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RENCONTRES FONDATRICES
DE VALENCE DES 2 ET 3 FEVRIER 2019
Et
04/02/2019
« Je suis pour le recours à la démocratie directe. Mais je ne veux pas que ça se passe comme
au Grand débat, où le gouvernement choisit et les questions et les réponses. »
04/02/2019
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela «il faut clarifier»: «Aucune ambiguïté envers le
macronisme», a prôné M. Maurel, en fustigeant «une verticalité grotesque», le «retour des
barbouzeries», «une scandaleuse politique diplomatique» et un «hold-up sur les plus pauvres,
les retraités».
«Aucune ambiguïté» non plus «envers ceux qui contestent le macronisme»: «On ne finasse
pas, on n’hésite pas, on soutient pleinement» les «gilets jaunes», dont les revendications -
«égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services
publics» - «sont les nôtres».
Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, M. Maurel a critiqué ceux
qui «expliquent des trémolos dans la voix qu’il faut rassembler la gauche mais qui
commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche», la France insoumise.
«Poser comme préalable à l’union de la gauche que c’est la gauche non mélenchoniste, ça
sera sans nous», a-t-il insisté.
«Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d’appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie», a affirmé M. Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et de
Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européennes du 26 mai.
«Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du
MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n’est
même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l’évasion fiscale (Manon
Aubry, ndlr), eh bien ! cette liste de rassemblement elle existe, c’est celle de Maintenant le
peuple», a lancé M. Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI) »
PUBLIC SENAT
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "Aucune ambiguïté envers le
macronisme", a prôné M. Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour des
barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus pauvres,
les retraités".
"Aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le macronisme": "On ne finasse
pas, on n'hésite pas, on soutient pleinement" les "gilets jaunes", dont les revendications -
"égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services
publics" - "sont les nôtres".
Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, M. Maurel a critiqué ceux
qui "expliquent des trémolos dans la voix qu'il faut rassembler la gauche mais qui
commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche", la France insoumise.
"Poser comme préalable à l'union de la gauche que c'est la gauche non mélenchoniste, ça sera
sans nous", a-t-il insisté.
"Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie", a affirmé M. Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et de
Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européennes du 26 mai.
"Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du
MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n'est
même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l'évasion fiscale (Manon
Aubry, ndlr), eh bien ! cette liste de rassemblement elle existe, c'est celle de Maintenant le
peuple", a lancé M. Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI). »
HUFFINGTON POST
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée ce dimanche.
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "aucune ambiguïté envers le
macronisme", a prôné Emmanuel Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour
des barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus
pauvres, les retraités".
"Aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le macronisme": "on ne finasse pas,
on n'hésite pas, on soutient pleinement" les "gilets jaunes", dont les revendications -"égalité
fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services publics"-
"sont les nôtres".
Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie", a affirmé Emmanuel Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et
de Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européeennes du 26 mai.
"Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du
MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n'est
même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l'évasion fiscale (Manon
Aubry, ndlr), eh bien cette liste de rassemblement elle existe, c'est celle de Maintenant le
peuple", a lancé Emmanuel Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI) »
LE PARISIEN
Article
Par Quentin Laurent
03/02/2019
GRS ? N’y voir aucun hommage à la pratique de la gymnastique rythmique et sportive, « qui
désormais s’appelle seulement GR », tient à préciser Emmanuel Maurel, lequel s’amuse
pourtant de l’idée que son parti puisse donner l’image d’une « gauche bondissante, d’une
gauche tonique ».
Pourquoi un nouveau parti ? « On veut reprendre le flambeau du socialisme, qui est tombé
bien bas », tacle l’eurodéputé, qui veut rompre avec « la social-démocratie qui a failli ».
Figure de l’aile gauche du PS, il a quitté le parti de Jaurès en octobre dernier, suivi peu de
temps après par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann.
Ce nouveau parti politique, dont Emmanuel Maurel est coprésident avec l’ancien porte-parole
du MRC Bastien Faudot, revendique actuellement entre 500 et 600 élus sur tout le territoire.
Le regard fixé sur les européennes, la GRS se prépare aussi à s’élancer vers les municipales
en 2020, avec l’ambition, notamment, de conserver la ville de la Seyne-sur-Mer (Var). Mais
aussi celle de « reprendre » Belfort, un des bastions historiques du MRC, dont le fondateur
Jean-Pierre Chevènement, fut maire pendant près de vingt ans. »
EUROPE 1
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "aucune ambiguïté envers le
macronisme", a prôné Emmanuel Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour
des barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus
pauvres, les retraités".
Pas là pour "ressusciter un improbable cartel d'appareils". Poursuivant son dialogue avec
ses anciens camarades socialistes, Emmanuel Maurel a critiqué ceux qui "expliquent des
trémolos dans la voix qu'il faut rassembler la gauche mais qui commencent déjà par
excommunier le premier parti de gauche", la France insoumise. "Poser comme préalable à
l'union de la gauche que c'est la gauche non mélenchoniste, ça sera sans nous", a-t-il insisté.
"Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie", a affirmé Emmanuel Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et
de Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européennes du 26 mai.
Une "liste de rassemblement". "Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y
a des socialistes, des gens du MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr),
menée par une fille qui n'est même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables
contre l'évasion fiscale (Manon Aubry, ndlr), eh bien cette liste de rassemblement elle existe,
c'est celle de Maintenant le peuple", a lancé Emmanuel Maurel, qui figure en bonne place
dans cette liste. Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants
des partis invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous
Omarjee (LFI). »
LCI
Dans son discours de clôture, Emmanuel Maurel a plaidé pour un rassemblement de la gauche
qui n'aurait "aucune ambiguïté envers le macronisme". Le député européen a fustigé "une
verticalité grotesque", le "retour des barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique"
et un "hold-up sur les plus pauvres, les retraités".
Emmanuel Maurel ne souhaite "aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le
macronisme. Et d'affirmer : "on ne finasse pas, on n'hésite pas, on soutient pleinement" les
Gilets jaunes, dont les revendications -"égalité fiscale, justice sociale, approfondissement
démocratique, renforcement des services publics"- "sont les nôtres". »
L’OBS
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "Aucune ambiguïté envers le
macronisme", a prôné M. Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour des
barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus pauvres,
les retraités".
"Aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le macronisme": "On ne finasse
pas, on n'hésite pas, on soutient pleinement" les "gilets jaunes", dont les revendications -
"égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services
publics" - "sont les nôtres".
Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, M. Maurel a critiqué ceux
qui "expliquent des trémolos dans la voix qu'il faut rassembler la gauche mais qui
commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche", la France insoumise.
"Poser comme préalable à l'union de la gauche que c'est la gauche non mélenchoniste, ça sera
sans nous", a-t-il insisté.
"Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie", a affirmé M. Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et de
Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européennes du 26 mai.
"Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du
MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n'est
même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l'évasion fiscale (Manon
Aubry, ndlr), eh bien ! cette liste de rassemblement elle existe, c'est celle de Maintenant le
peuple", a lancé M. Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI). »
LE FIGARO
Article
Par Pierre Lepelletier
Le 04/02/2019
« LE SCAN POLITIQUE - L'ancien socialiste, qui a rejoint Jean-Luc Mélenchon pour les
européennes, a créé la « Gauche républicaine et socialiste » (GRS) pour «reprendre le
flambeau du socialisme».
« Reprendre le flambeau du socialisme, qui est tombé bien bas ». Tel est l'objectif affiché par
Emmanuel Maurel en lançant la Gauche républicaine et socialiste (GRS). Son nouveau parti,
cofondé avec la sénatrice, ancienne socialiste, Marie-Noëlle Lienemann et le Mouvement
républicain et citoyen (MRC), veut mettre fin à «la social-démocratie qui a failli», explique-t-
il lundi au Parisien. Une nouvelle chapelle à gauche qui risque de faire grincer des dents alors
que beaucoup regrettent déjà des divisions importantes.
Objectif municipales
La GRS n'a pas vocation à présenter une liste aux élections européennes en mai prochain. En
quittant le PS à l'automne dernier, Emmanuel Maurel a déjà rejoint la liste de la France
Insoumise en position éligible. «La gauche républicaine et socialiste souhaite le
rassemblement de la gauche. Cette liste de rassemblement existe. C'est celle de La France
Insoumise conduite par Manon Aubry. Il y a des socialistes, des gens du MRC, un député
écologiste sortant...», a souligné le député européen lundi sur RFI.
La Gauche républicaine et socialiste revendique entre 500 et 600 élus sur tout le pays. Un
ancrage territorial sur lequel le nouveau parti entend bien compter en vue des municipales de
2020... »
OUEST FRANCE
« Le parti Gauche républicaine et socialiste a été lancé dimanche à Valence par l’ancien parti
de Jean-Pierre Chevènement et l’ex-socialiste Emmanuel Maurel.
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5 % des 2 538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Le parti Gauche républicaine et socialiste a été lancé dimanche à Valence par l’ancien parti de
Jean-Pierre Chevènement et l’ex-socialiste Emmanuel Maurel.
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5 % des 2 538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Contre le « macronisme »
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela « il faut clarifier » : « aucune ambiguïté envers le
macronisme », a prôné Emmanuel Maurel, en fustigeant « une verticalité grotesque », le
« retour des barbouzeries », « une scandaleuse politique diplomatique » et un « hold-up
sur les plus pauvres, les retraités ».
« Aucune ambiguïté » non plus « envers ceux qui contestent le macronisme » : « on ne
finasse pas, on n’hésite pas, on soutient pleinement » les Gilets jaunes, dont les
revendications - « égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique,
renforcement des services publics »- « sont les nôtres ».
Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, Emmanuel Maurel a critiqué
ceux qui « expliquent des trémolos dans la voix qu’il faut rassembler la gauche mais qui
commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche », la France insoumise.
« Poser comme préalable à l’union de la gauche que c’est la gauche non mélenchoniste,
ça sera sans nous », a-t-il insisté.
Pas d’alliance avec le PS ou Place publique
« Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un
improbable cartel d’appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour
changer le monde […] alors assez de tartufferie », a affirmé Emmanuel Maurel, dans une
allusion aux efforts du PS et de Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste
en vue des élections européeennes du 26 mai.
« Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens
du MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, N.D.L.R.), menée par une fille
qui n’est même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l’évasion
fiscale (Manon Aubry, N.D.L.R.), eh bien cette liste de rassemblement elle existe, c’est
celle de Maintenant le peuple », a lancé Emmanuel Maurel, qui figure en bonne place dans
cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI). »
ORANGE ACTU
Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants
ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.
Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le
rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "Aucune ambiguïté envers le
macronisme", a prôné M. Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour des
barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus pauvres,
les retraités".
"Aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le macronisme": "On ne finasse
pas, on n'hésite pas, on soutient pleinement" les "gilets jaunes", dont les revendications -
"égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services
publics" - "sont les nôtres".
Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, M. Maurel a critiqué ceux
qui "expliquent des trémolos dans la voix qu'il faut rassembler la gauche mais qui
commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche", la France insoumise.
"Poser comme préalable à l'union de la gauche que c'est la gauche non mélenchoniste, ça sera
sans nous", a-t-il insisté.
"Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable
cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...)
alors assez de tartufferie", a affirmé M. Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et de
Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections
européennes du 26 mai.
"Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du
MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n'est
même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l'évasion fiscale (Manon
Aubry, ndlr), eh bien ! cette liste de rassemblement elle existe, c'est celle de Maintenant le
peuple", a lancé M. Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.
Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis
invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee
(LFI). »
EST REPUBLICAIN
Le 05/02/2019
Par Philippe Piot
Chevènement, président d’honneur, avait quitté le navire en 2015 après avoir été mis en
minorité sur la question du rapprochement, qu’il défendait, avec Nicolas Dupont-Aignan.
Depuis, entre les alliances ponctuelles avec La France Insoumise et la théorisation de la
conduite à tenir lorsque le PS aura explosé (ce qu’il a finalement fait), le MRC présidé par
Jean-Luc Laurent, député du Val-de-Marne, et représenté par Bastien Faudot, conseiller
municipal et départemental d’opposition à Belfort, se cherchait de congrès en réunions sur
l’avenir de la gauche.
On y retrouve le MRC mais aussi l’ancienne aile gauche du PS avec l’ancienne ministre
Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel. La GRS a aussi été rejoint par l’ancien
sénateur et député socialiste Gaétan Gorce et par des troupes proches d’Arnaud Montebourg,
dont Denis Lamard, conseiller régional en Saône-et-Loire, ancien membre du bureau national
du PS. Francis Cottet, conseiller régional ex-PS de Belfort est aussi là.
« Notre but est de nous élargir en nous rassemblant à un moment où la gauche risque de
disparaître entre la galaxie des libéraux et celle des identitaires », résume Bastien Faudot,
pour qui l’alliance avec La France Insoumise (LFI), le « premier parti de gauche » paraît
naturelle. Des membres de la GRS, dont Emmanuel Maurel, figureront sur la liste LFI aux
Européennes. « Mais il faudra mobiliser plus largement en n’oubliant ni la République, ni le
socialisme, le vrai, pas ce qu’en a fait la rue de Solférino. Nous voulons réussir à recréer une
force populaire et de gauche », poursuit Bastien Faudot.
La nouvelle GRS est co-présidée par Emmanuel Maurel et Bastien Faudot. Son assemblée
constitutive a aussi vu à la tribune l’intervention de Christophe Couderc, une des figures
nationales des Gilets jaunes. »
LE DAUPHINE LIBERE
02/02/2018