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Officiel de la Taupe

Mines - option MP

Exercice 1 KERIM
Caractériser les sous-espaces F d’un espace vectoriel E tels que h−1 (h(F )) = h(h−1 (F )) , h étant un endo-
morphisme de E.
Correction H [112-I]

Exercice 2 COMP
Z +∞
Nature de la série de terme général e−t cos2n t dt
0
Correction H [112-II]

Exercice 3
Trouver les polynômes P qui vérifient (X + 4)P (X) = XP (X + 1) .
Indication H Correction H [113-II]

Exercice 4 SYSLIN
 0
 x (t) = x(t) + y(t)
Résoudre dans C puis dans R, le système différentiel y 0 (t) = −x(t) + 2y(t) + z(t)
 0
z (t) = x(t) + z(t)
Correction H [114-I]

Exercice 5 ALGLIN
Soient
 A,
 B, C, D des matrices carrées d’ordre n, réelles et qui commutent deux à deux. Montrer que M =
A B
est inversible si et seulement si AD − BC l’est.
C D
Correction H [115-I]

Exercice 6 PINF
r
1 + xn
On pose x0 = 0 et ∀n ∈ N xn+1 = .
2
+∞
Y 1 + xn
Existence et valeur de .
n=0
2
Indication H Correction H [115-II]

Exercice 7 INETRI DIAGO



X n X n
n
Montrer que ∀(z1 , . . . , zn ) ∈ (C \ {0}) , zk = |zk | si et seulement si il existe n − 1 réels positifs


k=1 k=1
α2 , . . . , αn tels que ∀k > 2 zk = αk z1 .
Déterminer toutes les matrices M de Mn (C) telles que M n = In et tr M = n .
Correction H [116-I]

Exercice 8 CESARO
On dit qu’une suite (αn )n∈N d’éléments de R converge en moyenne vers ` si la suite de terme général
n
1 X
βn = αk converge vers `.
n+1
k=0
Montrer que si (αn )n∈N converge vers `, elle converge en moyenne vers `.
Montrer que la réciproque est fausse.

1

Montrer que si (αn )n∈N est positive et converge en moyenne vers 0, alors, ( αn )n∈N converge en moyenne.
Correction H [116-II]

Exercice 9
Soit q une fonction continue de R dans R, à valeurs négatives ; montrer que f , solution non nulle de l’équation
différentielle y 00 + q(x)y = 0 s’annule au plus une fois.
Correction H [117-I]

Exercice 10 DET
Donner le degré de P (X) = det(A + XJ) où J est la matrice carrée d’ordre n dont tous les coeffients valent
1 et A la matrice carrée d’ordre n qui des a sur la diagonale, des b au-dessus et des c au-dessous.
Calculer det A .
Correction H [118-I]

Exercice 11 INTPARAM
Z √n  n Z +∞
x2 2
Montrer que lim 1− dx = e−x dx .
n→+∞ 0 n
Z π/2 Z0 +∞
√ 2
Montrer que lim n cos 2n+1
t dt = e−x dx .
n→+∞ 0 0
Z π/2
n π
On note In = cos t dt ; montrer que ∀n ∈ N? nIn In−1 = .
2
Z +∞ 0
2
Calculer e−x dx .
0
Correction H [118-II]

Exercice 12 CONVDOM
Z +∞
dx
Calculer lim
n→+∞ 0 1 + x2 + xn e−x
Correction H [119-I]

Exercice 13 DIAGO
Donner la trace et le déterminant de Φ défini sur Mn (R) par Φ(M ) = tr(M )In − M
Indication H Correction H [120-II]

Exercice 14 NONLIN
p
Résoudre l’équation différentielle y = x(y 0 + 1 + y 02 )
y
(on pourra effectuer le changement de fonction z = ).
x
Indication H Correction H [123-I]

Exercice 15

Pour n > 2 , montrer que 1 est racine simple du polynôme Pn (X) = nX n − X n−1 + . . . + 1 , puis que Pn
possède n racines simples dans C.
Pour z complexe, montrer que si z 6= 1 et |z| = 1 , alors |z + 1| < 2 . Montrer que, mis à part 1, les zéros
de Pn sont de module < 1.
Quels sont les zéros réels de Pn ?
Correction H [124-I]

Exercice 16 SOMSENT
+∞
X x3n
Rayon de convergence et somme de .
n=0
(3n)!

2
Un corrigé de cet exercice se trouve dans le fichier ensimp.pdf officiel de la taupe 2009 (exercice 6 ou 149-II)
[124-II]

Exercice 17 ADJOINT
Soient E un espace euclidien et f ∈ L(E) ; montrer l’existence d’une base orthonormale (e1 , . . . , en ) telle que
(f (e1 ), . . . , f (en )) soit une famille orthogonale.
Indication H Correction H [125-I]

Exercice 18 SUITES

Soit z ∈ C tel que Re(z) > 0 ; on pose z = x + i y . Trouver (a, b) ∈ R2 tel que z = ea+ i b (on
exprimera a et b en fonction de x et y).
z n
Déterminer lim 1 + .
n→+∞ n
Correction H [125-II]

3
Indication pour l’exercice 3 N
Remarquer que si P vérifie l’égalité de l’énoncé, alors P (0) = 0.
Trouver 3 autres racines de P .

Indication pour l’exercice 6 N


Pour déterminer une valeur explicite de xn , poser xn = cos(θn ) et chercher une relation de récurrence pour
θn .
n
Y 1 + xk
Pour simplifier l’expression de , on utilisera l’égalité bien connue sin(2a) = 2 sin a cos a .
2
k=0

Indication pour l’exercice 13 N


On peut montrer facilement que Φ est diagonalisable.
Et on sait calculer le déterminant et la trace d’un endomorphisme diagonalisable en fonction de ses valeurs
propres.

Indication pour l’exercice 14 N


y
On cherchera d’abord à exprimer y 0 en fonction de z = .
x p
Pour cela, il suffira de résoudre l’équation d’inconnue u : z = u + 1 + u2 .

Indication pour l’exercice 17 N


(f (ei )|f (ej )) = (f ? ◦ f (ei )|ej )

4
Correction de l’exercice 1 N

On montre que h(h−1 (F )) = F ∩ Im h


• Soit y dans F ∩ Im h
Il existe x dans E tel que y = h(x) .
Cet élément x est donc dans h−1 (F ).
Et y = h(x) est dans h(h−1 (F )).
Donc (F ∩ Im h) ⊂ h(h−1 (F )) .
• Soit y dans h(h−1 (F )).
Il existe x dans h−1 (F ) tel que y = h(x) .
Puisque x est dans h−1 (F ), y = h(x) appartient à F .
De plus, y est dans Im h.
Donc, y est dans Im h ∩ F .
Donc, h(h−1 (F )) ⊂ (Im h ∩ F ) .

On montre que h−1 (h(F )) = F + ker h .


• Soit z dans F + ker h .
Il existe (x, y) dans F × ker h tel que z = x + y .
Alors, h(z) = h(x) appartient à h(F ).
Ce qui montre que z est dans h−1 (h(F )).
Donc (F + ker h) ⊂ h−1 (h(F )) .
• Soit z dans h−1 (h(F )).
h(z) appartient à h(F ) et il existe donc y ∈ F tel que : h(y) = h(z)
h(z − y) = 0 donc x = z − y est dans ker h.
Il existe donc (y, x) dans F × ker h tel que z = x + y
Donc, z appartient à F + ker h
Donc, h−1 (h(F )) ⊂ (F + ker h) .

L’égalité h−1 (h(F )) = h(h−1 (F )) est donc équivalente à F + ker h = F ∩ Im h .

h−1 (h(F )) = h(h−1 (F )) ⇐⇒ (ker h ⊂ F ⊂ Im h)

5
Correction de l’exercice 2 N
Z +∞
Justifions rapidement l’existence de un = e−t cos2n t dt . t 7−→ e−t cos2n t est continue sur [0, +∞[ et
0
1
négligeable devant t 7−→ 2 au voisinage de +∞. Elle est donc intégrable sur [0, +∞[, ce qui justifie l’existence
t
de un .

On cherche une minoration simple de un . Les fonctions intégrées étant positives, on a :


Z π/2 Z π/2
−t 2n −π/2
un > e cos t dt > e cos2n t dt
0 0

Z π/2 Z π/2
π
A l’aide du changement de variable u = − t , on a : cos2n t dt = sin2n t dt
2 0 0
La fonction sin est concave sur [0, π/2], parce qu’elle est de classe C 2 sur cet intervalle et parce que sa dérivée
seconde est négative sur [0, π/2]. En particulier, la courbe représentative de sin est située au-dessus de la courbe
joignant les points d’abscisses 0 et π/2. On a donc :
h πi Z π/2 Z π/2  n
2 2n 2 2
∀t ∈ 0, sin t > t donc sin t dt > t dt =
2 π 0 0 π π(n + 1)

On déduitZde l’étude précédente que :


+∞
2e−π/2
∀n ∈ N e−t cos2n t dt >
0 P π(n + 1)
1
Et, comme n+1 converge :
Z +∞
e−t cos2n t dt est une série divergente
P
0

Remarque :
Le lecteur intéressé pourra consulter
Z +∞ r le sujet ESTP PC 1997 maths 3 , où il est établi que :
1 π
e−2t sin2n t dt ∼
0 n→+∞ 2 sh π n

6
Correction de l’exercice 3 N

Soit P un polynôme qui vérifie (X + 4)P (X) = XP (X + 1) .


• En posant X = 0 dans l’égalité, on obtient 4P (0) = 0 donc P (0) = 0 .
En posant X = −1 dans l’égalité, on obtient 3P (−1) = −P (0) donc P (−1) = 0 .
En posant X = −2 dans l’égalité, on obtient 2P (−2) = −2P (−1) donc P (−2) = 0 .
En posant X = −3 dans l’égalité, on obtient P (−3) = −3P (−2) donc P (−3) = 0 .
• On a vu que 0, −1, −2, −3 sont racines de P . Donc, il existe un polynôme Q tel que :
P (X) = X(X + 1)(X + 2)(X + 3)Q(X)
Et l’égalité (X + 4)P (X) = XP (X + 1) devient :
X(X + 1)(X + 2)(X + 3)(X + 4)Q(X) = X(X + 1)(X + 2)(X + 3)(X + 4)Q(X + 1)
Donc Q(X) = Q(X + 1)
• Puisque Q(X + 1) = Q(X) , on démontre facilement par récurrence que ∀n ∈ N Q(n) = Q(0)
Donc le polynôme Q(X) − Q(0) a une infinité de racines. On en déduit que Q(X) − Q(0) est le polynôme
nul.
Donc Q(X) = Q(0) est un polynôme constant.

On vient de démontrer que si un polynôme P de R[X] vérifie (X + 4)P (X) = XP (X + 1) alors, il existe λ
dans R tel que P (X) = λX(X + 1)(X + 2)(X + 3) . La réciproque est immédiate.

7
Correction de l’exercice 4 N
 
1 1 0
On cherche les éléments propres de la matrice A = −1 2 1
1 0 1
• On a, en remplaçant L3 par L3 + L2 :
1 − X 1 0 1 − X 1 0 1 − X 1 0

det(A − XI) = −1 2−X 1 = −1 2−X 1 = (2 − X) −1 2 − X 1
1 0 1 − X 0 2 − X 2 − X 0 1 1
Et, en remplaçant C2 par 2C − C 3 :
1 − X 1 0

det(A − XI) = (2 − X) −1 1 − X 1 = (2 − X)[(1 − X)2 + 1]
0 0 1
Donc Sp(A) = {2, 1 + i , 1 − i }
• Sous-espace
   propre
 associé à la valeur
  propre 2
x x  −x + y = 0 
A y  = 2 y  ⇐⇒ −x + z = 0 ⇐⇒ x = y = z
z z x−z = 0
 
 
1
E2 (A) est donc la droite de base e1 = 1
1
• Sous-espace
  propre
  associé à la valeur propre 1 + i 
x x  −ix + y = 0  
y = ix
A y = (1 + i ) y ⇐⇒
    −x + (1 − i )y + z = 0 ⇐⇒
z = −ix
z z x − iz = 0
 
 
1
E1+ i (A) est donc la droite de base e2 =  i 
−i
• Sous-espace propre associé à la valeur propre 1 − i
A est une matrice à coefficients réels.
Donc, si X est un vecteur propre de A associé à la valeur propre λ, alors, X est un vecteur propre de A
associé à λ.  
1
On en déduit que E1− i (A) est la droite de base e3 = − i 
i
Solutions sur C du système différentiel
• Soit X un vecteur propre de A associé à λ. Alors f : t 7−→ eλt X est solution de X 0 = AX . En effet,
pour tout t de R :
f 0 (t) = λeλt X = eλt AX = Af (t).
• D’après ce qui précède, on a trouvé 3 solutions du système différentiel X 0 = AX :
f1 (t) = e2t e1 f2 (t) = e(1+ i )t e2 f3 (t) = e(1− i )t e3
3
• Soit B la base canonique de C . Le wronskien de f1 , f2 , f3 dans la base B vérifie :
∀t ∈ R WB (f1 , f2 , f3 )(t) = det(f1 (t), f2 (t), f3 (t)) = e4t det(e1 , e2 , e3 ) 6= 0
On en déduit que (f1 , f2 , f3 ) est un système fondamental de solutions de l’équation X 0 = AX .
L’ensemble des solutions   sur C de X 0 = AX est donné par  
1 1 1
∀t ∈ R X(t) = λ1 e2t 1 + λ2 e(1+ i )t  i  + λ3 e(1−i)t − i  avec (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ C3
1 −i i
Solutions sur R du système différentiel
• On va chercher une base (g1 , g2 , g3 ) de l’espace des solutions réelles. On utilise pour cela la base de l’espace
des solutions complexes précédemment déterminée (f1 , f2 , f3 ).
• On choisit g1 = f1 g2 = Re(f2 ) g3 = Im(f2 )
g1 , g2 , g3 sont bien des solutions à valeurs réelles. Pour montrer qu’elles forment une base, il suffit de remarquer
qu’elles forment une famille génératrice de l’espace des solutions complexes (ceci entraı̂nant qu’elles forment
une famille libre ...). Et ceci est évident puisque :
f1 = g1 f2 = g2 + i g3 f3 = f2 = g2 − i g3
• Calculons maintenant  explicitement
 g2 et g3 
cos t sin t
∀t ∈ R g2 (t) = et − sin t g3 (t) = et  cos t 
sin t − cos t

8
L’ensemble des solutions
 sur R de X 0 = AX
 est donné
 par
1 cos t sin t
∀t ∈ R X(t) = λ1 e2t 1 + λ2 et − sin t + λ3 et  cos t  avec (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ R3
1 sin t − cos t

9
Correction de l’exercice 5 N

• Supposons que AD − BC est inversible.  


AD − BC 0
Alors, det(AD − BC) 6= 0 . Donc det = det(AD − BC) det(AD − BC) 6= 0 .
    0  − BC
AD
A B D −B AD − BC 0
Or = .
C D  −C A 0 AD − BC 
A B D −B AD − BC 0
Donc det det = det 6= 0
C D  −C  A 0 AD − BC
A B A B
On en déduit que det 6= 0 . La matrice est donc inversible.
C D C D
 
A B
• Supposons que est inversible.
C D
      
X Y A B X Y In 0
Alors, il existe une matrice telle que =
Z T C D Z T 0 In
En particulier AX + BZ = In et CX + DZ = 0
En multipliant par D la première égalité, en multipliant par −B la deuxième égalité et en additionnant, on
obtient :
(AD − BC)X = D
En multipliant par −C la première égalité, en multipliant par A la deuxième égalité et en additionnant, on
obtient :
(AD − BC)Z = −C
De l’égalité (AD − BC)X) = D , on déduit que Im D ⊂ Im(AD − BC)
De même Im C ⊂ Im(AD − BC)
Donc Im(C) + Im(D) ⊂ Im(AD − BC)
 
A B
Par ailleurs, comme M = est inversible, les lignes de M forment une famille libre. En particulier
C D 
les n dernières lignes forment une famille libre et C D est de rang n. En particulier Im C + Im D = Rn .
Donc Im(AD − BC) = Rn et AD − BC est inversible.
D’où l’équivalence demandée par l’énoncé

10
Correction de l’exercice 6 N

π
On montre par récurrence que ∀n ∈ N xn = cos n+1
2
π
• On a évidemment x0 = 0 = cos .
2
π
• Supposons que xn−1 = cos n . Alors, sachant que 1 + cos(2a) = 2 cos2 a :
v 2
u
u 1 + cos π r
xn =
t 2n = cos2 π = cos π
2 2n+1 2n+1

On a : !2
n n n
Y 1 + xk Y
2
Y
= xk+1 = xk+1
2
k=0 k=0 k=0
Et, sachant que sin(2a) = 2 sin a cos a :
π π
n n
π
n sin k+1 sin 1
2 2
Y Y Y
xk+1 = cos k+2 = π = n+1 π = n+1 π
2
k=0 k=0 k=0 2 sin k+2 2 sin n+2 2 sin n+2
! 2 2 2
n
Y 2
Donc lim xk+1 =
n→+∞ π
k=0

+∞ n
!2
Y 1 + xn Y 4
= lim xk+1 =
n=0
2 n→+∞ π2
k=0

11
Correction de l’exercice 7 N

On démontre le résultat par récurrence sur n.


• Etude du cas n = 2 :
D’après le cas d’égalité dans l’inégalité triangulaire, pour (z1 , z2 ) dans C2 :
|z1 + z2 | = |z1 | + |z2 | ⇐⇒ [(∃α ∈ R+ z2 = αz1 ) ou (∃β ∈ R+ z1 = βz2 )]
Et, lorsque z1 et z2 sont non nuls, on en déduit que :
|z1 + z2 | = |z1 | + |z2 | ⇐⇒ (∃α2 ∈ R+ z2 = α2 z1 )
• Supposons le résultat vrai au rang n > 2 .
n+1 n+1
X X
Soit z1 , . . . , zn+1 n + 1 complexes non nuls tels que zk = |zk | . On a :

n+1 n+1 n+1 k=1 k=1
n+1
X X X X
|zk | = zk 6 |z1 | + zk 6 |zk | (inégalité triangulaire)


k=1 k=1 k=2 k=1
Iln+1
est donc
nécessaire
n+1 que : n+1 n+1
X X X X
zk = |z1 | + zk et zk = |zk |



k=1 k=2
n+1 n+1 k=2 k=2
X X
Puisque l’égalité zk = |zk | est réalisée, il existe n − 1 réels positifs β3 , . . . , βn+1 tels que pour


k=2 k=2 !
n+1
X n+1
X
tout k > 3 , zk = βk z2 . Dans ce cas zk = 1 + βk z2 est non nul.
k=2 k=3
n+1
X n+1 n+1
X X
Et on déduit de l’égalité z1 + zk = |z1 | + zk qu’il existe γ ∈ R+ tel que zk = γz1


k=2 k=2 k=2
Et il existe donc bien n réels positifs α2 , . . . , αn+1 tels que pour tout k > 2 , zk = αk z1 , avec :
βk γ
αk = n+1
X
1+ βk
k=3

Réciproquement, s’il existe


n réels α2 , . . . , αn+1 tels que pour tout k > 2 zk = αk z1 , alors, on vérifie
n+1
X n+1
X
facilement que zk = |zk | .


k=1 k=1
n n
X X
|zk | ⇐⇒ ∃(αk )26k6n ∈ Rn+ | ∀k > 2 zk = αk z1

zk =



k=1 k=1

Soit M ∈ Mn (C) tel que M n = In . M annule le polynôme X n − 1 , qui est scindé à racines simples. On
en déduit que M est diagonalisable. Soit λ1 , . . . , λn les valeurs propres de M , comptées avec leur ordre de
multiplicité. Puisque M annule X n − 1 , alors, pour i ∈ {1, . . . , n} , λni = 1 . On en déduit en particulier
que les complexes λi sont non nuls et de module 1.
Xn
On a tr M = λk = n .
k=1
X n X n
Donc λk = |λk |


k=1 k=1
Et, d’après la première question, il existe n − 1 réels positifs α2 , . . . , αn tels que pour k > 2 , λk = α2 λ1 .
Comme les λi sont de module 1, la seule possibilité est que tous les αi sont égaux à 1 et on a donc, pour tout
k, λk = λ1 .
Comme tr M = n = nλ1 , tous les λk sont égaux à 1.
M est donc semblable à une matrice diagonale dont tous les coefficients diagonaux sont égaux à 1, donc à In .
On en déduit que M = In .

Réciproquement, si M = In , il est clair que M n = In .


Il existe une unique matrice M de Mn (C) telle que M n = In et tr M = n , c’est In

12
Correction de l’exercice 8 N

On suppose que (αn ) converge vers `.


Considérons les suites (un ) et (vn ) définies par :
∀n ∈ N un = αn − ` et vn = P1.
(un ) est négligeable devant (vn ), vn est une série à termes réels positifs divergente. Donc, d’après le théorème
sur les sommations!des relations de comparaison,
! on a :
Xn Xn Xn
uk = o vk donc αk − (n + 1)` = o(n + 1)
k=0 k=0 k=0
n
1 X
On en déduit que lim αk − ` = 0
n→+∞ n + 1
k=0
Ce qui montre que (αn )n∈N converge en moyenne vers `

Considérons la suite (αn )n∈N définie par : ∀n ∈ N αn = (−1)n .


n n
1 X 1 − (−1)n+1 1 X
On a ∀n ∈ N αk = donc lim αk = 0
n+1 2(n + 1) n→+∞ n + 1
k=0 k=0
On a donc trouvé une suite (αn )n∈N qui converge en moyenne (vers 0) sans être convergente

La fonction x 7−→ x est concave sur [0, +∞[ puisqu’elle est continue et puisque sa dérivée seconde est
v On peut donc écrire que, pour tout n ∈ N :
négative sur ]0, +∞[.
n √ u n
X αk u X αk
06 6t
n+1 n+1
k=0 k=0
n
X
αk
k=0
Comme (αn ) converge en moyenne vers 0, on a lim =0
n→+∞ n + 1
n
X αk√
Donc lim =0
n→+∞ n+1
k=0

On en déduit que ( αn )n∈N converge en moyenne vers 0

13
Correction de l’exercice 9 N

Supposons par l’absurde qu’une solution f non nulle de l’équation différentielle y 00 + q(x)y = 0 s’annule au
moins 2 fois en a et b, avec a < b .
• Supposons par l’absurde que f 0 (a) = 0 .
Alors, f est solution du problème de Cauchy P : y 00 + q(x)y = 0 y(a) = 0 y 0 (a) = 0 .
D’après le cours, P admet une unique solution et on vérifie facilement que la fonction nulle est solution de P .
Donc, f est la fonction nulle. Mais ceci est contradictoire parce qu’on avait supposé que f est non nulle.
• Donc f 0 (a) 6= 0 et f (x) = f (x) − f (a) ∼ (x − a)f 0 (a) . On en déduit que f ne s’annule pas sur un
x→a
intervalle ]a, a + α[.
• L’ensemble des zéros de f est une partie fermée comme image réciproque du fermé {0} par l’application
continue f . Son intersection avec [a + α, +∞[ est une partie fermée non vide (elle contient b). On peut donc
considérer son minimum c.
• Avec la construction précédente, a et c sont deux zéros consécutifs de f .
Puisque f est continue sur ]a, c[, f garde un signe constant sur ]a, c[ (si ce n’était pas le cas, f s’annulerait
sur ]a, c[, d’après le théorème des valeurs intermédiaires). Quitte à changer f en −f , on peut supposer que ce
signe est positif.
• f garde un signe positif sur ]a, c[ et f (x) ∼ (x − a)f 0 (a) . On en déduit que f 0 (a) > 0
x→a
• Par ailleurs, puisque f 00 + qf = 0 , puisque f est positive sur ]a, c[ et puisque q est négative, alors, f 00 est
positive sur ]a, c[.
f 0 est donc croissante sur [a, c] et on en déduit que f 0 (c) > f 0 (a) > 0
• f (x) = f (x) − f (c) ∼ (x − c)f 0 (c)
x→c
f garde donc un signe négatif sur un voisinage à gauche de c.
Mais ceci est contradictoire avec le fait que f garde un signe positif sur ]a, c[

Une solution non nulle de y 00 + qy = 0 s’annule donc au plus une fois sur R

14
Correction de l’exercice 10 N

En remplaçant la ligne Li par Li − L1 ( 2 6 i 6 n ), on obtient :


a + X b + X b + X ... b + X
a + X b + X ... b + X
.. c − a a − b 0 ... 0

.. ..
..

c + X . . . ..
P (X) = . = c−a c−b a−b . .
.. .. ..
. . b + X .. .. ..
.
..
.


c + X . . 0
... c + X a + X
c−a c−b ... c−b a−b
Et, en développant par rapport à la première ligne, on obtient que
P est une fonction polynomiale de degré au plus égal à 1
Il est possible que le degré de P ne soit pas égal à 1 (par exemple, P est la fonction nulle lorsque a = b = c ).

Etude du cas où b 6= c


A − bJ est une matrice triangulaire inférieure dont tous les coefficients diagonaux valent a − b . On a :
P (−b) = det(A − bJ) = (a − b)n
A − cJ est une matrice triangulaire supérieure dont tous les coefficients diagonaux valent a − c . On a :
P (−c) = det(A − cJ) = (a − c)n
De plus, on sait qu’il existe (α, β) ∈ K2 tel que P (X) = αX + β .
α et β vérifient :
−αb + β = (a − b)n et − αc + β = (a − c)n
c(a − b)n − b(a − c)n
Donc, en particulier β =
c−b
c(a − b)n − b(a − c)n
Donc det A = P (0) =
c−b

Etude du cas où b = c :


Remplaçons L1 par la somme des lignes ; on obtient :
a + (n − 1)b a + (n − 1)b . . . . . . a + (n − 1)b
a b . . . b

.
b a b ... b
. .
b . . . . ..

.. .

.. .. .. ..
det A = . = . . . .
.. . . . . . . b

.
.. . .. . .
.. ..


b . . . b a
b

b ... ... b a
On remplace
Ci par Ci − Ci+1 (1 6 i 6 n − 1). On obtient :
0
0 . . . . . . 0 a + (n − 1)b

b − a a − b 0 ... 0 b
. .

. . . .
0 b−a a−b . . .
det A = .

. . . .
.. .. .. .. ..
0

. . .
.. .. .. a − b

b

0 ... ... 0 b−a b
Et, en développant par rapport à la première ligne, on obtient :
det A = (−1)n+1 (a + (n − 1)b)(b − a)n−1 = [a + (n − 1)b](a − b)n−1

15
Correction de l’exercice 11 N
√ n n
n
x2 x2
Z  Z 
On a 1− dx = fn √
avec ∀x ∈ R+ fn (x) = χ[0, n] (x) 1 −
0 n [0,+∞[ n
?
• Pour tout n de N , fn est continue, donc continue par morceaux sur R+ .
2
• (fn )n∈N? converge simplement sur [0, +∞[ vers x 7−→ e−x . 
x2

En effet, pour x ∈ R+ , à partir d’un certain rang, fn (x) = 1 − .
n
n
x2 x2
    
2
Et lim fn (x) = lim 1− = lim exp n ln 1 − = e−x
n→+∞ n→+∞ n n→+∞ n
2
• x 7−→ e−x est continue (par morceaux) sur [0, +∞[.
• Etablissons maintenant une hypothèse de domination sur les fonctions fn .
La fonction u 7−→ ln(1 + u) est concave sur ] − 1, +∞[ parce que sa dérivée seconde est négative sur
] − 1, +∞[. En particulier, sa courbe représentative est au-dessous de sa tangente au point d’abscisse 0. Donc :
∀u ∈] − 1, +∞[ ln(1  + u)2 6 nu
√ x2 x2
    
x 2
∀x ∈ [0, n] 0 6 1 − = exp n ln 1 − 6 exp −n = e−x
n n n
√ 2
∀x ∈ [ n, +∞[ 0 = fn (x) 6 e−x
2
Donc ∀n ∈ N? ∀x ∈ [0, +∞[ |fn (x)| 6 e−x
2
• x 7−→ e−x est intégrable sur [0, +∞[ parce qu’elle est continue sur [0, +∞[ et elle est négligeable devant
1
x 7−→ 2 au voisinage de +∞.
x Z Z
On déduit de ce qui précède et du théorème de convergence dominée que lim fn = lim fn
n→+∞ [0,+∞[ [0,+∞[ n→+∞
√ n
n Z +∞
x2
Z
2
Donc lim 1− dx = e−x dx
n→+∞ 0 n 0

Posons le changement de variable x = n sin t . On obtient :
Z √n  n π/2 Z π/2
x2 √ √
 Z
2
1− dx = n (1 − sin t) cos t dt = n cos2n+1 t dt
0 n 0 0
Z π/2 Z +∞
√ 2
Donc lim n cos2n+1 t dt = e−x dx
n→+∞ 0 0

Soit n > 2 .
En posant u(t) = cosn−1 t et v 0 (t) = cos t et en faisant une intégration par parties , on obtient :
Z π/2 Z π/2
π/2
cosn t dt = sin t cosn−1 t 0 + (n − 1) cosn−2 t sin2 t dt

In =
0 0
Z π/2
In = (n − 1) (1 − cos2 t) cosn−2 t dt = (n − 1)(In−2 − In )
0
n−1
In = In−2
n
π
On montre maintenant par récurrence que ∀n ∈ N? nIn In−1 =
Z π/2 Z π/2 2
π
• I1 I0 = cos t dt dt =
0 0 2
π
• Supposons que nIn In−1 = .
2  
n π
Alors (n + 1)In+1 In = (n + 1) In−1 In = nIn−1 In =
n+1 2
π
Donc ∀n ∈ N? nIn In−1 =
2
On va déduire de l’égalité précédente un équivalent de In
• Soit n ∈ N . On a : Z π/2 Z π/2
h πi
∀t ∈ 0, cosn t > cosn+1 t donc cosn t dt > cosn+1 t dt
2 0 0
De ce qui précède, on déduit que :
In In+1 In+2
∀n ∈ N In > In+1 > In+2 donc ∀n ∈ N > >
In In In

16
In+2 n+1
Or lim = lim =1 .
n→+∞ In n→+∞ n + 2
In+1
Donc lim = 1 donc In ∼ In+1
n→+∞ In n→+∞
• D’après le résultat précédent nIn In−1 ∼ n2 In .
n→+∞
π π
Et, comme nIn In−1 = , on en déduit n2 In ∼ .
r 2 n→+∞ 2
π
Donc In ∼ .
n→+∞ 2n
A partir de l’équivalent de In que l’on a obtenu, on peut écrire que :
Z π/2 √
√ √ √
r
π π
lim n cos2n+1 t dt = lim nI2n+1 = lim n =
n→+∞ 0 n→+∞ n→+∞ 2(2n + 1) 2
Z π/2 Z +∞
√ 2
Et, comme lim n cos2n+1 t dt = e−x dx :
n→+∞ 0 0
Z +∞ √
2 π
e−x dx =
0 2

17
Correction de l’exercice 12 N

On applique le théorème de convergence dominée à la suite (fn )n∈N? définie par :


1
∀n ∈ N? ∀x ∈ [0, +∞[ fn (x) =
1 + x2 + xn e−x
• Pour tout n de N? , fn est continue, donc continue par morceaux sur [0, +∞[.
• (fn ) converge simplement sur [0, +∞[ vers la fonction f définie par :
1 1
∀x ∈ [0, 1[ f (x) = , f (1) = , ∀x ∈]1, +∞[ f (x) = 0
1 + x2 2 + e−1
• f est continue par morceaux sur [0, +∞[
1
• ∀n ∈ N? ∀x ∈ [0, +∞[ |fn (x)| 6
1 + x2
1 1
• x 7−→ est continue sur [0, +∞[ et intégrable sur [0, +∞[ (puisqu’elle est équivalente à 2 au voisinage
1 + x2 x
de +∞).
On déduit du théorème de convergence dominée que toutes les fonctions fn sont intégrables sur [0, +∞[ et que :
Z +∞ Z +∞ Z 1
dx dx π
lim 2 n −x
= f (x) dx = 2
= [Arctan x]10 =
n→+∞ 0 1+x +x e 0 0 1+x 4

18
Correction de l’exercice 13 N

• L’ensemble H des matrices M telles que tr M = 0 est le noyau de la forme linéaire tr. C’est donc un
hyperplan de Mn (R) et il est de dimension n2 − 1 .
∀M ∈ H Φ(M ) = −M
• In est une matrice de trace non nulle et n’appartient donc pas à H. On en déduit que Vect(In ) est un
supplémentaire de H dans Mn (R).
∀M ∈ Vect(In ) Φ(M ) = (n − 1)M
• Soit B une base de Mn (R) adaptée à Mn (R) = H ⊕ Vect(In ).
La matrice de Φ dans B est diagonale. n2 − 1 éléments diagonaux sont égaux à −1, le dernier élément
diagonal est égal à n − 1.

tr Φ = (n2 − 1)(−1) + n − 1 = n − n2

2
−1
det Φ = (−1)n (n − 1) = (−1)n−1 (n − 1)
(Pour justifier la dernière égalité de l’encadré, il suffit de remarquer que n et n2 ont même parité)

19
Correction de l’exercice 14 N
p
• On commence d’abord par résoudre l’équation (E) d’inconnue u t = u + 1 + u2 , où t est un réel fixé.
Posons le changement de variable u = sh v . (E) s’écrit alors t = sh v + ch v = ev
Si t 6 0 , alors (E) n’admet pas de solution.  
1 1
Si t > 0 , alors, (E) admet une unique solution u = sh v , avec v = ln t , donc u = t− .
2 t
 p 
On cherche maintenant des solutions (I, y) de y = x y 0 + 1 + y 02 , où I est un intervalle inclus dans
y
]0, +∞[ ou ] − ∞, 0[. On peut donc poser le changement de fonction z = .
x  
1 1
• D’après l’étude qui a été faite au début du corrigé, z est strictement positif et y 0 = z− . On a donc :
  2 z
1 1
∀x ∈ I z(x) > 0 et xz 0 (x) + z(x) = z(x) −
2 z(x)
• On cherche  donc à résoudre sur un intervalle I inclus dans ] − ∞, 0[ ou ]0, +∞[ l’équation différentielle :
1 1
xz 0 = − z+
2 z
2zz 0 1
Cette équation peut s’écrire sous la forme 2 =−
z +1 x
Donc, en intégrant : ln(z 2 (x) + 1) = − ln(|x|) + C te
A
Il existe donc A > 0 tel que z 2 (x) + 1 = .
|x| s
A
Et, comme z est strictement positif, il existe A > 0 tel que ∀x ∈ I z(x) = −1
|x|

p
Les solutions de l’équation différentielle y = x(y 0 + 1 + y 02 ) sont donc (I, y) avec :
r
A p
I =]0, A[ et ∀x ∈ I y(x) = x − 1 = x(A − x) avec A > 0
x
ou
r
A p
I =]A, 0[ et ∀x ∈ I y(x) = x − 1 = − x(A − x) avec A > 0
x

20
Correction de l’exercice 15 N

On vérifie facilement que Pn (1) = 0 et Pn0 (1) 6= 0 .


Donc, 1 est racine simple de Pn .
(X − 1)Pn = (X − 1)[nX n − (X n−1 + . . . + 1)] = nX n+1 − nX n − (X n − 1) = nX n+1 − (n + 1)X n + 1
Une racine z d’ordre de multiplicité > 2 de Pn est donc aussi une racine d’ ordre de multiplicité > 2 de
Qn = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 .
On a donc Qn (z) = 0 et Q0n (z) = 0 .
En particulier n(n + 1)z − (n + 1)nz n−1 = 0 . Donc z = 0 ou z = 1 .
n

Mais 0 n’est pas racine de Pn et 1 est racine simple de Pn .


Donc, toutes les racines de Pn sont simples. Et, comme Pn est un élément de Cn [X], il est scindé.
Donc, Pn a n racines simples dans C
Soit z ∈ C tel que z 6= 1 et |z| = 1
• Supposons par l’absurde que z et 1 sont positivement liés.
Alors ∃α ∈ R+ z = α1 = α .
Comme |z| = 1 , on en déduit que α = 1 et donc que z = 1 . Ce qui est contradictoire.
• Comme z et 1 ne sont pas positivement liés, on déduit du cas d’égalité dans l’inégalité triangulaire que :
|z + 1| < |z| + |1| = 2

Soit z ∈ C tel que z 6= 1 et |z| = 1 .


• D’après
n−1 l’étude précédente, on peut écrire que :
z + . . . + 1 6 |z n−1 | + . . . + |z|2 + |z + 1| < n − 2 + 2 = n = n|z n |
Il est donc impossible que nz n = z n−1 + . . . + 1 .
z ne peut donc être une racine de Pn
Soit z ∈ C tel que |z| > 1 .
• On a :
z n−1 + . . . + 1 6 |z n−1 | + . . . + |z|2 + |z| + 1| < |z n | + . . . + |z|n = n|z n |
Il est donc impossible que nz n = z n−1 + . . . + 1 .
z ne peut donc être une racine de Pn
Les zéros de Pn sont donc 1 ou des complexes de module < 1

On a vu plus haut que (X − 1)Pn = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 .


On en déduit que x est un zéro de Pn si et seulement si x est un zéro de Qn = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 .
On va donc faire une étude des variations de Qn pour en déterminer les racines.
Q0n (X) = n(n + 1)X n−1 (X − 1) . On en déduit les tableaux de variation de Qn , le premier pour n pair, le
deuxième pour n impair.
x −∞ 0 1 +∞
x −∞ 0 1 +∞ Q0n − 0 − 0 +
Q0n + 0 − 0 + +∞
n pair 1 +∞ n impair &
Qn % & % Qn 1 +∞
−∞ 0 & %
0

Pour n impair, Pn admet pour unique racine réelle 1.


Pour n pair, Pn admet exactement deux racines réelles, 1 et une racine appartenant à ] − 1, 0[

21
Correction de l’exercice 17 N

Considérons l’endomorphisme f ? ◦ f .
Il est autoadjoint puisque (f ? ◦ f )? = f ? ◦ f ?? = f ? ◦ f .
Soit (e1 , . . . , en ) une base orthonormale de vecteurs propres de f ? ◦ f .
Pour i ∈ {1, . . . , n} , on note λi le réel tel que f ? ◦ f (ei ) = λi ei .
Pour i 6= j , on a : (f (ei )|f (ej )) = (f ? ◦ f (ei )|ej ) = λi (ei |ej ) = 0

On a donc trouvé une base orthonormale (e1 , . . . , en ) telle que (f (e1 ), . . . , f (en )) est orthogonale

22
Correction de l’exercice 18 N

L’existence de a et b vient du cours de Maths Sup. Il reste maintenant à obtenir une expression en fonction de
x et y.

1
On a ea = |z| donc a= ln(x2 + y 2 ) .
2 i π πh
De plus ea cos b = x et ea sin b = y et b ∈ − , (puisque Re(z) > 0 ).
2 2
y
Donc b = Arctan
x

Dans cette deuxième question, iln’est sans doute plus supposé que Re(z) > 0 .
z
A partir d’un certain rang, Re 1 + > 0 . Donc :
n
y
x 2 y 2
 
z i θn 1 n
1 + = rn e avec rn = ln 1 + + 2 et θn = Arctan x
n 2 n n 1+
n
 z n
Donc 1 + = enrn e i nθn
n
2x x2 + y 2
   
n n 2x 1
nrn = ln 1 + + 2
= + o = x + o(1) donc lim nrn = x
2  n n
  2
 n   n n→+∞
y 1 y 1
nθn = n Arctan +o =n +o = y + o(1) donc lim nθn = y
n n n n n→+∞

 z n
Donc lim 1+ = ex+ i y = ez
n→+∞ n

23

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