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I/But de la manipulation
II/Principe.
L'ensemble des manipulations est réalisé sur le schéma de principe suivant où les voies 1 et 2 sont
les entrées d'un oscilloscope analogique utilisé pour visionner les différents signaux:
III/Matériel Utilisé
● Un transformateur 12/24 V
● Un oscilloscope analogique
● 4 voltmètres
● Un potentiomètre
● Une boite de condensateurs
● Une bobine d'inductance
● 3 interrupteurs bipolaires
● Un générateur basse fréquence
● Un wattmètre
IV/Déroulement du TP.
IV.1/Circuit avec la bobine d'inductance seule
MESURES
N° U (V) I(A) P(W) Φ (°)
1 24 0,185 1,5 72
2 12,5 0,094 0,5 63
Il s'agit ici de trouver par calcul les paramètres de la bobine à savoir : Zb , Rb,XL,LB
On procède comme suit
U
Z totale = Z=b
I
U
Zb =
I
D'autre part on a :
Rb
cos ϕ =
Zb
⇒ Rb Z=b .cos ϕ
De même on obtient
X L = Z b .sin ϕ
Enfin , on tire
X L = LB.ω L B.2= f π
XL
⇒ LB =
2π f
MESURES CALCULS
N° U (V) I(A) P(W) Φ (°) Zb (Ω) Rb (Ω) XL (Ω) LB (H)
1 24 0,185 1,5 72 129,73 40,08 123,38 0,393
2 12,5 0,094 0,5 63 132,979 60,371 118,485 0,377
Tableau 1
Ce circuit est obtenu avec le même procédé que précédemment sauf que dans ce cas le curseur
du potentiomètre n'est pas réglé sur 0. En effet on fait varier la résistance du potentiomètre pour
mesurer les paramètres du circuit tel que I,Ur,Ub,P,φ.
Il est à noter que deux séries de mesures ont été faites correspondant aux deux valeurs de la
résistance du potentiomètre : 50Ω et 100Ω .
MESURES
N° R(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) P(W) Φ(°)
1 100 0,12 12 18,2 2,15 36
2 50 0,16 9,5 22,5 2,15 54
Pour déterminer ces valeurs , on prend au préalable comme paramètres de la bobine Rb=38,5Ω ;
Lb=0,377H ; Zb=124,5Ω.
Le circuit est alimenté sous une tension U=25V à une fréquence de f=50 Hz.
Pour les calculs , on procède comme suit :
U
I =
Z
U r =RI .
U b =Z b I.
R +R
cos ϕ = b
Z
P = U. I.cosϕ
MESURES CALCULS
N° R(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) P(w) φ(°) Z(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) φ(°) cosφ P(w)
1 100 0,13 12 18,2 2,55 38 182,23 0,137 13,719 17,056 40,53 0,76 2,60
2 50 0,16 9,5 22,5 2,55 50 147,85 0,169 8,454 21,04 53,21 0,59 2,49
Tableau 2
On remarque , au vu du tableau , que les valeurs théoriques et pratiques sont presque égales.
Il s'agit d'un circuit RL série et nous avons utilisé le courant comme référence car il est commun
aux deux tensions. Une résistance ne provoque pas de déphasage et sa tension est en phase avec le
courant. Dans l'inductance, la tension est en avance de 90 ° par rapport au courant. La tension aux
bornes du circuit est la résultante de l'addition vectorielle des deux tensions .
U R B = RB I3 8,× 5 0,1 6= 9 6, 5 V × =
On effectue ici aussi deux séries de mesures [ (R=300Ω ; C=10μF) et (R=1260Ω ; C=15μF) ] où on
relève les paramètres du circuit tel que la résistance R , le courant I,la tension Ur aux bornes de la
résistance , la tension Uc aux bornes du condensateur , la puissance active du circuit P, et le
déphasage φ.
MESURES
N° R(Ω) I(A) Ur(V) Uc(V) P(W) φ(°)
1 300 0,06 19 20 1 45
2 1260 0,0215 26 5 0,5 9
1
Z = R ² +( )²
C .ω
avec
ω = 2 fπ
U r = R .I
1
UC = I
C.ω
R
cos ϕ =
Z
P = U. .Ico ϕs
MESURES CALCULS
N° R(Ω) I(A) Ur(V) Uc(V) P(w) φ(°) Z(Ω) I(A) Ur(V) Uc(V) φ(°) cosφ P(w)
1 300 0,06 19 20 1 45 437,46 0,057 17,146 18,193 46,69 0,68 0,97
2 1260 0,02 26 5 0,5 9 1277,7 0,019 24,57 4,138 9,55 0,98 0,48
Tableau 3
Ici aussi , les résultats obtenus par calcul sont assez proches des valeurs pratiques.
Deux séries de mesures[ (R=100Ω ; C=10μF) et (R=50Ω ; C=15μF) ] sont effectuées pour
relever les paramètres du circuits tels que la résistance R , le courant I,la tension Ur aux bornes de la
résistance , la tension Uc aux bornes du condensateur , la tension Ub aux bornes de la bobine ,la
puissance active du circuit P, et le déphasage φ.
MESURES
N° R(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) Uc(V) P(W) φ(°)
1 100 0,115 13 15,5 33,33 1,4 54
2 50 0,2 11 27,5 41,66 3 45
1
Z= ( R Rb +)² ( Lω + )² −
C.ω
avec
ω = 2 πf
U
I =
Z
U r = R. I
1
UC = I
C.ω
U b = Z b.I
R + Rb
cosϕ =
Z
P = U. I.cosϕ
MESURES CALCULS
N R(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) Uc(V) P(w) φ(°) Z(Ω) I(A) Ur(V) Ub(V) Uc(V) φ(°) cosφ P(w)
°
1 100 0,11 13 15,5 33,33 1,4 54 243,17 0,10 10,28 12,79 32,72 55,2 0,56 1,46
2 50 0,2 11 27,5 41,66 3 45 128,93 0,19 9,694 24,15 41,16 46,6 0,68 3,83
Tableau 4
Dans notre cas ,la réactance inductive est plus petite que la réactance capacitive. En effet on a
vérifié que
1
f Lω
C.ω
On en déduit que le circuit est capacitif.
Ainsi, sur notre diagramme vectoriel le vecteur UC sera déphasé de +90° et UB de -90°.
U RB = 38,5 0,10
× 3,85V =
U R = 10, 28V
U B = 12, 79V
U C = 32, 72V
ϕ = 55, 2 °
La résonance est un phénomène selon lequel certains systèmes électriques, mécaniques sont
sensibles à certaines fréquences. Un système résonant peut accumuler une énergie, si celle-ci est
appliquée sous forme périodique, et proche d'une fréquence dite "fréquence de résonance" . Soumis
à une telle excitation, le système va être le siège d'oscillations de plus en plus importantes, jusqu'à
atteindre un régime d'équilibre qui dépend des éléments dissipatifs du système, ou bien jusqu'à une
rupture d'un composant du système.
D'un point de vue électrique la résonance se traduit par un déphasage nul entre les signaux du
circuit et l'impédance totale du circuit devient purement résistive.
Pour les circuits RLC série , on observe à la résonance un phénomène de surtension se traduisant
par la relation
U R é s e pa u + U C UR UL +
Pour les circuits RLC parallèle la résonance se traduit par un phénomène de surintensité.
La résonance électrique peut être obtenu en changeant les valeurs de certains composants du
circuit tels que l'inductance , la capacité , la fréquence du générateur.
IV.5.1.1/Détermination pratique
Pour ce faire , on se base sur le circuit RLC précédent. A l'aide de notre boite de
condensateurs nous faisons varier la capacité du circuit , tout en gardant un œil sur l'oscilloscope.
Nous faisons varier la capacité du condensateur jusqu'à obtenir un déphasage nul sur l'oscilloscope
c'est-à-dire jusqu'à ce que les deux signaux se coupent sur l'axe des temps.
Dès que le déphasage devient nul nous notons la valeur de la capacité.
Dans notre manipulation nous trouvons C=26μF.
IV.5.1.2/Détermination théorique.
X
ϕ = arctg
R
Avec
1
X = Lω −
C.ω
Donc
ϕ = 0 ⇒X 0 =
1
⇒ Lω − 0 =
C .ω
1
⇒ C0 =
L.ω ²
1
⇒ C0 =
L.(2π f )²
Application Numérique
1
C0 =
(2 × π × 0, 4 ×
50)
C0 = 2 5µ F
Conclusion
On remarque que les valeurs pratiques et théoriques sont assez proches (en effet 25μF ≈ 26μF)
On conclut donc que la capacité de résonance est d'environ de 25μF.
IV.5.2.1/Détermination pratique.
R=100Ω , L=0,4H
f(Hz) I(A) Ur(V) Ub(V) Uv(V) φ(°) P(W)
81 0,034 5 7,5 7,5 0 0,25
Tableau 6
1
ϕ = 0 ⇒L ω − 0 =
C.ω
1
⇒ ω ² (2
= fπ)² =
LC 0
1
⇒ 2π f =
LC 0
1
⇒ f =
2π LC 0
Application Numérique
1
f =
−6
2× π ×0, 4 25.10 ×
f = 79, 6 H z
Conclusion
On remarque que les valeurs pratiques et théoriques sont assez proches (en effet 79,6 Hz ≈ 81 Hz)
On en conclut que la valeur de la fréquence de résonance est d'environ 80 Hz.
V/Conclusion Générale
Les manipulations de ce TP nous ont permis d'utiliser une méthode de détermination des
paramètres d'une bobine à l'aide d'une source de tension alternative , d'un voltmètre ,d'un
ampèremètre, d'un wattmètre et d'un oscilloscope.(Paragraphe IV.1)
Ce TP offre en outre l'occasion de réviser la représentation des diagrammes vectoriels , une
méthode de résolution des circuits alternatifs qui associe à chaque valeur de tension un vecteur
correspondant.
Il nous permet enfin de réviser par l'expérience et par le calcul les théories des circuits RLC,base
de l'électromagnétisme.