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Théorie danse
I. DEFINIR
1. La danse
1.1. Définition de la danse et logique interne
1.2. Les différentes formes de danses
1.3. Les différents motifs de danser
3. Précisions terminologiques
I. CONNAITRE
2. Approche historique
1.1. Les origines
1.2 L’antiquité
1.3 Le moyen age
1.4 La renaissance
1.5 Le romantisme et l’académisme
1.6 Le néoclassicisme
1.7 La danse moderne
1.8 La danse contemporaine
3. Approche culturelle
4. Approche institutionnelle
3.1. La danse dans le milieu associatif
3.2. La danse en milieu scolaire
II. COMPRENDRE
5. Les trois rôles sociaux en danse
1.1. Le chorégraphe
1.2. Le danseur
1.3. Le spectateur
7. Le cheminement chorégraphique
3.1. Les déclencheurs possibles
3.2. Le processus de création
3.3. La composition chorégraphique
III. CONCLUSION
1 Craveiro Stéphanie
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I. DEFINIR
8. La danse
Danser c’est :
Produire seul ou à plusieurs des formes motrices signifiantes et créer du sens et de
l’émotion pour celui qui regarde.
D’autres auteurs liés de près ou de loin à la danse ont également défini l’activité et
discuté de ses caractéristiques :
« L’action de la danse, c’est l’art de faire passer les émotions et les actions dans l’âme
du spectateur par l’expression vraie de nos gestes, de notre corps. » Noverre ( in les
lettres de la danse et du ballet 1759)
« La danse n’est pas une composition plus ou moins savante de mouvements déjà
codifiés, mais (…) ses mouvements et ses formes peuvent être engendrés à partir des
gestes quotidiens de l’homme dans son travail, dans ses épouvantes ou dans ses
colères. » Mary Wigman ( 1886 – 1973 ).
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« La danse est une forme condensée et stylisée de la vie. » Doris Humphrey ( 1895 –
1958 )
La danse n’est pas seulement une activité basée sur la forme gestuelle et la
recherche de la technique parfaite, comme de nombreuses Activités Physiques et Sportives,
mais c’est une activité d’expression, de création et de production de sens. Le danseur
s’imprègne et s’engage totalement dans sa production corporelle afin d’y dégager une
émotion . Le spectateur actif reçoit ces émotions et réagit positivement ou négativement.
Ainsi, on peut utiliser en danse toutes les formes de pratiques sociales si celles-ci sont au
service de la création de sens, d’émotion pour autrui…
Les pratiques sociales de la danse se caractérisent par une réalité polymorphe passée
comme actuelle. En effet, il est possible de placer sous ce vocable un certain nombre de
pratiques très diverses qui prouvent que la danse est un réel phénomène de société. Les
différentes formes sociales de danse sont classiquement repérables à travers leurs fonctions
et leurs espaces sociaux.
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La 2de classification est celle proposée par Thierry Tribalat en 1987. Elle distingue
quatre catégories de danses relatives cette fois à leurs fonctions, à leurs finalités, plus qu’à
leurs espaces sociaux de pratique.
- Les danses thérapeutiques, au fondement de la psychanalyse et métaphysique.
Elles favorisent le langage corporel qui est signifiant d’une manière de percevoir
le monde et d’y agir. Elles sont donc un moyen de construction de l’image du
corps, mais sont aussi un mode d’expression, de communication, de création. Les
danses thérapeutiques font partie du domaine médical, elles constituent un
élément curatif dans le traitement de certaines maladies surtout mentales et en
particulier dans les problèmes de construction de la personnalité.
- Les danses mystiques, aux fondements magiques et religieux. Elles ont disparu
de nos civilisations modernes mais persistent dans certaines cultures africaines et
indiennes sous formes de danses rituelles dites primitives. Leurs caractéristiques
communes sont la base rythmique bien scandée sur laquelle s’effectue une
gestuelle répétitive, dans le but d’approcher d’un état de transe. Elles sont
destinées à toucher, à émouvoir et à communiquer avec une divinité.
- Les danses distractives, ce terme met l’accent sur le caractère gratuit, hédoniste
de ses danses. Il s’agit de toutes les danses de salon (rock, tango, valse…) à
condition qu’elles ne fassent pas référence à un modèle sportif, et de toutes les
formes de pratiques issues d’un phénomène musical de mode ( Rapp, smurf, hip-
hop, new wave, disco…). En plus de leurs fonctions distractives, ces danses sont
un moyen d’entrer en relation avec autrui.
- Les danses scéniques, Il s’agit de toutes les formes de danses donnant lieu à un
spectacle plus ou moins institutionnalisé. Toutes ont pour finalité la production
d’un spectacle, d’une chorégraphie destinée a être visuellement appréhendée par
des spectateurs. Dans cette logique, l’attention va porter sur la manière d’utiliser
son corps pour exprimer une émotion. On différencie ainsi plusieurs styles de
danses :
ORIGINES TECHNIQUES
DANSES
CONCEPTIONS HABILETES
Naissance sous louis XIV. La technique est au service de la
Mise en valeur du corps. sensibilité et l’élégance.
Recherche de la forme pour la forme La rigueur et la perfection donnent un
Elle différencie le peuple ( grossier et label officiel de beauté formelle.
Classique
vulgaire) de la cour royale ( élévation et Besoin constant d’élévation ( les pointes)
pureté) de gestuelle rectiligne, propre, épurée,
La thématique est généralement linéaire répertoriée et codifiée.
et tirés d’un livret.
Début du 12è s. Les esclaves africains
Rythme basé sur les origines africaines.
chantent et dansent contre le désespoir.
Danse orientée sur les dissociations
Le jazz est le résultat de plusieurs
Jazz segmentaires, les isolations.
centaines d’années de mélange de
C’est une nouvelle façon de libérer ses
musiques et danses venues d’Afrique et
émotions.
des Etats Unis.
Cette technique repose sur plusieurs
principes tels que : l’énergie émane du
Les investigateurs de ce style sont Mary bassin, danser c’est jouer avec l’énergie
Moderne
Wigman et Martha Graham, Doris (élan, suspension, chutes, blocages,
Humphrey… ruptures). Le rapport au sol est
important, le corps entier participe au
mouvement.
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Ce qui fait l’unité au travers de ces différentes formes de danses se situe par rapport
au motif de danser
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LE MOTIF D’AMUSEMENT :Au sens du plaisir que procure le corps en mouvement combiné
au plaisir que suscite la réponse d’autrui.
2.1 Définition :
Une activité physique artistique est une activité de création de formes corporelles nouvelles
en mouvement dans l'espace et dans le temps. Elle aboutit à une production servant un
projet expressif ayant un rythme, une qualité, et, destinée à être partagée, appréciée par des
spectateurs.
Son appréhension est plus kinesthésique que biomécanique : elle est axée sur une
écoute corporelle de soi et des autres, une disponibilité corporelle accrue rendant les
possibilités motrices quasi illimitées.
Le champs artistique est mis en avant dans les années 80 lorsque l’on parle
D’APACE (Activités Physiques Artistiques de Création et d’Expression) terme qui réunit la
danse, la GRS, la danse sur glace, le mime…
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A condition qu'elles respectent les principes qui limitent le champ des APA - les danses,
le cirque, le théâtre, le mime, mais aussi la gymnastique, la GRS, la natation
synchronisée, le patinage - peuvent devenir artistiques à condition
LE CORPS: C’est par le corps « instrument » du danseur, que le mouvement prend forme .
« Dans sa présentation et représentation, le danseur, par son corps, constitue en lui même
l’objet d’art, par différence à d’autre formes d’art où l’objet de création est projeté à l’extérieur
de l’artiste. » MORDANT-GREPAC. Ainsi tous les sens du danseur sont en éveil lorsqu’il
interprète une chorégraphie mais les plus essentiels pour lui sont : la vue, l’ouïe, le toucher
(notion d’appuis) et surtout ses perceptions kinesthésiques.
• L ‘espace intime : il est plus ou moins grand, nous n’acceptons pas que tous le monde
entre ou s’approche de cet espace. HALL l’appelle la bulle, on peut le définir par la zone
qui est autour de nous : c’est l’espace que j’habite sans bouger.
• L’espace occupé : il correspond à l’espace que l’on utilise quand on fait deux ou trois
pas, c’est la bulle que j’habite.
• L’espace utilisé : il nous sert à aller vers les autres et à communiquer, c’est l’espace que
j’utilise en bougeant.
• L’espace connu : il correspond aux lieux que l’on peut décrire sans y aller, c’est l’espace
que je connais.
• L’espace inexploré: il correspond aux lieux que l’on connaît et où l’on ne peut se rendre :
la lune le ciel l’horizon, les espaces non explorés, c’est l’espace que je connais mais où
je n’irais jamais.
• L’espace onirique: il est du domaine de la poésie, du rêve, c’est l’espace que j’imagine.
A L’espace du corps :
il est définit par le corps lui-même, c’est le lieu où se travaille les plans, les axes, les niveaux
.Cet espace est mis en rapport avec la scène et les autres.
LES PLANS
Sagittal = divise le corps en corps droit et gauche donnant 2 côtés, côté D et G.
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LES AXES :
Longitudinal = tourner sur soi-même, rotation droite/ gauche.
Transversal = rotation avant/ arrière, roulades au niveau des hanches.
Antéro-postèrieur = faire des roues.
LES NIVEAUX :
Haut
Moyen
Bas
B. L’espace de déplacement :
Il s’agit de l’espace que parcourt le danseur, dès qu’il quitte le premier appui, pour aller d’un
point à l’autre .Les éléments qui le constituent sont :
Les directions : Tout mouvement s’effectue dans une direction déterminée dont la
référence est le centre du corps.
Les orientations : Le point de référence pour l’orientation est un point d’observation extérieur
au danseur.
Les niveaux : Ils se définissent par rapport à la position normale du centre de gravité ;
Les tracés :: Les mouvements dans l’espace dessinent des tracés sous formes de lignes
droites, courbes, angulaires, sinueuses…
- Au sol, elle dessine des trajets.
- Dans l’air, elle dessine des volumes.
Les dimensions : Elles font directement référence à l’amplitude des pas.
C. L’espace de la relation :
dans cet espace on trouve les différentes formes de groupement des danseurs avec
l’interpénétration de l’espace des uns et des autres par l’intermédiaire des déplacements.
• Le toucher : Il développe le sens tactile et affine la perception : se frotte, se gratte, se
frictionne.
• Le contact : Il implique une durée, il transmet une énergie, un courant magnétique : le
regard, les appuis.
• Les porters : Il implique une notion d’appuis, de soutien et de transfert du poids du
corps.
• Les formations : C’est la trace géométrique ou le dessin laissé au sol par les
danseurs. Elle est indépendante du travail corporel qui l’enrichit, elle peut être sur
place ou en déplacement. Elles peuvent être ouvertes, fermées, planes ou volumes.
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UN INTERPRETE : « Personne qui traduit, exprime, présente de telle ou telle façon une
œuvre artistique. » LAROUSSE. Un interprète épure, stylise, traduit une œuvre dans
l’intention de transmettre quelque chose, une émotion ou du sens pour le public.
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« Artiste qui crée et règle les pas, les mouvements, les figures d’une danse, d’un ballet. »
LAROUSSE
LA CREATIVITE : Pour N. SILLAMY « C’est une disposition à créer qui existe à l’état
potentiel chez tous les individus et à tous les âges, étroitement dépendante du milieu
socioprofessionnel. » C’est une aptitude intellectuelle caractérisée par la capacité à
envisager une grande variété de solutions à un problème, à produire des formes nouvelles, à
imaginer des combinaisons nouvelles. Cette aptitude intéresse l’ensemble du champs de la
pédagogie, elle se présente comme une exigence éducative qui cultive l’originalité de la
démarche individuelle de l’élève.
LA FONCTION POETIQUE : C’est une fonction qui fait appel à l’imaginaire par l’utilisation
d’image, de métaphores, d’analogies, d’associations…pour rendre étrange, merveilleux, ce
qui est ordinaire, familier, quotidien.
Le message poétique est le contraire d’un message de pure transparence, de simple
évidence.
ESTHÉTIQUE : Perception par le sens qui engendre une réaction affective. Sollicite la
subjectivité. En danse contemporaine on ne parle pas d’esthétique normative au sens
traditionnel du terme (comme en gymnastique) loin de "l’idée du Beau absolu" on parle ici
davantage d’un jugement de goût, d’une attitude que l’on prend à l’égard d’une œuvre.
Le terme Beau peut désigner la valeur esthétique et celui du sublime l’intensité de cette
valeur (en ce sens il peut y avoir une beauté ou un sublime du monstrueux, du naïf, du
gentil….).
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II CONNAITRE
L’ancêtre des danseurs à 14000 ans. En effet, sur la paroi de la falaise de Gabillou
(Dordogne) une peinture décrit un homme qui tourne sur lui-même. Le premier danseur que
l’on rencontre dans l’histoire tourne sur lui-même.
La danse est un acte magique et rituel. Elle est communication avec l’inconnu, avec les
forces divines. C’est surtout une recherche de transe pour communiquer avec les Dieux.
• Le paléolithique :
La danse est mystique et individuelle, elle correspond à une recherche d’une transe,
d’une forme extase afin de rentrer en communication avec une puissance invisible et
extérieure à l’homme. Le tournoiement est une sorte de danse sacrée qui recherche la perte
de l’équilibre pour rentrer en contact avec un esprit. Les danseurs sont masqués et
tournoient près du feu.
1.2. L’Antiquité :
Les grecs utilisent la danse comme un moyen d’éducation, c’est à la fois un entraînement
physique mais aussi une réflexion esthétique et philosophique. Le corps chez les grecs est
un moyen d’acquérir un équilibre mental, la connaissance et la sagesse. On assiste peu à
peu avec la décadence de l’empire grec à une érosion des formes sacrées et à une montée
des danses courtisanes et de divertissements.
Il a inventé la rhétorique du corps, c’est à dire une recherche de la forme pour la forme. Au
début du moyen age on danse dans les églises mais aussi dans les rues, la danse va
prendre trois axes d’inspiration :
- Axe populaire : qui se traduit par des rondes ou caroles.
- Axe seigneuriale : organisées sous forme de spectacle avec des effets
chorégraphiques.
- Axe religieux : sous forme de danses macabres.
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1.4. La renaissance:
Sous Louis XIV, création de l’académie royale de danse ; la virtuosité se développe, ainsi
que la technique et la codification des positions
Tout est fait pour idéaliser le corps humain et faire de la danse une création artificielle basée
exclusivement sur la forme et l’esthétisme.
Naissance de la danse classique avec Beauchamp. Deux auteurs ont influencés le
développement de la danse : Molière et Lully
Le 18e siècle voit l’éclosion du ballet classique, les frères Gardel vont donner à l’Opéra de
Paris un renom et une technicité qui va mettre toute l’Europe à l’école française. Ils codifient
les bras.
Le romantisme fait son entrée dans le ballet français nettement plus tard que dans les autres
arts (vers 1830). Il est le culte de l’individu, il rejette les règles imposées par la société du
17è siècle : la sensibilité a le primat sur la raison. Le ballet va devenir expression de
sentiments personnels. Les romantiques ont la sensation d’une libération : liberté, égalité :
chaque artiste a le droit de s’exprimer sans restriction. C’est le succès auprès du public que
recherchait la danse, mais ce public se recrutait toujours dans la classe riche et
conservatrice ce qui va entraîner la dégénérescence du ballet romantique.
Dans l’académisme, les pas sont poussés à l’extrême de leur beauté formelle, de leur
artificialité ; l’académisme présente à l’homme une image idéale de lui-même.
1.6. Le néoclassicisme:
C’est Serge Diaghilev (1832-1829) qui l’a apporté avec les ballets russes. Il voulait que la
danse soit le rendez vous de tous les arts, il commence par la scénographie (décors de
Matisse et Picasso).
Avec lui le ballet devient la fête de tous les sens et de l’esprit. Des chorégraphes successifs
ont modifié la tradition académique (Nijinski, Massine, Balanchine), ils furent des inventeurs
de pas et d’un esprit nouveau car ils firent danser tout le corps.
Le ballet est devenu un art contemporain, mais le langage est resté conformiste quant à
l’essentiel.
François DELSARTE, maître à penser de la danse moderne , pour lui l’intensité du sentiment
commande l’intensité du geste, le tronc est source et moteur du geste grâce aux contractions
et relâchements
En Allemagne, Emile Jacques DALCROZE (musicien et pédagogue suisse) a découvert une
nouvelle approche du mouvement : la rythmique. Dans sa lignée Mary WIGMAN est
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Approche culturelle
Le tronc est source et moteur du geste. Le delsartisme a eut une influence établie
historiquement en Allemagne et aux Etats Unis.
Elle décrit l'Homme confronté aux problèmes de la société et de l'humanité. Elle dépeint le
monde contemporain en s'attachant à y dénoncer ses faiblesses, ses injustices et ses
oppressions. Elle choisit de grands thèmes tirés pour la plupart de la mythologie grecque.
Elle s'est beaucoup intéressée à la théorie freudienne. Elle a été la maîtresse à penser d'une
foule de disciples
La préoccupation religieuse est fondamentale chez elle. Elle recherche le mouvement dans
les profondeurs de l'âme, ce qui implique un effort mental. Elle place le geste fondamental au
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niveau de torse. Toute sa danse est basée sur le double principe "tension - release" : la force
du geste est fonction de la force de l'émotion.
Vues spiritualistes, entraînements nerveux et corporels très poussés s'unissent dans la
technique Grahamienne pour permettre au danseur de se transcender.
Phaedra (1962)
The triumph of Jeanne d'Arc (1951)
Il rompt avec le style académique puis ensuite, il l'intègre dans son style personnel. Son
ballet et son école se trouvent à Lausanne.
Il mélange le contemporain, l'académique, le baroque et même les danses de
divertissement. Ses préoccupations religieuses, sa recherche mystique, marquent ses
ballets. Pour lui, le but de la vie humaine est l'union personnelle de la créature avec son
créateur. Il fait partir le geste de la respiration. Il enseigne à faire du geste la parole du
silence.
Le boléro
Elle est fortement influencée par l'art contemporain allemand. Elle s'est fixée en France
depuis 1972 et travaille beaucoup avec le musicien et compositeur René AUBRY.
Sa technique est caractérisée par la fluidité du geste, de longs élans que coupent de
soudains ralentissements, marqués par un jeu subtil des bras. Sa danse est anti-
intellectuelle, sans développement logique ni discours chorégraphique, mais avec une
accumulation de sensations, de sentiments.
MAGUY MARIN
Ancienne élève et interprète de BEJART, elle fait partie de tous ces jeunes créateurs qui
exercent en France et parfois aussi à l'étranger.
Elle s'inscrit dans une conception très contemporaine de la danse. Elle mélange diverses
techniques et prend parti pour la modernisation. Ses chorégraphies sont imprégnées d'une
fantaisie assez surréaliste.
Toujours en évolution, elle s'imprègne des difficultés de la société d'aujourd'hui et dénonce
ses travers.
May B
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3. Approche institutionnelle :
On peut remarquer, au regard des textes, que l’attention est essentiellement fixée sur
les conditions d’hygiène et de sécurité des locaux, et au niveau pédagogique sur la sécurité
et la mise en place d’un enseignement adapté à l’age et au niveau du pratiquant .En ce qui
concerne la formation de l’enseignant, pendant longtemps on a laissé sous-entendre « qu’un
bon danseur est par définition un bon enseignant » ce qui a conduit a des apprentissages ne
respectant pas toujours le corps (au sens physiologique) ni la personnalité du pratiquant.
Maintenant, on part du postulat qu ‘il ne peut il y avoir d’enseignement sans théorisation des
pratiques et que seule une formation de qualité permet d’acquérir cette capacité à enseigner
.La formation est assurée par des écoles de formation pour la plupart privées.
La danse en tant qu’objet culturel, en constante évolution, existe sous des formes
très variées et diversifiées, on peut noter un certain écart ou retard avec les formations
techniques existantes (il n’existe pas de diplôme pour enseigner la danse hip-hop).
A l’ECOLE :
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AU COLLEGE :
« Atelier de pratique artistique dans le second degré » : BOEN n° 21, du 16 Mai 1996.
AU LYCEE :
«Programmes E.P.S . »:
-Pour la classe de 2de générale et technologique : BOEN HS n° 6, du 31 Août 2000.
-Pour la classe de 1ère et terminale: BOEN HS n° 5, du 30 Août 2001.
«Réforme des lycées – Les ateliers d’expression artistique» : BOEN n° 25, du 24 Juin
1999.
• B/ QUELQUES REMARQUES :
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17 Craveiro Stéphanie
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3. Le cheminement chorégraphique
18 Craveiro Stéphanie
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- verbes d’action ( Imiter, rebondir, vibrer, onduler, accumuler, décaler, coller, sortir,
déformer, amplifier, décomposer, tirer, porter, tourner, éviter, pousser, sauter,
rencontrer…).
- A partir de thèmes :
Généraux : ( ça suffit !, délire, fluidité, contraste, vertige, la folie, vertical,
gourmandise, brouillon, rituel, la passion…),
Monde physique ( éléments naturels, monde animal, la matière…),
Monde culturel ( personnages, personnages imaginaires…),
Des évènements ( raconter une histoire singulière, la vie d’un groupe : dans les îles,
les indiens, en Afrique…).
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BIBLIOGRAPHIE DANSE
OUVRAGES COLLECTIFS
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ARTICLES
DELGA Monique,
FLAMBARD Marie-Paule,
LE PELLEC Armande, Enseigner la danse, Revue EPS n° 226, Nov-Déc
NOE Nadine, 1990
PINEAU Pia,
21 Craveiro Stéphanie