Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ: Tome 2
La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ: Tome 2
La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ: Tome 2
Ebook681 pages10 hours

La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ: Tome 2

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Ce livre nous révèle l’Amour inimaginable de Dieu pour nous. Mais nous, comment y répondons-nous ??? Ce livre se propose de vous aider à découvrir l’Amour infini de Dieu pour chacun, tout au long de votre vie. En 1673, le Christ nous révèle son Divin Cœur rayonnant comme un soleil : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son Amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris… » Nous aborderons notre vie au sein de l’Église visible (Église Militante) tout au long du Tome 1, puis nous aborderons ensuite notre vie au sein et en lien avec l’Église invisible (l’Église Glorieuse et l’Église Souffrante) tout au long du Tome 2.
LanguageFrançais
Release dateNov 12, 2015
ISBN9782312040868
La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ: Tome 2

Related to La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ

Related ebooks

Body, Mind, & Spirit For You

View More

Related articles

Reviews for La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    La Vie en Église, Corps et Sang de Jésus-Christ - Pierre Parrot

    cover.jpg

    La Vie en Église,

    Corps et Sang de Jésus-Christ

    Tome 2

    Pierre Parrot

    LA VIE EN ÉGLISE,

    CORPS ET SANG DE JÉSUS-CHRIST

    TOME 2

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2015

    ISBN : 978-2-312-04086-8

    Marie dans notre vie

    PLACE ET RÔLE DE MARIE DANS NOTRE VIE

    La douleur et les souffrances atroces de Marie

    Jésus est resté au milieu de nous par l’Eucharistie qui est sa Parole, son Corps et son Sang.

    Enfin, pour nous aider encore plus, Jésus nous a donné une Maman. Il l’a fait alors qu’il était agonisant sur la Croix et après avoir demandé au Père de pardonner à ses assassins, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

    La Sainte Vierge Marie a reçue de Jésus la charge (acceptée en totale obéissance d’Amour) de devenir La Mère de L’Église et Notre Mère et donc de pardonner aux assassins de son fils que nous sommes, de nous aimer et de nous entourer de sa Tendresse maternelle.

    On parle si peu de la détresse de Marie (et de son Obéissance). Juste est rappelé la prophétie du vieillard Siméon, alors qu’elle est au pied de La Croix (Une épée lui transpercera le cœur).

    Mais après la mort de Jésus, on ne parle que de Sa Résurrection en oubliant les souffrances atroces de Marie lors de la Passion et la Crucifixion de son Fils, puis lors de son enterrement une fois mort sur la Croix.

    En fait, La Résurrection de Jésus est survenue à l’aube du Dimanche matin (vers 5 h 00 du matin) et l’agonie de La Très Sainte Vierge Marie a commencé le Jeudi soir au moment de La Sainte Cène, pour arriver à son summum le Vendredi avec La Passion, La Crucifixion et La Mort de SON FILS (même s’Il était DIEU, Il était Son Fils, et elle était Sa Mère, avec tout ce que cela implique comme sentiments et comme souffrances) et ensuite pour se prolonger, encore plus fort et plus intensément durant tout ce temps jusqu’au Dimanche matin, moment où elle retrouve Son Fils Ressuscité.

    Dire que Marie, à cause de sa Foi n’a pas souffert de la Passion de Son Fils et a attendu pleine de Joie et d’Espérance l’arrivée de Pâques, certaine de sa Résurrection 3 jours plus tard, c’est vraiment faire d’elle une femme sans Amour, car l’Amour entraine à la Souffrance et à la Compassion.

    Alors que, bien au contraire, elle est sûrement l’être humain qui a le plus souffert sur Terre après Son Fils Jésus, dans son humanité.

    Seule d’ailleurs une mère de famille peut s’unir vraiment et comprendre La Souffrance de La Très Sainte Vierge Marie de voir son Fils (Innocent et Pur) martyrisé comme Il l’a été, cloué sur une Croix, mort et enterré, avec en elle la mémoire de toutes ces tortures.

    Cette souffrance s’exprimera d’ailleurs dans une des nombreuses prières qu’Elle a faite durant tout ce temps précédent La Résurrection de Son Fils, ne pouvant, ni dormir, ni manger, ni avoir La Paix.

    Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 33 de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé…Les lamentations de la Vierge au soir du Vendredi.

    C’est Marie qui parle.

    Oh ! Oui, ma douleur est gigantesque, elle m’écrase, me broie et il n’est rien qui puisse la soulager. À qui je dis ton Nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas puisque tu es mort. Ne l’entends-tu plus ta Maman ? Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils !

    Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… c’était l’aube de cette douleur, c’en était le bord. Maintenant, c’en est le midi. Maintenant c’est le fond. C’est l’abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue en ces trente-quatre années, bousculée par tant de choses et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta Croix.

    Combien durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : « En trois jours, je réédifierai ce Temple ». C’est tout aujourd’hui que je me répète ces paroles que tu as dites, pour ne pas tomber tuée, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, Toi, Toi, ma Vie ?

    Mais comment, Toi qui sais tout, puisque tu es la Sagesse infinie, ne la connais-tu pas la douleur de ta Maman ? Ne peux-tu te l’imaginer en te rappelant quand je t’ai perdu à Jérusalem et que tu m’as vu fendre la foule qui était autour de Toi, avec le visage d’un naufragé qui touche le rivage après une si longue lutte avec l’eau et la mort, avec le visage d’une femme qui sort d’une torture, épuisée, ayant perdu son sang, vieillie, brisée ? Et alors je pouvais penser que tu étais seulement perdu. Je pouvais avoir l’illusion qu’il en était seulement ainsi. Aujourd’hui, non. Aujourd’hui, non. Je le sais que tu es mort. L’illusion n’est pas possible. Je t’ai vu tuer. Même si la douleur me le faisait oublier, voici ton Sang sur mon voile, qui me dit : « Il est mort ! Il n’a plus de sang ! Celui-ci est le dernier sorti de son Cœur ! » De son Cœur ! Du cœur de mon Enfant, de mon Fils ! De mon Jésus ! Oh ! Dieu ! Dieu de pitié, ne me fais pas souvenir qu’on Lui a ouvert le Cœur…

    Le sein d’une mère est toujours capable d’accueillir un fils, même s’il est homme. Le fils est toujours un enfant pour sa maman, même s’il est déposé de la croix, couvert de plaies et de blessures.

    Combien ! Combien de blessures ! Que de douleur ! Oh ! Mon Jésus, mon Jésus si durement blessé ! Ainsi blessé ! Ainsi tué ! Non. Non. Seigneur, non ! Ce ne peut être vrai ! Je suis folle ! Jésus mort ? Je délire. Jésus ne peut mourir ! Souffrir, oui. Mourir, non. Lui est la Vie ! Lui est le Fils de Dieu. Il est Dieu. Dieu ne meurt pas.

    Il ne meurt pas ? Et alors pourquoi s’est-il appelé « Jésus » ? Que veut dire « Jésus » ? Cela veut dire… oh ! Cela veut dire : « Sauveur » ! Il est mort ! Il est mort parce qu’il est le Sauveur. Il a dû sauver tous les hommes, en se perdant Lui-même… Je ne délire pas, non. Je ne suis pas folle. Non. Si je l’étais ! Je souffrirais moins ! Il est mort. Voici son Sang. Voici sa couronne. Voici les trois clous : c’est avec ceux-ci qu’ils l’ont transpercé !

    Hommes, regardez avec quoi vous avez transpercé Dieu, mon Fils ! Et je dois vous pardonner et je dois vous aimer. Parce que Lui vous a pardonné, parce que Lui m’a dit de vous aimer ! Il m’a fait votre Mère, Mère des assassins de mon Enfant !

    Une de ses dernières paroles, en luttant contre le râle de l’agonie… « Mère, voici ton fils… tes fils ». Même si je n’avais pas été Celle qui obéit, j’aurais dû obéir aujourd’hui, car c’était le commandement d’un mourant.

    Voici. Voici. Jésus, je pardonne, je les aime. Ah ! Mon cœur se brise dans ce pardon, dans cet amour ! Entends-tu que je leur pardonne et les aime ? Je prie pour eux. Voilà : je prie pour eux…

    Je ferme les yeux pour ne pas voir ces objets de ta torture pour pouvoir leur pardonner, pour pouvoir les aimer, pour pouvoir prier pour eux.

    Chaque clou sert à crucifier de ma part toute volonté de ne pas pardonner, de ne pas aimer, de ne pas prier pour tes bourreaux.

    Siméon l’a dit : « Une épée te transpercera le cœur ». Une épée ? Une forêt d’épées ! Combien de blessures ils t’ont fait, Fils ? Combien de gémissements tu as poussés ? Combien de spasmes ? Combien de gouttes de sang tu as versées ?

    Eh bien, chacune est une épée pour moi. Je suis une forêt d’épées. En Toi, il n’en est pas une partie de la peau qui ne soit une plaie. En moi, il n’en est pas qui ne soit transpercée. Elles transpercent mes chairs et pénètrent dans le cœur.

    Et maintenant ? Et maintenant ? Maintenant tu as les mains, les pieds, le côté ouvert, maintenant ta chair tombe en lambeaux et ton visage est couvert de contusions. Ce visage que je n’osais effleurer d’un baiser. Ton front et ta nuque sont couverts de plaies et personne ne t’a donné de remède et de réconfort.

    Regarde mon cœur, ô Dieu qui m’a frappée dans mon Enfant ! Regarde-le ! N’est-il pas couvert de plaies comme le Corps de Celui qui es mon Fils et le tien ? Les coups de fouets sont tombés sur moi comme une grêle pendant qu’on le frappait. Qu’est la distance pour l’amour ? J’ai souffert les tortures de mon Fils ! Que ne les ai-je souffertes moi seule ! Que n’ai-je été moi sur la pierre du tombeau ! Regarde-moi, ô Dieu ! Mon cœur ne suinte-t-il pas le sang ? Voici le cercle des épines, je le sens. C’est une bande qui me serre et me transperce. Voici le trou des clous : trois stylets fixés dans mon cœur.

    Oh ! Ces coups ! Ces coups ! Comment le ciel ne s’est-il pas écroulé à cause de ces coups sacrilèges dans la chair de Dieu ? Et ne pouvoir crier ! Ne pouvoir m’élancer pour arracher l’arme aux assassins et m’en faire une défense pour mon Enfant mourant. Mais devoir les entendre, entendre et ne rien faire ! Un coup sur le clou, et le clou entre dans les chairs vivantes. Un autre coup, et il entre encore davantage. Un autre et un autre et les os et les nerfs se brisent, et voilà transpercée la chair de mon Enfant et le cœur de sa Maman.

    Et quand ils t’ont élevé sur la Croix ? Combien tu dois avoir souffert, Fils Saint ! Je vois encore ta main se déchirer dans la secousse de la chute. J’ai le cœur déchiré comme elle. Je suis contusionnée, flagellée, piquée, frappée, transpercée comme Toi. Je n’étais pas avec Toi sur la croix, mais regarde-la, ta Maman ! Est-elle différente de Toi ? Non. Il n’y a pas de différence de martyre. Et même le tien est fini, le mien dure encore. Tu n’entends plus les accusations menteuses, moi je les entends. Tu n’entends plus les blasphèmes horribles, moi je les entends encore. Tu ne sens plus la morsure des épines et des clous, ni la soif et la fièvre. Je suis pleine de pointes de feu et je suis comme quelqu’un qui meurt brûlé et délirant.

    Marie est devenue notre Mère dans la Souffrance

    Alors, quand nous ne savons plus aller vers Jésus, vers Notre Dieu, tendons nos mains vers Marie.

    Elle est Femme, Mère et Épouse.

    Elle sait accueillir toutes nos souffrances, nos faiblesses et nos difficultés.

    Elle nous écoute et elle les prend, comme une excellente Mère le ferait et elle-même, va chercher Son Fils Jésus, Notre Dieu, pour nous l’emmener jusqu’à nous.

    Et Jésus ne peut rien refuser à Sa Mère.

    Mais revenons au moment de l’Annonciation. L’Ange Gabriel est venu visiter Marie pour lui annoncer deux heureux évènements.

    Luc 1 31-38

    1/ « Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus… ».

    2/ « Et voici qu’Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile… ».

    A aucun moment l’Ange demande à Marie de traverser les montagnes pour aller voir sa parente… Et pourtant : Marie partit et se rendit en hâte… pour voir, et aider sa vieille parente

    (Luc 1 39).

    Et lorsque Marie arrive devant Élisabeth, cette dernière fut remplit de L’Esprit Saint, elle poussa un grand cri et dit :

    Luc 1 42-43

    « Bénie es-tu entre toutes les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de Mon Seigneur ???… »

    J’aimerais souligner aussi ce passage, dés qu’Élisabeth eu entendu la salutation de Marie :

    Luc 1 41 et Luc 1 44

    « L’enfant (Jean-Baptiste) tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie de L’Esprit-Saint ».

    Marie dit alors cette prière merveilleuse, que l’on peut dire chaque jour :

    Le Magnificat. (Luc 1 46 55).

    Dans ces passages, on peut voir, que Marie, ayant appris que sa parente, très âgée, est enceinte (elle en est à son sixième mois), qu’elle risque d’avoir des difficultés, dans sa vieillesse, pour l’accouchement et les premiers mois du bébé… court en hâte, à travers la montagne. (Historiquement, et selon la coutume de l’époque, elle a environ 15 ans).

    Et malgré sa propre grossesse… Marie court pour lui venir en aide… mais aussi, et cela est aussi important… pour lui apporter Son Fils Jésus.

    Ce n’est pas Élisabeth qui vient à Jésus…

    C’est Marie qui emmène Jésus jusqu’à Élisabeth… et à son fils Jean-Baptiste…

    « L’enfant tressaillit dans son sein ».

    Marie est non seulement « Pleine de Grâces », mais elle est pleine de Foi, d’Espérance et de Charité…sans oublier qu’elle possède une vertu très importante : « L’obéissance ».

    Luc 1 38

    « Marie dit alors : Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta parole ».

    Marie est non seulement « Pleine de Grâces », mais elle porte « La Grâce qu’est Jésus » en elle pour la donner autour d’elle.

    (« Et il advint, dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie de L’Esprit-Saint »).

    Alors, pour chacun de nous, qui ne sommes pas des parents éloignés de La Très Sainte Vierge, mais ses enfants…

    Combien plus, pour nous… La Très Sainte Vierge Marie, en tout instant de notre vie visite tous ses enfants, pour leur venir en aide, leur apporter son réconfort et sa tendresse de mère et pour leur apporter Jésus jusque dans leur cœur.

    Ce n’est, là aussi, pas nous qui allons vers Jésus… mais La Très Sainte Vierge Marie qui vient emmener Jésus jusqu’à nous, et qui vient nous aider et nous apprendre à Le suivre.

    Si Jésus nous conduit au Père, Marie est celle qui nous conduit à Jésus par le plus sûr chemin, celui de la Tendresse d’une mère pour ses enfants.

    Lorsque nous fêtons la Fête de La Visitation, si Marie vient jusqu’à sa cousine Élisabeth, et par voie de conséquence à Jean-Baptiste, pensons que La Très Sainte Vierge Marie se penche avec Amour sur chacun de nous, nous qui sommes ses enfants.

    Mais acceptons-nous de l’accueillir ???

    Jésus nous dit en révélation à Maria Valtorta (Tome 2, chapitre 4) :

    Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour…pensons que Jésus a fait de Marie notre Mère… alors, pour nous qui sommes ses enfants, ne la rejetons pas, mais demandons lui de se pencher sur nous et sur notre misère… avec tout Son Amour de Mère.

    Marie a toujours dit « Oui » à Dieu. Le chemin de ce Oui

    Je voudrais revenir sur l’Obéissance de Marie aux désirs de Dieu, à son « OUI » continuel qui l’a conduit au Golgotha où Jésus a été crucifié et à accepter de devenir, à la demande de Jésus, notre mère à tous, nous les assassins de son Fils.

    Lorsque nous fêtons Noël, nous fêtons Notre Sauveur qui nous est né dans la pauvreté, la solitude et le froid, dans une grotte autour d’un bœuf et d’un âne, pour notre Salut… et grâce au OUI de Marie.

    Aussi, j’aurais aimé reprendre, ce chemin du OUI.

    Dieu, dans Sa pensée divine a conçu La Création, y compris L’Homme pour lui faire partager Son Royaume où ne règne que L’Amour.

    Mais en voyant Adam et Ève, Il a aussi vu leur NON…Non à Dieu et à Son Amour, et OUI au mal et à sa connaissance (ayant déjà toute la connaissance du Bien, en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal, ils découvraient ce que Dieu leur avait caché… la connaissance du Mal).

    En réponse à ce Non, Dieu, dans Son Amour Infini, a décidé de sacrifier Son propre Fils pour sauver l’humanité entière allant à sa Perdition (L’Esprit Saint qui est AMOUR a suggéré au Père que Le Fils prenne la condition d’Homme, prenne sur Lui le Péché de L’Humanité jusqu’à en mourir sur une Croix…).

    Le Père, sous l’inspiration du Saint-Esprit qui le lui suggérait, a dit « OUI, je veux » en espérance d’Amour pour sauver L’Humanité… Le Fils a dit « OUI, je veux » en offrande d’Amour… et Dieu a décidé de créer une nouvelle Ève (Marie), qui serait exempte du Péché originel, et La nouvelle Arche de L’Alliance, porteuse de Dieu dans ses entrailles, totalement Pure, son sang se mélangeant au sang du Fils devenu Homme dans ses entrailles.

    Dieu croit que L’Homme peut être sauvé (Non seulement Dieu Aime L’Homme, mais Il croit en lui), et Il choisit le seul moyen possible d’y parvenir, celui qui va à l’opposé du chemin d’orgueil pris par Satan et influé à Adam et Ève.

    A L’Orgueil, Il oppose L’Humilité et accepte de s’humilier en descendant de Son Trône dans Le Ciel pour venir prendre la condition d’Homme au milieu des hommes.

    A La Haine, Il oppose L’Amour et refuse que L’Homme soit totalement et irrémédiablement perdu.

    Au Plaisir et à La Luxure (imagé par « la pomme »…beau à voir, agréable au toucher, bon au goût…), Il oppose La Souffrance (La Sienne comme exemple et celle de ceux qui accepteront de Le suivre).

    A L’Égoïsme, Il oppose Le Don de Soi en acceptant d’offrir Sa Vie et de S’Immoler volontairement dans des tortures et des souffrances (physiques, morales et spirituelles) horribles, pour effacer par Son Sang l’emprise du Péché, qui tel un poison envahit tout l’être et tous les êtres les uns après les autres.

    Mais si Le Chemin du OUI est un acte d’Amour (et en premier celui de Dieu pour nous, ne l’oublions jamais…Le premier OUI vient de Lui), Il est aussi un Chemin de Foi (celui de Dieu de croire en L’Homme, celui de L’Homme de croire en Dieu) et donc un Chemin d’Obéissance (pas de l’obéissance par obligation, mais de l’obéissance par Amour, avec désir et envie de faire plaisir).

    Le Père a dit au Fils (à Son Fils Unique…Jésus est Dieu, né de Dieu, engendré non pas crée…) : « Je veux !!! », Je veux que tu acceptes de t’humilier, de te sacrifier, de mourir sous la torture des hommes…pour les sauver…au moins ceux qui le voudrons.

    Le « Je veux » du Père, n’est pas une obligation faite à Son Fils…d’aller sur « le bûcher du Sacrifice »…mais l’expression du désir du Père qui veut sauver L’Homme…en sachant qu’Il n’y a pas d’autres solutions pour y parvenir.

    Le « Je veux » du Fils, n’est pas une obéissance par obligation, mais le désir du Fils qui rejoint le désir du Père de s’Immoler pour sauver L’Homme…au moins ceux qui le voudrons.

    C’est une obéissance d’Amour avec un désir Infini de, non seulement, répondre au désir du Père par Amour mais aussi répondre à Son propre désir de sauver L’Homme.

    Les deux désirs, les deux « Je veux » ne font qu’un dans un seul Élan d’Amour du Père pour Le Fils, du Fils pour Le Père ainsi que du Père et du Fils pour L’Humanité…Cet Élan d’Amour provenant du Souffle de L’Esprit-Saint.

    Le Sacrifice demandé à Abraham (Genèse 22 1-19) d’offrir à Dieu son fils unique en sacrifice n’est pas le scandale d’un Dieu barbare (d’ailleurs Dieu a empêché Abraham de sacrifier son fils unique…mais Il a vu qu’il était prêt à le faire par Amour pour Dieu), mais il représente ce que Dieu a véritablement fait pour nous les hommes et pour notre Salut, par Amour pour nous…Il a sacrifié Son Fils unique Jésus sur le bois de La Croix !!!

    L’Annonciation vient alors en prélude à L’Incarnation de Jésus en tant qu’Homme. L’Archange Gabriel vient alors annoncer à Marie le désir de Dieu qu’elle soit celle qui concevra dans son sein et enfantera Jésus et désire avoir sa réponse pour que L’Incarnation puisse avoir lieu (Luc 1 26-39)…

    Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta parole ! »

    En effet, le OUI de Dieu n’est pas suffisant. Il a besoin du OUI de L’Homme pour que l’humanité soit sauvé, et ce Oui commence par le OUI libre et Amoureux de celle qui a été conçue pour être « La nouvelle Ève » qui doit accepter de porter en elle Dieu, en la personne du Fils (Jésus), et cela malgré qu’elle est fait vœu de Virginité (et parce qu’elle avait fait vœu de Virginité…Dieu ne pouvant pénétrer et se mélanger à un corps corrompu…ce qui aurait été le cas si Marie s’était unie à un homme porteur du péché originel en lui…ce qui était le cas de Joseph…seule Marie fut conçue sans la trace du péché originel pour pouvoir accueillir Dieu en elle).

    L’Archange Gabriel va alors poser la question à Marie et tout le Ciel sera suspendu à sa réponse…espérant son « OUI », qu’elle fit effectivement.

    (Dieu aurait pu ne pas créer Adam et Ève, même ne pas créer les hommes, voir créer les hommes et les laisser tous, vu leurs perversions, terminer leur éternité en Enfer avec Satan, mais son Amour infini et son Humilité fait qu’il a choisi non seulement de les laisser libre de choisir entre Le Bien et Le Mal, entre L’Amour et La Haine, entre Dieu et Satan, et pour cela a choisi de Sacrifier Son Propre Fils pour sauver tous ceux qui le désireraient…et non d’en faire des robots ne pouvant que faire Le Bien…et d’ailleurs comment pourraient-ils être alors à l’image de Dieu…s’ils n’étaient pas libre de choisir).

    Le OUI est un acte d’Amour et de Foi (Dieu aime L’Homme et croit en lui)…et nos OUI répondent aux mêmes critères (Abraham dit OUI à Dieu qui lui promet une descendance avec Sarah sa femme, alors qu’il a près de 100 ans…Zacharie ne croit pas à l’annonce qu’il va avoir un fils avec Élisabeth…il devient muet…etc…).

    Le OUI est un acte qui dérange dans nos habitudes et nous oblige à avoir confiance en Dieu qui peut tout, qui sait tout, et dont Le Plan d’Amour est infiniment Parfait (contrairement à ce que nous pourrions faire nous même…qui ne sommes rien, sans L’Amour de Dieu).

    Marie avait fait vœux de Virginité (elle est L’Immaculée Conception qui est restée vierge toute sa vie…elle est La Très Sainte Vierge).

    Ses habitudes ont été dérangées lorsqu’elle a dut acceptée de se marier (toute femme devait prendre un époux, dans la tradition Juive), mais elle a fait confiance en Dieu…et elle a obtenu un Saint époux (Joseph) qui a acceptée son vœux de Virginité.

    Son vœux a été dérangé et bousculé par l’arrivée de L’Ange qui lui dit : « Tu vas concevoir et enfanter un Fils… »…Dieu ne veut-il pas de Son Vœux, le refuse-t-il, ne Lui plait-il pas ??? Non seulement, elle doit prendre un époux, mais voilà que Dieu lui fait dire par Son Ange qu’elle va avoir un enfant !!!

    Pourtant, elle continue de faire confiance, tout en demandant à l’Ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge (car même mariée, j’ai fait vœux de Virginité !!!) ??? »

    Le OUI est un acte d’Humilité… Dieu a besoin du OUI de Marie pour que Jésus puisse venir au monde en tant qu’Homme… et Il attend humblement de savoir si Marie va dire OUI ou va refuser. (Compte tenu de son vœu, elle aurait pu très bien dire non à l’Ange).

    Si Dieu est assez Humble pour nous faire confiance et attendre notre OUI et ne rien nous imposer, qui serions-nous pour ne pas agir comme Lui ???

    Marie n’a pas pris la grosse tête, une fois qu’elle a su qu’elle avait été choisie pour être La Mère de Dieu… son OUI ne lui est pas monté à la tête pour imposer aux autres ses pensées et points de vue auprès de ses proches (elle, la femme choisie par Dieu)… elle est restée effacée.

    Le OUI est un acte qui nous met à dos nos proches, ce que nous aimons et ceux que nous rencontrons, qui, s’ils ne sont pas en Dieu, vivant de L’Amour de Dieu, dans La Vérité, La Pureté et L’Amour, nous rejetterons.

    Regardons le OUI de Marie, et ce qu’il entraîne !!!

    Marie a fait vœux de Virginité, et Joseph a accepté son vœu.

    Elle ne peut pas dire à Joseph : « Je vais avoir un enfant… mais je n’ai pas rompu mon vœux, je ne me suis pas faite violée et je ne l’ai pas fait avec un autre homme… c’est L’Esprit-Saint qui l’a mis en moi !!!

    (Comment pourrait-il a croire ? Si vous êtes une femme, pensez-vous que votre homme vous croirait si vous lui disiez cela, alors que vous venez d’être enceinte ?) ».

    Elle a tout à fait conscience que Joseph pourra non seulement en être traumatisé, avoir le sentiment d’avoir été trompé et trahi, pourra la répudier en public et la faire lapider (coutume des Juifs).

    Elle doit faire confiance à Dieu pour avertir Lui-même Joseph… et Dieu tardera à prévenir Joseph… qui verra Marie avec un gros ventre (à son retour, après la naissance de Saint Jean-Baptiste, donc environ 3 mois plus tard, voir un peu plus compte tenu du délai pour que Jean soit présenté au Temple)… alors qu’il ne l’avait pas touchée !!!

    Dieu demande de faire confiance, même quand tout parait contre les apparences et contre nous.

    Joseph devra, lui aussi, dire son OUI, en croyant que le songe qu’il a eu (alors que Marie a déjà un gros ventre) venait de Dieu et non pas d’un rêve comme un autre pendant son sommeil.

    Le OUI est un acte qui peut conduire au dépouillement et à la pauvreté, en faisant confiance à Dieu pour pourvoir en toute chose.

    Ainsi, Marie et Joseph habitaient à Nazareth, alors que Le Messie devait naître à Bethléem… il a fallu un édit de recensement de César pour qu’ils doivent y aller (à pieds et en âne) alors que Marie arrivait à terme.

    Et lorsque le temps fut arrivé, ils arrivaient tout juste à Bethléem… dont tous les logements étaient déjà pleins à cause du recensement.

    Ils ne purent aller que dans une grotte pour les bêtes (où se trouvait un bœuf), dans le froid de l’hiver, sans nourriture, sans couverture que leurs manteaux.

    Ce sont les bergers qui ont vu les Anges chantant dans Le Ciel : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix aux hommes qui L’Aiment ». Ce sont eux qui ont apporté nourriture, lait des brebis et couverture à La Sainte Famille.

    Le OUI est un acte qui peut conduire au rejet et à la haine de la part des autres qui ne supportent ni L’Amour, ni La Vérité, ni L’Humilité, ni La Pureté.

    Ainsi Marie et Joseph ont dut fuir en Égypte (en abandonnant tout ce qu’ils avaient, y compris tout le matériel de Joseph comme charpentier et ébéniste, dans un pays où ils étaient des étrangers) alors qu’Hérode massacrait des milliers de bébés entraînant ainsi une Haine vis-à-vis de Jésus à Bethléem de la part de toutes les familles qui avaient eu leurs bébés massacrés avec leurs parents qui les tenaient dans leurs bras (expliquant le rejet des habitants de Bethléem face aux enseignements de Jésus adulte, trente ans plus tard…on reporte toujours notre haine contre les victimes et non pas contre les bourreaux !!!).

    Hérode a fait massacrer des milliers de bébés et leurs parents qui les tenaient parce qu’il voulait tuer Jésus…alors, on a accusé Jésus d’être le coupable !!!

    Hitler a fait massacrer des millions de Juifs avec tous ceux qui les soutenaient ou les accueillaient…alors, on a accusé les Juifs d’être les coupables !!!

    Le OUI est un acte qui a conduit Marie au pied de La Croix où était crucifié Son Fils, Notre Dieu en ressentant La Haine de tous les habitants de Jérusalem voulant torturer et tuer celui qu’ils ne supportaient pas car Jésus dévoilait le profond de leurs cœurs au grand jour.

    Marie a dut supporter de voir Son Fils être flagellé, torturé et crucifié sous ses yeux alors qu’Il était l’innocence même, La Pureté même, La Vérité même et L’Amour sans limite.

    Le OUI est un acte qui a conduit Marie alors qu’elle était au pied de La Croix de Son Fils, devant tous ses accusateurs, ses tortionnaires et ses traîtres, a entendre Jésus, Son Fils, lui demander un autre OUI… une autre maternité, ô combien douloureuse, celle de devenir La Maman de toute L’Humanité et donc de tous ces gens qui avaient tués Son Fils (et donc de nous tous qui par nos péchés continuons de tuer Jésus en le torturant et en le clouant sur la Croix).

    Et là aussi, elle a dit OUI pour devenir notre Maman, à nous qui avons trahi Son Fils, à nous qui avons torturé Son Fils, à nous qui avons tué Son Fils… et par Son Fils, à nous qui l’avons trahi elle-même, à nous qui l’avons torturé elle-même, à nous qui l’avons tué elle-même.

    Effectivement, Le Chemin du Oui conduit au Golgotha, à La Croix, à la mort de Jésus et à La Passion de Marie (ses larmes se mélangeront au Sang de Son Fils…Une épée lui transpercera le cœur), puis au OUI au pied de La Croix pour devenir La Mère des assassins de Son Fils, l’Humanité toute entière !!!

    L’Annonciation est le début de la concrétisation de la venue de Dieu, prenant condition d’Homme (L’Incarnation), suite au OUI de Marie, pour venir sauver l’humanité par Son Sacrifice, le plus horrible qu’il est jamais été donné de vivre, car Jésus n’a pas été seulement torturé par quelques personnes remplient de Haine, de Fureur et de Folie, mais Il portait La Haine, La Fureur et La Folie des Hommes de tout temps et de toutes races.

    Outre la souffrance physique qu’il a subit…

    Il a vécu la souffrance morale de l’abandon de tous ceux qui le suivaient aussi bien les apôtres, que les disciples, que ceux qui avaient été guéris…

    Il a pris sur Lui le péché de toute L’Humanité de tout temps et de toute race, il a subit en Lui le poids de ce péché qui l’a écrasé mille fois plus que la souffrance physique qu’Il subissait…

    Il a pris sur Lui la souffrance horrible de voir tous ceux de tous temps et de toutes races, pour qui Son Sacrifice aura été inutile, et qui finiront en Enfer…

    Prenant sur Lui le péché de toute L’Humanité, Il est devenu Péché et a subit L’Abandon du Père (car Dieu ne peut jamais être là où se trouve le péché), le laissant aux mains des tortures de Satan…

    Mais revenons un instant en arrière pour retrouver Marie dès sa naissance et tout au long de sa vie…elle qui n’a été que « OUI » à Son Dieu.

    La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle va permettre à Dieu de « prendre condition d’Homme » en s’incarnant, en la personne du Fils, en son sein.

    La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle va permettre l’Union des deux Cœurs de Jésus et de Marie (le sien) pour sauver L’Humanité en s’offrant en Sacrifice comme Victime pure, vierge et innocente pour La Rédemption de L’Homme (homme et femme)…après la chute d’Adam et Ève.

    La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle a accepté de devenir Notre Maman, de nous envelopper de Son Amour Maternel et de Sa Tendresse Maternelle…elle va nous permettre à nous personnellement d’être sauvé par Jésus…en étant devenue Notre Maman.

    Elle nous prend dans ses bras maternels et nous conduit jusqu’à Jésus…ou plutôt, elle conduit Jésus jusqu’à nous…en lui ayant dit à Son Cœur « ne les condamne pas, aussi gros soient leurs péchés et leurs offenses, ils sont Mes enfants et Je les Aime »…et ayant dit à notre cœur « faites tout ce qu’Il vous dira ».

    Acceptons de laisser Marie, La Très Sainte Vierge Marie, naître en nous, dans notre cœur, dans notre âme…et Elle deviendra en nous « L’Arche pure et inviolée » dans laquelle se trouve Jésus.

    Pour tous ceux qui ont peur de Jésus…qui est Notre Dieu…La Très Sainte Vierge Marie est celle qui est « créature de Dieu » et notre « très Sainte Maman » qui nous Aime d’un Amour Maternel infini…et qui prend Le Cœur de Jésus (Son Fils et Notre Dieu) et notre cœur (à nous, ses enfants) et les réunis…pour n’en faire qu’un !!!

    Et comme Jésus, Notre Dieu, ne peut rien refuser à Sa Très Sainte Maman, La Très Sainte Vierge Marie, alors Jésus (comme aux noces de Cana) va transformer l’eau en vin, car ils n’avaient plus de vin (comme à chaque fois que nous avons rangé Dieu au placard… depuis des mois, voir des années !!!)…

    Puis Jésus transformera le vin…en Sang du Christ, Notre Rédempteur…pour que Son Sang envahisse notre âme, purifie notre âme, fasse fuir Satan de notre âme…et que Le Père (Dieu, Notre Père) ne voit plus en nous des être corrompus par notre péché…mais ne voit que Son Fils Jésus, car notre âme sera recouverte de Son Sang.

    Voilà pourquoi, Jésus, nous a demandé de nous nourrir de Son Corps et de Son Sang…afin de pouvoir « hériter » du Royaume de Dieu.

    Marie est La Pureté même qui a reçu « La Pureté Divine » en Elle, et n’a fait avec Jésus qu’une seule Chair, qu’un seul Corps, qu’un seul Cœur, qu’un seul Sang !!!

    Le Sang de La Très Sainte Vierge Marie, durant tout le temps où elle a porté « Le Saint des Saints » en Elle, devenant « La nouvelle Arche de L’Alliance »…devenant « La Porte inviolée donnant accès au Saint des Saints »…

    Son Sang s’est mélangé avec Le Sang de Jésus, Notre Dieu pour ne faire qu’un seul Sang aussi bien dans le corps de Marie que dans le corps de Jésus, Notre Dieu.

    Ainsi, lorsque nous mangeons le Corps (avec son Sang) de Jésus lors de l’Eucharistie, nous mangeons aussi le Corps (avec son Sang) de Marie qui ne fait qu’un avec le Corps et le Sang de son Fils.

    Ainsi donc, dans l’Eucharistie, lorsque nous communions, nous mangeons le Corps du Christ avec son Sang, et donc aussi le Corps de Marie avec son Sang, leurs deux Corps et leurs deux Sangs ne faisant qu’un seul.

    (Pensons que lorsque nous communions, nous mangeons le Corps de Jésus aussi bien crucifié qu’embryon ou fœtus, son corps se formant et se nourrissant de Marie, son sang étant uni au sang de Marie).

    Ceci m’amène à une précision avant de poursuivre avec les « OUI » de Marie.

    Que veut dire : « Marie est Co-Rédemptrice »

    La naissance de la Vierge Marie est d’abord un évènement merveilleux et qui ouvre pour toute l’humanité corrompue auquel nous appartenons tous (moi compris) Le Chemin vers Notre Salut grâce au très douloureux et très Saint « Pardon » vécu par les Cœurs unis de Jésus et de Marie lors de leur humble vie et particulièrement au moment de La Passion en acceptant volontairement et avec un Infini Amour les Souffrances du Rédempteur de L’Humanité, Jésus et de sa Co-Rédemptrice Marie (Marie, qui tout en restant à sa place de créature, doit Adoration à Son Dieu et Notre Dieu).

    Vouloir faire de Marie, un être humain comme chacun de nous avec l’héritage du péché dut à la désobéissance d’Adam et Ève, c’est vraiment réduire la puissance de Dieu en le rendant incapable de créer une nouvelle Ève comme l’était la première avant sa chute, c’est-à-dire parfaite et sans tâche, à l’image et à la ressemblance de Dieu, la plus parfaite possible qu’il soit donné à un être humain…

    Surtout que cette nouvelle « Ève » devait être porteuse, dans son sein de Jésus, Fils Unique de Dieu, et Dieu au même titre que Le Père et Le Saint-Esprit…puis, en se joignant au nouvel Adam qu’est Jésus, son Fils, devenir la Co-Rédemptrice de l’humanité pour la sauver après la chute des premiers Adam et Ève.

    Si Jésus annule les conséquences du péché par la faute d’Adam pour rouvrir le Ciel qui était fermé depuis à l’humanité (à condition qu’elle le veuille), Marie annule les conséquences du péché par la faute d’Ève.

    Jésus nous dévoile comment par Amour pour nous, La Très Sainte Vierge Marie (La nouvelle Ève) a effacée la faute de la première Ève… Et comment nous devons vivre à son exemple.

    « Marie doit annuler Ève »

    Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 26).

    Jésus dit :

    « Le couple Jésus-Marie est l’antithèse du couple Adam-Ève. C’est lui qui est destiné à annuler toute l’œuvre d’Adam et Ève et de ramener l’Humanité au point où elle était quand elle fut créée : riche de grâce et de tous les dons dont le Créateur l’avait comblée.

    L’Humanité a subi une régénération totale par l’œuvre du couple Jésus-Marie qui sont ainsi devenus les nouveaux parents de l’Humanité.

    Tout le temps précédent est annulé. Le temps et l’histoire de l’homme se compte à partir de ce moment où la nouvelle Ève, par un renversement de la création, tire de son sein inviolé le nouvel Adam, par l’œuvre du Seigneur Dieu.

    Mais pour annuler les œuvres des deux Premiers, cause de mortelles infirmités, d’une perpétuelle mutilation, d’appauvrissement, et davantage : d’indigence spirituelle — en effet, après le péché, Adam et Ève se trouvaient dépouillés de tout ce que, richesse infinie, le Père saint leur avait donné — ils ont dû, ces deux Seconds, opérer en tout et pour tout d’une manière opposée à celle des deux Premiers.

    Par conséquent pousser l’obéissance jusqu’à la perfection qui s’anéantit et s’immole dans la chair, dans le sentiment, dans la pensée, dans la volonté pour accepter tout ce que Dieu veut. Par conséquent pousser la pureté jusqu’à une chasteté absolue par laquelle la chair… que fut la chair pour Nous les deux purs ?

    Un voile d’eau sur l’esprit triomphant, une caresse de vent sur l’esprit roi, un cristal qui isole l’esprit-seigneur et ne le corrompt pas, une impulsion qui soulève et non un poids qui accable. Voilà ce que fut la chair pour Nous.

    Moins lourde et moins sensible qu’un vêtement de lin, une substance légère mise entre le monde et la splendeur du moi surhumain, un moyen pour faire ce que Dieu voulait. Rien d’autre.

    Avons-nous connu l’amour ? Certainement. Le parfait amour nous l’avons connu. Ce n’est pas de l’amour, Ô hommes, la faim sensuelle qui vous pousse à vous rassasier avidement d’une chair. Cela c’est de la luxure, rien de plus.

    Tellement vrai qu’en vous aimant ainsi — vous croyez que c’est de l’amour — vous ne savez pas avoir de l’indulgence, vous aider, vous pardonner.

    Qu’est-ce alors votre amour ? C’est de la haine. C’est uniquement un désir paranoïaque qui vous pousse à préférer la saveur d’un aliment faisandé à la nourriture saine, fortifiante des nobles sentiments.

    Nous avions le parfait amour, Nous, les parfaitement chastes. Cet amour embrassait Dieu au Ciel et uni à Lui, comme le sont les branches au tronc qui les nourrit, il s’épanchait et descendait en prodiguant le repos, l’abri, la nourriture, le confort sur la Terre et ses habitants.

    N’étaient exclus de cet amour aucun de nos semblables, ni les êtres inférieurs, ni la nature végétale, ni les eaux et les astres.

    Les mauvais eux-mêmes n’étaient pas exclus de cet amour. Eux aussi, en effet, bien que membres morts, étaient pourtant membres du grand corps de la Création et nous voyions donc en eux, bien que défigurée et souillée par leur méchanceté, la sainte figure du Seigneur qui les avait formés à son image et à sa ressemblance.

    En jouissant avec les bons, en pleurant sur ceux qui ne l’étaient pas, en priant (amour actif qui s’extériorise en demandant et en obtenant la protection pour ceux qu’on aime) en priant pour les bons afin qu’ils fussent toujours meilleurs pour s’approcher toujours plus de la perfection du Bon qui nous aime du haut des Cieux, en priant pour ceux qui vacillent entre la bonté et la méchanceté pour qu’ils se fortifient et sachent demeurer sur le chemin saint, en priant pour les mauvais pour que la Bonté parle à leurs esprits, les abatte peut-être par la foudre de sa puissance, mais les convertisse au Seigneur leur Dieu, Nous aimions. Comme personne d’autre n’a aimé.

    Nous poussions l’amour au sommet de la perfection pour combler par notre océan d’amour l’abîme creusé par le manque d’amour des Premiers qui s’aimèrent eux-mêmes plus que Dieu, en voulant avoir plus qu’il ne leur était permis pour devenir supérieurs à Dieu.

    Par conséquent à la pureté, à l’obéissance, à la charité, au détachement de toutes les richesses de la Terre : chair, puissance, argent, le trinôme de Satan opposé au trinôme de Dieu : foi, espérance, charité ; par conséquent à la haine, à la luxure, à la colère, à l’orgueil : les quatre passions perverses opposées aux quatre vertus saintes : force, tempérance, justice, prudence,

    Nous devions unir une pratique constante de tout ce qui était opposé à la manière d’agir du couple Adam-Ève.

    Et si beaucoup, à cause de notre bonne volonté sans limite, il nous fut encore facile de le faire, l’Eternel seul sait à quel point il fut héroïque d’accomplir cette pratique à certains moments et dans certains cas.

    Je ne veux ici ne parler que d’un seul, et de ma Mère, pas de Moi.

    De la nouvelle Ève qui déjà avait repoussé dès ses plus tendres années les flatteries employées par Satan pour la pousser à mordre le fruit et en goûter la saveur qui avait rendue folle la compagne d’Adam ; de la nouvelle Ève qui ne s’était pas bornée à repousser Satan mais l’avait vaincu en l’écrasant par une volonté d’obéissance, d’amour, de chasteté, tellement vaste que lui, le Maudit, en était resté écrasé et dompté. Non ! Non que Satan ne se lève pas de dessous le talon de la Vierge ma Mère !

    Il bave et écume, rugit et blasphème. Mais sa bave coule en bas, mais son hurlement ne touche pas l’atmosphère qui entoure ma Sainte qui ne sent pas la puanteur et n’entend pas ses éclats de rire démoniaques, qui ne voit pas, ne voit pas même la bave répugnante du Reptile éternel parce que les harmonies célestes et les célestes parfums dansent énamourés autour de la belle et sainte personne et parce que son œil, plus pur que le lys et plus énamouré que celui de la tourterelle qui roucoule, fixe seulement son Seigneur éternel dont elle est la fille, la Mère et l’Épouse.

    Quand Caïn tua Abel, la bouche de sa mère proféra les malédictions que son esprit, séparé de Dieu, lui suggérait contre son prochain le plus intime : le fruit de ses entrailles profanées par Satan et souillées par un désir indécent.

    Et cette malédiction fut la tache dans le royaume du moral humain, comme le crime de Caïn la tache dans le royaume de l’animal humain.

    Le sang sur la Terre, répandu par la main d’un frère. Le premier sang qui attire comme un aimant millénaire tout le sang qu’une main d’homme répand en le tirant des veines de l’homme.

    Malédiction sur la Terre proférée par une bouche humaine, comme si la Terre n’avait pas été suffisamment maudite à cause de l’homme révolté contre son Dieu et avait dû connaître les ronces et les épines et la dureté de la glèbe, la sécheresse, la grêle, le gel, la canicule, elle qui avait été créée parfaite et servie par des éléments parfaits pour être une demeure attrayante et belle pour l’homme son roi.

    Marie doit annuler Ève. Marie voit le second Caïn : Judas. Marie sait qu’il est le Caïn de son Jésus : du second Abel.

    Elle sait que le sang de ce second Abel a été vendu par ce Caïn et que déjà il est répandu. Mais elle ne maudit pas, elle aime et pardonne. Elle aime et rappelle.

    Oh ! Maternité de Marie Martyre ! Maternité sublime autant que ta Maternité virginale et divine !

    De cette dernière, c’est Dieu qui t’a fait don ! Mais de la première, toi, Mère sainte, Co-Rédemptrice, tu t’es fait don, car toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà ton cœur brisé par la flagellation qui m’avait brisé la chair, dire à Judas ces paroles, toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà la croix te briser le cœur, aimer et pardonner.

    Marie : la nouvelle Ève. Elle vous enseigne la nouvelle religion qui pousse l’amour à pardonner à celui qui vous tue un fils.

    Ne soyez pas comme Judas qui à cette Maîtresse de Grâce ferme son cœur et désespère en disant : « Lui ne peut me pardonner » faisant douter des paroles de la Mère de la Vérité et par conséquent de mes paroles qui n’avaient pas cessé de répéter que j’étais venu pour sauver et non pour perdre, pour pardonner à qui venait vers Moi repenti.

    Marie : nouvelle Ève, elle a eu de Dieu un nouveau fils « à la place d’Abel tué par Caïn ». Mais elle ne l’eut pas dans une heure de joie brutale qui assoupit la douleur sous les vapeurs de la sensualité et les lassitudes de l’assouvissement.

    Elle l’a eu dans une heure de douleur totale, au pied d’un gibet, au milieu des râles du Mourant qui était son Fils, des insultes d’une foule déicide et une désolation imméritée et totale puisque Dieu aussi ne la consolait plus.

    La vie nouvelle commence pour l’Humanité et pour chaque homme par Marie. Dans ses vertus et sa manière de vivre se trouve votre école.

    Et dans sa douleur qui eut tous les visages, même celui du pardon au meurtrier de son Fils, se trouve votre salut ».

    Dieu a fait en Marie l’être humain le plus parfait qu’il lui était donner de créer, afin qu’elle puisse par sa Pureté accueillir Dieu en elle, et réconcilier l’homme avec son Créateur en acceptant d’Obéir en toute chose à Dieu (par son « Oui » continuel) et en toute Humilité (elle ne s’est jamais prévalu de son titre de « Mère de Dieu ») dans un monde corrompu, alors que la première créature parfaite (la première Ève), dans un monde pur, avait refusé d’Obéir par l’orgueil de vouloir être au-dessus de Dieu et libre de ses choix, séduite par le Prince du mal, le Séducteur et le Menteur de toujours.

    Jésus, au travers des Révélations à Maria Valtorta, ne cesse de défendre Sa Maman, alors qu’Il est Dieu et qu’elle n’est qu’une Créature Humaine même si elle est l’œuvre de Dieu la plus parfaite et la plus proche de l’image et de la ressemblance de Dieu, œuvre qu’Il a crée.

    A ce titre, ne mettons pas, non plus et à l’inverse, Marie devenant l’égale de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit…elle reste Sa créature et Lui doit Adoration…mais, elle est l’œuvre la plus parfaite de la Création de Dieu (l’homme est la perfection de la Création, et Marie est la perfection de l’homme), et à ce titre est devenue la nouvelle « Ève » participante à La Rédemption de l’humanité avec Son Fils Jésus, le nouvel « Adam »…Adam et Ève, par leur désobéissance à Dieu, ont condamné l’humanité à l’Enfer éternel…mais Jésus et Marie, par leur obéissance à Dieu, ont ré-ouvert le Ciel à toute l’humanité qui le désire).

    Ils étaient deux à faire tomber l’humanité dans la faute du péché originel, il fallait que ce soit au autre couple qui, en expiant pour toute l’humanité, relève l’humanité dans la boue où elle était tombée et rouvre le Ciel à l’humanité.

    À l’image de Marie, nos Oui doivent être une réponse d’Amour

    Nos OUI, à l’image de ceux vécus par Marie, doivent être vécus par Amour et avec toute notre volonté (ferme et indéfectible).

    Nos privations doivent être volontaires (et réelles) et faites par Amour, notre regard tourné vers ceux pour qui nous prions, pour qui nous souffrons, pour qui nous offrons nos sacrifices, et non pas vers nous (et ce que cela nous coûte en effort !!!).

    Je précise ces deux points :

    1/ Elles doivent être volontaire et réelles.

    En effet, j’ai connu, alors que j’étais enfant, une époque où les vendredis de Carême étaient jours d’abstinence (c’est toujours le cas et heureusement) et il était demandé de ne pas manger de viande ce jour là, et de remplacer la viande par du poisson…mais ce poisson était préparé de telle manière et avec de tellement bonnes sauces, que cela devenait le meilleur repas de la semaine…et celui que l’on attendait avec impatience !!!

    Croyez-vous que c’est une privation réelle ???

    Il faut savoir se priver de choses (pas forcément en repas) qui nous tiennent à cœur, qui sont dans nos capacités (il ne s’agit pas de décider de faire des privations impossible à tenir…mais possible à tenir avec de la volonté)…cela peut très bien être de s’obliger à être aimable avec son voisin que l’on ne supporte pas…de répondre davantage aux attentes et désirs de notre conjoint…voir de nos enfants…etc…

    2/ Le regard tourné vers les autres et non vers nous-mêmes.

    Si nous avons un ami très proche qui meurt, ou qui est très gravement blessé, qui vient de subir une rupture amoureuse, une perte d’emploi, la découverte d’une maladie très grave et mortelle à court terme, nous en éprouvons une très grande souffrance…qui nous coupe l’appétit au point que nous ne regardons pas le plat que nous refusons !!!

    Cela ne nous coûte pas de ne pas le manger (même si celui-ci serait un régal), car nous en sommes incapables.

    Alors, lorsque nous nous privons, ne regardons pas le plat (ou autre) auquel nous renonçons, mais regardons le bien que cela fera à ceux pour qui nous avons pris cette décision de privation et qui en reçoivent plein de bienfaits (et pensons à Jésus crucifié sur la Croix pour nos propres péchés, par Amour pour nous car il veut nous faire devenir héritier de son Royaume…de la même manière que si nous avions un ami vraiment très proche en train de mourir).

    Il n’y a qu’un moyen pour pouvoir dire OUI et rester fidèle à ce OUI tout au long de notre vie :

    Dieu a dit OUI pour envoyer Le FILS s’humilier en renonçant à sa condition de Dieu pour prendre la condition de L’Homme, pour devenir L’esclave de tous, connaître la souffrance humaine, la torture, l’abandon du Père et La Mort… tout cela pour sauver tous les hommes qui accepteraient de se convertir.

    Et cela parce qu’Il était Amoureux Fou de L’Homme auquel Il voulait faire partager Sa Divinité et Son Royaume… alors qu’Il pouvait le réduire au néant sans que cela diminue Son Pouvoir de Dieu.

    Alors pour pouvoir répondre au OUI d’Amour de DIEU, il n’y a qu’une seule façon de pouvoir le faire et rester fidèle à ce OUI :

    Devenir Amoureux fou de Dieu, le connaître toujours plus, lui obéir et lui faire Confiance en toute chose, avoir toutes nos pensées tournées vers Lui, et par Lui, vers notre Prochain que Dieu met sur notre route.

    Sachant que nous ne sommes rien, que Dieu nous donne tout Son Amour et que Lui seul connaît Le Plan complet de La Création et conduit toute chose aux biens de tous (alors que nous ne sommes nous-mêmes pas capable de voir plus loin que le bout de notre nez… et quand, même là, nous ne

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1