Professional Documents
Culture Documents
libérale
Introduction
Problématique
La question de fond, comme d’autres questions viennent d’être posées dans les
derniers paragraphes. Mais quel est le problème ? Qu’est-ce qui empêche de
théoriser systématiquement dans le domaine des relations internationales ? À
mon avis, d’une part la complexité de l’internationale par soi, d’autre part le
manque de cohérence empirique. Mais on peut plus aller loin « … Alexander
Wendt, à la suite du structuralisme de Michel Foucault, recherchèrent dans toutes
les théories des points de convergence épistémologique. Wendt, qui se présente
lui-même comme un « constructiviste » ou théoricien du second rang, s’attache à
démontrer l’identité de vue des pensées néolibérales et néo-réalistes, lesquelles
reposent toutes deux sur un « atomisme ontologique et un positivisme
épistémologique » : en bref, il reproche aux deux théories de réifier des instances,
que ce soient l’agent, l’Etat, le système mondial; sa critique porte sur l’absence
d’étude des processus qui permettent aux structures d’exister et de se construire
mutuellement par un système d’interactions et de feedback. Ces deux théories
contestées conduiraient en effet à négliger une véritable ontologie qui « cesserait
de considérer action et structure comme deux forces d’un antagonisme dualiste
». Cette analyse vient à point nommé pour replacer les théories à leur juste
endroit, c’est-à-dire à un moment de la pensée occidentale dicté de façon étroite
par sa tradition culturelle. » (MARTRES : 2003).
Le libéralisme cherche ou espère construire la paix par l’intégration,
l’interdépendance et les symétries économiques supranationales. Néanmoins,
l’objectivité démontre la poursuite d’intérêts, de dominations, d’influence et
contrôle. C’est la politique de la puissance, de l’unipolarisme américain dans la
mondialisation économique des relations internationales. Qui empêche ou qui
peut empêcher les États-Unis d’intervenir ? C’est à cause de cet unilatéralisme
observable suite au 11 septembre que la performance du mot ‘libéral’ est remise
en question. La question de l’éthique des interventions, les stratégies de
construction de la paix semblent aller dans les sens des engagements des
grandes puissances. Les organisations internationales, au moins celles qui
directement ou indirectement ont une dépendance explicite des États
interagissent en profitant du jeu stratégique de défense d’intérêts spécifiques des
états en détriment des intérêts communs de l’humanité.
Dans cette logique, l’hypothèse de la guerre n’est pas mise de côté par les
simples raisons de l’absence de reconnaissance de l’autre et l’humiliation soumise
par les contraintes de l’assimilation d’autrui. Donc, la paix démocratique est un
constituant de l’hypothèse de la guerre ; de la même façon que, dans la suite
logique, plus un pays est engagé dans le multilatéralisme et partenariat
international, plus forte est la possibilité de s’engager dans des conflits tiers. Du
même que, plus il est engagé institutionnellement, moindres sont les possibilités
de conflit direct avec un adversaire. Évidemment, dans ce papier, il nous semble
peu approprié par difficultés empiriques de mettre en évidence la validité ou
réfutabilité de cette double hypothèse. Néanmoins on va dans le corps du travail
exploiter les variables proposées par GOENNER qui s’appui sur les contraintes
économiques pour expliquer les rapports de conflits entre pays.
Cadre théorique
Sphère politique
Conclusion
Dans ce papier, j’ai essayé d’esquisser une proposition post libérale sans
abandonner les postulats libéraux. L’idée du départ était de faire une
déconstruction du paradigme libéral et voir à quel point les idéalistes kantiens
avaient détourné et complexifier le propos d’une paix perpétuelle. La paix
démocratique, une des assomptions, plus valables des relations internationales
s’est révélé dans le plan normative ainsi que dans l’empirique la théorie plus
convenable pour la propagation des valeurs, normes et règles occidentales.
Penser à la sécurité internationale sans mêler les violences infra-étatiques
implique un effort substantiel. Mais comme l’objet du papier était simplement la
performativité libérale, on a abandonné à priori la question de la violence interne
et donnée une attention seulement à la situation de conflit international. Éviter la
guerre et garantir la sécurité étaient les propos théoriques de ce papier.
Néanmoins, on ne peut pas penser à la sécurité sans théoriser sur l’état, celui-ci
est toujours la victime et le criminel dans les relations internationales, même si
les rapports changent vers autres acteurs singuliers. On a donné l’attention
mérité aux rôles des états et leurs apports aux relations internationales. Mais,
c’était plutôt l’importance de la multiplicité et diversification d’acteurs qui nous
intéressaient de mettre en évidence, aussi bien que les rapports de conformité
entre les idées de justice et de norme. Pour ce qui concerne la sécurité, une
approche cosmopolite nous semble plus valable que l’approche de la paix
démocratique parce que celle-ci soutien les intérêts classiques des puissances
occidentales et les rapports de forces dans le monde unipolaire sont totalement
asymétriques. Nous avons aussi essayé de déconstruire certaines logiques
empiriques de la théorie libérale comme l’universalisme et l’assimilation. Peut-
être les propos du papier n’ont pas été remplis, peut-être qu’au départ j’ai été
trop ambitieux, mais qu’elle que soit la dérive, je pense qu’en matière de sécurité
internationale il faut continuer à chercher dans le normatif et dans l’empirique en
regardant toujours sur un passé, pas très récent, sans l’effacer mais si possible lui
mettre un trait.
Bibliographie:
AUSTIN, J. L., Quand dire c’est faire, Éditions du Seuil, Paris, 1970 ;
DOYLE, Michael W., “The Ethics of multilateral intervention”, Theoria, April 2006;
MOUFFE, C., « Democracy, Power and the « Political » » in Benhabib, Seyla (ed.),
Contesting the Boundaries of the political, Princeton University Press, pp. 245-
255, 1996;
[1] J.J. Roche (cours de séminaire de 09 mai 2008) affirme que la distinction entre justice et paix
est artificielle, une ne peut pas exister sans l’autre. Je pense que on peut réussir à une paix sans
justice, dont injuste, même si momentanément ; mais qu’on ne peut pas avoir une justice dans un
état de guerre. Cette discussion pourrait se développer du point de vue normatif mais ça n’est pas
l’objet du papier.