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Albert Failler

In memoriam. Jean Darrouzès (1912-1990)


In: Revue des études byzantines, tome 49, 1991. pp. 335-349.

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Failler Albert. In memoriam. Jean Darrouzès (1912-1990). In: Revue des études byzantines, tome 49, 1991. pp. 335-349.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_0766-5598_1991_num_49_1_1847
In memoriam

JEAN DARROUZES

(1912-1990)
In memoriam
JEAN DARROUZÈS

(1912-1990)

Victime d'un infarctus, le Père Jean Darrouzès est décédé le 26 juin


1990, dans une clinique de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis),
où il avait été admis la veille au soir. La mort l'a surpris en pleine
activité.
Son nom est apparu pour la première fois en 1947-1948 dans cette
revue (voir la note 1). Sa production scientifique, qui devait être
abondante et nouvelle à beaucoup d'égards, commence également en
1948. Ses articles sont parus, pour la plupart, dans la Revue des Études
byzantines, sur une période de quarante-deux ans (1948-1990). Après
un bref rappel des étapes de sa vie, on essayera de retracer l'intention,
le thème et les caractéristiques de sa recherche, que la liste de ses
ouvrages et de ses articles viendra ensuite illustrer.
Voici les dates principales de sa vie.
1912 naissance de Michel Jean Abel Darrouzès le 3 avril à Nassiet
(Landes).
1922-1926 études de grammaire à l'alumnat de Saint-Maur (Maine-et-
Loire).
1926-1928 études d'humanités à l'alumnat de Poussan (Hérault).
1928-1929 noviciat
lre profession
chez les
religieuse
Assomptionnistes
le 1er novembre
à Scy-Chazelles
1929, sous
(Moselle)
le nomet
de religieux de Pargoire.
1929-1930 année de philosophie à Scy-Chazelles (Moselle).
1930-1932 études de philosophie scolastique à l'abbaye de Saint-Gérard
(près de Namur, Belgique).
1933-1934 service militaire.
1934-1938 études de théologie à Rome et ordination sacerdotale le 12 mars
1938.
1938-1939 professeur à l'alumnat de Cahuzac (Gers).
1939-1940 rappel sous les drapeaux.
1940-1942 professeur à l'alumnat de Blou (Maine-et-Loire).
1942-1944 économe à l'alumnat de Cahuzac (Gers).
1944-1945 études à l'Université de Toulouse.
1945-1947 études et séjour à Paris (dans l'attente d'un visa pour Bucarest1).

1. Sous le titre Chronique, on lit dans la Revue des études byzantines de l'année 1947
(tome 5, p. 285) la note suivante, qui sort probablement de la plume du P. Vitalien
338 IN MEMORIAM

1947 Institut français d'études byzantines (désigné ensuite par le


sigle IFEB) à Bucarest (de mars à novembre : expulsion le
21 novembre).
1947-1952 IFEB à Paris.
1952-1953 professeur à l'alumnat de Miribel-les-Échelles (Isère).
1953-1957 IFEB à Athènes (section athénienne de l'IFEB).
1957-1990 IFEB à Paris, successivement :
— 8, rue François-Ier, Paris VIIIe (1957-1980).
— 49 bis, avenue de la Belle-Gabrielle, Nogent-sur-Marne
(1980-1983).
— 14, rue Séguier, Paris VIe (à partir du 13 mai 1983).
Après le départ de la rue François-Ier, résidence à la commun
autéassomptionniste de Sceaux (1980-1989), puis de Vincennes
(à partir du 1er octobre 1989).
1962-1977 chercheur au CNRS (successivement attaché, chargé et maître
de recherche).
1969-1977 directeur de l'IFEB.

L'œuvre scientifique

L'œuvre scientifique de Jean Darrouzès présente une parfaite


unité. Elle prend corps, dès 1947, autour de la rédaction des Régestes
des Actes du patriarcat de Constantinople, dont l'Institut byzantin
des Assomptionnistes avait accepté la charge en 1929. Dans la préface
du fascicule III (p. vi), paru en 1947, Venance Grumel signale que les
index de ce volume ont été confectionnés par Jean Darrouzès. Et
celui-ci rappelle à son tour ce passé lointain dans la préface du
fascicule V (n° 112, 1977), où il écrit : «Voilà déjà plus de trente ans
que j'ai commencé à prendre contact avec les actes patriarcaux ; après
avoir figuré parmi les collaborateurs des deux premiers auteurs,
Venance Grumel et Vitalien Laurent, mon nom passe sur la
couverture du présent fascicule.» Le fascicule VI (n° 13) paraît en

Laurent : «L'Institut Français d'Études Byzantines a reçu un renfort précieux en la


personne du R. P. Pargoire Darrouzès, licencié es lettres de l'Université de Toulouse,
qui, après une attente de dix-huit mois à Paris, a pu rejoindre Bucarest au début de
mars 1947.» A la parution de la revue (Imprimerie Bontemps, 1er trimestre 1948), la
note avait d'ailleurs perdu sa signification, puisque les derniers membres de l'Institut,
expulsés de Roumanie, avaient regagné Paris le 21 novembre 1947, à l'exception du
P. Emile Jean, qui devait assurer le rapatriement de la bibliothèque. A la suite de cette
Chronique, on lit d'ailleurs une Nécrologie qui signale le décès de Sophronios
Eustratiadès, survenu le 14 novembre 1947. On en déduit que le P. Venance Grumel,
secrétaire de la revue, remit les derniers manuscrits de ce tome à l'imprimeur après le
retour de Bucarest des P. Laurent et Darrouzès.
2. Les numéros placés entre parenthèses font référence à la liste des ouvrages de la
bibliographie qui suit.
JEAN DARROUZÈS 339

1979; dix ans plus tard, au moment de son décès, il venait juste de
terminer la rédaction du dernier fascicule des Régestes, le fascicule
VII, qui contient les actes de 1410 à 1453, ainsi que les index de
l'ensemble (n° 17, 1991). Avant de clore lui-même la collection par une
table récapitulative, il consacra beaucoup de temps à une révision
complète des fascicules I, II et III, dont une seconde édition avait
paru en 1972 (fascicule I) et en 1989 (fascicules II et III, regroupés en
un seul volume). Ainsi, on retrouve les Régestes à l'aurore et au
crépuscule de sa vie de chercheur.
L'unité de son projet de recherche explique sans doute l'originalité
et la richesse des résultats qu'il a obtenus. Jean Darrouzès a concentré
son travail sur l'acte patriarcal : le repérage dans les manuscrits,
l'analyse diplomatique, l'étude des institutions ecclésiastiques qui en
donnent le contexte. De tempérament pratique, le savant s'est
attaché à recréer les rouages institutionnels et les procédures
administratives au moyen desquels le patriarche prenait et exécutait
ses décisions : organisation de la chancellerie et fonctionnement des
divers bureaux, conditions matérielles d'émission des actes officiels,
enregistrement des actes et délivrance de certificats, modalités des
nominations et des promotions pour les archontes de Sainte-Sophie et
pour les métropolites des éparchies, répartition et hiérarchie des
sièges épiscopaux, marge d'intervention de l'empereur dans les
décisions ecclésiastiques.
Fût-ce parfois à travers de longs détours, à un horizon plus ou
moins lointain ses études rejoignent constamment cet objet précis.
Même si certaines publications semblent dédiées à la seule recherche
de l'inédit et à l'analyse de la pièce rare, le but est toujours là,
identique et constant : le répertoire et l'analyse des régestes
patriarcaux. Il s'en expliquait lui-même dans la préface à son premier
ouvrage important, les Épistoliers byzantins du Xe siècle (n° 2, 1960,
p. 7) : «Cette édition... se rattache... à un travail général de
prospection des fonds de manuscrits grecs, en vue de l'étude et de la
publication des actes du patriarcat de Constantinople entreprises par
l'Institut français d'études byzantines.» La même réflexion pourrait
être faite à propos des deux autres dossiers épistolaires édités plus
tard (nos 6 et 12, 1970 et 1978). L'intention apparaît plus clairement
pour les Documents inédits d ecclèsiologie byzantine (n° 4, 1966), dont
'

les textes éclairent d'une manière nouvelle quelques controverses


canoniques concernant la juridiction et le pouvoir ecclésiastiques. De
même, les Recherches sur les Offikia de l'Église byzantine (n° 7, 1970),
qui furent présentées comme thèse de doctorat es lettres, et l'étude
sur Le registre synodal du patriarcat byzantin au xive siècle (n° 8, 1971),
qui servit de thèse complémentaire, sont une introduction au
fascicule V des Régestes, comme l'auteur l'écrit lui-même dans la
préface de ce volume (p. ni).
340 IN MEMORIAM

Jean Darrouzès s'est peu écarté de cette voie de départ. Les voies
latérales qu'il lui est arrivé d'emprunter ne s'éloignent de cet axe
qu'en apparence, lorsqu'on y regarde de près. Seuls font exception
quelques travaux collectifs de l'Institut, qu'il avait crus, plus souvent
à tort qu'à raison, à peu près terminés et auxquels il voulait mettre la
dernière main avant la publication ; ce fut le cas pour les éditions
parues dans la collection Sources chrétiennes : œuvres de Syméon le
Nouveau Théologien, qui parurent en 1957 et 1966-1967 (nos 1 et 5) et
dont Louis Petit avait préparé l'édition ; opuscules et lettres de
Nicétas Stéthatos, qui parurent en 1961 (n° 3) et qu'Antoine Wenger
avait laissés en déshérence. Conscient de l'importance du travail
collectif et désireux de mener à terme les entreprises déjà bien
avancées de l'Institut et de ses membres, il consacra beaucoup de
temps à terminer les ouvrages de ses confrères après leur disparition ;
ce fut le cas pour Raymond Janin, dont il révisa et récrivit
entièrement Les églises et les monastères des grands centres byzantins
(1975) ; pour Vitalien Laurent, dont il publia le Dossier grec de l'Union
de Lyon (1273-1277) (n° 10, 1976) ; pour Paul Gautier enfin, dont il
révisa un grand nombre d'articles posthumes, y compris le dernier,
qui paraît dans ce numéro de la revue et qui l'occupait encore
quelques heures avant son accident cardiaque. La même préoccupat
ion inspira l'établissement des Tables des tomes 1-40 (1943-1982) de la
Revue des études byzantines (n° 15, 1983), puis des Tables générales des
Échos d'Orient (1897-1942) (n° 16, 1986), que nous avons réalisées à
quelques années d'intervalle et sur un plan identique. Dans notre
esprit, il fallait récapituler l'œuvre de nos devanciers telle qu'elle
apparaît à travers les résultats publiés dans les deux revues
successives, avant que la mémoire de l'Institut ne s'estompe ou ne se
perde.
On aura passé en revue l'ensemble de ses ouvrages lorsqu'on aura
mentionné les Notitiae Episcopaluum Ecclesiae Conslantinopolilanae
(n° 14, 1981), qui constitue un cas singulier. L'établissement des
Régestes fait continuellement appel à la géographie ecclésiastique de
l'empire byzantin à travers les listes de présence conciliaires et
synodales et à travers les problèmes de préséance. Après Heinrich
Geizer et Ernst Gerland, Vitalien Laurent avait entrepris l'édition des
Notices d'évêchés, mais seuls deux légers fascicules virent le jour.
Jean Darrouzès avait suivi ce problème pendant des décennies,
recueilli systématiquement les listes qu'il avait rencontrées au cours
de ses enquêtes dans les fonds de manuscrits, rassemblé petit à petit
les différentes versions du texte. Servi par une mémoire fidèle et guidé
par une intuition sûre, il se forma peu à peu une image nouvelle de la
transmission de ces listes : il fallait accentuer l'importance des
phénomènes de copie au détriment de la valeur normative ou officielle
JEAN DARROUZÈS 341

qu'on avait accordée jusque-là à ces documents. Négligeant le détail


insignifiant, il a ordonné cette matière foisonnante, où plus d'un
éditeur moins expérimenté se serait égaré.
Parallèlement à la série d'ouvrages qui vient d'être mentionnée,
Jean Darrouzès a publié un grand nombre d'articles, dont la matière
est, en règle générale, inédite. On y trouve un ensemble de notes
marginales, de textes brefs ou de traités plus étendus, découverts les
unes et les autres grâce à une prospection assidue et raisonnée des
manuscrits : notes tirées des manuscrits originaires de Chypre, notes
de critique textuelle, inventaire des épistoliers byzantins, discours de
rhéteurs, écrits polémiques de la controverse gréco-latine ou gréco-
arménienne, questions canoniques, traité des transferts d'évêques,
liste des prôtes de l'Athos, listes de signatures conciliaires et
synodales. La plupart de ces études contiennent des inédits. Jean
Darrouzès a découvert une grande quantité de textes, dont il a publié
lui-même un bon nombre, tandis qu'il distribuait le reste autour de lui
avec une rare générosité. Sa plus grande satisfaction était de voir bien
édité et bien compris le texte qu'il avait découvert.
Jean Darrouzès a également pratiqué la recension d'ouvrages de
manière constante, autant par goût que par devoir, puisque c'était le
principal moyen d'alimenter une bibliothèque privée de toute
subvention externe. Après la mort de Raymond Janin en 1972, il l'a,
pour ainsi dire, remplacé dans le rôle de grand recenseur. Avec moins
d'indulgence et plus de mordant ! Comme il aimait utiliser dans son
parler les mots et les expressions de la langue la plus «démotique» qui
soit, il lui arrivait de glisser dans ses comptes rendus des formules
directes et acérées, dont, après réflexion, il émoussait la pointe, la
plupart du temps. Jusqu'à la fin, tout l'a intéressé dans la production
des byzantinistes, mais son goût le portait d'abord vers les textes et
les éditions, plus particulièrement encore vers les actes et les
signatures que portaient les documents : le déchiffrement d'un
harmonieux monocondyle le ravissait, et il reproduisait alors lui-
même avec le doigt le ductus du signataire. Il était moins attiré par la
compilation, la paraphrase et la glose, pour reprendre les termes qu'il
utilisait volontiers et qui n'avaient pas toujours, dans sa bouche, la
chaleur de l'éloge. Il s'était aussi laissé tenter un moment par les
notices d'encyclopédies, dont la rédaction pourrait occuper une belle
part de l'activité d'un chercheur : dans les années 1957-1965, il devint
un grand pourvoyeur du Dictionnaire d'histoire et de géographie
ecclésiastiques et du Dictionnaire de spiritualité; mais par la suite il se
déroba de son mieux à cette tâche, tout en acceptant de rédiger les
notices dont l'objet lui était assez familier pour ne pas nécessiter une
342 IN MEMORIAM

recherche nouvelle. C'est ainsi qu'il fournit encore ces dernières


années quelques notices à l'encyclopédie Catholicisme3.
Voilà l'œuvre que Jean Darrouzès laisse derrière lui. Elle est la
preuve d'une activité intense et continue, conduite avec clairvoyance
et persévérance. Les dossiers qu'il a ouverts, il les a également fermés.
Il avait pour habitude de consacrer sa réflexion à un seul dossier à la
fois, qu'il ne délaissait pas avant d'avoir mis le point final à son étude.
L'application d'une telle méthode a pour résultat qu'il n'a pas laissé
de travaux en chantier. Quelques jours avant d'être terrassé et après
l'habituel intermède qui séparait chez lui un dossier du suivant, il
avait commencé un travail qui restait lié aux Régestes, dont il venait
de remettre le dernier fascicule à l'imprimeur : une étude sur la
présence des métropolites et des archevêques aux réunions synodales
d'après les listes conservées dans les actes des 13e-15e siècles ; il
entendait dégager quelques schémas généraux sur les variations des
sièges, les préséances et les donations d'évêchés. Il destinait cet article
au tome 50 de la revue, comme il me l'avait précisé. Il y a un an
environ, il m'avait remis aussi un petit classeur, qui contient une
quarantaine de notes de géographie et de toponymie : «elles sont
prêtes pour l'impression, m'avait-il dit, et pourront être utilisées
lorsqu'il y aura un petit vide à combler dans la revue». Hors de là, il
reste un certain nombre de copies de textes grecs réunies par le scribe
infatigable qu'il fut depuis ses jeunes années. A côté de copies isolées,
laissées à l'état brut, sans introduction ni commentaire, un dossier
plus épais forme un ensemble qui se prêterait à un traitement plus
immédiat, étant cependant entendu que tout le travail en aval de la
transcription reste à faire : il s'agit d'une collection d'éloges de
patriarches, qu'il avait projeté autrefois de réunir en un corpus et
dont il avait distrait et publié quelques pièces ces dernières années.
Le savant n'était pourtant pas rivé à son bureau. Il avait d'autres
occupations, auxquelles il se livrait avec la même ardeur et le même
doigté et où il exerçait cette fois ses talents manuels : reliure,
électricité, plomberie le distrayaient des apparats critiques. Il avait
gardé le goût et la pratique de la comptabilité depuis les temps de
guerre où il s'y était initié, alors qu'elle était la traduction d'une
gestion et d'un approvisionnement difficiles. Les subtilités de la TVA
ne l'avaient pas rebuté, même s'il feignait de ne pas en comprendre le
fondement. Qu'il s'agisse d'activités intellectuelles ou manuelles, il
travaillait vite. Il composait au fil de la plume, sans se reprendre
beaucoup. Il ne s'embarrassait guère de bibliographie : la matière de
son travail lui permettait de faire l'impasse sans trop de dommage,

3. Dans la bibliographie qui suit, on ne relèvera ni ces notices d'encyclopédies, ni les


recensions d'ouvrages, parues pour la plupart dans la REB.
JEAN DARROUZÈS 343

puisqu'il traitait généralement des sujets neufs. Une annotation trop


abondante lui paraissait d'ailleurs suspecte, et il craignait qu'elle ne
fût destinée à masquer l'inconsistance du fond. Secondée par la
perspicacité et le flair, sa familiarité avec l'ensemble des littératures
grecques, classique, patristique et byzantine, lui octroyait un accès
privilégié au texte, et surtout à l'inédit. Sa culture philosophique et
théologique était un guide sûr dans l'appréciation des textes et, sur un
plan plus général, dans l'appréhension d'une culture d'essence
religieuse, qui est nourrie des Écritures chrétiennes comme de la
littérature classique et qui est devenue en bonne partie étrangère aux
réalités d'aujourd'hui.
Au-delà de l'approche technique des textes, Jean Darrouzès a
conçu sa recherche comme un service d'Église. L'intention était de
faire connaître et comprendre la vie de l'Église orthodoxe byzantine à
travers ses écrits et son action, en sacrifiant le moins possible à
l'idéologie, au militantisme ou à la polémique. Il pensait en effet que
les situations et les réactions étaient largement imposées par
l'histoire, par l'évolution et les caractéristiques de la pensée
byzantine, par les mentalités ecclésiastiques et spirituelles. Sur ce
point, il se dissociait de ses confrères de la génération précédente,
Venance Grumel et Vitalien Laurent, qui avaient cherché davantage
à justifier la position de leur propre Église. Il considérait que le
balancier avait gagné à présent l'extrémité opposée, mais il n'enten
dait pas participer à des querelles superficielles ou conforter des
modes passagères. Son but était autre : présenter les dossiers avec
toute l'impartialité possible, pour que chacun puisse juger sur pièces,
lorsque les textes seraient édités et expliqués. Il pensait que c'était la
meilleure manière de servir la réconciliation de l'Orient et de
l'Occident chrétiens, pour éviter d'employer le mot d'œcuménisme
qu'il ne prisait guère. L'homme et le religieux était d'ailleurs sans
états d'âme sur la question. Il a cherché à lire avec clairvoyance
l'histoire des hommes, mais il interprétait aussi celle-ci comme une
histoire de Dieu, tout en la regardant avec indulgence et compréhens
ion, parce que ses acteurs sont des hommes.

♦♦

La bibliographie

I. — Ouvrages
1. Syméon le Nouveau Théologien. Chapitres théologiques, gnostiques et
pratiques. Introduction, texte critique, traduction et notes (Sources
chrétiennes, 51), Paris 1957, 139 p. — 2e éd. avec la collaboration de
Louis Neyrand (Sources chrétiennes, 51 bis), Paris 1980, 216 p.
344 IN MEMORIAM

2. Épistoliers byzantins du xe siècle (Archives de l'Orient chrétien, 6), Paris


1960, 430 p.
3. Nicétas Stéthatos. Opuscules et lettres. Introduction, texte critique,
traduction et notes (Sources chrétiennes, 81), Paris 1961, 553 p.
4. Documents inédits d'ecclésiologie byzantine (Archives de l'Orient chrétien,
10), Paris 1966, 442 p.
5. Syméon le Nouveau Théologien. Traités théologiques et éthiques.
duction, texte critique, traduction et notes, 2 volumes (Sources
chrétiennes, 122 et 129), Paris 1966 et 1967, 439 et 519 p.
6. Georges et Dèmètrios Tornikès. Lettres et Discours (Le Monde byzantin),
Paris 1970, 381 p.
7. Recherches sur les Offikia de l'Église byzantine (Archives de l'Orient
chrétien, 11), Paris 1970, 618 p. [Thèse de doctorat es lettres].
8. Le registre synodal du patriarcat byzantin au xive siècle. Étude
que et diplomatique (Archives de l'Orient chrétien, 12), Paris 1971,
386 p., 61 pi. [Thèse complémentaire].
9. Littérature et histoire des textes byzantins (Variorum Reprints, CS 10),
Londres 1972, 492 p. — Sont réimprimés les articles mentionnés ci-
dessous sous les numéros suivants : 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 15, 16, 17, 19,
21, 24, 25, 26, 28, 33, 36, 37, 38, 39.
10. [en collaboration avec Vitalien Laurent] Dossier grec de l'Union de Lyon
(1273-1277) (Archives de l'Orient chrétien, 16), Paris 1976, xvn-611 p.
11. Les Regestes des Actes du patriarcat de Constantinople. I. Les Actes des
patriarches. V. Les Regestes de 1310 à 1376, Paris 1977, xx-604 p.
12. [en collaboration avec L. G. Westerink] Théodore Daphnopatès.
dance (Le Monde byzantin), Paris 1978, xi-263 p.
13. Les Regesles des Actes du patriarcat de Constantinople. I. Les Actes des
patriarches. VI. Les Regestes de 1377 à 1410, Paris 1979, xiv-550 p.
14. Notitiae Episcopatuum Ecclesiae Conslanlinopolilanae (Géographie
siastique de l'empire byzantin, I), Paris 1981, xvi-522 p.
15. [en collaboration avec Albert Failler] Revue des études byzantines 41, 1983.
Tables des tomes 1-40 (1943-1982), Paris 1983, 338 p.
16. [en collaboration avec Albert Failler] Tables générales des Échos d'Orient
(1897-1942) (Archives de l'Orient chrétien, 15), Paris 1986, 392 p.
17. Les Regestes des Actes du patriarcat de Constantinople. I. Les Actes des
patriarches. VII. Les Regestes de 1410 à 1453, suivis des Tables générales
des Fascicules I-VII, Paris 1991, vm-195 p.
A ces titres, il convient d'ajouter :
— la table des fascicules I-III des Regestes parue dans le fascicule III (Paris
— la 1947) ;
seconde édition des fascicules I et 1 1- III des Regestes, parue
— le volume
respectivement
II de en
la 1972
Géographie
et en 1989;
ecclésiastique de l'empire byzantin
(R. Janin, Les églises et les monastères des grands centres byzantins,
Paris 1975, xvm-494 p.), qui a été amendé et entièrement récrit.

II. — Articles
1. Éditions de textes byzantins depuis 1939, RER 6, 1948, p. 101-111.
2. Les catalogues récents de manuscrits grecs, REB 7, 1949, p. 56-68.
3. Manuscrits originaires de Chypre à la Bibliothèque Nationale de Paris,
REB 8, 1950, p. 162-196 [Réimpression, n° XI].
4. Bulletin critique [Catalogues de manuscrits grecs, Paléographie, Éditions
de textes byzantins], REB 9, 1951, p. 172-191.
JEAN DARROUZÈS 345

5. La date de la mort d'André Chrysobergès O.P., archevêque de Nicosie et


légat apostolique en Chypre, Archivum Fratrum Praedicatorum 21,
1951, p. 301-305 [Réimpression, n° XIX].
6. Évêques inconnus ou peu connus de Chypre, Byzantinische Zeitschrift 44,
1951, p. 97-104 [Réimpression, n° XVIII].
7. Un obituaire chypriote : le Parisinus graecus 1588, Κυπριακού Σπου8αί 15,
1951, p. 23-62 [Réimpression, n° XIII].
8. Notes pour servir à l'histoire de Chypre [premier article], Κυπριαχαί
Σπου8αί 17, 1953, p. 81-102 [Réimpression, n° XIV].
9. Les manuscrits du monastère Sainte-Anastasie Pharmacolytria de
Chalcidique, BEB 12, 1954, p. 45-57 [Réimpression, n° I].
10. Notes d'épistolographie et d'histoire de textes, BEB 12, 1954, p. 176-186
[Réimpression, n° II].
11. Notes sur les homélies du Pseudo-Macaire, Le Muséon 67, 1954, p. 297-
309.
12. Corrections à l'édition des discours d'Aréthas, Byzantinische Zeitschrift
48, 1955, p. 1-3.
13. Les observances monastiques de Dionysiou au xvie siècle, Έπετηρίς
Εταιρείας Βυζαντινών Σπου8ών 26, 1956, p. 334-339.
14. Un recueil épistolaire byzantin : le manuscrit de Patmos 706, BEB 14,
1956, p. 87-121.
15. Notes pour servir à l'histoire de Chypre (deuxième article), Κυπριαχαί
Σπου8αί 20, 1956, p. 31-63 [Réimpression, n° XV].
16. Autres manuscrits originaires de Chypre, BEB 15, 1957, p. 131-168
[Réimpression, n° XII].
17. Notes
n° III].
d'histoire des textes, BEB 15, 1957, p. 169-175 [Réimpression,
18. Un discours de Nicétas d'Amasée sur le droit de vote du patriarche,
Άρχεΐον Πόντου 21, 1957, p. 162-178.
19. Lesn°calendriers
IV]. byzantins en vers, BEB 16, 1958, p. 59-84 [Réimpression,
20. Corrections aux lettres anonymes de Lond. add. 36749, Έπετηρίς
'Εταιρείας Βυζαντινών Σπου8ών 28, 1958, ρ. 444-446.
21. Notes pour servir à l'histoire de Chypre (troisième article), Κυπριαχαί
Σπου8αί 22, 1958, p. 221-250 [Réimpression, n° XVI].
22. Lettre inédite de Jean Cantacuzène relative à la controverse palamite,
BEB 17, 1959, p. 7-27.
23. Deux sigillia du patriarche Antoine pour le prote de l'Athos, Ελληνικά 16,
1959, p. 137-148.
24. Notes pour servir à l'histoire de Chypre (quatrième article), Κυπριαχαί
Σπου8αί 23, 1959, p. 25-56 [Réimpression, n° XVII].
25. Inventaire des épistoliers byzantins du xe siècle, BEB 18, 1960, p. 109-
135 [Réimpression, n° V].
26. Notes de littérature et de critique, BEB 18, 1960, p. 179-194
sion, n° VI].
27. Conférence sur la primauté du pape à Constantinople en 1357, BEB 19,
1961, p. 76-109.
28. Notice sur Grégoire Antiochos (1160 à 1196), BEB 20, 1962, p. 61-92
[Réimpression, n° VII].
29. Obit de deux métropolites d'Athènes, Léon Xéros et Georges Bourtzès,
d'après les inscriptions du Parthenon, BEB 20, 1962, p. 190-196.
30. Bulletin critique [Catalogues, Éditions, Travaux d'érudition], BEB 20,
1962, p. 225-250.
346 IN MEMORIAM

31. Deux lettres de Grégoire Antiochos écrites de Bulgarie vers 1173,


Byzantinoslavica 23, 1962, p. 276-284 ; 24, 1963, p. 65-86.
32. Le mémoire de Constantin Stilbès contre les Latins, BEB 21, 1963, p. 50-
100.
33. Notes
n° VIII].
d'histoire des textes, BEB 21, 1963, p. 232-242 [Réimpression,
34. Liste des prôtes de l'Athos, Le Millénaire du Mont Alhos, 963-1963. Études
et Mélanges, I, Chevetogne 1963, p. 407-447.
35. Lettres de 1453, BEB 22, 1964, p. 72-127.
36. Bulletin critique [Éditions, Œuvres d'érudition, Notes diverses], BEB 22,
1964, p. 255-286 [Réimpression de la troisième partie (Notes diverses,
p. 279-286), n° IX].
37. Notes d'Asie Mineure, Άρχεΐον Πόντου 26, 1964, p. 28-40 [Réimpression,
n° XX].
38. Obits et colophons, Χαριστήριον εις Άναστάσιον Κ. Όρλάνδον, Ι, Athènes
1964, ρ. 299-313 [Réimpression, η° XXI].
39. Les documents byzantins du xne siècle sur la primauté romaine, BEB 23,
1965, p. 42-88 [Réimpression, n° X].
40. Notes sur Euthyme Tornikès, Euthyme Malakès et Georges Tornikès,
BEB 23, 1965, p. 148-167.
41. Fragments d'un commentaire canonique anonyme (fin xne- début
xme siècle), BEB 24, 1966, p. 25-39.
42. Dossier sur le charisticariat, Polychronion. Festschrift Franz Dölger zum
75. Geburtstag, Heidelberg 1966, p. 150-165.
43. Bulletin critique [Éditions de textes, Catalogues, Histoire des textes,
Notes], BEB 25, 1967, p. 239-293.
44. [en collaboration avec Nigel Wilson] Restes du cartulaire de Hiéra-
Xérochoraphion, BEB 26, 1968, p. 5-47 et 10 pi.
45. Les discours d'Euthyme Tornikès (1200-1205), BEB 26, 1968, p. 49-121.
46. Ekthésis néa. Manuel des pittakia du xive siècle, BEB 27, 1969, p. 5-127
[Article publié également en ouvrage séparé, avec une pagination
identique].
47. Bulletin critique [Éditions de textes, Catalogues, Études d'histoire des
textes], BEB 27, 1969, p. 263-321.
48. Listes synodales et notitiae, BEB 28, 1970, p. 57-96.
49. Un faux attribué au patriarche Nicolas (III), BEB 28, 1970, p. 221-237.
50. [en collaboration avec Daniel Stiernon] Bulletin critique [Editions de
textes grecs, Catalogues de manuscrits, Études d'histoire de textes],
BEB 28, 1970, p. 274-293.
51. Deux lettres inédites de Photius aux Arméniens, BEB 29, 1971, p. 137-
181.
52. Tomos inédit de 1180 contre Mahomet, BEB 30, 1972, p. 187-197.
53. Un recueil épistolaire du xne siècle : Académie Roumaine cod. gr. 508,
BEB 30, 1972, p. 199-229.
54. Décret inédit de Manuel Comnène, BEB 31, 1973, p. 307-317.
55. Les réponses canoniques de Jean de Kitros, BEB 31, 1973, p. 319-334.
56. Sur la nomenclature des actes patriarcaux au xive siècle, Bévue des études
sud-est européennes 11, 1973, p. 241-250.
57. Le Père Vitalien Laurent, BEB 32, 1974, p. v-xiv.
58. Nicolas d'Andida et les azymes, BEB 32, 1974, p. 199-210.
.

59. Listes épiscopales du concile de Nicée (787), BEB 33, 1975, p. 5-76.
60. Sainte-Sophie de Thessalonique d'après un rituel, BEB 34, 1976, p. 45-78.
61. Le mouvement des fondations monastiques au xie siècle, Travaux et
Mémoires 6, 1976, p. 159-176.
JEAN DARROUZÈS 347

62. Questions de droit matrimonial : 1172-1175, REB 35, 1977, p. 107-157.


63. Les documents grecs concernant le concile de Lyon, 1274 Année charnière.
Mutations et continuités, Paris 1977, p. 167-178.
64. Observations sur les actes patriarcaux, La paléographie grecque et
byzantine, Paris 1977, p. 473.
65. Textes synodaux chypriotes, REB 37, 1979, p. 5-122.
66. Bibliographie de Rodolphe Guilland, REB 38, 1980, p. 271-287.
67. Deux formules d'actes patriarcaux, Travaux et Mémoires 8, 1981, p. 105-
111.
68. Un décret d'Isaac II Angélos, REB 40, 1982, p. 135-155.
69. Notes inédites de transferts épiscopaux, REB 40, 1982, p. 157-170.
70. [en collaboration avec Bernard Outtier] Notice arménienne sur les
dignités de l'Église, REB 40, 1982, p. 201-210.
71. L'édition des Notitiae episcopatuum, REB 40, 1982, p. 215-221.
72. Le traité des transferts. Édition critique et commentaire, REB 42, 1984,
p. 147-214.
73. L'activité scientifique de Paul Gautier, REB 42, 1984, p. 364-370.
74. Sur les variations numériques des évêchés byzantins, REB 44, 1986,
p. 5-44.
75. Lettre anonyme au patriarche contre Akindynos (1341-1342), Δίπτυχα 4,
1986, p. 1-4.
76. Jean Beccos, le conciliateur, Communio 11, 1986, p. 76-83 (version
allemande : Johannes Beccos, Internationale katholische Zeitschrift 15,
1986, p. 38-40).
77. Deux textes inédits du patriarche Germain, REB 45, 1987, p. 5-13.
78. Le patriarche Méthode contre les Iconoclastes et les Stoudites, REB 45,
1987, p. 15-57.
79. Des notes marginales du Vindobonensis historicus graecus 70, REB 45,
1987, p. 59-75.
80. L'éloge de Nicolas III par Nicolas Mouzalon, REB 46, 1988, p. 5-53.
81. Sur la chronologie du patriarche Antoine III Stoudite, REB 46, 1988,
p. 55-60.
82. Les réponses de Nicolas III à l'évêque de Zétounion, Καθηγήτρια. Essays
presented to Joan Hussey, Camberley 1988, p. 327-343.
83. Une lettre du patriarche Cosmas (1147), Gonimos. Neoplalonic and
Byzantine Studies Presented to Leendert G. Westerink at 75, Buffalo
1988, p. 217-222.
84. Remarques sur des créations d'évêchés byzantins, REB 47, 1989, p. 209-
237.
85. Trois documents de la controverse gréco-arménienne, REB 48, 1990,
p. 89-153.
86. Notes de littérature et de géographie ecclésiastiques. A paraître.
Albert Failler
348 IN MEMORIAM

Compléments aux bibliographies


de Vitalien Laurent et Paul Gautier

II ne sera pas déplacé de joindre à la bibliographie de Jean


Darrouzès les compléments qu'on peut apporter aujourd'hui aux
bibliographies de ses deux confrères.

La bibliographie de Vitalien Laurent


On peut ajouter quelques titres à la bibliographie de V. Laurent (f
20 novembre 1973), parue dans cette revue en 19744 :
— Ouvrages :
142 Dossier grec de l'Union de Lyon (1273-1277), Paris 1976, xvn-611 p. [en
collaboration avec Jean Darrouzès].
143 Le corpus des sceaux de l'empire byzantin. Tome II. L'administration
centrale, Paris 1981, xx-740 p., 48 pi. [ouvrage revu et complété par
Paul Gautier et Werner Seibt].
14* Georges Pachymérès. Relations historiques. I. Livres I-III; II. Livres IV-
VI. Édition et notes par Albert Failler, traduction française par
Vitalien Laurent, Paris 1984, xxxvi-667 p.
— Articles :
4721 Contributions à la prosopographie du thème de Longobardie. En
feuilletant le Bullaire, Byzantino-sicula, II {Miscellanea in memoria di
G. Rossi Taibbi), Palerme 1975, p. 307-319. [L'étude était signalée
comme étant sous presse au moment de l'impression de la
4722 Ein
bibliographie.]
byzantinisches Bleisiegel aus Haithabu, Berichte über Ausgrabungen
in Haithabu. Bericht 12. Das archäologische Fundmaterial III der
Ausgrabung Haithabu, édité par Κ. Schietzel, Neumünster 1978,
p. 36-40.

La bibliographie de Paul Gautier


Dans la bibliographie de P. Gautier (f3 juillet 1983) était annoncée
la parution posthume d'un certain nombre de travaux5. Le plan

4. BEB 32, 1974, p. 343-379. Les ouvrages supplémentaires prendront place après le
n° 14 (p. 345) et les articles à partir du n» 472 (p. 366).
5. Bibliographie dans la BEB 42, 1984, p. 371-378 (Les Éludes à paraître étaient
mentionnées à la fin : p. 378, § IV). Les ouvrages prennent place après le n° 6 (p. 371) et
les articles à partir du n° 38 (p. 373).
JEAN DARROUZÈS 349

annoncé n'est pas entièrement rempli, mais son exécution s'arrêtera


là pour le moment. Voici les références aux études parues :
— Ouvrages :
7. Théophylade d'Achrida. Lettres. Introduction, texte, traduction et notes,
Thessalonique 1986, 633 p. [revu par Albert Failler].
8. Michael Psellus. Theologica. Vol. I [et seul volume préparé par
P. Gautier], Leipzig 1989, xix-499 p. [revu par Leendert
G. Westerink].
— Articles :
38. Un discours inédit de Michel Psellos sur la Crucifixion [annoncé comme
devant paraître dans Βυζαντινά], REB 49, 1991, p. 5-66.
39. Le typikon de la Théotokos Kécharitôménè, REB 43, 1985, p. 5-165.
40. Deux manuscrits pselliens : le Parisinus graecus 1182 et le Laurentianus
graecus 57-40, REB 44, 1986, p. 45-110.
41. Quelques lettres de Psellos inédites ou mal éditées, REB AA, 1986, p. 111-
197.
42. Pseudo-Pellos : Graecorum opiniones de daemonibus, REB 46, 1988,
p. 85-107.
Albert Failler

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