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Module PFEG4504 : Informatique de


Gestion
Support de cours : Module PFEG4504 - Informatique de Gestion

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Support de cours : Module PFEG4504 - Informatique de Gestion

Table des matières

PARTIE I: SYSTÈME D’INFORMATION ET FONCTIONS D’ORGANISATION

I. Notion de base : Système – Information – Informatique

II. Concept des Système d’Information (SI)

III. Fonctions du SI

IV. Les SI et les fonctions d’entreprise

V. Les progiciels de gestion intégrés (ERP)

VI. Les systèmes décisionnels

PARTIE II : MODELISATION DES SYSTÈMES D’INFORMATION

I. Définitions.

II. Méthodes de modélisation.

III. La méthode Merise

IV. La méthode UML

V. LE BMPN (Business Process Model and Notation)

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PARTIE I : SYSTÈME D’INFORMATION ET FONCTIONS


D’ORGANISATION.
I. Généralités : Système – Information – Informatique :
Tout d’abord, nous commençons par définir des notions clés, notions qui seront
traitées dans le cadre de ce chapitre et qui feront l’objet principal de ce cours.

a. Système :
Pour définir ce que c’est qu’un système. Nous adoptons une définition résumé et très
explicite. D’après Joel de Rosnay, un professeur futuriste du MIT, un système est un
« ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but ».
Exemples de systèmes :
Ø Systèmes physiques : Terre ou atome.
Ø Systèmes vivants : cerveau, corps humain.
Ø Systèmes sociaux : entreprise, systèmes politiques.
Un système se caractérise par :
Ø Sa finalité (quel but à atteindre).
Ø Sa frontière (ce qui le sépare de son environnement)
Ø Son évolution (notion de passé, présent et d’avenir)
Ø Son organisation/sa structure (relation structurelle entre les éléments du
système).

b. Information :
L’information peut être définie depuis deux points de vues ; technique et sémantique.

D’un point de vue technique, l’information est un élément de connaissance


susceptible d’être codé pour être conservé, traité ou communiqué.

D’un point de vue sémantique, l’information est définit comme un renseignement ou


une réalité qui apporte une connaissance sur un objet ou sur un événement. Elle est
constitués de données qui peuvent être manipulées par les technologies de
l’information et de sens qui est attribué par nous même».

L’information est donc constituée par des :

• Données: qui peuvent être manipulées par les technologies de


l’information.

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• Sens: qui lui sont attribués par des individus.

L’information est alors ce que deviennent les données quand elles sont interprétées et
traitées manuellement ou d’une manière automatique.

Par traitement de l’information, on entend :

Ø Sa collecte, c’est-à-dire la saisie de l’information ;


Ø Sa saisie, c’est-à-dire la fixer sur un support ;
Ø Son stockage sur un support aujourd’hui informatisé ;
Ø Son traitement proprement dit, c’est-à-dire sélectionner la ou les informations
nécessaires, effectuer des calculs, des tris …

En suite, l’information peut être mise en forme, éditée, diffusée.

La figure ci-dessous représente le cycle de vie de l’information

Figure 1 : Cycle de vie de l'information.

Les organisations n’ont jamais eu autant d’informations à leur disposition. Toutefois,


parmi cette masse d’informations à traiter, on peut distinguer les informations internes
et externes à la structure.

Ø Information interne :

Les informations internes proviennent des différents services de l’organisation. Elles


sont directement explorables et d’un cout peu élevé.

Type d’information interne Exemple


Informations Juridiques Contrats de vente, contrats de travail,
conventions collectives, statuts d’entreprise…
Informations Commerciales Bons de commande, états des stocks…

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Informations Comptables Facture, bilan, compte de résultat …

Informations Sociales Relevés d’heures, bulletins de paie …


Informations Techniques Brevets, processus de fabrication …

Table 1 : Types d’informations internes.


Ø Information externe :

Les informations externes, quant à elles, émanent de l’environnement externe de


l’organisation. Elles sont nombreuses, payantes et pas toujours directement adaptées
aux besoins de l’organisation.

Information externe Exemple


Autorités fiscales Charte de contribuable.
Organismes sociaux Assiette et taux de cotisations sociales.
Banques Taux d’intérêt.

Fournisseurs Leurs conditions générales de vente

Table 2 : Types d’informations externes

Parmi ces nombreuses informations, on peut distinguer celles que l’on qualifie de
primaires ou brutes, c’est-à-dire des informations qui n’ont pas été traitées et celles
dites secondaires, résultant d’un traitement simple tel qu’un tri, un calcul ou un
regroupement ou de traitement complexe utilisant des algorithmes d’intelligence
artificielle.

Ø Qualité de l’information :

Pour qu'une information puisse être exploitée dans une entreprise ou dans le processus
de prise de décision ; elle doit posséder des qualités à savoir :

Fiable et objective Elle doit refléter la réalité de l’organisation. La fiabilité peut


dépendre notamment de la source de l’information.
Précise Elle doit être suffisamment détaillée pour envisager tous les
aspects à traiter. Le plan comptable général par exemple comporte
des règles d’évaluation et de tenu des comptes.

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Actuelle Une information actuelle signifie qu’elle représente une réalité de


l’organisation à n’importe quel moment.
Licite Son usage doit être est permis par le droit.
Non redondante Une information est redondante quand elle peut être obtenue à
partir d’autres informations ou qu’elle est stockée plusieurs
reprises dans plusieurs endroits.
Pertinente Elle doit correspondre parfaitement aux besoins exprimés par les
acteurs du projet.
Disponible Elle doit parvenir au bon moment, au bon endroit et sous une
forme facilement exploitable.
Accessible L'information doit être accessible à tout moment.

Table 3 : Qualité de l’information


Pour veiller sur la qualité de l’information, il faut appliquer un contrôle itératif,
effectuer une mise à jour régulière et s’assurer d’un stock d’informations important.

c. Informatique :
Inventé en 1962 par Philippe DREYFUS. Le terme informatique est la contraction
deux termes, en l’occurrence : information et automatique.

L'informatique est l'art, la technique ou la science qui consiste à traiter et manipuler


automatiquement les informations à l'aide d'un ordinateur. L'informatique a pour objet
de définir des algorithmes qui permettent de modifier la vision que l'on a d'un
problème, ou d'extraire de nouvelles connaissances plus utiles à partir d'une grande
quantité d'informations souvent non structurées,.

Un calculateur/ordinateur est une machine à ordonner, donc à traiter l'information ou


les données selon des règles d'une logique " infaillible".

II. Concept des Système d’Information (SI):

a. L’entreprise système :
Toute organisation humaine (une entreprise, l’Etat…etc.) peut être perçue comme étant un
système. Un système qui tient compte de son environnement et régule son fonctionnement
en s’adaptant aux changements. L’interaction entre le système et son environnement est

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possible grâce à des flux d’informations. Ces flux circulent aussi bien à l’intérieur du
système qu’avec son entourage (fournisseurs,, clients…etc) .

L’entreprise peut être considérée comme étant un système :

Ø Organisé: qui dispose d’une structure de fonctionnement permettant d’assurer la


coordination des éléments du système;
Ø Finalisé: elle est conçue afin d’atteindre des buts précis: profit, croissance…;
Ø Composé: de différentes fonctions, différents services et individus en interaction
permanente ainsi que d’éléments concrets (machines, bâtiments…) et abstraits
(culture, histoire);
Ø Ouvert: en relation avec son environnement économique, juridique, technique…;
Ø Dynamique car en constante évolution;
Ø Régulé: les décisions son prises par un groupe de personne organisé et hiérarchisé.

Comme l’illustre la figure ci-dessous, l’entreprise peut être représentée selon une abstraction
composée de trois sous-systèmes indépendants :

Le système opérant : qui réalise la production physique de flux de biens et services. Il


englobe toutes les fonctions liées à l’activité propre de l’entreprise : facturer les clients,
régler les salariés, gérer les stocks, gérer la production...etc.
Le système de décision (ou de pilotage) : qui analyse l’environnement de l’entreprise et
son fonctionnement interne, assigne des objectifs, contrôle les taches réalisées par le
système opérant.
Le système d’information : qui mémorise des informations diverses, internes et externes,
qui les traite et les transmet aux autres sous-systèmes auxquels il est relié.

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Figure 2 : Représentation abstraite d’une organisation

b. Définition :
En passant en revue la littérature, on découvre qu’il existe une multitude de définitions,
on peut en retenir trois qui résument toutes les fonctions d’un SI :

« Un système d’information est un ensemble organisé de ressources: matériel,


logiciel, personnel, données, procédures permettant d’acquérir, de traiter, de
stocker, de communiquer l’information (sous forme de données, texte, images,
sons, etc.) dans des organisations » (R. Reix, 1998) – définition organique;

« Un système d’information est un ensemble d’acteur sociaux qui mémorisent et


transforment des représentations via des technologies de l’information et des
modes opératoires » (F. Rowe, R. Reix, 2002);

« La fonction d’un système d’information est de produire et d’enregistrer


(mémoriser) les informations-représentations de l’activité du système d’opération,
puis les mettre à la disposition, en général de façon aussi interactive que possible,
du système de décision » (J.-L. Le Mmoigne 1987), définition de type fonctionnel.

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Exemple : compagnie de chemins de fer (ONCF) :


u Flux physique: Les trains, les wagons, les voyageurs, les billets, les réservations, les
départs et les arrivées, les trajets (par exemple : Tanger – Rabat), le paiement d’un
billet,…

u Flux d'information: Le trajet : n° de trajet, nom ville de départ et nom ville d’arrivée,
fréquence, heure de départ et heure d’arrivée, n° billet, n° réservation, n° siège réservé,
heure effective d’un départ et heure effective d’une arrivée… CA d’une ligne,
fréquentation d’une ligne selon période de l’année….

u Flux de décision: Définition de la grille tarifaire, définition des trajets pour une
période donnée, ouverture de nouveaux trajets, achat de nouveaux équipements …..

u Contraintes: Organisationnelles (siège, départements, agences), techniques,


commerciales…

Exemple : Flux de la Faculté Polydisicplinaire de Tétouan :

u Flux physique: Les salles de classes, amphi, bibliothèque, chaises

tables, tableaux...etc.

u Flux d'information: Diplôme: filière, parcours, matières. Étudiant

(Numéro apogée, CIN, nom, prénom, date de naissance,….etc). Professeurs (


Immatriculation, nom, prénom, grade, spécialité…etc). Administratif (numéro, nom,
prénom, service...etc). Notes et résultats. Cours en ligne…etc.

u Flux de décision: Ouverture d’une nouvelle filière, création d’un nouveau Parcours,
augmentation du nombre d’inscrits.

u Contraintes: Organisationnelles (départements, services, salles et amphis


disponibles…etc).

c. Qualités d’un système d’information :


Un système d’information informatisé et efficace devra notamment assurer :

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• La rapidité et la facilité d’accès aux informations :

Un système trop lent ou trop compliqué à utiliser peut décourager les utilisateurs
et diminuer l’efficacité ou la pertinence des décisions. Il faut donc des machines
et des réseaux performants et des interfaces ergonomiques et pratiques à utiliser.

• La fiabilité, la pertinence et l’intégrité des informations :

Les informations doivent être sûres et fiables, le système doit fournir des
informations à jour. Il est important de noter que cette caractéristique est surtout
liée à la qualité d’informations collectées lors de la saisie, donc de l’attitude des
humains. L’intégrité des informations implique que le système sait réagir à des
situations qui risquent de rendre les informations incohérentes. Par exemple, si la
communication est coupée entre deux ordinateurs qui doivent synchroniser leurs
données, le système doit être capable de reconstituer une situation correcte et ce
pour les deux ordinateurs.

• La sécurité des informations :

Le système doit être protégé de la malveillance et des attaques extérieures grâce


à des dispositifs matériels (routeurs filtrants) ou logiciels (identification, anti-
virus, pare-feu, détecteurs d’intrusion).

III. Fonction du système informatique:

a. Fonction de saisie et collecte des données


Le SI représente l'ensemble des ressources (humaines, matérielles, logicielles) organisées
pour :

Saisir et collecter l’information : C’est le processus par lequel le système d’information


collecte les informations. En effet, cette opération peut être manuelle ou automatisée. Les
informations jugées pertinentes pour l’organisation doivent être saisies. Cette opération est
généralement onéreuse car elle nécessite souvent une intervention humaine. Pour cela,
plusieurs périphériques sont proposés pour faciliter la collecte des données

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Saisie
&
Collecte

Figure 3 : Saisie et collecte.

è Exemple : Claviers/Souris, Scanner Informatique, Reconnaissance Vocale, Lecteur GPS,


RFID, NFC, Reconnaissance des caractères.

b. Fonction de stockage
Stockage de l’information : Le stockage est le processus par lequel le système d’information
conserve l’information.

Le stockage de l’information nécessite de mettre en œuvre des moyens parfois importants et


coûteux : ordinateurs, logiciels spécialisés, supports numériques, personnels, dispositifs de
sécurité…

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Stockage

Figure 4 : Stockage.

è Exemple : NAS: Network Area Storage, CD/DVD, Disque dur, Bande magnétique.

c. Fonction de traitement
Traitement de l’information : Le traitement est le processus à l’aide duquel l’information
collectée est traitée (calcule, comparaison, classement…) et transformée en une nouvelle
information plus utile à l’organisation.

Les principaux types de traitement consistent à rechercher et à extraire de l’information,


consolider, comparer des informations entre elles, modifier, supprimer des informations ou en
produire de nouvelles par application de calculs.

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Traitement

Figure 5 : Traitement.
Cette fonction utilise principalement des:

Ø ordinateurs,

Ø serveurs,

Ø systèmes d’exploitation,

Ø logiciels d’application …

d. Fonction de diffusion de l’information :


La restitution des informations traitées à l’utilisateur final peut prendre différentes formes :
écrite, orale ou directe. Pour mieux l’exploiter, l’information doit parvenir dans les meilleurs
délais à son destinataire. Les moyens de diffusion de l’information sont multiples : support
papier, forme orale et de plus en plus souvent, utilisation de supports numériques qui
garantissent une vitesse de transmission optimale et la possibilité de toucher un maximum
d’interlocuteurs.

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Diffusion
&
Communication

Figure 6: Diffusion & communication.


Pour Déplacer ou transmettre l’information d’un point à un autre plusieurs technologies
peuvent être utilisées :

Ø réseaux hertziens

Ø transmission par satellites

Ø réseaux privés d’entreprises

Ø fibre optique

Ø connexion infra-rouge

Ø messagerie électronique

Ø protocole « Bluetooth ».

IV. Les SI et les fonctions d’entreprise :

L’entreprise est un peu comme un organisme vivant, dont la "survie" nécessite une bonne
coordination des organes qui le composent.

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En effet, l'entreprise ne peut fonctionner que si les tâches à accomplir sont réparties de
façon précise et si le rôle de chacun dans l’entreprise est clairement déterminé. Plus
l’entreprise est importante, plus son organisation, pour être efficace, doit être structurée.
Les nombreuses tâches réalisées par l’entreprise peuvent faire l’objet d’un regroupement
selon leur objectif. Cela permet notamment d’identifier les grandes fonctions de
l’entreprise.

Figure 7: Fonctions d’entreprise couvertes par les SI.

a. Comptabilité et gestion des stocks :


C'est la principale porte d'entrée de l'informatique dans l'entreprise. Les fonctions comptables
sont les premières à être automatisées comme:

Ø Calcul et édition des fiches de paie.

Ø Suivi des achats, des livraisons, des ventes.

Ø Calcul et édition des factures.

Ø États comptables et gestion financière.

b. L'informatique Bureautique :
C’est une fonction indispensable dans l'entreprise. De nous jours, tout est numérique et tout
se fait via les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cette fonction
remplit trois taches essentielles:

Ø Le secrétariat et la production de l’écrit, grâce aux logiciels de traitement de texte, aux


tableurs, et aux autres briques de la suite bureautique.

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Ø L’organisation et la gestion des informations locales à un individu (contacts,


agendas…etc).

Ø La communication: grâce à la messagerie électronique, mais aussi le groupware et le


travail collaboratif.

c. Vente et marketing :
Cette fonction est de plus en plus importante dans les entreprises car elle permet d’améliorer
leur résultat. Il facilite la tâche aux commerciaux. Pour un vendeur, il est indispensable de
bien connaître :
Ø Les produits, leurs prix et les possibilités de manœuvre (remise, facilité de
paiement…etc).

Ø La disponibilité des produits.

Ø Le profil des clients: Volume d’achat, habitudes de consommation, préférences…etc

d. Logistique et relation client-fournisseur :


Fluidifier les échanges de données client-fournisseur. Il s’agit d’harmoniser et d’automatiser
tous les échanges de données entre :

Ø Le service de comptabilité.

Ø Le magasin des stockes.

Ø Les fournisseurs.

e. Mangement et direction :
La fonction de Direction et Management est une fonction très importante puisqu’elle met à la
disposition du TOP management de l’organisation les outils suivants :

• Tableaux de bord en présentant des indicateurs clés.


• Indicateurs de performance de l’organisation.

Ceci dans l’objectif d’assister et de faciliter la prise de décision.

V. Les progiciels de gestion intégrés (ERP) :

a. Définition et caractéristiques :
Un PGI est un ensemble de modules fonctionnels reliés à une base de données commune,
couvrant les grandes fonctions de l’entreprise et intégrés au sein d’un système d’information
unique. Les principales fonctions d’un PGI sont: la gestion financière, la gestion de la
production, la gestion des stocks, la gestion commerciale, la gestion de la relation client, la
gestion des ressources humaines, la gestion des achats et la gestion électronique des
approvisionnements.

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Les PGI sont des applications dont le but est de coordonner l'ensemble des activités d'une
entreprise (activités dites verticales telles que la production, l'approvisionnement ou bien
horizontales comme le marketing, les forces de vente, la gestion des ressources humaines,
etc.) autour d'un même système d'information. Ils offrent à l'entreprise, une solution globale et
transversale.

Un PGI est un sous ensemble du système d’information qui doit permettre:

Ø Une gestion effective et intégrée de plusieurs domaines (fonctions ou activités) de


l’entreprise,

Ø Une gestion par processus, c’est la gestion dite transversale,

Ø Une adaptation rapide aux règles de gestion de l’entreprise,

Ø De garantir à l’utilisateur l’unicité de l’information,

Ø D’assurer une mise à jour en temps réel des informations modifiées dans tous les
modules affectés,

Ø De fournir des possibilités d’audit basées sur la garantie d’une totale traçabilité des
opérations de gestion.

èExemple d’éditeur de PGI: SAGE, SAP, ORACLE PeopleSoft…etc.

Dans la classification des logiciels, l’ERP est un package destiné, a priori, à tous les secteurs,
à toutes les fonctions, les adaptations nécessaires se font par paramétrage.

b. Avantages et inconvénients :
• Les avantages : On peut citer comme avantages des PGI :
Ø Cohérence générale de la base d’information (l’intégrité et unicité des données) ;
Ø Un seul éditeur comme interlocuteur ;
Ø Modularité des solutions ;
Ø Forte automatisation des taches répétitives ;
Ø Pas de problèmes d’interfaçage entre les modules distincts ;
• Les inconvénients :
Ø Les PGI sont longs à mettre en œuvre (une grande entreprise peut compter jusqu'à
5 ans pour effectuer tous les changements qui exige un PGI, au niveau technique et
organisationnel), leur coût est élevé.
Ø Ils sont relativement rigides et délicats à modifier. En cas de développement
spécifiques, des suts sont facturés par l’éditeur.
Ø Il faut bien connaitre les processus de l’entreprise pour bien dimensionner le
périmètre du projet.

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Ø L’investissement et irréversible : le coût de sortie est deux à six fois plus élevé que
le coût initial.

VI. Les systèmes décisionnels :

a. Définitions :
Décision: Acte pour lequel un ou des décideurs opte pour un choix entre plusieurs options
permettant d’apporter une solution satisfaisante à un problème donné.

Prise de décision: un processus d’engagement progressif, connecté à d’autres, marqué par


l’existence reconnue de plusieurs chemins pour parvenir au même et unique but.

Théorie de la décision: Théorie qui, à partir des données psychologiques, économiques,


sociologique, etc., tente de déterminer, à l’aide de modèles mathématiques, le comportement
optimal vis à vis d’une situation donnée.

L’informatique décisionnelle (BI): désigne les moyens, outils et les méthodes qui
permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou
immatérielles, d’une entreprise en vue d’offrir une aide à la décision et de permettre aux
responsables de la stratégie d’entreprise d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée.

b. Processus de décision:
La prise de décision s’appuie sur un processus de résolution de problèmes :

1. Poser le problème ; (Qui ? Quoi? Où? Quand? Comment ? Pourquoi ?)

2. Identifier les causes ;

3. Rechercher des solutions ; (Brainstorming)

4. Mettre en œuvre la décision retenue ;

Dans la premier phase, on peut utiliser le questionnement de type QQOQCP: Qui, De quoi ?
Ou ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Dans la deuxième phase : Identifier les causes de la problématique et classer des causes grâce
à un diagramme Causes/Effets.

La troisième phase consiste en la recherche d’éventuelles solutions par un brainstorming,

Finalement, la quatrième phase concerne la mise en place de la décision.

c. 6.3 Le système interactif d’aide à la décision (SIAD):


Le SIAD est l’un des éléments du système d’information de gestion. Il se distingue du
système d’information transactionnel comme étant le système d’information des dirigeants,
dans la mesure où sa première fonction est de fournir non seulement de l’information, mais
les outils d’analyse nécessaires à la prise de décision.

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Composantes techniques d’un SIAD:

Ø Plusieurs programmes et logiciels,

Ø Une ou plusieurs bases de données (internes et externes),

Ø Base de connaissance.

Le SIAD fournit les outils suivants:

Ø Le tableau de bord (alertes et notifications),

Ø Tableaux pré-formatés contenant l’essentiel des statistiques,

Ø Tableaux et graphiques restituant les résultats de requêtes,

Ø Restitution d’analyse sophistiquée utilisant les outils de « datamining »

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PARTIE 2 : MODELISATION DES SYSTÈME


D’INFORMATION.
La conception d’un SI nécessite une réflexion sur l’ensemble de l’organisation à mettre en place.
Pour cela, on s’appuie sur un modèle défini comme la représentation schématique d’un
processus d’une démarche raisonnée.

I. Définitions :

La modélisation consiste à créer une représentation abstraite et virtuelle d’une réalité de


manière à faire ressortir les points auxquels on s’intéresse.

Un processus est une succession d’activités interactives mobilisant des ressources pour
aboutir à un but/résultat.

Un processus est activé par des éléments déclencheurs appelés « données d’entrée » qu’il
transforme en « donnée de sortie »

L’approche de la gestion d’une organisation par les processus consiste à:


Ø Identifier les processus de l’entreprise,
Ø Identifier les interactions existantes avec les autres processus,
Ø Fixer des objectifs,
Ø Définir des points à surveiller et à mesurer,
Ø Analyser l’efficacité du processus et ses disfonctionnements,
Ø Améliorer le fonctionnement du processus.

Cette approche par processus permet donc de décrire le fonctionnement de l’organisation, d


expliquer la contribution des activités de gestion à la réalisation de ses objectifs et à la
satisfaction de ses clients, d’impliquer les différents acteurs de l’organisation et enfin de
détecter les points critiques pour décider des actions correctives à entreprendre.

II. Les méthodes de modélisation :

Lors de la conception d'un système d'information, on s’intéresse à la modélisation des


données ainsi qu’à l'analyse et la conception de l'information contenue dans le système. La
modélisation conceptuelle est indispensable avant la conception d’une application de base de
données ou la mise en place d’un progiciel de gestion intégrée. En effet, plusieurs formalisme
s’imposent, les plus plébiscités sont :

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Ø La méthode merise (Méthode d’Étude et de réalisation Informatique pour les


Systèmes d’Entreprise)

Ø La méthode UML (Unified Modeling Language)

Ø Le BPMN (Business Process Model and Notation)

III. La méthode Merise (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique


pour les Systèmes d’Entreprise) :

C'est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques


créée en 1978-1979. Elle est la méthode la plus utilisée en France pour modéliser les SI. Le
but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode MERISE
est basée sur la séparation des données et des traitements en réalisant plusieurs modèles
conceptuels, logique et physiques.

La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En effet,
l'agencement des données n'a pas à être souvent remanié, tandis que les traitements le sont
plus fréquemment.

a. Les niveaux d’abstraction:


La méthode repose sur quatre niveaux d'abstraction :

Ø le niveau conceptuel ;

Ø le niveau organisationnel ;

Ø le niveau logique ;

Ø le niveau physique.

Il convient pour chacun de ces niveaux d’abstraction de réaliser des modèles qui montrent
comment transitent les flux d’informations et quels traitements sont appliqués sur quelles
structures de données.

b. Les modèles de la méthode Merise :


Les différents modèles de la méthode merise sont présentés dans le tableau ci-dessus :

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Niveau Flux Traitement Données


Conceptuel MCF : Modèle MCT: Modèle MCD : Modèle
Conceptuel de Flux . Conceptuel des Conceptuel des
Ce qu'il faut faire Quoi?
Traitements données ou Modèle
Relations entre le
entité-association
domaine et le reste Activité du domaine
du SI sans préciser les Signification des
ressources ou leur informations sans
organisation contraintes
techniques,
organisationnelles ou
économiques
Organisationnel MOF : Modèle MOT : Modèle MOD : Modèle
Organisationnel des Organisationnel des Organisationnel des
La manière de faire
flux. Traitements Données
Qui, où, quand ?
Relations entre les Fonctionnement du Signification des
acteurs domaine avec les Informations avec
ressources utilisées et contraintes
leur organisation techniques,
organisationnelles ou
économiques.
Logique MLT: Modèle MLD : Modèle
Choix des moyens et Logique des Logique des données
des ressources Traitements ou Modèle
Comment? Fonctionnement du relationnel
domaine avec les Description des
ressources utilisées et données en tenant
leur organisation compte de leurs
informatique conditions

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d’utilisation et des
techniques de
mémorisation
Physique MPT : Modèle MOD : Modèle
Les moyens de le faire Physique des Physique des
Comment Traitements Données
Architecture Description de la ou
technique des des bases de données
programmes. dans la syntaxe du
SGBDR.

NB: Le domaine d’étude est une sous-partie de l'activité d'une organisation pour laquelle les
processus seront décrits.

À chaque niveau, le SI est représenté par un modèle formalisé. Ces modèles s'enchaînent dans
un ordre précis, en démarrant par le modèle de flux.

c. Les étapes de la modélisation:


La modélisation du SI permet d'évaluer si une informatisation d'un ou de la totalité des
traitements est opportune.

Les étapes de la modélisation du SI se réalisent en cascade. C'est-à-dire que les modèles


s'enchaînent les uns après les autres.

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d. Le Modèle conceptuel de flux (MCF):


Dans la méthode Merise, le premier niveau à développer est le niveau conceptuel

Ø Définition:

Le modèle conceptuel de flux représente les flux d'informations entre les acteurs.

Le Diagramme de flux est une représentation graphique des acteurs et des flux échangés.

Ø Les étapes:

Pour l‘élaborer, il faut procéder par les étapes suivantes:

§ Inventorier les règles de gestion (qui sont les éléments de description globale du
fonctionnement de l'organisation) ;
§ Déterminer le domaine d'étude et ses activités ;
§ Déterminer les acteurs externes et les éventuels domaines connexes ; élaborer le
modèle de flux de niveau 0 (ou modèle de contexte) ;
§ Élaborer le modèle de flux de niveau 1 ;
§ Enfin élaborer le modèle de flux d’information de niveau 2.

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Ø Rappel de notions:

Le domaine est une sous-partie de l'activité d'une organisation pour laquelle les processus
seront décrits ;

Exemple:

Ø Domaines fonctionnels: crédits, titres, épargne, ressources humaines,


comptabilité,... etc.

Ø Domaines d’étude: instruction d’un prêt, remboursement anticipé,…etc.

Un processus est une succession d'activités interactives mobilisant des ressources pour
aboutir à un résultat;

Une activité est l’ensemble des tâches réalisées de façon autonome par un même acteur lors
d'une étape du déroulement du processus.

Ø Les niveaux de représentation du modèle de flux :

Au niveau du modèle de flux de niveau 0, apparaissent le domaine d'étude, les acteurs


externes, les flux d'information échangés entre domaine d'étude et acteurs externes et les
éventuels domaines connexes.

Le modèle de flux de niveau 1 permet de repérer les processus au sein du domaine d'étude.
Enfin, dans le modèle de flux de niveau 2, les opérations (au sein d'un processus) sont
précisées.

Ø Symbolique:

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Ø Exemple: Transformer les règles de gestion en MCF

1. Un assuré demande à souscrire une police d’assurance. Sa demande est alors prise en
charge par un rédacteur,

2. Le service encaissement reçoit le règlement de l’assuré,

3. Un assuré peut signaler ultérieurement, (au rédacteur) toute modification dans son
statut (adresse, voiture, …etc),

4. Quand un accident survient, l’assuré le déclare auprès du secrétariat, lequel construit


le dossier sinistre et le transmet à un inspecteur,

5. Si le dossier est grave, l’inspecteur se contente de le transmettre au siège, sinon, il


charge un expert de la mission d’instruction du dossier

6. L’expert transmet alors son rapport, et l’inspecteur entame les négociations avec la
compagnie adverse

7. Il transmet l’information au rédacteur pour la mise à jour du bonus-malus

8. Le rédacteur demande la situation de l’assuré au service encaissement;

9. À l’échéance, le rédacteur informe le service quittancèrent, le service envoie un avis à


l’assuré, lequel envoie son règlement et reçoit ensuite une quittance.

è Le schéma suivant représente le Graphe acteurs-flux :

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Figure 8 : Graphe acteurs-flux.

e. Le Modèle Conceptuel de Traitements (MCT):


Ce modèle est réalisé à l'aide du modèle conceptuel de flux. Il est généralement défini comme
la représentation schématique de l'activité d‘un système d'information sans faire référence à
des choix organisationnels ou à des moyens d'exécution.

Il permet de définir ce qui doit être fait mais ne dit pas quand, comment ni où. ..

On s’intéresse aux opérations en dehors de toute mise en œuvre organisationnelle. Il


représente l’enchainement des traitements réalisés.

Ø La représentation graphique du MCT:

Un événement représente un changement dans l'univers extérieur au système d'information,


c’est dans le système d’information lui-même.

Un processus est un sous-ensemble de l'activité de l'entreprise, cela signifie que l‘activité de


l’entreprise est constituée d'un ensemble de processus. Un processus est lui-même composé
de traitements regroupés en ensembles appelés opérations.

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Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le système suite à un événement, ou à
une conjonction d'événements. Cet ensemble d'actions est non interruptible, c‘est-à-dire que
les événements ne sont pas pris en compte tant que l'opération n'a pas été accomplie.

La synchronisation d’une opération définit une condition booléenne sur les événements
contributifs devant déclencher une opération. Il s'agit donc de conditions au niveau des
événements régies par une condition logique réalisée grâce aux opérateurs ou, et, non.

Une règle d'émission est la condition à laquelle est soumise l'émission des résultats.

Figure 9 : représentation graphique du MCT.

Ø Comment réaliser un MCT:

Afin de réaliser un MCT Il faut suivre les étapes suivantes :

1. Réaliser le graphe des flux (représentation des acteurs, événements et


résultats externes

2. Pour chaque événement, recenser les opérations déclenchées, et/ou les


événements internes produits.

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3. Regrouper dans une même opération tous les traitements qui ont les
mêmes déclencheurs dans une unité de temps, avec la même
synchronisation

NB: Règles de validation.

Une opération ne peut pas être interrompue par l’attente d’un événement externe.

Exemple : Gestion des commandes clients

f. Le Modèle Organisationnel de Traitements (MOT):


Le modèle organisationnel des traitements (MOT) décrits les propriétés des
traitements non traitées par le modèle conceptuel de données, à savoir: le temps,
les ressources et le lieu.

Ø La représentation:

Le formalisme de ce modèle n’est pas strict.

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Il peut être présenté sous forme de tableau comme celui présenté ci-dessus :

Il peut être représenté également comme un MCT « amélioré » (voir figure ci-dessous).

Dans les deux cas, il doit répondre aux questions suivantes:

Ø Qui exécute le traitement?

Ø Quand une opération est-elle déclenchée?

Ø Comment le traitement est-il réalisé? Il peut être manuel (M), automatique


(A): c-à-dire sans intervention humaine ou conversationnel (C): c-à-dire
qui repose sur un dialogue homme-machine interactif.

Ø A quelle périodicité ? : journalière (J), Hebdomadaire (H), Mensuelle


(M)…

On peut représenter également un MOT selon le schéma ci-dessous. Cette fois ci


en intégrant l’interaction avec les entités élaborée dans le modèle conceptuel de
données qui sera abordé dans la section suivante.

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Figure 10 : représentation graphique du MOT.

Ø Exemple: Attribution de place dans un village de vacances

Le comité d'entreprise d'une société offre la possibilité aux enfants des salariés des places
dans des villages de vacances.

Début Janvier, les Ressources Humaines calculent des « points », fonction du salaire de
chaque salarié et de la composition de la famille (nombre d'enfants, handicap, âge).

Les salariés établissent des fiches de vœux qu'ils adressent au comité d'entreprise avant le 10
Mars. Les fiches sont alors saisies et traitées dans leur intégralité le 15 mars en traitement par
lots.

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g. Le modèle conceptuel de donnée (MCD) :


Le MCD est l'élément le plus connu de MERISE et certainement le plus utile. Il permet
d'établir une représentation claire des données du SI et définit les dépendances fonctionnelles
de ces données entre elles. Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but de présenter
de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. On établit le
MCD après avoir recensé et donné un nom à l’ensemble des données du domaine étudié.
Ensuite on étudie les relations existantes entre ces données (les dépendances fonctionnelles),
pour aboutir au MCD.

Son objectif è définir (identifier) toutes les données utilisées, les regrouper en ensembles
appelés entités, ensuite lier ces entités par des relations (association), et enfin déterminer les
cardinalités

Ø L’entité :

L’entité est un individu ou un type d’objet définit au sein du système d’information. Elle est
caractérisée par un certain nombre de propriétés qui lui sont spécifiques ou un ensemble de
donnée qui concerne le même sujet.

Chaque entité possède une Clé Primaire (Identifient) et contient des propriétés (Attribut).

Exemple : L’entité client.

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Ø Les propriétés/attributs :

Une propriété dite aussi attribut est une information qui caractérise une entité. Une propriété
peut être élémentaire ou calculée. Seules les propriétés élémentaires figurent dans une entité.

Dans l’exemple précédant les propretés élémentaires sont : nom du client, son adresse et
civilité.

Ø L’identifient :

Un identifient est une propriété particulière qui permet d’identifier chaque entité de façon
unique. C’est un attribut ou une combinaison d’attributs.

Dans l’exemple précédant l’identifient c’est le numéro du client car il est unique et il ne
concerne qu’un seul client.

Ø Les occurrences d’une entité :

L’occurrence d’une entité correspond aux valeurs prises par les propretés. L’entité client peut
avoir les occurrences suivantes :

Ø L’association :

Une association est une relation, un lien logique entre des entités présentant un intérêt pour la
conception que l'on souhaite réaliser. Ces liens se réalisent en posant la question : quelle entité
interagit avec cette entité?

L’association est représentée par un verbe.

Il existe deux types d’associations :

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Ø L’association hiérarchique ou contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) :

Une association entre deux entités est hiérarchique si la réalisation de l’une des entités
détermine la réalisation de la seconde. Leur particularité est d’avoir comme cardinalité 1,1.

Exemple :

Dans cet exemple, un client peut passer une ou plusieurs commande par contre la commande
ne peut être passé que par un seul client.

Ø L’association non hiérarchique ou contrainte d’intégrité multiple (CIM) :

L’association est dite non hiérarchique lorsque sa cardinalité maximum est différente de 1.
L’association représentée ci-dessus est non hiérarchique :

Les entités « produit » et « salaire » participent donc à l’association « vendre ». La quantité


vendue est un attribut propre de l’association. C’est ce qu’on appelle une donnée portée.

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Ø Les cardinalités :

Une cardinalité, dans une association, permet de préciser les nombres minimum et maximum
de fois pour lesquelles une entité est concernée par l’association. Ce nombre étant variable,
on indique la cardinalité minimum et la cardinalité maximum.

Ø Exemple :

Ø Les étapes de réalisation du MCD

A partir des spécifications du SI on suit les étapes suivantes :

1. Énumérer les données : La réalisation d’un dictionnaire de données.

2. Épurer les données : Eliminer les synonymes et les données calculées.

3. Repérer les entités.

4. Déterminer les propriétés des entités.

5. Déterminer l’identifiant pour chaque entité.

6. Etablir les associations entre les différentes entités.

7. Trouver les cardinalités de chaque association.

Ø Les dépendances fonctionnelles (DF) :

Une dépendance fonctionnelle est un lien unique entre les valeurs de deux attributs.

En merise la notion du DF se présente sur 2 aspects:

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Ø DF intra-entité: DF entre les propriétés (attributs) d’une même entité.

On dit qu’il existe une DF entre deux propriétés a et b (a → b) si toute occurrence de a


détermine une occurrence de b.

Exemple: N° Client → Nom Client

Ref Article → PU

NB: il doit y avoir toujours une DF entre l’identifiant d’une entité et les autres attributs de
l’entité.

Ø DF inter-entité: DF entre deux entités.

On dit qu’il existe une DF entre 2 entités via une association si l'une des cardinalité maximum
de l'association est égale à 1.

Dans ce cas, il est possible d'orienter le lien entre les entités et de remplacer le nom de
l'association par une DF.

h. Le modèle relationnel ou modèle logique de donnée (MLD)


Le modèle relationnel ou modèle logique de données dit MLD ajoute au modèle conceptuel
de données MCD la notion d'organisation. Le MLD indique donc comment les données seront
organisées.
La réalisation d’un MLD est une étape intermédiaire pour passer du modèle E/A
(Entité/Association), qui est un modèle sémantique, vers le modèle relationnel qui est une
représentation physique des données.

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Ø Les règles de passage du MCD au MLD :

§ Toute entité devient une relation ou une table et conserve ses attributs et son
identifiant qui devient aussi sa clé primaire. . La clé primaire est soulignée pour
la différencie des autres attribuas.
§ Les associations hiérarchiques (cardinalité 1,1) disparaissent. L’identifient de
l’entité ayant les cardinalité 1,n est alors incorporé dans la relation née de l‘entité
ayant les cardinalité 1,1. Cet identifiant devient alors la clé étrangère que l’on
reconnait par le signe # noté avant ou après la clé.

Ø Exemple :

èLa Clé Primaire de la table à la cardinalité (0,n) devient une Clé Etrangère
dans la table à la cardinalité (1,1)

§ Les associations non hiérarchiques (ayant les cardinalité 0,n ou 1,n) deviennent des
relations. La clé primaire est obtenue on concaténant les identifiants des entités qui
participent à cette association. On ajoute un # aux identifiants concaténé. Lorsque
l’association est porteuse de données, ces derniers sont les attribue de la nouvelle
relation.

Ø Exemple :

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La création d'une table supplémentaire ayant comme Clé Primaire une clé
composée des identifiants des 2 entités.
Si la relation est porteuse de donnée, celles ci deviennent des attributs pour la
nouvelle table

Ø Normalisation

Il s’agit des outils destinés à tester la qualité et la cohérence des relations dans un schéma
relationnel MLD

§ Vérifier certaines propriétés des relations et le cas échéant de les transformer.

Les trois premières formes normales (suffisantes)

§ Permettant la décomposition du schéma relationnel sans perte d’information

PREMIÈRE FORME NORMALE

§ La première forme normale s’intéresse au contenu des champs: présence de


champs ayant plusieurs valeurs dans une relation

Tout champ doit contenir une valeur atomique

Exemple: Application de la 1ère forme normale sur la relation Publication

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Après l’application de la première forme normale sur la relation publication on obtient trois
nouvelle relations:

§ Publication(NumPubli, Titre),
§ Auteur(NumAuteur,Nom, Prenom)
§ EstEcrite(NumPubli, NumAuteur)

DEUXIÈME FORME NORMALE

§ Une relation doit respecter la première forme normale

§ Recherche la redondance d’information dans une relation

La relation est en première forme normale.

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Tout champ qui n’appartient pas à la clé ne dépend pas d’une partie de la clé.

Exemple : Application de la 2ème forme normale sur la relation Produit

La clé est constituée des champs:


à ‘ Article’ et ‘Fournisseur’.

Si la clé d’une relation est


atomique (composée d’un
seul champ) à en deuxième
forme normale.

TROISIÈME FORME NORMALE

§ recherche aussi la redondance d’information dans une relation : champ qui


dépend d’un champ qui lui même dépend de la clé (primaire ou secondaire).

§ La troisième forme normale supprime les dépendances fonctionnelles dites «


transitives » entre les champs.

La relation est en deuxième forme normale (donc en première forme normale).

Tout champ n’appartenant pas à une clé ne dépend pas d’un autre champ non clé.

Exemple:

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Dépendance
fonctionnelle:
‘Type’ (qui
n’appartient
pas à la clé) et
le champ
‘Marque’ (qui
n’appartient
pas à la clé).

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IV. Les diagrammes UML (Unified Modeling Language) :

L’UML (Unified Modeling Language) est un langage de la représentation des processus,


c’est un formalisme universel car il est indépendant des langages de programmation. L’UML
est un standard incontournable car il est le résultat d’un large consensus entre industriels,
météorologiste … et le fruit d’un travail d’expert reconnus.
Ainsi, UML fournit une panoplie d’outils permettent de représenter l’ensemble des éléments
du monde objet (classes, objets …) ainsi que les liens qui relient ses objets.
Toutefois, pour éviter une seule représentation subjectif, UML propose diverses projections
d’une même représentation grâce à plusieurs vues (Constituées de plusieurs diagramme). Par
la suite on présentera les plus utilisés.

a. Diagramme de cas d’utilisation :


Le diagramme de cas d’utilisation décrit les possibilités d’interaction entre le système et les
acteurs. C’est un schéma qui montre les cas d’utilisation (représentés par ovales) reliées par
des associations (lignes) à leurs acteurs.

Un acteur représente un élément externe qui interagit avec le système. Cet élément peut être
un utilisateur ou un système tiers (autre ordinateur, autre programme, base de donnée). . Il est
possible de représenter un acteur sous forme d'un bonhomme fil de fer.

Un cas d'utilisation représente une fonctionnalité du système. Cette fonctionnalité est définie
par une action déclenchant, un ou plusieurs déroulements possibles et éventuellement une fin.
Le cas d'utilisation se représente par une ellipse contenant un nom décrivant la fonctionnalité
et éventuellement un stéréotype.

Ø Exemple : Le diagramme des cas d'utilisation se présente comme ci-dessous.

Retirer argent

Consulter compte


Effectuer virement

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b. Diagramme de séquence :
Les diagrammes de séquence sont la représentation graphique des interactions entre
les acteurs et le système selon un ordre chronologique (le temps s’écoule de haut en
bas de l’axe verticale). Ils permettent de comprendre, de documenter et d’expliquer
un traitement. Il se concentre sur ce que fait le système et non sur la manière dont il
le fait.

c. Diagramme de classe :
Une classe représente une catégorie d’objet. Elle déclare des propriétés communes à
un ensemble d’objets. Elle déclare des attributs représentant l’état des objets et des
méthodes représentant leur comportement.

Les actions sont reprisent automatiquement du diagramme de séquence. Il suffit de


créer les attributs (Exemple : codefourn est nomfourn), les différents associations
(flèche pleine) et de créer la dépendance (flèche en pointille) pour UICommander (il
y a dépendance car UICommander manipule « (commande) » mais n’a pas la
mémoire de la commande).

Ø Exemple : Le diagramme de classe se présente ainsi :

NB : En anglais, « integer » signifie « entier », « string » signifie « chaine de


caractère ».

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d. Diagramme d’activité :
L’UML permet de représenter graphiquement le comportement d'une méthode ou le
déroulement d'un cas d'utilisation, à l'aide de diagrammes d'activité.

Un diagramme d’activité décrit le déroulement d’un cas d’utilisation. Une transition est le
passage d’une activité à une autre. Cette transition est conditionnelle si le passage d’une
activité à une autre dépend de la réalisation d’une condition. Sinon, la transition est simple.
Une transition conditionnelle est représentée par un <>, Une transition simple par une è.

Le début du diagramme est symbolisé par , la fin par . Un couloire d’activité est
leur rassemblement dans une Cologne d’activité qui consterne un utilisateur ou le système
d’information étudié.

La synchronisation d’action est symbolisé par un et les actions par un . .

V. LE BMPN (Business Process Model and Notation)

a. Généralités autour du BPM


Evolution d’une organisation:

1. TPO/PMO (Très/Petite et Moyenne Organisation )


§ Demande du marché n’est pas saturée,
§ Résultats sont en proportion de l’activité,
§ L’entreprise suit un rythme de développement plus ou moins rapide,
§ L’encadrement est limité au minimum au regard du nombre d’opérationnels;
§ Employés directement au contact des clients ou à la production,
§ La « distance organisationnelle » entre les dirigeants et les opérationnels est donc
réduite: management direct
2. Evolution d’une organisation: OTI (Organisation de Taille Intermédiaire):
§ L’organisation est créative et performante,
§ La structure plutôt se « verticalise »,
§ Les dirigeants ont besoin d’une hiérarchie intermédiaire,
§ La distance hiérarchique entre les dirigeants et les opérationnels augmente.
§ Des services/directions apparaissent pour piloter les fonctions métiers,
§ Apparition/extension des fonctions de support et de pilotage
3. Evolution d’une organisation: GO (Grande Organisation) :
§ Pour continuer à évoluer on a besoin d’une révolution managériale majeure: la
standardisation des processus de productions, de supports et de pilotages,
§ Besoin d’enrichir le système hiérarchique fonctionnel par des vues transversales et
collaboratives,

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Solution: Une approche par processus permettrait de penser l’organisation selon une
approche transversale et cohérente.

La Gestion par les Processus Métiers ou « Business Process Management » (BPM) s’appuie
sur une cartographie formalisée à l’aide de diagrammes représentant graphiquement les
processus de l’organisation.

Pourquoi se lancer dans un projet de cartographie des processus?

§ Communiquer de façon formelle,


§ Optimiser et piloter les processus métiers de l’organisation,
§ Mieux connaître son organisation pour mieux réagir face aux changements et aux
défis,
§ Aligner le système d’information de l’organisation sur les besoins stratégiques et
opérationnels,
§ Améliorer l’efficacité, contrôler les coûts, gérer les risques ou mieux contrôler la
qualité,
§ Favoriser le rapprochement organisationnel ou managérial entre organisations (cas
d’un fusion, partenariat ou sous-traitance)

Ø Définitions:

- PROCESSUS : ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforment des éléments


d'entrée en éléments de sortie.

Le concept de processus intègre six notions principales : Objectif, activité, acteur, ressource,
résultat et événement.

Composants d’un processus:

§ Une ressource correspond à un moyen informationnel, financier ou matériel, utilisée


par une activité.
§ Un acteur est une personne, une entité organisationnelle ou une application qui a la
responsabilité de la réalisation d’une ou plusieurs activités du processus.
§ La réalisation d’une activité produit un résultat en sortie, une concrétisation partielle
ou finale convergeant vers l’objectif du processus.
§ Un évènement est quelque chose qui arrive et qui influence le déroulement d'une
activité, en la déclenchant par exemple.

Processus Vs Procédure:

§ Les processus décrivent les activités de l'entreprise selon une approche managériale
et transversale. Ils s’intéressent aux objectifs, aux résultats et aux moyens à utiliser
pour les atteindre efficacement. Que devons-nous faire ? Pourquoi ? Pour quels
objectifs ? Avec quels acteurs ?

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§ Les procédures explicitent la façon d’accomplir une activité ou un processus,


enrichies avec un niveau précis de détail opérationnel : Qu’est ce qui doit être fait ?
Où ? Quand ? Par qui ? Avec quelles ressources ? Avec quel mode opératoire ?

Processus métier: permettent de décrire comment une organisation atteint ses objectifs. Les
PM sont classés en trois familles:

§ Les processus opérationnels (de réalisation) sont les processus qui sont au cœur de
l’activité métier de l’organisation et produisent de la valeur ajoutée (gestion des
clients, production de perceuses…etc.),

§ Les processus support qui viennent soutenir les processus opérationnels (« Contrôle
du budget», « Recrutement d’un employé », « support utilisateur ),

§ Les processus qualité, pilotage ou décisionnel réunissent les processus qui ne sont
pas directement indispensables pour la production mais traduisent l'aptitude à
satisfaire des exigences de qualité et de performance dans une organisation,

b. BPMN en pratique
Ø ACTIVITÉS :

Une activité est une action, une unité de travail réalisée au cours d’un processus, avec un
début et une fin bien identifiés.

Deux types d’activité : les tâches et les sous-processus:

§ Le sous-processus peut être re-décomposé en plusieurs activités ou tâches.


Exemple: Service au client V1

§ Une tâche: ne peut pas être décomposée ; unité élémentaire ou atomique.

Ø FLUX D’ORCHESTRATION/ DE SÉQUENCE:

Ces flux sont formalisés par des flèches, reliant deux concepts dans une logique
d’ordonnancement. Chaque flux a donc une origine et une destination.

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Exemple: Service au client V2

Ø ÉVÈNEMENTS :

Décrivent quelques choses qui se passent et qui va déclencher, interrompre ou influencer le


déroulement du processus.

BPMN propose 3 types d’évènements :

§ Les évènements de départ qui sont obligatoire dans chaque processus. Les
évènements de départ sont uniques dans un même processus.
§ Les évènements de fin qui sont également obligatoire mais peuvent être multiples
en fonction des différentes fins possibles du processus,
§ Les évènements intermédiaires (optionnels). Le processus peut être émetteur ou
destinataire de ce type d’évènement, ce qui lui permet donc d’interagir avec d’autres
processus ou d’être en attente d’action d’autres processus.

Les évènements de départ Les évènements de fin Les évènements


intermédiaires

Exemple: Service au client V3

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Dans cet exemple, le processus est déclenché par un évènement correspondant à la demande
du client et termine par le départ du client. un évènement intermédiaire entre le service et
l’encaissement représentant la « demande de la note » par le client peut être ajouté.

Ø ÉVÈNEMENTS :

Les évènements peuvent être de différentes natures, comme par exemple la réception d’un
message. En BPMN on ajout des pictogrammes pour spécifier ces natures.

Message Timer

Donnée

Message: Le processus démarre suite à la réception d’un message provenant de l’extérieur du


processus, peu importe sa forme (oral, courrier, email, etc…).

Timer: Cet évènement correspond à une indication temporelle comme une date, une heure ou
une périodicité. Le processus démarre lorsque la condition temporelle est vérifiée.

Donnée: Le type d’évènement conditionnel permet de formaliser le déclenchement d’un


processus suivant une règle de gestion.

ÉVÈNEMENTS : évènement de départ

Lorsque plusieurs évènements déclenchent le processus, on utilise alors le type multiple,

§ Lorsque seule l’occurrence d’un des évènements démarre le processus, on utilise un


pentagone.

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§ Lorsque l’occurrence de tous les évènements sont nécessaires au déclenchement


du processus, on appelle cela un multiple-parallèle et le signe utilisé est un +.

§ Le signal,représenté par un triangle. Le processus se déclenche après avoir capté


un signal d’un autre processus.


ÉVÈNEMENTS : évènement de fin

§ Événement de type throw: notre processus est l’émetteur ou le déclencheur.

message signal multiple terminate



Lorsqu’un chemin se termine par


un évènement de type terminate,
cela met fin à l’ensemble du
processus, stoppant les flux
parallèles qui pourrait être en
cours.

ÉVÈNEMENTS : événement intermédiaire

§ De type « catch » ou « throw », ils se produisent au cours d’un processus:


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Support de cours : Module PFEG4504 - Informatique de Gestion

§ Le formalisme des pictogrammes va spécifier pour certaines natures d’évènement


si le processus est le déclencheur ou le destinataire.

Timer, l’un des plus utilisés qui permet de modéliser un délai d’attente ou une échéance entre deux
activités.

Processus de préparation de la salle de restauration

Processus de préparation d’un gâteau

ÉVÈNEMENTS : événement intermédiaire

§ Types message: on distingue l’envoi ou la réception par le remplissage de


l’enveloppe.

Exemple : On se place au niveau du processus du serveur, le


client peut demander la note. La demande de note est
effectivement envoyée par le client (c’est le serveur qui reçoit le
message). Les messages dans ce processus sont de type catch puis
throw.

ÉVÈNEMENTS : événement intermédiaire

• Types signal : fait référence à un signal reçu, pour broadcaster un


message à plusieurs destinataires.

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• S’affranchir de la contrainte qu’un message ne peux pas être envoyé


dans un même processus.

Exemple: une fois son plat terminé, le client peut émettre


un signal au serveur qui viendra le débarrasser.

LES PASSERELLES: parallèles ou alternatifs/Exclusifs

Activité et évènement ne permettent pas de représenter complètement un processus. On ne


peut que formaliser ce que l’on appelle le « chemin parfait », c’est-à-dire le déroulé du
processus lorsque tout se passe bien.

Dans notre exemple, que se passe-t-il en cas de paiement par chèque ? Que se passe-t-il si le
paiement est réalisé par carte bancaire et qu’il est refusé ? Ou encore si le client a une carte de
fidélité ? On se rend rapidement compte que notre modèle n’est pas complet.

§ Formalisée par un losange, permet de contrôler le flux d’orchestration en


proposant des chemins parallèles ou alternatifs.

Division d’un flux en plusieurs chemins Reconstitution d’un chemin unique après
exclusifs plusieurs chemins exclusifs.

Chemin par défaut


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Exemple: Service au client V4

c. Etudes de cas
Ø bibliothèque de la FP : Processus de gestion des emprunts

Dans la bibliothèque de la FP, le processus de gestion des emprunts est déclenché par une
demande d'emprunt par un étudiant. Avant d’enregistrer un prêt, il faut tout d'abord
rechercher la fiche de l’étudiant, puis valider la possibilité d’emprunt. La dernière étape
consiste à enregistrer le retour, une fois que celui-ci a été rendu ; ce qui met fin au processus.

Bibliothèque de la FP
Processus de gestion des emprunts

Ø bibliothèque de la FP : Processus de gestion des emprunts réalisés par des


étudiants externes

Dans le cas du processus de gestion des emprunts de la bibliothèque de la FP, il faut prendre
en compte le fait qu'un étudiant puisse appartenir à un autre établissement de l’Université.
Dans ce cas, et uniquement, il faudra créer la fiche d’étudiant.

De plus, il faut considérer que l'emprunt soit impossible si l’étudiant ne remplit pas les
conditions (si par exemple il a n’a pas rendu un ouvrage qu’il a déjà emprunté) pour
emprunter un ouvrage.

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Bibliothèque de la FP
Processus de gestion des emprunts réalisés par des
étudiants externes

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