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© 2011, FD Éclairage Architectural

L’importance de la lumière dans votre intérieur


La lumière contribue au bon équilibre physiologique et psychique des individus. Il est par contre difficile de quantifier
l’apport « confort et santé » dans l’éclairage artificiel, même si des études très poussées prouvent aujourd’hui que la
lumière est un facteur déterminant dans le bien être quotidien de l’homme.

Être raisonnable, c’est important si nous voulons protéger notre environnement

La planète se réchauffe, c’est un fait. Nous y contribuons tous par notre mode de vie, que ce soit nos voitures, nos
mauvaises habitudes en terme de consommation électrique. Si chacun fait un effort, nous pouvons tous contribuer à une
amélioration de notre gestion de l’énergie qui ne se fera pas au détriment de notre confort.
Nous sommes déjà sensibilisés à la nécessité de la maîtrise de notre consommation pour le chauffage, faisons
également les bons choix dans nos produits d’éclairage. Même si pour certains la maîtrise du coût énergétique n’est pas
une priorité, pensons aux générations futures. Les solutions plus économiques énergétiquement ne sont pas forcément
moins efficaces ni moins esthétiques.

Se faire plaisir

Aujourd’hui, bien s’éclairer, c’est d’abord cerner ses besoins pour trouver les solutions les plus proches possibles du
confort des individus.
Et puis, il faut se faire plaisir. Ne pas s’obliger à mettre des sources économiques dans toutes les pièces, mais gérer la
consommation sur l’ensemble de la maison (plutôt des teintes chaudes dans les salles à manger-salon, et des sources
plus économiques dans les cuisines, salles de bain).
Penser à gérer des circuits avec allumages différents qui permettrons une multitude d’ambiances.
Différence entre un luminaire fonctionnel et un luminaire décoratif

Le problème principal qui induit de la surconsommation dans l’habitat individuel,


est la méconnaissance de la fonction du luminaire acheté

Trop souvent, le particulier achète un luminaire sur son esthétique, sans se poser de question sur sa fonction. Les
luminaires décoratifs emportent souvent leur préférence du fait de leur aspect plus attrayant dans un intérieur.
Malheureusement, l’éclairage produit n’est pas suffisant à leur goût, et la démarche est souvent d’acheter d’autres
luminaires pour compenser le manque d’éclairage fonctionnel. Cette démarche conduit à multiplier les sources de forte
puissance dans l’habitat, et donc d’augmenter la consommation énergétique générale.

Différences entre un luminaire fonctionnel et un luminaire décoratif

Un luminaire fonctionnel doit produire une lumière qui servira de base lumineuse dans une pièce. Son rendement doit
être important, c’est-à-dire que la dispersion de la lumière générée par la source qu’il contient doit être maximale.
À l’inverse, un luminaire décoratif, comme son nom l’indique, est un objet décoratif qui émet de la lumière. Il permet
d’accentuer des zones du décor par une luminosité qui attire l’œil, mais qui ne redistribue pas du flux dans toute la
pièce.
Un luminaire fonctionnel possède généralement un réflecteur, ou est équipé de lampes à réflecteur intégré. Le réflecteur
est une partie métallisée qui se trouve autour de la source lumineuse et qui va permettre d’envoyer la lumière dans une
direction choisie de la pièce.
Une lampe incandescente classique n’a pas de réflecteur. Une ampoule fluocompacte n’a pas de réflecteur mais peut
être intégrée dans un appareil d’éclairage qui en dispose. Une lampe dichroïque possède un réflecteur intégré qui vous
permet de distribuer la lumière dans la pièce.

Exemple d’un luminaire décoratif

Sur cette photo, vous pouvez voir que le lustre décoratif produit une lumière forte au niveau du plafond, mais que cette
lumière n’est pas renvoyée vers le bas. Il ne faut donc pas l’équiper de sources de fortes puissance qui n’augmenteront
pas réellement la luminosité de la pièce, mais gérer son éclairage de base avec d’autres produits plus adaptés tels que
des spots encastrés, et venir mettre une touche finale à son décor avec ce lustre qui sera équipé de sources de faible
consommation.

Exemple d’un luminaire fonctionnel

Encastré fluocompact ou rampe avec lampes TBT


Ces produits intègrent tous un réflecteur. Pour la rampe ce sont les lampes dichroïques qui ont un réflecteur intégré. En
ce qui concerne l’encastré autour de la lampe fluocompacte, c’est l’appareil qui possède un réflecteur qui va permettre
de contrôler la dispersion du flux de la lampe.
TYPES DE LAMPES
Il existe différents types de lampes sur le marché. Vous pouvez trouver des lampes incandescentes, des lampes
fluorescentes,etc.
Comment fonctionnent-elles ? Quels sont leurs avantages, leurs inconvénients, leurs applications principales ?
Comment se recyclent-elles ?
Je tiens à attirer votre attention sur le fait qu’un consommateur a souvent tendance à « acheter des watts ». J’entends
par là qu’il se fie plutôt à la puissance, en watts, indiquée pour une lampe alors qu’il faudrait plutôt « acheter
des lumens », les lumens étant l’efficacité lumineuse développée par une lampe.
Un exemple : une ampoule incandescente va développer une énergie d’environ 12 lumens par watt consommé. Alors
qu’une lampe à économie d’énergie développera une énergie de 60 lumens par watt consommé. C’est la raison pour
laquelle il est souvent précisé qu’une ampoule à économie d’énergie de 15 watts équivaut à une ampoule incandescente
de 100 watts.
Elle restitue une énergie lumineuse équivalente, mais avec des consommations énergétiques très différentes.
Dans les présentations des différentes sources que vous pouvez trouver sur le marché, prêtez attention à cette donnée
très importante lorsque vous cherchez à maîtriser votre consommation.

L’incandescence, la grand-mère indispensable


Rendement d’une source incandescente : 10 à 15 lumens par watt.
Durée de vie moyenne : 1.000 heures.
Principe de fonctionnement : ces lampes contiennent un filament résistif de tungstène porté à haute température par le
courant qui le traverse. C’est ce qui donne la lumière.
Avantages : fonctionne sur le secteur direct (230 volts). Coût d’achat très peu important.
Inconvénients : durée de vie limitée (environ 1.000 heures) avec un éclairage qui baisse assez nettement en vieillissant
(tout en consommant autant de courant).
Applications : éclairage domestique.
Élimination : en fonction du tri sélectif pratiqué dans votre commune, vous pouvez soit les mettres dans vos ordures
ménagères, soit les apporter en déchetterie.

L’halogène très basse tension, l’éclairage décoratif par excellence


Rendement d’une source halogène très basse tension : 15 à 20 lumens par watt.
Durée de vie moyenne : de 2.000 à 5.000 heures suivant la qualité du produit.
Principe de fonctionnement : filament résistif, même principe que les lampes incandescentes traditionnelles. Mais le gaz
halogène qu’elles contiennent entretien et régénère le filament de tungstène, d’ou un meilleur vieillissement de la lampe.
Avantages : hautes performances photométriques (lumière très chaleureuse et très bon rendu des couleurs).
Durée de vie importante pour les lampes de qualité.
Le coût à l’achat de ces lampes a bien baissé depuis 10 ans. Réflecteur intégré avec de nombreuses possibilités en
terme d’ouverture de faisceau : faisceau 12°, 24°, 38° ou 60° intéressant pour des effets décoratifs de mise en valeur
d’objets.
Inconvénients : normes de mise en œuvre contraignantes. Dégagement de chaleur problématique. Nécessite l’emploi
d’untransformateur ou du système d’alimentation basé sur le courant.
Applications : éclairage intérieur décoratif, éclairage commercial de mise en valeur de produits.
Élimination : en fonction du tri sélectif pratiqué dans votre commune, vous pouvez soit les mettres dans vos ordures
ménagères, soit les apporter en déchetterie..
Pourquoi éclairer en halogène ?
Les sources halogène ont tendance à être diabolisées par les écologistes, pourtant…
La lumière diffusée par les sources halogène reste la plus confortable, la plus conviviale pour la mise en valeur d’un lieu
ou d’objet. Leur mauvaise utilisation (pour de la base lumineuse notamment) en a fait LA source à bannir de nos
intérieurs le plus vite possible au profit des LEDs ou des lampes fluocompactes moins gourmandes en énergie, mais
dont l’éclairage reste moins convivial.
Il faut savoir que vous pouvez tout à fait réaliser des économies d’énergie grâce aux lampes halogène. Je m’explique : la
particularité des sources dichroïques halogène est qu’elles possèdent un faisceau directif assez resserré du fait de leur
réflecteur intégré. L’angle le plus couramment utilisé est 38°. C’est à dire qu’elles concentrent une quantité importante de
lumière sur une petite surface.
Lorsqu’on vous demande un nombre de LUX élevé sur le plan utile d’un bureau, il faut savoir qu’il sera plus avantageux
de créer une base lumineuse générale dans la pièce avec des sources fluorescentes, et de positionner 1 ou 2 spots
halogènes au dessus du bureau qui permettront de monter fortement la luminosité sur cette zone très localisée.
Vous pouvez faire le test. Positionnez un spot fluocompact 20W à coté d’un spot halogène halogène 50W pour éclairer
un bureau. N’importe qui vous dira que le spot halogène éclaire plus. Erreur, l’encastré fluocompact délivre 2 fois plus
d’énergie dans la pièce que notre halogène, seulement la lumière est diffusée de manière beaucoup plus large, donc
paraît moins intensive sous le luminaire…
Le secret pour mieux gérer votre consommation : l’halogène devrait être utilisé uniquement en accentuation sur votre
décor. Ne concevez pas votre base lumineuse avec des sources halogènes que vous ferez varier. Dans ce cas précis,
vous ne protégez pas l’environnement…

L’halogène 230 volts (GU10), version simplifiée de la source TBT


destinée au marché des particuliers
Rendement d’une source halogène de petite puissance : 10 à 12 lumens par watt.
Durée de vie moyenne : 2.000 heures.
Principe de fonctionnement : filament résistif dans une atmosphère d’ampoule halogène.
Avantages : fonctionne sur le secteur direct (230 volts), pas besoin de transformateur. Simplicité de mise en œuvre pour
les particuliers. Look de l’halogène TBT à réflecteur intégré.
Inconvénients : performances moins bonnes que les sources très basse tension. Pour information, une lampe GU10 50
watts éclaire environ l’équivalent d’une lampe 35 watts 12 volts. Durée de vie moins importante de 1.000 à 2.000 heures.
Lampe plus chère à l’achat qu’une lampe 12 volts. Dégagement de chaleur important par rapport à la lumière restituée.
Applications : éclairage intérieur domestique, pièces peu sollicitées.
Élimination : en fonction du tri sélectif pratiqué dans votre commune, vous pouvez soit les mettres dans vos ordures
ménagères, soit les apporter en déchetterie.
Fluorescence
Rendement d’un tube fluorescent : de 50 à 100 lumens par watt suivant la technologie du tube.
Durée de vie moyenne : 6.000 heures.
Principe de fonctionnement : ce sont des lampes à décharge. La lumière est émise par une couche de poudre
fluorescente qui tapisse l’intérieur du tube. En atmosphère gazeuse, le courant électrique provoque un rayonnement
ultra-violet qui excite la poudre fluorescente. Celle-ci se met alors à blanchir et émet de la lumière.
Avantages : haute efficacité lumineuse (basse consommation énergétique). Coût du produit peu important.
Inconvénients : encombrement. Emploi d’un ballast. Papillotements désagréables pour certaines lampes à l’allumage.
Lumière pas très chaleureuse malgré différentes températures de couleur disponibles sur le marché.
Applications : éclairage de bureaux, écoles, industries, bandeaux (salle de bains).
Élimination : lampes soumises à l’éco-taxe. Vous devez les rapporter dans des containers qui seront prévus à cet effet
(chez les revendeurs ou dans les éco-points) lorsqu’elles seront en fin de vie. Voir dans le lexique DEEE et éco-taxe.

Les lampes fluocompactes, les économies d’énergie


Rendement d’une lampe fluocompacte : 60 lumens par watt.
Durée de vie moyenne : entre 5.000 et 15.000 heures suivant les marques.
Principe de fonctionnement : lampe fluorescente avec ballast électronique intégré. La lumière est émise par une couche
de poudre fluorescente qui tapisse l’intérieur du tube. En atmosphère gazeuse, le courant électrique provoque un
rayonnement ultra-violet qui excite la poudre fluorescente. Celle-ci se met alors à blanchir et émet de la lumière.
Avantages : excellent rendement lumineux. Haute fréquence (pas de papillotements). Branchement sur secteur direct.
Allumage instantané. Très longue durée de vie. Excellent pour créer une base lumineuse économique.
Inconvénients : prix d’achat élevé. Lumière pas très chaleureuse malgré différentes températures de
couleurs disponibles sur le marché. Eviter les allumages et extinctions fréquents qui réduisent la durée de vie de la
lampe (ou choisir des lampes étudiées pour des allumages et extinctions multiples). Pensez à les intégrer dans un
luminaire à réflecteur pour optimiser la dispersion du flux lumineux. Temps de montée en température relativement long.
Applications : éclairage général de base.
Élimination : lampes soumises à l’éco-taxe. Vous devez les rapporter dans des containers qui seront prévus à cet effet
(chez les revendeurs ou dans les éco-points) lorsqu’elles seront en fin de vie. Voir dans le lexique DEEE et éco-taxe.
Pourquoi éclairer en fluocompact ?
Les lampes fluocompactes ont un rendement allèchant : 60 lumens par Watt consommé. C’est assez époustouflant.
Seulement, elles ne possèdent pas de réflecteurs, et la lumière diffusée n’est pas très chaleureuse.
La différence d’éclairage entre une pièce équipée des sources halogène à réflecteur intégré (type rampe halogène) et
une suspension décorative équipée de lampes fluocompactes est énorme et au désavantage de la fluo pour l’ambiance.
Heureusement, il existe des appareils encastrés pour lampes fluocompactes, qui vont permettre d’éclairer de manière
homogène et efficace vos intérieurs, tout en conservant un look sympas à vos plafonds.
Les sources fluo vont vous permettre de créer une base lumineuse avec très peu de consommation, générant une
lumière qui « s’étale » très bien. A utiliser sans compter dans l’habitat, à partir du moment ou la zone restera allumée
suffisamment longtemps.
Pour rappel, ces sources ne sont pas prévues pour être allumées et éteintes trop fréquemment. Cela réduit de manière
importante leur durée de vie. Pour donner un coté plus convivial à votre pièce, glissez ça et là quelques spots halogène
12V en accentuation d’une zone spécifique de la pièce (ex : table de salle à manger).

LED, la source de l’avenir ?


Rendement des LEDs : de 10 à 80 lumens par watt pour les LEDs de puissance.
Durée de vie maxi : de 10.000 à 100.000 heures.
(nota : les durées de vie annoncées sont si longues qu'elles n'ont pas forcément été vérifiées. Pour les LED de
puissance, les durées de vie sont plutôt de l'ordre de 30.000 à 50.000 heures).
Principe de fonctionnement : réaction chimique sous l’effet d’un courant électrique.
Avantages : un bon rendement. Trés longue durée de vie. Très peu de consommation énergétique.
Inconvénients : Petites puissances qui nécessitent la présence de plusieurs LED pour obtenir de la puissance désirée,
donc coût élevé. Températures de couleurs moyennes. On a du mal à obtenir de la lumière blanc chaud. Nécessité d’un
transformateur redresseur entre le secteur et les lampes. De nouvelles LED qui se branchent sur le secteur commencent
à apparaître mais leur coût est élevé. Ambiance lumineuse pas très agréable. Attention, les LED ne dégagent que très
peu de chaleur vers l’avant, mais beaucoup vers l’arrière. Et elles doivent être refroidies pour garantir une durée de vie
optimale. Si elles ne le sont pas, elles auront un rendement et une durée de vie bien en dessous de ce qui vous est
annoncé.
Il est donc très important qu’elles soient intégrées dans des appareils conçu par des professionnels qui prendront en
compte ces spécificités.
Applications : éclairage localisé, balisage, éclairage extérieur.
Remarque : ce produit n’a pas encore une grande diffusion en éclairage général, car il implique l’utilisation de LEDs de
puissance, et reste cher. Nous n’avons pas énormément de recul sur sa fiabilité dans le temps.
Il devient intéressant en éclairage ponctuel (niche, cabine de douche).
Par contre, les produits touchant au balisage sont très efficaces et performants.
Nota : Attention aux nombreux produits d’importation qui apparaissent sur le marché à des prix très attractifs. On vous
promet monts et merveilles, pour des produits dont l’électronique de pilotage ne tiendra pas très longtemps, dont le
rendement lumen/watt n’est jamais précisé…
En fait, leur rendement énergétique atteint péniblement les rendements des lampes les moins économes du marché,
telles que les halogènes 230V.
Ces produits viennent de loin ce qui implique un poids environnemental élevé (pollution due au transport), et mise au
rebut rapide donc augmentation de nos déchets polluants (présence d’électronique). Ces LEDs dites d’éclairage, n’ont
encore que très peu d’intérêt technique au jour d’aujourd’hui.
Palmarès
Comparatif des types de sources
Lampe Lampe
Lampe Lampe Tube
Type de sources halogène halogène
incandescente fluocompacte fluorescent
230 volts 12 volts
10 à 12 10 à 13 15 à 20 50 à 80
Rendement 60 lumens/watt
lumens/watt lumens/watt lumens/watt lumens/watt
Consommation
en watts 1.000 ÷ 12 1.000 ÷ 13 1.000 ÷ 20 1.000 ÷ 60 1.000 ÷ 80
pour 1.000 = 100 W = 78 W = 50 W = 16 W = 12,5 W
lumens
Énergie
développée
TYPES DE PRODUITS
Lorsqu’il s’agit de choisir un appareil d’éclairage, vous serez confronté à une multitude de possibilités en terme de
produits.
Vous trouverez aussi bien des lustres, des spots encastrés, des lampadaires, des lampes à poser, des appliques
murales, etc.
Comment choisir un luminaire ? Certains appareils sont-ils plus adaptés pour des applications précises ?
Nous allons vous présenter les formes les plus courantes de luminaires rencontrés sur le marché de l’habitat. Attention,
cette liste n’est pas exhaustive. Nous mettrons en avant leurs avantages et inconvénients et leurs applications
principales.

Suspensions
Plutôt adapté pour : chambre, entrée, salle à manger.
Avantages : facilité de mise en œuvre. Grand choix au niveau des modèles.
Choix également dans le type de sources qu’ils peuvent accueillir (incandescente, fluocompacte, halogène 12 ou 230
volts).
Inconvénients : répartition inégale de la lumière dans la pièce (zones d’ombre), nécessite d’autres types d’éclairage pour
rendre la pièce confortable (lampadaires, lampes à poser, etc.

Lustres
Plutôt adapté pour : entrée, salle à manger, zone en plafond cathédrale.
Avantages : très décoratif, permet d’habiller de grands volumes. C’est aussi un repère visuel important pour certaines
personnes.
Inconvénients : attention, un lustre est souvent très peu éclairant. Les sources qui l’équipent n’ont quasiment jamais de
réflecteur pour contrôler la dispersion du flux lumineux. Vous avez donc un objet très lumineux lorsque on le regarde,
mais très peu de lumière en dessous, ou autour de la pièce. C’est un luminaire à classer dans les produits décoratifs.
Rails, spots apparents
Plutôt adapté pour : pièces avec poutres, pièces sans faux plafond.
Avantages : parfois la seule solution lorsque qu’il est impossible d’encastrer des spots et que vous souhaitez néanmoins
couvrir une surface importante avec son éclairage. Aspect esthétique intéressant lorsque les spots sont accessoirisés.
Inconvénients : difficulté de mise en place sur de grandes longueurs (attention aux chutes de tension en version
halogène sur transformateur).
Faire très attention à la qualité des douilles (point de contact électrique des lampes) sous peine de devoir re-lamper très
fréquemment.

Câbles tendus
Plutôt adapté pour : salle à manger, salon, pièce avec poutres.
Avantages : très esthétique, ce produit est très « léger » d’aspect et permet une implantation dans beaucoup de décors.
Inconvénients : difficile de mise en œuvre sur de grandes longueurs.
Parfois compliqué pour orienter les sources, ce qui ne permet pas de répartir sa lumière comme vous le souhaiteriez.
Attention aux nombreuses versions d’entrée de gamme dont le prix paraît attractif, mais qui vont générer des problèmes
techniques (problème de durée de vie des lampes, problèmes de détérioration des douilles).
Spots encastrés
Plutôt adapté pour : cuisine, salle de bain, salon, couloir.
Notre conseil : panacher des encastrés fluocompacts pour créer la base lumineuse avec des encastrés halogènes 12
volts pour la qualité de la lumière. Vous aurez un très bel éclairage pour une consommation énergétique très
raisonnable.
Avantages : c’est une des meilleures bases pour travailler sa lumière, avec un éclairage technique et fonctionnel.
Très bonne répartition de la lumière dans la pièce.
Appareils plus discrets.
Vous pourrez re-travailler l’ambiance avec du luminaire décoratif pour mettre une touche finale à la décoration intérieure.
Inconvénients : il faut avoir un faux plafond, ou avoir fait des réservations dans la dalle béton à l’origine des travaux.
Pour les spots halogènes, tenir compte d’un dégagement de chaleur important dans les plafonds (mettre des boucliers
thermiques pour protéger vos plafonds).
Pour les halogènes 12 volts, il vous faut un transformateur ou un système basé sur le courant, mais la lumière est plus
qualitative. Avec les halogènes 230 volts, pas besoin de transformateur, attention néanmoins, ces lampes, consomment
plus d’énergie, et ont une durée de vie inférieure aux lampes 12 volts.
Penser aux nouvelles solutions avec les encastrés fluocompacts miniaturisés qui ont sensiblement les mêmes
dimensions que les halogènes TBT, mais qui ne dégagent que très peu de chaleur pour un éclairement puissant mais
moins ciblé.

Lampadaires
Plutôt adapté pour : bureau, salon.
Avantages : lorsque vous n’avez pas d’arrivées électriques dans les murs ou au plafond, c’est une des seules
possibilités d’éclairage.
Possibilité de le déplacer. Éclairage indirect, donc confortable. Possibilité de faire varier la lumière sur beaucoup de
modèles.
Grand choix au niveau du design.
De nouveaux produits équipés de sources fluocompactes arrivent sur le marché et sont très intéressants en terme de
consommation.
Inconvénients : pour les lampadaires halogènes, grosse consommation électrique (que vous ne réduisez pas en le
faisant varier).
Très peu de contrôle du flux. Vous arrosez très fortement une zone, et il fait sombre dans le reste de la pièce.

Lampes à poser
Plutôt adapté pour : salle à manger, salon, chambre.
Avantages : luminaire décoratif par excellence, il sert à apporter des modulations par effet de contraste lumineux dans
une pièce.
Choix énorme au niveau des modèles sur le marché.
Inconvénients : rendement lumineux très mauvais en raison de l’abat jour. Impossibilité de maîtriser l’éclairage. Choisir
plutôt des sources économie d’énergie pour équiper ce type de lampes.

Appliques murales
Plutôt adapté pour : salle à manger, salon, entrée, couloirs.
Avantages : très décoratif. Éclairage indirect donc très confortable. Très agréable dans les circulations ou les escaliers.
Inconvénients : nécessité d’avoir des arrivées électriques dans les murs. Mauvaise répartition de la lumière dans la
pièce. Nécessité d’avoir plusieurs appliques dans la pièce pour garantir un bon éclairage, donc plusieurs endroits ou
vous ne pourrez pas appuyer de meubles ni poser de tableaux.

Encastrés de sol
Plutôt adapté pour : circulations, escaliers, éclairage extérieur.
Avantages : confort visuel, s’ils sont bien implantés. Laissez-vous guider par la lumière.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour les appareils recevant un autre type de source que des LEDs, afin
d’éviter les écueils techniques…
Inconvénients : le prix des appareils reste relativement élevé (luminaires techniques).
Une implantation nécessitant de nombreux points pour un effet satisfaisant.
Concept foyer déporté
Plutôt adapté pour : salon, salle à manger, chambre, pièces de grandes hauteurs.
Avantages : discrétion de l’éclairage. Vous ne verrez pas d’ou vient la lumière. Pas d’éblouissement.
À partir d’une seule source, 4 objets peuvent être éclairés. Le fait de multiplier les impacts lumineux permet de mieux
faire vivre la pièce.
Économie d’énergie car la source est de très petite puissance.
Modularité de l’éclairage, si vous changez la déco, il suffit de réorienter les miroirs dans une nouvelle direction.
Inconvénients : ce produit touche l’éclairage architectural, donc il faut bien penser son implantation d’appareil, sous
peine d’avoir un résultat décevant.
Vous ne pourrez pas faire de cadrage parfait sur un tableau (les impacts ne seront pas forcément ronds) mais vous
pourrez faire vivre les toiles d’une manière spectaculaire.
LES PIÈCES
Par une journée de beau temps, le nombre de lux à l’extérieur est d’environ 100.000. Nous travaillons sur des bases de
300lux en éclairage intérieur.
Le tout premier éclairage d’une maison, c’est la lumière naturelle. Il ne consomme rien, est gratuit et à volonté ! Aussi,
mon premier conseil est de bien orienter sa maison afin de profiter au maximum de la lumière naturelle.
L’éclairage des pièces d’une maison ne se réalise pas d’une manière uniforme. Vous n’avez pas les mêmes besoins en
éclairage dans une cuisine et dans une chambre par exemple.
Il va donc vous falloir réfléchir aux besoins en éclairage de la pièce en fonction de son utilisation, à l’implantation de vos
meubles.
Pour réussir son éclairage, il faut avoir eu une réflexion en amont par rapport à votre décor, aux coloris de vos murs, aux
revêtement de sol, etc.
Par exemple, il est inutile de positionner de l’éclairage sur des surfaces très foncées qui vont absorber la lumière. Dans
ces cas extrêmes, il faudra tenter d’éclairer toutes les zones claires de la pièce ou du mobilier afin d’optimiser l’énergie
lumineuse de départ.
En général…

• pensez à créer la base lumineuse appropriée en fonction de la pièce et du besoin (plutôt fonctionnel, plutôt ambiance ou
les deux). Une base lumineuse fonctionnelle adaptée est la clé d’une maîtrise de sa consommation énergétique. Elle
limitera les ajouts de luminaires pour essayer d’atteindre une puissance convenable lorsque la base a mal été conçue ;
• pensez que vous pouvez câbler vos différents éclairages sur des circuits différents afin de vous donner plusieurs
possibilités d’ambiances sur une pièce ;
• pensez à cibler par la lumière les zones les plus remarquables de votre décor pour les faire ressortir (voir le chapitre
conseils de panachage des sources fluorescentes et halogènes).
• pensez à éclairer vos murs pour donner une impression de luminosité à vos pièces (valable pour les murs clairs). Cette
astuce permet d’abaisser sensiblement sa consommation car elle génère une impression de luminosité importante ;
• ne pas sur dimensionner l’éclairage par des sources trop puissantes : sous des plafonds à 2,50 mètres, des sources de
35 watts en sources halogène très basse tension et 15 à 20 watts en sources fluocompacts seront adaptées.

L’entrée
L’entrée est une zone importante. C’est la pièce d'acceuil, la première impression de votre logement sur vos visiteurs.
Il existe plusieurs types d’entrées qui appellent des solutions d’éclairage très différentes.
Solution n°1 :
Entrée avec une grande hauteur de plafond (exemple : toit cathédrale). Il sera judicieux « d’habiller » le volume par une
suspension ou un lustre de dimensions imposantes. Les salles à manger ayant des plafonds à 2,50 m peuvent rarement
se permettre des lustres volumineux. Leur endroit de prédilection se trouve donc dans des espaces plus importants
comme peuvent l’être certaines entrées.
Solution n°2 :
Entrée avec un plafond de hauteur standard (2,50 m). On préfèrera une solution avec des spots encastrés halogènes
12 voltsqui vont générer une lumière chaude et accueillante, ou à défaut si on ne peut pas encastrer, un rail halogène
12 volts, qui permettra d’orienter certains des spots vers les placards souvent présents dans une entrée. Cette solution
permet de bien répartir la lumière et d’éviter les zones d’ombres.
Vous pourrez ensuite compléter votre décor par une jolie lampe à poser sur une console par exemple. Celle-ci pourra
être équipée idéalement d’une lampe à économie d’énergie.
Solution n°3 :
Si votre entrée donne directement sur la salle à manger ou le salon et qu’elle est appelée à rester allumée suffisamment
longtemps dans la journée, vous pouvez choisir des luminaires équipés de lampes à économie d’énergie. Les appliques
murales (éclairage indirect) procurent une lumière agréable et permettent l’utilisation de sources moins gourmandes en
énergie.

La salle à manger

À la fois ambiance et accentuation sur la table

Pour mieux maîtriser sa consommation, une astuce pro consiste à créer plusieurs circuits d’éclairage afin d’obtenir des
possibilités d’ambiances variées suivant l’humeur du moment. Un éclairage général piloté par variateur de lumière,
souvent tentant, sera moins économique énergétiquement parlant (voir idée reçue sur la variation), et offrira moins de
flexibilité au niveau des ambiances de la pièce.
Si vous choisissez de faire varier l’intensité d’un ensemble de spots encastrés halogènes, la lumière sera certes
agréable, mais l’ambiance générale sans relief.
Si par contre vous séparez les mêmes points d’allumage en deux circuits, 1 de 6 spots en raz de mur qui génèreront
unéclairage indirect dans la pièce, et un autre pour des spots implantés au dessus de la table, vous pourrez, soit allumer
l’ensemble, soit utiliser uniquement l’éclairage indirect du mur, soit n’éclairer que la table. Vous donnerez à votre pièce
ainsi, trois possibilités d’ambiances totalement différentes en utilisant à bon escient votre énergie.
La salle à manger est en outre, souvent équipée de luminaires purement décoratifs en complément de la base
fonctionnelle, tels que des lampes à poser, des guirlandes lumineuses, etc., dont l’éclairement est parfois suffisant dans
certains moments de vie de cette pièce.
Pourquoi ne pas laisser uniquement les luminaires décoratifs en fonction plutôt que de faire varier l’ensemble des
luminaires fonctionnels ?
Solution n°1 :
Une suspension décorative au dessus de la table est une bonne solution d’éclairage. Les sources retenues sont plutôt
du type halogènes 12 volts ou les sources incandescentes. Des lampes en appliques sur les murs pourront compléter
harmonieusement l’éclairage de la pièce. Le fait d’accentuer par de la lumière des tableaux ou autre objet de décoration,
amènera une touche finale à la décoration.
Solution n°2 :
Des spots encastrés répartis harmonieusement dans la pièce. Un ciblage de la table, éventuellement une implantation
en bord de mur pour créer un éclairage indirect sur un des murs. Veiller à ne pas positionner de meubles encombrants
sur ce mur de manière à ne pas bloquer la lumière.
Solution n°3 (la plus environnementale) :
Panachage de spots TBT 12 volts sur les zones importantes : table, tableaux, bord de mur, et base lumineuse neutre
avec des encastrés fluocompacts au dessus des zones de circulation.
Solution n° 4:
Si vous faites poser un faux plafond, vous pouvez l’arrêter à une dizaine de centimètres du bord du mur de manière à
venir implanter des tubes fluorescents sur le pourtour de la pièce, créant ainsi un éclairage indirect très agréable et peu
énergivore. Des coloris clairs sur les murs sont recommandés pour ce type d’éclairage. Il faudra prévoir des arrivées
électriques supplémentaires de manière à intégrer un éclairage fonctionnel au dessus de la table de la salle à manger
par exemple, via des encastrés TBT ou une suspension.
La cuisine

Pièce très sollicitées. Attention à la qualité des produits employés…

Solution n°1 :
Panachage de spots équipés de sources fluocompactes pour les zones de circulation, et de spots halogènes
12 volts pour les zones à accentuer : table, plan de travail, évier et éventuellement les meubles s’ils sont de couleur
claire.
L’effet de contraste fera ressortir d’une manière flatteuse les zones les plus intéressantes de votre décor. Lorsque vous
passerez à table, vous pourrez générer une ambiance lumineuse plus confortable en éteignant votre circuit fluorescent
pour ne laisser que les sources halogènes en fonctionnement.
Idée déco : pour les cuisines équipées d’un bar ou d’un passe plat, faire descendre quelques luminaires sur fil de
manière à attirer l’œil sur cet élément du décor.
Solution n°2 :
Vous ne pouvez pas encastrer ? Une autre solution très déco est possible avec un panachage fluo-halogène. Il s’agit
d’implanter des tubes fluorescents sur le dessus des meubles haut de votre cuisine, ce qui va créer un éclairage
indirect dans la pièce. On complétera l’éclairage fonctionnel dans la pièce par un rail halogène très basse tension, par
exemple, qui permettra d’orienter les spots vers les zones nécessitants une luminosité plus forte.
Le salon

Le salon, ambiance la plus confortable

Contrairement à beaucoup d’idées reçues, le salon est une des parties de la maison qui nécessite peu de points
d’éclairage.
Dans la journée vous bénéficiez généralement d’une lumière naturelle suffisante, via les fenêtres ou les baies vitrées.
Lorsque vous utilisez la pièce, c’est plutôt pour regarder la télévision, lire, prendre l’apéritif entre amis et vous
rechercherez plutôt à créer une ambiance lumineuse tamisée plus conviviale.
Pourquoi ne pas simplement utiliser une ou plusieurs lampes à poser équipées d’abat-jour de teintes chaudes, et
équipées de lampes fluocompactes. Vous pourrez éventuellement compléter votre décor avec des guirlandes
lumineuses qui ajouteront une petite note personnalisée à votre déco. Cette solution offre l’avantage certain d’une
consommation électrique maîtrisée.
Si vous pensez que cela ne suffit pas, voici d’autres solutions plus consommatrices d’énergie…
Solution n°1 :
Sources halogènes 12 volts de préférence, via des spots encastrés. En complément, des lampes à poser, guirlandes
lumineuses pour donner des petites touches lumineuses et accentuer certaines zones de la pièce. Prévoir la possibilité
de faire varier la lumière ou de faire des paliers lumineux.
Alternative à la variation et solution plus environnementale : couper son éclairage de base (spots encastrés) pour ne
laisser que les éclairages décoratifs ponctuels en fonctionnement.
Une astuce : le concept « foyer déporté » qui permet des ambiances très travaillées, tout en vous faisant réaliser des
économies d’énergies importantes car peu de sources, sans variation et sans éblouissement.
Solution n°2 :
Rail TBT ou câbles tendus pour les zones sans faux plafond, avec les mêmes compléments décoratifs que sur l’exemple
précédent.
Les escaliers

À ne pas négliger. C’est une des zones dangereuses de la maison et sa sécurité


est en partie liée à l’éclairage

Les escaliers sont des endroits difficiles à mettre en lumière. En effet, il faut toujours faire attention d’éviter les
phénomènes d’éblouissement lors de la montée, et les phénomènes d’ombre pendant la descente. Ces deux cas
augmentent fatalement les risques de chute.
Solution :
Des encastrés de bas de marche (implantés une marche sur deux) permettent de diffuser une lumière rasante sur votre
escalier et d’en dessiner le relief. Ces encastrés seront idéalement équipés de sources LED de balisage ou de sources
halogènes TBT de petite puissance (5 W maxi) afin d’éviter les problèmes d’éblouissement sur les marches à auteur
d’yeux. En complément, nous vous recommandons des appliques murales qui génèreront une base lumineuse indirecte
nécessaire pour atteindre une luminosité suffisante dans la cage d’escalier.
La chambre

Relaxation, éviter toute lumière agressive

La chambre est l’un des endroits de la maison qui ne nécessite pas un niveau de l’éclairage important. Le choix du
matériel à implanter est très subjectif. Il convient surtout d’éviter l’implantation de spots encastrés en milieu de pièce car
ils peuvent être très éblouissants lorsque vous êtes allongés.
Solution n°1 : êtes-vous un adepte de la lecture au lit ?
Si c’est le cas, il vous faudra prévoir un luminaire performant au niveau de la tête de lit. Les sources halogènes avec
réflecteur ou les systèmes de LEDs de puissance s’y prêtent bien. La dispersion de la lumière est contrôlée et permet un
ciblage efficace de la zone de lecture. Une suspension équipée d’une lampe fluocompacte peut compléter la base
lumineuse.
Solution n°2 : êtes-vous un adepte de télé au lit ?
Si c’est le cas, il est intéressant de penser à un éclairage indirect, par exemple des spots encastrés en raz de mur qui
génèreront un éclairage doux sans éblouissement. Implantation sur un des cotés de la pièce de préférence. Des lampes
à poser équipées de lampes fluocompates au niveau de la tête de lit complèteront l’éclairage.
Solution n°3 : avez-vous un bureau dans votre chambre ?
Un point d’éclairage central tout seul n’est jamais très performant car il génère des ombres sur le plan de travail. Vous
serez tenté de corriger cet inconvénient en augmentant la puissance lumineuse des sources équipant le luminaire
central, et c’est une erreur. Pensez plutôt à garder une base lumineuse relativement douce au niveau du point central, et
complétez votre éclairage de travail par un luminaire spécifique sur le bureau. Encore une fois, pensez à équiper le
luminaire qui gère la base lumineuse avec des lampes fluocompactes. Choisissez un abat-jour de teinte chaude, la
lumière produite sera chaleureuse.

Le bureau

Ambiance calme avec zone d’éclairement plus forte sur le plan de travail

Solution n°1 :
Le niveau de lumière le plus important sera sur le plan de travail du bureau. Si vous désirez adopter un éclairage plus
environnemental, choisissez une solution de panachage avec des sources fluorescentes et des sources halogènes.
Vous placerez les sources halogènes au dessus du bureau où leur faisceau concentré assurera un niveau lumineux
important, et vous utiliserez des spots encastrés fluocompacts pour le reste de la pièce où leur forte dispersion
lumineuse pour le peu de consommation énergétique assurera un très bon balisage.
Solution n°2 :
Vous ne pouvez pas encastrer ? Une suspension équipée d’une lampe fluocompacte pour assurer la base lumineuse
générale. Une lampe de bureau halogène ou LED de puissance en éclairage fonctionnel sur le bureau fera très bien
l’affaire.

La salle de bain

La salle de bain, bien-être et économie d’énergie.


Pièce très sollicitée. Attention à la qualité des produits employés…

Solution :
C’est une pièce technique en raison des nombreuses arrivées d’eau.
Notre conseil : vous vous trouverez meilleure mine le matin si vous utilisez des spots encastrés halogènes 12 volts dans
votre bandeau de salle de bain (au dessus du miroir) plutôt que de la fluorescence.
Ensuite, faites votre choix :
Les personnes soucieuses des économies d’énergie et de l’environnement privilégieront des spots encastrés
fluocompacts avec une température de couleur chaude en base lumineuse. Elles garderont les spots halogènes pour le
dessus du miroir et la douche.
Les personnes qui veulent se voir belles sous tous les angles préfèreront des spots halogènes 12 volts dans toute la
pièce.
Attention à ne pas implanter de spots directement au dessus de la baignoire. Ceci peut être inconfortable car éblouissant
lorsque vous « trempez »…
Les systèmes de LED de balisage peuvent également apporter une touche déco très appréciable autour de la baignoire
par exemple.
Attention à la classe des appareils suivant le volume dans lequel vous vous trouvez (voir termes techniques : volume de
protection)
Le dressing
Solution n°1 :
Si vous travaillez dans le dressing (repassage), il faudra envisager une lumière fonctionnelle du type encastrés
fluocompacts en panachage avec des spots TBT qui mettront le décor bois en valeur.
Solution n°2 :
Si le dressing n’est qu’un endroit de stockage, il faudra privilégier des sources permettant des allumages et extinctions
multiples, telles que les sources incandescentes classiques ou alors les lampes dichroïques via une suspension, des
spots encastrés, une rampes TBT 12 volts ou du câble tendu.

Les couloirs

Ne pas provoquer d’éblouissement. Avoir une lumière correcte pour la


circulation.

Particularité : allumages et extinctions fréquentes. Besoin de luminosité maximum dès l’allumage. Faire attention à la
source que vous allez choisir qui doit pouvoir supporter ces contraintes.
Dans tous les cas, il faudra bien répartir l’éclairage tout le long de la circulation.
Une lampe fluocompacte traditionnelle se détériorera très rapidement sous ces contraintes, et son temps de montée en
température est relativement long.
Les lampes incandescentes traditionnelles supportent relativement bien les allumages et extinctions multiples. Elles sont
très peu chères à l’achat et en recyclage. Elles restent, la solution simple et la plus environnementale.
Solution n°1 :
des spots encastrés TBT 12 volts en plafond.
Solution n°2 :
des spots encastrés TBT 12 volts complétés par des spots encastrés implantés en bas de mur peuvent être très
décoratifs. En solution plus haut de gamme, choisir des encastrés équipés de LED de balisage.
Solution n°3 :
des appliques murales équipées de sources incandescentes.
Enfin, si vous ne pouvez pas encastrer, les rails ou fils tendus sont esthétiques.

Les toilettes

Il faut que ça s’allume vite !

Solution :
Particularité, allumage et extinctions fréquentes. Besoin de la luminosité maximum dès l’allumage. Faire attention à la
source que vous allez choisir qui doit pouvoir supporter ces contraintes.
Une lampe fluocompacte traditionnelle se détériorera très rapidement sous ces contraintes, et son temps de montée en
température est relativement long.
Les lampes incandescentes traditionnelles supportent relativement bien les allumages et extinctions multiples. Elles sont
très peu chères à l’achat et en recyclage. Elles restent, la solution simple et la plus environnementale.

Les vérandas
Les vérandas sont techniquement compliquées à éclairer. En effet, elles sont naturellement très lumineuses en journée,
et il est quasiment impossible de lutter contre la puissance de la luminosité extérieure, même par temps gris. La question
qu’il convient donc de se poser est : quelle sera l’utilisation de ma véranda ?
Pour un jardin d’hiver, solution n°1:
Nous chercherons à mettre en valeur les plantes le soir par le biais d’un éclairage au sol, ou carrément intégré dans les
pots de fleurs. Deux types de sources sont possibles : les halogènes ou les LEDs. Attention néanmoins à ne pas brûler
les plantes en positionnant une lampe halogène trop près. Autre point à vérifier, le coefficient d’étanchéité des appareils
intégrés dans les pots de fleurs qui devront avoir un indice de protection contre les projections d’eau adéquat.
Pour une utilisation en salle à manger, solution n°1:
Il faudra prévoir un éclairage plus fonctionnel au niveau de la table, soit par le biais d’une suspension, soit par des spots
halogènes directement intégrés dans les montants de la véranda. Des produits spécifiques existent pour ce type
d’applications particulières. Il est également possible de surligner les contour de la pièce avec des LEDs de couleur qui
ajouteront une touche d’ambiance lorsque vous souhaitez des ambiances plus intimes. Ces LEDs pourront être
intégrées soit dans le sol, soit dans les bas de murs s’ils sont dégagés de tout meubles.
IMPLANTATION
L’implantation de vos appareils d’éclairage est très importante. Elle se décompose en trois phases :

• La première phase consiste à déterminer la quantité de flux lumineux (exprimée en lumens) qui permettra d’obtenir la
luminosité souhaitée dans votre pièce.
• La deuxième phase vous permettra de déterminer le nombre d’appareils nécessaires dans votre pièce, en fonction de la
ou des sources retenues (rendement lumen/watt différent en fonction des sources).
• La troisième phase consiste à répartir ces points lumineux dans la pièce, de manière à obtenir le meilleur rendement
lumineux, et un effet décoratif intéressant.

Formules

Base de calcul

Le principe est de créer une base lumineuse relativement économique, que vous allez venir retravailler avec des
éclairage localisés décoratifs, qui créeront des points de contraste lumineux, et mettront vos pièces en valeur.
Niveau d’éclairement recommandés pour un éclairage général dans une habitation
Différentes Éclairage général Éclairage localisé
pièces (base lumineuse) dans la pièce*
Entrée 100 lux 300 lux
Couloir 100 lux 300 lux
Escalier 200 lux 300 lux
Séjour 200 lux 300 lux
Salon 100 lux 300 lux
Cuisine 300 lux 500 lux
Salle de bain 300 lux 500 lux
Chambre d’enfant 300 lux 500 lux
Chambre adulte 100 lux 300 lux
(*) Ils correspondent à des compléments d’éclairage dans la pièce (lampe à poser, lampadaires, bandeaux, appliques)

Facteur de réflexion moyens de quelques peintures et matériaux


Peintures blanches 0,70 à 0,75 Papier peint coloré 0,20 à 0,50
Peintures colorées claires 0,60 à 0,70 Pierre de taille 0,50
Peintures grises 0,15 à 0,65 Ciment clair 0,40
Peintures colorées foncées 0,20 à 0,60 Brique rouge 0,20
Papier peint blanc 0,60 à 0,70 Bois natuel (érable) 0,40
Papier peint gris léger 0,55 à 0,65 Noyer 0,15
Peintures peint gris ardoise 0,10 Chêne 0,20
Plâtre blanc 0,85 Acajou 0,10
Comparatif des types de sources
Lampe Lampe
Lampe Lampe Tube
Type de sources halogène halogène
incandescente fluocompacte fluorescent
230 volts 12 volts
10 à 12 10 à 13 15 à 20 50 à 80
Rendement 60 lumens/watt
lumens/watt lumens/watt lumens/watt lumens/watt
Lampe Lampe
Lampe Lampe Tube
Type de sources halogène halogène
incandescente fluocompacte fluorescent
230 volts 12 volts
Consommation
en watts 1.000 ÷ 12 1.000 ÷ 13 1.000 ÷ 20 1.000 ÷ 60 1.000 ÷ 80
pour 1.000 = 100 W = 78 W = 50 W = 16 W = 12,5 W
lumens
Énergie
développée

La formule ci-dessus permet de quantifier le nombre de points lumineux, pour un éclairage général d’ambiance. Elle a
l’avantage de mettre en évidence l’importance des différents revêtements de la pièce, plus ou moins absorbants. Vous
devrez augmenter le nombre de points lumineux (si vos murs sont peints en rouge par exemple le coefficient tombe à
0,3 environ), pour conserver vos 300 lux dans la pièce.
Attention : pour les lampes halogène avec réflecteur intégré, le ρappareil est de 0,75.
Déterminez vos besoins en lumens !
Nombre de lux souhaités :
Surface :
Rendement de l’appareil 0,05
(ρappareil) :
Facteur de réflection 0,05
(ρpièce) :
Saisissez les valeurs
puis cliquez sur le bouton Calculer
« Calculer »

Simulation de choix d’éclairage sur plusieurs type de sources

La formule ci-dessus permet de quantifier le nombre de points lumineux, pour un éclairage général d’ambiance. Elle a
l’avantage de mettre en évidence l’importance des différents revêtements de la pièce, plus ou moins absorbants. Vous
devrez augmenter le nombre de points lumineux (si vos murs sont peints en rouge, par exemple, le coefficient tombe à
0,3 environ), pour conserver vos 300 lux dans la pièce.
Exemple de calcul pour une pièce de 15 m2 relativement claire (pas de tapisserie foncée, donc coefficient pièce à 0,7)
pour obtenir un éclairement général de 300 lux :
300 lux × 15 m2× 1/0,7 × 1/0,7 = 9.184 lumens
Vous vous souvenez que chaque type de lampe a un rendement lumen/Watt différent.
Nous vous proposons donc une simulation qui vise à démontrer l’écart de consommation possible suivant le type de
lampes choisies pour un niveau d’éclairement comparable.
Avec une source halogène 230 volts GU10 qui affiche un rendement lumineux de 12 lumens par watt :
9.184 ÷ 12 = 765 watts.
Si nous prenons des lampes de puissance 50 watts :
765 ÷ 50 = 15,3, ce qui correspond à 15 lampes de 50 watts 230 volts GU10.
Consommation de votre pièce 15 × 50 watts = 750 watts pour 300 lux d’éclairement.
Solution avec une source halogène 12 volts qui affiche un rendement lumineux de 20 lumens par watt :
9.184 ÷ 20 = 459 watts.
Si on prend des lampes de 50 watts, 459 ÷ 50 = 9,18, soit 9 lampes halogènes 50 watts 12 volts.
Consommation de votre pièce 9 × 50 watts = 450 watts pour 300 lux d’éclairement.
Simulation avec des sources fluocompactes qui ont un rendement de 60 lumens par watt :
9.184 ÷ 60 = 153,07 watts.
Si on prend des sources de 20 watts : 153 ÷ 20 = 7,65 spots, soit 8 spots fluocompacts 20 watts.
Consommation de votre pièce 8 × 20 watts = 160 watts pour 300 lux d’éclairement
PANACHAGE
Comment et pourquoi réaliser un panachage entre des sources
fluorescentes et TBT 12 volts ?
Comment calculer le nombre de spots fluorescents et le nombre
de spot TBT 12 volts ?

Il donc intéressant de panacher les sources afin d’exploiter leurs avantages et de limiter leurs inconvénients
Démonstration : nous avons voulu démontrer l’efficacité de cette technique de panachage en la mettant en œuvre dans
nos bureaux.
Chacun a déjà remarqué qu’une source halogène délivre une lumière plus belle qu’une source fluorescente, qu’elle
permet aussi de concentrer davantage de lumière sur une surface limitée.
Par contre, il ne faut pas faire l’erreur de penser que certaines sources lumineuses sont moins bonnes que les autres. La
lumière produite est seulement différente d’un type de source à un autre.

À gauche À droite
Bureau éclairé uniquement en halogène
TBT 35 watts Bureau de 12 m2 également, éclairé par :
Surface 12 m2 7 × spots flucompacts 20 watts FCP20
11 × spots halogènes 35 watts, 4 × spots halogènes 35 watts,
soit une consommation de 385 watts soit une consommation de 280 watts
Nombre de lux mesurés en milieu de Nombre de lux mesuré en milieu de pièce : 330
pièce : 300
Vous noterez que la luminosité est plus importante dans le bureau équipé des lampes fluocompactes. Non seulement
nous avons abaissé la consommation électrique, mais nous avons gagné des lux dans la pièce, sans nuire à
l’esthétisme de l’éclairage.
Voici typiquement, ce que vous pouvez mettre en application dans des pièces comme les cuisines ou les salles de bain.

Comment calculer ?

Comment calculer le nombre de spots TBT et le nombre de spots fluocompacts


dans une pièce où vous souhaitez faire du panachage

À partir de la formule magique, vous allez calculer un nombre de lumens nécessaires à l’éclairement de votre pièce.
Ensuite, vous pouvez diviser ce nombre de lumens par 3. Et vous effectuez le calcul du nombre de spots en utilisant 2/3
des lumens pour le calcul avec des sources fluocompactes, et 1/3 pour des sources en halogène.
Vous aurez « construit » votre base lumineuse pour les 2/3 de la puissance avec des sources économiques, et vous
aurez « réchauffé » l’ambiance grâce au panachage avec des sources halogènes pour 1/3 de la puissance lumineuse
totale.
Vous remarquerez à l’utilisation que l’on arrive à un résultat de généralement 50% de spots fluocompacts et 50% de
spots TBT dans les pièces panachées. Ceci s’explique par le rendement supérieur des lampes fluocompactes et le fait
qu’on les utilise sur des puissances de 20 W seulement dans la majorité des cas pour l’habitat.

Implantations

L’implantation de vos spots dans une pièce est un des critères les plus importants pour assurer un effet décoratif
optimum.
Voici quelques conseils qui devraient vous aider à réaliser des effets spectaculaires :

• Toujours utiliser les sources fluorescentes sur des zones neutres (tour de table, zones de circulation). Leur ouverture de
faisceau généralement très large n’en font pas un produit d’accentuation du décor ;

• Utiliser les sources halogènes pour accentuer les zones intéressantes de votre décor.

Exemple pour une cuisine

Utilisez de préférence les spots halogènes TBT avec un faisceau de 38° d’ouverture au dessus de la table, du plan de
travail (évier), si vos meubles sont clairs, (et uniquement s’ils sont clairs !) orientés vers les meubles hauts.
Et les spots fluocompacts seront quant à eux implantés autour de la table, et sur les zones de passage.
Pensez à commander ces spots sur deux circuits différents. En effet, lorsque vous passerez à table en fin de soirée, il
peut-être agréable de ne laisser que le maillage halogène pour dîner dans une ambiance confortable et chaleureuse.

Exemple pour une salle de bain

Pour la salle de bain, il sera préférable de garder des sources halogènes au niveau du miroir (lumière plus intense et
plus flatteuse) qui facilitera le maquillage et le rasage.
Éventuellement un halogène étanche au dessus de la douche pour garder une lumière chaleureuse dans cette zone de
détente par excellence.
Le reste de la pièce pourra être équipé avec des sources fluorescentes de teintes chaudes (2700 à 2900 K).
Exemple pour une salle à manger

Les spots halogènes seront idéalement implantés au dessus de la table de salle à manger. Ensuite il faudra les utiliser
pour éclairer les éléments intéressants de votre décor. Exemple : éclairer un mur en indirect en positionnant les
encastrés TBT à quelques centimètres du bord du mur donnera un effet décoratif important.
On pourra ensuite utiliser un maillage de quelques spots fluo autour de la table pour renforcer la base lumineuse.
Pensez à éclairer vos murs. Vous donnerez ainsi du volume à votre pièce et renforcerez la luminosité ambiante (avec
des murs de couleurs claires uniquement).
Exemples d’implantation
Voici les plans types de 2 maisons sur lesquels j’ai réalisé des études d’éclairage dont vous pourrez vous inspirer pour
votre projet personnel.
Je les ai décliné en deux versions :

• À gauche, les habitations sont équipées de faux plafonds qui permettent d’encastrer des spots. Donc les études
d’éclairage sont réalisées avec des spots encastrés.
Comment choisir un appareil d’éclairage ?

Critères de choix d’ un appareil d’éclairage

Dans l’ordre, il vous faut vérifier la sécurité du produit, l’application que vous voulez en faire (décoratif, fonctionnel ?), la
sollicitation journalière du produit qui vous permettra de choisir entre du bas de gamme ou du haut de gamme, les
lampes dont il sera équipé (pour répondre à vos besoins).

Normes et labels de sécurité

Les sigles de sécurité (norme NF, label CE, etc.), ainsi que la puissance et le voltage des lampes doivent être indiqués
sur une étiquette apparente sur le luminaire. Cette étiquette doit en outre vous préciser la classe de l’appareil :
• classe 1, le luminaire est équipé pour recevoir un fil de terre (voltage direct 230 volts) ;
• classe 2, le luminaire fait l’objet d’une double isolation au niveau de la douille, et de son domino de raccordement sur le
secteur (voltage direct 230 volts ou système Régulux) ;
• classe 3, le luminaire sera câblé sur un transformateur qui provoquera une séparation du réseau. Au niveau du point de
contact électrique, le risque électrique est de 48 volts maximum.
Pour les septiques, les marques sont un repère relativement simple et fiable. Les grandes marques vous garantissent
pour la plus part des produits normalisés et munis de certificats de conformité électrique établis par des laboratoires
indépendants.

Attention aux douilles !


La qualité des composants utilisés est très importante, notamment au niveau du point de contact électrique avec la
lampe : la douille. C’est un des élément clé d’un appareil d’éclairage. Une douille de mauvaise qualité peut provoquer
des défauts de contact électrique, qui détériorent les lampes de manière prématuré. Lorsque vous changez la lampe
d’une mauvaise douille, le problème est qu’une nouvelle lampe aura toujours une faible durée de vie. Il faut donc être
vigilant sur ce sujet.
L’attrait du luminaire peu cher est fort. A vous de savoir si vous souhaitez le conserver un an ou dix ans…

Quelles seront les contraintes techniques de l’endroit accueillant le luminaire ?

• encastrés dans un plafond avec isolant ? Attention aux transformateurs pour spots halogènes qui supportent mal la
chaleur ;
• encastrés dans un ourdis, même problème ;

• encastrés dans une salle de bain (volume de protection à respecter) ;


• dessous de toit (humidité), choisir un appareil avec un IP (indice de protection) adapté.

Quel sera le temps de fonctionnement journalier de l’appareil ?

Les informations que nous vous avons fournies dans le chapitre de comparaison des différentes source doivent vous
permettre d’effectuer un choix de matériel en fonction de l’utilisation que vous allez en faire.
C’est aussi un excellent critère pour estimer si vous pouvez acheter un appareil d’entrée de gamme, ou du matériel
d’une qualité supérieure. Du matériel d’entrée de gamme conviendra parfaitement dans les zones les moins sollicitées
(chambres d’amis, etc.), par contre, nous vous recommandons de faire plus attention dans les zones telles que cuisines
et salles de bains qui sont beaucoup plus utilisées.

Conseils d’un professionnel

N’hésitez pas à vous adresser à votre électricien : il aura accès à des informations et conseils par son réseau de
distribution, ainsi qu’à du matériel professionnel que vous ne trouverez pas forcément en grandes surfaces de bricolage.
Si ces appareils doivent être beaucoup sollicités, ou si vous désirez une installation qui vous durera entre 10 et 20 ans,
ne choisissez pas du matériel bas de gamme.
Les termes qu’il faut connaître
Abat-jour
Accessoire en forme de cône décoratif qui habille généralement les lampes à poser et lampadaires (sert à la fois
d’habillage, de réflecteur et de paralume pour cacher la lampe).

Ampère
C’est l’intensité du courant qui traverse un circuit. Cette valeur est à prendre en considération pour le dimensionnement
des lignes et du compteur.

Angle de rayonnement
C’est l’angle formé par un faisceau lumineux (émis par un réflecteur par exemple).

Applique murale
Luminaire apparent fixé au mur.

Ballast
S’interpose entre le secteur et l’appareil d’éclairage à alimenter. Terme surtout utilisé pour désigner les alimentations des
lampes et tubes fluorescents. Le ballast d’une lampe fluocompacte est la partie qui contient l’électronique entre le culot
et les tubes.

Base lumineuse
Niveau lumineux minimum de référence dans une pièce.

Câblage externe
Câblerie à l’extérieur du luminaire, réseau, plafond.

Câblage interne
Câblerie à l’intérieur du luminaire.

Classe d’un appareil


Indique le niveau de protection dont dispose l’appareil :

• Classe 1, appareil muni d’un bornier de terre. Bonne sécurité (exemple : lave-linge)
• Classe 2, appareil équipé d’une double isolation. Cette classe n’exige pas de mise à la terre car leur boîtier est
non conducteur (exemple : sèche-cheveux, rasoir)
• Classe 3, appareil ne pouvant recevoir plus de 48 Volts (tension considérée comme non dangereuse pour
l’homme lorsqu’elle est fournie par un transformateur de sécurité).

Collerette
Enjoliveur qui entoure la façade apparente des spots encastrés.

Consommation
Quantité d’énergie dépensée.

Consommation énergétique
Globalisation de toutes les consommations élémentaires.

Courant électrique
L’énergie électrique qui alimente les appareils.

Courbe photométrique
Visualise la répartition des intensités lumineuses. Généralement présentée sous forme de diagramme en coordonnées
polaires.

Court circuit
Incident qui se produit lorsque la phase et le neutre se touchent.

Douille
Accessoire qui assure la contact électrique avec la lampe dans l’appareil qui la reçoit.

Durée de vie
La durée de vie d’une lampe indique le nombre d’heures de fonctionnement jusqu’à ce qu’elle devienne inutilisable : soit
elle ne fonctionne plus, soit elle ne remplie plus ses performances initiales.
En fin de vie, la lampe a perdu 15% de son flux lumineux : il est donc conseillé de la remplacer même si elle fonctionne
encore…
Une chaleur ambiante trop élevée réduit la durée de vie du filament.
Une surtension de 10% réduit de moitié la durée de vie d’une lampe à incandescence.
Une sous-tension de 10% réduit le flux lumineux de 35%, d’où la nécessité de respecter la tension de service.

Éclairage direct
La lumière est entièrement dirigée vers le bas.

Éclairage fonctionnel
Éclairage répondant à des critères de fonctions (le travail, la présentation d’objets, etc.).
Éclairage indirect
La lumière est totalement dirigée vers le haut.

Éclairage semi-direct
La lumière est dirigée en partie vers le haut et en partie vers le bas.

Éclairement
Il est mesuré en lux, c’est le flux lumineux moyen reçu par une surface déterminée située à une certaine distance de la
source.

ÉCO-TAXE
Sur la facture d’achat des produits concernés par la directive DEEE (tubes fluorescents, lampes fluocompactes, lampes
à LED) figurera une ligne d’éco-taxe. Elle correspond au montant qui sera dépensé pour recycler le produit en fin de vie.
Pour reconnaître les produits concernés, vous trouverez le logo de la poubelle barré sur l’emballage du produit.
Efficacité lumineuse
Elle indique le rapport en lumens/watt (lm/W) entre le flux lumineux et la puissance électrique absorbée par la lampe.

Faisceau
Lumière dirigée dans l’angle d’ouverture : intensif ou pointu (autour de 10°), moyen (autour de 30°), extensif ou large
(autour de 60°).

Faux plafond
Plafond suspendu (souvent BA13) laissant un espace (appelé plénum) sous le plafond rigide (souvent parpaings ou
béton) permettant d’encastrer des appareils d’éclairage.

Flux lumineux
Il exprime en lumens (lm) la quantité de lumière émise par la lampe.

Indice de protection (IP)


Concerne le degré d’étanchéité des appareils vis à vis des corps solides et de l’humidité.

IRC (indice de rendu des couleurs)


Comparatif du rendu des couleurs par rapport à la lumière naturelle. IRC lumière naturelle = 1. Vous avez tous fait
l’expérience d’acheter un vêtement qui avait l’air marron dans le magasin, et que vous découvriez kaki à la lumière du
jour. Ceci est du à des sources ayant de mauvais IRC. D’une manière générale, les lampes incandescentes possèdent
de bon indices IRC, la fluorescence et les LED ont des IRC inférieurs.

Intensité
Mesure la quantité d’énergie électrique qui passe dans un conducteur pendant une seconde. Plus l’intensité est
importante, plus la température augmente sur un câble de section donnée.

Intensité lumineuse
Elle s’exprime en candela (cd), c’est la densité de flux lumineux projeté dans une direction donnée. Elle résulte du flux
lumineux et de l’angle de rayonnement.
Lampes
Source lumineuse (source nue).

Lumen
Énergie lumineuse, flux de la lampe.

Luminaire apparent
Montage en surface.

Luminaire encastré
Intégré dans un faux plafond.

Luminance
Elle se mesure en candela au mètre carré ou au centimètre carré (cd/m² ou cd/cm²) et indique l’intensité lumineuse
produite ou réfléchie par une surface. Elle quantifie la sensation visuelle que perçoit l’œil humain d’un plan éclairé, et
permet d’apprécier l’éblouissement.

Lustre
Suspension avec liaison apparente entre le luminaire et le plafond.

Lux
Mesure d’éclairement, par exemple l’éclairement du soleil à midi correspond à 100.000 lux et l’éclairement dû à la pleine
lune correspond à 0,2 lux environ. C’est l’éclairement d’une surface (généralement donné par un diagramme sous forme
de cône).

Management thermique
Étude du comportement thermique d’un appareil.

Panachage des sources


Utilisation de sources lumineuses différentes pour éclairer une même pièce.

Paralume
Accessoire contre l’éblouissement direct des lampes.

Performances photométriques
Caractéristiques lumineuses comparées.

Phase, neutre, terre


L’alimentation électrique est composée de 2 fils conducteurs : la phase et le neutre. Le courant arrive par la phase et
repart par le neutre. La terre est un dispositif supplémentaire de protection des personnes. Ce fil est relié à la terre. En
cas d’incident, le courant emprunte ce fil plutôt que votre corps.

Plafonnier
Luminaire apparent plaqué au plafond.

Pollution lumineuse
C’est une nuisance vis à vis de l’environnement extérieur (exemple : le halo lumineux qui émane de zones où l’éclairage
est mal maîtrisé).

Puissance
La puissance absorbée se mesure en watts (W), c’est la quantité d’énergie consommée par la lampe et son
appareillage.

Raccordement électrique
Liaison avec le réseau (domino, connecteur, etc.).
Recyclage - DEEE
Le décret DEEE (dire D3E) a été mis en place pour élargir la responsabilité des producteurs à l’élimination des déchets
issus des équipements qu’ils mettent sur le marché.
Sont concernés par cette directive les tubes fluorescents, les lampes fluocompactes, les lampes LED et les lampes
professionnelles (au sodium, à vapeur de mercure, aux iodures métallique).
Pour les trois premières catégories que vous êtes amené à acheter, il vous faudra rapporter les produits usagés auprès
de l’organisme qui vous l’aura vendu et qui doit mettre des containers de collecte en place dans les mois à venir.

Réflecteur/miroir
Qui a la propriété de diriger ou d’orienter la lumière.

Rendements
Les notions de rendement ont pour but de mettre en évidence les performances énergétiques des lampes et des
luminaires.

• Rendement de la lampe
La lumière émise par la lampe constitue le flux lumineux exprimé en lumen (unité d’énergie lumineuse). Le
rendement de la lampe appelé aussi efficacité lumineuse est la quantité de lumière produite par rapport à
l’énergie électrique consommée par la lampe.
Efficacité lumineuse = Nombre de lumens/Nombre de watts
Elle s’exprime en lumen/watt et permet de comparer les lampes selon leur performance énergétique exprimée en
lumen/watt.
• Rendement de l’appareil d’éclairage
Lorsqu’un réflecteur est mis autour de la lampe, il y a obligatoirement de l’énergie rayonnante absorbée. En
contre partie, l’intensité lumineuse est plus grande là où la lumière est concentrée par le réflecteur. Cette
transformation photométrique se traduit par un rendement R qui est égal au quotient du flux sortant du luminaire
par rapport au flux de la lampe.
R% = (Flux luminaire / Flux lampe) ×100
Inférieur à 100, ce rendement global à lui seul ne constitue pas toujours une donnée suffisante, car il ne
renseigne pas sur l’intensité de la lumière projetée, ni sur sa répartition (angle).
• Rendement utile (ou facteur d’utilisation)
C’est le quotient du flux lumineux tombant sur la surface utile à éclairer (S) par rapport au flux de la lampe.
R Utile = (Flux tombant sur S / Flux de la lampe) × 100.
Cette notion est intéressante en particulier pour les éclairages directs localisés, car elle caractérise les
performances du luminaire par rapport à l’application concernée.
Exemple : dans le cas d’un luminaire non adapté, le rendement utile peut-être très éloigné du rendement global,
ce qui en terme d’économie d’énergie n’est pas bon. Cela signifie que le luminaire disperse trop la lumière en
dehors de la surface utile et peut engendrer une pollution lumineuse néfaste pour l’environnement.

Résistance
S’oppose au passage du courant et s’exprime en Ohms(Ω), c’est ce qui permet de bien dimensionner les conducteurs
qui ne doivent pas chauffer. Si la section du câble n’est pas suffisante, il y a échauffement, perte d’énergie et risque
d’incendie.

ROHS
C’est un décret en place depuis le 1er juillet 2006 qui vise à éradiquer la présence de substances dangereuses
dans les équipements (mercure, plomb, cadmium, etc.). Les appareils d’éclairage que vous trouvez dorénavant
sur le marché doivent être conformes à cette norme.
Rotule
Pièce qui permet l’orientation des spots apparents.

Secteur
Réseau de distribution électrique.

Spot
Appareil fixe ou orientable muni d’un système optique.

Système optique
Réflecteur avec lampe focalisée.

Température de couleur
C’est la couleur apparente d’une source lumineuse mesurée en Kelvin (exemple : une lampe incandescente a une
température de couleur de 3000 K, une lampe fluorescente, 4000 K).

Tension
Se mesure en Volts, la tension de réseau est de 230 volts environ.

Transformateur
Appareil qui modifie la tension du circuit électrique.

Très basse tension


C’est une tension inférieure à 50 V, par exemple à la sortie d’un transformateur.

Volt/voltage (V)
La tension électrique ou voltage, s’exprime en volts. Le voltage direct signifie que l’appareil est branché directement sur
le secteur. Dans les autres cas il existe un circuit secondaire pour l’alimentation des lampes (exemple : basse tension
avec transformateur).
Volume de protection
Il existe 4 volumes de protection lors de l’installation électrique dans une pièce humide telle que la cuisine ou la salle de
bain :

• volume 0, aucun appareil électrique autorisé ;

• volume 1, uniquement le chauffe-eau, protégé contre les projections d’eau ;

• volume 2, appareils de chauffage et d’éclairage de classe 2 ;

• volume 3, appareils de classe 1 ou 2 reliés à la terre et protégés contre les projections d’eau.

Watt
C’est l’unité de puissance électrique qui correspond à la quantité d’énergie absorbée par une lampe (ou le watt est
transformé en lumen). Unité de mesure de puissance (Watt=Volt × Ampère).

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