The Le

Church
Conseil
Council
des Églises
on Justice
pourand 2006
la justice
Corrections
et la criminologie
TheLe
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Conseil
Council
des Églises
on Justice
pourand
la Justice
Corrections
et la Criminologie

Repenser la justice, libres de nos carcans

Photo de Don Butler, un journaliste

d’Ottawa, et Kearney Healy, un avocat
de Saskatoon, lors de l’atelier du CÉJC,
Les arts au service de la justice,
de mars 2006.

Œuvres d'art : cj fleury

Photographies : Sheryl Peters

Au moment d’assumer mes fonctions de présidente, en
mai dernier, je me sentais comme un nouveau parent qui
tient un enfant dans ses bras – un bébé plus précieux qu’on
ne saurait l’exprimer – et, comme la plupart des nouveaux
parents, je ressentais une responsabilité terrifiante pour cet
enfant qui m’avait été confié. Il pourrait sembler étonnant
que je parle du CÉJC comme d'un nouveau-né, alors qu’il
existe depuis plus de trente ans, mais il me semblait
pourtant que le CÉJC entamait un nouveau stade de son
développement après plusieurs années de changement et de
transition. Quelque chose de nouveau naissait. Eh bien! Le
bébé a maintenant fait ses premiers pas; il est plein
d'énergie et touche à tout.
Au début de l’année dernière, Christine Lecompte,
coordonnatrice du CÉJC du Québec s’est jointe à nous. De
concert avec Laurent Champagne et sous la toujours
bienveillante direction de notre présidente, Maureen
Murphy, le CÉJC a organisé une Assemblée générale
annuelle fertile en événements à Montréal, en mai 2006 :
on y a présenté en vedette la Courtepointe de la justice,
assortie de sa danse exécutée par Megan O’Shea; un atelier
sur les arts au service de la justice, animé pat cj fleury; un
banquet en l’honneur de Pierre Allard; et un spectacle
musical plein d'entrain.
J’ai entamé mon mandat de présidente en mai, en
ayant à surmonter plusieurs difficultés. Rachel Fenton,
notre coordonnatrice, nous a annoncé son départ afin de
poursuivre ses études en théologie. Lorraine Berzins, Chaire
de réflexion communautaire sur la justice, nous a informés
de son intention de se limiter à un rôle consultatif, pour des
motifs d'ordre familial. La présentation de la Courtepointe
de la justice lors de l’AGA et les demandes de présentation
de la comédie musicale Crime on Broadway ont soulevé
plusieurs questions relatives au droit d'auteur.
Grâce au dévouement de nombreuses personnes, nous
avons été en mesure de faire face à toutes ces difficultés.
D'abord, et de manière très importante, nous sommes ravis
d'accueillir notre nouvelle coordonnatrice, Maristela
Carrara, une avocate ayant un intérêt marqué pour les
droits de la personne. Elle nous comble d'une multitude de
bienfaits : d'excellentes compétences sur les plans
organisationnel et administratif, une intelligence vive, une
présence constante et bienveillante, et une humeur joyeuse.
Nous avons embauché une nouvelle commis-comptable,
Sandie Lessard, qui gère nos finances de manière très
minutieuse. Lorraine s’est occupée des besoins de sa famille;
son travail en matière de justice réparatrice l’a amenée en
Jamaïque; elle a donné généreusement de son temps pour
orienter et conseiller Tiffani Murray et Kimberly Mann
(pendant qu’elles assuraient l’intérim) et Maristela; elle a
été encore plus impliquée dans le développement de son
travail en qualité de Chaire de réflexion communautaire
sur la justice. Enfin, nous avons reçu l’aide d'une étudiante
en criminologie, Marie-Claude Boies, qui a mis au point
un guide de l’utilisateur pour la Courtepointe ainsi que de
deux étudiants en droit, Miranda Cole et Dave Deutsch,
qui ont réalisé une étude poussée des questions de droit
d'auteur auxquelles nous avions à faire face.
L’un des développements les plus prometteurs du CÉJC
au cours de la dernière année a été le souci apporté à la
création ou au renouvellement de partenariats : la
Fondation communautaire d'Ottawa; la Coalition pour la
sécurité, la santé et le bien-être des communautés; Kairos;
les Associations nationales intéressées à la justice
criminelle; notre Regroupement de la côte Ouest. Ces
partenariats présentent beaucoup de potentiel pour assurer
un travail soutenu et approfondir la conversation au sujet
de la justice. Le CÉJC a aussi tôt fait de réagir aux projets
de loi relatifs à la Justice avec plusieurs initiatives
publiques.
Il nous faut dire au revoir à deux membres du Conseil
d'administration du CÉJC cette année : Greg Rodgers et
Margot Lavoie. Greg doit maintenant consacrer plus de
temps à son travail avec le Project Reconciliation de
Kingston, alors que Margot Lavoie doit, elle, accorder plus
de temps à sa famille. Nous sommes reconnaissants de leur
contribution au CÉJC et nous leur souhaitons la meilleure
des chances.
Ce ne sont là que quelques-uns des faits saillants qui
ont marqué la dernière année. Tant de choses ont été
réalisées. Je désire remercier notre personnel pour leur
dévouement et leur engagement. Ce fut un privilège et un
honneur pour moi de travailler avec vous. Je suis aussi
profondément reconnaissante envers les membres du
Conseil d'administration qui ont donné si généreusement de
leur temps, notamment notre vice-président, Richard
Haughian, qui, en plus des travaux importants qu’il a
réalisés sur la gouvernance par le Conseil d'administration,
nous a guidés pas à pas avec gentillesse, de manière
réfléchie et sage.
Nous avons tous marché ensemble dans la foi, faisant
confiance à la providence et la grâce divines, nous avons
été bénis dans notre travail et dans notre démarche vers
une vraie justice.
Présidente

Le 21 mars 2006 – Cour des arts d'Ottawa
Oeuvres d'art: cj fleury
…vers un rôle plus significatif des Canadiens en
matière de sécurité communautaire
« Pour que les gens adhèrent à une idée,
il faut qu’elle soit belle
et qu’elle s’adresse à leur pulsion de vie. »
(Pier Giorgio di Cicco,
poète lauréat de la Ville de Toronto)
L’importance de la notion de beauté pour inciter les
gens à envisager de manière plus noble ce que devrait et
pourrait être la justice est une image qui a séduit les
participants réunis pour discuter de nouvelles approches
d'éducation du public en matière de justice.
Quelque 40 « spécialistes » de plusieurs régions du
Canada avaient été choisis en fonction de leur
expérience des domaines de la justice, des arts, de
l’éducation, de la promotion/défense des intérêts et des
droits, des communications, et du changement social. Ils
se sont joints à notre équipe de 7 personnes pour le
lancement d'une initiative provisoirement intitulée De
la prison au prisme. Cette consultation se voulait un
forum qui permettrait à des personnes averties en
matière de justice criminelle de se pencher sur les moyens
par lesquels on pourrait se servir plus efficacement du
langage courant et des arts pour transmettre nos
observations à nos concitoyens et les amener à
s’intéresser aux enjeux.
Lorraine Berzins avait collaboré de près avec
cj fleury, une artiste interdisciplinaire, à la conception de
toute une gamme d'outils novateurs d'éducation du
public, des outils qui pourraient intéresser un public plus
large et l’amener à discuter de manière nouvelle des
enjeux de la justice pénale. On a examiné tout un
assortiment d'outils, autant de moyens créatifs destinés à
amener les gens à tenter de cerner, par le biais d'activités
éducatives amusantes et d'accès facile pour tous, les
enjeux liés à la question cruciale : « Qu’est-ce que la
justice? ». On a aussi donné des exemples d'activités
démontrant le potentiel de transformation inhérent à la
2
création artistique à des fins de guérison et d'exploration
de questions douloureuses par des moyens sûrs et
régénérateurs qui aident les gens à faire le point sur leurs
sentiments et leurs attitudes. Les participants ont
formulé des commentaires sur chacun des outils présentés
et sur leur utilité en fonction des divers buts fixés et du
public cible. Une personne a bien résumé le tout :
« Il me semble que votre nouvelle façon d'aborder la
justice vise à communiquer une nouvelle vision de la
justice qui contraste avec la vision traditionnelle bien
ancrée. La citation soulève deux questions : « qu’est-
ce qui est beau ? » et « quelles pulsions de vie? » (…)
La beauté de l’approche axée sur le châtiment lui
vient de sa simplicité et de sa vérité absolue (les
méchants devraient être punis); la pulsion de vie à
laquelle elle s’adresse est celle de la sécurité face à la
peur (la prison me protège des méchants). (…) La
beauté du prisme lui vient de sa capacité de refléter la
complexité et la profondeur de l’expérience humaine
et de son caractère inclusif (nous sommes tous dans le
même bateau); la pulsion de vie à laquelle elle
s’adresse est celle de la sécurité communautaire en
regard de la faiblesse humaine et des pertes subies (la
Justice, c’est… la démarche d'une collectivité vers
son mieux-être). Merci pour cette merveilleuse
journée.
Cet atelier marquait la fin de la phase I du projet
intitulé Pour de nouveaux propos publics sur ce
qu’est la Justice (Towards a New Public
Conversation about what Justice Is) une initiative
de la Chaire de réflexion communautaire sur la justice
du CÉJC. L’atelier a pu être présenté grâce à l’aide
financière accordée par Sécurité publique Canada, la
Commission du droit du Canada et plusieurs donateurs
individuels. Tous les Canadiens doivent apprendre les
moyens de contribuer plus efficacement à la sécurité
communautaire. Le défi qui se pose est d'éveiller chez
eux un sentiment de responsabilité à cet égard et de leur
fournir les connaissances et les moyens qui leur
permettront de prendre des actions positives. La phase II
vise l’élaboration de nouvelles stratégies qui permettront
de pénétrer plus profondément et de manière créatrice au
sein des collectivités afin d'amener de nouveaux
partenaires externes au milieu de la justice à participer
aux discussions. Notre progrès dépendra de notre
capacité d'obtenir plus de financement de sources
privées.

Révélations des points de repère de mon esprit…
Cette courtepointe a été créée conjointement en 2005
par les artistes Meagan O’Shea et David Pijuan-
Nomura; elle a entamé sa tournée en 2006. Elle a été
créée à la demande du CÉJC. Chacune des pièces qu’elle
comporte est une image descriptive et symbolique réalisée
par des victimes et des délinquants de partout au
Canada. Chaque carré de la courtepointe est activé par
le toucher et permet d'entendre un témoignage de deux
minutes par la personne qui l’a conçu et qui y fait état
des tristes événements qu’elle a vécus. Il y a 40 carrés
dont 15 récits en français et 25 en anglais.
La courtepointe a été présentée dans diverses
collectivités et prisons en Saskatchewan, au Québec, en
Colombie-Britannique et en Ontario. Elle a été exposée
dans des églises, des colloques, des galeries d'art, à
l’occasion de banquets et dans des hôtels de ville. Nous
avons appris au fur et à mesure de cette tournée
comment la présenter le plus efficacement, l’exposer, et
amener les gens à en discuter de manière plus ou moins
approfondie, en partant d'expériences personnelles ou
d’enjeux liés à la justice et même des questions
spirituelles qu’elle peut soulever. L’artiste Meagan
O’Shea s’en est servi pour animer des ateliers et, en
plusieurs endroits, elle a exécuté la danse qu’elle avait
conçue. David Shantz, cocréateur de la courtepointe et
aumônier de prison, a réalisé un dépliant convaincant à
distribuer lors des diverses présentations : « (…) Le but
premier de la courtepointe n’est pas de nous sensibiliser à
la souffrance des victimes et des délinquants, car cela
pourrait susciter de vifs sentiments de colère et de
vengeance. Elle vise plutôt à nous rassembler afin que
nous puissions comprendre et ressentir la souffrance,
l’espoir et le courage des victimes et des délinquants. (…)
Puisse cette courtepointe nous servir d'inspiration et nous
donner le courage de discuter des tristes événements de
nos propres vies. »
3
Marie-Claude Boies a rédigé un Guide de
l’utilisateur qui vous facilitera la tâche pour l’accueillir
dans votre propre collectivité. Marie Cadieux est à
produire un DVD intitulé Le Fil de nos vies, qui
servira à lancer les discussions.
CONTRIBUERONT--
DES PEINES PLUS SÉVÈRES CONTRIBUERONT
ELLES À MIEUX NOUS PROTÉGER?
C’est pour tenter de répondre à cette question que 85
personnes, dont des députés de trois partis, ont participé à
Ne pas jeter la clef, un Forum public, organisé par le
CÉJC en octobre dernier grâce à l’aide financière offerte
par l’Église unie du Canada et aux efforts d'une équipe
inlassable d'employés et de bénévoles. Les participants ont
eu l’occasion de se pencher sur les implications pratiques de
cette question avec l’aide de panélistes avertis qui les ont
renseignés sur les changements proposés (projets de loi C-9
et C-10) qui auraient limité les pouvoirs des juges
d'imposer des peines adaptées à des circonstances
particulières et de tenir compte des intérêts des victimes, des
délinquants et des familles de nos collectivités. Un
participant du Programme de justice coopérative d'Ottawa
y a livré un récit personnel ayant trait au crime et à la
justice et qui mettait en relief le sentiment de vraie justice
que peuvent ressentir toutes les parties si on accorde à
chacune l’attention qu’elle mérite. Graham Stewart de
la Société John Howard du Canada et Kim Pate de
l’Association canadienne des Sociétés Élizabeth Fry ont
fait le point sur les particularités et les implications des
projets de loi, les coûts financiers et humains qu’ils
pourraient engendrer et leurs incidences sur les Canadiens
les plus vulnérables. Le révérend Garth Bulmer de la
paroisse St. John The Evangelist d'Ottawa a présenté une
réflexion théologique sur l’inclusivité par opposition à la
marginalisation dans le processus de la justice. Lorraine
Berzins a exposé la perspective du CÉJC sur ces
questions.
Sous la présidence du révérend Andrew Jensen, les
participants ont eu l’occasion de d'entendre parler des
questions sur lesquelles on doit se pencher si l’on veut que
notre système de justice réponde aux besoins des
Canadiens. On leur a présenté de meilleures options.
Nous désirons encourager d’autres collectivités à
organiser des événements de ce genre, alors que nous
avons toujours à faire face aux nombreux défis que
soulèvent les enjeux de la justice. N’hésitez pas à
communiquer avec nous pour obtenir des
renseignements ou des ressources à ce chapitre.

Le CÉJC a porté une attention particulière et
s’est prononcé sur les nombreux enjeux découlant
des propositions au chapitre de la politique
criminelle qui ont fait surface depuis le printemps
dernier; nous l’avons fait de notre propre chef, de
même qu’en partenariat avec plusieurs autres
associations et personnes. Nous agissons ainsi afin
d'aider à mieux équiper les Canadiens pour le rôle
qu’ils ont à jouer en matière de sécurité publique.
Au dernier décompte, le nouveau gouvernement
canadien avait déposé 12 projets de loi afférents à
la criminalité au cours de sa première année. Deux
ont grandement attiré l’attention de la population
l’automne dernier : C-9, visant à restreindre le
recours à l’emprisonnement avec sursis et C-10,
visant à augmenter les peines d’emprisonnement
minimales obligatoires
Le CÉJC a procédé à une analyse
détaillée de ces propositions en « … selon nous, le pouvoir
collaboration avec plusieurs experts judiciaire discrétionnaire
hautement qualifiés de nos réseaux. revêt une importance
Nous avons pu constater que, outre vitale dans le processus de
leurs principes sous-jacents avec la justice humaine. »
lesquels nous étions en désaccord, les
deux projets de loi étaient gravement déficients; ils
allaient vraisemblablement engendrer des
conséquences non intentionnelles, dont certaines
n’avaient pas été prévues, du fait que les
changements proposés ne reposaient pas sur une
approche stratégique éclairée. Le CÉJC a répondu
à l’invitation du Comité permanent de la Justice et
des Droits de la personne auquel il a exprimé sa
vive opposition à ces deux projets de loi. Nous
avons souligné certaines de leurs incohérences sur
le plan technique en fournissant des exemples de
leurs implications et nous avons fait état des
constats de la recherche relative aux peines plus
sévères et aux peines minimales obligatoires. Nous
avons expliqué pourquoi, selon nous, le pouvoir
judiciaire discrétionnaire revêt une importance
vitale dans le processus de la justice humaine.
L’éliminer serait inutile, car on pourrait toujours
recourir à d'autres remèdes. De nombreuses
personnes bien averties ont communiqué leurs
propres conclusions et nous avons été encouragés
4
lorsque le Comité a apporté des modifications
substantielles aux deux projets de loi afin d'en
minimiser les incidences négatives. Toutefois, en
fin de compte, ce dénouement heureux a été
contourné par le processus politique; de nouvelles
motions ont été déposées visant à rendre au projet
de loi C-10 une partie de la sévérité qu’il avait
perdue et celles-ci ont l’appui du NPD et de
certains libéraux.
Le projet de loi C-27 relatif aux délinquants
dangereux a aussi soulevé certaines inquiétudes,
car il renverse le fardeau de la preuve, un
changement majeur dans le cadre du système de
justice canadien. De l’avis d'observateurs avertis, la
loi actuelle est suffisamment sévère et le
gouvernement n’a pas démontré que le système
actuel ne fonctionne pas adéquatement. Il n’existe
pas non plus de faits démontrés sur lesquels
appuyer les changements proposés, surtout si l’on
tient compte des risques et des coûts additionnels
qui découleraient de ce projet de
loi.
Les autres projets de loi n’ont
pas suscité beaucoup de
commentaires de la part de nos
partenaires. Aucun projet de loi n’a
encore abordé la question de la
libération d'office.
De l’avis du CÉJC, il faudrait centrer ses
énergies sur une contestation plus globale de la
ligne dure pour contrer la criminalité, une
approche sous-jacente à tous les projets de loi. On
n’améliore pas les gens en leur infligeant de la
souffrance : les preuves abondent à cet égard et les
Églises ont une responsabilité morale d'en
témoigner en s’inspirant d'une analyse réfléchie et
de principes spirituels. Il faut élaborer des
stratégies de communication et des messages plus
efficaces qui s’adressent davantage à la classe
populaire. On pourrait y parvenir de maintes
façons : par des lettres aux rédacteurs; par des
éditoriaux, par des chroniques d'opinions, et dans
le cadre de rencontres publiques ou avec des clubs
de bienfaisance auxquels on présenterait des
messages suffisamment passionnants pour les
amener à réfléchir et à discuter de manière
rationnelle. On pourrait aussi songer à des encarts
dans les bulletins paroissiaux et à des affiches, de
même qu’à une couverture intensive dans les
médias ecclésiastiques et autres.
 de justice et d'autres préoccupations, puis d'amener la
collectivité à s’impliquer dans des activités destinées à
améliorer les services de justice et leurs résultats.
Réaction des collectivités aux enjeux de la Nous espérons mettre au point des indicateurs de
justice pénale « justice en santé », de même que des méthodes
permettant d'avoir accès à des renseignements précis à
Le crime, la peur du crime et l’expérience du système leur sujet : les services aux victimes, incluant les soins
de justice pénale conventionnel peuvent engendrer des destinés à prévenir les répercussions du stress post-
conséquences néfastes pour certaines personnes et des traumatique; l’engorgement des tribunaux; les options de
collectivités entières : le stress post-traumatique, des la justice réparatrice; les autres services d'aide et de
problèmes de santé, des conflits familiaux, l’absentéisme guérison; les tendances en matière de détermination de
au travail, des incidences économiques, les coûts élevés la peine); les coûts; les conditions de vie dans les prisons
de l’assistance sociale et des services correctionnels, et un locales; la mise en œuvre des peines discontinues; les
climat de méfiance. Il s’agit là des conséquences incidences sur les familles, les enfants et la santé; les
négatives de la criminalité qu’aucun système de justice incidences économiques; les incidences des coûts des
ne peut effacer. Il incombe aux collectivités d'aider les services sociaux; les risques et les facteurs de protection
gens à composer de manière saine avec les répercussions liés au crime; la victimisation et la récidive; les
de la criminalité et du processus de justice pénale, car collectivités et les groupes à risque; la réinsertion sociale
nos tribunaux n’ont pas été conçus pour aborder de délinquants et de leur familles en vue de
ou combler ces besoins. Il leur incombe aussi prévenir la récidive et la victimisation; et
d'évaluer si leurs services locaux de justice La façon de rendre la justice encore. On pourrait aussi s’arrêter
pénale ont besoin d'être modifiés pour dans une collectivité peut lui aux facteurs que l’on sait mettre les
mieux leur venir en aide. Mais aider à réduire la criminalité citoyens à risque de devenir des
comment amener une et à composer de manière délinquants ou des victimes ou les
collectivité à s’interroger sur la constructive avec ce deux; par exemple la violence
phénomène lorsqu’il se familiale, l’abus d'alcool ou
qualité des services de justice produit ou, au contraire,
qu’elle offre de manière à ce que d'autres drogues, le faible niveau
l’amener à prendre une
des approches plus responsables mauvaise tournure comme d'alphabétisation, la pauvreté, la
socialement et des approches c’est souvent le cas en vertu maladie mentale, etc.
réparatrices lui semblent de la pratique Le premier rapport SVO a été
souhaitables? publié en octobre 2006 et incluait
« les délais d'attente occasionnés par
En mai 2006, le CÉJC a entrepris l’engorgement des tribunaux » au chapitre des
d'explorer cette dimension en se penchant sur les signes vitaux, en raison de l’incidence de ces stresseurs
indicateurs du mieux-être des collectivités. Nous sur nombre des préoccupations relatives à la qualité de
avons appris que la Fondation communautaire vie et à la justice sociale. On étudiera pour l’avenir la
d'Ottawa était sur le point d'entreprendre de dresser le possibilité d'établir une corrélation entre certains des
bilan de santé annuel de la ville d'Ottawa par le biais autres indicateurs et d'autres facteurs que nous savons
du programme Signes VitauxMC d'Ottawa (SVO) qui lui liés à la criminalité et à la prévention du crime.
permettrait de mesurer la vitalité de la ville, d'identifier Il existe déjà 155 fondations communautaires au
les tendances significatives et de coter dix ou douze Canada. Nous espérons que d'autres commenceront
secteurs essentiels à la qualité de vie à Ottawa. Nous aussi à s’intéresser aux préoccupations de justice pénale
avons entamé un processus qui avait pour objet que nous avons entrepris de décrire et qu’elles en
d'amener SVO à allonger la liste des facteurs considérés saisiront l’importance. Nous envisageons aussi de tenter
comme essentiels à la qualité de vie d'une collectivité en de conclure de nouveaux partenariats avec d'autres
y ajoutant l’évaluation des incidences des services organisations qui n’œuvrent pas nécessairement dans le
de justice pénale et de leurs résultats sur le bien- domaine de la justice pénale, mais qui sont à mettre au
être d'une collectivité. Notre logique était la point des indicateurs de mieux-être communautaire et de
suivante : en procédant ainsi, il serait possible d'exposer la vitalité des quartiers.
à une collectivité les liens existant entre ces indicateurs

5
Le financement : Le Programme de justice
coopérative (PJC) reçoit toujours du financement du
ministère des Services à l'enfance et à la jeunesse de
l’Ontario pour couvrir le salaire d'un praticien à temps
plein. Il a été informé que ce financement allait être
reconduit selon les mêmes modalités que l’année
précédente. Le PJC a reçu quelque 27 000 $ en dons au
cours de 2006. Ces sommes ont servi à offrir des
services individualisés aux adultes. À ce jour, il a reçu
reçu environ 12 000 $ pour 2007. En outre, depuis
mars, le ministère du Procureur général de l’Ontario
appuie financièrement les Comités de la justice pour les
adultes par le truchement de son Projet d'optimisation
du système de justice. Cela vise à financer les
programmes de déjudiciarisation offerts par les Comités
de justice à l’intention d'adultes entre les âges de 18 et
24 ans (bien qu’on puisse accepter des gens de tous âges)
par le biais d'une approche réparatrice. Le PJC recevra
un montant de 100 000 $, la subvention maximale,
pour l’exercice 2007-2008, ayant déjà reçu ses fonds de
démarrage en mars 2007.
Le personnel: Grâce au nouveau financement, depuis
le 1er avril 2007, Kimberly travaille maintenant 4 jours
par semaine et Tiffani, à plein temps. En mars 2007, le
PJC a embauché une ancienne stagiaire étudiante,
Amber Montgomery; elle travaille à plein temps en
qualité de praticienne affectée au Comité de la justice
pour les adultes.
Le PJC continue de prendre l’initiative du Réseau de la justice
réparatrice d’Ottawa (anciennement le Comité d'organisation de
la Semaine de la justice réparatrice, dont Kimberly continue
d'assurer la présidence. Les membres du réseau reçoivent un
bulletin mensuel par courriel, alors que les membres actifs du
Comité continuent à planifier des manifestations locales.
Pour plus de renseignements au sujet du PJC,
veuillez consulter www.collaborativejustice.ca ou
communiquer avec Kimberly au numéro 613-
239-1546 ou, par courriel cjpkim@storm.ca
6
2006 aura été la scène d’un tourbillon d'activités
pour le CÉJC du Québec. En plus de nos visites et de
nos activités régulières à l’intérieur des établissements
fédéraux et provinciaux, nous avons aussi planifié des
activités à l’extérieur des murs. En février nous avons
organisé, de concert avec le Centre de justice réparatrice,
la première Journée de ressourcement pour les
victimes d'actes criminels. Celle-ci a connu un franc
succès et sera reprise annuellement. Nous avons
également participé avec d'autres organisations à une
autre activité spéciale, la Journée internationale
pour l’abolition de la peine capitale. Quelque 50
personnes se sont réunies autour d'un café pour une
soirée de camaraderie et entendre les témoignages de
deux intervenants auprès de condamnés à vie.
C’est à Montréal que s’est tenue notre Assemblée
générale annuelle : quatre merveilleuses journées,
incluant un dîner d'appréciation pour nos bénévoles avec
Pierre Allard comme conférencier, une séance de
formation sur la Courtepointe animée par Lorraine
Berzins, de même qu’une journée de formation et
d'information à l’intention de nos bénévoles. Pour
couronner le tout, nous avons eu droit à notre premier
concert-bénéfice où le Groupe AZ nous a charmés.
Comme par les années passées, notre Semaine de la
justice réparatrice a connu un franc succès. Les
cérémonies d'ouverture se sont tenues à l’Oratoire St-
Joseph de Montréal où plus de 4 000 personnes ont
entendu parler de justice réparatrice et de la
Courtepointe. Nos membres et nos partenaires ont
organisé des manifestations et assuré une présence dans
des kiosques dans le but de sensibiliser la population aux
avantages à long terme de la justice réparatrice pour les
victimes, les délinquants et la société dans son ensemble.
Plus de 150 invités ont participé à notre forum de
clôture. Nous remercions le Ciel pour une année très
productive. Nos avons recruté de nouveaux membres et
bénévoles ainsi que de nouveaux partenaires et des
collectivités disposées à collaborer pour bâtir une société
plus forte, plus sûre et en meilleure santé.

Henk Smidstra et Meredith Egan
Le CÉJC continue de stimuler la formation de
regroupements régionaux partout au pays. On en trouve
de différents types, petits et grands, alors que des réseaux
différemment constitués se penchent sur les moyens
d'assurer une présence du CÉJC dans leur milieu, tout
en contribuant à alimenter la famille élargie du CÉJC
depuis la base. Il nous fait plaisir cette année de faire
rapport sur les activités stimulantes d'un tout nouveau
regroupement d'anciens et de nouveaux membres et amis
sur la côte Ouest.
Le Regroupement de la côte Ouest (RCO) du
CÉJC s’est réuni 5 fois environ au cours de 2006. Les
réunions, animées par Meredith Egan, visent le
développement de relations interpersonnelles et portent
sur des sujets d'intérêt mutuel. Le groupe a eu l’occasion
de présenter un atelier dans le cadre de la conférence des
aumôniers du SCC qui s’est tenue à Vancouver; celui-ci
était animé par Meredith Egan et James Loewen, avec
l’appui de Henk Smidstra (membre du RCO et
aumônier). L’atelier avait pour titre Arts’ Tools for
Justice (Les arts au service de la justice) et a permis
de faire connaître le RCO. L’atelier a pris la forme
d’une activité pratique d'expression artistique, semblable
au projet de corde à linge (Clothesline Project) présenté à
l’occasion de l’atelier national de mars sous le même
thème (voir l’article en page 2), mais d'une perspective
différente. Nous nous sommes inspirés d'une citation
d'Helen Keller : « Le monde est rempli de
souffrances. Il est aussi rempli de victoires sur la
souffrance ». Les participants ont réalisé des tee-shirts
et ont discuté des divers autres concepts artistiques
présentés. Cet événement en valait la chandelle et a
permis de doter le bureau chef du CÉJC d'un nouvel
outil : l’équipement de production de tee-shirts. Nous
prévoyons présentement organiser une discussion
publique sur la justice à Langley. Les travaux sont en
cours, mais ont été retardés en raison de promesses non
tenues du député local.
7
Cette année en fut une de transition pour le CÉJC
sur les plans administratif et financier. Un virus
informatique a occasionné la perte d'un ordinateur et de
nos dossiers financiers au milieu de 2005, puis un éclair
a frappé nos bureaux; de ce fait, une bonne partie de
2006 a été consacrée à la consolidation de nos données
financières, à du rattrapage et à la réinstallation des
logiciels de comptabilité appropriés. Rachel Fenton a
passé une bonne partie de l’année à mettre à jour nos
dossiers de comptabilité, à nous doter d'un service
Internet plus fiable, à mettre à jour la base de données
relative à nos membres et à réviser notre site Web : un
travail de moine. Une grande partie de ce travail avait
été complétée à la fin de 2006; les états financiers pour
2005 ont été vérifiés et le Rapport annuel 2005 a été
achevé.
Nous avons entrepris de trouver un nouveau
coordonnateur à l’automne. Kimbely Mann et Tiffani
Murray (à l’emploi du Programme de justice
coopérative) ont assuré la gestion intérimaire de nos
bureaux à compter de janvier 2007. À l’issue de deux
séries d'entrevues, Maristela Carrara a été embauchée
comme coordonnatrice en mars. Sandie Lessard effectue
la tenue de livre du CÉJC depuis janvier 2007 sur une
base contractuelle.
L’abolition de la Commission du droit du
Canada et l’adoption de nouvelles priorités de
financement par Sécurité publique Canada ont eu
des répercussions majeures sur nos finances en
2006; outre nos donateurs privés, il s’agissait là de
nos principaux bailleurs de fonds pour les
initiatives de la Chaire de développement
communautaire de la justice. Le CÉJC est parvenu
à compléter l’année sans déficit en restreignant
grandement ses activités. Il nous faudra chercher
d'autres sources de financement et nous espérons
augmenter le nombre de nos membres et
supporters.
Au cours de 2006, le conseil d'administration a
décidé d’entreprendre un examen des structures de
gouvernance du CÉJC et d'élaborer de très nécessaires
politiques administratives. Il a entériné le mandat du
Comité du personnel, de même que celui du Comité
consultatif et de soutien. On est présentement à revoir
des ébauches de politiques relatives au rôle et aux
responsabilités du conseil d'administration, aux attentes
à son égard, de même que les catégories de membres et
les avantages qui s’y rattachent.
Conseil d’administration - 2006
Rev. Jane Griffiths – Présidente
Margot Lavoie – Vice- présidente
James Loewen – Vice- présidente
Laurent Champagne – Trésorier
Rev. Greg Rodgers – Secrétaire
Richard Haughian – Administrateur
Scott Du Bois – Administrateur
Rev. Andrew Jensen – Administrateur
Meredith Egan – Administrateur
Personnel - 2006
Lorraine Berzins
Kimberly Mann
Tiffani Murray
Rachel Fenton
Remerciements particuliers!
Tiffani Murray, Kimberly Mann, Marie-Claude
Boies; Mary Scott; Rev. Pierre Allard, Georgette
Houle, Stephanie Coward-Yaskiw, Melanie
Walker, Robin Guy; Rev. Garth Bulmer, Kim
Pate, Graham Stewart, Sheila Arthurs, Ethel
Archard, Rev. Lori Jensen, Kiersten Jensen,
Sandra Elgersma, Amber Montgomery; Marie
Cadieux; c.j. fleury, Sheryl Peters, Victoria Stillie,
Roisin McCaffrey, Brian Tansey, Matteo
Pagliarello, Jonathan Fenton; Meagan O’Shea,
David Pujian-Nomura; Keith Fenton; Valérie
Boies, Gaston Saint-Jean; and Saint Paul
University.
Nos Églises
Armée du Salut au Canada
Christian Reformed Churches of North America
Comité central mennonite du Canada
Conférence des évêques catholiques du Canada
Convention baptiste de l'Ontario et du Québec
Église évangélique luthérienne au Canada
L'Église anglicane du Canada
L'Église presbytérienne au Canada
L'Église Unie du Canada
Société religieuse des amis (Quakers) du Canada
8
Bilan financier - projections 2007
Dons et subventions 106,239.90
Revenus des projetc 210,815.25
Autres 15,000.00
REVENUS 332,055.15
Deboursements administratifs 127,448.28
Deboursements des projets 204,323.62
DEBOURSEMENTS 331,771.90
Revenus nets pour l’exercice 283.25
Qui sommes-
sommes-nous?
Le Conseil des Églises pour la justice et la
criminologie (CEJC) est un organisme bilingue et
oecuménique établi depuis 1974. Il a été fondé sous
la responsabilité du Conseil canadien des Églises et
de la Conférence des évêques catholiques du
Canada. Il est formé de membres impliqués dans les
domaines judiciaire et carcéral. Il regroupe dix
confessions à travers le Canada.
Le CEJC s'intéresse à un large éventail de
questions. Voici les principales: •alternatives aux
peines d'incarcération •familles des contrevenants
•femmes face au système judiciaire •justice des
autochtones •jeunes et violence •longues sentences
•libérations conditionnelles •peine de mort
•racisme •réforme du droit criminel •victimes de
la violence •violence familiale •violence urbaine.
Le CEJC s'intéresse à tout ce qui empêche les
canadiens de vivre dans la justice et la paix. Le
Conseil peut aider les groupes dans une réflexion
théologique sur la nature de la justice, une prise de
conscience sur l'impact du système actuel sur les
personnes, une recherche pour des voies de
transformation.
Pour nous rejoindre
Le Conseil des Églises pour la justice et la criminologie
507 rue Bank, 2ième étage
Ottawa ON Canada K2P 1Z5
T: 613.563.1688 F: 613.237.6129 www.ccjc.ca
Coordonnatrice: Maristela Carrara
mcarrara@ccjc.ca
 1.Greg Rodgers, Maureen Murphy, Laurent Champagne, Maria Eugénia Gomez et James Loewen à l’AGA 2006 tenue à Montréal et
The Church Council on Justice and Corrections
Laval Québec; 2.Margot Lavoie, Thérèse de Villette, et Luc Landry à l’AGA 2006; 3. Lorraine Berzins présentant les arts au service de
la justice à l’AGA 2006; 4. Lorraine avec les bénévoles Dan, Faith et Roisin préparant des ‘grains de guérison’ pour l’atelier de mars
Le Conseil des Églises pour la Justice et la Criminologie
2006; 5 and 6. Des outils d’art au service de la justice présentés à l’AGA 2006.

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3 4

5 6
 FORMULAIRE D’ADHÉSION

Chers donateurs et membres,

Le Conseil des Églises pour la justice et la criminologie(CÉJC) croit que la seule façon de composer avec la
criminalité est de bâtir une société pacifique, sûre et juste. Il nous faut nommer et tenter de minimiser les torts
causés aux gens et veiller à assurer la guérison des victimes, des délinquants, de leurs familles et de la société plus
globale. Nous réclamons un engagement envers la résolution non violente des conflits qui soit à la fois centré sur la
personne et préventif, et qui vienne renforcer le processus de guérison plutôt que le blâme.

L’appui de donateurs et de nos membres a joué un rôle important pour permettre au CÉJC de rassembler les
membres de collectivités dans le but de favoriser la mise en œuvre d’approches réparatrices en matière de justice.
Votre contribution permettra de réaliser certaines initiatives d'éducation, de revendication et de développement
communautaire, qui contribueront à promouvoir des collectivités plus saines et la prévention de la criminalité en
misant sur la responsabilité sociale. Si vous désirez appuyer le travail du CÉJC, veuillez nous fournir vos
coordonnées, incluant votre adresse courriel, et choisir l’une de deux options : A. Don B. Adhésion

NOM ou ORGANISATION

PERSONNE-RESSOURCE DE
L’ORGANISATION

ADRESSE

VILLE / PROVINCE CODE POSTAL:

TÉLÉPHONE RÉSIDENCE : TRAVAIL :

COURRIEL :

A. Don

Je désire faire un don au CÉJC pour 2007. Le CÉJC émettra un reçu d'impôt pour activités de bienfaisance. Si vous
désirez utiliser une carte de crédit, veuillez vous rendre à l’adresse www.canadon.org. Cherchez « Church Council
on Justice and Corrections », puis cliquez sur « Faites un don ». Vous recevrez un reçu électronique directement de
CanaDon, que vous pourrez utiliser pour vos impôts

1 Don par carte de crédit par le truchement de Canadon.org ou

1 Don ci-inclus au montant de

25 $ _____ 50 $ _____ 100 $ _____ Autre ______$

B. Adhésion
Vous pouvez soutenir le travail du Conseil des Églises en devenant membre, soit à titre de particulier ou en tant
qu’organisation. Le CÉJC compte sur ses membres pour des conseils ou une réflexion sur les sujets qui leur sont les
plus familiers. Les membres peuvent profiter du réseau grandissant des regroupements confessionnels et de
justice communautaire sur les plan régional et local, ont le droit de voter aux assemblées générales annuelles du
CÉJC, et peuvent être mis en candidature pour un siège au conseil d'administration.

(Suite au verso)
1 Je suis déjà membre (nous vous saurions gré de mettre vos coordonnées à jour)
1 Je désire renouveler mon adhésion pour une (1) année
1 Je désire devenir membre du CÉJC en 2007

Cotisation annuelle : Veuillez noter que, à compter de 2007, la cotisation couvrira les frais d'adhésion
pour une (1) année. Les adhésions pour trois ans versées en 2006 demeurent valides jusqu’en 2009.

Particuliers – 40 $
Étudiant(e)s et aîné(e)s – 20 $
Petits groupes et organisations - 100 $
Grandes organisations (budget supérieur à 250 000 $) – 200 $

Pour les membres : J’appuie l’énoncé de mission décrit ci-dessus.

Signature:__________________________ Date:_____________

1 Vous trouverez ci-inclus ma cotisation de ____________ $ pour l’année qui vient.

Le CÉJC n’est pas autorisé à émettre des reçus à des fins d'impôt pour les cotisations de ses
membres. Cependant, si vous désirez faire un don en plus de votre cotisation, comme plusieurs le
font, veuillez compléter la partie « A » de ce formulaire. Le CÉJC est un organisme de bienfaisance
enregistré et émettra un reçu à des fins d'impôts pour tout don reçu.

Je serais intéressé à devenir bénévole pour le compte du CÉJC (cocher tous vos sujets d'intérêt)

1 Recherche liée aux politiques (p. ex. pour étoffer un mémoire sur un projet de loi)
1 Financement/marketing/communications (p. ex. rédaction ou édition, élaboration de stratégies de marketing,
organisation d’événements spéciaux)
1 Élaboration de matériel et de ressources pédagogiques
1 Aide au développement d'un réseau régional du CÉJC
1 Maintenance de site Web
1 Traduction vers le français du site Web et de documents écrits
Volunteers
1 Gestion de base de données
1 Tâches générales de bureau/administration (bureau national d'Ottawa)
1 Autres intérêts/compétences ____________________________________

Veuillez libeller votre chèque à l’ordre du Conseil des Églises pour le justice et la criminologie et le
faire parvenir par la poste à :

Conseil des Églises pour la justice et la criminologie

507, rue Bank, 2e étage
Ottawa ON K2P 1Z5

Merci de votre généreux appui!