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La newsletter pour décideurs
[ 28 OCTOBRE 2010 – N° 35 ]

Allongement du congé de maternité ?

20 semaines, c’est trop
Le Parlement européen a voté à Strasbourg un
texte qui vise à allonger le congé de maternité
en Europe de 14 à 20 semaines avec main-
tien du salaire complet et à introduire un
congé de paternité de 2 semaines, également
avec maintien du salaire.
Le projet de directive sur le congé de materni-
té en discussion fait suite au plan lancé en
2007 par la Commission européenne afin
d’aider les femmes à mieux concilier vie fami-
liale et vie professionnelle et de réduire les
inégalités entre hommes et femmes sur le
marché du travail.
L’instrument utilisé que constitue la directive
aura selon nous des conséquences contraires
aux objectifs visés. Ses effets pervers sont lar-
gement sous-estimés. En gros, il suscite trois
soucis majeurs :
1. Le coût pour la sécurité sociale et partant
pour les entreprises : le passage de 15
semaines de congé de maternité (actuelle-
ment prévues par la loi belge) à 20
semaines devrait entraîner des dépenses
supplémentaires annuelles d’au moins 160
millions EUR. Ce montant a été conforté
par l’étude d’impact commanditée par le
Parlement européen lui-même. Il est
d’ailleurs sous-estimé, car basé partielle-
ment sur une rémunération plafonnée et
non sur la rémunération complète comme
prévu dans la directive.
2. Le droit du travail belge connaît déjà plé-
thore de congés à caractère familial : crédit-
temps, congé parental, congés pour raisons
personnelles, congé pour la maladie d’un
proche, … Les partenaires sociaux au
Conseil national du Travail ont décidé
ensemble de procéder à une évaluation et
de mener une réflexion approfondie sur ce
faisceau de congés (voir, à ce sujet, le
tableau plus loin dans cet Infor). Or, le pro-
jet de directive fait fi de l’existence de ces
congés, alors qu’ils ont précisément été
conçus pour faciliter la combinaison entre
la vie familiale et la vie au travail, et que la
Belgique est plus généreuse dans ce domai-
ne que les autres pays européens. La pro-
longation du congé de maternité ne serait
pas imputée sur ces régimes de congé, ou
inversement. Elle viendrait tout simplement
s’y ajouter.
3. Le droit absolu à un congé ne représente
pas seulement un surcoût pour la sécurité
sociale, il constitue aussi une absence
potentielle, qui peut poser de sérieux pro-
blèmes d’organisation du travail. Cette
absence potentielle prolongée risque à nou-
veau d’être préjudiciable aux femmes dans
leurs perspectives d’embauche, de promo-
tion et de carrière.
La directive sur le congé de
maternité aura des conséquences
contraires aux objectifs visés.
Ce risque est renforcé par un allongement
de la période de protection de la femme
enceinte contre le licenciement, alors que
la jurisprudence démontre à l’envi combien
il est difficile pour l’employeur de faire
accepter par le tribunal un motif légitime
étranger à l’état de grossesse quand le
licenciement de la travailleuse s’avère
nécessaire pour une autre raison. On l’aura
compris, la prolongation envisagée du congé
de maternité aura des effets opposés aux
visées de la Commission européenne qui se
fait le chantre de l’égalité de traitement
entre hommes et femmes.
Espérons que les gouvernements au Conseil
européen, qui doivent à présent se pencher
sur le dossier, aient conscience de toutes les
retombées néfastes du projet de directive et
revoient la copie du Parlement.
PIETER TIMMERMANS,
ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL

À ÉPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> TRAVAIL ET FAMILLE > Une accumulation de régimes
de congé Les atteintes à l’environnement coûtent très cher
L’ONU estime le coût mondial total des atteintes à l’envi-
> PRÉSIDENCE BELGE DE L’UE > Belgian Competition Day
4.500 ronnement entre 2.000 et 4.500 milliards USD. On peut
débattre de l’exactitude de ce montant, mais il n’empêche
milliards USD que des accords contraignants doivent être conclus à
> BUDGET > D’autres pays nous montrent la voie
l’échelle mondiale, en premier lieu lors de la Conférence climatique de Cancún.

HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 35 — 28 OCTOBRE 2010 ]
> PRÉSIDENCE BELGE DE L’UE
Belgian Competition Day
Le 21 octobre 2010, le gratin du milieu du
droit de la concurrence s’était donné rendez-
vous au BOZAR pour le 'Belgian Competition
Day', organisé dans le cadre de la présidence
belge de l’Union européenne. Le sujet abordé
lors de cette journée de réflexion était le 'pri-
vate enforcement' ou l’action privée, c’est-à-
dire le volet du droit de la concurrence qui se
ACTION FEB
> Healthcare Belgium conclut
des accords de coopération
avec le Kazakhstan
Dans le sillage de la mission princière organi-
sée début octobre au Kazakhstan, le président
Nursultan Nazarbayev a visité le forum
‘Platform of Kazakhstani and European Union
clusters’, qui se tenait à Bruxelles. Au cœur de
cette visite, le dialogue entre responsables poli-
tiques et topmanagers sur les développements
économiques et les opportunités réciproques.
Le Kazakhstan, qui s’était montré intéressé,
lors de la mission princière, par des accords de
coopération ciblés avec notre pays, vient de les
concrétiser. Healthcare Belgium, l’organisation
coupole qui valorise avec le soutien de la FEB
l’expertise du secteur belge de la santé dans le
monde entier, a conclu
lors de cette rencontre
économique deux mémo-
randums de coopération
© Photo News
d’envergure sectorielle :
l’un avec le ministre
Accueil officiel du prési- kazakh de la Santé et
dent de la République de
Kazakhstan, Nursultan l’autre avec le National
Nazarbayev, par le Medical Holding (secteur
Premier ministre démis-
sionnaire Yves Leterme. privé). Les accords por-
rapporte à l’action que des particuliers ou des
entreprises peuvent intenter seuls ou rassem-
blés en collectivités à l’encontre de l’auteur
d’une infraction au droit de la concurrence.
Un sujet très actuel, puisque la Commission
européenne devrait lancer le mois prochain
une nouvelle consultation publique. La confé-
rence, rehaussée de la présence du
Commissaire européen pour la Concurrence,
Joaquin Almunia, fut l’occasion de discuter de
la manière dont l’Europe peut améliorer les
perspectives d’indemnisation des victimes
d’infraction aux règles de concurrence, notam-
ment au moyen de recours collectifs.
Le 'Belgian Competition Day' fut égale-
ment l’occasion pour la FEB de rappeler ses
préoccupations en matière d’action privée. À
travers l’objectif louable de favoriser la répa-
ration de préjudices causés par les pratiques
anticoncurrentielles, la Commission en vient à
imaginer des solutions qui peuvent heurter gra-
vement des principes ancrés profondément au
cœur du droit de la responsabilité et du droit
de la procédure des États membres. Il y a un
juste équilibre à trouver : s’il faut améliorer le
tent sur un large éventail d’activités dans le
secteur des soins de santé, allant de la
recherche et du développement au transfert de
technologies médicales innovantes, en passant
par la formation de personnel médical.
> Sécurité des entreprises –
Une nouvelle brochure FEB
Les entreprises ne sont pas
épargnées par les phénomènes
criminels, comme les vols avec
ou sans violence, le vandalis-
me, les extorsions... Ils peuvent
avoir des conséquences impor-
tantes pour le secteur économique. Quels sont
les modes opératoires des auteurs ? Quelles
mesures faut-il prendre pour réduire les
risques ? Comment réagir en cas d’incident ?
Avec qui prendre contact ? C’est pour répondre
à ces questions que la FEB, en collaboration
avec la Police judiciaire fédérale, a publié une
brochure sur des ‘Conseils et idées pour mieux
protéger son entreprise. Mieux vaut prévenir
que guérir !’. L’objectif n’est pas d’être exhaus-
tif et d’analyser tous les phénomènes criminels
en détail, mais bien d’attirer votre attention sur
certains modes opératoires des auteurs et la
sort des victimes comme le suggère la
Commission, il faut également prendre garde
à ne pas mettre à mal les droits de la défense
et à ne pas importer les dérives notoires de la
'class action' américaine.
Charles Gheur – cg@vbo-feb.be
Pierre Sabbadini – psa@vbo-feb.be
> BUDGET
D’autres pays nous
montrent la voie
Le mois dernier, la FEB a déjà évoqué les
mesures adoptées par différents pays euro-
péens pour assainir leurs finances publiques.
Depuis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la
France, notamment, ont franchi un nouveau
pas. Au Royaume-Uni, le gouvernement
Cameron a précisé comment il entend passer
d’un déficit proche de 10% du PIB aujour-
d’hui à un déficit de 2% à la fin de la législa-
ture. L’essentiel de l’effort portera sur les
dépenses : citons à titre d’exemple la réduction
du nombre de fonctionnaires de 8%, le gel des
salaires pendant deux ans et une contribution
accrue au financement du régime de pension
des fonctionnaires. Aux Pays-Bas, le VVD, le >
prise de mesures de prévention pour les contrer.
Parallèlement à une approche générale des pro-
blèmes spécifiques de protection, la brochure
contient une série de conseils et d’idées pra-
tiques susceptibles de contribuer à une pro-
tection efficace de l’entreprise.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
> La gouvernance économique
au service de la croissance
Lors de la réunion BBE du 19 octobre dernier,
le professeur Hans Geeroms, conseiller auprès
du cabinet du Premier ministre et professeur
au Collège d’Europe et à la Vlerick Leuven Gent
Management School, a présenté un exposé
intitulé "Gouvernance économique dans l'UE –
Défis pour la Belgique”. À cette occasion, il a
commenté les travaux de la Task Force dirigée
par Herman Van Rompuy et souligné le lien
existant entre la Stratégie Europe 2020 et les
accords récemment intervenus en matière de
gouvernance économique. Après un débat ani-
mé, la discussion a également porté sur plu-
sieurs dossiers européens d’actualité, au
niveau tant du Conseil que de la Commission
et du Parlement européens.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 35 — 28 OCTOBRE 2010 ]
> TRAVAIL ET FAMILLE

Une accumulation de régimes de congé

En 2009, 92.000 (futures) mères ont pris un congé de maternité, 61.000 Régimes de congé Bénéficiaires Coût sécurité sociale
(à l’inclusion du secteur public) (1.000 EUR)
pères un congé de paternité, 44.000 parents un congé parental, 128.000
salariés du secteur privé un crédit-temps et 72.000 du secteur public une Congé de maternité 91.665 390.871
interruption de carrière. Au total, cela représente un coût de 1,2 milliard Congé de paternité 61.246 36.319
EUR pour la sécurité sociale, plus des périodes de salaire garanti pour les Écartement du travail pendant la grossesse 16.311 26.605
employeurs et souvent des problèmes organisationnels sur le lieu de tra- Congé d’allaitement 13.164 37.728
vail. Au cours des 10 dernières années, les budgets affectés au crédit- Congé parental 44.389 111.849
temps, à l’interruption de carrière et au congé parental ont été multipliés Congé pour assistance médicale et soins palliatifs 8.045 33.693
par quatre, passant de 197 millions EUR en 1999 à 750 millions EUR Crédit-temps (secteur privé) 127.746 399.330
en 2009. Ainsi, 1 emploi à temps partiel sur 4 est aujourd’hui ‘subven- Interruption de carrière (secteur public) 72.249 204.580
tionné’ par un supplément de l’ONEM, contre 1 sur 7 en 1999. Total (2009) 434.815 1.240.975
Klaas Soens – ks@vbo-feb.be Source: ONEM, CNT

Au cours des 10 dernières

années, les budgets
affectés au crédit-temps,
à l’interruption de carrière
et au congé parental ont
été multipliés par quatre.

> CDA et le PVV ont réussi à conclure un accord mesures d’assainissement adoptées dans inactifs. Cette augmentation est inquiétante
gouvernemental. Celui-ci comporte également différents pays européens peut être consulté le surtout chez les chômeurs. La FEB a dès lors
des mesures d’assainissement concrètes : éco- site de la FEB (*). demandé une analyse circonstanciée de la pro-
nomies en soins de santé, nouvelle réduction Geert Vancronenburg – gva@vbo-feb.be blématique de façon à mettre en évidence les
du nombre de fonctionnaires, relèvement de facteurs explicatifs. Faut-il y voir une consé-
(*) www.feb.be
l’âge de la pension à 66 ans d’ici à 2020,… quence de la politique d’activation des chô-
Enfin, en France, les médias se concentrent meurs mise en place en 2004, d’un contrôle
sur le relèvement de l’âge minimum de la trop peu efficace des personnes en incapacité
> INAMI
retraite de 60 à 62 ans, mais le gouvernement de travail par les organismes assureurs ?
français a pris l’engagement par ailleurs de Taux de morbidité en Pour la FEB, une démarcation claire
réduire le nombre de fonctionnaires de quelque
forte augmentation entre l’assurance chômage, d’une part, et l’as-
100.000 unités d’ici à 2014. surance maladie-invalidité, d’autre part, est
Notre conclusion du mois dernier reste Au cours des dernières années, la FEB a indispensable. L’évaluation correcte, de l’in-
donc d’actualité : d’autres pays mènent d’im- constaté une forte augmentation du taux de capacité de travail est fondamentale. La FEB
portantes réformes pour réassainir leurs morbidité, à savoir le nombre de jours indem- demande donc l’application correcte, sur le
finances publiques et affronter le défi du nisés en incapacité primaire (la première terrain, de la législation et de la notion d’in-
vieillissement, tandis que notre pays est en année d’incapacité de travail) par titulaire. De capacité de travail (critère légal des 66%).
panne. Or, nous sommes confrontés à des défis fait, entre 2005 et 2009, ce taux augmente de Une telle application, combinée à l’analyse
tout aussi importants. Le tableau actualisé des 14,14% pour les actifs et de 61,58% pour les des capacités restantes de la personne, permet
en effet de déterminer si l’intéressé relève de
l’assurance maladie-invalidité ou de l’assuran-
Brussels calling, une newsletter FEB à lire en ligne ce chômage. Outre l’évaluation au moment de
Business New
sletter
13/07/2010 •
Issue 1

l’entrée en incapacité, une évaluation réguliè-

idency
Belgian EU Pres

Brussels callin
g
..........
..........
..........
..1 Informal Environme
Economic and
nt Council . .
Financial Affairs
... ..........
Council . . . . .
..........
.....8
.....9
.........9
Prenez le pouls de l'actualité de re s’impose également afin de vérifier si les cri-
tères remplis au moment de l’entrée en
.......... .......1 ..........
Editorial . . . ........ .......... .....9
CONTENTS

Presidency . Links . . . . . . . ..........

la présidence belge de l'UE

Priorities of
the Belgian ..........
.......2 veness Council . . . . . . . . 10
..........
.......... Informal Competiti ..........
...
.........5 on ..........
In the spotlight ..........
.......... Team presentati
meetings . . Affairs Council
..6
Events and
nt and Social
Informal Employme

Editorial
Belgian EU Preside
huge challen
ges ahead to
ncy:
capacity to innovate.
development
industrial policy
to turn Europe’s
Therefore, an
and innovation
should be developed
current technologic
effective research,
policy, as well
as a cleantech
. This is the only
al leadership
The Federation
into market leadership. for example the
way
in clean
of
incapacité sont toujours remplis par la suite.
growth technologies
re-establish will face Belgium (FEB)
welcomes
EU
The Belgian
EU Presidency
and Enterprises in to unblock the
restore financial Belgian Presidency for
ambition of the

Un contrôle régulier et efficace de l’incapaci-

huge challenges: le instrument
re-establish fiscal which is an indispensab especially for SMEs.
economic stability, patent system
a swift return innovation for the industry,
discipline and
guarantee
eco- growth and in the
growth. Therefore, Leterme stated
Minister Yves Europe to
to sustainable
issues will be
at As Belgian Prime need “more
on July 7, we
nomic and financial

http://eupresidency.vbo-feb.be
European Parliament gear”.
the agenda. states in higher
the heart of and its member
get our Union taire’ (the Community
government’s
EU ‘méthode Communau
The Belgian Favouring the policy. Our Federation
will focus on the core of Belgium’s
Presidency programme new financial method) is at

té de travail est donc requis.

in place a this approach.
fully supports
aiming at putting gover- takes over the
Presidency
major priorities the economic that Belgium
strengthening It is crystal clear But our country
is well
regulatory structure, market, rein-
ing the internal circumstances. six months. FEB
of the EU, reinvigorat last but not under very difficult the next
nance Pact and, during
and Growth guide Europe of this EU
forcing the Stability The latter prepared to to the success
2020 strategy. to contribute
ing the Europe states, who will will do its part
least, implement the member

(site web, agenda, newsletter, etc.)

ownership by reforms Presidency. Diane Struyven
requires real implement structural of the FEB
their ability to Department
have to show of the European
Director
quickly.
to enhance Europe’s
measures will be taken
Furthermore,

ency
Priorities of
the Belgian Presid
rotating presidency
of tion with the
European Parliament
will try to reconcile
and the Commissio
different points
n,
of view
the political
Catherine Vermeersch, cv@vbo-feb.be
took over the the Presidency in order to take
On July 1, Belgium Spain. For compromises track after a
Union (EU) from and formulate to get back on
the Council of
the European construction, Europe needs for the
of the European decisions that Expectations
in the history configurations economic crisis.
the 12th time the different period of deep EU is facing
multiple
d he work in l h h s the
[ INFOR FEB 35 — 28 OCTOBRE 2010 ]

AGENDA Market Access for European Business DATE: 18 NOVEMBER INFO: LAURENT SEMPOT,
T 02 515 09 83
The seminar will tackle market access issues European
companies are experiencing outside the EU. F 02 515 09 15
ls@vbo-feb.be

3e édition de la Social Academy DATE ET THÈME : LIEU : FEB, BRUXELLES

23 NOVEMBRE :
La FEB lance la 3e édition de la Social Academy, un cycle
'Macroéconomie à l’u- CONTACT:
de formation de 7 après-midi sur les différents aspects de
sage des interlocuteurs NATHALIE PETIT
la concertation sociale. Les sessions auront lieu d’octobre
2010 à mai 2011. sociaux. Faits et per- T 02 515 09 64
ceptions à la base des F 02 515 09 15
négociations sociales’ np@vbo-feb.be
DE 14H À 17H
INFO & INSCRIPTION :
www.feb.be,
rubrique Social Academy
Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> RÉVISORAT D’ENTREPRISES
Lancement d’une
consultation de l’UE
La Commission européenne vient de lancer
une consultation publique intitulée 'La poli-
tique en matière d’audit : les leçons de la cri-
se' (*). Selon elle, au lendemain de la crise
financière, la question de savoir si un renfor-
cement du rôle des auditeurs permettrait de
limiter les risques qui pèsent sur le système
financier mérite d'être posée. La fiabilité de
l’audit est essentielle pour rétablir la confian-
ce des marchés, en fournissant des garanties
quant à la véracité de la santé financière des
entreprises. Les thèmes abordés dans la
consultation sont très vastes. Ils portent
notamment sur le rôle de l’auditeur : les audits
devraient-ils fournir des assurances quant à la
santé financière des entreprises ? Quelles
sont les informations à fournir par les audi-
teurs aux 'stakeholders' ? Les réviseurs doi-
vent-ils contribuer à garantir la crédibilité des
informations fournies par les entreprises ? La
gouvernance et l’indépendance des cabinets
elle-même ? Faut-il limiter la proportion des
honoraires qu’un cabinet d’audit peut recevoir
d’un seul client par rapport à l’ensemble de
ses revenus d’audit ? Un autre sujet important
est aussi abordé dans le cadre de la simplifi-
cation : faut-il créer un environnement spéci-
fique à l’audit des PME ?
(*) Les commentaires sont attendus, jusqu’au
8 décembre au plus tard, sur
http://ec.europa.eu/internal_market/auditing/
otherdocs/index_fr.htm.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
> CONSEIL EUROPÉEN
Sous le signe de
la gouvernance
économique
Le Conseil européen des 28 et 29 octobre
2010 devrait se pencher principalement sur la
gouvernance économique, dont la Task Force,
présidée par H. Van Rompuy, vient de pré-
senter son rapport final. Celui-ci contient cinq
grandes recommandations, à savoir :
- une surveillance économique plus large réa-
lisée, entre autres, par une évaluation
annuelle des risques de déficit excessif ;
- un ‘Semestre européen’ qui permettra, dès
janvier 2011, un examen simultané des
mesures budgétaires et des réformes struc-
turelles en matière de croissance et d’em-
ploi ;
- un cadre solide de gestion des crises finan-
cières ;
- des institutions renforcées aux niveaux tant
national qu’européen pour une gouvernan-
ce économique plus efficiente.
La FEB approuve les recommandations
de la Task force en matière de gouvernance
économique. Le ‘Semestre européen’ assure
une approche cohérente de la surveillance de
la compétitivité, de la croissance et du bud-
get des États membres…à condition que les
nouveaux principes soient appliqués rigou-
reusement. S’agissant de la consolidation des
finances publiques, la Commission et le
Conseil devront vérifier que les politiques
nationales s’attellent avant tout à la maîtrise
des dépenses. Enfin, le Pacte de croissance et
de stabilité se doit d’être assorti de sanctions
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

d’audit sont également soulevées : les audi- - une plus grande discipline budgétaire grâ- à caractère suffisamment automatique, condi-
teurs devraient-ils être nommés par une auto- ce à un Pacte de croissance et de stabilité tion sine qua non pour éviter qu’il ne dégénè-
rité de régulation et non par la société renforcé ; re en un système discrétionnaire.
Arnaud Thysen – at@vbo-feb.be

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