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SCIENCES

LA RÉDACTION D'UN
RAPPORT DE
LABORATOIRE
TABLE DES MATIÈRES
Table des matières ......................................................................................................... 2

But du document. .......................................................................................................... 3

Les types de rapports de laboratoire............................................................................. 4

Le rapport long
La page titre ...................................................................................................... 6

Le but................................................................................................................ 7

La théorie.......................................................................................................... 7

Le matériel........................................................................................................ 8

Les manipulations............................................................................................. 8

Les résultats ....................................................................................................... 9

Les graphiques................................................................................................. 10

L'analyse .......................................................................................................... 11

La discussion ................................................................................................... 12

La bibliographie............................................................................................... 13

Le rapport court.......................................................................................... 17
Les compléments .......................................................................................... 19
Calculs d’incertitudes et d’erreurs............................................. 20

2
BUT DE CE DOCUMENT

La rédaction de ce document vise deux buts principaux: uniformiser la rédaction de


rapports de laboratoire pour toutes les sciences de la première à la cinquième secondaire à
l'École Secondaire Mont-St-Sacrement et rédiger, selon les critères internationaux, un
rapport de laboratoire scientifique.

Ce document se veut un outil de référence pour la rédaction de rapports de


laboratoire en sciences quel que soit le domaine scientifique étudié (écologie, sciences
physiques, biologie, chimie et physique). Ainsi, les élèves apprendront dès la première
secondaire les prémisses d'une rédaction scientifique telles qu'acceptées par la communauté
scientifique internationale. Cet apprentissage se peaufinera durant les 4 premières années
du secondaire pour tous les élèves à travers les cours d'écologie (1ère secondaire), sciences
physiques (2ième secondaire), biologie (3ième secondaire) et de sciences physiques (4ième
secondaire).

Les élèves se destinant aux sciences au niveau collégial et/ou universitaire auront
l'occasion de parfaire et d'approfondir cet apprentissage en 4ième secondaire (optique et
lasers) et 5ième secondaire (chimie et physique) de sorte qu'à la fin du secondaire, ils soient
en mesure de rédiger un rapport de laboratoire selon les normes internationales peu importe
la science étudiée.

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LES TYPES DE RAPPORTS DE
LABORATOIRE

Il existe 2 types de rapports* de laboratoire: le rapport long et le rapport court.

Le rapport long, comme son nom l'indique, est plus élaboré, plus complet. Ce type
de rapport comprend plusieurs sections qui sont: la page titre, le but, la théorie, le matériel,
les manipulations, les résultats, les graphiques (s'il y a lieu), l'analyse (s'il y a lieu), la
discussion et la bibliographie.

Ce type de rapport est requis dans le cas d'expériences relativement complètes qui
couvrent un thème du cours dont l'explication et la compréhension doivent être bien saisies
par l'élève. De par sa nature, ce type de rapport peut servir d'évaluation sommative.

Le rapport court ne comprend que 4 sections qui sont: la page titre, le but, les
résultats et la discussion.

Ce type de rapport est requis dans le cas d'expériences préliminaires ou


préparatoires, à titre d'introduction pour une section quelconque ou lors d'une
démonstration réalisée par l'enseignant. Ainsi, il peut servir d'évaluation formative.

* Qu'il s'agisse d'un rapport court ou long, ledit rapport doit être et broché (aucun
trombone).

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LE RAPPORT
LONG

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LA PAGE TITRE

La page titre d'un rapport long suit pratiquement le modèle de page titre d'une
présentation de travail long comme stipulé à la page 11 de votre agenda. La page titre doit
comprendre les items suivants: le genre de document, le titre du laboratoire souligné, le ou
les auteurs et leurs groupes, le destinataire du rapport, le titre du cours, le nom de l'école
ainsi que la date. (voir exemple ci-dessous)

RAPPORT DE LABORATOIRE

La réfraction de la lumière

par

Ding ....et Dong ....

Groupe 502

présenté à
M. Prof Dephysik

Cours de Physique 534

École secondaire Mont-St-Sacrement

15 septembre 2005

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LE BUT
Dans cette section, les objectifs visés par l'expérimentation doivent être clairement
formulés par une phrase courte, pour chacun, commençant par un verbe d'action. Cette
section n'est pas une description de la méthode employée. Cependant, le nom de la
méthode peut être mentionné dans l'énoncé du but. Exemple: " Calculer, par titrage, la
concentration de l'acide chlorhydrique"

LA THÉORIE
Cette section doit contenir l'ensemble des connaissances théoriques (i.e. les
principes et les lois impliqués lors de l'expérimentation) nécessaires à la bonne
compréhension de l'expérience. Cette section est une excellente occasion de consulter des
livres de référence et d'inclure ces références dans le texte*. La théorie doit être présenté et
non copié d’un livre.

LE MATÉRIEL
Cette courte section est l'inventaire du matériel utilisé pour effectuer l'expérience. Il
est important d'énumérer tout ce qui est utilisé puisqu'une personne étrangère doit être en
mesure de refaire l'expérience uniquement à partir du rapport. Si un appareil est utilisé, il
faut spécifier la marque, le modèle ainsi que la précision.

LES MANIPULATIONS
Cette section consiste en un résumé des procédés utilisés au laboratoire pour réaliser
l'expérience. Trois points sont importants à surveiller:

a) Il est impératif de mentionner de quelle façon les mesures sont prises (règle,
rapporteur d'angle, appareil de mesure, etc.)
b) il peut s'ajouter des références qui indiquent où les manipulations ont été puisées et
en quoi elles ont été modifiées (s'il y a lieu).

* selon la convention concernant les références (voir section "Bibliographie")


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c) Il peut s'ajouter un schéma et une brève description des appareils.

LES RÉSULTATS

Cette section est une compilation de tous les résultats de l'expérience, les résultats
bruts ainsi que ceux obtenus par calcul. La présentation de ces résultats se fait
habituellement à l'aide d'un tableau de lecture qui est réalisé selon certaines règles. Il y a 3
points à surveiller plus particulièrement: le titre, les unités et les chiffres significatifs.
Voici un exemple:

TITRE SIGNIFICATIF :
Tableau 1 : Distance parcourue par le chariot cinétique en fonction du temps avec une
charge statique de 150 g.

UNITÉ ERREUR SUR LA MESURE


Distance Temps
Mètre(m) +/- 0,01 Seconde (s) +/- 0,01
0,00 0,00
14,56 1,00
30,43 2,00
46,76 3,00
61,10 4,00
76,98 5,00
91,25 6,00
105,60 7,00

CHIFFRES SIGNIFICATIFS

Les résultats qui sont inscrits dans cette section sont ceux obtenus et non ceux qu'il
aurait été souhaitable d'obtenir. De toute façon jusqu'à un certain point, ce n'est pas la
justesse des résultats qui est évaluée mais bien ce qui est dit de ces mêmes résultats, c'est-à-
dire l'analyse et la discussion.

8
LES GRAPHIQUES

Cette section n'est pas toujours requise lors de la rédaction d'un rapport de
laboratoire. Toutefois, lorsqu'elle l'est il faut suivre quelques règles :

a) Utiliser du papier millimétrique ou un logiciel qui fait des graphiques (Excel)


b) Donner un titre (souligné)
c) Identifier correctement les axes (avec les unités)
d) Graduer adéquatement les axes
e) Tracer la meilleure courbe d'après les points et le modèle étudié

Voici un exemple d'un graphique réalisé avec les données du tableau 1 de la page
précédente:

Distance parcourue par le chariot cinétique en fonction du temps avec une charge
statique de 150 g

Distance (m) +/- 0,01


120,00

100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

0,00 S1
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00
Temps (s) +/- 0,01

9
L'ANALYSE

Cette section, comme la précédente, n'est pas toujours requise. C'est dans cette
section que l'on fournit un exemple détaillé de chaque type de calcul effectué avec les
données recueillies dans les résultats ( ex: la pente, les calculs d'erreurs, etc.). Voici un
exemple de calcul qui pourrait se retrouver dans l'ANALYSE:

Calcul de la pente du graphique 1: la distance parcourue en fonction du temps

Point 1 (1,00 s+/-0,01, 15,00 m +/-0,01)


et Point 2 (6,00 s+/-0,01, 90,00 m+/-0,01)

Pente=Y2-Y1
X2-X1

Pente=90,00 m +/-0,01 -15,00 m+/-0,01


6,00 s+/-0,01 -1,00 s+/-0,01

Pente=75,00 m+/-0,03%
5,00 s+/-0,40%

Pente=15,00 m/s +/-0,43

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LA DISCUSSION

La discussion est la partie principale du rapport car elle constitue une synthèse de
tous les résultats de l'expérience. Il faut y apporter un grand soin car souvent la lecture de
la discussion en dit long sur la compréhension des auteurs sur le sujet de l'expérience.
D'ailleurs, cette section compte peut compter jusqu’à 50 % des points d'un rapport!

La discussion fait ressortir les faits saillants de l'expérience ainsi que leurs
interprétations qui sont extrêmement importantes. Elle consiste en un texte articulé qui
doit comprendre les points suivants:

a) il faut dire si le but a été atteint, c'est-à-dire analyser les résultats obtenus en
référence aux objectifs visés;

b) s’il y a lieu, indiquer les valeurs extrêmes rejetées

c) si cela est possible, comparer les résultats obtenus avec les valeurs théoriques
acceptées et calculer la marge d'erreur expérimentale absolue ou relative;

d) discuter des principales causes d'erreurs instrumentales.

e) Si cela est possible, suggérer des améliorations à au protocole de l’expérience

À la fin de la discussion, conclure l'expérience par une ou deux phrases qui


résument l'ensemble des interprétations.

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LA BIBLIOGRAPHIE

C’EST QUOI UNE BIBLIOGRAPHIE ?

 Il s’agit de la présentation, en ordre alphabétique, de toutes les sources citées ou


consultées qui ont servi à la rédaction du travail de recherche.

 La bibliographie se retrouve à la fin du travail.

 Généralement, on expose la bibliographie par ordre alphabétique des noms


d’auteurs.

De plus, on peut classer les ouvrages en les subdivisant selon la nature des ouvrages
consultés : dictionnaires, encyclopédies, ouvrages généraux, ouvrages spécialisés,
articles de revues ou de journaux, films, sites Internet, cédéroms, etc.

 On doit transcrire la liste des ouvrages à simple interligne. De plus, entre chaque
description bibliographique, on passe 2 interlignes.

 Il est essentiel de rédiger correctement ses fiches bibliographiques dès le début du


travail : l’élaboration de la bibliographie n’en sera que simplifiée !

COMMENT FAIRE ?

La première page de la bibliographie est titrée BIBLIOGRAPHIE (le titre est en


majuscules ou en caractères plus gros, centré et non souligné). De plus, il ne faut pas mettre
le numéro de la page dans le coin supérieur droit (il faut le sous-entendre pour compléter la
table des matières).

Pour un livre :

 Le nom de l’auteur en lettres majuscules, suivi de son prénom en lettres minuscules.


 Le titre et le sous-titre (s’il y a lieu) soulignés.
 L’adresse bibliographique (lieu, nom de l’éditeur, année de publication complète),
o si la date n’apparaît pas, on indique s.d. (sans date)
o si le lieu n’apparaît pas, on indique s.l. (sans lieu)
o si ni la date ni le lieu ne sont pas indiqués, on écrit s.d.n.l. (sans date ni lieu)
 Le nombre total de pages.

Remarque : s’il n’y a pas d’auteur pour l’ouvrage consulté, la citation débute par le titre.

Exemple pour la description d’un livre :

12
GORZ, André. Les métamorphoses du travail, Paris, Galilée, 1991,
250 p.

13
Pour un article de journal ou une revue :

 Le nom de l’auteur(e) (en majuscules), son prénom (en minuscules).


 Le titre de l’article au complet entre guillemets.
 Le titre souligné de la revue ou du journal (il est parfois précédé de « dans »).
 Le volume de la revue ou du journal, le numéro de la revue ou du journal.
 La date de parution entre parenthèses.
 Les pages de l’article.

Exemple pour la description d’un article de journal ou de revue :

BERNARD, Michel. « Vers des romans de l’âge adulte », dans École des
lettres, vol. 60, no 9, (1969), p. 491-492.

PONTAUT, Alain. « Poussière sur la ville devient film », Le Devoir, vol.


56, no 43, (22 février 1965), p. 5.

Pour un cédérom :

Titre du document souligné, mention de l’édition ou de la version mention du type de


support entre crochets, lieu de publication, maison d’édition, date de publication.
Notes :

Types de support :

En ligne : lecture


CD-ROM : cédérom
Discussion : session de bavardage (clavardage)
courriel : courrier électronique
disquette d’ordinateur

Exemple :

Lexique des termes techniques : anglais-français-allemand-espagnol,


version 1997, CD-ROM, Paris, Techniques de l’ingénieur, 1996.

Oxford Hachette French Dictionary, Windows version 1.0, CD-ROM,


Oxford, Oxford University Press and Technology, LTD, 1997.

14
Pour un site Internet :

NOM, Prénom. (date de conception ou de consultation). Titre souligné, Type de support.


Adresse URL complète de la ressource.

Note : si la date de conception n’est pas indiquée, vous n’avez qu’à mettre la date qui
correspond au moment de votre consultation, étant donné les modifications fréquentes qui
sont apportées aux pages WEB.

Exemple :

CARON, Rosaire. (page consultée le 15 octobre 1997). Comment citer


un document électronique ?, En ligne. Adresse URL :
http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/citedoce.html.

Université Laval. (page consultée le 8 mai 1996). Site de la Bibliothèque


de l’Université Laval, En ligne . Adresse URL :
http://www.bibl.ulaval.ca/.
Pour les films, vidéos et émissions télévisées (document audiovisuels) :

NOM du producteur, Prénom. Titre du film souligné, maison de production, date de sortie
du film, sorte de film, noir et blanc ou couleur, langue (la version originale et/ou traduite),
la durée.

Exemple :
THIBAULT, Margaret. Ma langue et ses difficultés, Office national du
film du Canada, 1994, vidéocassette VHS, couleur, français, 50 minutes.

Pour le courrier électronique :

NOM, Prénom (date d’envoi). Sujet du message souligné courriel électronique à la


personne qui reçoit le message, Type de support. Adresse par courrier électronique :
adresse électronique de la personne qui reçoit le message.

BOURGAULT, Thérèse. (1999, 9 janvier). Production d’étiquettes


courrier électronique à Rosaire Caron, En ligne. Adresse par courrier
électronique : rosaire.caron@bibl.ulaval.ca.

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LE RAPPORT
COURT

16
LE RAPPORT COURT

Le rapport court ne comprend que 4 éléments qui sont : la page titre, le but, les
résultats, qui peuvent inclurent des graphiques, ainsi qu'une discussion.

La façon de rédiger chacune des parties est régie par les mêmes critères que les
parties correspondantes dans le rapport long donc, inutile de les répéter.

La particularité d'un rapport court est de simplifier au maximum pour en venir


rapidement aux faits. Ce type de rédaction étant exigée pour des expériences préliminaires
ou préparatoires, il est préférable d'être bref et concis.

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LES COMPLÉMENTS

Cette section ne fait pas partie du rapport de laboratoire, elle se veut seulement un
complément d'informations sur la façon de rédiger ledit rapport qu'il soit long ou court. Il
sera question de 2 points: les annexes et les erreurs souvent commises dans la rédaction des
rapports de laboratoire.

Les annexes sont facultatives dans un rapport de laboratoire mais peuvent être un
excellent complément. On peut y retrouver des feuilles expérimentales, des photos
diverses, des résultats d'expériences antérieures, des échantillons, etc.

Les principales erreurs commises dans la rédaction sont les suivantes: aucun titre
sur la page titre, un but mal défini, la façon de prendre les mesures n'est pas indiquée dans
la section "manipulations", les tableaux de la section "résultats" n'ont pas de titre
significatif, pas d'unités et comportent des erreurs quant aux chiffres significatifs, les
graphiques n'ont pas de titres significatifs et ne sont pas faits sur du papier millimétrique,
les axes des graphiques ne sont pas identifiés et n'ont pas d'unités, la discussion est
télégraphique et les points importants ne sont pas discutés, les conclusions tirées ne sont
pas bonnes et les erreurs expérimentales sont mal interprétées.

En conclusion, il est important de se rappeler qu'un bon rapport de laboratoire


pourrait permettre à quiconque qui en fait la lecture de refaire l'expérience et d'obtenir les
mêmes résultats. La reproductivité des résultats est une condition essentielle d'acceptation
d'une rédaction par la communauté scientifique internationale.

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Calcul d’incertitudes et d’erreur
Erreur instrumentale
L’incertitude absolue est dans l’unité de la mesure ex : 200 g +/- 4 g

L’incertitude relative est en pourcentage ex : 200 g +/- 2%

Cette incertitude relative s’obtient par le calcul suivant :


Erreur absolue X 100
Valeur de la mesure

Dans le cas des additions et des différences, ont fait l’addition des incertitudes relatives ou
absolue.

Dans le cas des multiplications et divisions ont doit obligatoirement additionner les
incertitudes relative

Interprétation de l’erreur instrumentale

Une erreur instrumentale permet de voir si les instruments utilisés durant le laboratoire
étaient assez précis pour répondre à l’hypothèse de départ.

Moins de 5% : Les instruments utilisés et/ou le protocole de laboratoire étaient adéquats

Entre 5% et 10% : Les instruments utilisés et/ou le protocole de laboratoire pourraient être
plus précis, mais on peut quand même tirer des conclusions de ces résultats.

Plus que 10% : Les instruments utilisés et/ou le protocole de laboratoire sont inadéquats
pour répondre de manière adéquate à l’hypothèse de départ.

Erreur expérimentale :
((Valeur expérimentale) – (Valeur théorique) / (Valeur théorique)) *100

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