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1ere partie .

Présentation des deux normes

Dans ce projet, il s’agit de comparer des deux (2) normes de téléphonie mobile, pour ce faire,
essayons de fournir des informations sur la couverture, la capacité et les types de services offerts
etc.…par chacun de ces deux normes-là.

Chapitre 0: Les Télécommunications

1. Histoire des Télécommunications

L'histoire de la communication est aussi ancienne que l'histoire de l'humanité. Depuis les
origines, l'homme a toujours tenté de vaincre les distances et de mettre en place une transmission
rapide de l'information. Pour cela, il mit à point des codes, des alphabets et des langages, de la
parole, des gestes de la main, des signaux de fumée, du tam-tam, des documents écrits... tout
était bon pour véhiculer le message. Les Télécommunications sont aujourd’hui définies comme
la transmission, émission ou réception, à distance d’informations avec des moyens électroniques
(contrairement à la poste qui transmet des informations ou des objets sous forme physique).
Ainsi, les Télécommunications représentent toutes les techniques de transfert d’informations.
Les techniques peuvent être: filaires, radio, optiques, satellites et autres. Les informations sont de
type: symboles, écrits, imagesfixes ou animées, sons, vidéos et autres. Les Télécommunications
ne sont pas considérées comme une science, mais comme des technologies et techniques
appliquées.

-Les Télécommunications en Haïti :

En Haïti autrefois, les esclaves communiquaient entre eux à l'aide du tambour ou de la


coquille du lambi (conque). Mais le début du dernier millénaire a connu des tournants
fantastiques dans le domaine des Télécommunications dans ce pays. Le véritable début de
l'industrie de Télécommunications remonte à 1915 avec l'arrivée de l'occupation américaine.

Entre 1915-1934, l’émission de télégrammes locaux et internationaux est possible et


assurée par un bureau de télégraphie terrestre. Vers 1960, les communications téléphoniques
proprement dites étaient assurées par la West Indies, filiale de la compagnie américaine «General
Telephone » à travers un câble sous-marin (analogique). Après la dissolution des télégraphes
terrestres et sur les ruines de la West Indies, trois hommes d’affaires ont fondé, le 28 août 1968,
Les Télécommunications d’Haïti S.A., société anonyme à actionnariat privé. Quelques années
plus tard, l’État haïtien racheta 97% du Capital-actions. Pendant longtemps, Les
Télécommunications d’Haïti S.A. assurait à elle seule, la fourniture et l’exploitation des services
de Télécommunications tels: la téléphonie filaire, la boucle locale radio (BLR), les cabines
publics, les appels internationaux, les cartes prépayées, la vente et l’installation de PABX, les
lignes dédiées, l’interconnexion aux entreprises et aux opérateurs de télécoms. Le premier février
1996, pour la première fois, un lien satellite privé offrait une connexion “point-to-point” entre
Haïti et le reste du monde. Cette connexion Internet offerte par un fournisseur privé haïtien,
ACN, positionnait Haïti sur le même “real-time” que les principales capitales de la planète,
ouvrant ainsi une nouvelle dimension pour le développement réel d’Haïti. Depuis, la situation
des Télécommunications en Haïti a largement évolué, surtout avec l’arrivée de plusieurs
opérateurs de téléphonie mobile et de différents fournisseurs d’accès internet. Jusqu'en 2005,
Haïti comptait près de : 145.300 lignes téléphoniques principales en service, 500.200 lignes
téléphoniques mobiles, 41 Stations de radio AM, FM 26, shortwave 0 (1999), Code Internet du
pays : .ht, Population internaute : 650.000 internautes (2006). (Réf. Index Mundi, Source: CIA
World Factbook - Version du Mai 16, 2008).

2- Évolution de la téléphonie :

La téléphonie fait depuis longtemps partie de l'histoire, du premier "téléphone à ficelle"


au 17ème siècle jusqu’à l'ouverture de la "boucle locale". Depuis, ce concept a évidemment subi
de très nombreuses évolutions. Le réseau RTPC (Réseau Téléphonique Public Commuté) assure
aussi des fonctions d'accès à d'autres réseaux, ou services comme par exemple au réseau à
commutation de paquets, à Internet, au GSM....

-Évolution du réseau téléphonique haïtien.


Le réseau téléphonique haïtien a aussi de son côté subi de grandes évolutions. En Juin 1976, la
Téléco inaugura sa première station terrienne analogique et permit ainsi à Haïti d’être
indépendante en matière de communication avec l’extérieur. Elle pouvait servir tant à la
réception qu’à la transmission d’évènements pour la télévision et la transmission de la voix.
Avec les développements technologiques, cette station fut remplacée par une autre station
complètement numérique. En 1996, en vue de desservir les milieux ruraux, la Téléco a mis en
opération un système Wireless acquis de SRT, une société canadienne. En 1997, la Téléco
construit son premier réseau de fibres optiques qui relia les différentes centrales de Port-au-
Prince et permit du même coup de faire bénéficier de cette nouvelle technologie aux banques
commerciales. En 2001, la fourniture du service Internet par la Téléco apporta une grande
contribution à la société haïtienne en particulier dans le domaine éducatif. En 2003, dans un
partenariat avec la compagnie sino-américaine UTstarcom, la Téléco a déployé un réseau
Wireless (technologie PHS) à mobilité réduite. En Coopération avec la compagnie de
téléphonie bahamienne (BATELCO), la Téléco permit à Haïti d’être pour la première fois
interconnectée au monde extérieur via fibre optique en 2006. La pose du câble de fibre optique
sous-marin de capacité 10 Gigabits/s reliant la république d'Haïti et les Îles Bahamas, permit
l'accès au monde international par les USA. Ce câble permettra de fournir des services
multimédia et d'offrir une alternative d'interconnexion aux opérateurs locaux de
telecommunications. L’histoire de la téléphonie en Haïti comme ailleurs, subit depuis quelques
années une fantastique accélération dont les conséquences pourraient à tout jamais changer le
mode de vie dans cette société.

3-Enjeux de la téléphonie :
Toutes ces découvertes et inventions dans le monde scientifique ont pu apporter de grands
soulagements à ce besoin primaire voire naturel chez l’être humain qui est celui de
communication. Mais ce besoin de communication doit pouvoir défier la distance, le temps et
doit pouvoir ce faire sous la forme désirée, en quantité désirée et en plus, n’étant pas donnée,
à coût réduit. Ceci dit, les découvertes, les améliorations ou les évolutions des technologies
existantes ne sauraient prendre fin. Ainsi, la parole, premier moyen de communication entre
homme, a su traverser les frontières et les mers grâce à cette grande invention citée plus haut,
à savoir « Le téléphone ». .-
4.La radiodiffusion
En Haïti, il y a plusieurs secteurs de radiodiffusion tels que : les stations de radio, les
stations de télévision, les cyber café, les compagnies de téléphonie mobile, etc. Toutefois les
normes sont en place, une licence est réclamée par l'administration chargée des
télécommunications à chaque entité qui désire installer un système de radiodiffusion, en plus des
autorisations spéciales pour le droit d'utilisation le spectre radioélectrique. Les exigences pour
être éligible sont définies par le CONATEL (Conseil National des Télécommunications).

- La nouvelle technologie
Le domaine de la téléphonie mobile constitue l’un des grands domaines d’innovation et
de développement du XXIème siècle. Contrairement au téléphone filaire (liaison métallique et/ou
optique), son aîné, on ne peut pas conférer au téléphone mobile le statut d'invention. En effet,
même si la paternité est généralement attribuée à Motorola, il s'agit plus de l'association de
plusieurs techniques que d'une réelle invention. En dépit du retard d’Haïti par rapport à la
France, aux Etats-Unis ..., elle a déjà connu plusieurs compagnies de téléphonie mobile, en
particulier, la technologie CDMA étant la la technologie 3G et la technologie GSM étant la
technologie de la deuxième génération de téléphonie mobile avec voilà et Digicel.

- Le Marché de la téléphonie Mobile en Haïti


Le marché de téléphone mobile a connu un développement phénoménal en Haïti
dépassant les prédictions même les plus optimistes. Tout cela dans un contexte social et
économique des plus difficiles. En 1998, cet engouement pour le mobile a même causé à une des
compagnies sur place des problèmes de saturation du réseau entraînant une baisse de qualité du
service. En fait, à la fin de l'année 2000, il y avait, selon une source non officielle, plus 80,000
abonnés pour un marché évalué à 50,000 abonnés.
Parmi les compagnies desservant la population haïtienne, on se réfère à la HAITEL (19 juillet
1999) ; en suite la COMCEL (septembre 1998) transformant en Voilà depuis l’année 2006 et au
réseau Titelefòn 2004. Il ne faut pas oublier le service de téléphone fixe wireless de la TELECO
et la compagnie DIGICEL.

- Régulation du marché de téléphonie mobile


L’application et la conduite de la politique du fonctionnement du secteur de
télécommunications sont arrêtées par le Ministère des Travaux Publics Transports et
Communications (MTPTC). Ce dernier a mis un Conseil National des Télécommunications
(CONATEL) qui est un organisme public autonome à caractère administratif chargé de faire
appliquer les lois en vigueur et étudier les conditions d’implantation des systèmes actuels et
futures de télécommunications. Le CONATEL est le seul organisme qui est chargé de la
répartition des fréquences sur le territoire national. Les raisons pour lesquelles il exige la licence
sont très nombreuses, mais celles avancées le plus souvent pour avoir une licence de
fonctionnement par le responsable de régulation de téléphonie mobile sont :
• Assurer l'interconnexion et l'interopérabilité avec le réseau central fixe
existant et les réseaux cellulaires et autres.
• Réduire les interférences entre les systèmes cellulaires et les autres
systèmes.
• Collecter les redevances pour la licence et les droits d'utilisation du
spectre.
• Contrôler le degré de compétition.

- Les apports de NTIC aux différents domaines en Haïti


Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) constituent
une aubaine pour les pays sous-développés. Elles sont un moyen de lutter contre les principaux
facteurs de pauvreté qui sont l’ignorance et l’isolement. Elles favorisent l’accession de
l’information et sont un moteur de croissance.
Dès lors, il est important de favoriser l’accession de tous à ces technologies et à la
société actuelle dite « du savoir et de la connaissance ». Haïti convaincue comme tous les autres
pays sous-développés que les NTIC sont un véritable levier de développement ; elle croit
qu’elles vont :
• Favoriser leur appropriation par les habitants du pays.
• Réaliser des transferts de connaissances et de compétences entre les
associations et les intellectuelles du pays.
• Promouvoir l’art et la culture dans le pays afin d’en équilibrer avec d’autre
pays.
Désignant sous ce terme la « communication interpersonnelle » qui favorise les échanges entre
une ou plusieurs personnes de la communauté Internet. Elle permet de consulter la communauté
Internet pour échanger et recueillir des informations de première main.
La communication enrichit les apprentissages en permettant les contacts entre pairs ou
entre différentes personnes à travers le monde. Ce type d’activité se base, au niveau du service
technique, aussi bien sur des protocoles de communication asynchrone (le courrier électronique,
les forums) que sur des protocoles de communication synchrone (Internet relay chat).

5-Présentation du GSM : les Systèmes GSM (Global System for Mobile Communication ou en
français : Groupe Spécial Mobile) qui est la technologie ou norme de transmission radio
numérique utilisée pour la téléphonie mobile, et il est aussi intéressant de mentionner que c’est la
norme la plus utilisée dans le continent européen et elle fonctionne dans la gamme de fréquence
allant de 900 à 1800 MHz. L'origine du GSM remonte à l'année 1982. Alors qu'apparaissent les
premiers services commerciaux de radiotéléphone cellulaire un peu partout en Europe et aux
Etats-Unis, la CEPT (Conférence Européenne des Postes et Télécommunications) confie à un
groupe de travail appelé Groupe Spécial Mobiles la tâche de rédiger les spécifications d'un
système pan européen de communication basé sur des téléphones mobiles. La bande des 900
MHz, réservée depuis 1978 par la Conférence Administrative Mondiale des
Radiocommunications (WARC) est choisie. Le GSM livre une première série de spécifications
(dite "phase 1") en 1990, une deuxième série étant à l'étude pour ajouter de nouvelles fonctions
auproduit GSM. La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de
transmettre la voix ainsi que des données numériques de faible volume, par exemple des
messages textes (SMS, pour Short Message Service) ou des messages multimédias (MMS, pour
Multimedia Message Service).

-Les differents normes du GSM


GPRS
Le GPRS (General Packet Radio System) fait partie du monde 2 ½ G et utilise les infrastructures
existantes GSM. Il est destiné à remplacer les technologies CSD (Circuit Switched Data) et SMS
actuellement utilisées pour le transport des données sur les réseaux GSM. Ce remplacement est
nécessaire afin d’obtenir des débits de transfert de données plus importants sur les téléphones
mobiles (115 kbit/s), et de permettre une tarification plus juste. Il permet donc d’offrir à la
clientèle un service WAP sans investir dans des infrastructures lourdes comme l’UMTS.
EDGE
EDGE (Enhanced Data rate for GSM Evolution) est une technique 23/4 G intermédiaire
entre le GPRS et l’UMTS qui facilite la migration des réseaux, tout en économisant les
ressources fréquentielles. Dans la même gamme de fréquence en technique d’accès
multiple à répartition dans le temps (AMRT), EDGE peut fournir 384 à 473,6 kbit/s au
meilleur coût dans les zones rurales (60 kbit/s par intervalle de temps soit 3 fois plus
qu’en GPRS).
Cette technique a l’avantage de toujours s’appuyer sur les réseaux GSM existants.
Mais la mise en place de l’UMTS, réseau de 3ième génération est maintenant très proche.

UMTS
La norme UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) est la norme cellulaire pour
les systèmes de télécommunication mobile de 3ième génération. Elle a été adoptée au niveau
mondial en 1998 mais les coûts de mise en place ont retardé sa mise en service.
Sa particularité est d’avoir été conçue pour la transmission simultanée de la voix et des données
avec des débits beaucoup plus importants que ceux autorisés par les générations précédentes.
Ainsi les débits atteints sont de 384 kbit/s pour une grande mobilité de l’utilisateur, et de 2
Mbit/s pour une faible mobilité. Ces débits accrus permettent de proposer un service de
visiophonie. La combinaison sur un même terminal de poche des fonctions téléphonique,
visiophonique et de connexion à Internet fait de celui-ci un terminal multimédia beaucoup plus
riche que ce que nous connaissons déjà.
Les bandes de fréquences allouées à l’UMTS sont différentes de celles du GSM : entre 1900 et
2200 MHz ce qui permet d’éviter la saturation des bandes de fréquences déjà utilisées et donc
d’augmenter le nombre de clients raccordables. L’UMTS a aussi une nouvelle interface radio et
la technique de multiplexage est différente de celle du GSM. Elle utilise la technique CDMA
(Code Division Multiple Access) qui est plus avancée et dont l’efficacité spectrale (nombre de
communications simultanées par quantité de spectre) est deux à trois fois plus grande que celle
du TDMA. C’est un multiplexage par code : il ne consiste pas à diviser une grandeur physique
(fréquentielle ou temporelle) pour l’attribuer à une communication mais il attribue à chaque
utilisateur un code. Ce code prend la forme d’une séquence binaire pseudo aléatoire qu’il sera le
seul à utiliser durant tout le temps de communication. Il y a alors deux options possibles :
l’utilisation de la bande TDD (Time Division Duplexer) ou celle de la bande FDD (Frequency
Division Duplexer). Le FDD sépare la bande allouée en deux parties, une consacrée à la voie
montante et l’autre à la voix descendante alors que alternativement dans le cas du TDD la même
bande de fréquence est allouée par intervalle de temps à la voie montante et à la voie
descendante.
De plus, ce système peut aussi offrir à ses usagers simultanément la voix et les données.
L’ouverture du réseau 3G implique le déploiement de nouvelles infrastructures, notamment les
stations de base. Comme le GSM, l’UMTS est un réseau cellulaire, avec des cellules de taille
variable: des pico cellules de l’ordre de quelques dizaines de mètres pour la couverture des «hot
spots» à l’intérieur des bâtiments, aux macrocellules allant jusqu’à 10 Km de rayon.
Finalement, cette norme 3G est bien une avancée technologique mais sa mise en place a été
relativement longue. Elle devrait progressivement remplacer les normes GSM dans les années à
venir mais la transition sera progressive.
Dans un réseau GSM, le territoire est découpé en petites zones appelées cellules. Chaque cellule
est équipée d’une station de base fixe munie de ses antennes installées sur un point haut (château
d’eau, cloché d’église, immeuble....) Les cellules sont dessinées hexagonales mais la portée
réelle des stations dépend de la configuration du territoire arrosé et du diagramme de
rayonnement des antennes d'émission. Dans la pratique, les cellules se recouvrent donc
partiellement.
6- Presentation du CDMA

CDMA (Code Division Multiple Access) :Les systèmes CDMA qui se définit ainsi : (Code
Division Multiple Access ou en français : Accès Multiple par Répartition de Codes) et elle est
connue comme la technologie la plus sécuritaire. Mais le CDMA que l’on appelle dans le monde
des télécommunications, « Telephone Number Portability» qui est un service intéressant
permettant à l’abonné de faire une migration vers une autre compagnie tout en gardant son
même numéro. Dans le domaine des télécommunications, Code division multiple access
(CDMA), en français Accès multiple par répartition en code (AMRC), est un système de codage
des transmissions, fondé sur la technique d'étalement de spectre. Il permet à plusieurs liaisons
numériques d'utiliser simultanément la même fréquence porteuse.
CDMA: il ne peut pas attribuer une fréquence spécifique à chaque utilisateur. Au lieu de cela,
chaque canal utilise tout l'éventail disponible. QUALCOMM possède un important portefeuille
de brevets CDMA donc redevance doit être payée à eux pour son utilisation. CDMA est aussi
utilisé pour fournir des réseaux de téléphonie fixe utilisant la boucle locale radio (WLL).
CDMA a été développé pendant la seconde guerre mondiale afin de transmettre des signaux
dans des applications militaires avec une grande sécurité, d'autre part le couldnt Signall être
coincé par les brouilleurs. donc CDMA offre plus de sécurité et avec plus de clarté. Roaming:
CDMA ne sera pas en mesure de fournir international romaing facilement.
CDMA est adapté pour le transfert de données avec le comportement en rafale et où les retards
sont à prévoir. Par conséquent, il est utilisé dans les applications LAN sans fil, la taille de la
cellule ici est de 150 m (500 pieds) en raison de la haute fréquence (2,4 GHz) et de faible
puissance. La capacité de transfert de données est la raison pour laquelle W-CDMA semble être
«technologie gagnante» pour la partie données de troisième génération (3G) les réseaux mobiles
cellulaires.

Les systèmes D-AMPS et GSM sont relativement conventionnels. Ils utilisent tous deux le
multiplexage fréquentiel (FDM) pour répartir le spectre des fréquences utilisés en canaux, et le
multiplexage temporel (TDM) pour diviser ceux-ci en slot. Il existe une autre technique, CDMA
(Code Division Multiple Access), dont le fonctionnement est complètement différent. Lorsqu'elle
a été proposée pour la première fois, elle n'a pas été bien accueillie par l'industrie. Toutes fois,
grâce à la ténacité d'une petite société, Qualcomm, elle a acquis une telle maturité qu'elle est
reconnue aujourd'hui comme étant la meilleure solution et porte même les fondements des
systèmes de téléphonie mobile de troisième génération. Elle est déjà largement déployée aux
Etats-Unis dans les systèmes de deuxième génération, en concurrence directe avec D-AMPS. La
technique CDMA est décrite dans la norme internationale IS-95, raison pour laquelle on l'appelle
parfois IS-95. Certains la désignent aussi par son nom commercial : CDMAOne.

-Les différentes normes

IS-95

La Norme 95 (IS-95) d'intérim, est le premier CDMA- norme cellulaire numérique créé et
déployé par Qualcomm. Le nom de marque pour IS-95 est CDMAOne. IS-95 est également
connu comme TIA-EIA-95. C'est la deuxième Génération des Télécommunications mobiles. Le
CDMA, créé pour la radio numérique, pour envoyer la voix, et les données de signalisation
(telles qu'un numéro de téléphone composé) entre le téléphone mobile et les stations de base. Le
CDMA permet à plusieurs MS (Mobile Station) de partager les mêmes fréquences tout en étant
en activité tout le temps, parce que la capacité de réseau ne limite pas directement le nombre de
MS actifs.

Le CDMA 2000

Le standard CDMA2000, aussi connu sous le nom de IS-2000 constitue une évolution du
CDMAOne (IS-95) vers la troisième génération de services. Le CDMA 2000 divise le spectre en
lignes multi porteuses (Mode TDD). Elle est adaptée aux micros et pico cellules ainsi qu'aux
trafics asymétriques (données en mode paquets à haut débit et asymétrique. Ce standard est
porté par son géniteur : la société Qualcomm basée en Californie, aux Etats-Unis. L'avantage
principal du CDMA2000 sur le W-CDMA réside dans sa compatibilité avec les réseaux 2G de
même technologie Qualcomm (CDMAOne), ce qui a largement facilité la conversion des
abonnés 2G en utilisateurs 3G sur certains marchés (Corée, Japon et dans une moindre mesure au
Etats-Unis).

Le standard CDMA2000 connaît déjà plusieurs évolutions:

CDMA2000 1X avec un débit moyen de 144 Kbps dans un environnement mobile.


CDMA2000 1X EV-DO: (Evolution Data Only) avec un débit moyen de 600 Kbps et des débits
de pointe pouvant atteindre 2 Mbps).

CDMA2000 1X EV-DV: (Evolution Data and Voice) avec un débit et des débits de pointe
pouvant atteindre de 2 à 5 Mbps.

Le W-CDMA

La norme WCDMA est développée par le 3GPP (3G Partnership Project). Afin d'atteindre les
requis demandés par l'ITU, le 3GPP a introduit son standard en plusieurs phases avec des
révisions annuelles (aujourd'hui version 6GPP). En mode WCDMA, la 3G n'est pas compatible
avec la 2G (GSM). Son déploiement commercial suppose donc la construction de nouveaux
réseaux et l'obtention de nouvelles licences d'exploitation. Pour le standard du 3GPP, il existe
deux variantes majeures:

FDD: Frequency Division Duplex, le mode FDD utilise deux fréquences radio distinctes pour
les transmissions (Uplink/Downlink). Une paire de 60 MHz en bande de fréquences est allouée
pour ce mode.

TDD: Time Division Duplex, le mode TDD utilise les mêmes fréquences radio pour les
transmissions (Uplink/Downlink). Deux bandes de fréquences lui sont allouées: une bande de 20
MHz et une bande de 15 MHz. En 2006, on compte 110 réseaux WCDMA opérationnels dans 48
pays à travers le monde. Dans 18 pays en Europe, 28 opérateurs proposent le haut débit sur
mobile avec les technologies Edge et WCDMA.

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