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Oran 1

Oran
ORAN ‫نارـهو‬

Vue d'Oran depuis Santa Cruz, 2007


Géographie

Pays  Algérie

Wilaya Oran

Daïra Oran

Superficie 2 121km²

Coordonnées geo. 0°37′59″W


35°41′49″N

Démographie

Population 1700000hab (2008)

Densité 680hab/km²

Politique

Président de l'APC Saddek Benkada

Mandat en cours 2007-2012

Autres informations
Oran 2

Code ONS 3101

Code postal 31000

Budget [1]
4,8 milliards de DA (2008)

Oran (arabe : ‫ نارهو‬Wahran ), surnommée El Bahia « la radieuse », est une ville portuaire du
nord-ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom sur le golfe d'Oran.
Oran est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la
montagne de l'Aïdour (Murdjajo), d'une hauteur de 375m, ainsi que par le plateau de
Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida). L'agglomération s'étale de part et d'autre du
ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.
Située à 432km de la capitale Alger, Oran est la deuxième ville d'Algérie et compte
aujourd'hui environ 897700 habitants, tandis que l'agglomération en compte environ
1700000. La ville est un pôle industriel (zones industrielles d'Arzew, Bethioua, etc.) et
universitaire (Université d'Oran Es-Senia, Université des sciences et de la technologie,
faculté de médecine...etc.).

Étymologie
Le nom de la ville en (arabe : ‫ نارهو‬Wahran ) signifie « deux lions », dérive du mot singulier
wahr, Wahran est l’appellation de d’une paire. aussi bien en arabe qu'en berbère. Le nom a
été donné par Sidi Maakoud Al Mahaji et Sidi El Khrouti Al Mahaji, anciens chasseurs de
lions à Oran. Il existe notamment, en référence à l'origine du nom, deux grandes statues en
bronze représentant deux grands lions mâles devant la mairie actuelle d'Oran. Selon la
légende, le derniers lion de la région furent chassés dans la montagne voisine d'Oran, elle
aussi dénommée "montagne des lions". Sidi Maakoub Al Mahaji aurait selon une version
lui-même apprivoisé deux lions.
Le nom Oran apparaît pour la première fois dans un portulan génois en 1384[2] . Oran
portait également le nom d’Ifri auparavant, qui signifie en berbère « la caverne »[3] ,
toponyme sans doute lié aux nombreux abris dans les collines environnantes (Ras El-Ain et
Ravin Blanc).

Fondation
Oran a été fondée en 902 en pleine période des Idrisside vantait son commerce et ses
artisans. Ce petit village que fréquentent les marins Andalous Mohamed Ben Abou Aoun et
Mohamed Ben Abdoun, qui traitent avec les tribus berbères Nefza et Mosguen au nom des
Omeyyades de Cordoue[4] . Son port offrait, avant, surtout refuge aux pirates.
La situation d'Oran sur la Méditerranée, face à l'Espagne, proche de Carthagène et
d'Almería, est propice au développement d'un port de commerce. Sa situation est à l’origine
de sa prospérité à certaines époques, mais à d'autres, de sa décadence.
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Histoire

Période préhistorique et Antiquité


Le site d'Oran a été une station préhistorique mise en
évidence par des fouilles archéologiques entreprises
aux XIXe et XXe siècles. Des traces datant d'au moins
100000 ans ont été relevées. Des grottes du
paléolithique et du néolithique ont été mises en
évidence. Des fouilles furent entreprises par François
Doumergue et Paul Pallary en 1892 aux grottes du
Cuartel, de Kouchet El Djir et des carrières d'Eckmühl, Oran
dites abri Alain. De nombreuses pièces archéologiques
ont été récoltées dont certaines sont déposées au musée Ahmed Zabana, comme un bloc
stratigraphique et une multitude d'outils composés de lissoirs, haches polies, lamelles,
couteaux… La plupart des sites, pourtant classés, ont aujourd'hui disparus du fait de
l'extension des carrières et de l'habitat précaire.

Plusieurs sites archéologiques ont été recensés dans les environs d'Oran. Ils révèlent une
présence punique et romaine notamment. La période punique (Ier siècle av. J.-C.) est
représentée par l'immense nécropole des Andalouses et la présence de beaucoup
d'artefacts (vases, coupes, urnes). Ces sites ont été révélés lors de l'agrandissement de la
zone touristique de la plage des Andalouses à 30 kilomètres à l'ouest d'Oran. Beaucoup
d'autres objets sont exhumés de nos jours dans les régions limitrophes de Bousfer et la
région d'El Ançor. Cette région a fourni beaucoup de mosaïques et statues comme celles
qu'on peut apercevoir au musée Ahmed Zabana (Poséidon, Hercule, Bacchus, Apollon).
Du temps des romains, Oran s'appelait Unica Colonia, elle fut parmi les plus riches cités de
Maurétanie césarienne. Le terme Unica Colonia induit une image édénique, une vision de
bien être, un coin de terre où il fait bon vivre, une ville à nulle autre pareille au monde. On
emploie ce genre d'épithète pour immortaliser le souvenir heureux qu'on a conservé d'un
lieu, de la même façon que Rome a été surnommée « la Ville éternelle », Naples « baiser de
feu » et la Corse « Ile de beauté ». Oran avait sûrement dû laisser à ses visiteurs une
impression incomparable de douceur et de félicité pour mériter ce nom de « Unica Colonia
».[5]
Si les Phéniciens avaient plutôt choisi, comme comptoir, la crique de Madagh à l’Ouest de
l’Oran, les Romains avaient préféré le site de Portus Magnus Bethioua (le vieil Arzew), à 40
kilomètres à l’est d'Oran. Ils avaient tout de même signalé Portus Divini, les ports divins, les
deux criques d’Oran et Mers El Kébir. On peut mentionner la légende selon laquelle
certaines tribus de l’Afrique du Nord ont été judaïsées par un disciple et compagnon du
prophète Moise (Sidna Moussa), Yoshe (Sidna Youchaâ) à la suite des persécutions des
pharaons à l’encontre du peuple d’Israël. Yoshe (Sidna Youchaâ) a pris la direction du
Maghreb. Selon cette légende, Sidna Youchaâ (Yoshe) est enterré sur une plage située à
égale distance de Ghazaouet et de Nedroma. Son mausolée fait l’objet, depuis des siècles,
de pèlerinage à l’occasion des fêtes Juives.[6]
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Dynastie Idrisside
Les Idrissides ou Idrisides sont une dynastie Arabe. En 788 naît la première dynastie
musulmane d'origine moyen-orientale, Ayant régnée sur le Maroc , le Sahara occidental, à
l'Ouest de la Mauritanie et à l’Ouest et au Sud-ouest de l’Algérie ont des ancêtres
remontant à Idriss II (fondateur de la dynastie Idrisside sont une dynastie arabe 788-985).
La dynastie doit son nom à Idrîs Ier arrière petit-fils de Hassan fils de Sidna Ali ibn Abi
Talib. Il se fait reconnaître comme imam par la tribu berbère des Awarbas qui l'avaient
accueilli et par les quelques arabes qui l'avaient accompagné dans son exil. Le royaume
Idrisside est urbain et c'est à partir de ses villes que la civilisation musulmane a été
introduite vers les zones rurales. Les Idrissides ont tracé la voie qui a permis aux futures
générations (les dynasties suivantes) de suivre leur épopée. Al-Hasan ben Kannûn le
dernier prince Idrisside, fut assassiné sur les ordres des Omeyyades de Cordoue en 985.

Période islamique
Entre 910 et 1082, Oran devient un objet de conflit entre Omeyyades de Cordoue et
Fatimides une dynastie chi'ite de Kairouan. Le conflit entre des fractions des Ifrenides et
les Fatimides conduit en 954 à la prise de la ville d'Oran par Yala Ibn Mohamed des
Ifrenidess[7] , Oran est détruite par son ordre et reconstruite dans un autre endroit. Par la
suite, Les Zirides reconstruisirent la ville d'Oran sur le site actuel[8] . La ville passa ensuite
sous domination des Almoravides, dynastie berbères originaire du sud de l'actuelle
Mauritanie, jusqu'en 1145, lorsque le sultan Ibrahim Ben Tachfin y périt en luttant contre
les troupes Almohades déjà victorieuses devant Tlemcen, il fut acculé en haut d'une falaise
de la montagne Murdjajo et se cassa le cou en tombant avec son cheval sur la croupe
duquel se trouvait aussi sa favorite Aziza.[9] Il voulait rejoindre le port de Mers el-Kébir où il
devait embarquer pour l’Andalousie.[10] La présence des Almohades fut marquée dès 1147
par le début des persécutions contre les juifs d'Oran. Créé en 1162, le nouveau port d’Oran
devint vite le plus important du Maghreb, quand Abd El Moumen y ouvrit ses chantiers
navals et leur confia la construction d’une partie de sa flotte de guerre, Oran et Honaine
s'associèrent pour construire les cent vaisseaux commandés par Abd El Moumen Ben Ali[11]
. L'empire qui domina le Maghreb plusieurs décennies s'émietta peu à peu pour finalement
donner naissance à des dynasties plus locales ; en 1230 les Hafsides de Tunis, en 1235 les
Zianides de Tlemcen, puis en 1258 les Mérinides de Fès. En 1287, les juifs de Majorque
firent leur première apparition à Oran.
« En moins d'un demi siècle, dit M. L. Fey, Oran passa neuf fois sous différents
pouvoirs...Ben-Abbad réussit à se maintenir à la tête du gouvernement oranais, à la
condition qu'il se reconnaîtrait vassal du royaume hafside (1437). Oran reçu dans ses mûrs
vers cette époque, le célèbre Mohammed IX al-Aysar, surnommé le gaucher; et quinzième
roi de Grenade, obligé de fuir devant ses sujets insurgés. A la mort de Ben-Abbad, Oran
obéit aux Zianides de Tlemcen. Sous cette nouvelle domination, Oran jouit d'une grande
prospérité; elle devient l'entrepôt d'un commerce très actif et très étendu. Marmo et
Alvarès Gomès en rendent témoignage. L'ivoire, les dépouilles d'autruche, les peaux de
bœuf tannées, la poudre d'or, les céréales étaient d'inépuisables sources de richesses pour
les habitants, qui excellaient aussi dans la fabrication des étoffes de laine et dans celle des
armes blanches. Les Vénitiens, les Pisans, les Génois, les Marseillais et les Catalans
achetaient à l'envi ces produits, écoulant par contre des étoffes, des verroteries, de la
quincaillerie grossière et du fer. » Oran comptait 6000 maisons, des mosquées splendides,
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de vastes entrepôts commerciaux et de nombreux édifices remarquables.[12]


La protection de l'émir, le système douanier (tarifs), le commerce avec Marseille, et les
républiques italiennes de Gênes et de Venise, avec lesquelles Oran signe en 1250 un traité
de Commerce, pour une durée de quarante ans, font d'Oran une ville prospère, à tel point
que vers la fin du XIVe siècle le célèbre historien musulman Ibn Khaldoun la décrivait ainsi :
« Oran est supérieure à toutes les autres villes par son commerce. C'est le paradis des
malheureux. Celui qui arrive pauvre dans ses murs en repart riche »[13] . La ville excelle en
effet dans l'exportation du plomb, de la laine, des peaux, des burnous fins, des tapis, des
haïks, du cumin, des noix de Galle, mais aussi la traite des esclaves. À partir de 1391
arrivent des juifs d’Espagne.
A partir de 1493, Oran va accueillir un nombre important de réfugiés grenadins. La ville va
devenir le point de départ de nombreuses attaques contre les côtes espagnols. L'envie de
vengeance des andalous expulsés et à mesure que leur nombre augmente, feront que les
côtes algériennes vont être de plus en plus impliquées dans les attaques contre Chrétiens.
Cela permettra à la couronne de Castille, alliée à celle d'Aragon pour le compte des Rois
Catholiques au début du XVIe siècle, à l'occupation les plusieurs ports d'Algérie (Honaine,
Mers El Kebir, Oran, Tenes, Cherchell, le Peñon à Alger, Bejaia, Tedeles, Jijel et Annaba).
Mais grâce à l'aide ottomane, les espagnols seront refoulés de tous les ports, sauf Oran et
Mers El Kebir.[14]
D'après Al Idrissi Chérif : « Wahran est prés du bord de la mer, elle fait face à Alméria sur
la côte d'Andalousie dont elle est séparée par deux journées de navigation. Marsa El Kébir
est un port sans pareil sur tous les rivages de la Berbérie. Les navires d'Andalousie y
viennent souvent. On trouve à Wahran, des fruits à profusion. Ses habitants sont des
hommes d'action, puissants et fiers »[15] .
Ibn Khémis a dit: « Les deux villes frontières qui m'ont plu dans le Maghreb sont Oran de
Khazer et Alger de Bologhine ».[16] [17]
Selon Léon l'Africain: « Oran est une grande cité bien fournie d'édifices et de toutes sortes
de choses qui sont séantes à une bonne cité, comme collèges, hôpitaux, bains publics et
hôtellerie, la ville étant ceinte par ailleurs de belles et hautes murailles ».[18]
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Période espagnole
Nous sommes au début du XVIe siècle. Au mois de juillet
1501, bien avant les Espagnols, les Portugais lancent une
expédition pour tenter d'accoster sur la plage des
Andalouses.
Il faudra attendre le débarquement de Mers-el-Kébir, en
1505, pour voir l'Espagne s'engager dans la première
expédition organisée contre Oran. La cité comptait alors
6000 feux, soit environ 25000 habitants. La prise de la ville
par l'armée du cardinal espagnol Francisco Jiménez de
Cisneros commandée par Pedro Navarro, eut lieu le 17 mai
1509. Après l’occupation du port de Mers-el-Kébir (1505), et
celui de la ville d’Oran (1509), la ville fut désertée, puis
totalement occupée par les troupes Espagnoles. « C'est la
plus belle ville au monde », s'écria en 1509 le cardinal Francisco Jiménez de Cisneros
Jiménez de Cisneros après avoir vu Oran la Joyeuse qu'il
venait d'annexer par les armes à la couronne des Rois Catholiques.[19] Dès cette même
année, le Cardinal entreprit de construire sur les ruines de la mosquée Ibn El Beitar l'église
Saint Louis, qui domine la vieille ville des deux côtés.

En 1554, le gouverneur comte d'Alcaudete fit alliance avec le sultan marocain Mohammed
ech-Cheikh contre les Turcs alors installés à Alger, et parvint à maintenir encore la
présence espagnole.
Les Espagnols procédèrent à des travaux de restauration de la forteresse destinée à loger
les gouverneurs de la ville. « Les fortifications de la place se composaient d'une enceinte
continue, surmontée de fortes tours espacées entre elles, du château proprement dit, ou
casbah ». Le gouverneur espagnol « établira son quartier général dans ce donjon »[20] .
Longues de plus de deux kilomètres et demi, ces fortifications comprenaient de nombreux
forts, bastions et tours-vigies.
Au XVIe siècle, les Espagnols font ainsi d’Oran une place forte et construisent une prison
sur un éperon rocheux près de la rade de Mers El Kebir. Ce lieu était peuplé par de
nombreux singes (los monos en espagnol) qui donnèrent son nom à la forteresse. Les
déportés espagnols enfermés à La Mona pouvaient apercevoir leur famille une fois par an,
le dimanche de Pâques. La mona était le nom du gâteau qu’emportaient avec eux les
pèlerins à la Vierge et les visiteurs au Murdjajo.
En 1563, Don Álvarez de Bazán y Silva, marquis de Santa-Cruz, fit construire au sommet du
pic de l'Aïdour le fort de Santa-Cruz. En 1568, Don Juan d’Autriche visita Mers-el-Kébir puis
Oran.
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A partir de 1609, suite au décret


d'expulsion des Morisques,
plusieurs vagues de Morisques
vont débarquer à Oran. Certains
s'établirent aux alentours de la
ville (Misserghin, les Andalouses,
El Ançor, Bousfer, Krystel, etc.),
d'autres se dirigèrent vers des
villes telles que:Tlemcen,
Nedroma, Mostaganem, Blida,
Alger, etc.[21]
Débarquement des Morisques au port d'Oran (1613, VicenteLes juifs d’Oran n’eurent pas la vie
Mestre), Fundación Bancaja de Valencia
facile avec les Espagnols,
considérés comme des ennemis de
la religion. Les juifs qui habitaient Ras El Ain et le Ravin Blanc furent expulsés hors d’Oran
par les Espagnols à partir de 1669 et durent habiter la montagne de La Corniche
Supérieure (Misserghin). 1663,Dont Alvarez de Bzan y Sylva, marquis de Santa Cruz fait
construire au sommet du pic de l’Aidour (Murdjadjo) le fort qui porte son nom.

Malgré ces fortifications, la ville était l'objet d'incessantes attaques jusqu'au pied même des
remparts. En 1701, Le Rozalcazar, ou Bordj Lahmar, ou encore Château Neuf, était
considéré comme la plus grande des fortifications de la ville d’Oran. C'est ainsi qu'en 1707,
Moulay Ismaïl, sultan du Maroc ayant tenté d'en forcer la défense, vit son armée décimée.
La ville dès lors, connaît une croissance continue : il lui faut gagner de l'espace et de l'air
au-delà des remparts. La démolition des murailles est menée à bien sur plusieurs années
C`était en ce moment la, les espagnols coincés, s`enferment a l’intérieur du fort, par
manque de ravitaillement ils se nourrissent pour la première fois la fameuse Karantika. En
Espagnols caliente (chaud). En 1770, Oran est une ville de 532 maisons particulières et 42
édifices, une population de 2317 bourgeois et 2821 déportés libres se livrent au négoce.
Sous le roi d’Espagne, Charles III, partisans de la conservation de la ville et de son abandon
s’affrontent. Entre 1780 et 1783, le ministre Floridablanca proposa a l’Angleterre
d’échanger Oran contre Gibraltar.

Période ottomane
La domination espagnole avait connu une éclipse de 1708 à 1732 : chassés par le Bey turc
Mustapha Ben Youssef dit Bouchelaghem le fondateur de la ville de Mascara s'empare
d'Oran, seule la victoire de l'armada du duc de Montemar à Aïn-el-Turck leur permit de
chasser les Turcs. Sous leur domination, les exilés juifs avaient pu regagner la ville, ils
durent repartir pour Tlemcen après 1732.
Le mois d'octobre 1790 plongea la ville dans la désolation et dans le deuil. Dans la nuit du 8
au 9, un violent séisme fit plus de trois mille victimes en moins de sept minutes. À la suite
de ce terrible évènement, le roi d'Espagne Charles IV ne vit plus l'intérêt d'occuper Oran,
qui devenait de plus en plus onéreuse et périlleuse; il entama des discussions, qui durèrent
plus d'une année, avec le Bey d'Alger. Un traité est signé le 12 septembre 1792. Après un
long siège et un nouveau tremblement de terre qui désorganisa les défenses espagnoles, le
bey Mohamed Ben Othman, dit Mohamed El Kébir, prit possession d'Oran Jusqu'en 1830,
les beys firent d'Oran leur capitale au détriment de Mascara. Le 8 octobre1792 de la même
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année. Il accorda diverses faveurs aux juifs pour qu’ils se réinstallent à Oran. En 1793 fut
achevée la mosquée du Bey Mohamed el Kébir, qui a servi de Médersa dite de Kheng en
Nitah et de cimetière familial au bey. 1793 le bey ottoman appelé le borgne, qui fut édifié le
mausolée (Goubba) du saint patron de la ville au nom de Cadi Boulahbal. C’est dans la
vieille ville (Casbah) se quartier qui porte le nom du imam Sidi El Houari (appartient à des
fractions de la tribu Berbères Maghraouas). En 1794, des pèlerins venus de la Mecque
apportèrent une nouvelle épidémie de peste et la ville redevint pratiquement déserte.
En 1796, la Mosquée du Pacha, nommée en l'honneur d'Hassan Pacha, dey d'Alger, est
construite par les Turcs avec l'argent provenant du rachat des prisonniers espagnols, après
le départ définitif de ces derniers. Le premier imam de la Mosquée, Sidi Mohamed Es-Senni
Al Mahaji fut l’un des conseillers du bey d’Oran et exerçait comme inspecteur principal
sous le règne du bey Mohamed El Kèbir. En 1800, Ben Abdelkader ben abdallâh Al Mahaji
obtint le poste de cadi d’Oran, qu’il conserva jusqu’à sa mort.
Après le départ des Espagnols, Oran resta trente-neuf années sous autorité turque.

La colonisation française
La maison Bacri-Busnach qui avait obtenu le
monopole du commerce des céréales dans toute la
Régence, étend son privilège au port d’Oran en
1801.
• La ville de 10500 habitants est encore possession
de la Sublime Porte (Empire Ottoman) lorsqu'une
escadre sous les ordres du capitaine Louis de
Bourmont s'empare de Mers-el-Kébir, le
14 décembre 1830.
• 1831 : C'est dans une cité en ruine[réf. nécessaire]
Armoiries de la ville d'Oran pendant
suite aux deux violents tremblements de terre
l'administration Française.
qu'a connu la ville, peuplée de 2750 âmes, que, le
4 janvier 1831, s'installent les Français
commandés par le général comte Denys de Damrémont. La ville compte alors 3800
habitants (selon un recement de 1832), dont une communauté juive qui comprend 3531
personnes, 750 chrétiens (d'origine espagnole) et 250 musulmans.
En septembre, le général Berthezène nomme à Oran, avec les mêmes attributions, M.
Pujol, capitaine de cavalerie en retraite, blessé à la main droite sous l'Empire. L’une des
premières mesures de l’administration militaire française fut de faire raser toutes les
habitations et autres masures qui masquaient les vues du cote de l’est, entre Château
Neuf et le Fort Saint Philippe. On fit de même, par la suite, pour tous les gourbis qui, du
cote du Ras El Ain, pouvaient favoriser des embuscades et permettre à des assaillants de
se glisser jusqu’aux remparts de la ville.

• 1832 : Abd El Kader qui obtint une fatwa des tribus des Chorafas dans la grande Zaouïa
Derkaouia Mahajia a la tête de l’ordre Sidi Amer Lekhal Al Mahaji, dirigea le
soulèvement contre la conquête coloniale française.
• L’œuvre de Abd El Kader commence en 1834 avec le traité Desmichels, mais se poursuit
plus activement après mai 1837, lorsque le traité de la Tafna reconnaît son titre d’Emir et
son autorité sur la majeure partie des provinces d’Alger et d’Oran. Abd El Kader ne se
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borne pas à rassembler des terres, à grouper des territoires pour asseoir sa puissance
politique. il va les unifier administrativement dans un sens égalitaire et populaire pour
unir les populations contre les Français, à l’automne.
• 1835 : Traité du camp des Figuiers Valmy (El Kerma) le 16 juin entre le général Trézel et
les aghas des Zmalas et les Douairs.
• Abd El Kader demanda au général Trézel de lever sa protection sur ces tribus des
Zmalas et les Douairs afin qu’elles puissent retourner sous son autorité mais le général
Trézel refusa.
• 1835 : Le combat reprit de nouveau et ils se rencontrèrent le 26 juin à la ferme de la
forêt Moulay Ismaïl, près de la ville de Sig un brillant combat, où le colonel Oudinot
trouva la mort.
• 1835 : Victoire de la Macta, il signe avec le général Bugeaud (Commandant militaire
d’Oran) le traité de la Tafna qui lui assure le contrôle des deux tiers du territoire
Algérien.
• Découpage administratif de l’état de Abd El Kader, Il adopta la ville de Mascara comme
capitale ensuite Tagdempt Tiaret (La Smalah), le premier gouverneur était Mohamed
Benfreha Al-Mahaji.
• 1836 : le général de Létang crée la magnifique promenade d'où l'on peut jouir d'un si
beau panorama.
• 1841 : Le général Lamoricière voulut débarrasser les abords de la place Kléber des
habitations citadins, car la vieille ville était considérée comme un quartier européen. Il
fixa alors cette masse flottante originaire des citadins des banlieues.
• 1844 : Naît le premier journal l’Écho d’Oran.
• 1844 : Amram Sananés siège à la chambre de commerce.
• 1845 : Le général Lamoricière a créé le premier quartier d’Oran principalement habité
par des étrangers, des proscrits, des renégats, des bohémiens et en particulier les
hommes de couleur, Ce fut le village des ‘’Djalis’’ ou des ‘’étrangers’’, que l’on appellera
par la suite, assez improprement d’ailleurs’’village-négre’’. C’est en 1880 que les citadins
des banlieues ont habité le quartier de nouveau. Le quartier est devenu M’dina-Jdida
(ville nouvelle). Ce village a constitué le principal centre d'agglomération des musulmans
algériens dans la ville d'Oran.
• 1845 : Hôpital Baudens est le premier hôpital militaire construit par les Français et
ouvert au public en 1849.
• 1847 : Après trois ans de combats sporadiques, Abd El Kader se rend au général
Lamoricière. La Smalah d’Abd El Kader est prise, Il est expulsé du Maroc après la
bataille d’Isly.
• 1847 : Création du consistoire provincial d’Oran.
• 1847 : Après le départ en exil de Abd El-Kader les officiers français reprennent une
politique des privilèges au profit des Zmalas et les Douairs au detriment des Chorafas
d'Al Mahaja.
• 1847 : Suite à une sécheresse dramatique de plusieurs mois, une épidémie de choléra
frappe et décime la population d’Oran.
• 1847 : 1er janvier 47300 Français étaient venus d'Alsace, des Vosges, du Dauphiné et du
sud de la France en même temps que 31000 Espagnols, 8800 Maltais, 8200 Italiens et
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8600 Suisses et Allemands qui passaient pour être les plus mauvais colons.
• À partir de 1848 : Oran devient préfecture du département homonyme. Création du petit
bassin du Vieux Port (quatre hectares). Un hôpital civil est édifié.
• 1849 : Du 11 octobre au 17 novembre, 1817 décès ont été déclarés à l’état civil d’Oran
par la choléra.
• 1849 : Construction de la chapelle de la Vierge pour se protéger du choléra.
• 1850 : la ville se cantonne dans les bas quartiers avec une seule pointe sur le plateau
représentée par le quartier israélite.
• 1851 : 30.258 habitants a Oran.
• 1854 : Haim Bénichou, président du consistoire souhaite une francisation rapide des
Juifs.
• 1856 : création du village Lourmel (El Amria) par décret de L’empereur Napoléon III, le
village européen prendra officiellement le nom de Louremel.
• La gare d'Oran a vu le jour par décret impérial. Le 8 avril 1857 naissait la ligne
ferroviaire Alger - Oran .
• Les membres du premier conseil général d'Oran, nommés par l'empereur Napoléon III,
se réunissent le 5 décembre 1858 à la préfecture, sous la présidence de Jules du Pré de
Saint-Maur.
• 1859 : Arrivée des juifs de Tétouan.
• 1860 : construction du Casino Bastrana ; ce lieu a servi pendant plus d’un siècle comme
théâtre, salle des fêtes, pour des concerts de musique.
• 1860 : Cimetière chrétienne (Tamashouet) a été construit sur la terre rouge (El Hamri)
de la ferme Lamur, en extra-muros des remparts existant en ce temps-la, et après la
désaffectation du cimetière espagnol du fort San Fernando de Ras El Ain, à la suite de sa
saturation après les épidémies de choléra à Oran en 1849.
• 1860 : La construction du Marché couvert appelé Marché et Place Karguentah (Place
Zeddour Mohamed Brahim Kacem); il brûle en 1986.
• Hôtel de la Paix, l’un des plus grand Hôtel de la ville, là où a séjourné l’empereur
Napoléon III en 1865
• 1866 : 25 juillet, création du diocèse d'Oran.
• Mostefa Ben Brahim, Né en 1800 dans un Douair d'Al Mahaja Boudjebha à El Gaada 39
Kms dans la banlieue d'Oran est un grand poéte algérien qui a rejoint également la
résistance d'Abd El Kader. Et mort en 1867 il est enterre dans le cimetiére du village
M'Cid dans la région de Sfisef dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.
• 1867 : La compagnie du P.L.M. fut installée à Oran. L'ouverture de la ligne eut en 1871.
• 1870 : 22 septembre, Saint-Denis-du-Sig deviendra une commune de plein exercice, qui a
élu le premier maire.
• 1870 : Le décret-loi du 24 octobre a conféré le statut de citoyen à tous les indigènes
israélites.
• 1871 : L’antijudaïsme à Oran, ses différentes formes à travers les élections et les
journaux.
• 1873 : Installation de la statue de la vierge mise en place sur la tour.
• 1876 : 45640 habitants à Oran.
Oran 11

• La Cimenterie de La Cado daïra de Zahana est la premier gande usine de l'industrie


oranais appelé par la suite en 1976 Complexe Erco a 37 kms dans la banlieue d'Oran.
• 1880 : un quartier d'Oran appelé Village Négre (M’dina-Jdida) contenait de nombreuses
petites maisons. Fut longtemps le point de ralliement de tous les visiteurs de passage à
Oran. Qui devint le nom générique de la ville, entame la ballade par la Tahtaha la grande
et légendaire esplanade, Qui la scinde en deux quartiers, dont la partie basse est appelée
Medinet El-Haddar et la partie haute, Sidi Okba, incluant la place Sidi Blel et la place
Sebalat Et-Tolba, à partir de laquelle on investit facilement les ruelles et les nombreuses
khouchettes (impasses) du quartier.
• 1880 : La Maison BASTOS, manufacture de tabacs construite vers 1880 à Oran. Elle est
considérée comme la première industrie naissante dans le centre de la ville.
• 1880 : Début de la construction de la Grande synagogue d'Oran.
• 1881 : Apparition des premiers omnibus traînés par deux chevaux.
• 1885 : 63929 habitants à Oran.
• 1886 : Inauguration de L'Hôtel de ville d'Oran (Dar El Sbouâ).
• 1887 : Le lycée Lamoricière ouvre ses portes à Oran. Le lycée devint de ce fait, par
rapport au nombre d'élèves, l'un des plus grands lycées français aujourd'hui bâtis (Lycée
Pasteur).
• 1889 : L’infrastructures du tribunal, loi qui a accélérée l’absorption des immigrants dans
la collectivité française.
• 1890 : Oran, à l'étroit, commence à grimper vers Karguentah. Peu à peu, la ville sort de
ses limites et de nombreux faubourgs se créent : Saint Antoine, Eckmuhl, Boulanger,
Delmonte, Saint Michel, Miramar, Saint Pierre, Saint Eugène, Gambetta.
• 1892 : dans les jardins de l’orphelinat de Misserghin, le père Clément va récupérer les
fleurs de l’arbre et en faire un semis. La clémentine est née. Elle recevra son nom officiel
en 1902 par la société algéroise d’agriculture.
• 1896 : 80981 habitants à Oran.
• 1896 : il y avait 15524 Marocains en Algérie, le département d’Oran regroupait 11820.
• 1897 : Oran a vu naitre le plus ancien club de football d'Afrique et des pays arabes, Stade
le Calo (CAL Oran).
• 1898 : Le monument de Sidi-Brahim d'Oran par Jules Dalou fut élevé à la mémoire du 8e
Bataillon de Chasseurs d’Orléans.
• 1899 : Premiers trams électriques desservant la ligne de chemin de fer dite (Bouyou-You)
et qui reliait la ville d’Oran au village de (Hammam Bouhadjar) Située à 21 km de Ain
Temouchent, 45 km de Sidi Bel Abbés et 65 km d'Oran, elle constitue un véritable
carrefour entre les trois Wilayate (provinces).
Oran 12

Années 1900
• 1900 : Le seuil des 90000 habitants est atteint.
• 1902 : Construction de la Maison du Colon sur la Place Karguentah, par l'architecte Wolf.
• 1903 : Au mois d'avril Émile Loubet, président de la République française en visite à
Oran.
• 1906 : 101009 habitants à Oran.
• 1907 : Édification de L'Opéra (théâtre).
• 1909 : 14 décembre, sur un terrain de la Es Senia, Julien Serviès effectue le premier vol
retentissant en Oranie, avec un monoplan Sommer. Le 9 janvier suivant, un grand
meeting rassemble quarante mille personnes, toujours à la Es Senia, en présence du
Maréchal Hubert Lyautey.
• 1911 : 118023 habitants à Oran.
• 1912 : Ouverture de la première école coranique libre et moderne Zaouïa Derkaouia
Mahajia de Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil) à Oran M'dina-Jdida (Tahtaha), appelé par la
suite la Mosquée Cherifia en l’honneur des Chorafas d’Al Mahaja. Et l’un des fondateurs
de l’Association des oulémas musulmans algériens. Après sa mort le vendredi
17 octobre 1969 il fut enterré au cimetière Moul-Eddouma (Les Planteurs).
• 1913 : Ouverture au culte de la cathédrale du Sacré-Cœur (place Jeanne d’Arc).
• 1914 : Durant la première Guerre mondiale, 24000 Algériens furent tués sur les lignes du
front, notamment victimes de gaz moutarde.
• DAR EL KADI : Les bâtiments administratifs se composaient de la Mahkama (Dar El
Kadi), tribunal chargé des affaires relevant du statut musulman, d’un commissariat de
police, de l’hospice Bendaoud, petit hôpital et en même temps dispensaire.
• 1917 : Le gouverneur Jean-Pierre Bordes réalisa la nouvelle route du port sur piliers
• 1921 : 138212 habitants à Oran.
• 1921 : AS Marine est le premier club d'Oran Champion d'Afrique du Nord de Football.
• 1925 : Le docteur Molle est élu maire d'Oran, et « député anti-juif ».
• 1926 : 145183 habitants à Oran.
• 1926 : 1er mars création du premier club musulman à Oran, Union sportive Musulmane
d’Oran (USM Oran).
• 1927 : On construisit vers la fin des années vingt le lycée Ardaillon aujourd'hui baptisé
(Ben Badis).
• 1930 : Création de nouveaux quartiers, moins denses et plus luxueux, achevant
l'urbanisation de la première couronne, dans sa partie orientée vers l'intérieur du pays ;
ces quartiers sont Gambetta supérieur, Bon Accueil, les Castors, Médioni, Boulanger,
Cité Petit, Magnan Ce quartier possédait un grand établissement scolaire primaire,
l’école Magnan, belle et robuste construction du début du siècle. Elle est située sur la rue
Aristide Magnan… Ce développement se poursuit tous azimuts avec la création de
quartiers débordant la première couronne (quartier de Saint-Hubert, Les Palmiers, Point
du Jour, Gambetta…).
• 1930 : Le Port d’Oran a dépasser en tonnage celui d’Alger.
• 1930-1932 : Oran Es Senia est l'aérodrome utilisé sur lequel sont établis plusieurs
records mondiaux de durée et de distance en circuit fermé.
Oran 13

• 1930 : Il y a également La Mosquée et la Médersa El-Hayat gérées par l’association des


Oulamas (Islah) et le grand dramaturge égyptien Youssef Wahby.
• 1931 : 187981 habitants à Oran.
• 1931 : Club Des Joyeusetés (C.D.J), est Le premier club d’Oran vainqueur de la coupe
d’Afrique du Nord de Football. Il s'agit du quartier Israélite ou " Derb El Houde ". La
partie supérieure de ce dynamique quartier appelée Akbet Zabak (La Rue de Wagram).
• 1932 : Début de la construction d’une route longeant la corniche oranaise partant de la
petite anse du Fort Lamoune, anciennement appelé (Bordj El-Houdi), contournant la
pointe au-dessus de ce promontoire, pour gagner à flanc de montagne Sidi Dada-Youb, la
rade et le fort de Mers El Kebir, soit plus de six kilomètres, dont 2.4km furent taillés dans
le roc. La route fut achevée en avril 1835.
• DARA (Ronde) avait aussi ses derviches et ses personnages de légende, comme le
violoniste aveugle Benyamina, avec son inséparable compagnon Harrandou.
• 1933 : fondation du ASM Oran
• 1935 : Djenane Djato, la première grand prison civile de la ville d’Oran.
• Sidi Dada-Youb (Bain de la Reine). Ce centre de plaisance balnéaire a fonctionné
pendant des siècles. Sidi Dada-Youb grand saint ayant guéri des dizaines de malades par
le miracle.
• 1936 : 217819 habitants à Oran. Le 1er août 1936, nait à Oran le créateur et couturier
français Yves Saint-Laurent.
• 1936 : Le nombre de Marocains dans le département d’Oran est de 19902, dont 4395
vivaient dans la ville d’Oran.
• 1936 : GC Oran (Gallia d'Oran) Champion d'Afrique du Nord de football troisième club
d'Oran Champion.
• 1937 : Création de l'association El-Falah à Oran sous l’égide de Cheikh El Miloud Al
Mahaji et de la Médersa du même nom.
• 1937 : Construction du Marché Michelet Avec ses trois entrées, ses deux niveaux et ses
vendeurs de fleurs.
• L’Hôtel Royal, fréquenté par la noblesse oranaise, était célèbre par son élégant
restaurant le Grillon, un endroit chic et distingué. C’était un lieu de rencontre des colons,
des bachaghas et de hauts fonctionnres.
• 1940 : Début de la construction de la nouvelle préfecture.
• École Avicenne (Ibn Sina), Il se trouve dans le Quartier Lyautey Arrondissements d'El
Hamri premier école des indigènes.
• Sahâb El Baroud wal Karabila : L’association folklorique Banda Ezzahouania (Banda
Joyeuse) et Nedjma (l’Etoile), les deux troupes créées au début du siècle activaient dans
les quartiers musulmans dont Tahtaha. Elle officiait lors des fêtes religieuses durant la
semaine du Maoulid En-Nabaoui.
Oran 14

Seconde Guerre Mondiale


• Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Afrique du Nord voit débarquer les forces
américano-britanniques.
• 1940 : L’armistice franco-allemand du 18 juin consacre l’échec des armées françaises, la
flotte reste libre.
• 1940 : 3 juillet, la flotte française de l’Atlantique basée à Mers el Kébir, est bombardée
par la flotte britannique, en provenance de Gibraltar, entraînant la perte de trois
cuirassés : le Dunkerque, le Provence et le Bretagne. 1200 marins périssent.
• 1940 : 6 juillet la marine française déplore 1297 morts ou disparus et 351 blessés. Ces
soldats reposent au cimetière marin de Mers El-Kébir.
• 1940 : Au cimetière de Mers El-Kébir, un immense carré est réservé aux 1200 marins
victimes du bombardement.
• 1941 : 14 janvier, le prix Nobel de littérature Albert Camus arrive à Oran avec Francine
Faure, la jeune Oranaise qu'il épousera à Lyon en France à l'âge de 28 ans, il s'installe à
présent avec sa femme dans un appartement prêté par sa belle-mère Christiane sur la
Rue d'Arzew (actuellement Larbi Ben M'Hidi).
• 1941 : les jeunes juifs d'Oran frappés par le numerus clausus imposé par le
gouvernement de Vichy, quittent l'école Française. André Benichou ouvre sa fameuse
école privée où a enseigné Albert Camus.
• 1942 : 8 novembre, prélude au débarquement en Italie ; c'est au tour des Britanniques et
des Américains de débarquer à Arzew et sur les plages des Andalouses, les troupes
pétainistes du régime de Vichy, procèdent à des tirs à partir des batteries de Gambetta.
Le 10 novembre, Oran capitule, Le commandant en chef des troupes américaines était le
général Eisenhower futur président des États Unis. L’Année des Bons (aâme el Boun). La
misère frappe Oran.
• 1942 : Les habitants de l’Est d’Oranie (Chéraga), ont subi l’exode vers la ville d’Oran.
• 1942 : Cimetière chrétien au quartier de Petit-Lac appelé le cimetière des Alliés construit
en 1942 pour recevoir les dépouilles des militaires tués lors de la Seconde Guerre
mondiale.
• 1942 : Au mois de novembre les Américains débarquent dans la baie, point de départ de
la victorieuse campagne d’Italie.
• Le Grand Café Riche et sa clientèle bourgeoise et dominante, la pharmacie Maregiano,
l’une des premières d’Oran.
• 1942 : lors du débarquement Américain à Oran, Blaoui El Houari il fut engagé comme
pointeur aux docks du port. Sans oublier que le martyr Ahmed Zabana fut l’ami d’enfance
du grand cheikh Blaoui, il puisera dans le répertoire des vieux bédouins oranais. Blaoui
El Houari lui-même un révolutionnaire qui fut incarcéré en prison qui est située dans une
ferme utilisée comme camp de concentration (ferme Cola) a Sig (Algérie), et ce durant la
guerre de libération (1954-1962).
• 1943 : Les années noires de la Deuxième Guerre mondiale. L’alimentation était rare et
les soins aléatoires en face des grandes épidémie, telle que le typhus (aâme typhus).
• 1943 : À l’automne le cuirassé de 50000 tonnes ‘’Iowa’’, portant à son bord le président
Roosevelt se rendant à la conférence de Téhéran, accoste à Mers El-Kébir, probablement
le seul port de l’Afrique du Nord susceptible d’accueillir rapidement à la jetée nord, bord
Oran 15

à quai, un tel navire. De là, Roosevelt gagne l’aérodrome de Es Senia dans sa puissant
voiture présidentielle.
• 1943 : Le café El-Widad a été créé par un groupe de militants nationalistes en plein
centre ville européen d'Oran. Cet établissement jouera un important rôle dans le
développement du patriotisme algérien. Au fil du temps, il devient un centre de
regroupement des différentes tendances représentatives des partis de l'époque.
• 1945 : Le 8 mai le monde entier célébrait la fin de la deuxième guerre mondial. On
organisa dans la ville d'Oran, des combats de boxe professionnels et amateurs ou se
produisirent Bob Omar, Houari Godih, Hocine Khalifa, Bachir Cheraka et les trois frères
Sebbane.
• 1945 : 9 mai fondation du SCM Oran.
• 1945 : 11 mai la police des renseignements généraux a regroupe les nationalistes de tous
bords : Oulémistes, Manifestes, P.P.A., à la suite des graves événements de Sétif et
Guelma.
• Premier périphérique de la ville, qui partait de la clinique Juan.
• 1946 : Construction par Vincent Monréal du stade qui porte son nom, appelé par la suite
stade Habib Bouakeul.
• 1946 : 14 mai fondation du MC Oran, Le nom du Mouloudia Club d'Oran a été inspiré de
l'anniversaire du prophète Mohamed (qlsssl), Club béni par le grand imam de la ville Si
Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil).
• 1946 : El-Jrad, à Oran, au printemps le ciel s'assombrit subitement. Une tempête de
sauterelles s'abat sur les toits, se rue sur les arbres et les espaces verts, tout devient noir
(aame jrad).
• Après les massacres du 8 mai 1945, les familles oranaises adoptent les orphelins venus
de l’Est du pays.
• 1947 : Oran est devenue la ville de la peste ce qui à inspiré à Albert Camus son fameux
livre (La Peste).
• 1948 : Oran compte 352721 habitants. La population oranaise originaire d'Espagne est
estimée à 65 % du total des Européens, eux-mêmes plus nombreux que les musulmans.
Oran est démographiquement la ville la plus européenne de l'Algérie ; c'est aussi celle où
la population d'origine espagnole a la plus forte prépondérance numérique.[22]
• 1948 : Dar El-Chakouri, Edifice de style hispano-mauresque d’une grande beauté
architecturale construit en 1948. Cette institution était la maison des combattants
musulmans (Dar El-Askri), soldats de l’armée française libérés à la fin de la seconde
Guerre mondiale (1939-1945) Elle possédait un service administratif pour les pensions,
un service d’aide sociale, un service de l’état civil.
• Un événement survint en 1948, à Oran, qui mit aux prises les deux communautés juive et
musulmane. Ce fut la création de l’État d’Israël par les Nations unies. À l’occasion de la
célébration de la Pâque juive, en avril 1948 en sortant du cimetière juif de la Ville
Nouvelle. Des bagarres éclatèrent, faisant de nombreuses victimes. Depuis, cette
nouvelle situation engendra une profonde déchirure entre les deux communautés d'Oran.
• 1949 : La construction du Balcon de front de mer
• 1949 : avril, dans un hôtel d’Oran « Hôtel de Paris » Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed
deux responsables de l'os du PPA en compagnie de Hamou Boutlelis avaient préparé
Oran 16

l’attaque de la poste d’Oran.


• Le Grand Casino, est Ce fameux cinéma qui a été reconverti en 1950 en garage pour
véhicules appelé le (GARAGE DE LA PAIX).
• 1952 : la ville d’Oran est marquée par de profondes mutations dont la plus importante fut
celle de l’approvisionnement en eau douce. Vieux projet du maire d’Oran, entamé par
l’abbé Lambert dans les débuts des années quarante, Mais c’est sous l’autorité de
monsieur Henri Fouquès-Duparc, le maire d'Oran, qu'il fut réalisé. L’eau douce coule
dans les robinets de la ville en juillet 1952.
• 1952 : Ouverture de la Cantine Scolaire par le maire d'Oran Henri Fouquès-Duparc.
• 1953 : 415299 habitants à Oran.
• 1953 : Ouverture du Grand Marché Sidi Okba à M'dina Jdida par le maire d'Oran Henri
Fouquès-Duparc.
• La Cueva d’El Agua, la mini plage aux pieds des falaises était la station balnéaire
populaire ou une grande partie de jeunes s’y rendaient pour se baigner. Une grande
pierre de forme cubique qu’on appelait (la pierre rousse) servait de tremplin pour les
meilleurs plongeurs. La descendre par le Ravin Blanc ou le chemin de la Mina et dans le
Port en trouve des petits bateaux de plaisance, l’homme le plus célèbre de ces bateaux
fut celui à la pipe aux lèvres, qui avait le sobriquet de (Zem – Zem).

Guerre d'Algérie
• 1954 : 457972 habitants à Oran.
• 1954 : guerre d’Algérie.
• 1954 : à la veille de la guerre, la Médersa El-Falah fut un noyau d’activistes
révolutionnaires.
• 1954 : 1er novembre début de la guerre.
• 1954 : Zeddour Mohamed Brahim Kacem l'un des "cerveaux" de la révolution algérienne,
fut arrêté par les troupes françaises quelques jours seulement après son retour d'Égypte,
où il était étudiant et en même temps l'un des animateurs directs du mouvement
nationaliste au Caire.
• 1954 : Larbi Ben M'Hidi fut le commandant de la (Wilaya v) qu'il essaya tant bien que mal
de diriger malgré le manque de moyens. Il laisse le commandement de la Wilaya à
Boussouf au début de l'année 1957.[23] Ahmed Zabana fut désigné par Larbi Ben M'hidi
en tant que responsable de la zone de Zahana (Willaya v) 32 kms dans la banlieue d'Oran,
chargé de préparer la Révolution avec tout le nécessaire en munitions et hommes.[24]
• 1954 : 30 octobre, Ahmed Zabana a tenu une réunion avec son groupe de combattants au
cours de laquelle furent réparties les missions et définis les objectifs ainsi que le point de
ralliement à Djebel El Gaada, à Ghar Boudjelida (grotte de chauve souris) 39 kms dans la
banlieue d'Oran plus precisement au Douair Chorfa qui était le P.C (poste de
commandement) du front de libération nationale (FLN) de la ville d'Oran pendant la
révolution la guerre d'Algérie (Willaya v).
• 1954 : Les militants conduits par Cheriet Ali Chérif se lancent dans une action avortée
contre une caserne. Il se rendit à Ghar Boudjelida a El Gaada du côté de Ahmed Zabana.
• 1954 : la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, le 8 novembre 1954 au cours de laquelle
Ahmed Zabana fut capturé par les troupes françaises après avoir été atteint de deux
Oran 17

balles. Ahmed Zabana fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour être
guillotiné.
• 1954 : ouverture des abattoirs municipaux sur la zone industrielle de Saint-Hubert
arrondissements d'El Hamri, On abattait le matin de bonne heure les bêtes, bovins,
moutons et chèvres destinés à la consommation de la population Oranais. Sans oublier
les abattoirs les plus anciens d’Oran situés au quartier Saint Eugène.
• 1956 : Arènes d’Oran : Corrida les arènes servirent de centre de tri aux troupes
françaises. À l’indépendance en 1962 on essaya de trouver un plan de charge culturel
pour animal cette infrastructure (TORO–BALL).
• 1956 : février, le FLN lance un ordre de grève. À Oran, ce sont les dockers, en grande
majorité des musulmans, constitués en un puissant syndicat affilié à la CGT qui donne le
départ au mouvement le 2 février et décide de se rendre en cortège, de la ville arabe
jusqu'à la préfecture.
• 1957 : Ahmed Wahby (Driche Ahmed Tidjani) rallie la troupe du FLN avec laquelle il
sillonne les capitales de l’ex-bloc socialiste, de la majorité des pays arabes et de l’Asie
(Chine notamment).
• 1957 : Hamou Boutlelis a été enlevé à la veille de sa libération après 8 ans passés en
prison a cause de son militantisme au sein du PPA et jusqu'a nos jours on n'a plus
retrouvé sa trace.
• 1958 : Construction du stade municipal baptisé "Henri Fouquès-Duparc", dans le quartier
Lyautey Arrondissements d'El Hamri d'une capacité de quarante-cinq mille places. Et
l'inauguration du stade par un grand match de gala opposant Real Madrid (ESP) – Stade
de Reims (FRA), Real Madrid est Champion d’Europe, Reims est Champion de France. Le
stade municipal appelé par la suite stade 19 juin aujourd’hui rebaptisé Stade Ahmed
Zabana.
• 1958 : 28 janvier, Cheriet Ali Chérif, le dernier chahid à être exécuté par la guillotine.
rappelons-le, est natif de la même région que son frère de combat, Ahmed Zahana dit
Ahmed Zabana, le premier martyr de la guerre de libération nationale à être guillotiné le
19 juin 1956.
• 1958 : 13 mai "Je vous ai compris" du général de Gaulle.
• 1958 : 6 juin, visite du général de Gaulle à Oran.
• Jetée, Cet endroit c’est le fort Lamoune. Ce site est celui qui a été à l’origine bien
modeste du port d’Oran la pointe rocheuse de Lamoune, qui termine la montagne du
Murdjadjo.
• 1959 : La chapelle de la Vierge (Notre Dame du Salut) devient un lieu de pèlerinage.
• 1959 : Entretien du général de Gaulle avec Pierre Laffont, directeur de L’Echo d’Oran.
• 1959 : 370 000 habitants à Oran.
• Le Plan du Groupement d’Oran de 1959, préconise l’extension de la ville vers l’Est.
Entre-temps, la connexion avec les faubourgs se réalise : Gambetta, Saint-Eugène,
Lamur, Boulanger et Maraval mais aussi Choupot, Cité Petit, tout en conservant leur
spécificités, sont désormais reliés au centre …Bientôt Es-Senia… Déjà, M’dina Jdida
fonctionnait comme pôle d’attraction de la population algérienne de la région. Avec El
Hamri, M’dina Jdida exerce sa fonction de lieu de mémoire et de mobilisation du
mouvement national. La socialisation des masses populaires passe autant par les partis
Oran 18

politiques que par les clubs sportifs dont le plus populaire et le plus titré était alors
L’Union Sportive Musulmane d’Oran, l’USM Oran. Des Chorafas d’Al Mahaja viennent
dispenser des cours d’arabe et de religion. Ils forment des générations de jeunes qui vont
militer dans les différents courants du mouvement national. Autour de Houari Souyah, de
Mohamed Benahmed, dans les Médersa MTLD ou réformistes, dans les cercles politiques
et le mouvement scout, dans les clubs de football, l’ASM Oran, le MC Oran, l’EM Oran
des jeunes se mobilisent a M’dina Jdida, mais aussi dans les faubourgs de Lamur de
Médioni de Lyautey (les Arrondissements d'El Hamri) de Victor Hugo et dans les autre
quartiers.
• Charchara : pour se laver de l’eau de mer, de nombreux baigneurs profitaient pour se
rendre au tunnel appelé (charchara) ou une abondante eau de source de la
(Cressonnière) dévalait comme les chutes d’une cascade.
• 1960 : Construction du palais des sports baptisé par le maire d’Oran Henri
Fouquès-Duparc.
• 1960 : profanation du cimetière juif d'Oran.
• 1960 : Premières barricades.
• 1961 : août, apparition de l'OAS. Les statistiques donnent à Oran 400000 habitants :
220000 Européens et 180000 musulmans. Le couvre-feu est décrété à 21 heures. La ville
est partagée en deux. Le FLN contrôle les 180000 musulmans de M'dina Jdida, des
faubourgs Médioni, Lyautey, Lamur et Petit Lac sur lesquels flotte le drapeau vert.
L’O.A.S contrôle les quartiers du centre, Gambetta, Eckmühl, Saint-Eugène, la Marine et
Sidi El Houari.
• 1962 : Le 19 mars, Annonce du cessez-le-feu.
• 1962 : Recrudescence des attentats[réf. nécessaire]. L'un des chefs de l'OAS, Edmond
Jouhaud, est arrêté le 25 mars. Juin : incendie du port. Massacre du 5 juillet 1962 (1300
morts selon les sources helvétiques, 3000 selon les archives pieds noirs.) Fin de la
présence Française.

Indépendance
• 1962 : le 5 juillet (Fête de l'indépendance), deux jours après la proclamation officielle de
l’indépendance de l’Algérie, enlèvement et de l’assassinat par le FLN de plusieurs
milliers de Pieds Noirs (sources allant de 1100 à 2000 morts) sans intervention de
l'autorité algérienne ni celle des soldats français encore présents bien que le
gouvernement français eut été immédiatement informé de ces massacres (les accords
d'Evian stipulant qu'entre mars 1962 et le jour de l'indépendance, l'autorité et la sécurité
publique serait du seul ressort du Gouvernement provisoire légitime reconnu d'Algérie).
Au bas de la rue de la révolution, à 11h15 du matin, des coups de feu éclatent entrainent
une panique générale. La foule se lance dans un massacre vengeur de tous les
occidentaux. Il y eu de nombreuses victimes et parmi celles-ci 10 juifs d'Oran. Le grand
imam de la ville Si Tayeb Al Mahaji (Alem Jalil), condamna ces crimes. Plus tard le
président Ahmed Ben Bella a arrêté les commanditaires de ces massacres.
• 1962 : La France a sollicité la location de la base navale de Mers El-Kébir et des annexes
militaires pour 15 ans.
• 1962 : Place Jeanne d'Arc la statue a été rapatriée après l’indépendance à Caen.
Oran 19

Oran pour les Algériens


• 1962 : Oran ne compte plus que 150000 habitants.
• 1962 : En septembre, élection de Ahmed Ben Bella à la présidence de la république.
• 1962 : Premier maire après l’indépendance est Seghier Ben Ali. Il a été précédé par
Brahim Tayeb Mokhtar, dit (Si Mokhtar Al Mahaji).
• 1962 : Houari Souiyah le premier préfet d’Oran après l’indépendance.
• 1962 : Medersa El-Falah ouvrit ses portes et continuera ses activités dans le domaine de
l'enseignement.
• 1962 : Juillet le gouvernement algérien, en accord avec la municipalité d’Oran, pour
baptise une avenue sur le nom de l’inspecteur de l’enseignement Max Marchand.
• 1962 : Barclays Bank, Après l’indépendance elle a connu différentes péripéties, elle
servira comme siège au commissariat du parti FLN.
• 1963 : SCM Oran est le premier club d’Oran Champion de la Ligue de Région de football,
Apprêt l'indépendance (1962/63).
• 1963 : Il ne restera que 850 juifs à Oran qui rejoindront soit la France ou Israël, quelques
années après.
• 1964 : ASM Oran est le deuxième club d’Oran Champion de la Ligue de Région de
football, Apprêt l'indépendance (1963/64).
• 1965 : 17 juin Oran Match Amical opposant l'Algérie au Brésil, joué au stade municipal
(Ahmed Zabana) devant 60000 spectateurs. Ahmed Ben Bella, le premier Président de la
république algérienne, et ancien joueur de l'OM, était présent.
• 1965 : 19 juin le coup d’État de Houari Boumédiène.
• 1967 : 20 juillet Seghier Ben Ali a été élu maire de la ville d’Oran.
• 1968 : La France abandonna totalement la base navale de Mers El-Kébir.
• A la fin des années soixante, le célèbre hôtel Le Martinez dont la construction remonte
au XIXe siècle, a souffert des glissements de terrains ce qui a incité les autorités à sa
démolition pure et simple.
• 1971 : MC Oran est le premier club d’Oran Champion d’Algérie (Championnat
d'Algérie de football 1970 - 1971).
• 1975 : La Grande synagogue d'Oran a été transformée en mosquée. Ce lieu de culte est
devenu la mosquée Abdellah Ben Salem, celui-ci était un riche juif médinois qui se
convertit à l'islam.
• 1975 : 1er juin Découpage territorial a divisé les banlieues et les habitations citadines de
la ville d'Oran par d’autres wilayas.
• 1975 : 19 juin MC Oran est le premier club d’Oran vainqueur de la Coupe d'Algérie de
football.
• 1976 : Les casernes sont libérées par l’ANP et remise a l’État qui, à son tour, la rétrocéda
à la commune d’Oran. En 1995, les autorités de la Willaya transforment les lieux en lycée
et CEM.
• 1978 : 27 décembre la mort du président Houari Boumédiène.
• 1979 : février, Chadli Bendjedid président.
• Les grandes salles de cinéma telles que : l'Empire, l'Escurial, le Régent, le Colisée, le
Balzac, le Lynx, le Club, le Century, le Paris et Rex sont fermées, en grande partie.
Oran 20

• 1985 : La cathédrale du Sacré-Cœur, Après avoir servi comme un haut lieu de culte
chrétien, elle sera reconvertie en bibliothèque municipale.
• 1986 : Construction du Parc d’Attraction au profit des enfants .
• 1986 : La chute des prix du pétrole mettra fin à cette politique socio-économique.
• 1988 : 5 octobre, Événements en tout l’Algérie.
• 1988 : octobre une nouvelle expérience politique – “la voie démocratique”.
• 1989 : septembre, une nouvelle constitution, et ouvrit la scène politique au
multipartisme.

Crise des Années 1990


• 1991 : Vie politique dominée par des conservateurs religieux.
• 1991 : En décembre, victoire du FIS au premier tour des élections législatives. Il est
limogé au lendemain.
• 1992 : 11 janvier Chadli Bendjedid qui annonce sa démission le soir même lors d'un
discours télévisé.
• 1992 : 14 janvier Mohamed Boudiaf président de la République.
• 1992 : Manifestations politiques de toutes tendances.
• 1992 : Période de violences opposant l'État aux ultraconservateurs religieux constitués
en groupes armés.
• 1992 : 29 juin Mohamed Boudiaf président de la République assassiné à Annaba.
• 1992 : Guerre Civile algérienne.
• 1995 : novembre Liamine Zéroual président de la République.
• 1999 : avril Liamine Zéroual qui annonce sa démission.
• 1999 : 27 avril Abdelaziz Bouteflika président de la République.

Vie administrative, touristique et économique


Au lendemain de l'indépendance, les plans d'équipement des communes, le plan triennal et
le premier quadriennal eurent très peu d'influence sur l'extension et l'urbanisation de la
ville, vidée de la majorité de ses habitants ; on y acheva les programmes du plan de
Constantine et on reconvertit quelques espaces militaires en équipements universitaires.
C'est avec le deuxième plan quadriennal, le PMU en 1975 et le PUD en 1976, que
l'urbanisation allait prendre un nouvel essor, sous les mêmes formes et axes que ceux
tracés pendant l'époque coloniale : on assiste à la poursuite du même type d'urbanisation ;
malgré l'énorme effort de construction, les résultats et les tendances sont les mêmes que
ceux hérités de la période française. De 1978 à 1991, le développement urbain est marqué
par :
• L'urbanisation de la deuxième couronne, achevée en 1986, par la construction des ZHUN
et de quelques lotissements.
• L'extension vers l'est.
• La marginalisation de la zone ouest (Planteurs, Ras El Ain et Sidi El Houari).
• Le dépérissement du tissu urbain.
• L'absence de planification urbaine et la poursuite de l'exclusion des populations vers les
agglomérations périphériques.
Oran 21

• La conurbation d'Oran avec quelques agglomérations de création coloniale récente


(Alberville, Fernanville, Bir El Djir).

Arrondissements et quartiers historiques


Les arrondissements sont au nombre de douze (appelés aussi « secteurs urbains »), chaque
arrondissement ou secteur ayant sa propre antenne communale, administrée par un
délégué communal élu, et qui gère les affaires administratives, techniques, politiques et
sociales. Le quartier historique par excellence est Sidi El Houari qu'on appelle aussi « les
bas quartiers ». Il est en effet considéré comme « le vieux Oran » et recèle à ce jour
l'empreinte des diverses occupations qu'a connues la ville (espagnoles, ottomanes,
française).
Arrondissements d'Oran :
• 1er: Sidi El-Houari (Casbah, St-Louis, Vieux Port)
• 2nd : Sidi El Bachir (St-Charles, Plateaux, Centre Ville)
• 3e : Ibn Sina (Victor Hugo, Cavaignac, Delmonte)
• 4e : El-Makkari (Saint-Eugène, Les Castors, Petit Lac)
• 5e : El-Hamri (Medioni, Lyautey, Lamur, Saint-Hubert)
• 6e : El Badr (Boulanger, Choupot, Magnan, Sananès)
• 7e : Es-Seddikia (Carteaux, Point du Jour, Gambetta, Falaises)
• 8e : El Menzeh (Canastel)
• 9e : El Amir (Miramar, Bel Air, Saint-Pierre)
• 10e : El Othmania (Maraval, Cuvelier, les Palmiers)
• 11e : Bouamama (Cité Petit, Planteurs)
• 12e : Es-Saada (Ekhmühl, Saint-Antoine)
Les Anciens Quartiers de la Ville d'Oran :
• Bon Accueil, Melis, Yllouz, Courbet, Falaises, Gambetta, Carteaux, Mont Plaisant, Arbes
Ville, Hippodrome, Pouget, Saint Eugène, Delmonte, Cavaignac, Bastie, Victor Hugo,
Lamur, Lyautey, Médioni, Boulanger, Magnan, Village Negre, Saint Michel, Foyer
Oranais, Choupot, Sananès, Saint Antoine, Terrade, Casbah, Eckmühl, Brunie, Cuvillier,
Cité Petit, Chollet, Le Château D’Eau, Marine, Eugène Étienne.
• Le quartier historique Sidi El Houari (ex: Casbah) est un faubourg au nord de la ville
d'Oran. On y trouve l'ancien lycée Saint-Louis, ainsi que la vieille mosquée du Pacha
datant du XVIIe Siècle. Dans ce quartier repose la dépouille du saint patron de la ville au
nom de Cadi Boulahbal, au mausolée (Goubba) qui fut édifié en 1793 par le bey ottoman
appelé le borgne. C’est dans la vieille ville (ex: casbah) se quartier qui porte le nom du
imam Sidi El Houari (appartient à des fractions de la tribu Berbères Maghraouas). C'est
historiquement le premier centre ville d’Oran, il regroupe plusieurs sites et monuments
classés. Ce quartier est ainsi considéré comme un symbole de passage de plusieurs
civilisations : turque, espagnole et française. Il se situe à l’Ouest de la ville entre le
versant est du mont Murdjadjo, et le vieux port.
• D'autres curiosités touristiques : l'ancienne préfecture du boulevard Stalingrad, des
vestiges espagnols datant du XVIe siècle, et surtout le palais du Bey d'Oran.
Oran 22

Cimetières
• Parmi les cimetières de la ville d’Oran, le cimetière de Sidi El Ghrib est le lieu
d’enterrement des musulmans le plus ancien. Il existe aussi le cimetière de Sidi Fillali qui
se situe sur la montagne de l'Aidour (Murdjajo). Ce cimetière ne recevait que les familles
oranaises d’origine turque.
• D'autres cimetières sont connus tels que Sidi El Bachir nom d'un des plus vieux
marabbouts de la cité au quartier Plateaux (ex: Saint Michel), El Melh au quartier
Lyautey (Arrondissements d'El Hamri) et Moul-Douma dans le quartier des Planteurs, où
on y enterrait les défunts de la ville jusqu’en 1958; il fut fermé au profit du cimetière
d’Ain El-Beida.
• La colonisation française à réservé Un carré situé au quartier Sananés (cimetière des
aghas) abritent les tombeaux de Mustapha Ben Ismail, chef de la tribu des Douairs, et de
Benaouda Mazari, chef de la tribu des Zmalas.

Agglomération oranaise
La métropole oranaise comporte plusieurs communes dont 2 sont agglomérées à la ville :
• Bir-El-Djir : Elle constitue la banlieue est d’Oran ("en dehors des arrondissements").
Baptisée Arcole à l'époque coloniale, la commune, située à 8 kilomètres du centre, est
restée essentiellement agricole jusqu'à la fin des années 1980. Elle accueille aujourd'hui
une population de 118000 habitants, et devient un centre majeur de l’agglomération
oranaise. Elle abrite plusieurs sièges d’entreprises à l'architecture moderniste
(Sonatrach, en construction), le nouveau CHU "1er novembre 1954", le Palais des
Congrès, l'Université des sciences et de la technologie, conçue par l’architecte japonais
Kenzo Tange, l'Institut des sciences médicales, et la Cour de Justice. On y projette la
construction d'un stade olympique de 50000 places.
• Es-Sénia (auparavant La Sénia). Cette commune se trouve au Sud d’Oran, à 7 kilomètres
du centre. Elle abrite des zones industrielles, plusieurs instituts universitaires (Université
d’Oran-Es-Sénia[25] , Institut de Communication, École normale supérieure
d'enseignement technique d'Oran (ENSET)[26] , Centre de Recherche en Anthropologie
Sociale et Culturelle (CRASC)[27] , etc.) et l’aéroport international. Elle sera le terminus
du Tramway d'Oran.
D'autres communes plus éloignées font partie de l'aire d'attraction de la ville sans toutefois
faire encore partie de son agglomération :
• Aïn-el-Turck se situe au Nord-Ouest d’Oran à 15km du centre. Il s'agit d'une station
balnéaire qui comprend plusieurs édifices hôteliers et complexes touristiques. Le
paysage de cette commune change grâce aux nombreux projets entrepris : réseau
autoroutier, stations balnéaires, hôpitaux, etc. À 8km de la commune : la station
balnéaire les Andalouses.
• Mers-El-Kébir : Cette commune se situe au Nord-Ouest d’Oran à quelque 7 kilomètres du
centre ville. Elle est également une base maritime et une station navale, siège de la
marine nationale algérienne.
Oran 23

Transports
La ville dispose de moyens de transport limités, qui ne couvrent pas suffisamment les zones
suburbaines. L'entreprise ETO (Entreprise du transport oranais) a acquis des bus neufs
pour couvrir la demande à hauteur de 70%. Mais cela reste insuffisant au vu du nombre
d'usagers, notamment les étudiants qui fréquentent les deux grandes universités. Le visage
de la ville va être transformé grâce à la mise en œuvre prochaine du tramway d'Oran, dont
le projet de faisabilité a été finalisé et validé par les autorités locales en décembre 2005.
Les travaux, entamés en janvier 2007, devraient durer environ deux ans et demi, pour livrer
la première ligne du tramway en 2009. Elle devrait comporter 31 stations, réparties sur
17,7 kilomètres allant d'Es-Sénia, au Sud, jusqu'à Sidi Maarouf, à l'Est, en passant par le
centre ville (place du 1er Novembre). Le tramway devrait desservir la localité d'Haï Sabbah,
l'université des Sciences et de la Technologie (USTO), le carrefour des Trois Cliniques, le
Palais de Justice, Dar El Baïda, le Plateau-Saint Michel, la place du 1er Novembre,
Saint-Antoine, Boulanger, Saint-Hubert, le 3e Boulevard périphérique et enfin l'université
Es-Sénia.

International
L'aéroport International Es-Senia est à 12km du centre ville. Le port est relié par des
ferries aux ports européens de Marseille, Sète, Alicante et Almería, via la compagnie
nationale Algérie Ferries ou la SNCM.

Vue panoramique

Port et Front de mer

Photos d'Oran

Santa Cruz, vue depuis le


Mairie d'Oran, Place La Sebkha d'Oran étendue Façade maritime d'Oran.
centre-ville.
d'armes qui abrite les 2 d'eau salée.
lions.
Oran 24

Tahtaha : place populaire La pêcherie. Place d'armes. Hôtel de ville.


de Mdina Djdida.

Jumelages
Oran est jumelée avec les villes suivantes :
• Alicante (Espagne)
• Bordeaux (France)
• Caire (Égypte)
• Dakar (Sénégal)
• Djeddah (Arabie saoudite)
• Durban (Afrique du Sud)
•  Gdansk (Pologne)
•  Sfax (Tunisie)
•  Oujda (Maroc)
•  Zarka (Jordanie)

Vie artistique et culturelle

Musée Ahmed Zabana (ex-Demaegt)


Ce musée, ne bénéficiant malheureusement que de peu de moyens, est reconnu
internationalement comme ayant reçu en dotation l'essentiel des Œuvres de l'ancien
"Musée des Beaux Arts d'Oran" (Demaeght), et notamment une collection importante de
Peintres Franco Algériens ou y ayant travaillé tels qu'Abdel Tif ou André Sureda. On y
trouve des œuvres de peintres célèbres de l'École d'Alger, comme Jean Launois, André
Hébuterne, Maurice Bouviolle, Léon Cauvy, Marius de Buzon, Pierre Deval, Léon Carré,
Paul Elie Dubois, Georges Halbout du Tanney, etc.

Films sur Oran


• L'Inspecteur Marque le But, 1975, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
• Soleil, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
• Kafilate El Djanoub (Caravane du Sud), reportage réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
• Chaib El Khedim, film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
• Rabah ya Khasser, Série de film réalisé par Kaddour Brahim Zakaria.
Oran 25

Raï
Oran est la capitale du Raï, cette musique originale qui mêle instruments traditionnels et
électroniques, au même titre que l'interpénétration de la joie de vivre et de la mélancolie
(chagrin d'amour, alcool, misère). Le Raï a longtemps été considéré comme une musique
vulgaire, on ne pouvait décemment l'écouter en famille, comme le Chant Ouahrani, Chant
Bédoui ou Chant Marocain.
Des les années 1960 Bouteldja Belkacem et Mohamed Sanhaji étaient les pionniers de la
chanson Raï et Bellemou Mesaoud, Boutaiba El Hfif et Benfisa Younes dans les années
1970.
Le Raï est marginalisé par les autorités algériennes qui n’aiment pas le message hédoniste
ou contestataire que le genre véhicule, le rai est paradoxalement devenu un des principaux
symboles de la culture algérienne.

Principaux Festivals
• Festival du Raï qui se tient chaque année à Oran au début du mois d'août.
• Festival International du Film Arabe qu'est organisé chaque année à la fin juin[28] .
• Le Salon national de la peinture des enfants. Organisée par l'association Le Libre pincea
et qui se tien chaque année à la maison de la culture Zeddour Mohamed Brahim Kacem
d'Oran du 1er au 16 juin, il regroupe des enfants 48 wilayas d'algerie (en moyene 3000
enfants)

Sports
Comptant des clubs dans l'ensemble des disciplines, MC Oran et le grand club de la ville Le
doyen de la D1 qui a conquis de nombreux titres nationaux et internationaux, il est
domicilié au stade Ahmed Zabana d’une capacité de 45000 places, une grande salle
multisports (palais des sports) et un stade Habib Bouakeul d’une capacité de 10000 places.
Cette présence se confirme également dans tous les sports.
Miloud Hadfi (MC Oran) et Tahar Benferhat (JSM Tiaret) qui avaient constitué la charnière
centrale de la sélection africaine à la mini-coupe du monde en 1972.
Le phénomène s'est étendu chez les autres formations de l'Ouest. Alors que dans un passé
récent, ces mêmes clubs recrutaient des joueurs étrangers tels l'ex-international Marocain
Filali, qui a porté les couleurs du CR Témouchent, le WA Tlemcen et qui comptait dans ses
rangs Verdier et Markovich, l'ES Mostaganem Gabrinovitch et Popov, le MC Oran avait
comme entraîneur le portugais Carlos Gomez avec lequel il a gagné son premier titre de
champion d'Algérie en 1971, l'ASM Oran Gomez, l'USM Bel-Abbès était composé des
Tunisiens Henia, Kherrit et Lahmar ou encore les footballeurs algériens des années 1950
comme Boudjellal au quartier Lamur, l'attaquant de l'équipe (Etoile Hamri) et celui de Nair
Larbi, le défenseur de l’équipe de l’USM Oran.
Oran 26

Clubs de football
Les clubs de foot les plus connus de la ville d'Oran sont :
• MC Oran (Lamur Arrondissements d'El Hamri) D1.
• ASM Oran (Saint-Antoine Arrondissements Es-Saada) D2.
• SCM Oran (Médioni Arrondissements d'El Hamri) D3 Ouest.
• USM Oran (M'dina Jdida) D3 Ouest.
• CRBA (Ain Turk) D3 Ouest.
• Il existe autres clubs, moins connus et qui n'ont pratiquement pas quitté les divisions
inférieures : RCG Oran (Cité Petit), JSS (Sidi El Houari), CAP (Les Planteurs), FC Oran
(Carteaux), ASM (Mers El Kébir), RC Oran (Cité Petit), AS Marine (Vieux Port), Club Des
Joyeusetés CDJ (Derb), GCO (Gallia club Oran), NADJAH (Karguentah), l'EM Oran (Sidi
Blel), ASSE (Saint-Eugène), K.S.El-khaldia (Lamur), El Kahla (Bastie), Etoile Hamri
(Lamur), Le Brillant (Boulanger).
• Oran a vu naitre le plus ancien club de foot d'Afrique et des pays arabes, Stade le Calo
(CAL Oran) a été fondé en 1897.

Marathon international
Le premier Marathon international d'Oran a été réalisé en 2005. Son objectif était de
démontrer les bienfaits de la course à pied et de distraire le public par ce genre de
compétition, à la fois sportive et festive.

Gastronomie oranaise
• Mona : La célèbre brioche( pain brioché) oranaise : INGREDIENTS, 500g de farine, 10cl
d'huile, 1/2 cube de levure de boulanger, 100g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de
sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé, Un peu de lait tiède, Pour la décoration : 2 jaunes
d'œuf, 1 pincée de sel, 4 sucres en pierre, elle fut célèbre à l'époque andalouse.[29]
• Karantika : En espagnol Calient (chaud) : La fameuse calentica est cuit au four est à faite
a base de farine de pois chiches, eau, huile et sel, elle fut célèbre à l'époque des
Espagnols.[30]
• Gaspacho oranais. Ragoût de petit gibier et de viande blanche accompagné de galettes
de froment, qu'on appelle "tortas de gazpacho". d'Espagne, il a gagné Oran, où était
implantée une forte population d'origine ibérique, d'où le nom de "gaspacho oranais"[31]
qu'on lui donne parfois. C'est un plat qui se mange chaud et qu'il ne faut pas confondre
avec la soupe froide du même nom.
Oran 27

Voir aussi

Bibliographie
• E. Cruck : Oran et les témoins de son passé, Heintz Frères, 1959.
• P. Ruff : La domination espagnole à Oran, 1554-1558, Éditions Bouchène.
• Le roman d'Albert Camus, La peste se déroule à Oran.
• L'Algérie vue du ciel, par Yann Arthus-Bertrand, 2005.

Cédérom
• Oran, mémoires en images, par Kouider Métaïr, éditions Association Bel Horizon de
Santa Cruz, 2005.

Articles connexes
• Liste des gouverneurs d'Oran
• Liste des consuls de France à Oran au XVIIIe siècle
• Liste des maires d'Oran
• Timbre français de 1960 émis le 12 octobre qui représente le blason de la ville.
• Histoire philatélique et postale du département d'Oran

Liens externes
• (fr) La ville de Oran [32]
[33]
• (fr) Visit Oran - Le guide d'Oran en Algérie
• (fr) Étymologie d'Oran [34]
• (fr) Images satellite de Oran [35]

Références
[1] El Watan du 9 août 2008 http:/ / www. elwatan. com/ APC-d-Oran-Les-depenses-pourraient
[2] Oran et Mers el Kébir, Louis Abadie, Publié par Jaques Gandini, 2002. (ISBN 2-906431-53-2), p 7
[3] http:/ / fr. encarta. msn. com/ encnet/ refpages/ RefArticle. aspx?refid=761570335
[4] http:/ / www. oraninfo. com/ Fondation-de-la-ville-d-Oran
[5] Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 98
[6] (http:/ / www. moee. gq. nu/ custom3. html)
[7] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
[8] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
[9] Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 44
[10] (http:/ / www. oran-dz. com/ la-ville-d-oran/ histoire. html)
[11] Oran et Mers el Kébir, Louis Abadie, Publié par Jaques Gandini, 2002. (ISBN 2-906431-53-2), p 9
[12] http://[profburp.free.fr/biblio/dep-oran1.pdf]
[13] (http:/ / www. oraninfo. com/ Oran-durant-la-periode-Zianide)
[14] (es) Arrivée des Andalous et des Morisques en Algérie (http:/ / www. cervantesvirtual. com/ servlet/
SirveObras/ 06925177599158195332268/ p0000004. htm#43)
[15] http:/ / www. oran-belhorizon. com/
[16] (http:/ / www. oran-belhorizon. com/ textes-sur-oran/ textes-choisis. php)
[17] R.Basset, o.c., p.14.
[18] (http:/ / www. oran-belhorizon. com/ textes-sur-oran/ textes-choisis. php)
[19] Oran la joyeuse, Alfred Salinas, Publié par L'Harmattan, 2004. (ISBN 2-7475-6585-8), p 118
[20] Oran et les témoins de son passé: récits historiques et anecdotiques, avec un plan de la ville Par Eugène
Cruck. Publié par , 1959
[21] http:/ / www. alyamiah. com/ cema/ modules. php?name=News& file=print& sid=499
[22] (http:/ / www. persee. fr/ web/ revues/ home/ prescript/ article/
geo_0003-4010_1939_num_48_274_11425?_Prescripts_Search_tabs1=standard& )
Oran 28

[23] http:/ / www. algerian-history. info/ benmhidi3. htm


[24] http:/ / www. zoom-algerie. com/ algerie-45-Ahmed-Zabana. html
[25] (http:/ / www. univ-oran. dz/ )
[26] (http:/ / www. enset-oran. dz/ )
[27] (http:/ / www. crasc. org/ )
[28] (http:/ / cinearabfestival. org/ FIFAO2008/ FR/ index_fr. php)
[29] http:/ / www. lepost. fr/ article/ 2009/ 04/ 16/
1498360_mona-gastronomie-oranaise-algerie-tourisme-voyage-rencontre. html
[30] http:/ / www. lepost. fr/ article/ 2009/ 04/ 16/
1498372_karantika-gastronomie-oranaise-algerie-rencontre-voyage. html
[31] Gaspacho oranais (http:/ / coundris. chez-alice. fr/ f_recettes_gp. htm)
[32] http:/ / www. oran-dz. com
[33] http:/ / fr. visitoran. com
[34] http:/ / www. villedoran. com/ p53. html
[35] http:/ / algeriaspace. blogspot. com/ 2007/ 05/ photos-satellite-oran-algerie. html
Sources et contributeurs de l'article 29

Article Sources and Contributors


Oran  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43133354  Contributeurs: 9jules9, AKtarus, Abdoucondorcet, Adel20, Adelardo, Alchemica,
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