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Créer son entreprise et la développer n’est pas une affaire de chance.

Réussir cette
phase dedémarrage résulte d’une synergie d’éléments quele dirigeant doit savoir
maîtriser pour assurer lapérennité de son entité.

Au cours des dernières années, le Maroc a entrepris des améliorations


Structurelles visant à faciliter son ouverture sur le monde en affirmant
un environnement économique favorable et un climat social bien dispose.
Ainsi, le rythme des réformes économiques et sociales s’est accéléré et des
avancées majeures ont été réalisées au niveau de la stabilité du cadre
macroéconomique, et au niveau de l'ouverture du marché de l'emploi.
Dans ce dynamise économique et social, l’entrepreneuriat apparaît comme
une condition apercevoir pour le développement et l’émergence de
l’économie nationale.
L’entrepreneuriat est traité comme l’un des principaux axes de
développement au Maroc. Dans cette vision, le Maroc a mis en place toute
une batterie de mesure pour l’amélioration de la culture entrepreneuriale en
vue d’encourager la création de l’entreprise.
Ainsi, la promotion de l’entrepreneuriat est considérée comme un objectif
prioritaire du gouvernement. Ce dernier a mis en place une politique axée
essentiellement sur le soutien de l'auto-initiative d'emploi,
l’accompagnement des entrepreneurs, l'encouragement de l’esprit de
créativité et d’innovation et l'accroissement du rendement de la promotion
des initiatives de l'emploi. Le financement est l’un des principaux freins à la
création et audéveloppement de l’entreprise. Lorsque le marché du crédit
d’entrepriseest atone, lorsque les banques sont frileuses quand il s’agit de prêter
auxcréateurs d’entreprises et aux entrepreneurs il existe d’autres obstacles qui freine
les nouveaux entrepreneurs
comment on peut analyser ces obstacles ?

Pour repondre a cette problematique , nous avons structuré ce travail autour de 3


partie
En premier lieu ;le probleme de la conviction : S’introduire dans un marché n’est
pas facile. Deux facteurs sontessentiels: le prix et la qualité. Or, les nouveaux
entrants ne sont pastoujours les bienvenus, les concurrents déjà en place peuvent
baisser leursprix pendant un ou deux ans juste pour les faire disparaître. Donc, il faut

jouer sur la qualité des produits et sur celle des services proposés pourfaire sa
prospection.

En deuxieme lieu Problème de pérennisation du projet

Il faut la bonne création, mais aussi la pérennisation et le développementde


l’entreprise. C’est là où interviennent, les associations en tantqu’accompagnateurs
des jeunes créateurs durant les deux premièresannées de démarrage. Période
durant laquelle, généralement, lesentreprises naissantes se heurtent au problème de
l’accessibilité aumarché. C’est un label qui se fait progressivement durant la création
desentreprises. Les incubées bénéficient d’un espace d’accueil et d’aide à lacréation
d’entreprise incluant des services à coûts réduits, une logistiquematérielle adaptée,
un programme d’accompagnement dans l’élaborationet la finalisation technique du
projet, une formation en fonction desbesoins identifiés, le suivi par des conseillers et
l’accès à des réseaux dechefs d’entreprises nationaux et internationaux.
Aujourd’hui, au Maroc,plusieurs organismes opèrent dans ce sens, tels que
l’ANPME, le CRI… enassurant le suivi et l’accompagnement des entreprises en
phase dedémarrage. Mais il reste beaucoup à faire, notamment la communicationsur
leur existence sur le marché

En troisieme lieu Le fléau de la corruption

À la lecture des commentaires des sondés, la corruption semble être des plus
grands facteurs bloquants au retour. En effet, environ 60% d’entre eux ont insisté
sur l’importance des problèmes de corruption, clientélisme et passe-droits dans leurs
commentaires, traduisant un sentiment de désemparement et d’impuissance devant
ces fléaux. Ce sentiment est renforcé par le manque d’actions fortes et perceptibles
visant à mettre un terme à ces pratiques, comme le souligné ce témoignage : « le
jour où la corruption sera combattue avec des sanctions exemplaires, je pourrais envisager
un retour. Pour moi c'est un énorme frein à l'évolution du Maroc vers le progrès. Ce fléau
anéantit toute tentative positive. ». Il en résulte un manque de confiance en les pouvoirs
publics, alors même qu’ils constituent l’interlocuteur premier garant de la réussite
d’une réinstallation au Maroc. La gravité du problème parait d’autant plus grande
dans le cas d’une création d’entreprise. Ce chercheur, installé en France depuis
plus de 10 ans, nous livre ses impressions : « si je rentre au Maroc c'est pour créer une
entreprise. Malheureusement les conditions ne sont pas actuellement favorables à ce genre
d'activité au Maroc. Pour moi, personnellement, le plus grand obstacle qui me freine dans ma
lancée n'est autre que le phénomène de corruption ». La lutte contre la corruption et
l’amélioration des services administratifs semblent ainsi être des actions très
attendues par les marocains de l’étranger.

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