OFFICE NATIONAL

D’EDITION ET DE PRESSE
Place du Petit Marché
Tél : 20 73 34 86/87
N°1429 Sahel Dimanche Télécopieur : 20 73 30 90
du 18 mars 2011 BP : 13 182 Niamey -
— Prix : 250 francs Niger
23 ANNÉE
ème

ue Elhadj Seini Oumarou présente ses sincères félicitations au Président proclamé élu, M. Mahamadou Issoufou
li tiq
Po

DR

al P. 3

UN ACTE DE FOI… POLITIQUE

ri
i to Mme Sidibé
Ed
é

Fadjimata Mamane Dioula,

it
v

ministre de l’Education Nationale

In

C’est désormais clair: la Commission Electorale preuve, mercredi dernier, de hauteur et de grandeur de
Nationale Indépendante (CENI) a proclamé les résultats vue. Après avoir accepté sa défaite, dont il affirme
globaux provisoires des élections présidentielles, et ce qu’elle n’est ni plus ni moins qu’un signe du destin, il
faisant, elle a achevé de convaincre les Nigériens que s’est déplacé pour se rendre jusqu’au domicile de son
désormais, c’est M. Mahamadou Issoufou, le candidat
du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme
adversaire politique, le futur Président de la 7ème
République du Niger, pour le féliciter de vive voix. Mieux, ‘’Nous devons conjuguer nos
forces pour sortir notre pays
(PNDS-TARAYYA), qui prendra en charge, pour cinq (5) il lui a témoigné sa volonté de s’inscrire dans la logique
ans, les destinées du Niger. Il faut dire aussi que l’exem- d’une opposition responsable et constructive. Ne
plarité de ces élections a été relevée par tous les obser- perdant pas de vue que le Niger appartient à tous les
vateurs nationaux et internationaux
qui ont reconnu à la classe
Nigériens, le candidat perdant a clairement
affirmé que son parti et lui-même inscri- du sous-développement en
donnant à nos
politique nigérienne, une maturité Par Saïdou Daoura ront désormais leurs actions dans la
à tous égards honorable, et à contribution aux efforts de développe-
l’ensemble des Nigériens, un sens ment du Niger et de consolidation de son

enfants
élevé de responsabilité face à la préservation de la paix, unité. En tout cas, la poignée de mains du mercredi au
de la stabilité et du progrès social. soir, entre Mahamadou Issoufou et Seïni Oumarou, est
Kader Amadou/ONEP

Mais l’image forte de cette exemplarité réside sans
doute dans la capacité de nos compatriotes à transcen-
der leurs différends, même les plus profonds, lorsque la
raison et la sagesse commandent effectivement de
privilégier l’essence de la Nation; de jouer pleinement le préjugés et des discours dilatoires pour poser un acte de
jeu des règles démocratiques, même lorsque les choix
individuels ou politiques sont nettement divergents.
En l’occurrence, Elhadj seïni Oumarou, le candidat du
pleine de symboles et de cordialité.
En faisant ce geste hautement apprécié par l’ensemble
des observateurs, Elhadj Seïni Oumarou a fait preuve u n e
éducation
d’élévation d’esprit. Il a su se mettre au-dessus des
foi profondément politique ; un acte qui l’honore, et qui
honore tout aussi l’ensemble de la classe politique qui
devrait apprendre à sortir des sentiers battus, en de base de


qualité’’ P. 4
Mouvement National pour la Société de Développement remisant définitivement la rhétorique cavalière dans la
(MNSD-Nassara) aux élections présidentielles, a fait poubelle de l’Histoire.
 Nation
Fin de l’atelier d’enrichissement de la Politique nationale de communication pour le développement (PNCD)
Un document de référence pour une vision prospective du développement
L
es travaux de l’atelier sur l’enri-
chissement du plan stratégique
de la politique nationale de com-
munication pour le développement ont
pris fin, mercredi dernier dans l’après
midi au Palais de Congrès. La clôture
des travaux était présidée par la
ministre de la Communication, des
Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Culture, Mme
Takoubakoye Aminata Boureima, en
présence du président du comité de
révision de la dite politique et de plu-
sieurs invités.
Dans son discours de clôture, la
ministre en charge de la
Communication, Mme Takoubakoye
Aminata Boureima, a rappelé que cette
activité s’inscrit dans le cadre de la
feuille de route que lui a confiée le
Premier ministre, SEM. Mahamadou
Danda. « Nous entendons ainsi offrir
aux autorités de la 7ème République un
document de référence tenant compte
de la vision prospective du développe-
ment du Niger qui est une administra-
tion moderne, orientée vers la promo-
tion et la valorisation des richesses cul-
turelles nationales, du développement
d’une communication plurielle, d’inno-
vations technologiques et d’ouverture
sur le monde, pour un Niger de paix,
de solidarité et de tolérance », a-t-elle
dit.
En outre, elle a précisé que les objec-
tifs fixés sont largement atteints au
regard du communiqué final présenté
par le rapporteur. Elle devait par la
suite noter que le Ministère de la
Communication, des nouvelles techno-
logies de l’Information et de la Culture
entend, à travers le nouveau document
être le point d’ancrage de la Politique
nationale de communication et consti-
tuer pour l’essentiel, le cadre fédéra-
teur de toutes les actions en la matiè-
re. « Notre ambition est donner au
secteur de la communication toute son
importance dans le cadre du dévelop-
pement de notre nation », a ajouté
Mme la ministre. Elle a aussi profité
pour transmettre sa satisfaction aux
participants et son encouragement
pour les différentes contributions ines-
timables. Ces propositions permettront
sans nul doute d’améliorer la politique
nationale de communication ainsi que
la stratégie opérationnelle alignée sur
la SDRP, a-t-elle conclu. Il faut noter
que des recommandations ont été
formulées à la fin de ces travaux.
Laouali Souleymane

Election présidentielle 2ème tour

La diaspora nigérienne en Europe salue la bonne tenue du scrutin
A
près la tenue du scrutin du 2ème
tour des élections présidentielles
le 12 mars 2011, la Coordination
Europe pour la Restauration de la
Démocratie au Niger (CERDN) a rendu
publique une déclaration, mercredi der-
nier.
La CERDN, qui est une organisation
créée en 2009 par les ressortissants
nigériens en Europe et les amis du Niger,
a activement participé au débat sur la
démocratie et l’Etat de droit depuis sa
création aux côtés des organisations
politiques et celles de la société civile et
a accompagné la transition militaire par
les actions de plaidoyer aux niveaux
national et international. A l’occasion du
scrutin présidentiel, la CERDN a déployé
une mission d’observateurs électoraux
conduite par son Coordonnateur,
Monsieur Omarou Salifou, assisté du
s’enquérir des conditions du déroule-
ment du vote. Au cours de leur mission,
les observateurs ont constaté la présen-
ce effective des matériels électoraux et
du personnel d’encadrement et du dis-
positif de sécurité dans l’ensemble des
bureaux de vote du pays. En outre, les
observateurs de la CERDN ont noté avec
satisfaction la présence massive d’ob-
servateurs et médias nationaux et inter-
nationaux tant à Niamey qu’à l’intérieur
du pays et constaté que les deux partis
en lice étaient prêts à affronter le scrutin
avec une ferme confiance. La visite des
bureaux de vote leur a permis de relever
quelques difficultés d’ordre matériel qui
n’entament en rien la régularité du scru-
tin qui s’est déroulé globalement dans le
Session de la commission de la condition de la femme à New York
La scolarisation de la jeune fille au Niger mise en exergue
calme et la transparence ont-ils indiqué.
Les observateurs de la CERDN ont noté
quelques insuffisances comme la baisse
sensible du taux de participation, l’ab-
sence des représentants des candidats
dans certains bureaux de vote, le
manque d’isoloirs adaptés. Au titre des
recommandations, la CERDN a torales, conformément à la Loi fonda-
demandé à la CENI d’améliorer ses
matériels électoraux indispensables à la
protection du secret de vote, notamment
dans la confection des isoloirs.
A l’Etat, elle a recommandé d’institution-
naliser la CENI et de la rendre perma-
nente avec des missions bien précises
tout en assurant sa souveraineté. La
CERDN a lancé un appel aux partis poli-
tiques afin de tout mettre en œuvre pour
acheminer leurs représentants dans tous
les bureaux de vote lors des scrutins afin
de réduire toute éventuelle contestation.
La mission de la CERDN a fondé l’espoir
que les nouvelles autorités de la 7ème
République assureront la participation de
la diaspora aux futures échéances élec-
mentale du Niger. Après avoir formulé
plusieurs motions de remerciement aux
responsables de la transition, de la CENI
et aux autres partenaires, la CERDN a,
dans sa déclaration, réaffirmé qu’au
regard de ce qui s’est passé, le Niger est
un modèle de démocratie et a acquis une
culture démocratique qui peut faire école
partout dans le monde.
Zabeirou Moussa

L
chargé de communication de la CERDN,
Monsieur Tahirou Boubacar. Après avoir
rencontré les responsables de la transi-
tion, de la CENI et les partenaires, les a cinquante-cinquième session femmes, et l’accès à la science, à la satisfaction, les mérites des différentes
membres de la mission se sont rendus de la commission de la condition technologie et à un emploi décent, à formes d’appuis accordés aux femmes
dans certaines régions du Niger pour de la femme s’est tenue à New capitaliser les leçons apprises et à mul- afin d’exercer des activités généra-
York, dans la salle de conférence des tiplier ces expériences acquises dans trices de revenus qui leur ont permis de

Office National
Nations Unies du 22 février au 4
mars. 95 pays avaient pris part à cette
d’Edition et de Presse
rencontre. Notre pays, le Niger, a été
représenté à cette session par une
Place du Petit Marché importante délégation, avec à sa tête
deux membres du gouvernement de
B.P : 13182 Niamey Niger
Tél 20 73 34 86 /87
Transition à savoir la ministre de
l’Education Nationale, Mme Sidibé
Télécopieur : 20 73 30 90 Fadjimata Mamane Dioula, et celle de
E-mail : onep@intnet.ne la Population, de la Promotion de la
Site web : www.lesahel.ne Femme et de la Protection de
Directeur de Publication l’Enfant, Mme Sanady Tchimaden
Saïdou Daoura Hadattan. La 55ème session de la com-
mission a pour objectif général de
réfléchir sur les nouvelles mesures et
Directeur de la Rédaction Directeur initiatives en rapport avec le thème
Assane Soumana Technique
central de la session qui est ‘’Accès et
participation des femmes et des filles
20 73 99 86 Issa Madougou à l’éducation, à la formation, à la
20 73 99 87 science et à la technologie, y compris
Réd en chef pour la promotion de l’égalité d’accès
Réd en chef
Tchirgni Maïmouna M.S. Abandé Moctar au plein emploi et à un travail décent’’.
Au cours de la session, les partici-
Réd en chef/Adj Réd en chef adjt pants ont eu à échanger sur les expé-
M.S. Soulé Manzo Inoussa Oumarou riences de l’éducation des filles et des
nos pays. Le Niger est un pays qui a promouvoir la scolarisation des filles.
une riche expérience en matière d’édu- Zabeirou Moussa
cation de la jeune fille. Au cours de la
table ronde de haut niveau sur les
expériences faites et les résultats obte- Hymne
nus en matière de scolarisation des
filles, notre ministre de l’Education national
Nationale, Mme Sidibé Fadjimata
Mamane Dioula, qui est intervenue à
la tribune, l’a fait savoir aux participants Auprès du Grand Niger Puissant
des 95 pays. Elle a surtout mis l’accent Qui rend la nature plus belle
sur les importants progrès enregistrés
Soyons fiers et reconnaissants
au Niger en matière d’éducation,
notamment au niveau des indicateurs De notre liberté nouvelle
de couverture. En évoquant les
stratégies définies dans le cadre de la Evitons les vaines querelles
politique éducative du Niger, la ministre Afin d'épargner notre sang
de l’Education Nationale a relevé les Et que les glorieux accents
actions menées dans les zones De notre race sans tutelle
d’intervention prioritaires. Celles-ci ont S'élèvent dans un même élan
permis de réduire significativement les
Jusqu'à ce ciel éblouissant
disparités entre filles et garçons en
Où veille son âme éternelle
matière d’accès à l’éducation au Niger.
Mme Sidibé Fadjimata Mamane Dioula Qui fera le pays plus grand
n’a pas manqué de noter, et ce avec
Debout Niger, debout !

Secrétaire de Rédaction
Wata N. Fassouma Moustapha
Directeur commercial
Morou Hamadou 20 73 22 43
Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila
Direction Administrative et financière (DAF)
Directrice: Mme Saïdou Rahamou
Tél: 20 73 99 85
Chef service Recouvrement:
Mme Ado Haoua Hachimou
Composition : ONEP
Tirage ONEP
5000 exemplaires
Rectificatif
Que notre oeuvre féconde
Rajeunisse le cœur de ce vieux continent
Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde
Une erreur malencontreuse s’est glissée dans l’article portant sur
Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant
la cérémonie de remise de don de 5 véhicules tout terrain et 5
motos Cross offerts par l’UNFPA à l’INS, publié dans le quotidien Debout Niger, debout !
‘’LE SAHEL’’, N° 8091 du mercredi 16 mars 2011 à la page 3.
Ainsi, au lieu de : « En recevant cet important don d’une valeur de Sur le sol et sur l'onde
14.555.800F CFA », lire plutôt : « En recevant cet important Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant
Restons unis toujours, et que chacun réponde
don d’une valeur de 145. 555.800F CFA ». Que nos lecteurs A ce noble avenir qui nous dit
veuillent bien nous en excuser. En avant...

Page 2 18 mars 2011 Sahel Dimanche


Elhadj Seini Oumarou présente ses
sincères félicitations au Président
proclamé élu, M. Mahamadou Issoufou
Un geste de fair-play et de patriotisme
L
e candidat du MNSD-Nassara, Elhadj
Seini Oumarou a rendu visite, mercre-
di dernier, dans l’après-midi, à SEM.
Mahamadou Issoufou, en son domicile,
pour lui présenter ses chaleureuses félicita-
tions, suite à la proclamation de son élec-
tion à la Présidence de la République du
Niger. C’est dans une atmosphère
empreinte de cordialité et de fraternité que
s’est déroulée la rencontre entre les deux
challengers au second tour de la
Présidentielle. Après une chaleureuse
poignée de mains entre les deux leaders,
Elhadj Seini Oumarou a pris la parole pour
exprimer, sur un ton solennel, ses vives et
sincères félicitations à Mahamadou
Issoufou. ‘’Dieu a choisi de te donner le
pouvoir, je me soumets à la volonté de
Dieu, je respecte également le choix du
peuple souverain, donc je te félicite. Que
Dieu t’assiste dans cette mission et pour
tout ce tu entreprendras de bien pour ce
pays’’, a dit M. Seini Oumarou à l’adresse
de M. Mahamadou Issoufou. ‘’Nous serons
là pour veiller, car la démocratie, c’est cela:
Déclaration de l’Alliance pour la Réconciliation Nationale
L’ARN prend acte des résultats provisoires rendus par la CENI et félicite SEM. Mahamadou Issoufou
L
’Alliance pour la Réconciliation
Nationale, ARN, a rendu publique,
mercredi dernier dans l’après-midi,
une déclaration relative aux résultats provi-
soires publiés par la Commission
Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Dans cette déclaration lue par Elhadj Seini
Oumarou, l’ARN affirme qu’elle prend acte
des résultats provisoires rendus par la
CENI, décide de n’ouvrir aucun dossier de
contentieux électoral, de ne saisir le
Conseil Constitutionnel de Transition
d’aucun recours en annulation et félicite
SEM. Mahamadou Issoufou pour son élec-
tion à la présidence du Niger. Elhadj Seini
Oumarou a encouragé l’ARN à se consoli-
der afin de poursuivre le combat politique
pour la promotion des idéaux démocra-
tiques et républicains, de la bonne gouver-
nance et de l’Etat de droits. Il a en outre
indiqué que l’alliance est profondément
attachée aux valeurs démocratiques et
républicaines. ‘’Convaincu que l’accès au
pouvoir relève de la seule volonté de Dieu
266ème Réunion du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine
L’UA félicite M. Mahamadou Issoufou pour son élection, et réitère sa haute
appréciation au Général Salou Djibo pour avoir conduit la transition à son terme
L
e Conseil de paix et de sécurité de
l'Union africaine (UA), en sa 266ème
réunion tenue le 16 mars 2011, a exa-
miné la situation au Niger, et a adopté la
décision qui suit:
« Le Conseil :
1. Prend note de la communication du
Commissaire à la Paix et à la Sécurité sur
la situation au Niger, ainsi que de la décla-
ration du représentant de la République
fédérale du Nigéria, pays qui assure la pré-
sidence de la Communauté économique
des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) ;
2. Rappelle ses communiqués antérieurs
sur la situation au Niger [PSC/AHG/
COMM.2 (CCVII) du 29 octobre 2009,
PSC/PR/COMM.2(CCXVII) du 19 février
2010, PSC/PR/BR.2(CCXX) du 11 mars
2010, PSC/PR/BR.1(CCXXXII) du 17 juin
2010, et PSC/PR/BR(CCXVIII) du 13
Page 3
il faut un pouvoir et une opposition. Nous
comptons faire une opposition responsable
et non une opposition pour s’opposer’’, a
ajouté le candidat perdant. Le candidat
perdant a enfin déclaré qu’il n’a aucune
intention de formuler des réclamations par
rapport aux résultats globaux provisoires
donnés par la CENI.
En réponse, le Président élu, Mahamadou
Issoufou, a assuré qu’il sera le Président de
tous les Nigériens, sans aucune distinction,
pour une véritable instauration de la démo-
cratie au Niger. ‘’Je considère que tu n’as
pas perdu. Le plus important, c’est que le
peuple nigérien sorte grandi de ce proces-
sus’’, a-t-il dit en s’adressant à M. Seini
Oumarou. Soulignant qu’avec ce geste que
le candidat perdant vient de faire, il a pris
de la hauteur, il lui adressé en retour ses
sincères remerciements. ‘’Je pense que
nous avons des objectifs communs pour le
Niger; notre ambition, c’est de faire pro-
gresser notre pays; notre ambition, toi et
moi, c’est d’oeuvrer en faveur de l’instaura-
tion de la stabilité dans notre pays. Tu peux
Lors de la déclaration de l’ARN
et du peuple souverain, j’ai décidé de
n’ouvrir aucun dossier en contentieux élec-
toral’’, a déclaré M. Seini Oumarou qui a
précisé que cette décision procède de sa
Novembre 2010] ;
3. Se félicite de la bonne organisation, le
12 mars 2011, du 2ème tour de l’élection
présidentielle, jugé libre, régulier et
transparent par l’ensemble des missions
d’observation électorale, y compris celle de
l’UA. Le Conseil s’est réjoui du calme, de la
sagesse et du sens élevé des responsabi-
lités dont a fait preuve le peuple nigérien
avant et pendant le scrutin, et lors de la
proclamation des résultats ;
4. Note avec satisfaction que ce scrutin
marque le couronnement du processus de
transition initié en mars 2010 par le Conseil
Supérieur pour la Restauration de la
Démocratie (CSRD) et qui a conduit à la
tenue d’un référendum constitutionnel, le
31 octobre 2010, d’élections municipales,
le 8 janvier 2011, ainsi que des élections
législatives et du 1er tour de l’élection pré-
sidentielle, le 31 janvier 2011 ;
18 mars 2011
Le président élu (à gauche) et son challenger
compter sur moi, pour que notre pays puis-
se être géré de manière démocratique,
dans le respect des droits de tous les
citoyens nigériens. En tout cas, je peux
t’assurer que je serai le Président de tous
les Nigériens, aussi bien ceux qui ont voté
pour moi que ceux qui ont voté pour toi’’, a
ajouté le Président Mahamadou Issoufou
en s’adressant au candidat perdant, tout en
lui assurant qu’il veillera aux droits de
Ibro Youka/ONEP

propre volonté, en tant que candidat, à ne
pas entraîner notre pays dans une nouvel-
le spirale de difficultés interminables’’.
Selon lui, cette décision traduit la nécessité
5. Présente ses félicitations à S.E.M.
Mahamadou Issoufou, pour son élection, et
réitère sa haute appréciation au Général
Salou Djibo, Chef de l’Etat et Président du
CSRD, et aux membres du CSRD et du
Gouvernement, ainsi qu’aux forces poli-
tiques nigériennes, pour avoir conduit la
transition à son terme, conformément à
leurs engagements ;
6. Constate la restauration de l’ordre
constitutionnel au Niger et décide de lever
la mesure de suspension de la participation
de la République du Niger aux activités de
l’UA, contenue au paragraphe 5 du
Communiqué de sa 216ème réunion tenue le
19 février 2010 ;
7. Exprime sa gratitude à l’ensemble des
partenaires de l’UA, notamment la
CEDEAO, les Nations unies et l’Union
européenne (UE), pour avoir accompagné
le processus de restauration de l’ordre
Nation
DR

l’opposition, tels que reconnus par la
Constitution et les lois de la République.
‘’La démocratie, c’est aussi l’exercice
démocratique du pouvoir. Je veillerai en
tout cas à ce que le pouvoir soit exercé
dans notre pays de manière démocratique,
dans l’intérêt général de tous les citoyens,
qu’ils soient de la majorité ou de l’opposi-
tion’’, a conclu M. Mahamadou Issoufou.
Assane Soumana
d’une élévation permanente afin de donner
une chance supplémentaire au Niger et
d’œuvrer à une véritable réconciliation
nationale comme condition indispensable
au renforcement de l’unité nationale, de la
paix et de la stabilité dans le pays. Donc,
‘’en conséquence de ce qui précède, je
prends acte des résultats provisoires
rendus par la CENI et je présente mes
sincères félicitations ainsi que mes vœux
de bonne chance et de succès à SEM.
Issoufou Mahamadou pour tout ce qu’il
entreprendra de bien pour le Niger’’, a-t-il
poursuivi. En outre, Elhadj Seini Oumarou
a félicité le peuple nigérien pour sa haute
contribution à l’essor du processus démo-
cratique, et a déclaré que, forte du suffrage
de plus de 42%, l’ARN jouera désormais
son rôle d’opposition politique et respon-
sable, et restera totalement engagé dans
l’approfondissement du processus démo-
cratique et républicain du Niger.
Seini Seydou Zakaria
constitutionnel au Niger. Le Conseil, en
particulier, note avec satisfaction la
contribution du mécanisme tripartite com-
prenant l’UA, la CEDEAO et les Nations
unies, à travers le Commissaire à la Paix et
à la Sécurité de l’UA, le Président de la
Commission de la CEDEAO et le
Représentant spécial du Secrétaire géné-
ral des Nations unies en Afrique de l’Ouest;
8. Réitère l’engagement de l’UA à conti-
nuer à soutenir les autorités nigériennes
dans leurs efforts visant à consolider le
processus démocratique et à promouvoir le
développement économique et social de
leur pays, et lance un appel à la commu-
nauté internationale pour qu’elle apporte
tout l’appui nécessaire à la consolidation
des avancées enregistrées au Niger ;
9. Décide de rester saisi de la question.»
Sahel Dimanche
 Invité
Mme Sidibé Fadjimata Mamane Dioula, ministre de l’Education Nationale
‘’Nous devons conjuguer nos forces pour sortir notre pays du sous-développement en
donnant à nos enfants une éducation de base de qualité’’
Madame la ministre, en mars dernier, vous
avez reçu du Premier ministre, à l’instar des
autres membres du gouvernement, une feuille
de route pour la mise en œuvre d’un program-
me à exécuter au cours de cette Transition. A
environ un an de la remise de cette feuille de
route, pouvez-vous nous dire si l’atteinte de
vos objectifs est en bonne voie?
Effectivement, la feuille de route que nous a
confiée Son Excellence le Premier ministre est en
bonne voie d’exécution. Il faut dire que cette
feuille de route cadre avec la 3ème année de
mise en œuvre de la 2nde phase du PDDE
(2008-2010), mais aussi, est à cheval sur la
phase intérimaire (2011-2013) qui sera consacrée
à la préparation d’un programme sectoriel éduca-
tion. Au passage, je rappelle que les objectifs
visés à travers cette feuille de route sont l’assai-
nissement du cadre institutionnel et technique en
matière d’éducation de base et la poursuite de la
mise en œuvre du PDDE.
Concernant le premier point, les textes portant
missions et attributions des services déconcen-
trés du MEN ont été adoptés; un plan de renfor-
cement des capacités des structures centrales et
déconcentrées chargés de la gestion du sous
secteur est élaboré et devra incessamment
démarrer ; des réunions et concertations en vue
d’améliorer le cadre partenarial et d’assurer une
meilleure mobilisation des ressources et une
meilleure communication ont été régulièrement
tenues ; des critères d’affectation et de promotion
des cadres ont été définis et appliqués; l’analyse
poste/profil et l’élaboration d’un plan de formation
sont au stade de démarrage; un cahier de
charges définissant les postes/profils pour
chaque cadre est en élaboration. En outre, nous
avons tenu, du 9 au 10 mars dernier à Kollo, un
atelier pour finaliser les textes applicables aux
enseignants contractuels, afin de résoudre plu-
sieurs préoccupations liées à leur statut du fait de
textes obsolètes ou inexistants.
Pour atteindre le 2ème objectif, qui est la pour-
suite de la mise en œuvre du PDDE, plusieurs
activités ont également été réalisées. Il s’agit
notamment de l’élaboration et l’édition de l’an-
nuaire statistique 2011 du MEN ; de la formation
des éducateurs du préscolaire; du recrutement en
cours, à la Fonction Publique, de 3900 ensei-
gnants; du recrutement (déjà réalisé) de 5000
enseignants contractuels; des campagnes de
sensibilisation en faveur de la scolarisation des
filles; de la poursuite du processus d’élaboration
des curricula ; de la révision des livrets de l’ini-
tiative qualité et la tenue des CAPED; des
enquêtes nationales de suivi des acquis scolaires
etc..
Cependant, certaines autres activités n’ont pas
pu être réalisées faute de financement. Parmi
ces dernières, on peut citer la sensibilisation des
communautés pour la création des jardins d’en-
fants communautaires au titre de l’année 2011 ; la
formation de 268 animateurs du préscolaire et
celle de 75 enseignants des 75 écoles rurales
alternatives (ERA); l’internalisation du document
de politique en matière de scolarisation des filles
; l’imprégnation des directeurs régionaux, inspec-
teurs et conseillers pédagogiques base 1, et 2, et
du non formel à l’approche par les situations
(APS).
Quels sont, Madame la ministre, les atouts qui
vous ont permis l’exécution de cette tâche, et
aussi les difficultés rencontrées dans la mise
en œuvre de votre programme ?
Comme atouts, il y a d’abord le climat de sérénité
dans lequel s’est déroulée notre mission. En
outre, nous avons bénéficié de l’appui de cadres
du MEN, compétents et très soucieux du devenir
du système éducatif nigérien. L’appui soutenu du
PCSRD et du Premier ministre sont aussi des
atouts majeurs.
Concernant les difficultés, elles sont surtout liées
à la mise en œuvre du PDDE, car les ressources
financières ne sont pas à la hauteur des besoins
exprimés. Cette situation est inhérente à plu-
sieurs facteurs, dont le gel, en 2009, de la contri-
Page 4
Réalisée par Tchirgni Maïmouna
bution des PTF au Fonds Commun suite aux
audits 2008-2009 qui ont relevé la faiblesse des
capacités en matière de passation des marchés
et de programmation et suivi/évaluation ; le retard
enregistré dans l’exécution du budget 2010 suite
aux évènements du 18 février; la fermeture de
plusieurs établissements scolaires et les aban-
dons de centaines d’élèves du fait de la crise ali-
mentaire de 2010.
L’année scolaire 2009- 2010 a été particulière-
ment calme, avec des examens qui se sont
déroulés normalement sur toute l’étendue du
territoire. Mais cette année, on constate des
grèves perlées un peu partout dans les écoles
publiques. Selon vous, qu’est-ce qui est à la
base de cette situation ?
L’année 2010 a été effectivement calme et les
examens se sont bien déroulés. Pour cela il faut
saluer tous les partenaires de l’école qui ont joué
un grand rôle. Ce climat de paix est le résultat
d’une démarche entreprise dès notre arrivée à la
tête du ministère afin de créer un cadre de dia-
logue, entretenu tout au long de l’année, avec les
partenaires de l’école. Tout le monde a joué le jeu
et le résultat est ce que vous venez de souligner,
une année scolaire calme.
Les grèves perlées dont vous faites mention sont
liées essentiellement à deux préoccupations des
partenaires, dont l’une est tout à fait conjoncturel-
le. Depuis 2009, l’Etat s’est engagé à recruter,
chaque année, des contractuels à la Fonction
Publique. Le gouvernement de la Transition a
réaffirmé cet engagement. Les premières protes-
tations sont liées à l’inquiétude par rapport à la
tenue de cet engagement. Elle s’est dissipée
avec l’ouverture du recrutement en décembre
2010. Les choses semblaient rentrer dans l’ordre
quand est intervenu le changement de la grille
salariale des fonctionnaires. N’étant pas des fonc-
tionnaires, les contractuels n’ont pas été directe-
ment concernés par cette mesure, d’où l’échauf-
fement des esprits. Mais avec la toute récente
rencontre entre les syndicats d’enseignants
contractuels et les ministères de tutelle, sous la
présidence de Son Excellence le Président du
CSRD, des propositions ont été faites, notam-
ment l’élaboration de textes visant à règlementer
toutes les questions d’ordre juridique.
Pensez-vous pouvoir aboutir à un accord
avec les partenaires d’ici la fin de la
Transition?
Comme je l’ai mentionné plus haut, dès le début,
j’ai appelé les partenaires au dialogue perma-
nent. Cela s’est concrétisé par l’ouverture de
négociations avec les représentants des syndi-
cats qui ont introduit une plate-forme revendicati-
ve. Ces négociations sont achevées et il ne reste
plus que la signature des accords, différée pour
des raisons de calendrier.
Madame la ministre, la finalisation des textes
applicables aux enseignants contractuels fait
partie des objectifs que vous vous êtes fixés.
Un objectif qui ne semble pas avoir été atteint,
vu le débrayage au sein de cette catégorie
d’enseignants. Où en est-on actuellement
avec ce volet ?
La question des contractuels est une question
assez importante au vu de la place qu’ils occu-
pent dans le système éducatif. En effet, le systè-
me a évolué du volontariat vers le contrat. Et en
2003, un décret a été signé pour réglementer le
contrat. Ainsi le Ministère a mis en place un
comité de réflexion pour faire des propositions
d’une carrière de contractuel. Entre temps, le sta-
tut général de la Fonction Publique a été révisé.
D’après les nouvelles dispositions, les contrac-
tuels seront désormais des contractuels de la
Fonction Publique et non de l’Education. Un
comité a été mis en place pour adapter le décret
2003-234 aux dispositions du statut général de la
Fonction Publique. L’atelier de Kollo auquel je fai-
sais allusion tantôt, avait pour objet la validation
de ces textes.
18 mars 2011
Kader Amadou/ONEP

Mme Sidibé Fadjimata Mamane Dioula
Les classes en paillote constituent une parti-
cularité de l’école nigérienne. Quels sont les
efforts entrepris dans ce sens afin que les
classes sous paillote ne soient plus qu’un
souvenir au Niger?
A la rentrée d’Octobre 2010-2011, on dénombre
19 734 salles de classes sous paillote. Malgré
l’effort fourni par l’Etat du Niger et les appuis mul-
tiformes des partenaires techniques et financiers,
la solution est loin d’être trouvée. En effet, le
manque des moyens financiers et de compé-
tences techniques dans le secteur du BTP au
Niger ne permet pas au Ministère de l’Education
Nationale d’élaborer et d’exécuter un programme
de remplacement conséquent des classes sous
paillotes. Néanmoins, la DIES s’est fixé comme
objectif la construction de 2500 salles de classes
par an d’ici 2013. Ainsi, pour atteindre cet objec-
tif, quatre stratégies de mise en œuvre sont déve-
loppées, à savoir la maîtrise d’ouvrage assurée
(MOA) où les travaux seront directement mis en
œuvre par le MEN; la maîtrise d’ouvrage délé-
guée (MOD) où les travaux sont confiés à des
agences d’exécution (bureaux d’études ou cabi-
nets privés) ; l’assistance à la maîtrise d’ouvrage
(AMO) où la maîtrise d’œuvre est assurée par un
consultant assistant (cas de certaines ONG, Aide
et Action, la JICA…); la réalisation des classes
préfabriquées.
Mais pour que ces stratégies soient efficaces, il
faut d’abord remédier à certaines contraintes
telles que la lourdeur administrative, le retard
dans le paiement des décomptes, et le manque
de moyens pour assurer un suivi régulier et per-
manent des chantiers.
L’option des classes préfabriquées, à côté
d’autres types de constructions locales, mérite
qu’on y réfléchisse afin de choisir celle qui per-
mettrait le mieux de mettre un terme à l’accrois-
sement vertigineux des classes sous paillote
dans nos écoles. A tout égard, il y a lieu de noter
les nombreux avantages des classes préfabri-
quées qui sont entre autres la rapidité de confec-
tion et de pose, l’adaptabilité dans les zones où il
existe des problème de matériaux de base, l’é-
conomie sur les coûts unitaires et les coûts de
suivi et contrôle rapprochés des travaux.
Madame la ministre, quel a été l’apport des
partenaires techniques et financiers dans le
secteur de l’Education au cours de cette
Transition ?
En dépit de la modicité des annonces, l’apport
des partenaires techniques et financiers a permis
la mise au point et le démarrage prochain d’un
programme intensif de renforcement des capa-
cités à l’intention des cadres du MEN, afin d’amé-
liorer leurs performances en matière de program-
mation, de passation des marchés, de gestion
financière et de rapportage. Pour l’année 2011,
les PTF ont fait une annonce à hauteur de 7 mil-
liards 200 mille francs CFA, ce qui dénote un par-
tenariat dynamique et gagnant-gagnant.
La scolarisation de la jeune fille est un épineux
problème auquel les autorités du MEN tentent
d’apporter des solutions adéquates.
Actuellement, quelle est la parité entre
garçons et filles, et quels sont les efforts
entrepris pour aplanir la différence ?
Le rapport mondial de suivi sur l’Education pour
tous (EPT) en 2004 faisait ressortir que 57% des
104 millions d’enfants non scolarisés étaient des
filles et que les 2/3 des adultes analphabètes
étaient aussi des femmes. Le Niger est un des
pays les moins scolarisés de la sous région, et
son système éducatif est caractérisé par le pro-
blème de sous représentation des filles. On
note également d’importantes disparités entre
zones urbaines et rurales d’une part, et entre
les différentes régions du pays d’autre part.
Une analyse des indicateurs montre clairement
le problème de sous scolarisation des filles au
Niger. Malgré les efforts déployés par le
Ministère de l’Education Nationale et l’appui des
partenaires techniques et financiers, à travers
notamment le PDDE, la situation persiste
encore. Pour relever le défi des pesanteurs
socio-culturelles, économiques et institution-
nelles qui constituent des blocages pour
l’accès, le maintien et la réussite des filles à
l’école, les objectifs poursuivis par le MEN à
travers la DPSF visent essentiellement la
réduction, voire l’élimination des disparités de
genre au plan national et particulièrement dans
les zones connues pour leurs faibles taux d’accès
et de rétention des filles. Comme actions spéci-
fiques menées, nous pouvons citer entre autres
l’organisation des campagnes de sensibilisation
sur les avantages de la scolarisation des filles
s’appuyant sur une politique d’implication et
d’approche participative de tous les acteurs à la
gestion des questions éducatives ; le renforce-
ment des capacités des acteurs aux niveaux cen-
tral, régional et local; la conduite des activités
génératrices de revenus (AGR) en faveur des
mères d’élèves en vue de leur autonomisation
financière et l’allègement des tâches domes-
tiques exercées par les élèves filles ; la mise en
place de mesures incitatives en faveur des élèves
filles (kits scolaires, attribution des prix d’excel-
lence et d’encouragement, tutorat); l’approche
femmes enseignantes servant en milieu rural
isolé pour favoriser le développement d’un modè-
le féminin attrayant et motivant aussi bien pour
les filles que pour les mères ; l’élaboration d’un
document portant « Politique Nationale de
Scolarisation des Filles » qui se voudra le creuset
de toutes les interventions en matière de
scolarisation des filles.
Quel est votre appel en direction de tous les
partenaires de l’école nigérienne ?
En 2003, le Niger a élaboré un Programme
Décennal de Développement de l’Education
(PDDE). Ce programme est structuré autour de
trois composantes (Accès, Qualité et
Développement Institutionnel). Son financement
est assuré à travers les ressources propres de
l’Etat du Niger et l’appui des Partenaires
Techniques et Financiers.
Nonobstant les avancées relevées à la suite des
revues conjointes dans ces trois composantes, il
n’en demeure pas moins que la réalisation des
objectifs a souffert d’un certain nombre de
contraintes et d’aléas, face auxquels nous
demandons à nos partenaires une allocation plus
conséquente des ressources à l’endroit de l’école
; aux ONG et Associations d’inscrire leurs actions
dans le cadre d’une synergie d’ensemble et de
cesser de travailler en vase clos pour plus de
transparence dans la gestion des ressources.
L’Etat pour sa part doit veiller à l’adoption d’une
politique éducative cohérente, notamment un
programme sectoriel qui prendra en compte
toutes les spécificités de notre système éducatif.
A ce titre, un processus a été engagé avec l’éla-
boration du Rapport d’Etat du Système Educatif
National (RESEN) suivi par des ateliers de parta-
ge avec tous les partenaires (société civile, PTF,
cadres éducation) et un projet de note de cadra-
ge appelé à être bientôt validé. Et enfin, nous
devons conjuguer nos forces pour sortir notre
pays du sous-développement, ce qui ne serait
possible qu’en donnant à nos enfants une éduca-
tion de base de qualité en améliorant les infra-
structures et équipements scolaires en quantité et
en qualité; en donnant une bonne formation aux
enseignants et en sensibilisant les communautés
en vue d’une meilleure adhésion à l’école.
Sahel Dimanche
 société

C’est arrivé collègues quittent un chantier après leur

L’air du temps
journée de travail.
Medhi Daho est un jardinier amateur et passionné un peu étrange, comme Ils trouvent sur la route une trousse conte-

Plus qu’une leçon, un cours

les légumes qu'il arrive à faire pousser dans son jardin ! nant de l'argent liquide et des chèques
C'est dans son potager de Spay dans la Sarthe qu'il vient de retirer de terre pour une valeur totale de plus de 9000 €.
une magnifique carotte de 4,250 kg battant ainsi l’actuel record d’Europe Après avoir regardé un chèque pour voir à

magistral de démocratie !
de la carotte géante détenu par un Anglais avec 3,320 kg , relate lemaine- quel nom il était libellé, Gérard et ses com-
libre.fr. pagnons se rendent au domicile de la per-

U
n candidat qui vient de perdre le second
tour de l’élection présidentielle, qui se
déplace jusqu’au domicile de son chal-
lenger déclaré vainqueur pour l’embrasser et lui
tendre une chaleureuse poignée de mains,
avant de le couvrir de félicitations appuyées par
de sincères souhaits de réussite dans ses
hautes fonctions de Président de la
République. Impossible, en tout cas, très rare à
voir en Afrique. Seini Oumarou et Mahamadou
Issoufou, eux, l’ont fait ! Mercredi soir, ils ont
offert cette image exclusive, plaisante et rassu-
rante, aux téléspectateurs nigériens et à ceux
du monde entier. A travers cette scène emprein-
te de fair-play et de civilités, nos deux challen-
gers au second tour de la Présidentielle ont
donné au peuple nigérien un réel motif de fierté
et de réconfort. Par cette image, ils viennent de
prouver à la face du monde qu’en véritable
laboratoire de démocratie, le Niger a une leçon
(un cours magistral !) de démocratie à donner
au reste du monde.
Par le franc-jeu des candidats, le sens de rete-
nue des militants et le comportement respon-
sable des électeurs, notre pays vient une fois
de plus d’apporter un cinglant démenti à la
règle qui veut que généralement, en Afrique, le
verdict des urnes annonce les troubles, avec
leur cortège d’accusations de fraude et d’alter-
cations, pour déboucher sur le chaos. Cette
réputation qui n’honore pas notre continent doit
être à jamais révolue. Pour avoir bien compris
que l’adversité politique n’est pas synonyme de
haine et de belligérance, les Nigériens ont su,
ensemble, créer les conditions d’un retour à la
normalité politique, sur fond de quiétude et de
stabilité, dans notre pays. Désormais, il ne nous
reste plus qu’à nous départir de cette propen-
sion à la politisation à outrance de la vie quoti-
dienne, pour laisser les nouveaux dirigeants
agir et dérouler leur programme politique en
toute tranquillité. Notre pays dispose d’atouts
réels et suffisants ; il ne nous reste plus qu’à
déployer, en toute symbiose, nos idées et nos
énergies, pour être sûrs de remettre résolument
notre pays sur les rails du développement. Et
Et, il n'en est pas à son premier exploit ! sonne concernée.
En 2010, un potiron, digne de Cendrillon, de 800 kg ! 1m 70 sur 1m 60 ! "Nous avons décidé de lui rapporter
C'est ce qu'on appelle avoir la main verte ! Il ne compte pas en rester là l'argent. Pour nous remercier, il nous a
d'ailleurs. donné un pourboire de 5 euros chacun",
Medhi Daho a déjà sous serre du maïs qu'il prévoit atteindre plus de 6 m explique Gérard au quotidien La dépêche.
de haut, des courges de 35 à 40 kg, des tomates d’1,5 kg, des oignons de Les 3 ouvriers se demandent aujourd'hui si
4 kg, et autres légumes géants … l'honnêteté est toujours une qualité... car
Mais attention , ce sont des légumes bio ! C'est ce qu'il revendique. ils ont eu la désagréable impression que
l'artisan "se fichait un peu de leur gueule".
Entre nous Malgré tout, les 3 amis déclarent avoir leur
conscience pour eux et peuvent continuer
Le mur de clôture du cimetière de Yantala est trop bas et mal éclairé, à marcher la tête haute
Et vous, que pensez vous de ce pourboire
faisant de ce lieu sacré un repaire de marginaux et d’autres malfrats
sans foi ni loi, qui n’hésitent pas à s’y réfugier après avoir commis des et que feriez vous si une telle histoire vous
forfaits ou tout simplement pour fumer on ne sait quelle herbe prohibée. arrivait ?
Entre nous, les futures autorités de la CUN doivent veiller à rehausser
le mur de clôture de nos cimetières et installer un éclairage adéquat
afin d’éviter de tels sacrilèges. Condamné pour avoir prétendu
Faits divers
posséder le Saint-Graal
Le plus cher chien du monde son entre San José, la capitale du Un homme d'affaires suisse de 61 ans a
été condamné cette semaine à 3 ans de
Costa Rica, et Mexico a été retardé
prison, dont la moitié avec sursis, pour
Il s'appelle Big Splash et il a 11 mois, de 24 h bloquant ainsi au sol 101
ce beau toutou qui ressemble à une passagers. avoir tenté de vendre un faux Saint-Graal.
grosse peluche ! Ce genre de mésaventure arrive trop Le Tribunal de district de Meilen l'a jugé
Il vient d'être vendu en Chine pour la fréquement et on ne sait jamais exac- coupable d'escroquerie. L'affaire avait
somme de 10 millions de yuan, soit tement pourquoi. commencé en 2005, lorsque cet homme
plus d'un million d'euros, ce qui en Ici aussi, si on en croit M. Alvaro avait acheté pour 300 000 euros un objet
fait le toutou le plus cher du monde, Vargas, directeur adjoint de l'aviation en or de 11 kilos découvert en 2001 dans
rapporte le Daily Mail. civile du Costa Rica, "Je pense que un lac bavarois.
Son nouveau propriétaire est un riche les passagers n'ont pas su quelle Rapidement, l'acheteur avait prétendu qu'il
s'agissait du Saint-Graal, et tentait alors de
multi-millionnaire chinois de l'indus- était la véritable cause de la suspen-
le vendre 80 millions d'euros. Réussissant
trie charbonnière. sion du vol, parce que je crois qu'on
Cher à l'achat ... mais aussi à nourrir, leur a dit autre chose". à convaincre plusieurs investisseurs, il a
car le monsieur ne mange que de la Et pour cause, les deux pilotes se rapidement rassemblé 8 millions d'euros.
viande de premier choix, boeuf ou sont présentés dans un tel état Avec cet argent, l'homme d'affaires a ren-
poulet, mais aussi concombre de mer d'ébriété que le reste de l'équipage a floué ses caisses et a créé deux sociétés.
et ormeau...entre autres ! refusé de les laisser monter à bord. Dans le même temps, il s'est accordé un
Ce mastiff rouge du Tibet est devenu, Les deux hommes n'avaient pas salaire de 19 000 euros mensuels.
depuis peu, un symbole de statut encore désaoulé d'une fête orga- Face à cette escroquerie, le procureur a
social en Chine. Beaucoup plus clas- nisée dans un hôtel de la capitale ! requis une peine de 4 ans de prison. La
défense a plaidé la relaxe. Suite au pre-
se pour montrer ses richesses en Aeromexico a pour sa part confirmé
mier jugement, le faux Saint-Graal a été
promenant son chien que d'exhiber que ses pilotes "n'étaient pas en état"
des bijoux ou une grosse limousine ! de piloter, rapporte Le Figaro. saisi par la police de Zurich, qui décidera
En plus , il est considéré comme un La compagnie a présenté quand de son sort lorsque le condamné commen-
animal sacré qui apporte santé et même ses excuses. On ne sait pas si cera à purger sa peine. Ce dernier a toute-
sécurité à son propriétaire. Les elle a offert le champagne ! fois prévu de faire appel.
Tibétains pensent que ces chiens Un grand merci aux hôtesses et (Zigonet)
possèdent l'âme des moines qui n'ont stewards d'avoir empêché le pire !
pas pu être réincarnés en homme ...
Mais, pour vous , l'animal le plus cher
Ils rendent 9.000 euros trouvés par terre, on
Mariage
du monde... ce ne serait pas le vôtre?
leur donne 5 euros de pourboire

Vol retardé : les pilotes étaient ivres !

de la dignité…
Lundi dernier, Gérard, un habitant de
Assane Soumana Le vol d'Aeromexico assurant la liai- Graulhet dans le Tarn, et 2 de ses
Les familles
Abzao Abdou à Intalliwene et Niamey; Soli Fakando
à Alli, lntalliwene et Niamey; Inspecteur de police
Adloulatif Abdou à Intalliwene, Niamey, et RDC
Initiatives Aridal Abdou à Intalliwene et Niamey

Amadou Issaka, chef du garage «Ecole pont Kennedy»

Hamed Hamadou Abdou chef du village de

Le ‘’Docteur’’ auto du quartier Gawèye

Intalliwene; Elh Mohamed Gouzou à Intalliwene et
Ny; Abdoul Moumine Anoutab MJS à Intalliwene et

L
e garage «Ecole pont
Kennedy», ouvert en 2004
Niamey; Elh Khamed Abdoulaye DG IFTIC à
Tchinta et Niamey
bancs de l’école en classe de ne pas hésiter à poser des ques-
6ème. ‘’ J’avoue que je suis arrivé tions. D’autre part, il est primor- Les familles
Ado Youssouf/ONEP

sur fonds propres par son
promoteur, est situé au quartier
Gawèye, à la Rive Droite.
Amadou Issaka, véritable
«médecin» des voitures, pas-
sionné de son métier, démonte,
contrôle, répare et règle aussi
tous les systèmes mécaniques
dans la mécanique auto un peu dial de s’investir beaucoup,
par hasard. Mais j’ai vite compris parce que l’automobile est un
que c’est un domaine qui me secteur qui évolue beaucoup et
plait et dans lequel je peux faire vite, donc il faut sans cesse se
carrière’’, affirme Amadou. Notre perfectionner’’, conseille Amadou
mécanicien, qui a déjà formé 4 Issaka à l’endroit des jeunes qui
jeunes gens dans le métier, a voudraient embrasser le métier
actuellement 6 employés dans de l’automobile. Il a enfin lancé

Feu Gado Diori à Sokorbé ( Loga); Sassiri
Soumana à Tegoizé - koiara, Gongabey béri,
Dosso; Soumana Gado ENS, (UAMD) à Niamey;
Issaka Garba à Niamey; Souley Bilou chef de
village de Tégoizé -koira et Niamey; Hama Sirfi à
Talladjé Niamey
Parents, Amis et connaissances, ont la joie de
vous faire part du mariage de leurs enfants :

des automobiles Toyota et
d’autres marques. Ce chef méca-
nicien travaille souvent dans une
position physique acrobatique
pour accéder aux différentes
pièces du véhicule, dans une
odeur âcre d’huile et d’essence.
Né le 1er novembre 1979 à
Niamey, Amadou Issaka a
embrassé la mécanique auto
après avoir quitté, en 1995, les
son garage, ainsi que plusieurs
apprentis. Les employés sont
payés en fonction des presta-
tions journalières. ‘’Par jour, il
m’arrive de réparer 7 à 8 véhi-
cules. Si j’arrive aujourd’hui à
subvenir à mes besoins, c’est
bien grâce à ce métier qui paie
bien, qui résorbe le chômage car,
chaque jour, le nombre des voi-
tures ne fait que s’accroître à
M. Amadou Issaka
Niamey. J’exhorte donc mes
frères nigériens à s’armer de
courage pour s’investir dans ce
genre de métiers qui ne man-
quent pas’’, déclare-t-il. ‘’Avant
tout, il faut avoir envie d’ap-
prendre, le prouver au patron et
un appel de partenariat aux
ONG, aux projets de développe-
ment, ainsi qu’à l’Etat, pour
appuyer les promoteurs de
garages en concluant avec eux
des contrats pour la formation
des jeunes déscolarisés, afin de
lutter contre le chômage dans
notre pays.
Seini Seydou Zakaria
M. Mohamed Abdoulatif Abdou Chef OPV à
L'IFTIC & Melle Ramatou Soumana Gado
Etudiante à Niamey
Les cérémonies religieuses auront lieu Incha Allah
le samedi 19 mars 2011 à 8 heures au domicile de
M. Soumana Gado à la Rive droite, quartier
Gnalga 2ème pavé qui conduit au nouveau pont en
face de chez l’ancien ministre Sipteye
La semaine traditionnelle débutera le même jour
chez le jeune marié a Niamey au quartier Bobiel.

Page 5 18 mars 2011 Sahel Dimanche

 Reportage

Nourrir le monde autrement

Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA)

Par Wata N. Fassouma

Autonomisation des populations rurales sation ont été constitués ou consolidés ;

que sa responsabilisation. Pour ce faire, il
Le Fonds international du développement agricole (FIDA) a organisé, du 19 au 20 février
renforce les capacités et les compétences
2011 à Rome en Italie, son 34ème Conseil des gouverneurs. En marge de cet événement,
locales et nationales (y compris celles des
le FIDA a organisé un atelier en faveur de journalistes d’une vingtaine de nationalités, communautés rurales et des organisations
pour les informer sur le FIDA et sur sa mission qui est d’œuvrer pour que les popula- de la société civile), qui sont nécessaires
tions rurales pauvres se libèrent de la pauvreté. A cet effet, le FIDA a élaboré le Rapport à la conception et à la gestion des straté-
2011 sur la pauvreté rurale, qu’il a présenté à ses gouverneurs lors du conseil pour sen- gies et programmes de développement
sibiliser la communauté internationale sur les nouvelles réalités et les nouveaux défis agricole et rural.
qui doivent faire partie des priorités du développement mondial. Ce rapport a surtout fait Les programmes et projets que le FIDA
ressortir que les pauvres sont des enfants et des jeunes qui vivent dans les zones finance sont conçus de façon à appuyer
rurales des pays en développement. Tous les thèmes étudiés ont pour but de trouver les les politiques nationales, en étroite colla-
boration avec les ministères de
moyens pour éduquer et aider les jeunes ruraux à considérer leurs zones comme des
l'Agriculture et des Finances et les institu-
lieux où ils peuvent satisfaire leurs aspirations. En définitive, il faut investir dans les
tions apparentées, afin que leur soutien
jeunes ruraux et aussi les aider à s’adapter au changement climatique et apprendre à
277.000 personnes ont été formées aux
affaires et à l'entreprenariat et enfin
1.169.000 personnes ont été formées à
la gestion communautaire.
Pour ce qui est des projets en cours, 29
millions de personnes empruntent, auprès
d'institutions de micro financement
appuyées par le FIDA, un montant moyen
de 200 dollars US par an. 14 millions d'é-
pargnants volontaires déposent un mon-
tant moyen d’épargnes de 127 dollars US.
Enfin, les femmes ont représenté 83%
(soit 24 millions de personnes) de ceux qui
empruntent effectivement aux institutions
de micro financement appuyées par le
FIDA.

L
atténuer ses effets néfastes.
e Fonds international de développe-
ment agricole (FIDA) est un organis-
me spécialisé des Nations Unies qui
a pour mission d'éradiquer la pauvreté et
la faim des zones rurales des pays en
développement. Il a été créé en 1974, lors
de la Conférence mondiale sur l’alimenta-
tion, lorsque les dirigeants mondiaux ont
convenu ‘’qu’un fonds international devrait
être créé immédiatement pour financer
des projets de développement agricole’’.
Cette Conférence mondiale sur l'alimenta-
tion, qui s'est tenue en 1974 à Rome en
Italie, faisait suite aux sécheresses et
crises alimentaires qui ont frappé l'Afrique
et l'Asie les années précédentes.
Le Fonds international de développement
agricole a pour objectif de mobiliser des
ressources en faveur de l'agriculture et du
développement rural dans le monde en
développement. Le but du FIDA est d'au-
tonomiser les ruraux pauvres, femmes et
particulier les institutions apparentées qui
ont leurs sièges à Rome, tels que
l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le
Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Le fonds a également élargi sa stratégie
de partenariat en vue de mobiliser le sec-
teur privé pour assurer des services de
production, de transformation et de com-
mercialisation agricoles, ainsi que des ser-
vices financiers au secteur de l’agriculture
familiale.
Il s’agit pour les projets appuyés par le
FIDA d’avoir pour objectif prioritaire d'aider
les paysans à accroître la production et la
productivité agricoles; or, pour apporter
des améliorations à long terme dans ces
domaines, il faut bien gérer les terres,
l'eau et les ressources naturelles de
manière durable. Le FIDA s'emploie éga-
lement à développer des marchés de
biens et services environnementaux.
atteigne les petits paysans et que les
dépenses publiques en faveur de l'agricul-
ture bénéficient aux plus pauvres. Ils sont
aussi conçus en concordance avec la
nouvelle stratégie du FIDA, concernant le
changement climatique ; le FIDA sera en
mesure de garantir que ses investisse-
ments sont attentifs à l'évolution du climat
et que les petits agriculteurs bénéficient
de financements dans ce domaine afin
d'accroître leur résistance aux multiples
menaces nées du changement climatique.
LE FIDA EN CHIFFRES
En 2010, le Fonds a formé 4 millions de
personnes à l'utilisation de pratiques et de
technologies agricoles améliorées ; 5 mil-
lions d'hectares de terres en régime de
propriété collective sont mieux gérés ;
21.000 kilomètres de routes ont été
construits ou remis en état pour faciliter
l’écoulement des produits vers les grands
centres ; 28.000 groupes de commerciali-
IMPACT DES INVESTISSEMENTS DU
FIDA
Le Fonds a mobilisé près de 20 milliards
de dollars US pour des opérations de refi-
nancement et de financement en faveur
du développement rural provenant de
sources nationales, qui s'ajoutent à sa
contribution sous forme de prêts et de
dons d'un montant supérieur à 12 milliards
de dollars US. Le Fonds a appuyé 860
programmes et projets dans 116 pays et
un territoire ; il a donné les moyens à
quelque 370 millions de personnes pour
produire davantage de denrées vivrières,
de mieux gérer leurs terres et leurs autres
ressources naturelles, d'acquérir de nou-
velles compétences, de démarrer des
petites activités économiques, de consti-
tuer des organisations solides et de se
faire entendre lorsque des décisions,
ayant une incidence sur leur vie, sont
prises.

Le changement climatique
hommes, pour les aider à accroître leurs Conscient que la possibilité d'épargner ou

Un défi pour le
revenus et améliorer leur sécurité alimen- d'emprunter de petites sommes peut
taire. Le FIDA défend en outre la cause changer considérablement la vie de 1,4

des populations rurales pauvres. En effet,
grâce à son orientation multilatérale, il
offre une plate-forme mondiale solide pour
débattre des questions de politique rurale
et faire mieux comprendre combien l'in-
vestissement en faveur de l'agriculture et
du développement rural est important
pour réduire la pauvreté et améliorer la
sécurité alimentaire mondiale.
Le FIDA intervient dans presque le monde
entier, notamment en Afrique subsaharien-
ne (dans 40 pays avec 113 programmes et
projets en cours) ; dans 18 pays de l'Asie
et du Pacifique avec 58 programmes et
projets en cours. En Amérique latine et
aux Caraïbes, le FIDA intervient dans 19
pays avec 30 programmes et projets en
cours ; enfin, il intervient dans 14 pays du
Proche-Orient, de l'Afrique du Nord, de
l'Asie Centrale et d'Europe de l'Est.
Les partenariats sont le principal mode
opératoire du FIDA. Le Fonds est en fait
un partenariat unique entre les membres
de l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (OPEP), d'autres pays en déve-
loppement et des pays membres de
l'Organisation de coopération et de déve-
loppement économiques (OCDE). Le
FIDA collabore aussi avec les gouverne-
ments des pays en développement, les
organisations de ruraux pauvres, les orga-
nisations non gouvernementales et le sec-
teur privé pour mettre au point des pro-
grammes et projets novateurs répondant
aux priorités nationales en matière d'agri-
culture et de développement rural. Il tra-
vaille également en étroite collaboration
avec des institutions multilatérales et les
autres organismes des Nations Unies, en
milliard de personnes très pauvres dans le
monde, le FIDA s’est ainsi spécialisé dans
la finance rurale. Il est l'un des principaux
organismes mondiaux de prêt pour la réa-
lisation de projets de finance rurale visant
à atténuer la pauvreté. La politique du
FIDA en matière de finance rurale garantit
que toutes les interventions appuyées par
le Fonds dans ce domaine répondent aux
divers besoins des populations rurales
pauvres, en mettant un accent sur les
femmes rurales, car le Fond est conscient
de la condition de la femme rurale qui doit
travailler plus de 16 heures par jour, mais
n’a droit à rien à cause des pesanteurs
sociales et religieuses.
Le FIDA est conscient aussi qu'aucune
avancée notable de la réduction de la pau-
vreté ne pourra être accomplie sans des
investissements accrus au profit exclusif
des femmes. Et pour les atteindre, il a
adopté des stratégies respectueuses de
leurs valeurs et s’appuyant sur leurs
atouts. Cette approche ciblée et participa-
tive adoptée par le FIDA en matière de
développement rural local et son expé-
rience de l'autonomisation des popula-
tions et communautés pauvres sont un
avantage pour le FIDA quand il s'agit de
travailler aux côtés des peuples autoch-
tones, même dans les zones rurales les
plus reculées.
Enfin, le FIDA est conscient que le déve-
loppement, pour qu'il soit durable, ne peut
pas être imposé de l'extérieur, mais doit
venir du pays lui-même. C’est pourquoi le
Fonds accroît sa présence dans les pays
afin de promouvoir l'appropriation et la
direction des opérations par le pays, ainsi
L
e changement climatique est l'un des
défis le plus important auquel le monde
doit faire face. Il affecte chacun d'entre
nous, mais a un effet dévastateur sur les mil-
lions des ruraux déjà fragilisés par la pauvreté
ambiante ; ses effets négatifs les fragilisent
davantage et les placent en position de risque
extrême de famine et rendent difficile la réduc-
tion du nombre de personnes vivant en état
d'extrême pauvreté. Ainsi, selon les experts,
pour que le développement soit effectif, la com-
munauté internationale doit aider les pays
pauvres à gérer le changement climatique et
atténuer son impact.
Pour le Fonds International de Développement
Agricole, le changement climatique est un obs-
tacle majeur. L'agriculture est le seul moyen de
subsistance des ruraux et c'est l'activité humai-
ne la plus affectée par le changement clima-
tique. Selon le FIDA, quelque 2 millions de per-
sonnes vivent avec moins de 2 dollars US par
jour ; dans les zones rurales, ces personnes
sont les plus affectées par les effets du chan-
gement climatique. Les sécheresses qui
succèdent aux inondations, le temps qui
devient imprévisible et change les données :
tout cela bouleverse les saisons des récoltes et
l’habitude des ruraux.
En effet, ils sont confrontés à une recrudes-
cence des insectes qui attaquent les cultures
ou à l’apparition de nouveaux genres d’in-
sectes ou oiseaux granivores qu’ils n’ont pas
l’habitude de combattre. Dans les régions
inondées, les ruraux ont des difficultés à écou-
ler leurs productions, car les routes sont
inondées ; ainsi, ils peuvent perdre leurs
récoltes, leurs animaux et leurs habitations et
même leurs terres. Le changement climatique
induit en outre l’instabilité des prix sur les mar-
chés, si ce n’est pas la désertification.
Dans ces conditions, qu’est-ce que les ruraux
pauvres peuvent faire pour améliorer leurs
conditions de vie ? Ceux qui ont la possibilité
peuvent se procurer des semences amé-
liorées, plus résistantes aux variations des sai-
sons. Ils peuvent aussi diversifier leurs cultures
ou partir en exode dans les grands centres
urbains, et alimenter ainsi les troubles sociaux,
la criminalité, voire les conflits armés.
Cependant, la communauté internationale
pense que les ruraux peuvent jouer un rôle pri-
mordial dans la recherche d'une réponse adé-
quate au changement climatique. Pour les
experts, la réponse tournera autour de quatre
points principaux. Il s'agit de l'adaptation, de
l'atténuation de ces effets, de l'utilisation des
technologies et de la recherche des finance-
ments. Selon ces experts, il faut adopter des
activités qui peuvent aider les ruraux et leur
écosystème à s'adapter et à réduire leur vulné-
rabilité face aux impacts du changement cli-
matique. Selon eux, il n'y a pas une façon uni-
verselle de s'adapter au changement clima-
tique : il faut seulement ajuster des mesures
spécifiques à un contexte spécifique.
L'atténuation des effets du changement clima-
tique insiste sur la réduction des gaz à effet de
serre par le rehaussement de l'habileté de la
nature à absorber ces gaz grâce à des forêts
particulières. Les ruraux peuvent jouer, eux
aussi, un grand rôle dans l'atténuation de ces
gaz, en utilisant de meilleures pratiques agri-
coles et en promouvant des activités fores-
tières pour aider à l'absorption du carbone.

Page 10 18 mars 2011 Sahel Dimanche


et durablement
Rome, la capitale mythique de l’Italie
Rome, capitale de l'Italie depuis 1871, se
situe sur le fleuve le Tibre, dans la région
du Latium, dans le centre du pays.
Aujourd'hui, la ville compte environ 2,7 mil-
lions d'habitants, et son aire urbaine envi-
ron 4 millions d’habitants sur 5 352 km².
C'est la troisième agglomération d'Italie
après Milan et Naples, mais la commune en
elle-même est la plus peuplée du pays.
Selon le dernier rapport de la Caritas, les
résidents de la commune de nationalités
étrangères représentent 10 % de la popula-
tion totale. La communauté roumaine est la
plus nombreuse avec pas moins de
100.000 résidents. Notons que durant sa
longue histoire, et étant donnée son impor-
tance, Rome a toujours eu une population
caractérisée par d'importants flux migra-
toires.
Quant à la République italienne, tout entiè-
re, c’est un pays d’Europe du Sud. Elle est
membre fondateur de l’Union européenne
(UE) dont elle est la quatrième puissance -
son produit brut étant de 1.758 milliards de
dollars. Elle reste ainsi un acteur majeur de
la scène internationale, forte de ses soixan-
te millions d’habitants, de sa position de
sixième puissance économique mondiale
en 2010, et de premier exportateur mondial
de produits de luxe ainsi que de son rôle au
sein de nombreuses organisations interna-
tionales, notamment l’Organisation du traité
de l'Atlantique Nord (OTAN), l’UE, le G8,
développement
Quant à la technologie, elle a un rôle important
pour s’attaquer aux causes du changement cli-
matique et aider la population à s’adapter aux
impacts. Avec la technologie, on peut engen-
drer des plants et des animaux qui toléreront
mieux les caprices du climat. Il faut aussi boos-
ter les recherches, le développement, l’échan-
ge des informations et le renforcement des
capacités, pour créer de nouveaux systèmes
de cultures compatibles avec le changement
climatique, développer l’utilisation de l’énergie
renouvelable et les technologies adaptées à
l’absorption du carbone.
Une banquise qui fond à cause des changements climatiques
Page 11
Un des Vestiges de Rome : le Colisée
l’Organisation de coopération et de déve-
loppement économiques (OCDE). L’apport
de l’Italie à la civilisation occidentale est
immense : elle est notamment le berceau
de l’Empire romain et de la Renaissance.
L’Italie est une République depuis l'aboli-
tion, par référendum, de la monarchie ita-
lienne en 1946.
Les principaux secteurs de l'économie ita-
lienne sont le tourisme, la mode, l'ingénie-
rie, la chimie, la construction automobile et
Une réponse efficace au changement clima-
tique va demander de gros investissements qui
s’élèvent à des milliards de dollars ; elle va
induire un bouleversement des plans d’investis-
sement des Etats : en un mot, les Etats doivent
changer d’orientation à leurs politiques natio-
nales de développement pour les adapter au
changement climatique. En réalité, une nouvel-
le finance est essentielle car le changement cli-
matique va rendre le développement encore
plus cher. Selon les experts, entre 49 et 171
milliards de dollars US par an seront néces-
saires pour seulement l’adaptation du monde
DR
18 mars 2011
DR
l'agro-alimentaire. L'économie italienne a
des dimensions européennes. L’Italie a des
produits agricoles de renommée internatio-
nale, tels que l’huile, le vinaigre balsa-
mique, les fromages et pâtes, des produits
industriels notamment les voitures et vête-
ments où elle occupe le deuxième rang au
monde, des services en particulier le touris-
me ; avec 43 millions de touristes, l’Italie se
classe comme 5ème parmi les pays les plus
visités.
au changement climatique d’ici 2030. C’est
pourquoi la promesse des 31 milliards de dol-
lars US pour la période 2010-2012, obtenue à
la conférence des Nations Unies sur le change-
ment climatique, en 2009 à Copenhague, n’é-
tait pas négligeable.
Enfin, les Nations Unies, les institutions de
finance multilatérales et bilatérales et les
agences multilatérales d’aide doivent jouer un
rôle important, car elles doivent répondre aux
besoins des ruraux pour faire face aux effets du
changement climatique, en créant des alliances
solides pour une coopération et une coordina-
tion efficace de la communauté internationale.
Wata N. Fassouma
Les faits
• 1,4 milliard d’individus vivent avec
moins de 1,25 dollars US par jour, et la
majorité vit dans les zones rurales des
pays en développement.
• La population mondiale va s’accroître
de 6,7 milliards à 9,1 milliards d’ici à
2050, dont la plus grande croissance
s’observera dans les pays en dévelop-
pement.
• La production alimentaire aura doublé
d’ici 2050 dans ces pays.
• Environ 95% de l’agriculture en Afrique
dépendent de la pluviométrie.
• Depuis 1960, la région du Sahel en
Afrique, connaît une chute de sa plu-
viométrie de plus de 25%.
• En Afrique seulement, de 75 millions à
150 millions d’individus en plus seront
confrontés à une insuffisance d’eau à
cause du changement climatique, d’ici à
2020.
Sahel Dimanche
Reportage
ROME, D’HIER À AUJOURD’HUI
L’histoire fait de Rome la ville berceau de la
civilisation occidentale après Athènes.
Rome a une histoire qui s'étend sur plus de
deux mille cinq cents ans, selon les histo-
riens. Elle était le centre de l'Empire
romain, qui a dominé l'Europe, l'Afrique du
Nord et le Moyen-Orient, pendant plus de
cinq cents ans à partir du 1er siècle av.
J.-C. jusqu'au 5ème siècle apr. J.-C. Rome
occupe une place capitale dans le christia-
nisme et abrite le siège de l'Église catho-
lique romaine et la Cité du Vatican, un État
souverain dont le chef est le pape. Mais,
d'autres confessions sont représentées
dans cette ville très cosmopolite, dont
l’Islam. En effet, ces dernières années, la
communauté islamique a grandi en impor-
tance, en majeure partie du fait de l'immi-
gration depuis l'Afrique du Nord et des pays
du Moyen-Orient. Rome accueille la plus
grande mosquée d'Europe, une œuvre de
l'architecte Paolo Portoghesi inaugurée le
21 juin 1995. Rome est l'une des rares
grandes villes européennes qui aient
échappé aux ravages de la Seconde
Guerre mondiale. Son centre est de style
Renaissance, et Rome est la huitième des-
tination touristique la plus visitée de l'Union
européenne et son centre historique est
classé par l'Unesco comme site du patri-
moine mondial depuis 1980. Le centre tou-
ristique de Rome se situe principalement
dans le centre ville. Rome aurait été fondée
en -753 av. J.-C. par Romulus qui a tué son
frère Rémus en créant la ville. Ces deux
frères sont les descendants d'une divinité
légendaire, Mars, dieu de la guerre, et Réa
Silvia, fille de Numitor, c’est ce qui a permis
de donner à Rome une origine divine et
mythique. Ainsi, 44 autres villes dans le
monde portent le nom de Rome et il y aurait
au moins une ville par continent portant ce
même nom. Les statistiques ont montré
qu’elle fait partie des dix premières villes
les plus visitées au monde. La Rome
contemporaine a gardé son caractère
antique et se modernise en respectant ses
anciennes valeurs. Les anciens bâtiments
du centre ville ont été restaurés pour cer-
tains et rénovés profondément pour les
autres à l’occasion de certains événements,
notamment le Jubilé de l'an 2000. Il reste
aussi à ce jour les bâtiments qui témoignent
de l'architecture inspirée par le néoclassi-
cisme, construits sous Mussolini pendant la
période fasciste. Tous ces éléments font de
Rome une ville profondément ancrée dans
son histoire tout en possédant aujourd'hui
une économie dynamique et diversifiée
dans les technologies et les communica-
tions. Le secteur des services (tourisme par
exemple) aussi est prospère ; il produit 6,7
% du PIB national (plus que toute autre ville
en Italie). Car, Rome bénéficie d'un climat
méditerranéen où les hivers sont doux, ce
qui fait d’elle une des villes les plus visitées
de l’Europe. L'activité économique de
Rome croît de 4,4 % annuellement et conti-
nue à se développer à un taux plus élevé
que dans le reste du pays. Les transports
publics sont bien organisés et Rome est
desservie par des lignes de bus, de tram-
ways, deux lignes de métro, etc. Tout un
système qui relie le centre ville à la banlieue
; chaque individu a en moyenne 1,5 véhicu-
le. Les rares piétons sont ceux qui atten-
dent à l’arrêt du bus. Les Italiens sont cal-
feutrés chez eux en dehors des heures de
travail, mais très accueillants quand ils vous
invitent chez eux.
Wata N. Fassouma/ Source :
Histoire de la ville de Rome
 Loisirs

HOROSCOPE MOTS CROISES

Prévisions de vendredi-samedi-dimanche
1 Bélier (21 mars - 19 avril)
VENDREDI: Au travail, mettez un bon coup de
collier avant le week-end.
SAMEDI: Vous sentirez un peu de stress, mais
vous assumerez le quotidien sans problème par-
ticulier.
DIMANCHE: Vous devrez sortir de votre coquille
pour ne pas être marginalisé.
3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)
VENDREDI: Il y a du laisser-aller dans votre
foyer. Il faut faire un vrai ménage avant de rece-
voir des proches.
SAMEDI: Petits accrochages professionnels et
familiaux pourraient bien être votre lot, pendant
deux ou trois jours.
DIMANCHE: Soyez romantique. On cherche à
vous faire chavirer et vous tenez bon, pourquoi?
5 Lion
2 Taureau (20 avril - 20 mai)
VENDREDI: Vous vous laisserez charmer sans
opposer de résistance.
SAMEDI: Douceur et convivialité s’inscriront au
programme.
DIMANCHE: C’est sous la couette avec une
bouillotte et un bol de soupe que vous guérirez
vite.
4 Cancer (22 juin - 22 juillet)
VENDREDI: Vous disserterez entre amis sur l’art
et la beauté du monde qui nous entoure.
SAMEDI: Invitations amicales, vie privée épa-
nouie et tendresse en famille, que demander de
10
plus.
DIMANCHE: La mélancolie vous suivra à la trace.
Pour la semer, il faut vous divertir en famille.
6 Vierge (22 août - 21 sept.)
HORIZONTALEMENT
1. Elément de notre devise;
2. Enlèvement - Meuble;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3. Cri du Christ - Le PDCI en fut la section
1 ivoirienne - Possessif;
4. Note - Elément de notre devise;
2
5. Pascal en symbole - Roua de coups;
3 6. Appareil de levage - Négation;
4 7. Elément de la devise nationale -
5 Confirme l’affirmation;
6 8. Piquets - Roue renversée - Vieille pièce
retournée;
7
9. Organisation clandestine d’Algérie (sigle)
8 - Décret royal;
9 10. Chant patriotique national.
VERTICALEMENT
1. Parent proche - Surveillant;
2. Le souffle du départ - Hurlai;
3. Pomme - Son travail le fait vivre -
numéro précédent
Caractère du singe;

d u
(23 juillet - 21 août)
T O M B O U C T O U 4. Sur certaines plaques - Forêt de Russie;
VENDREDI: Des opportunités sont à saisir au tra- VENDREDI: Vous entamerez un jeu de séduction 5. Consonne double - Tirer du néant;
avec un proche. E A I N J E U N
vail. SAMEDI: Désaccords professionnels, conflits M E U T E S M M I 6. Appareil de détection - Désinence verba-
S o l u t i o n

SAMEDI: Profitez de la Pleine Lune pour lister les familiaux ou moral en chute pourraient bien être E C R R A P P E L le;
courses à faire et les factures à régler. votre lot, l’affaire de quelques jours. R U I N E U S E A 7. Possédons - Terme de soirée;
DIMANCHE: Attention au shopping: vous allez A T O U T R A T 8. Personnel - Résine - Sigle du Sawaba
DIMANCHE: En famille, vous jouez les fantômes. vous ruiner! I G A S S A A G E originel;
7 Balance (22 sept.- 22 oct.) 8 Scorpion (24 oct. - 22 Nov.) R U N E U N I R 9. Gavroches - Traitement;
VENDREDI: Vous pourrez savourer un moment VENDREDI: Vous vous changerez les idées en E R I E A N C A 10. Détaillant qui expose ses marchandises
de calme et de tranquilité. faisant la fête. Et si les soucis persistent, vous S U E U R S E U L aux devantures.
pouvez vous confier.
SAMEDI: Soyez cool, car la Pleine Lune du 19 le SAMEDI: Messages et invitations amicales, quoti-
sera aussi. dien facile à vivre, bref, trois jours heureux. Numéros utiles Pharmacies de garde
DIMANCHE: Vous ne pouvez pas tout obtenir DIMANCHE: Il faut pouvoir entendre la vérité, Renseignements: 12 DU SAMEDI 12 AU DU SAMEDI 19 AU
avec votre seul charme. même si elle fait mal aux oreilles. SAMEDI 19 MARS 2011 SAMEDI 26 MARS 2011
10 Capricorne Pharmacie du 3 Août
 Indépendance

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.) (21 déc. - 19 janv.)
Sapeurs Pompiers: 18 Avenir
 Mali Béro

VENDREDI: Votre insatisfaction ne disparaîtra VENDREDI: Une pulsion vous mènera dans une El Nasr
 Chateau 8

qu’avec une vraie remise en question. agence de voyages... Réclamation : 13 Temple
 Liberté

SAMEDI: Un rien vous énervera, et contraire- SAMEDI: Réunions et négociations seront favorisées,
Arewa

Arènes
 Ténéré

ment à vos habitudes, vous aurez du mal à ce qui permettra à un accord de voir le jour. Police secours : 17 Carrefour 6
 ème 2ème Arrondissement

prendre les choses du bon côté. Imam Malick
 Wadata

DIMANCHE: Vous recevrez des amis un peu DIMANCHE: Votre réputation pourrait souffrir d’une Lahia
 Yantala

envahissants. rumeur malhonnête. Hôpital : 20 72 25 21 Deyzeibon
 Collège Mariama

Darès Salam

Recasement

11 Verseau (20 janv. - 18 février) 12 Poissons (19 Fév. - 20 mars) Populaire Maourey
 Populaire Talladjé

Médecins de nuit: 20 73 47 37 Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

VENDREDI: Vous serez résolument tourné vers VENDREDI: On appréciera votre participation aux Pop. Hôpital (sauf les dimanches)

+
l’avenir. Cet optimisme forcené sera une véritable projets communs.
force qui vous poussera plus loin que prévu.
SAMEDI: La Pleine Lune vous donnera toutes les
SAMEDI: Vous aurez l’esprit très critique, notam- Marchés Publics
ment dans votre couple.
raisons de rester zen.
DIMANCHE: Vous traverserez une crise spirituel- DIMANCHE: Vous êtes déçu? Il faut tourner la AVIS D'APPEL D'OFFRES
le? cela ne durera pas, vous retrouverez la foi. page et commencer un nouveau chapitre. N°002/CRL/2011
Rions-en 1. La Commune Rurale de Liboré lance un avis d'appel d'offres local pour la
construction d'infrastructures et la fourniture d'équipements scolaires.

Dupont est un gros buveur. Avant de
partir il met une pancarte sur sa
porte: "Dupont est au bistrot d'en
face".
Après un moment, il est ivre bien
sûr. De retour chez lui, il lit la pan-
carte:
Ah! Ce sacré Dupont encore au bis-
trot. Il retourne au bistrot: - Vous
n'avez pas vu Dupont. - Mais, c'est
vous! - Ah! c'est moi, il faut que je
me dépêche de rentrer, il y a un gars
qui m'attend devant ma porte.
-----------------------------
Je me demande pourquoi les
femmes ont besoin de tant d'argent.
En général, elles ne boivent pas, ne
jouent pas et … n'ont pas de
femmes - Jean Rigaux
--------------------------------
Histoire de bambins:
- Maman, Adam et Ève tu les as
connus ?
- Mais voyons, ils sont trop vieux.
- Ah, bon! Je vais demander à
Mamie.
--------------------------------
J'écris une lettre à ma sœur.
Mais tu ne sais pas écrire.
Pas de problème, elle ne sait pas
lire.
2. Ces travaux sont financés par le Budget d'Investissement de la Commune et sont
composés d'un bloc de trois (8) classes en matériaux définitifs et l'équipement complet
de trois classes : Une armoire, un bureau maître, trois chaises, 75 tables-bancs par
classe.
3. La Commune invite les entreprises nigériennes intéressées de la catégorie II ou
plus- Option B T P à acheter le Dossier d'Appel d'Offres au siège de la Mairie.
moyennant le payement en espèces de la somme de cinquante mille (50 000) francs
non remboursable.
4. Les intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires au Secrétariat de
la Mairie de Liboré.
5. Les offres doivent être; déposées au siège de la Mairie sous plis fermés au plus tard
le jeudi 7 Avril 2011 à 9 h 00 nm.
Les plis seront ouverts le jeudi 7 avril 2011 à 10 h 30 mn dans la salle de réunion de
la Préfecture de Kollo en présence des soumissionnaires qui désirent être présents.

Page 19 18 mars 2011 Sahel Dimanche

 Nation
Elections présidentielles
Des élections régulières dans un climat apaisé, selon l’ONDHLF
L
e président de l’Observatoire National
des Droits de l’Homme et des Libertés
Fondamentales (ONDHLF), M. Soumeila
Abdou Gallou, a animé, hier matin, dans les
locaux de son institution, un point de presse
relativement à l’observation effectuée par
l’ONDHLF sur le 2ème tour des élections prési-
dentielles. Au cours de ce point de presse qui
s’est déroulé en présence des commissaires,
le président de l’ONDHLF a livré la teneur du
communiqué de presse de l’Observatoire sur
ces élections.
Le président de l’Observatoire National des
Droits de l’Homme et des Libertés
Fondamentales a souligné que son institution
a apprécié le calme et la sérénité dans les-
quels se sont déroulées les élections prési-
dentielles 2ème tour du 12 mars 2011. Ainsi,
devait-il ajouter, sur la base des constatations
objectives de cent-cinquante observateurs
déployés dans les huit régions du Niger,
l'ONDHLF a constaté que l’ensemble des
bureaux de vote ont ouvert à l’heure fixée offi-
ciellement, mais qu’il y a lieu de noter
quelques légers retards ne dépassant pas 30
minutes dans certains endroits. ‘’Les
membres des bureaux de vote sont déployés
dans la quasi-totalité des bureaux de vote
existants ; cependant, certains membres ont
accusé des retards ou ont été carrément
absents et il a fallu les remplacer. Les délé-
gués des partis politiques ont été présents
dans tous les bureaux de vote observés ; il a
été signalé cependant la présence de délé-
gués mineurs à certains endroits. Quant à la
compétence des membres des bureaux de
vote, elle n'a pas été prouvée partout, du fait
souvent des changements opérés ; cepen-
dant, il a été constaté une amélioration par
Interview de M. Mamoudou Madougou, chef de Département Parrainage à Plan Niger
«Notre démarche se base sur une dynamique communautaire et participative,
qui place les enfants au centre de tout ce que nous faisons»
Vous êtes le responsable du département
Parrainage à Plan Niger. Dites-nous en quoi
consiste la mission de votre département ?
Merci de l’opportunité que vous m’offrez de parler
de notre ONG (Plan Niger) en général et en parti-
culier du département dont j’ai la charge, celui du
Parrainage. Il faut tout de suite dire que le parrai-
nage est une relation, un processus qui unit des
personnes de cultures différentes dans le but
d’améliorer les conditions de vie des plus dému-
nis. Il est le fondement même de notre organisa-
tion. En effet, c’est de lui qu’est née l’ONG Plan
en 1937 pendant la guerre civile espagnole et
depuis plusieurs décennies, le parrainage aura
été la principale source de financement du budget
de l’ONG à hauteur de 70%. Il est aujourd’hui
important de noter que les fonds de subvention
constituent aussi une autre source de finance-
ment. Nous obtenons des fonds à travers les
accords avec des Etats, des gouvernements, des
Mariage
Les Familles
-Feu Adamou Maï Kimba Arzika à Matankari
-Feu Elhadji Boubacar Goubé Gaoh à Doutchi
-Feu Baunou Adamou à Matankari
-Feu Dariri Toudou à Matankari
-Feu Elhadji Bako à Matankari
-La grande famille Elhadji Barazé Baoura Ny
-La grande famille Djibrilou Mamadou à Guidigir
-La grande famille Lawale Kader à Niamey et Paris
-S.E. Abdouramanc Mayaki, Paris
-M. Maman Sani Harouna à Dosso
-Feu l’Iman Mahaman à Agué, Maradi et Libye
-Feu Laouali l’Iman Mahaman à Agué
-Elhadji Adamou Djigo Inspecteur d'Etat à la retraite
à Niamey
-La grande famille Hamani Issoufou, à Ny, Dosso
Page 20
Le président de l’ONFHLF (au centre) lors du point de presse
rapport au scrutin précédent. Aucune anoma-
lie n'a été constatée sur les registres électo-
raux. L'identification des électeurs a été faite
conformément à la loi dans la plupart des
bureaux de vote visités. Par contre, dans la
communauté urbaine de Zinder, il a été
constaté des irrégularités (confection des faux
livrets de famille, vol et utilisation frauduleuse
des cartes d’électeurs stockées chez certains
chefs de quartier par certaines personnes).
En certains endroits, le vote par témoignage
ou par procuration a quelque peu été mal géré
par les membres des bureaux de vote », a
indiqué le président de l’ONDHLF. Il devait
ajouter que le matériel électoral était dispo-
nible en quantité et en qualité dans tous les
bureaux de vote visités. Il a été constaté, dans
quelques rares cas, des affiches publicitaires,
une mauvaise qualité de l’encre sèche, le
manque du cachet à cire, de listes additives et
de lampes. Cette mauvaise qualité de l’encre
sèche a amené certains membres de bureaux
de vote à la réutilisation de l'encre indélébile,
bailleurs et même des individus, en
somme des trusts. Ces fonds repré-
sentent 30 à 40% de notre budget de
fonctionnement.
Pourquoi avez-vous choisi le par-
rainage comme l’une de vos acti-
vités principales et quel rôle joue
votre département dans ce pro-
cessus ?
Nous avons constaté que depuis plu-
sieurs décennies, les besoins fonda-
mentaux des enfants dans le domai-
ne de la santé, de l’éducation et de
l’accès à des conditions de vie saine
ne font que s’accroître. C’est pour-
quoi, depuis son installation au Niger,
l’ONG Plan met en œuvre un certain
nombre de programmes principale-
ment axés sur les enfants. Nous
essayons d’agir sur les pesanteurs sociales tout
-Feu Hima Yankori, Niamey, Tessaoua, et Paris
-Feu Boukari Yankori Niamey, Tessaoua
-Feu Louis Dine à Niamey et Paris
-Feu Daouda Kala à Kalla et Niamey
-Mr Maman Sani Mallarn Mamane à Niamey
-Mr Adamou Bolmey à Niamey
-Mr Hama Idé Directeur du Garage à la Présidence
Ont la joie de vous faire part du mariage de
leurs enfants :
Mr. Moussa Adamou Maikimba à l’Ambassade du
Niger à Paris & Melle Fatoumata Harouna Sani
Présidence du CSRD à Niamey
Les cérémonies religieuses auront lieu Incha Allah,
le samedi 19 mars 2011. Chez Monsieur Abdoulaye
Boukari, sis à la cité caisse à côté de la mosquée
1er tournant à gauche 1er virage à droite.
La semaine traditionnelle débutera le même jour
chez le jeune marié à Niamey.
18 mars 2011
Elh Zakari A. Gado/ONEP
cause d'annulation de vote lors du dépouille-
ment dans certains bureaux de vote.
Concernant les cartes d’électeurs, M.
Soumeila Abdou Gallou a souligné qu’un peu
partout, il a été constaté des cartes d’élec-
teurs non distribués en stocks importants en
certains endroits, notamment à la
Communauté urbaine de Niamey. Il a ajouté
que les électeurs se sont exprimés librement
sans aucune contrainte, ni des électeurs eux-
mêmes, ni des membres des bureaux de vote,
des partis politiques ou même des Forces de
Défense et de Sécurité. Selon le président de
l’ONDHLF, en général, le dépouillement a été
fait dans le calme et la sérénité, en toute
transparence, à l’heure fixée officiellement,
dans le respect de l’éthique. Il a noté que l’é-
clairage a fait défaut à certains endroits, ren-
dant le décompte parfois difficile. ‘’Des cou-
pures d'électricité ont retardé la centralisation
des résultats au niveau de certaines CENI
locales. Le vote s'est passé dans des condi-
tions régulières, aucun incident de nature à
Housseini Garba /ONEP

M. Mamoudou Madougou
ayant à l’esprit le respect des droits de l’enfant. Et
le parrainage constitue notre principale porte
d’entrée dans les communautés. Dans cette
optique, le département Parrainage joue un rôle
moteur. Il assure tout le processus tout en répon-
dant à la vision et à la mission de l’organisation.
Notre démarche se base sur une dynamique com-
munautaire et participative, qui place les enfants
au centre de tout ce que nous faisons. Au-delà de
cet aspect, nous accordons une grande importan-
ce aux priorités stratégiques (telles que décrites
par le Plan stratégique Pays) ainsi qu’aux priorités
opérationnelles telles que la gestion, les relations
avec les bailleurs, les parrains qui sont un peu
partout dans le monde (Europe, Asie, Amérique).
Combien d’enfants avez-vous parrainé depuis
votre installation au Niger et comment s’effec-
tue la sélection ?
A la date d’aujourd’hui, nous enregistrons 22408
enfants inscrits au programme Parrainage. Ils
sont répartis dans 77 communautés villageoises
dans les départements de Dosso et Tillabéry. La
sélection comprend tout un ensemble de proces-
sus. Nous nous assurons d’abord et avant tout
remettre en cause le scrutin du 12 mars 2011
n'a été constaté. La sécurité des lieux de vote
était bien assurée dans tous les centres de
vote, surtout dans les zones urbaines. Il a été
noté cependant à certains endroits, quelques
incidents mineurs dus à une certaine incom-
préhension entre électeurs et membres des
bureaux de vote. Ces derniers ne sont pas de
nature à entacher la régularité du scrutin’’, a
dit M. Soumeila Abdou Gallou. Il devait évo-
quer la participation au vote, la fermeture des
bureaux et la présence des observateurs. Il a
conclu que, d’une manière générale, les
élections présidentielles 2ème tour du 12 mars
2011 ont été régulières et se sont déroulées
dans un climat apaisé, sans violence ; les
incidents mineurs et les quelques fausses
notes signalés n'entachent en rien la crédibi-
lité du scrutin. Il recommande entre autres, à
l’endroit des pouvoirs publics, d’engager les
réflexions en vue de la pérennisation de la
CENI. A l'endroit des partis politiques,
l’Observatoire recommande de sensibiliser
leurs militants en vue de retirer effectivement
les cartes électorales à temps; de recourir aux
voies légales pour purger les éventuelles
contestations et de mettre à la disposition de
la commission électorale des personnes
compétentes pour une meilleure gestion du
processus électoral. L'observatoire des Droits
de l'Homme et des Libertés Fondamentales
félicite le CSRD et le gouvernement pour avoir
réussi à parachever le processus électoral
dans des conditions remarquables et dans le
délai imparti, à la grande satisfaction de la
communauté nationale et internationale. Il
salue la mobilisation de la communauté inter-
nationale pour avoir accompagné le Niger tout
au long du processus de restauration de la
démocratie et remercie l'OIF pour l'appui
constant qu'elle lui a apporté dans toutes les
missions de supervision et de contrôle du pro-
cessus électoral dans son ensemble.
Oumarou Moussa
que les droits de l’enfant sont respectés. C’est
une étape critique dans la gestion du parrainage.
La sélection du village se fait sur la base de cer-
tains critères. Nous nous basons essentiellement
sur les indicateurs de développement élaborés
par l’Institut National de la Statistique (INS).
Après quoi, nous procédons à des sessions
d’orientation de la communauté. Il s’agit ici d’ex-
pliquer aux communautés les missions de Plan
Niger, les valeurs et principes autour desquels se
fonde notre action. Ce qui permettra aux popula-
tions de percevoir la profondeur et la dimension
de leur engagement à travers les ménages qui
participent au programme. Voilà succinctement
en quoi consiste le processus de sélection. On
ne peut pas détailler ici tous les aspects décrits
par notre manuel. Mais le plus important à rete-
nir, c’est que c’est un processus participatif.
Votre ONG célèbre la semaine prochaine la
journée du volontaire communautaire : pour-
quoi une telle initiative ?
En tant que membre de l’équipe chargée de réflé-
chir sur les politiques liées au parrainage, j’ai eu,
en juin 2010, à participer à une réunion à Londres
(siège de l’ONG). La problématique des volon-
taires communautaires s’est posée lors de cette
réunion. En effet, les volontaires sont les plus
proches des communautés. Ce sont eux qui
vivent dans les communautés, ils vivent les réa-
lités communautaires. Ils peuvent à ce titre nous
appuyer effectivement dans la mise en œuvre de
nos actions aussi bien du parrainage que de tout
autre programme. C’est pourquoi, il nous a paru
nécessaire de trouver un cadre pour motiver ces
personnes pour leurs appuis et donner ainsi un
peu plus de sens au volontariat. C’est dans cette
optique que nous avons décidé d’instituer cette
journée du volontariat communautaire à travers
laquelle nous allons célébrer leur mérite, leur
excellence et leurs efforts.
Interview réalisé par Siradji Sanda
Sahel Dimanche