GENERALITES

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 LES CONSTITUANTS DU BÉTON ARMÉ

LE BÉTON
Il est constitué de :
 Du liant ( ciment )

 Des granulats (gravillons, graviers, sable)

 De l’eau

 Des additifs (adjuvants, fumée de silice, filler)

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 LE BÉTON

 C’est une pâte qui durcit au contact de l’eau grâce à

une réaction chimique appelée hydratation du
ciment.

 Et qui, une fois durcit, résiste bien à l’action de

l’eau.

 Le mélange qui durcit atteint des valeurs élevées de

résistance à la compression 25, 30, 40, 60, 80 et
même plus.

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 LE BÉTON
 Par contre, les résistances à la traction restent faibles
et incertaines. Le béton est donc un matériau fragile.
 On associe donc l’acier au béton pour obtenir un tout
« cohérent »: un matériau composite à deux
composantes ‘’LE BÉTON ARMÉ’’.

LE BÉTON ARMÉ
 Ce matériau est capable de résister aux compressions
et tractions.

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 LE BÉTON ARMÉ
Principes :
Pour résister aux différentes sollicitations issues de la
RDM, il faut disposer les aciers de manière à ce que:

 Les trois directions orthogonales soient armées.

 Que toute pièce susceptible de fissurer reçoive un

pourcentage minimum d’armatures.

 Que le ferraillage soit montable sur le chantier et

conforme aux méthodes d’exécution retenues.

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 LE BÉTON ARMÉ

 Que le bétonnage soit faisable : ne pas oublier les

cheminées de bétonnage, ni le passage des vibreurs.

 Et enfin, être économique

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 PRINCIPES DU BÉTON ARMÉ
 L’acier apporte en plus de la ductilité à
l’ensemble

 Le béton, un milieu fortement basique, apporte à

l’acier une protection anti-corrosion

 Le BA peut être soumis à diverses agressions

chimiques : pénétration ion chlore, résistance
aux sulfates, ….

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 MÉTHODES DE CALCULS AUX ÉTATS LIMITES
 Ces méthodes se sont développées, car on s’est
aperçu que l’on ne pouvait caractériser la sécurité
d’une section sur la base d’un seul coefficient
global.

 Il faut définir pour les matériaux des résistances

caractéristiques sur une base statistique.

 Il faut définir des valeurs caractéristiques des

actions sur une base statistique.

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 MÉTHODES DE CALCULS AUX ÉTATS LIMITES

 Pour couvrir les incertitudes, on définit des

coefficients partiels de pondération γ qui
transforment les valeurs caractéristiques en
valeurs de calculs.

Définition d’un état limite :

 Un état limite est un état pour lequel une condition

requise d’une construction est satisfaite et cesserait
de l’être en cas de modification défavorable d’une
action.

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 MÉTHODES DE CALCULS AUX ÉTATS LIMITES
 Les états limites ultimes d’une structure correspondent à son
effondrement par insuffisance de résistance, à son manque
d’équilibre statique et à son instabilité de forme ou
flambement.

 Les états limites de service correspondent aux états au-delà

desquels les conditions de service spécifiées ne sont plus
assurées. Les différents états de service à étudier
correspondent aux déformations, aux vibrations, à la
fissuration causée par la traction excessive de l’acier ou par la
compression excessive du béton.

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 L’équation générale de vérification s’écrit :

 γ S [γQi Qi] ≤ R ( fk/ γm )

 γ = 1 pour les calculs aux états limites

 γQi = 1 (els) ou 1.35 (elu) pour les charges

permanentes

 γQi = 1 (els) ou 1.5 (elu) pour les charges

d’exploitation

 γm = 1.15 pour l’acier et 1.5 pour le béton

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 RECOMMANDATIONS
 L’informatique est un outil formidable, mais tout
comme le cavalier reste maître de sa monture, le
spécialiste doit :
1. Visualiser et sentir le cheminement des efforts dans
la structure.
2. A la fin des calculs, vérifier les résultats par des
approches simples.
3. Faire des études de sensibilité sur les données
d’entrée.

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