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La newsletter pour décideurs
[ 19 MAI 2011 – N° 18 ]

Enquête de la FEB et d'Accenture

Jamais les chefs d'entreprise n'ont nourri
autant d'attentes envers l'Europe
Quand on entend défendre les intérêts de nos
entreprises au niveau européen, mieux vaut
savoir ce que leurs dirigeants pensent et atten-
dent de l'Europe. Pour parvenir à imposer nos
points de vue, il nous est en effet indispensable
de rechercher des leviers et de nouer des allian-
ces. Ce n'est qu'à cette condition que la voix d'un
petit pays peut se faire entendre. Dans les grands
pays, personne ne se soucie de ce que, chez
nous, les épargnants et les entreprises doivent
subir une double imposition en cas de versement
d'un dividende étranger. En revanche, la com-
plexité fiscale en Europe apparaît comme un
cauchemar partagé par le plus grand nombre.
C'est ce que révèle une enquête réalisée par la
FEB en collaboration avec Accenture Europe
auprès de plus de 300 chefs d'entreprise de l'UE
et 100 de leurs confrères extérieurs à l'Europe.
Je retiens principalement trois éléments de cette
étude. 1) L'optimisme est omniprésent, sauf
chez les chefs d'entreprise britanniques, dont la
voix dénote totalement à ce propos. 2) Les
managers extra-européens déclarent qu'après la
Chine, l'Union européenne reste à leurs yeux le
second marché en croissance auquel ils destine-
ront donc leurs investissements. 3) Le déficit de
confiance envers les marchés financiers conti-
nue à peser lourdement sur les esprits.
Les dirigeants accordent de bons points à
l'Europe pour les opportunités qu'elle a créées
dans les niches des technologies vertes ainsi que
pour le soutien assidu qu'elle apporte aux RTE
(réseaux transeuropéens). Les notes les plus
mauvaises, par contre, sont attribuées à son
manque de vision industrielle à long terme et à
son incapacité à concrétiser les percées néces-
saires à la stimulation de l'esprit d'entreprise et
à la croissance des PME.
L'aspiration à une approche
européenne coordonnée visant
à faciliter les investissements
issus des pays en croissance
est surprenante.
Si l'on se penche sur certains éléments de
réflexion spécifiques, je distinguerais les ensei-
gnements nouveaux des messages connus de
nos chefs d'entreprise, mais qu'il faut entendre
si l'on veut un jour saisir pleinement les oppor-
tunités de croissance afin de restaurer l'équi-
libre global.
Concrètement, il s'agit du marché du travail,
d'une véritable uniformisation du marché sans
formalisme excessif, des compétences STIM(*)
et enfin de la généralisation du haut débit ultra-
rapide des réseaux à large bande. En ce qui
concerne le marché de l'emploi, il est à souli-
gner que parallèlement à l'allongement des car-
rières, la mobilité du personnel au sein des
grandes entreprises obtient un score très élevé
(44%) et que l'immigration ciblée, essentielle-
ment au bénéfice de nos laboratoires, fera la dif-
férence (score : 38%).
Les nouvelles attentes impliquent également un
plaidoyer du monde économique en faveur d'une
plus grande présence européenne. Personne ne
s'étonnera de voir un chœur de voix s'élever à
l'unisson pour réclamer une gouvernance écono-
mique très ferme, au niveau européen, afin d'an-
crer durablement l'euro et la zone euro.
Par contre, l'aspiration à une approche euro-
péenne coordonnée visant à faciliter les investis-
sements issus des pays en croissance s'avère
plus surprenante (score : 38%). Avec 29%,
l'adoption d'une véritable diplomatie écono-
mique européenne constitue désormais égale-
ment une priorité. Notre message à Catherine
Ashton à l'occasion de l'European Business
Summit – organisé à Bruxelles ces 18 et 19 mai,
conjointement par la FEB et la confédération
patronale européenne BUSINESSEUROPE –
est aussi lapidaire qu'explicite : "European
diplomats, get your act together now!"
Une dernière réflexion pour conclure : dans
quels domaines les dirigeants interrogés nous
voient-ils nouer une collaboration avec les pays
émergents ? Le score le plus élevé (43%) est
décroché ici par l'exportation des services,
l'accent étant mis sur les soins de santé et la
formation !
RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ
(*) STIM = Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques

À ÉPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> Le Bureau fédéral du Plan confirme
SÉCURITÉ SOCIALE
le déséquilibre structurel entre 2011 et 2016
> DIRECTIVE SERVICES > La mise en place des guichets
uniques est en progrès
COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE > Les projets pilotes
mettent en évidence certaines difficultés
13,2%
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
Risque de pauvreté des âgés
Le risque de pauvreté des plus de 65 ans
s’élève, compte tenu de la possession d’un
logement, à 13,2%, soit à peu près le même
taux que pour l’ensemble de la population
(13,3%). Si l’on ne tient pas compte de la
possession d’un logement, ce risque atteint 21,3% pour les plus de 65 ans.
www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 18 — 19 MAI 2011 ]
> DIRECTIVE SERVICES
La mise en place des
guichets uniques est en
progrès
En vertu de la directive Services, chaque État
membre est tenu de mettre en place un guichet
unique (Point of Single Contact) auprès duquel
les prestataires de services sont censés pouvoir
obtenir toutes les informations utiles et s'ac-
quitter des formalités administratives sans
devoir contacter plusieurs autorités. Ces gui-
chets uniques doivent être accessibles à dis-
tance et par voie électronique. La Commission
européenne vient de mener une étude (*) sur
ACTION FEB
> La FEB participe à un
débat d'Itinera sur les
pensions
Itinera a lancé ce mardi 10 mai sa nouvelle
publication ('Notre pension en héritage') sur les
pensions. La recette d’Itinera est de travailler
plus longtemps, mais selon une formule origi-
nale, à mi-temps dès 60 ans et jusqu’à 70
ans. Il faut, en outre, réformer la pension en
créant un compte individuel comme en Suède
et généraliser les pensions complémentaires.
La FEB, qui a participé au débat organisé en
avant-première à la présentation du livre, s’est
réjouie des mesures avancées. Cela dit, dès
1997, le législateur belge avait prévu une for-
mule de pension à mi-temps. Mais d’autres
systèmes flexibles l'ont remplacée, comme le
crédit temps pour les travailleurs âgés de 50 à
65 ans (dans les faits jusque 60 ans…). Le
moment serait-il venu de revenir sur ce systè-
me ?
Bernadette Adnet – ba@vbo-feb.be
la réalité du fonctionnement de ces guichets,
en se concentrant sur les aspects d’interopé-
rabilité transfrontalière.
D’après les résultats, la mise en place de ces
guichets a bien progressé dans les différents
États membres. Ceci étant, ils ne sont, bien
souvent, constitués que de websites déjà exis-
tants au niveau national et/ou régional. Il y a,
par conséquent, encore des efforts à faire pour
en améliorer l’interopérabilité et leur fonction-
nement en général. Parmi les problèmes sub-
sistants, on épinglera l’insuffisance de la
coopération entre les autorités nationales ain-
si que les divergences d’exigences relatives à
l’octroi d’une licence existant au sein d’un
même pays.
Les progrès engrangés dans la mise en
place des guichets uniques sont encourageants
(**). Neuf guichets d’entreprises ont ainsi été
désignés comme guichets uniques pour la
Belgique (***). Il importe néanmoins que ces
guichets ne se limitent pas à la seule déli-
vrance d’informations, mais permettent de réa-
liser, en ligne, les démarches administratives
relatives à la gestion d’une entreprise dans un
autre État membre.
Arnaud Thysen – at@vbo-feb.be
(*) http://ec.europa.eu/internal_market/
services/docs/services-dir/studies/spocs_en.pdf
(**) http://ec.europa.eu/internal_market/eu-go/
(***) http://business.belgium.be
> Séance académique de
l’Institut professionnel des
comptables et fiscalistes
agréés
Lors de la séance académique de l’Institut pro-
fessionnel des comptables et fiscalistes agréés
(IPCF), Philippe Lambrecht, administrateur-
secrétaire général de la FEB, a souligné l’im-
portance, pour l’entreprise, du comptable-
fiscaliste agréé comme partenaire de réflexion
stratégique et indépendant. Sa mission ne se
limite pas aujourd’hui à l’analyse et au traite-
ment purs et simples de chiffres comptables.
Les dirigeants d’entreprise en attendent des
avis destinés à les informer proactivement de
divers risques et opportunités potentiels. Par
ailleurs, l’entreprise a besoin d’être accompa-
gnée pour être à même de respecter la régle-
mentation complexe. L’IPCF adhère lui aussi à
cette conception de la mission élargie du
comptable et fiscaliste agréé.
Stefaan Verhamme – sv@vbo-feb.be
> COMMUNICATION
ENVIRONNEMENTALE
Les projets pilotes
épinglent certaines
difficultés
Le 6 mai dernier a eu lieu la présentation des
résultats des projets pilotes lancés par le SPF
environnement sur l’application de la méthode
d’analyse du cycle de vie (ACV) à 3 produits
(matelas, bière et papier imprimé). L’objectif
était de contribuer à l’harmonisation de la
méthodologie et d’alimenter la position de la
Belgique sur le sujet. Outre les avantages de la
méthode – notamment une meilleure connais-
sance de la chaîne de production et des
impacts environnementaux associés à chaque
étape –, les projets pilotes ont également mis
en évidence certaines difficultés d'une analy-
se du cycle de vie : son coût, sa complexité,
l’accès et la fiabilité des données, la fréquen-
ce des updates, etc. Il en ressort que commu-
niquer les impacts environnementaux d’un
produit sur la base d’une ACV peut avoir une
valeur ajoutée dans un cadre B2B, mais beau-
coup moins dans un cadre B2C. Les résultats
des projets pilotes seront valorisés par la
Belgique dans les prochains débats européens
et internationaux sur le sujet.
La FEB se réjouit des conclusions qui
se dégagent de ces projets pilotes. Elles confir-
ment la complexité, déjà mise en avant plu- >
> À la Commission des
sociétés cotées
Lors de sa dernière réunion, la Commission
des sociétés cotées de la FEB a fait le point sur
l’incidence de la réforme de la supervision du
système financier sur les sociétés cotées. À
cet effet, elle entendu M. Lhoest, directeur à
FSMA, la nouvelle Autorité des services et mar-
chés financiers. Il a souligné que les divers
aspects du contrôle des sociétés cotées relè-
vent de la compétence de la FSMA, que ce soit
pour la communication d’informations, les
transactions des dirigeants ou encore les abus
de marché…Par ailleurs, la Commission a pro-
cédé à un premier examen de la consultation
publique de l’Union européenne sur la gouver-
nance d’entreprise pour les sociétés cotées.
Cette consultation porte essentiellement sur
le conseil d’administration, le rôle des action-
naires et l’efficacité d’une approche d’autoré-
gulation.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 18 — 19 MAI 2011 ]
> SÉCURITÉ SOCIALE

Le Bureau fédéral du Plan confirme le déséquilibre structurel entre 2011 et 2016

La crise économique et financière a eu un impact important sur le bud-
get de 2009 de la sécurité sociale, que seuls une intervention spécia-
le de l’État fédéral et un prêt ont pu maintenir en équilibre. Dans ses
Perspectives économiques 2011-2016 fraîchement publiées, le Bureau
fédéral du Plan confirme le déséquilibre structurel de la sécurité socia-
le pour la période sous revue, malgré le redressement de la situation éco-
nomique (+2,2% du PIB en moyenne entre 2011-2016, contre 1,3%
entre 2005-2010). En réalité, le régime des soins de santé serait en
boni, c’est-à-dire que les moyens qu’il reçoit en fonction de la norme
légale de croissance de ses dépenses (4 ,5% par an en plus de l’infla-
tion) sont largement suffisants et même de plus en plus excédentaires
par rapport aux prévisions de dépenses. Les régimes de sécurité socia-
le, hors soins de santé, sont quant à eux en déficit structurel (voir gra-
phique). La principale cause se trouve dans les pensions. Les dépenses
de pensions augmenteront fortement pendant la période 2011-2016.
Hors index, elles augmenteraient de 3,6% en moyenne par an dans le
Solde des régimes de sécurité sociale -
Perspectives économiques du Bureau fédéral du Plan
6000
régime des salariés et de 2,6% dans le régime des indépendants. Une
partie de la hausse est attribuable à l’augmentation du nombre de pen-
sionnés (plus de 2% dans le régime 'salariés') ; l’autre, aux revalorisa-
tions au bien-être. Dans le régime des salariés, on doit souligner que,
en l’absence de gros chocs économiques, les dépenses de chômage sont
en recul, mais les dépenses de titres services exploseraient littérale-
ment, avec une croissance moyenne de 7,3% hors index.
À politique inchangée, et malgré la reprise économique, la sécu-
rité sociale est en déficit structurel. Une augmentation du nombre de
pensionnés, combinée à une revalorisation importante des pensions
(+ 204 millions EUR en 2012, tous régimes confondus), met à mal les
régimes de sécurité sociale. Si l'on veut continuer de telles politiques
de revalorisation, il faut soit que l’emploi augmente beaucoup plus que
prévu par le Bureau fédéral du Plan (en moyenne, 46.900 emplois de
plus par an) soit que l'on décide de réformes structurelles qui portent
leurs effets sur les dépenses. Une combinaison des deux sera néces-
saire si on veut éviter
un emballement de
la dette publique.

4000 Les régimes de sécurité Bernadette Adnet –

ba@vbo-feb.be
sociale, hors soins de
en millions EUR

2000

0 santé, sont en déficit

-2000 structurel. La principale
-4000
cause se trouve dans
-6000
les pensions.
-8000
2011 2012 2013 2014 2015 2016
travailleurs salariés travailleurs indépendants soins de santé

> sieurs fois par la FEB, d’une communication plus. Les charges sociales incombant aux Cette année, l'on enregistre une nouvelle haus-
basée sur l’analyse du cycle de vie vers le employeurs ont évolué comme suit : se des charges sociales, principalement impu-
consommateur. Rendre obligatoire un afficha- table à l'augmentation des cotisations
ge environnemental basé sur l’ACV pour tous Année Ouvrier Employé patronales dues au Fonds de fermeture (mis-
les produits semble dès lors irréaliste. sions classiques : de 0,18% à 0,23%, chô-
2000 74,91% 67,67%
Anne Defourny – ad@vbo-feb.be mage temporaire : de 0,24% à 0,28%) en
2009 75,15% 68,55%
raison de la crise. La forte augmentation de
2010 75,42% 68,93% l'assimilation du chômage temporaire dans le
> CHARGES SOCIALES 2011 75,44% 69,04% régime des vacances annuelles pour les
ouvriers a pu être financée grâce à l'utilisation >
Nouvelle hausse en 2011
Chaque année, la FEB analyse les charges
sociales sur les salaires bruts que les entre-
prises paient en contrepartie du travail effec-
Fast Forward
tif des travailleurs (*). Il s’agit principalement
de cotisations et primes de sécurité sociale
(cotisations ONSS, assurance accidents du tra-
to Growth
Renforcez la position concurrentielle de votre PME et favorisez votre croissance !
vail, ...), et de salaires de remplacement ou dif-
Dolce, La Hulpe | 14 juin 2011 - de 14H00 à 18H30
férés (par ex. maladie, vacances annuelles).
Toutes les charges ne sont pas prises en comp-
te dans les chiffres généraux (par ex. chèques- Une initiative de : Avec le soutien de :

repas, frais de transport). Les diminutions de www.kmofocuspme.be

cotisations ne sont pas comptabilisées non
[ INFOR FEB 18 — 19 MAI 2011 ]

AGENDA L’entreprise et les inventions des salariés Date : Lieu : FEB, Bruxelles
24 mai 2011, Info : events@vbo-feb.be
Déjeuner-causerie organisé par la FEB en collaboration avec les de 12h00 à 14h00
cabinets Simont Braun et Claeys & Engels
L'entreprise qui souhaite protéger efficacement ses actifs immatériels
ne peut ignorer le sort des créations, œuvres et inventions réalisées
par son personnel.

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

L’expertise de la FEB au service de votre entreprise

Le dialogue social dans l’entreprise
Le dialogue social dans l’entreprise repose sur trois organes : le conseil d’entre-
prise, le comité pour la prévention et la protection au travail ainsi que la déléga-
tion syndicale. Ces trois organes remplissent des missions spécifiques, dont
certaines ont récemment été adaptées dans le cadre de la transposition de la di-
rective 2002/14/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2002 éta-
blissant un cadre général relatif à l’information et la consultation des travailleurs
dans la Communauté européenne.
La FEB a publié une série de trois ouvrages qui décrivent les missions et le fonc-
tionnement de ces trois organes. Maître Nadine Beaufils, avocate-associée chez
Taquet, Clesse & Van Eeckhoutte, a rédigé les deux premiers tomes sous l’égide
de la FEB. Marie-Noëlle Vanderhoven signe le troisième.
Cette trilogie est la référence en matière de dialogue sociale. Ces ouvrages
sont essentiellement destinés à tous les employeurs et leurs collaborateurs en
RH qui se doivent de communiquer et de négocier avec les représentants du
personnel.

Commande en ligne sur www.feb.be (publications > brochures payantes),

35 (tvac) 35 (tvac) 45 (tvac) par fax : 02 515 09 55 ou par e-mail : publicaties@vbo-feb.be

> des réserves, ce qui a permis d'éviter une aug-
mentation de cette cotisation. Tout comme
l'an dernier, l'on note par ailleurs, tant pour les
ouvriers que pour les employés, une hausse du
nombre de jours d’absence couverts par une
indemnité AMI. Le nombre de jours d'absen-
ce couverts par le salaire garanti a pour sa part
baissé légèrement, et ce pour la première fois
depuis des années.
Ces chiffres illustrent une nouvelle fois
la charge considérable que supportent en
moyenne les entreprises pour chaque heure
prestée, en sus de la rémunération ordinaire.
Au cours des 15 dernières années, les charges
sociales n'ont pas diminué.
Anneleen Bettens – ab@vbo-feb.be
> COMPÉTITIVITÉ
INTERNATIONALE
Le classement 2011
relève aussi les points
faibles de notre pays
L'Institut suisse de management IMD vient
de publier les résultats de son World
Competitiveness Yearbook 2011 (*). Ce rap-
port étudie la position concurrentielle de 59
pays et en établit le classement. Il se base sur
quatre principales catégories de critères: ‘les
performances économiques’, ‘l'efficacité des
pouvoirs publics’, ‘l'efficacité du business’ et
‘les infrastructures’. Cette année, la Belgique
progression par rapport à 2010. Cette pro-
gression est un signe de plus que notre pays
a su rebondir après la crise. Cela étant, une
analyse plus détaillée des résultats montre
qu'il n'y a pas lieu de se réjouir trop vite ! Le
‘government – business efficiency gap’ calcu-
lé par l'IMD montre que, en Belgique, le clas-
sement des pouvoirs publics (39) reste bien
en dessous de celui du business (23) : c'est
le 3e écart le plus important après le Brésil et
le Japon. Nos pouvoirs publics semblent donc
à la traîne par rapport au monde des entre-
prises pour faire face aux défis socio-écono-
miques.
Un tel écart risque d’hypothéquer notre
compétitivité. Le rapport de l’IMD montre aus-
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

gagne 2 places et se hisse en 23e position. si que nos handicaps habituels – entre autres,
(*) Voir www.feb.be > publications Deux catégories, ‘efficacité du business’ et notre pression fiscale élevée (58e position !)
> chiffres et faits ‘efficacité des pouvoirs publics’ affichent une ou encore le fonctionnement de notre marché
du travail – sont loin d’être résorbés. Si l’on
veut continuer à grimper des échelons dans le
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL groupe des économies compétitives, il est
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
temps que notre pays s’attaque à ses handi-
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
caps structurels une fois pour toutes !
ÉDITEUR RESPONSABLE : Charles Gheur – rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
Anne Defourny – ad@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source
(*) www. imd.ch/wcy11
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-
me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.