitué d’une mousse plastique élastifiée
+ laine minérale
moisée entre 2 parements de fibre avec ∆[Rw
+ C] > 2 dB
plafond rapporté avec plénum 100mm + laine
minérale 80mm + 1 BA13
sans doublage non (quelle que soit l’épaisseur et le type de plancher)
(1) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(3) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(4) Dans cette configuration, l’épaisseur du plancher peut être ramenée à 21 cm.

DnT,A = 55 dB avec façade en blocs de béton creux de 20 cm et plancher séparatif en béton > 20 cm
plancher séparatif en béton > 20 cm avec isolation thermique de la façade cloisons de séparatif vertical
doublage en sous-face réalisé par : distribution dans dans la pièce du
intérieure extérieure la pièce du logement
PSE Th38 PSE ultra LM 80+10 logement
80+10 (2) Th A (4)
80+13 (3)
flocage du plancher dans le garage non (5) non (6) non (6) non (5) alvéolaires ou lourd avec ms ≥
plaques de plâtre 400kg/m²
doublage thermique en fond de coffrage non (5) non (6) non (6) non (5)
sur ossature
sans écran d’interposition
métallique
laine minérale en fond de coffrage avec écran oui oui oui oui léger double
d’interposition (polyane ou kraft) avec ∆[Rw + ossature avec
C] > 2 dB (1) laine minérale

Panneau composite fixé mécaniquement, oui oui oui oui


constitué d’une mousse plastique élastifiée double alvéolaire
moisée entre 2 parements de fibre avec ∆[Rw + laine minérale
+ C] > 2 dB (1)
plafond rapporté avec plénum 100mm + laine oui (7) oui (8) oui (8) oui (9)
minérale 80mm + 1 BA13
sans doublage non (quelle que soit l’épaisseur et le type de plancher)
(1) La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] du plancher doublé et l’indice [Rw + C] du plancher seul. Ces 2
valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire. Seuls les Essais
acoustiques réalisés avec une dalle béton de 16 cm et plus sont acceptés par CERQUAL.
(2) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé Th38 de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(3) Complexe de doublage isolant en polystyrène expansé élastifié de 80 mm + une plaque de plâtre BA 13.
(4) Complexe de doublage isolant en laine minérale de 80 mm + une plaque de plâtre BA 10.
(5) Oui, si l’épaisseur du plancher béton est égale à 23 cm dans le cas d’un local de réception situé en pignon, et à 21 cm dans le cas d’un local de
réception situé en partie courante de la façade.
(6) Oui, si l’épaisseur du plancher béton est égale à 22 cm dans le cas d’un local de réception situé en pignon, et à 21 cm dans le cas d’un local de
réception situé en partie courante de la façade
(7) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 10 m² si plancher béton
de 21 cm. En présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local
avec Sr ≤ 20 m².
(8) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de cloisons maçonnées légères dans ce local avec Sr ≤ 20 m². En présence d’un
local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de cloisons maçonnées légères sans limitation de surface.
(9) En présence d’un local de réception situé en pignon, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée dans ce local avec Sr ≤ 10 m². En
présence d’un local de réception situé en partie courante de la façade, possibilité de contre cloison de doublage maçonnée avec Sr ≤ 20 m².

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AI-22

Plancher en ossature bois et/ou en métal


En présence de plancher en ossature bois et/ou en métal, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les
conditions expérimentales sont utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission
étudiée.

Présence d'un plancher “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”


Pour certaines configurations de planchers “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”, rencontrées dans les
projets, il y a lieu de vérifier si le niveau d’évaluation attribué au local étudié peut être conservé en fonction des
indications présentées aux différentes figures suivantes, en particulier par rapport à l’indice d’affaiblissement “ [Rw + C]
plancher ” du plancher “ sans discontinuité ”.
Pour tout type de plancher, on s’assure que ces conditions sont remplies quelle que soit l’évaluation recherchée, à
l'exception toutefois des planchers dallage ou dalle pleine en béton pour lesquels on s'assure que ces conditions sont
remplies uniquement pour des valeurs d’exigence du “ DnT,A ” supérieures ou égales à 58 dB.
Si la valeur “ [Rw + C] plancher ” est insuffisante pour conserver le niveau de la paroi séparative verticale étudiée, on
examine si le niveau inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le
niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
Pour d’autres dispositions n’apparaissant pas dans les différents cas de figures ci-après, ces règles correctives sont
sans objet et l’on conserve le niveau obtenu précédemment pour la paroi séparative verticale étudiée.
Les différentes dispositions constructives présentées dans ce paragraphe, correspondent à des solutions couramment
rencontrées dans les projets, et ne constituent pas nécessairement des exemples de solutions à suivre.
La présence éventuelle pour la paroi séparative verticale étudiée, d’un doublage ou d’une contre cloison ou d’un isolant
placé dans un joint de dilatation, n’entraîne aucune correction des règles suivantes ; de telles dispositions sont
préalablement prises en compte pour la détermination des valeurs d’exigence du “ DnT,A ”.

• Plancher dallage continu sur terre plein.

figure 12 – Dallage continu sur terre plein :


– la condition suivante est à satisfaire pour conserver le niveau du séparatif
vertical étudié : [Rw + C] plancher ≥ DnT,A exigence mur – 1
Le “ [Rw + C] plancher ” dans le cas d’un dallage continu est toujours calculé à partir de la loi de masse, donnée dans
“ l’Annexe : Détermination de l'indice d'affaiblissement [Rw + C] en dB ” située en fin de rubrique.

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• Plancher dalle pleine ou plancher corps creux.

figure 13 – Plancher dalle pleine (ou plancher corps creux) et mur simple lourd :
– une des conditions suivantes est à satisfaire pour conserver le niveau du
séparatif vertical étudié : [Rw + C] plancher (dalle pleine) ≥ DnT,A exigence mur –
1 ou [Rw + C] plancher (corps creux) ≥ DnT,A exigence mur + 1
Lorsque le plancher haut et le plancher bas sont tous les deux “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”
considéré (y compris quand le plancher bas est un dallage sur terre plein “ sans discontinuité ”), il y a lieu alors de
satisfaire pour chacun des planchers les conditions citées précédemment selon le type de plancher étudié, en majorant
de 1 dB la valeur d’exigence du “ DnT,A ”.

figure 14 – Plancher dalle pleine (ou plancher corps creux) et double mur lourd :
– une des conditions suivantes est à satisfaire pour conserver le niveau du
séparatif vertical étudié : [Rw + C] plancher (dalle pleine) ≥ DnT,A exigence
mur – 4 ou [Rw + C] plancher (corps creux) ≥ DnT,A exigence mur – 2
Lorsque le plancher haut et le plancher bas sont tous les deux “ sans discontinuité au niveau du séparatif vertical ”
considéré (sauf quand le plancher bas est un dallage sur terre plein “ sans discontinuité ”), il y a lieu alors de satisfaire
pour chacun des planchers les conditions citées précédemment selon le type de plancher étudié, en majorant de 1 dB la
valeur d’exigence du de “ DnT,A ”.

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AI-24

• Cas particulier : plancher corps creux, si les poutrelles sont perpendiculaires au mur séparatif étudié.

figure 15 – Plancher corps creux (si les poutrelles sont perpendiculaires au


séparatif) :
– dans le cas de la transmission n°2 au travers du mur séparatif placé sous un
plancher corps creux, on ne peut atteindre au mieux que le niveau “ REGL ” ou
“ CQ ”, si le local de réception est une pièce principale.
– dans le cas d’une transmission n°2 mais en réception dans une pièce de
service ou dans le cas d’une transmission n°1 quel que soit le local de
réception, on conserve le niveau attribué précédemment à la paroi séparative
étudiée.

Joint de dilatation
Dans le cas d’un séparatif vertical constitué d’un double mur avec joint de dilatation, on se place dans la colonne
“ néant ” pour la lecture du tableau “ détermination du cas de transmission latérale ” et on minore ensuite la valeur
minimale exigée de “ [Rw + C]limite - Lc ” de 5 dB. Dans cette situation, la valeur de Lc est toujours égale à zéro, même
en présence d’un doublage sur la paroi verticale étudiée.

Paroi séparative verticale en maçonnerie non enduite


En présence d’une paroi séparative verticale en maçonnerie non enduite, avec ou sans doublage, on se reporte à des
résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié afin d’attribuer un
niveau d’évaluation à la transmission étudiée, à l’exception des deux solutions techniques descriptives suivantes :
ƒ Pour un DnT,A = 53 dB recherché entre deux locaux juxtaposés, la paroi verticale séparant les deux locaux est
constituée :
- D’un double mur en blocs de béton creux de 15 cm séparé par une coupure mécanique (ou joint de dilatation),
- D’une plaque de plâtre collé par plots sur une face,
- Doublé sur l’autre face par un complexe isolant « acoustique » en laine minérale d’épaisseur supérieure ou
égale à 4 cm
- Ou doublé sur l’autre face par un complexe isolant « acoustique » en mousse plastique élastifiée qui doit
posséder au minimum un ∆[Rw + C] > 1 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une paroi
verticale en béton de 16 cm, ou un ∆[Rw + C] > 5 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une
paroi verticale en blocs de béton creux de 20 cm.
ƒ Pour un DnT,A = 55 dB recherché entre deux locaux juxtaposés (isolement généralement recherché entre un
garage et une pièce principale de logement), la paroi verticale séparant les deux locaux est constituée :
- D’un double mur en blocs de béton creux de 20 cm séparé par une coupure mécanique (ou joint de dilatation),
- Doublé sur une des faces par un complexe isolant « acoustique » en laine minérale d’épaisseur supérieure ou
égale à 4 cm,
- Ou doublé sur l’une des faces par un complexe isolant « acoustique » en mousse plastique élastifiée qui doit
posséder au minimum un ∆[Rw + C] > 1 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une paroi
verticale en béton de 16 cm, ou un ∆[Rw + C] > 5 dB si le complexe a fait l’objet d’un essai acoustique sur une
paroi verticale en blocs de béton creux de 20 cm,
- L’autre face du double mur pouvant rester brute (sans complexe isolant ou sans plaque de plâtre).

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Paroi séparative verticale en plaques de plâtre sur ossature


En présence d’une paroi séparative verticale en plaques de plâtre sur ossature, les dispositions correspondant à la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés et à la méthode d’évaluation par le calcul ne s’appliquent pas.
Dans ce cas, on se reporte soit aux solutions techniques descriptives présentées ci-dessous selon le niveau d’évaluation
recherché, soit à des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales sont utilisables pour le cas
étudié.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § “ Transmissions parasites ” à la page AI 26).

solutions techniques descriptives pour DnT,A = 53 dB


Séparatif vertical (constitution et Epaisseur 180 mm - parement 1 : 2 BA 13 - parement 2 : 3 BA 13 - double ossature indépendante - 2 x 45 mm
mise en œuvre) de laine minérale – jonction verticale et sous plafond béton traditionnelle par bande et enduit – jonction en pied
avec mousse souple sous rail et mastic acrylique en pied de parement.
Séparatif horizontal Béton 20 cm Béton 20 cm Béton 20 cm Béton 20 cm Béton 20 cm

Façade (perpendiculaire au séparatif Blocs de béton Béton 15 cm Béton 16 cm Béton 16 cm Béton 18 cm


vertical) creux de 20 cm
enduits côté
opposé au
doublage
Doublage façade Polystyrène ∆[Rw + C] ≥ 5 ∆[Rw + C] ≥ 5 ∆[Rw + C] ≥ 5 Avec isolation par
expansé, épaisseur l’extérieur
≥ 60 mm
Refend (perpendiculaire au séparatif non non Béton 16 cm Béton 18cm non
vertical)
Doublage refend (1) non non ∆[Rw + C] ≥ 5 ∆[Rw + C] ≥ 1 non

Cloison (perpendiculaire au séparatif) De type alvéolaire De type alvéolaire non non De type alvéolaire
ou plaques de ou plaques de ou plaques de
plâtre sur ossature plâtre sur ossature plâtre sur ossature
Profondeur du local de réception ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m ≥ 2.70 m

• La valeur de ∆[Rw + C] est calculée par différence entre l’indice global [Rw + C] de la paroi doublée et l’indice [Rw + C] de la paroi support seule.
Ces 2 valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB et sont données par un même Rapport d’Essais acoustiques en laboratoire, ou à défaut définies
selon l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique. Des règles d’utilisation des Rapports
d’Essais acoustiques sont également définies dans cette annexe.
(1) Le doublage du refend doit être situé à l’intérieur des locaux d’émission et de réception concernés.

solutions techniques descriptives pour DnT,A = 50 dB


Séparatif vertical (constitution et Epaisseur 160 mm - parements : 2 BA 13 de chaque côté - double ossature indépendante - 60 mm de laine
mise en œuvre) minérale – jonction verticale et sous plafond béton traditionnelle par bande et enduit – jonction en pied avec
mousse souple sous rail et mastic acrylique en pied de parement.
Séparatif horizontal Béton 18 cm

Façade Blocs de béton creux de 20 cm ou béton 15 cm mini

Doublage façade Polystyrène expansé, épaisseur ≥ 60 mm

Cloison De type alvéolaire ou plaques de plâtre sur ossature

Profondeur du local de réception ≥ 2.70 m

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AI-26

solutions techniques descriptives pour DnT,A = 37 dB ou 40 dB


Séparatif vertical (constitution et Epaisseur 120 mm - parements : 2 BA 13 de chaque côté - double ossature indépendante - 45 mm de laine
mise en œuvre) minérale – jonction verticale et sous plafond béton traditionnelle par bande et enduit – jonction en pied avec
mousse souple sous rail et mastic acrylique en pied de parement.
Séparatif horizontal Béton 18 cm

Façade Blocs de béton creux de 20 cm ou béton 15 cm mini

Doublage façade Polystyrène expansé, épaisseur ≥ 60 mm

Cloison De type alvéolaire ou plaques de plâtre sur ossature

Profondeur du local de réception ≥ 2.70 m

En présence de locaux situés en combles aménagés, les rampants seront constitués de 2 BA 13 + doublage laine
minérale de 150 mm, les contre cloisons de 2 BA 13 + doublage laine minérale de 150 mm contre la contre cloison, les
plafonds sous combles perdus (h ≥ 50 cm) de 2 BA13 + doublage laine minérale de 200 mm. Dans tous les cas de
jonction entre une paroi latérale (plénum, rampant ou contre cloison) et la cloison séparative, cette dernière devra
pénétrer d’au moins 10 cm par rapport au nu intérieur de la paroi latérale.
On examine ensuite une ou plusieurs transmissions parasites selon les dispositions constructives rencontrées. Celles-ci
peuvent éventuellement modifier à la baisse la précédente évaluation de la paroi, si les prestations mises en œuvre ne
permettent pas de conserver la valeur d’isolement déjà atteinte (cf. § Transmissions parasites à la page AI 26).

Paroi séparative verticale en ossature bois, briques creuses ou perforées, blocs de


béton cellulaire
En présence d’une paroi séparative verticale en ossature bois, briques creuses ou perforées, blocs de béton cellulaire,
avec ou sans doublage, les dispositions correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés et
à la méthode d’évaluation par le calcul ne s’appliquent pas.
Dans ce cas, on se reporte à des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales sont utilisables pour
le cas étudié afin d’attribuer un niveau d’évaluation à la transmission étudiée.

AI 1.3 Transmissions parasites


On vérifie au présent paragraphe si les dispositions prises pour limiter les transmissions parasites (par les conduits de
ventilation, les gaines techniques, les portes palières, les éléments de façade ou de toiture filantes) sont suffisantes pour
conserver l’évaluation précédemment déterminée en fonction des transmissions directes et latérales au travers du
séparatif étudié.
Quelle que soit la méthode d’évaluation utilisée (par tableaux de résultats forfaitisés ou par le calcul), il y a lieu
d’examiner les éventuels cas où une ou plusieurs transmissions parasites se présentent pour un même séparatif étudié.
Attention, il peut se présenter une transmission parasite à examiner entre deux locaux qui ne sont pas directement
contigus s’il se présente un ou plusieurs volumes tampons entre eux.
Lorsqu’on dispose d’un résultat d’essai in situ, il y a lieu de vérifier d’une part pour la transmission parasite examinée et
d’autre part pour la transmission directe et latérale concernant le séparatif étudié, que l’utilisation de ce résultat est
possible pour le projet examiné.

AI 1.3.1 Interphonie par des conduits de ventilation


Il s’agit d’examiner la transmission parasite empruntant le cheminement d’une installation de ventilation, par les bouches
(via le conduit) se trouvant placées respectivement dans le local d’émission et le local de réception séparés par la paroi
étudiée.

Tirage naturel
Il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL afin de procéder à un examen particulier d’une telle disposition constructive.

Ventilation mécanique contrôlée (simple flux)


Si la paroi étudiée sépare deux locaux contigus au même niveau, raccordés à un même conduit collectif de ventilation, et
n’appartenant pas tous les deux au même logement, on retient directement le niveau “ NC ” pour la transmission

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-27

examinée à cette sous-rubrique.


Si la paroi étudiée sépare deux locaux superposés, raccordés à un même conduit collectif de ventilation, et
n’appartenant pas tous les deux au même logement, on détermine le niveau correspondant à la transmission globale en
fonction des paramètres suivants :
ƒ la valeur “ [Dn,e,w + C] ” étant égale à la somme de Dn,e,w et du terme d’adaptation C au sens de la norme NF EN
ISO 140-10 (classement français NF S 31-049-10), est l’isolement normalisé exprimé en dB, correspondant à la
bouche d’extraction utilisée, donné par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire, tel que défini dans les
“ Généralités ”.
À défaut de la fourniture d’un calcul aéraulique de l’installation de ventilation, on retient par convention les valeurs de
“ [Dn,e,w + C] ” correspondant à une perte de charge de 110 Pa si la bouche est réglable manuellement ou 80 Pa si la
bouche est autoréglable.
Si aucun Rapport d’Essai acoustique n’a été établi pour les bouches de ventilation, on retient directement le niveau
“ NC ” pour la transmission examinée pour cette sous-rubrique. Si le Maître d’Ouvrage s’engage à compléter les pièces
écrites du dossier afin d’imposer à l’entreprise le respect d’une valeur minimale de performance acoustique des bouches
de ventilation, l’évaluation pourra être effectuée à partir de cette valeur. Néanmoins, il y a lieu de s’assurer que cette
performance annoncée pourra être réalisée par les équipements existant actuellement sur le marché, certifiés par un
Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”
ƒ la nature du local d’émission
ƒ la nature du local de réception
ƒ la valeur “ [Rw + C] limite ” ou “ DnT,A exigence ” exprimée en dB correspondant au cas de la paroi précédemment
étudiée et au niveau d’évaluation retenu au § “ Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6.
ƒ la valeur “ [Rw + C] ” de la paroi étudiée ou la valeur “ DnT,A calculé ” entre les deux locaux séparés par la paroi
étudiée, exprimée en dB.

figure 16 – Interphonie par la VMC

On vérifie si la valeur “ [Dn,e,w + C] ” des bouches examinées (rappel : la valeur “ [Dn,e,w + C] ” est toujours donnée par un
Rapport d’Essai acoustique en laboratoire, tel que défini dans les “ Généralités ”), est supérieure ou égale à la valeur de
“ [Dn,e,w + C] limite ” déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau d’évaluation obtenu pour la paroi
séparative au § “ Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6 ; la valeur “ [Dn,e,w + C] limite ” étant éventuellement
corrigée par application du paragraphe “ Corrections ” ci-après.
Si la valeur “ [Dn,e,w + C] ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-28

[Dn,e,w + C] limite
local d'émission local de réception niveau d’évaluation du séparatif [Dn,e,w + C] limite en dB

tout local du logement séjour/cuisine REGL ou CQ 60

CQCA 62

cuisine REGL ou CQ ou CQCA 61

salle d'eau REGL ou CQ ou CQCA 64

Corrections
Dans le cas où la paroi étudiée présente une performance supérieure à celle demandée pour satisfaire au minimum le
niveau d’évaluation attribué, il est alors possible de corriger le “ [Dn,e,w + C] limite ” en fonction des indications du tableau
suivant :

correction
[Rw + C] – [Rw + C] limite en dB (méthode forfaitaire) ou correction du [Dn,e,w + C] limite en dB
DnT,A calculé – DnT,A exigence en dB (méthode par le calcul)

0 0

+1 –4

+2 –6

+3 –7

≥+4 –8

Nota : cette correction ne peut pas se cumuler avec celle présentée ci-dessous.
Dans le cas spécifique d’un local de réception constitué d’un séjour/cuisine communiquant par une baie libre, on utilise le
tableau de correction suivant à appliquer au “ [Dn,e,w + C] limite ” en fonction de la largeur de la baie libre, si la bouche de
ventilation est placée dans la partie cuisine.

figure 17 – Prise en compte de la baie libre d’un séjour/cuisine en présence


d’une ventilation en cuisine (le local d’émission est situé au-dessus ou au-
dessous du local de réception) :
– cette correction est sans objet pour le deuxième exemple où il n’existe aucun
cloisonnement partiel entre le séjour et la cuisine.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-29

correction
largeur de la baie libre en mètres correction du [Dn,e,w + C] limite en dB

l≤1 –8

1<l≤2 –4

2<l 0

Nota : cette correction ne peut pas se cumuler avec celle présentée ci-dessus.

Cas particulier : installation collective de VMC, pour des maisons individuelles jumelées ou
en bande
Dans le cas d’une installation collective de VMC, pour des maisons individuelles jumelées ou en bande, il y a lieu de
procéder comme ci-dessus, si la longueur entre deux piquages individuels de logements différents, sur le même conduit
collectif, est supérieure à 2,5 m. Sinon, on retiendra le niveau “ NC ”.

Ventilation mécanique contrôlée (double flux)


Dans le cas d’une installation de ventilation mécanique contrôlée en double flux, une note de calcul acoustique portant
sur l’ensemble de l’installation (réseau extraction et réseau insufflation), devra être présentée afin de réaliser l’évaluation
sur cette base (Cf. également “ § - Bruit des équipements individuels et collectifs ”à la page AI 58.

AI 1.3.2 Gaines techniques


Il s’agit d’examiner la transmission parasite au travers des parois d'une gaine technique, se trouvant placées en contact
respectivement avec le local d’émission et le local de réception séparés par la paroi étudiée.

1er cas : présence d'une gaine technique contre une paroi séparative
Si la paroi étudiée, sur laquelle une gaine technique est adossée, sépare deux locaux contigus au même niveau,
n’appartenant pas tous les deux au même logement, il y a lieu de vérifier que le séparatif conserve au droit de cette
gaine au moins les mêmes caractéristiques. Cet examen doit être effectué pour chaque transmission correspondant à un
élément contigu constituant un côté de la gaine.
Sinon dans les autres cas, il y a lieu de retenir le niveau “ NC ” (sauf en présence d’un Rapport d’Essai acoustique).
Ces dispositions sont également applicables aux conduits de désenfumage.

figure 18 – Exemple de gaine technique contre un séparatif vertical entre deux


logements différents.

2e cas : présence d'une gaine technique traversant une paroi séparative non
recoupée au droit de cette gaine
Si la paroi étudiée, au travers de laquelle passe une gaine technique verticale, est non recoupée au niveau des
planchers, il y a lieu d’examiner les parois de cette gaine, tant dans le local d’émission que dans le local de réception.
Ces dispositions sont également applicables aux conduits de désenfumage.

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AI-30

figure 19 – Exemple de gaine technique non recoupée au niveau du plancher


séparatif entre deux logements superposés.

On vérifie si la valeur “ Σ[Rw+C]gt ” correspondant à la somme arithmétique des indices d’affaiblissement des parois de
la gaine dans les locaux d’émission et de réception séparés par la paroi étudiée, est supérieure ou égale à la valeur de
“ Σ[Rw+C]gt limite ”.Celle-ci est déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau d’évaluation obtenu pour la
paroi séparative au § “ Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6; la valeur “ Σ[Rw+C]gt limite ” étant
éventuellement corrigée par application du tableau “ correction ” ci-après.
Si la valeur “ Σ[Rw+C]gt ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

Σ[Rw+C]gt en dB des parois de la gaine technique


local d'émission local de réception valeur de Σ[Rw+C]gt valeur de Σ[Rw+C]gt
limite pour conserver le limite pour conserver le
niveau REGL ou CQ niveau CQCA
tout local du logement et circulation commune sans porte palière pièce principale 72 74

cuisine fermée 68

salle d'eau 69

circulation commune, via porte palière (1) pièce principale 59 64

cuisine fermée 55

salle d'eau 56

garage collectif ou individuel d’un logement pièce principale 74

cuisine fermée 70

salle d'eau 71

local d'activité pièce principale 77

cuisine fermée 73

salle d'eau 75

(1) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.

Cas particulier
Dans le cas d'une telle transmission parasite examinée entre un logement et un local d'activité et en l'absence de paroi
de gaine technique dans ce dernier local, il y a lieu de vérifier que l'indice d'affaiblissement “ [Rw+C]gt ” de la gaine
technique placée dans le logement (quel que soit l'étage concerné) soit égal ou supérieur à l'indice d'affaiblissement
demandé pour le plancher séparatif respectivement pour l'obtention du niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”.

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AI-31

Corrections
En présence de laine minérale d’épaisseur supérieure ou égale à 3 cm et de surface minimale de 2 m² par niveau, la
valeur de “ Σ[Rw+C]gt limite ” lue dans le tableau ci-dessus est minorée de 5 dB.
Dans le cas spécifique d’un local de réception constitué d’un séjour/cuisine communiquant par une baie libre, on utilise le
tableau de correction suivant à appliquer au “ Σ[Rw+C]gt limite ” en fonction de la largeur de la baie libre, si la gaine
technique passe dans la partie cuisine.

figure 20 – Prise en compte de la baie libre d’un séjour/cuisine en présence d’une


gaine technique en cuisine (le local d’émission est situé au-dessus ou au-dessous
du local de réception) :
– cette correction est sans objet pour le deuxième exemple où il n’existe aucun
cloisonnement partiel entre le séjour et la cuisine.

correction
largeur de la baie libre en mètres correction du Σ[Rw+C]gt limite en dB

l≤1 –5

1<l≤2 –3

2<l 0

• Lorsque les dispositions relatives à la protection contre l’incendie autorisent l’aménagement d’une trappe de visite sur la
gaine technique, on retient au plus le niveau “ REGL ” ou “ CQ ” si la trappe de visite satisfait aux dispositions
constructives du tableau suivant. Sinon on retient le niveau “ NC ” pour la transmission examinée à cette sous-rubrique.

dispositions constructives à satisfaire pour une trappe de visite


niveau REGL ou CQ niveau CQCA

[Rw+C] de la trappe ≥ 32 dB (1) pas de niveau CQCA dans ce cas


+ présence d’un joint périphérique
+ surface de la trappe ≤ 0,25 m²
+ présence d’une fermeture à batteuse avec rampe de serrage
(1) Cette performance peut-être atteinte en présence d’un matériau de masse surfacique supérieure ou égale à 25 kg/m².

3e cas : présence d'une gaine technique traversant une paroi séparative recoupée
au droit de cette gaine
Si la paroi étudiée, au travers de laquelle passe une gaine technique verticale, est recoupée au niveau des planchers, il y
a lieu d’examiner les parois de cette gaine, tant dans le local d’émission que dans le local de réception.

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AI-32

• On vérifie, comme dans le cas précédent, si la valeur “ Σ[Rw + C]gt ” correspondant à la somme arithmétique des indices
d’affaiblissement des parois de la gaine dans les locaux d’émission et de réception séparés par la paroi étudiée, est
supérieure ou égale à la valeur de “ Σ[Rw + C]gt limite ” égale à 58 dB pour ce cas.
Si la valeur “ Σ[Rw + C]gt ” est insuffisante, on retient le niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-
rubrique.

Cas particulier
Dans le cas d'une telle transmission parasite examinée entre une pièce de réception examinée (pièce principale, cuisine
ou salle d’eau) et un local d'activité ou un parking, et en l'absence de paroi de gaine technique dans ce dernier local, il y
a lieu de vérifier que l'indice d'affaiblissement “[Rw + C]gt ” de la gaine technique placée dans ce logement soit égal ou
supérieur à la valeur de “ [Rw + C]gt limite ”. Celle-ci est déterminée dans le tableau ci-après en fonction du niveau
d’évaluation obtenu pour la paroi séparative au § “ AI 1.2 Transmissions directes et latérales ” à la page AI 6.
Si la valeur “ [Rw + C]gt ” est insuffisante pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le niveau
d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau
“ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

[Rw + C]gt en dB d’une paroi de la gaine technique (demie gaine)


valeur de [Rw + C]gt limite pour conserver le niveau REGL, CQ ou CQCA, en dB

local d'émission réception en pièce principale réception en cuisine fermée ou salle d’eau

garage collectif ou individuel d’un logement 37 37

local d'activité 40 37

4e cas : absence de gaine technique en présence d'un conduit ou d'une


canalisation traversant une paroi séparative
Si la paroi séparative étudiée, entre deux locaux mitoyens ou superposés n’appartenant pas tous les deux au même
logement, est traversée par un conduit ou une canalisation non enfermé dans une gaine technique, on retient
directement le niveau “ NC ” pour la paroi séparative étudiée. Néanmoins, le niveau d’évaluation du séparatif peut être
conservé, lorsqu’il s’agit d’une canalisation d’eau sanitaire ou de chauffage en présence d’un fourreau étanche au
passage du séparatif, pour l’obtention du niveau “ REGL ” ou “ CQ ” en réception dans une pièce principale ou pour le
niveau “ CQCA ” en réception dans une pièce de service.

AI 1.3.3 Portes palières


Il s’agit d’examiner la transmission parasite suivant un cheminement depuis la circulation commune proche de la porte
palière du logement examiné, via cette porte palière et la circulation intérieure de ce logement jusqu’à chaque pièce
principale de ce logement, en présence ou non de portes de distribution.

figure 21 – Exemple de cheminements entre la circulation commune et les pièces


du logement.
On vérifie si les dispositions rencontrées sur le cheminement examiné satisfont les exemples de solutions déterminés
dans le tableau ci-après en fonction du niveau d’évaluation obtenu pour la paroi séparative au § “ Transmissions

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-33

directes et latérales ” à la page AI 6.


Pour certaines configurations de logement, il est possible d’utiliser le tableau “ correction ” concernant l’indice
d’affaiblissement du bloc porte palière requis dans les exemples de solutions. Néanmoins, si le local de réception
examiné n’est pas contigu à la circulation commune, par exemple dans le cas où il existe au moins un local tampon, on
retient conventionnellement le niveau “ CQCA ” pour la transmission directe via le local tampon, afin de choisir en
fonction de ce niveau d’évaluation, l’exemple de solution adapté au cheminement étudié via la porte palière, le
dégagement et l’ouverture sur la pièce principale.
Si l’exemple de solution retenue n’est pas satisfait pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le
niveau d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le
niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
Lorsqu’il est fait référence dans le tableau suivant, à une valeur “ [Rw + C] ”, il s’agit de l’indice d’affaiblissement
acoustique du bloc porte palière [Rw + C], donné par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les
“ Généralités ”.

portes palières
présence d'une porte de distribution disposition pour conserver le niveau REGL ou CQ disposition pour conserver le niveau CQCA

oui • toute disposition • joint d'étanchéité sur les quatre côtés de la porte
• indice d'affaiblissement du bloc porte palière [Rw +
C] ≥ 27 dB (1)
non • joint d'étanchéité sur les quatre côtés de la porte • engagement pour que DnT,A ≥ 45 dB
• indice d'affaiblissement du bloc porte palière [Rw +
C] ≥ 37 dB
(1) Cette performance est généralement obtenue avec une porte palière à âme pleine, équipée d’un joint périphérique sur les quatre côtés.

Il y a lieu pour l’application du précédent tableau, de se conformer à la définition suivante :

• “ engagement pour que DnT,A ≥ 45 dB ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que
“ l’isolement normalisé DnT,A entre les circulations communes et chaque pièce principale des logements devra être
supérieur ou égal à 45 dB et être confirmé par des essais in situ en fin de chantier, de façon que toute insuffisance
d’isolement constatée par une mesure acoustique puisse conduire à court terme à la mise en conformité de la réalisation
avec cette exigence ”.
En l’absence de telles précisions, le Maître d’Ouvrage peut s’engager à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché.

Correction
Si la configuration du logement satisfait la règle présentée par la figure suivante, on applique une minoration de 3 dB sur
les valeurs de l’indice d’affaiblissement du bloc porte palière données dans les exemples de solutions, afin de tenir
compte de l’influence de la présence d’une entrée ou d’un dégagement.

figure 22 – Règle corrective pour les portes palières si l ≤ 1,4 m

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-34

Cas particulier
Dans le cas où la porte palière ouvre directement dans le volume de réception étudié ou lorsque la règle corrective
présentée ci-dessus ne peut s’appliquer (l > 1,40 m), on utilise la “ Méthode d’évaluation par le calcul
” à la page AI 15. On retient alors comme valeur de “ [Rw + C] ” celle correspondant au “ [Rw + C] global ” de la paroi
composite constituée par la porte palière et la paroi séparative dans laquelle cette dernière est insérée (Cf. § “ Paroi
composite ”à la page AI 79), minorée le cas échéant de la valeur de Lc, et comme valeur de “ V/S ” le rapport entre le
volume total du local de réception et la surface de la paroi composite comprenant la porte palière. Cette règle s’applique
en réception pièce principale ou pièce humide.

AI 1.3.4 Eléments filants devant un séparatif


Il s’agit d’examiner la transmission parasite le long d’un élément de façade ou de toiture, côté intérieur au logement,
entre le local d’émission et le local de réception séparés par la paroi étudiée.
Pour conserver le niveau d’évaluation précédemment déterminé pour la paroi séparative étudiée au § “ Transmissions
directes et latérales ” à partir de la page AI 6, obtenu en fonction soit du “ [Rw + C] limite ”, minoré le cas échéant de la
valeur de Lc, ou soit du “ DnT,A exigence ”, on s’assure que les dispositions rencontrées dans le projet satisfont les
exemples de solutions donnés dans les différents tableaux suivants.
Si l’exemple de solution retenu n’est pas satisfait pour conserver le niveau d’évaluation de la paroi, on examine si le
niveau d’évaluation inférieur peut être néanmoins attribué. Si le niveau “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le
niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.
Cas particulier
En présence de rupteurs de pont thermique refend/façade ou plancher/façade, il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL
pour connaître les dispositions d’évaluation.

Façades filantes légères


Seul un résultat de mesures sur ce procédé permettra de déduire un niveau d’évaluation, sauf si ce procédé est
assimilable aux exemples de solutions donnés ci-après pour les façades filantes légères ou pour les toitures filantes
dans le cas des rampants. En l'absence de résultats de mesure ou si le projet ne répond pas aux exemples de solutions
techniques donnés ci-après, on retient le niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-35

exemples de solutions pour les façades filantes légères


[Rw + C] limite (méthode forfaitaire) ou [Rw + C] lim. < 49 49≤ [Rw + C] lim.<54 54≤ [Rw + C] lim.<59 59≤ [Rw + C] lim.<61 61 ≤ [Rw + C] lim.

DnT,A exigence (méthode par le DnT,A exig. < 44 44≤ DnT,A exig.< 49 49≤ DnT,A exig.< 54 54≤ DnT,A exig.< 56 56 ≤ DnT,A exig.
calcul)
cas n°1 laine minérale ≥ 6cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
+ parements de + parements de + parements de + parement de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² d’un côté et 20 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif de 10 kg/m² sur d’autre du séparatif
l’autre côté du
séparatif

cas n°2 étanchéité ou étanchéité ou bourrage bourrage bourrage


bourrage bourrage + joint à la pompe + joint à la pompe + joint à la pompe
+ doublage laine + doublage laine + doublage laine + doublage laine + doublage laine
minérale 6 cm minérale 6 cm minérale 6 cm minérale 8 cm minérale 15 cm
+ parements de + parements de + parements de + parements de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif

cas n°3 parements de laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
10 kg/m² de part et + parements de + parements de + parements de + parements de
d’autre du séparatif 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif

• Les valeurs de [Rw + C] limite et de DnT,A exigence sont exprimées en dB.


• Un bourrage peut être constitué de laine minérale comprimée au droit du séparatif.
• Une étanchéité peut être constituée d’un joint bien comprimé au droit du séparatif.
• Un parement peut être constitué par une ou plusieurs plaques de plâtre (épaisseur selon masse surfacique recherchée) ou d’une cloison sèche
ou maçonnée.
• Un écran acoustique peut être constitué d’un élément de masse ≥ 12 kg/m² (ou d’un joint à la pompe), devant assurer l’étanchéité de la lame d’air
de part et d’autre du séparatif.

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AI-36

Façades filantes lourdes

exemples de solutions pour les façades filantes lourdes


[Rw + C] limite (méthode forfaitaire) [Rw + C] lim.< 49 49 ≤ [Rw + C] lim.<54 54 ≤ [Rw + C] lim.<59 59 ≤ [Rw + C] lim.<61 61 ≤ [Rw + C] lim.
ou
DnT,A exigence (méthode par le DnT,A exig. < 44 44 ≤ DnT,A exig. <49 49 ≤ DnT,A exig. <54 54 ≤ DnT,A exig.<56 56 ≤ DnT,A exig.
calcul)
cas n°1 mi ≥ 100 kg/m² mi ≥ 200 kg/m² mi ≥ 250 kg/m² mi ≥ 330 kg/m² mi ≥ 380 kg/m²

OU OU OU OU OU

[Rw + C]i ≥ 37 dB [Rw + C]i ≥ 45 dB [Rw + C]i ≥ 49 dB [Rw + C]i ≥ 54 dB [Rw + C]i ≥ 56 dB

cas n°2 mi ≥ 70 kg/m² mi ≥ 150 kg/m² mi ≥ 200 kg/m² mi ≥ 250 kg/m² mi ≥ 300 kg/m²
+ étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou
bourrage bourrage bourrage bourrage bourrage

OU OU OU OU OU

[Rw + C]i ≥ 34 dB [Rw + C]i ≥ 40 dB [Rw + C]i ≥ 45 dB [Rw + C]i ≥ 49 dB [Rw + C]i ≥ 51 dB
+ étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou + étanchéité ou
bourrage bourrage bourrage bourrage bourrage

OU OU OU OU OU

bourrage + bourrage + bourrage + bourrage + bourrage +


joint à la pompe + joint à la pompe + joint à la pompe + joint à la pompe joint à la pompe +
[Rw + C]i ≥ 29 dB ou [Rw + C]i ≥ 34 dB ou doublage laine + doublage laine doublage laine
mi ≥ 30 kg/m² de part mi ≥ 70 kg/m² de part minérale 6 cm + minérale 8 cm + minérale 10 cm
et d’autre du et d’autre du parements 10 kg/m² parements 20 kg/m² + parements
séparatif séparatif de part et d’autre du de part et d’autre du 20 kg/m² de part et
séparatif séparatif d’autre du séparatif

OU OU

étanchéité ou étanchéité ou
bourrage bourrage
+ doublage laine + doublage laine
minérale 6 cm + minérale 6 cm +
parements 10 kg/m² parements 10 kg/m²
de part et d’autre du de part et d’autre du
séparatif séparatif
cas n°3 mi ≥ 40 kg/m² mi ≥ 70 kg/m² mi ≥ 100 kg/m² mi ≥ 150 kg/m² mi ≥ 200 kg/m²

OU OU OU OU OU

[Rw + C]i ≥ 30 dB [Rw + C]i ≥ 34 dB [Rw + C]i ≥ 37 dB ou [Rw + C]i ≥ 40 dB ou [Rw + C]i ≥ 42 dB ou
laine minérale 6 cm laine minérale 8 cm laine minérale 10 cm
+ parements 10 kg/m² + parements 10 kg/m² + parements
de part et d’autre du de part et d’autre du 10 kg/m² de part et
séparatif séparatif d’autre du séparatif
• Les valeurs de [Rw + C] limite et de DnT,A exigence sont exprimées en dB.
• “ mi ” et “ [Rw + C]i ” correspondent respectivement à la masse surfacique et à l’indice d’affaiblissement acoustique de l’élément “ i ”.
• Un bourrage peut être constitué de laine minérale comprimée au droit du séparatif.
• Une étanchéité peut être constituée d’un joint bien comprimé au droit du séparatif.
• Un parement peut être constitué par une ou plusieurs plaques de plâtre (épaisseur selon masse surfacique recherchée) ou d’une cloison sèche
ou maçonnée.
• Un écran acoustique peut être constitué d’un élément de masse ≥ 12 kg/m² (ou d’un joint à la pompe), devant assurer l’étanchéité de la lame d’air
de part et d’autre du séparatif.

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AI-37

Toitures filantes

exemples de solutions pour les toitures filantes


[Rw + C] limite (méthode forfaitaire) ou [Rw + C] lim.< 49 49≤ [Rw + C] lim.<54 54≤ [Rw + C] lim.<57 57≤ [Rw + C] lim.<61 61≤ [Rw + C] lim.

DnT,A exigence (méthode par le DnT,A exig. < 44 44≤ DnT,A exig.< 49 49≤ DnT,A exig.< 52 52≤ DnT,A exig.< 56 56≤ DnT,A exig.
calcul)
cas n°1 : comble aménagé sous laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
rampant (si h ≤ 5 cm) (1) + parements de + parements de + parements de + parement de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² d’un côté et 20 kg/m² d’un côté et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif de 10 kg/m² sur de 10 kg/m² sur
l’autre côté du l’autre côté du
séparatif séparatif

cas n°2 : comble non aménagé sans laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
séparatif dans le comble + parements de + parements de + parements de + parements de + parements de
10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et 20 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif

cas n°3 : comble non aménagé avec toute solution laine minérale ≥ 5cm laine minérale≥10cm laine minérale≥15cm laine minérale≥20cm
séparatif dans le + parements de + parements de + parements de + parements de
comble 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et 10 kg/m² de part et
d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif d’autre du séparatif

• Les valeurs de [Rw + C] limite et de DnT,A exigence sont exprimées en dB.


• “ toute solution ” signifie qu’aucune disposition particulière n’est exigée pour l’obtention de cette appréciation.
• Un parement peut être constitué par une ou plusieurs plaques de plâtre (épaisseur selon masse surfacique recherchée).
(1) Si h > 5 cm, il y a lieu d’utiliser l’exigence immédiatement supérieure à celle recherchée, sauf pour [Rw + C] limite ≥ 61 dB ou DnT,A exig. ≥ 56 dB
où le niveau “ CQCA ” n’est pas possible (sauf Rapport d’Essai acoustique satisfaisant).

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-38

Eléments porteurs avec isolation, support de couverture

figures 23, 24 et 25 – Exemples d’éléments porteurs avec isolation, support de couverture.


Toute solution sera acceptée pour conserver le niveau d’évaluation du séparatif étudié, lorsque l’isolement recherché est
inférieur à 44 dB ou lorsque le [Rw + C] limite est inférieur à 49 dB.
Dans les autres cas, seul un résultat de mesures sur ce procédé permettra de déduire un niveau d’évaluation. Sinon, on
retient le niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

Présence de menuiseries en butée de part et d’autre d’un séparatif


Pour conserver le niveau d’évaluation du séparatif étudié, lorsque l’isolement recherché est inférieur ou égal à 55 dB ou
lorsque le [Rw + C] limite est inférieur ou égal à 60 dB, il y a lieu de vérifier que les deux menuiseries sont placées dans
un même plan, en butée de part et d’autre du séparatif et qu’un dispositif d’étanchéité soit prévu au niveau de chaque
liaison. Sinon, on retient le niveau “ NC ” à la transmission examinée pour cette sous-rubrique.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-39

Pour d’autres dispositions constructives ou lorsque l’isolement recherché est supérieure à la valeur citée ci-avant, une
étude particulière de la liaison devra être fournie, afin de déterminer le niveau d’évaluation à retenir.
Il est recommandé lors de l’évaluation de cette sous-rubrique, d’étudier séparément chaque type de
transmission au travers des parois horizontales et verticales. On distinguera ensuite chaque type rencontré de
transmission parasite pour le projet. Une fois que toutes les combinaisons entre type de transmission et
éléments parasites auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation de cette sous-rubrique par classe
homogène de logements.
On s’attachera à repérer les cas de transmissions les plus défavorables qui généralement se rencontrent en
réception dans les petits locaux, pour des parois séparatives peu performantes en acoustique et/ou pour des
exigences d’isolement les plus élevées.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-40

AI 2 Bruit de chocs
Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales d’un logement et émis
dans les locaux du bâtiment extérieurs à ce logement (y compris les coursives extérieures).
Dans le cas de maisons individuelles mitoyennes ou en bande, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales
d’une maison et émis dans les locaux qui lui sont mitoyens (y compris les coursives extérieures).
On étudie chacune des transmissions vers les pièces principales du logement examiné depuis un local extérieur à ce
logement et appartenant aux catégories suivantes (conformément au § “ Généralités ” de cette rubrique) :
ƒ catégorie “ logements ” : tout local à l’exception des combles non aménagés, des balcons et loggias non situés
directement au-dessus d’une pièce principale.
ƒ catégorie “ circulations communes ” : tout local à l’exception des escaliers collectifs lorsqu’il existe un ascenseur.
ƒ catégorie “ locaux d’activités ” : tout local.
Aucune transmission vers les pièces principales du logement examiné depuis un local de la catégorie “ locaux
techniques ” n’est à étudier.
Le niveau d’évaluation retenu, pour le logement examiné, est égale au plus faible des niveaux d’évaluation obtenus pour
une ou plusieurs transmissions étudiées.

AI 2.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé “ L’nT,w ” dans
les pièces principales du logement examiné (et pouvant être émis depuis les diverses catégories de locaux
précédemment citées) qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est utilisé en
tant que tableau d’évaluation d’une transmission que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.

exigences au bruit de chocs (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)


nature du local d'émission niveau d’évaluation pour la pièce principale de réception

NC REGL CQ CQCA

logements (1) dépendances (2) L’nT,w > 58 L’nT,w ≤ 58

pièces principales, pièces de service, dégagements L’nT,w > 58 L’nT,w ≤ 58 L’nT,w ≤ 55 L’nT,w ≤ 52

circulations communes (3)

locaux d'activités (4)

• Les valeurs de L’nT,w figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé
exprimés en dB, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
(1) Sauf balcons et loggias non situés directement au-dessus d'une pièce principale.
(2) Sauf combles non aménagés.
(3) Sauf escaliers collectifs dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment.
(4) Dans le cas où, à l'émission, le local d'activité considéré est un parking, on se reporte aux mêmes exigences que celles requises pour les locaux
appartenant à la catégorie “ dépendances de logements ”.

Différents cheminements d'une transmission au bruit de chocs


Trois types de cheminement du bruit de chocs doivent être éventuellement examinés pour déterminer le niveau
d’évaluation de la pièce principale étudiée.
Pour chacun de ces cheminements, il y a lieu pour déterminer le niveau d’évaluation du local examiné de retenir la
méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés si cela s’avère possible. Sinon, on utilisera la méthode
d’évaluation par le calcul pour traiter ce cas particulier.

• transmission “ verticale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher du local situé directement au-dessus de la pièce
principale examinée. Ce type de transmission n’existe pas dans le cas de maisons individuelles.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-41

figure 26 – Transmission “ verticale ”.

• transmission “ diagonale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher d’un local placé au niveau directement supérieur
mais non situé au-dessus de la pièce principale examinée.

figure 27 – Transmissions “ diagonales ” en présence (a) ou non (b) d’un local


tampon.

• transmission “ horizontale ” :
Cette transmission correspond à une émission du bruit sur le plancher d’un local placé au même niveau et voisin de la
pièce principale examinée (contigu ou en présence d’un local tampon).

figure 28 – Transmissions “ horizontales ” en présence (a) ou non (b) d’un local


tampon.

Remarque
Quels que soient le type et le nombre de transmissions au bruit de chocs pouvant être reçues dans une pièce principale
de réception examinée, les évaluations correspondant à chacune de ces transmissions étudiées seront toujours
affectées à cette pièce principale de réception et jamais au local d’émission. Par exemple, une pièce principale située au
dernier niveau d’un bâtiment, sans aucun local possible d’émission dans son voisinage au même niveau, se verra
attribuer le niveau maximal “ CQCA ”, même si cette pièce est par ailleurs source de gêne pour les pièces principales
d’un autre logement situé en dessous.

AI 2.2 Etude d'une transmission “ verticale ” au bruit de chocs


Pour obtenir le niveau d’évaluation d’une transmission “ verticale ” au bruit de chocs entre un local d’émission et la pièce
principale de réception examinée, il y a lieu de retenir en priorité la méthode d’évaluation par tableaux de résultats

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-42

forfaitisés présentée ci-après. Cette méthode rapide est toujours à utiliser lorsque chacun des paramètres concernés est
situé dans son domaine de validité.
En cas de transmissions “ diagonales ” ou “ horizontales ”, il est nécessaire de se reporter au préalable aux dispositions
prévues au § “ Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs ” à la page AI 47.
Les domaines de validité des différents paramètres concernés sont donnés en page AI 44. Ils peuvent être étendus
moyennant certaines règles correctives indiquées respectivement à la page AI 45 selon le type de plancher examiné; ces
règles pouvant être combinées entre elles, mais ne pouvant pas être appliquées plusieurs fois au local examiné.
Lorsque au moins un des paramètres concernés n’est pas situé dans son domaine de validité “ étendu ”, on utilise la
méthode d’évaluation par le calcul pour permettre de traiter ce cas particulier (cf. § “ Méthode d’évaluation par le calcul ”
à la page AI 46).
En cas de nature de plancher autre que les deux cas précédents, on se reportera au § " - Cas particuliers" à la page AI
48.
Quelle que soit la méthode utilisée, les critères techniques d’évaluation tiennent compte :
ƒ de la nature du plancher,
ƒ de la nature du local “ réception ”,
ƒ de la présence de certaines cloisons légères ou de doublages sur des parois, liées au plancher étudié,
ƒ de paramètres liés à la géométrie des locaux,
ƒ du type de la juxtaposition entre le local émission et le local réception.

AI 2.2.1 Méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés


L’évaluation de la transmission “ verticale ” est réalisée après lecture, dans un premier temps du tableau “ détermination
du cas de transmission latérale ”, dans un second temps du tableau “ ∆Lw limite (dalle pleine en béton) ” ou du tableau
“ ∆Lw limite (plancher corps creux) , puis dans un troisième temps du tableau “ évaluation de la transmission verticale ”.
L’ensemble de ces tableaux, pour l’étude d’un bâtiment collectif ou de maisons individuelles mitoyennes, est présenté à
partir de la page AI 44.
Les explications de ces tableaux propres à chaque type de construction apparaissent respectivement aux pages des
tableaux, alors que les explications communes aux deux types de construction sont données à la page AI 47.

Détermination du cas de transmission latérale


Pour déterminer le cas de transmission latérale d’une pièce de réception, on se reporte au tableau “ détermination du
cas de transmission latérale ”, puis on retient le cas de figure marqué d’un numéro, correspondant à la combinaison “
local de réception ” et “ éléments présents dans le local de réception ”. Il y a lieu de s’assurer alors que tous les
paramètres rencontrés dans le local de réception sont situés à l’intérieur du domaine de validité du cas de figure retenu.
Les différents paramètres à vérifier sont les suivants :
ƒ la surface habitable “ Sh ” du local de réception telle que définie par le Code de la Construction (cf. tableau
“ détermination du cas de transmission latérale ” à la page AI 44).
ƒ la hauteur sous plafond “ h ” du local de réception (cf. tableau “ détermination du cas de transmission latérale ” à la
page AI 44).
ƒ le nombre de parois liées au plancher dans le local de réception et entièrement doublées de laine minérale (cf.
tableau “ détermination du cas de transmission latérale ” à la page AI 44 et § “ Eléments pris en compte ” à la page
AI 47).
ƒ le linéaire “ lr ” d’une part des parois liées au plancher dans le local de réception et doublées de mousse rigide ou
de contre-cloisons en maçonnerie légère et d’autre part des cloisons de distribution en maçonnerie légère liées
également au séparatif dans le local de réception (cf. tableau “ détermination du cas de transmission latérale ” à la
page AI 44 et § “ Eéments pris en compte ” à la page AI 47).
Si au moins un des paramètres n’appartient pas au domaine de validité correspondant, on cherchera à appliquer les
règles correctives expliquées à la page AI 45. Si ces règles ne peuvent être appliquées, on utilisera alors, pour ce cas
particulier, la méthode d’évaluation par le calcul.

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AI-43

Bâtiment collectif et maison individuelle

détermination du cas de transmission latérale : bâtiment collectif et maison individuelle


local de réception éléments présents dans le local de réception (1)
2,45 < h < 2,80
néant doublage doublage mousse rigide, cloison maçonnée doublage laine minérale, mousse plastique
laine légère ou contre cloison maçonnée légère. élastifiée (1 paroi)
minérale,
et
mousse
plastique doublage mousse rigide, cloison maçonnée
élastifiée légère ou contre cloison maçonnée légère
(1 paroi) 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12 2 ≤ lr < 4 4 ≤ lr < 8 8 ≤ lr < 12

pièce 22,5 <sh <28,4 n°2 n°1 n°3 n°4 n°5 n°2 n°3 n°4
principale
17,9 <sh <22,5 n°3 n°2 n°4 n°5 n°6 n°3 n°4 n°5

14,2 <sh <17,9 n°4 n°3 n°5 n°6 n°7 n°4 n°5 n°6

11,3 <sh <14,2 n°5 n°4 n°6 n°7 n°8 n°5 n°6 n°7

9 <sh <11,3 n°6 n°5 n°7 n°8 n°9 n°6 n°7 n°8

7,5 <sh <9 n°7 n°6 n°8 n°9 n°10 n°7 n°8 n°9

(1) Les règles de prise en compte des éléments présents dans le local de réception sont présentées au § AI 2.2.3.
• h = hauteur sous plafond du local de réception (en mètre).
• Sh = surface habitable du local de réception (en mètre carré).
• lr = somme des linéaires de doublage en mousse rigide ou cloison maçonnée légère, dans le local de réception et liés au séparatif examiné (en
mètre).

∆Lw limite
On utilise ensuite le tableau “ ∆Lw limite ” correspondant au type de plancher examiné, dans lequel on détermine la
valeur de “ ∆Lw limite ” en fonction de la combinaison “ épaisseur de la dalle pleine en béton ” (ou “ indice
d’affaiblissement [Rw + C] du plancher corps creux ”) et “ cas de transmission latérale ” en fonction du numéro retenu
dans le tableau précédent.
Les valeurs de “ ∆Lw ” ou “ ∆Lw limite ” sont exprimées en dB. La valeur “ ∆Lw ” d’un revêtement de sol est toujours
donnée par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, réalisé selon les normes
NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les cas. En présence d’une chape flottante, d’un procédé
d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, il y a lieu de se reporter au § “ Cas particuliers ” à la page AI 48.

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AI-44

Dalle pleine en béton


∆Lw limite (dalle pleine en béton)
épaisseur de la dalle en cas de transmission latérale
béton en cm
n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9 n°10

12 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29

13 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

14 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

16 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

17 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

18 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

19 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21

20 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

21 et 22 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

23 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

24 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

25 et 26 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

• Les valeurs de ∆Lw limite sont exprimées en dB.

Plancher corps creux


∆Lw limite (plancher corps creux)
cas de transmission latérale

n°1 n°2 n°3 n°4 n°5 n°6 n°7 n°8 n°9 n°10

∆Lw limite 77 – [Rw+C] 78 – [Rw +C] 79 – [Rw+C] 80 – [Rw+C] 81 – [Rw+C] 82 – [Rw+C] 83 – [Rw+C] 84 – Rw+C] 85 – Rw+C] 86 – Rw+C]

• Les valeurs de ∆Lw limite sont exprimées en dB.


• Les valeurs de [Rw + C] sont exprimées en dB.
• L’utilisation de ce tableau est limitée aux valeurs de [Rw + C] ≤ 76 dB.

Evaluation de la transmission verticale


L’évaluation est alors réalisée en comparant l’indice d’efficacité acoustique “ ∆Lw ” du revêtement de sol posé sur le
plancher étudié avec la valeur de “ ∆Lw limite ” précédemment déterminée, majorée selon le niveau d’évaluation
recherché et la nature du local de réception d’une valeur comprise entre 0 et 6 dB. Si la valeur de “ ∆Lw” du revêtement
de sol est insuffisante pour atteindre le “ ∆Lw limite ” correspondant au niveau “ CQCA ”, on cherchera alors à obtenir le
niveau “ CQ ” quand il existe. Si la valeur de “ ∆Lw” du revêtement de sol est insuffisante pour atteindre le “ ∆Lw limite ”
correspondant au niveau “ CQ ”, on cherchera alors à obtenir le niveau “ REGL ”. Si le niveau “ REGL ” ne peut être
atteint, on retient le niveau “ NC ” pour cette transmission.

évaluation de la transmission verticale


nature du local d'émission NC REGL CQ CQCA

dépendances de logements (1) ∆Lw < ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite

logements (2) sauf dépendances ∆Lw < ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite ∆Lw ≥ ∆Lw limite + 3 ∆Lw ≥ ∆Lw limite + 6

circulations communes (3)

locaux d'activités (4)

• cf. définition des locaux au paragraphe “ Généralités ”.

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AI-45

(1) Sauf combles non aménagés.


(2) Sauf balcons et loggias non situés directement au-dessus d'une pièce principale.
(3) Sauf escaliers collectifs s'il existe un ascenseur.
(4) Dans le cas où, à l'émission, le local d'activité considéré est un parking, on se reporte aux mêmes exigences que celles requises pour les locaux
appartenant à la catégorie “ dépendances de logements ”.

Règles correctives applicables à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats


forfaitisés
Ces règles correctives sont directement applicables à la valeur de “ ∆Lw limite ” déterminée par la méthode des tableaux
de résultats forfaitisés lorsque la valeur d’un des paramètres concernés sort du domaine de validité indiqué dans les
tableaux de la page AI 44.
Ces règles correctives sont de trois types et peuvent être utilisées ensemble pour l’évaluation de la transmission
examinée. Néanmoins, comme pour chacune d’entre elles, un nouveau domaine de validité est redéfini, il suffit qu’un
seul paramètre soit situé en dehors de son domaine de validité pour que la méthode d’évaluation par tableaux de
résultats forfaitisés ne puisse s’appliquer, même par l'utilisation des règles correctives.

• correction pour présence de laine minérale dans le local de réception


Dans les tableaux “ domaine de validité ”, il apparaît au niveau des “ éléments présents dans le local de réception ”,
qu’une seule paroi liée au plancher et entièrement doublée de laine minérale a été retenue pour la forfaitisation. On
utilise alors cette règle de correction si dans la pièce de réception examinée, il existe plus d’une paroi liée au plancher et
doublée entièrement de laine minérale. La correction s’applique sur la valeur de “ ∆Lw limite ” déterminée dans le
tableau “ ∆Lw limite ” correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.

correction pour présence de laine minérale dans le local de réception


nombre de parois doublées de laine minérale et liées au séparatif correction sur le ∆Lw limite en dB

2 parois –1

3 parois –2

• correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
Dans les tableaux “ domaine de validité ”, il apparaît pour chaque cas de figure correspondant à la combinaison retenue
entre “ nature du local d’émission ” et “ éléments présents dans le local de réception ”, des limites de valeurs du linéaire
“ lr ” de parois liées au plancher dans le local de réception et qui ont été retenues pour la forfaitisation. Ces parois sont
doublées de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère (en contre-cloison de doublage ou en cloison de distribution).
On utilise alors cette règle de correction si dans la pièce de réception examinée, il existe un linéaire total de tels
doublages ou cloisons, supérieur à celui fixé dans le domaine de validité correspondant. La correction, si elle peut être
retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique sur la valeur de “ ∆Lw limite ” déterminée dans
le tableau “ ∆Lw limite ” correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés.

correction pour présence de mousse rigide ou de cloison maçonnée légère dans le local de réception
linéaire donné dans le domaine de validité linéaire lr dans le local examiné correction sur le ∆Lw limite en dB

limite basse ≤ lr < limite haute limite haute ≤ lr < limite haute + 4 m +1

• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.

• correction par rapport à la surface habitable du local de réception


Dans les tableaux “ domaine de validité ”, il apparaît pour “ nature du local de réception ”, une surface habitable “ Sh ”
par type de pièce qui a été retenue pour la forfaitisation. On utilise alors cette règle de correction si la pièce de réception
examinée présente une surface habitable inférieure ou supérieure à celle fixée dans le domaine de validité. La
correction, si elle peut être retenue par rapport au nouveau domaine de validité présenté, s’applique sur la valeur de
“ ∆Lw limite ” déterminée dans le tableau “ ∆Lw limite ” correspondant à la méthode d’évaluation par tableaux de
résultats forfaitisés.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-46

correction par rapport à la surface habitable du local de réception


surface donnée dans le domaine de validité surface Sh dans le local examiné correction sur le ∆Lw limite en dB

limite basse ≤ Sh ≤ limite haute limite haute < Sh ≤ 1,2 x limite haute –1

0,8 x limite basse ≤ Sh < limite basse +1

• Cette règle n'est applicable qu'une seule fois par local examiné.

Lorsque les règles correctives ne peuvent s’appliquer à un des paramètres concernés, on a recours, pour traiter ce cas
particulier, à l’utilisation de la méthode d’évaluation par le calcul présentée au § “ Méthode d’évaluation par le calcul ” à
la page AI 46.
Pour d’autres paramètres, dont le domaine de validité est également fixé dans les tableaux et pour lesquels il n’est pas
fait référence à des règles correctives, on utilisera alors directement la méthode d’évaluation par le calcul. C’est le cas,
par exemple, de la hauteur sous plafond “ h ” du local de réception ou bien de la présence dans le local de réception, à la
fois de doublages en mousse rigide et laine minérale ainsi que de cloisons en maçonnerie légère.

On étudiera séparément chaque type de transmission en distinguant bien les revêtements de sol différents à
l’origine d’une transmission et la nature des pièces principales rencontrées. Une fois que toutes les
combinaisons entre type de transmission et revêtements de sols auront été repérées, on pourra procéder à
l’évaluation de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.

On s’attachera à repérer les transmissions les plus défavorables qui se rencontrent généralement pour des
transmissions verticales, vers une petite pièce principale et issues d’un local dont le revêtement de sol est peu
performant, et/ou est placé sur un plancher de faible masse.

AI 2.2.2 Méthode d’évaluation par le calcul


On a recours à l’utilisation de cette méthode d’évaluation par le calcul uniquement lorsque la méthode d’évaluation par
tableaux de résultats forfaitisés ne peut s’appliquer (c’est à dire lorsqu’on ne peut utiliser les règles correctives
permettant une extension des domaines de validité, indiquées dans les tableaux à la page AI 45).
Pour chaque transmission à examiner par cette méthode d’évaluation par le calcul, on détermine, dans un premier
temps, la valeur “ L’nT,w calculé ” correspondant au niveau de bruit exprimé en dB reçu dans la pièce principale de
réception étudiée. Ce niveau de bruit reçu, calculé par la formule donnée ci-dessous, correspond à la transmission
“ verticale ” par le plancher situé au-dessus de la pièce étudiée et aux transmissions latérales par les parois qui lui sont
liées.
On se reporte ensuite au tableau “ exigences ” (§ AI 2.1) à la page AI 40, afin de déterminer les valeurs de niveau de
bruit reçu normalisé “ L’nT,w exigence ” nécessaires pour l’obtention des différents niveaux d’évaluation possibles pour
la transmission étudiée.
Ces exigences ne dépendent que de la nature du local d’émission. On retient pour la transmission étudiée le niveau
d’évaluation correspondant au niveau de bruit reçu “ L’nT,w exigence ” satisfait par le niveau de bruit “ L’nT,w calculé ”
précédemment.

Calcul du niveau de bruit reçu L’nT,w en dB


La valeur calculée du niveau de bruit reçu “ L’nT,w calculé ” dans la pièce de réception, correspondant à une trans-
mission “ verticale ” et aux transmissions latérales, est donnée par les formules suivantes :

• dalle pleine en béton


L’nT,w calculé = 149 – [Rw + C] – ∆Lw – 10 log V – (N – Sr/10)

• plancher corps creux


L’nT,w calculé = 154 – [Rw + C] – ∆Lw – 10 log V – (N – Sr/10)

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-47

ƒ “ [Rw + C] ” est l’indice d’affaiblissement exprimé en dB du plancher support étudié, et correspond à la somme
algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation C à un spectre de bruit rose pondéré A. L’indice RW et le terme
d’adaptation C sont donnés par Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”,
lorsque ce Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les normes NF EN ISO 140-3 et NF EN ISO 717-1. En
l’absence d’un tel Rapports d’Essai, on peut se reporter à l’annexe “ détermination de l’indice d’affaiblissement
acoustique [Rw + C] ” située en fin de rubrique, permettant de calculer l’indice [Rw + C] de ces parois.
ƒ “ ∆Lw ” est l’indice d’efficacité acoustique en dB du revêtement de sol posé sur le plancher du local d’émission. La
valeur “ ∆Lw ” des revêtements de sols est donné par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini
dans les “ Généralités ”, réalisé selon les normes NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les
cas.
En présence d’une chape flottante, d’un procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, il y a lieu de se
reporter au § “ Cas particuliers ” à la page AI 48.
ƒ “ V ” est le volume en m³ du local de réception examiné..
ƒ “ N ” est le nombre de parois liées au plancher et entièrement doublées de laine minérale ou de mousse plastique
élastifiée sur leur face intérieure au local de réception (cf. § “ Eléments pris en compte ” ci-après).
ƒ “ Sr ” est égale à la somme des surfaces en m² d’une part des parois liées au plancher dans le local de réception et
doublées de mousse rigide ou d’une contre cloison en maçonnerie légère et d’autre part des cloisons de distribution
en maçonnerie légère liées également au plancher dans le local de réception (cf. § “ Eléments pris en compte ” ci-
après).
Pour l’application de cette formule de calcul, on arrondit la valeur du “ L’nT,w calculé ” à la valeur entière la plus proche
(en arrondissant par exemple 0,5 à 0 dB).

AI 2.2.3 Eléments pris en compte (pour la méthode forfaitaire ou pour le calcul)


Il y a lieu de se reporter au même paragraphe présenté en page AI 13 pour la sous-rubrique “ bruit aérien dans un
logement provenant des autres locaux de la construction ”, en n’utilisant que les cas de séparatifs horizontaux ; le
séparatif horizontal étudié ici étant le plancher (haut ou bas) de la pièce de réception par lequel passe la transmission du
bruit de chocs examinée.

AI 2.3 Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit


de chocs
On se reporte, dans un premier temps, aux dispositions prévues pour l’évaluation d’une transmission “ verticale ” au bruit
de chocs (cf. § “ Etude d’une transmission « verticale » au bruit de chocs ” à la page AI 41) en utilisant la valeur du
“ ∆Lw ” du revêtement de sol placé sur le plancher du local d’émission de la transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ”
étudiée.
Dans un second temps, on corrige soit le “ ∆Lw limite ” en méthode d’évaluation par tableaux de résultats forfaitisés, soit
le “ L’nT,w calculé ” en méthode d’évaluation par le calcul, suivant les dispositions prévues au tableau ci-dessous :

correction pour les transmissions “ diagonales ” ou “ horizontales ”


masse surfacique de la paroi verticale en kg/m² (1) correction sur le “ ∆Lw limite ” ou sur le “ L’nT,w calculé ” en dB

en l'absence d'un local tampon en présence d’un local tampon

m’ < 100 –1 –3

100 ≤ m’ < 250 –5 –7

250 ≤ m’ –7 – 10

(1) En présence d’un local tampon, la valeur de m' est égale à la somme des masses surfaciques des deux parois verticales qui séparent le local
d’émission du local de réception.

En présence de plusieurs locaux tampons, il y a lieu d’ajouter la valeur de K’ = ΣKi à la correction déjà retenue pour la
présence d’un local tampon. La valeur de Ki qui correspond à la correction supplémentaire pour chaque nouvelle paroi
verticale rencontrée est prise égale à :
ƒ – 1 si m’ < 100,
ƒ – 5 si 100 ≤ m’ < 250,
ƒ – 7 si 250 ≤ m’.

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V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-48

Correction complémentaire en présence d’un local décalé


Une correction complémentaire de + 3 dB est appliquée à la valeur obtenue précédemment, après l’utilisation de la
correction “ en l’absence d’un local tampon ”, si le décalage de la pièce principale de réception vis-à-vis du local
d’émission répond aux conditions données dans la figure suivante.

.
figure 29 – Correction complémentaire en présence d’un local décalé : si h et h’ ≥
0,50 m

AI 2.4 Cas particuliers

Procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, ou chape flottante sur une
dalle pleine en béton ou un plancher corps creux
Avant de réaliser l’évaluation, on vérifiera en présence d’une chape flottante, d’un procédé d’isolation phonique sous
carrelage ou parquet, que le produit appartienne à la « liste des produits acceptés par CERQUAL », mise à la disposition
sur simple demande ou consultable sur le site internet : www.cerqual.fr. Cette liste étant régulièrement mise à jour, il y a
lieu de s’assurer que l’édition utilisée est toujours en cours de validité, notamment avant l’établissement de toute
évaluation définitive d’une opération.
Dans ce cas, il y a lieu d’indiquer, par une observation portée sur le tableau d’évaluation, le type de technique (résilient
sous chape flottante, procédé d’isolation phonique sous carrelage, sous-couche parquet, …) ainsi que la dénomination
commerciale du ou des produits d’isolation annoncés, lorsqu’il est prévu une de ces dispositions constructives, dans des
locaux de la construction, concernés par une transmission au bruit de chocs en réception dans une pièce principale de
logements.
Pour l’évaluation, on se reporte aux dispositions prévues pour une transmission “ verticale ” (cf. § AI 2.2) ou pour une
transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” (cf. § AI 2.3), en retenant la valeur du “ ∆Lw ” de la chape flottante sur son
complexe isolant ou la valeur du “ ∆Lw ” du procédé d’isolation phonique sous carrelage ou parquet, à la place du “ ∆Lw ”
du revêtement de sol.
La valeur du “ ∆Lw limite ” quant à elle, est déterminée à partir de la méthode forfaitaire ou par le calcul selon l’épaisseur
de la dalle support dans le cas d’une dalle pleine en béton, ou l’indice “ [Rw + C] ” du plancher support sans chape
flottante dans le cas d’un plancher corps creux.
Il est rappelé que les valeurs de “ ∆Lw ” ou “ ∆Lw limite ” sont exprimées en dB. La valeur “ ∆Lw ” d’un revêtement de sol
est toujours donnée par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”, réalisé selon
les normes NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les cas.
ƒ En présence d’une chape flottante dont le Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les normes NF EN 140-8
et NF EN ISO 717-2 (dans la norme NF EN ISO 140-8 les chapes flottantes sont chargées à 0 ou 20 kg/m²), il y a
lieu de se rapprocher de CERQUAL pour connaître les règles correctives à appliquer lors de l’évaluation. De plus, la
valeur du “ ∆Lw ” ne pourra être retenue pour l’évaluation que si l'épaisseur de la chape flottante étudiée correspond
à plus ou moins 1 cm à celle mise en œuvre pour le Rapport d’Essai acoustique.
Si, sur une chape flottante, on rencontre un revêtement de sol dont l’efficacité “ ∆Lw ” est supérieure à 12 dB, on
majore par convention le “ ∆Lw ” de la chape flottante du “ ∆Lw ” du revêtement de sol minoré de 12 dB.
ƒ En présence d’un procédé d’isolation phonique sous carrelage ou sous parquet, il y a lieu de tenir compte du
Rapport d’Essai acoustique en laboratoire du complexe “ carrelage et sa sous-couche ” ou “ parquet et sa sous-
couche ”, dans la mesure où la dimension des carreaux (longueur x largeur) ou le type et les dimensions du parquet
(longueur x largeur des lames ou panneaux mosaïques) retenus pour l’évaluation, correspondent respectivement

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AI-49

aux caractéristiques des carreaux ou du parquet mis en œuvre pour le Rapport d’Essai acoustique.

Escalier en béton
Il s’agit des escaliers collectifs s’il n’existe pas d’installation d’ascenseur et des escaliers individuels intérieurs aux
logements.

• escalier entièrement désolidarisé de la structure :


Si l’escalier en béton est entièrement désolidarisé de la structure et ne passe pas directement au-dessus d’une pièce
principale d’un autre logement (coupure au niveau des murs et désolidarisation au niveau des appuis), il y a lieu, pour
l’obtention des niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”, de fournir une étude particulière concernant les dispositifs de
désolidarisation, afin de déterminer le niveau d’évaluation à retenir pour la transmission examinée.
Si l’escalier passe directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on étudie la transmission verticale
selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton, que l’escalier soit ou non désolidarisé de la
structure.

• escalier désolidarisé partiellement de la structure :


Si l’escalier en béton est uniquement désolidarisé de la structure par une coupure le long des murs et ne passe pas
directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on étudie la transmission au bruit de chocs à partir
des paliers vers les pièces principales, selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton.
Si l’escalier passe également directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on étudie la trans-
mission verticale selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton, que l’escalier soit ou non
désolidarisé de la structure.

figure 30 – Escalier désolidarisé partiellement (non situé au-dessus d’une pièce


principale) .

• escalier non désolidarisé de la structure :


Si l’escalier en béton n’est pas désolidarisé de la structure au niveau des murs et des appuis, et ne passe pas
directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on étudie la transmission au bruit de chocs en suivant
les différents cheminements possibles vers les pièces principales, soit par les paliers, soit directement par les murs
mitoyens, selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton. On étudie la transmission par le palier
intermédiaire ou les marches, selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton en considérant que
cette transmission est diagonale.
Si l’escalier passe également directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on étudie la trans-
mission verticale selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton, que l’escalier soit ou non
désolidarisé de la structure.

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figure 31 – Escalier non désolidarisé (non situé au-dessus d’une pièce principale) .

.
figure 32 – Exemple d’escalier en béton :
– prise en compte de l’épaisseur “ e ” pour l’évaluation en transmission
diagonale ou horizontale.

• escalier reposant sur un plancher béton, situé au-dessus d’une pièce principale :
Si un escalier en béton (droit ou hélicoïdal) repose sur un plancher situé au-dessus d’une pièce principale, on étudie la
transmission au bruit de chocs selon les règles prévues pour l’évaluation d’une dalle pleine en béton en transmission
verticale. Dans ce cas, Il y a lieu de retenir l’épaisseur du plancher en béton comme valeur de “ e ” pour le calcul et
l’indice “ ∆Lw ” du revêtement de sol qui serait placé sur les marches de l’escalier.
Dans un second temps, on minore de 4 dB, soit le “ ∆Lw limite ” en méthode d’évaluation par tableaux de résultats
forfaitisés, soit le “ L’nT,w calculé ” en méthode d’évaluation par le calcul,
Si une transmission est à étudier vers une pièce principale voisine du local situé sous l’appui de l’escalier ou voisine du
local où est situé l’escalier, il est possible dans un troisième temps d’appliquer les dispositions correctives prévues au
premier tableau du paragraphe “ AI 2.3 - Etude d'une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ” au bruit de chocs ”.

.
figure 33 – Exemples d’escaliers en béton :
– prise en compte de l’épaisseur “ e ” pour l’évaluation.

Plancher en béton à caisson


On utilise les règles d’évaluation prévues pour les dalles pleines en béton en retenant par convention l’épaisseur
minimale de plancher.

Plancher en bois
Dans le cas de l’étude d’une transmission “ verticale ” (en collectif seulement), afin d’attribuer un niveau d’évaluation, il
doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.
Au plus, on ne peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le
niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.
Dans le cas de l’étude d’une transmission “ diagonale ” ou “ horizontale ”, on retient par convention directement le niveau
“ REGL ”. Les autres niveaux d’appréciation n’existent pas pour ce type de transmission.

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Escalier en bois
Si l’escalier en bois, désolidarisé ou non de la structure, passe directement au-dessus d’une pièce principale d’un autre
logement, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour
le cas étudié. Au plus, on ne peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais,
on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.

.
figure 34 – Escalier bois passant directement au-dessus d’une pièce principale
d’un autre logement .

Si l’escalier en bois est ancré ou repose par ses appuis (ou ses marches et paliers) sur un séparatif vertical ou
horizontal, respectivement contre ou au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on retient, par convention,
directement le niveau “ REGL ”. Lorsque le niveau “ CQ ” est recherché, il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL pour
connaître les dispositions d’évaluation ; le niveau “ CQCA ” n’existant pas pour ce type de transmission.

figure 35 – Escalier bois ancré et reposant par ses appuis sur un séparatif
vertical et horizontal, contre et au-dessus d’une pièce principale d’autres
logements .

Plancher en métal
Dans le cas de l’étude d’un tel plancher ou escalier et afin d’attribuer un niveau d’évaluation, il doit être fourni des
résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié. Au plus, on ne
peut par convention retenir que le niveau “ REGL ”. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le niveau “ NC ”
pour la transmission étudiée.

Escalier en métal
Si l’escalier en métal est ancré ou repose par ses appuis (ou ses marches et paliers) sur un séparatif vertical ou hori-
zontal, respectivement contre ou au-dessus d’une pièce principale d’un autre logement, on retient, par convention,
directement le niveau “ REGL ”. Les autres niveaux d’appréciation n’existent pas pour ce type de transmission.

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Dans les autres cas de transmission, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions
expérimentales soient utilisables pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essai, on retient le niveau “ REGL ”
pour la transmission étudiée.

Plancher mixte
Dans le cas de l’étude d’un tel plancher (exemple : plancher collaborant avec plenum, …) et afin d’attribuer un niveau
d’évaluation, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient utilisables
pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essais, on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.

Terrasse accessible
On retient le niveau “ REGL ” ou “ CQ ” pour la transmission étudiée, quel que soit le système d’étanchéité prévu,
lorsque l’isolant thermique se trouve placé entre le plancher béton et l’étanchéité.
Pour l’obtention du niveau “ CQCA ” pour la transmission étudiée, il doit être fourni des résultats d’essais acoustiques
dont les conditions expérimentales soient utilisables pour le cas étudié.

Dispositions constructives permettant une évaluation directe

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figures 36, 37 et 38 – Exemples d’évaluations directes pour le niveau “ CQCA ”.

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AI 3 Bruit des équipements individuels de chauffage et


de climatisation, intérieurs au logement examiné
Dans le cas de bâtiments collectifs ou de maisons individuelles, il s’agit du bruit créé par un équipement individuel,
installé dans un local du logement examiné.
Au titre de ces équipements individuels intérieurs au logement examiné, on étudie les installations individuelles de
chauffage, y compris les pompes à chaleur, et les installations individuelles de climatisation.
On retiendra, pour le logement examiné, l’évaluation la plus défavorable obtenue pour chacune des transmissions
étudiées entre un de ces équipements et chaque pièce principale et la cuisine de ce logement.
L’évaluation de cette sous-rubrique est “ sans objet ” si aucun de ces équipements n'est prévu dans le logement
examiné ; par exemple, dans le cas de logements collectifs où de telles installations seraient collectives.

On étudiera séparément chaque type de transmission issue d’équipements. Une fois que toutes les
combinaisons entre les différents types d’équipements auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation
de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.

AI 3.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ LnAT ” dans les pièces principales et dans la cuisine
du logement examiné (et pouvant être émis par un de ces équipements du même logement) qui sont nécessaires à
l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est pas utilisé directement pour les évaluations et il ne
sert donc que pour la présentation des exigences.

exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné
nature de l’équipement nature du local de réception dans le logement examiné niveau d’évaluation
appartenant au logement examiné
NC REGL CQ CQCA

chauffage pièce principale fermée LnAT > 35 LnAT ≤ 35 LnAT ≤ 30

pièce principale ouverte sur une cuisine par une baie libre LnAT > 45 LnAT ≤ 40 LnAT ≤ 30

cuisine LnAT > 50 LnAT ≤ 50

climatisation pièce principale LnAT > 35 LnAT ≤ 35 LnAT ≤ 30

cuisine LnAT > 50 LnAT ≤ 50

• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.

AI 3.2 Installation de chauffage individuel

Premier cas : chaudière individuelle fioul ou gaz


On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant d’une
chaudière individuelle fioul ou gaz installée dans un local appartenant au logement examiné.
L’évaluation d’une transmission examinée est déterminée par application du tableau “ évaluation des chaudières indivi-
duelles fioul ou gaz ” ci-après, tout en tenant compte des “ règles correctives ” présentées à la suite.
S’il existe plusieurs chaudières individuelles affectées à des logements différents mais réunies dans un même local, on
se reporte aux dispositions prévues à la sous-rubrique “ AI 4 - Bruit des équipements individuels et collectifs ” à propos
de l’étude d’une chaufferie.

Examen des chaudières individuelles fioul ou gaz


On apprécie l’isolation des différentes pièces principales et de la cuisine du logement examiné par rapport au bruit créé
par sa propre chaudière en fonction des dispositions prévues dans le tableau suivant :

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évaluation des chaudières individuelles fioul ou gaz


type de juxtaposition entre la pièce principale étudiée et le local où la chaudière est placée niveau de puissance acoustique de la chaudière

REGL CQ CQCA

la chaudière est placée dans une cuisine ouverte par baie libre sur le séjour Lw ≤ 47 Lw ≤ 37

la chaudière est placée dans un local séparé d'une pièce principale par cuisine Lw ≤ 53 Lw ≤ 50

une paroi percée d'une porte cellier ou débarras Lw ≤ 50 Lw ≤ 45

la chaudière est placée dans un local séparé d'une pièce principale par cuisine Lw ≤ 53

une paroi non percée d'une porte cellier ou débarras toute solution Lw ≤ 55

garage toute solution

la chaudière est placée dans un local non contigu à une pièce principale cuisine Lw ≤ 53

autre local toute solution

• “ toute solution ” signifie qu'aucune condition n'est exigée pour l'obtention de cette évaluation.
• Les valeurs de Lw dans le tableau ci-dessus sont exprimés en dB(A).

Lorsque le niveau de puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de la chaudière est exigé pour certains niveau d’évaluation
dans le tableau précédent, il doit être fourni un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les
“ Généralités ”, pour la même énergie. En l’absence de Rapport d’Essai acoustique on retient alors le niveau d’évaluation
inférieur à celui-ci, s’il peut être atteint sans exigence sur la valeur de “ Lw ” de la chaudière. Si le niveau “ REGL ” ne
peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.

Règles correctives

• Pour conserver le niveau précédemment attribué dans le cas où la chaudière est adossée à la paroi séparative contre la
pièce principale étudiée, on vérifie si les conditions prévues dans le tableau suivant sont respectées :

masse de la paroi séparative


niveau “ NC ” niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ” conservés

m < 150 kg/m² m ≥ 150 kg/m²

Si le niveau “ CQCA ”, “ CQ ” ou “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.

• Si la chaudière est située dans une cuisine communiquant par baie libre avec le séjour étudié, on utilise le tableau
suivant où les corrections sont à appliquer aux valeurs de “ Lw ” données précédemment dans le tableau “ évaluation des
chaudières individuelles fioul ou gaz ”.

correction pour présence d'une baie libre


largeur de la baie libre en mètre correction du Lw en dB(A) dans le tableau d’évaluation

l≤1 +5

1<l≤2 +3

2<l 0

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• Si la chaudière est placée dans un “ placard ”, on utilise le tableau suivant, où les corrections sont à appliquer aux
valeurs de “ Lw ” données précédemment dans le tableau “ évaluation des chaudières individuelles fioul ou gaz ”.

correction pour présence d'une chaudière dans un “ placard ”


type de placard correction du Lw en dB(A) dans le tableau d’évaluation

placard étanche pour une chaudière à ventouse + 15

autre type (1) +8

(1) Au minimum, le placard doit être constitué d'un encoffrement ouvert en partie haute et basse comprenant à l'intérieur de la laine minérale.

Deuxième cas : chauffage individuel électrique ou à gaz par radiateurs


indépendants
S’il s’agit d’une installation de chauffage électrique par convecteurs non équipés de ventilateur, on retient directement le
niveau “ CQCA ” pour l’examen de cet équipement. Sinon, dans le cas de convecteurs équipés d’un ventilateur, ou dans
le cas de radiateurs indépendants à gaz, on compare, pour chaque pièce principale et la cuisine du logement examiné,
le niveau de puissance acoustique “ Lw ” de l’équipement aux valeurs de “ Lw ” données dans le tableau d’évaluation
suivant :

évaluation des convecteurs ou radiateurs indépendants


nature du local examiné où est placé l'équipement niveau de puissance acoustique du convecteur

REGL CQ CQCA

séjour ouvert sur une cuisine Lw ≤ 47 Lw ≤ 37

séjour ouvert sur une chambre Lw ≤ 42 Lw ≤ 37

séjour fermé Lw ≤ 41 Lw ≤ 36

chambre fermée Lw ≤ 38 Lw ≤ 33

cuisine fermée Lw ≤ 53

• Les valeurs de Lw dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).

En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ” donnant le niveau de
puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de l’équipement, on retient alors le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
S’il existe plusieurs équipements dans un même local examiné, on détermine la valeur globale “ Lw ” pour l’ensemble des
équipements en appliquant la règle de sommation précisée au § " Chaufferie collective " à la page AI 66.

Troisième cas : pompe à chaleur individuelle


L’examen d’une pompe à chaleur individuelle installée à l’extérieur du bâtiment et à plus de 5 m de celui-ci, est “ sans
objet ”. Si la pompe à chaleur est installée à l’extérieur et à 5 m ou moins du bâtiment, il devra être fourni une note de
calcul pour déterminer le niveau d’évaluation en fonction des exigences requises pour cet équipement.
Dans le cas où la pompe à chaleur est installée dans le logement, on procède à l’évaluation de cet équipement de la
même façon que pour une chaudière individuelle fioul ou gaz présentée au “ premier cas ”. Néanmoins, il y a lieu de
s’assurer de la présence d’une isolation vibratoire efficace de la pompe à chaleur. Sinon, on retient le niveau “ NC ” pour
cette sous-rubrique. On attend d’une isolation vibratoire efficace qu’elle possède d’une part des plots antivibratiles sous
l’appareil, et d’autre part des tuyaux de raccordements flexibles d’une longueur de l’ordre d’un mètre disposés en cor de
chasse ou des manchettes antivibratiles.
Si le niveau d’évaluation n’est pas bloqué à “ NC ” pour la raison précédente, on procède à l’évaluation à partir du
niveau de puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) fourni par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini
dans les “ généralités ”. Sinon, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Le niveau d’évaluation est déterminé en fonction du même tableau d’évaluation que celui des chaudières individuelles
fioul ou gaz.

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AI-57

Quatrième cas : module thermique d’une installation de chauffage collectif


individualisé
L’examen d’un module thermique, placé dans un logement, correspondant à une installation de chauffage collectif
individualisé, doit satisfaire les exigences requises vis-à-vis du bruit des équipements individuels de chauffage, intérieurs
au logement examiné:
Pour un tel équipement rencontré dans l’opération étudiée, il doit être stipulé, dans les pièces écrites du dossier, que les
niveaux de bruit reçus en pièces principales et en cuisine en provenance de ces équipements, seront respectivement
inférieurs ou égaux aux niveaux d’exigence prévus pour le niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ” (niveaux indiqués au
§ AI 3.1).
Sinon, il y a lieu de retenir le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le Maître d’Ouvrage s’engage à faire figurer dans ces pièces écrites du dossier marché le fait que, pour chacun de ces
équipements, les exigences pour le niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ” seront respectées, on retient alors le niveau
correspondant pour cet équipement.
Lorsque le module thermique est placé individuellement ou regroupé avec d’autres modules thermiques, dans un local
situé à l’extérieur du logement correspondant, les dispositions présentées ci-dessus s’appliquent pour le logement
examiné. De plus, ce ou ces modules thermiques doivent aussi satisfaire les exigences requises vis-à-vis du bruit des
équipements individuels ou collectifs par rapport aux logements à examiner (niveaux indiqués au § AI 4.1).

AI 3.3 Installation de climatisation individuelle


Si un climatiseur est installé totalement ou en partie à l’extérieur du bâtiment, il devra être fourni une note de calcul pour
déterminer le niveau d’évaluation de l’ensemble (ou partie) de l’installation, en fonction des exigences requises pour cet
équipement.
Si un climatiseur est installé totalement ou en partie à l’intérieur du logement, on compare, pour chaque pièce principale
et la cuisine du logement examiné, le niveau de puissance acoustique “ Lw ” de l’équipement intérieur au logement, aux
valeurs de “ Lw ” données dans le tableau d’évaluation suivant :

évaluation des climatiseurs individuels


nature du local examiné où est placé l'équipement niveau de puissance acoustique de l’équipement intérieur

REGL CQ CQCA

séjour ouvert sur une cuisine ou sur une chambre Lw ≤ 42 Lw ≤ 37

séjour fermé Lw ≤ 41 Lw ≤ 36

chambre fermée Lw ≤ 38 Lw ≤ 33

cuisine fermée Lw ≤ 53

• Les valeurs de Lw dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).

En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ” donnant le niveau de
puissance acoustique “ Lw ” en dB(A) de l’équipement, on retient alors le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau “ REGL ” ne peut être obtenu, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
S’il existe plusieurs équipements dans un même local examiné, on détermine la valeur globale “ Lw ” pour l’ensemble des
équipements en appliquant la règle de sommation précisée au § " Chaufferie collective" à la page 66.

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AI 4 Bruit des équipements individuels et collectifs


Dans le cas de bâtiment collectifs ou de maisons individuelles jumelées ou en bande, il s’agit du bruit créé par un
équipement individuel ou par un équipement collectif.
Au titre de ces équipements individuels et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :
ƒ robinetteries,
ƒ chutes d’eaux (canalisation d’évacuation d’eau des équipements sanitaires et d’eaux pluviales).
Au titre de ces équipements collectifs et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :
ƒ ascenseurs,
ƒ vide-ordures,
ƒ chaufferie collective,
ƒ autres équipements collectifs (transformateur électrique, porte automatique de garage collectif, compacteur
d’ordures, adoucisseur d’eau, surpresseur d’eau,...).
Pour les installations de ventilation mécanique contrôlée, qu’il s’agisse d’une installation individuelle d’un logement voisin
comme celle du logement examiné, ou d’une installation collective, elle est toujours étudiée en fonction du niveau de
bruit reçu dans le logement examiné et raccordé à une telle installation.
On retiendra, pour le logement examiné, le niveau d’évaluation le plus défavorable obtenu pour chacune des trans-
missions étudiées vers les pièces principales et la cuisine, en provenance :
ƒ d’un local extérieur au logement où un équipement individuel est présent,
ƒ d’un local extérieur au logement où un équipement collectif est présent,
ƒ d’une installation collective ou individuelle de ventilation mécanique contrôlée.

On étudiera séparément chaque type de transmissions issues d’équipements. Une fois que toutes les
combinaisons entre les différents types d’équipements auront été repérées, on pourra procéder à l’évaluation
de cette sous-rubrique par classe homogène de logements.

AI 4.1 Exigences
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ LnAT ” dans les pièces principales et dans la cuisine
du logement examiné qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique.

exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels et collectifs


nature de l’équipement nature du local de réception dans le logement examiné et niveau d’évaluation

pièces principales cuisines

NC REGL CQ CQCA NC REGL CQ CQCA

équipement individuel (1) LnAT > 30 LnAT ≤ 30 LnAT > 35 LnAT ≤ 35

équipement collectif LnAT > 30 LnAT ≤ 30 LnAT ≤ 25 LnAT > 35 LnAT ≤ 35

• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.
(1) Equipement individuel situé dans un autre logement que celui examiné (sauf cas particulier pour la VMC).

AI 4.2 Robinetterie
On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant des robinets
de tous les équipements installés dans des locaux extérieurs qui lui sont contigus (y compris les cas de contiguïté
d’angles).
L’évaluation d’une transmission examinée est déterminée par application dans un premier temps du tableau “ évaluation
des robinets ” ci-après, puis dans un second temps des “ règles correctives ”.
L’évaluation de la robinetterie est “ sans objet ” dans le cas de maisons individuelles isolées.
Le niveau d’évaluation de la robinetterie est “ CQCA ” dans le cas de deux maisons individuelles mitoyennes par un joint
de dilatation.

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AI-59

Le niveau d’évaluation “ CQCA ” est attribué à une transmission lorsqu’il existe au moins un local tampon entre celui où
est placé l’équipement sanitaire examiné et le local de réception.

Classement des robinets


On apprécie la qualité des robinets par référence à leur classement suivant la norme NF.

évaluation des robinets


classement acoustique NF des robinets pour ces appareils : NC REGL, CQ ou CQCA

lavabo, lave-mains, évier, bidet, douche, baignoire et robinet flotteur non classé ou classement II classement I

• Dans le cas ou le robinet dispose d’un classement EAU ou ECAU pouvant compléter le marquage NF, le classement acoustique A1 correspond à
la classe NF II et les classements acoustiques A2 et A3 correspondent à la classe NF I.

Règles correctives

• Pour conserver le niveau d’évaluation précédemment attribué en fonction du classement acoustique de chaque robinet,
on vérifie si la condition prévue dans le tableau suivant est respectée :

désolidarisation de la baignoire
NC niveaux REGL, CQ ou CQCA conservés

non oui (1)

(1) Ce dispositif doit être prévu d'une part vis-à-vis des parois verticales et d'autre part soit sous les pieds de la baignoire ou soit entre la baignoire
et son berceau.

Si le niveau “ CQCA ”, “ CQ ” ou “ REGL ” ne peut être conservé, on retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.

• Dans le cas d’une dalle flottante dans la salle de bains, interrompue sous la baignoire celle-ci doit être désolidarisée
également du muret constituant le tablier. Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.
Dans le cas d’une dalle flottante dans la salle de bains, non interrompue sous la baignoire, le muret constituant le tablier
de la baignoire doit être désolidarisée également de celle-ci et vis-à-vis des parois verticales. Sinon, le niveau “ NC ” est
retenu.

• Dans le cas d’une pression de l’alimentation d’eau (eau froide et eau chaude collective) à l’origine du logement
supérieure à 3 bars, il doit être prévu un réducteur de pression possédant la marque NF, permettant de limiter cette
pression à 3 bars. Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.

• Le dimensionnement des canalisations d’alimentation (eau froide et eau chaude) des appareils sanitaires doit respecter
les dispositions minimales prévues au DTU 60-11 (ou DTU P40-202). Sinon, le niveau “ NC ” est retenu.

• Si les précédentes conditions nécessaires à l’obtention du niveau, “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ” sont toutes
satisfaites, à l’exception du classement acoustique de la robinetterie qui est égal au classement II et que d’autre part les
canalisations, équipements, robinetteries et appareils sanitaires sont fixés sur des parois de masse supérieure ou égale
à 350 kg/m², et que la pression d’alimentation est inférieure ou égale à 3 bars, on attribue le niveau “ REGL ”, “ CQ ” ou
“ CQCA ”.

AI 4.3 Chute d'eaux (canalisation d'évacuation d'équipements sanitaires


et d'eaux pluviales)
On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant de
canalisations d’évacuation d’eaux des équipements sanitaires extérieurs au logement examiné ou d’eaux pluviales, et
passant ou non dans une gaine technique verticale ou horizontale.
Le niveau d’évaluation est déterminé par application du tableau “ évaluation d’une gaine technique contenant une ou
plusieurs chutes d’eaux ” ci-après.

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AI-60

Dans le cas où il n’est pas prévu une gaine technique autour de telles canalisations, on retient directement le niveau
“ NC ” pour cette sous-rubrique.

Examen de la gaine technique contenant une ou plusieurs chutes d'eaux

évaluation d'une gaine technique contenant une ou plusieurs chutes d'eaux


nature du local de réception dispositions constructives pour le niveau REGL, CQ ou CQCA

absence de dévoiement de chute d’eau présence de dévoiement de chute d’eau (1)

pièce principale la gaine technique avec au plus 2 faces visibles en pièce la gaine technique avec au plus 2 faces visibles en pièce
principale est réalisée au choix en : principale est réalisée au choix en :
• cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13 + laine minérale • 2 cloisons alvéolaires de 50 mm + 1 laine minérale 30
45 mm à l’intérieur, (2) mm entre les 2 cloisons,
• cloison alvéolaire de 50 mm + laine minérale 75 mm à • Brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction
l’intérieur, souple en tête + complexe thermique / acoustique
• carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en extérieur 10+40,
tête, • Carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en
• brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction tête+ complexe thermique / acoustique extérieur 10+40,
souple en tête. • Brique plâtrière de 100 mm enduite 1 face avec jonction
souple en tête + laine minérale 45 mm à l’intérieur,
• Carreau de plâtre de 100 mm avec jonction souple en
tête + laine minérale 45 mm à l’intérieur,
• Cloison sur ossature métallique avec [Rw +C] > 42 dB,
• Contre-cloison avec 1 BA18 ou 2 BA13 + laine minérale
80 mm dans l’ossature.
le soffite est réalisé avec 2 BA13 + 80 mm de laine minérale
à l’intérieur.
cuisine fermée la gaine technique avec 3 faces maxi visibles en cuisine est la gaine technique avec 3 faces maxi visibles en cuisine est
réalisée au choix en : réalisée au choix en :
• Cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13, (2) • cloison alvéolaire de 50 mm + 1 BA13 + laine minérale
• Carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en 45 mm à l’intérieur, (2)
tête, • cloison alvéolaire de 50 mm + laine minérale 75 mm à
• Brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction l’intérieur,
souple en tête. • carreau de plâtre de 60 mm avec jonction souple en
tête,
• brique plâtrière de 60 mm enduite 1 face avec jonction
souple en tête.
le soffite est réalisé avec 1 BA13 + 80 mm de laine minérale
à l’intérieur.
dispositions • canalisations en PVC fixées uniquement sur un mur de masse surfacique ms ≥ 200 kg/m², et désolidarisées au
complémentaires passage des planchers. (3)
• présence d’une désolidarisation des chutes d’eaux au niveau de la traversée de plancher par un matériau résilient
d’une épaisseur suffisante (5 mm environ). De plus, ces fourreaux doivent dépasser largement (10 mm environ) de
part et d’autre du plancher.
• présence d’une désolidarisation des conduits de raccordement des WC à la chute d’eau verticale, au niveau de la
traversée des parois verticales de gaines techniques, par un matériau résilient d’une épaisseur suffisante (5 mm
environ). De plus, ces fourreaux doivent dépasser largement (10 mm environ) de part et d’autre de la paroi concernée,
• Au rez de chaussée ou au niveau habité immédiatement au dessus des raccordements aux canalisations
horizontales situées en sous-face du plancher concerné, il y a lieu de prévoir systématiquement en complément 2 m²
de laine minérale de 50 mm d’épaisseur sur les parois interne de la gaine technique.
• les trappes de visite sont admises uniquement en cuisine (ou dans la partie cuisine d’un séjour ouvert sur cuisine,
avec [Rw+C] de la trappe ≥ 32 dB + présence d’un joint périphérique + surface de la trappe ≤ 0,25 m² + présence d’une
fermeture à batteuse avec rampe de serrage.
(1) Ces dispositions constructives concernent l’étage situé au dessus et en dessous du dévoiement de(s) chute(s) d’eau(s).
(2) En présence de canalisations en fonte fixées sur un mur de masse surfacique ms ≥ 280 kg/m², la plaque BA13 supplémentaire n’est pas
nécessaire.
(3) En l’absence de mur de masse surfacique ms ≥ 200 kg/m² (présence de cloisons uniquement), la fixation de l’ensemble des canalisations ne
doit pas se faire sur une paroi légère de masse surfacique ms < 200 kg/m².

En présence de dispositions constructives différentes de celles proposées dans le tableau ci-dessus, il devra être fourni
des résultats d’essais acoustiques dont les conditions expérimentales soient extrapolables au cas étudié. Sinon, on
retient le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.

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AI 4.4 Ascenseurs
On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant du local
machinerie et de la gaine d’ascenseur qui lui sont contigus (y compris en présence d’un local tampon ainsi que dans les
cas de contiguïté d’angle).
L’évaluation est donc déterminée en fonction de la position du logement par rapport à la gaine et à la machinerie
d’ascenseur, ainsi qu’en fonction de la présence de dispositifs antivibratiles sous la machinerie.
Dans tous les cas de figure, l’absence de dispositifs antivibratiles sous l’ensemble treuil-moteur-poulies (y compris les
poulies de renvoi ou de déflexion) conduit au niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Ces dispositifs antivibratiles devront être tels que “ l’écrasement sous charge soit d’au moins 6 mm tout en s’assurant
que le matériau utilisé reste dans sa zone élastique ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.
L’armoire électrique (contenant les contacteurs nécessaires au fonctionnement de l’ascenseur) doit être fixée, soit sur le
massif antivibratile de la machinerie, soit sur une paroi non séparative d’un logement avec interposition de plots
antivibratiles. Sinon, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau d’évaluation n’est pas bloqué à “ NC ”, le niveau d’évaluation est déterminé par application du tableau
“ évaluation des ascenseurs ” et selon les schémas présentés ci-après, excepté pour les ascenseurs sans local de
machinerie (dans cette situation le moteur est situé en partie haute ou basse de la gaine) pour lesquels il y a lieu de se
rapprocher de CERQUAL pour connaître les dispositions d’évaluation.

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figures 39 à 46 – Schémas de positionnement de la gaine et de la machinerie


d’ascenseur par rapport aux locaux étudiés.

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Evaluation des ascenseurs


n° de schéma conditions pour satisfaire le niveau REGL ou CQ conditions (supplémentaires) pour satisfaire le niveau CQCA

1 p ≥ 575, m ≥ 575 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas

1p p ≥ 575, [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas

1p’ [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 30 [Rw + C]p ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 25

2 p ≥ 575, m ≥ 575 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 35

2p p ≥ 575, m ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 35

2p’ [Rw + C]p ≥ 62, m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 35

3 p ≥ 575, [Rw + C] ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25

4 p ≥ 575, [Rw + C] ≥ 62, m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 35

5 [Rw + C] ≥ 67 et m ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 25

6 [Rw + C] ≥ 62 et m ≥ 400

7 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 69 et m1 + m2 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25

8 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 64 et m1 + m2 ≥ 400

9 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 67 et m1 + m2 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25

10 p ≥ 575, [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 62 et m1 + m2 ≥ 400

11 [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 67 et m1 + m2 ≥ 400 + engagement pour LnAT ≤ 25

12 [Rw + C]1 + [Rw + C]2 ≥ 62 et m1 + m2 ≥ 400

13 [Rw + C](1 - 1') ≥ 64 [Rw + C](1 - 1') ≥ 69

14 [Rw + C](1 - 1') ≥ 59

15 [Rw + C](1 - 1') ≥ 62 [Rw + C](1 - 1') ≥ 67

16 [Rw + C](1 - 1') ≥ 57

17 (1) p ≥ 575, m1 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 30 pas de niveau CQCA dans ce cas

17 (2) p ≥ 575, m1 ≥ 400 + engagement et calcul pour LnAT ≤ 25

17 (3) toute solution m1 ≥ 400

18 (1 & 2) p ≥ 575, m1 ≥ 400

18 (3) m1 ≥ 400

19 (1, 2 & 3) toute solution m1 ≥ 400

20 (1, 2 & 3) m1 ≥ 400

• Les valeurs de LnAT apparaissant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A).
• Les valeurs de [Rw + C], [Rw + C]p, [Rw + C]1, [Rw + C]2,et [Rw + C](1 - 1') apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent
à des indices d'affaiblissement de parois verticales ou horizontales exprimés en dB.
• Les valeurs de m, m1 et m2, apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent à des masses surfaciques de parois
verticales exprimées en kg/m².
• Les valeurs de p, apparaissant dans le tableau ci-dessus ou dans les schémas, correspondent à la masse surfacique de la partie du plancher bas
dans le local machinerie (hors massif en béton) exprimées en kg/m².
• “ toute solution ” signifie qu'aucune condition n'est exigée pour l'obtention de cette évaluation.
(1) Si au même niveau que celui de la machinerie.
(2) Si au niveau immédiatement en dessous de celui de la machinerie.
(3) Si en étage courant.

Il y a lieu pour l’application du précédent tableau, de se conformer aux définitions suivantes :

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• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 25 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé
d’une part que “ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales vis-à-vis de l’installation
d’ascenseur ne dépassera pas 25 dB(A) ”, et d’autre part que “ le choix et l’emplacement des isolateurs sous le massif
antivibratile devront être justifiés par un calcul de filtrage et de stabilité du système ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.

• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 30 ” correspond à l’ensemble des dispositions citées au précédent paragraphe
en remplaçant la valeur de 25 dB(A) par la valeur de 30 dB(A).

• “ engagement et calcul pour que LnAT ≤ 35 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé
d’une part que “ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les cuisines vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne
dépassera pas 35 dB(A) ”, et d’autre part que “ le choix et l’emplacement des isolateurs sous le massif antivibratile
devront être justifiés par un calcul de filtrage et de stabilité du système ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.

• “ engagement pour que LnAT ≤ 25 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que “ le
niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne
dépassera pas 25 dB(A) ”.
En l’absence d’une telle précision et si le Maître d’Ouvrage s’engage à la faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.

• “ engagement pour que LnAT ≤ 30 ” correspond à l’ensemble des dispositions citées au précédent paragraphe en
remplaçant la valeur de 25 dB(A) par la valeur de 30 dB(A).

• “ engagement pour que LnAT ≤ 35 ” correspond au fait que dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que “ le
niveau de pression acoustique reçu dans toutes les cuisines vis-à-vis de l’installation d’ascenseur ne dépassera pas 35
dB(A) ”.
En l’absence d’une telle précision et si le Maître d’Ouvrage s’engage à la faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.

Cas particulier
Lorsque les gaines d’ascenseur ne sont pas réalisées en structure lourde, il doit être fourni des résultats d’essais
acoustiques dont les conditions expérimentales sont utilisables pour le cas étudié. En l’absence de tels résultats d’essai,
on retient le niveau “ NC ” pour la transmission étudiée.

AI 4.5 Vide-ordures
On étudie pour chaque pièce principale et la cuisine du logement examiné la transmission provenant du local vide-
ordures (où est implanté le vidoir) et du local réception des ordures. On étudiera seulement les cas où ces locaux sont
contigus au logement examiné (y compris en présence d’un local tampon ainsi que dans les cas de contiguïté d’angle).
L’évaluation est donc effectuée en fonction de la position du logement par rapport à ces deux types de locaux, ainsi
qu'en fonction de la présence de dispositifs antivibratiles pour l’ensemble des équipements composant cette installation
par rapport à la structure du bâtiment.
L’absence de dispositifs antivibratiles pour l’ensemble colonne de vide-ordures et tous ses accessoires (assise, fixations
à la structure, brise chute, ...) conduit au niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le niveau n’est pas bloqué à “ NC ”, le niveau d’évaluation est déterminé selon les cas par application d’un des trois
tableaux suivants :

Premier cas : local vide-ordures (séparatif vertical seulement)


Il s’agit de déterminer le niveau d’évaluation de la transmission entre le local vide-ordures où est implanté le vidoir

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(éventuellement sans vidoir) et la pièce examinée en fonction des caractéristiques de la paroi verticale séparative.

évaluation du local vide-ordures (séparatif vertical seulement)


nature du local de réception NC REGL ou CQ CQCA

pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 55 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 59
ne sont pas satisfaits
ou présence d'un local tampon ou au moins un mur ayant un [Rw
+ C] ≥ 55 si présence d'un local
tampon
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 50
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement, sont exprimées en dB.

Deuxième cas : local réception des ordures (séparatif vertical)


Il s’agit de déterminer le niveau d’évaluation de la transmission entre le local réception des ordures et la pièce examinée
en fonction des caractéristiques de la paroi verticale séparative.

évaluation du local réception des ordures (séparatif vertical)


nature du local de réception NC REGL ou CQ CQCA

pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ toutes les parois (1) du local de Critères du niveau REGL ou CQ
ne sont pas satisfaits réception des ordures ont un [Rw + présence d'un local tampon
+ C] ≥ 59 et une masse ≥ 350 kg/m²
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou 1 mur ayant un [Rw + C] ≥ 58 et une masse ≥ 350 kg/m²
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement , sont exprimées en dB.
(1) À l'exception de la paroi opposée au séparatif examiné.

Troisième cas : local réception des ordures (séparatif horizontal)


Il s’agit de déterminer le niveau d’évaluation de la transmission entre le local réception des ordures et la pièce examinée
en fonction des caractéristiques de la paroi horizontale séparative.

évaluation du local réception des ordures (séparatif horizontal)


nature du local de réception NC REGL ou CQ CQCA

pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ toutes les parois (1) du local de Pas de niveau CQCA dans ce cas
ne sont pas satisfaits réception des ordures ont un [Rw
+ C] ≥ 59 et une masse ≥ 400 kg/m²
(2)
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou plancher ayant un [Rw + C] ≥ 58 et une masse ≥ 350 kg/m²
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + C], correspondant à des indices d'affaiblissement , sont exprimées en dB.
(1) À l'exception de la paroi opposée au séparatif examiné.
(2) Pour les parois latérales au plancher séparatif, la condition sur la masse n’est à vérifier qu’en présence d’un équipement de l’installation de vide-
ordures fixé sur la paroi latérale.

AI 4.6 Chaufferie collective


On étudie, pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné, la transmission provenant d’une
chaufferie collective. On étudiera seulement les cas où ces locaux sont contigus au logement examiné (y compris en
présence d’un local tampon ainsi que dans les cas de contiguïté d’angle).
L’évaluation est donc effectuée en fonction de la position du logement par rapport à la chaufferie, de la puissance
thermique des chaudières, de la nature des parois séparatives et de la présence de dispositifs antivibratiles pour
l’ensemble des équipements composant l’installation de chauffage (chaudière, pompe, tuyauterie, échangeur,...).
L’absence de dispositifs antivibratiles pour l’ensemble des équipements conduit au niveau “ NC ” pour cette sous-
rubrique.
Si le niveau n’est pas bloqué à “ NC ”, le niveau d’évaluation est déterminé par application du tableau “ évaluation des

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chaufferies ” suivant :

évaluation des chaufferies (séparatif vertical ou horizontal)


nature du local de réception NC REGL ou CQ CQCA

pièce principale les critères du niveau REGL ou CQ LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 24 LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 19
ne sont pas satisfaits
+ engagement pour LnAT (pp) ≤ 25
cuisine les critères du niveau REGL, CQ ou LnAT ≤ [Rw + Ctr] + 29
CQCA ne sont pas satisfaits
• Les valeurs de [Rw + Ctr], correspondant à des indices d'affaiblissement des parois séparatives verticales ou horizontales, sont exprimées en dB.
Elles correspondent à la somme algébrique de l’indice Rw et du terme d’adaptation Ctr à un spectre de bruit de trafic.
• Les valeurs de LnAT, correspondant au niveau de pression acoustique dans la chaufferie, sont exprimées en dB(A).
• Les valeurs de LnAT (pp), correspondant au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale, sont exprimées en dB(A) pour une durée
de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence.

Il y a lieu pour l’application du précédent tableau, de se conformer à la définition suivante :

• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 25 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit déjà stipulé que
“ le niveau de pression acoustique reçu dans toutes les pièces principales des logements vis-à-vis de l’installation
collective de chauffage ne dépasse pas 25 dB(A) ” et d’autre part que “ ce niveau de bruit par rapport aux bruits propres
des chaudières et de ses équipements (pompe, échangeur, canalisations, prise d’air extérieur, conduit de fumées,...)
devront être justifiés par une note de calcul ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, le même niveau d’évaluation pourra être obtenu.

Détermination du niveau de pression acoustique LnAT dans la chaufferie

• Dans le cas courant où l’on ne dispose pas d’un Rapport d’Essais acoustique donnant le niveau de puissance
acoustique “ Lw ” de la chaudière, on détermine le niveau de pression acoustique “ LnAT ” dans la chaufferie en fonction
du type de chaudière et de sa puissance thermique, par application des formules du tableau suivant :

niveau de pression acoustique dans la chaufferie


type de chaudière LnAT en dB(A)

chaudière gaz à brûleur atmosphérique LnAT = 16 log P – 10 log V + 42

chaudière fioul ou autre type de chaudière gaz LnAT = 16 log P – 10 log V + 54

• P = puissance thermique de la chaudière, en kW.


• V = volume de la chaufferie, en m³.

• Dans le cas où l’on dispose du niveau de puissance acoustique “ Lw ” de la chaudière, on détermine le niveau de
pression acoustique “ LnAT ” dans la chaufferie par la formule suivante :
LnAT = Lw + 6 – 10 log 0,16 V

ƒ Lw = niveau de puissance acoustique de la chaudière, en dB(A)
ƒ V = volume de la chaufferie, en m³

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• Dans le cas où il existe plusieurs chaudières de puissance thermique identique ou non, il y a lieu de calculer, dans un
premier temps, les valeurs de “ LnAT ” correspondant à chaque chaudière, en utilisant une des formules précédentes.
Dans un deuxième temps, on détermine le niveau de pression acoustique global régnant dans la chaufferie, à partir de la
règle de composition des niveaux de bruit ci-dessous :

niveau de pression acoustique dans la chaufferie


valeur absolue de  LnAT(1) – LnAT(2)  0 ≤ LnAT(1) – LnAT(2)  ≤ 1 2 ≤ LnAT(1) – LnAT(2)  ≤ 4 5 ≤ LnAT(1) – LnAT(2)  ≤ 9 10 ≤ LnAT(1) – LnAT(2) 

valeur à ajouter au max de (LnAT(1) - LnAT(2) ) 3 2 1 0

• La composition des niveaux de bruit ne se fait que deux par deux.

Cette situation peut se rencontrer, par exemple, dans le cas d’une alvéole technique contenant plusieurs chaudières
individuelles alimentant chacune un logement différent.

Cas particulier : pompe à chaleur collective


On procède à l’évaluation de cet équipement de la même façon que pour une chaudière collective présentée ci-avant.
Néanmoins, il y a lieu d’une part concernant les dispositifs antivibratiles, de s’assurer également de la présence de
tuyaux de raccordement flexibles d’une longueur de l’ordre d’un mètre, disposés en cor de chasse, ou équipés de
manchettes antivibratiles, et d’autre part de calculer le niveau de pression acoustique “ Lp ” dans la chaufferie à partir du
niveau de puissance acoustique “ Lw ” de la pompe à chaleur donné par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en
laboratoire. Si ces dispositions ne sont pas respectées, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.

Cas particulier chauffage collectif individualisé


En présence d’une installation de chauffage collectif individualisé, il y a lieu de traiter la partie collective au titre du
paragraphe " Chaufferie collective " à la page 66.
L’examen des modules thermiques de chaque logement, sont à étudier au titre du paragraphe “ Installation de
chauffage individuel ” à la page 54.
De plus, en présence d’un ou plusieurs modules thermiques placés dans un local technique extérieur aux logements, ce
local technique doit aussi satisfaire les exigences requises vis-à-vis du bruit des équipements individuels ou collectifs de
cette sous-rubrique (niveaux indiqués au §" Exigences" à la page AI 58).

AI 4.7 Ventilation mécanique contrôlée


Pour les installations de ventilation mécanique contrôlée, qu’il s’agisse d’une installation individuelle d’un logement voisin
comme celle du logement examiné, ou d’une installation collective, elle est toujours étudiée en fonction du niveau de
bruit reçu dans le logement examiné.

AI 4.7.1 Installation individuelle de VMC


On étudie pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné la transmission pouvant provenir de sa
propre installation individuelle de VMC comme d’une autre installation individuelle de VMC destinée à la ventilation d’un
logement voisin.
Si le ventilateur n’est pas monté sur support antivibratile (in situ ou par fabrication ou suspendu à la charpente) et si le
ventilateur n’est pas placé dans un caisson ou un local insonorisé, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette
sous-rubrique. Si le niveau n’est pas bloqué à “ NC ”, on procède alors à l’évaluation du logement examiné en fonction
des dispositions prévues dans le tableau suivant :

évaluation de la ventilation mécanique contrôlée d’une installation individuelle


NC REGL ou CQ ou CQCA

vis-à-vis d’une installation individuelle équipant le logement examiné les critères du niveau REGL, CQ ou Engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30 et
et d’une installation individuelle équipant un autre logement CQCA ne sont pas satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).
• LnAT (pp) correspond au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale examinée, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à
toute fréquence et lorsque l’installation de VMC est en position de débit minimal. Il en est de même pour LnAT (cuis) en réception dans une
cuisine.

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Il y a lieu pour l’application du tableau précédent, de se conformer aux définitions suivantes :

• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il
soit déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 30 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine, de tout logement ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.

Cas particulier
Pour toute installation de ventilation individuelle de VMC double flux ou pour toute installation individuelle de chauffage
aéraulique (avec ou sans dispositif complémentaire de rafraîchissement), avec insufflation d’air dans les pièces
principales ou dans les cuisines, on utilise les dispositions précédentes.
De plus, pour toute installation de chauffage aéraulique (avec ou sans dispositif complémentaire de rafraîchissement),
avec insufflation d’air dans les pièces principales ou dans les cuisines, il y a lieu d’étudier également le bruit créé par la
propre installation individuelle du logement examiné, au titre de la sous-rubrique “ AI 3 Bruit des équipements individuels
de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné ”. Il y a lieu, pour l’obtention des niveaux “ REGL ”,
“ CQ ” ou “ CQCA ”, de fournir une note de calcul justifiant que le bruit reçu dans ces locaux vis-à-vis de l’ensemble des
équipements composant l’installation, ne dépasse pas les exigences respectivement prévues pour ces niveaux, dans le
logement équipé.

AI 4.7.2 Installation collective de VMC


On étudie pour chaque pièce principale et pour la cuisine du logement examiné la transmission pouvant provenir d’une
part du bruit propre du ventilateur au travers des parois et d’autre part du bruit de l’installation au travers des bouches
d’extraction ou d’insufflation.

Premier critère : bruit créé par le ventilateur


Si le ventilateur n’est pas monté sur support antivibratile (in situ ou par fabrication) et si le ventilateur n’est pas placé
dans un caisson ou un local insonorisé, on retient directement le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique. Si le niveau
n’est pas bloqué à “ NC ”, on procède alors à l’évaluation du deuxième critère ci-après.

Deuxième critère : bruit créé par la bouche de ventilation


On apprécie l’isolation des différentes pièces principales et de la cuisine du logement examiné par rapport au bruit créé
par ses propres bouches de ventilation en fonction des dispositions prévues dans le tableau suivant :

évaluation de la ventilation mécanique contrôlée d’une installation collective


emplacement de la bouche d’extraction NC REGL ou CQ CQCA

la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service fermée et les critères du niveau engagement pour que LnAT (cuis) ≤ 35
non contiguë à une pièce principale, ou contiguë par une paroi non REGL, CQ ou CQCA ne
percée d'une porte sont pas satisfaits
la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service fermée et les critères du niveau engagement pour que engagement pour que
séparée d'une pièce principale par une paroi percée d'une porte REGL ou CQ ne sont pas LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (pp) ≤ 25 et
satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35 LnAT (cuis) ≤ 35
la bouche d'extraction est placée dans une pièce de service les critères du niveau engagement pour que note de calcul pour que
communiquant par baie libre avec une pièce principale REGL ou CQ ne sont pas LnAT (pp) ≤ 30 et LnAT (pp) ≤ 25 et
satisfaits LnAT (cuis) ≤ 35 LnAT (cuis) ≤ 35
• Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus sont exprimées en dB(A).
• LnAT (pp) correspond au niveau de pression acoustique reçu dans la pièce principale examinée, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à
toute fréquence et lorsque l’installation de VMC est en position de débit minimal. Il en est de même pour LnAT (cuis) en réception dans une
cuisine.

Il y a lieu pour l’application du tableau précédent, de se conformer aux définitions suivantes :

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AI-70

• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 30, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit
déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 30 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.

• “ engagement pour que LnAT (pp) ≤ 25, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond au fait que, dans les pièces écrites du dossier, il soit
déjà stipulé que “ le type de ventilateur, le choix du point de fonctionnement du ventilateur à débit maximal, la
constitution du réseau, le type de bouches utilisées et les réglages de l’installation seront réalisés afin que le niveau de
bruit reçu ne dépasse pas 25 dB(A) en pièces principales et 35 dB(A) en cuisine ”.
En l’absence de telles précisions et si le Maître d’Ouvrage s’engage à les faire figurer intégralement dans les pièces
écrites du dossier marché, la même évaluation pourra être obtenue.

• “ engagement pour que LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond à une variante de l’engagement exprimé ci-dessus.

• “ note de calcul pour que LnAT (pp) ≤ 25 ”, LnAT (cuis) ≤ 35 ” correspond à la fourniture par le Maître d’Ouvrage d’une note
de calcul acoustique détaillée et effectuée conformément à la “ méthode simplifiée de calcul d’une installation de
V.M.C. ” (cahier n°1876 du CSTB de septembre 1983), afin de montrer que le niveau de puissance “ Lw ” de la bouche
est tel que Lw ≤ 25 + 10 log V/12,5 en pièces principales et que Lw ≤ 35 +10 log V/12,5 en cuisine (V étant le volume en
m³ de la pièce principale ou de la cuisine examinée).

Cas particulier
Pour toute installation de ventilation double flux ou pour toute installation de chauffage aéraulique (avec ou sans
dispositif complémentaire de rafraîchissement), avec insufflation d’air dans les pièces principales ou dans les cuisines, il
y a lieu, pour l’obtention des niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”, de fournir une note de calcul justifiant que le
niveau de pression acoustique reçu dans ces locaux ne dépasse pas les exigences respectivement prévues pour les
niveaux “ REGL ”, “ CQ ” ou “ CQCA ”.

AI 4.8 Autres équipements collectifs


Tout autre équipement collectif intérieur au bâtiment et non étudié dans les paragraphes précédents, doit être examiné
au titre de ce présent paragraphe.
Il s’agit, par exemple, d’un transformateur électrique, d’une porte automatique de garage collectif, d’un compacteur à
ordures, d’un adoucisseur d’eau, d’un surpresseur d’eau ..., à l’exception toutefois des équipements de secours.
Pour de tels équipements rencontrés dans l’opération étudiée, il doit être stipulé, dans les pièces écrites du dossier, que
les niveaux de bruit reçus en pièces principales et en cuisine en provenance de ces équipements, seront respectivement
inférieurs ou égaux aux niveaux d’exigence prévus pour le niveau “ REGL ” (niveaux indiqués au §" Exigences" à la
page AI 58).
Sinon, il y a lieu de retenir le niveau “ NC ” pour cette sous-rubrique.
Si le Maître d’Ouvrage s’engage à faire figurer dans ces pièces écrites du dossier marché le fait que, pour chacun de ces
équipements, les exigences pour le niveau “ REGL ” seront respectées, on retient alors le niveau “ REGL ” pour cet
équipement.
Conventionnellement, les niveaux “ CQ ” et “ CQCA ” ne sont jamais retenus pour ces “ autres équipements collectifs ”.
Néanmoins, le niveau “ CQ ” ou “ CQCA ” pourra être attribué à l’ensemble de cette sous-rubrique, si d’une part tous
les équipements visés aux § AI 4.2 à AI 4.67 obtiennent respectivement le niveau “ CQ ” ou “ CQCA ” quand ils
existent, et d’autre part si les autres équipements collectifs de ce paragraphe obtiennent tous le niveau “ REGL ”.

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AI 5 Traitement acoustique des parties communes


Dans le cas seulement de bâtiments collectifs, il s’agit de s’assurer d’un minimum de traitement acoustique dans les
parties communes, occasionné par la présence plus ou moins importante de revêtements muraux, de revêtements de
sols et/ou de revêtements en plafond, d’une certaine performance acoustique à l’absorption.
Ce traitement acoustique dans les parties communes doit permettre d’y réduire le niveau sonore ambiant et ainsi
améliorer le confort acoustique dans les logements desservis par ces circulations.

AI 5.1 Exigence
Cette exigence qui correspond précisément à celle fixée par la réglementation acoustique selon l’arrêté du 28 octobre
1994, est donnée dans le tableau suivant.

exigence vis-à-vis du traitement acoustique des parties communes (bâtiment collectif)


aire d’absorption équivalente (1) niveau d’évaluation dans les circulations communes intérieures au bâtiment

NC REGL CQ CQCA

ΣA < ¼ surface au sol ΣA ≥ ¼ de la surface au sol des circulations correspondantes


des circulations
correspondantes
• Les valeurs de ΣA figurant dans le tableau ci-dessus, correspondent à la somme de l’aire d’absorption équivalente de chacun des revêtements
absorbants disposés dans les circulations communes intérieures au bâtiment, exprimées en m².
(1) Les halls d’entrées et circulations communes sur lesquels ne donne ni logement, ni loge de gardien, les circulations ayant une face à l’air libre,
les escaliers en cloisonnés et les ascenseurs, ne sont pas visés par cette exigence.

AI 5.2 Evaluation des logements


Dans un premier temps, l’évaluation de cette sous-rubrique est réalisée globalement pour un ensemble de logements
donnant sur une même partie d’une circulation commune, située au rez-de-chaussée ou en étage, limitée soit à son
propre volume quand il est clos par la présence de portes, soit à un volume s’arrêtant fictivement au demi niveau d’un
escalier non en cloisonné desservant cette partie d’une circulation commune étudiée.
Dans chacun de ces volumes ci-dessus définis, on calcule selon les dispositions suivantes la valeur de “ ΣA ” qui
correspond à “ l’aire d’absorption équivalente ” de l’ensemble des revêtements “ absorbants ”, pour ensuite la comparer
à la valeur de “ Ssol ” correspondante, divisée par 4.
La valeur de “ Ssol ” correspond à la “ surface au sol ” de la partie de la circulation commune étudiée et se déduit de la
projection de la surface de la circulation commune sur un plan horizontal.
Dans un second temps, le niveau d’évaluation obtenu pour cette partie de la circulation commune étudiée est attribué à
chacun des logements qui y sont desservis, selon les dispositions du tableau “ Exigence ” présenté au paragraphe AI
5.1.

Calcul de l’aire d’absorption équivalente “ ΣA ”


La valeur de “ ΣA ”, exprimée en m², de l’ensemble des revêtements “ absorbants ” utilisé dans une même partie d’une
circulation commune étudiée, est égale à la somme des aires d’absorption équivalente de chaque revêtement
“ absorbant ” rencontré qui se détermine par la formule suivante :
A = S x αw,
où :
ƒ “ S ” désigne la surface du revêtement, exprimée en m²,
ƒ “ αw ” désigne l’indice d’évaluation de l’absorption (valeur sans dimension) d’un revêtement “ absorbant ”, (défini
dans la norme NF EN ISO 11654) et résulte d’un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire. De plus, la
valeur de “ αw ” doit être supérieure ou égale à 0.10 pour être prise en compte dans le calcul de l’aire d’absorption
équivalente de chaque revêtement “ absorbant ” rencontré.

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AI 6 Adaptation des critères techniques pour les


logements étudiants
AI 6.1 Généralités
Au cours de l’instruction ces dernières années d’un nombre important de projets de construction entièrement destinés
aux logements d’étudiants, il a été constaté la nécessité de retenir certaines adaptations du Référentiel Qualitel pour
tenir compte des spécificités rencontrées dans ce type d’habitation.
En effet, le dimensionnement parfois différent des cellules et leur distribution intérieure souvent particulière, nécessitent
de définir des critères spécifiques à ce type d’habitat.
Afin de permettre une lecture plus facile des différentes adaptations prévues pour ce type d’habitat, cette partie regroupe
les critères ayant été adaptés, pour ce qui concerne les studios et les logements partagés par plusieurs occupants,
disposant ou non d’une cuisine (ou d’un coin cuisine) ou d’installations sanitaires spécifiques à chaque occupant.

Remarques
Dans le cas d’opérations comportant à la fois des logements « familiaux » et des logements pour étudiants, les
dispositions de ce paragraphe pourront être appliquées aux logements destinés aux étudiants, sous réserve que le
Maître d’Ouvrage de l’opération indique précisément les logements destinés aux étudiants et qu’il s’engage à remettre
en conformité ces logements si leur affectation devait être ultérieurement modifiée.
Les logements foyers ne peuvent en aucun cas être étudiés suivant les dispositions définies ci-après ni d’ailleurs suivant
le Référentiel Qualitel pour les logements « familiaux ».

AI 6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment


Les locaux collectifs du bâtiment qui ne sont pas définis dans les catégories « dépendances de logements »,
« circulations communes » et « locaux techniques », sont à classer dans la catégorie « locaux d’activités ». C’est le cas
par exemple, des salles de réunion ou de travail, des cuisines collectives, …
Un logement partagé est à considérer comme un logement en tant que tel, à étudier vis-à-vis d’autres logements,
partagés ou non. Il en est de même pour des logements distincts (entrées indépendantes), disposant néanmoins d’un ou
plusieurs locaux partagés.
Pour les autres sous-rubriques et critères non citées ci-dessous, les dispositions d’évaluation sont inchangées.

AI 6.3 Bruit aérien provenant des autres locaux de la construction.


Dans le cas de logements (studios ou logements partagés) destinés à être occupés par des étudiants, il n’y a aucune
exigence d’isolement au bruit aérien en réception dans une pièce humide vis-à-vis d’une circulation commune pour
l’obtention des notes p et r à cette sous-rubrique.

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Evaluation globale de la rubrique


L’évaluation globale de la rubrique est déterminée selon les résultats obtenus précédemment pour chacune des cinq
sous-rubriques.

Il est recommandé d’établir, à ce stade de l’étude, un tableau global des familles homogènes de logements,
correspondant à la synthèse de celles déterminées précédemment pour chaque sous-rubrique. En effet, la
détermination de l’évaluation globale présentée ci-après, est fonction de la combinaison des niveaux
d’évaluation obtenus aux diverses sous-rubriques par famille homogène de logements. De plus, la justification
des évaluations globales par logement est alors facilement repérable.

Lorsqu’un certain objectif d’évaluation par logement est recherché, on s’attachera à distinguer les diverses
raisons conduisant à une même évaluation globale. Il est, en effet, possible que la note faible d’un logement
provienne de plusieurs sous-rubriques et même de plusieurs transmissions examinées dans une même sous-
rubrique.

évaluation globale
note n niveau d’évaluation = NC, pour au moins une des sous-rubriques

note o (1) niveau d’évaluation ≥ REGL, pour chacune des sous-rubriques

note p niveau d’évaluation ≥ CQ, pour chacune des sous-rubriques

note r niveau d’évaluation = CQCA, pour chacune des sous-rubriques

(1) L’obtention pour un logement de la note o correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires
de l’arrêté du 30 Juin 1999 (selon les dispositions applicables au 1er janvier 2000), à l’exclusion de l’exigence d’isolement acoustique vis-à-vis de
l’espace extérieur pouvant éventuellement être traitée par ailleurs (cf. rubrique “ AE – Acoustique Extérieure).

Bâtiments collectifs
L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier pour ce type de construction.

Maisons individuelles jumelées ou en bande


L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier, à l’exception de la sous-rubrique AI
5 “ Traitement acoustique des parties communes ” qui est “ sans objet ” pour ce type de construction.

Maisons individuelles isolées


Seules les sous-rubriques AI 3 “ Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au
logement examiné ” en présence d’un de ces équipements et AI 4 “ Bruit des équipements individuels et collectifs ” en
présence d’une ventilation mécanique individuelle, sont concernées pour l’application du tableau précédent, les autres
sous-rubriques étant “ sans objet ” pour ce type de construction.

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Annexe : Détermination de l'indice


d'affaiblissement [Rw + C] en dB
Cette annexe présente la manière de déterminer l’indice d’affaiblissement acoustique [Rw + C] en dB de
certaines parois en l’absence de Rapports d’Essais acoustiques réalisés en laboratoire tel que défini dans les
“ Généralités ”. Il est rappelé, à cet effet, que les Rapports d’Essais acoustiques permettent de tenir compte au
mieux de la performance acoustique de la paroi considérée et qu’il est donc préférable de s’y reporter en
priorité.

C’est pourquoi, il est vivement conseillé de se tenir informé des différents résultats de mesures acoustiques
des produits couramment utilisés dans la construction, car ces résultats peuvent être utilisés en tout ou partie
pour le cas étudié dans un projet. A cet effet, des règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques sont
données à la fin de cette annexe.

Avertissement
Attention, il y a toujours lieu de retenir “ en priorité ”, quand elle existe pour la même paroi, la valeur de “ [Rw + C] ”,
donnée par un Rapport d’Essai acoustique réalisé en laboratoire tel que défini dans les “ généralités ”, plutôt que la
valeur obtenue, pour une paroi de même type, par une des règles conventionnelles données dans la suite de ce
chapitre. En effet, s’agissant par exemple d’une paroi recouverte d’un doublage thermique à base d’un complexe plaque
de plâtre plus isolant, ces règles ont été déterminées en référence au matériau le moins performant acoustiquement
pour chaque famille d’isolant.
Dans les différentes règles présentées dans ce chapitre, les parois simples ou doubles en maçonnerie enduite sont, au
minimum, enduites sur une face.
Les valeurs de “ [Rw + C] ”pouvant être obtenues dans ce chapitre par une formule de calcul seront toujours arrondies
aux valeurs entières supérieures.

Plan de l'annexe

plan de l'annexe
paroi verticale béton ou maçonnerie simple paroi sans doublage 1er cas page AI 75
enduite
avec doublage (s) 3ème cas page AI 76

double paroi sans doublage 2ème cas page AI 76

avec doublage (s) 3ème cas page AI 76

paroi horizontale béton sans doublage 4ème cas page AI 77

avec doublage en sous-face 5ème cas page AI 78

avec chape flottante 5ème cas page AI 78

corps creux 6ème cas page AI 79

cas particuliers présence d’une pièce ou d’un local tampon page AI 79

paroi composite page AI 79

Règles d’utilisation des Rapports d’Essais acoustiques page AI 80

Pour tous les autres types de parois verticales ou horizontales que ceux cités dans les paragraphes suivants, il est
indispensable de connaître l’indice d’affaiblissement acoustique “ [Rw + C] ” obtenu par un Rapport d’Essais acoustiques
en laboratoire tel que défini dans les “ Généralités ”.

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Parois verticales

1er cas : parois verticales simples en béton ou en maçonnerie enduite, non recouvertes d'un
doublage

figure 47 – Parois verticales simples en béton ou en maçonnerie enduite, non


recouvertes d’un doublage.

Pour une paroi verticale simple en béton ou en maçonnerie enduite au moins une face, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB est
déterminée par la loi de masse, à partir de la masse surfacique “ ms ” en kg/m² de la paroi étudiée.
Les équations de la loi de masse (pour un bruit rose) sont les suivantes :
ƒ pour 50 ≤ ms < 150 kg/m² [Rw + C] = (17 log ms ) + 3
ƒ pour 150 ≤ ms ≤ 700 kg/m² [Rw + C] = (40 log ms ) – 47
ƒ pour ms > 700 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” est plafonnée à 67 dB.
ƒ pour ms < 50 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” sera toujours déterminée par un Rapport d’Essai acoustique en
laboratoire.
Les masses surfaciques des parois en béton “ lourd ” sont toujours calculées avec une masse volumique de 2300 kg/m³
pour une paroi verticale en béton lourd.

indice d’affaiblissement [Rw + C] en dB, des parois verticales en béton lourd


épaisseur en cm de la paroi [Rw + C] en dB épaisseur en cm de la paroi [Rw + C] en dB

10 48 18 58

11 50 19 59

12 51 20 60

13 52 21 61

14 54 22 62

15 55 23 62

16 56 24 63

17 57 25 64

Pour les autres types de parois, il y a toujours lieu de retenir “ en priorité ” la valeur réelle de la masse volumique ou
surfacique de la paroi, pour l’utilisation de la loi de masse, afin de tenir compte au mieux de la performance acoustique
de la paroi considérée.
À défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des références précises des parois, les masses volumiques ou
surfaciques suivantes sont retenues pour les calculs :
ƒ bloc perforé (béton sable et gravillon) : 1600 kg/m³
ƒ bloc creux (béton sable et gravillon) : 1300 kg/m³
ƒ brique pleine : 1850 kg/m³
ƒ brique perforée : 1200 kg/m³

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AI-76

ƒ brique creuse : 845 kg/m³ pour 55% de vide


750 kg/m³ pour 60% de vide
655 kg/m³ pour 65% de vide
ƒ béton cellulaire : 500 kg/m³
ƒ enduit plâtre (ép. = 1 cm) : 10 kg/m²
ƒ enduit ciment (ép. = 1 cm) : 20 kg/m²
La présence d’un enduit, même pelliculaire, sur au moins une face de chaque paroi maçonnée est impérative pour
l’utilisation de la loi de masse.
ème
2 cas : parois verticales doubles en béton ou en maçonnerie enduite, non
recouvertes d'un doublage

figure 48 – Parois verticales doubles en béton ou en maçonnerie enduite, non


recouvertes d’un doublage.

Pour une paroi verticale double en béton ou en maçonnerie enduite au moins une face, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB ”
est déterminée par la loi de masse, comme dans le cas précédent pour une paroi verticale simple, à partir de la masse
surfacique “ ms ” en kg/m² égale à la somme des masses des deux parois étudiées. Dans ce cas, on utilise seulement
l’équation suivante :
ƒ pour 150 ≤ ms ≤ 900 kg/m², [Rw + C] = (40 log ms) – 47
ƒ pour ms > 900 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” est plafonnée à 71 dB
ƒ pour ms < 150 kg/m², la valeur de “ [Rw + C] ” sera toujours déterminée par un Rapport d’Essai acoustique en
laboratoire.
ème
3 cas : parois verticales simples ou doubles en béton ou en maçonnerie enduite,
recouvertes d’un ou de deux doublages

figure 49 – Parois verticales simples ou doubles en béton ou en maçonnerie


enduite, recouvertes d’un ou de deux doublages.

Dans un premier temps, on détermine l’indice d’affaiblissement de la paroi verticale simple ou double en béton ou en

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AI-77

maçonnerie enduite, comme au 1er ou au 2ème cas, en supposant la paroi non doublée.
Dans un second temps, on corrige la valeur du “ [Rw + C] support ” de la paroi support précédemment retenue, par une des
pondérations données dans le tableau suivant pour obtenir la valeur de “ [Rw + C] global ” de la paroi doublée.

correction pour présence d'un ou plusieurs doublages ou indice d'affaiblissement acoustique de la paroi doublée
1er doublage 2e doublage (en présence de deux doublages)

néant plaque de plâtre complexe plaque de plâtre + laine minérale ou


mousse plastique élastifiée (2) (3)

5≤e e<5

plaque de plâtre –1 –2

complexe plaque de 6≤e Rs/2 + 35 Rs/2 + 35 Rs/2 + 37 Rs/2 + 35


plâtre + laine minérale
ou mousse plastique 4≤e<6 Rs/2 + 32 Rs/2 + 32 Rs/2 + 34 Rs/2 + 32
élastifiée(1) (2)
e<4 0 0 0

• La valeur de “ e ” correspond à l'épaisseur d'isolant, exprimée en cm.


• La valeur de “ Rs ” correspond à l'indice d'affaiblissement [Rw + C] de la paroi support sans doublage, exprimé en dB, et on obtient alors
directement dans le tableau la valeur de l'indice d'affaiblissement de la paroi doublée “ [Rw + C] global ”
(1) Épaisseur d'isolant du doublage le plus épais.
(2) L’épaisseur de la plaque est au moins égale à 10 mm en présence d’un complexe isolant avec de la laine minérale et au moins égale à 13 mm en
présence d’un complexe isolant avec de la mousse plastique élastifiée.
(3) Épaisseur d'isolant du doublage le moins épais.

Parois horizontales
ème
4 cas : parois horizontales en béton sans doublage

figure 50 – Paroi horizontale en béton sans doublage.

Pour un plancher en béton lourd sans doublage, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB est déterminée par la loi de masse,
présentée précédemment pour une paroi verticale, à partir de la masse surfacique “ ms ” en kg/m² de la paroi étudiée.
Les masses surfaciques des parois en béton “ lourd ” sont toujours calculées avec une masse volumique de 2400 kg/m³
pour une paroi horizontale en béton lourd.

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indice d’affaiblissement [Rw + C] en dB, des parois horizontales en béton lourd


épaisseur en cm de la paroi [Rw + C] en dB épaisseur en cm de la paroi [Rw + C] en dB

10 49 18 59

11 50 19 60

12 52 20 61

13 53 21 62

14 54 22 62

15 56 23 63

16 57 24 64

17 58 25 65

5ème cas : parois horizontales en béton lourd avec un doublage en sous-face ou


avec une chape flottante

figure 51 – Parois horizontales en béton lourd avec un doublage en sous-face


ou avec une dalle flottante.

Paroi horizontale en béton lourd avec un doublage en sous-face


Dans le cas de planchers dont la sous-face est doublée d’un complexe isolant, on se reporte à un Rapport d’Essai
acoustique en laboratoire.
En l’absence de Rapport d’Essai acoustique, on applique conventionnellement une correction de – 2 dB à l'indice
d'affaiblissement de la paroi support (seule) pour déterminer l'indice d'affaiblissement de la paroi plus son support et ceci
quels que soient la nature, l'épaisseur et le mode de fixation de l'isolant.

Paroi horizontale en béton lourd avec chape flottante


En présence d’une paroi séparative horizontale avec chape flottante, la valeur de “ [Rw + C] ” de la paroi étudiée, à
comparer à la valeur de “ [Rw + C] limite ”, est égale à la valeur de “ [Rw + C] global ” déterminée ci-après, selon la
performance acoustique “ ∆Lw ” de la chape flottante et l’épaisseur “ e ” de la sous-couche.
Les valeurs de “ ∆Lw ” et de “ e ” sont données par un Rapport d’Essai acoustique en laboratoire tel que défini dans les
“ Généralités ”, réalisé selon les normes NF S 31-053 ou NF EN ISO 140-8 et NF EN ISO 717-2 selon les cas.
En présence d’une chape flottante dont le Rapport d’Essai acoustique a été réalisé selon les normes NF EN 140-8 et NF
EN ISO 717-2 (dans la norme NF EN ISO 140-8 les chapes flottantes sont chargées à 0 ou 20 kg/m²), il y a lieu de se
rapprocher de CERQUAL pour connaître les règles correctives à appliquer lors de l’évaluation. De plus, la valeur du
“ ∆Lw ” ne pourra être retenue pour l’évaluation que si l'épaisseur de la chape flottante étudiée correspond à plus ou
moins 1 cm à celle mise en œuvre pour le Rapport d’Essai acoustique.

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“ [Rw + C] global ” d’une paroi horizontale avec chape flottante


valeur de “ ∆Lw ” de la chape flottante en dB, et épaisseur “ e ” de la valeur de “ [Rw + C] global ” en dB
sous-couche en mm
Toute valeur de ∆Lw et e < 10 “ [Rw + C] support ”

17 ≤ ∆Lw < 20 et e ≥ 10 “ [Rw + C] support ” + 1

∆Lw > 20 et e ≥ 10 “ [Rw + C] support ” + 2

6ème cas : parois horizontales en corps creux

figure 52 : Paroi horizontale en corps creux.

En l’absence de Rapport d’Essai acoustique en laboratoire, pour un plancher corps creux, la valeur de “ [Rw + C] ” en dB
est déterminée par la loi de masse pour un bruit rose, présentée précédemment pour une paroi verticale, à partir de la
masse surfacique “ ms ” en kg/m² du plancher étudié. On minore ensuite le résultat obtenu de 5 dB.

Cas particuliers

Présence d'une pièce ou d'un local tampon


Dans le cas où il existe une pièce tampon entre le local d’émission et le local réception, l’évaluation doit être effectuée
avec l’indice d’affaiblissement équivalent [Rw + C](1-2) déterminé comme suit :
ƒ si la pièce ou le local tampon est un dégagement, une pièce de rangement, un w.c. ou une salle d’eau,
[Rw + C](1-2) = [Rw + C](1) + [Rw + C](2) - 8 dB.
ƒ si la pièce ou le local tampon est une cuisine, une chambre, un séjour ou un garage,
[Rw + C](1-2) = [Rw + C](1) + [Rw + C](2) - 5 dB

figure 53 – Présence d’une pièce ou d'un local tampon.

La largeur d'une pièce ou d'un local tampon doit être au minimum de 80 cm (par exemple, une circulation intérieure à un
logement). Cette pièce ou local tampon ne peut donc pas être constitué par un simple placard placé le long d'une paroi.

Paroi composite
Dans le cas d’une paroi comportant plusieurs portions dont les caractéristiques acoustiques sont différentes, l’indice
d’affaiblissement “ [Rw + C] ” en dB de l’ensemble de la paroi composite est déterminé dans les conditions suivantes :
(- [Rw + C]i/10)
On calcule dans un premier temps pour chaque élément la valeur Xi = Si x 10 , où “ [Rw + C]i ” est l’indice
d’affaiblissement acoustique de l’élément considéré de surface “ Si ”.
On calcule ensuite pour l’ensemble de la paroi composite, la valeur [Rw + C] = 10 log (S / X), où X = Σ Xi et S = Σ Si.
En présence d’une porte de distribution (sans Rapport d’Essai acoustique), on retient conventionnellement pour la porte

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-80

une valeur de “ [Rw + C] ” égale à 14 dB.

figure 54 – Paroi composite.

Règles d'utilisation des Rapports d’Essais acoustiques :


1. s'assurer que le Rapport d’Essais acoustiques a été réalisé selon les procédures normalisées et établi par un des
laboratoires officiels accrédités par le Réseau National d'Essai (RNE) ou le COFRAC et qu'il correspond au produit
mis en place. Il ne sera tenu compte que des Rapports d’Essais acoustiques émis par les laboratoires acceptés par
CERQUAL, ou de ceux figurant dans les Avis Techniques.
2. s’assurer que la paroi support du projet appartienne au même groupe (selon typologie donnée ci-après, extraite du
projet de norme “ XP S 31-079 – Mesurage en laboratoire de l’efficacité au bruit aérien des dispositifs de doublage
de parois ”) que la paroi support du Rapport d’Essais acoustiques.
3. s'assurer que le type de doublage (horizontal ou vertical), la nature et l’épaisseur d'isolant du projet soient
identiques au doublage pris en compte dans le Rapport d’Essais acoustiques.
4. s’assurer que les conditions de mise en œuvre du séparatif étudié dans le projet soient identiques à celles définies
dans le Rapport d’Essais acoustiques.
5. s'assurer que le Rapport d’Essais acoustiques précise la valeur de l'indice d'affaiblissement acoustique de la paroi
“ avec son doublage ” ([Rw + C]doublée “ PV ”), exprimée en dB, et “ sans son doublage ” ([Rw + C]support “ PV ”),
exprimée en dB.
6. calculer l'indice d'affaiblissement de la paroi support sans son doublage ([Rw + C]support “ projet ”), à étudier dans
votre projet (utiliser la loi de masse ou une autre disposition prévue dans l’annexe, selon le cas).
7. vérifier que la différence entre la valeur de [Rw + C]support “ projet ” et la valeur [Rw + C]support “ PV ” du Rapport
d’Essais acoustiques ne soit pas supérieure à plus de 5 dB.
Si une des conditions présentes n'est pas vérifiée, ce Rapport d’Essais acoustiques ne peut être utilisé pour l’évaluation
du séparatif étudié, et l'on se reporte alors aux dispositions prévues en l'absence de Rapport d’Essai acoustique en
laboratoire.
Dans le cas contraire, on appliquera les dispositions du tableau suivant donnant l'indice d'affaiblissement du séparatif
doublé à retenir pour l’évaluation :

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AI-81

[Rw + C] de la paroi doublée en dB pour l’évaluation :


paroi horizontale valeur de l'amélioration ou de la <–2 –2 –1à0 +1à+2 +3à+5 ≥+6
dégradation apportée par le doublage
selon le Rapport d’Essais acoustiques,
en dB (soit [Rw + C]doublée “ PV ” - [Rw +
C]support “ PV ”)
correction à appliquer sur [Rw + C]support –2 –1 0 +1 +2 +3
“ projet ”, en dB

Paroi verticale (1)(2) On corrige le [Rw + C]support “ projet ” en dB de la valeur de l’amélioration ou de la dégradation apportée par le doublage selon le
Rapport d’Essais acoustiques, en dB (soit [Rw + C]doublée “ PV ” - [Rw + C]support “ PV ”)
(1) Pour l’évaluation d’une transmission au bruit aérien, et en présence d’une paroi verticale appartenant au groupe II ou III il y a lieu de retenir les
dispositions prévues au “ § - cas particulier : paroi séparative verticale lourde doublée ” aux pages AI 10 et AI 11.
(2) Pour l’évaluation d’une transmission au bruit aérien, et en présence d’une paroi verticale appartenant au groupe IV, il y a lieu de se rapprocher
de CERQUAL pour connaître les dispositions d’évaluation à retenir.

Typologie des parois support (extrait de la norme XP S 31-079)

séparatifs verticaux
Groupe désignation Epaisseur du Epaisseur de l’enduit Norme de produit Norme de mise en
composant oeuvre
I Carreaux de plâtre 7 cm sans NF P 72-301 DTU 25-31

Briques creuses 5 cm 1 cm de plâtre sur les NF P 13-301 DTU 20-1 et DTU 25-1
2 faces
II Blocs creux en béton 20 cm 1.5 cm d’enduit NF P 14-301 DTU 20-1 et DTU 26-1
ciment sur la face non
doublée
III Blocs pleins en béton 15 cm 1.5 cm d’enduit NF P 14-301 DTU 20-1 et DTU 26-1
ciment sur la face non
doublée
Voile béton 15 ou 16 cm sans

IV Briques creuses 20 cm 1.5 cm d’enduit NF P 13-301 DTU 20-1 et DTU 26-1


ciment sur la face non
doublée

séparatifs horizontaux
Groupe désignation Epaisseur du Epaisseur de l’enduit Norme de produit Norme de mise en
composant oeuvre
I Dalle béton 12 cm (-2, +4) sans NF P 14-301 DTU béton banché

II Entrevous béton 8 cm 8+12 Si chape flottante, NF P 14-305 CPT planchers


+ 12 cm alors 1 cm de plâtre
en sous face plancher
III Plancher léger simple 7.5 x 22 cm entraxe sans DTU 51-3 DTU 51-3
ossature solives bois, 0.50 m environ
panneaux de
particules rainuré
languettes CTBH 22
mm

Habitat & Environnement – Référentiel AI – Acoustique Intérieure


V2.0 – 01.01.2005 V9.0
AV Aération et
ventilation

Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
AV 1 Installation de ventilation.......................................................................................................................3
AV 1.1 Dimensionnement de l’installation de ventilation........................................................................................ 3
AV 1.2 Durabilité et entretien de l’installation......................................................................................................... 4
AV 1.3 Autocontrôle de l’installation....................................................................................................................... 4
AV 2 Séchage du linge ....................................................................................................................................5
AV 3 Aération de la salle d’eau.......................................................................................................................5
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 5

Habitat & Environnement - Référentiel AV- Aération et ventilation


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
AV-3

Généralités
Cette rubrique a pour objet d’évaluer la conception de l’installation d’aération et de ventilation d’une construction pour
s’assurer d’un renouvellement correct de l’air intérieur, nécessaire à l’hygiène de vie des occupants, tout en
contribuant également à la conservation du bâti.
A l’origine d’un projet, le dimensionnement de l’installation conditionne son bon fonctionnement. Une bonne
intégration des équipements dans la construction doit également permettre de conserver dans le temps ses
performances initiales, lors des interventions d’entretien et de maintenance.

Les critères techniques retenus dans cette rubrique sont :


• la conception de l’installation de ventilation,
• la durabilité et l’entretien de l’installation de ventilation,
• le contrôle du fonctionnement de l’installation de ventilation,
• les dispositions pour le séchage du linge.
• L’aération de la salle d’eau.

Limite des appréciations données


La cotation de la présente rubrique est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction.
Cette appréciation de la qualité des installations de ventilation, implique également que les matériaux ou matériels
mis en place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise
en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.

Critères et exigences
Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour les notes 3 et 5. Si les dispositions
des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.

AV 1 Installation de ventilation

AV 1.1 Dimensionnement de l’installation de ventilation


Une note de calcul conduisant au dimensionnement de l’ensemble de l’installation de ventilation, permet de s’assurer
du bon fonctionnement aéraulique du système, de vérifier le comportement acoustique de l’installation et de maîtriser
les déperditions thermiques liées au renouvellement d’air.

Dimensionnement de l’installation de VMC collective


3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation sera réalisée conformément à la note
de calcul du dimensionnement de celle-ci, établie par l’entreprise titulaire du lot (1), (selon dispositions prévues dans la
norme XP P 50-410 (DTU 68-1).
(1) Cette disposition est déjà requise dans le contexte de la rubrique « TH – Niveau de consommation conventionnelle d’énergie »,
mise à jour à l’occasion de la parution de la RT2000.

Habitat & Environnement - Référentiel AV- Aération et ventilation


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
AV-4

AV 1.2 Durabilité et entretien de l’installation


En complément du dimensionnement de l’installation, il est important de prévoir la compatibilité des différents
composants entre eux, tout en veillant à leur positionnement afin de faciliter les futures interventions d’entretien et de
maintenance.
AV 1.2.1 Ventilateur et récupérateur

Ventilateur et récupérateur
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation respectera les normes XP P 50-410
(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des équipements et leurs accès,
afin de réaliser les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.
Le démontage du caisson ventilateur, comme celui du caisson de récupération, doit être réalisable sans nécessiter la
déconnexion du réseau aéraulique, afin d’effectuer facilement les interventions courantes d’entretien et de maintenance.

AV 1.2.2 Réseaux aérauliques

Réseaux aérauliques
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les réseaux de ventilation respecteront les normes
XP P 50-410 (DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des réseaux et leurs
accès, afin de faciliter les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.
Tous les conduits collectifs doivent être réalisés en matériau rigide, à l’exception des piquages individuels (1) (vers les
bouches d’extraction) situés dans une gaine technique ou un plénum qui peuvent être réalisés en matériau métallique
flexible.
Le réseau collectif et les piquages individuels doivent disposer de tous les éléments (trappe de visite, bouchon de pied de
colonne, etc.) pour réaliser leur nettoyage sans devoir démonter les liaisons entre les canalisations.
(1) Cette disposition concerne également les conduits d’une installation de ventilation individuelle.

AV 1.2.3 Terminaux et bouches d’extraction

Terminaux et bouche d’extraction


3 et 5 Le nettoyage du module d’extraction des bouches (1) ne doit pas nécessiter le démontage de la liaison bouche / conduit et
doit pouvoir être effectué facilement par l’usager, y compris pour accéder à la bouche (2).
(1) Ne concerne pas les bouches de VMC gaz.
(2) La bouche ne doit pas être positionnée derrière un autre équipement ou des canalisations.

AV 1.3 Autocontrôle de l’installation


Cette intervention, réalisée par l’entreprise en charge de ce lot, contribue à améliorer la qualité de réalisation de
l’installation de ventilation et permet la correction éventuelle des dysfonctionnements les plus courants.
L’autocontrôle comporte des vérifications visuelles des différents composants mis en œuvre, de leurs liaisons, de
leur positionnement et également des mesures aux points critiques de la réalisation de l’installation.

Autocontrôle de l’installation
3 et 5 Il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que l’entreprise titulaire du lot ventilation devra réaliser un
autocontrôle de l’ensemble de l’installation (1) , validant la conformité et le bon fonctionnement des ouvrages. Pour ce faire,
la fourniture d’un rapport d’autocontrôle est indispensable dans lequel figure la traçabilité des différents points vérifiés.
(1) A ce titre, le document mis au point par UNICLIMAT, sous le nom du « Guide de réception d’une installation de VMC » (novembre
1997) peut être utilisé ainsi que certains documents similaires mis au point par des fabricants, ou tout contrôle « équivalent »,
réalisé par une tierce partie compétente (contrôleur technique, fabricant, etc.).

Habitat & Environnement - Référentiel AV- Aération et ventilation


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
AV-5

AV 2 Séchage du linge
Le séchage du linge dans un logement pose souvent des difficultés aux occupants en terme d’espace, notamment
en période froide. De plus, lorsque des conditions de ventilation ne sont pas correctement assurées, le taux
important d’humidité en découlant contribuera à une dégradation du bâti, indépendamment des aspects d’inconfort.

Séchage du linge
3 (aucune exigence)
5 Présence d’un local ventilé (1) (bouche d’extraction) ou partiellement à l’air libre (séchoir) individuel dans le logement (autre
que la cuisine, la salle d’eau, le séjour et les chambres) ou collectif en partie commune.
ou
Prédisposition au raccordement pour l’évacuation d’air d’un sèche linge (2), dans le local où un branchement électrique
spécifique est prévu à cet effet. De plus, une amenée d’air spécifique doit être prévue dans ce local (3)
ou
Un équipement pour le séchage du linge est fourni à la livraison du logement, incluant les dispositions nécessaires aux
besoins renforcés en matière de ventilation.
(1) Y compris dans un garage ventilé, dans le cas d’une maison individuelle.
(2) emprise au sol de 60 x 60 cm à vérifier ou 45 x 60 cm dans les studios et deux pièces.
(3) Cette amenée d’air doit permettre de compenser le volume d’air extrait lors du fonctionnement du sèche-linge.

AV 3 Aération de la salle d’eau


Cette disposition améliore le confort et est de nature à limiter le taux d’humidité dans la salle d’eau.

Aération naturelle de la salle d’eau


3 (aucune exigence)
5 La salle d’eau principale dispose d’une ouverture donnant sur l’extérieur.

Evaluation globale de la rubrique


Pour chaque logement, on détermine son évaluation globale en fonction des notes obtenues, pour chacun des
critères étudiés précédemment.

Aération et ventilation
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5


(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.

Habitat & Environnement - Référentiel AV- Aération et ventilation


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM Choix des
matériaux

Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
CM 1 Déclaration ou Etiquetage environnemental des matériaux...............................................................3
CM 2 Matériaux renouvelables ........................................................................................................................6
CM 3 Produits recyclés ....................................................................................................................................6
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 6
Annexe informative................................................................................................................... 7

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM-3

Généralités
Cette rubrique permet d’engager, dès à présent, dans le cadre de la certification Habitat & Environnement, une
démarche évolutive, afin de se préoccuper des performances environnementales des matériaux de construction.
Néanmoins, il est indispensable de tenir compte également dans le choix de procédés, de systèmes et de produits
de construction, des multiples autres exigences à caractères réglementaires, performantiels et économiques.

Critères et exigences
Actuellement, les critères et exigences faisant l’objet d’une évaluation ont particulièrement été définis dans un souci
de cohérence, notamment pratique, avec les récentes évolutions des premières normes et autres références ou
définitions sur les dites performances environnementales et sanitaires des produits, systèmes et procédés
constructifs.
Pour le seul critère de cette rubrique CM 1 - Déclaration ou Etiquetage environnemental des matériaux, des
dispositions constructives sont définies pour la note 3. Si les dispositions de la note 3 ne sont pas satisfaites pour ce
critère étudié, la note 1 est retenue et attribuée à l’opération étudiée.

CM 1 Déclaration ou Etiquetage environnemental des matériaux


Dans la définition et le choix des matériaux mis en œuvre dans l’opération, le maître d’ouvrage intègre, dès la phase
de conception, l’étiquetage environnemental des matériaux.
La norme NF P 01-010 est seule pertinente pour donner des informations constituant cet étiquetage (impacts
environnementaux et sanitaires des produits de construction).
Quand elles n’existent pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires doivent au minimum être
fournies, dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme NF P 01-010.

Norme NF P 01-010
La norme NF P 01-010, relative à la qualité environnementale des produits de construction, traite d’une part, de la
déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction, et caractérise d’autre
part, de la contribution de ces derniers aux impacts environnementaux d’un ouvrage donné.
Ce document porte sur le contenu de la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des
produits de construction et, à cette fin, précise les informations pertinentes, nécessaires et suffisantes. Il établit les
règles permettant de délivrer et lire ces informations. Il précise les règles et spécifications méthodologiques ainsi
qu’un modèle type de déclaration des données environnementales et sanitaires relatives aux produits de
construction.
Ce document propose également une méthodologie pour évaluer la contribution des produits de construction aux
impacts environnementaux d’un ouvrage donné. Il n’a pour objectif ni de donner des critères de choix ou de
hiérarchisation (pondération) de l’information, ni de fournir une interprétation a priori de celle-ci (c'est à dire sans tenir
compte du contexte dans lequel elle sera utilisée).

Renseignements minimaux sur les caractéristiques environnementales et sanitaires d’un produit


Les renseignements à fournir à minima sur les caractéristiques environnementales d’un produit doivent au moins
préciser les éléments suivants :
• L’unité fonctionnelle concernée,
• Les indicateurs d’impacts environnementaux pour le calcul de la contribution du produit aux impacts
environnementaux de l’ouvrage,
• La contribution à l’évaluation des risques sanitaires,
• La contribution à l’évaluation du confort dans les espaces intérieurs.

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM-4

Quelques définitions et informations sur ces dénominations sont données ci-après, extraites essentiellement de la
norme NF P 01-010. Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter à cette norme.

Caractéristiques environnementales d’un produit


Le terme « caractéristiques environnementales » désigne ici les données d'inventaires de l'analyse de cycle de vie
ainsi que les données utiles à l’évaluation des risques sanitaires à l'intérieur du bâtiment.
Elles sont communiquées de façons distinctes pour les cinq étapes du cycle de vie et rapportées à l'unité
fonctionnelle.

Analyse du cycle de vie


Le terme « Analyse du cycle de vie » désigne la compilation et l’évaluation des flux entrants et sortants (Matière ou
énergie « entrant » ou « sortants » d’un processus élémentaire) ainsi que des impacts potentiels environnementaux
d’un système de produit au cours de son cycle de vie.

Approche et étapes « cycle de vie » d’un produit


L’approche « cycle de vie »consiste à prendre en compte l’ensemble des étapes de la vie d’un produit, pour évaluer
les conséquences sur l’environnement du produit tel qu’il a été conçu.
Le cycle de vie d'un produit de construction est divisé en cinq étapes principales qui sont les suivantes :
- production : de l’extraction des matières premières jusqu'à la sortie du site de fabrication du produit manufacturé ;
- transport : de la sortie du site de fabrication à l'arrivée sur le chantier de construction ;
- mise en oeuvre : de l’arrivée sur le chantier de construction à la réception de l’ouvrage ;
- vie en oeuvre : de l’occupation de l'ouvrage par les occupants, entretien et réparations, jusqu'au départ des derniers
occupants ;
- fin de vie : de la destruction de l'ouvrage au traitement de fin de vie.
Chacune de ces étapes inclut le transport qui lui est propre.

Unité fonctionnelle (UF)


En vue d’assurer la comparabilité non biaisée des déclarations environnementales et sanitaires entre produits d’une
même famille pour une destination unique, il est essentiel de retenir une unité fonctionnelle (UF) commune.
Pour un produit de construction, l'UF à retenir doit correspondre à l'unité en usage pour l'application dans l'ouvrage
(mètre, mètre carré, unité, etc.), et le flux de référence est alors exprimé en kilogrammes de produit accompagné
d’une description des principaux constituants.
Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter au § 4.3 de la norme NF P 01-010.

Catégorie d’impacts environnementaux des produits de construction


La liste suivante précise à minima les catégories d’impacts environnementaux retenus, issus des flux des substances
répertoriées par l'inventaire du cycle de vie des produits:
- 1. Consommation de ressources énergétiques,
- 2. Indicateur épuisement de ressources (ADP),
- 3. Consommation d’eau,
- 4. Déchets solides,
- 5. Changement climatique,
- 6. Acidification atmosphérique,
- 7. Pollution de l’air,
- 8. Pollution de l’eau,
- 9. Destruction de la couche d’ozone stratosphérique,
- 10. Formation d’ozone photochimique

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM-5

Contribution à l’évaluation des risques sanitaires


La norme NF P 01-010 fournit des informations quantitatives et/ou qualitatives sur des émissions de substances qui
peuvent avoir des effets sur la santé.
La contribution à l’évaluation des risques sanitaires se limite aux deux points suivants :
- Contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,
- Contribution à la qualité sanitaire de l’eau.

Contribution à la qualité de vie à l’intérieur du bâtiment (confort)


Les différentes caractéristiques énoncées ci-dessous doivent être sélectionnées et choisies en fonction de la
pertinence du critère de confort à évaluer pour le produit étudié et sont notamment :
- Confort hygrothermique,
- Confort acoustique,
- Confort visuel,
- Confort olfactif.

Domaines constructifs visés par l’exigence décrite ci dessous


Dans un premier temps, le champ d’application de ces dispositions se limite aux produits qui appartiennent aux
parties d’ouvrage et familles suivantes.
• Structure
- béton, maçonnerie, bois, métal, pierre.
• Enveloppe
- façades (éléments de remplissages, revêtements extérieurs, …),
- toitures (couvertures, étanchéités, …),
- menuiseries extérieures (fenêtres, vitrages, portes, occultations, …).
• Cloisonnement
- cloisons, doublages, isolants, gaines.
• Revêtements intérieurs
- revêtements de sols, revêtements muraux, traitements en plafond, peintures.
D’une façon générale, les équipements ne sont pas concernés actuellement.

Fiche de déclaration environnementale et sanitaire et banque de données INIES


Dans un premier temps, une liste des Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires des produits (FDES)
conformes à la norme NF P 01-010 est disponible sur le site Internet de l’ AIMCC www.aimcc.org dans la rubrique
« documents permanents »
Dans un deuxième temps, la banque de données publique INIES sur les caractéristiques environnementales et
sanitaires des produits de construction, destiné à l’ensemble des professionnels du bâtiment, sera disponible au 1er
trimestre 2005.

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM-6

Exigence
Pour l’attribution de la note 3 à ce critère, il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que les
entreprises devront respectivement être en mesure de fournir au maître d’ouvrage les informations concernant les
performances environnementales et sanitaires des produits de construction se rapportant à la structure, l’enveloppe,
le cloisonnement et les revêtements intérieurs, relatifs à leur lot, en référence à l’application de la norme
NF P 01-010.
A défaut, quand elles n’existent pas pour un ou plusieurs produits, les informations concernant leurs performances
environnementales, limitées aux seuls impacts sanitaires, doivent au minimum être connues des entreprises et
disponibles dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme NF P 01-010. A savoir, l’évaluation
des risques sanitaires concerne actuellement :
- la contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,
- la contribution à la qualité sanitaire de l’eau.
Ces informations pourront être, le cas échéant, comparées au niveau de performance (quantitatif et qualitatif) fixé
par le maître d’ouvrage, en la matière.
Sinon, la note 1 est retenue pour ce critère.

CM 2 Matériaux renouvelables
A propos de l’utilisation de matériaux dits renouvelables qui peuvent entrer dans la fabrication de divers produits de
construction, il est prévu que le maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la
matière. Il en résulte qu’aucune exigence quantitative n’est requise actuellement.
On entend actuellement, par matériaux renouvelables, le bois et les matériaux d’origine végétale.

CM 3 Produits recyclés
A propos de l’utilisation de produits dits recyclés qui peuvent être utilisés pour la construction, il est prévu que le
maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la matière. Il en résulte qu’aucune
exigence quantitative n’est requise actuellement.
On entend actuellement, par « produits recyclés », des produits de construction dont certains composants utilisés
dans leur fabrication, sont issus d’une filière de recyclage à partir de matière récupérée au sens de la norme
NF P01-010.

Evaluation globale de la rubrique


Pour l’opération étudiée, on retient en évaluation globale la note obtenue à l’évaluation du critère CM 1 - Déclaration
ou Etiquetage environnemental des matériaux.

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CM-7

Annexe informative
L’annexe prévue à cette présente rubrique, précise les informations qui sont extraites de la norme NF P01-010 utiles
à l’évaluation des risques sanitaires et qui concernent actuellement la contribution à la qualité sanitaire des espaces
intérieurs et à la contribution sanitaire de l’eau. Pour plus de précision, il y aura lieu de se référer à la norme.

1 – Informations utiles à l’évaluation des risques sanitaires

Conformément à la « directive européenne Produits de construction 89/106/CEE » et ses exigences essentielles


(hygiène, santé, environnement), pour évaluer les effets sur la santé lors de la phase « usage » des produits, et dans
l’environnement intérieur de l’ouvrage, il faut considérer les cinq flux d’émission suivants : les composés organiques
volatils (COV), les particules viables, les particules non viables, le radon et les autres gaz, et les rayonnements.

On entend par caractéristiques sanitaires, les caractéristiques d’un produit de construction pertinentes pour
l’évaluation et la gestion des risques sanitaires.

- Les quantités de substances dangereuses intentionnellement introduites dans la fabrication du produit et étiquetées
« très toxiques (T+) », « toxiques (T) », « nocives (Xn) » ou « dangereuses pour l’environnement (N) » selon l’arrêté
du 20 avril 2004 ;
- Les données d’émission de composés chimiques dans les milieux : eau, air, sol ;
- Les données d’émissions de rayonnements ionisants ;
- Les données relatives à la croissance des micro-organismes.

1.1 - Contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs

Les émissions ou sources de pollution ci après sont indicatives et issues de la directive 89/106 :

- Monoxyde de carbone CO,


- Dioxyde de carbone CO2,
- Oxyde d’azote et de souffre NOx et SOx,
- Hydrocarbures,
- Radon et rayonnements,
- Composés organiques volatiles COV,
- Poussières,
- Les particules non viables, tels que les fibres et les particules en suspension respirables et non respirable,
- Les particules viables y compris les micro-organismes tels que les petits insectes, les moisissures, les bactéries et
les virus, …

Les caractéristiques performancielles d’aptitude à un usage spécifique peuvent s’ajouter à la liste précédente :

- Résistance aux agents chimiques et/ou à la corrosion,


- Résistance aux agents biologiques,
- Résistance au lavage,
- Résistance aux U.V,
- Résistance à l’air, …

1.2 - Contribution à la qualité sanitaire de l’eau

- Résistance aux biocides,


- Résistance aux chocs thermiques,
- Propriétés organoleptiques,
- Aptitude au contact eau potable…

Habitat & Environnement - Référentiel CM – Choix des matériaux


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP Chantier propre

CP 1 Appel d'offres - Réponse des entreprises ................................................3


CP 1.1 Dispositions générales ....................................................................................................... 3
CP 1.2 Elimination des déchets ..................................................................................................... 3
CP 1.2.1 Démolition .............................................................................................................................. 4
CP 1.2.2 Travaux neufs ........................................................................................................................ 4

CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier...................................4


CP 2.1 Organisation environnementale de la préparation de chantier...................................... 4
CP 2.2 Maîtrise des impacts environnementaux du chantier ..................................................... 5
CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations ............................. 5
CP 2.2.2 Nuisances sonores................................................................................................................. 5
CP 2.2.3 Nettoyage de chantier ............................................................................................................ 6
CP 2.2.4 Pollution des sols, des eaux et de l’air ................................................................................... 6
CP 2.2.5 Autres nuisances.................................................................................................................... 7
CP 2.3 Bilan du chantier ................................................................................................................. 7

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP-3

Généralités
Afin de limiter les impacts environnementaux dus au chantier, le maître d’ouvrage doit agir tout au long de l’acte de
construire, tout particulièrement en phase de conception technique, de préparation du chantier puis lors de la
réalisation des travaux.
Lors de la phase de validation du projet et du choix de son implantation, le maître d’ouvrage doit avoir listé les
contraintes qui seront à traiter lors du chantier. Elles peuvent concerner les caractéristiques propres au voisinage
privé ou public (activités sensibles, accès au quartier, …), les difficultés d’accès au chantier (personnel,
approvisionnement, matériel, …) et les risques de pollutions (sols, nappe phréatique, cours d’eau, …).
En présence de travaux de démolition, ceux-ci doivent être pris en considération quant aux nuisances occasionnées
vis-à-vis du voisinage et aux contraintes d’évacuation des déchets.
Dans le cadre de cette rubrique, l’évaluation est réalisée en 2 phases : audit des objectifs du maître d’ouvrage et
des dispositions envisagées, évaluation des dispositions retenues lors de la phase d’appel d’offre des entreprises,
voire dans le dossier des marchés.
L’évaluation peut se limiter dans la phase audit à s’assurer que le maître d’ouvrage est en mesure de rédiger un
document sur ses « intentions » en matière de chantier propre notamment lorsque la conception de l’opération se
situe en phase amont à la préparation de l’appel d’offres. Ce document écrit rédigé par le maître d’ouvrage, et
précisant ses objectifs et les principes des modalités envisagées pour les atteindre, pourra ainsi être apprécié par
l’auditeur (en fonction des critères et exigences définies ci-dessous).

Critères et exigences

CP 1 Appel d'offres - Réponse des entreprises

CP 1.1 Dispositions générales


Au niveau du règlement d’appel d’offre, le maître d’ouvrage doit définir précisément les conditions de l’appel d’offre,
concernant :
• les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier,
• les modalités de leur prise en compte au niveau de la sélection des entreprises (au niveau humain, organisationnel
et financier) ; dans tous les cas, il exigera des entreprises qu’elles désignent un responsable environnemental pour le
chantier.
Les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier par le maître d’ouvrage, peuvent, au delà des
dispositions réglementaires nationales ou locales, concerner le traitement de diverses nuisances, comme la
réduction du bruit, les salissures et poussières, la pollution des eaux et du sol, l’usage des engins et véhicules de
chantier, la clôture et sa signalisation, la gestion des déchets comme leur réduction et toutes les dispositions
particulières devant être traitées dans le cadre de l’organisation du chantier.
Ces objectifs seront traduits dans le dossier de consultation des entreprises, le maître d’ouvrage devant veiller à la
cohérence des offres des entreprises par rapport à ce dossier de consultation.
Le maître d’ouvrage doit mettre à disposition des entreprises l’ensemble des éléments dont il a connaissance et qui
sont de nature à leur permettre de répondre aux objectifs environnementaux (carte de bruit, filière et plan
d’élimination des déchets, diagnostic amiante dans le cas de travaux préalables de démolition, …).

CP 1.2 Elimination des déchets


L’élimination des déchets de démolition ou issus des travaux neufs revêt une importance toute particulière qui doit
faire l’objet d’un traitement spécifique de la part du maître d’ouvrage dans le dossier de consultation des entreprises.

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP-4

Chacune d’elles doit établir la liste estimative, la nature et les quantités de déchets produits selon l'avancement du
chantier. Ces documents devront être complétés des informations concernant le mode retenu pour l'élimination des
déchets, en adéquation avec le site, ainsi que l’estimation du coût correspondant.
Lors du déroulement du chantier, et afin d’en conserver une parfaite traçabilité, les entreprises doivent fournir au
maître d’ouvrage les enregistrements relatifs à l’élimination des déchets.
Ces dispositions sont explicitées dans les paragraphes suivant qui distinguent le cas particulier de travaux préalables
de démolition, et précisent les exigences que doit intégrer le dossier de consultation des entreprises.
Le maître d’ouvrage pourra également s’inspirer du document « Recommandation n° T2-2000 aux maîtres d’ouvrage
publics, relative à la gestion des déchets de chantiers du bâtiment ».

CP 1.2.1 Démolition
En présence de travaux de démolition, le maître d’ouvrage constituera un lot Démolition qui permettra de distinguer
les dispositions spécifiques à mettre en œuvre vis-à-vis du traitement des déchets de démolition, de celles liées aux
traitement des déchets issus des travaux neufs.
Le maître d’ouvrage doit réaliser un « diagnostic déchets » des ouvrages à démolir.
Composition et devenir des déchets de démolition
Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à
limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant les filières de recyclage actuellement disponibles. Cette
approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les techniques de démolition.
Tri et gestion des déchets de démolition
Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant le
stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur évacuation
en décharge ou vers des filières de recyclage.

CP 1.2.2 Travaux neufs

Composition et devenir des déchets


Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à
limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant leur valorisation via les filières de recyclage
actuellement disponibles. Cette approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les choix constructifs.
Tri et gestion des déchets de travaux
Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant le
stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur évacuation
en décharge ou vers des filières de recyclage.
Certaines solutions constructives de préfabrication pouvant être peu génératrices de déchets de travaux sur le
chantier, peuvent être valorisées.
Des démarches régionales engagées sous forme de « charte » avec « plateforme de traitement et d’élimination des
déchets », peuvent également être valorisées.

CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier

CP 2.1 Organisation environnementale de la préparation de chantier


La phase de préparation de chantier est déterminante pour répondre aux objectifs du « chantier propre » dont le but
est de réduire les nuisances environnementales.
Le maître d’ouvrage doit donc, en accord avec la maîtrise d’œuvre d’exécution, les entreprises et autres intervenants
à l’acte de construire, préciser la période consacrée à la préparation de chantier, avant le démarrage des travaux.

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP-5

Il devra également définir les différentes actions environnementales suivantes, à réaliser lors de cette phase de
préparation de chantier :
• Réunion des contractants et présentation des objectifs environnementaux recherchés 1,
• Désignation des différents responsables environnementaux auprès de chaque contractant,
• Revues des prestations techniques et leurs interconnexions, en stipulant les points sensibles en matière
environnementale,
• Dispositions en vue de l’information et de la sensibilisation du personnel des entreprises, en matière
environnementale (panneaux d’affichage, distribution de fiches illustrées…),
Afin de pouvoir établir le bilan environnemental du chantier, le maître d’ouvrage conserve l’ensemble des
enregistrements relatifs au déroulement du chantier.

CP 2.2 Maîtrise des impacts environnementaux du chantier


Le maître d’ouvrage, selon les particularités de l’opération, adapte les dispositions à mettre en place pour maîtriser
les impacts environnementaux du chantier.
Il devra être défini les points suivants :
• Désignation de l'intervenant 2 en charge de réaliser le plan général d’organisation de chantier (dont la gestion des
déchets de chantier) et des différentes pièces annexées,
• Elaboration du plan détaillé d'organisation de chantier, à partir des spécifications particulières établies par chaque
entreprise,
• Mise en œuvre du plan d'organisation de chantier - coordination des intervenants, dispositions à prévoir lors des
réunions de chantier et dans les comptes-rendus.
Ces dispositions doivent également intégrer celles qui concernent les éventuels travaux de démolition.
Les paragraphes suivants précisent certaines des autres dispositions à prévoir, sans pour autant être exhaustives.
Selon les cas, ces dispositions sont exigibles ou simplement recommandées.

CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations

Dispositions générales
Désignation de la personne responsable de l’information des riverains et du traitement des réclamations de ces
derniers.
Définition des différentes actions à mener pour l’information des riverains. La nature des informations à communiquer
est en corrélation avec diverses nuisances citées ci-après, par exemple, avant des périodes particulièrement
bruyantes ou avant des travaux particulièrement poussiéreux (démolition).
Voies de circulation et parkings
Veiller à organiser au mieux les voies publiques ou privées de circulation, en concertation avec les différentes
collectivités locales.
Veiller à organiser au mieux le stationnement pour les riverains et le personnel impliqué dans les travaux, en
concertation avec les différentes collectivités locales.
Veiller à organiser au mieux l’approvisionnement du chantier et les enlèvements (heures, itinéraires, ..) en
concertation avec les différentes collectivités locales.

CP 2.2.2 Nuisances sonores

Sensibilisation du personnel de chantier


La sensibilisation du personnel de chantier doit porter à la fois sur les nuisances sonores vis-à-vis d’autrui comme
par rapport aux risques encourus pour leur propre confort et santé.
Planification des tâches bruyantes
Planification des tâches bruyantes, compte tenu des particularités du site (dates et heures).

1 La présence de l’Examinateur en charge du dossier lors de la réunion préparatoire est envisageable, si le maître d’ouvrage le souhaite
(Cf Partie 4 - Processus de certification - mission optionnelle)
2 Choisi parmi les intervenants de l'acte de construire de l'opération.

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP-6

Organisation des équipes et du matériel pour accomplir des tâches bruyantes au même moment sur une durée plus
courte.
Equipements et matériels insonorisés ou moins bruyants (il s’agit là de recommandations non obligatoirement
exigibles, mais pouvant être mises en œuvre)
Veiller lors de l’implantation des locaux de chantier ou des zones de stockage de matériaux, à ce qu’ils puissent
contribuer à faire écran acoustique, voire d’en mettre en œuvre réellement pour des tâches particulières bruyantes
sur de longues durées.
Utilisation d'équipements insonorisés.
Positionner les équipements fixes afin de les éloigner des zones les plus sensibles vis-à-vis du bruit occasionné.
Veiller dans l’organisation du chantier à favoriser les voies de circulations pour limiter au mieux le nombre de
manœuvres des camions et engins.
Utilisation d’équipements électriques ou hydrauliques quand ils existent, en remplacement des équipements
pneumatiques nécessitant l’usage d’un compresseur (précautions à prendre par temps de pluie ou en milieu très
humide pour les appareils électriques).
Utilisation de préférence d’une grue dont le moteur est placé en position basse, selon les possibilités
d’encombrement. Utilisation d’une liaison radio pour les communications depuis le sol avec le grutier.
Recépage des têtes de pieux à la pince hydraulique en remplacement du marteau piqueur, selon la quantité à traiter.
Utilisation de banches à système de serrage ne nécessitant pas l’usage du marteau pour leur fermeture.
Dans la mesure du possible, utilisation de béton auto plaçant afin de réduire les interventions de vibrage.
En technique de démolition, il y a lieu également de prendre en considération celles qui peuvent utiliser des
équipements et matériels moins bruyants (lance thermique, éclateur chimique ou hydraulique, bennes à déchets
insonorisées, …).
Lors d’interventions au marteau piqueur, éviter d’attendre que les bétons soient trop secs ; Privilégier les
réservations par rapport au recours systématique au percement après coulage.

CP 2.2.3 Nettoyage de chantier

Dispositif de nettoyage des roues de camions


Installation d'un dispositif de nettoyage de roues des camions (poste d’arrosage ou mise en place d’un débourbeur,
avec traitement, voire récupération, des eaux sales).
Nettoyage du chantier et arrosage
Nettoyage régulier du chantier et des voies d’accès.
Arrosage des sols et voies de circulation poussiéreuses.

CP 2.2.4 Pollution des sols, des eaux et de l’air

Produits dangereux
Etiquetage des produits : veiller à l’étiquetage adéquat des produits dangereux.
Les entreprises devront avoir à leur disposition sur le chantier, les Fiches de Sécurité (FDS) des produits dangereux,
relatifs à leur lot. Le maître d’ouvrage devra en informer ses entreprises.
En cas de risque de rejet de substances dangereuses, prévoir des zones de stockage adaptées aux diverses
pollutions, et faisant l’objet d’une signalétique spécifique, ainsi que les dispositions permettant une isolation du sol et
une récupération des éventuels rejets.
Produits moins polluants (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais
pouvant être mise en œuvre)
Utilisation d’huile de décoffrage à base végétale (au lieu des huiles minérales).
Brûlage de matériaux
Le brûlage de matériaux est interdit sauf dans des cas réglementaires ou sanitaires bien spécifiques (par exemple,
bois contaminés par des insectes xylophages : termites, …).

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
CP-7

Centrale à béton
Utilisation d’un bac de décantation pour la récupération des eaux de lavage, avant leur recyclage.
Outillage (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être mise
en œuvre)
Utilisation d'outillage muni de filtre à poussière.

CP 2.2.5 Autres nuisances

Clôture de chantier
Mise en place de clôtures du chantier, en concordance avec les réglementations et les contextes locaux.
Maintient dans le temps du bon état des palissades et clôtures.
Dégradation des abords
Dispositions générales à prévoir afin d’éviter toute dégradation des abords (constructions, véhicules, végétations,
signalisations, …).
Approvisionnements du chantier
Organisation des approvisionnements du chantier. Détermination des itinéraires. Gestion particulière (heures, accès,
nature, …) des livraisons et enlèvements, comme également pour les déplacement des engins de chantier, en
rapport avec la gêne occasionnée pour les riverains (blocage de la circulation).
Dispositions relatives au personnel du chantier
Dispositions propres aux conditions d’intervention du personnel, préservant l'environnement et leur assurant un
niveau de confort suffisant.
Gestion de la base de vie dans des conditions préservant l'environnement et assurant un niveau de confort suffisant.

CP 2.3 Bilan du chantier


Sous la responsabilité du maître d’ouvrage, il devra être établi en fin de chantier un bilan de ce dernier afin de
mesurer les efforts et dispositions environnementales mises en place.
Ce bilan permet d’évaluer les réelles réductions des nuisances environnementales ; cette action permet alors de
capitaliser chantier après chantier, l’expérience professionnelle acquise en la matière et, ainsi, de pouvoir la
reproduire comme de l’améliorer ultérieurement.
Ce bilan doit notamment contenir les informations concernant :
- les réclamations des riverains et leur traitement,
- les dispositions appliquées afin de réduire les bruits de chantier,
- les incidents ou accidents environnementaux intervenus durant le chantier, ainsi que le traitement des non
conformités,
- les résultats détaillés sur les différentes quantités et qualités de déchets et le bilan financier de leur gestion.
CERQUAL aura en charge de valider les dispositions prises par le maître d’ouvrage, sur ce critère. Le maître
d’ouvrage devra présenter le bilan de chantier dès lors que l’opération fera l’objet d’une intervention de vérification in
situ.

Habitat & Environnement - Référentiel CP – Chantier propre


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
DE Durabilité
de l’Enveloppe

Généralités .........................................................................................................................................3
Détermination des surfaces prises en compte................................................................................5
Détermination des coefficients de coût actualisé...........................................................................7
DE 1 Parties pleines................................................................................................................................................7
DE 2 Menuiseries extérieures ................................................................................................................................8
DE 3 Occultations extérieures ...............................................................................................................................9
DE 4 Portes de garage............................................................................................................................................9
DE 5 Etanchéités...................................................................................................................................................10
DE 6 Couvertures..................................................................................................................................................11

Évaluation globale de la rubrique...................................................................................................12

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-3

Généralités
Cette rubrique a pour objet d’apprécier la durabilité de l’enveloppe des bâtiments de l’opération à travers les différents
matériaux et procédés qui la composent, ainsi que la fréquence et l’importance de l’entretien qu’ils nécessitent.

L’évaluation globale est exprimée sous la forme d’une note allant de n à r attribuée à l’ensemble de l’opération
étudiée selon la valeur du rapport P/Sh atteinte à l’issue des calculs réalisés où :

• P = Σ (N x S x c) avec :
- N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau ou procédé de l’enveloppe,
- S = surface correspondante,
- c = coefficient pondérateur qui est pris égal à 1 pour les parties pleines et les toitures et pris égal à 2 pour les
menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les occultations et les portes de garages,
• Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.

Par hypothèse, une durée de vie conventionnelle de 35 ans a été retenue pour traduire la période pendant laquelle
l’estimation du coût d’entretien d’un bâtiment est quantifiable. Soulignons que la méthode d’évaluation de la rubrique a
été conduite en considérant les coûts de remplacement, de réfection ou d’entretien des ouvrages à l’exclusion du
premier investissement.

Il est, de plus, considéré que les différents matériaux et procédés mis en œuvre le sont conformément aux Règles de
l’Art (D.T.U. notamment) et que dans le cas de matériaux ou procédés traditionnels pour lesquels il existe une nor-
malisation, les produits mis en œuvre sont conformes aux normes NF correspondantes.

Pour un produit ou un procédé non traditionnel, entrant donc dans le champ d’application de l’Avis Technique ou de
l’ATEX, les évaluations seront réalisées en fonction des conclusions de l’Avis Technique ou de l’ATEX. Si l’emploi du
produit ou du procédé, dans les conditions prévues dans le projet, est contraire aux dispositions de l’Avis Technique ou
de l’ATEX, ou s’il n’existe ni Avis Technique, ni ATEX pour ce produit ou ce procédé, l’évaluation de la rubrique ne peut
être réalisée (Ou à défaut, on retient pour ce produit ou ce procédé la note la plus défavorable rencontrée dans sa
catégorie).

Dans les tableaux d’évaluation, les carrés noirs ( „ ) représentent soit des incompatibilités, soit des solutions techniques
insuffisamment connues, soit des procédés de construction contraires aux règles de l’Art. Dans le cas où un tel procédé
est utilisé, l’évaluation de la rubrique ne peut être réalisée.

Enfin, dans le cas où la construction est située en région maritime ou en atmosphère industrielle ou urbaine sévère, il
appartient au Maître d’Ouvrage de fournir cette information.

L’évaluation est exprimée globalement au niveau de l’opération en sommant les surfaces de l’ensemble des bâtiments
ou des maisons de l’opération.

Limite des appréciations données


La nature des travaux retenus ainsi que les durées de vie estimées entre les interventions d’entretien et/ou de rem-
placement correspondantes, résultent pour la plus grande part des bibliothèques de données utilisées dans les logiciels
de programmation de l'entretien et des grosses réparations, mis en place chez de nombreux gestionnaires de
logements.

Les durées de vie résultent de diverses approches, suivant la famille de produits :

• la durée de vie statistique moyenne avant défaillance (étanchéités, toitures) ,

• la stratégie d'entretien pour les parties d'ouvrage où les aspects esthétiques sont importants (parties pleines de
façade),

• l’entretien jugé satisfaisant pour éviter une dégradation à moyen terme (menuiseries bois), tout en gardant un aspect
esthétique acceptable.

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-4

Les durées de vie et les coûts unitaires de travaux correspondent à des valeurs moyennes constatées et les taux
d’actualisation et d’inflation à des valeurs moyennes prévisionnelles.

Les coefficients caractérisant les « coûts actualisés d’entretien et de remplacement », donnés pour chaque famille de
produits ont été établis par classement des dépenses s’y référant, par tranches identiques exprimées en francs ;
Néanmoins, ces tranches ont été volontairement doublées pour les menuiseries, les occultations et les portes de ga-
rages, du fait de leur valeur unitaire des dépenses souvent plus élevée et pour conserver par ailleurs la même plage de
coefficients (de 0 à 11) sur l’ensemble des produits.

Ces coefficients permettent une comparaison relative des produits entre eux, dans la mesure où toutes les conventions
de calcul s’avéreront vérifiées (taux d’actualisation et d’inflation) et respectées (interventions d’entretien et de
remplacement dans les périodes prévues).

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-5

Détermination des surfaces prises en


compte
L’évaluation est réalisée à partir de surfaces forfaitaires déterminées selon des dispositions définies ci-après pour
chaque partie d’ouvrage et en retenant ensuite le coefficient de coût actualisé correspondant au matériau le moins bien
coté pour chaque partie d’ouvrage. Les dispositions forfaitaires de métré ne s’appliquent pas au cas des habitats solaires
et bioclimatiques (capteurs, serres,...), le métré réel devant alors seul être pris en compte.

Le Maître d’Ouvrage a la possibilité de fournir un métré détaillé portant sur les parties pleines de façades (à l’exception
des sous-faces de balcons, plafonds de passages couverts, retours de loggias, garde-corps non intégrés à la façade),
les menuiseries extérieures vitrées et les portes extérieures vitrées ou non (comptées vide pour plein), les occultations
extérieures, les portes de garages, les étanchéités, les couvertures ainsi que sur les enveloppes des garages en
maisons individuelles et les étanchéités sur parkings enterrés ou non. Lorsque le métré détaillé est fourni, on mène
l’évaluation en retenant, pour chaque matériau constitutif de l’enveloppe, sa surface et son coefficient de coût actualisé.
Pour des bâtiments comportant des locaux autres que d’habitation (bureaux, commerces, logements foyers...), les
surfaces des façades correspondantes ne sont pas prises en compte et la surface de toiture est prise en compte au
prorata des surfaces respectives de planchers (métrés réels ou métrés forfaitaires).

Les constructions isolées des parties d’habitation mais destinées aux occupants, sont entièrement à prendre en compte
pour l’évaluation (par exemple, garages en bande, LCR, locaux techniques).

Parties pleines des façades


La surface Sp est déterminée en fonction de la surface habitable Sh par application du tableau « surface de parties
pleines » ci-après :
surface de parties pleines
valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp
Sh ≤ 125 Sp = 1,5 Sh 350 ≥Sh >250 Sp = 0,95 Sh 750 ≥Sh >550 Sp = 0,80 Sh
175 ≥Sh >125 Sp = 1,2 Sh 450 ≥Sh >350 Sp = 0,90 Sh 2000 ≥Sh >750 Sp = 0,75 Sh
250 ≥Sh >175 Sp = 1,05 Sh 550 ≥Sh >450 Sp = 0,85 Sh Sh >2000 Sp = 0,50 Sh

Dans le cas d’une opération comportant plusieurs bâtiments (ou groupes de maisons individuelles), on détermine la
valeur de Sp pour chaque bâtiment isolé et chaque bloc de bâtiments accolés. La valeur Sp retenue pour l’opération est
la somme de la surface de parties pleines des différents bâtiments isolés et groupes de bâtiments accolés.

Exemple

Sp = Sp(A) + Sp (B + C + D)
Sp(A) est calculé en fonction de la surface habitable du bâtiment A, et Sp(B + C + D) en fonction de la somme des
surfaces habitables des bâtiments B, C et D.
Le mode de calcul est identique dans le cas de maisons individuelles.

Dans le cas où les tableaux des ouvertures sont constitués de matériaux différents du reste de la façade, on retient le
coefficient de coût actualisé le plus défavorable de l’ensemble des matériaux constitutifs de la façade, y compris ceux
des tableaux.

Menuiseries extérieures (vitrées ou non)


La surface So est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale.

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-6

Occultations extérieures
La surface Soc est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale des niveaux où existent des occulta-
tions, mêmes s’il n’y a pas d’occultations à toutes les ouvertures.

Portes de garages
On prend en compte la surface réelle Sg des ouvrages.

Etanchéités
La surface Se est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés sous
terrasse, augmentée éventuellement des surfaces réelles d’étanchéité des parkings enterrés.

Pour le calcul de la surface Se d’étanchéité, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous terrasse est
situé « sous terrasse ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface d’étanchéité Se.

Exemple

Se = Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6

Couvertures
La surface Sc est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés sous
toitures, divisée par cos θ, où θ est l’angle de la toiture.

Pour le calcul de la surface Sc de couverture, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous toiture est
situé « sous toiture ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface de couverture Sc..

Exemple

Sc = ( Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6 ) / cos θ

Les surfaces de toitures de garages individuels isolés ou groupés en bande sont prises en compte pour leur valeur réelle
que le métré soit forfaitaire ou fourni par le Maître d’Ouvrage.

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-7

Détermination des coefficients de


coût actualisé
DE 1 Parties pleines
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des parties pleines est obtenu par lecture d’un des
tableaux ci-après :

DE 1.1 Maçonnerie
parties pleines : maçonnerie
revêtements
néant peinture enduit à base de liants hydrauliques RPE revêtements revêtements
traditionnel (DTU 26.1) non (DTU 59.2) collés scellés
brut peinture enduit traditionnel ou agrafés
décoratif mono-
couche

supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.
panneaux lourds 1 3 2 „ „ 2 1 2 3 2 2 1 2
béton banché „ 2 1 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
pierre de taille 2 1 „ „ „ „ „ „ „ „
blocs de béton cellulaire (1) „ „ 1 3 2 1 1 2 1 „ „
blocs de béton pleins, creux „ „ 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
briques pleines, perforées (2) 2 (3) 1 (3) „ 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
briques creuses (4) „ „ 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2
béton architectonique (5) 1 0 „ „ „ „ „ „ „ „
(1) Ou dalles de béton cellulaire.
(2) Ou blocs de terre cuite à perforations verticales.
(3) Briques maçonnées et rejointoyées.
(4) Ou briques « G » ou briques creuses hauteur d’étage.
(5) Ou béton et blocs de béton destinés à rester apparents (par exemple, finition en gravillons lavés).

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-8

DE 1.2 Bardages rapportés


parties pleines : bardages rapportés
revêtements ou finitions
néant peinture enduit (1) RPE lasuré verni prélaqué
Supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.
panneaux CTB-X-Extérieur „ 2 1 2 1 3 2 8 4 7 4 „
bardages fibro-ciment en plaques 1 (2) 0 (2) 2 1 „ 2 1 „ „ „
bardages (crochets inox) ardoise naturelle, ardoise fibro- 1 (3) „ „ „ „ „ „
ciment, terre cuite, pierre mince
bardages acier galvanisé (4) „ „ „ „ „ „ 1
bardages acier inoxydable 1 0 „ „ „ „ „ „
bardages aluminium (5) „ „ „ „ „ 1 0 1 0
bardeaux et clins de bois (résineux type épicéa, sapin, pin 3 2 4 3 „ „ 9 6 7 6 „
maritime)
bardeaux et clins de bois (résineux type red cedar, mé- 1 1 4 3 „ „ 9 6 7 6 „
lèze, pin sylvestre et feuillus type châtaignier, chêne)
bardeaux bitumés 3 2 „ „ „ „ „ „
clins PVC 1 0 „ „ „ „ „ „
enduit projeté sur grillage 1 3 2 1 2 1 „ „ „
(1) Il s’agit d’une troisième couche d’un enduit traditionnel hydraulique décoratif ou d’un enduit monocouche avec A.T. favorable prévoyant cet usage.
(2) Dans le cas d’une finition vernissée ou émaillée, on retient le même coefficient.
(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 3 en collectif et le coefficient 2 en individuel.
(4) Dans le cas d’une finition émaillée ou plastifiée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.
(5) Dans le cas d’une finition anodisée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.

Cas particuliers
• Pour les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, les panneaux de façade légers ou les vêtures, on utilise le
coefficient correspondant au revêtement ou au produit de la peau extérieure. Néanmoins, dans le cas de systèmes non
traditionnels, l’évaluation est réalisée en fonction des conclusions de l'Avis technique ou de l'ATEX par assimilation avec
un bardage figurant dans le tableau ci dessus.
• Les blocs coffrants en polystyrène, lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable, sont cotés comme un système
d’isolation thermique par l’extérieur.
• Les revêtements d’imperméabilisation et d’étanchéité de façades, à base de liants organiques, sont cotés en fonction du
support comme les RPE (DTU 59.2) lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable.

DE 2 Menuiseries extérieures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des menuiseries extérieures, y compris les portes vitrées
ou non à l’exception des portes de garage, est obtenu par lecture du tableau ci-après :
menuiseries extérieures
finitions
Supports brut verni peint lasuré prélaqué plastifié anodisé
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB „ 6 4 6 „ „ „
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB „ 7 5 8 „ „ „
bois dur feuillu (moabi ou chêne) non traité, avec Label CTB (1) „ 5 3 5 „ „ „
bois dur feuillu (autres) traité, avec Label CTB (1) „ 6 4 6 „ „ „
acier galvanisé „ „ 6 „ 5 5 „
acier inoxydable 0 „ „ „ „ „ „
aluminium „ 3 „ „ 3 „ 3
PVC ou polyuréthanne 4 „ „ „ „ „ „
(1) En l’absence du Label CTB, on retient les mêmes notes que celles attribuées pour des bois résineux sans Label CTB.

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-9

Cas particulier
• Dans le cas de menuiseries mixtes, on détermine, pour chaque matériau exposé à l’ambiance extérieure, la note de la
menuiserie extérieure à partir du tableau ci-dessus et on retient le coefficient le plus défavorable.

DE 3 Occultations extérieures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des occultations extérieures est obtenu par lecture du
tableau ci-après :

occultations extérieures
finitions
brut verni peint lasuré prélaqué plastifié anodisé
supports et types col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.
bois volets battants, coulissants ou roulants, „ 10 8 5 4 11 8 „ „ „
jalousies, persiennes

acier galvanisé „ „ 6 5 „ 4 3 „
aluminium volets roulants ou coulissants „ 3 „ „ 3 „ 3
PVC jalousies, persiennes 4 „ „ „ „ „ „
PVC volets roulants 3 „ „ „ „ „ „

DE 4 Portes de garage
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des portes de garage est obtenu par lecture du tableau
ci-après :

portes de garages
finitions
Supports brut verni ou lasuré peint prélaqué
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB „ 4 2 „
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB „ 5 3 „
acier galvanisé „ „ 2 1
PVC ou polyuréthanne 1 „ „ „

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-10

DE 5 Etanchéités
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des étanchéités est obtenu par lecture du tableau ci-
après :

étanchéités
protection
étanchéité, mode de pose et position de l’isolation autoprotégé gravillons dalles sur dalles ou jardin
plots chapes
asphalte indépendant (1) sans isolation 1 1 1 2 2
sous l’étanchéité „ 1 1 2 2
sur l’étanchéité „ 1 2 2 2
multicouche ou indépendant sans isolation „ 1 „ 3 4
bicouche bitume oxydé sous l’étanchéité „ 1 „ 3 4
sur l’étanchéité „ 2 „ 4 5
adhérent sans isolation „ „ „ „ 4
sous l’étanchéité 2 (2) 1 „ 3 4
sur l’étanchéité „ „ „ „ 5
bicouche SBS et indépendant sans isolation „ 1 1 1 2
assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 1 1 2
sur l’étanchéité „ 1 1 2 2
adhérent sans isolation „ „ „ „ 2
sous l’étanchéité 1 (2) 1 1 1 2
sur l’étanchéité „ „ „ „ 2
monocouche SBS indépendant sans isolation ou sur l’étanchéité „ 1 2 „ „
et assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 „ „
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 „ „
monocouche PVC P indépendant sans isolation „ 1 2 „ „
sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 „ „
sur l’étanchéité „ 1 2 „ „
bicouche APP indépendant sans isolation, sous ou sur l’étanchéité „ 1 2 2 „
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 2 „
monocouche APP indépendant sans isolation ou sous l’étanchéité „ 1 2 „ „
sur l’étanchéité „ 2 3 „ „
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 „ „
(1) En présence d’une protection pour parc automobiles (en autoprotection), on retient le coefficient 1.
(2) Ou dans le cas d’une fixation semi-indépendante.
(3) Ou dans le cas d’une fixation mécanique.

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-11

DE 6 Couvertures
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des couvertures est obtenu par lecture du tableau ci-
après :

couvertures
tuiles terre cuite canal traditionnelle 4
plaques ondulées polyester translucides
bardeaux bois résineux type épicéa, sapin, pin maritime fendus 3
tuiles terre cuite à emboîtement G.M. et assimilés (1) 2
tuiles béton à emboîtement G.M
bardeaux bois résineux type red cedar, mélèze, pin maritime et bois feuillus type châtaignier, chêne
bacs acier galvanisé (brut, prélaqué ou plastifié) (2)

bardeaux bitumés à armature verrière


ardoises naturelles ou fibro-ciment 20x30, avec crochets inox (3) 1
plaques ondulées fibro-ciment
feuilles de zinc 70/100, longues bandes et joint debout
bacs aluminium (4)

feuilles cuivre 60/100 agrafées 0


feuilles acier inoxydable agrafées
(1) On entend par « assimilés » : tuiles plates petit moule, tuiles canal à talon.
(2) En site « agressif », on retient le coefficient 2 pour les bacs acier galvanisé brut et le coefficient 3 en finition prélaquée ou plastifiée.
(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 2.
(4) En site « agressif », on retient le coefficient 2.

Les notas (2) ou (4) du tableau « couvertures » ne sont pris en compte que si le Maître d’Ouvrage déclare que
l’opération est située en site « agressif », correspondant à une « situation maritime » (à moins de 10 km du littoral) ou en
« atmosphère industrielle ou urbaine sévère ».

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
DE-12

Évaluation globale de la rubrique


L’évaluation globale est exprimée sous la forme d’une note allant de n à r attribuée à l’ensemble de l’opération
étudiée, selon la valeur du rapport P/Sh et le type de construction présentées dans les tableaux suivants où :

• P = Σ (N x S x c) avec :
- N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau ou procédé de l’enveloppe,
- S = surface correspondante,
- c = coefficient pondérateur qui est pris égal à 1 pour les parties pleines et les toitures et pris égal à 2 pour les
menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les occultations et les portes de garages,
• Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.

Bâtiments collectifs
évaluation globale (collectif)
note n note o note p note q note r
valeur de P/Sh P/Sh > 13,7 13,7 ≥ P/Sh > 9 9 ≥ P/Sh > 5,8 5,8 ≥ P/Sh > 3,8 P/Sh ≤ 3,8

Maisons individuelles
évaluation globale (Individuel)
note n note o note p note q note r
valeur de P/Sh P/Sh > 11 11 ≥ P/Sh > 9 9 ≥ P/Sh > 8 8 ≥ P/Sh > 6,3 P/Sh ≤ 6,3

Habitat & Environnement – Référentiel DE – Durabilité de l’Enveloppe


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
EE Economie
d’eau

Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
EE 1 Espaces privatifs ....................................................................................................................................3
EE 1.1 Comptage ................................................................................................................................................... 3
EE 1.2 Pression d’alimentation .............................................................................................................................. 4
EE 1.3 Distribution d’eau chaude ........................................................................................................................... 4
EE 1.4 Réservoir de chasse d’eau......................................................................................................................... 4
EE 1.5 Robinetterie sanitaire.................................................................................................................................. 5
EE 2 Espaces non privatifs.............................................................................................................................5
EE 2.1 Poste d’arrosage collectif ........................................................................................................................... 5
EE 2.2 Robinetterie des canalisations collectives.................................................................................................. 5
EE 2.3 Comptage sur les canalisations collectives................................................................................................ 6
EE 3 Système de récupération d’eaux pluviales ..........................................................................................6
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 6

Habitat & Environnement - Référentiel EE - Economie d’eau


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
EE-3

Généralités
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’eau d’une opération, concernent les
installations et leurs équipements dans :
• les locaux privatifs,
• les locaux non privatifs (espaces extérieurs et certaines parties collectives des réseaux de distribution).

Limite des appréciations données


L’évaluation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction et est fondée sur des
estimations de la consommation conventionnelle d'eau d'un bâtiment, pour les usages privatifs et collectifs.
Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui
concerne le taux d’occupation des logements, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de l’eau.
Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les
consommations constatées peuvent parfois être significativement différentes entre deux logements strictement
identiques. C'est pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison
d’opérations entre elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.
Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en place,
respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en œuvre soit
conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.

Critères et exigences
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.

EE 1 Espaces privatifs

EE 1.1 Comptage
Le comptage individuel contribue à une meilleure maîtrise des consommations d’eau et responsabilise les usagers. Il
permet également de détecter d’éventuels dysfonctionnements ou des fuites. Cette disposition est indépendante du
type d’abonnement retenu (individuel ou collectif).

Comptage individuel
3 Présence d’un compteur individuel (1) de classe C, accessible
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, complété d’un système de relève à distance (2) et d’un affichage de la consommation dans
le logement
(1) A prévoir sur l’alimentation eau froide de chaque logement et, éventuellement, sur l’alimentation en chaude dans le cas d’une
production collective (cette dernière disposition est réglementaire). De plus, chaque compteur doit être positionné dans un espace
facilement accessible en partie commune, afin d’effectuer les relevés et les interventions de maintenance.
(2) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.

Cas particulier
Dans le cas où le choix et la fourniture des compteurs individuels sont imposés par le concessionnaire en charge de
la distribution d’eau pour l’opération étudiée, ce critère est sans objet.

Habitat & Environnement - Référentiel EE - Economie d’eau


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
EE-4

EE 1.2 Pression d’alimentation


Cette disposition agit sur le débit d’eau aux différents points de puisage et permet des économies sur les usages
pour lesquels on laisse couler l’eau, sans devoir remplir un équipement ou un réservoir.
Par ailleurs, cette disposition contribue à la protection des équipements (robinetterie notamment). Elle permet
également de limiter dans le temps les fuites et contribue à l’amélioration du confort acoustique.

Pression d’alimentation
3 Il doit être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202)
« Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » ainsi que la pression d’alimentation limitée à 3 bars à l’origine
de chaque logement.
5 Identique au niveau 3, complété d’une note de calcul du dimensionnement de l’installation d’alimentation en eau (froide et
chaude) de l’ensemble de la construction (1) .
(1) Ces calculs, tenant compte notamment de la pression d’alimentation en eau du réseau publique de distribution, permettent de
justifier la nécessité ou non de prévoir la présence d’équipements particuliers (réducteur ou surpresseur) afin de maîtriser la
pression d’alimentation en eau, à l’origine de chaque logement.

EE 1.3 Distribution d’eau chaude


Il y a lieu de concevoir le système de production d’Eau chaude sanitaire en minimisant l’éloignement des divers
points de puisage, par rapport au point de production de l’eau chaude.

Distribution d’eau chaude


3 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire alimenté en eau chaude, est
inférieure ou égale à 10 m dans un logement d’un seul niveau (maison individuelle ou logement collectif).
Cette valeur ci-dessus est majorée de 3 mètres si l’équipement sanitaire considéré est situé à un niveau différent de celui
correspondant au point de production (maison individuelle de deux niveaux ou logement en duplex).
5 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire alimenté en eau chaude, est
inférieure ou égale à 6 m dans un logement d’un seul niveau (maison individuelle ou logement collectif).
Cette valeur ci-dessus est majorée de 3 mètres si l’équipement sanitaire considéré est situé à un niveau différent de celui
correspondant au point de production (maison individuelle de deux niveaux ou logement en duplex).
• Pour une production individuelle d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au générateur individuel. Pour une
production collective d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au raccordement de la canalisation individuelle
desservant un équipement avec une boucle de distribution d’eau chaude ou une alimentation disposant d’un cordon chauffant.
Pour une production collective avec échangeur individuel placé dans chaque logement, le point de production correspond à
l’échangeur. Dans tous les cas, la distance entre le point de puisage et celui de production correspond à la distance la plus courte
mesurée en plan (Il n’y a pas lieu d’ajouter de distance supplémentaire à la valeur ci-dessus, lorsque les points de production et de
puisages sont situées sur deux niveaux superposés).

EE 1.4 Réservoir de chasse d’eau


La possibilité de réduire sensiblement les volumes d’eau consommée dans un logement concerne essentiellement
les WC.

Réservoir de chasse d’eau


3 Cuvette de WC avec réservoir (1) de capacité inférieure ou égale à 6 litres, disposant d’un mécanisme interrompable (2) ou à
double commande (3).
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un réservoir de capacité inférieure ou égale à 4 litres et complété d’un accélérateur
de débit, placé sur la chute, permettant au siphon de conserver toute son efficacité (système disposant d’un Avis
Technique).
(1) L’ensemble cuvette, réservoir, mécanisme de vidage et robinet d’alimentation, doit être certifié NF – Appareils sanitaires.
(2) Les mécanismes interrompables permettent de libérer la chasse d’eau à la première pression, puis de l’arrêter à la seconde
pression.
(3) Les mécanismes à double commande permettent de choisir le volume d’eau à libérer (3 ou 6 litres pour les réservoirs de capacité
de 6 litres).

Habitat & Environnement - Référentiel EE - Economie d’eau


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
EE-5

EE 1.5 Robinetterie sanitaire


Le type de robinetterie retenue, en fonction du type de production d’eau chaude sanitaire peut influencer sur la durée
d’écoulement, pour un usage donné. En effet, le temps nécessaire à l’arrivée de l’eau chaude au robinet, puis à
l’obtention de la température recherchée du mélange eau chaude et froide, peut être variable.

Robinetterie sanitaire
3 Présence d’une production individuelle d’eau chaude avec accumulation (1) ou distribution par boucle d’eau chaude pour
une production collective.
et
Pour tous les appareils sanitaires, mise en place de mitigeurs (2) disposant d’une butée (3) ou d’un bouton « éco » (4). De
plus, la classe de débit des mitigeurs doit être strictement limitée à la valeur de débit minimal pour l’obtention de la
certification NF – Robinetterie sanitaire, selon la destination de la robinetterie (5) (6).
et
Rinçage des canalisations (7).
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec pour les baignoires et les douches, la mise en place de mitigeurs thermostatiques
disposant de boutons « stop » (8) et éco » (4).
(1) Y compris les systèmes à micro accumulation de capacité de stockage de l’ordre de 4 à 6 litres ou plus.
(2) Excepté pour les éviers où la présence d’un mélangeur à la place d’un mitigeur est acceptée, lorsque la production d’eau chaude
est assurée par un système à micro accumulation.
(3) Tout mitigeur mécanique disposant d’une butée (ou point dur) permet d’obtenir un débit intermédiaire.
(4) Tout mitigeur thermostatique disposant d’un bouton « éco » permet de limiter le débit.
(5) Se reporter au tableau du critère « PS4 - Qualité de la robinetterie », de la rubrique « PS- Plomberie sanitaire ».
(6) La classe de débit E2 est admise pour les robinetteries d’éviers si celles-ci disposent d’une butée (ou point dur).
(7) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir le rinçage de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre et avant
la pose des robinetteries, à la charge de l’entreprise titulaire du lot.
(8) Tout mitigeur thermostatique doit être équipé d’un bouton « stop » afin de limiter la température.

EE 2 Espaces non privatifs

EE 2.1 Poste d’arrosage collectif


Ce critère n’est à étudier que s’il existe un système d’arrosage dans l’opération étudiée.

Poste d’arrosage
3 En présence d’un système d’arrosage destiné à des espèces végétales ne nécessitant qu’un arrosage en période de
plantation, il y a lieu de prévoir un système d’arrosage automatique biodégradable après la première année.
En présence d’un système d’arrosage destiné à des plantations d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans
le temps, il y a lieu de prévoir une programmation de celui-ci
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un système d’arrosage par goutte à goutte, en présence de plantations ponctuelles
ou linéaires d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans le temps.

EE 2.2 Robinetterie des canalisations collectives


La qualité des robinetteries influe sur leur durée de vie et limite le risque de fuite dans des parties de la construction
non visitées fréquemment.
Les robinetteries concernées sont par exemple :
- le robinet général,
- les robinets en pied de colonne,
- les robinets aux piquages individuels des logements.

Robinetterie des canalisations collectives


3à5 Toutes robinetteries et autres équipements (1), placés sur des canalisations collectives d’eau froide ou chaude, doivent être
certifiés NF – Robinetterie de bâtiment.
(1) Les équipements concernés sont par exemple des réducteurs de pression ou des clapets anti-retour, installés sur des réseaux
collectifs.

Habitat & Environnement - Référentiel EE - Economie d’eau


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
EE-6

EE 2.3 Comptage sur les canalisations collectives


Le comptage distinctif par type de réseau et selon les différents usages est de nature à mieux maîtriser les
consommations d’eau de l’ensemble d’une construction.

Comptage sur les canalisations collectives


3 Comptage des consommations d’eau pour l’arrosage, sauf si celui-ci est limité à la période de plantation.
Comptage des consommations d’eau (1) pour le nettoyage des espaces non privatifs.
Comptage des consommations pour chaque équipement (2) qui utilise de l’eau (1) pour fonctionner.
Plan détaillé des réseaux exécutés, incluant les différents équipements installés (compteurs, vannes, réducteurs de
pression, …) (3).
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec « prédisposition » pour la mise en place d’un système de relevé à distance (4).
(1) Y compris sur l’eau chaude, dans le cas d’une production collective.
(2) En présence d’un adoucisseur d’eau, outre le fait de devoir justifier la nécessité de recourir à un tel équipement en fonction de la
dureté de l’eau servie, il y a lieu de prévoir un comptage particulier en amont de l’adoucisseur lorsque celui-ci dispose d’un rejet
d’eau.
(3) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir la fourniture d’un tel plan (disponible à la livraison des travaux), à la charge
de l’entreprise titulaire du lot.
(4) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.

EE 3 Système de récupération d’eaux pluviales


Il s’agit dans un premier temps de permettre la valorisation d’un système de récupération d’eaux pluviales dans une
opération. Ces dispositions seront valorisées pour la note 5.

Système de récupération d’eaux pluviales


3 Sans objet
5 Système de récupération d’eaux pluviales (à fin d’utilisation en vue des options d’arrosage, des chasses d’eau…),
Réalisation d’une étude technique par un bureau d’étude spécialisé (dimensionnement et entretien des installations) (1) (2)
(1) Sur cette base, le maître d’ouvrage devra être en mesure de retenir les options envisagées sur le système de récupération des eaux
pluviales.
(2) L’étude devra également faire état des autorisations administratives éventuellement nécessaires à la mise en œuvre d’un tel
système, notamment eu égard au risque sanitaire.

Evaluation globale de la rubrique


Pour chaque logement, on détermine son évaluation globale en fonction des évaluations obtenues, dans un premier
temps, pour chacun des critères étudiés au § « EE 1 - Espaces privatifs » (dans le logement examiné), puis, dans un
second temps, pour chacun des critère étudiés au § « EE 2 - Espaces non privatifs » et éventuellement au
§ « EE 3 - Système de récupération d’eaux pluviales » (pour l’ensemble de l’opération).

Economie d’eau
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5


(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.

Habitat & Environnement - Référentiel EE - Economie d’eau


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG Information
des habitants
et du gestionnaire

Généralités................................................................................................................................. 3
Critère, exigences et évaluation globale ................................................................................ 3
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire ....................................................... 4

Habitat & Environnement - Référentiel IHG – Information des habitants et du gestionnaire


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-3

Généralités
Un triple objectif est recherché en matière d’information destinée aux habitants et au gestionnaire, en rapport avec
les différents thèmes concourant à la qualité environnementale de l’opération.
• Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales, propres à l’opération,
Il s’agit de mettre en valeur les efforts réalisés par le maître d’ouvrage, au niveau environnemental, par rapport à une
opération dite « classique ».
Ces informations doivent être complétées de précisions sur les avantages qu’elles peuvent procurer aux habitants,
voire au gestionnaire.
• Informations sur les bonnes pratiques comportementales, respectivement, des habitants et du gestionnaire, par
rapport aux dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération.
Sont concernées toutes les dispositions et les particularités à caractère environnemental ou non, de l’opération, pour
lesquelles il est également nécessaire d’informer et de sensibiliser les occupants sur les bonnes pratiques
comportementales à adopter. Il en est de même pour les bonnes pratiques qui sont à rappeler au gestionnaire,
concernant des interventions qui lui reviennent.
Ces informations doivent être complétées par les modalités pratiques d’utilisation liées à certaines de ces
dispositions.
• Informations aux occupants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments non
liés au bâti.
A destination des habitants, il s’agit d’énumérer et de valoriser les principales bonnes pratiques comportementales
qui concernent des éléments de leur habitation et de leur mode de vie, non liés directement aux dispositions
constructives du bâtiment.

Critère, exigences et évaluation globale


Pour le seul critère de cette rubrique, des dispositions particulières, en direction des habitants et du gestionnaire,
sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour ce
critère, la note 1 est retenue pour l’opération étudiée.

Information des habitants et du gestionnaire


3 Afin de satisfaire l’exigence associée à cette rubrique, le Maître d’Ouvrage doit fournir, avant la délivrance de la
certification Habitat & Environnement, un engagement écrit précisant qu’il va mettre au point un document d’information,
destiné aux habitants et au gestionnaire, afin de leur remettre ultérieurement, au plus tard lors de la livraison des
logements.
Cet engagement devra préciser que les informations contenues dans le document, respecteront, au minimum, celles
définies par CERQUAL dans l’annexe de cette rubrique prévue à cet effet, ainsi que les modalités retenues par le Maître
d’Ouvrage, en terme de diffusion du document auprès des habitants et du gestionnaire.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Organisation, par le Maître d’Ouvrage, d’une réunion d’information des habitants et du gestionnaire, ayant notamment
pour objet d’expliciter le document en matière d’information d’environnementale.

De plus, il est conseillé au gestionnaire de veiller à perdurer cette information à destination des habitants de cette
opération, lors des futurs renouvellements.

Habitat & Environnement - Référentiel IHG – Information des habitants et du gestionnaire


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-4

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire

Généralités
Cette annexe prévue à cette présente rubrique a pour objet de préciser les éléments qui doivent au minimum être
repris dans le document d’information édité par la maître d’ouvrage et diffusé par ce dernier aux habitants et
gestionnaires, en veillant à les adapter aux particularités de l’opération certifiée.
Ces éléments sont classifiés en fonction des trois objectifs d’information recherchés dans cette rubrique :
• 1. Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales propres à l’opération,
• 2. Informations sur les bonnes pratiques comportementales des habitants et du gestionnaire, par rapport aux
dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération,
• 3. Informations aux habitants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments de
l’opération non liés au bâti.
Le contenu de cette annexe pouvant être évolutif, il appartient à CERQUAL d’en informer le Maître d’Ouvrage avant
que ce dernier ne s’engage à le respecter.

Habitat & Environnement - Référentiel IHG – Information des habitants et du gestionnaire


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-5

1 - Informations sur les dispositions constructives et particularités


environnementales propres à l’opération
Les dispositions constructives et particularités environnementales suivantes, doivent au minimum être citées dans le
document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsqu’elles existent dans l’opération étudiée.

[les textes ci-dessous, entre crochets, doivent être adaptés aux spécificités de l’opération]

Information générale sur le profil environnemental de l’opération


Dispositions et particularités constructives environnementales

Description des thèmes environnementaux retenus pour l’attribution de la certification Habitat & Environnement.

Eau
Dispositions et particularités constructives environnementales

Dispositif de comptage individuel de la consommation d’eau de chaque logement

Dispositif de comptage de la consommation collective d’eau, par poste d’usage : [équipement], [nettoyage], [arrosage], [autre à
préciser]
Présence de mitigeurs [mécaniques] et/ou [thermostatiques] mis en place sur certains équipements sanitaires [ou en totalité] des
logements

Présence de réservoir de chasse d’eau économe [à capacité réduite] et/ ou [à double commande ou à commande interrompable]

Présence d’un système de récupération des eaux pluviales (1) [à des fins d’utilisation de l’arrosage, des chasses d’eau…],
[autres à préciser] (1)
(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « EE 3 - Système de récupération des eaux pluviales».

Chauffage et production d’eau chaude


Dispositions et particularités constructives environnementales

Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie] pour lesquels la consommation
d’énergie conventionnelle est inférieure ou égale à xx % par rapport au niveau réglementaire.
Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie], utilisant les énergies
renouvelables :
- [Production d’eau chaude solaire individuelle par chauffe-eau solaire individuel],
- [Systèmes solaires combinés de chauffage et d’eau chaude sanitaire],
- [Production collective solaire d’eau chaude sanitaire],
- [Système de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire utilisant l’énergie thermique du sous- sol (Géothermie)],
- [raccordement à un réseau de chaleur bénéficiant d’un classement]
- [raccordement à une chaufferie bois]
- [Installation solaire photovoltaïque pour une production en partie des besoins en électricité],
- [autre cas à préciser]

Disposition mixte correspondant à la présence conjointement des deux situations ci-dessus

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-6

Electricité
Dispositions et particularités constructives environnementales

Disposition d’éclairage et de commande, économe en électricité, dans les espaces collectifs

Equipement de ventilation économe en électricité (1)

Installation d’ascenseur économe en électricité

Installation solaire photovoltaïque pour une production en partie des besoins en électricité (éclairage partie commune…)
(1) En présence d’une ventilation mécanique contrôlée ou en présence d’une ventilation par tirage naturel (assistée ou non)

Aération - Ventilation
Dispositions et particularités constructives environnementales

Installation de ventilation, permettant de limiter les dépenses énergétiques et adaptée aux interventions d’entretien

Présence de dispositions particulières pour le séchage du linge (1)

Présence d’une ouverture donnant sur l’extérieur, dans la salle d’eau (2)
(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 2 - Séchage du linge ».
(2) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 3 – Aération de la salle d’eau ».

Déchets ménagers
Dispositions et particularités constructives environnementales

Présence d’un local poubelles adapté au tri des déchets ménagers [ou à un éventuel futur tri des déchets ménagers]

Présence d’un équipement spécifique pour le tri et stockage intermédiaire des déchets ménagers à l’intérieur des logements
ou dispositions équivalentes (1)

Dispositions mises en place par les collectivités locales pour la gestion des encombrants [autres à préciser]
(1) si les dispositions de la note 4 ou de la note 5 sont satisfaites au critère « TDM 2 – Dispositions privatives dans les logements ».

Il est également possible de citer au cas par cas dans le document, d’autres dispositions ou particularités
environnementales propres à l’opération afin de valoriser l’effort du maître d’ouvrage.
Il peut s’agir d’éléments abordés dans le cadre de l’audit lié au « Thème 1 – Management environnemental de
l’opération » et non examinés au titre des exigences techniques du référentiel, voire au-delà du minimum requis.
Le tableau suivant illustre quelques situations pouvant être rencontrées.

Eventuelles autres dispositions et particularités environnementales (exemples)


Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

Enumération précise de matériaux renouvelables et/ou de produits recyclés, propres à


Matériaux
l’opération.
Mise à disposition par le maître d’ouvrage auprès des habitants, d’un certain nombre
Ampoules basse consommation
d’ampoules basse consommation.
Description d’éléments particuliers, liés par exemple à la présence de certaines essences de
Qualité paysagère plantations (nouvelles ou conservées), comme à respecter les écosystèmes ou à valoriser
l’intégration des bâtiments dans le site.

Autres cas à préciser ….

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-7

2 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants et


du gestionnaire, par rapport aux dispositions constructives et aux particularités
propres à l’opération
Les bonnes pratiques comportementales des occupants et du gestionnaire suivantes, doivent au minimum être
citées dans le document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsque les éléments constructifs qui s’y
rapportent sont présents dans l’opération étudiée.

• Bonnes pratiques pour l’habitant

Aération et ventilation
Dispositions constructives, Bonnes pratiques comportementales des occupants
propres à l’opération

Bouches d’entrée et d’extraction Ne pas obstruer les bouches


d’air Nettoyer les éléments accessibles et facilement démontables par l’occupant

Chauffage et climatisation
Dispositions constructives, Bonnes pratiques comportementales des occupants
propres à l’opération
Fiche descriptive pour l’ensemble Ne pas couvrir les équipements comportant une sonde de température du local (robinet
du système de chauffage et de thermostatique, sonde isolée, sonde incorporée à un appareil de chauffage, …)
production d’eau, abordant Prendre connaissance des particularités de réglage du programmateur et les adapter aux
notamment le principe de besoins de l’occupant
fonctionnement de la régulation

Idem en présence d’une climatisation

• Bonnes pratiques pour le gestionnaire

Entretien et maintenance
Dispositions constructives,
Bonnes pratiques comportementales du gestionnaire
propres à l’opération
Installation de chauffage, de
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations
ventilation et de climatisation
Installation de plomberie et de
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations
traitement de l’eau

Installation électrique Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations

Ascenseurs Intervention périodique d’entretien

Porte automatique de parking Intervention périodique d’entretien

Installation de sécurité et de
Intervention périodique d’entretien
sûreté

Nettoyage des locaux communs Intervention périodique d’entretien

Entretien des espaces extérieurs Intervention périodique d’entretien

Local de stockage des déchets


ménagers ou dispositifs extérieurs Signalétique avec consignes de tri (1).
équivalents (2)
(1) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.
(2) Confère les dispositions extérieures de la note 3 du critère « TDM 1 – Locaux de propreté ».

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-8

3 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants


concernant d’autres éléments de l’opération non liés au bâti
Les bonnes pratiques comportementales des occupants suivantes, concernant des éléments constructifs non liés au
bâti, doivent au minimum être citées dans le document d’information à éditer et diffuser par le maître d’ouvrage.

L’énergie
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

Utiliser de préférence des ampoules « basse consommation » pour les points d’éclairage du
logement, sauf pour les locaux fréquentés très souvent pour une courte durée.
Penser à éteindre la lumière dans les locaux inoccupés.
Eclairage Dans des locaux pouvant disposer d’une commande de réglage manuel de la durée de
l’éclairage, penser à l’adapter à vos besoins.
Privilégier les apports de l’éclairage naturel, en y pensant lors de l’implantation de votre
mobilier.
Avant d’acquérir un appareil ménager, consulter son « étiquette énergétique » pouvant
préciser un classement de A (très bon ou économe) à G (mauvais ou peu économe).
Pour certains appareils (électroménagers, télévision, hi-fi, ordinateur, ...), disposant d’un
système de veille consommant de l’électricité, penser à les éteindre totalement en cas de non
utilisation prolongée. En présence de plusieurs appareils concernés par une extinction des
Appareils ménagers et autres veilles pendant une même période, raccorder les à une même rallonge mobile, disposant de
équipements électriques plusieurs prises de courant et d’un interrupteur général.
Privilégier l’achat de certaines machines à laver (linge, vaisselle) équipées d’une double
arrivée d’eau froide et d’eau chaude, a priori plus économes en énergie électrique, selon les
possibilités de raccordement sur les canalisations d’eau chaude sanitaire de votre logement.
Selon vos besoins, penser à limiter les températures des appareils équipés d’une résistance
électrique (lave linge, lave vaisselle, sèche linge, …).
Ne pas surchauffer votre logement.
Ne pas ouvrir systématiquement vos fenêtres pour réduire la température de votre logement ;
Chauffage utiliser les systèmes de réglage mis à votre disposition.
Ne pas utiliser des appareils de chauffage d’appoint pouvant présenter des risques pour les
personnes ; de plus, ils sont incompatibles avec l’installation de chauffage.

Le bruit
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

Veiller à réduire les bruits à la source, c’est à dire commencer par limiter les bruits issus de
votre propre logement (télévision, hi-fi, matériel de bricolage, parole, …).
Respecter des plages horaires correctes, vis-à-vis de votre voisinage, en vue de minimiser la
gêne causée par certaines activités bruyantes, indispensables occasionnellement.
Malgré la qualité acoustique de votre logement, veiller à ne pas procéder à des activités
particulièrement sonores, nécessitant alors d’être réalisées dans des lieux adaptés (pratique
d’un instrument de musique ou d’une activité manuelle, très sonores).

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
IHG-9
L’eau
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

En présence de relevés périodiques de vos consommations ou d’un compteur individuel


Relevés périodiques
visible, surveiller l’évolution de vos consommations pour bien les maîtriser.
Ne pas attendre pour faire réparer un équipement (robinet, appareil ménager, …) présentant
une fuite d’eau visible, même faible.
Surveiller sa consommation d’eau et réagir immédiatement en présence d’une augmentation
non expliquée. En cas de doute, relever le compteur avant et après une période suffisamment
Usages de l’eau
longue (une nuit par exemple) pour confirmer la présence réelle d’une fuite. Intervenir alors
en conséquence pour y remédier.
Eviter de laisser couler l’eau inutilement, au cours de certaines tâches ne nécessitant pas un
usage de l’eau permanent (lavage de la vaisselle, brossage des dents, …).
Utiliser à bon escient le système de commande équipant le réservoir de votre chasse d’eau ;
parmi les systèmes les plus courants aujourd’hui :
- soit une double commande (deux boutons distincts permettant de choisir la quantité d’eau
Chasse d’eau
utilisée),
- soit un mécanisme interrompable (une première pression sur le bouton poussoir permettant
de libérer la chasse, la seconde pression stoppant immédiatement l’action précédente).

L’air
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

Ne pas arrêter votre système de ventilation.


Ne pas obstruer les bouches de ventilation.
Dispositif de ventilation
En période froide, veiller à ne pas laisser, en permanence, fonctionner à grand débit les
bouches de ventilations réglables, notamment en cuisine.

Les déchets
Objet Bonnes pratiques comportementales des occupants

Utiliser les moyens mis à votre disposition pour évacuer tout type de déchets courants, en
veillant à respecter les consignes de tri et la destination des poubelles.
Elimination des déchets
Utiliser les moyens mis à votre disposition par les collectivités locales pour la gestion des
encombrants.
Selon vos besoins, privilégier l’achat de produits marqués d’une référence à une certification
Produits labelisés ou certifiés
(NF environnement, Ecolabel, …), en vue de limiter les quantités de déchets et leur nocivité.
Piles, accumulateurs, Indépendamment des risques pouvant concernés vos proches, penser à rapporter dans les
médicaments et produits toxiques lieux adaptés à cet effet les objets et produits particulièrement toxiques et dangereux.

Habitat & Environnement - Référentiel IHG – Information des habitants et du gestionnaire


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE Maîtrise
des
consommations
électriques

Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
MCE 1 Eclairage des espaces non privatifs..................................................................................................3
MCE 1.1 Hall et entrée.................................................................................................................................................. 4
MCE 1.2 Circulations horizontales................................................................................................................................ 4
MCE 1.3 Escaliers ........................................................................................................................................................ 4
MCE 1.4 Eclairage des parkings................................................................................................................................... 5
MCE 1.5 Eclairage des circulations vers le parking et d’autres locaux......................................................................... 5
MCE 1.6 Eclairage des locaux divers ........................................................................................................................... 6
MCE 1.7 Cheminements et circulations extérieurs ....................................................................................................... 6
MCE 1.8 Abords extérieurs des halls d’entrée.............................................................................................................. 6
MCE 2 Locaux privatifs ...................................................................................................................................7
MCE 2.1 Prises de courant du séjour ........................................................................................................................... 7
MCE 2.2 Eclairage naturel de la salle d’eau ................................................................................................................. 7
MCE 3 Equipements ........................................................................................................................................7
MCE 3.1 Equipement de ventilation mécanique ........................................................................................................... 8
MCE 3.2 Installation d’ascenseur ................................................................................................................................. 9
Evaluation globale de la rubrique ......................................................................................... 10

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-3

Généralités
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’électricité d’une opération, concernent les
installations et leurs équipements dans :
• les parties communes,
• les espaces extérieurs,
• les locaux privatifs (limité à des dispositions ne concernant pas les appareils mis en œuvre par les occupants),
• et les équipements collectifs (ventilation et ascenseur).
Au titre de cette présente rubrique, la consommation d’électricité nécessaire au chauffage et à la production d’eau
chaude sanitaire n’est pas abordée. En effet, elle fait, par ailleurs, l’objet d’une évaluation spécifique, propre à la
consommation d’énergétique en la matière, quelle que soit l’énergie retenue.

Limite des appréciations données


L’évaluation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, et est fondée sur des
estimations de la consommation conventionnelle d'électricité d'un bâtiment, essentiellement pour les usages
collectifs.
Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui
concerne le taux d’occupation des bâtiments, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de
l’électricité.
Les habitudes et les modes de vie des occupants variant considérablement, les consommations constatées peuvent
parfois être significativement différentes entre deux opérations sensiblement identiques. C'est pourquoi la présente
rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison des opérations entre elles, par rapport à des
valeurs théoriques de référence.
Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en place,
respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en œuvre soit
conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.

Critères et exigences
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.

MCE 1 Eclairage des espaces non privatifs


Toutes les dispositions liées à l’éclairage des espaces non privatifs doivent permettre de générer des économies
d’électricité en favorisant la possibilité de disposer d’éclairage naturel, de bien dimensionner et positionner les points
d’éclairage, de limiter les durées d’éclairage artificiel, d’utiliser des systèmes de commande performant, tout en
veillant à la sécurité des occupants.
Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, l’unité d’examen est le bâtiment ou la cage d’escalier
(voire de l’opération en présence d’un seul bâtiment et d’une cage d’escalier), afin de leur attribuer respectivement
un niveau d’évaluation. Pour des espaces particuliers, non associés à un bâtiment ou une cage d’escalier (parkings,
locaux divers, …), leur niveau respectif d’évaluation est affecté à l’opération.
Les critères de cette sous-rubrique sont « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, sauf en ce
qui concerne les critères liés aux espaces extérieurs, à la présence de certains locaux collectifs quand il en existe et
aux dispositions intérieures aux maisons.
Commentaires :
A propos des critères pour lesquels un niveau d’éclairement (en LUX) est actuellement requis dans certains locaux, il
sera introduit ultérieurement (additif 2005 à cette rubrique) des exigences exprimées en puissance équivalente
d’éclairage installée (rendement de luminaires, puissance absorbée, efficacité lumineuse, coefficient de réflexion des
parois...) par ratio de surface concernée.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-4

MCE 1.1 Hall et entrée

Hall et entrée de bâtiment


3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage (non permanent) doit être de
l’ordre de 3 minutes.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 100 à 200 LUX (1).
Le circuit d’éclairage du hall doit être indépendant des autres circulations (escalier, couloir en étage, …).
Dans le cas, où le détail des points d’implantation et des commandes d’éclairage n’est pas fourni en phase de conception,
les pièces écrites du dossier marché doivent prévoir la fourniture d’un plan d’implantation électrique, à la charge de
l’entreprise titulaire du lot.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Présence d’éclairage naturel de surface vitrée de l’ordre de 2 à 3 m², donnant directement sur l’extérieur (2).
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
(1) Lorsque le niveau d’éclairement est supérieur à 150 LUX et en présence d’un éclairage permanent, il y a lieu de prévoir, pour la
plage de 150 à 200 LUX, une commande par détecteur de présence, lui-même asservi au niveau d’éclairement naturel du local.
(2) Tout espace extérieur n’étant pas à ciel ouvert (porche, passage ouvert) ne pourra être retenu au titre de ce critère.

MCE 1.2 Circulations horizontales

Circulations horizontales
3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
Chaque circulation horizontale fermée ou de plus de 5 m lorsqu’elle communique directement sur un escalier non
encloisonné, doit disposer d’une commande d’éclairage indépendante par rapport aux autres locaux.
A l’inverse, lorsque plusieurs circulations horizontales de 5 m ou moins, communiquent directement sur un escalier non
encloisonné, le nombre de circulations en étage superposées et commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3
niveaux.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage (non permanent) doit être de l’ordre
de 2 minutes pour une circulation d’étage commandée indépendamment. Dans le cas où plusieurs circulations en étage
sont dépendantes, la durée de temporisation de l’éclairage doit être multipliée par le nombre de niveaux éclairés
simultanément.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Présence d’éclairage naturel, disposant de surfaces vitrées supérieures (1) à 10 ou 15 % de la surface au sol de la
circulation concernée.
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
(1) Cette surface vitrée doit être régulièrement répartie, afin de ne pas recourir à l’usage de l’éclairage artificiel dans la journée.

MCE 1.3 Escaliers


Selon le type d’escalier (encloisonné ou non) on se reporte à un des deux tableaux qui suivent.

Escaliers en cloisonnés
3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
L’éclairage ne doit pas être permanent (hors présence éventuelle d’un éclairage de secours).
Absence de lampe ou de tube basse consommation.
Le nombre de niveaux commandés simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux, au dessus du rez-de-chaussée.
Présence de revêtements des parois verticales de couleurs claires.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes
multipliées par le nombre de niveaux asservis.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Commande d’éclairage par détecteur de présence.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-5

Escaliers non encloisonnés


3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
Le nombre de volées d’escaliers commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage (non permanent) doit être de l’ordre
de 2 minutes multipliées par le nombre de niveaux asservis.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Commande d’éclairage par détecteur de présence.

MCE 1.4 Eclairage des parkings


Un comptage spécifique des consommations d’électricité contribue à une bonne maîtrise des économies d’énergie et
à la détermination plus précise des charges lorsque, notamment, certaines places sont attribuées à des personnes
extérieures à la construction.
Ce critère est « sans objet » en l’absence d’un parking enterré.

Eclairage du parking
3 Prévoir un comptage électrique indépendant des autres consommations du bâtiment.
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 40 à 60 LUX au niveau des cheminements des voitures.
Présence de tubes fluorescents « haut rendement », avec des ballasts électroniques.
Le système de temporisation de l’éclairage doit permettre d’accepter des dérogations d’allumage avec remise automatique
au régime programmé qui doit être de l’ordre de 5 minutes.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Une commande distincte d’éclairage par zone du parking (une zone pour 15 à 25 places). Néanmoins, un éclairage
minimum sur l’ensemble du niveau de parking concerné, correspondant à 1 point lumineux sur 3, doit fonctionner en
permanence.
Commande d’éclairage par détecteur de présence.

MCE 1.5 Eclairage des circulations vers le parking et d’autres locaux


Pour les escaliers qui peuvent desservir le parking, se reporter aux dispositions des escaliers encloisonnés.

Eclairage des circulations vers le parking


3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes pour les
circulations fermées.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Présence de parois verticales de couleurs claires pour les revêtements des circulations.
Commande d’éclairage par détecteur de présence.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-6

MCE 1.6 Eclairage des locaux divers


Il s’agit des locaux poubelles, locaux vélos, …, autres que des locaux techniques à usage du seul personnel
d’entretien.

Eclairage des locaux divers


3 Utiliser des minuteries rotatives, avec une durée maximale d’éclairage limitée à 10 minutes.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :
Présence de ces locaux au rez-de-chaussée et équipés d’une porte donnant sur l’extérieur (1).
Commande d’éclairage par détecteur de présence.
(1) La présence d’une porte donnant sur l’extérieur peut constituer un apport d’éclairage naturel.

MCE 1.7 Cheminements et circulations extérieurs


Les dispositions suivantes concernent les espaces extérieurs autres que ceux du domaine public.
L’éclairage des voies d’accès a pour fonction principale le balisage et la mise en sécurité des voies. Il pourvoit à la
fois un objectif de confort et une fonction de sécurité.
Les circulations extérieures à étudier sont les cheminements depuis les halls d’entrée des bâtiments ou les entrées
des maisons vers la voie publique, les accès à des locaux collectifs extérieurs et les parkings extérieurs. Tout autre
cheminement, disposant d’un éclairage à la charge des occupants, sera également étudié afin d’en limiter les
consommations d’électricité.

Cheminements et circulations extérieurs


3 et 5 Utilisation de lampes basse consommation.
Ne pas recourir à des éclairages indirects des façades.
Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage.
Dispositif de programmation permettant de réduire le niveau d’éclairement permanent en pleine nuit de 30 à 50 % des
points d’éclairages installés (ou de leur niveau d’éclairement), complété d’un ou plusieurs détecteurs de présence afin de
commander respectivement 100 % du niveau d’éclairement des zones concernées.

MCE 1.8 Abords extérieurs des halls d’entrée


L’éclairage des abords extérieurs des halls d’entrée est double : d’une part, assurer la sécurité des abords et, d’autre
part, mettre en valeur l’accès à l’immeuble.

Abords des halls d’entrée


3 (aucune exigence)
5 Complément d’éclairage ponctuel au droit de la zone où est placé le dispositif d’ouverture de la porte (serrure, portier
électronique,…), avec détecteur de présence et interrupteur crépusculaire. Ce dispositif doit également allumer l’espace
intérieur du hall (1).
(1) Lorsque l’éclairage du hall n’est pas permanent.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-7

MCE 2 Locaux privatifs


Dans la mesure où les consommations privatives des logements sont essentiellement liées aux appareils et
équipements installés par les occupants, ainsi qu’à leur utilisation, seules des dispositions techniques concernant
des éléments mis en œuvre à la livraison des logements sont étudiés au titre de cette sous-rubrique.
Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, chaque logement est examiné.

MCE 2.1 Prises de courant du séjour


Le fait de disposer d’une prise de courant « commandée » offre aux occupants la possibilité d’interrompre
globalement l’alimentation de plusieurs appareils, notamment audiovisuels, raccordés à cette même prise, afin de
limiter temporairement les consommations électriques des dispositifs de mise en veille.

Prises de courant du séjour


3 (aucune exigence)
5 Prévoir une prise de courant (située à proximité de la prise d’antenne), commandée par un interrupteur situé à l’entrée du
séjour.

MCE 2.2 Eclairage naturel de la salle d’eau


Cette disposition améliore le confort et est de nature à éviter le recours systématique à l’éclairage artificiel dans la
journée.

Eclairage naturel de la salle d’eau


3 (aucune exigence)
5 La salle d’eau principale dispose d’une surface vitrée et translucide, d’environ 1/6 de la surface au sol du local, donnant sur
l’extérieur.

MCE 3 Equipements
Seuls l’installation de ventilation mécanique contrôlée et les ascenseurs quand ils existent, sont étudiés au titre de
cette sous-rubrique.
Les autres équipements collectifs qui peuvent être présents dans une opération (interphone, porte automatique de
parking, portier électronique, …) ne sont, en effet, pas étudiés car ils représentent une part marginale des
consommations électriques.
En présence d’une chaufferie collective, la consommation des équipements nécessaires à son fonctionnement est
prise en considération dans le cadre de la détermination de la consommation conventionnelle d’énergie, au travers
du coefficient C (Réglementation thermique). Il en est de même pour la part des consommations de chauffage et de
production d’eau chaude sanitaire des systèmes à effet Joule, examinés par ailleurs.
Pour chacun des critères étudiés, l’unité d’examen est l’opération (voire l’équipement quand il en existe plusieurs de
performances différentes), afin de lui attribuer respectivement un niveau d’évaluation.

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-8

MCE 3.1 Equipement de ventilation mécanique


La consommation électrique d’une installation de ventilation mécanique contrôlée est due essentiellement à celle du
moteur qui entraîne le ventilateur. Ce dernier doit alors être dimensionné en fonction de l’architecture des réseaux,
elle-même liée aux besoins de ventilation à assurer. On distinguera d’une part, le cas des maisons individuelles
constitué principalement d’un kit groupe VMC par maison en fonction du nombre de sanitaires raccordés, et le cas
des immeubles collectifs avec l’équipement collectif de ventilation mécanique contrôlée.

Maisons individuelles :

Equipement individuel de ventilation mécanique


3 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d’un groupe VMC, dont la puissance P exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est inférieure ou égale à la valeur indiquée en note 3 dans le tableau
ci-dessous, suivant la configuration.
5 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d’un groupe VMC, dont la puissance P exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est inférieure ou égale à la valeur indiquée en note 5 dans le tableau
ci-dessous, suivant la configuration.

Configuration Note 3 Note 5


commentaires
P en W Th – C P en W Th – C
≤ 35 ≤ 30 Pour 2 sanitaires raccordés sur le groupe (1)
Autoréglable ≤ 36 ≤ 33 Pour 3 à 4 sanitaires raccordés sur le groupe (1)
≤ 52 ≤ 37 Pour 5 sanitaires et plus, raccordés sur le groupe (1)
≤ 66 ≤ 54 Pour chaudière située en garage
Autoréglable Gaz
≤ 49 ≤ 40 Pour chaudière située en cuisine
≤ 40 ≤ 25 Pour 2 à 4 sanitaires raccordés sur le groupe (1)
Hygroréglable A ou B (2)
≤ 50 ≤ 32 Pour 5 sanitaires et plus, raccordés sur le groupe (1)
≤ 65 ≤ 48 Pour chaudière située en garage
Hygroréglable Gaz
≤ 49 ≤ 40 Pour chaudière située en cuisine
(1) On entend par sanitaires raccordés, le nombre de salle de bains, de douches ou de WC raccordés sur le groupe.
(2) Hygroréglable A : entrées d’air autoréglables et bouches d’extractions hygroréglables,
Hygroréglable B : entrées d’air et bouches d’extractions hygroréglables.

Immeuble collectif : pour une opération de 12 logements et plus (1)

Equipement collectif de ventilation mécanique


3 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la puissance exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est inférieure de 10% par rapport à la puissance de référence.
5 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la puissance exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est inférieure de 20% par rapport à la puissance de référence.
(1) Nombre de logements raccordés sur l’équipement collectif de ventilation mécanique.

Immeuble collectif : pour une opération de moins de 12 logements (1)

Equipement collectif de ventilation mécanique


3 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la puissance exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est supérieure au maximum de 15% par rapport à la puissance de référence.
5 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la puissance exprimée en W Th - C
(au sens de la réglementation thermique) est inférieure ou égale à la puissance de référence.
(1) Nombre de logements raccordés sur l’équipement collectif de ventilation mécanique.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-9

MCE 3.2 Installation d’ascenseur


Les consommations électriques d’une installation d’ascenseur sont essentiellement dues à la puissance nécessaire
au démarrage du moteur, ce qui souvent oblige à souscrire un contrat d’électricité de forte puissance, induisant ainsi
une augmentation du coût de l’abonnement. Cependant, des techniques existent pour diminuer fortement la
puissance appelée de démarrage.
En dehors des obligations réglementaires (ascenseur obligatoire pour un bâtiment à partir de R + 4), l’ascenseur est
un équipement de confort qui mérite techniquement d’être bien dimensionné pour notamment minimiser les
consommations d’électricité.
A propos de l’éclairage d’une cabine d’ascenseur, la Directive Européenne 95/16/CE applicable en France depuis le
1er juillet 1999 relative aux ascenseurs neufs, précise « qu’un éclairage suffisant doit exister dans la cabine dès
qu’elle est utilisée ou lorsqu’une porte est ouverte… » Dès lors, on peut proposer l’extinction de la cabine à l’arrêt,
quand celle-ci n’est pas utilisée avec les portes fermées. Cependant, pour des raisons de sécurité, on peut
préconiser un double éclairage permettant d’assurer un éclairage de sécurité en cas d’arrêt de la cabine suite à
incident.

Installation d’ascenseur
3 Absence d’un ascenseur hydraulique ou à vis (1),
Vitesse ascensionnelle de l’ordre de 1 m/s quel que soit le nombre de niveaux desservis.
Si le moteur assurant l’entraînement de la cabine est électrique, celui-ci doit être à vitesse variable, complété d’un dispositif
de transmission sans réducteur de vitesse (2).
Le système de commande de l’ascenseur est de type à « manœuvre collective descente» (et non à « blocage »).
Présence d’un système de détection par cellule photo électrique, pour maintenir les portes en position ouverte tant que
leur espace de manœuvre n’est pas libéré.
Prévoir l’extinction de l’éclairage intérieur de la cabine lorsque celle-ci est inoccupée (indépendamment d’un éventuel
éclairage de sécurité).
Adopter un éclairage de cabine par lampe incandescence à filament renforcé afin de mieux supporter les vibrations de la
cabine d’une part, et les allumages et extinctions répétés. La puissance de cet éclairage de cabine doit être de l’ordre de 60
W.
5 Identique au niveau 3 ci-dessus,
De plus, l’ascenseur doit disposer d’une ou plusieurs parois vitrées afin de bénéficier d’un éclairage naturel permettant de
ne pas éclairer l’intérieur de la cabine dans la journée.
(1) Les ascenseurs hydrauliques ou à vis, contrairement aux ascenseurs à contrepoids, consomment 2 à 3 fois plus d’énergie et la
puissance électrique au démarrage qu’ils nécessitent est beaucoup plus important, donc l’abonnement à souscrire l’est également.
(2) Un entraînement par moteur à vitesse variable peut conduire à une économie d’environ 50 % sur la consommation du moteur. Cette
performance sera améliorée si en plus on adopte un dispositif de transmission sans réducteur de vitesse (jusqu'à 70 % d’économie
sur la consommation du moteur). De plus, un tel système amène un confort supplémentaire.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MCE-10

Evaluation globale de la rubrique


Pour chaque logement, on détermine son évaluation globale en fonction des cotations obtenues, dans un premier
temps, pour chacun des critères étudiés au § « MCE 1 – Eclairage des espaces non privatifs » (pour l’ensemble de
l’opération examiné ou pour le bâtiment se rapportant au logement examiné), puis, dans un second temps, pour
chacun des critère étudiés au § « MCE 2 - Locaux privatifs » (dans le logement examiné) et, enfin, pour chacun des
critères étudiés au § « MCE 3 – Equipements » (pour l’ensemble de l’opération ou pour l’équipement spécifique se
rapportant au logement examiné).

Maîtrise des consommations électriques


1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5


(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.

Habitat & Environnement - Référentiel MCE- Maîtrise des consommations électriques


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MEO Management
environnemental
de l’opération

1 Introduction......................................................................................................................3
2 Définition du management environnemental de l'opération ......................................3
3 Domaine d’application ....................................................................................................3
4 Présentation et mode d’emploi ......................................................................................3
5 Besoins et attentes pour l’opération.............................................................................4
6 Engagement politique.....................................................................................................4
7 Choix d’assistance technique et/ou environnementale ..............................................4
8 Exigences relatives à la documentation .......................................................................4
9 Analyse du site ................................................................................................................4
10 Programme.......................................................................................................................5
11 Planification de l’opération ............................................................................................5
12 Evaluation ........................................................................................................................5
13 Information et communication.......................................................................................5

Habitat & Environnement - Référentiel MEO - Management environnemental de l’opération


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MEO-3

1 Introduction
L’optimisation de l’effort environnemental du maître d’ouvrage dans le cadre d’une opération requiert une méthode
fiable qui inclut la structure organisationnelle, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés, et la
planification.
Le management environnemental de l’opération permet de fixer les objectifs environnementaux liés au contexte
particulier de l’opération. Ce contexte prend en compte les caractéristiques et enjeux de la collectivité locale, du
foncier, de la destination de l’ouvrage - location ou vente -, et des attentes de l’utilisateur final. Sa mise en œuvre
relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite faire certifier son opération en regard de ses qualités
environnementales.
La mise en œuvre de ce référentiel permettra au maître d’ouvrage d’enrichir sa pratique par le management des
objectifs environnementaux de l’opération, et d’obtenir la certification. Il s’applique à une opération donnée.

2 Définition du management environnemental de l'opération


Le management environnemental de l’opération peut se définir comme étant un ensemble d’éléments permettant
de :
• Définir le profil environnemental de l’opération adapté aux spécificités du site et aux attentes des parties
concernées,
• Organiser l’opération pour atteindre les niveaux de performance des thèmes techniques composant le profil retenu,
• Maîtriser les processus en phase programmation et conception.(cf.11 et 12)

3 Domaine d’application
Le présent document spécifie les exigences relatives au management environnemental des opérations de
logement des maîtres d’ouvrage.
Il s’applique à un maître d’ouvrage qui souhaite :
• Démontrer son aptitude à atteindre un niveau de performance environnemental et d’usage en réduisant les impacts
du bâtiment sur l’environnement,
• Veiller à l’assurance d’un confort intérieur et de conditions sanitaires satisfaisantes au bénéfice de l’utilisateur final.

4 Présentation et mode d’emploi


Le présent document est organisé de la façon suivante :
• Introduction 1 à 4
• Maîtrise 5 à 13
Il revient à chaque maître d’ouvrage de définir l’organisation, les compétences, les méthodes, les moyens, la
documentation nécessaire, pour répondre à ses objectifs, aux exigences environnementales qu’il aura
hiérarchisées et aux exigences du référentiel. Le niveau de détail de cette définition doit dépendre de la spécificité
de chaque opération.
La mise en œuvre d’un Management Environnemental de l’Opération a, entre autres, pour objet de permettre au
maître d’ouvrage une expression claire de ses priorités et de ses exigences environnementales liées à l’opération.
Cette expression permet de définir les thèmes composant le profil de certification environnementale retenu par le
maître d’ouvrage, ainsi que le cas échéant, les choix techniques lui permettant d’atteindre les niveaux d’exigences
requis.
Les niveaux d’exigences définis dans le référentiel technique de la certification Habitat & Environnement doivent
être satisfaits pour que la certification soit délivrée.
Le respect des exigences du présent document n’implique pas nécessairement la mise en œuvre par le maître
d’ouvrage d’un système de management ; toutefois, si un tel système fait l’objet d’une certification ou d’une
attestation pré existante, il aura pour effet de simplifier la démarche et le processus de certification.

Habitat & Environnement - Référentiel MEO - Management environnemental de l’opération


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MEO-4

5 Besoins et attentes pour l’opération


Le maître d’ouvrage doit s’assurer que les besoins et les attentes des différents acteurs impliqués dans le projet
ont été collectés et enregistrés, au sein de sa propre structure (Direction générale, service technique, service
commercial, service marketing, service financier, …), mais également au niveau du futur gestionnaire, lorsque ce
dernier est connu.
Le maître d’ouvrage doit intégrer également les attentes et les besoins des futurs occupants (locataires et/ou
accédants) tels qu’il peut les appréhender à ce stade du montage de l’opération (étude de marché, données
statistiques, expérience,…).
Dans certains cas, le maître d’ouvrage doit aussi se préoccuper des spécificités des constructions riveraines et de
leurs utilisateurs.

6 Engagement politique
La direction de la maîtrise d’ouvrage doit définir, par écrit, son engagement et la politique qu’elle cherche à
développer en matière d’objectifs environnementaux. Elle informe tous les intervenants de l’opération.
Le maître d’ouvrage fixe les thèmes compatibles avec l’opération, pour définir le profil retenu.

7 Choix d’assistance technique et/ou environnementale


En fonction des caractéristiques propres à l’opération, le maître d’ouvrage décide du recours ou non à une
assistante technique pour maîtriser les aspects managériaux et/ou techniques de l’opération.
Les critères retenus pour évaluer l’expertise environnementale des prestataires d’assistance technique et
environnementale doivent être cohérents avec les qualités souhaitées pour l’ouvrage.
Lorsque le maître d’ouvrage n’a pas souhaité recourir à une mission d’assistance extérieure, il doit être en mesure
d’attester des compétences environnementales d’un ou de plusieurs de ses collaborateurs, selon leur niveau de
formation, ou de connaissance ou d’expérience en la matière.

8 Exigences relatives à la documentation


La maîtrise d’ouvrage doit définir la documentation, en maîtriser la traçabilité, mettre en œuvre et entretenir le
management environnemental, pour soutenir un fonctionnement efficace de l’opération.
Le système documentaire doit, entre autres, intégrer le document comprenant le profil de certification Habitat &
Environnement retenu pour l’opération.
La documentation se présente sous toute forme et sur tout support convenant aux besoins de l’opération.
Les informations confidentielles ou susceptibles de nuire à l’activité d’un acteur d’une opération ne doivent être
diffusées qu’aux seuls responsables pour leur permettre d’agir conformément à la politique du maître d’ouvrage.

9 Analyse du site
Le maître d’ouvrage doit réaliser (ou faire réaliser), en conformité avec la réglementation en vigueur, concernant
les études d’impacts, une analyse des atouts et des contraintes du site, appuyée sur des documents supports
(plans, photographies, documents administratifs) et portant notamment sur :
• Identification des exigences légales et réglementaires,
• le climat,
• les vues,
• la typologie et l’usage du bâti existant,
• les contraintes locales de voisinages le cas échéant,
• les éventuels écosystèmes remarquables du site (cours d'eau, arbres, etc.),
• les éventuelles nuisances (acoustiques, olfactives, etc.),
• les éventuelles pollutions (air, sol et sous-sol, nappes phréatiques, etc.),
• les risques naturels et technologiques pouvant concerner l'opération,
• les ressources locales, (matériaux, réseaux de distribution, transports, énergies),
• les documents d'urbanisme (RNU, POS, PLU, sites classés, fouilles archéologiques, monuments historiques, zone
protégée, certificat d'urbanisme, etc.).

Habitat & Environnement - Référentiel MEO - Management environnemental de l’opération


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MEO-5

10 Programme
Le maître d’ouvrage établit (ou fait établir), au vu des informations disponibles besoins/attentes et analyse du site,
le programme de l’opération projetée qui comporte, au moins, les éléments suivants :
• la nature et la situation de l’opération,
• les caractéristiques du terrain ainsi que les règles d’urbanisme applicables,
• le nombre, la nature et la typologie des locaux (appartements, maisons et autres locaux), les fourchettes de
surfaces des différents lots,
• les exigences architecturales, techniques et fonctionnelles recherchées,
• le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement, notamment au travers du profil de
certification retenu (choix des matériaux, des énergies,…),
• les exigences réglementaires ou pratiques courantes particulières applicables à l’opération, notamment du fait du
profil environnemental retenu,
• le niveau des prestations et équipements souhaités,
• le budget prévisionnel de l’opération,
• le calendrier prévisionnel des différentes phases de l’opération,
• avant d’engager la conception, le maître d’ouvrage valide le contenu du programme, il vérifie notamment que le
programme répond bien au profil environnemental envisagé, étant entendu que ce dernier peut être amené à
évoluer en particulier à la demande des utilisateurs ou en fonction des contraintes liées à la conception.

11 Planification de l’opération
Le maître d’ouvrage doit déterminer, planifier et mettre à jour (et/ou compléter), au fur et à mesure du déroulement
de l’opération, les processus clefs concernant la qualité environnementale de l’opération.
Cette planification doit décrire la succession des actions de chaque phase et pour chacune des actions :
• les responsabilités et autorités correspondantes,
• les interfaces, le cas échéant, avec les différents intervenants environnementaux impliqués (données d'entrée et
données de sortie),
• les étapes et activités,
• les moyens nécessaires et les documents utilisés,
• les enregistrements à conserver par le maître d’ouvrage,
• les interventions de l’organisme certificateur.

12 Evaluation
Des vérifications (revues de programme) sont réalisées par le maître d’ouvrage à des phases clés, au minimum au
moment du dépôt de la demande d’autorisation de construire et lors de la passation des marchés aux entreprises.
Elles doivent permettre de vérifier que le programme d’engagement en faveur de la préservation de
l’environnement correspond au profil retenu.

13 Information et communication
Lors de la livraison des logements, le maître d’ouvrage devra transmettre aux futurs occupants les informations
pertinentes pour que celui-ci utilise et maintienne la qualité environnementale du bâtiment.

Habitat & Environnement - Référentiel MEO - Management environnemental de l’opération


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
MEO-6

ANNEXES
1. Références normatives, réglementaires et bibliographie
Le présent référentiel ne se substitue pas aux exigences d’ordre législatif, réglementaire et/ou normatif, en vigueur,
que le maître d’ouvrage doit par ailleurs connaître, maîtriser et appliquer.
Les documents suivants ont servi de référence pour la rédaction de ce référentiel de certification d’opération de
logement :
• FNPC/AFAQ/C.S.T.B.- Référentiels Qualiprom ® Management de processus de réalisation opérationnelle en
promotion-construction -30 août 2002-,Qualimo ® Management de processus de réalisation opérationnelle en
maîtrise d’ouvrage locative,
• Association HQE – Référentiel du système de management environnemental pour le maître d’ouvrage concernant
des opérations de construction-,
• le code des marchés publics,
• la recommandation T2-99 -commission centrale des marchés-,
• la norme NF P01-010 relative à la déclaration informative des caractéristiques environnementales et sanitaires des
produits de construction,
• la norme ISO 14001 (Systèmes de management environnemental – Spécifications et lignes directrices pour son
utilisation).

2. Termes et définitions

Opération
Ouvrage, services associés et ensemble des processus conduisant à l’obtention de l’ouvrage

Processus
Pour un maître d’ouvrage, les processus s’inscrivent dans plusieurs phases :
• activités préalables à la conception – études d’opportunité et de faisabilité-,
• conception du programme,
• réalisation de l’ouvrage,
• activité de post-réalisation.

Parties intéressées
Individu ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’une opération

Programme
Ensemble d’information concernant la conception à destination de la maîtrise d’œuvre pour la conception
architecturale et technique de l’ouvrage.

Environnement
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune,
les êtres humains et leurs interrelations.

Profil
Au sens du présent référentiel, ensemble des thèmes environnementaux retenus.

Habitat & Environnement - Référentiel MEO - Management environnemental de l’opération


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
PS Plomberie
Sanitaire

Généralités .........................................................................................................................................3
Critères et exigences.........................................................................................................................4
PS1 Production d’eau chaude sanitaire.................................................................................................................4
PS1.1 Production individuelle...........................................................................................................................................4
PS1.2 Production collective .............................................................................................................................................6
PS1.3 Production solaire..................................................................................................................................................7
PS1.4 Distribution d’eau chaude sanitaire .....................................................................................................................17
PS1.5 Évaluation de la sous-rubrique............................................................................................................................17
PS2 Robinets d’arrêt..............................................................................................................................................18
PS3 Niveau d’équipement en appareils sanitaires .............................................................................................18
PS4 Qualité de la robinetterie ...............................................................................................................................19
PS5 Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires ...........................................20
PS6 Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants ..........................................................21
PS6.1 Généralités ..........................................................................................................................................................21
PS6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment ............................................................................21
PS6.3 Chauffe-eau individuel électrique à accumulation...............................................................................................22
PS6.4 Production collective d’eau chaude sanitaire ......................................................................................................22
PS6.5 Niveau d’équipement en appareils sanitaires......................................................................................................23

Evaluation globale de la rubrique...................................................................................................24

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-3

Généralités
Les éléments pris en compte pour l’évaluation de la plomberie sanitaire sont les suivants :
• production d’eau chaude sanitaire (cf. § PS 1),
• robinets d’arrêt (cf. § PS 2),
• niveau d’équipement en appareils sanitaires (cf. § PS 3),
• qualité de la robinetterie (cf. § PS 4),
• revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires (cf. § PS 5),
Complétée par un paragraphe qui présente les adaptations des critères techniques pour les logements étudiants :
• PS 6 – Adaptation des critères techniques pour les logements étudiants.
Un certain nombre d’éléments présentés dans les sous rubriques ci-après sont appréciées selon les conditions
d’occupation nominale du logement examiné. Cette occupation est déterminée par application du tableau de
correspondance ci-après :

Occupation minimale
Occupation minimale Nombre de pièces principales

1 à 2 personnes 1 pièce principale

2 personnes 1 / 2 ou 2 pièces principales

3 personnes 2 / 3 ou 3 pièces principales

4 personnes 3 / 4 ou 4 pièces principales

5 personnes 4 / 5 ou 5 pièces principales

6 personnes 5 / 6 ou 6 pièces principales

7 personnes 6 / 7 ou 7 pièces principales

Limites des appréciations données


Les critères retenus pour l’évaluation de la présente rubrique sont ceux qui caractérisent la commodité d’utilisation des
installations de plomberie - sanitaire par l’usager en tenant compte exclusivement de la conception des appareils et de
l’installation.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-4

Critères et exigences
PS1 Production d’eau chaude sanitaire
On analyse la possibilité d’obtenir de l’eau chaude en fonction des caractéristiques des générateurs d’eau chaude, en
distinguant les générateurs individuels, des générateurs collectifs.
Pour tous systèmes de production d’eau chaude sanitaire moins courant, innovants ou non décrits dans les paragraphes
PS1.1 à PS1.5 ci-dessous, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL afin de connaître leur modalité d’évaluation..

PS1.1 Production individuelle


PS1.1.1 Générateur individuel à gaz
Si le générateur possède le marquage CE, l’évaluation est exprimée en fonction de l’équipement en appareils sanitaires
du logement concerné (maison individuelle ou logement collectif) et du débit spécifique minimum d’eau chaude sanitaire
(D).
Si le générateur ne possède pas le marquage CE, la note n est retenue.
Le débit spécifique est le débit d’eau chaude sanitaire déclaré par le fabricant, correspondant à une élévation de
température moyenne de 30 K (degrés Kelvin) que l’appareil peut fournir au cours de deux puisages successifs,
conformément à la norme NF EN625. Ce débit (D), exprimé en litres par minute, doit faire l’objet d’un référencement sur
le site de l’ATITA consultable à l’adresse suivante : http://www.rt2000-chauffage.com/
Ce type de générateur concerne les chaudières individuelles à gaz prévues pour assurer le chauffage central ainsi que la
production d’eau chaude sanitaire c'est-à-dire :
- les chaudières à production d’eau chaude sanitaire instantanée,
- les chaudières à production d’eau chaude sanitaire avec micro ou mini accumulation,
- les chaudières à production d’eau chaude sanitaire accumulée avec ballon intégré ou séparé,
On entend par micro ou mini accumulation, la présence d’une capacité de stockage équivalente en eau de
1 à 6 litres.

Maisons individuelles groupées et Logements collectifs


Equipements en appareils sanitaires du logement concerné n p r
Ensemble d’appareils sanitaires comprenant un évier, un lavabo, D < 11 l / min D ≥ 11 l / min D ≥ 14 l / min
une baignoire ou une douche
Ensemble d’appareils sanitaires comprenant au moins un évier, un D < 14 l / min D ≥ 14 l / min D ≥ 18 l / min
lavabo, une baignoire et une douche
Ensemble d’appareils sanitaires comprenant au moins un évier, un D < 16 l / min D ≥ 16 l / min D ≥ 20 l / min
lavabo, et deux baignoires (ou une baignoire et deux douches)

Nota : à compter du 1er janvier 2006, seules les chaudières à production d’eau chaude sanitaire instantanée 3 étoiles
(micro ou mini accumulation) (au sens de la classification 3 étoiles du projet de norme Pr EN 13203 «Appareils
domestiques produisant de l’eau chaude sanitaire utilisant des combustibles gazeux : évaluation de la performance en
puisage d’eau chaude »), et les chaudières à production d’eau chaude sanitaire à accumulation, seront admises.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-5

PS1.1.2 Chauffe-eau individuel électrique à accumulation


Si le chauffe-eau électrique possède la marque NF Electricité Performance catégorie B, l’évaluation est réalisée en
fonction de la capacité totale de stockage d’eau chaude sanitaire C et du nombre de pièces principales du logement
concerné.
Si le chauffe-eau électrique ne possède pas la marque NF Electricité Performance catégorie B, la note n est retenue.
Dans les autres cas, l’évaluation est réalisée selon les dispositions prévues dans le tableau suivant.

Capacité de stockage selon le type de logement (1)


Type du logement n p r
Chauffe-eau vertical (2) Chauffe-eau vertical (2)

Studio disposition pour la note p non C ≥ 100 l C ≥ 150 l


satisfaisante
2 pièces principales disposition pour la note p non C ≥ 150 l C ≥ 200 l
satisfaisante
3 pièces principales disposition pour la note p non C ≥ 200 l C ≥ 250 l
satisfaisante
4 pièces principales disposition pour la note p non C ≥ 250 l C ≥ 300 l
satisfaisante
5 pièces principales et disposition pour la note p non C ≥ 300 l C ≥ 350 l
plus satisfaisante

(1) Pour une température de stockage de l’eau chaude sanitaire de l’ordre de 65°C, et d’ambiance de 20°C,
(2 Lorsque l’exiguïté des logements rend difficile l’implantation d’un chauffe-eau vertical, le choix peut être alors étendu à un chauffe-eau de type
horizontal. Néanmoins, cette disposition n’est pas autorisée pour des logements de 4 pièces principales et plus pour la note 3, et pour des
logements de 3 pièces principales et plus pour la note 5.

De manière générale, les points de puisage doivent être regroupés autour de la production d’eau chaude sanitaire.
Toutefois, pour des points de puisage éloignés du point de production principal de l’eau chaude sanitaire, il peut être
admis un chauffe-eau complémentaire de faible capacité possédant le marquage NF Electricité Performance. Dans tous
les cas, la capacité totale doit au moins satisfaire celle prévue pour un seul équipement de production d’eau chaude
sanitaire, définie dans le tableau ci-dessus.

Capacité complémentaire de faible capacité


Type du logement Usage cuisine éloignée du point de production principal Usage douche en salle d’eau éloignée du point de production
d’eau chaude sanitaire principal d’eau chaude sanitaire
Studio 15 ≤ C ≤ 30 l -

2 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l -

3 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 30 l

4 pièces principales 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 50 l

5 pièces principales et 15 ≤ C ≤ 30 l C ≥ 50 l
plus

Nota : Il n’est pas possible d’avoir deux ballons complémentaires.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-6

PS1.2 Production collective


Dans le cas d’un générateur utilisant l’électricité, il doit posséder le marquage NF électricité.
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible gazeux, il doit posséder le marquage CE.
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible liquide, il doit posséder le marquage CE.
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible solide ou dans les autres cas que ceux cités précédemment,
aucune Certification ou marquage n’est exigé en raison de leur non-existence.
Si le générateur ne bénéficie pas de la marque NF ou d’une Certification, alors que l’une ou l’autre existe, la note n est
retenue.
Si l’évaluation n’est pas bloquée à n pour une des raisons précédentes, on se reporte au tableau de évaluation suivant :

Tableau d’évaluation
n p r
Les dispositions du tableau « performance Les dispositions du tableau « performance des Les dispositions du tableau « performance des
des systèmes de production d’ECS» ne sont systèmes de production d’ECS» sont respectées systèmes de production d’ECS»
pas respectées P multiplié par l’expression (1,05x (N – 5) / 1000) + 1,1)
sont respectées (1) (2)
(1) N étant égal au nombre de logements standards (définis ci-dessous) de l’opération raccordés sur le générateur collectif de production d’eau
chaude sanitaire.
(2) Le niveau souhaité de la note r conduit à une majoration de la puissance du système de production d’ECS à mettre en œuvre.

Performance des systèmes de production d’ECS


Type de système de production et capacité de stockage Puissance du système de production ECS en kW par logement standard
d’ECS en litre par logement standard
système instantané C=0 P ≥ 21 s1
système semi-instantané 0 ≤ C <20 P ≥ [(0,25 s2 – 1,05 s1) x C] + 21 s1
système semi-accumulation 20 ≤ C < Ca (1) P ≥ [(0,535 s1 + 0,214 - 2,5 s2) x (C - 20) / (75 s3 -10)] + 5 s2
système à accumulation C ≥ Ca (1) P ≥ (7,14 C + 428) / 1000
(1) Capacité limite à partir de laquelle la production est considérée du type accumulé et dont l’expression est Ca = 150 s3

Valeurs des coefficients s1, s2 et s3


nombre de logements standard Coefficient de simultanéité
(défini ci-dessous)
s1 s2 s3
N<5 1 1 1
5 ≤ N < 10 0,65 0,75 0,84
10 ≤ N < 20 0,50 0,67 0,76
20 ≤ N < 30 0,40 0,57 0,69
30 ≤ N < 40 0,35 0,52 0,64
40 ≤ N < 50 0,31 0,48 0,60
50 ≤ N < 70 0,28 0,45 0,57
70 ≤ N < 100 0,23 0,41 0,55
N ≥ 100 0,20 0,40 0,533

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V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-7

Définition des logements standards


Le logement standard est défini par un trois pièces principales avec un évier, un lavabo et une baignoire. Pour les autres
logements, on se réfèrera au tableau d’équivalence ci dessous.

Equivalence des logements


Studio 0,80 logement standard
T2 0,90 logement standard
T3 (logement standard avec évier, lavabo et une baignoire) 1,00
T3 (avec une baignoire et une douche) 1,20 logement standard
T4 (avec une baignoire) 1,00 logement standard
T4 (avec une baignoire et une douche) 1,20 logement standard
T5 / T6 (avec une baignoire) 1,20 logement standard
T5 / T6 (avec une baignoire et une douche) 1,30 logement standard
T5 / T6 (avec deux baignoires) 1,40 logement standard

PS1.3 Production solaire


PS1.3.1 Description des différents systèmes
Chauffe-eau solaire individuel:
Un chauffe-eau solaire individuel (CESI) est constitué dans son ensemble des trois parties suivantes : le capteur solaire
qui transforme le rayonnement solaire en chaleur, le groupe de transfert qui assure la circulation et la régulation de
l’énergie récupérée, et le ballon de stockage solaire.
Un chauffe-eau solaire individuel n’est pas entièrement autonome. Le dispositif d’appoint est indispensable pour assurer
la permanence du service d’eau chaude en hiver, en demi-saison ou par longue période de mauvais temps ou de faible
ensoleillement.

Schéma source ADEME

Chauffe-eau électrosolaire :
Un chauffe-eau électrosolaire est un chauffe-eau solaire individuel (CESI) comportant un appoint assuré au moyen d’une
résistance électrique intégré au ballon de stockage solaire (confère paragraphe suivant).

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PS-8

Les dispositifs d’appoint intégré aux chauffe-eau solaires :


Appoint intégré électrique
L’appoint est assuré au moyen d’une résistance électrique intégrée au ballon de stockage solaire. Le positionnement de
la résistance peut se situer en position centrale du ballon, ou dans le tiers supérieur du ballon (la partie chauffée par
l’appoint étant située entre le positionnement de la résistance et la partie haute du ballon).

Schéma source ADEME

Schéma

Appoint intégré hydraulique


L’appoint est assuré au moyen d’un deuxième échangeur hydraulique intégré en partie haute du ballon de stockage
solaire et raccordé à une chaudière fonctionnant en accumulation sur le ballon. L’échangeur en partie basse du ballon de
stockage permet de récupérer l’énergie solaire et réchauffe l’eau. Le deuxième échangeur apporte le complément
d’énergie nécessaire à l’élévation ou au maintien en température de l’eau stockée dans la partie supérieure du ballon.

Schéma source ADEME

Appoint intégré mixte


L’appoint est assuré au moyen d’un échangeur pendant les périodes de l’année ou la chaudière est en fonctionnement et
par un appoint électrique pendant les périodes ou la chaudière est arrêtée. (Schéma équivalent au regroupement des
deux appoints précédents).

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PS-9

Les dispositifs d’appoint séparé des chauffe-eau solaires :


Un chauffe-eau solaire individuel qui ne comporte aucun dispositif intégré est un chauffe-eau solaire sans appoint
intégré, ou chauffe-eau solaire avec appoint séparé.

Appoint séparé par ballon électrique


Le ballon de stockage solaire du CESI récupère la chaleur des capteurs par l’intermédiaire d’un échangeur placé dans
ce dernier. L’eau préchauffée est dirigée ensuite en entrée d’un ballon d’eau chaude électrique qui assure l’appoint.

Schéma source ADEME


Ballon
d’appoint

Appoint séparé par chaudière à production instantanée


La production d’eau chaude peut également être assurée par un CESI sans appoint intégré assurant le préchauffage
partiel de l’eau, venant ensuite alimenter directement le circuit d’eau chaude d’une chaudière à production instantanée
qui assure l’appoint. La technologie de la chaudière permet une modulation de la puissance de chauffe (brûleur
modulant) en fonction de la température d’entrée de l’eau chaude dans la chaudière instantanée. En micro accumulation
c’est le thermostat du petit ballon d’eau chaude sanitaire de la chaudière qui gère l’appoint de chauffage.

Schéma source ADEME

Chaudière

Superficie d’entrée des capteurs solaires


La superficie d’entrée des capteurs solaires est la superficie d’entrée unitaire (certifiée par l’avis technique) multipliée par
le nombre de capteurs. La superficie d’entrée est équivalente à la superficie de l’absorbeur. Cette superficie est
légèrement inférieure à la superficie hors tout H x L du capteur.

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PS-10

Production collective d’eau chaude sanitaire solaire


Installation solaire collective à appoint centralisé
Le ou (les) ballon(s) solaire(s) collectifs alimentés à partir du circuit primaire relié à la batterie de capteurs, assure le
préchauffage de l’eau chaude sanitaire, venant ensuite alimenter le ballon d’appoint. Le transfert de l’énergie entre les
capteurs et le ballon solaire peut s’effectuer soit par un échangeur noyé à l’intérieur du ballon, soit réalisé au moyen d’un
échangeur à plaques extérieur. Le ballon d’appoint peut être aussi bien à production électrique ou raccordé à une
chaufferie.

Schéma source Industriel

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PS-11

PS1.3.2 Chauffe-eau solaire individuel


Dans cette situation, la production d’eau chaude sanitaire est assurée par un chauffe-eau solaire individuel (CESI) avec
dispositif d’appoint intégré, ou chauffe-eau solaire individuel avec dispositif d’appoint séparé. (Cf. schémas au §
« PS1.3.1 - Description des différents systèmes »).
PS1.3.2.1 Capteurs solaires et volume de stockage solaire
Les capteurs solaires de type vitrés à circulation de liquide, devront faire l’objet d’un Avis technique pour leur destination
« procédés solaires », et d’une Certification CSTBât. Pour les capteurs destinés à être incorporés en toiture, l’Avis
technique devra avoir un domaine d’emploi accepté du type « Implantation de manière dite intégrée en toiture ».
L’implantation des capteurs sera comprise dans la zone admissible figurant sur le schéma ci-dessous et sans obstacle
notable susceptible de les masquer (hauteur moyenne des obstacles sur l’horizon inférieur à 20°). Pour toute autre
configuration, on ne pourra tenir compte de la présence du système solaire.

90

Zone non admise 80 Zone non admise

70

60
Inclinaison (°)

50

40

Zone admissible 30 Zone admissible

20

10

0
-90 -70 -50 -30 -10 10 30 50 70 90
Orientation / Sud (°)

Exemple : Pour une orientation par rapport au sud du capteur de -60° (orientation Ouest/Sud Ouest), une inclinaison
des capteurs comprise entre 5° et 55 ° par rapport à l’horizontale est possible.

Superficie d’entrée des capteurs Se (1) et ratio Vs / Se (2)


n p r
Se < 2 m² ou Se > 7 m² 2 m² ≤ Se ≤ 7 m² 2 m² ≤ Se ≤ 7 m²
Configuration d’orientation des capteurs non Configuration d’orientation des capteurs Configuration d’orientation des capteurs
satisfaisante satisfaisante satisfaisante
Vs / Se < 45 litres / m² 80 litres / m² < Vs / Se < 110 litres / m² 45 litres / m² < Vs / Se < 80 litres / m²

(1) Superficie d’entrée des capteurs solaires : superficie d’entrée unitaire (certifiée par l’avis technique) multipliée par le nombre de capteurs.
(2) Vs « Volume de stockage solaire »: En présence d’un ballon de stockage solaire avec appoint intégré, il s’agit du volume nominal du ballon.

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PS-12

Système d’appoint / chauffe-eau solaire


n p
Tout système ne permettant pas d’atteindre la note p Tout système de caractéristiques au moins égales à celles figurant dans
les tableaux ci-dessous « chauffe-eau solaire avec appoint électriques » ou
« chauffe-eau solaire avec appoint autres énergies »

PS1.3.2.2 Chauffe-eau solaire avec appoint électrique


Les chauffe-eau solaires individuels avec appoint électrique assuré au moyen d’une résistance intégrée au ballon de
stockage solaire (également appelé CESI électro-solaire) devront faire l’objet d’un marquage NF Electricité sur la partie
résistance électrique. Le volume minimal de stockage traité par l’appoint est donné dans le tableau suivant pour la note
p.

Chauffe-eau solaire à appoint intégré Typologie du logement

Volume minimal en litres traité par l’appoint électrique studio 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces principales
intégré en litres principales principales principales et plus
Résistance électrique placée en position centrale du 100 100 150 200 200
ballon de stockage (avec dispositif d’asservissement
en heures creuses)
Résistance électrique placée dans le tiers supérieur du 33 50 66 83 100
ballon de stockage (non asservie)

En présence d’un chauffe-eau solaire sans appoint intégré (ne disposant d’aucune résistance électrique), assurant un
préchauffage en amont d’une production d’eau chaude électrique complémentaire (appoint séparé), il y aura lieu que
cette production soit conforme aux exigences mentionnées au paragraphe PS1.2 « Chauffe-eau individuel électrique à
accumulation » pour la note p.

PS1.3.2.3 Chauffe-eau solaire avec appoint autres énergies


Pour les chauffe-eau solaires individuels avec appoint hydraulique ou appoint mixte intégré au ballon de stockage
solaire, le volume total du ballon est donné dans le tableau suivant pour la note p. La chaudière alimentant l’appoint
devra posséder le marquage CE.

Nombre de pièces principales 1 pièce à 2 pièces 2 pièces à 4 pièces 4 pièces à 6 pièces 7 pièces principales
principales principales principales et plus
Nombre d’occupants du logement 1à2 3à4 5à6 7 et plus

Volume total du ballon en litres 100 à 250 250 à 400 400 à 550 550 à 650

Pour les chauffe-eau solaires individuels sans appoint intégré, donc avec appoint séparé par chaudière à production
instantanée, le volume du ballon de stockage solaire est donné dans le tableau suivant pour la note p. La chaudière
assurant l’appoint devra posséder le marquage CE et être conforme à minima aux spécifications de débit spécifique du
paragraphe PS1.1 pour la note p.

Nombre de pièces principales 1 pièce à 2 pièces 2 pièces à 4 pièces 4 pièces à 6 pièces 7 pièces principales
principales principales principales et plus
Nombre d’occupants du logement 1à2 3à4 5à6 7 et plus

Volume du ballon de stockage solaire en litres 100 à 150 150 à 250 250 à 350 350 à 500

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PS-13

Si toutefois la production d’eau chaude est assurée par la seule énergie solaire, sans autre énergie d’appoint, la note n
est retenue.
La note globale pour la production d’ECS avec chauffe-eau solaire individuel sera obtenue par la lecture du tableau
suivant.

Production d’ECS avec chauffe-eau solaire individuel


Superficie d’entrée des capteurs solaires et ratio Vs / Se

n Se < 2 m² ou Se > 7 m² p 2 m² ≤ Se ≤ 7 m² r 2 m² ≤ Se ≤ 7 m²
et Vs / Se < 45 litres / m² 80 litres / m² < Vs / Se < 110 litres / m² 45 litres / m² < Vs / Se < 80 litres / m²
Système n n n n
d’appoint /
chauffe-solaire p n p r

Nota : La prise en compte d’un chauffe-eau solaire individuel (CESI) est justifiée, par ailleurs, par une note de calcul
thermique (RT 2003 intégrant le solaire thermique) examinée dans la rubrique TH du Référentiel Qualitel.
En présence de tout autre système de production d’eau chaude individuelle solaire, il y aura lieu de se rapprocher de
CERQUAL.

PS1.3.3 Systèmes solaires combinés


Le système solaire combiné, propre à la maison individuelle, repose sur une solution individuelle de chauffage et de
production d’eau chaude sanitaire, avec un système solaire constitué par des capteurs solaires thermiques et un ballon
de réserve d’eau chaude sanitaire.
Il s’agit des installations de chauffage et d’eau chaude sanitaire solaire associant des capteurs solaires à un plancher
chauffant basse température ayant à la fois une fonction de stockage et d’émetteurs de chaleur pour le chauffage que
l’on désigne par « plancher solaire » et à un ballon de stockage pour l’eau chaude sanitaire. Le générateur d’appoint
apporte le complément de chauffage, et/ou d’eau chaude sanitaire nécessaire pour obtenir la température de confort
souhaitée en cas de faible ensoleillement.
Il peut s’agir également d’une installation de chauffage et d’eau chaude sanitaire solaire associant des capteurs solaires
à un ou plusieurs ballons de stockage. L’énergie solaire apportée par les capteurs est, soit stockée dans un ballon
raccordé au générateur d’appoint et venant alimenter les circuits chauffage (plancher chauffant ou radiateurs basse
température) et les circuits d’eau chaude sanitaire, ou soit stockée dans deux ballons indépendants, un pour le
chauffage et un pour l’eau chaude sanitaire et raccordés au générateur d’appoint.

PS1.3.3.1 Les capteurs solaires


Les capteurs solaires qui équipent les Systèmes Solaires Combinés (SSC), devront faire l’objet d’un avis technique pour
leur destination « procédés solaires », et d’une Certification CSTBât. Pour les capteurs destinés à être incorporés en
toiture, l’avis technique du CSTB devra avoir un domaine d’emploi accepté du type « Implantation de manière
dite - Intégrée en toiture ».
L’implantation des capteurs sera comprise dans la zone admissible figurant sur le schéma du paragraphe PS1.3.1 et
sans obstacle notable susceptible de les masquer (hauteur moyenne des obstacles sur l’horizon inférieur à 20°. Pour
toute autre configuration d’orientation rencontrée, on ne pourra tenir compte du système solaire.
La superficie totale d’entrée des capteurs solaires équipant le Système Solaire Combiné ne pourra être inférieure à 7 m².

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PS-14

La note pour les capteurs solaires, résultera de la combinaison entre le rapport de superficie d’entrée des capteurs et
surface habitable, d’une part et de l’orientation des capteurs d’autre part.

Superficie totale d’entrée des capteurs Se (1), orientation et Sh (2)


n p r
Se / Sh < 8% Se / Sh ≥ 8% Se / Sh ≥ 8%

Configuration d’orientation des capteurs non Configuration d’orientation des capteurs Configuration d’orientation des capteurs
satisfaisante satisfaisante satisfaisante
(1) Se Superficie totale d’entrée des capteurs solaires : superficie d’entrée unitaire (certifiée par l’avis technique) multipliée par le nombre de
capteurs.
(2) Sh : Surface habitable de la maison

PS1.3.3.2 Exigences techniques pour le Système Solaire Combiné


Le Système Solaire Combiné (SSC), devra faire l’objet d’une Appréciation Technique d’Expérimentation (ATEx) « SSC »
favorable , formulée par le CSTB.
Le système d’appoint peut être totalement indépendant (appoint électrique par effet joule…). Il peut être couplé à la
partie solaire de l’installation (chaudière à gaz, ou électrique…).
L’appoint chauffage sera dimensionné de manière à couvrir 1,2 fois les déperditions de la maison individuelle.

Exigences techniques pour le Système Solaire Combiné


n p r
Tout système ne permettant pas d’atteindre la Système Solaire Combiné avec ATEX Système Solaire Combiné avec ATEX
note p et et
Note de calcul réglementaire Note de dimensionnement de l’installation du
(RT 2003 intégrant le solaire) Système Solaire Combinée au stade du dossier
marché (1).
(1) Note de dimensionnement de l’installation (chauffage solaire, ECS solaire, chauffage et ECS d’appoint…), sur la base d’un logiciel spécialisé de
calcul de dimensionnement d’une installation solaire) avec performances affichées (taux de couverture solaire chauffage et ECS…).

La note globale pour le système solaire combiné sera obtenue par lecture du tableau suivant :

Système solaire combiné


Superficie totale des capteurs et orientation

n p r
Exigences techniques pour n n n n
le Système Solaire Combiné
p n p p
r n p r

En présence de tous autres systèmes solaires non répertoriés, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.

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V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-15

PS1.3.4 Production collective solaire


L’eau chaude sanitaire est assurée par une installation de production collective d’eau chaude sanitaire solaire. Dans la
plupart des cas, on se trouve en présence d’une installation de type solaire collective à appoint centralisé:
Le ou (les) ballons solaire(s) collectifs alimentés à partir du circuit primaire relié à la batterie de capteurs, et assurant le
préchauffage de l’eau chaude sanitaire, viennent alimenter le ballon d’appoint collectif. L’appoint est de type production
électrique ou raccordé à une chaufferie. Dans ce cas, le ballon d’appoint collectif est dimensionné sans tenir compte de
la production solaire (cf. § PS1.3 - Production d’eau chaude sanitaire collective) pour la note p à r.

Capteurs solaires
Les capteurs solaires de type vitrés à circulation de liquide, devront faire l’objet d’un Avis Technique relatif à leur
destination « procédés solaires » et d’une Certification CSTBât.
L’implantation des capteurs sera comprise dans la zone admissible figurant sur le schéma du paragraphe J1.3.1 et sans
obstacle notable susceptible de les masquer (hauteur moyenne des obstacles sur l’horizon inférieur à 20°). Pour toutes
autres configurations d’orientation rencontrée, on ne peut tenir compte de la présence du système solaire et la note n
est retenue.
Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 65-12 (NF P50-601-1)
« Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le chauffage et la production d’eau
chaude sanitaire », pour les capteurs solaires indépendants installés sur des supports et n’assurant ni la fonction de
couverture, ni celle de parement extérieur. Pour les capteurs destinés à être incorporé en toiture, l’Avis Technique devra
alors avoir un domaine d’emploi accepté du type « Implantation de manière dite Intégrée en toiture ».

Installation de production solaire


Au stade du dossier marché, le maître d’ouvrage devra s’engager à fournir une étude technique détaillée de l’installation
de production collective d’eau chaude sanitaire solaire. Cette étude technique détaillée devra comporter entre autres les
éléments suivants :
- description des équipements de production d’eau chaude sanitaire (système de production et de distribution),
- description et implantation des équipements solaires,
- note de dimensionnement de l’installation de production collective d’eau chaude solaire, sur la base d’un outil de
calcul et de dimensionnement de type SOLO2000, SIMSOL ou équivalent. (Calcul de l’installation, bilan thermique,
schémas de principe),
- garantie de résultats solaire GRS : (engagement solidaire du bureau d’études, du fabricant de capteurs, de
l’installateur et de l’entreprise sur le rendement de l’installation solaire).
De plus, l’installation devra comporter un comptage d’énergie séparé pour l’appoint et le solaire en sortie ballon.
On analyse les exigences décrites ci-dessus, puis on détermine une note pour le système d’appoint.
On retient pour l’évaluation du système d’appoint celle qui serait attribuée si ce système assurait seul la production d’eau
chaude sanitaire comme défini aux paragraphes précédents.
En l’absence de production d’eau chaude sanitaire utilisant une autre énergie d’appoint, la note n est retenue.
Ces deux appréciations conduisent à la note de la production d’eau chaude sanitaire.

Exigences techniques sur l’installation solaire ci-dessus satisfaites :


n p r
Configuration d’orientation des capteurs non Configuration d’orientation des capteurs Configuration d’orientation des capteurs
satisfaisante, satisfaisante, satisfaisante,
Ou Et Et
Absence d’étude technique détaillée de Etude technique détaillée de l’installation de Etude technique détaillée de l’installation de
l’installation de production collective d’eau production collective d’eau chaude sanitaire et production collective d’eau chaude sanitaire et
chaude sanitaire solaire et de GRS GRS avec contribution solaire < 450 kWh / m² / an GRS avec contribution solaire ≥ 450 kWh / m² / an

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-16

La note globale pour la production collective solaire sera obtenue par lecture du tableau suivant :

Production collective solaire


Exigences techniques sur l’installation solaire

n p r
système d’appoint n n n n
p n p q
r n q r

Nota : La prise en compte de la production collective solaire d’eau chaude sanitaire est justifiée, par ailleurs, par une
note de calcul thermique (RT 2003 intégrant le solaire thermique) examinée dans la rubrique TH – Thermique Hiver.
En présence de tous autres systèmes solaires non répertoriés, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-17

PS1.4 Distribution d’eau chaude sanitaire


On examine ici les critères propres à la distribution d’eau chaude sanitaire. Pour chacun de ces critères, les dispositions
constructives sont respectivement définies pour les notes p et r. Si les dispositions des notes p et r ne sont pas
satisfaites, la note n est retenue pour ce critère.

PS1.4.1 Distribution collective

Distribution collective
p La distribution collective d’eau chaude sanitaire sera maintenue en température par un bouclage (1). Ce réseau devra être
calorifugé avec un isolant au minimum de classe 2 au sens de la réglementation thermique 2000 (coefficient de perte, exprimé en
W/m K égal à 2.6xd + 0.20, ou d est le diamètre extérieur du tube sans isolant exprimé en m).
Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202) « règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » pour la distribution collective de l’eau
chaude sanitaire

r Identique au niveau 3, complété de la note de calcul de dimensionnement de la distribution collective d’eau chaude sanitaire (2)

(1) La solution de traçage électrique avec cordons chauffants conduit à des consommations électriques importantes. Cette
solution ne pourra être accepté pour la note p, qu’en présence d’un justificatif de calculs détaillés des traceurs et des
calorifugeages.
(2) Cette note prend en compte le diamètre des canalisations en fonction des débits, les vitesses de circulation, le
dimensionnement des colonnes de distribution d’ECS (etc).

PS1.4.2 Distribution individuelle

Distribution individuelle
p Il devra être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202) « règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » pour la distribution individuelle de l’eau
chaude sanitaire dans les logements
Il devra être également précisé dans les pièces écrites du dossier marché que la température de l’eau chaude sanitaire sera
comprise entre 55°C et 60°C au point de puisage.
Pour les réseaux de distribution d’eau chaude sanitaire encastrés en dalle, ils devront être installés sous fourreau jeu 30%
(jeu entre tube et fourreau supérieur à 30%)

r Identique au niveau 3, complété de la note de calcul de dimensionnement de la distribution individuelle d’eau chaude sanitaire
(1)

(1) Cette note prend en compte les débits nominaux, le diamètre intérieur des canalisations d’alimentation, les coefficients
d’usage de chaque appareil, les vitesses de circulation permettant de déterminer le diamètre des canalisations en fonction
des débits.

PS1.5 Évaluation de la sous-rubrique


La note obtenue à la sous-rubrique PS1 « Production d’eau chaude sanitaire » est la plus faible des notes obtenues aux
paragraphes PS1.1 à PS1.4.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-18

PS2 Robinets d’arrêt


On considère la présence de robinets d’arrêt. Les appréciations correspondantes sont déterminées d’après les
indications du tableau ci-dessous.

Robinets d’arrêt du logement


n p r
Il n’existe pas de robinet d’arrêt accessible sur Il existe un robinet d’arrêt accessible permettant Il existe des robinets accessibles permettant
tous les piquages alimentant les logements d’isoler le logement (eau froide et eau chaude d’isoler chaque pièce humide du logement
collective) (eau froide et eau chaude collective)

PS3 Niveau d’équipement en appareils sanitaires


On examine le nombre et la nature des équipements sanitaires installés ainsi que la présence des branchements
destinés au raccordement des machines à laver.
Dans un premier temps, il y a lieu de vérifier, pour chaque logement, la présence d’un équipement de base, et ceci
quelle que soit l’occupation nominale du logement examiné.
On entend par salle d’eau un local comprenant au minimum un lavabo et une baignoire ou un lavabo et une douche.
La note n est retenue pour la sous-rubrique, si dans le logement examiné pour ce premier critère, l’équipement de base
n’est pas intégralement prévu selon les dispositions du tableau suivant :

Equipement de base
Evier Présence d’un évier situé en cuisine

Lave-linge Présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une


évacuation en eau avec siphon, quelle que soit la localisation pour le
raccordement d’une machine à laver le linge (1)

Lave-vaisselle Présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une


évacuation en eau avec siphon, situées en cuisine, pour le raccordement
d’une machine à laver la vaisselle (1)

Baignoire Présence d’une baignoire située en salle d’eau (2)

Lavabo Présence d’un lavabo situé en salle d’eau

WC Présence d’un WC situé dans un local spécifique (3)

(1) A proximité du branchement électrique destiné au raccordement de cet équipement. Dans le cadre de logements occupés par 2 personnes au
plus, disposant d’un coin cuisine de moins de 4m², ouvert ou fermé vis-à-vis du séjour, on accepte pour l’obtention de la note p à la sous-
rubrique PS3, la présence d’une seule alimentation et évacuation d’eau, en prédisposition au raccordement d’un lave-linge ou d’un lave-
vaisselle.
(2) Les dimensions de la baignoire doivent être au moins égales à 1,60 x 0,70 m.
La présence d’une douche à la place d’une baignoire est admise dans tous les logements. Toutefois, à l’exclusion des studios, on vérifie la
possibilité d’installer ultérieurement une baignoire de 1,60 x 0,70 m, éventuellement en remplacement du bac à douche, pour autant que
l'ensemble des dispositions constructives d'habitabilité, de sécurité et de respect des règles de l’art, soient celles prévues pour la mise en place
d'une baignoire et ce, dès la livraison du logement. »
(3) La présence d’un wc situé dans une salle d’eau est admise pour les logements dont l’occupation nominale est limitée à une ou deux personnes
et pour les logements « adaptés » répondant aux dispositions de la rubrique « e accessibilité ».

Dans un deuxième temps, on examine les autres équipements sanitaires prévus dans chaque logement pour déterminer
l’évaluation de cette sous-rubrique par application du tableau suivant :

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-19

Equipements sanitaires complémentaires par rapport à l’équipement de base


Occupation nominale p r
Une ou deux personnes • Equipement de base • Equipement de base (1)
Trois ou quatre personnes • Equipement de base • Un appareil supplémentaire
Cinq personnes • Un appareil supplémentaire • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche (2)
Six personnes • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche (2) • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche
• Un second wc
Sept personnes • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche
• Un second wc dans un local spécifique ou dans • Un second wc dans un local spécifique ou dans
une salle d’eau une salle d’eau
• Un appareil supplémentaire
Plus de sept personnes • Une seconde salle d’eau équipée d’une douche • Une seconde salle d’eau équipée d’une seconde
• Un second wc dans un local spécifique ou dans baignoire
une salle s’eau • Une douche
• Un appareil supplémentaire par personne • Un second wc dans un local spécifique ou dans
supplémentaire au-delà de sept personnes une salle d’eau

• on entend par un appareil sanitaire supplémentaire, tout appareil sanitaire (baignoire, douche, wc, lavabo, vasque, bidet, lave-mains, bac à
laver,…) à l’exception d’un robinet de puisage intérieur et extérieur au logement.
(1) pour la note r, la présence effective d’une baignoire est demandée dans tous les cas.
(2) la présence d’un second wc, en remplacement de la seconde salle d’eau avec douche, est admise.

Si les dispositions du tableau précédent ne sont pas satisfaites pour l’obtention de la note p ou r, la note n est
retenue pour le logement examiné.

PS4 Qualité de la robinetterie


La note relative à la qualité de la robinetterie des appareils équipant le logement (évier, baignoire, douche lavabo,
vasque, bac à laver, lave-mains, bidet, robinets de puisage destinés aux machines à laver, robinet flotteur du réservoir
de chasse,…) est déterminée en fonction des classes de débit définies selon les spécifications de la marque NF –
Robinetterie sanitaire et en fonction du type de manœuvre.
Si dans le logement examiné, un des appareils ou un des branchements cités ci-avant n’est pas équipé d’une
robinetterie ayant la marque NF, la note n est retenue.
Si dans le logement examiné, tous les appareils sanitaires et tous les branchements cités ci-avant sont équipés d’une
robinetterie ayant la marque NF– Robinetterie sanitaire, l’évaluation est déterminée dans les conditions du tableau
suivant, pour toutes les robinetteries citées ci-dessus, à l’exception des robinets flotteurs et des robinetteries destinées
au raccordement des machines à laver.

Qualité de la robinetterie
n p r
Autres cas Robinetterie mélangeuse avec En plus des critère de la note p, les robinetteries
classement EAU ou ECAU, dont les
sont du type mitigeur ou du type mélangeur à tête
indices E et U sont au moins égaux aux
céramique
valeurs suivantes (1) :
• évier, lavabo, lave-mains (2), bidet, E1U3
douche, …
• baignoire E 3U 3
(1) Dans le cas d’un mitigeur thermostatique ayant la marque « NF - Robinetterie sanitaire », le classement EAU ou ECAU n’existant pas, on vérifie
les conditions d’obtention de la note 3 en comparaison avec les classes suivantes de débit : évier, lavabo, lave-mains, bidet, …, classe S ou B ;
douche, classe A ou S ; baignoire, classe C ou D. ».
(2) En présence d’un lave-mains situé dans un local spécifique pour le wc, une robinetterie (non mélangeuse) raccordée uniquement sur l’eau
froide est admise pour l’obtention de la note 3.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-20

PS5 Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour


des appareils sanitaires
On vérifie, dans le logement examiné, la présence, la nature et la hauteur des revêtements muraux sur les parois au
pourtour des appareils sanitaires.
On examine dans un premier temps la présence et la nature des revêtements muraux sur les parois au pourtour de
l’évier, des baignoires, des douches, des lavabos, des vasques, des lave-mains, des bacs à laver,…, lorsqu’ils sont
fournis, selon le tableau ci-dessous.
Les parois concernées, au « pourtour » des appareils sanitaires, correspondent à toutes les parois verticales situées à
moins de 20 cm à l’arrière et sur les côtés d’un appareil sanitaire. De plus, le revêtement doit recouvrir au minimum tout
le linéaire correspondant à l’appareil, y compris les tablettes en prolongement de celui-ci et la partie murale en jonction
entre un revêtement situé à l’arrière d’un appareil et celui situé latéralement au même appareil.

Nature des revêtements spéciaux


Faïence
Pâte de verre
Stratifiés et lamifiés en plaque (double encollage et cordon d’étanchéité en périmètre des appareils sanitaires)
Grès
Pierre naturelle
Bois laqué en usine
Lès plastique sur mousse ou sur toile

En présence d’une cabine de douche fournie, protégeant les parois au pourtour de l’équipement, la condition concernant
la nature du revêtement spécial est satisfaite pour cet appareil. Néanmoins, la hauteur de la cabine est examinée dans
un second temps.
Si une des parois murales au pourtour d’un appareil sanitaire cité ci avant n’est pas protégée par un revêtement cité
dans la liste des revêtements spéciaux, la note n est retenue.
Dans un deuxième temps, on examine pour tous ces appareils sanitaires, y compris pour les cabines de douche, la
hauteur des revêtements spéciaux mis en œuvre selon le tableau suivant :

Hauteur sur toutes les parois au pourtour des appareils sanitaires


n p r
Appareils sanitaires Evier (1) h < 0,40 m 0,40 m ≤ h < 0,60 m h ≥ 0,60 m
Baignoire h <1,20 m 1,20 m ≤ h < 1,50 m h ≥ 1,50 m
Douche (2) h < 1,80 m 1,80 ≤ h < 2,00 m h ≥ 2,00 m
Lavabo (3) h <0,30 m 0,30 m ≤ h < 0,60 m h ≥ 0,60 m
Lave-mains h < 0,20 m 0,20 m ≤ h < 0,40 m h ≥ 0,40 m
• la hauteur de revêtement est mesurée à partir du bord supérieur de l’appareil, sauf pour les bacs à douche où la hauteur est mesurée à partir du
fond du receveur.
(1) y compris les bacs à laver
(2) y compris lorsqu’une cabine de douche est fournie
(3) y compris pour les vasques encastrées et les autres appareils sanitaires non cités dans ce tableau.

Cas particuliers
En présence d’une menuiserie extérieure placée au-dessus d’un appareil, seule la hauteur de paroi le séparant doit être
recouverte d’un revêtement mural, dans la limite des hauteurs citées sans le tableau ci-avant.
Dans le cas d’un meuble évier ou d’un lavabo par exemple, le linéaire à considérer est celui correspondant aux
dimensions du meuble.
En présence d’un dosseret incorporé à l’appareil et remontant contre le mur à l’arrière de celui-ci, la hauteur du
revêtement mural à prévoir sera diminuée de la hauteur du dosseret.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-21

PS6 Adaptation des critères techniques pour les


logements étudiants
PS6.1 Généralités
Au cours de l’instruction ces dernières années d’un nombre important de projets de construction entièrement destinés
aux logements d’étudiants, il a été constaté la nécessité de retenir certaines adaptations du Référentiel Qualitel pour
tenir compte des spécificités rencontrées dans ce type d’habitation.
En effet, le dimensionnement parfois différent des cellules et leur distribution intérieure souvent particulière, nécessitent
de définir des critères spécifiques à ce type d’habitat.
Afin de permettre une lecture plus facile des différentes adaptations prévues pour ce type d’habitat, cette partie regroupe
les critères ayant été adaptés, pour ce qui concerne les studios et les logements partagés par plusieurs occupants,
disposant ou non d’une cuisine (ou d’un coin cuisine) ou d’installations sanitaires spécifiques à chaque occupant.

Remarques
Dans le cas d’opérations comportant à la fois des logements « familiaux » et des logements pour étudiants, les
dispositions de ce paragraphe pourront être appliquées aux logements destinés aux étudiants, sous réserve que le
Maître d’Ouvrage de l’opération indique précisément les logements destinés aux étudiants et qu’il s’engage à remettre
en conformité ces logements si leur affectation devait être ultérieurement modifiée.
Les logements foyers ne peuvent en aucun cas être étudiés suivant les dispositions définies ci-après ni d’ailleurs suivant
le Référentiel Qualitel pour les logements « familiaux ».

PS6.2 Définition des différentes catégories de locaux d’un bâtiment


Les locaux collectifs du bâtiment qui ne sont pas définis dans les catégories « dépendances de logements »,
« circulations communes » et « locaux techniques », sont à classer dans la catégorie « locaux d’activités ». C’est le cas
par exemple, des salles de réunion ou de travail, des cuisines collectives, …
Un logement partagé est à considérer comme un logement en tant que tel, à étudier vis-à-vis d’autres logements,
partagés ou non. Il en est de même pour des logements distincts (entrées indépendantes), disposant néanmoins d’un ou
plusieurs locaux partagés.
Pour les autres sous rubriques et critères non citées ci-dessous, les dispositions d’évaluation sont inchangées.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-22

PS6.3 Chauffe-eau individuel électrique à accumulation


Si le chauffe-eau électrique possède la marque NF Electricité Performance catégorie B, l’évaluation est exprimée en
fonction de la capacité totale de stockage d’eau chaude sanitaire C et du nombre de pièces principales du logement
concerné. La capacité totale de stockage peut être assurée par un ou plusieurs chauffe-eau.
Si le chauffe-eau électrique ne possède pas la marque NF Electricité Performance catégorie B, la note n est retenue.
Dans les autres cas, l’évaluation est réalisée selon les dispositions prévues dans le tableau suivant.

Capacité de stockage selon utilisation du chauffe-eau individuel(1)


Utilisation du chauffe-eau n p r
individuel
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 100 l C ≥ 150 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par un occupant
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 150 l C ≥ 200 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par 2 occupants
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 200 l C ≥ 250 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par 3 occupants
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 250 l C ≥ 300 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par 4 occupants
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 300 l C ≥ 350 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par 5 ou 6 occupants
1 chauffe-eau individuel Disposition pour la note p non C ≥ 350 l C ≥ 500 l
desservant une salle d’eau
satisfaisante
utilisée par 7 occupants et plus

(1) Pour une température de stockage de l’eau chaude sanitaire de l’ordre de 65°C, et d’ambiance de 20°C.

PS6.4 Production collective d’eau chaude sanitaire


Il y a lieu d’utiliser les dispositions définies dans le cas général (Cf PS 1.4) pour l’évaluation d’une production d’eau
chaude collective en remplaçant, dans les calculs, le nombre de logements standards de l’opération par un nombre de
logements équivalent défini en fonction de l’occupation des logements et de leurs équipements sanitaires, et calculé en
application des coefficients suivants :

Equivalence
Studio non équipé d’une baignoire 0,50 logement standard
Logement indépendant de deux pièces non équipé d’une baignoire 0,55 logement standard
Logement partagé avec deux chambres indépendantes (deux occupants), non équipé d’une baignoire 0,55 logement standard
Logement partagé avec trois ou quatre chambres indépendantes (trois ou quatre occupants), non équipé d’une 0,60 logement standard
baignoire
Logement partagé avec cinq ou six chambres indépendantes (cinq ou six occupants), non équipé d’une 0,70 logement standard
baignoire

Exemple : Une opération de 100 logements réparties en 25 logements dans chacune des quatre premières catégories
présentées ci-dessus.
(25x0,5)+(25x0,55)+(25x0,55)+(25x0,60)=55 logements équivalents

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-23

PS6.5 Niveau d’équipement en appareils sanitaires


Les dispositions générales doivent être utilisées sauf pour les studios ou les logements partagés où les dispositions ci-
dessous doivent être appliquées en remplacement des tableaux « équipements de base » et équipements sanitaires
complémentaires par rapport à l’équipement de base » figurant au paragraphe PS3 de la présente rubrique.

Niveau d’équipement en appareils sanitaires


Studio • Un évier (eau chaude et froide) en cuisine (ou coin cuisine)
• Un lavabo individuel (eau chaude et froide)
• Une douche (ou une baignoire) individuelle (eau chaude et froide)
• Un WC individuel dans une salle d’eau ou un local spécifique

Logement partagé par deux occupants • Un évier (eau chaude et froide) en cuisine (ou coin cuisine) située dans la partie commune du logement (1)
ou plus
• Un lavabo individuel (eau chaude et froide) propre à chaque chambre
• Une douche (ou une baignoire) individuelle (eau chaude et froide) propre à chaque chambre (2)
• Un WC dans un local spécifique ou dans une salle d’eau, situé dans la partie commune du logement, à
raison d’un WC pour 4 occupants (3)

(1) Ou présence d’un évier (eau chaude et froide) en cuisine (ou coin cuisine) propre à chaque chambre d’un tel logement partagé,
(2) Ou présence d’une douche (eau chaude et froide), dans un local sanitaire dans la partie partagée d’un tel logement, à raison d’une douche au
minimun pour 4 occupants (concernés dans ce logement par la présence de cet équipement),
(3) Ou présence d’un WC individuel propre à chaque chambre d’un tel logement partagé.

La note n est retenue si les dispositions précédentes ne sont pas vérifiées. L’obtention de la note r n’est pas possible
dans le cas de logements pour étudiants.

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
PS-24

Evaluation globale de la rubrique


L’évaluation globale du logement examiné est obtenue par application du tableau suivant :

Plomberie - Sanitaire
Note n Une sous-rubrique au moins a obtenu une note n

Note p Toutes les sous-rubriques ont au moins obtenu la note p

Note q Deux sous-rubriques ont au moins obtenu la note r

Note r Toutes les sous-rubriques ont obtenu la note r

Habitat & Environnement – Référentiel PS – Plomberie Sanitaire


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TDM Tri
des déchets
ménagers

Généralités................................................................................................................................. 3
Critères et exigences................................................................................................................ 3
TDM 1 Locaux de propreté.................................................................................................................................4
TDM 2 Dispositions privatives à l’intérieur des logements ............................................................................5
Evaluation globale de la rubrique ........................................................................................... 5

Habitat & Environnement – Référentiel TDM - Tri des déchets ménagers


V2.0 -01.01.2005 V2.0
TDM-3

Généralités
L’objectif de cette rubrique est de s’assurer que l’opération étudiée est conçue pour répondre aux besoins d’espaces
de stockage sélectif des ordures ménagères, indépendamment du fait que cette disposition soit ou non déjà mise en
application dans la commune où se situe l’opération.

Limite des appréciations données


L’évaluation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, à partir des
préconisations établies par les professionnels spécialisés dans le domaine du traitement des déchets.
Les dispositions constructives retenues sont, pour l’essentiel, issues du Guide pratique « Habitat collectif », mis au
point par Eco-emballages en collaboration avec l’Ademe, l’UNION HLM, TEC et l’Association des Maires de France.

Critères et exigences
Pour les critères de cette rubrique, des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5.
Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour ces critères étudiés, la note 1 est retenue et attribuée
à l’unité d’examen étudiée.
Les dispositions propres aux gestions des encombrants, et gérées principalement par les collectivités locales ne sont
pas traitées ici et font l’objet d’une information auprès des habitants et des gestionnaires (rubrique IHG).

Habitat & Environnement – Référentiel TDM - Tri des déchets ménagers


V2.0 -01.01.2005 V2.0
TDM-4

TDM 1 Locaux de propreté


L’attention doit être portée sur l’aptitude des locaux de propreté, à accueillir le nombre suffisant de conteneurs (ou
containers) distincts, au regard des types de tris les plus couramment pratiqués.
Pour ce critère, chaque bâtiment ou cage d’escalier est étudié.
L’examen de rubrique est « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, lorsqu’il est prévu que le
ramassage (sélectif ou non) des déchets ménagers soit effectué devant chaque maison. Dans le cas inverse, il y a
lieu de procéder à l’examen de cette rubrique.
Il peut être admis, pour de toutes petites unités de construction collective ou pour un groupements de maisons
individuelles, que le local de stockage soit détaché du bâtiment et situé à proximité de la voie publique.

Locaux de propreté
3 Chaque local de stockage (bâtiment ou entité cage d’escalier) doit être :
- d’une taille suffisante pour le positionnement des conteneurs et leur déplacement, en respectant une des règles
suivantes, selon le nombre d’habitants se rapportant au seul local étudié.
- Surface local ≥ 5,5 + (0,14 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants ≤ 50.
- Surface local ≥ 8 + (0,09 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants > 50.
- facile d’accès depuis les logements et sur un parcours habituel des habitants (soit un local par entité cage d’escalier,
sauf si plusieurs cages sont desservies par un même hall d’entrée).
- bien éclairé (1),
- équipé d’un point d’eau et d’une évacuation par un siphon de sol, pour l’entretien des conteneurs et du local,
- aéré et ventilé,
- équipé d’une porte ouvrant sur l’extérieur (2), de largeur ≥ 1 m,
- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (3).
ou
Toutes autres dispositions extérieures équivalentes (4) tels que systèmes de conteneurs enterrés ou semi enterrés,
kiosque de collecte ou abri extérieur à conteneurs (…) :
- facile d’accès et situé à proximité de la voie publique,
- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (3).

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus pour les locaux de stockage intérieurs au bâtiment :
Revêtement en carrelage (ou équivalent), sur la totalité du sol et sur au moins 1,40 m de hauteur pour l’ensemble des
murs.
(1) Se reporter aux niveaux d’éclairement requis pour les autres locaux, dans la rubrique « MCE – Maîtrise des consommations

électriques ».
(2) On entend par ouvrant sur l’extérieur, une porte donnant accès directement sur l’extérieur du bâtiment et ne communiquant en

aucun cas sur une circulation commune sur laquelle donnent des portes palières de logement, et située à l’air libre.
(3) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.
(4) En présence de ces dispositions, il y aura lieu de se rapprocher de CERQUAL.

Habitat & Environnement – Référentiel TDM - Tri des déchets ménagers


V2.0 -01.01.2005 V2.0
TDM-5

TDM 2 Dispositions privatives à l’intérieur des logements


Il s’agit d’examiner les dispositions qui peuvent être prises à l’intérieur des logements, afin de favoriser le tri à la
source et le stockage intermédiaire des déchets ménagers.
Volontairement, aucune disposition constructive n’a été retenue pour la note 3. En effet, les pratiques individuelles
des occupants peuvent être très variables ainsi que les natures et les quantités respectives de déchets ménagers à
évacuer. Les dispositions de tri sélectif et de stockage à l’intérieur des logements seront valorisées pour la note 5
pour ce critère.

Tri et stockage temporaire des déchets ménagers dans les logements


3 (aucune exigence)

5 Un équipement spécifique pour le stockage intermédiaire des déchets ménagers est fourni à la livraison du logement
(Fourniture de bacs de tri sélectif…), (1)
ou
Une surface au sol supérieure ou égale à 0,30 m² (généralement en cuisine) est identifiable pour le tri et le stockage
intermédiaire des déchets ménagers, (1)
ou
Toutes autres propositions mise en place par le maître d’ouvrage, et identifiables pour le tri et le stockage intermédiaire
des déchets ménagers, dans les logements. (1)
(1) Ces dispositions devront être portées à la connaissance des futurs occupants et repris dans le document d’information remis par le

maître d’ouvrage au plus tard à la livraison des logements.

Evaluation globale de la rubrique


Pour chaque logement, on détermine son évaluation globale en fonction des notes obtenues pour chacun des
critères étudiés précédemment.

Tri des déchets ménagers


1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3

4 Le critère TDM1 obtient la note 3, et le critère TDM2 obtient la note 5

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5

Habitat & Environnement – Référentiel TDM - Tri des déchets ménagers


V2.0 -01.01.2005 V2.0
TE Thermique
Eté

Généralités .........................................................................................................................................3
Critères et exigences.........................................................................................................................5
TE 1 Documents de référence .................................................................................................................................5
TE 1.1 Textes officiels.......................................................................................................................................................5
TE 1.2 Règles de calcul ....................................................................................................................................................6
TE 2 Caractéristiques des produits.........................................................................................................................7
TE 3 Détermination de la classe d’inertie ...............................................................................................................7
TE 3.1 Détermination des points d’inertie des parois courantes sous toiture ...................................................................8
TE 3.2 Détermination des points d’inertie de parois courantes de plancher intermédiaire...............................................9
TE 3.3 Détermination des points d’inertie de parois courantes de planchers avec faux plafond......................................9
TE 3.4 Détermination des points d’inertie de parois courantes de plancher bas............................................................10
TE 3.5 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs extérieurs (façades, pignons).........................10
TE 3.6 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs intérieurs et cloisons.......................................11
TE 3.7 Evaluation de l’inertie du mobilier........................................................................................................................12
TE 3.8 Définitions pour points d’inertie ...........................................................................................................................12
TE 4 Evaluation des baies......................................................................................................................................13

Evaluation globale de la rubrique...................................................................................................22


Annexe : Valeurs forfaitaires des facteurs solaires « S » ............................................................23

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-3

Généralités
L’évaluation de cette rubrique est réalisée conformément à la méthode forfaitaire présentée ci-dessous, qui s’appuie
d’une part sur les dispositions prévues dans l’Arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003,
relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, et d’autre part sur
les dispositions complémentaires devant être prévues pour satisfaire les niveaux de la Certification Qualitel.
Le principe retenu est le suivant :
1. La classe d’inertie est déterminée pour chaque logement de l’opération étudiée selon les dispositions prévues au §
« TE3 – Détermination de la classe d’inertie ».
2. Toutes les baies de chaque logement sont ensuite évaluées à partir des différents paramètres suivants et selon les
dispositions prévues au § « TE4 – Evaluation des baies » :
- la classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport,
- la zone climatique d’été,
- la classe d’inertie du logement,
- l’inclinaison des baies,
- l’orientation des baies,
- la performance des équipements prévus.
- la présence de certaines dispositions techniques complémentaires, telles que la ventilation forcée ou non, la
climatisation, …
3. Pour chaque logement, l’évaluation globale est enfin réalisée à partir des résultats obtenus pour l’ensemble des
baies du logement concerné selon les modalités présentées au § « Evaluation globale de la rubrique ».
La classe d’inertie de chaque logement est déterminée au § « TE3 - Détermination de la classe d'inertie » à partir de
l’approche définie dans les règles Th-I « Caractérisation de l’inertie thermique », dénommée « Détermination de la classe
d’inertie par point d’inertie », appliquée à chaque logement. Néanmoins, si le Maître d’ouvrage considère que cette
approche est défavorable à l’opération étudiée, il a la possibilité de fournir une note de calcul détaillée de la classe
d’inertie quotidienne selon une des autres approches définies dans les règles Th-I (« détermination forfaitaire de la
classe d’inertie » ou « détermination de l’inertie par le calcul »). Dans cette situation, la note de calcul doit être réalisée
pour l’ensemble de l’opération.
La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport, qui varie de « BR1 » (la moins bruyante) à
« BR3 » (la plus bruyante), est déterminée à partir de l’annexe II de l’arrêté du 29 novembre 2000. Il est rappelé que
celle-ci dépend entre autres du classement en catégorie de l’infrastructure de transports terrestres au voisinage de la
construction, donné par arrêté préfectoral. Il en résulte que si l’isolement acoustique requis pour chaque baie doit être
fourni par le Maître d’Ouvrage, il est logique qu’il en soit de même pour la détermination des classes d’exposition au bruit
des baies. Toutefois, en l’absence de la fourniture par le Maître d’Ouvrage de la classe d’exposition au bruit de chaque
baie d’une opération étudiée par CERQUAL, il y aura lieu de retenir à défaut les dispositions suivantes pour l’évaluation :
• Toutes les baies soumises à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’Arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’Arrêté
du 6 octobre 1978) seront considérées en BR3.
• Toutes les baies des chambres non soumises à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux arrêtés cités
ci-dessus, seront considérées en BR2.
• Toutes les baies des autres locaux non soumis à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux arrêtés ci-
dessus, seront considérées en BR1.
La zone climatique d’été dans laquelle est située l’opération, qui varie de « Ea » (la moins chaude) à « Ed » (la plus
chaude), est déterminée à partir de l’annexe I de l’arrêté du 29 novembre 2000.
La performance des équipements prévus pour le confort thermique d’été, est caractérisée par le facteur solaire « S » de
chaque baie examinée pour l’évaluation, auquel d’autres dispositions thermiques peuvent s‘ajouter dans certains cas.
Les valeurs de ces facteurs solaires sont déterminées, soit par le calcul à partir des règles Th-S - « Calcul des facteurs
solaires des parois », soit en laboratoire par un organisme accepté par CERQUAL, ou figurer directement dans les Avis
Techniques. A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des facteurs solaires des baies, on retiendra les valeurs
forfaitaires qui sont données dans l’annexe située à la fin de la rubrique.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-4

Cas où le calcul de la température Tic et Tic réf est effectué


Dans le cas d’un bâtiment non climatisé, l’évaluation peut être également réalisée en se reportant au § « TE4 –
Evaluation des baies » pour vérifier :
• d’une part que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température intérieure conventionnelle
de référence du bâtiment notée « Tic réf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre
2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003, et correspondant à l’attribution de la note o à cette rubrique,
• d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour
seulement les pièces principales, correspondant à l’attribution de la note p, q ou r à cette rubrique.

Cas d’un bâtiment climatisé


Dans le cas d’un bâtiment climatisé, l’évaluation peut être également réalisée en se reportant au § « TE3 – Evaluation
des baies » pour vérifier :
• d’une part le respect des exigences minimales du titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22
décembre 2003, correspondant à l’attribution de la note o à cette rubrique,
• d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires correspondant à l’attribution de la note p, q
ou r à cette rubrique.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-5

Critères et exigences
TE 1 Documents de référence
Pour l’application de cette rubrique, il convient de se reporter aux documents et textes suivants, principalement définis
dans le cadre de la réglementation thermique et des autres dispositions propres à CERQUAL.

TE 1.1 Textes officiels

Décret du 29 novembre 2000


Le Décret du 29 novembre 2000 est relatif aux caractéristiques thermiques des constructions et pris pour l'application de
la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996.

Arrêté du 29 novembre 2000


L'Arrêté du 29 novembre 2000, réglemente les caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments.

Arrêté modificatif du 22 décembre 2003


L'arrêté du 22 décembre 2003, relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles
de bâtiments, porte sur des modifications de l’arrêté du 29 novembre 2000.
Cet arrêté modificatif est applicable à toute nouvelle opération pour laquelle une demande de Permis de Construire est
déposée après le 8 mai 2004.
Les articles de l’arrêté du 29 novembre 2000 qui ont été soit modifiés, complétés ou remplacés, sont repérés dans les
tableaux ci-dessous, en dernière colonne.
Dans la mesure où ces deux arrêtés réglementent tous les types de constructions nouvelles, seuls les articles qui se
rapportent aux constructions résidentielles, visés par cette présente rubrique, sont rappelés ci-dessous.

Titre Ier - Définitions


Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Art. 2 Zones climatiques d'été Cf. annexe I de l'Arrêté
Classes d'exposition des baies au bruit des infrastructures de transport Cf. annexe II de l'Arrêté
Art. 3 Termes nécessaires à la compréhension de l'Arrêté Cf. annexe III de l'Arrêté
Art. 5 Tic, température intérieure conventionnelle atteinte en été pour un Méthode de calcul Th-E
bâtiment non climatisé
Art. 6 Justification de toute valeur utilisée en donnée d'entrée des calculs Art. 6
Art. 7 Justification des caractéristiques des produits Art. 7
Art. 8 Exigences réglementaires

Titre II – Caractéristiques thermiques de référence


Chapitre Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
II Art. 12 à 14 Apports de chaleur solaire en saison de chauffage et Art. 12
confort d'été
IX Art. 30 Autres caractéristiques

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V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-6

Titre III – Caractéristiques thermiques minimales


Chapitre Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
II Art. 35, 36 Apports de chaleur solaire et confort d'été Annexe V de l'Arrêté Art. 38 et Annexe V
et 38
VII Art. 67 à 69 Climatisation

Titre V – Cas particuliers


Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Art. 74 Disposition constructive non prévue dans les méthodes de calcul Annexe VII de l'Arrêté Annexe VII
et 75

Il y a lieu de se reporter à la rubrique « TH – Thermique Hiver » du référentiel Qualitel, pour connaître les autres articles
de l’Arrêté, spécifiques à la réglementation en matière de thermique hiver.

Arrêté du 22 janvier 2004


L'arrêté du 22 janvier 2004 portant modification de l’arrêté du 1er décembre 2000, porte approbation des méthodes de
calcul Th-C et Th-E, prévues aux articles 4 et 5 de l’arrêté du 29 novembre 2000. Il renvoie aux deux documents
modificatifs suivants :
• Annexe 1, méthode de calcul Th-C, pour la détermination des coefficients C et C réf.
• Annexe 2, méthode de calcul Th-E, pour la détermination des températures Tic et Tic réf.

TE 1.2 Règles de calcul


Les règles de calcul suivantes correspondent aux textes de référence nécessaires à l’application des précédents textes
officiels et à certaines dispositions propres à CERQUAL dans cette présente rubrique.

Méthode de calcul Th-E


La méthode de calcul Th-E a été approuvée par l’Arrêté du 22 janvier 2004 (Annexe 2), en référence aux articles 4 et 5
de l’Arrêté du 29 novembre 2000. Il en découle une nouvelle rédaction des règles Th-E, applicables à toute nouvelle
opération pour laquelle une demande de Permis de Construire est déposée après le 7 mai 2004.

Règles Th-U
Les règles Th-U, relatives à la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction du
bâtiment, se divisent en cinq fascicules (CSTB – août 2001) et un additif (CSTB – juin 2004) :
• Fascicule 1/5 "Coefficient U bât"
Ce fascicule, commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul
des coefficients Ubât (coefficient moyen de déperditions par les parois du bâtiment) et Ubât-réf (coefficient moyen de
référence de déperdition par les parois du bâtiment).
Il précise le niveau réglementaire des composants de l'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs
physiques, les conventions et les unités utilisées.
• Fascicule 2/5 "Matériaux"
Ce fascicule définit les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique
massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau).
• Fascicule 3/5 "Parois vitrées"
Ce fascicule donne le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et des valeurs par défaut,
calculées conformément aux normes correspondantes.

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TE-7

• Fascicule 4/5 "Parois opaques"


Ce fascicule donne le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d'air, ainsi
que les valeurs par défaut, calculées conformément aux normes correspondantes.
• Fascicule 5/5 "Ponts thermiques"
Ce fascicule donne le principe de calcul des ponts thermiques et les valeurs par défaut des liaisons les plus
courantes, calculées conformément aux normes correspondantes.
• Additif aux règles Th-U
Cet additif présente quatre nouveaux chapitres des règles Th-U. Il fournit les valeurs pré calculées de ponts
thermiques intégrés des parois d’acier, de ponts thermiques de liaison des planchers isolés sous chape, et des murs
en maçonnerie isolante munie d’un doublage intérieur complémentaire. Il précise la méthode de calcul des coffres de
volets roulants.

Règles Th-I
Les règles Th-I définissent la caractérisation de l'inertie du bâtiment (CSTB - août 2001).

Règles Th-S
Les règles Th-S définissent les modalités de calcul du facteur solaire S des composants des bâtiments (CSTB – août
2001).

TE 2 Caractéristiques des produits


Le maître d’ouvrage devra pouvoir justifier toute valeur utilisée comme donnée d’entrée pour le calcul du confort
thermique d’été (respect des facteurs solaires de référence de l’article 13, ou calcul de la température Tic) pour le ou les
bâtiments évalués. A ce titre, les articles 6 et 7 de l’arrêté du 29 Novembre 2000, modifiés par l’arrêté du 22 décembre
2003, définissent les modes de justification des valeurs des caractéristiques thermiques des produits.

TE 3 Détermination de la classe d’inertie


La classe d’inertie (quotidienne) d’un logement est déterminée à partir de la méthode dite par « point d’inertie » extraite
des règles Th-I « caractérisation de l’inertie thermique ».
En présence d’un logement duplex, triplex, … ou d’un logement individuel à plusieurs niveaux, la détermination de la
classe d’inertie se fait distinctement pour chaque niveau du logement étudié.
On distingue 5 classes d’inertie :
• Très lourde : TL.
• Lourde : L.
• Moyenne : M.
• Légère : l.
• Très légère : tl.

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TE-8

Cette classe d’inertie (quotidienne) est déterminée en établissant dans un premier temps l’évaluation en points d’inertie
de toutes les parois qui composent le logement (ou niveau de logement), en leur attribuant des points d’inertie selon leur
constitution et leur situation dans le bâtiment, dont le principe est présenté dans le tableau 1 « principe d’évaluation des
parois pour chaque logement (ou niveau de logement) ».
Les points d’inertie d’une paroi s’entendent pour l’ensemble de la famille de paroi : par exemple un « plancher bas » d’un
logement représente l’ensemble des parois de plancher du logement considéré, vue par sa face supérieure. Lorsqu’une
famille de paroi est constituée de parois ayant une évaluation différente en point d’inertie, on retient le nombre de points
de la paroi présentant le plus de surface. Il est donc important d’effectuer un métré précis, notamment pour les parois
courantes de murs intérieurs et cloisons, pour déterminer le nombre de points d’inertie approprié.

Tableau 1 : principe de l’évaluation en points d’inertie des parois pour chaque logement (ou niveau de logement)
Famille de Paroi Logement sous toiture Logement en étage courant Logement au niveau inférieur
A Plancher sous toiture cf. § P3.1, § P3.3 - -
Plancher intermédiaire (face inférieure) - cf. § P3.2, §P3.3 cf. § P3.2, §P3.3
B Plancher intermédiaire (face supérieure) cf. § P3.2 cf. § P3.2 -
Plancher bas cf. § P3.4 (1) - cf. § P3.4
C Murs extérieurs cf. § P3.5 cf. § P3.5 cf. § P3.5
D Cloisons cf. § P3.6 cf. § P3.6 cf. § P3.6
E Mobilier cf. § P3.7 cf. § P3.7 cf. § P3.7
Total points par logement = A + B + C + D + E
(1) Dans le cas d’un bâtiment d’un seul niveau (pas de plancher intermédiaire)

On effectue ensuite la somme des points d’inertie attribués pour chaque logement, que l’on compare aux exigences
présentées dans le tableau 2 « classe d’inertie d’un logement (ou niveau de logement) déterminée par point d’inertie »,
pour obtenir sa classe d’inertie correspondante.

Tableau 2 : classe d’inertie d’un logement (ou niveau de logement) déterminée par point d’inertie
Classe d'inertie très légère (tl) Légère (l) Moyenne (M) Lourde (L) très lourde (TL)
Points d’inertie avec mobilier 5 ou 6 7 ou 8 9 à 12 13 à 18 19 et plus

TE 3.1 Détermination des points d’inertie des parois courantes sous


toiture
Une paroi sous toiture désigne le plancher ou le plafond sous toiture du dernier niveau aménagé du bâtiment (plafond ou
plancher sous combles perdus, plafonds rampants, terrasses).
L’évaluation en point d’inertie d’une paroi courante de toiture sans faux plafond est donnée dans le tableau « points
d’inertie de parois courantes de toitures (sans faux plafond).
La colonne « Type de plancher haut » est à utiliser uniquement en présence de plancher haut sous toiture avec un faux
plafond. Dans ce cas, il y a lieu de déterminer dans un premier temps le type de plancher haut, puis de se reporter au §
TE3.3 pour réaliser l’évaluation du plancher haut sous toiture avec faux plafond.

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TE-9

Points d’inertie de parois courantes de toitures sans faux plafond


Descriptif paroi courante de toiture Points d’inertie en Type de plancher
W / (K.m² sol) haut
Paroi avec isolation côté extérieur Plancher béton plein 8 cm ou plus 6 LOURD
ou placée sous une toiture isolée
Dalles alvéolées de béton de 20 cm ou plus 5 LOURD
avec à l’intérieur au moins :
Dalles alvéolées de béton d’épaisseur inférieure à 20 cm 4 MOYEN
Plancher en béton cellulaire armé de 20 cm ou plus
Entrevous de terre cuite ou de béton avec 1cm de plâtre en sous face 3 MOYEN
Tout type de plancher avec isolant 1 cm de plâtre en sous face d’isolant 1 LEGER
en sous face ou plafond léger
2 cm de plâtre en sous face d’isolant 2 LEGER

TE 3.2 Détermination des points d’inertie de parois courantes de


plancher intermédiaire
L’inertie d’un plancher intermédiaire, entre deux niveaux d’un bâtiment, s’apprécie pour ses deux faces qui font l’objet
chacune d’une évaluation en points d’inertie :
• Face supérieure qui concerne le niveau au dessus du plancher.
• Face inférieure qui concerne le niveau en dessous du plancher.
L’évaluation en points d’inertie de chaque face d’une paroi courante de plancher intermédiaire est donnée dans le
tableau « points d’inertie de parois courantes de plancher intermédiaire ».
La colonne « type de plancher avec faux plafond » est à utiliser uniquement en présence de plancher intermédiaire avec
faux plafond. Dans ce cas, il y a lieu de déterminer dans un premier temps le type de plancher intermédiaire, puis de se
reporter au § TE3.3 pour évaluer le plancher intermédiaire avec faux plafond.

Points d’inertie de parois courantes de plancher intermédiaire sans faux plafond


Descriptif paroi courante de plancher intermédiaire Points d’inertie en W / (K.m² sol)
Face supérieure Face inférieure
Avec revêtement à Avec revêtement Sans faux plafond Type de plancher
effet thermique sans effet thermique avec faux plafond
Plancher sans Plancher béton plein 15 cm ou plus 4 6 6 LOURD
isolant en sous
Plancher dalles alvéolées béton de 20 4 6 5 LOURD
face
cm et plus avec dalle de béton (1)
Plancher dalles alvéolées béton 4 6 4 MOYEN
inférieure à 20 cm avec dalle de béton (1)
Plancher béton cellulaire armé 20 cm ou 4 5 4 MOYEN
plus avec chape ou dalle de béton (1)
Plancher entrevous de terre cuite ou de 4 5 3 MOYEN
béton avec dalle de béton (1)
Plancher bois 0 1 1 LEGER
Plancher avec sans plâtre Cf. partie haute du Cf. partie haute du 0 LEGER
isolant en sous tableau : plancher tableau : plancher
1 cm de plâtre 1 LEGER
face sans isolant sans isolant
2 cm de plâtre 2 LEGER
(1) Une chape ou dalle adhérente en béton, une chape ou dalle flottante avec ou sans résiliant acoustique en sous face est prise en compte lorsque
son épaisseur excède 4 cm.

TE 3.3 Détermination des points d’inertie de parois courantes de


planchers avec faux plafond
Dans le cas de plancher sous toiture avec faux plafond ou de plancher intermédiaire avec faux plafond, il convient de
prendre en compte le faux plafond dans l’évaluation de la face inférieure de la paroi courante lorsque la lame d’air est
non ventilée ou faiblement ventilée.
Le type de plancher haut (lourd, moyen, léger) est donné dans les tableaux précédents présentés au § TE3.1 et P3.2.

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Points d’inertie de parois courantes de plancher avec faux plafond


Descriptif paroi courante de plancher avec faux plafond Points d’inertie en W / (K.m² sol)
Type de faux plafond Type de lame d’air Type de plancher avec faux plafond
LOURD MOYEN LEGER
Faux plafond en laine minérale Lame d’air non ventilée 1 1 1
(épaisseur variant de 15 à 20 mm) (1) Lame d’air faiblement ventilée 2 2 1
Faux plafond en terre cuite (épaisseur 30 mm ou plus) Lame d’air non ventilée 3 3 1
Lame d’air faiblement ventilée
Faux plafond en plâtre (épaisseur 15 mm ou plus) Lame d’air non ventilée
Lame d’air faiblement ventilée
Faux plafond en aluminium ou en acier (épaisseur 0,5 mm) Lame d’air non ventilée 3 2 1
Lame d’air faiblement ventilée 4 3 1
Faux plafond en fibre de bois (épaisseur variant de 15 à 20 mm) Lame d’air non ventilée 2 2 1
Lame d’air faiblement ventilée 3 3 1
Faux plafond en polystyrène (épaisseur variant de 10 à 25 mm) Lame d’air non ventilée 1 1 1
Lame d’air faiblement ventilée 2 2 1
(1) Pour d’autres épaisseurs, les valeurs données dans le tableau peuvent également être retenues en présence d’une lame d’air non ventilée. En
présence d’une lame d’air faiblement ventilée, il y a lieu de se rapprocher de CERQUAL pour connaître les valeurs à retenir.

TE 3.4 Détermination des points d’inertie de parois courantes de


plancher bas
Le plancher bas désigne le plancher du niveau le plus bas du bâtiment. Ces parois sont évaluées uniquement pour leur
face supérieure.

Points d’inertie de parois courantes de plancher bas


Descriptif paroi courante de plancher bas Points d’inertie en W / (K.m² sol)
Revêtement avec effet Revêtement sans effet
thermique thermique
Plancher béton plein de plus de 10 cm d’épaisseur avec isolant en sous face (1) 4 6
Tout plancher avec dalle de béton de 5 cm d’épaisseur et plus 4 5
Plancher béton cellulaire ou dalles alvéolées béton, ou entrevous de terre cuite ou de béton, avec
dalle de béton de 4 cm d’épaisseur
(1) Dans le cas d’un plancher sur terre plein, l’isolant peut être placé en périphérie.

TE 3.5 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs


extérieurs (façades, pignons)
La surface A de parois est déterminée pour l’ensemble de l’enveloppe verticale d’un même logement en déduisant les
baies. Elle est obtenue par la sommation des surfaces de murs utilisés par le calcul du Ubât. Aniv est la surface utile du
logement (ou niveau de logement) étudié.
Des valeurs par défaut du rapport A/Aniv peuvent être retenues comme suit :
• Maison individuelle isolée : A/Aniv > 0,9.
• Bâtiment peu épais : 0,9 > A/Aniv > 0,5. Un bâtiment peu épais est défini par un rapport entre épaisseur (distance
entre façades opposées) et hauteur entre niveau inférieur à 5.
• Bâtiment épais : 0,5 > A/Aniv > 0,25 : autres cas.

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Points d’inertie de parois courantes de murs extérieurs (façades, pignons)


Descriptif paroi courante de murs extérieurs Points d’inertie en W / (K.m² sol)

Surface de paroi ramenée à la surface utile A/Aniv

A/Aniv > 0,9 0,9>A/Aniv>0,5 0,5>A/Aniv>0,25


Isolation extérieure avec à Béton plein 7 cm ou plus 5 3 1
l'intérieur
Bloc perforé en béton 10 cm ou plus
Bloc creux béton 11 cm ou plus
Brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus
Autres briques 15 cm ou plus enduites 4 2 1
Isolation répartie avec Brique de terre cuite à perforations verticales de 37 cm ou plus
Bloc de béton cellulaire 30 cm ou plus 3 2 1
Brique de terre cuite à perforations verticales de 30 à 36 cm
Isolation intérieure avec Cloison brique 5 cm ou plus enduite 3 1 1
Doublage carreau de plâtre 5 cm
Doublage bloc béton 5 cm
Cloison brique 3,5 cm ou plus enduite 2 1 1
Doublage 1 cm plâtre 1 0 0
Panneau léger de remplissage - bardages métalliques

TE 3.6 Détermination des points d’inertie de parois courantes de murs


intérieurs et cloisons
Il s’agit des murs (refend et/ou séparatifs) et des cloisons situés dans le logement. Leur cotation en points d’inertie est
donnée dans le tableau suivant.

Points d’inertie de parois courantes de murs intérieurs et cloisons


Descriptif paroi courante de cloisons Points d’inertie en W / (K.m² sol)
Béton plein ou bloc perforé en béton 10 cm ou plus 8
Brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus 7
Bloc plein ou perforé en béton 7,5 cm enduit
Bloc creux béton 10 cm enduit ou plus 6
Brique 15 cm ou plus enduite 5
Bloc de béton cellulaire 15 cm enduit
Brique 5 cm ou plus enduite 4
Carreau de plâtre plein 5 cm
Bloc plein béton 5 cm enduit
Bloc de béton cellulaire 7 cm enduit
Brique 3,5 cm enduite 3
Cloison alvéolaire avec parement de plâtre 1 cm ou plus sur chaque face 2 (1)
Cloison sur ossature avec parement de plâtre 1 cm ou plus sur chaque face 2 (1) (2)
(1) Si le logement possède un ou plusieurs murs intérieurs (refends ou séparatifs) de masse surfacique supérieure à 120 kg/m2 et placés à une
distance inférieure à 12 m l’un de l’autre et par rapport aux pignons, son nombre de points d’inertie de « distribution-cloisonnement » ne
peut être inférieur à 2 si les refends possèdent un doublage intérieur et à 3 en absence de doublage intérieur.
(2) Cloison sur ossature avec parement de plâtre 1cm ou plus sur chaque face, avec laine minérale.

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TE 3.7 Evaluation de l’inertie du mobilier

Evaluation de l’inertie du mobilier


Descriptif mobilier Points d’inertie en W / (K.m² sol)
Valeur forfaitaire 1

TE 3.8 Définitions pour points d’inertie

Plancher ou mur en béton plein


Plancher constitué de dalle de béton ou d’éléments préfabriqués pleins en béton à base de granulats courants de masse
volumique supérieure à 1800 kg/m3. De même, un mur en béton plein est un mur constitué de béton banché, de blocs de
béton, ou de panneaux préfabriqués en béton, à base de granulats courants de masse volumique supérieure à 1800
kg/m3.

Bloc perforé en béton


Bloc conforme à la norme NF P 14.301 ne présentant pas plus de 20% de vide par rapport au volume total.

Brique perforée
Brique de terre cuite conforme à la norme NF P 13.304 présentant moins de 20% de vide par rapport au volume total.

Couche isolante
Une couche est dite isolante si sa conductivité thermique est inférieure à 0.065 W/m.K et si sa résistance thermique est
supérieure à 0.5 m².K/W.

Lame d’air ventilée en faux plafond (définie selon la norme EN ISO 6946-1)
• Lame d’air non ventilée : surface d’ouverture libre inférieure à 500 mm² par m² de superficie.
• Lame d’air faiblement ventilée : surface d’ouverture libre comprise entre 500 et 1500 mm² d’ouverture par m² de
superficie.
• Lame d’air moyennement ou fortement ventilée : surface d’ouverture libre supérieure à 1500 mm² par m² de
superficie.

Revêtement sans effet thermique


Revêtement de type carrelage, moquette fine (moins de 6 mm d’épaisseur), sol plastique, couvrant plus de la moitié de
la surface du logement ou du niveau de logement considéré. L’absence de revêtement est à considérer comme
revêtement sans effet thermique.

Revêtement à effet thermique (vis à vis de l’inertie quotidienne)


Revêtement de type parquet bois, moquette de plus de 6 mm d’épaisseur, plancher surélevé (plancher technique sous
forme de dalles ou dallettes posées sur plots), ou toute couche isolante placée en revêtement, couvrant plus de la moitié
de la surface au sol du logement ou niveau de logement considéré.

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TE-13

TE 4 Evaluation des baies


Trois tableaux distincts présentent les dispositions thermiques à satisfaire pour les baies :
• Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1.
• Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2.
• Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3.
L’évaluation est réalisée en vérifiant d’une part, que la performance des équipements, caractérisée par le facteur solaire
« S » de chaque baie concernée du logement étudié, est inférieur ou égal au facteur solaire de référence « Sréf », et
d’autre part que les dispositions thermiques complémentaires demandées dans certains cas sont toutes prévues.
Lorsque la valeur de « Sréf » donnée dans un des tableaux suivants pour satisfaire la note p ou la note r en pièce
principale est inférieure ou égale à 0.21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble
des baies concernées.
La présence de vitrage teinté sur une baie d’un local autre qu’à occupation passagère est interdite si la valeur de son
facteur de transmission lumineuse est inférieure à 0.50.
En présence d’un logement ou d’une partie de logement en classe d’inertie (quotidienne) « légère »(l), il y aura lieu de se
référer dans les tableaux à la classe d’inertie (quotidienne) « très légère » (tl).
Enfin, sauf si des règles d’hygiène ou de sécurité l’interdisent, les baies d’un même local non climatisé autre qu’à
occupation passagère (confère paragraphe Autres définitions), doivent pouvoir s’ouvrir sur au moins 30% de leur surface
totale. Cette limite est ramenée à 10% dans le cas des locaux pour lesquels la différence d’altitude entre le point le plus
bas de son ouverture la plus basse et le point le plus haut de son ouverture la plus haute est égale ou supérieure à 4m.

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TE-14

Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1


Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5
climatique d’inertie des baies des baies Sréf des baies (1) Sréf des baies Sréf des baies
d’été quotidienne pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)
Ea TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
L Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
M Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25
tl Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
Eb TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
L Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
Ouest 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45
Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25
M Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
tl Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 + VS 0,45
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15
Ec TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
L Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
Ouest 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45
Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,10 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
M Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,10 + VS 0,45
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15
tl Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25
autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15
Horizontale toute 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10
Ed TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45
Horizontale toute 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25
L Verticale Nord 0,45 0,10 ou (0,21+VT) 0,45 0,10 + VS 0,45
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15
M Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,25 0,10 + C 0,25
autres 0,15 0,10 + VT 0,15 0,10 + C 0,15
Horizontale toute 0,10 0,10 + VT 0,10 0,10 + C 0,10
tl Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25
autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15
Horizontale toute 0 0 + VS 0 0+C 0
• Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, l’évaluation
doit être systématiquement réalisée, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Tic réf », conformément aux
dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
• Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et « climatisation ».
(1) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de 0,45
pour les baies horizontales.

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TE-15

Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2


Zone Classe d’inertie Inclinaison des Orientation des Note 2 Note 3 Note 5
climatique quotidienne baies baies Sréf des baies d’une Sréf des baies d’une Sréf des baies d’une
d’été chambre ou de la pièce chambre ou de la pièce chambre ou de la pièce
principale d’un studio(1) principale d’un studio(1) principale d’un studio(1)
Ea TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,45 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25
L Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
autres 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15
M Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
autres 0,25 0,25 0,21
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15
tl Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,10
Sud et est 0,25 0,25 0,10
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10
Eb TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65
autres 0,45 0,45 0,45
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25
L Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,25 0,21
Sud et est 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15
M Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,10
Sud et est 0,25 0,25 0,10
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10
tl Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 + VS
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS
Ec TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
autres 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15
L Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,10
Sud et est 0,25 0,25 0,10
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10
M Verticale Nord 0,45 0,45 0,10 + VS
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS
tl Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,10 + C
autres 0,15 0,10 + VS 0,10 + C
Horizontale toute 0 0 + VS 0+C
Ed TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45
autres 0,25 0,21 0,10
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10
L Verticale Nord 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS
autres 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS
Horizontale toute 0,10 0,10 0,10 + VS
M Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,10 + C
autres 0,15 0,10 + VT 0,10 + C
Horizontale toute 0 0 0+C
tl Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,10 + C
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 + C
Horizontale toute NA NA NA
• Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre
2000.
• Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux,
l’évaluation doit être systématiquement réalisée, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Tic réf »,
conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
• Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et
« climatisation ».
(1) Pour les baies des autres locaux, il y a lieu de se reporter aux exigences présentées dans le tableau 1 « dispositions thermiques pour les baies
en classe d’exposition BR1 ».

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TE-16

Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3


Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5
climatique d’inertie des baies des baies Sréf des baies (1) Sréf des baies Sréf des baies
d’été quotidienne pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)
Ea TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
autres 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
L Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
M Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
autres 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 0
tl Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 0
Eb TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15
L Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
M Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 + VS 0,25
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 + VS 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 + VS 0
tl Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 + VS 0
Ec TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
L Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 0
M Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 + VS 0
tl Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10
Horizontale toute NA NA NA NA NA
Ed TL Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15
Horizontale toute 0 0 0 0 + VS 0
L Verticale Nord 0,25 0,10 + VS (2) 0,25 0,10 + C 0,25
autres 0,15 0,10 + VS (2) 0,15 0,10 + C 0,15
Horizontale toute 0 0 + VS 0 0+C 0
M Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10
Horizontale toute NA NA NA NA NA
tl Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15
autres 0 0 + VS 0 0+C 0
Horizontale toute NA NA NA NA NA
• Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre
2000.
• Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux,
l’évaluation doit être systématiquement réalisée, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température
intérieure conventionnelle de référence du bâtiment notée « Tic réf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre
2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
• Les valeurs indiquées « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation spécifique » et « climatisation ».
(2) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de
0,45 pour les baies horizontales.
(3) La note 3 pourra être également obtenue si le logement concerné possède des occultations extérieures avec un facteur solaire « S » inférieur
ou égal à 0,10 à toutes les baies des séjours, chambres et cuisine. De plus, ce logement devra être en ventilation traversante, avec au moins
une des façades :
− soit non assujettie à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978),
− soit avec un isolement requis au plus de 30 dB au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978), et au moins une des
ouvertures de cette façade n’appartenant pas à une chambre.

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TE-17

Cas où le calcul de la température Tic et Tic réf est effectué


Dans cette situation, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul détaillée (Tic, Tic réf), réalisée au moyen d’un
logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini, afin de pouvoir procéder ensuite à une
vérification de cohérence.
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la note de calcul (Tic et Tic réf) pour le respect de la réglementation
thermique correspondant à l’attribution directe de la note o à cette rubrique, et d’autre part sur le respect des
dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour seulement les pièces principales,
correspondant à l’attribution de la note p, q ou r à cette rubrique.
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces principales
du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « S réf » donnée dans un des trois
tableaux suivants pour satisfaire la note p ou la note r, lorsque cette valeur de « S réf » est différente de celle donnée
pour satisfaire la note o. De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « S réf » est inférieure ou égale à 0,21, la
présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble de baies des pièces principales concernées.
Dans le cas où le calcul de la température Tic, Tic réf est effectué, et uniquement pour les séjours (exclus les studios), il y
a lieu pour les baies horizontales de se reporter aux valeurs des S réf données pour les baies verticales (selon
l’orientation) pour l’attribution des notes p à r.

Cas des installations de ventilation spécifique


Dans le cas où une installation de ventilation spécifique est exigée, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul
justificative, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part sur le
respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note p, q ou r à cette
rubrique.
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie du logement
concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « S réf » donnée dans un des trois tableaux
suivants pour satisfaire la note p ou la note r. De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « S réf » est inférieure
ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble des baies des pièces
principales concernées.

Cas des bâtiments climatisés

Dans cette situation, il y a lieu de vérifier dans un premier temps le respect des exigences minimales du titre III de
l’arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté du 22 décembre 2003 (articles 38, 67, 68, 69), correspondant à l’attribution de la
note o à cette rubrique.
• En ce qui concerne l’article 38 modifié par l’arrêté du 22 décembre 2003, celui-ci stipule que pour tout bâtiment
climatisé, le facteur solaire moyen des baies pour une orientation et une inclinaison données (facteur solaire des
baies pondéré par les surfaces des baies Smb), calculé comme indiqué ci-après, doit être inférieur ou égal à la
valeur Smb-réf, donnée dans le tableau 4 ci-après :

Tableau 4 : Valeurs de Smb-réf selon la zone climatique d’été


Smb-réf Ea Eb Ec Ed
Baies verticales Nord 0,65 0,65 0,65 0,45
Autres baies verticales 0,45 0,45 0,45 0,25
Baies horizontales 0,25 0,25 0,25 0,15

Pour une orientation et une inclinaison donnée, le facteur solaire moyen des baies Smb d’un bâtiment ou d’une zone est
défini par :

Smb = Σ ( Abaie x Sbaie )


Σ Abaie

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TE-18

Avec pour chaque baie :


- A baie : surface de baie (m²)
- S baie : facteur solaire de baie (cf. règles Th-S ou § « annexe valeurs forfaitaires des facteurs solaires S »)

• En ce qui concerne les autres articles de l’arrêté (art. 67, 68, 69) se rapportant aux installations de climatisation dans
les bâtiments d’habitation, il y a lieu de se reporter à la lecture de ceux-ci, afin de vérifier que l’ensemble des
dispositions prévues sont bien respectées.
Dans un deuxième temps, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul justificative de l’installation de
climatisation, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part sur le
respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note p, q ou r à cette
rubrique.
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces principales
du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée dans les tableaux 1,
2 et 3 pour satisfaire la note p ou r.
Toutefois, pour tenir compte de la présence d’une installation de climatisation, les corrections suivantes présentées dans
le tableau 5 ci-après seront appliquées aux exigences lues dans les tableaux 1, 2 et 3.

Tableau 5 : corrections à appliquer en présence d’une installation de climatisation


Exigences sans climatisation lues dans les tableaux 1, 2 ou 3 Exigences corrigées avec climatisation
0,10 et plus Climatisation uniquement
0,21 + VT 0,21 + climatisation
0,15 + VT 0,21 + climatisation
0,10 + VT 0,21 + climatisation
0,10 + VS 0,21 + climatisation
0 0,21 + climatisation
0 + VS 0,21 + climatisation
NA 0,21 + climatisation
(1) De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire
pour l’ensemble des baies des pièces principales concernées

Autres définitions
Baies
Les baies des logements concernées par l’évaluation, correspondent à celles dont une ouverture est aménagée dans
une paroi extérieure servant à l’éclairage, le passage ou l’aération. Une paroi transparente ou translucide est considérée
comme une baie. Toutefois, les baies situées dans des locaux non chauffées sont exclues de l’évaluation.
Une baie ou une paroi est dite verticale lorsque l’angle de cette baie ou de cette paroi avec le plan horizontal est égal ou
supérieur à 60°. Elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60°.

Bâtiments climatisés et non climatisés


Les bâtiments climatisés sont des bâtiments (ou ensemble de locaux), qui possèdent ou utilisent un équipement de
production de froid par machine thermodynamique destiné à assurer le confort des personnes, à l’exclusion des
bâtiments résidentiels et d’hébergement équipés de systèmes de refroidissement thermodynamique de l’air neuf définis
ci-dessous comme bâtiments non climatisés.
Les bâtiments non climatisés sont les autres bâtiments ou ensembles de locaux.
Ainsi sont notamment considérés comme bâtiments non climatisés :
• Les bâtiments sans équipement d’émission de froid.
• Les bâtiments rafraîchis par simple accroissement du débit d’air neuf au-delà des besoins d’hygiène ou par

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TE-19

évaporation de l’eau.
• Les bâtiments résidentiels et d’hébergement rafraîchis par refroidissement de l’air neuf sans accroissement des
débits traités au-delà du double des besoins d’hygiène et pour lesquels la fourniture de froid est, d’une part, régulée
au moins en fonction de la température de reprise d’air et la température extérieure et, d’autre part, est interdite en
période de chauffage.

Local à occupation passagère


Un local à occupation passagère est un local qui par destination n’implique pas une durée de séjour pour un occupant
supérieure à une demi-heure. C’est le cas par exemple des circulations et des cabinets d’aisance. Par extension, les
salles de bains sont également considérées comme des locaux à occupation passagère. En revanche, une cuisine ou un
hall comportant un poste de travail ne sont pas considérés comme un local à occupation passagère.

Oriel ou bow-window
Il s’agit d’une baie vitrée en saillie de façade (sans séparatif avec la pièce étudiée), pour laquelle les exigences sont
identiques à celles demandées pour une baie.

Orientation des baies


L’orientation des baies est déterminée conformément aux conventions retenues ci-dessous :
• l’orientation nord est toute orientation comprise entre le nord-est et le nord-ouest en passant par le nord, y compris
les orientations nord-est et nord-ouest.
• l’orientation ouest est toute orientation comprise entre le nord-ouest et le sud-sud-ouest en passant par l’ouest, y
compris l’orientation sud-sud-ouest.
• l’orientation est-sud correspond aux autres orientations.

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TE-20

Paroi transparente ou translucide


Une paroi est dite transparente ou translucide si son facteur de transmission lumineux (hors protection mobile
éventuelle) est égal ou supérieur à 0,05. Dans le cas contraire, elle est dite opaque.

Ventilation spécifique
Une ventilation spécifique pour un logement ou un niveau de logement, correspond à l’ensemble des dispositions
techniques prévues en complément de l’installation classique de ventilation mécanique contrôlée, permettant d’assurer
un renouvellement d’air d’au moins quatre volumes par heure de chaque pièce concernée. Cette ventilation spécifique
peut également être satisfaite par une installation de ventilation double flux adiabatique comprenant des dispositifs
mécaniques de ventilation double flux avec humidificateur d’air.

Ventilation traversante
Un logement ou un niveau de logement est dit en ventilation traversante pour le confort d’été si les deux conditions
suivantes sont respectées :
• Le logement ou le niveau de logement est non étanche entre façades.
• Tout secteur d’orientation d’ouverture de 80° inclut une surface de baies inférieure à 75% de la surface totale des
baies du logement.
Exemple 1
Nord 25 %

25 %

Ouest 25 % 25 % Est 25 % 25 %

25 %
25 %
Sud
Traversant
(il n’y a pas de secteur de 80° où l’on trouve plus de 75 % des ouvertures)

Exemple 2
Nord 85 %

85 %

Ouest Est
80°

15 %

Sud 15 %

Non traversant
(dans le secteur Nord on a plus de 75 % d’ouverture)

Nota : un logement ou un niveau de logement est considéré comme étanche entre façades si et seulement si des portes
étanches (ex : porte avec joints d’étanchéité périphériques) séparent toutes les zones du logement à simple exposition.
On appelle local à simple exposition, un local dont toutes les parois verticales contiguës ou non donnant sur l'extérieur
sont telles que la différence d'orientation entre deux parois quelconques est inférieure à 45 degrés et dont la perméabilité
avec le reste du bâtiment est faible par rapport à la perméabilité de ses parois extérieures.

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TE-21

Extérieur

45°

Local à simple exposition

Locaux chauffés

Véranda
Il s’agit d’un espace vitrée couvrant au moins une baie donnant sur une pièce de logement, pour laquelle les exigences
concernant cette baie séparant la véranda de la pièce concernée sont identiques à celles demandées pour une baie.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-22

Evaluation globale de la rubrique


Pour chaque logement, l’évaluation globale est réalisée à partir des résultats obtenus pour l’ensemble des baies du
logement concerné selon les modalités présentées dans le tableau ci-dessous.

évaluation globale
Evaluation du logement Evaluation des pièces du logement

note n Une des baies du logement ne peut obtenir la note o

note o (1) Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note o

note p Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note p

note q Toutes les baies des chambres obtiennent la note r et les autres baies
obtiennent la note 3

note r Toutes les baies du logement obtiennent la note r

(1) L’obtention pour un logement de la note o correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de
l’Arrêté du 29 novembre 2000 et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003, en matière de confort thermique d’été.

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TE-23

Annexe : Valeurs forfaitaires des


facteurs solaires « S »
Rappel : la performance des équipements prévus pour le confort thermique d’été, est caractérisée par le facteur solaire
« S » de chaque baie examinée pour l’évaluation, auquel d’autres dispositions thermiques peuvent s’ajouter dans
certains cas. Les valeurs de ces facteurs solaires sont déterminées, soit par le calcul à partir des règles Th-S – « calcul
des facteurs solaires des parois », soit en laboratoire par un organisme accepté par CERQUAL, ou peuvent figurer
directement dans les Avis Techniques. A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des facteurs solaires des baies,
on retiendra les valeurs forfaitaires qui sont données ci-après.
Les différentes valeurs forfaitaires des facteurs solaires « S » proposées dans les tableaux suivants, ont été déterminées
conformément aux § 7.4, §7.5 et §7.6 des règles Th-S « calcul des facteurs solaires des parois ».
Elles correspondent à des situations les plus couramment rencontrées pour des baies verticales exclusivement équipées
de protection solaires extérieures sans projection, et pour des châssis de toit horizontaux (cf. définition des baies au § P3
- cotation des baies »). En présence d’une situation non prévue dans un des tableaux proposés, le Maître d’Ouvrage
devra fournir la valeur du facteur solaire « S » pour réaliser l’évaluation. A défaut, la note n sera retenue pour
l’évaluation de la baie examinée.
Pour les baies dépourvues de protections solaires extérieures, notées « - » dans la colonne « type d’occultation
extérieure », il a été considéré que celles-ci étaient « au nu intérieur », les châssis de toit exceptés.
Nota : une baie est dite au nu intérieur si la distance entre le plan du vitrage ou du store extérieur, et le plan extérieur du
mur est supérieure à 0,20 m.
Les protections solaires extérieures, « avec ajours » ou « sans ajour », retenues dans le tableau 1 « menuiseries
métalliques à rupture de pont thermique », le tableau 2 « menuiseries PVC » et le tableau 3 « menuiseries bois »,
correspondent à :
• des volets battants ou coulissants.
• des volets roulants.
• des volets repliables en tableau.
De plus, lorsqu’une protection solaire extérieure est « avec ajours », il a été considéré que la surface des ajours ne
représentait pas plus de 10 % de la surface totale de la protection solaire extérieure.
Les protections solaires extérieures retenues dans le tableau 4 « châssis de toit mixte bois / aluminium » correspondent
à:
• des stores résilles avec un taux de perforation inférieur ou égal à 20%.
• des volets roulants « sans ajour ».
Enfin, la catégorie de couleur de la protection solaire extérieure est déterminée dans le tableau 5 « détermination de la
catégorie de couleur de la protection solaire extérieure ».

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TE-24

Tableau 1 : menuiseries métalliques à rupture de pont thermique


Type baie Type de vitrage Type d’occultation Catégorie de couleur de la Facteur solaire « S »
extérieure protection solaire
extérieure
Fenêtre battante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,48
Autre (1) 0,52
Sans ajour Claire 0,12
Moyenne 0,14
Autre 0,18
Avec ajours Claire 0,16
Moyenne 0,18
Autre 0,21
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,46
Autre (1) 0,50
Sans ajour Claire 0,10
Moyenne 0,12
Autre 0,14
Avec ajours Claire 0,15
Moyenne 0,16
Autre 0,18
Porte fenêtre battante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,50
Autre (1) 0,54
Sans ajour Claire 0,10
Moyenne 0,12
Autre 0,16
Avec ajours Claire 0,15
Moyenne 0,17
Autre 0,21
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,48
Autre (1) 0,52
Sans ajour Claire 0,10
Moyenne 0,10
Autre 0,14
Avec ajours Claire 0,15
Moyenne 0,15
Autre 0,18
Fenêtre coulissante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,52
Autre (1) 0,54
Sans ajour Claire 0,10
Moyenne 0,12
Autre 0,16
Avec ajours Claire 0,15
Moyenne 0,17
Autre 0,21
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,50
Autre (1) 0,52
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Autre 0,14
Avec ajours Claire 0,14
Moyenne 0,15
Autre 0,18
Porte fenêtre coulissante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,54
Autre (1) 0,56
Sans ajour Claire 0,10
Moyenne 0,12
Autre 0,16
Avec ajours Claire 0,15
Moyenne 0,17
Autre 0,21
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,52
Autre (1) 0,54
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Autre 0,14
Avec ajours Claire 0,14
Moyenne 0,15
Autre 0,18
(1) En l’absence de protection solaire extérieure, il s’agit de la couleur de la menuiserie.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-25

Tableau 2 : menuiseries PVC


Type baie Type de vitrage Type d’occultation Catégorie de couleur de la Facteur solaire « S »
extérieure protection solaire
extérieure
Fenêtre battante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,42
Non traité Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Avec ajours Claire 0,12
Moyenne 0,14
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,40
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Avec ajours Claire 0,10
Moyenne 0,12
Porte fenêtre battante sans Non traité - Claire, moyenne (1) 0,44
soubassement Non traité Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Avec ajours Claire 0,12
Moyenne 0,14
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,42
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Avec ajours Claire 0,11
Moyenne 0,12
Porte fenêtre battante avec Non traité - Claire, moyenne (1) 0,38
soubassement Non traité Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Avec ajours Claire 0,12
Moyenne 0,13
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,38
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Avec ajours Claire 0,10
Moyenne 0,12
Fenêtre coulissante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,46
Non traité Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Avec ajours Claire 0,13
Moyenne 0,15
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,44
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Avec ajours Claire 0,11
Moyenne 0,13
Porte fenêtre coulissante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,48
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Avec ajours Claire 0,13
Moyenne 0,15
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,48
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Avec ajours Claire 0,11
Moyenne 0,13
(1) En l’absence de protection solaire extérieure, il s’agit de la couleur de la menuiserie.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-26

Tableau 3 : menuiseries bois


Type baie Type de vitrage Type d’occultation Catégorie de couleur de la Facteur solaire « S »
extérieure protection solaire
extérieure
Fenêtre battante Non traité - Claire, moyenne (1) 0,44
Autre (1) 0,46
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Autres 0,14
Avec ajours Claire 0,13
Moyenne 0,14
Autres 0,18
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,44
Autre (1) 0,46
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Autres 0,12
Avec ajours Claire 0,11
Moyenne 0,13
Autres 0,16
Porte fenêtre battante sans Non traité - Claire, moyenne (1) 0,48
soubassement Autre (1) 0,48
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Autres 0,14
Avec ajours Claire 0,13
Moyenne 0,15
Autres 0,18
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,46
Autre (1) 0,48
Sans ajour Claire 0,06
Moyenne 0,08
Autres 0,12
Avec ajours Claire 0,11
Moyenne 0,13
Autres 0,16
Porte fenêtre battante avec Non traité - Claire, moyenne (1) 0,42
soubassement Autre (1) 0,44
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,10
Autres 0,14
Avec ajours Claire 0,12
Moyenne 0,14
Autres 0,17
Peu émissif - Claire, moyenne (1) 0,40
Autre (1) 0,42
Sans ajour Claire 0,08
Moyenne 0,08
Autres 0,12
Avec ajours Claire 0,12
Moyenne 0,12
Autres 0,15
(1) En l’absence de protection solaire extérieure, il s’agit de la couleur de la menuiserie.

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TE-27

Tableau 4 : châssis de toit mixte bois / aluminium


Type baie Type de vitrage Type d’occultation Catégorie de couleur de la Facteur solaire « S »
extérieure protection solaire
extérieure
Oscillante Non traité - Noire (1) 0,55
Store résille Noire 0,25
Volet roulant Noire 0,15
Peu émissif - Noire (1) 0,48
Store résille Noire 0,21
Volet roulant Noire 0,13
(1) En l’absence de protection solaire extérieure, il s’agit de la couleur de la menuiserie.

Tableau 5 : détermination de la catégorie de couleur de la protection solaire extérieure


Couleur de la protection solaire extérieure Catégorie
Blanc, jaune, orange, rouge clair Claire
Rouge sombre, vert clair, bleu clair, gris clair, alu anodisé naturel, teinte pin naturel Moyenne
Brun, vert sombre, bleu vif, gris moyen, alu anodisé bronze Sombre
Noir, brun sombre, bleu sombre, gris sombre Noire

Habitat & Environnement – Référentiel TE – Thermique Ete


V2.0 - 01.01.2005 V9.0
TH Thermique
Hiver

Généralités ................................................................................................................................... 3
Critères et exigences................................................................................................................... 4
TH 1 Documents de référence .......................................................................................................................... 4
TH 1.1 Textes officiels .......................................................................................................................................... 4
TH 1.2 Règles de calcul ........................................................................................................................................ 6
TH 2 Documents thermiques nécessaires à l’évaluation............................................................................... 7
TH 3 Evaluation des coefficients C et Créf d'un bâtiment ............................................................................. 8
TH 4 Caractéristiques des produits ................................................................................................................. 8
TH 5 Contenu de l’examen des notes de calcul............................................................................................ 10
TH 6 Dispositions thermiques complémentaires.......................................................................................... 11

Evaluation globale de la rubrique ............................................................................................ 12

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-3

Généralités
La présente rubrique « Thermique Hiver » a pour objet de déterminer un niveau prévisionnel de la consommation
conventionnelle d’énergie pour le chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, évalué par bâtiment,
par groupe de maisons ou par maison. Néanmoins, chaque logement ou maison de l’opération est évalué selon
l’ensemble constructif étudié auquel il appartient.
L'obtention des notes 4 et 5 de la certification Habitat & Environnement, dans cette rubrique représente un niveau de
qualité significativement différent de celui requis pour l'obtention de la note 3, en terme de performance, qui correspond
à l’exigence de la réglementation thermique selon les dispositions définies par le Décret et l’Arrêté du 29 novembre
2000, et l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
Lorsque l'opération étudiée peut prétendre également à l'obtention de la Certification Qualitel (la note 3 étant au moins
obtenue pour tous les logements aux six autres rubriques), l'attribution de la note 4 (dans certains cas), ou la note 5 à
cette rubrique peut permettre de décerner à l'opération étudiée la Certification Qualitel Haute Performance Energétique
2000 (HPE2000), ou Très Haute Performance Energétique (THPE2000), sous réserve du respect des conditions énoncées
au chapitre "Certification Qualitel Haute Performance Energétique".
Ces deux niveaux spécifiques de la Certification Qualitel correspondent à ceux définis dans l’arrêté du
18 décembre 2003.

Limite des appréciations données


L’évaluation de la présente rubrique, établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction,
correspond à une estimation de la consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment, pour le chauffage, la
ventilation et la production d'eau chaude sanitaire, et doit donc être regardée comme un ordre de grandeur.
Cette estimation de la consommation prévisionnelle est fondée par convention sur certaines hypothèses de mode de vie,
notamment pour ce qui concerne la température, l'aération et la ventilation des logements, la durée de la saison de
chauffe, la consommation et le profil de puisage d'eau chaude sanitaire.
Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les
consommations constatées peuvent parfois être très différentes entre deux logements strictement identiques. C'est
pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison de différentes opérations entre
elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.
Cette estimation de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en place,
respectent les performances thermiques de leurs procès-verbaux de mesures en laboratoire et que leur mise en œuvre
soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.

Critères techniques de l'opération


Les critères techniques pris en compte font intervenir principalement les performances des éléments suivants :
- Les déperditions par transmission du bâtiment vers l'extérieur ou vers les locaux non chauffés.
- La perméabilité à l'air de l'enveloppe du bâtiment.
- Les apports solaires.
- Les déperditions par renouvellement d'air.
- Les performances des systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-4

Critères et exigences
TH 1 Documents de référence
Pour l’application de cette rubrique, il convient de se reporter aux documents et textes suivants, principalement définis
dans le cadre de la réglementation thermique et des autres mesures de valorisation d'une opération, relatives aux
économies d’énergie.

TH 1.1 Textes officiels


Décret du 29 novembre 2000
Le Décret du 29 novembre 2000 est relatif aux caractéristiques thermiques des constructions modifiant le code de la
construction et de l’habitation et pris pour l'application de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30
décembre 1996.

Arrêté du 29 novembre 2000


L'Arrêté du 29 novembre 2000, réglemente les caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments.

Arrêté modificatif du 22 décembre 2003


L'arrêté du 22 décembre 2003, relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles
de bâtiments, porte sur des modifications de l’arrêté du 29 novembre 2000, complété par l’arrêté du
9 novembre 2001.
L’arrêté du 9 novembre 2001 précisant les caractéristiques thermiques de référence à prendre en compte dans le cas de
chaudières utilisant le bois comme énergie, et dans le cas d’un système de chauffage relié à un réseau de chauffage
urbain, a été intégré dans l’arrêté modificatif.
Cet arrêté modificatif précise également les caractéristiques thermiques de référence à prendre en compte dans le cas
d’un système de génération pour le chauffage et / ou l’eau chaude sanitaire utilisant l’énergie solaire (solaire thermique).
Cet arrêté modificatif est applicable à toute nouvelle opération pour laquelle une demande de Permis de Construire est
déposée après le 7 mai 2004.
Les articles de l’arrêté du 29 novembre 2000 qui ont été soit modifiés, complétés ou remplacés, sont repérés dans les
tableaux ci-dessous, en dernière colonne.
Dans la mesure où ces deux arrêtés réglementent tous les types de constructions nouvelles, seuls les articles qui se
rapportent aux constructions résidentielles, visés par cette présente rubrique, sont rappelés ci-dessous.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-5

Titre 1er - Définitions


Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Art. 2 Zones climatiques d'hiver Cf. annexe I de l'Arrêté
Art. 3 Termes nécessaires à la compréhension de l'Arrêté Cf. annexe III de l'Arrêté
Art. 4 Coefficient C, consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment Méthode de calcul Th-C
Art. 6 Justification de toute valeur utilisée en donnée d'entrée des calculs Art. 6
Art. 7 Justification des caractéristiques des produits Art. 7
Art. 8 Exigences réglementaires

Titre II – Caractéristiques thermiques de référence


Chapitre Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Ier Art. 9 à 11 Isolation thermique
II Art. 12 Apports de chaleur solaire en saison de chauffage et Art. 12
confort d'été
Chauffage et / ou eau chaude sanitaire utilisant l’énergie
solaire
III Art. 15 Perméabilité à l'air
IV Art. 16 à 20 Ventilation Annexe IV de l'Arrêté Art. 16 et Annexe IV
V Art. 21 à 23 Chauffage Art. 21 et Art. 22
VI Art. 24 Eau chaude sanitaire
VIII Art. 29 Transformation en énergie primaire pour le calcul de C réf
IX Art. 30 Autres caractéristiques

Titre III – Caractéristiques thermiques minimales


Chapitre Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Ier Art. 31 à 34 Isolation thermique
III Art. 39, 43 Ventilation Art. 39 et Art. 44
et 44
IV Art. 46 à 49 Chauffage Art. 46
et 51 à 52
V Art. 54 à 56 Eau chaude sanitaire Art. 54, Art 55 et 55bis
VII Art. 67 à 69 Climatisation

Titre V – Cas particuliers


Article Contenu Remarque Articles de l’arrêté du
29/11/2000 modifiés par
l’arrêté du 22/12/2003
Art. 74 Disposition constructive non prévue dans les méthodes de calcul Annexe VII de l'Arrêté Annexe VII
et 75

Il y a lieu de ce reporter à la rubrique « TE – Thermique Eté » du référentiel Qualitel, pour connaître les autres articles de
l’Arrêté, spécifiques à la réglementation en matière de confort thermique en été.

Arrêté du 18 décembre 2003


L’arrêté du 18 décembre 2003 est relatif au contenu et aux conditions d’attribution à un bâtiment du label « haute
performance énergétique » avec ses deux niveaux HPE 2000 et THPE 2000.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-6

Arrêté du 22 janvier 2004


L'arrêté du 22 janvier 2004 portant modification de l’arrêté du 1er décembre 2000, porte approbation des méthodes de
calcul Th-C et Th-E, prévues aux articles 4 et 5 de l’arrêté du 29 novembre 2000. Il renvoie aux deux documents
modificatifs suivants :
- Annexe 1, méthode de calcul Th-C, pour la détermination des coefficients C et C réf.
- Annexe 2, méthode de calcul Th-E, pour la détermination des températures Tic et Ti créf.

TH 1.2 Règles de calcul


Les règles de calcul suivantes correspondent aux textes de référence nécessaires à l’application des précédents textes
officiels et à certaines dispositions propres à CERQUAL dans cette présente rubrique.

Méthode de calcul Th-C


La méthode de calcul Th-C a été approuvée par l’Arrêté du 22 janvier 2004 (Annexe 1), en référence aux articles 4 et 5
de l’Arrêté du 29 novembre 2000.
Ce document porte sur une nouvelle rédaction des règles Th-C (chapitre I – Principes, Chapitre II – Méthode de calcul).
Le nouveau chapitre III concerne les installations solaires thermiques (système de production d’eau chaude solaire et/ou
de chauffage solaires).
Ces nouvelles règles Th-C sont applicables à toute nouvelle opération pour laquelle une demande de Permis de
Construire est déposée après le 7 mai 2004.

Règles Th-U
Les règles Th-U, relatives à la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction du
bâtiment, se divisent en cinq fascicules (CSTB – août 2001) et un additif (CSTB – juin 2004).
• Fascicule 1/5 "Coefficient U bât"
Ce fascicule, commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul des
coefficients U bât (coefficient moyen de déperditions par les parois du bâtiment) et U bât-réf (coefficient moyen de référence
de déperdition par les parois du bâtiment).
Il précise le niveau réglementaire des composants de l'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs
physiques, les conventions et les unités utilisées.
• Fascicule 2/5 "Matériaux"
Ce fascicule définit les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique
massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau).
• Fascicule 3/5 "Parois vitrées"
Ce fascicule donne le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et des valeurs par défaut,
calculées conformément aux normes correspondantes.
• Fascicule 4/5 "Parois opaques"
Ce fascicule donne le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d'air, ainsi que
les valeurs par défaut, calculées conformément aux normes correspondantes.
• Fascicule 5/5 "Ponts thermiques"
Ce fascicule donne le principe de calcul des ponts thermiques et les valeurs par défaut des liaisons les plus courantes,
calculées conformément aux normes correspondantes.
• Additif aux règles Th-U
Cet additif présente quatre nouveaux chapitres des règles Th-U. ll fournit les valeurs pré calculées de ponts thermiques
intégrés des parois d’acier, de ponts thermiques de liaison des planchers isolés sous chape, et des murs en maçonnerie
isolante munie d’un doublage intérieur complémentaire. Il précise la méthode de calcul des coffres de volets roulants.

Règles Th-I
Les règles Th-I définissent la caractérisation de l'inertie du bâtiment (CSTB - août 2001).

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-7

Règles Th-S
Les règles Th-S définissent les modalités de calcul du facteur solaire S des composants des bâtiments (CSTB – août
2001).

Règles de calcul des déperditions de base


Norme NF P52-612-2PR (NF EN 12831 – mars 2004) Système de chauffage dans les bâtiments - Méthode de calcul des
déperditions calorifiques de base – Annexe nationale à la norme NF EN 831 : valeurs par défaut pour les calculs des
articles 6 à 9.
Guide de recommandation 01-2003 de l’ AICVF (Chauffage : déperditions de base) s’appuyant notamment sur la norme
NF EN 12831.

TH 2 Documents thermiques nécessaires à l’évaluation


Au moment où l’évaluation d'une opération est effectuée et quel que soit le niveau de performance recherché, le Maître
d'ouvrage fournit une note de calcul détaillée des coefficients C et Créf par bâtiment dans laquelle :
• les caractéristiques de l'isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation,
d'eau chaude sanitaire et de climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales
définies au titre III de l’Arrêté du 29 novembre 2000 et de l’Arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
• le coefficient C de chaque bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Créf correspondant, déterminé sur la base des
caractéristiques thermiques de référence définies dans le titre II de l’Arrêté du 29 novembre 2000 et de l’Arrêté
modificatif du 22 décembre 2003 (Cf. le paragraphe « Evaluation globale de la rubrique » pour connaître les
conditions particulières de l’attribution des notes 4 et 5),
La note de calcul des coefficients C et Créf doit être établie dans les conditions précisées par CERQUAL et au moyen
d’un logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini.
En complément de cette note de calcul des coefficients C et Créf, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une note de
calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier marché ou satisfaire une
des dispositions équivalentes précisées au paragraphe 6.1 « Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de
chaleur et déperditions de base pièce par pièce.
Dans la mesure où les pièces écrites du dossier étudié ne précisent pas l'existence de cette note de calcul du
dimensionnement des émetteurs de chaleur, le Maître d'ouvrage devra s'engager à faire référence à cette note de calcul
dans les pièces écrites du dossier marché, afin de rendre contractuelles ces dispositions.
Les notes de calcul doivent obligatoirement décrire tous les éléments du projet nécessaire à sa vérification, comportant
notamment :
• Les plans et les métrés décrivant les ouvrages.
• Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur
consommation conventionnelle d'énergie (C).
• Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur
consommation conventionnelle d'énergie de référence (Créf).
• Les valeurs de performance thermique de chacun des éléments de construction au regard des exigences minimales
prévues par le titre III de l'Arrêté du 29 novembre 2000 et de l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
• Les références précises et la version du logiciel de calcul utilisé.
• Les coefficients représentatifs de l'enveloppe (U parois, U vitrages nus…), les ponts thermiques et les débits
d'entrées d'air, pris en compte pour le calcul des déperditions calorifiques de base pièce par pièce.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-8

TH 3 Evaluation des coefficients C et Créf d'un bâtiment


En bâtiment collectif, le bâtiment est constitué de l'ensemble des logements de celui-ci.
Dans le cas de maisons accolées, si la surface de paroi mitoyenne entre deux maisons est inférieure à 15 m² (dont les
deux faces donnent sur des locaux chauffés), un calcul doit obligatoirement être effectué pour chacune de ces maisons,
prises séparément. Dans le cas contraire on a le choix entre un seul calcul regroupant les deux maisons, et deux calculs
séparés, un pour chacune des maisons.
Dans le cas de maisons individuelles non accolées (maisons isolées), le bâtiment est constitué d'une maison.
Les coefficients "C" et "Créf" représentent respectivement, la consommation conventionnelle d'énergie pour le chauffage,
la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire du bâtiment, et la consommation conventionnelle d'énergie de
référence pour le chauffage, la ventilation et la production d'eau chaude sanitaire de ce même bâtiment. Ils sont
exprimés en kilowattheure d’énergie primaire par an (kWh-ep).
Ils sont calculés par application de la méthode de calcul Th-C (Arrêté du 22 janvier 2004). On tiendra compte de toutes
les modifications ultérieures qui pourront y être apportées.
Le coefficient C est calculé en utilisant comme données d’entrées, les caractéristiques réelles du bâtiment et de ses
équipements, ou les valeurs par défaut, définies par la méthode de calcul. Le coefficient Créf est calculé en utilisant
comme données d’entrée les caractéristiques de référence du bâtiment et de ses équipements, conformément au titre II
de l’arrêté du 29 novembre 2000 et de l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.

TH 4 Caractéristiques des produits


Le maître d’ouvrage devra pouvoir justifier toute valeur utilisée comme donnée d’entrée du calcul du coefficient C, pour
le ou les bâtiments évalués. A ce titre, les articles 6 et 7 de l’arrêté du 29 Novembre 2000, modifiés par l’arrêté du 22
décembre 2003, définissent les modes de justification des valeurs des caractéristiques thermiques des produits.

Produits autres que ceux de l’enveloppe du bâtiment


Le calcul du coefficient C prend en compte les valeurs des caractéristiques thermiques des produits, suivant la règle
définie à l’article 6 de l’arrêté du 29 novembre 2000 modifié par l’arrêté du 22 décembre 2003, en indiquant les valeurs
qu’il convient d’adopter, en particulier suivant qu’il existe ou non une Certification pour la famille du composant ou du
produit considéré.
Pour qu’une Certification soit prise en compte, il faut, tout d’abord, qu’elle remplisse les deux conditions suivantes :
- Porter sur une caractéristique permettant de satisfaire l’exigence essentielle d’économie d’énergie et d‘isolation
thermique, au sens de la directive « produits de construction ».
- Etre délivrée par un organisme certificateur accrédité (en France cette accréditation est délivrée par le COFRAC,
membre de l’European Accréditation).
Lorsqu’il existe une Certification, trois cas peuvent se présenter :
1. Le produit est certifié et la caractéristique est valablement déterminée dans le cadre de la Certification.
Cela signifie que la valeur de la caractéristique figure sur le certificat du produit et que toute personne chargée de vérifier
le respect de la réglementation peut y avoir accès (Document d’Avis Technique, liste de produits certifiés, serveur
Internet,…). On adopte alors cette valeur.
2. Le produit est certifié, mais la caractéristique n’est pas certifiée.
Cela signifie que, bien que le produit soit certifié, la caractéristique n’apparaît pas sur le certificat. On adopte alors le
seuil fixé pour la Certification.
3. Le produit n’est pas certifié.
On adopte alors le seuil pénalisé de 15 % ; même si un procès-verbal de mesure donne une valeur plus favorable ; un
produit non certifié devant être alors considéré comme inférieur au moins performant des produits certifiés.
Dans le cas où la Certification prévoit plusieurs classes de performances, on applique la performance correspondant à la
classe la plus basse pénalisée de 15 %.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-9

Lorsqu’il n’existe pas de Certification, deux cas sont possibles :


1. La caractéristique est valablement déterminée.
Cela suppose que sa valeur figure sur un procès-verbal de mesure, émanant d’un laboratoire indépendant. On adopte
alors cette valeur, mais pénalisée de 15 %, considérant qu’un procès-verbal de mesure offre moins de garantie qu’une
Certification.
2. La caractéristique n’est pas valablement déterminée.
On adopte alors la valeur par défaut fixée dans les règles Th C.

Produits de l’enveloppe du bâtiment


Les caractéristiques des produits de l’enveloppe du bâtiment (conductivité thermique des matériaux, coefficients de
transmission surfaciques (U), linéiques (Ψ), ponctuels (χ), résistance thermique (R) des parois opaques ou des
composants de parois opaques) sont définies dans les règles Th U, par leur méthode de calcul ou par des valeurs par
défaut.
Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les caractéristiques des produits qui sont indiquées :
- Dans une Certification de la performance thermique du produit, attribuée par un organisme accrédité par le COFRAC
(ou équivalent européen).
- Dans les Avis Techniques en cours de validité, lorsque ceux-ci ne font pas référence à une Certification ou aux
règles Th U.
D’autre part, les valeurs données dans les règles Th-U, priment toujours sur celles figurant dans des procès-verbaux de
mesure ou dans les normes.

Cas des isolants thermiques manufacturés


Pour les matériaux isolants thermiques manufacturés certifiés par l’ACERMI (organisme accrédité par le COFRAC), les
valeurs de résistance thermique indiquées dans les certificats en cours de validité (RACERMI) priment sur les résistances
thermiques déduites des valeurs données au paragraphe II-6 des règles Th-U, fascicule « matériaux ».
Pour les produits bénéficiant du marquage CE, il est à noter que celui-ci ne constitue pas une Certification sur le plan
thermique. Afin de tenir compte des incertitudes (de mesure, de représentativité des échantillons, …) susceptibles
d’affecter les valeurs déclarées découlant des règles associées au marquage CE, une majoration de 15 % doit être
systématiquement appliquée à la conductivité thermique déclarée λD et une minoration de 15 % à la résistance
thermique déclarée RD.

Cas des planchers à entrevous polystyrène avec certificat CSTBât


Pour les entrevous en polystyrène expansé PSE, la Certification CSTBât englobe la performance thermique des
montages de planchers. La résistance thermique des planchers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat
(Rp en m²K/W ou Up en W/m²K).

Cas des parois vitrées


Les caractéristiques thermiques des parois vitrées, sont définies dans les règles Th-U et Th-S par leur méthode de
calcul, ou par leurs valeurs par défaut. Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les valeurs :
- Figurant dans les Certifications ACOTHERM ou NF – Fermetures.
- Issues des Avis Techniques ou des Homologations de gammes.
- Calculées conformément aux règles Th-U et Th-S.
- Faisant l’objet d’une Certification délivrée par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC (ou équivalent
européen).

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-10

TH 5 Contenu de l’examen des notes de calcul


Les vérifications effectuées ont pour objet de détecter éventuellement des non-conformités dans les modes de calcul,
des incohérences dans les hypothèses de calculs retenues ou des non-conformités sur les résultats des calculs par
rapport au niveau de performance recherché, sur les bases du dossier étudié et de la note de calcul thermique, remis par
le Maître d’ouvrage.
Lorsque la nature et les performances des produits et des matériels sont uniquement ou partiellement définis dans la
note de calcul thermique transmise par le Maître d’Ouvrage pour l’évaluation de cette rubrique, celui-ci devra s’engager à
inclure la référence à cette note de calcul dans le dossier marché, afin que le contenu des prestations thermiques y
figurant, devienne contractuel.

Note de calcul des coefficients C et Créf


Il s’agit de procéder à une vérification de cohérence, notamment sur les différents points suivants :
• La validité du logiciel de calcul utilisé.
• La validité des données géographiques et climatiques de l’opération prises en compte et, notamment la zone
climatique et l’altitude du terrain où la construction est implantée.
• La validité de la bonne détermination du ou des bâtiments devant respecter la réglementation thermique.
• La validité des hypothèses retenues concernant les masques et l’ensoleillement à partir du plan masse et d’un plan
de situation, et notamment l’absence éventuelle dans la note de calcul thermique de la prise en compte de certains
masques apparaissant dans le projet.
• La cohérence des informations techniques du projet (définies dans les pièces écrites : plans, devis descriptif, …) par
rapport aux caractéristiques des éléments retenus pour le calcul des coefficients C et Créf.
• La vérification que les performances thermiques du bâtiment, des matériaux, produits, ouvrages et équipements
satisfont le niveau de Certification demandé (note p à r).
On vérifiera, par sondage, que les hypothèses et données de calcul des performances thermiques correspondent aux
données du projet. Les vérifications portent sur les caractéristiques dimensionnelles significatives et les performances
des produits, matériaux et équipements, détaillés dans les descriptifs, marchés de travaux correctement réparties parmi
les domaines suivants :
- L'isolation thermique (U bât, U bât-réf, limitation de la surface des baies…),
- Les apports de chaleur solaire (aires réceptrices équivalentes, facteurs solaires des baies, facteur de correction
pour l’ombrage, …),
- La perméabilité à l’air du bâtiment,
- La ventilation (débits spécifiques du bâtiment à reprendre, somme des modules des entrées d’air, perméabilité
du réseau de VMC, coefficient de dépassement des bouches, puissance des ventilateurs, …),
- L'installation de chauffage (génération, distribution, émission et régulation, …).
- L'installation d'eau chaude sanitaire (production, distribution, …),
On vérifiera la cohérence de ces hypothèses avec les résultats fournis par le Maître d’ouvrage pour le coefficient
U bât, et le coefficient C. Pour rappel, ces calculs devront être réalisés par application des règles et des méthodes de
calculs cités précédemment, ainsi que dans les conditions précisées par CERQUAL et au moyen d’un logiciel de calcul
évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini.
Au cas où certains renseignements ne figureraient pas dans les pièces écrites, le Maître d’ouvrage devra s’engager à les
préciser dans les pièces écrites du dossier marché.
On vérifiera :
• L’existence de plans explicitant le traitement des ponts thermiques lorsque cette solution est retenue (liaison
refend/façade, liaison plancher/façade,…) selon les prescriptions figurant dans le dossier ou dans la note de calcul.
Au cas où ces plans ne seraient pas encore réalisés au moment de l’étude, le Maître d’ouvrage devra s’engager à
les inclure dans les pièces écrites du dossier marché.

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V2.0 - 01.01.2005 V2.0
TH-11

• Que les isolants, les menuiseries, les vitrages, les entrées d’air, les bouches d’extraction, les équipements des
systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de la ventilation (…), retenus pour l’opération étudiée bénéficient
bien des Certifications demandées (pour les catégories de produits en disposant aujourd’hui) ou à défaut, justifiant
de caractéristiques équivalentes rappelées précédemment au paragraphe 4.
• Que les caractéristiques de l’isolation thermique des parois des baies, des équipements de chauffage, de ventilation,
d’eau chaude sanitaire et de climatisation sont au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales du titre III
de l’arrêté du 29 Novembre 2000 et de l’arrêté modificatif du 22 décembre 2003.
A tout moment, et si CERQUAL le juge nécessaire, il pourra être demandé au Maître d’ouvrage de nouveaux calculs des
coefficients C et Créf, en cohérence avec le dossier étudié et les différentes règles de calcul en vigueur.

Systèmes particuliers de chauffage et de climatisation non courants


Pour les systèmes particuliers de chauffage et de climatisation non courants, l’examinateur s’assurera si les méthodes
de calcul Th-C et Th-E sont applicables à ces systèmes, (éventuellement en prenant contact auprès de CERQUAL). Si
tel n’était pas le cas, et à titre de conseil, l’Examinateur informera le Maître d’Ouvrage que son projet doit faire l’objet
d’une demande d’agrément accompagnée d’un dossier d’études auprès du ministre chargé de la Construction et de
l’Habitation, conformément au tire V, « cas particuliers » articles 74 et 75 de l’arrêté du 29 Novembre 2000 et de l’arrêté
modificatif du 22 décembre 2003.

TH 6 Dispositions thermiques complémentaires


Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur et
déperditions de base pièce par pièce
En complément d’une note de calcul des coefficients C et Créf, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une note de
dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier marché ou satisfaire une des
dispositions équivalentes suivantes :
• Soit, le détail du calcul des déperditions de base, pièce par pièce, est requis au stade de l’évaluation, dans la mesure
où les pièces écrites du dossier marché, précisent que le calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur
devra être effectué par l’entreprise réalisant les travaux, sur la base des calculs de ces déperditions. Le calcul des
déperditions est réalisé sur la base des méthodes de calcul en vigueur. Dans la mesure où les pièces écrites du
dossier étudié ne précisent pas l’existence de cette note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, le
Maître d’Ouvrage devra s’engager à faire référence à cette note de calcul dans les pièces écrites du dossier marché
afin de rendre contractuelles ces dispositions,
• Soit, il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que le calcul du dimensionnement des émetteurs de
chaleur est réalisé sur la base d’un calcul de déperditions pièce par pièce, l’ensemble étant à la charge de
l’entreprise titulaire du lot chauffage. Le calcul des déperditions sera réalisé sur la base des méthodes de calcul en
vigueur. Eventuellement, l’entreprise titulaire du lot chauffage devra avoir pris connaissance des prestations
d’enveloppes et systèmes définies par le bureau d’études dans le cadre du respect de la réglementation thermique
en vigueur au stade du dossier marché, pour une parfaite adéquation entre les différentes pièces écrites du projet.
En présence d’une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, au stade de l’évaluation, on vérifiera la
bonne adéquation entre la puissance installée des émetteurs et la déperdition pièce par pièce et la bonne répartition des
corps de chauffe dans le logement. On vérifiera également la cohérence des hypothèses de calculs des déperditions
calorifiques de base pièce par pièce (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air).
En présence d’une note de calcul des déperditions pièce par pièce, au stade de l’évaluation, on vérifiera la cohérence
des hypothèses de calcul (U parois, U vitrage nu (…), ponts thermiques et débits d’entrée d’air).

Note de calcul du dimensionnement de l’installation de VMC


Il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que l’installation de VMC, en immeuble collectif, sera
réalisée conformément à la note de calcul du dimensionnement de celle-ci (selon les dispositions prévues dans le DTU
68-1), établie par l’entreprise titulaire du lot. »

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TH-12

Evaluation globale de la rubrique


L’évaluation globale, attribuée à chaque logement de l’opération étudiée, est déterminée en fonction des dispositions
prévues dans le tableau suivant :

Thermique hiver - niveau de consommation conventionnelle d’énergie


n Aucune des dispositions présentées ci-après pour l’obtention des notes 2, 3, 4 ou 5, n’est
satisfaite.

o (1) (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au
coefficient Créf de ce même bâtiment.

p (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au
coefficient Créf de ce même bâtiment.
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S6-1 « Note de calcul de
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperdition de base pièce par pièce » est
satisfaite.
Disposition complémentaire précisée au § S6-2 « Note de calcul du dimensionnement de
l’installation de VMC » est satisfaite.

q (3) (5) Dispositions complémentaires identiques à celles de la note 3 ci-dessus, avec au minimum le La certification Qualitel
respect d’une des dispositions suivantes : HPE2000, peut, dans certains
cas, être attribuée à l’opération
étudiée, sous réserve du respect
• Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 8 % du
des conditions de délivrance de
coefficient Créf de ce même bâtiment (C ≤ Créf – 8 %),
cette option de certification. (2)
ou
• respecter un des critères relatif à l’utilisation d’énergies renouvelables (4) :

- La part de la consommation conventionnelle d’énergie réalisée au moyen d’un système


utilisant des énergies renouvelables est supérieure à 40% de la consommation
conventionnelle correspondant au chauffage de l’eau chaude sanitaire dans le cas
d’immeubles ne comportant pas plus de deux logements et 30% dans les autres cas,
- La part de la consommation conventionnelle d’énergie réalisée au moyen d’un système
utilisant des énergies renouvelables est supérieure à 15% de la consommation
conventionnelle totale correspondant au chauffage des parties privatives des logements,
et au chauffage de l’eau chaude sanitaire,

- Raccordement à un réseau de chaleur bénéficiant d’un classement,


- Chaufferie collective bois (taux de couverture bois de 50% par bâtiment pour les besoins
de chauffage et d’eau chaude sanitaire).

r (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 15 % du La certification Qualitel
coefficient Créf de ce même bâtiment. THPE2000, peut, dans ce cas,
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S6-1 « Note de calcul de être attribuée à l’opération
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite. étudiée, sous réserve du respect
des conditions de délivrance de
Disposition complémentaire précisée au § S6-2 « Note de calcul du dimensionnement de cette option de certification. (2)
l’installation de VMC » est satisfaite.
(1) L’obtention de la note 2 pour un logement, correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de l’Arrêté
du 29 novembre 2000, et de l’Arrêté modificatif du 22 décembre 2003, autres que celles définies pour le confort thermique d’été.
(2) Se reporter aux conditions de délivrance de la certification Qualitel HPE2000 ou THPE2000, définies dans un chapitre spécifique du référentiel Qualitel.
(3) Les caractéristiques de l’isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire et de
climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales définies au titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000 et de l’Arrêté
modificatif du 22 décembre 2003.»
(4) Les énergies renouvelables prises en compte sont :
- l’énergie solaire, l’énergie thermique du sous-sol (géothermie),
- l’énergie dégagée par la combustion de matières non fossiles d’origine animale ou végétale, de déchets, de substances issues de la
décomposition de ces matières ou de ces déchets (biomasse),
- l’énergie issue des réseaux de distribution de chaleur bénéficiant d’un classement visé par l’article 5 de la loi n°80-531 du 15 juillet 1980 relative
aux économies d’énergies et à l’utilisation de la chaleur (Décret 99-360 du 5 mai 1999 en application de la loi).
(5) Niveau d’exigence supérieure ou égale à la note 4 dans cette rubrique pour la présente certification (Cf. partie 2 Thème 3 du référentiel Habitat &
Environnement.

Habitat & Environnement – Référentiel TH – Thermique Hiver


V2.0 - 01.01.2005 V2.0

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