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MANUEL DE
PROCEDURE DE
GESTION DES DECHETS
BIOMEDICAUX
Août 2006
Sommaire
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ....................................................................................... 3
II. CADRE JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE ................................................................... 4
III. OBJECTIFS DU MANUEL................................................................................................. 5
IV. DEFINITIONS OPERATOIRES ......................................................................................... 5
4.1 Définition générale des déchets ..................................................................................................................... 5
4.2 Déchets hospitaliers ...................................................................................................................................... 5
4.3 Déchets biomédicaux .................................................................................................................................... 6
V. CHAMPS D’APPLICATION ............................................................................................... 6
VI. CLASSIFICATION ET QUANTIFICATION DES DECHETS PRODUITS DANS LES
STRUCTURES DE SANTE ...................................................................................................... 6
6.1 Classification ................................................................................................................................................. 6
6.2 Quantification ................................................................................................................................................ 8
VII. RISQUES SANITAIRES ET ENVIRONNEMENTAUX LIES A LA MAUVAISE
GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX .......................................................................... 8
7.1 Risques sanitaires .......................................................................................................................................... 9
7.2 Risques environnementaux ........................................................................................................................... 9
VIII. CADRE ORGANISATIONNEL .................................................................................... 10
8.1 Centre de Santé Communautaire (CSCOM) et Cabinet de soin .................................................................. 11
8.2 Centre de Santé de Référence (CSRéf.) Cabinet Médical. ......................................................................... 12
8.3 Hôpitaux, polyclinique, clinique chirurgicale ............................................................................................ 13
IX. MODELE CONCEPTUEL DE LA GESTION DES DECHETS DES STRUCTURES DE
SANTE ..................................................................................................................................... 14
9.1 Cadre général .............................................................................................................................................. 14
9.2 Composition du comité de gestion .............................................................................................................. 15
9.3 Les fonctions du comité de gestion ............................................................................................................. 15
X. MODE OPERATOIRE DES TECHNIQUES DE COLLECTE ET D’ELIMINATION DES
DECHETS DES STRUCTURES SANITAIRES .................................................................... 15
(CAS DE L’INCINERATION ET DE L’ENFOUISSEMENT SANITAIRE) ........................ 15
10.1 Mode de collecte des déchets .................................................................................................................... 15
10.2 Modes de traitement des déchets par type de structure ............................................................................. 18
10.3 Incinération ............................................................................................................................................... 23
XI. EQUIPEMENTS ................................................................................................................ 23
XII. RECOMMANDATIONS ................................................................................................. 25
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 26
ANNEXES : ............................................................................................................................. 27
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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Les hôpitaux et autres structures sanitaires constituent de plus en plus des foyers à
haut risque de contamination de tout genre. Lieux de rencontres de toutes les
couches sociales, donc de manifestation des comportements les plus divers, ils
contribuent à la propagation des infections liées souvent à la méconnaissance des
conséquences de certains actes individuels ou collectifs.
En effet, au-delà de la lutte contre les infections acquises à l’hôpital ou dans les
formations sanitaires, l’environnement doit être pris en considération.
Ceci suppose une approche qualitative et pluridisciplinaire de l’organisation et du
fonctionnement des institutions hospitalières en vue de prévenir et/ou de corriger
les risques iatrogènes liés à l’environnement humain et matériel, d’évolution du
personnel hospitalier, des malades et de leurs accompagnateurs.
Que les structures sanitaires, conçues et organisées pour soigner et guérir, ne soient
pas au-dessus de soupçons de risques infectieux, est un paradoxe.
Les problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les hôpitaux sont tels que
plusieurs malades en sortent avec des infections nosocomiales voire même en
meurent.
Jusqu’à une période récente, les déchets biomédicaux n’ont pas été considérés
comme particulièrement dangereux et ne recevaient par conséquent aucun
traitement spécial.
Au Mali, les deux études menées1 sur la problématique de la gestion des déchets
biomédicaux, la première au niveau CSCOM/CSAR et la seconde au niveau des
1
Etude sur la problématique de gestion des déchets biomédicaux dans les CSRef et CSCOM du Mali
Etude sur la problématique de gestion des déchets biomédicaux dans les hôpitaux nationaux et régionaux du
3
établissements sanitaires du District de Bamako et des hôpitaux régionaux de Sikasso
et Gao, ont montré que l’élimination des déchets issus des activités de soins s’effectue
le plus souvent dans des conditions peu satisfaisantes au regard de l’environnement
et de la santé publique.
Il ressort qu’il existe de nombreux problèmes liés à la gestion des déchets des
structures de santé notamment :
Des modules de formation ont été élaborés par la Direction Nationale de la Santé,
notamment un module d’initiation à la problématique et un module de formation
des formateurs.
Une formation internationale sur la problématique de l’hygiène et de
l’assainissement en milieu hospitalier est organisée chaque année par le CREPA
(Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible coût) au Mali depuis
2001. Plusieurs agents des structures sanitaires y ont déjà pris part.
- Décret N° 01 394/ P-RM du 06 septembre 2001 fixant les modalités de gestion des
déchets solides,
- Décret N° 01 395/ P-RM du 06 septembre 2001 fixant les modalités de gestion des
eaux usées et des gadoues,
- Décret N° 01 397/ PRM du 06 septembre 2001 fixant les modalités de gestion des
polluants de l’atmosphère,
- Loi N° 01 020 du 30 mai, relative aux pollutions et aux nuisances,
- La relecture de la loi N° 91-047/ AN - RM du 23 février, remplacée par le décret
N° 020 du 30 mai 2001 relatif aux pollutions,
Mali
4
- Décret N° 95-325/P-RM du 14 septembre 1991, pour l’application de la loi 91-
047/AN RM,
- Ordonnance N° 00-035/P-RM du 14 septembre 2000 portant sur l’adhésion du
Mali à la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des
déchets dangereux et leur élimination,
- Arrêté N° 22 /CD-GD du 10 juin 1982, portant règlement de police en matière
d’hygiène publique et d’assainissement dans le District de Bamako.
2
Comité d’experts OMS
5
Les déchets hospitaliers sont les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi, de
traitement préventif, curatif ou palliatif, et d’hôtellerie dans le domaine de la
médecine humaine et vétérinaire.
Les déchets biomédicaux sont les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi,
de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans le domaine de la médecine humaine
et vétérinaire présentant un danger physique ou de contamination biologique ou
chimique pour l’homme et/ou l’environnement.
V. CHAMPS D’APPLICATION
- Les hôpitaux
- Les cliniques
- Les Centres de Santé Communautaires (CSCOM)
- Les Centres de Santé de Références (CSRef)
- Les cabinets de consultation ou de soins privés
- Les établissements industriels pharmaceutiques
- Les établissements de recherche et d’enseignement,
- Les laboratoires d’analyse médicale (déchets diffus),
- Les pharmacies.
6.1 Classification
6
contact avec un produit biologique (aiguilles, lames de bistouri, rasoirs,
têtes de tondeuses, trocarts, différentes verreries, lames de scalpel,
broches ) ;
7
compose de papier, carton, débris alimentaires, feuilles, bois provenant de
la cour, verre, plastique, balayures etc. Certains de ces déchets peuvent être
réutilisés ou recyclés.
2. Déchets devant être incinérés et/ou enfouis tels que : les petits déchets
anatomiques, le sang et les dérivés provenant de tous laboratoires
d’analyses ainsi que des unités de dialyse, des centres de transfusion ou de
collecte des produits humains, membres et reins, cadavres d’animaux, les
flacons de culture, les pansements, les plâtres, les lames et matériels à
usage unique en verre, le linge et matelas usagers, les aiguilles, les lames
de scalpel, les rasoirs, le matériel de perfusion, les débris de verre
contaminés, les produits pharmaceutiques périmés, les pipettes, les boites
de pétri, les flacons de culture, les flacons de sérum.
3. Déchets devant être enfouis : les membres amputés, les organes, les résidus
d’incinération,
4. Déchets recyclables: il s’agit des déchets plastiques tels que les flacons de
sérum, d’eau de javel, le matériel en verre, les contenants sous pression,
5. Les déchets spéciaux tels que les déchets radioactifs ou les déchets
contaminés par des radio – isotopes, les déchets génotoxiques ou cyto
toxiques, les métaux lourds, les déchets chimiques.
6.2 Quantification
Dans les situations difficiles, les facteurs de production des déchets d’activités de
soins (généraux et dangereux) peuvent être appliqués comme suit :
Les déchets à risque représentent une fraction de 10 à 25% du total des déchets
produits dans les structures de soins.
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7.1 Risques sanitaires
Les effets néfastes des déchets biomédicaux sur la santé sont d’ordre biologique,
physique ou chimique.
Risques biologiques
Les déchets des structures de santé constituent un réservoir de micro-organismes
potentiellement dangereux susceptibles d’infecter les malades hospitalisés, les
accompagnateurs, les visiteurs, les agents de santé et le grand public. Les autres
risques infectieux potentiels sont notamment la propagation à l’extérieur de micro-
organismes parfois résistants présents dans les établissements de soins.
Risques physiques
Les déchets et les sous-produits peuvent également provoquer des traumatismes, par
exemple, blessures provoquées par des objets pointus ou tranchants.
Dans les pays en développement, un danger supplémentaire tient à la fouille des
décharges et au tri manuel des déchets récupérés à la sortie des établissements de
soins. Ces pratiques sont courantes dans plusieurs régions du monde. Tous ceux qui
s’adonnent à ce genre d’activités sont exposés à un risque immédiat de blessures
provoquées par les aiguilles et les matériels toxiques ou infectieux.
Risques chimiques
Les produits radioactifs provenant des formations sanitaires peuvent provoquer des
brûlures.
L’intoxication constitue un autre problème, qu’elle provienne de produits
pharmaceutiques en particulier les antibiotiques, de produits cytotoxiques ou de
composés toxiques comme le mercure ou les dioxines.
Les effets néfastes des déchets biomédicaux sur l’environnement sont d’ordre
biologique, chimique ou physique et peuvent atteindre le sol, l’eau souterraine ou de
surface, l’air, la faune ou la flore. Ces effets se manifestent généralement de manière
ci-après :
9
Contamination de l’eau : par le biais du sol, les eaux de surface ou les eaux
souterraines peuvent être contaminées par des agents pathogènes, des produits
chimiques ou des produits radioactifs.
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8.1 Centre de Santé Communautaire (CSCOM) et Cabinet de soin
Manœuvre sanitaire3
Polarisation4
Médecin ou
Infirmier,
Coordination de la gestion chef de poste
des déchets produits
Manœuvre,
Mise en place des poubelles selon
Aide-soignant
les indications.
Personnel
Utilisation sélective des poubelles à tri
soignant
à la source.
Pharmacien
3
Manœuvre formé à la gestion des déchets biomédicaux
4
Collecte et évacuation des déchets vers un centre commun de traitement
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8.2 Centre de Santé de Référence (CSRéf.) Cabinet Médical.
Elaboration des
programmes Coordination de la gestion Technicien
de formation ou des déchets (RGD) sanitaire
fiches de collecte
de données, les
rapports, diffusion
de l’information,
supervision de
l’ensemble des
unités de
production. Supervision de l’utilisation adéquate des Responsable de
poubelles chaque unité
Responsables
d’unités, manœuvres Manœuvres GIE privés
sanitaires
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8.3 Hôpitaux, polyclinique, clinique chirurgicale.
Site d’élimination des déchets spéciaux 5
Médecin
hygiéniste
Elaboration des Technicien
programmes Coordination de la gestion sanitaire
de formation ou des déchets (RGD) Surveillant,
fiches Autres
de collecte,
supervision
l’ensemble des
pavillons
de production de
Major des
déchets. Supervision de l’utilisation adéquate pavillons
des poubelles
Désinfection, remise au
accompagnant sous Transport vers le site Incinération in situ ou Elimination avec les
protection d’élimination de déchets transport sur un site déchets ordinaires.
A long terme interdiction spéciaux5 (radio actif ou d’incinération.
de remise toxique). (Polarisation).
Enfouissement sanitaire.
Manœuvre
sanitaire bien Administration Administration GIE/ Privé.
protégé Manœuvre Manœuvre, Privé
5
Il s’agit d’un site spécialement conçu à cet effet
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IX. MODELE CONCEPTUEL DE LA GESTION DES DECHETS DES
STRUCTURES DE SANTE
Ce modèle propose les étapes essentielles de mise en place d’un plan de gestion
intégrée des déchets des structures de santé. Il fait d’abord appel à la direction de
l’établissement et exige une coordination de l’ensemble des activités des pavillons,
services et unités impliquées.
Ces étapes se réfèrent aux activités requises pour bien coordonner la démarche
allant de l’analyse de la situation à l’évaluation des résultats obtenus suite à
l’application du plan de gestion. Elles consistent en:
14
Le responsable de la gestion des déchets doit effectuer une visite
hebdomadaire dans chaque unité et au niveau des manœuvres et de
l’incinérateur.
(Voir un exemple de grille d’observation en annexe)
Le comité de gestion des déchets des structures sanitaires se compose comme suit:
Le mode de collecte est le tri à la source. A chaque type de déchet est affecté une
poubelle de couleur spécifique.
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Nature des déchets Couleur du contenant
Déchets assimilables aux ordures noir
ménagères : Papier, carton, emballages
plastiques, balayures, débris
alimentaires,etc..
Déchets à incinérer : pansements, plâtres, Poubelle rouge
matériels à usage unique, tubulures de
perfusion, débris de verre contaminés, Poubelle jaune
pipettes, boites de pétri, flacons de culture
(à usage unique), réactifs, produits
pharmaceutiques périmés, flacon de
vaccin, autres déchets issus de la
vaccination, abaisses langue, gants usagés.
Les coupants, les piquants tranchants Boîte de sécurité (jaune)
(aiguilles, lames de bistouri, rasoirs, têtes
de tondeuses, trocarts, différentes
verreries, lames de scalpel, broches)
déchets anatomiques : (pièces Poubelle rouge (emballé dans un sachet
anatomiques, les placentas, les fragments plastique)
d’organes ou de membres non aisément
identifiables, les fœtus et les autres déchets
similaires résultant des actes chirurgicaux)
Déchets infectieux : sang et produits Poubelle rouge
sanguins incomplètement utilisés ou
arrivés à péremption, sérum, milieux de
cultures et souches d’agents infectieux
provenant des laboratoires, sang et autres
liquides biologiques provenant de soins de
patients, bandes, compresses, linge et
emballages imprégnés de sang /pus
/excréta/ urine/vomissures/crachats,
déchets de laboratoire (boîtes de pétri,
tubes, prélèvements, cultures
Flacons d’eau de javel, flacons de sérum Poubelle jaune
Déchets spéciaux : Films de radio, Poubelle rouge
emballages perdus, déchets génotoxiques
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NB : les déchets anatomiques peuvent être conditionnés dans des poubelles jaunes
ou bleues selon le mode de traitement choisi.
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10.2 Modes de traitement des déchets par type de structure
18
10.2.2 Centre de santé de référence
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Service Papier, carton, emballages plastiques, Poubelle noire Décharge
administratif balayures, débris alimentaires publique
Hangar Papier, carton, emballages plastiques, Poubelle noire Décharge
balayures, débris alimentaires publique
Seringues, flacons de vaccin, autres Poubelle rouge Incinération
déchets issus de la vaccination
Aiguilles issues de la vaccination Boite de sécurité Incinération
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10.2.3 Hôpitaux et cliniques
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Imagerie médicale Film de radio, emballages perdus, Poubelle rouge Enfouissement
(Radiologie, Déchets génotoxiques sanitaire dans
échographie) une fosse
Médecine interne étanche6
(Traitement du
cancer)
Produits pharmaceutiques périmés, Poubelle rouge Incinération
Pharmacie papier, emballages plastiques
Services Papier, carton, emballages plastiques, Poubelle noire Dépôt de transit
administratifs balayures, débris alimentaires
Hangar Papier, carton, emballages plastiques, Poubelle noire Décharge
balayures, débris alimentaires publique,
incinération
6
Il s’agit d’un site spécialement conçu pour l’élimination des déchets dangereux
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10.3 Incinération
Tel que pratiqué le plus souvent par les établissements sanitaires, c’est à dire en
l’absence de fosses étanches et à faible profondeur, l’enfouissement présente les
risques suivants :
Il est important de s’assurer que la nappe phréatique est à une profondeur suffisante
et que le lieu d’enfouissement est situé à une distance d’au moins quinze mètres de
toute source d’eau potable.
XI. EQUIPEMENTS
Les équipements nécessaires se classent en cinq catégories :
Une salle d’entretien doit être disponible pour le dépôt du matériel de protection et
de nettoyage.
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Le tableau ci-après précise la nature des équipements et leur affectation.
Désignation Affectation
Equipements de protection
Lunettes Salle d’entretien
Cache-nez Salle d’entretien
Blouse Salle d’entretien
gants Salle d’entretien
bottes Salle d’entretien
Equipements de conditionnement
Poubelles rouges Salles de radio, Salles d’accouchement,
salles d’opération
Poubelles jaunes Salles d’accouchement, salles d’opération
Poubelles noires Salles d’hospitalisation, bureaux
administration
Poubelles bleues Salles de soins, salles d’opération
Poubelles vertes Salles de soins
Boite de sécurité Salles de soins, salles d’opération, salles
d’accouchement
Affiches d’indication des catégories de Toutes les salles ayant plus d’un contenant
déchets par type de contenants de déchets
Equipements de transport
Chariots ou brouettes Salle d’entretien
Equipements de traitement
Incinérateur Dans la cour
Espace d’enfouissement Dans la cour ou ailleurs
Outils divers
Pics Salle d’entretien
Pioches Salle d’entretien
Râteaux Salle d’entretien
Pelles Salle d’entretien
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Le tableau ci-après indique quelques caractéristiques importantes de certains
équipements
Equipements caractéristiques
Blouse Tissu assez épais
Gants En plastique épais et résistant
Bottes En caoutchouc
Poubelles rouges Anti-radiation
Poubelles En plastique dur et lavable
Boite de sécurité Modèle recommandé par l’OMS
Incinérateur Température minimale 800°C
Capacité suffisante
Espace d’enfouissement Assez meuble
XII. RECOMMANDATIONS
Ce manuel est dynamique et doit être adapté au contexte d’utilisation
Son utilisation efficace nécessite une formation active de l’ensemble du personnel et
la disponibilité des outils et équipements adéquats.
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BIBLIOGRAPHIE
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ANNEXES :
- Fiche de diagnostic de situation pour la gestion des déchets des structures
sanitaires
- Grille d’observation de la mise en œuvre de la procédure de gestion des
déchets
- Fonctionnement entretien et maintenance de l’incinérateur « Montfort »
- Termes de référence
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FICHE DE DIAGNOSTIC DE SITUATION POUR LA GESTION
DES DECHETS DES STRUCTURES SANITAIRES
Identification de la structure :
Type :
Non
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
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Des directives techniques sont – elles disponibles pour la gestion
des déchets ?
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
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Oui
Non
Oui
Non
Type d’incinérateur :
Oui
Non
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GRILLE D’OBSERVATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA
PROCEDURE DE GESTION DES DECHETS
Au niveau de l’incinérateur
Etat de l’incinérateur
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FONCTIONNEMENT, ENTRETIEN ET MAINTENANCE
DES INCINERATEURS DE TYPE MONTFORT
2. S’assurer que la chambre est remplie au 2/3 de matières sèches avant d’ajouter
les déchets. Avant d’ajouter des déchets infectieux, des flammes doivent être
observées à travers le trou d’air arrière dans la chambre secondaire. Pour
accélérer ce processus, on peut ajouter du gasoil / pétrole.
5. Les charges très humides doivent être séparées des matériaux secs et, dans les
cas extrêmes, un supplément de gasoil / pétrole doit être ajouté.
7. Il faut faire attention en enlevant les cendres car elles peuvent contenir de
petits verres tranchants ou des aiguilles non totalement détruites.
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11. Effectuer l’incinération aux heures convenables (Après 9 heures et avant 17
heures)
12. Enlever et enfouir les cendres avant chaque opération d’incinération.
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