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Remerciement
Liste des abréviations
Liste des graphiques
Liste des tableaux
Introduction ………………………………………………………………… 1
CHAPITRE I : CONTEXTE DE L’ETUDE
a) Contexte géographique
b) Contexte socio démographique
c) Contexte socio-économique
d) Contexte socio culturelle
e) La religion
f) Contexte sanitaire
Chapitre II: Cadre théorique de l’étude
Revue de la littérature
a) Facteurs socio-économiques
i. Condition de vie
ii. Revenu du ménage
b) Facteurs socioculturels
i. Le niveau d’instruction de la mère
ii. La religion
iii. Ethnie
a) Contexte géographique
Principaux résultats pour les zones les plus touchées Consommation alimentaire :
D’après le rapport EFSA urbain du PAM defin 2012, 21% de la population résidente dans les
quartiers pauvres de la commune de Balbala ont une consommation alimentaire
inadéquatedont 11% avec une alimentation pauvre.Evolution des moyens d’existence : Le
même rapport EFSA indique que12,2% des ménages les plus pauvres, ont avoué avoir
mendié poursurvivre. Par ailleurs, 42% de la population vivant dans l’arrondissement 5 est en
situation de pauvreté extrême ainsi que 37,3% de la populationde l’arrondissement 4, les
deux quartiers sont dans la commune Balbala.Nutrition : La Commune de Balbala a un taux
de malnutrition aiguëglobale de plus de 10,6% (enquête SMART 2010) pour une moyenne
nationale de 10,0%. Cette moyenne serait au tour de 20% à la fin de2012, d’après le rapport
provisoire EDSF 2012, synonyme d’une dégradation nutritionnelle
SOURCE !!!!!
c) Contexte socio-économique
La prévalence de la malnutrition dans un pays est la preuve d'un développement faible, qui
est lui-même une cause sous-jacente de malnutrition et de faim. Une croissance et un
développement économiques qui n'entraînent pas de réduction substantielle de la malnutrition
prouvent que les politiques sont mal conçues. Même non dirigés, la croissance économique et
le développement peuvent entraîner une baisse progressive des taux de malnutrition, mais
cette amélioration est souvent tellement lente qu'elle est inacceptable, car faisant souffrir
inutilement de nombreuses personnes. Djibouti est un petit pays dont plus de 23 % de la
population vit dans une pauvreté extrême. Avec moins de 1 000 km2 de terres arables (soit
0,04 % de sa superficie totale, de 23 200 km2) et une pluviométrie moyenne d’environ
129 millimètres par an, Djibouti souffre d’un déficit alimentaire chronique et dépend
entièrement des importations pour satisfaire ses besoins vivriers. Cette situation rend le pays
très sensible aux perturbations externes, comme les hausses du prix des denrées alimentaires
et des produits pétroliers, et aux catastrophes naturelles (inondations, sécheresses).
L’économie est tributaire des financements extérieurs, des investissements directs étrangers
et des rentes provenant des bases militaires étrangères installées sur le territoire ; elle repose
aussi sur les services portuaires, qui tirent parti de la position stratégique du pays à l’entrée
méridionale de la mer Rouge et du fait que les exportations et les importations de l’Éthiopie
transitent majoritairement par Djibouti.La croissance du PIB est essentiellement tirée par les
activités portuaires, les services de transport et la construction. En 2016, elle s’est établie
selon les estimations à 6,5 %, grâce au dynamisme des activités de transport, à la poursuite
des activités portuaires à forte intensité de capitaux, à la construction de la nouvelle ligne
ferroviaire reliant l’Ethiopie au port de Djibouti et la création d’une nouvelle zone franche
(inaugurée le 3 janvier 2017). L’inflation s’est accélérée à 3,5 % en 2016, contre
2,6 % l’année précédente, du fait principalement de la demande de logements et de services.
Les déficits budgétaire et extérieur se sont réduits entre 2015 et 2016, pour passer
respectivement de 21,9 % du PIB à 15,7 %, et de 120 % du PIB à 105 %, en raison de la
baisse des dépenses en capital et des importations connexes, elle-même liée à l’achèvement
des projets d’infrastructure. Les investissements directs étrangers ont continué de se
consolider pour atteindre 9,1 % du PIB en 2016, contre 7,2 % en 2015, sous l’effet du
développement industriel dans la nouvelle zone franche et des activités menées dans le cadre
de la nouvelle ligne ferroviaire. Le secteur bancaire demeure précaire, avec une détérioration
du portefeuille de prêts des banques commerciales et une hausse des prêts improductifs, dont
la proportion par rapport au nombre total de prêts est passé de 14 % en 2013 à 23 % en 2016
— une dégradation qui s’explique, selon les autorités, par l’introduction de critères de
classement des prêts plus strictes. Le niveau des réserves de change demeure cependant
suffisant pour assurer la couverture de la caisse d’émission.La pauvreté et le chômage sont
des problèmes majeurs à Djibouti. En 2013, 23 % de la population vivait dans l’extrême
pauvreté, et ce taux atteignait même 44 % dans les zones rurales. Le chômage est généralisé :
il concernait globalement 39 % de la population en 2015 selon les estimations officielles,
avec des taux encore plus élevés chez les femmes (49 %) et en milieu rural (59 %) ; le taux
d’activité est en outre inférieur à 25 %.
e) La religion
La religion a une influence sur les comportements des individus en matière de d’alimentation.
Toutefois, il est difficile, en Afrique noire, de dissocier le christianisme de la colonisation et
du mode de vie occidental. La plupart des missionnaires chrétiens venus évangéliser les
africains avaient, entre autres objectifs, celui de remplacer les cultures locales par la culture
occidentale, convaincus que tout ce qu’ils pouvaient apprendre auprès des africains était
mauvais voire démoniaque .Pour ce faire, et dans le cadre des pratiques d’alimentation des
enfants, ces missionnaires ont, durant la période coloniale, crée, par le canal des foyers
sociaux, des écoles ménagères oïl les élèves apprenaient les pratiques occidentales en matière
d’alimentation.
On connait un seul grand groupe de religion à Djibouti : l’Islam. Dans ce pays, l’Islam est
pratiqué simultanément avec les valeurs culturelles très proches des us et coutumes
ancestrales. Cette religion n’a donc pas affecté les habitudes alimentaires des musulmans
depuis les temps anciens jusqu’à nos jours, et les tabous alimentaires sont encore vivaces
chez ses pratiquants. Ceci a un impact négatif sur l’état nutritionnel des enfants et sur celui
des filles en particulier ; car il s’est avéré que dans certains pays musulmans tels que notre
pays, les individus ont une préférence pour le sexe masculin pour des raisons culturelles qui
existent dans la plupart des pays musulmans .Considéré comme dépositaire et héritier de la
famille, le garçon s’y voit ainsi investi de pouvoirs et valeurs conséquents que lui confèrent la
famille et la société. Il en est donc le membre par excellence à perpétuer les us, les coutumes
et les valeurs traditionnelles ancestrales. Le christianisme prône l’adoption de nouveaux
comportements vis-à-vis de l’enfant, la perception de celui-ci, les pratiques alimentaires à lui
soumettre et l’attitude face au système de soins de santé infantile, tout cela selon le mode de
vie occidental. Quant à la tradition, elle véhicule les valeurs traditionnelles ancestrales. Les
chrétiennes ont ainsi tendance à pratiquer une bonne alimentation des enfants, ce qui a des
effets positifs sur la scolarisation de ces derniers. Des études ont montré l’impact positif de la
religion sur l’état nutritionnel des enfants. A Djibouti, l’état nutritionnel des enfants n’est pas
actif car ces derniers sont majoritairement issus des parents musulmans .Cet inconvénient sur
les musulmans, proviendrait de leur niveau d’instruction mal élevé. L’instruction permet aux
femmes de s’adapter au monde moderne, de rompre avec certaines pratiques traditionnelles
néfastes à la nutrition des enfants, et d’être sensibilisées au problème d’hygiène alimentaire
.Par ailleurs, grâce à l’instruction, les musulman, auraient plus tendance à ne pas faire de
discrimination entre les enfants considérés comme des dons de Dieu. Elles accorderaient les
mêmes soins aux enfants des deux sexes.
f) Contexte sanitaire
Nous sommes tous conscients qu’une bonne nutrition joue un rôle important dans le maintien
d’un bon état de santé et inversement.
Ainsi un enfant en bon état nutritionnel, connait une bonne croissance, un bon développement
et résiste davantage aux maladies.
Selon les dernières données dont nous disposons en la matière, nous sommes particulièrement
interpellés sur la situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans avec des taux élevés
de malnutrition allant au-delà de 15%.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement de Djibouti a mis en place une série de
stratégies combinées comprenant des interventions multiformes menées par le Secrétariat
d’Etat à Solidarité Nationale et celles exécutées à travers le Ministère de la Santé, et
notamment la mise en œuvre de la Politique Nationale de Nutrition ainsi que le Protocole
National de prise en charge de la malnutrition aigüe.
En 1998, l’UNICEF déclare que la tragédie de la malnutrition des enfants vient en partie de la
discrimination et de l’impuissance qui sont le lot de tant de femmes. Ce qui met en danger les
femmes met aussi en danger les enfants, rappelle le rapport sur la situation des enfants dans le
monde 1998, et c’est ainsi que notre pays Djibouti s’engage sans réserve à faire respecter les
droits des femmes est l’un des meilleurs moyens de protéger le bien-être et le développement
nutritionnel des enfants. La discrimination et la surexploitation ainsi que les privations dont
souffrent les femmes deviennent le lot de leurs enfants, trop souvent sous forme de
malnutrition, de maladies, voire de décès. L’inégalité dans la distribution des tâches et le
fardeau disproportionné qui accable les femmes dans leur foyer partout dans le monde les
rendent moins aptes à protéger leur santé et celle de leurs enfants. Par exemple, pour sa santé
et celle de l’enfant qu’elle porte, il est essentiel qu’une femme puisse manger correctement et
se reposer avant, pendant et après sa grossesse. Or, à Djibouti il estdémontré que, même en
dehors de ses activités primaires, les femmes Djiboutienne sont soumises à l’épreuve de la
chaleur et de la fatigue pour ensuite avoir le moyen de trouver une nourriture.
Pour saisir le revenu, il est important d’observer le niveau de vie du ménage. Donc, ce niveau
de vie reflète non seulement ses sources de revenu, mais aussi ses besoins parmi lesquels la
santé des enfants. Les conditions de vie du ménage sont utilisées comme des variables
économiques parce qu’elles sont fortement associées au niveau de vie du ménage.
Lorsqu’une famille est pauvre, ce sont ses membres les plus jeunes qui courent les plus
grands risques : leurs droits à la survie, à la croissance et au développement sont menacés.
Or, sur dix enfants qui naissent dans le monde en développement, quatre vivront dans une
pauvreté extrême (UNICEF, 1990). La relation entre les facteurs économiques et l’état
nutritionnel, lorsqu’elle affirme que la disponibilité en eau potable et en nourriture garantit un
bon équilibre physiologique, ainsi que la présence d’installations sanitaires qui déterminent le
degré d’exposition au risque de nombreuses maladies infectieuses et parasitaires sont
largement influencées par le niveau de vie du ménage Djiboutienne.
d) Facteurs socioculturels
Les facteurs socioculturels désignent l’ensemble des normes, des valeurs traditionnelles et
culturelles qui façonnent les attitudes et les comportements des individus face à leur survie.
Le fait de ne pas améliorer le régime alimentaire pourrait être dû à un manque de
connaissance sur la vulnérabilité nutritionnelle et les besoins nutritionnels accrus par les
mères. Ces tabous alimentaires privent souvent les enfants de nutriments favorables à leur
croissance. La culture n’influence pas seulement les modes de vie des individus, elle
détermine aussi leurs habitudes alimentaires, leurs préférences ainsi que leur mode de
conservation des aliments.
L’importance de la culture et de l'organisation sociale, notamment pour la compréhension de
certaines habitudes alimentaires. A ce propos, il se pose la question sur l'importance pour un
ménage de vivre décemment si la culture, à travers ses interdits sociaux, ne permet pas à
l'enfant de consommer un bien nécessaire à sa croissance. Dès lors, il est maladroit de se
focaliser uniquement sur les facteurs économiques pour expliquer la variation de la
malnutrition.
Il existe donc une discordance entre les actions proposées et les conceptions populaires de la
nutrition. Plusieurs mythes et rites sont établis autour de l'alimentation, à l'instar des interdits
alimentaires liés au statut de la femme. Certains aliments, la plupart du temps riches en
protéines, sont considérés comme les principales sources de malformations et de maladies
observées chez les nouveau-nés. Or pendant cette période, par le cordon ombilical, la mère
transmet des éléments nutritifs essentiels à l'enfant, éléments qu'il utilisera pendant ses six
premiers mois de vie. En plus de ces proscriptions liées à la grossesse, certaines sont
également présentées à l'enfant après sa naissance.
Notamment les problèmes relatifs aux croyances et aux pratiques traditionnelles.
i. Instruction de la mère
Plusieurs études ont porté une attention particulière à l’instruction des parents et
particulièrement à celle de la femme. Et une unanimité s’est établie en ce qui concerne
l’impact de la scolarisation de la mère sur l’état nutritionnel des enfants. Des études sur la
morbidité ou la mortalité des enfants.
L’instruction permet de briser les obstacles de la tradition, de rompre avec les pratiques qui
résultent d’opinions traditionnelles sur la nourriture telle que l’interdiction aux femmes et aux
filles de manger avant les hommes et celle défendant aux enfants la consommation des œufs
et de la viande.
Le niveau d’instruction de la mère joue un rôle important dans l’amélioration du statut
nutritionnel des enfants. L’instruction des mères améliore les connaissances et les pratiques
en matière d’hygiène alimentaire, ce qui leur confère plus de chance de préparer
Les mères les mieux éduquées pourraient être plus efficaces pour produire la santé de l’enfant
pour un montant et un mélange de biens de santé donnés.
Le fait d’avoir été scolarisé peut affecter les préférences des parents de plusieurs façons, par
exemple les mères éduquées en général optent à avoir un petit nombre d’enfants mais à
meilleure santé.
Un niveau d’éducation plus poussé devrait augmenter les revenus de la famille, soit à travers
des salaires élevés ou l’accroissement de la productivité dans le cas où l’on travaille pour soit
même, ce qui contribue à améliorer l’état de santé de l’enfant.
L’éducation pourrait accroître les coûts d’opportunité du temps dans la mesure où ça pourrait
augmenter le temps passé à l’extérieur de la maison pour cause de travail, ce qui réduirait le
temps qui devrait être consacré à l’enfant. Cet effet de l’éducation peut affecter la santé de
l’enfant par la réduction du temps de la mère pour l’attention qui devrait être portée sur
l’enfant, et de la durée de l’allaitement.
En ce qui concerne l’alphabétisation, l’EDIM-2006 indique que le taux de femmes
alphabétisées de 15-24 ans s’élève à 47,5%. L’analphabétisme touche beaucoup plus les
populations rurales (seuls 14,2% des femmes sont alphabétisées en zone rurale contre 48,4%
en zone urbaine), Ce qui nous donne l’information que la malnutrition serait donc plus élevé
dans les zones urbaine que dans les zones rurale.
Chapitre III : Méthodologie de l’étude
III. Méthodologie de recherche
i. Source et description des données
Dans le cadre de notre étude, nous utiliserons les données issues de la DEUXIEME
ENQUETE DJIBOUTIENNE SUR LA SANTE DE LA FAMILLE EDSF/PAPFAM réalisée
en 2012. Cette base de données contient de nombreuses informations relatives à l'état
nutritionnel des enfants, les caractéristiques des enfants et de leurs mères et aussi des
informations pouvant nous permettre de construire l’indicateur de niveau de vie des ménages.
Nous examinerons les différentes variables qui permettront l'analyse des facteurs explicatifs
de la malnutrition.
j. Objectif de l’enquête
L’enquête Djiboutienne sur la santé de la famille (EDSF/PAPFAM), placée sous la tutelle du
ministère de la santé et exécutée par la direction nationale de la statistique et des études
démographiques, s’inscrit dans le cadre du projet PAPFAM (The Pan Arab Project for
FamilyHealth), un projet régional piloté par la Ligue des Etats Arabes et dont le siège est au
Caire en Egypte. Cette enquête a bénéficié du financement de l’AGFUND, du FNUAP, de
l’UNICEF, de l’OMS, du Fond de l’OPEP, de l’ESCWA et la Division Statistique des
Nations Unies.
L’objectif principal de l’EDSF/PAPFAM est de fournir un ensemble intégré de données
statistiques pour la formulation, le suivi et l’évaluation des politiques et des programmes liés
à la santé de la famille et de la reproduction. Cet objectif vise à renforcer les capacités
nationales du Ministère de la Santé et des organismes nationaux concernés en matière de
conception, de planification et d’exécution des programmes et des politiques globales sur la
santé familiale et reproductive.
Recueillir des données permettant :
de calculer les taux de fécondité, de mortalité maternelle et infantile;
d’analyser les facteurs directs et indirects qui déterminent le niveau et les
tendances de la fécondité et de la mortalité;
de mesurer les taux de connaissance et de pratique des méthodes
contraceptives et celles des Mutilations Génitales Féminines (MGF);
de mesurer les taux de connaissance des maladies Sexuellement
Transmissibles (MST) dont le SIDA;
d’avoir des informations sur la vaccination des enfants et l’accès des femmes
aux services de santé et de soins pendant les périodes de la procréation.
fournir des indicateurs sur les prévalences de certaines maladies chroniques et
non chroniques de la reproduction et infantiles ;
Accentuer la prise de conscience et sensibiliser les membres de la société en
matière de santé familiale et reproductive ;
m. Echantillonnage
La taille de l’échantillon retenue est de 246 grappes (ZD) pour une population de 6233
Ménages répartis à travers tout le territoire de la république de Djibouti. La base de sondage
de l’enquête Djiboutienne sur la santé de la famille est constituée de l’ensemble des 70 160
ménages ordinaires sédentaires recensés lors du recensement de 2009 et répartis dans 756
zones de dénombrement (ZD).
Résidence pour la région de Djibouti et selon les régions et le milieu de résidence pour
Les 5 autres régions et ce, dans un souci d’accroître la précision et de respecter les
Proportions de l’univers en termes de ménages par milieu de résidence.
Ainsi, il a été procédé au classement de l’ensemble des ZD échantillons du territoire de
Chaque région selon le milieu de résidence : urbain et rural sédentaire.
L’échantillon de 281 ZD élaboré pour la réalisation de l’enquête EDAM3IS (Enquête
Djiboutienne Auprès des Ménages pour les Indicateurs Sociaux) et actualisé en 2012, a
Servi pour la confection de l’échantillon de l’enquête Djiboutienne sur la santé de la
Famille.
Cet échantillon qui est constitué de 281 ZD pour un nombre global de ménages évalué
À 70 160 ménages répartis à travers tout le territoire de Djibouti, couvre l’ensemble du
territoire de la république et répond à l’exigence de disposer d’une représentativité
nationale et régionale.
n. Variables de l’étude
Variable dépendante ‘niveau de vie de ménage’
Variable indépendante
Le milieu de résidence : Le milieu de résidence est un facteur susceptible d’avoir une
influence sur l’état nutritionnel de l’enfant. Cette variable est appréhendée à travers
les modalités suivantes : « urbain, rural ».
La région de résidence : La région de résidence de la mère a une influence sur l’état
nutritionnel de l’enfant. Chaque région a ses particularités, son identité culturelle et sa
différence géographique. Elle comporte cinq modalités « Djibouti, Alisabieh,
tadjourah, obock, Arta».
Le niveau de vie : C’est une variable composite qui possède trois modalités : «
Faible, moyen et élevé ».
Occupation de la mère ou statut : Elle comporte cinq modalités : « inactive, cadre,
commerçante, agricultrice, ouvrière et autres ».
Niveau d’instruction de la mère : cette variable possède trois modalités qui sont les
suivantes : « Sans éducation, primaire et secondaire et plus ».
Vaccination : Cette variable possède deux modalités qui sont : « Vacciné et non
vacciné ».
L’âge de l’enfant : Il s’agit de l’âge de l’enfant au moment de l’enquête. Nous avons
retenu les modalités suivantes : moins de 11 mois, 12-23 mois, 24-35 mois, 36-47
mois et 48-59 mois.
Poids de l’enfant : il s’agit du poids de l’enfant au moment de l’enquête
Sexe de l’enfant : Il possède deux modalités « masculin et féminin ».
Dans les 3608 observations qu’on dispose on aperçoit que les enfants de sexe masculin sont
majoritaires avec une proportion de 52% alors que ces qui sont de sexe féminin comptent
48%.
Graphique 2 : Répartition de l’âge des enfants
Ce graphique représente l’âge des enfants et on observe que les enfants âgés de 0 et 3 ans
sont majoritaire respectivement avec un pourcentage de 17,4% et 18% alors que ce qui sont
âgés de 5 ans sont de 15%.
Ici on remarque que la plus grande partie de notre population vie dans la capital de Djibouti
avec 46,3% alors qu’à Ali-Sabieh et Tadjourah on compte respectivement une population de
9,7 et 9,1. On en déduit que la capital est la plus peuple parmi les six région de Djibouti.
Graphique 5 : Répartition du niveau de vie des enfants
Dans ce graphique on illustre le niveau de vie de notre population qui sont des enfants âgé de
moins de 5 ans, on aperçoit ainsi que la plus part de ces enfants proviennent des familles
pauvre avec un pourcentage de 55%, la classe moyen est minoritaire avec 18%.
Graphique 6 : Répartition de l’état nutritionnel des enfants
L’état nutritionnel des enfants est très inquiétant car comme on aperçoit dans ce graphique
que 87% des enfants sont sous-nutri alors que 11% sont normal.
d. Analyse bi-variée
Graphique 6 : Répartition de l’état nutritionnel des enfants selon leurs sexe
Nous avons précisé précédemment que l’état nutritionnel des enfants causait un problème car le
pourcentage de sous-nutri était très élevé, alors là aussi on remarque que les garçons sont plus
touche de ce phénomène par rapport aux filles avec un écart de 2,8%.
D’après le test de khi2 établie entre l’état nutritionnel et le sexe de l’enfant on affirme qu’il n’existe
aucune liaison entre ces deux derniers puis que le p.value est supérieur à α=5%.
Graphique 7 : Répartition de l’état nutritionnel des enfants selon leurs âgé
Dans ce graph on constate encore une fois que la sous-nutrition est toujours le problème soulever,
en effet dans cette représentation la sous-nutrition touche tous les âgé.
De ce fait nous avons effectué un test de khi2 pour test l’indépendance des deux variables et on
constate bien que les variables sont indépendant car p-value est supérieur à α=5%.
Djibouti en compte le plus des enfants sous-nutri avec 38,7% suivie d’Obock et d’Arta
respectivement avec un pourcentage de 12,3% et 9,8%. Le test de khi2 fais entre ces deux variable
est significative c’est-à-dire qu’il existe un lien entre les régions de residence et l’état nutritionnel de
l’enfant.
Graphique 10 : Répartition de l’état nutritionnel des enfants selon les différents régions
de Djibouti
Le phonome de sous-nutrition est très répondu chez les enfants qui des mères qui n’ont jamais allé à
l’école avec une proportion très élevé de 49,6% par contre la proportion des enfants qui ont des
mères éduquer ont des proportions plus faible.