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MATHÉMATIQUES II
opérations codage
On définit de même trois types d’opérations élémentaires sur les colonnes d’une
matrice.
Si A ∈ M n et si E est la matrice obtenue à partir de I n par utilisation d’une opé-
ration élémentaire, alors EA (resp. AE ) est la matrice obtenue à partir de A en
effectuant la même opération élémentaire sur les lignes (resp. colonnes) de A
(on ne demande pas de démontrer ce résultat).
Filière PSI
On confond respectivement :
n n
• matrice et endomorphisme de IR (resp. C I ) canoniquement associé,
n n
• vecteur de IR (resp. C I ) et matrice colonne de ses coordonnées,
• matrice de taille 1 et scalaire la constituant.
n n
On rappelle qu’une symétrie s de IR est un automorphisme de IR vérifiant
2
s = s o s = Id n ; il existe alors deux sous-espaces supplémentaires E 1 et E 2 tel
IR
que s soit la symétrie par rapport à E 1 parallèlement à E 2 , définie par :
s E1
= Id E et s E2
= – Id E .
1 2
On note ( P A ) la propriété :
( P A) A ne possède pas de valeur propre réelle
Résultats préliminaires
Partie I -
2
I.A - Dans cette section I.A.1, on se place dans IR et on désigne par ( e 1, e 2 ) la
base canonique, avec e 1 = ( 1, 0 ) et e 2 = ( 0, 1 ) .
–Iq 0
0
0 Ir
.
Iq 0
0
0 –Ir
I.B.4) Montrer alors que A est semblable dans Mn à une matrice du type
diag ( M (0, 1), M (0, 1), …, M (0, 1) ) .
I.B.5) Exemple : on considère dans M4 la matrice
4 6 – 10 – 15
A = 2
– –4 5 10 .
2 3 –4 –6
–1 –2 2 4
a) Déterminer une matrice inversible M de M4 telle que
–1
M AM = diag ( M (0, 1), M (0, 1) ) .
b) En utilisant la technique vue à la question I.A.1, montrer que A est la
4
matrice, dans la base canonique de IR de la composée de deux symétries qu’on
précisera.
Partie II -
2
II.A - Dans cette question, A désigne une matrice de Mn telle que A = – I n .
II.A.1) Montrer que ( P A ) est réalisée.
II.A.2) Si E est obtenue à partir de I n par utilisation d’une opération élémen-
–1
taire, comment déduit-on EAE de A ?
On distinguera les trois opérations élémentaires codées sous la forme :
a) L i ↔ L j ,
b) L i ← αL i avec α ∈ IR∗ ,
c) L i ← L i + λL j avec λ ∈ IR .
n – 1 ⎛ –1 ⎞
∀ x ∈ IR∗ , u( P) ( x ) = x P ⎜ ------ ⎟ .
⎝ x ⎠
Partie III -
Dans toute cette partie, A désigne une matrice de M n vérifiant ( P A ) .
On se propose de montrer l’équivalence entre les trois propositions suivantes :
i) A est semblable à une matrice du type
*
diag ( M (α 1, β 1), M (α 2, β 2), …, M (α p, β p) ) avec (α k,β k) ∈ IR × IR+ pour 1 ≤ k ≤ p .
ii) Il existe un polynôme réel à racines simples complexes non réelles annulé
par A .
n
iii) Tout sous-espace vectoriel de IR de dimension 2 stable par A possède
un sous-espace vectoriel supplémentaire stable par A .
III.A - Dans cette section III.A, on montre que (i) ⇒ (ii).
2 2
III.A.1) Montrer que si (α,β) ∈ IR × IR∗ , le polynôme ( X – α ) + β ne possède que
des racines simples complexes non réelles.
III.A.2) En déduire que (i) ⇒ (ii).
III.B - Dans cette section III.B, on montre que (ii) ⇒ (iii).
n
On suppose donc que A vérifie (ii). Soit E un sous-espace vectoriel de IR de
dimension 2 et stable par A . Soit ( f 1 , f 2 ) une base E que l’on complète en une
n
base ( f 1 , f 2, …, f n ) de IR .
n
III.B.1) Montrer que dans la base ( f 1 , f 2, …, f n ) de IR , l’endomorphisme cano-
niquement associé à A a une matrice s’écrivant par blocs :
A′ B avec A′ ∈ M2 .
0 C
III.B.2) Vérifier que A′ ne possède pas de valeur propre réelle et en déduire
que A′ est semblable à une matrice du type M ( α, β ) avec (α,β) ∈ IR × IR∗ .
2 2
III.B.3) Montrer que E est inclus dans Ker ( ( A – αI n ) + β I n ) .
2 2
III.B.4) Montrer que Ker ( ( A – αI n ) + β I n ) possède un sous-espace vectoriel
n
supplémentaire stable par A dans IR .
III.B.5) En utilisant une technique analogue à celle vue dans les parties II.A.3
et II.A.4, montrer que E possède un supplémentaire stable par A dans
2 2
Ker ( ( A – αI n ) + β I n ) , puis conclure que iii) est réalisé.
A = M M ( α, β ) 0 –1
M .
0 M ( α′, β′ )