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PAYS : ANGOLA
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Les annexes techniques figurent dans le document d’exécution du projet (DEP). Elles comprennent les tableaux donnant le détail des
coûts, les modalités d’exécution, les processus de décaissement et de passation des marchés, la faisabilité du projet, y compris l’analyse
économique et financière. Le présent rapport doit être examiné au regard du DEP et du rapport de préparation du projet.
DEVISES ET MESURES
(Février 2009)
1 UC = 1,63362 dollar EU
EXERCICE
1er janvier – 31 décembre
POIDS ET MESURES
Système métrique
1 tonne métrique = 2 204 livres (lbs)
1 kilogramme (kg) = 2,200 lbs
1 mètre (m) = 3,28 pieds (ft)
1 millimètre (mm) = 0,03937 pouce (“)
1 kilomètre (km) = 0,62 mile
1 hectare (ha) = 2.471 acres
SIGLES ET ACRONYMES
BE Bureau extérieur
CC Changement climatique
CCNUCC Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
CGRC Cellule de gestion du risque climatique
CPP Comité de pilotage du projet
DSP Document de stratégie pays
DSRP Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté
DSRPG Document de stratégie de réduction de la pauvreté du gouvernement
EIE Étude d’impact environnemental
FEM Fonds pour l’environnement mondial
GDT Gestion durable des terres
GPN Avis général de passation des marchés
GRN Gestion des ressources naturelles
INABIO Institut pour la biodiversité
M.L Monnaie locale
MINAG Ministère de l’Agriculture
MINAMB Ministère de l’Environnement
NBSAP Stratégies et plans d’action nationaux pour la. biodiversité
OC Organisation communautaire
OMD Objectif du Millénaire pour le développement
ONG Organisation non gouvernementale
PANA Plan d’action national d’adaptation aux changements climatiques
PMR Pays membre régional
PNUE Programme des Nations Unies pour l’environnement
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
RAP Rapport d’achèvement de projet
RMP Revue à mi-parcours
S&E Suivi et évaluation
UE Union européenne
UNCBD Convention des Nations Unies sur la diversité biologique
UNCCD Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
ii
Plan de financement
RÉSUMÉ DU PROJET
1.1 Aperçu du projet
Le Projet d’appui au secteur de l’environnement (PASE) proposé est un projet national visant
à renforcer la capacité institutionnelle du ministère de l’Environnement (MINAMB), du
ministère de l’Agriculture (MINAG), d’autres ministères techniques, d’organisations non
gouvernementales (ONG), de la société civile, des gouvernements provinciaux, ainsi que des
collectivités et communautés locales, pour leur permettre de planifier et mettre efficacement
en œuvre une gestion durable des ressources naturelles, une adaptation aux changements
climatiques et des interventions de protection de l’environnement, et de mettre en application
la législation sur l’environnement et des directives pour l’EIE. Le projet a trois (3)
composantes principales : i) la gouvernance environnementale, le renforcement des capacités
et des institutions ; ii) la conservation de l’environnement et la gestion des ressources
naturelles intégrées ; et iii) la gestion de projet. Le projet sera mis en œuvre sur cinq ans. Son
coût total est de 13,3 millions d’UC. Il sera financé sur un prêt d’un montant de 12,0 millions
d’UC. Le Gouvernement angolais (GdA) fournira les fonds de contrepartie pour un montant
de 1,33 million d’UC.
1.2 Évaluation des besoins
L’Angola est confronté à toute une variété de problèmes environnementaux résultant des
séquelles d’une longue guerre civile, qui a entraîné une pauvreté généralisée, une utilisation
non durable des ressources naturelles, la mise en place d’un cadre réglementaire médiocre, et
une faible application des lois. En 2002, la Banque a financé une étude sur l’investissement
dans l’environnement achevée en 2006. L’étude a produit trois résultats clés : i) le Rapport sur
l’état de l’environnement en Angola ; ii) la création d’un système d’informations
environnementales et d’une cellule base de données ; et iii) la production de notes/propositions
de projets susceptibles d’être rentables. Le gouvernement a donc demandé à la Banque de
financer le projet proposé qui est une consolidation des propositions de projets identifiées par
l’étude.
À travers 4 sites pilotes, démontrer et promouvoir Démontrer et promouvoir Toutes les nations, y compris les Nombre de technologies et Promouvoir l’adoption des meilleures
l’adoption les meilleures pratiques en Gestion l’adoption de la synergie et bénéficiaires du projet meilleures pratiques adoptées pratiques dans la GDT, la protection
durable des durable des terres des meilleures pratiques au dans la GDT, la protection de la de la biodiversité, l’adaptation du
que la protection de la biodiversité eniveau communautaire dans biodiversité et l’adaptation changement climatique
aux changements les 3 unités des conventions au changement climatique.
climatiques des Nations Unies
(CCNUCC, CBD, CCD)
Formation des bénéficiaires/ Bénéficiaires du projet ainsi que Nombre de cours/ateliers de 25 cours/ateliers de formation et
organisation d’ateliers leurs communautés locales formation et journées sur le journées sur le terrain ont été
terrain organisés, ainsi que le organisés. Au total 4.000 bénéficiaires
nombre de participants ont profité des interventions.
Une campagne nationale de Toute la nation Nombre de campagnes Des campagnes de sensibilisation ont
sensibilisation du public est environnementales entreprises été entreprises à travers des rencontres
organisée ainsi que la presse écrite et
Rapports d’avancement du projet électronique
Mise en œuvre opportune et Équipe de facilitateurs du projet
maintien des opérations dans (PFT), le MINAMB, les ministères Aucun débordement des indicateurs de
le budget. techniques, les ONG, les OC, le performance du projet, du calendrier et
secteur privé, les institutions de du budget
recherche/universitaires et les
bénéficiaires du projet
C. Gestion du projet
Coût de la composante : 1,33 million UC
1.1.1 Une mission de mise à jour du Document de stratégie pays (DSP) a été effectuée en
avril 2008. La mise à jour du DSP couvre la période 2008-2009. Les principaux piliers
identifiés pour l’appui de la Banque sont : i) la réduction de la pauvreté par une amélioration
de l’offre de services sociaux et un accès accru aux facteurs de productions ; et ii) la création
d’un environnement favorable au développement du secteur privé. Le projet proposé est
interdisciplinaire et trouve ses racines dans les deux piliers du DSP mis à jour. Il importe de
relever que la mise à jour du DSP a identifié les projets prioritaires suivants dans les secteurs
de l’agriculture, de l’environnement/des ressources naturelles : a) le Projet d’appui au secteur
de l’environnement et b) le Projet de développement rural intégré du bassin du fleuve
Okavango.
1.2.1. L’Angola a pour seule richesse sa biodiversité. Les scientifiques sont d’accord pour
dire que la biodiversité angolaise est l’une des plus importantes du continent africain. Sur les
5 000 espèces de plantes estimées, environ 1 260 sont endémiques, ce qui fait de l’Angola le
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deuxième pays africain le plus riche en plantes endémiques. La diversité des mammifères est
aussi l’une des plus grandes du continent. Les forêts occupent environ 35 % du territoire
national, tandis que la zone côtière, longue de plus de 1 600 km, est riche en espèces de
poissons. Le pays est également riche en pétrole et en ressources minérales, dont le diamant.
La tendance récente à la dégradation de l’environnement est une menace pour les ressources
halieutiques et pose un problème de surexploitation des plantes, d’érosion des sols, de
pollution des terres, de l’eau et de l’air, alors que la vulnérabilité aux changements
climatiques suscite des inquiétudes pour la durabilité de l’environnement.
1.2.2 En 2002, la Banque a financé une étude sur l’investissement dans le secteur de
l’environnement en Angola. Cette étude a été achevée en 2006. Elle a, entre autres, mis en
place une base solide pour la réduction de la pauvreté par une exploitation durable des
ressources naturelles du pays et par la création d’un cadre de sensibilisation aux problèmes de
l’environnement. L’étude a produit à trois résultats clés : i) le rapport sur l’état de
l’environnement en Angola ; ii) la création d’un système d’information environnemental et
d’une cellule base de données ; et iii) la production de notes/propositions de projet
potentiellement rentables. Le Gouvernement de l’Angola a donc demandé à la Banque de
financer le projet proposé qui est une consolidation des propositions de projet générés par
l’étude.
1.2.3 Parmi les principaux défis auxquels ce secteur est confronté, l’étude a identifié
notamment : i) des capacités humaines et institutionnelles insuffisantes en matière de
planification et de mise en œuvre des politiques relatives aux ressources naturelles et à
l’environnement ; ii) des politiques, stratégies et lois environnementales dépassées et
incapable de répondre aux défis actuels observés dans le secteur ; iii) une application
insuffisante des lois environnementales ; et iv) une faible collaboration intra et intersectorielle
entre les différentes institutions impliquées dans la gestion des ressources naturelles et la
conservation de l’environnement. L’intervention proposée fait suite à l’étude et a pour but de
soutenir les efforts entrepris par le Gouvernement pour lever les contraintes et résoudre les
problèmes du secteur.
1.2.4 Le projet repose également sur l’engagement pris par le Gouvernement de mettre en
œuvre les trois conventions du Sommet de la Terre : la Convention des Nations Unies sur la
diversité biologique (UNCBD), la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la
désertification (UNCCD) et la Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC). Le ministère de l’Environnement (MINAMB), qui est la principale
institution en charge de la mise œuvre des conventions des Nations Unies, a des capacités
humaines et institutionnelles insuffisantes en matière de planification, de coordination et de
mise en œuvre des projets soutenant ces conventions. C’est pourquoi, la Banque s’est
engagée à aider le Gouvernement angolais à accomplir ses obligations dans le cadre des
conventions des Nations Unies
3
1.3.1 Parmi les activités financées par les bailleurs de fonds dans le secteur des ressources
naturelles et de l’environnement, on peut citer : i) le Projet de développement de la pêche
artisanale financé par la Banque ; ii) le Projet national en faveur de la biodiversité financé par
le FEM ; iii) les Plan d’action nationaux d’adaptation (PANA) financé par le FEM/PNUE ;
iv) la réhabilitation des parcs nationaux et les projets d’intégration des anciens combattants
financés par la GTZ (agence pour la coopération technique allemande)/gouvernement
allemand ; v) le Projet d’assainissement et d’environnement financé par l’UE ; vi), le Projet
d’hygiène publique et d’assainissement de l’environnement financé par l’UNICEF ; vii) le
Projet de gestion durable des terres financé par le PNUD et viii), le Projet d’alimentation en
eau, d’hygiène public et d’assainissement de l’environnement cofinancé par le PNUD et le
gouvernement espagnol.
1.3.2 Il existe en Angola un cadre fort de coordination des bailleurs de fonds dans le
secteur des ressources naturelles et de l’environnement. Les réunions des bailleurs de fonds
se tiennent sur une base mensuelle. Au cours de celles-ci, les bailleurs de fonds se partagent
les connaissances et les expériences acquises lors de leurs interventions respectives dans le
secteur. La coordination de ces réunions se fait par rotation. À l’heure actuelle, l’UE joue le
rôle moteur. Au cours de ces réunions de collaboration, le MINAMB met les bailleurs de
fonds au courant de l’état d’avancement de tous les projets entrepris dans le secteur. La
Banque mettra bientôt en place un bureau extérieur (BE) en Angola. Une fois installé, celui-ci
jouera un rôle déterminant dans la coordination des bailleurs de fonds, la gestion du
portefeuille et la promotion du dialogue entre les pays.
2.3.2 La possibilité de créer une cellule de coordination de projet (CCP) a été envisagée. Il
a cependant été décidé d’intégrer les activités du projet dans le cadre institutionnel du
MINAMB. Le projet renforcera donc les capacités du MINAMB à gérer les projets ou
programmes environnementaux, aussi bien qu’à agir en tant que chef de file de la gestion
durable des ressources naturelles du pays, de l’adaptation aux changements climatiques et de
la conservation de l’environnement. Cette solution présente l’avantage de maintenir une
mémoire institutionnelle et de garantir la durabilité après l’expiration des financements
accordés par la Banque.
Tableau B.1
Options envisagées pour le projet et raisons de leur rejet
Nom des Brève description Raison du rejet
options
Soutien Il a été envisagé de mettre Le modèle adopte une combinaison de
institutionnel l’accent sur le renforcement des renforcement des capacités institutionnelles et
capacités institutionnelles. d’autonomisation des communautés locales. Il
présente une durabilité intrinsèque. De plus, le
gouvernement angolais a fortement insisté
pour que les initiatives communautaires soient
intégrées au projet.
CGP Cellule de gestion de projet La conception du projet a choisi d’intégrer les
distincte activités du projet dans le cadre institutionnel
du MNAMB. Aucune cellule de gestion de
projet (CGP) distincte ne sera mise en place.
Une équipe composée de membres du
personnel soutenus par des consultants sera par
contre constituée en tant qu’équipe de
facilitation du projet (EFP). Ceci permettra de
renforcer les capacités du MINAMB, de
constituer une mémoire institutionnelle et
d’assurer la durabilité après l’expiration des
financements accordés par la Banque.
Il s’agit d’un projet d’appui institutionnel autonome. Il fait suite à une intervention
précédente, l’étude de l’investissement dans le secteur de l’environnement financée par la
Banque en 2002. Cette étude a été achevée en 2006. Des résultats et des indicateurs clés de
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Le coût total du projet, imprévus compris, est estimé à 13,33 millions d’UC. Le
projet sera financé par un prêt de 12 millions d’UC et une contribution de contrepartie de
1,33 million UC. La mission d’évaluation de la Banque a discuté et convenu avec le
MINAMB et d’autres intervenants importants, du plan de financement ainsi que des
modalités du prêt spécifiées dans ce document.
Remarque : Taux de change utilisé dans les tableaux ci-dessous : [1 UC = 1,63362 dollar EU (juillet 2008)]
Tableau B.3
Sources de financement [montants en millions d’équivalents UC]
SOURCE F.E. % L.C. % TOTAL % du total
FAD 9,60 80 % 2,40 20 % 12,00 90 %
GOUVERNEMENT 1,13 85 % 0,20 15 % 1,33 10 %
TOTAL 10,73 2,60 13,33 100 %
80,5 % 19,5 % 100 %
Tableau B.4
Evaluation des coûts du projet par composantes [montants en millions d’équivalents UC]
ÉLÉMENT millions d’UC
DEV. M.L. Total % du total
Composante 1 – Lois, gouvernance, renforcement des
7,08 0,90 7,98 59,86%
capacités et consolidation des institutions.
Composante 2 – Gestion et conservation intégrée des
3,54 0,48 4,02 30,16%
ressources naturelles
Composante 3 – Gestion de projet 1,09 0,24 1,33 9,98%
TOTAL COSTS 11,71 1,62 13,33 100,0%
87,85% 12,15% 100,0%
Tableau B.5
Coûts du projet par catégories de dépenses [montants en millions d’équivalents UC]
200 inspecteurs seront formés aux procédures et à l’élaboration des rapports d’étude d’impact
environnemental ; 100 techniciens du MINAMB seront formés à la méthodologie et au
processus d’étude d’impact environnemental (EIE) ; et rappel des connaissances de 40 juges
en matière de mise en application et de respect des lois environnementales révisées. Une
évaluation des besoins sera réalisée, et un processus participatif axé sur la demande permettra,
sur la base de ces besoins, d’identifier les membres du personnel à former.
2.6.2 Parmi les bénéficiaires du projet figurent également les communautés locales,
notamment les femmes dont les moyens d’existence dépendent des ressources naturelles. Des
cours et des ateliers taillés sur mesure seront organisés afin de les sensibiliser davantage et de
favoriser leur participative active à différentes interventions visant la conservation de
l’environnement, la gestion durable des ressources naturelles et l’application de technologies
environnementales. On estime à 8 000 les bénéficiaires du projet qui devraient tirer avantage
des initiatives pilotes de gestion des ressources naturelles des communautés qui seront mises
en place sur une base participative et axée sur la demande. Les sites de démonstration sont
prévus dans les provinces de Namibe, Kuando-Kubango, Huambo et Cabinda. Parmi les
technologies à promouvoir sur les sites pilotes, on peut citer : la conservation des forêts,
l’apiculture, la culture d’arbres fruitiers, l’agroforesterie, la récupération de l’eau, l’élevage,
l’aménagement de terres à bois, et la création d’installations de production de biogaz.
2.7 Processus participatif de conception et de mise en œuvre du projet
2.8.1 Dans la conception du projet, des leçons pertinentes ont été tirées de différents
projets en cours et achevés financés par la Banque et d’autres partenaires au développement
en Angola et dans les PMR. Les résultats et les recommandations de l’étude de
8
2.8.2 Une évaluation effectuée en 2007 a montré que les performances générales du
portefeuille actuel de la Banque en Angola sont faibles. Certains défis auxquels ce
portefeuille est confronté sont : i) les délais entre l’approbation des projets, la signature des
prêts et l’entrée en vigueur des projets ; ii) les retards au démarrage des projets, des activités
opérationnelles telles que le recrutement des prestataires de services et le lancement des
activités des projets ; iii) le faible taux de décaissement ; iv) les retards dans le décaissement
des fonds de contrepartie ; v) la connaissance insuffisante des règles et procédures de la
Banque par le personnel des cellules de mise en œuvre des projets ; et vi) une piètre
communication et/ou des difficultés à travailler dans les langues officielles de la Banque.
2.8.3 La conception du projet intègre des stratégies destinées à atténuer les problèmes
susmentionnés. Entre autres, des conditions minimales ont été fixées pour l’entrée en vigueur du
prêt et le premier décaissement. Il devrait être facile pour le Gouvernement angolais de remplir
ces conditions sans délais après l’approbation du projet par le Conseil d’administration. Pendant
le démarrage du projet, le personnel du MINAMB impliqué dans la mise œuvre des projets sera
assisté dans l’élaboration d’un programme de mise en œuvre axé sur les résultats et limité dans
le temps, un plan de passation des marchés et un calendrier des décaissements. De plus, le projet
prévoit la formation du personnel du MINAMB qui sera directement impliqué dans la mise en
œuvre et la gestion de projet, notamment en ce qui concerne les procédures de passation des
marchés et de décaissement, afin d’assurer une exécution efficace et efficiente des activités du
projet. À travers un dialogue constant avec le Gouvernement angolais, celui-ci sera convaincu de
libérer, en temps voulu, les fonds de contrepartie comme stipulé dans le plan de financement du
projet. Une formation de courte durée dans les langues officielles de la Banque est prévue pour
le personnel. De plus, les documents importants seront traduits en portugais, notamment les
documents d’appel d’offres.
iii) Élaboration des directives EIE et mise en application dans l’examen des interventions
socioéconomiques dans les secteurs sélectionnés mais non limités à l’agriculture,
l’eau, les infrastructures et les mines.
vi) Promotion d’une collaboration plus étroite entre les principaux acteurs de la
conservation de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles, notamment
le MINAMB, les principaux ministères techniques (agriculture, eau, pêches,
foresterie), les universités et institutions de recherche, les ONG, les OC, le secteur
privé, les pouvoirs publics provinciaux et locaux, et les communautés locales.
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xii) Environ 8 000 bénéficiaires du projet tirant avantage des activités du projet dans les
sites pilotes de démonstration.
xiv) Soutien à la mise en place d’une cellule de gestion des risques climatiques (CGRC) et
fourniture d’une formation du personnel, du mobilier et des équipements de bureau,
ainsi qu’introduction de la prise en compte des risques climatiques dans les secteurs
de l’agriculture, l’eau, la pêche et la santé.
3.1.1 Le projet a été classé en Catégorie III par la Banque. En tant que tel, il ne comporte
aucun impact environnemental négatif significatif. Les impacts environnementaux positifs
escomptés incluent le renforcement des capacités du secteur en matière de protection de
l’environnement, de gestion durable des ressources naturelles du pays, ainsi que d’adaptation
aux effets des changements climatiques.
3.2.2 L’Angola a cinq (5) zones écologiques : i) désert ; ii) zone semi-aride ; iii) savane
sèche ; iv) savane humide ; et v) forêt tropicale humide. Les différentes zones écologiques
ont été affectées à des degrés divers par les changements climatiques. En suivant une
approche participative et axée sur la demande, le projet mettra en place des sites pilotes visant
à faire aux communautés la démonstration des pratiques modèles et de la synergie entre les
trois conventions des Nations Unies (UNCCD, UNCBD et CCNUCC).
3.2.3 Les sites de démonstration seront établis dans quatre (4) zones écologiques – aucun
de ces sites ne sera établi dans la zone désertique. Ils seront installés dans les provinces de
Namibe, Huambo, Kuando-Kubango et Cabinda afin de promouvoir l’adoption des pratiques
modèles de gestion soutenable des terres, de conservation de la biodiversité et d’adaptation au
changement climatique. Certaines des technologies à promouvoir sur les sites pilotes
incluront notamment la conservation des forêts, l’apiculture, la culture d’arbres fruitiers,
l’agroforesterie, la récupération de l’eau, l’établissement de terres à bois et des installations
de production de biogaz. On estime à environ 5 000 le nombre de bénéficiaires du projet qui
profiteront des initiatives pilotes de gestion des ressources naturelles des communautés qui
seront mises en œuvre en suivant une approche participative et axée sur la demande.
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3.2.4 Le projet appuiera également les efforts du gouvernement visant à établir une cellule
de gestion des risques climatiques (CGRC) au sein du MINAMB, dont le rôle consistera à
assurer une gestion systématique du risque climatique lié aux initiatives de développement,
en tant que partie intégrante de la planification gouvernementale normale et de l’intégration
des stratégies d’adaptation au changement climatique. Les ressources du projet seront
utilisées pour former au moins cinq (5) membres du personnel affectés à la CGRC afin qu’ils
obtiennent des diplômes équivalant à la maîtrise et possèdent ainsi les compétences et
connaissances requises en matière d’adaptation aux changements climatiques, de
conservation de l’environnement, de GRN durable et de gestion durable des terres. Le projet
fournira également les ressources opérationnelles destinées à faciliter le travail de la CGRC
en matière de prise en compte des risques climatiques dans les différentes interventions mises
en œuvre dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’eau, la pêche, la santé et les
infrastructures de développement.
3. 3 Impact sur l’égalité entre les hommes et les femmes
3.3.1 Le projet aura des résultats positifs en matière d’égalité entre les hommes et les
femmes grâce à un certain nombre d’initiatives prévues dans la conception du projet. Un
certain nombre de cours et d’ateliers de formation ont été inclus dans la conception du projet
en vue de sensibiliser les bénéficiaires du projet et de renforcer leurs compétences et
connaissances en matière de gestion durable des ressources naturelles, d’adaptation au
changement climatique et de conservation de l’environnement. Le projet soutiendra
l’autonomisation des communautés locales, et notamment des groupes de femmes, en matière
de gestion des ressources naturelles et de mise en œuvre de plans nationaux d’adaptation au
changement climatique. De plus, le projet prévoit la mise en place de cellules
communautaires de démonstration destinées à promouvoir l’adoption de pratiques modèles et
de technologies telles que l’agroforesterie, les terres à bois, l’apiculture, la culture d’arbres
fruitiers, la récupération de l’eau, la gestion durable des terres et les installations de
production de biogaz.
3.4.1 Le projet produira une vaste gamme d’avantages qui bénéficieront à la population
angolaise tout entière. La protection de l’environnement et la gestion soutenable et intégrée
des ressources naturelles du pays sont essentielles au développement durable. Le projet
appuiera l’examen et la révision des politiques et stratégies environnementales. Il favorisera
également l’élaboration de directives EIE propres aux secteurs afin de garantir que les
initiatives de développement sont respectueuses de l’environnement. De plus, le projet
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renforcera l’application des lois en fournissant une formation appropriée aux inspecteurs
environnementaux et aux membres de l’appareil judiciaire. Cela consolidera les capacités du
MINAMB et des institutions concernées à assurer une protection adéquate de
l’environnement et une gestion soutenable des ressources naturelles au profit des générations
d’Angolais présentes et futures.
Les dispositions de passation des marchés sont résumées dans les Tableaux 5.2 a) et
b) ci-dessous. Toutes les passations de marchés de biens, de travaux et de services de
consultants, financés par la Banque, devront se conformer aux Règles et procédures pour
l’acquisition des biens et travaux de la Banque ou, le cas échéant, aux Règles et procédures
pour l’utilisation des consultants, en utilisant les documents d’appel d’offres standard de la
Banque. Les dispositions de passation des marchés sont reprises dans le Tableau 5.2 a) ci-
dessous.
Tableau 5.2a
Dispositions de passation des marchés [en montanten millions d’équivalents UC]
DISPOSITIONS DE PASSATION DES MARCHÉS (MILLIONS d’UC)
LISTE
CATÉGORIES AOI AUTRES NFB TOTAL
RESTREINTE
Biens :
Mobilier pour le MINAMB [0,037] 0,037 [0,037] 0,037
Équipement pour le MINAMB et autres
[0,635] 0,635 [0,635] 0,635
agences
Mobilier et fournitures pour l’institut national de
[1,673] 1,673 [0,421] 0,421 0,598 [2,094] 2,692
la biodiversité (INB)
Equipement, fournitures et cheptel pour les
[0,971] 0,971 [0,971] 0,971
projets pilotes
Equipement pour la gestion du projet [0,214] 0,214 [0,214] 0,214
SOUS TOTAL BIENS [1,075] 1,075 [2,278] 2,278 0,598 [3,951] 4,549
Travaux de génie civil :
Construction
Institut national de la la biodiversité [2,820] 2,820 0,625 |2,820] 3,445
Réhabilitation
Bureaux du MINAMB et des agences, et
[0,665] 0,665 [0,665] 0,665
projets pilotes
SOUS TOTAL TRAVAUX DE GÉNIE CIVIL [2,344] 2,344 [0,665] 0,665 0,625 [3,485] 4,110
Services de consultance :
Services professionnels (génie civil) [0,626] 0,626 [0,626] 0,626
Programme de formation (sous-régional et
[0,698] 0,698 [0,698] 0,698
national)
Services de consultance et d’assistance
technique, y compris la traduction des [1,134] 1,134 [1,134] 1,134
documents de projets
Assistance technique pour les programmes et
ateliers, séminaires et campagnes nationales [0,743] 0,743 [0,743] 0,743
de sensibilisation à l’environnement
Assistance technique institutionnelle/gestion de
[1,008] 1,008 [1,008] 1,008
projet
Formation locale en milieu de travail [0,205] 0,205 [0,205] 0,205
Audits annuels [0,150] 0,150 [0,150] 0,150
SOUS TOTAL SERVICES [0,903] 0,903 [3,661] 3,661 [4,564] 4,564
Coûts de fonctionnement :
Gestion de projet 0,107 0,107
SOUS TOTAL GESTION DE PROJET 0,107 0,107
TOTAL [3,419] 3,419 [3,846] 3,846 [3,661] 3,661 1,330 [12,00] 13,330
Remarque : Les chiffres entre parenthèses sont les différents montants financés par le prêt FAD ; *
« Autres » comprend : appels d’offres nationaux, consultations à l’échelon national, commandes directes et travaux en régie; **
Non financé par la Banque : éléments financés par le gouvernement
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Etant donné le nombre des petits contrats qui devront être traités, en particulier dans
le cadre des appels d’offres nationaux (AON) et des consultations à l’échelon national (CN),
et la nécessité de maintenir une mise en œuvre soutenue, seuls les contrats de biens et de
travaux exécutés à travers des appels d’offres internationaux (AOI) et les AON évalués à plus
de 100 000 UC nécessiteront un examen préalable de la Banque à toutes les étapes du
processus. Les passations de marchés non AOI et les AON inférieurs à 100 000 UC seront
examinés à postériori et ne nécessiteront pas l’approbation préalable de la Banque. D’autres
méthodes de passation des marchés, reprises dans le Tableau 5.2 b) ci-dessous s’appliqueront
aux éléments indiqués ci-après :
Biens
Pour les contrats estimés à plus de 200.000 UC pour les cabinets de consultants et de
50.000 UC pour les consultants individuels, l’avis à manifestation d’intérêt devra être publié
sur UNDB online et sur le site Internet de la Banque. Pour les contrats estimés à moins de
200.000 UC attribués à des cabinets de consultants et de 50.000 UC attribués à des
consultants individuels, l’Emprunteur peut limiter la publication des avis à manifestation
d’intérêt dans les journaux nationaux et régionaux. Toutefois, tout consultant éligible, qu’il
soit régional ou non, peut exprimer son intention de faire partie de la liste restreinte.
Les documents suivants sont sujets à examen et à approbation par la Banque, avant
leur mise en circulation :
• Avis spécifiques de passation de marchés
• Documents d’invitation à la pré-qualification
• Documents de soumission ou demandes de propositions des consultants
• Rapports d’évaluation des soumissions ou rapports sur l’évaluation des
propositions des consultants, y compris les recommandations pour l’attribution
des contrats
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• Avant-projets des contrats, lorsque les avant-projets inclus dans les documents
d’appel à la concurrence ont été modifiés.
La Banque examinera les dispositions prises par l’emprunteur pour la passation des
marchés dans le cadre d’un plan de passation des marchés, pour s’assurer de leur conformité
avec l’accord de prêt et ses Règles en la matière. Le plan de passation des marchés couvrira
une période initiale d’au moins 18 mois. L’emprunteur mettra à jour ledit plan tous les ans ou
selon que de besoin, mais toujours sur les 18 mois suivants pendant la durée de mise en
œuvre du projet. Toute proposition de révision du plan de passation des marchés sera soumise
à la Banque pour approbation préalable.
Dispositions de décaissement
Les méthodes du compte spécial et de paiement direct seront utilisées pour les
décaissements des ressources du prêt, conformément aux procédures spécifiées dans le
Manuel de décaissement de la Banque. Le MINAMB ouvrira et maintiendra deux comptes
spéciaux : l’un en devises étrangères pour la réception des fonds du prêt et l’autre en monnaie
locale. Le MINAMB ouvrira également un compte sur lequel le Gouvernement versera sa
contribution de contrepartie. Ces comptes seront ouverts dans des banques acceptables pour
la Banque.
4.2 Suivi
Pour le suivi et évaluation du projet un nombre d échéances ont été établies pendant
les 5 ans de mise en œuvre du projet afin de garantir que les activités sont mise en œuvre
comme prévues. Des rôles et responsabilités ont été assignes a des membres spécifiques de
l’EFP comme indique ci bas.
18
4.3 Gouvernance
4.3.1 Les principales questions de gouvernance ont trait aux procédures de soumission et
de passation des marchés des différents contrats dans le cadre du projet. Afin d’éviter toute
irrégularité dans les processus de soumission, les règles et procédures standard de la Banque
seront utilisées. De plus, le Comité de pilotage du projet (CPP) jouera un rôle important de
supervision, pour garantir que les procédures de passation des marchés sont bien
transparentes et concurrentielles. Des représentants des différentes parties prenantes siègeront
au Comité directeur du projet, comme indiqué à la section 4.1.1. Le CPP approuvera les plans
de travail et les budgets, et fournira au MINAMB les politiques et des directives de mise en
œuvre. En outre, il suivra de près l’état d’avancement de la mise en œuvre.
4.3.3 Il est prévu qu’un audit annuel soit effectué dans le cadre du projet, couvrant tous les
aspects de la mise en œuvre, y compris les livres de comptes et la passation des marchés. Le
MINAMB maintiendra à jour les livres de comptes et les registres des actifs du projet. Les
livres de comptes et les registres des actifs seront audités par une entreprise d’audit
indépendante, afin de garantir que les ressources du projet sont effectivement utilisées aux
fins prévues.
19
4.4 Durabilité
4.4.2 Un total de 25 cours/ateliers de formation est prévu pour les comités locaux et les
bénéficiaires du projet. Ces cours visent à renforcer la sensibilisation des bénéficiaires du
projet à la conservation de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles, ainsi que
l’habilitation des communautés locales à la gestion de leur environnement. Cela permettra
aux communautés locales d’assumer un rôle moteur dans la planification, la mise en œuvre et
le suivi des activités du projet. Les interventions envisagées pour les initiatives pilotes
communautaires seront participatives et axées sur la demande et viseront le renforcement de
la capacité des communautés à s’adapter à la gestion durable des terres, à la conservation de
la biodiversité et au changement climatique. Cela devrait garantir que les bénéficiaires du
projet mettent en œuvre des activités répondant à leurs besoins et à leurs exigences. Les
comités locaux, renforcés grâce au projet, constitueront une plateforme viable pour d’autres
interventions socioéconomiques extérieures à celui-ci. En outre, les capacités de
planification, de mise en oeuvre et de suivi seront utiles pour de futurs projets.
4.4.3 Généralement, les activités initiées par le projet sont soutenues par les
mécanismes/approches suivants : i) un engagement fort du Gouvernement vis-à-vis du
processus de décentralisation et de réformes institutionnelles ; ii) le renforcement des
capacités institutionnelles et humaines des pouvoirs publics centraux et locaux, des ONG, du
secteur privé, ainsi que des communautés locales ; iii) l’habilitation des communautés locales
et leur implication dans la planification, la mise en œuvre et le suivi du projet ; iv) une
approche participative, axée sur la demande, permettant de baser les technologies introduites
sur l’intérêt des bénéficiaires et de s’assurer qu’elles répondent aux besoins exprimés par
ceux-ci ; v) des liens efficaces avec les projets liés à la production agricole.
4.6.1 Le projet devrait générer des connaissances, des leçons et des expériences
considérables, qui constitueront une valeur ajoutée et formeront une base de connaissances
capable d’éclairer la conception et la gestion de projets similaires futurs dans d’autres PMR.
Ces connaissances seront principalement le fruit de la mise en œuvre du modèle adopté pour
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le projet, des dispositions de mise en œuvre impliquant les pouvoirs publics centraux et
provinciaux, les ministères techniques et les communautés locales, des processus de passation
des marchés et de décaissement. Un système de S&E systématique sera mis en place afin de
fournir périodiquement des informations sur l’avancement du projet et les contraintes
rencontrées. Ces informations renseigneront le MINAMB, les bénéficiaires du projet, le
Comité directeur du projet et les différentes parties prenantes, sur les actions à entreprendre
pour y remédier.
4.6.3 Les missions de supervision de la Banque, des rapports d’étape trimestriels et annuels,
les rapports de revue à mi-parcours et d’audit, ainsi que le rapport d’achèvement du projet
seront également des opportunités d’acquérir des connaissances sur les aspects pertinents de
la conception du projet, les modalités de sa mise en œuvre, les processus de passation des
marchés et de décaissement, l’impact sur les bénéficiaires du projet, ainsi que sur les réponses
apportées par le Gouvernement. Les différents ensembles de connaissances générés seront
analysés et périodiquement partagés avec d’autres départements/cellules au sein de la
Banque, avec d’autres partenaires au développement, ainsi qu’avec les PMR.
21
Un prêt du FAD d’un montant de 12,0 millions d’UC sera utilisé pour financer le
Projet d’appui au secteur de l’environnement de l’Angola.
5.2 Conditions liées à l’intervention de la Banque
L’Emprunteur aura :
ii) Ouvert un compte spécial, dans une institution financière acceptée par le
Fonds, où seront versées les ressources du prêt, et deux comptes en monnaie
locale dans une banque commerciale acceptée par le Fonds, où seront versés a)
les ressources du prêt FAD ; et b) les fonds de contrepartie du gouvernement ;
C. Autres Conditions
i) Fournie la preuve de la création d’un comité directeur pour le projet,
comprenant les représentants : i) du MINAMB ; ii) du ministère de
l’Agriculture (MINAG) ; iii) du ministère des Finances ; iv) du ministère du
Plan; v) d’un représentant des organisations de coordination des ONG ; Le
ministère de l’Environnement (MINAMB) assurera le secrétariat des réunions
du comité.
ii) MINAMB s engage à déployer les membres du personnel suivants dont les
compétences et expérience devraient être acceptables par le Fonds: i) d’un
spécialiste de passation des marchés ; ii) un comptable ; iii) un spécialiste du
suivi et évaluation (S&E) ; et iv) un specialiste de gestion de l’environnement.
ANNEXES
Annexe I
Angola
INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES COMPARATIFS
Pays en Pays
Année Angola Afrique Dévelop- Déve-
pement loppés
Indicateurs de Base
RNB par Habitant $EU
Superficie ('000 Km²) 1 247 30 307 80 976 54 658
Population totale (millions) 2007 17,0 963,7 5 448,2 1 223,0 2500
Densité de la population (au Km²) 2007 13,7 31,8 65,7 23,0 1500
Revenu national brut (RNB) par Habitant ($ EU) 2006 1 980 1 071 2 000 36 487 1000
Participation de la Population Active - Total (%) 2005 41,3 42,3 45,6 54,6 500
Participation de la Population Active - Femmes (%) 2005 46,3 41,1 39,7 44,9 0
Valeur de l'Indice sexospécifique de dévelop. humain 2005 0,439 0,486 0.694 0,911
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Indice de développement humain (rang sur 174 pays) 2005 162 n.a. n.a. n.a. Angola Afrique
Population vivant en dessous de $ 1 par Jour (%) 2001-04 68,0 34,3 … …
Indicateurs Démographiques
Taux d'accroissement de la population totale (%) 2007 2,8 2,3 1,4 0,3
Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 2007 4,8 3,5 2,6 0,5
2007 46,1 41,0 30,2 16,7
Taux de croissance démographique
Population âgée de moins de 15 ans (%) (%)
Population âée de 65 ans et plus (%) 2007 2,4 3,5 5,6 16,4 3,5
Taux de dépendance (%) 2007 94,3 80,1 56,0 47,7 3,0
Rapport de Masculinité (hommes pour 100 femmes) 2007 97,3 99,3 103,2 94,3 2,5
Population féminine de 15 à 49 ans (%) 2007 23,1 24,2 24,5 31,4 2,0
Espérance de vie à la naissance - ensemble (ans) 2007 42,7 54,2 65,4 76,5 1,5
Espérance de vie à la naissance - femmes (ans) 2007 44,3 55,3 67,2 80,2 1,0
Taux brut de natalité (pour 1000) 2007 47,3 36,1 22,4 11,1
2007 20,5 13,2 8,3 10,4
0,5
Taux brut de mortalité (pour 1000)
Taux de mortalité infantile (pour 1000) 2007 131,9 85,3 57,3 7,4 0,0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Taux de mortalité des moins de 5 ans (pour 1000)
Indice synthétique de fécondité (par femme) 2007 6,4 4,7 2,8 1,6 Angola Afrique
Taux de mortalité maternelle (pour 100000) 2005 1 400 724 450 8
Femmes utilisant des méthodes contraceptives (%) 2001-04 6,2 26,6 61,0 75,0
Indicateurs de Santé et de Nutrition
Nombre de médecins (pour 100000 habitants) 2005 16,5 39,6 78,0 287,0
Nombre d'infirmières (pour 100000 habitants) 2005 245,4 120,4 98,0 782,0 Espérance de vie à la naissance
(ans)
Naissances assistées par un personnel de santé qualifié 2006 47,4 50,4 59,0 99,0
Accès à l'eau salubre (% de la population) 2004 53,0 62,3 80,0 100,0 71
Accès aux services de santé (% de la population) 2004 24,0 61,7 80,0 100,0 61
51
Accès aux services sanitaires (% de la population) 2004 31,0 45,8 50,0 100,0 41
Pourcent. d'adultes de 15-49 ans vivant avec le VIH/SIDA 2005 3,7 4,7 1,3 0,3 31
21
Incidence de la tuberculose (pour 100000) 2005 268,8 300,7 275,0 18,0 11
1
Enfants vaccinés contre la tuberculose (%) 2006 65,0 83,7 85,0 93,0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Enfants vaccinés contre la rougeole (%) 2006 48,0 75,4 78,0 93,2
Insuffisance pondérale des moins de 5 ans (%) 2003-04 … 28,6 27,0 0,1
Apport journalier en calorie par habitant 2004 2 178 2 436 2 675 3 285 Angola Afrique
Dépenses publiques de santé par habitant (en % du PIB 2005 1,5 2,4 1,8 6,3
Indicateurs d'Education
Taux brut de scolarisation au (%)
Primaire - Total 2002-05 91,0 96,4 91,0 102,3
Primaire - Filles 2002-05 69,0 92,1 105,0 102,0 Taux de mortalité infantile
(Pour 1000 )
Secondaire - Total 2002-05 16,5 44,5 88,0 99,5
Secondaire - Filles 2002-05 16,8 41,8 45,8 100,8 160
Personnel enseignant féminin au primaire (% du total) 2002-05 41,0 47,5 51,0 82,0 140
Analphabétisme des adultes - Total (%) 2006 43,3 33,3 26,6 1,2 120
Analphabétisme des adultes - Hommes (%) 2006 17,1 25,6 19,0 0,8 100
80
Analphabétisme des adultes - Femmes (%) 2006 45,8 40,8 34,2 1,6 60
Dépenses d'éducation en % du PIB 2005 2,4 4,5 3,9 5,9 40
20
Indicateurs d'Environnement 0
Terres arables en % de la superficie totale 2005-07 2,4 6,0 9,9 11,6
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Source : Base des données du Département de la Statistique de la BAD; dernière mise à jour: Juillet 2008
Banque Mondiale WDI; ONUSIDA; UNSD; OMS, UNICEF, WRI, PNUD, Rapports nationaux
Notes: n.a. Non Applicable ; … : Données non disponible;
Annexe II
Tableau du portefeuille de la Banque en Angola