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n'aurait pas été possible d'exiger abruptement, lors de cette première autorisation cantonale, le

dépôt d'une garantie financière sans quoi les entreprises concernées seraient automatiquement
tombées en faillite.
Les autorisations cantonales, valables pour cinq ans, ont, en revanche, fixé des
conditions en matière d'aménagement des places de stockage, de valorisation des pneus et de
réduction des stocks existants.
Cas de faillites
Dans le cas des déchets, la législation cantonale spécifie que c'est aux communes de
prendre en charge l'élimination des déchets dont les détenteurs sont inconnus ou insolvables.
Dans le cas des stocks de pneus accumulés avant l'octroi des autorisations cantonales
selon l'OMoD ainsi que pour les dépôts de pneus sans autorisation cantonale, les communes
concernées devront assumer financièrement l'élimination des pneus.
Dans le cas des entreprises au bénéfice d'une autorisation cantonale selon l'OMoD, le
Département des transports, de l'équipement et de l'environnement se chargera de
l'élimination du stock supplémentaire de pneus accumulés après l'octroi de l'autorisation.
En ce qui concerne les risques environnementaux liés à un incendie de stock de
pneus, comme mentionné, les principaux dépôts de pneus existants en Valais sont antérieurs à
l'entrée en vigueur de l'OMoD et ont été autorisés, respectivement tolérés par les communes
concernées, lesquelles sont également compétentes en matière de prévention des incendies et
de lutte contre le feu. Les exigences de diminution des stocks fixées dans les autorisations
cantonales selon l'OMoD visent également à réduire ces risques d'incendie.
Maintenant, si l'on parle des nouvelles dispositions au niveau fédéral, actuellement,
l'OMoD ne considère comme déchets soumis à autorisation cantonale que les pneus dont le
profil est inférieur à 1,6 mm. Cette distinction rend extrêmement difficile le suivi des
repreneurs de pneus. Cette lacune sera corrigée au 1er janvier 2011 puisque, à partir de cette
date, toutes les entreprises récoltant des pneus usagés, indépendamment du profil des pneus,
devront être au bénéfice d'une autorisation selon l'OMoD et, pour l'exportation, d'une
attestation de contrôle de l'Association suisse du pneu.
Le projet de loi cantonale sur la protection de l'environnement prévoit, en son article
11 alinéa 2, la base légale pour exiger des sûretés financières (cautions, garanties bancaires,
assurances, etc.) en matière de protection de l'environnement.
Ainsi, des garanties financières pourront être exigées des entreprises reprenant des
déchets de pneus lors du renouvellement des autorisations selon l'OMoD. Ces garanties
financières seront fixées en proportion au volume des pneus qui pourraient être stockés sur
l'emplacement fixé et cela sera fixé dans l'autorisation du repreneur de pneus. On pourra ainsi
limiter le risque financier pour les collectivités publiques.

9. INTERPELLATION
du groupe PDCB, par le député (suppl.) Pascal Dubosson,
concernant la pénurie de sel de déneigement (09.03.2010) (5.064)
INTERPELLATION
der PDCB-Fraktion, durch Grossrat (Suppl.) Pascal Dubosson,
betreffend Strassensalz-Mangel (09.03.2010) (5.064)
TEXTE DEPOSE / HINTERLEGTER TEXT:
DEVELOPPEMENT / ENTWICKLUNG: cf. BSGC-Memorial septembre 2010

M. le conseiller d’Etat Jacques Melly, chef du Département des transports, de


l’équipement et de l’environnement (DTEE):
La gestion de l'approvisionnement en sel pour le canton est gérée par mon
département, par la section logistique d'entretien du Service des routes et des cours d'eau.
On achète le sel de déglaçage ordinaire exclusivement auprès des Salines suisses du
Rhin.
La convention intercantonale sur la vente du sel en Suisse, à laquelle le canton du
Valais a adhéré, régit les droits et obligations des partenaires. De par cette convention, nous
avons un représentant qui siège au conseil d'administration des Salines suisses du Rhin.
En principe, au début de la saison hivernale, le stock de sel s'élève à 9'600 tonnes,
réparti dans une trentaine de dépôts décentralisés sur le territoire cantonal. En principe, pour
une année normale, l'expérience nous montre que ce stock permet d'assurer la consommation.
Depuis fin décembre 2009, tous les services d'entretien hivernal d'Europe ont atteint
les limites de leur capacité en fonction des conditions météorologiques dont vous vous
souvenez. Le manque de réserve a totalement paralysé l'ensemble du marché européen. En
Suisse, la situation a été un petit peu moins catastrophique que dans d'autres pays, peut-être
parce que l'on avait plus de stock disponible chez nous. Néanmoins, la production journalière
de 2'200 tonnes des Salines suisses du Rhin n'a pas suffi à couvrir les besoins quotidiens.
Au vu de cette situation, le canton a commandé 6'660 tonnes de sel supplémentaire
en janvier 2010. Vu la consommation accrue de janvier, un contingentement a été mis en
place par les Salines suisses du Rhin pour l'approvisionnement en Suisse, ce qui a occasionné
de longs délais de livraison. Toutefois, toutes nos commandes ont été honorées par le
fournisseur.
Pour 2009, du 1er janvier au 31 décembre, 18'000 tonnes de sel ont été épandues sur
nos routes, dont plus de 6'600 pour les seuls mois de novembre et décembre.
En 2010, du 1er janvier au 31 mars, la consommation s'est élevée à 4'400 tonnes pour
janvier, 1'800 tonnes pour février et 900 tonnes pour mars.
Alors, on a pris des mesures de renforcement d'approvisionnement. Je peux vous dire
aujourd'hui que le stockage en début de saison hivernale sera augmenté à 12'000 tonnes.
Les Salines suisses du Rhin planifie l'aménagement d'une nouvelle halle de stockage
pour 2011. Nous avons fait une analyse détaillée des moyens d'épandage et de contrôle des
quantités au niveau du SRCE.
On a également mis en place une formation interne et externe pour une utilisation
correcte et aussi rationnelle que possible des engins d'épandage.
Aujourd'hui, nous envisageons une augmentation de stockage, l'instauration de
pesages dans les dépôts de sel en vrac et, bien sûr, de nouveaux équipements de véhicules.
Tout cela devrait faire l'objet d'un engagement financier important et nous sommes en cours
d'analyse.
L'utilisation de nouveaux produits, notamment de saumure additionnée de déchets de
sucre, a été testée l'hiver dernier par l'Office fédéral des routes dans la région de Thoune. On
ne connaît pas encore les résultats. Dès connaissance de ceux-ci, on appliquera les
recommandations de l'OFROU, dans la mesure du possible, également pour les routes
cantonales sous réserve des conditions particulières inhérentes à notre canton (topographie,
altitude, climat).
En cours d'hiver, le service a demandé aux cantonniers de vérifier que l'utilisation de
sel soit faite de façon économique. On a des renseignements de la police cantonale qui
démontrent que la statistique des accidents n'a pas été péjorée par ces mesures d'économies;
au contraire, durant le premier trimestre 2010, on a constaté une légère diminution des
accidents.
On poursuit donc dans cet esprit d'économies de limiter au maximum les quantités de
sel sans prétériter la sécurité des usagers, en leur rappelant qu'il convient d'abord et toujours
d'adapter sa vitesse aux conditions de circulation, voire de renoncer à s'engager sur une route
verglacée au petit matin avant le passage de la saleuse ou si l'on n'est pas sûr de soi.
Merci.

10. INTERPELLATION
des députées Doris Schmidhalter-Näfen, ADG (SPO-PS-VERTS-
PCS), Laura Kronig (suppl.), ADG (SPO-PS-VERTS-PCS), et
cosignataires concernant SprintRoLa: a-t-on des résultats?
(12.03.2010) (5.069)
INTERPELLATION
der Grossrätinnen Doris Schmidhalter-Näfen, ADG (SPO-PS-
VERTS-PCS), Laura Kronig (Suppl.), ADG (SPO-PS-VERTS-PCS),
und Mitunterzeichnenden betreffend SprintRoLa: Liegen
Ergebnisse vor? (12.03.2010) (5.069)
TEXTE DEPOSE / HINTERLEGTER TEXT:
DEVELOPPEMENT / ENTWICKLUNG: cf. BSGC-Memorial septembre 2010

Hr. Staatsrat Jacques Melly, Vorsteher des Departements für Verkehr, Bau und
Umwelt (DVBU):
Die Interpellation nimmt Bezug auf die Machbarkeitsstudie über eine SprintRoLa
zwischen Raron und Norditalien, die man vom Staatsrat verlangt hatte.
Die Arbeitsgruppe, bestehend aus technischem Fachpersonal der SBB und der
involvierten kantonalen und eidgenössischen Behörden, hat sich in mehreren
Zusammenkünften mit dem Thema beschäftigt.
Aufgrund von Infrastrukturarbeiten, die von 2010 bis 2014 an verschiedenen
Bahntunnels der Simplonstrecke durchzuführen sind, sind die Experten zum Schluss

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