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L e s fo n d e m e n ts th é o riq u e s d e la fo n c tio n a u d it

1
Historique de la fonction Audit

Reposant sur une idée fort ancienne, la notion d’Audit


retient l’attention d’un plus grand nombre d’intellectuels.
En effet, on remarque l’existence d’une fonction
analogue dans des civilisations lointaines et diversifiées.

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Historique de la fonction Audit
 à l’é p o q u e d e l’a n c ie n n e E g y p te , d e s c o n trô le u rs
v é rifia ie n t l’e x a c titu d e d e s c o m p te s d e s im p o rta
e t e x p o rta tio n s d e b lé e t le m o n ta n t d e s ré c o lte s
d e s im p ô ts
 A A th è n e s , e n 3 0 0 a n s a v a n t Jé s u s -C h ris t, u n c o r
d ’e x p e rts é ta it c h a rg é d e v é rifie r le s c o m p te s d e
tré s o re rie s p u b lic s e t u n a u tre , le s c o m p te s d e to
p e rs o n n e o c cu p a n t u n e p o s itio n im p liq u a n t la
m a n ip u la tio n d e fo n d s p u b lic s
.

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Historique de la fonction Audit
 L a n a is s a n c e d u te rm e A u d it re v ie n t s u rt
à la p ra tiq u e ro m a in e , p u is q u e le ju g e m e
d e s p la in te s s e fa is a it d e v a n t u n e ju rid ic
à p a rtir d e l’a u d itio n d e té m o in s a u III è
siè c le a v a n t Jé s u s-C h ris t, e t le s
g o u v e rn e m e n ts ro m a in s a v a ie n t p ris
l’h a b itu d e d e d é s ig n e r d e s q u e s te u rs q u i
c o n trô la ie n t le s c o m p ta b ilité s d e to u te s
p ro v in c e s .

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Historique de la fonction Audit
 l’intérêt de l’Audit ne commença à être reconnu
qu’à partir du XIIIeme siècle. Pour cette période,
on trouve quelques références en divers pays. En
voici quelques exemples :
 => La cité de Pise a demandé à un comptable bien
connu, Fibonacci, d’exercer comme auditeur de la
municipalité moyennant des honoraires fixes,
 => La cité de Venise, avec davantage
d’ingéniosité, a introduit pour ses auditeurs un
système de paiement par résultat. Les honoraires
étaient calculés en fonction du nombre et de
l’importance des erreurs et des fraudes
découvertes par l’auditeur,.
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Historique de la fonction Audit
 En France, le traité « La Seneshaucie »
recommandait aux barons de donner
annuellement lecture publique des comptes des
domaines devant les auditeurs (acunturs ),
 => En Angleterre, par acte du Parlement, le roi
Edouard 1er donnait le droit aux barons de faire
nommer des auditors. Il donnait lui-même
l’exemple en faisant vérifier les comptes du
testament de feu sa femme Eléanor.
L’approbation de ses auditeurs est attestée dans
un document, qui constitue un des premiers
rapports d’audit connu avec l’inscription sur les
comptes du seul mot « probatur ».
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Historique de la fonction Audit
 Si l’on se réfère au contrôle dans une cité musulmane
au XIIème siècle, on retrouve le traité d’Ibn’Abdûn
sur la vie urbaine et les corps de métiers à Séville. En
effet, Ibn’Abdûn commence d’abord par situer la
hisba dans son environnement, c’est - à - dire le
contexte du système de contrôle et de gestion de la
cité.
 Il mentionne aussi biens les attributions et qualités
des différentes magistratures (muhtasib, cadi,
hakim . . .), que les principaux endroits publics faisant
l’objet de contrôle spécial, et s’intéresse à un examen
détaillé des corps de métiers, en s’attachant surtout
aux moyens démasquant les fraudes et malfaçons
auxquelles se livraient certains artisans et vendeurs.

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Historique de la fonction Audit
 L e s p rin c ip e s , rè g le s e t p ro c é d u re s d e la
h is b a q u i g a rd e n t p a rfo is to u te la fra îc h e
d e l’a c tu a lité , n e c o n s titu e n t rie n d ’a u tre
q u ’u n sy stè m e d ’in fo rm a tio n , d e
c o m p ta b ilité e t d e c o n trô le in te rn e .

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Historique de la fonction Audit
 les Chinois ont une longue histoire dans le
développement des pratiques de bonne gestion y compris
l’utilisation de l’Audit comme un moyen de contrôle.
 En effet, l’un des premiers textes décrivant les méthodes
et pratiques de la bonne gestion économique d’un pays
s’appelle « les rites de la dynastie du Zhon » . . . Tout au
moins, les idées de Zhon ont influencé les chinons
pendant plusieurs générations.
 En particulier Zeng Bouquin (XII siècles après Jésus-
Christ) s’est basé là dessus pour décrire le bon
fonctionnement de l’Audit et du contrôle réciproque par
la séparation des fonctions entre par exemple l’auditeur
et le trésorerié. En outre, il plaidait pour que l’auditeur ait
un rang et un statut élevé dans la hiérarchie.

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Historique de la fonction Audit
 Par ailleurs sous la dynastie Tang en l’année 736
de notre ère avait été introduit une réforme du
système de contrôle des finances publiques.
 D’une part, était annoncée une procédure
budgétaire basée sur l’identification des recettes
et des dépenses de chaque département de
l’administration par l’emploi des lignes
budgétaires, d’autre part la responsabilité pour
l’audit public fut transférée du Ministère des
finances à un service indépendant rattaché au
Ministère de la justice, un précédant intéressant
de la structure adaptée en France pour les
commissaires aux comptes.
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Historique de la fonction Audit
 le terme d’auditeur apparaît à la fin du
XIIIeme siècle en Angleterre et au début du
XIVème siècle, six personnes furent élues à
Londres pour constituer un conseil
d’auditeurs.
 La révolution industrielle en Angleterre
marque, en fait, la véritable naissance de
l’Audit ; les entreprises utilisèrent des
employés dans les services comptables pour
vérifier, dans les livres de comptes, la
cohérence des informations et leur
exactitude.
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Historique de la fonction Audit
 La pratique de l’Audit s’implanta aux
Etats - Unis durant le XIXéme siècle avec
l’introduction des investissements
britanniques : les investisseurs anglais
désiraient contrôler par l’intermédiaire de
vérificateurs indépendants la réalité et la
profitabilité de leurs investissements. Les
auditeurs anglais implantèrent leurs
méthodes et procédures, que les
Américains adaptèrent rapidement à leurs
propres besoins .

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Historique de la fonction Audit
 S’il est vrai donc, comme nous l’avons déjà remarqué,
qu’il existait déjà des auditeurs deux mille ans avant
Jésus-Christ, l’intérêt de l’Audit va se développer
considérablement par l’accroissement de l’importance
des organisations professionnelles des auditeurs et
des experts comptables.
 les auditeurs internes étendirent progressivement le
domaine de leur action, et virent leur statut
s’améliorer, notamment avec la création en 1941 de
l’Institut des Auditeurs Internes. Celui - ci se
développa aux Etats - Unis et contribua à fonder dans
un grand nombre de pays des «chapitres» ou sociétés
qui lui sont affiliées et qui ont pour vocation de
regrouper des auditeurs, de favoriser la diffusion des
connaissances en Audit, et de promouvoir un code
d’éthique.
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Historique de la fonction Audit
 En France, l’Institut Français des Auditeurs
et Contrôleurs Internes (IFACI), crée en
1965, regroupe plus de 600 membres, publie
une revue, organise des groupes de réflexion
sur les techniques et pratiques d’Audit,
assure une formation interne, et contribue
au développement de formations externes,
notamment à l’université, en étant associé
étroitement à la conception et au
fonctionnement des programmes comme
celui du D.E.S.S d’Audit Interne à l’I.A.E
d’AIX - en – PROVENCE.
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Historique de la fonction Audit
 D’autres associations ont vu le jour aussi, il s’agit
notamment de la Confédération Européenne des
Instituts d’Audit Interne ( UCIIA ), créée en 1980
sur l’initiative des Anglais et Français, et aussi de
l’Union Francophone de l’Audit Interne ( UFAI).
 Cette dernière a été créée sous l’impulsion de
Louis VAURS alors président de l’IFACI, ( Institut
Français des Auditeurs Consultants Internes ), en
1988. L’UFAI constitue un cadre pour les relations
bilatérales et multilatérales entre ses membres qui,
à l’occasion de ses conférences, conseils
d’administration et autres formes de contacts,
s’efforce de promouvoir le dialogue, l’échange et
une certaine communauté de pensée du monde
francophone de l’Audit Interne.
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Historique de la fonction Audit
 Devenu un phénomène mondial, l’Audit s’est
institutionnalisé aussi bien au niveau des pays
développés qu’au niveau des pays sous-développés, le
Maroc ne s’en est pas épargné.
 En effet, grâce à une panoplie de réformes, dont la
réforme des procédures budgétaires et du système
fiscal, la réforme du marché financier et la réforme
comptable engagée en 1986... etc., l’Audit a trouvé un
environnement juridique et macro-économique
encourageant sa diffusion et son développement.
 Mentionnons à ce propos la naissance de l’Association
Marocaine des Auditeurs Consultants Internes
( AMACI ) qui a été créée en 1985. Elle est maintenant
affiliée à l’ I.I.A, et a organisé un colloque national sur
l’Audit Interne en décembre 1991 et la
2eme conférence de l’UFAI en 1993.
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Historique de la fonction Audit
 En effet, l’évolution et la croissance des transactions
économiques des entreprises ont nécessité
l’intervention d’un homme indépendant et compétent
pour examiner les représentations comptables et
financières pour garantir leur probité et leur
crédibilité.
 L’objectif du travail de l’auditeur a pourtant évolué
progressivement d’une recherche spécifique des
fraudes et des écritures comptables jusqu’à une
appréciation globale de la fidélité des rapports émis
par une entité économique et une analyse critique de
la fiabilité des procédures et des structures de celles-
ci, ainsi que de l’efficacité, l’efficience et de la
pertinence du système de contrôle interne et de faire
toutes propositions et recommandations pour
l’améliorer.
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Définition de la fonction Audit
 Fondamentalement, l’Audit est un examen
critique qui permet de vérifier les
informations
 A l’Audit correspond donc un besoin de
contrôle que l’on peut difficilement
dissocier de l’activité économique. A partir
d’une notion initiale, on a assisté sur un
plan historique à un approfondissement des
domaines d’application données par
l’entreprise
 - l’Audit en vue de la certification des états
financiers
 - l’Audit Interne,
 - l’Audit opérationnel ( ou Audit des
opérations ). 18
Définition de la fonction Audit
 l’A u d it fin an cier

 L’A u d it fin a n c ie r o u ré v is io n c o m p ta b le , e s t l’e x a m e n p a r u n e p e rso n n e c o m p éte n te d e la te n u e d e la co m p ta b ilité , s o it e n v u e d e ré v é ler le c a ra c tè re c o rre ct d e l’e n re g is tre m en t d ’u n e o u d e p lu s
p o u r ex p rim e r u n e o p in io n s u r la ré g u larité e t la s in c é rité d e s é ta ts fin a n c ie rs d ’u n e e n tre p ris e .

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Définition de la fonction Audit
 A u d i t c o n t r a c t u e l o u A u d i t : l é g al’A
l u d it e s t
c o n tra c tu e l s ’il e s t d e m a n d é p a r le s d irig e a n ts
f ir m e o u p a r d e s t ie r s in t é r e s s é s : b a n q
c ré a n c ie rs , a c q u é re u rs p o te n tie ls d e l’e n tre p ris e
c h a m p d ’a p p lic a tio n p e u t ê tre lim ité à u n e fo n c ti
à u n a s p e c t, p a r e x e m p le , la v é rific a tio n d u c o
re v ie n t d ’u n e p ro d u c tio n , d ’u n c a lc u l d e ro y a lti
a v o ir p o u r o b je t la d é te c tio n d e fra u d e s e t / o
d é to u rn e m e n ts . D a n s c e s c a s , le s c o n trô le s e ffe
s o n t lo c a lis é s e t e x h a u s tifs . L a ré v is io n c o n tra c
e s t g é n é ra le s ’il e s t d e m a n d é à l’a u d ite u r d ’a n a ly
d e s u iv re l’é v o lu tio n d e s c o m p te s d u ra n t u n e x e
p u is d e le s c o m m e n te r d a n s u n ra p p o rt d é v e lo 20 p p
Définition de la fonction Audit

L a ré v is io n lé g a le e s t c e lle c o n fié e p a
lé g is la te u r a u m a n d a ta ire d e s a c tio n n a
a p p e lé c o m m is s a ire a u x c o m p te s .
consiste principalem ent, m ais
e x c lu s iv e m e n t à c e rtifie r la s in c é rité e
ré g u la rité d e s é ta ts fin a n c ie rs d e
d ’e x e rc ic e , e t à v é rifie r la s in c é rité
in fo rm a tio n s fo u rn ie s d a n s le ra p p o rt
c o n s e il o u d u d ire c to ire s u r la s itu a
fin a n c iè re d e la s o c ié té .
21
Définition de la fonction Audit
 On peut dire que l’Audit financier intéresse
les actions ayant une incidence sur la
préservation du patrimoine, les saisies et
traitements comptables, l’information
financière publiée par l’entreprise, il ne
néglige pas les actions qui ne sont pas
engagées par les comptables eux-mêmes,
mais ne s’y intéresse qu’en tant
qu’éléments déterminant la fiabilité, la
régularité et la sincérité de l’information
comptable et financière, sur laquelle il doit
formuler un jugement.
22
Définition de la fonction Audit

L’Audit Interne
 Du simple point de vue du vocabulaire, observons que
le terme Audit Interne trouve sa définition dans les
mots :
 - Audit qui, fidèle à sa racine latine (Audio, Audire :
écouter ), montre la réelle signification d’écoute de la
fonction. Son caractère générique est naturellement
employé pour tout ce qui constitue une analyse et une
opinion sur une situation.
 - Interne car l’Audit est exercé par un personnel de
l’entreprise. Il s’oppose ainsi à « externe » relevant
d’intervenants extérieurs. La fonction d’Audit Interne
et une fonction relativement récente puisque son
apparition (ou sa réapparition, diraient certains)
remonte à la crise économique de 1929 aux Etats-Unis.
23
Définition de la fonction Audit
 L e s e n tre p ris e s s u b is s a ie n t a lo rs d e p le in
fo u e t la ré c e s s io n é c o n o m iq u e e t l’o rd re d
jo u r é ta it a u x é c o n o m ie s d e to u te n a tu re .
c o m p te s fu re n t p a s s é s a u p e ig n e fin e n v u
d ’u n e ré d u c tio n d e s m a rg e s . O r le s g ra n d
e n tre p ris e s a m é ric a in e s u tilis a ie n t d é jà le
s e rv ic e s d e c a b in e ts d ’A u d it E x te rn e ,
o rg a n is m e s in d é p e n d a n t a y a n t le u r m is s i
la c e rtific a tio n d e s c o m p te s e t d e s b ila n s

24
Définition de la fonction Audit
Là comme ailleurs, on chercha le moyen de réduire le
montant des dépenses et on s’avisa que pour mener à
bien leurs travaux de certification les auditeurs
externes devaient se livrer à des tâches préparatoires :
inventaires de toute nature, analyses des comptes,
sondages divers et variés, etc. On vint donc tout
naturellement à suggérer de faire assurer certains de
ces travaux préparatoires par du personnel de
l’entreprise. Les cabinets d’Audit Externe donnèrent
leur accord sous la condition d’une certaine supervision.

Ainsi apparurent ces « auditeurs » puisqu’ils


effectuaient des travaux d’Audit, au sens où on
l’entendait, mais « internes » puisque membres à part
entière des entreprises. Ils participaient aux travaux
courants des auditeurs externes sans toutefois en
établir les synthèses et les conclusions
25
Définition de la fonction Audit
 L’Audit Interne est à l’intérieur d’une entreprise
ou d’un organisme, une activité indépendante
d’appréciation du contrôle des opérations.
 Il est au service de la direction. C’est dans ce
domaine, un contrôle qui a pour fonction
d’estimer et d’évaluer l’efficacité des autres
contrôles.
 L’objectif de l’Audit Interne est d’aider les
membres de la direction dans l’exercice de leurs
responsabilités en leur fournissant des
analyses, des appréciations, des
recommandations et des commentaires
pertinents concernant les activités examinées.

26
Définition de la fonction Audit
 Les caractéristiques d’un Audit sont :
 - L’examen méthodologique d’une situation. Cet
examen porte toujours sur les états financiers
pour un auditeur légal, mais peut s’élargir sur
d’autres domaines pour l’auditeur contractuel ou
l’auditeur interne. Il leur faut à chacun préparer
soigneusement la mission afin que l’examen soit
approfondi et méthodologique.
 - Par une personne indépendante et compétente.
La compétence de l’auditeur doit toujours être
multidimensionnelle : comptable, juridique,
gestion, organisation, sciences humaines et
politique générale. De plus, son indépendance vis
à vis de l’activité soumise à son contrôle doit être
au- dessus de tout soupçon.

27
Définition de la fonction Audit
 - Qui s’assure de la validité matérielle des
éléments qu’il doit contrôler. L’auditeur ne peut
fonder son examen que sur des faits ou sur des
estimations statistiques tirées de son expérience
professionnelle ( et de ses connaissances )...
 - Qui vérifie la conformité du traitement de ces
faits avec les règles, normes et les procédures
du système de contrôle interne. L’auditeur ne
peut jamais vérifier la totalité de l’information
se rapportant à une situation.
 - En vue d’exprimer une opinion motivée sur la
concordance globale de cette situation par
rapport aux normes. L’auditeur termine son
travail d’examen de la situation en exprimant
son opinion dans un rapport.

28
Définition de la fonction Audit

S e lo n l’IF A C I : « l’A u d it In te rn e e s t la ré v is io n
p é rio d iq u e d e s in s tru m e n ts d o n t d is p o s e u n e d ire
p o u r c o n trô le r e t g é re r l’e n tre p ris e . C e tte a c tiv ité
e x e rc é e p a r u n s e rv ic e d é p e n d a n t d e la d ire c tio n
l’e n tre p ris e e t in d é p e n d a n t d e s a u tre s s e rv ic e s . L
o b je c tifs p rin c ip a u x d e s a u d ite u rs in te rn e s s o n t d
d a n s le c a d re d e c e tte ré v is io n p é rio d iq u e , d e v é r
s i le s p ro c é d u re s e n p la c e c o m p o rte n t le s s é c u rité
s u ffis a n te s, s i le s in fo rm a tio n s s o n t s in c è re s , le s
o p é ra tio n s ré g u liè re s , le s o rg a n is a tio n s e ffic a c e s ,
s tru c tu re s c la ire s e t a c tu e lle s » .

29
Définition de la fonction Audit
 S e lo n l’IIA in te rn a tio n a l, l’A u d it In te rn e e s t u n e
a c tiv ité in d é p e n d a n te e t o b je c tiv e q u i d o n n e à
o rg a n is a tio n u n e
a s s u ra n c e s u r le d e g ré d e m a îtris e d e s e s o p é ra t
lu i a p p o rte s e s c o n s e ils p o u r le s a m é lio re r, e t
c o n trib u e à c ré e r d e la v a le u r a jo u té e .

Il a id e c e tte o rg a n is a tio n à a tte in d re s e s o b je c ti


é v a lu a n t, p a r u n e a p p ro c h e s y s té m a tiq u e e t
m é th o d iq u e , s e s p ro c e s s u s d e m a n a g e m e n t d e s
ris q u e s , d e c o n trô le , e t d e g o u v e rn e m e n t
d ’e n tre p ris e , e t e n fa is a n t d e s p ro p o s itio n s p o u r
re n fo rc e r le u r e ffic a c ité .

30
Définition de la fonction Audit
 L a s p é c ia lité d e l’a u d ite u r in te rn e c ’e s t l’
(m é th o d e ) e t la m a n iè re (o u til) d e
p ro c é d e r p o u r p o rte r u n ju g e m e n t s u r c
e n s e m b le d e d isp o s itio n s p ré cé d e m m e n t
é v o q u é e s - e t d e fa ç o n in c o m p lè te - : rè g
p ro cé d u re s, o rg a n isa tio n , sy stè m e
d ’in fo rm a tio n e tc . C e t e n s e m b le d e
d is p o s itio n s q u e to u t m a n a g e r m e t e n p l
p o u r fa ire fo n c tio n n e r s o n a c tiv ité , p o rte
n o m d é s o rm a is u n a n im e m e n t re c o n n u d
s p é cia lis te s e t d o n c in co n to u rn a b le . O n
l’a p p e lle le C o n trô le I n te rn e .
31
Le contrôle Interne 
Le contrôle interne est un processus mis
en œuvre par le conseil
d’administration, les dirigeants et le
personnel d’une organisation, destiné à
fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs suivants :
 La réalisation et l’optimisation des
opérations,
 La fiabilité des informations financières,
 La conformité aux lois et aux
réglementations en vigueur

32
Le contrôle Interne 
 Cette définition repose sur certains concepts
fondamentaux, à savoir :
 Le contrôle interne est un processus. Il constitue un
moyen d’arriver à ses fins et non pas une fin en soi.
 Le contrôle interne est mis en œuvre par des personnes.
Ce n’est pas simplement un ensemble de manuels de
procédures et de documents, il est assuré par des
personnes à tous les niveaux de la hiérarchie.
 Le management et le conseil d’administration ne peuvent
attendre du contrôle interne qu’une assurance
raisonnable, et non une assurance absolue.
 Le contrôle interne est axé sur la réalisation d’objectifs
dans un ou plusieurs domaines (ou catégories) qui sont
distincts mais qui se recoupent .
33
Le contrôle Interne 
 L e c o n trô le in te rn e c o m p re n d a u s s i b ie n
l’o rg a n is a tio n g é n é ra le d e l’e n tre p ris e q
to u te s le s m é th o d e s e t p ro cé d u re s
co o rd o n n é e s q u i, d a n s u n e e n tre p ris e ,
s e rv e n t à p ro té g e r le s b ie n s d e s o n
p a trim o in e , à a s s u re r l’e x a c titu d e e t la
s in cé rité d e to u s le s e n re g is tre m e n ts
c o m p ta b le s o u a u tre s , e t e n fin , à m a in te
e t à a m é lio re r le s p o litiq u e s d e d ire c tio

34
Le contrôle Interne 
 S e lo n l’o rd re d e s E x p e rts - c o m p ta b le s ( 1 9 7 7 )
« L e c o n trô le in te rn e e s t l’e n s e m b le d e s s é c u rit
c o n trib u a n t à la m a îtris e d e l’e n tre p ris e . Il a p o
b u t d ’u n c ô té d ’a s s u re r la p ro te c tio n , la s a u v e g
d u p a trim o in e e t la q u a lité d e l’in fo rm a tio n , d e
l’a u tre l’a p p lic a tio n d e s in s tru c tio n s d e la D ire c
e t d e fa v o ris e r l’a m é lio ra tio n d e s p e rfo rm a n c e s
m a n ife s te p a r l’o rg a n is a tio n , le s m é th o d e s e t le
p ro c é d u re s d e c h a c u n e d e s a c tiv ité s d e l’e n tre
p o u r m a in te n ir la p é re n n ité d e c e lle - c i » .

35
Le contrôle Interne 
 Selon L. COLLINS et G. VALIN, les objectifs du
contrôle interne concernent les aspects
suivants :
- Maîtrise de l’entreprise :
* Maintenir la pérennité de celle-ci.
* Diriger les affaires de l’entreprise de façon
ordonnée.
* Assurer la réalisation des objectifs et des

buts attribués à une activité ou un


programme.

36
Le contrôle Interne 
 - Sauvegarder les actifs :
* Assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine,
* Protéger les actifs,
* Assurer la sauvegarde des biens.
 - Assurer la qualité de l’information :
* Garantir autant que possible l’exactitude et
l’état complet des informations enregistrées,

* Contrôler l’exactitude des informations,


* Assurer la fiabilité et l’intégrité de l’information.

37
Le contrôle Interne 

- Assurer l’application des instructions de la


direction :
* Assurer le respect des politiques de gestion,
* Assurer le respect des politiques, plans,
procédures, lois et règlements.
 - Assurer l’utilisation économique et efficace
des
ressources :
* Favoriser l’amélioration des performances,
* Diriger les affaires de façon efficace,
* Accroître le rendement.

38
L’audit opérationnel 
 , L’audit opérationnel est « une technique
pour l’appréciation habituelle et
systématique de l’efficacité d’un élément
ou d’une fonction, par des normes
industrielles ou sociales, utilisant
( dans le domaine d’étude ) du personnel
non-spécialiste avec l’objectif d’assurer le
management si ses buts ont été atteints
ou d’identifier les conditions susceptibles
d’amélioration au moyen d’une
observation plus intensive et spécialisée

39
Les relations entre les différents domaines de
l’Audit
 A u d it In te rn e e t A u d it o p é ra tio n n e l

 A u d it fin a n c ie r e t A u d it o p é r atio n n e l

 A u d it fin a n cie r e t A u d it In te rn e

40
L’Audit Interne et les autres fonctions connexes
 L ’A u d it In te rn e e t l’A u d it e x te rn e

 l’A u d it I n tern e e t le co n trô le d e g e s tio n

 L ’A u d it In te rn e e t l’In s p e c tio n

 L ’A u d it I n te rn e e t le c o n s e il o u c o n s u lta n t e x te rn e

 L ’A u d it I n te rn e e t la q u a lité to tale

41
LA FINALITE ET LES MOYENS DE
L’AUDIT INTERNE
 L ’A u d it In te rn e e s t u n e fo n c tio n d ’é v a lu a
d u co n trô le in te rn e in d é p e n d a n te e x e rc é
a u s e in d e l’e n tre p ris e , p o u r a s s is te r le s
re s p o n s a b le s e t le u r p e rm e ttre d ’a v o ir u
m e ille u re m a îtris e d e le u rs a c tiv ité s .
 L e c o n trô le in te rn e a p p a ra ît d o n c c o m m e
s o u b a s s e m e n t s u r le q u e l s ’a p p u ie la
m a îtris e d e s o p é ra tio n s d ’u n e e n tité
é c o n o m iq u e e t la n o tio n à p a rtir d e la q u e
s e d é fin it la fo n c tio n d ’A u d it I n te rn e d o n
fin a lité e s t l’a m é lio ra tio n c o n s ta n te d e s
c o n trô le s in te rn e s .
42
L’objectif général du contrôle interne 
 L ’o b je c tif g é n é ra l d u c o n trô le in te rn e e s t d e
s u p p rim e r le s ris q u e s q u i m e n a c e n t l’e n tre p ris e
d e rn ie rs s o n t n o m b re u x e t v a rié s . O n a p p e lle
ris q u e s g é n é ra u x , c e u x q u i ré s u lte n t d e l’a c tiv it
l’e n tre p ris e , d e s c o n d itio n s a tm o s p h é riq u e s e t d
v a ria tio n s d a n s la s itu a tio n é c o n o m iq u e o u p o li
 L e c o n trô le in te rn e a 4 o b je c tifs :
1. S é cu rité d e s a ctifs
2. Q u a lité d e s in fo rm a tio n s
3. R e sp e ct d e s in stru ctio n s d e la D ire ctio n
4. O p tim isa tio n d e s re sso u rce s

43
Les éléments et dispositifs du contrôle interne 
Le contrôle interne est composé de cinq éléments interdépendants qui découlent de la
façon dont l’activité est gérée et qui sont intégrés aux processus de gestion :

 Environnement de contrôle : les individus ( leurs qualités individuelles, et surtout leur


intégrité, leur éthique, leur compétence ) et l’environnement dans lequel ils opèrent
sont l’essence même de toute organisation. Ils en constituent le socle et le moteur ;

 L’évaluation des risques : l’entreprise doit être consciente des risques et les maîtriser.
Elle doit fixer des objectifs et les intégrer aux activités commerciales, financières, de
production, de marketing et autres, afin de fonctionner de façon harmonieuse. Elle
doit également instaurer des mécanismes permettant d’identifier, analyser et gérer
les risques correspondants ;

 Activités de contrôle : les normes et procédures de contrôle doivent être élaborées et


appliquées pour s’assurer que sont exécutées efficacement les mesures identifiées
par le management comme nécessaire à la réduction des risques liés à la réalisation
des objectifs ;

 Information et communication : les systèmes d’information et de communication sont


articulés autour de ces activités de contrôle. Ils permettent au personnel de recueillir
et échanger les informations nécessaires à la conduite, à la gestion et au contrôle des
opérations ;

 Pilotage : l’ensemble du processus doit faire l’objet d’un suivi et des modifications
doivent y être apportées le cas échéant. Ainsi, le système peut réagir rapidement en
fonction du contexte.

44
Les principes d’un bon dispositif
de contrôle interne sont 
 L’existence de responsabilités fonctionnelles : l’entreprise est fractionnée en
services variant en nombre selon sa nature, sa dimension et ses particularités.
Chacun de ces services spécialisés concourt au bout commun ; d’où la nécessité de
coordination et coopération. La structure doit être à la fois simple et flexible de
façon à ce que l’expansion ou les changements ne viennent perturber l’organisation
existante, et être conçue avec des lignes précises d’autorité et de responsabilité.

 Un système d’autorisation et d’exécution : la définition des responsabilités


fonctionnelles est complétée par la diffusion d’un manuel des procédures, d’un
recueil sur feuillets mobiles précisant le cadre de la fonction de chacun, ses
attributions et responsabilités, l’origine et la destination des documents qu’il utilise
ses relations de dépendance ainsi que les frontières de sa compétence fonctionnelle,
et la liste des personnes autorisées à engager l’entreprise.

 De saines pratiques d’exécution des tâches : les mesures tactiques d’application du


système supposent la division et le contrôle réciproque des tâches. Aucune personne
ne doit être autorisée à traiter une transaction du commencement à la fin, pour
éviter les erreurs et écarter la possibilité de fraude. Le respect de la règle
d’intervention de plusieurs trouve des domaines d’application en matière, par
exemple, de facturation et encaissement, acquisition, réforme et cessions
d’immobilisations, etc.

 Un personnel qualifié : l’organisation ne vaut que par les hommes qui l’animent. Un
personnel efficient suppose le recrutement de gens dont la compétence correspond
au profil de l’emploi, puis leur adhésion formelle au respect des procédures en
vigueur. Un programme de formation et de perfectionnement interne facilite
l’adaptation à la fonction.

45
Les moyens et les outils de l’Audit Interne
 L e s m o y e n s d e l’A u d it In te rn e
P o u r q u ’u n e m is s io n d ’a u d it s o it c o n s id é
c o m m e fia b le e t d e q u a lité , il n e s u ffit p a
l’a u d ite u r d e re s p e c te r c e rta in e s n o rm e
e n c o re fa u t-il q u ’il a p p liq u e a v e c p e rtin e
d e s m o y e n s d iffé re n ts a u c o u rs d u
p ro c e s s u s m é th o d o lo g iq u e e t q u i s o n t :
 Le s q u e stio n n a ire s
 La FR A P ( F e u ille d e R é v é la tio n e t d ’A n a ly se d e
P ro b lè m e )

46
Les questionnaires

 Le s q u e s tio n n a ire s d e p ris e d e c o n n a is s a n c e

 Le q u e s tio n n a ir e d e C o n trô le I n te rn e

47
Les moyens et les outils de l’Audit Interne

Les questionnaires
On parle de « questionnaires » au pluriel car il en
existe deux sortes et qui n’ont ni le même contenu, ni le
même objectif : les questionnaires de prise de
connaissance et les questionnaires de Contrôle Interne.
Mais l’un comme l’autre ont un point essentiel en
commun : en Audit Interne le questionnaire n’est pas
constitué par des questions que l’on pose, mais par des
questions que l’on se pose. A ces questions que se pose
l’auditeur, il y sera répondu par des tests utilisant les
« outils » appropriés : interviews, observations,
documents, diagrammes de circulations, etc.

48
Les moyens et les outils de l’Audit Interne

Les questionnaires de prise de connaissance

L’auditeur doit avoir une vue et une compréhension


d’ensemble pour orienter sa mission en étudiant et en
examinant :
- Le secteur d’activité de l’entreprise,
- Sa structure générale ( fonctionnelle et hiérarchique ),
- En sériant les informations significatives entre les données
répétitives, les données ponctuelles et les données exceptionnelles,
- En réalisant des entretiens complétés par une documentation et un
examen sommaire des contrats,
- En se rendant sur place pour visiter les locaux et s’imprégner de la
situation de l’entreprise.

49
Les moyens et les outils de l’Audit Interne

Les questionnaires de prise de connaissance

Cette étude se fait à l’aide du questionnaire de prise de


connaissance, en effet, chaque auditeur forge son
questionnaire de prise de connaissance en se basant sur
ses acquis, ses expériences et les besoins de sa mission.

Le questionnaire de prise de connaissance est donc un


premier outil pour commencer une nouvelle mission
d’Audit, qui doit être exploré et approfondi en fonction de
ses exigences.

Ainsi, le questionnaire de prise de connaissance sert de


préparatif à l’élaboration du questionnaire de contrôle
interne.

50
Les moyens et les outils de l’Audit Interne
 L e q u e s tio n n a ire d e C o n trô le In te rn e

L e q u e s tio n n a ire d e b a s e u tilis é d a n s le s tra v a u x d ’A u


p a rtic u liè re m e n t d a n s l’e x a m e n d u c o n trô le in te rn e ,
s ’a rtic u le a u to u r d e s c in q q u e s tio n s s u iv a n te s :
 QUOI ? : q u e stio n o rie n té e su r le trava il.
 QUI ? : q u e stio n o rie n té e su r l’e x é cu ta n t.
 OU ? : q u e stio n o rien tée su r le lie u d ’e x é cu tio n .
 QUAND ? : q u e stio n o rie n té e su r l’o rd re d ’e x écu tio n e t le m o
 d ’exé cu tio n .
 C O M M E N T ? : q u e stio n o rien tée su r la m é th o d e d e trava il.

51
Les moyens et les outils de l’Audit Interne
 L e q u e s tio n n a ire d e C o n trô le In te rn e

A la s u ite d e ré p o n s e s fo rm u lé e s à p ro p o s d e c e s q u e s
o n p o s e ra la q u e s tio n : P o u rq u o i ? C e tte fa ç o n d e p ro
p e rm e t d e re c h e rc h e r le s fa its , le s m o tifs v é rita b le s , e
d is ce rn e r le s c a u s e s p o u r p ro p o s e r d e s a m é lio ra tio n s

C ’e s t a in s i, le q u e s tio n n a ire d e c o n trô le in te rn e v a a id


la m is e e n p la ce d e s te s ts q u i v o n t c o n trib u e r à
l’é la b o ra tio n d u d ia g n o s tic . C e d e rn ie r v a p e rm e ttre à
ré v é le r le s fo rce s e t le s fa ib le s s e s , d ’o ù l’o n d é d u it la
th é ra p e u tiq u e à l’a id e d ’u n d is p o s itif d e c o n trô le in t

52
Les moyens et les outils de l’Audit Interne
 Le questionnaire de Contrôle Interne
La tendance actuelle des questionnaires de contrôle interne consiste à
concentrer l’attention de l’utilisateur sur les points clés de contrôle. C’est
dire que l’analyse que permettrait un questionnaire bien construit ne
négligera aucun aspect d’une procédure, mais renforcera l’étude
spécifique de ce qu’on appelle les domaines critiques de contrôle.

D’ailleurs, dans certains cabinets existent des « check-lists »


exclusivement consacrés aux domaines critiques de contrôle : ces listes
ne remplacent pas le questionnaire détaillé, mais en assurent le bon
usage.
Enfin, il faut reconnaître qu’utiliser un questionnaire est très formateur
pour l’auditeur.

Les questions posées – la structure même de ces questions – permettent


au jeune collaborateur d’acquérir une rigueur certaine dans l’approche de
son travail. Cette formation à l’analyse d’un système l’aide à apprécier la
nécessité de logique, de pertinence et de tenacité dans son travail.

53
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
 La FRAP, est le papier de travail synthétique par lequel
l’auditeur documente chaque dysfonctionnement,
conclut chaque section de travail terrain et
communique avec l’audité concerné. L’ensemble des
FRAP, après reclassement et tirage, peut constituer le
corps du Rapport. La forme d’une FRAP est essentielle
et doit être respectée puisqu’elle ne fait que
reproduire les différentes phases du raisonnement
dans leur ordre logique et chronologique.

 Chaque FRAP est un document ( sur une ou deux


pages ) divisé en cinq parties :
 Problème,
 Constat,
 Causes,
 Conséquences,
 Recommandations.

54
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
L a F R A P e s t re m p lie p a r l’a u d ite u r à c h a q u e fo is q u ’il
re n c o n tre u n d y s fo n c tio n n e m e n t, u n e e rre u r, u n e
m a lv e rs a tio n , u n e in s u ffis a n c e ,… , b re f, à c h a q u e fo is
te s t ré v è le u n p ro b lè m e , u n e d iffic u lté , l’a u d ite u r u tili
m o y e n p o u r c o n d u ire s o n ra is o n n e m e n t.

A la fin d e s a m is s io n d ’A u d it, il e s t a lo rs e n p o s s e s s io
d ’u n e g ra n d e q u a n tité d e F R A P , re la tiv e s à to u s le s
d o m a in e s e x p lo ré s d a n s l’o rd re c h ro n o lo g iq u e e t lo g iq
d u q u e s tio n n a ire d e C o n trô le In te rn e e t d ’im p o rta n c e
o u m o in s g ra n d e s e lo n le s c o n s é q u e n c e s d u p h é n o m è
a n a ly s é .

55
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
A p a rtir d u d o cu m e n t p ré -im p rim é la m is e e n œ u v re s
d o n c rig o u re u s e e t c o n d u ite p a r u n ra is o n n e m e n t
m a th é m a tiq u e e n tro is é ta p e s s u c c e s s iv e s .
1 e r P h a s e : P ro d u c tio n a u fu r e t à m e s u re
C o m m e le c o lle c te u r ra m a s s e d e s c o q u illa g e s a u fu r e
m e s u re d e s a p ro g re s s io n e t d e s e s c o n s ta ts ( fin d in g
d is e n t le s A n g lo -s a x o n s ).
A c h a q u e d é c o u v e rte , il m a rq u e u n e p o s e e t ré d ig e s a
F R A P . L o rs q u e le s u je t a é té é p u is é l’a u d ite u r re p re n d
d é m a rc h e e n a v a n t, s u iv a n t le P ro g ra m m e d ’A u d it e t l
q u e s tio n n a ire d e C o n trô le In te rn e q u i lu i s e rv e n t d e fi
c o n d u c te u r. M a is rie n n e s a u ra it ê tre d é fin itiv e m e n t é
s a n s a v o ir é té v a lid é .

56
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
2 e m e P h a s e : V a lid a tio n

M a ître - m o t e n A u d it In te rn e o ù rie n n e s a u ra it ê tre


a ffirm é s a n s a v o ir é té v a lid é . L e o u le s fa its c o n s ta té s
v a lid é s p a r l’a u d ite u r q u i re c h e rc h e u n a u tre p ro c e s s u
d é c o u v e rte p o u r s ’e n te n d re c o n firm e r c e q u ’il a p u é c
s u r le s u je t : le c o n s ta t fa is a n t l’o b je t d e la F R A P n e p
ê tre c o n te s té ? L ’a n a ly s e d e s c a u s e s e s t-e lle v a la b le ?
c o n s é q u e n c e s a n a ly s é e s s o n t e lle s ré a lis te s ? L e s
re c o m m a n d a tio n s é la b o ré e s p e rm e tte n t-e lle s d e s u p p
o u d ’a tté n u e r le p h é n o m è n e ?

A p rè s a v o ir a c q u is c e s c e rtitu d e s l’a u d ite u r s o llic ite l’a


d e s a h ié ra rc h ie .

57
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
3eme Phase : Supervision
Chacune de ces FRAP est supervisée par le supérieur
hiérarchique (auditeur senior ou chef de mission) qui
l’apprécie, situe sa place et son degré d’importance
dans la mission d’Audit, incite éventuellement à
explorer davantage ou à parfaire les analyses. Notons,
au passage, qu’il s’agit là d’une bonne application des
règles de contrôle interne à la fonction Audit. Cette
supervision permet de redresser éventuellement
certaines déviations et en particulier :
- Un constat qui ne serait pas suffisamment établi et / ou validé,
- Une analyse causale qui n’aurait pas été menée à son terme : les
auditeurs juniors ont souvent tendance à ne s’arrêter qu’au
premier degré, il faut corriger ce travers,
- Des conséquences non chiffrées ou mal appréciées,
- Des recommandations qui ne seraient pas en ligne avec les
causes analysées.

58
FRA
FRA
La Feuille de Révélation et d’Analyse PP

de Problème : ( FRAP )
L a F R A P c o n trib u e d ’u n e fa ç o n d é te rm in a n te à d é v e lo
la q u a lité d u c o n trô le in te rn e e t d e l’A u d it In te rn e , e n
e lle p e rm e t d e :

- C o n stitu e r u n e série d ’in d ica te u rs m e su ra b le s co n d itio n n an t


l’o rg a n isa tio n e t fa cilita n t l’a d o p tio n d ’u n e p o litiq u e d o n n ée .
- C o n stitu e r u n v é rita b le sy stèm e d ’in fo rm a tio n s à la d isp o sitio n d
h iéra rch ie d e l’A u d it In te rn e .
- C o n stitu e r u n rem arq u ab le in stru m en t d e su p e rv isio n et d e
co m m u n icatio n .
- C o n stitu e r u n in stru m e n t d ’a u to ré g u la tio n d e l’a u d ite u r,
- M a îtrise r la p ro g re ssio n d u trava il te rra in e t à g é re r la m issio n d e
l’a u d iteu r.

59
Les outils de l’Audit Interne 
 On peut utiliser plusieurs critères de
classement des outils d’Audit, retenons
en un qui traduit deux démarches
possibles de l’auditeur :
 Les outils d’interrogation qui vont aider l’auditeur à
formuler des questions ou à répondre à des
questions qu’il se pose.
 Les outils de description, on pourrait presque dire
de « révélation, qui ne présupposent pas de
questions particulières, mais vont aider à mettre
en relief les spécificités des situations rencontrées.

60
Les outils d’interrogations 
 L e s s o n d a g e s s ta tis tiq u e s

 Le s in te rv ie w s

 L’in te rro g a tio n d e fic h iers in fo r m a tiq u e s

 V é rific a tio n s e t ra p p ro c h e m e n ts d iv e rs

61
Les outils d’interrogations 
 Les sondages statistiques
La pratique de l’Audit inclut, depuis longtemps,
les techniques de l’échantillonnage sous les
termes de « tests », de « sondages » ou de
« vérifications par épreuve ». Dans la plupart
des opérations de sondage ou d’échantillonnage,
l’échantillon est choisi à partir d’une série
d’articles ( la population ), en se proposant que
l’échantillon soit représentatif de la population,
c’est-à-dire que l’échantillon réunisse,
approximativement, les mêmes qualités ou
caractéristiques que celles qui sont présentes
dans la population considérée dans son entier.
62
Les outils d’interrogations 
 Les sondages statistiques
Alors, à partir d’une étude des qualités ou des
caractéristiques de l’échantillon, une généralisation
pourra être faite au sujet des qualités ou des
caractéristiques de la population entière. Dans la
pratique de l’Audit, ce processus de l’échantillonnage
et de la généralisation des résultats à l’ensemble
d’une population fait traditionnellement appel à des
qualités de bon sens et de jugement, que ce soit par
l’application du jugement de l’auditeur à la
détermination de la taille de l’échantillon, à la
sélection des articles à comprendre dans
l’échantillon, et aux conclusions relatives à la
population dérivée des résultats de l’analyse de
l’échantillon
.

63
Les outils d’interrogations 
Les sondages statistiques
L’usage par l’auditeur des techniques statistiques peut
être rapproché de l’usage, par le médecin, d’un
électrocardiogramme. La machine ne prend aucune
décision à la place du médecin : elle fournit, simplement,
des informations additionnelles que le médecin peut
utiliser en établissant son diagnostic sur l’état de son
patient.
Lorsqu’il procède à un échantillonnage, l’auditeur doit
observer les dix commandements suivants :
 Connaissez les principes de l’échantillonnage scientifique, mais
utilisez-les seulement lorsqu’ils s’adaptent au mieux aux objectifs de
l’Audit,
 Connaissez votre population et ne fondez vos opinions que sur la
population échantillonnée,
 Accordez la même chance d’être choisis à tous les éléments de la
population,
 Ne laissez pas un « biais » personnel affecter l’échantillon,

64
Les outils d’interrogations 
Les sondages statistiques
 Ne permettez pas que des configurations particulières de la
population affectent le caractère aléatoire que doit revêtir
l’échantillon,
 L’échantillon orienté vers un but ( dirigé ) a un rôle à jouer, mais n’en
tirez pas des conclusions pour toute la population,
 Basez vos estimations de taux maximaux d’erreurs sur ce qui est
raisonnable dans un monde réel, essayez de déterminer à quel
moment des signaux d’alarme cesseraient de jouer,
 Stratifiez chaque fois que cela semble réduire la dispersion dans
l’échantillon,
 Ne vous fixez pas sans nécessité des objectifs élevés de fiabilité
( niveau de confiance et précision ), les contrôles, la supervision, les
indicateurs, les procédés d’auto-correction, ainsi que la conscience
des faits qu’a la Direction et la surveillance qu’elle exerce, sont
autant d’éléments qui doivent être considérés pour tenter de réduire
l’étendue des investigations d’audit,
 Ne vous arrêtez pas aux résultats statistiques, mais recherchez-en
les causes.

65
Les outils d’interrogations 
Les interviews
L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise
fréquemment, mais une mission d’Audit qui ne serait
qu’avec des interviews ne pourrait être considérée comme
une mission d’Audit Interne. De surcroît, l’interview
d’Audit Interne ne saurait être confondu avec des
techniques d’apparence similaire :
 Ce n’est pas une conversation,
 Ce n’est pas un interrogatoire.
L’interview d’Audit Interne n’est pas une conversation :
L’auditeur interne n’est pas dans la position du journaliste
qui interview un homme politique, sur sa demande. Ici,
c’est celui qui écoute (l’auditeur) qui est demandeur
de
l’entretien. Ce ne saurait pas davantage être une
conversation car l’interview d’Audit est organisée et
centrée sur les objectifs à atteindre qui sont l’obtention
d’un certain nombre d’informations.
66
Les outils d’interrogations 
Les interviews
L’interview n’est pas un interrogatoire dans lequel le rapport
serait celui d’un accusé face à son accusateur. Tout au
contraire l’atmosphère d’une interview d’Audit Interne doit
être une atmosphère de collaboration. C’est la raison pour
laquelle il faut vivement déconseiller l’usage du
magnétophone, lequel ne crée pas les conditions d’une
bonne interview et la fait ressembler à un interrogatoire de
police.
Quelles sont les conditions d’une bonne interview ? Comment
doit-elle se dérouler ?
Les conditions d’une bonne interview s’inspirent du
nécessaire esprit de collaboration qui doit s’instaurer entre
audité et auditeur, interviewé et intervieweur.

67
Les outils d’interrogations 
Les interviews

1ere Règle
Il faut respecter la voie hiérarchique. Sauf urgence
exceptionnelle, l’auditeur ne doit pas procéder à une interview
sans que le supérieur hiérarchique de son interlocuteur ne soit
informé. La plupart du temps cette information préalable se
fait au cours de la réunion d’ouverture de la mission. Mais
lorsqu’il faut procéder à une interview qui n’était pas
programmée à l’avance, il est essentiel que cette règle puisse
être respectée.

2ème Règle
Rappeler clairement la mission et ses objectifs. L’interlocuteur
de l’auditeur doit connaître le pourquoi et le comment de
l’interview. Il serait désastreux qu’il puisse s’imaginer que
l’on va lui tendre des questions pièges, que l’interview n’est
en somme qu’un interrogatoire déguisé. Donc, et c’est le grand
principe de transparence qui gouverne toute mission d’audit,
on s’efforce de ne rien cacher des objectifs poursuivis.

68
Les outils d’interrogations 
Les interviews
3ème Règle
Les difficultés, les points faibles, les anomalies
rencontrées seront évoqués avant toute autre chose. En
d’autres termes, on situe d’entrée de jeu le dialogue au
niveau de connaissance où se situe l’auditeur dans le
déroulement de sa mission en rappelant le résultat de ses
toutes dernières investigations. Du même coup, on évite
toute digression laudative, telle que l’on peut en
rencontrer dans la narration.
4ème Règle
Qui est la contrepartie logique de la 1ère : les conclusions
de l’interview résumées avec l’interlocuteur, doivent
recueillir son adhésion avant d’être communiquées sous
quelque forme que ce soit à sa hiérarchie. Rien ne serait
plus négatif que le résultat d’une interview communiqué
en confidence à la hiérarchie alors que l’intéressé n’a pas
encore véritablement donné son aval sur les conclusions à
tirer de ses propos.
69
Les outils d’interrogations 
 s
L e s in te rv ie w
5 è m e R è g le  
C o n s e rv e r l’a p p ro c h e s y s tè m e , e n v e rtu d e c e p rin c i
q u e l’a u d ite u r n e s ’in té re s s e p a s a u x h o m m e s . O n d
d o n c s e g a rd e r d e to u te q u e s tio n a y a n t u n c a ra c tè re
s u b je c tif e t m e tte n t e n c a u s e le s p e rs o n n e s . P o u r u n
in te rv ie w co n s tru c tiv e , c e tte o p tiq u e d o it é g a le m e n
ce lle d e l’in te rv ie w é : l’a u d ite u r n ’h é s ite p a s à le ra m
d a n s le d ro it c h e m in s i d ’a v e n tu re – e t c e n ’e s t p a s
e x c e p tio n n e l – c e d e rn ie r d é riv e d a n s s e s ré p o n s e s
d e s q u e s tio n s d e p e rs o n n e s .

70
Les outils d’interrogations 
L’interrogation de fichiers informatiques
Pour utiliser les outils d’interrogation rendant possibles
les extractions et analyses de fichiers trois conditions
sont nécessaires et qui ne sont pas toujours réunies :
1ère Condition
Disposer d’un fichier fiable contenant les informations
que l’on souhaite analyser. Or :
 Toutes les informations recherchées ne sont pas, tant s’en faut, sur
fichier informatique,
 Lorsqu’elles le sont, les fichiers concernés doivent être exhaustifs et
à jour. Et tel n’est pas toujours le cas, simplement parce que cette
exhaustivité et cette mise à jour ne sont pas systématiquement
indispensables pour le travail des utilisateurs. Ainsi, un fichier client
peut fort bien comporter des dizaines de clients « inactifs », pour
lesquels les enregistrements ne sont pas à jour, ceci ne nuira pas à
la facturation si les enregistrements des clients « actifs » sont à
jour. Mais ceci peut nuire gravement à tout travail de recherche
effectué par un auditeur interne sur ce fichier.

71
Les outils d’interrogations 
L’interrogation de fichiers informatiques
2ème Condition
Disposer d’outils d’interrogation et de personnel capable de les
utiliser. Ce peut être un vrai problème pour un service d’Audit
Interne. Si le service dispose d’auditeurs informaticiens, ceux-ci
ont, en général, la compétence pour réaliser ce genre de travaux
qui leur est sous-traité par leurs collègues. Mais si tel n’est pas le
cas, le service d’Audit Interne doit alors solliciter l’aide des
informaticiens, lesquels ont un travail planifié qui souvent ne laisse
guère de place pour une tâche supplémentaire et dont ils ne
perçoivent pas toujours l’intérêt.
C’est dire que cette seconde condition est bien souvent un obstacle
à l’utilisation de l’outil.
3ème Condition
Un bon rapport qualité / prix, autrement dit coût d’interrogation
qui reste acceptable par rapport au bénéfice attendu. C’est souvent
là, on l’a vu, que le sondage statistique reprend toute sa valeur.
Au total, l’interrogation de fichiers informatiques, n’est ni plus ni
moins qu’une quête d’informations dans un fichier, à ceci près
qu’on utilise des outils informatisés pour y parvenir.

72
Les outils d’interrogations 
Vérifications et rapprochements divers
Ce ne sont pas des outils à proprement parler mais plutôt
des procédés et qui sont utilisés par l’auditeur au cours du
travail sur le terrain.
Ces procédés sont également largement utilisés :
Par tous les responsables chargés de la vérification au
premier degré par les auditeurs externes.
Les auditeurs internes n’y ont recours qu’à titre de tests et
pour s’assurer de la validité des opérations effectuées :
toute erreur donne lieu à une recherche causale.
- Les vérifications : elles sont extrêmement diverses : les
plus nombreuses sont les vérifications arithmétiques.
Signalons à ce propos les erreurs croissantes dues à la
pratique des tableaux : il suffit qu’une erreur initiale se
soit glissée dans la logique de construction du tableur
pour que celle-ci se répète indéfiniment. C’est pourquoi les
auditeurs avisés utilisent des logiciels permettant de
vérifier la logique des tableurs.

73
Les outils d’interrogations 
V é rific a tio n s e t ra p p ro c h e m e n ts d iv e rs
O n p e u t a s s im ile r a u x v é rific a tio n s a rith m é tiq u
l’u tilis a tio n d e s ra tio s , la rg e m e n t u tilis é s e n A u
co m p ta b le . L ’a u d ite u r in te rn e p e u t é g a le m e n t y
a v o ir re c o u rs m a is à c o n d itio n d e d is p o s e r d ’u n
ré fé re n tie l (a b s o lu o u d a n s le te m p s ) lu i p e rm e
d e d é c e le r le s d é v ia tio n s . L ’a u d ite u r e x te rn e q u
d is p o s itio n d e s p o in ts d e c o m p a ra is o n e t m ie u x
a rm é d a n s c e d o m a in e q u e l’a u d ite u r in te rn e .
- L e s ra p p ro c h e m e n: le
ts s ra p p ro ch e m e n ts
c o n s titu e n t p o u r l’a u d ite u r in te rn e u n e te c h n iq
v a lid a tio n : o n c o n firm e l’id e n tité d ’u n e in fo rm
d é s l’in s ta n t q u ’e lle p ro v ie n t d e d e u x s o u rc e s
d iffé re n te s : c ’e s t le c ro s s c o n tro l.
74
Les outils d’interrogations 
V é rific a tio n s e t ra p p ro c h e m e n ts d iv e rs
P a r e x e m p le :
 E ffe c tif d é te rm in é p a r le s e rv ic e d u p e rs o n n e l e t e ffe c
c o n n u d e l’u n ité .
 S to c k c o m p ta b le e t s to c k ré e l.
 V e n te d e p ro d u its à u n e filia le e t a c h a ts d e la filia le à
S o c ié té m è re .
E n tré e s e t s o rtie s d a n s le s b u re a u x e t é ta ts d e s
h e u re s s u p p lé m e n ta ire s .
O n p e u t a in s i m u ltip lie r le s e x e m p le s : c e s
te c h n iq u e s s o n t s o u v e n t rich e s d ’e n s e ig n e m e n
to u te d iffé re n c e ré v é la n t u n e a n o m a lie .
O n p e u t a s s im ile r à c e tte te c h n iq u e le s
ra p p ro c h e m e n ts ré a lis é s p a r d e s tie rs (c a s d e s
c irc u la tio n s d e m a n d é e s p a r le s a u d ite u rs e x te
75
Les outils de description 
 L ’o b s e rv a tio n p h y s iq u e

 L ’o rg a n ig ra m m e fo n ctio n n e l

 L e d ia g ra m m e d e circ u la tio n ( o u flo w -c h a rt )

76
Les outils de description 
L ’o b s e rv a tio n p h y s iq u e

Il s ’a g it d ’u n e c o n s ta ta tio n d e la ré a lité in s ta n ta n é e d
l’e x is te n c e e t d u fo n c tio n n e m e n t d ’u n e n s e m b le
d ’é lé m e n ts :
 Le p ro ce ssu s,
 Le s b ie n s,
 Le s tra n sa ctio n s,
 Le s va le u rs,
 Le s d o cu m e n ts,
 Le s co m p o rte m e n ts.

77
Les outils de description 
L’observation physique

Il existe deux grandes formes d’observations :


l’observation directe et l’observation indirecte :
 L’observation directe permet d’assurer une vérification
immédiate et visuelle d’un descriptif. Elle peut aboutir à
un avis sur l’état physique et / ou de fonctionnement d’un
bien, comme elle peut prendre la forme d’un comptage
d’unités.
 L’observation indirecte, par contre, sollicite un tiers qui va
observer pour l’auditeur et lui adresser le résultat des ses
observations. L’auditeur va, soit consulter directement des
documents représentatifs du droit, de l’engagement
comme les contrats, courriers, certificats…, soit faire des
correspondances avec les tiers concernés.
78
Les outils de description 
L ’o rg a n ig ra m m e fo n ctio n n e l

C e t o rg a n ig ra m m e a c o m m e c a ra c té ris tiq u e q u e
m o ts fig u ra n t d a n s le s c a s e s n e s o n t p a s d e s n o m
p e rs o n n e s (o rg a n ig ra m m e h ié ra rch iq u e ) m a is d e
v e rb e s d é s ig n a n t d e s fo n c tio n s . E t le s d e u x
o rg a n ig ra m m e s n e s e c o n fo n d e n t p a s c a r :
 U n e m ê m e p e rso n n e p e u t avo ir p lu sie u rs fo n ctio n s,
 U n e m ê m e fo n ctio n p e u t ê tre p a rta g é e e n tre p lu sie u rs
p e rso n n e s,
 U n e fo n ctio n p e u t n ’ê tre p as a ttrib u é e ,
 U n e p e rso n n e p e u t se tro u ve r sa n s fo n ctio n .

79
Les outils de description 
L ’o rg a n ig ra m m e fo n ctio n n e l

L e d e s s in d ’u n o rg a n ig ra m m e fo n c tio n n e l p e rm e
d ’e n ric h ir le s c o n n a is s a n c e s o b te n u e s à p a rtir d e
l’a d d itio n : o rg a n ig ra m m e h ié ra rc h iq u e p lu s a n a
d e p o s te . C ’e st, e n g é n é ra l, le d o c u m e n t q u i p e rm
d e p a s s e r d e l’u n à l’a u tre c a r il ré v è le la to ta lité
fo n c tio n s e x is ta n te s e t p e rm e t d o n c d ’a lle r v o ir,
tro u v e le u r tra d u c tio n , d a n s le s a n a ly s e s d e p o s
U n d e s c rip tif d e p o s te e s t u n é lé m e n t im p o rta n t
c o n trô le in te rn e d a n s u n e o rg a n is a tio n p o u r d iv e
ra is o n s q u i c o n c e rn e n t le s s c ie n c e s h u m a in e s ,
l’o rg a n is a tio n e t le c o n trô le d e g e s tio n .
80
Les outils de description 
L ’o rg a n ig ra m m e fo n ctio n n e l

N o u s e n c ito n s q u e lq u e s -u n e s u n e s :
 L’e m p lo y é sa it d e q u i il d é p e n d e t q u i so n t se s su b o rd o n n é s,
 La fo n ctio n q u ’il re m p lit d a n s le p o ste o ù il se tro u ve p la cé e st cl
d éfin ie ,
 S e s re sp o n sa b ilités so n t in d iq u é e s e t so n n iv ea u d ’a u to rité e st d
L e s fo rm a ts d e p ré s e n ta tio n d ’u n d e s c rip tif d e p o s te
v a rie ro n t s u iv a n t le d e g ré d e d é ce n tra lis a tio n a d m is d
u n e e n tre p ris e e t s o n u tilis a tio n o u n o n d ’u n s y s tè m e
d ire c tio n p a rticip a tiv e p a r le s o b je c tifs .
L ’a u d ite u r e x a m in e ra le s d e s c rip tifs d e p o s te p o u r s ’a
q u ’u n e m ê m e p e rs o n n e n ’a s s u m e p a s à e lle s e u le to u
re s p o n s a b ilité s a tta c h é e s à u n e fo n c tio n o u à u n e a c t
81
Les outils de description 
L e d ia g ra m m e d e c irc u la tio n (o u flo w -c h
L e flo w -c h a rt ( d ia g ra m m e d e c irc u its d e d o c u m e n ts ,
d ia g ra m m e d e c irc u la tio n , o rd in o g ra m m e … ) e s t u n e
re p ré s e n ta tio n g ra p h iq u e d ’u n e s u ite d ’o p é ra tio n s d a n
la q u e lle le s d iffé re n ts d o c u m e n ts , c e n tre s d e tra v a il, d
d é c is io n , d e re s p o n s a b ilité , s o n t re p ré s e n té s p a r d e s
s y m b o le s ré u n is le s u n s a u x a u tre s s u iv a n t l’o rg a n is a
a d m in is tra tiv e d e l’e n tre p ris e .
L ’é la b o ra tio n d ’u n flo w -c h a rt a m é lio re la p e rc e p tio n d
l’e n tre p ris e p a r le c la s s e m e n t e t le tri d e s d o n n é e s ,
s tru c tu ré e s s o u s u n e fo rm e s y n th é tiq u e .

82
Les outils de description 
L e d ia g ra m m e d e c irc u la tio n (o u flo w -c h
E lle d o it p e rm e ttre d e fa ire re s s o rtir le s é lé m e n ts s u i
 D iv isio n d e s resp o n sa b ilité s p o u r d ive rse s o p éra tio n s,
 Lo ca lisa tio n d e s p o in ts d ’actio n , d e d é cisio n , d e co n trô le ,
 D e scrip tio n d e s d o cu m e n ts u tilisé s p o u r le tra n sp o rt d e l’in fo rm a
d e s in stru ctio n s,
 Liaiso n ave c d ’a u tre s circu its, q u e ce so it à l’in té rieu r o u à l’e x té
l’o rg a n isatio n .
L a s y n th è s e d e to u s c e s é lé m e n ts p e rm e ttra à l’a u d ite
m e ttre e n é v id e n c e le s c o n trô le s – c lé s e x is ta n t a u s e
s o c ié té e t s u r le s q u e ls il s ’a p p u ie ra lo rs d e s a v é rific a
é ta ts fin a n c ie rs o u d e s a m is s io n d ’A u d it In te rn e .
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Les outils de description 
Le diagramme de circulation (ou flow-chart )
L’auditeur qui prépare le flow-chart doit être conscient du fait
que s’il est proche des sources d’information, les personnes qui
le liront après lui en seront éloignées. Le document doit donc
représenter sans ambiguïté toute l’information nécessaire pour
comprendre le circuit étudié et l’interpréter sans avoir à
rechercher de renseignements complémentaires.
Comme toute technique standardisée, le flow-chart doit
comprendre un certain nombre de symboles et de conventions.
Toutefois, quels que soient les symboles utilisés les principes
restent les mêmes.
Un Audit orienté sur l’étude des systèmes doit comprendre une
méthode d’enregistrement de l’information de façon claire et
complète.
La forme narrative de description vient immédiatement à l’esprit
mais elle se révèle rapidement difficile à manier et peu claire.
Une méthode standardisée de flow-charting semble être la
solution à tous ces problèmes : les faiblesses et forces du
contrôle interne apparaissent beaucoup plus facilement.

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