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Flux Energie lumineuse rayonnée dans l’espace par une source. Lumen (lm) -
lumineux
Intensité Elle représente le flux lumineux dans une direction donnée. I Candela (cd) I=
lumineuse La somme de toutes les intensités d’une source est égale à son flux.
Elle permet d’établir les courbes de répartition photométrique des
est l’angle solide
appareils d’éclairage.
(en stéradian sr)
Eclairement C’est la quantité moyenne de lumière reçue par une surface et, par E Lux (lx) E=
extension, celle en un point de cette surface.
Classes Catégories
Direct intensif A, B, C, D, E F1
Direct extensif F, G, H, I, J F2
Semi-direct K, L, M, N F3
Mixte O, P, Q, R, S F4
Indirect T F5
et/ou d’esthétique de l’espace à éclairer , consignés dans le document appelé cahiers des
charge . Il s’agit ensuite de déterminer leur nombre et leur position dans l’espace de manière à
atteindre les critères photométriques recommandés (éclairement ou luminance de la tâche
visuelle).
Un projet d'éclairage comporte :
un cahier des charges qui indique les données.
le projet proprement dit, qui utilise une méthode de calcul d'éclairage.
l'implantation des lampes et l'alimentation électrique.
1.4.1 Le cahier des charges
Un cahier des charges (parfois abrégé en CDC) est un document qui doit être respecté
lors de la réalisation d'un projet. Il comprend dans le cadre du projet d’éclairage :
Les informations sur le local à éclairer.
la nature de l'activité prévue.
les dimensions.
la couleur des murs et du plafond.
2) Les informations sur le type de lampe préconisée.
Selon le type de travail, on précisera le type de lampe à employer (
incandescence, fluorescence ) sans en donner les caractéristiques
précises.
Le choix peut être aussi fonction des économies d'énergie.
Les informations sur Les appareils d'éclairage.
En fonction des dispositions constructives, on peut être conduit à choisir un
type d'appareil à encastrer ou à suspendre.
Selon la nature de l'activité, certains règlements relatifs aux locaux
spécialisés sont à prendre en compte : indice de protection, classe
d'appareillage électrique, température ambiante,
luminance acceptable, ambiances dangereuses, etc...
Autres conditions.
Le cahier des charges peut préciser par exemple :
les critères d'implantation (pour éviter des reflets gênants).
les conditions de maintenance (aspect esthétique à concilier avec les facilités
d’accès).
En général l’objectif est d’obtenir, selon le type d’activité visuelle pratiquée dans le local, un
éclairement du «plan utile». Sauf cas très particulier (par exemple celui des tableaux dans les
écoles), le plan utile est, par convention, le plan horizontal fictif situé à 0,85 [m] au-dessus du
sol réel (voir schéma ci-dessus).
Les luminaires sont situés dans un plan horizontal, dit «plan des luminaires», situé à la
hauteur h au-dessus du plan utile. A partir de cette grandeur il est possible de définir la
caractéristique dimensionnelle du local :
Indice du local : =( )
Indice de suspension =
L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5
Le facteur de suspension J est très souvent pris à 0 ou à 1/3
c) Détermination du facteur de réflexion des parois
En règle générale les couleurs sont relativement claires et on peut faire les calculs pour des
valeurs moyennes. Si les couleurs des parois sont définies, et particulièrement si les parois
sont de couleur foncée, les coefficients de réflexion choisis pour le dimensionnement devront
correspondre à ces couleurs.
Plafond
La couleur du plafond joue un rôle peu important sur l’éclairage artificiel direct. Son rôle
devient primordial lorsqu’il s’agit de distribuer la lumière naturelle en profondeur dans le
local. La valorisation maximum de cet éclairage naturel permet une diminution des
consommations électriques.
En éclairage indirect, le plafond sert de diffuseur de la lumière. Il doit toujours avoir le
coefficient de réflexion le plus élevé.
Murs
La couleur des murs a un rôle d’autant plus important que les luminaires utilisés ont une
distribution extensive. Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion.
Sol
Le plancher est rarement complètement libre et dégagé. Le mobilier représente souvent une
surface importante. La couleur du sol a donc peu d’influence sur la qualité de l’éclairage
artificiel.
Couleur du plan de travail
La clarté des tables de travail constitue un élément favorable au confort visuel. La réduction
du contraste entre le support papier et la table diminue les efforts d’accommodation de l’œil à
chacun de ses déplacements. Il est conseillé d’utiliser des revêtements mats pour les parois du
local et surtout pour les tables de travail pour limiter les luminances excessives et les risques
d’éblouissement.
Codification des coefficients de réflexion
La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en % aux coloris : plafond, murs, plan
utile. Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas prises en
compte. Pour éviter une surcharge des tableaux, ces facteurs ne sont pas donnés en
pourcentage, mais en fonction du chiffre des dizaines de ces valeurs
Le tableau ci-dessous nous donne le coefficient à appliquer :
Méthode simplifiée