Professional Documents
Culture Documents
P .P. /P..B
5580 ROCHEFORT
B. C 43 / 49
2011 N° 38
Janvier Février
Bimestriel
de
de
ROCHEFORT
Éditeur responsable
Contact : Oscar Crispin
Les Terrasses de la Lomme
12/0012 rue du Vélodrôme 5580
Jemelle -Rochefort TEL / 084/211161 TEL / 084/211161
E mail: oscaretmaggy@skynet.be
http://maggy-crispin.blogspot.com
5580
Site Web www.rochefort.be
Adresse du bloghttp://amicale-lp-rochefort.skynetblogs.be/.
1
Mobilité Rochefortoise
L’a s b l Mobilité Rochefortoise a mis sur pied
pied un service de
transport gratuit pour les personnes de plus de 65 ans qui ne
disposent plus ou pas de véhicule pour se déplacer, ou qui, pour des
raisons médicales, ne peuvent plus prendre le volant.
Ce service permet aux personnes concernées d’effectuer
d’effectuer diverses démarches, que ce soit
pour des raisons essentiellement médicales ou familiales Ces déplacements sont
évidemment limités à la grande entité géographique de Rochefort.
Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter le 0472/492270
0472/492270 Ainsi
que L’Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort Crispin Oscar 084/211161 –
0496/790164.
0496/790164
8 9 10Souvenir de Guerre 24 25 26
1 Page Couverture 11b 11 bibliothèque cours de Cuisine
2 la Mobilité x 13 14’Europe 27 28 29
3 Le Mot du Président x 15 16 Florilège le coin des
4 5 6 les fêtes de 17 18 19 origines des Pâtes gastronomes
novembre 21 22 civilisations Anciennes
5 Déjeuners à Wavreille 23Comment bien se nourrir
6 Préhyr
7 Le rire
Mobilité Rochefortoise
Rochefortoise
Appel au Bénévolat
Chers amies & Chers amis Pensionnés
Cet appel s’adresse à tous les membres de L’Amicale, féminins et masculins et leurs
amis qui seraient candidats comme bénévoles pour conduire la voiture de l’ASBL
Mobilité Rochefortoise, Un jour par semaine, car nous voudrions recruter une
réserve de chauffeurs effectifs et suppléants Afin de soulager l’équipe actuelle.
Pour les informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter ℡
le 0472 / 492270 Mme Noêlle Demoulin Ainsi que le 084 /211161 -0496790161 de
Monsieur Crispin Oscar, Amicale libérale des Pensionnés de Rochefort
2
Le Comité et moi-même, vous présentons ici nos meilleurs vœux pour l’année nouvelle, que 2011 vous
apporte à tous la santé, d’abord, le bonheur, mais surtout la paix et la sérénité, nécessaire pour une vie
agréable. La Météo n’est en rien favorable, mais la neige fait le bonheur des enfants et la beauté des
paysages. Nous avons ici une pensée pour toutes les personnes qui souffrent et espérons que l’année
nouvelle leur apportera soulagement et guérison.
Pour parler un peu de l’actualité, si préoccupante pour l’instant, toutes nos pensées vont à la Belgique et
son Roi ,nous souhaitons la continuité de ce pays qui fait l’admiration des autres Nations dans la réussite de
ses Intellectuels, Scientifiques, Artistes, Comédiens, Musiciens et Chanteurs, sans oublier ses Sportifs, ses
PME , et ses Industries, il suffit de suivre leurs présences en Chine lors de L’Exposition Universelle pour
remarquer combien le savoir faire de la Belgique est apprécié dans le monde.
L’automne a été riche en commémorations et en évènements festifs divers : Voir Photos dans le journal
Activités à venir :
3
Les Manifestations Patriotiques de novembre 2010
------------------------------------------------------------
Le 07 Novembre commence comme chaque année par la journée
marquée par le Relais Sacré qui permet le passage du Flambeau dans
les villages de l'entité et le dépôt de fleurs par les Autorités
Communales à chaque Monument visité.
Le 11 novembre
-------------------
A Jemelle, Han sur Lesse, Éprave, Montgauthier, et Ciergnon : Grand-
messe
cortège, dépôt de Fleurs et allocution de circonstance à chaque Monument. Banquet dans les différentes
Amicales : Éprave Han- sur- Lesse, Lalou
4
Fête du Roi du 15 novembre 2010 –
Discours prononcé le 14 novembre 2010.
Mesdames et Messieurs,
Notre Pays traverse une crise d’identité profonde. Il est privé d’un gouvernement fédéral au moment où la crise
économique se profile, crise qui exige des actions, des mesures et une vision de l’avenir.
Comme d’autres pays de l’Europe, nous devons trouver les voies du financement des pensions, du maintien d’un haut
standard dans les soins de santé, de la conquête de nouveaux marchés à l’exportation, du financement et de la réforme
de la justice, du soutien à ceux qui entreprennent et créent de l’emploi, source d’émancipation et de prise en charge
individuelle.
En outre, comme dans d’autres pays d’Europe et avec eux, comment allons-nous contenir l’immigration dans des
limites supportables pour notre Pays ?
Et en corolaire, comment respecter deux principes fondateurs de la démocratie : la liberté religieuse et la neutralité de
l’État.
Cela veut dire que la religion est libre de s’exprimer tant qu’elle n’interfère pas dans le fonctionnement des institutions
et tant que le prescrit religieux ne s’impose pas aux autres citoyens.
Notre cohésion sociale repose en grande partie sur ce socle égalitaire. C’est un contrat social qui garantit la neutralité
de l’État dans le traitement égal de chaque citoyen. La neutralité de l’État n’a pas été facile à obtenir : souvenons-nous
des conflits qu’il a fallu régler pour que l’Église catholique se retire du champ politique.
C’est la Révolution française ! Mais en même temps, les Chrétiens ont conservé le droit de croire et de pratiquer en
toute liberté leur religion comme d’autres en fonction de leur choix philosophique et ce dans la sphère privée.
Et ce qui est vrai pour nos religions historiques doit l’être aussi pour l’Islam ou plutôt pour ceux qui le
pratiquent. Rien ne peut justifier qu’il soit dérogé aux lois nationales parce qu’exigé par des rites religieux.
jours fériés et de les remplacer par d’autres congés fériés musulmans. Rien ne peut justifier que l’on déroge aux lois sur
le bien-être animal pour égorger des moutons sans les assommer parce que dicté par la religion.
Rien, ni quiconque ne peut déroger aux principes d’égalité entre un garçon ou une fille, entre un homme et une femme
même après le mariage.
La Chancelière allemande constatait récemment l’échec du modèle multiculturel qui prévoyait la coexistence de
modèles de vie différents sur le même territoire.
Ce que nous proposons aux citoyens, à tous les citoyens en plus de notre assistance, de notre solidarité sociale, à côté
de tous les avantages de vivre en Belgique, c’est simplement qu’ils s’accommodent et
respectent nos institutions, notre mode de vie et nos traditions. Et de prendre conscience qu’à côté des droits dont ils
peuvent bénéficier ils doivent aussi accomplir les devoirs qui y sont attachés.
Ce que nous leur demandons, avec tout le respect qui leur est dû, avec toute la considération pour les circonstances
parfois difficiles qui les ont amenés à émigrer, c’est de devenir partenaires de notre contrat social, de respecter nos lois
et de se fondre dans notre société comme tout habitant du pays, ni plus, ni moins. Certains prônent l’exception, sous le
5
nom d’accommodements raisonnables pour justifier le port du voile par les jeunes filles musulmanes dès la 4ème
secondaire, pour justifier que l’on supprime le Lundi de Pâques et de Pentecôte comme
J’observe un paradoxe profond dans nos pays occidentaux : d’une part la population et donc les électeurs
sont très séduits par les personnalités très médiatiques qui proposent un changement profond dans la
gestion de la chose publique et d’autre part, dès que les premières réformes arrivent, leur cote de
popularité fond comme neige au soleil. Les médias servent de chambre d’écho en étant savamment
utilisés par les candidats mais dés leur élections, le moindre vent contraire devient vite une tornade
dévastatrice. Ainsi en va-t-il du Président SARKOZY, de Barack OBAMA, de CAMERON en Grande-
Bretagne et dans une moindre mesure d’Angela MERKEL en Allemagne.
Plusieurs causes à cela :
1. La politique spectacle a ses limites et à force d’utiliser le blin-blin pour porter sa politique, la
superficialité du message peut rapidement inverser le cours des choses ;
2. Les citoyens et la société en général privilégient le bien-être immédiat, le bénéfice immédiat, le bonheur
immédiat au détriment du projet d’assurer le bien-être des générations futures. Ainsi, les mesures pour la
sauvegarde des pensions futures ont suscité de grands mouvements d’opposition en France, en Espagne, en
Allemagne alors que c’est pour assurer le sauvetage des pensions des plus jeunes.
Chers citoyens,
Vous aimeriez que je précise quand notre Pays aura un Gouvernement ?
Question oh combien complexe tant les motifs de brouille sont multiples entre Flamands et Wallons sur les
aspects communautaires, sur les aspects financiers, sur la conception de la gestion des affaires du Pays.
Et je ne peux pas passer sous silence l’influence des grands chroniqueurs de la presse dans la crise que nous
traversons.
Lorsqu’on lit les journaux flamands et francophones, on a l’impression de vivre des évènements différents tant les
interprétations sont différemment orientées.
Le poids des leaders d’opinion est devenu exorbitant et dénature la portée d’un certain nombre d’évènements,
d’un certain nombre de décisions, d’un certain nombre de choix.
Récemment, un sociologue et philosophe très averti et observateur avisé des sociétés occidentales dénonçait le
rôle dévastateur de certains médias qui abusaient de leur influence auprès de la population et dénaturaient
complètement la portée de l’action politique.
Les messages chocs et la recherche du scoop formatent les auditeurs et décrédibilisent toutes les formes
d’autorité qu’il s’agisse d’enseignant, de policier, du père, de la mère, du juge.
L’affrontement communautaire est intimement lié à la question des moyens budgétaires et de la
responsabilité plus grande des régions.
Soyons clairs, chaque transfert de compétence du fédéral vers les régions correspond à un désavantage de la
Région wallonne et donc des Wallons. Ainsi, aujourd’hui, il faut savoir que la Région flamande a une dette de
l’ordre d’un
milliard d’Euros et la Région wallonne de 8 milliards. Pourquoi cela ?
Parce que les recettes reçues par les Régions sont perçues sur base de la richesse produite sur leur territoire en tout
cas dans une certaine proportion.
Lorsque j’entends des citoyens wallons, francophones dire « Eh bien si les Flamands veulent l’indépendance et
bien qu’on se sépare », c’est ignorer que dans ce cas de figure, les Wallons perdraient entre 24 et 28 % de leur
pouvoir d’achats ? En sont-ils bien conscients ? En tout cas, ce n’est pas ce schéma que je privilégie car il serait
dramatique pour nos habitants.
J’ose espérer que le bon sens, la solidarité, la compréhension mutuelle primeront sur toute autre considération
pour aboutir à un accord
Impossible de fixer une date pour la formation du Gouvernement. Mon intime conviction est qu’un évènement
extérieur pourrait forcer notre destin et obliger les négociateurs à conclure .Lequel ? Peut-être la menace de
l’Union Européenne ou du FMI par rapport à la stabilité financière économique de la Belgique dont la réputation
est aujourd’hui écornée et très affaiblie au niveau international.
En conclusion, la Belgique est une plus value inestimable pour les Wallons, les Flamands et les Bruxellois qui ont
partagé un destin tantôt heureux, tantôt tragique mais toujours appuyé sur des compromis qui font notre
réputation.
Puisse le compromis à la Belge s’inscrire dans la recherche équilibrée de bien-être pour tous les
habitants de notre Pays. C’est en tout cas mon vœu.
BONSOIR,
Bravo à toute l'équipe ,toujours disponible et souriante.
Je n'ai pas su passer car indisponible durant une journée (petite intervention médicale
banale
François Bellot
Le dîner fédéral à Andenne , une parfaite réussite ,félicitations à Monsieur le Président Closset
7
« La Résidence Préhyr »
Fonctionne depuis le 1er Avril 2008
-------------------------------------------------
La Résidence Préhyr fait Appel au Bénévolat. Selon les aptitudes de chacun afin de distraire et
occuper nos aînés, les promener, les accompagner afin d’améliorer leur vie. Les personnes souhaitant
se dévouer pour nos aînés sont demandées à la Résidence Préhyr s’adresser à Madame Tessa Eloy
,
Le compte-rendu de la réunion du 17 septembre 2010. la Résidence Préhyr
8
LL E
E R
R II R
REE E
E TT LL E
E F
FOOU
U R
R II R
REE
Remarque. Comme dans tout autre publication vendue dans le commerce, les publicités des
annonceurs qui paraissent dans le bulletin, n’engagnent en rien la responsabilité de l’Amicale
Libérale des pensionnés » Les rêves en bleu
As-tu jamais joué à qui perd gagne ? Oui, un jour. Lequel ? Quand j’ai enterré mon oncle.
Je voudrais bien connaître mon avenir. Pas moi. Comment ? Cela ne t’intéresserait pas de savoir ce que
sera pour toi demain ? Oh, moi, tu sais, au fond, je m’en fous…tiens, il n’y a qu’une chose que je
voudrais connaître : l’endroit où je mourrai. Et la date ? Oh, la date je m’en balance ! Alors pourquoi
veux-tu connaître l’endroit ? Eh bien, parce que je n’irai jamais là, pardi !
Esprit Religieux
Un automobiliste pressé manque de renverser un moine à un passage clouté et s’excuse non sans esprit.
Désolé. J’ai bien failli entrer dans les ordres… Mais, mon fils, on n’est pas obligé de rentrer dans les
ordres pour avoir une bonne conduite.
Jean tomba nez à nez avec un ami Maurice : Dis-moi, Maurice, pourquoi ne t’es-tu jamais marié ? Et bien,
quand j’étais jeune, je me disais : pour se marier, il faut être riche. Mais tu l’es, non ? En effet, mais
maintenant je me dis : Maurice, si tu veux rester riche, reste célibataire.
Vincelli, grand créateur de vêtements, était fou d’un de ses mannequins, une très jolie rouquine. Un jour
qu’ils revenaient d’un lunch, il lui déposa un furtif baiser sur la joue et l’invita à passer le week-end
dans sa petite maison du littoral. Nous en aurons beaucoup de plaisir, roucoula-t-il. D’accord, répondit-
elle Mais j’emmène aussi mon fiancé. Pourquoi ? Pour que votre femme puisse en profiter aussi !
Au chantier
Pourquoi ne travaillez-vous pas ? J’ai cassé ma pelle. Comment l’avez vous cassée ? En m’appuyant
dessus.
Très bien, mon amour ! Puisque tu ne veux pas m’emmener au cinéma, nous resterons à la maison. J’ai des
idées sensationnelles sur la façon de disposer les meubles dans le salon.
Elle est forte !
Jacques Dupont était amoureux de mademoiselle Durant depuis des années. Il aurait voulu l’épouser mais
n’osait pas demander sa main de crainte d’être repoussé. Un jour, il décida de lui téléphoner. A peine
eut-elle décroché qu’il dit : Mademoiselle Durant ? Elle-même.
Mademoiselle Durant, puis-je vous poser une question ? Mais bien sûr. Que voulez-vous savoir ? Eh bien,
mademoiselle Durant voulez-vous m’épouser ? Oui, avec joie. A qui ai-je l’honneur ?
9
POUR LA BEAUTÉ DU SOUVENIR, MALGRÉ SA TRISTESSE
De façon à vous aider à mieux comprendre cet épisode, je dois, tout d'abord, vous raconter ce qui s'était
passé quelques jours auparavant : le détonateur qui allait déclencher la vengeance implacable de l'occupant
allemand.
Les résistants - l'armée blanche, comme on avait coutume de les appeler alertés par leurs services de
renseignements du passage d'une voiture transportant des officiers allemands avaient décidé une action
d'interception dans le Bois de l'Abbaye situé entre Buissonville et Rochefort et pour ce faire avaient abattu
un arbre qu'ils avaient couché au travers de la route non loin du petit ruisseau dénommé Vachaux.
A aucun moment, même avec cinquante ans de recul, je ne me permettrai de porter un jugement sur le bien-
fondé d'une telle opération même si, ici, la suite allait s'avérer être catastrophique!
En effet, si de-ci delà, des opérations menées par la résistance eurent des conséquences malheureuses, il
faut, tout de même, reconnaître la part prépondérante que prirent ces mêmes résistants dans le harcèlement
continuel de l'envahisseur. Ils préparèrent ainsi la pénétration des armées alliées sur notre territoire.
Dès que la voiture allemande se présenta, les membres de l'armée blanche mitraillèrent les occupants et
disparurent dans la forêt.
Averti par je ne sais quel messager, notre voisin, Edmond B. celui que la population considérait comme
étant un "vrai brave homme" - fermier et Échevin (eh oui, dans un patelin de 300 âmes, il fallait cumuler les
charges), n'écoutant que son courage, harnacha son vieux cheval "Poul" et se rendit sur les lieux avec un
chariot. Là, il dégagea la chaussée rangeant le tronc sur le bas-côté et remorquant la voiture dans un chemin
forestier. Entretemps, il avait chargé sur son chariot deux officiers allemands gravement blessés - l'un des
deux devait d'ailleurs décéder dans les heures qui suivirent et les amena chez les religieuses.
Celles-ci installèrent l'officier survivant à l'école gardienne et lui prodiguèrent des soins attentifs ce dont le
village, par après, allait tirer grand profit.
Le 06 septembre, le jour était à peine levé et déjà une colonne de véhicules bourrés de soldats allemands
débarquait sur la commune venant de Rochefort avec l'ordre de détruire, en représailles des faits décrits ci-
dessus, les villages de Navaugle et de Buissonville.
Dans un premier temps, les Allemands se rendirent à Navaugle, un petit patelin ne comptant qu'une dizaine
de maisons dont une grosse ferme et deux petits châteaux et se livrèrent à leur sinistre mission : il ne resta
pas une seule maison !
Ils prirent alors la direction de Buissonville et entamèrent là aussi leur terrible vengeance. Ce fut d’abord le
hangar de Lucien D. et déjà ils arrivèrent chez nous où ils mirent le feu aux dépendances agricoles, mon
père, secrétaire communal de son état, gérait une petite exploitation agricole : il fallait bien vivre !
Malgré les cinquante années écoulées, j'entends encore le crépitement des éternits qui éclataient sous l'action
du feu ravageur. C'est extraordinaire comme certains détails peuvent restés gravés dans la mémoire !
Chez nous, mes parents avaient préparé une valise pour le cas où il faudrait fuir ; une valise avec quelques
vêtements de rechange et un peu de nourriture… de quoi faire face durant quelques heures à un exode
précipité.
Ma mère se saisit donc de la dite-valise et m'emmena par la main pendant que mon père tentait de récupérer
mon petit frère - cinq ans – et nous rejoindre. En effet, comme personne n'avait deviné la soudaineté de la
vengeance allemande, Auguste M. - un autre voisin - était venu avec Fernande, l’aînée de ses filles, âgée
elle aussi de cinq ans, hacher son tabac.
pendant cette maudite guerre, les fumeurs devaient non seulement cultiver en cachette quelques plants de
tabac au fond de leur jardin mais ils devaient aussi user de beaucoup d'astuces pour sécher les
10
précieuses feuilles puis enfin les découper pour pouvoir se livrer au plaisir d'une cigarette roulée a la main.
Pour échapper aux fréquentes perquisitions allemandes, la machine "hache-tabac" était installée dans le
grenier d'une annexe et seule une échelle en bois permettait l'accès à ce "sanctuaire". Le voisin, sa fille et
mon frère se trouvaient, à ce moment-là, perchés dans ce vieux grenier.
Mon père traversa donc la maison et se rendit au pied de l'échelle pour prévenir le voisin et surtout pour
récupérer mon frère. Dans sa démarche, il fut malheureusement suivi par un soldat allemand, l'arme à la
main.
Dès que celui-ci se rendit compte de la présence de quelqu'un qui, dans son esprit se cachait là-haut, il se mit
à crier :"Terroriste, terroriste ».
Il empoigna alors mon père, lui braqua son arme dans le dos et le poussa dans la cave. Pendant qu'il tenait
mon père en joue, un autre soldat allemand était monté a l'étage et fort probablement s'était mis a fouiller les
tiroirs. Sans doute avait-il trouvé quelque chose d’intéressant toujours est-il qu'il appela celui qui était resté
au-dessus des escaliers de la cave et qui menaçait toujours mon père avec son arme. Chance providentielle,
la vie peut parfois tenir à un petit détail – la sentinelle, appelons la comme cela, quitta son poste et rejoignit
son compagnon à l'étage. Mon père en profita bien vite pour sortir en hâte, récupéra mon frère, Jules. Celui-
ci 2 ans plus jeune que moi, se rappelle encore très bien que longeant le bâtiment dans les bras de Papa et
passant devant les soldats allemands postés en ligne de tir entendait Papa dire « Nous y sommes, nous y
sommes ». Peut-être, la présence du gamin a-t-elle épargné le drame. Il nous rattrapa dans les campagnes
alors que ma mère et moi tentions de nous sauver vers la forêt.
Notre seul souci était bien sûr d'échapper à l'ennemi sans savoir pour autant comment pourrait se dérouler la
suite de notre fuite. J'ai revécu en esprit, à maintes reprises, ces moments forts impressionnants et je revois
encore ces maisons qui flambent. Cette image - un demi-village en feu - reste gravés dans ma mémoire...
peut-être ne s'effacera-t-elle jamais? Quand nous sommes arrivés au bois Moureau à Reten (Humain) nous y
avons retrouvé plusieurs personnes du village ; des personnes qui avaient eu le même réflexe que nous. Il y
avait là notamment l’architecte Raoul F. avec sa femme et leurs deux enfants et je me souviens d’un détail
qui m’avait, lui aussi, particulièrement frappé, ma mère avait vidé les biscuits que contenait une boîte en fer
de façon à récupérer un récipient avec lequel elle avait été traire les vaches dans la prairie voisine afin de
récolter un peu de lait pour donner à la petite fille de l’architecte. Étonnant, non ?
Nous sommes restés dans le bois Moureau une bonne partie de l’avant-midi.
Pendant ce temps, les hommes se relayaient dans un vieux chêne pour surveiller le village et tenter d’évaluer
la situation. Assez vite, peut-être vers onze heures, un jeune homme, je le revois aussi très clairement dans
mes souvenirs, c’était Robert, un jeune Liégeois, hébergé au village dans le cadre de l’aide apportée aux
enfants des villes par les gens de la campagne, vint nous prévenir que l’on pouvait rentrer et que les
Allemands étaient repartis.
En réalité, que s’était-il passé ?
Alors que les Allemands avaient l’ordre de détruire tout le village, ce qui ne brûlait pas en descendant devait
brûler en remontant, une des religieuses qui parlait l’allemand avait été cherché l’officier qui commandait le
détachement et l’avait amené près du blessé qu’elle soignait à l’école gardienne. Et comme celui-ci avait
expliqué que la population n’était absolument pas responsable de ce qui leur était arrivé et qu’au contraire il
était bien soigné par les religieuses, l’autre décida d’arrêter la mission pour laquelle il avait été envoyé.
C’est ainsi que la première moitié du village, le dessus, comme on disait, comptait de nombreuses maisons
partiellement ou complètement détruites mais l’autre moitié avait été épargnée.
Quand nous sommes remontés, les fermes Lissoir et Wéron brûlaient toujours et quand je revois la situation,
il me semble sentir encore la chaleur émise par les deux bâtiments en feu. Drôle de sensation !
Quand nous sommes arrivés chez ma grand-mère qui habitait en face de la maison communale, la maison
était intacte, mais le matelas dans lequel un soldat allemand avait bouté le feu achevait de se consumer sur le
trottoir. Un sauveteur anonyme était parvenu après le départ des Allemands à le balancer par la fenêtre.
Ouf… !
Et notre maison… ? Elle était à moitié brûlée. Les dépendances agricoles étaient complètement détruites
mais le corps de logis avait été plus ou moins préservé.
En effet, Zacharie, un résistant qui se cachait dans une petite maison voisine de la nôtre et que mes parents
nourrissait ; était parvenu alors qu’il avait un pied en caoutchouc (il faut m’excuser mais c’est comme cela
qu’on me présentait la chose !!!) à couper le toit à la hache et ainsi à préserver la majeure partie de notre
habitation.
Encore un que les Allemands auraient appelé : « terroriste, terroriste ».
11
Malgré une bâche que mon père s’était procurée je ne sais trop comment et qu’on avait fixée sur la partie de
toit endommagée, il fut décidé que nous irions vivre chez ma grand-mère. Un détail supplémentaire : le
déménagement s’était fait à la brouette !!! Eh oui… bien sûr, on avait déménagé que nos vêtements mais
vous verrez que ce détail allait avoir beaucoup d’importance pour la suite du récit.
12
Vue déficiente mais passionné de lecture?
NOUVEAU...
Bienvenue à tous !
E-mail : bibliotheque.rochefort@skynet.be
13
L’Europe : la France (suite)
Nous nous sommes inspiré d’un article Wikipédia, l'encyclopédie
libre
Nous avons du le rendre plus succinct étant donné la richesse de
la matière.
À partir de -125, le sud de la Gaule est peu à peu conquis par Rome, qui y fonde les
villes d’Aix-en-Provence, Toulouse et Narbonne. En -58, Jules César se lance à la conquête du reste de la
Gaule, et vainc en -52 une révolte menée par le chef gaulois Vercingétorix. Les territoires nouvellement
conquis sont répartis par Auguste en neuf provinces romaines, dont les principales sont la Narbonnaise au
sud, l’Aquitaine au sud-ouest, la Lyonnaise au centre et la Belgique au nord. De nombreuses villes sont
fondées durant la période gallo-romaine, dont Lyon, appelée à être une capitale des Gaules ; celles-ci sont
conçues à l’image des villes romaines, avec un forum, un théâtre, un cirque, un amphithéâtre et des thermes.
La religion romaine se superpose aux cultes gaulois sans les faire disparaître, les divinités se confondant peu
à peu dans un même syncrétisme. Au IIIe siècle,
la Gaule romaine connaît une crise grave, le limes, frontière fortifiée protégeant l’Empire des incursions
germaniques, étant franchi à plusieurs reprises par les Barbares. Le pouvoir romain, pendant ce temps,
semble chancelant : un Empire des Gaules est proclamé en 260 et échappe à la tutelle romaine jusqu’en 274.
Néanmoins, la situation s’améliore dans la première moitié du IVe siècle, qui est une période de renouveau
et de prospérité pour la Gaule. En 312, l’empereur Constantin Ier (empereur romain) se convertit au
christianisme ; les chrétiens, persécutés jusque là, se multiplient. Mais les invasions barbares reprennent à
partir de la seconde moitié du siècle ; le 31 décembre 406, les Vandales, Suèves et Alains franchissent le
Rhin et traversent la Gaule jusqu’en Espagne. Au milieu du Ve siècle, les Alamans et les Francs, deux
peuples païens, s’installent au nord-est de la France actuelle et exercent une forte pression sur les généraux
romains qui subsistent dans le nord-est de la Gaule.
Naissance, crises et transformations du Royaume de France au Moyen Âge
Articles détaillés : Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Royaume de France, Capétiens directs et
Maison capétienne de Valois.
Le baptême de Clovis, représenté dans la Sainte-Chapelle à Paris (anonyme).
La conversion au christianisme du chef franc Clovis fait de celui-ci l’allié de l’Église et
lui permet de conquérir l’essentiel de la Gaule au tournant du Ve siècle. La fusion des
héritages gallo-romains, des apports germaniques et du christianisme est longue et
difficile, les Francs constituant originellement une société guerrière aux lois très
éloignées du droit romain et des principes chrétiens. Tandis que la faiblesse
démographique que connaît le Royaume des Francs entraîne un déclin des villes, le
christianisme s’installe par la fondation d’églises rurales et surtout de très nombreux
monastères. Si le pouvoir de Clovis semblait originellement solide, la dynastie
mérovingienne doit bientôt faire face à de graves difficultés ; elle disparaît en 751 lorsque Pépin le Bref est
sacré roi des Francs, fondant ainsi la carolingienne.
Pépin le Bref et son fils Charlemagne agrandissent considérablement le royaume des Francs, qui s’étend à la
fin du VIIIe siècle sur plus d’un million de kilomètres carrés. L’immense empire carolingien est contrôlé par
une administration centralisée basée à Aix-la-Chapelle, des comtes représentant Charlemagne dans tout
l’empire et étant surveillés par les dominici. Charlemagne, couronné en 800, Empereur d’Occident relance
les arts libéraux dans l’éducation, et le Palais d’Aix-la-Chapelle accueille une activité intellectuelle et
artistique de haut niveau. Néanmoins, après la mort de l’Empereur, les comtes et les vassaux de celui-ci
parviennent peu à peu à rendre leur fonction héréditaire, et les petits-fils de Charlemagne se partagent
l’Empire au traité de Verdun (843) ; Charles obtient la France occidentale, qui correspond
approximativement aux deux tiers occidentaux de la France actuelle et dont les frontières varieront peu
jusqu’à la fin du Moyen Âge. Le nouveau royaume doit toutefois affronter trois vagues d’invasions
différentes aux IXe et Xe siècles, menées par les musulmans, les Vikings et les Hongrois À la même époque,
les pouvoirs des anciens comtes continuent d’augmenter tandis que le pouvoir royal diminue ; une société
féodale se met en place, caractérisée par sa division en ordres. En 987, Hugues Capet est élu roi ; la
monarchie redevient héréditaire, et les Capétiens règneront sur la France pendant plus de 800 ans.
14
néanmoins, les premiers rois capétiens ne contrôlent directement qu’une portion très faible du territoire
français, appelée le domaine royal, et certains de leurs vassaux sont beaucoup plus puissants qu’eux. Au
XIIe siècle, le pouvoir royal commence à s’affirmer contre les princes du royaume, mais doit faire face à
partir des années 1150 à la naissance d’un « empire Plantagenêt » regroupant dans un même ensemble
l’Angleterre et le tiers ouest de la France.Le royaume capétien atteint un apogée au XIIIe siècle, la
monarchie reprenant le pouvoir qu’elle avait perdue 36 tandis que l’art et la culture français s’affirment en
Europe. Philippe Auguste (1180-1223) parvient à conquérir l’essentiel des possessions françaises des
Plantagenêt, mettant temporairement fin à la menace anglaise et agrandissant considérablement le domaine
royal par la même occasionne. Louis IX (1226-1270) se comporte en arbitre de la chrétienté et participe aux
septième et huitième croisades, ce qui l’amènera à être très vite canonisé par l’Église catholique. Le XIVe et
la première moitié du XVe siècle voient la France plonger dans une crise grave, dont les expressions sont
multiples. La Guerre de Cent Ans, menée contre l’Angleterre et née d’un problème de succession à la tête
du Royaume de France, ravage le pays. Mais la crise des XIVe et XVe siècles n’est pas seulement politique
ou militaire : elle est aussi démographique — la peste noire tue à partir de 1347 au moins un tiers de la
population du royaume.. Sociale — les insurrections paysannes et urbaines se multiplient —, économique et
religieuse. Mais la monarchie, si elle est également touchée par cette crise, n’en sort que renforcée : le
pouvoir central, qui s’est déplacé dans la vallée de la Loire, se dote de nouvelles institutions et met en place
une armée et un impôt permanente.
Articles détaillés : Ancien Régime, Renaissance, Guerres de religion, Maison capétienne de Bourbon,
Grand Siècle et Siècle des Lumières.
À partir de 1494, les souverains français mènent de multiples guerres en Italie puis contre l’empereur
Charles Quint. Mais les règnes de François Ier (1515-1547) et de son fils Henri II (1547-1559) sont surtout
marqués par un renforcement du pouvoir royal, qui tend à devenir absolu, et par une Renaissance littéraire et
artistique fortement influencée par l’Italie. En 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts fait du français la
langue administrative et judiciaire du Royaume. Mais l’unité de la France autour de la personne du roi est
bousculée dans la deuxième moitié du XVIe siècle par le problème religieux : entre 1562 et 1598, huit
guerres de religion se succèdent entre catholiques et calvinistes. Cette crise religieuse se double d’une crise
économique et surtout politique. En 1598, le roi Henri IV (1589-1610) donne par l’édit de Nantes une
liberté partielle de culte aux protestants.
Louis XIII (1610-1643) et ses ministres Richelieu et Mazarin doivent faire face à l’opposition de nobles
soucieux de reprendre leurs anciens pouvoirs. À la même époque, la France mène plusieurs guerres
victorieuses et commence à former un premier empire colonial, principalement en Amérique du Nord (la
Nouvelle-France), aux Antilles et sur la route des Indes. Louis XIV — qui exerce personnellement le
pouvoir à partir de 1661 — affirme plus que jamais le caractère absolu de son pouvoir : le « Roi-soleil » se
considère comme le « lieutenant de Dieu sur terre » et fait construire le majestueux Château de Versailles,
dans lequel chaque élément est un symbole de son pouvoir et de sa gloire. Il s’entoure d’artistes et de
savants, et travaille à l’unité religieuse de son royaume. Malgré la situation financière critique de la
monarchie, Louis XIV mène plusieurs guerres face à une Europe coalisée contre lui, tandis que le marquis
de Vauban fait construire un réseau de villes fortifiées aux frontières du Royaume. Si ces guerres
aboutissent dans un premier temps sur des victoires françaises, plusieurs défaites militaires ternissent la fin
de son règne — Louis XIV s’éteint en 1715.Son arrière-petit-fils Louis XV (1715-1774) mène lui aussi
plusieurs guerres, aux résultats contrastés. La France abandonne en 1763 au traité de Paris ses possessions
en Amérique du Nord, mais acquiert dans la même décennie la Lorraine et la Corse. Pendant ce temps, la
France connaît une forte vitalité démographique, économique — la croissance de la production agricole
s’accompagne d’une proto-industrialisation, notamment dans le secteur textile — et surtout intellectuelle et
culturelle. Louis XVI, qui accède au trône en 1774, se révèle incapable de trouver une solution au
surendettement de la monarchie et doit convoquer les états généraux en 1788Le siècle des révolutions (1789
- début XXe siècle) Articles détaillés :
Révolution française, Consulat (histoire de France), Premier Empire, Restauration (histoire de France),
Monarchie de Juillet, Deuxième République, Second Empire et Troisième République.
15
Les délégués envoyés aux États généraux qui s’ouvrent le 5 mai 1789 outrepassent rapidement les pouvoirs
qui leur sont attribués, et s’érigent en une constituante. Le Roi ne peut alors empêcher l’assemblée
constituante de décider l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août, puis d’adopter le 26 août une
citoyenne. Après un essai de monarchie constitutionnelle, la République naît en septembre 1792, et Louis
XVI, accusé de trahison, est guillotiné le 21 janvier 1793. La France révolutionnaire se lance alors dans
plusieurs années de guerres et d’exécutions, jusqu’à l’instauration du Directoire en 1795
16
YÄÉÜ|Ä¢zxá cÉ¢Åxá
cÉ¢Åxá wx `ÉÇá|xâÜ UxÜÇtÜw i|ÄÄxyÜtÇv{x wx hÇ|äxÜá|à° wx
UÉâÜz xÇ UÜxááx
UÜxááx Vxá ÑÉ¢Åx ÇÉâá áÉÇà ÉyyxÜàá ÑtÜ `ÉÇá|xâÜ UxÜÇtÜw i|ÄÄxyÜtÇv{x?
ÅxÅuÜx wx ÄËhÇ|äxÜá|à° |ÇàxÜ úzxá wx UÉâÜz xÇ UÜxááx ; T|Ç< ?
\Äá Üçà{ÅxÇà
Üçà{ÅxÇà Ät ä|x vâÄàâÜxÄÄx ÄÉÜá wx àÉâàxá ÅtÇ|yxáàtà|ÉÇá M VÉÇy°ÜxÇvxá ?iÉçtzxá TááxÅuÄ°xá N
ÅxÜv| õ vx cÉ¢àx ÑÉâÜ áÉÇ {âÅÉâÜ xà áÉÇ °Ä°ztÇvx wtÇá ÄËxåÑÜxáá|ÉÇA
`xÜv| wx ÇÉâá ÑxÜÅxààÜx wx Äxá w|yyâáxÜ wtÇá vxààx ÜxäâxA
`tÄ{xÜ
Victor Hugo l’avait déjà dit, A Waterloo, on attendait Grouchy,
On vit venir Blücher, Aujourd’hui, on attendait
Muller,
On vit venir Patel, Mais notre plaisir est tel
Que nous attendrons
attendrons un peu plus tard Pour retourner à Weimar,
Préférant aujourd’hui humer l’air De Vienne en compagnie de
Mahler.
Merci d’avoir traité, au pied levé, Ce beau sujet, de manière enlevée,
Grâce à ce talent qui est le vôtre Et qui n’est
n’est pareil à nul autre.
autre.
Si vous voulez mon sentiment, Je vous dirais très
simplement,
Pour Aznavour, Madonna ou Brel, Kahayan, la Callas ou Patel,
Le talent - on le dit trop peu souvent-
souvent- C’est quand on applaudit … !
Et quand,
quand, dans un moment,
L’absent demandera : << C’était comment ? >>
Vous pourrez répondre tout à l’heure
<< Le Conférencier, il a fait . . . Un Mahler !
Didier Patel 40
Naissance des États-
États- Unis
Unis
Christophe Colomb est connu à la ronde,
Pour avoir, le premier, atteint le nouveau monde
Mais, grâce à votre propos, érudit et méthodique,
Nous avons à nouveau découvert l’Amérique
Apprécié des colons à la sauce hollandaise,
Pour célébrer l’Indépendance.
l’Indépendance.
17
Avant de pleurer la Louisiane française ci-
ci-devant,
Autant ! Autant en emporte le vent !
Nous avons salué Jefferson,
Adams, franklin et Madison,
Pour, avec eux, fêter
Leur conquête
conquête de la liberté.
Que Marcel Pacaut soit remercié
De s’être ainsi associé
Au grand Christophe Colomb,
Si brillamment, tout au long De cette conférence
Sur la naissance Des États –Unis : Parcours réussi.
Ah, la belle aventure que voilà,
Sans Mac’Do et sans Coca- Coca-Cola ! Marcel Pacaut
42/43
St Petersburg, Venise du Nord
Pendant quatre mois Nous fûmes en émoi,
Nous demandant chaque jour, Irons- Irons- nous à St Petersburg ?
Nous a-a-t-elle abandonné, cruelle ? A Bourg-
Bourg-en-
en-Bresse viendra-
viendra-t-elle ?
Et bien si, elle est venue
Et elle la bienvenue, A l’Université Inter-
Inter- Âges,
Dans l’impérial sillage,
Des tsars et des tsarines
tsarines
De Pierre le Grand, de Catherine,
A travers ce parcours magique,
Sous les cieux glacés de la Baltique.
En dix ans, comme elle a pris du grade,
Celle qu’on n’appelle
n’appelle plus Leningrad,
Et qu’on découvre, en liberté,
Palais d’hiver, palais d’été.
Heureux d’avoir pu vous entendre
Nous n’avons rien perdu pour attendre Et ce retard, Madame, vous sera
pardonné, Car, sincèrement, nous avons bien aimé.
Odette Boucher 44/45
18
Histoire des pâtes alimentaires La France
Elles se distinguent donc de leurs modernes homonymes surnommés capellini,
qui sont des fils pleins ultra-fins passés à travers la filière, inconnue à l'époque.
Les alatria médiévales correspondent soit aux trophie (en forme de petits vers),
soit aux pici (cylindriques), qui sont tout deux obtenus par roulement. La
recette du Sent Sovi est parfaitement originale: elle prévoit de cuire de la viande
(non précisée) dans une casserole et de l'enlever pour la remplacer par les
alatria; celles-ci sont pochées dans un bouillon qu'elles sont censées épaissir.
Des raisins secs sont ajoutés in fine. Les alatria sont servies dans une écuelle, tandis que la viande est
présentée à part sur un tallador, un tailloir (tranche de pain placée sur une planche en bois ou en métal
faisant office d'assiette au Moyen Âge). Par contre, les fideus sont absents du Sent Sovi, mais ils
sont attestés dans d’autres textes, notamment dans les régimes de santé prescrits par le célèbre médecin
catalan du XIV° siècle, Arnaud de Villeneuve. Mestre Robert de Nola évoque, en outre, des macarrons amb
carn (à la viande) dans son libre Del coch, imprimé à Barcelone en 1520.
Si au Moyen Age, les fideus ne se distinguent pas fondamentalement des fidaws maghrébo-andalous et sont
également des pâtes à large spectre, leurs modernes homonymes ne sont plus roulés à la main et sont
passés à travers la presse à filière; ils visent désormais exclusivement des petits vermicelles très courts qui
restent néanmoins des pâtes "à ragoût"
Lancelot les nomme « macaron » (à l'instar de ses prédécesseurs italiens et anglais du XIVe siècle). La pâte
est coupée en bandes de trois doigts de largeur, qui sont bouillies et servies, comme les raviolis, avec du
parmesan râpé et de la cannelle.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le garum peut se présenter sous forme solide (purée, pâte) ou liquide (jus, sauce). L’éminent latiniste
français, spécialiste de la cuisine romaine, Jacques André affirme que la première précède la seconde. Le
processus de fermentation lactique parcourt en effet différents stades. Dans un premier temps, les poissons
restent entiers et ne perdent pas leur intégrité. Durant l’étape suivante, leurs chairs commencent à se
disloquer. Elles tombent en bouillie avant de se liquéfier progressivement à la faveur d’une réaction
biochimique, appelée hydrolyse enzymatique, au cours de laquelle les poissons sont littéralement “auto
digérés” par leur propre tube digestif. Si la fermentation n’est pas arrêtée à ce moment-là, le mécanisme de
putréfaction s’enclenche ...
La présence de sel, un antiseptique, est néanmoins nécessaire pour assurer le bon déroulement de
l’opération. Des agents pathogènes risquent en effet de s’interposer à tout moment et de gâcher le garum ;
celui-ci dégage alors des effluves tellement nauséabonds qu’il répugne les aventureux les plus aguerris et
les met ainsi à l’abri d’une éventuelle intoxication alimentaire.
En revanche, le garum réussi est bénéfique pour la santé; il est notamment riche en vitamine A et en
acides aminés. Son odeur est cependant susceptible de déranger des narines délicates, qui sont
d’ailleurs incommodées de la même manière par le non moins puissant fumet qu’exhalent les grands
crus fromagers. 1) HALLEX VERSUS GARUM
À l’origine, le garum solide surnommé hallex est obtenu en arrêtant la fermentation lactique dès que les
chairs tombent en bouillie et donc avant qu’elles n’aient le temps de s’hydrolyser. Le célèbre naturaliste
romain du Ier siècle de notre ère, Pline le confirme en écrivant que l’hallex est “la lie du garum non
parvenue à son terme”.
Il se fait avec des poissons courants en Méditerranée, voire avec des fruits de mer luxueux. Pline apprécie
en particulier le très raffiné hallex d’huîtres. Bien qu’ayant la consistance d’une pâte, celui-ci évoque
irrésistiblement la sauce aux huîtres chinoise, une variante du nuoc-mam.
Le garum liquide dit aussi liquamen qui entre en scène à partir du l’Ier siècle de notre ère n’aboutit
toutefois pas à une hydrolyse complète, en sorte que des résidus solides demeurent au fond du vase. Ce
reliquat est également appelé hallex et remplace progressivement son homonyme de la génération
précédente. Mais le nouveau venu est considéré comme un sous-produit, juste bon pour les esclaves;
manifestement, les Anciens ignoraient sa richesse nutritionnelle .... Une des recettes les plus complètes de
garum liquide / liquamen est livrée par l’agronome Gargilius Martialis et figure dans une compilation
tardive d’origine byzantine: les Géoponiques, datant du Xe siècle: On prend des poissons gras, saumons,
anguilles, aloses, sardines... et, avec ces poissons, des herbes romatiques sèches et du sel, on fait la
préparatio
20
(26 à 35 litres) et on prend des herbes sèches, aneth, coriandre, fenouil, céleri, sarriette en tête, sclarée
(Salvia sclarea L. appelée aussi orvale, une espèce de sauge), rue (ruta graveolens L. parfumant la bonne
grappa italienne), menthe, menthe sauvage, livèche (que les Suisses appellent herbe à Maggi et qui a donné
son nom aux célèbres potages déshydratés, dans lesquels elle intervient toujours), pouliot (Mentha
pulegium L., une variété de menthe), serpolet, origan, bétoine (Stachys officinalis L. , une plante
médicinale, dont les feuilles ont la réputation d’être sternutatoires), argémone (Agrimonia eupatoria L.
faisant partie de la famille des papavéracées, censée guérir l’argémon, une maladie oculaire), dont on
dispose une couche au fond d’un vase. Puis on fait une autre couche de poissons, entiers s’ils sont petits,
coupés en morceaux s’ils sont gros. Par-dessus, on ajoute une troisième couche épaisse de deux doigts,
faite de sel. On remplira ainsi le vase jusqu’au sommet en alternant ces trois couches d’herbes, de poisson
et de sel, on fermera avec un couvercle et on laissera ainsi sept jours. Ensuite, pendant vingt jours
successifs, on remuera ce mélange jusqu’au fond. Au bout de ce temps, on recueille la liqueur qui s’en
écoule”... dans une amphore gravée d’une A.O.C. avant la lettre. En revanche, le résidu ou hallex n’a droit
qu’à un conditionnement anonyme.
Les Romains n’ont pas inventé le garum. Ils l’ont hérité des Grecs qui le connaissent au moins depuis le
VIe siècle avant notre ère et l’appellent déjà Garos, signifiant aussi petit poisson.
Ses origines sont probablement babyloniennes. Trois tablettes contenant des recettes culinaires en écriture
cunéiforme et datant d’environ - 1700 (ayant été traduites par Jean Botero) le mentionne sous le nom
akkadien de SIQQU .
3) MURIATICA SALSA
La fermentation lactique permet aussi de conserver des poissons saumurés entiers voire en filets, donc sans
qu’aucun processus de décomposition ne se mette en route. La méthode employée est notamment décrite
par les agronomes romains (cf. Columelle, Varron). Le poisson est jeté dans des bacs remplis de saumure
où ils séjournent à l’abri de l’air jusqu’à saturation. Ces conserves appelées MURIATICA salsa ne sont,
elles non plus, pas toujours réussies et Columelle conseille de donner celles qui sont pourries aux poissons
des viviers. Les MURIATICA salsa se distinguent des piscis salsus, des poissons séchés dans du sel. Ils
deviennent plus durs que l’airain et doivent dégorger longuement dans de l’eau douce avant d’être
consommés. Aujourd’hui, on procède de la même façon avec la morue (bacalhau en portugais). Le thon
salé appelé melandrya est le plus recherché; sa rigidité est telle que Pline le compare à une planche..
.à suivre)
21
(suite)
Les civilisations anciennes : Le pays de Sumer
L'ORGANISATION POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE SUMÉRIENNE
Ce qui caractérise l'organisation politique sumérienne, c'est son organisation 'à la grecque'. En effet, tout
comme beaucoup plus tard la Grèce antique, le pays de Sumer était subdivisé en zones d'influence se
structurant autour de quelques villes-phares, telles que Ur, Eridu, Lagash, etc...Ainsi, la société sumérienne
reflétait une organisation où les villages se concentraient autour de villes plus grandes. Ces regroupements
constituaient des zones d'influence ou cités-Etats. Chacune de ces villes possédait sa propre ziggourat. Celle-
ci contenait des administrations gouvernementales, ainsi qu'un temple. Ce dernier se situait au dernier étage,
c'est à dire sur la plus haute plate-forme de la ziggourat.
En règle générale, ces villes étaient dirigées par un conseil de sénateurs ou de soldats. Ce conseil se trouvait
sous la direction d'un chef. Ce chef faisait aussi office de prêtre. Plus tard dans l'histoire de Sumer, ces chefs
deviendront des rois qui seront considérés comme les vice-régents du dieu principal de la cité.
En fait, il faudra attendre l'ascension politique des Akkadiens
Vers 2300av JC pour voir un contrôle centralisé de la région se généraliser. C'est à
ce moment que la notion d'empire verra le jour. Quant à l'économie sumérienne,
elle reposait sur un système de taxation des villages en fonction de leurs surplus
agricoles. Cette taxation avait été mise en place pour aider les classes dirigeantes
des villes dans leur programme de travaux publics, notamment ceux consacrés à
l'irrigation.
Reconstitution de la Ziggourat d'Eridu (3000av JC). C'est ce type de Ziggourat qui
a inspiré le récit de la Tour de Babel Voir texte plus bas
IV) L'HÉRITAGE SUMÉRIEN C'est peut-être pour leurs mythes de la création du monde et de la
naissance de la civilisation que les sumériens sont les plus connus. On leur doit, par exemple, l'idée d'une
époque héroïque où la perfection humaine devait laisser la place à la fragilité humaine, fragilité qui pouvait
même déboucher sur l'échec.
L'autre grand apport culturel de ce peuple sur le plan des mythes fondateurs est sans aucun doute la notion de
déluge universel.
Toutes ces histoires, comme il a été dit plus haut, ont été reprises dans la Bible tout en étant adaptées au
monothéisme. Les Sumériens ont aussi légué à l'humanité les concepts de loi, de gouvernement et de vie
urbaine. On leur doit également un système astronomique.et mathématique qui permit de diviser le temps et
l'espace en degrés ce qui allait, plus tard, aboutir à nos
heures, nos minutes et nos unités de mesure linéaire.
N'oublions pas non plus la poterie et le développement de la
roue à des fins de transport. Ces deux bonds en avant dans
les domaines de la vie quotidienne sont bel et bien d'origine
sumérienne.
". Et enfin, comment passer sous silence
La grande invention sumérienne par excellence :
"l'écriture". La langue sumérienne ne peut s'apparenter à
aucune autre langue connue. On ne put la comprendre et la
traduire qu'en ayant recours à des traductions de cette langue en d'autres langues qui nous
étaient connues, un peu à la manière de l'égyptien. Ainsi, c'est par des traductions akkadiennes
qui avaient été faites en Babylonie ancienne par quelques érudits qu'il devint possible aux
étudiants modernes de traduire le sumérien. Il était en effet beaucoup plus aisé de comprendre
l'akkadien, dans la mesure où cette langue était sémitique et s'apparentait donc à l'hébreu et à
l'arabe.Quoiqu'il en soit, le génie des sumériens s'exprima de façon éclatante dans l'invention de
l'écriture. Et là, l'influence sumérienne perdura plusieurs millénaires. Ce n'est qu'avec la
disparition définitive du système d'écriture cunéiforme au 1ersiècle avant Jésus Christ que l'on
eut considérer l'influence sumérienne directe sur l'écriture définitivement terminée. Dans la
phrase précédente, le mot "direct" est mis en évidence, car l'influence des sumériens
22
sur l'écriture se fait encore sentir aujourd'hui si l'on pense que certaines de nos lettres ne sont que
l'évolution plus ou moins lointaine du sumérien primitif
Pour s'en convaincre il suffit de jeter un coup d'œil sur la sur la figure (5000av JC – 1750 av JC
- Les plus vieux exemples d'écriture sumérienne datent d'environ 3000av JC (fin de l'époque
proto-littéraire). Au début, l'écriture sumérienne était plus du type pictogramme, un peu à la façon des
hiéroglyphes égyptiens. Petit à petit, le dessin fit place à l'abstraction pour donner l'écriture cunéiforme qui,
depuis, est devenue dans l'esprit de beaucoup de gens synonyme de sumérien.
Les premiers exemples d'écriture sumérienne n'étaient que de la comptabilité, l'écrit ne servant que de pense-
bête pour se souvenir de ses comptes (le nombre de troupeaux, la quantité de blé, etc.). Les signes étaient
incisés ou "imprimés" sur des tablettes d'argile qui avaient été préalablement mouillées avant d'être séchées.
Sur ces tablettes, on trouve généralement des incisions à côté du dessin simplifié de l'objet ou de l'animal
compté. - Plus tard, les scribes abrégèrent, simplifièrent et stylisèrent les signes-dessins, ce qui, sur plusieurs
générations, aboutit à l'association abstraite d'impressions cunéiformes : l'écriture cunéiforme sumérienne
était née ! Avec cette simplification de l'écriture et son évolution vers la rapidité, la souplesse et la
rationalisation, le contenu des écrits sumériens tout naturellement se complexifia et conduisit à l'apparition
de documents historiques écrits. Évidemment, ces documents n'étaient pas comme maintenant soucieux de
l'exactitude historique, ils racontaient plutôt les exploits des héros et des dieux sumériens à la manière
d'épopées.
- Vers 2300av JC déjà, le sumérien avait cessé d'être la langue prépondérante en Mésopotamie. L'akkadien
avait pris la relève. Dès la fin de l'époque dite "proto-littéraire", les Akkadiens avaient emprunté l'écriture
sumérienne et l'avait adaptée aux besoins de leur langue sémitique bien différente du sumérien.
- En 2000av JC, le sumérien n'était plus parlé. L'akkadien, puis l'assyro-babylonien, l'avait définitivement
remplacé. Le sumérien devait cependant rester la langue de la religion, de la science, des affaires et du droit
pendant encore bien des siècles. Abraham, en 1900av JC, a donc vraisemblablement été en contact d'une
manière ou d'une autre avec le sumérien.
On pense que le sumérien, comme langue littéraire, fut en usage jusqu'à la disparition définitive de l'écriture
cunéiforme (voir ci-dessus).
Voici un tableau chronologique reflétant les 4 périodes de la langue sumérienne
Le Sumérien Ancien ou Classique
2500-2300av JC Le Néo-Sumérien
2300-2000av JC Le Post-Sumérien
2000-1er siècle av JC
Le Sumérien Archaïque 3100-2500av JC
Dans les principales villes mésopotamiennes, le visiteur moderne peut observer des édifices colossaux qui
ressemblent à de hautes tours. Certaines de ces constructions se dressent encore fièrement sur une hauteur
de plusieurs dizaines de mètres. D'autres, ravagées par le temps, ne sont plus que de monstrueuses masses
informes, d'autres encore ont des aspects fantasmagoriques qui inspirent crainte et mystère.
Ces édifices abandonnés depuis plus de deux milles ans sont appelés : "ziggourat". Les ziggourats sont une
caractéristique de l'architecture mésopotamienne.
Pour quelle raison les Mésopotamiens ont-ils construit des ziggourats ?
Personne ne peut répondre avec certitude à cette question. Aucune source mésopotamienne ne donne la
fonction des ziggourats. De plus aucune ziggourat n'a été retrouvée entière, il manque toujours le sommet.
Contrairement aux pyramides d'Égypte, les ziggourats gardent jalousement leur secret. Et la Tour de
Babel ?
La plus célèbre des ziggourats est celle de Babylone. Grâce au récit Genèse 11, son souvenir a traversé
le temps. Dans la Bible, elle est nommée : "Tour de Babel". Le récit de la Genèse,
(A suivre)
23
Nouveau dossier de cuisine sur l’équilibre de la nourriture
Recettes pour un régime : (suite)
Saumon en papillote :
Ingrédients : pour 2 pers.
Poulet waterzooï :
Ingrédients :
1 carotte coupée en dès, un morceau de poireau coupé en julienne, un oignon,
une branche de céleri haché gros. 1/2 litre de bouillon de cubes
Préparation : : faire bouillir le bouillon y déposer les légumes découpés, laisser cuir 5 minutes ;
préparer
2 cuillères de farine mélangée à ½ tasse de lait ; quand les légumes sont cuits, ajouter les morceaux de
poulet cuits et sans peau, laisser reprendre ébullition, ensuite lier avec la tasse de lait et farine vérifier
l’assaisonnement. Ajouter du persil de la crème de soja light..
Le fait d’employer le poulet cuit, donne une viande dont le gras est élimine
24
Le cours de cuisine cours de PS. 83 pour vos enfants Relations intergénérationnelles
Cours de PS 83
Etude des poissons :
27
-----------------------
· 1 Faites bouillir l’eau et placez-y les cubes Maggi pour obtenir un bouillon. Détaillez les oignons en
lamelles. Coupez le saumon en cubes en ôtant les arrêtes si besoin est. ·
2 Dans une poêle faites chauffer 2 cuillères d’huile d’olive et faites y revenir 1 minute les oignons.
Ajoutez le saumon, salez, poivrez, ajoutez l’ail et les deux cuillères à soupe de secret d’arômes. Faites-le
rissoler 3 minutes puis baissez le feu. Déglacez avec 15 cl de vin blanc et laissez cuire tout doucement avec
un couvercle pendant 3 minutes.
· 3 Pendant ce temps, dans une autre poêle faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile et placez-y le riz.
Mélangez le pour imbiber les grains d’huile jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Versez une louche de
bouillon au basilic et le reste de vin blanc. Laissez le riz l’absorber puis ajoutez une autre louche du bouillon
et ainsi de suite jusqu’à épuisement. Cela durera environ 20 minutes.
· 4 Une fois le riz presque cuit, ajoutez-lui la préparation saumon-oignons. Mélangez les deux
préparations, ajoutez la crème liquide, 2 cuillères à soupe de parmesan et laissez mijoter 5 minutes, en
remuant de temps en temps. Le riz doit être tendre. Salez et poivrez de nouveau si nécessaire. ·
5 Servez le risotto très chaud saupoudré de parmesan râpé ou en copeaux.
6 Pour finir... Et pour mettre en évidence le saumon accompagnez ce risotto d'un vin blanc sec,
fruité et élancé tel un Quincy, un Muscat d'Alsace, un Mercurey blanc ou un Jurançon sec. De quoi mettre à
genoux tout vos invités.
28
Tarte au fromage blanc et spéculoos
Pour aujourd'hui, je vous propose une délicieuse tarte au fromage blanc et spéculoos. Elle est divine.
L'alliance fromage blanc parfumé a la vanille avec le fond de tarte aux spéculoos est une merveille..
29
30