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Les principales mesures fiscales de la loi de finance 2019�

- L’obligation de mettre l’identifiant commun de l’entreprise


(ICE) des clients sur toutes les factures.
- Joindre à la déclaration du résultat fiscal un état des ventes
par client.

- N’est pas déductible la taxe ayant grevé les achats, travaux et


prestations de services payé en espèce dont le montant dépasse
5000 dhs par jour et par fournisseur, dans la limite de 50000
dhs par mois et par fournisseur.

- Modification de la grille de l’impôt sur les sociétés (IS):


• Bénéfice fiscal inférieur ou égal à 300.000 DH: 10% (sans
changement)
• Bénéfice fiscal de +300.000 à 1 million DH : 17,50% au lieu
de 20%
• Bénéfice fiscal supérieur à 1 millions DH: 31%
- Hausse de la cotisation minimale de 0,50% à 0,75% (6%
pour certaine professions libérales)
- 50 000 dirhams d'amende chaque année pour les
commerçants qui fournissent les bons.

- À partir du 1er janvier, la facture électronique deviendra une


déclaration fiscale obligatoire et pourra être réclamée par tout
client, quel que soit le secteur. Ainsi, les factures faites à la
main ou avec des polices de caractères traditionnelles n'auront
plus aucune valeur juridique.
ispositions fiscales (2019) : Annulation des créances de l’Etat antérieures à l’année 2000

Dans le cadre de l’engagement des pouvoirs publics à améliorer les relations entre
l’administration et
les contribuables, la LF 2019 a prévu l’annulation des restes à recouvrer au titre des créances
dues à

l’Etat, visées à l’article 2 de la loi n° 15‐97 formant Code de recouvrement des créances
publiques

mises en recouvrement antérieurement au 1er janvier 2000 pour un montant égal ou inférieur
à

50.000 MAD et demeurées impayées au 31 décembre 2018.

Cette mesure concerne également :

- Les créances dues à l’Etat, mises en recouvrement au 1er janvier 2000 ayant fait l’objet d’un

paiement partiel et dont le reliquat restant à payer est égal ou inférieur à 50.000 MAD ;

- Les amendes, les pénalités, les majorations, les intérêts de retard et les frais de recouvrement

afférent aux créances susmentionnées.

Les annulations visées ci‐dessus sont appliquées d’office par le comptable du Trésor
compétent sans

demande préalable de la part des débiteurs concernés.

Sont considérées comme créances publiques aux termes de l’article 2 de la loi n° 15‐97
formant Code

de recouvrement des créances publiques :

- les impôts directs et taxes assimilées de l'Etat ainsi que la TVA ;

- les droits et taxes de douane ;

- les droits d'enregistrement et de timbre et taxes assimilées ;

- les produits et revenus domaniaux ;

- le produit des exploitations et des participations financières de l'Etat ;

- les amendes et condamnations pécuniaires ;

- les impôts et taxes des collectivités locales et de leurs groupements3 ;

- et toutes autres créances de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics dont

la perception est confiée aux comptables chargés du recouvrement, à l'exclusion toutefois des

créances de nature commerciale dues aux établissements publics.


Référence légale : Article 8 de la LF 2019.

Tous droits réservés ‐ Artémis 2019.

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