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Guide de l’exportation au Canada

Neuvième édition
2010
Section 1 : Aperçu du marché canadien
1.1 INTRODUCTION Page 5
 L’économie
 Les marchés
 Les consommateurs
 Les tendances

1.2 LES IMPORTATIONS Page 26


 Les biens
 Les services

1.3 LE SYSTÈME COMMERCIAL Page 33


 Les accords commerciaux
 Les taxes
 Les tarifs
 Les documents d’importation
 Recours et pénalités

1.4 LES RÈGLES COMMERCIALES Page 39


 Les normes internationales
 Les normes canadiennes
 Les lois, la réglementation et les contrôles

Section 2 : Faire des affaires au Canada


2.1 STRUCTURES ET DROITS Page 45
 Formes d’entreprises commerciales
 Droits de propriété intellectuelle

2.2 LES FACTEURS CLÉ Page 50


 La stratégie
 La qualité et le design
 L’emballage
 L’étiquetage
 La publicité
 Les prix

2.3 LA DISTRIBUTION Page 54


 Trouver un acheteur
 Transiger avec l’acheteur
 Les réseaux de distribution

2.4 CONSEILS AUX EXPORTATEURS Page 59

Annexe

1. Sources de renseignements
2. Références et notes
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SECTION 1
Aperçu du marché canadien

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Introduction
1.1
Population: La population du Canada était
évaluée à environ 33,7 millions en octobre
2009. Ce chiffre devrait atteindre 36,6 millions
en 2021. Même si le Canada est le deuxième
au monde en termes de superficie, la densité
de sa population est la plus basse de tous les
principaux pays industrialisés, soit environ 3,5
2
habitants au kilomètre carré (km ). La majorité
du territoire canadien est au nord de la zone
tempérée. Dans cette région nordique, les
froids extrêmes, les défis liés au transport et le
coût de vie élevé affectent l’agriculture et
l’habitation. Il n’est donc pas étonnant que l’on
2
compte moins d’une personne au km au
Yukon, dans les Territoires-du- Nord-Ouest, au
Nunavut et dans le nord du Québec. Dans les zones tempérées, la densité de la population varie
2 2
toutefois entre 23,9 personnes au km , à l’Île-du-Prince Édouard à 1,4 personne au km à Terre-Neuve-
et-Labrador.

Par conséquent, près de deux Canadiens


sur trois vivent à moins de 160 kilomètres de
la frontière des États-Unis (É-U.),
principalement dans les grands centres
urbains répartis dans le centre et l'ouest du
pays. Les cinq plus grandes agglomérations
urbaines sont les suivantes : Toronto,
Ontario (5,6 millions), Montréal Québec (3,8
millions), Vancouver, Colombie-Britannique
(2,3 millions), Calgary, Alberta (1,2 million) et
Ottawa-Gatineau (respectivement en
1
Ontario et au Québec) (1,2 million).

Entre 2008 et 2009, toutes les provinces et


les territoires, sauf le Territoire-du-Nord-
Ouest, ont vu leur population augmenter,
l’Alberta ayant connu la plus rapide
croissance. Les villes de Calgary, Saskatoon
et Vancouver ont connu la plus forte
croissance de population parmi les grands
centres métropolitains. L’immigration est
aussi demeurée forte au cours de cette
période alors que le Canada accueillait
environ 245 300 nouveaux résidants.

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Taux de croissance de la population, par ville, 2008-2009 (par mille habitants)


Canada 12.3 Ottawa 15.04
Toutes les régions métropolitaines 15.54 Gatineau 18.94
Abbotsford-Mission 18.14 Peterborough 2.77
Barrie 11.48 Québec 10.94
Brantford 5.58 Regina 19.54
Calgary 31.71 Saguenay -0.1
Edmonton 24.6 Saint John 5.93
Sudbury métropolitain 2.33 Saskatoon 28.49
Guelph 9.59 Sherbrooke 11.7
Halifax 13.24 St. Catharines-Niagara 0.37
Hamilton 9.09 St. John's 12.67
Kelowna 20.6 Thunder Bay -5.19
Kingston 7.54 Toronto 16.65
Kitchener 12.74 Trois-Rivières 6.71
London 7.79 Vancouver 21.16
Moncton 12.97 Victoria 12.83
Montréal 13.09 Windsor -5.65
Oshawa 14.97 Winnipeg 14.6

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Le climat : Les quatre saisons – soit le


printemps, l’été, l’automne et l’hiver – sont
caractéristiques du climat canadien. La
température varie selon les saisons; les
o
températures peuvent dépasser 30 C en été
o
et descendre sous -33 C en hiver. Le facteur
éolien et le taux d’humidité peuvent
accentuer l’effet de ces températures. La
température varie aussi selon les régions du
pays. Sur la côte ouest, par exemple, le
climat est tempéré avec des hivers modérés
et des étés doux tandis que dans la région de
l’Atlantique Nord, au large de la côte est, le
temps est plus froid et les tempêtes
hivernales y sont plus rigoureuses. Bien que
l’hiver soit moins perturbé par des tempêtes
dans les régions montagneuses de l’Ouest,
dans les Prairies et dans le centre du pays, il
y fait beaucoup plus froid qu’ailleurs. L’hiver
dure de novembre à avril dans les régions du
sud et beaucoup plus longtemps dans les
régions plus au nord.

La langue : L’anglais et le français sont les


deux langues officielles au Canada. Le
recensement de 2006 indiquait que près de
57,2% des Canadiens affirment que l’anglais
est leur langue maternelle. Le français
constitue la langue maternelle d’environ 21,8
% de la population, dont la majorité vit au
Québec. D’un bout à l’autre du Canada,
l’anglais prédomine dans le milieu des
affaires, mais il est toutefois essentiel de
pouvoir communiquer en français si l’on veut
vendre des produits ou services au Québec.
Il existe une réglementation régissant
l’étiquetage et l’emballage bilingue de tous
les produits, y compris importés, qui sont vendus au Canada.

Pour la première fois lors d’un recensement au Canada, les allophones – ceux dont la langue maternelle
n’est ni l’anglais ni le français – composaient un-cinquième de la population du Canada, soit une hausse
par rapport aux 18 % atteints en 2001, et ceci aux dépens des Canadiens dont la langue maternelle est
soit l’anglais ou le français. Cette augmentation est attribuable principalement à l’immigration.

Ensemble, les Canadiens dénombrent 200 langues maternelles, y compris celles qui sont associées
depuis longtemps à l’immigration allemande, italienne, ukrainienne et polonaise. On note toutefois au
cours de la dernière décennie que les groupes de langues provenant de l’Asie et du Moyen-Orient ont
enregistré les gains les plus importants, et surtout ceux qui parlent les langues chinoises, le pendjabi,
l’arabe, l’ourdou, le tagalog et le tamoul.

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Population d’immigrants, selon lieu de naissance, par province et territoire. (Recensement 2006)
Total des immigrants 6 186 950 Afrique 374 565
États-Unis 250 535 Asie et Moyen-Orient 2 525 160
Amérique centrale et du Sud 381 165 Centre Ouest de l’Asie et Moyen-Orient 370 515
Les Caraïbes et les Bermudes 317 765 Asie de l’Est 874 370
Europe 2 278 345 Asie du Sud-est 560 995
Le Royaume-Uni 579 625 Asie du Sud 719 275
Autres pays du Nord et de l’Ouest de l’Europe 489 540 Océanie et autres pays 59 410
Europe de l’Est 511 095
Europe méridionale 698 080

Les heures d’affaires : Les heures d’affaires Les consommateurs canadiens sont exigeants. Ils préfèrent
normales au Canada sont de 8 h ou 9 h à 17 h ou 18 acheter des produits fiables et durables plutôt que des
h. Pour ce qui est des commerces de détail, les articles de qualité inférieure. Ils choisissent de plus en plus
pratiques varient d’une province à l’autre, mais la des vêtements, des articles de maison et des produits de
plupart des commerces au détail sont ouverts du divertissement qui font usage des nouvelles technologies,
lundi au dimanche (avec certaines restrictions le ainsi que des produits haut de gamme ou exotiques tels que
dimanche dans quelques provinces) et demeurent des aliments ethniques faciles à préparer.
ouverts plus tard en soirée le jeudi et le vendredi.

Les congés fériés : Le Canada célèbre plusieurs fêtes nationales (congés à la grandeur du pays) et
quelques provinces ont décrété certains congés fériés pour leurs résidents
http://www.pch.gc.ca/fra/1266245100031/1268245237942. La majorité des commerces et des bureaux
gouvernementaux sont fermés ces jours-là. Dans la plupart des cas, les congés fériés qui tombent un
samedi ou un dimanche sont reportés au lundi suivant.

Parmi les plus importants congés, on note :

1 janvier Jour de l’An Premier lundi d’août Congé statutaire (la plupart des
Troisième lundi de février Journée de la famille provinces)
(Ontario, Alberta, 22 août Jour de la Découverte (Yukon)
Saskatchewan, Manitoba) Premier lundi de septembre Fête du travail
Début à fin avril Vendredi saint et lundi de Deuxième lundi d’octobre Action de grâce
Pâques 11 novembre Jour du Souvenir
Lundi précédant le 25 mai Fête de la Reine 25 décembre Noël
(au Québec, la Fête des 26 décembre Lendemain de Noël
Patriotes)
24 juin Fête nationale du Québec
1 juillet Fête du Canada

Les déplacements et le transport : En raison de sa vaste étendue, Avec un nombre croissant de gens sur le
le Canada dispose d’un important réseau de transport aérien, maritime marché du travail et une plus grande priorité
ou de surface ainsi que d’un réseau élaboré d’autoroutes et de voies accordée aux loisirs, les services sont une
ferrées. Le système national aéroportuaire comprend un réseau « marchandise » de plus en plus
d’aéroports internationaux, nationaux, régionaux et locaux, ainsi que recherchée. La prestation de services est un
de petits aéroports dans des régions éloignées et dans l’Arctique. Le élément de plus en plus important dans la
compétitivité des entreprises qui cherchent
système maritime comprend deux douzaines de ports majeurs, ainsi des clients avisés.
que l’indispensable Voie maritime du Saint-Laurent qui relie l’Océan
Atlantique aux vastes marchés intérieurs de l’Amérique du nord. Les importations peuvent arriver par l’un
des ports principaux du Canada, ou encore être acheminées à l’un des ports américains et ensuite
transportées par route au Canada. Les ports principaux sont ceux de Vancouver sur la côte ouest,
Montréal, Toronto et Thunder Bay sur la Voie maritime du Saint-Laurent et, sur la côte est, Halifax
(Nouvelle-Écosse) et Saint John (Nouveau-Brunswick).

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Le marché canadien des biens et
La plupart des visiteurs d’outre-mer arrivent au Canada à l’un des services est en constante évolution en
aéroports internationaux, à Toronto, Montréal ou Vancouver. Les réponse à des consommateurs qui
correspondances entre les villes canadiennes sont nombreuses et fiables, sont de plus en plus sélectifs dans
tout comme entre celles-ci et les villes des États-Unis. Pour traverser en leurs achats. Cette tendance ouvrira
avion le pays au complet, il faut prévoir environ huit heures, sans compter des débouchés pour des produits
les périodes de correspondance et le décalage. Le temps de vol entre le spécialisés, une commercialisation de
Canada central (Toronto) et la côte ouest (Vancouver) est d’environ cinq créneau, et même pour des produits
sur mesure pour les besoins
heures. Un vol entre Toronto et Montréal dure environ une heure et
individuels.
demie.
2
Les fuseaux horaires : Le territoire du Canada couvre près de 10 millions de km et compte six fuseaux
horaires. Chaque année, l’heure avancée entre en vigueur le deuxième dimanche de mars; on avance
2
alors d’une heure toutes les horloges du Canada, sauf en Saskatchewan . Le premier dimanche de
novembre, on revient à l’heure normale.
3
La devise : La devise canadienne est basée sur le système décimal, c’est-à-dire que 100 cents valent
un dollar. Les pièces sont de deux dollars, un dollar (qu’on appelle le « huard » en langage familier,
d’après le nom de l’oiseau qui y figure), 25 cents, 10 cents, 5 cents et 1 cent. La monnaie papier est
émise en coupures de 5 $, 10 $, 20 $, 50 $, 100 $, 500 $ et 1 000 $. Les visiteurs étrangers peuvent
échanger leur argent dans toutes les institutions financières, ainsi que dans les bureaux de change qu’on
trouve dans les aéroports et aux principaux postes frontaliers. Il est préférable de se munir de chèques de
voyage en argent canadien que l’on peut se procurer dans toutes les grandes banques. Certaines
banques exigent de modestes frais de service pour encaisser des chèques de voyage émis par une autre
institution bancaire.

Les règlements d’entrée : Un passeport valide est requis pour entrer au Canada, sauf pour les citoyens
américains et les citoyens français de Saint-Pierre-et-Miquelon (http://www.cbsa-asfc.gc.ca/security-
securite/admiss-fra.html). Selon votre pays de citoyenneté, vous devrez peut-être vous procurer un visa
de visiteur ou d’affaire pour entrer au Canada. On peut aussi vous demander de démontrer que vous
disposez de suffisamment de moyens pour subvenir à vos besoins pendant votre séjour au Canada. Les
demandes de visas doivent être faites auprès de l’Ambassade du Canada, du Haut-commissariat, ou du
Consulat canadien à qui incombe la responsabilité d’émettre les visas aux résidants de votre pays. Étant
donné que les exigences liées aux visas changent à l’occasion, veuillez confirmer votre statut avant de
partir pour le Canada. Vérifiez sur le site Web de Citoyenneté et Immigration Canada pour des
renseignements à jour http://www.cic.gc.ca/francais/visiter/visas.asp. Veuillez noter que TFO Canada
n’émet pas de lettres d’invitation appuyant les demandes de visa .

Le travail temporaire au Canada : Sous réserve de certaines exceptions, les personnes qui souhaitent
occuper temporairement un poste au Canada doivent d’abord obtenir un permis de travail. Ce permis
n’est valide que pour un employeur ou un poste spécifique. Bien que ce permis ne soit valide que pour un
an, il est possible d’obtenir un nouveau permis de l’intérieur du Canada, même après la date d’échéance.
Les autorisations sont habituellement émises par les agents de visas aux ambassades du Canada ou aux
Hauts Commissariats dans votre pays d’origine, avant votre départ pour le Canada. Il est impossible
d’obtenir un permis de travail pour venir au Canada dans le but de chercher un emploi.

L’ÉCONOMIE

La performance récente : Bien que le Produit intérieur brut (PIB) du Canada ait faibli en 2009, il connaît
une forte croissance en 2010, après une hausse au cours des cinq mois consécutifs se terminant en
janvier 2010.

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4
Selon Statistique Canada , des gains ont été enregistrés dans les
domaines suivants :

 Le secteur manufacturier : Après une hausse de 1,2 % en


décembre, le secteur manufacturier a progressé de 1,9 % en
janvier, avec des hausses dans 17 des 21 principales
composantes. On a noté des augmentations importantes
chez les fabricants de produits du métal transformé et du
métal brut, des produits chimiques, et des produits du
plastique et du caoutchouc. Par contre, la production de
véhicules automobiles a chuté de 2,4 %.
 Le commerce de gros : Le volume des activités dans le
commerce du gros a augmenté de 2,9 % en janvier. Tous les
groupes de commerce de gros ont enregistré des gains, sauf
ceux du vêtement, de l’alcool et du tabac. On a noté des
hausses importantes dans les véhicules automobiles et les
produits pétroliers, pharmaceutiques et alimentaires.
 La construction résidentielle : Le secteur de la construction a progressé de 1,7 % en janvier. Les
hausses enregistrées en construction résidentielle (+4,0 %) et en ingénierie et travail de réparation
(+1,0 %) ont compensé la baisse de 0,5 % dans la construction non-résidentielle. Dans la
construction résidentielle, on a noté des hausses dans tous les types de structures, sauf les
appartements, les principales hausses ayant été au chapitre des rénovations et des améliorations.
 Extraction minière, pétrolière et gazière : Ce secteur a connu une hausse de 0,9 % en janvier. Le
secteur d’extraction de pétrole et de gaz a connu une hausse de 0,5 % résultant d’une augmentation
de la production de gaz naturel et d’une baisse de la production du pétrole. Le secteur minier, à
l’exclusion du pétrole et du gaz a augmenté de 2,3 % grâce à des augmentations dans les mines de
potasse, d’or et d’argent. La demande de l’étranger pour ces produits a augmenté en janvier. Les
activités d’appui connexes à l’extraction minière, gazière et pétrolière ont aussi connu une hausse de
1,2 % en janvier.
 Finance et assurance : Ce secteur a connu une progression de 0,6 % qui est largement attribuable
à une augmentation dans le volume des échanges à la bourse.
 Commerce de détail : La valeur ajoutée dans le commerce du détail a augmenté de 0,8 % en
janvier. Des hausses substantielles ont été enregistrées chez les détaillants de matériaux de
construction et d’articles de maison, les magasins d’ameublement ainsi que chez les détaillants dans
les domaines de l’alimentation et des boissons. Par contre, les détaillants de voitures neuves et

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usagées et les postes d’essence ont subi des baisses. Le commerce au détail – excluant les
concessionnaires d’automobiles neuves – a connu une hausse de 1,3 %.
 L’activité parmi les agents immobiliers et les courtiers : Les ventes de maisons existantes ont
baissé de façon marquée dans plusieurs régions du pays, ce qui a engendré une baisse de 6,7 % de
la production des agents et courtiers immobiliers. Malgré ce recul, le niveau de production de cette
industrie est demeuré près des sommets atteints en mai
2007. Selon le Rapport des Nations Unies 2009 sur le
développement
 Autres industries: Après une hausse en décembre,
http://hdr.undp.org/en/media/HDR_2009_FR_Co
plusieurs industries liées au tourisme ont subi des baisses mplete.pdf, le Canada se situait au quatrième
en janvier, reflet de la baisse du nombre de voyages faits rang mondial en termes de qualité de vie, après
par les voyageurs au Canada. Les opérateurs de trains ont la Norvège, l’Australie et l’Islande; un bon
bénéficié de la croissance de la production de biens. Le système d’appui aux soins de santé et aux
secteur public (santé, éducation et administration publique services sociaux contribue à renforcer cette
confondues) a augmenté légèrement. situation. Le marché canadien relativement
prospère offre des occasions d’affaires
On prévoit que cette solide performance mènera à une attrayantes pour les exportateurs.
augmentation des taux d’intérêt en juin 2010 qui aurait pour but de contenir l’inflation à 2 %. La
performance relativement solide du Canada au niveau de son PIB est signe que l’émergence du Canada
de la récession de 2010 sera
sans doute légèrement plus
soutenue que celle des
autres économies
dominantes.

La structure du
rendement : En 2009, les
industries du service
représentaient près de 73 %
(869 milliards de $) du PIB du
Canada aux prix de base. Il
s’agit d’une croissance
importante par rapport à
69 % en 2007. Avec 327
milliards de $, les industries
productrices de biens ont
atteint leur plus bas niveau
en cinq ans. En 2008,
l’Ontario a fourni environ
40 % du PIB du Canada,
mais on prévoit que la forte
demande pour les ressources
minières, y compris le pétrole
et le gaz continuera de
stimuler la croissance dans
l’Ouest du Canada.

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Les investissements d’affaires : Les investissements en capital devraient connaître une croissance
robuste en 2010 et dépasser légèrement le sommet de 322,6 milliards de $ atteint en 2007. Le total des
investissements en capital y compris l’habitation, la construction non-résidentielle et la machinerie et
l’équipement devraient passer de 309 milliards de $ en 2009 à 323 milliards de $ en 2010. Environ 83
milliards de $ sont affectés à l’habitation. La demande mondiale pour les ressources naturelles et les
matières brutes du Canada maintient les prix élevés et stimule les dépenses en capital dans le secteur
primaire et dans les industries qui en dépendent en aval.

Dépenses en capital par secteur, 2009-2010 (millions de $)


2009 intentions en 2010
Canada 309 538 323 085
Agriculture, foresterie, chasse et pêche 4 992 4 941
Extraction minière, pétrole et gaz 43 132 48 129
Services publics 23 716 24 415
Construction 5 910 6 019
Secteur manufacturier 13 646 15 636
Commerce de gros 5 075 4 997
Commerce de détail 8 013 8 272
Transport et entreposage 18 144 18 638
Industries culturelle et de l’information 9 503 9 721
Finance et assurance 14 070 13 340
Immobilier, location et location-bail 12 021 12 246
Services professionnels, scientifiques et techniques 3 449 3 433
Gestion de compagnies et d’entreprises 116 119
Services administratifs, gestion des déchets et services d’assainissement 1 779 1 693
Services éducatifs 8 709 8 998
Soins de la santé et assistance sociale 8 943 8 140
Arts, loisirs et divertissement 2 113 1 917
Hébergement et services alimentaires 3 448 3 080
Autres services (sauf l’administration publique) 1 775 1 789
Administration publique 39 305 44 417
Logement 81 681 83 147

La population active canadienne : La population active au Canada – définie comme étant toutes les
personnes âgées de 15 ans ou plus qui sont employées ou disposées à accepter un emploi – comptait
5
16,8 millions de personnes en 2009, soit une baisse par rapport à 17,9 millions en 2007 . En mars 2010,
le taux de chômage au Canada était de 8,2 %, soit une hausse importante par rapport à 5,8 % en février

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2008, ce qui était le taux le plus bas en 33 ans. En 2009, environ 77,8 % de tous les travailleurs étaient
employés dans le secteur des services et les autres dans les industries de fabrication de biens.
6
Les perspectives économiques : Selon le Conference Board du Canada :

 D’ici 2030, la majorité des baby-boomers (ceux qui sont nés à la fin des années 1940 et dans les
années 1950) auront quitté le marché du travail.
 Les « boomers» exigeront plus de services et de soins de santé, ce qui créera une pression sur les
budgets provinciaux.
 Un ralentissement soutenu de la croissance de la main-d’œuvre signifie que la croissance
économique du Canada se stabilisera graduellement au cours de cette période de perspective
économique.
 Une forte immigration ne renversera pas la tendance de vieillissement au Canada, mais elle aidera à
stabiliser la croissance de la population à environ 1 % par année.
 Une reprise de la croissance des marchés en émergence tels que la Chine, le Brésil, l’Inde et la
Russie gardera les prix des marchandises élevé à long terme.
 Bien que les débouches soient nombreux dans les pays en développement, le marché américain
demeurera le plus important marché d’exportation pour le Canada.
 Une inflation stable et des prix de marchandises élevés garderont le dollar canadien fort à environ
0,92 $ au cours de cette période de perspective économique.

LES MARCHÉS
En 2009, on évalue à 413 milliards de $ le niveau des ventes au détail de biens et de services, soit près
de celui atteint en 2007. Les aliments, les médicaments et les produits de quincaillerie étaient les
secteurs les plus importants, ceux-ci étant vendus dans des supermarchés, des magasins généraux, des
pharmacies et des centres de la maison et des quincailleries.

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Les caractéristiques démographiques diffèrent considérablement d’une région à l’autre du Canada. Il est
donc préférable de voir ce pays en cinq marchés régionaux de diverses tailles, soit le Canada central, les
provinces des Prairies, la Colombie Britannique, les Provinces atlantiques et les Territoires.

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LES MARCHÉS RÉGIONAUX


Le Canada central : Cette région regroupe
l’Ontario avec 13,1 millions d’habitants et le
Québec avec 7,8 millions. Ces deux
provinces comptent 62 % de la population
canadienne et constituent le cœur industriel
du pays. L’Ontario étant essentiellement
anglophone et le Québec francophone, on
devrait considérer ces deux provinces
comme deux marchés différents, même si
leurs économies ont beaucoup en commun.
Elles sont toutes deux très urbanisées et
leurs économies se caractérisent par des
revenus et des taux d’emploi relativement
élevés. Ensemble, l’Ontario et le Québec
accaparent plus de 58 % de toutes les ventes
au détail au Canada. La région la plus riche
et la plus populeuse du Canada est le Sud de
l’Ontario qui est fortement industrialisée.
C’est là qu’on retrouve la plus grande
concentration d’industries manufacturières,
ainsi que les consommateurs les plus aisés.

Des investissements de 72,8 milliards de $,


concentrés surtout en administration
publique, en transport et en habitation, devraient stimuler la croissance en 2010 en Ontario. Au Québec,
ce sont les hausses dans les investissements prévues dans les domaines du transport et de
l’entreposage, ainsi que dans le secteur de l’extraction minière, pétrolière et gazière, qui devraient
générer une augmentation
de 5,2 % par rapport aux
7
niveaux de 2009.

Les Prairies : Les trois


provinces des Prairies
(l’Alberta, la Saskatchewan
et le Manitoba) regroupent
environ 17,6 % de la
population du Canada, ce
qui représente une hausse
par rapport à 16,8 % en
2004. Traditionnellement,
ces régions étaient
principalement agricoles,
avec une concentration sur
la culture du grain et
l’élevage de bétail. Des
découvertes minières,
surtout du pétrole en
Alberta, ont grandement
transformé leur économie
et favorisé une urbanisation
et une croissance rapides.
Ces gains sont largement

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attribuables à de nouveaux investissements dans le transport et dans le secteur de l’entreposage.

La Colombie-Britannique : C’est la troisième province la plus populeuse du Canada, comptant un peu


plus de 13 % des habitants du pays. Son économie est de plus en plus diversifiée et les secteurs forestier
et minier, le tourisme, la pêche, le transport, la haute technologie et l’industrie du film contribuent
fortement à cette économie. Les secteurs d’extraction du pétrole et du gaz devraient en principe être les
plus grands contributeurs à la croissance des investissements en capital, se redressant ainsi après la
baisse due à la récession de 2009.

Le Canada atlantique : Avec leurs 2,3 millions d’habitants, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse,


l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador, regroupent environ 6,9 % de la population du
Canada, soit un recul par rapport à 7,3 % atteint en 2008. Toutefois, tout comme la Colombie-
Britannique, les secteurs du pétrole et du gaz devraient être d’importants contributeurs à la croissance de
Terre-Neuve-et-Labrador en 2010.

MARCHÉS URBAINS CHOISIS

Les 12 plus grandes villes du Canada


regroupent environ 56 % de la
population. Toronto, Montréal et
Vancouver ensemble regroupent plus de
8
62 % de ce sous-total . Voici quelques
caractéristiques de certains marchés
urbains.

Toronto : Avec une population de 5,6


millions d’habitants, Toronto est le plus
grand centre urbain au Canada. C’est à
la fois la capitale de l’Ontario et le cœur
de l’activité industrielle de la province.
On y trouve une diversité ethnique qui
provient du monde entier. C’est le
principal centre industriel et financier du
Canada. Plus de la moitié des plus
grandes entreprises canadiennes et des
principales banques et autres institutions
financières ont leur siège social dans la
région de Toronto. Un grand nombre d’importateurs et de services d’achats des grands détaillants sont
situés à Toronto et tout fournisseur étranger qui s’intéresse au marché canadien devrait se pencher sur
ce marché.

Montréal : Montréal est le deuxième centre urbain en importance au Canada avec 3,8 millions
d’habitants. En dehors de l’Europe, c’est aussi la plus grande ville francophone au monde. L’anglais y est
également beaucoup parlé, surtout dans la communauté des affaires. Bien que la province de Québec
soit moins prospère que l’Ontario, la Colombie-Britannique ou l’Alberta, la ville de Montréal est bien
nantie et elle est reconnue pour les goûts sophistiqués de ses consommateurs. Le revenu personnel et
les ventes au détail par habitant y sont supérieurs à la moyenne nationale. Montréal est un centre
d’affaires important à l’échelle nationale, en particulier dans les domaines de la mode, de l’ingénierie, de
l’aérospatiale et de la finance. Un nombre important de grandes entreprises, y compris des sociétés en
logiciels de pointe et en biotechnologie, y ont leur siège social et offrent des possibilités d’emplois bien
rémunérés et de prestige. Cette ville compte plus d’étudiants de niveau post-secondaire par habitant que
toute autre ville en Amérique du Nord et elle n’est donc pas à court de jeunes gens éduqués.

La communauté francophone des affaires est en pleine expansion et a tendance à se tourner plus vers
l’extérieur que celle de l’Ontario. Cette tendance fait de Montréal un centre d’affaires dynamique ouvert

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Guide d’exportation au Canada 2010 18
aux nouvelles possibilités qui se présentent ailleurs qu’en Amérique du Nord. Montréal est également un
grand port où sont installés de nombreux importateurs. Les exportateurs qui s’intéressent au marché
québécois devraient concentrer leurs efforts sur Montréal. TFO Canada a un représentant à Montréal
pour aider à trouver de l’information sur ce marché.

Vancouver : Ville portuaire imposante de la côte ouest, Vancouver est un centre d’affaires en croissance
rapide avec une population de 2,3 millions d’habitants. Le plus grand centre urbain de l’Ouest du Canada,
c’est aussi la porte d’entrée au pays pour la région de l’Asie-Pacifique. Un grand nombre d’immigrants de
Hong Kong et d’autres pays d’Asie s’y sont installés au cours des dernières décennies, modifiant le
paysage ethnique et culturel et renforçant les liens d’affaires avec la région Asie-Pacifique. De plus, de
nombreux habitants d’autres régions du Canada y ont déménagé, attirés par un climat tempéré, un
excellent choix de loisirs et un mode de vie attrayant. Cela a provoqué une forte hausse des prix dans le
secteur immobilier, tant commercial que résidentiel. Les entreprises forestières et minières constituent la
base de l’activité économique de la ville, mais les secteurs de la transformation et des services, y compris
la production de films et d’émissions de télévision, les secteurs bancaire, comptable et de recherche et
développement en haute technologie ont pris de l’expansion au cours de la dernière décennie, ce qui a
contribué à diversifier l’économie locale encore plus. Les Jeux Olympiques de 2010 ont eu un impact
important sur la vie culturelle et économique de la ville. La plupart des exportations d’Asie destinées au
Canada y entrent par Vancouver, tout comme certaines exportations destinées au marché américain.
Bien que l’on retrouve un bon nombre d’importateurs à Vancouver, il y en a cependant moins qu’à
Toronto ou à Montréal.

Ottawa-Gatineau : L’économie de la capitale nationale (Ottawa, Ontario) est étroitement liée à celle de la
région de Gatineau au Québec, ces deux villes étant séparées par la rivière Outaouais. Les secteurs du
service public et de haute technologie dominent l’emploi et la frontière entre les deux provinces n’entrave
aucunement le flot des échanges – lieu de résidence ou d’emploi – des quelque 1,2 million de résidents.
La plupart des résidents de la « Région de la capitale nationale » ont un niveau d’éducation supérieur et
44 % sont bilingues (français et anglais). Le taux élevé de revenu par habitant fait de cette région un des
marchés les mieux nantis au Canada.

Calgary : La signature de l’ALÉNA et la force des prix internationaux du pétrole ont fait de Calgary le
centre économique de l’Ouest du Canada. Cette ville a connu le taux de croissance le plus rapide de sa
population au Canada (3,17 %) entre 2008 et 2009. Calgary est le siège de la plupart des entreprises
pétrolières et gazières du Canada ainsi que de nombreuses sociétés de service et de technologie de
pointe qui gravitent autour de l’industrie pétrolière et gazière. Les résidents bénéficient des taxes
provinciales et municipales les plus basses au pays, ainsi que des prix d’essence les plus bas. Le coût de
la vie à Calgary était toutefois le plus élevé au pays en 2009. La deuxième ville où le coût de la vie était le
9
plus élevé au Canada est une autre ville dans la province de l’Alberta, soit Edmonton .

Halifax : Située sur la côte est, Halifax est la plus grande ville du Canada atlantique. Elle compte 0,4
million d’habitants. C’est un grand port qui est aussi la capitale de la Nouvelle-Écosse et le plus grand
centre industriel et commercial du Canada atlantique. Même si, dans l’ensemble, cette région est moins
riche que la plupart des autres régions du Canada, le coût de la vie se situait au sixième rang au Canada
en 2009.

LES CONSOMMATEURS

Les Canadiens ont de bons revenus qu’ils peuvent dépenser sur des biens et des services, qu’ils soient
domestiques ou importés. Bien que les prix aient été relativement stables entre 2008 et 2009, Statistique
Canda rapporte que les prix à la consommation ont augmenté de 1,9 % de janvier 2009 à janvier 2010,
10
suite à une hausse de 1,3 % en décembre 2009. La hausse du mois de janvier fut la plus importante
depuis novembre 2008 et était attribuable principalement aux prix de l’essence. Dans l’ensemble, les prix
de l’énergie ont augmenté de 8,2 % entre janvier 2009 et janvier 2010, alors que la hausse était de 5,9 %
au cours des 12 mois se terminant en décembre 2009.

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Guide d’exportation au Canada 2010 19

En janvier 2010 :

 Le prix des aliments a augmenté de 1,4 % après une hausse de 1,7 % en décembre. L’augmentation
de janvier est la plus faible depuis avril 2008 et elle provient surtout du niveau des prix des aliments
achetés dans les restaurants (+2,6 %) et des boissons non alcoolisées (+7,2 %). Toutes les autres
préparations alimentaires, les sucres et les confiseries ont aussi exercé une pression à la hausse sur
le prix des aliments. Par contre, les prix de la viande et des fruits et légumes frais ont diminué.
 Les prix dans la composante des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du
ménage ont augmenté de 2,1 %. La pression à la hausse était attribuable aux communications, aux
autres produits et services ménagers ainsi qu’aux de services de garde d’enfants et d’aide familiale.
Les prix ont aussi
augmenté dans la
composante santé et
soins personnels
(+3,1 %).
 Les prix dans la
composante des
loisirs, de la
formation et de la
lecture ont progressé
de 1,4 % au cours de
la période de 12 mois
terminée en janvier.
Les principaux
facteurs ayant
contribué à la
croissance étaient
les frais de scolarité
ainsi que la
câblodistribution et
les services de
satellite. Par contre, les prix de l'équipement, du matériel et des services de divertissement au foyer
ont baissé, de même que ceux des pièces et services et de fournitures et équipement pour
ordinateurs.
 Le prix du logement a reculé de 1,1 % au cours de cette période de 12 mois. Le recul a été
principalement attribuable à la diminution du coût de l'intérêt hypothécaire et à la baisse des prix du
gaz naturel.

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Guide d’exportation au Canada 2010 20
 Les pressions à la hausse exercées sur la composante logement provenaient des impôts fonciers
(+4,3 %) et des loyers (+1,4 %).
 Les prix de l'habillement et des chaussures ont diminué de 1,9 % d'une année à l'autre. Dans cette
composante, les plus fortes pressions à la baisse ont été exercées par le prix des vêtements pour
femmes (-6,8 %) et des vêtements pour enfants (-4,8 %).

Les prix à la consommation ont augmenté dans toutes les provinces, avec en tête le Canada atlantique,
l’Île-du-Prince-Édouard (4 %), le Nouveau-Brunswick (3,9 %), Terre Neuve et Labrador (3,2 %) et la
Nouvelle-Écosse (3,1 %). En Ontario, les prix ont augmenté de 1,9 %, en Alberta de 1,7 % et en
Colombie-Britannique de 0,7 %.

Les revenus : En 2007 (dernières statistiques disponibles) le revenu annuel moyen après impôts d’un
11
ménage de deux personnes ou plus était de 71 900 $, une hausse par rapport à 65 000 $ en 2003. Ce
sont les ménages composés de trois personnes ou plus gagnant un revenu qui avaient le revenu le plus
élevé (102,500 $), tandis que le revenu le plus bas était parmi les jeunes hommes ne gagnant aucun
revenu (13 400 $). Les villes les plus riches au Canada étaient Calgary, Ottawa, Edmonton, et Oshawa.
12
Les dépenses : Selon Statistique Canada, chaque ménage canadien a dépensé 71 360 $ en 2008, soit
une hausse de 2 % par rapport à 2007 et légèrement sous le taux d’inflation de 2,3 %. Les ménages en
Alberta ont rapporté la plus forte moyenne de dépenses avec 86 910 $, suivis de ceux de l’Ontario qui ont
dépensé en moyenne 77 310 $. La plus forte augmentation dans la moyenne des dépenses des
ménages était en Saskatchewan où elle a augmenté de 6,8 % pour atteindre 68 280 $. Les ménages de
Terre-Neuve-et-Labrador ont rapporté les plus faibles moyennes de dépenses (57 710 $) bien que celles-
ci aient augmenté de 4,9 % par rapport à 2007.

En moyenne, les ménages ont dépensé :

 7 440 $ en aliments en 2008, une hausse de 1,8 % par rapport à 2007. Sur une base provinciale,
la proportion dépensée en aliments a été la plus élevée au Québec (12,2 %) et la plus faible en
Alberta (8,9 %).
 550 $ en téléphonie cellulaire et autres services sans fil, une hausse de 6,6 % par rapport à
2007. Au cours de la même période, les dépenses en lignes téléphoniques conventionnelles ont
continué de chuter, enregistrant un recul de 5,1 % pour atteindre 580 $.

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Guide d’exportation au Canada 2010 21
 250 $ en matériel de lecture, une baisse de 2,7 %. Ceci reflète la baisse de la demande en
magazines et revues (-9,6 %), en livres (-0.9 %) et en journaux (-2,3 %). La moyenne la plus
élevée pour les supports de lecture et autres matériels imprimés était en Alberta (290 $ par
ménage), suivie de l’Ontario (270 $).

On note aussi :

 Près de 4 ménages sur 5 (79,4 %) ont dit être propriétaires d’un ordinateur en 2008, soit une
légère hausse par rapport à l’année précédente, tandis que 74,6 % rapportaient avoir accès à
l’Internet à la maison. Les dépenses en équipement informatique avaient chuté de 2,7 % mais les
dépenses pour l’accès Internet avaient augmenté de 6,1 %. La vaste majorité (97,0 %) des
ménages ayant les plus hauts niveaux de revenus possédaient un ordinateur et 96,7 % avaient
un accès Internet. En comparaison, 49,8 % des ménages ayant les plus bas revenus avaient un
ordinateur et 42,9 % avaient accès à l’Internet à la maison. Les ménages en Colombie-
Britannique avaient la proportion la plus élevée (82,1%) de ménages ayant accès à l’Internet,
mais l’Alberta menait au chapitre des moyennes les plus élevées de dépenses en services
Internet (340 $).

 En 2008, 86,4 % des ménages disaient avoir un lecteur DVD (disque vidéo numérique), ce qui en
faisait l’article de nouvelle technologie la plus répandue. Les propriétaires de DVD étaient
également distribués dans le pays avec l’Alberta en tête (89 %), pas beaucoup plus que la
province ayant la plus faible proportion, soit Terre-Neuve-et-Labrador (82,2 %). Les ménages

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Guide d’exportation au Canada 2010 22
canadiens sont plus nombreux à posséder un lecteur DVD qu’un ordinateur (79,4 %), l’Internet
(74,6 %), un téléphone cellulaire (73,2 %), l’accès à la télé câblée (65,3 %), ou à la télé satellite
(23,7 %). Un peu plus de la moitié (53,0 %) des ménages en Alberta étaient propriétaires d’un
graveur de DVD, soit la part la plus élevée de toutes les provinces.

De nombreuses maisons canadiennes de construction récente intègrent les branchements nécessaires pour relier plusieurs
ordinateurs en réseau et accéder à l’Internet. Les bureaux à la maison font partie des dépenses encourues au chapitre des
rénovations de maisons existantes. Grâce à l’avancement des technologies, de plus en plus d’employés et de consultants
autonomes peuvent choisir de travailler à la maison. Contrairement aux bureaux d’autrefois, les nouveaux bureaux sont
conçus pour l’efficacité et nécessitent des produits et des services adaptés aux besoins des particuliers. Le commerce de
meubles et accessoires de bureau est florissant au Canada.

LES TENDANCES

Les changements dans les habitudes de dépenses des consommateurs ont éloigné la vente au détail des
magasins généraux et des magasins à rayons vers des magasins de type entrepôt et de service minimal
qui offrent des prix à rabais sur une vaste gamme de produits. Les magasins qui se spécialisent dans des
gammes limitées de produits, tels que les produits de mise en forme, jouent aussi un rôle grandissant
dans le secteur de la vente au détail. Certaines tendances importantes qui affectent les dépenses des
consommateurs sont identifiées ci-dessous.

L’âge : La population du Canada vieillit


rapidement et est de plus en plus urbaine,
surtout en raison du faible taux de natalité et
de l’augmentation de l’espérance de vie.

Ce phénomène aura une incidence


importante sur la demande de biens et de
services car les Canadiens plus âgés
représentent un marché attrayant, hautement
spécialisé et en croissance rapide. La
demande est plus forte et offre ainsi des
occasions d’affaires dans les domaines aussi
divers que les voyages, l’entretien ménager,
les rénovations des maisons, les services de
livraison, les produits et services de santé et
les jouets et articles haut de gamme pour
bébés, pour les petits-enfants. Cette
tendance se poursuivra au cours de la
prochaine décennie alors que de plus en plus
de baby-boomers atteindront l’âge de la
retraite.

En moyenne, les revenus des Canadiens


plus âgés sont plus faibles que ceux des groupes d’âges plus jeunes, mais ceci s’est grandement
amélioré au cours des dernières décennies surtout en raison d’améliorations dans les régimes de
pension publics et privés. Les revenus de plusieurs Canadiens plus âgés ont aussi été enrichis par des
rendements sur leurs investissements ainsi que par la propriété domiciliaire très répandue. On évalue à
plus de 75 % le nombre de ménages canadiens ayant à leur tête une personne de 65 ans ou plus qui
sont propriétaires de leur maison et, de ce groupe, moins de 10 % ont une hypothèque. Statistique
Canada appuie cet énoncé en rapportant que la valeur nette des personnes âgées de 65 ans ou plus
était la deuxième plus élevée au Canada, se situant à 303 167 $ en 2005 (les dernières données
disponibles en date de ce rapport); leur ratio dette-avoirs était aussi le plus bas, à 0,02. Le groupe qui

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Guide d’exportation au Canada 2010 23
détenait la plus importante valeur nette (407 417 $ en 2005) était âgé entre 55 et 64 ans; leur ratio dette-
13
avoirs était le deuxième plus bas à 0,07.

Le multiculturalisme: Le Canada est un pays de


grande diversité ethnoculturelle qui a été engendrée
par des vagues successives d’immigration de
diverses parties du monde. L’immigration a pris
encore plus d’ampleur au cours des dernières
décennies alors que le taux de natalité au Canda a
baissé graduellement pour se situer en-deçà des taux
de remplacement.
14
La dernière étude de Statistique Canada montre
que :

 D’ici 2031, la proportion de personnes nées à


l’étranger pourrait se situer entre 25 % et 28 %,
un niveau record au Canada. Environ 55 %
proviendrait de l’Asie.

 Quelle que soit l’immigration future, la diversité


augmentera parmi la population née au Canada.
D’ici 2031, 47 % des Canadiens de deuxième
génération pourraient appartenir à un groupe de
minorité visible, soit presque le double de la
proportion de 24 % en 2006. Par deuxième génération, on entend les enfants qui sont nés au
Canada et dont au moins un parent est né à l’étranger.

 Au sein de la troisième génération ou plus, la proportion de minorités visibles, bien que faible,
pourrait presque tripler, passant de 1 % à 3 %. Cette troisième génération ou plus est composée de
personnes nées au Canada dont les parents ou même les grands-parents sont aussi nés au Canada.

 La presque totalité des personnes appartenant à un groupe de minorités visibles (96 %) continuerait
à résider dans l’une ou l’autre des 33 régions métropolitaines de recensement. D’ici 2031, les
groupes de minorités visibles constitueraient 63 % de la population de Toronto, 59 % de celle de
Vancouver et 31 % de celle de Montréal. Par contraste, cette proportion serait d’au plus 5 % de la
population à St. John’s, dans le Sudbury métropolitain, à Trois-Rivières, à Québec et à Saguenay.

 La majorité de la population parmi les


minorités visibles seraient des jeunes : 36 %
de la population de moins de 15 ans en 2031
appartiendrait à un groupe de minorité visible,
comparativement à 18 % des personnes
âgées de 65 ans ou plus.

 En 2031, les Sud-Asiatiques et les Chinois


devraient encore être les plus importants
groupes de minorités visibles au Canada. La
population de Sud-Asiatiques pourrait
atteindre entre 3,2 et 4,1 millions d’individus
en 2031 contre 1,3 millions de personnes en
2006. La population des Chinois passerait de
1,3 millions en 2006 à un effectif variant entre 2,4 et 3,0 millions en 2031.

 Les Arabes et les Asiatiques occidentaux sont les groupes de minorités visibles qui croîtraient le plus
rapidement entre 2006 et 2031. La population des Arabes du Canada pourrait ainsi compter entre

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Guide d’exportation au Canada 2010 24
806 000 et 1,1 million de personnes en 2031 et celle des Asiatiques occidentaux entre 457 000 et
592 000 personnes selon les scénarios, contre 276 000 et 164 000 respectivement en 2006.

 La population de confessions religieuses Pourcentage des populations de minorités visibles ou nées à


autres que chrétiennes pourrait plus que l’étranger, par ville, 2006 et 2031
doubler d’ici 2031, atteignant entre 5,3 et
Nées à l’étranger Minorité visible
6,8 millions d’individus en 2031 contre 2,5
millions en 2006. De 8 % de la population 2006 2031 2006 2031
en 2006, la proportion qu’ils représentent Canada 20 26 16 31
passerait à environ 14 % en 2031. Au sein Abbotsford–Mission 24 29 23 39
de la population de confessions religieuses Barrie 13 13 6 11
non chrétiennes, environ une personne sur Brantford 12 13 5 10
deux serait de religion musulmane en 2031 Calgary 24 30 22 38
alors que cette proportion était estimée à 35 Edmonton 19 22 17 29
% en 2006. Moins de deux Canadiens sur
Greater Sudbury 7 5 2 5
trois seraient de religions chrétiennes en
2031. Trois Canadiens sur quatre (75 %) Guelph 20 25 13 25
étaient de religions chrétiennes en 2006. Halifax 7 11 7 12
Cette proportion s’élevait à 97 % en 1981. Hamilton 24 27 12 25
Kelowna 15 14 5 10
 Les personnes n’ayant comme langue Kingston 12 14 6 11
maternelle ni le français ni l’anglais Kitchener 23 28 14 28
représentaient moins de 10 % de la London 19 23 11 22
population du Canada en 1981. Cette Moncton 3 5 2 5
proportion a augmenté à 20 % en 2006 et Montréal 21 30 16 31
les projections indiquent qu’elle atteindrait Oshawa 16 19 10 21
entre 29 % et 32 % en 2031. Ottawa 22 29 19 36
Gatineau 8 15 6 14
Les ménages : La valeur des permis de bâtir
au Canada a baissé légèrement (0,05 %) pour Peterborough 9 11 3 8
atteindre 5,7 milliards de $ en février 2010, mais Québec 4 7 2 5
c’était toutefois 56,7 % plus élevé qu’en février Regina 8 10 7 12
2009, alors qu’elle atteignait son plus bas Saguenay 1 2 1 2
niveau au cours de la période de ralentissement Saint John 4 6 3 8
économique. Sur une base provinciale, la valeur Saskatoon 8 10 6 13
des permis de bâtir avait connu une hausse Sherbrooke 6 11 4 10
dans six provinces, le Québec et l’Alberta étant St. Catharines–Niagara 18 19 7 14
en tête. Les projets de construction résidentielle St. John's 3 4 2 5
avaient chuté de 7,5 % pour atteindre 3,7 Thunder Bay 10 8 3 7
milliards de $, cette baisse étant attribuable à
Toronto 46 50 43 63
une chute de 52,5 % dans la valeur des
Trois-Rivières 2 5 2 4
logements multiples en Ontario. La valeur des
permis de bâtir pour les unités multi-familiales Vancouver 40 44 42 59
avait chuté de 28,3 % pour atteindre 962 Victoria 19 20 10 17
millions de $ en février. L’Ontario, le Québec et Windsor 23 28 16 33
la Nouvelle-Écosse ont enregistré les plus fortes Winnipeg 18 24 15 27
baisses tandis que l’Alberta et le Nouveau Brunswick étaient les seules provinces à enregistrer des gains
en février 2010. Les permis pour des maisons unifamiliales ont augmenté de 3 % pour atteindre 2,7
milliards de $, soit la deuxième hausse mensuelle consécutive. La valeur des permis de bâtir pour les
maisons unifamiliales a connu une tendance à la hausse au cours de la dernière année et atteint son plus
haut point historique en février. Toutes les provinces, sauf la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse
et le Manitoba ont contribué à cette hausse des intentions de construire des maisons unifamiliales.

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La nature des ménages au Canada offre de nombreuses occasions d’affaires pour les fournisseurs de ce
marché. En 2006 (les dernières données disponibles), on comptait environ 6,1 millions de familles de
couples mariés, une hausse de 3,5 % par rapport à 2001. Par contre, le nombre de couples vivant en
union libre a bondi de 18,9 % et le nombre de familles monoparentales
15
a augmenté de 7,8 % pour atteindre 1,4 million pour chaque groupe . Les Canadiens continueront d’exiger un
Parmi les familles monoparentales, la croissance a été la plus forte côté pratique dans les produits qu’ils
dans celles ayant un homme à la tête. Pour la première fois, le achètent. Les consommateurs sont
recensement a compté le nombre de couples mariés de même sexe en occupés tant avec leurs loisirs et leur
reconnaissance de la légalisation des mariages de couples de même travail et ils souhaitent consacrer moins
de temps aux tâches ménagères. Par
sexe en juillet 2005. Les couples de même sexe représentent 0,6 % de conséquent, les produits et services qui
tous les couples au Canada, ce qui est comparable aux données de la leur épargnent du temps et de l’argent
Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Le recensement a compté 45 345 connaîtront du succès.
couples du même sexe, dont 7 465 ou 16,5 % étaient mariés. La moitié
de ces couples vivait à Montréal, Toronto ou Vancouver. Plus de la moitié des époux de même sexe
étaient des hommes, alors que 46,3 % étaient des femmes; environ 9 % avaient des enfants de 24 ans
ou moins vivant à la maison.

Les ménages de personnes vivant seules représentaient environ 26,8 % de tous les ménages canadiens.
Ce pourcentage élevé est le résultat de plusieurs facteurs, y compris une baisse dans le taux de
mariages, une plus forte incidence de divorce, un âge médian plus élevé pour les mariages, tant pour les
hommes que pour les femmes, et un nombre croissant de femmes plus âgées qui, à la fois, vivent plus
longtemps et survivent à leurs époux. Les produits qui sauvent du temps et du travail tels que les
aliments et les appareils pratiques sont en forte demande. Certains services tels que le nettoyage,
l’entretien de la maison et les services de garde d’enfants qui faisaient auparavant partie des fonctions du
ménage sont maintenant souvent sous-traités à des fournisseurs spécialisés.

Le grand nombre de ménages canadiens est à la base des dépenses importantes en produits durables
tels que les voitures et les maisons, en passant par les meubles, les appareils ménagers, les produits
électroniques et les articles de décoration. Il existe aussi un marché important pour une vaste gamme de
produits de loisirs et de services alors que les Canadiens continuent de voyager au Canada et à
l’étranger. Le nombre de voyages à l’étranger faits par des Canadiens se chiffrait à 4,2 millions en janvier
16
2010, une hausse par rapport à 3,8 millions en janvier 2009 . La principale destination était les États-
Unis (84 %). On notait toutefois une baisse des voyages vers d’autres pays au cours de cette même
période. Les dépenses en tourisme au Canada ont augmenté de 0,4 % en termes réels au cours du
quatrième trimestre de 2009, alors que tant les dépenses des voyageurs internationaux au Canada que
celles des Canadiens étaient à la hausse. Ceci constitue la deuxième augmentation consécutive dans les
dépenses de tourisme, après quatre trimestres consécutifs de baisse depuis l’été 2008. Les dépenses
faites par les voyageurs internationaux en hébergement et en services d’alimentation et de boissons ont
augmenté au cours du trimestre. Les dépenses en loisirs et en divertissements sont demeurées
inchangées. On peut obtenir plus de détails dans l’étude de TFO Canada sur les services.

Les voyages entre le Canada et les autres pays (milliers de voyages)


Jan-09 Jan-10
Voyages des Canadiens à l’étranger 3 797 4 186
Aux États-Unis 3 100 3 509
Vers d’autres pays 697 677
Voyages au Canada 2 168 1 995
En provenance des États-Unis 1 790 1 636
En provenance d’autres pays 378 358

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Guide d’exportation au Canada 2010 26

Les importations
1.2
Le haut taux de PIB par habitant au
Canada, sa performance étonnante
au chapitre de la croissance
économique et son histoire en tant
que nation commerçante en font un
marché fort attirant pour les
exportateurs internationaux. Le
commerce et l’investissement
extérieur-intérieur représente plus
de 70 % de l’économie canadienne
et le Canada joue souvent un rôle
important dans les événements
internationaux qui visent la
croissance et la libéralisation du
commerce international. Ce pays participe aussi activement au développement d’institutions et de
règlements efficaces pour gouverner le commerce.

Le commerce international de marchandises du Canada a été fortement affecté par l’affaiblissement de


17
l’économie mondiale en 2009. Entre 2008 et 2009, les exportations ont chuté de près de 26 %, passant
de 484 milliards de $ à 365 milliards de $. Les importations de biens et de services ont baissé de 24 % et
4 % respectivement. Le déficit commercial qui en est résulté fut le premier depuis 1975.

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Évolution dans les importations, par catégorie


2008-2009 (%)
Total des importations -15,5
Produits de l’agriculture et de la pêche 2,9
Autres biens de consommation -0,1
Machinerie et équipement -12
Produits forestiers -16,8
Matériaux et produits industriels -18,1
Produits de l’automobile -23,1
Produits de l’énergie -36,1

La baisse des importations s’est poursuivie jusqu’en janvier 2010, avec une chute de 3,9 % par rapport
aux niveaux de janvier 2009. Sur une base provinciale et territoriale, la baisse des importations en 2009
fut la plus remarquable dans les Territoires-du-Nord-Ouest et dans l’Île-du-Prince-Édouard. Le Nunavut
fut la seule région du Canda qui ait contré cette tendance, ayant connu une hausse de 56 % dans ses
importations en 2009.

Les produits agricoles et de la pêche et les pays fournisseurs – dont plusieurs étaient des pays clients de
TFO Canada – ont réussi à augmenter leurs exportations au Canada malgré des temps économiques
difficiles.

Importations par province, 2009 (milliers de $)


2008 2009 % d’évolution
Ontario 242 313 932 208 225 211 -14
Québec 78 576 522 63 203 062 -20
Colombie-Britannique 42,990 527 36 695 185 -15
Alberta 22,118 943 17 840 186 -19
Manitoba 15 299 442 12 980 003 -15
Nouveau-Brunswick 10 744 755 9 368 203 -13
Saskatchewan 9 034 733 7 243 767 -20
Nouvelle-Écosse 8 415 916 6 656 844 -21
Terre-Neuve-et-Labrador 4 223 867 2 642 552 -37
Territoire du Yukon 92 071 76 247 -17
Nunavut 31 893 49 818 56
Île-du-Prince-Édouard 118 795 41 275 -65
Territoires-du-Nord-Ouest 14 553 1 963 -87

Les importations provenant des dix principaux pays ont chuté entre 2008 et 2009, à l’exception de la
Corée du Sud qui a réussi à garder des niveaux d’exportation relativement stables au Canada.

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Comme le démontre le tableau suivant, au moins 17 pays clients de TFO Canada ont réussi à augmenter
leurs exportations au Canada entre 2008 et 2009, malgré la baisse générale des achats par les
acheteurs canadiens. Les importations du Soudan sont demeurées stables et celles du Pakistan ont
baissé de seulement 1 % au cours de cette période. Les ventes du Nigéria et de la Jamaïque ont chuté
de moitié tandis que huit autres pays ont connu des baisses de plus de 10 %.

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Évolution des importations provenant de pays clients TFO Canada choisis 2008-2009 (millions de $)
2008 2009 % d’évolution
Pérou 2 455 2 879 17
Bengladesh 649 808 25
Vietnam 954 1054 10
Colombie 639 734 15
Guyana 225 300 33
Cambodge 268 289 8
Guatemala 265 267 1
Namibie 246 248 1
Équateur 177 234 32
Côte-d’Ivoire 133 224 68
République dominicaine 130 148 14
Bolivie 77 91 18
Botswana 13 29 120
Haïti 19 22 13
Kenya 15 17 11
Éthiopie 13 17 32
Burkina Faso 0 13 9424
Soudan 68 68 0
Pakistan 246 243 -1
Sri Lanka 120 116 -3
Brésil 2 685 2 578 -4
Chili 1794 1731 -4
Liban 16 16 -5
El Salvador 69 65 -6
Thaïlande 2 474 2 298 -7
Indonésie 1 079 1 009 -7
Trinité-et-Tobago 341 315 -8
Honduras 152 139 -8
Inde 2 202 2 003 -9
Philippines 823 736 -11
Népal 15 13 -14
Égypte 139 114 -18
Nicaragua 99 79 -20
Ghana 34 27 -20
Malaisie 2 926 2 313 -21
Afrique du Sud 845 632 -25
Cuba 895 500 -44
Nigéria 924 458 -50
Jamaïque 328 165 -50

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LES BIENS

Le Canada est riche en ressources


naturelles et dispose d’abondantes
réserves de la plupart des produits
minéraux et de plusieurs produits
agricoles. La production nationale suffit
donc à la demande intérieure de pétrole et
d’autres combustibles, de poisson, de
céréales, de bois et de produits forestiers,
de charbon et d’un grand nombre de
métaux ferreux et non ferreux. Le Canada
est aussi un important exportateur de tous
ces produits. Grâce à sa richesse en
ressources naturelles, le Canada importe
peu de matières brutes d’autres pays.

LES SERVICES

Le terme « services » englobe une vaste


gamme d’activités. Les vacances à
l’étranger, le téléchargement de logiciels
provenant de sites web à l’extérieur du
Canada, les frais de scolarité perçus par
des universités à l’étranger constituent
quelques exemples d’importations de
services. D’autres exemples comprennent
les honoraires pour services
professionnels d’ingénieurs ou d’avocats,
les bureaux à l’étranger qui offrent un
support technique, le transport et
l’expédition fournis par des compagnies de
transport, les assurances internationales,
les services donnant accès à des bases
de données ou des renseignements, les honoraires pour les services d’intermédiaires, les paiements en
échange de droits à la propriété intellectuelle (p. ex. les brevets, marques de commerce et droits
d’auteur).

Le Canada importe régulièrement plus de services qu’il n’en exporte, et cette tendance s’est confirmée
en 2009. Les importations stimulent une plus grande concurrence, ce qui mène à des prix plus bas, à une
meilleure qualité et à un plus grand choix tant pour les consommateurs que pour les producteurs de
services. Les importations permettent aussi un accès à de nouvelles idées et à des technologies
novatrices qui facilitent la création, la mise en marché et la prestation de services sur de grandes
distances. TFO Canada a produit une étude de marché détaillée sur l’exportation de services au Canada.
Cette étude est disponible aux exportateurs qui sont inscrits auprès de TFO Canada sur le site :
http://www.tfocanada.ca/mip.php.

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Guide d’exportation au Canada 2010 32

ALÉNA
(Accord de libre échange nord-américain)

Depuis 1994, l’ALÉNA a éliminé les tarifs sur la majorité des marchandises, établi
des règles de commerce claires, et créé un marché plus intégré et plus vaste entre
ses états membres, soit le Canada, les États-Unis et le Mexique. Ceci fait de
l’Amérique du Nord une des régions les plus efficaces au monde où faire des
affaires.

Les exportateurs devraient noter que le succès sur le marché canadien – surtout si
on y travaille en partenariat avec une compagnie canadienne – peut amener à des
occasions d’exportation dans les marchés fort importants des États-Unis et du
Mexique.

En travaillant avec TFO Canada, les exportateurs peuvent s’assurer que leurs
produits et services sont conformes aux exigences rigoureuses de qualité et de
normes du marché canadien et ainsi être attrayants pour les acheteurs et les
consommateurs des autres marchés de l’ALÉNA. On peut obtenir plus de
renseignements sur le site : http://www.international.gc.ca/trade-agreements-
accords-commerciaux/agr-acc/nafta-alena/index.aspx?lang=fra

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Guide d’exportation au Canada 2010 33

Le système commercial
1.3
LES ACCORDS COMMERCIAUX

Le Canada est signataire de plusieurs accords commerciaux (régionaux, bilatéraux et multilatéraux)


régissant les biens et services. Ces accords traitent de questions telles que l’accès au marché,
l’investissement, les achats des gouvernements, les subventions, la compétition dans l’agriculture et les
services, les droits de propriété intellectuelle, les règlements de différends, l’antidumping et les droits
compensatoires. Une liste des principaux accords dont le Canada est signataire ainsi que des
négociations courantes couvrant des accords commerciaux potentiels avec certains pays ou régions est
disponible sur le site Web d’Affaires étrangères et Commerce international Canada :
http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/index.aspx?lang=fra

Il est important de noter que le Canada a récemment entrepris de greffer des accords sur
l’environnement et la main d’œuvre parallèles aux accords commerciaux signés aussi récemment qu’en
2009. Cette pratique devrait se poursuivre dans un avenir prévisible. Ainsi, la stratégie de l’exportateur en
matière de Responsabilité Sociale Corporative (RSC) devient une partie importante du commerce avec
ce pays. Ce concept RSC n’est pas nouveau mais les acheteurs s’intéressent vivement à cette question
et tiennent compte du processus de production total y compris les achats, la fabrication et la façon de
disposer des résidus. Les exportateurs devraient intégrer cette tendance dans leur stratégie de
commercialisation en présentant aux acheteurs leur énoncé de RSC; ils devraient aussi chercher à
s’associer avec d’autres vendeurs qui ont le même niveau d’engagement sur cette question. Bien que la
majorité des acheteurs se préoccupent plus de la question environnementale que de la question des
droits des travailleurs, les importateurs en tiennent compte lorsqu’ils établissent une vue d’ensemble,
particulièrement lorsqu’il s’agit de décisions quant aux pays de provenance des achats. Des violations
importantes des droits humains et/ou des droits sociaux, ou encore l’instabilité politique ou sociale
peuvent avoir une incidence sur les décisions d’approvisionnement. Les détenteurs de grandes marques
souhaitent clairement que les gouvernements dans les pays producteurs améliorent leur performance
quant au respect des normes et règlements environnementaux et des droits des travailleurs. Selon les
entreprises qui ont été interviewées lors d’un récent sondage, les pays d’Amérique centrale et des
Caraïbes pourraient bénéficier d’un certain avantage concurrentiel par rapport aux pays d’Asie, vu leurs
coûts de production relativement bas – à condition qu’ils puissent relever les défis mentionnés ci-haut. On
peut consulter un exemple d’un accord commercial canadien sur l’environnement sur le site :
http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/peru-perou/fs-
environ.aspx?lang=fra tandis qu’on trouvera un exemple d’un accord de coopération dans le domaine du
travail sur le site : http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/peru-
perou/fs-labour-travail.aspx?lang=fra.

Il existe aussi un Accord sur le commerce intérieur qui vise à réduire les obstacles au commerce
interprovincial et au mouvement de personnes, de biens, de services et d’investissements au sein du
Canada. Vous pouvez obtenir plus de détails au sujet de ces accords en consultant le site Web
d’Industrie Canada : http://www.ic.gc.ca/eic/site/ait-aci.nsf/fra/accueil.

LES TAXES

Le gouvernement fédéral impose une Taxe sur les produits et services (TPS) de 5 % sur la majorité des
biens et services qui sont vendus au Canada. Seuls les aliments vendus dans des épiceries, des services
dentaires et médicaux ainsi que quelques rares autres produits et services en sont exempts. Toutes les
importations sont assujetties à cette taxe qui est payée par l’importateur lorsque le produit entre au

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Guide d’exportation au Canada 2010 34
Canada. En plus de la TPS, des taxes d’accise fédérales sont imposées sur certains biens vendus au
Canada, par exemple, les bijoux, les produits du tabac, les boissons alcoolisées et l’essence. Les
importations de ces produits sont sujettes à des droits équivalents au droit de douane normal, plus la taxe
d’accise imposée sur des biens semblables fabriqués au Canada. Une taxe provinciale de vente au détail
est aussi prélevée par les détaillants dans la plupart des secteurs lors de la vente finale des biens et de
certains services au consommateur. Bien que cette taxe affecte le prix de détail, celle-ci n’est jamais
prélevée directement sur les importations.
er
Note importante : À compter du 1 juillet 2010, les provinces de l’Ontario et de la Colombie-Britannique
imposeront la taxe de vente harmonisée (TVH) qui remplacera les taxes de vente provinciales et la TPS
fédérale actuelles dans ces provinces. La TVH s’appliquera à la majorité des biens et services fabriqués
en Ontario à un taux de 13 %, 5 % étant la taxe fédérale et 8 % la taxe provinciale.

Les entreprises en Ontario qui sont inscrites à la TPS devront maintenant exiger la TVH et la déclarer en
accord avec leur pratique actuelle de remise de la TPS. Les détaillants et les fournisseurs de services
devront mettre à jour leurs pratiques de point de vente ainsi que leurs systèmes de comptabilité et de
er
calculs de coûts pour être en conformité avec la nouvelle loi le 1 juillet.

Les importations sont assujetties à la TPS ou à la partie fédérale de la TVH. La TPS/TVH est calculée sur
la valeur des biens en dollars canadiens, y compris les droits de douanes et les taxes d’accises; elle est
perçue à la frontière en même temps que ces dernières. Le propriétaire ou l’importateur officiel est
responsable de payer les taxes sur les biens importés. On peut obtenir plus de détails en consultant le
site : http://www.cra-arc.gc.ca/tx/bsnss/tpcs/gst-tps/gnrl/txbl/mprtsxprts/mprtdgds-fra.html.

LES TARIFS

Seul le gouvernement fédéral peut imposer des droits de douane sur les biens et services qui entrent au
Canada. La constitution canadienne interdit aux dix gouvernements provinciaux de percevoir de tels
droits. Tous les produits entrant au Canada doivent être déclarés aux douanes canadiennes, qui relèvent
de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), qui applique les lois portant sur les frontières.
Ceci se fait habituellement aux points d’entrée, par un courtier en douanes qui représente l’importateur
ou, par l’importateur en personne. Les expéditions sont le plus souvent libérées immédiatement sur
présentation de la documentation minimale requise. Au cours des jours qui suivent, le courtier ou
l’importateur doit présenter aux Douanes la totalité des documents dûment remplis et acquitter les droits
et les taxes à percevoir. Les exportateurs peuvent faciliter le processus en transmettant à leurs clients
canadiens tous les documents exigés en temps opportun.

Les taux tarifaires : L’ASFC peut aider à établir le tarif exigible sur les biens à être importés.
L’importateur doit fournir une description détaillée des biens en utilisant l’information fournie par le
fournisseur, y compris le code à 10 chiffres du Système harmonisé de désignation et de codification des
marchandises; il doit en connaître la valeur et l’origine. L’ASFC peut ainsi donner des conseils sur la
méthode à utiliser pour établir le droit de douane, le tarif de classification et le traitement tarifaire. Les
détails sur les tarifs sont disponibles sur le site : http://www.cbsa-asfc.gc.ca/trade-commerce/tariff-
tarif/2010/01-99/tblmod-fra.html

Aux termes de l’Initiative d’accès aux marchés, le Canada a éliminé tous les tarifs et les quotas sur la
majorité des importations provenant de 48 des pays les moins développés (PMD), sauf pour les produits
laitiers, la volaille et les œufs, qui sont sujets à des droits et des quotas. On trouvera plus d’information
er
sur le site : http://www.cbsa-asfc.gc.ca/publications/pub/rc4322-fra.html. Le 1 janvier 2005, le
Gouvernement du Canada a aussi mis en œuvre l’Accord de l’OMC de 1994 sur les vêtements et les
textiles, éliminant ainsi tous les quotas sur les importations de vêtements et de certains textiles des pays
à bas salaires.

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Le taux établi pour les tarifs dépend du traitement tarifaire accordé par Les marchandises admissibles à des tarifs
le Canada au pays d’origine du produit. Cette classification peut être de douane réduits aux termes du TPG
affectée par l’origine des matériaux bruts et des composantes et peuvent entrer au Canada en franchise de
comprend le traitement de la Nation la plus favorisée (NPF) pour tous droits si au moins 40% de la valeur du prix
les pays signataires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) départ-usine provient d’un ou plusieurs
et ceux qui ont conclu des accords bilatéraux avec le Canada; le tarif pays en développement les moins
douanier des pays Antillais du Commonwealth (CCC); le tarif des pays avancés (PDMA).
moins développés (TPMD), ainsi que le Tarif de préférence général
(TPG) pour les pays qui ne sont pas couverts par les autres catégories. Les entreprises exportatrices
doivent obtenir le Certificat d’origine auprès d’agences accréditées dans leur pays et fournir les
formulaires de déclaration d’importation pour l’usage des inspecteurs du Gouvernement canadien.

Certains pays sont admissibles à plus d’un traitement tarifaire. On note, par exemple, que tous les pays
ayant droit au traitement tarifaire TPMD doivent bénéficier du TPG. Également à noter le fait que tous les
biens exportés au Canada en provenance d’un pays en développement ne sont pas nécessairement
admissibles au traitement TPMD ou TPG. Le TPMD, qui vient à échéance en 2014, donne accès en
franchise de droits à tous les produits importés au Canada en provenance des PMD (pays moins
développés) à l’exception des produits agricoles dont l’offre est réglementée (soit les produits laitiers, la
volaille et les œufs). Le TPG, qui vient aussi à échéance en 2014, couvre la plupart des produits, mais
exclut aussi les produits agricoles dont l’offre est réglementée (produits laitiers, volaille et œufs), le sucre
raffiné et la plupart des textiles, des vêtements et des chaussures. Les trois-quarts des produits couverts
entrent au Canada en franchise de douane; les autres produits sont sujets à des taux tarifaires moins
élevés que les tarifs des NMF.

Pour bénéficier du tarif TPG, l’article importé doit provenir d’un pays admissible et doit être accompagné
d’un « Formulaire A » - Certificat d’origine, certifié par un organisme accrédité dans le pays d’origine.
L’article en question doit aussi être expédié directement au Canada, accompagné d’un connaissement, à
un consignataire au Canada. Si les biens en question transitent par un autre pays et qu’ils y subissent
une transformation ou encore, s’ils ne demeurent pas sous le contrôle des douanes pendant la transition,
ils perdent leur admissibilité au traitement TPG. Le TPG ne peut être accordé à moins que la majorité
(60%) de sa valeur ne soit produite par un ou plusieurs des pays bénéficiaires du TPG. Fait important à
noter, le contenu canadien utilisé dans la fabrication des biens compte comme contenu provenant du
pays bénéficiaire. Par contre, les matériaux utilisés dans la production des biens provenant de tout pays
bénéficiaire (y compris ceux autres que le pays d’origine) qui entrent dans le commerce de n’importe quel
pays autre qu’un pays bénéficiaire du TPG perd son statut de TPG. Il est primordial de bien identifier
l’origine du produit afin de bénéficier du tarif le plus favorable pour votre produit.

LES DOCUMENTS D’IMPORTATION

Voici quelques-uns des principaux documents exigés pour exporter au Canada :


 Connaissement ou Lettre de transport aérien : Ce contrat de transport est émis par le transporteur
aérien ou par voie de mer et constitue un reçu qui indique qui a droit aux biens. Les copies signées
constituent une preuve de propriété.
 Certificat d’origine (formulaire A) : L’ASFC exige un certificat d’origine pour les biens qui entrent au
Canada afin de confirmer où ces biens ont été fabriqués et pour calculer les droits de douane qui
s’appliquent.
 Facture commerciale : Celle-ci est utilisée par l'exportateur pour facturer les biens vendus à
l'importateur canadien. Les exportateurs peuvent utiliser leurs propres formulaires, mais ceux-ci
doivent indiquer des renseignements standards (date d'émission, nom et adresse du vendeur et de
l'acheteur, numéro du contrat, description des biens, prix à l'unité, nombre d'unités par paquet, poids
total, modalités de livraison et de paiement).
 Permis d'exportation : Les permis tels que ceux pour les espèces menacées sont émis par le
gouvernement du pays de l’exportateur.

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Guide d’exportation au Canada 2010 36
 Certificats d’inspection : Des certificats d’inspection sanitaire ou autre sont exigés pour certains types
de produits entrant au Canada, notamment les plantes et les semences, les animaux, les produits
pharmaceutiques, le matériel de pépinière et la viande.
 Liste d’emballage : quelquefois exigé comme complément de la facture commerciale.
 Facture pro format : une estimation du coût des produits livrés qui est souvent indispensable pour
conclure une vente.
Aux termes de la Loi sur les douanes, la base qui sert à
déterminer la valeur des droits de douane est la valeur de
On peut trouver des renseignements sur les documents la transaction, p.ex. le prix payé ou payable pour la
d’importation et sur la réglementation sur le site : marchandise qui est habituellement inscrit sur la facture.
http://www.cbsa-asfc.gc.ca/import/menu-fra.html. Ce site Dans le cas de transactions entre parties liées, la valeur de
fournit aussi des renseignements utiles tels que : la transaction est acceptée sauf si l’ASFC croit que la
relation entre les deux parties a pu affecter le prix de
 La responsabilité de votre expédition : Facture, l’importation. Les escomptes qui sont faits au moment de
permis d'exportation, certificat d'origine, Programme l’arrivée de la marchandise au Canada peuvent être
déduits de la transaction avant de calculer le droit de
de report des droits, Accords commerciaux douane. Si la méthode de la valeur de transaction ne peut
internationaux; pas être appliquée, on pourra explorer les cinq autres
 Examen de votre expédition: raisons de l’examen; méthodes subsidiaires. Pour plus de renseignements,
 Enregistrement de votre entreprise: numéro adressez-vous à l’ASFC ou à votre importateur.
d'entreprise, compte importation / exportation;
 Dédouanement de votre expédition : programmes de mainlevée, dépôt de garantie, numéro
d'opération
 Déclaration de votre expédition: documents nécessaires;
 Entreposage de votre expédition : entrepôts d’attente et de douane.

Le site fournit aussi des ressources pour l’importateur, y compris des liens aux organismes suivants :

 Résolution de différends: droits d’appel, autorajustement


 Commerce électronique : transmission de données électroniques commerciales à l’ASFC.
 Décisions anticipées en matière de classement tarifaire;
 Programmes visant les importateurs : Programme d’autoévaluation de douanes, interface à guichet
unique avec les AMG (autres ministères du gouvernement).
 Exigences d’autres AMG.

Et pour les fournisseurs de services, des renseignements sur:

 Les programmes visant les transporteurs : section sur la politique visant les transporteurs et le fret;
 Boutiques hors taxe : Renseignements sur le processus d'autorisation;
 Courtiers en douane agréés : Renseignements sur l'embauche d'un agent et sur le processus
d'autorisation

RECOURS ET PÉNALITÉS

La Loi canadienne sur les mesures spéciales d’importation réglemente l’application des droits
compensatoires sur les marchandises importées au Canada qui causent des torts à l’industrie
canadienne du fait de subventions dans le pays d’origine. Des droits compensatoires peuvent aussi être
imposés si les biens sont importés à des prix qui sont moindres que ceux exigés dans le pays d’origine.
Ceci est conforme aux règles qui gouvernent le dumping, les subventions et les droits compensatoires
établis dans le Code antidumping de l’OMC et l’Accord de l’OMC sur les subventions et les droits
compensatoires.

Les différends commerciaux entre le Canada et d’autres pays peuvent être réglés en s’adressant à divers
organismes d’arbitrage tels que la Chambre de commerce internationale (www.iccwbo.org) ou autres
organismes constitués sous l’égide de l’OMC et de l’ALÉNA Les importateurs peuvent aussi s’adresser
au Tribunal canadien du commerce extérieur (www.citt-tcce.gc.ca), un tribunal indépendant et quasi-
judiciaire qui, entre autres mandats, examine les différends entre importateurs et l’ACSF.

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Les fournisseurs et les importateurs devraient identifier clairement dans toutes les transactions et tous les
contrats toute question portant sur la non-performance par l’une des deux parties, ainsi que sur
l’acceptabilité ou non d’un produit tel que livré. Les spécifications du produit et les termes de paiement
doivent être clairement établis dans le contrat. Tout potentiel de désaccord devrait prévoir un processus
pour régler les litiges éventuels en identifiant un conseil d’arbitrage ainsi que les règles d’arbitrage qui
s’appliquent. Les deux parties devraient se mettre d’accord au préalable et être mutuellement liés par le
contrat.

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Les règles commerciales


1.4
Le Canada adhère à des exigences strictes qui régissent l’importation au pays de biens et services,
établies par les paliers de gouvernements (national, provinciaux ou municipaux). Les questions comme la
santé des humains, la santé de l’environnement et la sécurité et l’efficacité des produits sont des
facteurs-clés dans ce domaine. Les règlements sont exhaustifs et
comprennent le contenu, l’emballage et le ré-emballage, l’étiquetage, Les formulaires de déclaration des
le transport, les quantités d’échantillons expédiés, la manutention en importations doivent être remplis par le
fabricant ou l’expéditeur pour l’usage des
vrac, l’entreposage, la distribution, l’étalage et l’usage des inspecteurs du Gouvernement du Canada.
importations. Les fournisseurs devraient revoir les exigences en Vous pouvez obtenir de plus amples
matière de règlements qui s’appliquent à leurs produits avant de les renseignements auprès de votre acheteur.
expédier au Canada.

LES NORMES INTERNATIONALES

Selon Industrie Canada, l’importance accrue accordée aux normes internationales pour les produits et
services découle de plusieurs facteurs dont les suivants :

 la production en série;  la pression de la part des consommateurs pour des


 la spécialisation de la main d’œuvre; renseignements plus compréhensibles;
 la demande pour des pièces  la demande du public pour des produits sécuritaires
interchangeables; et un contrôle de la qualité; et
 la mondialisation;  les préoccupations en matière de compatibilité
 les craintes des fabricants quant aux technique et les exigences de précision en ce qui a
litiges portant sur la responsabilité; trait à la mesure des produits.
 la demande pour des biens moins chers;

Les normes constituent un élément-clé de la compétitivité économique; elles ont contribué à


l’amélioration à tous les niveaux du cycle du produit, depuis sa conception en passant par la fabrication,
les ventes, la consommation et le service après-vente. Les organisations adoptent maintenant des
normes pour une plus grande variété de produits, de procédures et de services. Les accréditations de
l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour la qualité de la gestion, la gestion de
l’environnement et autres (www.iso.org/iso/iso_catalogue.htm), sont une source de fierté et constituent
des atouts de marketing importants sur le plan international pour les entreprises qui les détiennent. Cette
tendance fait la promotion de l’innovation et réduit les risques de voir les normes s’imposer en tant
qu’obstacle au commerce.
Les préoccupations des Canadiens face à
l’environnement modifient leur façon de
LES NORMES CANADIENNES voir les produits. Les produits écologiques
tels que les détergents moins polluants et
Les normes internationales actuelles ou éventuelles influencent biodégradables, les produits et les
l’élaboration de normes canadiennes standardisées. Ceci assure non emballages recyclables sont bien perçus.
seulement le respect des intérêts des Canadiens mais oblige en
quelque sorte le Canada à demeurer à l’avant-garde de la concurrence dans les produits et services qu’il
offre. Le Conseil canadien des normes (CCN) a pour mandat de coordonner la participation du Canada
au Système international de normes. Il accrédite les quatre organismes impliqués dans l’élaboration de
normes et plus de 225 organisations qui offrent un service d’homologation, d’essais ou d’enregistrement
de normes de gestion, au Canada. Le CCN aide aussi les pays en développement à élaborer leur propre
système de normalisation et à rencontrer les exigences établies par les accords de commerce
internationaux. On peut trouver plus d’information sur le site : www.scc.ca.

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Guide d’exportation au Canada 2010 40

L’élaboration : Les agences d’élaboration de normes accréditées par le CCN, au Canada sont :
l’Association canadienne de normalisation, le Laboratoire des assureurs du Canada; l’Office des normes
générales du Canada et le Bureau de normalisation du Québec. Ces organismes élaborent quatre types
de normes:

 Les normes de performance : Celles-ci sont établies après avoir simulé la performance d’un produit
dans les conditions actuelles définies pour le produit; elles s’appliquent, entre autres, à la salubrité
des aliments, à l’économie de carburant et au design de l’emballage pour le transport des produits
dangereux.
 Les normes prescriptives : Celles-ci identifient les caractéristiques d’un produit, soit l’épaisseur du
matériel, le type et les dimensions, par exemple des contenants en acier pour usage sous-terrain
destinés aux liquides inflammables.
 Les normes de conception : Celles-ci identifient les caractéristiques techniques ou le design précis
d’un produit, par exemple, pour les oléoducs.
 Les normes de gestion : Celles-ci établissent les normes qui régissent les procédés ou les systèmes
pour la gestion de la qualité et de l’environnement.
Le français est la langue officielle au Québec et il existe une
réglementation promulguant son usage dans de multiples
L’évaluation: Il existe trois niveaux de services pour la domaines y compris les contrats, les formulaires de commande,
vérification et l’examen de la conformité aux normes les factures, les plaquettes et les étiquettes. Les emballages
du Canada: pour la vente au détail au Québec doivent être étiquetés en
français, de façon à ce que le français soit de taille égale aux
autres langues. Les certificats de garantie, les modes d’emploi
 Les organisations d’homologation (CO) qui font ou les publicités écrites doivent aussi être fournis en français. On
des audits sur place, qui prennent des échantillons peut obtenir plus d’informations sur le site :
et testent les produits et services afin de pouvoir http://www.olf.gouv.qc.ca/english/infoguides/selling/selling.html
accorder les sceaux (CO) qui attestent leur
conformité aux normes.
 Les organisations d’essais qui font des essais selon les procédures reconnues et qui documentent
leurs conclusions, à savoir si le produit ou service rencontre les normes établies.
 Les registraires de systèmes de gestion accordent des certificats aux sociétés qui rencontrent les
normes ISO.

LES LOIS, RÈGLEMENTS ET CONTRÔLES

Voici un résumé de l’éventail complexe des lois et règlements qui régissent les importations au Canada.
Les exportateurs devraient vérifier avec soin les exigences de ces règlements avant même d’entamer la
production de biens ou l’expédition de ceux-ci au Canada. Certains détails à ce sujet se trouvent dans les
études de marché de TFO Canada mais devraient être vérifiés auprès de l’acheteur ou en consultant les
divers sites internet des agences identifiées dans l’Annexe. Veuillez noter que l’information contenue sur
les étiquettes doit être véridique et qu’elle ne doit pas induire le consommateur en erreur. Les principaux
organismes qui appliquent ces lois sont l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), l’Agence
canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Santé Canada et Industrie Canada.

La Loi sur les produits agricoles au Canada (http://www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml)


comprend les règlements régissant les produits laitiers, les œufs, les fruits et légumes frais, le miel, le
bétail, la volaille et les produits transformés connexes.

La Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation


(www.inspection.gc.ca/english/reg/rege.shtml : L’emballage doit être fabriqué, rempli et montré de façon
à ce que le consommateur ne soit pas induit en erreur quant à la qualité ou à la quantité du produit
contenu dans l’emballage. Des contenants de tailles normalisées sont requis pour certains produits pré-
emballés, mais certains aliments sont vendus au poids, au poids sans le liquide ou au volume.

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Le Tarif des douanes http://www.cbsa-asfc.gc.ca/trade-commerce/tariff-tarif/menu-fra.html :
Les droits de douane sont appliqués aux produits et non aux services.

La Loi sur l’environnement http://www.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=48D356C1-1 : Les trois lois qui


s’appliquent dans ce domaine sont : la Loi sur l’évaluation de l’environnement, La loi sur la protection de
l’environnement de 1999, et la Loi proposée sur les espèces en danger. Ceci affecte les importations de
produits agricoles commerciaux et les espèces en danger ou menacées d’extinction.

Les règlements d’exportation et d’importation (http://www.international.gc.ca/controls-


controles/about-a_propos/impor/permits-licences.aspx) : Le commerce international de certains produits
est contrôlé ou soumis à des restrictions à la frontière canadienne. Ceux qui sont soumis à de tels
contrôles ou restrictions doivent obtenir des permis d’importation ou d’exportation (voir aussi la Liste de
contrôle des importations ci-dessous.

La Loi sur l’inspection des poissons et ses règlements


www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml : Les importateurs canadiens de fruits de mer doivent se
procurer une licence et aviser le Ministère des Pêches et Océans du type, de la qualité et de l’origine des
produits avant leur arrivée au Canada. On s’attend en général à ce que les exportateurs souscrivent à
une assurance en cas de refus étant donné le taux élevé de produits refusés,

La Loi et les règlements sur les aliments et drogues


(http://www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml) :
Ces lois et règlements s’appliquent aux aliments, aux produits pharmaceutiques, aux produits de santé
naturels, aux cosmétiques et aux instruments thérapeutiques et interdisent la publicité et l’étiquetage
trompeurs de ces produits. Les réclames à l’effet que les produits peuvent aider dans le traitement ou la
guérison de maladies spécifiques, par exemple, l’alcoolisme, le cancer, les maladies cardiaques ou
l’obésité sont strictement interdites. Si un importateur fait la réclame de la valeur nutritive d’un produit,
d’autres règlements entrent en jeu automatiquement. Par exemple, si l’étiquette du produit le décrit
comme étant faible en gras, il faut alors identifier la teneur en protéine; si on annonce le produit comme
contenant peu de sel de sodium, il faut noter la teneur en potassium. S’il y a une image de fraises
fraîches sur l’étiquette d’une tarte congelée, on doit indiquer les saveurs artificielles utilisées.

Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/legislation/index-fra.php) a approuvé une nouvelle


réglementation sur l’étiquetage des aliments et principalement sur les étiquettes portant sur l’information
nutritionnelle et sur les messages liés aux régimes et aux allergies. On peut trouver plus d’informations
dans diverses études de marchés sur les aliments publiées par TFO Canada.

Les infestations pouvant être transmises par les matériaux d’emballage et les lattis en bois sont aussi
contrôlées par l’ACIA http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/for/cwpc/wdpkgqaf.shtml
(www.inspection.gc.ca/english/plaveg/for/cwpc/wdpkgqae.shtml).

La Loi sur les produits dangereux (http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/indust/reference_guide-


consultation_rapid/index-fra.php) définit et limite les conditions aux termes desquelles divers types de
produits dangereux peuvent être vendus ou annoncés; elle identifie les symboles désignés qui doivent
être utilisés sur les fiches signalétiques. Les caractéristiques du produit quant à l’inflammabilité et les
dangers chimiques et biologiques qu’il présente doivent être clairement indiquées. Plusieurs fibres,
produits de fibres et vêtements peuvent devoir passer des tests d’inflammabilité. Une série de règles
spéciales s’appliquent aux jouets, à certains équipements de sport et aux meubles, surtout s’ils sont
destinés à être utilisés par des bébés ou des enfants.

La Loi sur la santé des animaux (www.inspection.gc.ca/english/reg/rege.shtml) vise la protection des


animaux en général, et plus particulièrement les maladies et les substances toxiques qui peuvent affecter
les animaux ou qui peuvent être transmis aux humains, par les animaux.

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Liste de marchandises d’importation contrôlée http://www.international.gc.ca/controls-
controles/about-a_propos/impor/importing-importation.aspx?lang=fra : L’ASFC exige un permis pour les
produits contrôlés, et particulièrement pour les textiles et les vêtements, pour certains produits agricoles,
pour les produits d’acier, ainsi que les armes et munitions. L’acheteur doit obtenir un permis spécial
d’importation auprès de la direction générale des contrôles à l’exportation et à l’importation du Ministère
du Commerce international du Canada.

La Loi sur l’inspection des viandes (http://www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml) : L’importation


de viande ou de produits de la viande, fraîche ou congelée, et provenant de la majorité des pays, est
interdite pour des raisons de santé et de salubrité. Seules celles provenant d’usines à l’étranger et dont
les normes nationales ont été accréditées par les autorités fédérales au Canada peuvent entrer au
Canada. Tous les conteneurs destinés à l’expédition de viandes destinées à être transformées au
Canada, ainsi que les viandes préservées ou conservées doivent être étiquetées selon les exigences de
cette loi. Les exportateurs étrangers autorisés à expédier des produits de la viande au Canada doivent
obtenir un Certificat d’origine en vertu de la Loi sur les maladies et la protection des animaux ainsi qu’un
certificat d’inspection de la viande conformément à la Loi sur l’inspection des viandes.

Les règlements sur les instruments médicaux (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/md-im/index-fra.php) :


Ces nouveaux règlements s’appliquent aux importations d’instruments médicaux.

La Loi sur la protection des plantes et les Règlements sur la quarantaine des plantes
(http://www.inspection.gc.ca/francais/reg/regf.shtml) s’appliquent aux importations de fleurs coupées et
de plantes.

Marchandises interdites (http://www.cbsa-asfc.gc.ca/security-securite/prohib-fra.html) : Les produits de


contrefaçon, certains produits agricoles, les armes offensives, la pornographie, la littérature haineuse,
diverses espèces menacées et les articles qui ne sont pas approuvés sur le plan international font partie
de la liste des articles interdits au Canada.

Règlements provinciaux (http://www.cra-arc.gc.ca/F/pub/eb/edb-a1/) : Avant de pouvoir passer des


boissons alcoolisées aux douanes, il faut en obtenir l’autorisation auprès de l’organisme provincial de
contrôle.

Tarifs et quotas (www.inspection.gc.ca/english/corpaffr/publications/com_import/toce.shtml) :


L’importation de certaines marchandises agricoles est contingentée afin de permettre au Canada de
remplir ses responsabilités aux termes d’accords internationaux. Des tarifs saisonniers peuvent aussi être
imposés sur l’importation de fruits et légumes frais cultivés au Canada. Ces tarifs entrent en vigueur
lorsque les produits cultivés au Canada arrivent sur le marché. Les exportateurs devraient noter que les
Canadiens qui transigent dans les produits frais au niveau international et interprovincial doivent détenir
un permis de l’ACIA ou être membre de la Corporation de règlement des différends (DRC). On vous incite
fortement à obtenir et confirmer le numéro du permis de votre acheteur avant d’exporter au Canada.

La Loi sur l’étiquetage des textiles (http://www.ic.gc.ca/eic/site/ic1.nsf/fra/03296_3.html) : La grande


majorité des vêtements destinés aux consommateurs doivent avoir une étiquette, en anglais et en
français, donnant les indications suivantes : le nom et l’adresse du siège social ou encore, le numéro
d’immatriculation (no. CA ou CSS) de dépositaire, du fabricant ou de la personne qui commercialise les
biens au Canada en leur nom ; produit de ... (nom du pays d’origine); le contenu en fibres (surtout pour
les doublures).

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SECTION 2
Faire des affaires au Canada

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Structures et droits
2.1
Ce sont les gouvernements fédéral et provinciaux qui établissent le cadre législatif dans lequel évoluent
les entreprises. Bien que la majeure partie de l'activité économique soit attribuable aux individus et aux
entreprises commerciales, les gouvernements y jouent un rôle dans le but de promouvoir les principaux
objectifs sociaux comme la santé et l'éducation et offrir les infrastructures telles que l’épuration des eaux
et les routes.

FORMES D'ENTREPRISES COMMERCIALES

Le Canada compte quatre principales formes d'entreprises commerciales : l’entreprise individuelle, les
sociétés de personnes, les corporations et les coopératives. Celles-ci se distinguent par le nombre de
participants et par la façon dont leur investissement dans l'entreprise est récompensé. En outre, une
société étrangère peut décider d'ouvrir une succursale ou une filiale au Canada ou d’établir une
coopération industrielle avec une société canadienne. Chaque forme d'entreprise commerciale comporte
des avantages et des inconvénients en matières légales, notamment : la responsabilité à l’égard des
dettes de celle-ci; la façon dont les divers paliers de gouvernement perçoivent les impôts auprès de
l'entreprise; les éléments que les entreprises doivent rapporter aux diverses autorités gouvernementales;
et les documents et dossiers que l'entreprise doit conserver pour fins d'inspection par les instances
gouvernementales.

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L'entreprise individuelle est la forme la plus simple d'entreprise commerciale; elle n'appartient qu'à une
seule personne qui exerce une activité commerciale à son propre compte ou sous un nom commercial.
Le propriétaire de l'entreprise assume l'entière responsabilité de ses activités, c'est-à-dire la
responsabilité illimitée. Si l'entreprise échoue, tous les actifs du propriétaire, tant commerciaux que
personnels, peuvent servir à rembourser les dettes de l'entreprise. Les entreprises à propriétaire unique
sont régies par un nombre relativement restreint de règlements, et c'est le propriétaire qui choisit lui-
même la date à laquelle prend fin son exercice financier. Ce genre de commerce relève de la
compétence du gouvernement provincial ou territorial. Le nom commercial adopté par le propriétaire doit
donc être enregistré auprès de sa province ou de son territoire. Dans le cas d’un propriétaire unique
exerçant une activité commerciale en son propre nom, sans y ajouter d’autres mots, le nom de
l’entreprise n’a pas à être enregistré.

Parmi les avantages d'une entreprise individuelle, on compte les suivants : frais de démarrage peu
élevés, nécessité d'un fonds de roulement peu important, et peu de comptes à rendre aux instances
gouvernementales. De toutes les formes d'entreprises commerciales, c'est celle qui offre au propriétaire
la plus grande marge de manœuvre quant à la gestion de ses opérations et qui lui permet de conserver
tous les profits. C'est toutefois pour cette même raison qu'un propriétaire unique aura de la difficulté à
obtenir des capitaux d'une autre personne ou à trouver quelqu'un pour s'occuper de l'entreprise en son
absence ou en cas de maladie ou d’accident. La responsabilité illimitée du propriétaire représente aussi
un désavantage, en particulier au sein d'un marché en expansion ou dans un climat commercial incertain.

Société de personnes : Une société de personnes se forme lorsque deux ou plusieurs personnes
s'associent pour exploiter un commerce. Au Canada, il existe deux types de sociétés de personnes : la
société en nom collectif et la société en commandite.

 Société en nom collectif : Dans une société en nom collectif, tous les associés sont responsables des
dettes et engagements contractés au nom de la société par l'un ou l'autre des associés. Chacun des
associés est également responsable de tout acte illicite ou de toute omission préjudiciable qui
seraient commis par un autre ou tous les autres associés dans le déroulement des opérations.
 Société en commandite : La responsabilité des dettes de la société incombe à un ou plusieurs des
associés. L'associé commanditaire ne peut intervenir dans la gestion de l'entreprise et n'est tenu
responsable des dettes de la société que jusqu'à concurrence de sa propre mise de fonds initiale.
C'est ce qu'on appelle la responsabilité limitée. Une société en commandite peut aussi comprendre
des associés généraux qui participent à la gestion des opérations. Ces derniers sont entièrement
responsables des dettes et engagements de la société, mais peuvent avoir droit à une plus grande
part des profits.

Toutes les sociétés en commandite doivent être enregistrées auprès de l'organisme compétent du
gouvernement provincial. Une société en commandite peut choisir elle-même la fin de son exercice
financier, mais ne peut modifier cette date sans la permission de l’Agence canadienne du Revenu (ARC).
Les profits sont considérés comme un revenu pour les propriétaires et sont donc imposables selon le
barème d'imposition des particuliers.

Le contrat de société établit le cadre d'exploitation de l'entreprise et le mode de résolution des problèmes.
Il précise les responsabilités des associés, la répartition des profits et des pertes, la participation de
chaque associé au capital, les mesures à prendre en cas de décès d'un associé et les modalités relatives
à la dissolution. La mise sur pied d'une société n'est pas aussi facile et économique que celle d'une
entreprise individuelle, mais elle présente les avantages supplémentaires suivants : gestion partagée,
accès à d'autres sources de capital d'investissement et pas beaucoup plus de règlements à respecter. Il
est quand même question, dans certains cas, de responsabilité illimitée, et il peut s'avérer difficile de
trouver des associés convenables pour qu’il n’y ait aucun conflit lors des prises de décisions.

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Société par actions : Une Société par actions (corporation) est une société à responsabilité limitée
formée sous l’autorité du gouvernement fédéral ou d’un gouvernement provincial, selon la nature des
opérations, l’endroit où elles se dérouleront et l’organisation du capital social. Comme dans le cas d’une
société en commandite, la responsabilité de chacun des investisseurs à l’égard des dettes de la
corporation se limite à son apport. Les corporations canadiennes se réservent le droit d’ajouter la mention
« limitée » ou « ltée » à leur nom.

Les sociétés par action peuvent choisir d'être publiques ou privées. Les deux peuvent émettre des
« actions » en échange de capitaux d'investissement, mais les sociétés par actions privées doivent se
limiter à 50 actionnaires et ne peuvent vendre des actions au grand public. Les sociétés par actions
publiques n'ont aucune limite du genre à respecter, mais elles doivent déposer des états financiers ainsi
qu'un prospectus d'investissement et se conformer à l'obligation d'information imposée par les autorités
fédérales et provinciales en matière de valeurs mobilières. Dans une corporation, la source des
investissements est aussi la source du contrôle et, en général, une action correspond à un vote quant
aux affaires de l'entreprise. Les corporations privées appartiennent généralement à un nombre restreint
d'actionnaires, dont la voix délibérative dans l'entreprise est proportionnelle à leur apport financier. Les
corporations privées qui réussissent bien dès leurs premières années en affaires peuvent aller chercher
d'autres capitaux d'investissement en émettant des actions dans le public. Il faut toutefois savoir que le
fait d'accepter un plus grand nombre d’investisseurs a toujours des conséquences sur le mode de
contrôle de l'entreprise et présente certains risques.

Les diverses lois constitutives obligent habituellement les corporations à faire vérifier leurs opérations
financières par un comptable indépendant ou un cabinet d'experts-comptables. Ce sont les actionnaires
d'une corporation qui nomment ce vérificateur lors de leur assemblée annuelle. Ce dernier a pour tâche
d'examiner les livres et registres financiers de l'entreprise et de formuler une opinion quant à la fidélité
des états financiers. Le rapport du vérificateur ainsi que les états financiers doivent être conformes aux
instructions du Manuel de l'Institut canadien des comptables agréés. Dans le cas d'une corporation
publique, le rapport du vérificateur et les états financiers sont habituellement des documents publics.
Quant à elles, les corporations privées ne sont pas tenues d'informer des tiers au sujet de leurs activités,
sauf pour des fins telles que l'impôt. Étant donné qu'une corporation est une entité juridique distincte dont
la durée de vie est indéterminée, il est possible d'en transférer la propriété à d'autres. La gestion d'une
corporation peut être spécialisée et les dirigeants n'ont pas à compter sur les compétences ou la santé
des actionnaires. Le principal avantage d'une corporation, c'est que les investisseurs n'assument qu'une
responsabilité limitée, ce qui minimise le risque de leur investissement par rapport aux entreprises
individuelles et aux sociétés de personnes. En outre, les corporations versent généralement moins
d'impôts que ces dernières. Par contre, il s'agit d'une forme d'entreprise dont la mise sur pied est la plus
coûteuse, qui est strictement réglementée et qui doit produire des dossiers élaborés pour les divers
ministères gouvernementaux. On peut obtenir plus d’informations sur le site :
http://corporationscanada.ic.gc.ca/eic/site/cd-dgc.nsf/fra/accueil.

Coopérative: Les coopératives sont des compagnies privées à responsabilité limitée qui relèvent de
l'administration provinciale et dont la structure diffère de celle des corporations. L'adhésion aux
coopératives est libre, bien qu'elle soit contrôlée par l'entreprise de sorte que les titres ne soient pas
échangés dans le public. En général, l'investissement de chacun des membres d'une coopérative est le
même, de manière à ce que tous les membres puissent exercer également le contrôle des voix. Même si
les membres sont autorisés à investir davantage pour avoir droit à un certain profit, cela ne leur confère
pas une plus grande part du contrôle de l'entreprise. C'est pour cette raison que les corporations ont
tendance à mettre davantage l'accent sur les profits ou sur l'accumulation du capital découlant de leur
activité commerciale, tandis que les coopératives s'attardent plutôt à l'activité commerciale comme telle.
Bien entendu, dans les deux cas, l'entreprise doit éviter les pertes financières si elle veut survivre.

On retrouve deux types de coopératives. Dans une coopérative de producteurs ou de travailleurs, ce sont
les investisseurs qui dirigent l'entreprise et qui vendent leur produit ou service à des clients de l'extérieur.
Dans une coopérative de consommation, les investisseurs, qui sont aussi les clients, forment une
entreprise qui leur permet de se procurer un produit ou un service. À l'instar d'une corporation, une

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Guide d’exportation au Canada 2010 48
coopérative est une entité juridique distincte qui n'assume qu'une responsabilité limitée et qui jouit d'une
existence perpétuelle et d'une gestion spécialisée. Les coopératives choisissent aussi la date à laquelle
se termine leur exercice financier et on peut leur demander de fournir des états financiers vérifiés. Le
principal avantage d'une coopérative, c'est que grâce à ses adhérents, elle dispose d'une source
d'investissement stable et continuelle. Cependant, cela comporte aussi un désavantage : étant donné
que le statut de membre ne peut être transféré sur le marché libre, il est plus difficile de réunir les
capitaux nécessaires en peu de temps. Les coopératives sont soumises à une réglementation rigoureuse
et on exige d’elles une tenue de livre complète.

Filiale d'une société étrangère : Toute société étrangère qui est établie au Canada doit être enregistrée
ou autorisée à s'installer comme société extra provinciale dans les provinces où elle fait des affaires. Si la
société étrangère n'a pas de bureau dans une province où elle gère une entreprise, elle doit y nommer un
procureur pour la représenter et informer par écrit de cette nomination l'organisme provincial intéressé.
Les filiales sont assujetties aux lois de la province dans laquelle elles font des affaires. Elles doivent tenir
des dossiers complets et produire des déclarations de revenus. La société mère assume une
responsabilité illimitée à l'égard des dettes contractées par sa filiale. En outre, toute société étrangère qui
prévoit investir au Canada doit se conformer à la Loi concernant l'investissement au Canada.

Coopération industrielle : Il est fréquent que des entreprises s’entendent pour partager des ressources,
réduire les coûts ou diminuer le risque. Ceci permet une diffusion de la technologie, du capital, de
l’information et de l’expertise entre les deux entreprises et appuie la pénétration de nouveaux marchés.
Voici des formes de soutien à ce genre de coopération :

 Commercialisation et production conjointes : Cette approche est susceptible d'intéresser les


entreprises qui tentent d'accaparer une plus grande part du marché. Par exemple, une compagnie
située dans un pays en particulier peut accepter de commercialiser les produits d'une compagnie
dans un autre pays, en échange du même service dans cet autre pays. De même, certaines
entreprises signent des accords de coproduction en vertu desquels elles participent à la fabrication
de leurs produits respectifs.
 Entreprises conjointes : Celles-ci sont constituées lorsque deux sociétés ou plus forment une
troisième entité sociale pour entreprendre des projets ponctuels. Une telle entente pourrait être
conclue entre un fabricant étranger et une entreprise canadienne qui cherchent tous deux à produire
à l’étranger des biens destinés au marché mondial. Au Canada, les entreprises conjointes ne sont
assujetties à aucune réglementation particulière et il n’existe aucune définition (ni aucun statut) légale
relativement aux entreprises conjointes. Pour fins d’impôts ou autres raisons, les entreprises
conjointes sont habituellement constituées en corporation; on les appelle aussi des entreprises
conjointes incorporées. Si l’entreprise conjointe ou co-entreprise n’est pas constituée en corporation,
les caractéristiques de propriété conjointe et de partenariat s’appliquent. Bien qu'il soit parfois difficile
de distinguer une co-entreprise d'une société de personnes, le terme sert habituellement à désigner
une initiative individuelle ou un projet à durée limitée (par exemple, un projet de construction).
 Les associations stratégiques sont des ententes entre des entreprises canadiennes et étrangères qui
sont intéressées à se fournir mutuellement ou à partager des matériaux, des composantes, de
l'information sur les marchés ou d’autres services.

DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Les mécanismes de protection des droits de la propriété intellectuelle au Canada comprennent les
brevets, les marques de commerce, les droits d’auteur, le design industriel et les circuits topographiques
intégrés.

Les brevets accordent aux inventeurs le monopole de leurs créations pendant une période déterminée,
ce qui encourage la recherche et le développement. Les brevets étant rendus publics, ils favorisent le
partage des connaissances et constituent une ressource vitale pour les entreprises, les chercheurs, les
inventeurs, les universitaires et autres qui doivent se tenir au fait des nouvelles réalités dans leur
domaine. Un brevet canadien donne le droit à l'inventeur d'empêcher les autres de fabriquer, d'utiliser ou

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de vendre son invention, depuis la date d'octroi du brevet jusqu'à un maximum de 20 ans après la date
de dépôt de la demande de brevet. En échange, l'inventeur doit produire une description détaillée de son
invention, de sorte que tous les Canadiens puissent tirer profit des progrès technologiques et des
nouvelles connaissances.

Les droits conférés par un brevet canadien ne s’appliquent pas dans un pays étranger. De même, les
brevets étrangers ne peuvent protéger une invention au Canada. Pour obtenir une protection par brevet
au Canada pour une invention préalablement brevetée dans un pays étranger, l'inventeur doit déposer
une demande dans les 12 mois suivant le dépôt de sa demande dans un autre pays. Par contre, il est
possible d'obtenir un brevet étranger au Canada en vertu du Traité de coopération en matière de brevets
(PCT), administré par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, située à Genève. Aux termes
du PCT, l’inventeur peut demander un brevet qui est valide dans 43 pays membres en déposant une
seule demande au Canada.

Les marques de commerce sont, soit un mot, un symbole, un dessin ou une combinaison de ces
éléments qui permettent à une personne ou à une organisation de distinguer ses biens et services
distinctifs de ceux de la concurrence. L'enregistrement d'une marque de commerce n'est pas obligatoire,
mais il permet de mieux protéger la propriété. Il demeure valide pendant 15 ans à compter de la date
d'enregistrement et peut être renouvelé par périodes de 15 ans; la marque de commerce peut être
annulée si elle n’a pas servi pendant trois années consécutives. Les droits conférés par une marque de
commerce canadienne s'appliquent à la grandeur du Canada, mais non à des pays étrangers. La
demande d’enregistrement doit se faire indépendamment dans les pays étrangers.

Droits d'auteur signifie que le titulaire est le seul à pouvoir copier son œuvre ou autoriser quelqu'un
d'autre à la copier. En général, il s'agit du droit exclusif de publier, de produire, de reproduire et
d'exécuter une œuvre en public. Le droit d'auteur s'applique à toutes les œuvres littéraires, dramatiques,
musicales et artistiques originales, notamment les livres, films, pièces musicales, sculptures, peintures, et
cartes. Le droit d'auteur sert également à protéger les performances, les signaux de communication et les
enregistrements sonores. Au Canada, un droit d'auteur demeure valide toute la vie de l'auteur, plus 50
ans, et s'acquiert d'office lors de la création d'une œuvre originale, pourvu que l'auteur fasse partie d'une
des catégories suivantes : citoyen canadien, sujet britannique, résident d'un territoire britannique, citoyen
ou sujet d'un pays signataire de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et
artistiques ou d'un pays qui confère aux citoyens canadiens les avantages de sa loi sur le droit d'auteur,
essentiellement aux mêmes conditions qu'à ses propres citoyens. Les auteurs étrangers reçoivent le
même traitement au Canada dès le moment de la création de leurs œuvres, de façon semblable aux
droits des Canadiens conférés aux termes de la Loi sur le droit d'auteur.

Les dessins industriels se distinguent des brevets, des droits d'auteur et des marques de commerce. Il
s'agit en effet de formes, de motifs ou d'ornements appliqués sur des articles manufacturés, par exemple,
la forme d'une table, le motif d'un tissu ou la décoration ajoutée au manche d'une cuillère. L'article en
question doit être produit en série ou destiné à la production en série. Au Canada, l'on peut enregistrer un
dessin industriel à condition qu'il ne soit pas identique ou semblable à d'autres dessins déjà enregistrés.
Les dessins publiés au Canada avant d'y être enregistrés doivent l'être dans les 12 mois suivant la date
de publication. Le détenteur enregistré d'un dessin industriel a le droit exclusif d'utiliser son dessin au
Canada pendant une période de cinq ans, renouvelable pour une seconde période de cinq ans.
L'enregistrement au Canada n'offre aucune protection dans les autres pays; il faut déposer une demande
d'enregistrement dans chacun des pays visés.

Topographie de circuits intégrés : Un circuit intégré ou une micro plaquette est un produit manufacturé
qui comprend une série de couches de semi conducteurs de métaux, d’isolants et autres matériaux
assemblés. Cet assemblage forme une configuration tridimensionnelle, ou « topographie ». Le dessin
d’assemblage de cette topographie est protégé dès son enregistrement. On peut trouver de plus amples
détails à ce sujet auprès de l’Office des Droits de propriété intellectuelle du Canada :
http://www.cipo.ic.gc.ca/eic/site/cipointernet-internetopic.nsf/fra/h_wr00003.html.

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Guide d’exportation au Canada 2010 50

Les facteurs clé


2.2
Des changements sociaux et technologiques rapides contribuent à créer un marché en constante
évolution, exigeant de nouveaux produits et services au Canada. Si vous êtes incertain que la demande
pour votre produit soit suffisante pour le vendre à profit sur le marché canadien, renseignez-vous sur la
part du marché de ce produit qui est présentement comblée par des importations et sur la provenance de
ces importations. Vous pouvez obtenir ces renseignements sur le site : www.strategis.gc.ca. La valeur
des ventes annuelles de ce produit au Canada vous donnera aussi une indication à savoir si ce marché
en vaut réellement la peine.

Les exportateurs doivent livrer une concurrence acharnée et soutenue afin de se tailler une part de ce
marché lucratif. Pour y percer, l’exportateur doit donc offrir un tout nouveau produit, ou encore déplacer
un fournisseur établi en faisant une offre plus avantageuse au niveau du service, du design, de la qualité
ou du prix. Les exportateurs font face à la concurrence des fournisseurs canadiens et de l’étranger qui
ont recours à un équipement moderne et à de nouveaux procédés qui leur permettent d’obtenir des
produits de grande qualité, et qui se vendent à des prix très compétitifs sur le marché canadien.

LA STRATÉGIE

Les entreprises canadiennes qui sont engagées dans l’importation, la revente, la distribution et la vente
au détail au Canada, vont chercher auprès du fournisseur un appui commercial ainsi que le respect de la
réglementation, un appui à la promotion et à la commercialisation, à la fois pour la mise en marché de
leurs produits et pour les aider à développer une nouvelle clientèle. Pour se tailler une place sur le
marché canadien, il est important d'élaborer une stratégie de commercialisation structurée. Voici
quelques éléments auxquels on devrait accorder la priorité :

 la livraison rapide d’échantillons;  le maintien d’une qualité supérieure à un prix


 une réponse le jour même à toutes les concurrentiel;
communications (par courriel, télécopie ou  un matériau d’emballage approprié pour les
téléphone); expéditions outre-mer;
 des livraisons ponctuelles; tout retard doit faire  des installations adéquates pour la
l’objet d’une entente préalable avec l’acheteur; manutention et l’entreposage;
 la livraison de produits qui correspondent  la promotion, surtout lorsqu’il s’agit de
fidèlement aux spécifications ou aux nouveaux produits (inclure les noms et/ou le
échantillons; tout changement doit faire l’objet pays de clients actuels ou antérieurs comme
d’une entente préalable avec l’acheteur; référence);
 un approvisionnement continu;  la connaissance des modalités de paiement.

Assurez-vous aussi que les représentants qui traitent avec les acheteurs parlent et écrivent couramment
et clairement l’anglais ou le français, selon la préférence de l’acheteur.

LA QUALITÉ ET LE DESIGN

Les acheteurs canadiens sont exigeants et la majorité des produits vendus au Canada sont de grande
qualité. Les importateurs et distributeurs canadiens sont légalement responsables des produits
défectueux et il est peu probable qu’ils achètent un produit de mauvaise qualité ou un produit vendu par
un fournisseur étranger dont la réputation laisse à désirer. Il faut porter une attention toute particulière à
la qualité du travail et des détails. Si la réglementation canadienne en matière d’importation de biens

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n’est pas respectée, des amendes peuvent être imposées et les biens saisis, ce qui les rendra
invendables au Canada. Les consommateurs exigent de plus en plus des garanties prolongées pour les
biens de consommation durables. Vous pourrez consulter les détails sur la qualité et le style dans les
rapports individuels de TFO Canada sur le site : http://www.tfocanada.ca/mip.php.

L’EMBALLAGE

Un emballage attrayant et fonctionnel est important et les fournisseurs devraient se renseigner auprès de
l'acheteur canadien à cet égard. Des étiquettes et un emballage attrayants peuvent favoriser la vente du
produit pour en faire un cadeau. Le concept, le dessin et les traductions peuvent être réalisés par des
professionnels au Canada et envoyés en format prêt à imprimer dans votre pays. C'est souvent plus
économique que de les imprimer au Canada. Votre acheteur peut vous aider dans ce domaine.

En plus de prévoir l’anglais et le français sur les étiquettes, tel qu’exigé pour le marché canadien, les
exportateurs devraient aussi prévoir des étiquettes en espagnol. Ceci s’avérera intéressant surtout si le
marché des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique du sud constituent des marchés potentiels. Cet
effort au départ, même si vous ne visez que le marché canadien dans un premier temps, constituera un
investissement valable plus tard dans votre stratégie de commercialisation. Faites vérifier vos traductions
par des gens qui parlent couramment l’anglais, le français ou l’espagnol car les traductions littérales ne
reflètent pas toujours ce que vous voulez vraiment dire.

La taille des colis et l’emballage devraient être uniformes et les colis regroupés de façon ordonnée; les
colis intérieurs devraient porter le numéro de l’article et le colis extérieur doit être bien identifié pour
l’expédition. Les contenants d’expédition doivent être clairement étampés ou marqués sur deux des
bouts, avec toutes les identifications nécessaires, en encre indélébile. Les acheteurs utilisent les mêmes
emballages pour ré-expédier de leur entrepôt; les emballages devraient donc être suffisamment
résistants pour permettre un usage répété. Les emballages réutilisables plutôt que jetables sont aussi
plus écologiques. Il est important d'emballer les produits convenablement, étant donné qu'un emballage
de qualité inférieure risquerait de les endommager et de causer des ennuis à l'importateur au moment du
dédouanement et de la mise en marché au Canada. Dans une telle éventualité, l'importateur refuserait de
transiger à nouveau avec le fournisseur.

Les emballages écologiques : L’utilisation d’emballages écologiques est une pratique acquise – ce
n’est plus une tendance au « goût du jour ». Les entreprises prennent au sérieux leurs responsabilités
écologiques. La demande croissante pour des emballages biodégradables, recyclables et réutilisables
incite les fabricants et les entreprises d’emballage à développer des alternatives novatrices aux sacs de
plastique traditionnels et à l’emballage excessif. Au cours des dernières années, on a observé l’adoption
de solutions écologiques telles que l’usage de plastiques biodégradables provenant de plantes
(principalement du maïs). Les sacs de tissu réutilisables et les caisses pliantes en plastique connaissent
aussi une popularité croissante en remplacement des sacs de plastique. Cette pratique nous vient sans
doute d’Europe, où les consommateurs l’ont adoptée il y a de nombreuses années déjà. Plusieurs
détaillants canadiens envisagent de bannir les sacs de plastique de leurs magasins ou d’exiger des frais
pour ceux-ci afin de promouvoir des alternatives écologiques. L’industrie prévoit que les emballages
écologiques connaîtront une croissance annuelle d’au moins 20 %.

L’ÉTIQUETAGE

À l’exception de quelques cas très limités tels que le marketing d’essai, l’étiquetage bilingue en anglais et
en français est exigé sur tous les biens pré-emballés vendus au Canada. Les exportateurs devraient
toujours s’assurer que l’acheteur fournisse toutes les informations requises sur l’étiquette et approuver
toutes les ébauches avant de les imprimer. En général, les boîtes d’emballage doivent être étiquetées en
anglais et en français et porter les informations suivantes :

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Guide d’exportation au Canada 2010 52
 le nom du produit et le numéro de style;
 la couleur du produit (le cas échant);
Il est essentiel de maintenir une uniformité
 le poids de la boîte en kilogrammes; dans la qualité et de livrer des produits
 le nombre d’articles par conteneur; conformes aux spécifications si l’on veut
 la taille de la boîte; s’assurer d’obtenir des commandes régulières
 le pays et la région de l’origine; au Canada. La régularité de
 le nom et l’adresse du manufacturier ou de l’exportateur. l'approvisionnement représente un facteur clé
pour obtenir l’engagement de l’importateur, du
Les étiquettes pour la vente au détail d’aliments emballés doivent grossiste ou du détaillant à commercialiser
identifier le nom commun ou générique du produit; la quantité nette des produits importés au Canada. Des
et la liste des ingrédients; le nom et l’adresse du commerçant ou expéditions sporadiques nuisent à la
réputation de l’exportateur et par conséquent,
du distributeur; le nombre et la taille des portions; et une date à ses chances de succès au Canada.
« meilleur avant », sauf pour les fruits et légumes frais.

LA PUBLICITÉ

Dans le cas de nombreux produits emballés vendus au Canada, la forte loyauté des consommateurs à
l’égard de certaines marques de commerce et l’influence de la publicité à grande échelle ont nui à
l’introduction de produits concurrents ou de nouvelles marques. Au cours des dernières années,
toutefois, le pouvoir des marques de commerce a faibli dans certaines industries en raison de
l’émergence des produits sur mesure et des marques privées.

La publicité télévisée représente la plus grande part des revenus publicitaires au Canada; vient ensuite
celle dans les journaux, les magazines, et à la radio. En raison du coût et de la difficulté de cibler
efficacement les marchés, très peu d'exportateurs ont recours aux médias de télédiffusion ou de
radiodiffusion pour faire la publicité ou la promotion de leurs produits.

TFO Canada publie les offres des exportateurs dans son bulletin électronique Import Info, une publication
électronique envoyée aux importateurs canadiens qui sont inscrits auprès de TFO Canada. Certains
magazines spécialisés publient un répertoire annuel des acheteurs et certains permettent la publicité des
exportateurs; ces publications sont aussi listées dans les études de marché pour des produits ciblés de
TFO Canada.

Les campagnes de publicité et de promotion collectives, entreprises de concert avec l'importateur ou le


distributeur canadien, peuvent convenir à certains fournisseurs. Si l'importateur assume tous les frais de
publicité ou de promotion au point de vente celui-ci pourrait s'attendre à une réduction de prix de la part
de l'exportateur étranger. Dans d'autres cas, l'importateur et l'exportateur peuvent se mettre d’accord
pour partager les coûts de publicité et de promotion. Parmi les autres formes de publicité et de promotion
qui s’offrent aux importateurs et distributeurs canadiens, mentionnons les brochures, les concours, la
publicité directe, les bons d’achat, les échantillons cadeaux et les événements spéciaux. Des bons offrant
un rabais sur le prochain achat du même produit constituent un moyen de plus en plus populaire pour
promouvoir la vente d’aliments emballés et de certains autres produits de consommation. Contrairement
à plusieurs autres techniques de promotion, ils offrent un véritable avantage aux consommateurs.

LES PRIX

Il est courant de recourir à une activité promotionnelle au point de vente pour stimuler la demande. Les
consommateurs sont de plus en plus soucieux des prix et les détaillants doivent diminuer leurs coûts
d’exploitation, et ce souvent au détriment des fabricants. De plus, les détaillants offrent fréquemment des
rabais pour inciter les consommateurs à acheter.

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Guide d’exportation au Canada 2010 53
Si la qualité du produit est inférieure, ou s’il a été endommagé ou Le prix franco dédouané d’un produit importé
livré en retard, l’exportateur peut demander des produits ou des comprend une marge couvrant : les droits
pièces de remplacement, ou un crédit. L’exportateur peut aussi d’importation; les taxes de vente fédérale et
provinciale; les droits de courtage,
proposer des termes qui lui permettront de faire porter les coûts
d’assurance et de fret; la publicité,
d’entreposage ou d’inventaires au détaillant. Ceci s’applique l’élaboration et la vérification du produit; le
surtout dans le cas de commandes importantes. TFO Canada transport; les frais généraux et autres frais
fournit un formulaire de calcul pour aider les exportateurs à établir d’administration.
un prix pour le produit exporté.

Exemple d’une feuille de travail pour le calcul des coûts


ARTICLE COÛTS ($ - votre devise)
1. Coût du produit à l’unité
 Matériaux........................................................................................................ —————————————————
 Main-d’œuvre................................................................................................. —————————————————
 Frais d’exploitation en usine .......................................................................... —————————————————
 Frais généraux- administration....................................................................... —————————————————
 Frais de gestion des exportations................................................................... —————————————————
 Publicité, matériel de promotion .................................................. —————————————————
Coût total du produit
2. Coût d’exportation
 Mise en caisses............................................................................................ —————————————————
 Coûts d’étiquetage spécial et frais d’emballage .......................................... —————————————————
 Frais de marquage....................................................................................... —————————————————
 Frais de chargement et de cerclage…………………………………………….. —————————————————
 Expédition
 documentation..................................................................................... —————————————————
 assurance de produit .......................................................................... —————————————————

Sous-total, coût de l’exportation ........................................................................... —————————————————

Ajouter le profit visé ................................................................................................. —————————————————

Prix de vente de base ........................................................................................... —————————————————

Ajouter la commission de l’agent (le cas échéant) .............................................. —————————————————


Prix départ usine
3. Coût des frais d’expédition à l’exportation
 Fret intérieur............................................................................. —————————————————
 Droits de quayage....................................................................... —————————————————

Total (FAB port d’expédition)......................................................................... —————————————————

Ajouter :
 transport aérien.................................................................................. —————————————————
 transport maritime........................................................................ —————————————————
 assurance................................................................................. —————————————————
Total c.a.f. au port d’entrée
4. Convertir en dollars canadiens au cours de change en vigueur (indiquer le $ canadiens
taux utilisé)
Source : TFO Canada

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Guide d’exportation au Canada 2010 54

La distribution
2.3
TROUVER UN ACHETEUR

Trouver un acheteur : Pénétrer un nouveau marché peut paraître un défi de taille, mais avec un plan de
commercialisation bien structuré, les résultats compensent largement les efforts. Face à la plupart des
acheteurs, l'exportateur n'a qu'une seule occasion de créer une bonne impression. Faites-en bon usage
en montrant, dès le premier contact, le produit que vous vendez. L'information initiale sur votre entreprise
devrait inclure des photos de vos plus récentes gammes de produits et la liste des prix. Des photos de
vos installations seraient également utiles. Le courriel est un outil indispensable pour toute
communication avec l'acheteur canadien; envoyez vos photos en pièces jointes pour que votre acheteur
soit en mesure d’évaluer immédiatement l'intérêt qu'il pourrait avoir à faire affaire avec vous. Si vous ne
démontrez pas immédiatement et de façon concrète ce dont vous êtes capable, l'acheteur perdra tout
intérêt. Trouver un acheteur exige de la persévérance et un engagement soutenu en termes de temps,
d’effort et d’argent. TFO CANADA encourage les exportateurs à utiliser les moyens suivants pour attirer
l’attention des acheteurs canadiens.

 Assurez-vous d’être inscrits à un bon moteur de recherche sur l’Internet et d’avoir un site Web
informatif avec des liens courriel pour faciliter les contacts.

 Participez aux salons commerciaux dans votre pays et dans votre région car les acheteurs s’y
rendent fréquemment. De plus, les salons internationaux constituent une source importante de
renseignements commerciaux. Si vous ne pouvez vous y rendre, communiquez avec les
organisateurs des expositions pour obtenir le catalogue des exposants dont plusieurs sont des
importateurs. Lorsque vous assistez à une exposition commerciale, agissez avec circonspection, car
les exposants qui s'y trouvent sont très occupés à vendre leurs propres produits. Présentez-vous,
laissez-leur votre carte professionnelle ainsi qu'une plaquette avec des photos de votre produit et
demandez-leur si vous pouvez les appeler afin de fixer un rendez-vous pour discuter des possibilités
d'affaires au cours de votre séjour. Ne tentez pas de vendre sur place lors d'expositions; vos chances
de succès sont minimes.

 Consultez l'attaché commercial de votre ambassade au Canada qui pourra vous aider à cibler des
importateurs canadiens potentiels ou vous diriger vers un organisme de recherche indépendant qui
sera en mesure de vous fournir une liste des acheteurs canadiens intéressés. En général, plus vous
ferez la promotion de vos produits ou de votre entreprise, plus vous susciterez de l’intérêt auprès des
acheteurs potentiels.

 Profitez du séjour des acheteurs dans votre pays pour les rencontrer. L’ambassade du Canada, le
Haut commissariat ou encore l’agence nationale de promotion des exportations de votre pays
peuvent vous renseigner à ce sujet. Faites-leur connaître votre désir de rencontrer des acheteurs
potentiels. Si possible, communiquez directement avec l’acheteur pour établir un rendez-vous.

 Obtenez une liste d'acheteurs canadiens qui ont déjà fait des affaires dans votre pays. Contactez-les
afin de leur offrir vos produits et services. Il vous sera peut-être possible d'obtenir cette liste auprès
de la chambre de commerce de votre localité, de toute autre chambre de commerce binationale qui
exerce dans votre pays et au Canada ou auprès du ministère du Commerce international de votre
pays. On peut aussi se procurer des registres, par exemple le Répertoire des chaînes de détaillants.)

 Utilisez les services et les agents (régionaux, nationaux ou au Canada) des maisons de commerce.
Alors que la plupart des maisons de commerce canadiennes aident les Canadiens à exporter,

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Guide d’exportation au Canada 2010 55
certaines sont prêtes à aider les fournisseurs qui veulent pénétrer le marché canadien. On peut
obtenir de l’information au sujet des maisons de commerce canadiennes en consultant le site :
www.oath.on.ca/asp-bin/trade_links.asp.

 Sollicitez l’appui de votre banque ou de votre expéditeur.

Les exportateurs peuvent aussi identifier des acheteurs canadiens qui sont répertoriés dans la Base de
données sur les importateurs canadiens (http://www.ic.gc.ca/eic/site/cid-dic.nsf/fra/accueil) ainsi que sur
divers sites internet par secteur, ou encore par le biais d’associations professionnelles canadiennes telles
que I.E. Canada (www.importers.ca ). Des publications telles que le Buyer’s Guide et les revues
spécialisées peuvent aussi être utiles; le Directory of Retail Chains In Canada (Guide des chaînes de
détaillants) et le magazine Canadian Retailer peuvent aussi être achetées sur le site Web du Conseil
canadien de la vente au détail (www.retailcouncil.org). Ceci peut être onéreux et exiger d’être membre de
cet organisme. On peut toutefois les consulter sans frais dans une librairie publique lors d’une visite au
Canada.

Les salons commerciaux : Une fois par année, les importateurs canadiens et nombre d’acheteurs au
détail font le tour des marchés internationaux et de leurs fournisseurs. Ils organisent ces visites en
fonction des principaux salons commerciaux afin d’explorer les occasions d’importations et de prendre le
pouls des tendances dans l’industrie. Vous pouvez obtenir des détails sur ces salons sur le site Web de
TFO Canada, sur des sites tels que : www.tsnn.com et http://expo.all-
biz.info/Exhibition/lang/en/country/215/ ou http://www.ca.all-biz.info/fr/. Consultez aussi les liens fournis
par TFO Canada dans les études de marché individuelles par produit. Il est souhaitable de prendre
conseil auprès de votre agent, d'un acheteur ou du conseiller commercial de votre ambassade quant aux
documents requis et afin d’évaluer les coûts et bénéfices d'une participation à des foires commerciales.
Veuillez noter que TFO Canada n'émet pas de lettres d'invitation pour aider les exportateurs à obtenir des
visas de voyage ou d'entrée. Il est impératif d’obtenir celles-ci directement de l'acheteur ou en produisant
la preuve de participation à une foire commerciale.

TRANSIGER AVEC L’ACHETEUR Lorsque vous exportez au Canada, vous devez d’abord établir la
valeur de la vente en fonction de votre chiffre d’affaires total, ainsi
que le degré de solvabilité et les antécédents de l’acheteur
De nombreux importateurs ou leurs agents, canadien. C’est une pratique courante de demander des
particulièrement les plus importants, choisissent de références bancaires à votre acheteur. Il faut se méfier d’un client
se rendre aux usines de leurs fournisseurs afin de qui refuse de fournir des références bancaires. Bien que certains
s'assurer de la qualité des installations et d'établir exportateurs puissent avoir recours aux services d’assurance
une bonne base pour des relations commerciales exportation du gouvernement pour assurer l’envoi, il peut aussi être
futures. Les fournisseurs doivent entretenir une utile d’avoir recours aux représentants diplomatiques ou
commerciaux de votre pays pour effectuer une vérification de crédit
bonne communication avec l'acheteur tout au cours d’un acheteur canadien. Ces représentants peuvent aussi vous
de la période de vente et d'après-vente. L'exécution fournir des noms d’agences reconnues de recouvrement de
efficace des procédures d'exportation constitue un créances dans l’éventualité où un client canadien serait en défaut
élément important de réussite commerciale. En plus de paiement.
de rechercher une valeur ajoutée, l’acheteur
recherche aussi des caractéristiques telles que la fiabilité, l'expérience, la compétence, une capacité
prouvée d’approvisionnement et de service à la clientèle, et un engagement à maintenir une relation
commerciale à long terme.

Les importateurs canadiens ont noté que les nouveaux fournisseurs exigent parfois qu’on leur achète des
quantités minimales; ceci n’est pas réaliste, compte tenu de la taille du marché canadien. Les
exportateurs doivent garder à l'esprit que la taille du marché canadien est environ 10% de celle du
marché des États-Unis et, par conséquent, ils devraient être disposés à remplir de plus petites
commandes. Étant donné la petite taille du marché, les importateurs canadiens s’attendent souvent à
obtenir des droits d’importation exclusifs pour le pays ou pour un article en particulier qu’ils choisissent
d’importer.

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Guide d’exportation au Canada 2010 56

Il arrive que dès le premier contact, l’acheteur demande à l'exportateur de fournir des échantillons et
peut-être aussi des prix pour des quantités (1 000, 5 000, 10 000 ou 50 000 unités) Pour des quantités
importantes, il est courant d’offrir des rabais de 5 à 10 %. Les échantillons auront peut-être besoin d’être
adaptés aux préférences et aux tailles
Éléments susceptibles d’être soulevés par un acheteur lors de négociations avec un canadiennes. Ils seront aussi soumis
fournisseur à un examen pour s’assurer de leur
Les attributs du produit Les services de commande
conformité aux normes et aux
 l’emballage  la disponibilité du produit
 la forme du logo  la rapidité de la première livraison règlements. L’acheteur canadien
 l’étendue de la gamme du  la disponibilité de livraisons subséquentes procède aussi à une inspection
produit  la rapidité des livraisons subséquentes maison du produit pour voir s’il est
 la qualité  la possibilité de substituer des produits conforme aux spécifications établies,
 l’échelle de prix  des envois complets ou répartis pour satisfaire aux normes de
 l’exclusivité du produit  des modifications aux commandes
l’entreprise.
 l’exclusivité pour le pays  la fiabilité des livraisons directes au
 les dispositions spéciales Canada
Si les échantillons sont acceptables,
l'importateur peut passer une
commande d'essai auprès du
fournisseur. Si des ajustements sont
requis, l'importateur demandera de
nouveaux échantillons en précisant les
changements requis. Un envoi à titre
d'essai, conforme aux échantillons
acceptés et livré selon un échéancier
établi, peut alors être effectué.
L’importateur offre au fournisseur des
conseils quant à la taille et à la variété
de produits qui se vendraient bien au
Canada et quant à l’état dans lequel ces
produits devraient arriver au Canada.
L’importateur utilise les échantillons
pour évaluer le niveau d’intérêt des
grossistes et des détaillants pour ce
produit.

Les exportateurs devraient tenir compte


de la concurrence des fournisseurs
éventuels de l’ALÉNA, aux États-Unis et
au Mexique. Les importateurs
canadiens reconnaissent les avantages
à s'approvisionner en Amérique du
Nord : des frais de transport moins
élevés, des délais de commande et de
livraison plus courts et des modalités de
paiement plus simples. De plus, les
exportateurs nord-américains
connaissent bien le marché et les
pratiques commerciales canadiennes.
Les exportateurs devraient tenir compte
de ces facteurs lorsqu’ils établissent
leurs prix et évaluent leurs pratiques
commerciales.

Les modalités d'importation varient selon les importateurs. En règle générale, les prix doivent être f.a.b.
au port étranger, emballage inclus, mais certains importateurs demandent un prix c.a.f. à un entrepôt

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Guide d’exportation au Canada 2010 57
désigné. Les importations provenant de fournisseurs traditionnels sont généralement payées comptant
sur la foi de documents. La plupart des importateurs canadiens n’acceptent pas les lettres de crédit; ils
préfèrent d’autres formes ou conditions de crédit qui conviennent aux deux parties. Les contrats
comprennent souvent une clause qui spécifie que les biens doivent être inspectés et obtenir une
signature de l’acheteur ou de l’agent dans le pays d’origine, avant d’être expédiés. L’importateur
demande habituellement qu’une clause de garantie contre les défectuosités cachées soit incluse dans le
contrat; il peut exiger un crédit sur la marchandise de pauvre qualité, endommagé, soit avant ou au cours
du transport, ou si la marchandise est livrée en retard.

Le plein montant de la facture n’est pas acquitté tant que les produits n’ont pas été inspectés, soit dans le
pays d’origine ou à destination, par l’acheteur, son agent ou par une autorité indépendante. Lorsque la
relation commerciale est bien établie, un compte ouvert peut être utilisé pour épargner des frais
bancaires aux deux parties. Il peut être utile, pour les premières transactions, d'avoir recours aux services
d'un agent exportateur pour s'occuper de ces formalités complexes. Lorsque le produit exporté a acquis
une réputation de qualité élevée, une marque de commerce ou une marque de producteur devrait être
adoptée. Ceci permettra aux consommateurs de reconnaître facilement le produit et de savoir que celui-ci
représente une valeur sûre.

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Guide d’exportation au Canada 2010 58

LES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION

À l’exception des concessionnaires d’automobiles, la majorité des ventes au détail au Canda en 2009 se
sont réalisées dans des supermarchés, des magasins de marchandise générale et des pharmacies. Des
494 milliards de $ de ventes en gros au cours de cette année-là, 88 millions de $ étaient en alimentation.

La population dispersée, les grandes distances et les conditions météorologiques rigoureuses font que
les réseaux de distribution au Canada ont tendance à être centralisés. On constate toutefois que la
tendance accrue vers des marchés régionaux et la commercialisation de créneau et de produits sur
mesure a contribué à diversifier la distribution dans certaines industries. Il est fréquent qu’un distributeur
situé à Toronto ou à Montréal s’occupe aussi de la région de l’Est du Canada (Ontario, Québec et la
région de l’Atlantique), et qu’un distributeur de Calgary ou Vancouver s’occupe de l’Ouest canadien.
Quelques intermédiaires offrent des installations de distribution nationales et peuvent ainsi assurer la
couverture du pays en entier. La consolidation des livraisons vers Toronto, Montréal ou Vancouver est
chose courante.

Les principaux acteurs dans le processus de distribution sont les acheteurs et les agents locaux. Les
acheteurs incluent les grossistes, les intermédiaires, les entreprises de commandes postales, les
magasins à rayons et les chaînes, les détaillants indépendants, les coopératives d’achats et les
utilisateurs industriels qui peuvent acheter directement de l’exportateur. Les agents locaux vendent les
importations sur la base de commissions et acceptent les commandes des acheteurs canadiens selon les
termes d’accords avec les importateurs. L’avantage d’avoir recours à des importateurs ou agents réside
dans leur connaissance du marché canadien ainsi que leur proximité du marché. Ils peuvent offrir des
garanties de production qui permettront au fournisseur de planifier les matériaux et la main-d’œuvre. Ils
sont aussi plus au fait des problèmes potentiels liés aux exigences canadiennes en matière de tailles, de
qualité, etc., et peuvent être plus disposés à aider le fournisseur en lui prodiguant des conseils pour
adapter le produit ou en fournissant des étiquettes qui aideront à pénétrer le marché canadien. Dans le
cas de produits industriels, ils peuvent offrir le service après-vente et des pièces de rechange.

Les importateurs et agents insistent souvent pour avoir un arrangement exclusif avec l’exportateur,
particulièrement s’ils défraient les coûts de promotion. Toutefois ils sont susceptibles de soumettre les
nouveaux fournisseurs à un examen minutieux avant de traiter avec eux. Ils voudront obtenir des
références et des renseignements sur leur expérience à l’exportation, leurs états financiers, etc. Les
exportateurs qui ne soumettent pas de références ne seront pas bien vus. Lorsque vous aurez démontré
à l’acheteur ce dont vous êtes capable et qu’il aura démontré un intérêt à poursuivre la relation, il est
normal et même prudent de demander des références à l’acheteur. Renseignez-vous aussi quant aux
autres produits qu’ils représentent. Prenez le temps de vérifier les références pour vous éviter des ennuis
lors des transactions futures.

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Guide d’exportation au Canada 2010 59

Conseils aux exportateurs


2.4
Le marché canadien est extrêmement concurrentiel. Les exportateurs devraient prendre bonne note de
l’importance d'offrir un excellent service, faute de quoi l’acheteur pourrait se tourner vers d’autres sources
d’approvisionnement. Voici quelques-uns des facteurs les plus importants pour vous tailler une bonne
réputation de fiabilité :

 Créez un site Web attrayant, informatif et convivial avec un lien à votre adresse courriel; répondez le
jour même à toute communication avec l’information demandée. Ceci démontre immédiatement à
l’acheteur, qui reçoit chaque semaine de nombreuses communications semblables, ce dont vous êtes
capable. Dans toute communication avec l’acheteur, ajoutez le lien avec votre site Web.
 Assurez-vous que votre télécopieur est toujours « en fonction ». Notez qu'il y a plusieurs fuseaux
horaires au Canada (p. ex. il y a trois heures de décalage entre Toronto et Vancouver). Par
conséquent, il est possible que vous deviez communiquer avec un acheteur à des heures
inhabituelles pour vous. Les acheteurs qui ne peuvent communiquer facilement avec l'exportateur se
tourneront rapidement vers d'autres sources. Faites parvenir une réponse provisoire si l'information
demandée n'est pas immédiatement disponible. Précisez une date à laquelle ces renseignements
seront disponibles et respectez cette date.
 L’acheteur considérera l’échantillon et votre façon de répondre à cette première demande comme
une démonstration de vos capacités et un exemple de la façon dont vous abordez une relation
d’affaires. Assurez-vous de fournir un échantillon qui impressionne, tant par sa qualité que par sa
valeur, et ce, dans les délais prescrits. Ceci donnera l’assurance à l’acheteur que vous êtes une
source alternative fiable. Les commandes subséquentes doivent être à la hauteur de la qualité des
échantillons.
 Évitez les surprises. Les Canadiens s'attendent à ce que le produit qu'ils ont acheté leur soit livré.
Certains délais sont parfois inévitables; ils devraient toutefois être rapportés immédiatement et
justifiés auprès de l'acheteur. Vous devez demander à l'acheteur s’il accepte le délai.
 Donnez des renseignements précis. Dès que possible, faites en personne le suivi des contacts les
plus prometteurs.
 Joignez à la lettre d’introduction destinée à l’importateur, des photos de vos installations de
production et de transformation ainsi qu’un certificat de qualité. Ce certificat peut être exigé afin de
démontrer la conformité du produit aux normes canadiennes de sécurité et de santé; il devrait être
obtenu auprès des autorités compétentes de votre pays.
 Apprenez à connaître le marché canadien et votre importateur. Lisez les publications spécialisées et
visitez les foires commerciales et les magasins de détail au Canada pour vous familiariser avec le
marché.
 Établissez des contacts avec des maisons de commerce ou des agents car c’est le meilleur moyen
de pénétrer le marché. Retenez les services d’un agent ou d'un importateur au Canada.
 Si l'acheteur demande au fournisseur des droits exclusifs pour son produit, ce dernier devrait lui
demander d'ajouter au contrat une clause prévoyant un volume d'achats annuels minimal. Faites
preuve de souplesse dans vos rapports avec l'acheteur. Sollicitez ses commentaires sur votre produit
ainsi que sur vos relations commerciales. Consignez toutes vos ententes par écrit.
 Utilisez l'anglais (ou le français au Québec) dans toute correspondance et donnez des
renseignements sur votre gamme de produits, votre capacité de production et vos prix
en $ américains ou canadiens.

Et enfin…

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Guide d’exportation au Canada 2010 60

INSCRIVEZ-VOUS
auprès de TFO Canada!

Si vous avez au moins une année d’expérience à l’exportation, assurez-


vous de bien profiter de tous les avantages lies à la promotion gratuite de
vos produits par TFO Canada. Ceci inclut la promotion directe de votre
entreprise et de vos produits auprès des importateurs canadiens via notre
bulletin d’information électronique mensuel Import Info et l’inclusion de
vos produits dans notre base de données en ligne qui permet la recherche.

Veuillez vérifier votre profil actuel en vous rendant sur notre site Web et en
consultant votre « Profil de l’exportateur »

Assurez-vous que vos informations sont justes et que vous avez bien
complété l’étape 2 dans le processus d’inscription, y compris l’inscription
d’un ou plus de vos produits exportés.

Notez que bien que l’étape 3 soit facultative (télécharger d’autres


informations telles que des photos, votre liste de prix, etc.) nous vous
recommandons fortement de prendre le temps de compléter cette étape
aussi.

Si vous n’êtes pas encore inscrit auprès de TFO Canada, allez sur le site :
www.tfocanada.ca/register.php et inscrivez-vous en complétant les étapes
1 et 2, et aussi, tel que mentionné ci-haut, la 3ème étape facultative.

www.tfocanada.ca
Guide d’exportation au Canada 2010 61

Sources de renseignements

Les études de marché de TFO Canada donnent la liste de publications, de salons commerciaux et de sources clés d’information.
Voici certaines sources d’intérêt général :

TFO Canada AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COMMERCE INERNATIONAL


56, rue Sparks, bureau 300 CANADA
Ottawa (ON) K1P 5A9 Canada Direction générale des contrôles à l’exportation et à l’importation
Téléphone : (613) 233-3925 Au Canada: 1-800-267-9674 125, promenade Sussex, Ottawa (ON) K1A 0G2 Canada
Télécopieur : (613) 233-7860 Téléphone : (613) 944-1265 Télécopieur : (613) (613) 996-0612
E-mail: tfocanada@tfocanada.ca (Produits agricoles : voir site Web pour les numéros des autres
Internet : www.tfocanada.ca/index.php contacts.)
Internet : http://www.international.gc.ca/controls-
AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE CANADA controles/index.aspx?lang=fra
1341, ch. Baseline
Ottawa (ON) K1A 0C5 Canada SANTÉ CANADA
Téléphone : (613) 773-1000 Télécopieur : (613) 773-2772 Bureau de la sécurité des produits de consommation
Internet : http://www.agr.gc.ca/index_f.php?s1=help- 123, rue Slater 4e étage, P.L. 3504D
aide&s2=contact Ottawa (ON) K1A 0K9 Canada
Téléphone : (613) 952-1014
AGENCE CANADIENNE DES SERVICES Internet : http://www.hc-sc.gc.ca/contact/index-fra.php
FRONTALIERS
Un répertoire des bureaux de l’ASFC est disponible sur I.E. Canada (ASSOCIATION CANADIENNE DES
leur site Internet : www.cbsa-asfc.gc.ca IMPORTATEURS ET EXPORTATEURS)
160 est, av. Eglinton, bureau 300
AGENCE CANADIENNE D’INSPECTION DES Toronto (ON) M4P 3B5 Canada
ALIMENTS Téléphone : (416) 595-5333 Télécopieur : (416) 595-8226
1400, chemin Merivale Ottawa (ON) K1A 0Y9 Canada Internet : www.iecanada.com
Téléphone : (613) 225-2342 Télécopieur : (613) 228-6601
Internet : www.inspection.gc.ca INDUSTRIE CANADA
235, rue Queen, Ottawa (ON) Canada K1A 0H5
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES DU CANADA Téléphone : (613) 954-5031 Télécopieur : (613) 954-2340
Place du Portage III, 6B1, 11, rue Laurier Internet : www.strategis.ic.gc.ca
Gatineau (QC) K1A 1G6 Canada
Téléphone : (819) 956-0425 Télécopieur : (819) 956-5740 CONSEIL CANADIEN DU COMMERCE DE DÉTAIL (Retail
Internet : www.pwgsc.gc.ca/cgsb Council of Canada)
1255, rue Bay, bureau 800, Toronto (ON) M5R 2A9 Canada
ASSOCIATION CANADIENNE DE NORMALISATION Téléphone : (416) 922-6678 Télécopieur : (416) 922-8011
5060 Spectrum Way Internet : www.retailcouncil.org
Mississauga (ON) L4W 5N6 Canada
Téléphone : (416) 747-4000 Télécopieur : (416) 747-2473 CONSEIL CANADIEN DES NORMES
Internet : www.csa.ca 270, rue Albert, bureau 200
Ottawa (ON) K1P 6N7 Canada
ENVIRONNEMENT CANADA Téléphone : (613) 238-3222 Télécopieur : (613) 569-7808
351, bd St. Joseph Internet : www.scc.ca
Place Vincent Massey, 8ième étage
Gatineau (QC) K1A 0H3 Canada STATISTIQUE CANADA
Téléphone : (819) 997-2800 Télécopieur : (819) 994-1412 150, chemin Tunney's Pasture
Internet : www.ec.gc.ca Ottawa (ON) K1A 0T6 Canada
Téléphone : (613) 951-8116 Télécopieur : (613) 951-0581
Internet : www.statcan.gc.ca

www.tfocanada.ca
Guide d’exportation au Canada 2010 62
Autres sites utiles
Entreprises Canada – Importation : http://www.entreprisescanada.ca/fra/105/172/
Canada International : www.canadainternational.gc.ca
Agence canadienne de développement international : www.acdi-cida.gc.ca
Canadian Society of Customs Brokers: www.cscb.ca

Références et notes
1 Population et compte de logements. 4 février 2010, Statistique Canada, 1 mars 2010. http://www40.statcan.gc.ca/l02/ind01/l3_3867_3433-
fra.htm?hili_none

2La ville de Lloydminster, Saskatchewan est une exception. Lloydminster utilise l’heure des montagnes mais observe aussi l’usage de l’heure
avancée.

3 Sauf mention contraire, toute référence monétaire dans ce rapport est en dollar canadien. Toutes les statistiques, y compris celles utilisées
pour les figures, proviennent de Statistique Canada.

4L’Indice des prix à la consommation, janvier 2010. 18 février 2010. Statistique Canada. 5 mars 2010. http://www.statcan.gc.ca/daily-
quotidien/100218/dq100218a-fra.htm

5 Enquête sur la population active. mars 2010. Statistique Canada. 2 mars 2010. http://www40.statcan.ca/l02/cst01/labor21a-fra.htm

6Les perspectives économiques à long terme pour le Canada : 2009. février 2010. Le Conference Board du Canada. 1 mars 2009.
http://www.conferenceboard.ca/documents.aspx?DID=3117

7Le Quotidien. Les investissements privés et publics. 26 février 2009. Statistique Canada. 2 mars 2010. http://www.statcan.gc.ca/daily-
quotidien/100226/dq100226b-fra.htm

8Population des régions métropolitaines de recensement (recensement de 2006). 4 février 2010. Statistique Canada. 1er mars 2010.
http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/demo05a-fra.htm

9 Indice des prix à la consommation par ville. 21 février 2008. Statistique Canada. 8 mars 2008. http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/econ45a-
fra.htm

10Analyse : L’indice des prix à la consommation. 18 février 2010. Statistique Canada. 4 mars 2010. http://www.statcan.gc.ca/pub/62-001-
x/2010001/part-partie1-fra.htm

11 Revenu moyen après impôt selon le type de famille économique (2003 to 2007). 6 février 2010. Statistique Canada. 9 mars 2010.
http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/famil21a-fra.htm

12Enquête sur les dépenses des ménages, 2008. 18 décembre 2009. Statistique Canada. 5 mars, 2010. http://www.statcan.gc.ca/daily-
quotidien/091218/dq091218b-fra.htm

13 Le Quotidien. Valeur nette des unités familiales, selon certaines caractéristiques des familles (sexe et groupes d’âge). 7 décembre 2006.
Statistique Canada. 9 mars 2008.
http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/famil112a-fra.htm

14 La diversité ethnoculturelle de la population canadienne. 9 mars 2010. Statistique Canada. http://www.statcan.gc.ca/pub/91-551-


x/2010001/hl-fs-fra.htm. D’autres tableaux et statistiques ont été obtenus sur les sites suivants :
http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/statistiques/faits2008/permanents/10.asp et http://www.cbc.ca/nb/features/finding-faith/images/map-
canada.gif

15Le Quotidien. Recensement 2006 : Familles, état matrimonial, ménages et caractéristiques de logements. 12 septembre 2007. Statistique
Canada. 10 mars 2010. http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/070912/dq070912a-fra.htm

16 Le Quotidien. Voyages entre le Canada et les autres pays, janvier 2010. 18 mars 2010. Statistique Canada. 22 mars 2010.
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/100318/dq100318b-fra.htm

17 Commerce international de marchandises du Canada : revue annuelle. 6 avril 2010. Statistique Canada. 7 avril 2010.
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/100406/dq100406a-fra.htm

www.tfocanada.ca

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