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Caractéristiques du bassin versant

Surface: A= 347 km²; A= 328.7 km²

Périmètre : P = 114.299 km ; P = 114.5 km

Longueur cours d’eaux : L= 51.360 km

Pente moyenne du cours d’eau : 1.80%

𝑃
Indice de compacité : 𝐾𝐺 = 0.28. = 1.76
√𝐴

√𝐴 1.12 2
Rectangle équivalent : 𝐿 = 𝐾𝐺 . 1.12 (1 + √1 − ( 𝐾 ) = 50.46 km
𝐺

√𝐴 1.12 2
l = 𝐾𝐺 . 1.12 (1 − √1 − ( 𝐾 ) =6.5 km
𝐺

𝐷𝑡
Pente moyenne du bassin versant : = 1.83%
𝐿

Calcul du débit d’apport par formules empiriques

Le tableau ci-joint récapitule les équations les plus adaptées, en tenant compte bien
entendu des critères précités pour la répartition des bassins versant du projet.

Le principal critère de répartition des bassins versant est la surface. On distingue


généralement trois types de bassins versant :

- Les petits BV : Surface <1Km²


- Les moyens BV : 1Km²<Surface<25Km²
- Les grands BV : Surface >25Km²

Formule Surface <1Km² 1Km²<Surface<10Km² 10Km²<Surface<25Km² Surface>25Km²

Mac-math Oui - - -
Burkli-Ziegler Oui Oui - -
Rationnelle Oui Oui Oui -

Mallet Gauthier - - Oui Oui

Fuller II - - Oui Oui

Régionale - - - Oui

Débit retenu Max Max Max Moyenne


 Vu que la surface du bassin versant dépasse 25m2 donc on est face à un grand
bassin et par conséquent le débit retenu est la moyenne des 3 formules : Mallet
Gauthier, Fuller II et la formule Régionale (Hassan Lazarevic).

 Formule de MALLET GAUTHIER :


L’expression de cette équation se présente sous la forme suivante :

2 × K × log(1 + A × H) × S × √(1 + 4 × log T − log S


Q100 =
√L

Avec :

Q100 : Débit max (en m3/s) pour la période de retour T=100ans (Conformément aux
recommandations du SETRA, la période de retour du projet est de 100ans)

S : Surface BV (en Km2)

L : Longueur du BV (en Km) Talweg


principal

H : Hauteur moyenne annuelle de pluie (150mm)

A : coefficient 20 < A < 30 (au Maroc A=20)

K : coefficient régional 0,5 < K < 6 (au Maroc K=2)

𝑸𝟏𝟎𝟎 = 303.2289 𝒎𝟑/𝒔

Formule de Fuller II :

L’expression de cette équation se présente sous la forme suivante :

8 4 N
Q100 = (1 + a × logT) × (S 0,8 + × √S) × ×
3 3 100

Avec :

Q100 : Débit de point (en m3/s) pour la période de retour T=100ans

S : Surface BV (en Km2)

T : Période de retour (100 ans)

a : coefficient dépendant de la pluviosité de la région :


0,8 < a < 1,2 (Eventuellement 2 pour le Nord)

3 < a < 3,5 pour les oueds sahariens

On adoptera a = 1,2 vu qu’on n’est ni dans le nord ni dans les oueds sahariens, de plus
c’est la valeur qui donne le débit le plus grand.

K : coefficient régional 0,5 < K < 6 (au Maroc K=2)

N : coefficient dépendant de la morphologie de la région [Pour les régions plaine : N=


8O]

𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝟓𝟕𝟎. 𝟕𝟗 𝒎𝟑/𝒔

Formule Régionale de Hazan Lazarevic :


L’expression de cette équation se présente sous la forme suivante :

𝑸𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝑲𝟏 × 𝑺𝑲𝟐

Avec :

Q1000 : Débit de point (en m3/s) pour la période de retour T=1000ans

S : Surface BV (en Km2)

Les coefficients K1 et K2 :

Valeurs des coefficients a et b


Région Pluviométrie K1 K2
Rif central 1000 1300 15.55 0.776
Rif occidental 800 1000 9.78 0.793
Rif oriental 600 800 7.58 0.808
Moyen Atlas 700 900 14.94 0.636
500 700 13.51 0.613
KARST 400 500 13.47 0.587
Haut Atlas Saharien 200 400 9.38 0.742

Puisque la zone se trouve dans Le Haut atlas et la hauteur moyenne de la Pluit et de


470mm donc on adoptera pour k1 et k2 les valeurs suivantes :

K1 = 9.380 ;K2 = 0.742

Q1000=719.65
Le passage au débit de fréquence décennale est déterminé par la formule de FULIER :

𝒒(𝑻) = 𝒒(𝒍) × (𝟏 + 𝒂. 𝒍𝒐𝒈(𝒕))

Avec :

q(T) : Débit pour période T (m3/s)

q(l) : Valeur moyenne des débits annuels (m3/s).

t : Temps en année

a : coefficient dépendant de la pluviosité de la région

Ainsi le passage de débit de temps de retour T1 à un débit de temps de retour T2


s’effectue par :

𝒒(𝑻𝟐) 𝟏 + 𝒂. 𝒍𝒐𝒈𝒕𝟐
=
𝒒(𝑻𝟏) 𝟏 + 𝒂. 𝒍𝒐𝒈𝒕𝟏

AN :

𝑸𝟏𝟎𝟎 = 531.92𝒎𝟑/𝒔

Et par conséquent le débit de point résultant est :

𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝐦𝐨𝐲 ( 𝟑𝟎𝟑. 𝟐𝟐𝟖𝟗 ; 𝟓𝟕𝟎. 𝟕𝟗 ; 𝟓𝟑𝟏. 𝟗𝟐 )

Conclusion

Le débit de crue drainé par l’Oued Ahansal pour un temps de retours de 100ans choisi
pour la suite des calculs est :

𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝟒𝟔𝟖. 𝟔𝟒 𝒎𝟑/𝒔


Etude hydraulique
L’objectif de l’étude hydraulique est la modélisation des écoulements et de déterminer le
niveau de la plus haute eau PHE en se basant sur le débit pris dans l’étude hydrologique.

Pour mener à bien cette étude le BET propose d'utiliser le logiciel de calcul hydraulique HEC-
RAS, parfaitement connue par le MO, développé par le corps des ingénieurs de l'armée
américaine et qui a été utilisé dans beaucoup de projet d'envergure au Maroc

Modélisation :
La modélisation des oueds se base sur les profils en travers des Oueds, tient compte de tous
les ouvrages de franchissement existant, et permet de définir différents coefficients de
rugosité pour chaque section. Pour la modélisation du tracé en plan de l’oued BIAZA on a
envisagé 14 profils, comprenant un à l’amont et un à l’aval de l’ouvrage d’art existant
(respectivement 9 et 8)

Ainsi chaque ouvrage de franchissement est matérialisé par un profil à l’amont et un autre à
l’aval, intégrant les dimensions des ouvertures ainsi que leurs différentes cotes.

Une simulation avec le logiciel se déroule de la manière suivante :

Données d'entrée :

- La topographie des profils en travers du cours d'eau ;


- Les distances entre les profils ;
- Le coefficient de Manning par zone homogène ;
- Une description hydraulique des ouvrages (Ponts, dalots, etc.) ;
- Les conditions limites (amont et aval) ;
- Les hydrogrammes de calcul

Les résultats des calculs :

Tous les résultats obtenus peuvent être consultés sous forme graphique et sous forme de
tableaux :

- Profil en long,
- Sections, courbes hauteur –
- Débit, vue 3D.
- Les niveaux d'eau et d'énergie dans chaque profil en travers ;
- Les vitesses d'écoulement dans chaque section ;
- Le profil en long dans le temps des lignes d'eau.
Les sorties de ce logiciel sont consignées comme suit :

Le tableau suivant indique le passage du débit centennal à l’état initial :

PHE = 100.76 m

Vitesse d’écoulement =2.82 m/s

le nombre de Froude est supérieur à 1 le long du oued donc on a un écoulement torrentiel


Variante 1 PSIBA :

Passage Supérieur ou Inférieur à poutres en Béton Armé. Préfabriquées à travées


indépendantes

Etude et conception du pont


L’objectif de cette étude est de déterminer le type d’ouvrage le plus économique capable
à la fois de satisfaire les contraintes fonctionnelles et naturelles.

Il faut donc fixer l’ensemble des contraintes à respecter et les types des ouvrages à
envisager afin de les comparer. Cette comparaison nous mènera à retenir la meilleure
solution. Dans ce qui suit, on va énumérer toutes les variantes possibles pour ce projet,
mentionner leurs avantages et inconvénients, écarter les variantes inutiles et tirer la
conception la plus adéquate. On fera aussi cette procédure de choix à l’aide de l’analyse
multicritère (AHP).

1) Variantes possibles à envisager

Vu l’immensité du domaine des ouvrages d’art, il y a un grand nombre de solutions à


adopter. Pour ce projet, on va se limiter à optimiser seulement trois variantes couramment
utilisées pour les projets de pont à savoir :

- Les ponts à poutres en béton armé PSIBA ;


- Pont viaduc à travées indépendantes à poutres préfabriquées ;
- Les ponts en dalle béton précontraint.

a) Pont à poutres à travées indépendantes en béton armé PSIBA :

Les avantages :

- D’éviter les échafaudages sur le lit d’oued


- L’utilisation des poutres préfabriquées qui facilite exécution
- Une épaisseur de tablier plus mince
- Moins de charge transmise au sol.
- Un coût économique du BA par rapport aux autres matériaux

Inconvénients :

- Plus de travées et d’appuis


- Un manque du côté esthétique dans une zone urbaine qui n’est pas notre cas

Conception :

un pont à poutres en béton armé composé de 3 travées de 25m de portée


chacune.

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