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L’obligation

CO: jalons historiques

L’obligation - une notion centrale du droit privé. Le CO est construit sous cette
notion d’obligation. Le CO est une partie du CC, c’est le livre V-ème du CC. C’est
un choix du législateur suisse de s’orienter sur cette notion. Le CO est la source
principale dans le Droit des obligations. La loi fédérale complétant le CC suisse. à
partir de 1911 Livre cinquième: droit des obligations

Lors de l’adoption de la constitution fédérale de 1874, la compétence relative à droit


des obligation a été transférée à la Confédération, ce qui a donné lieu au premier
code des obligations fédérales en 1881

- 1881 - premier Code des obligations (des petits codes cantonaux ont été rastous
des codes des obligations des cantons ont été unifiés sous le premier Code des
obligations au niveau fédéral). Tout le droit privé a été unifié (la compétence a été
placé à la Confédération et le but était de faire un code unique de la
confédération)

- 1898 - Tout le droit privé a été unifié (le concept du droit privé a été unifié - la
compétence a été placé à la Confédération et le but était de faire un seul code
comprenant tout le droit civil de la confédération.) Donc, non seulement le droit
des obligation, mais tout le reste passait la Confédération et c’est d’ici que la
idée d’un code ensemble est apparue.

- 1907 - l’adoption du CC

- 1911 - l’adoption du CO

- 1912 - le CC complet et le CO révisé sont rentrés en vigueur. D’ici là ont eu lieu


des révisions, mais pas des révisions fondamentales, pas des nouvelles lois qui
ont rentrée en vigueur.

- Le CO est divisé en 5 parties. La partie générale (art. 1 - 183 CO) - des


dispositions générales qui se concentre sur les principes qui sont applicables à
toutes les obligations. La relation du CO avec le CC - le CO est le livre V-ème,
donc il y a un lien constitutionnel entre les deux.

- La norme du CC qui fait référence au CO c’est l’art. 7 CC «Dispositions générales


du droit des obligations  » qui prévoit que les disposons générales du droit des
obligations relatives à la conclusion, aux effets et à l’extinction des contrats sont
aussi applicables aux autres matières du droit civil. L’art. 7 CC renvoi directement
au CO

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Rappels

Droit positif - le droit en vigueur dans lequel l’inscrit le droit privé. Le droit privé
comprends le Code Civile, le Code des obligations et d’autres.

Droit privé - domaine du droit ou sont traitées les relations entre les particuliers et
pas les relations entre l’état et les particuliers. Le CC et le CO en font partie. Il peut
en avoir des exceptions, quand il y a des contrats du droit privé avec l’état, mais on
reste toujours dans le domaine du droit privé.

Droit impératif/droit dispositif - le critère du droit impératif n’est pas suffisant pour
distinguer le droit public/le droit privé, mais c’est vrai qu’on a une tendance à avoir
un droit public qui est plutôt dans l’impératif et un droit privé qui est plutôt
dispositif. Cela n’exclue absolument pas des dispositions impératives dans le CO
principe d’autonomie de la volonté - les parties sont libres à prévoir ce qu’elles
souhaitent. A partir de là, la source importante de …. . Cela fonctionne parce que
l’essentiel du droit des obligations est du droit dispositif, mais qui cède la place à la
volonté des parties ….Bien-sûr, pendant le semestre on verra quelques dispositions
du droit impératif.

Droit subjectif - des prérogatives accordées par l’ordre juridique à une ou plusieurs
personnes et protégés par des voix de droit (des droits qu’on peut faire valoir et
pour lesquels on peut obtenir une protection).

Bonne foi - art. 2 CC - la bonne foi objective qui se traduit en droit des obligation
par la loyauté en affaires. C’est un principe qui est logique en toute relation du droit
privé, mais aussi en droit publique, mais qui est la pierre angulaire du droit privé qui
parle d’un principe que quand on traite une affaire, on la traite de manière loyale et
on respecte la confiance. Le corollaire de la bonne foi au sens de l’art. 2 al 1 CC
c’est l’interdiction de l’abus de droit. Ce sont des dispositions applicable dans tout
le droit des obligations. Dans certaines situations on a la protection de la bonne foi,
des protections qui sont déterminantes. Pour éviter l’abus du droit on va donner
des moyens à la partie de s’en sortir et puis on protège la loyauté en affaires qui est
la réflection fondamentale dans le droit de l’obligation.

L’obligation et le rapport d’obligation

L’obligation - le lien juridique entre deux personnes par lequel l’une doit à l’autre
une prestation.

La prestation - le lien juridique entre le débiteur et le créancier par lequel l’un (le
débiteur) s’oblige à exécuter une prestation envers un autre (le créancier).

La dette - le devoir du débiteur envers le créancier

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La créance - le droit du créancier devant le débiteur

Ce lien peut être crée volontairement ou peut être objet de création de la loi: soit la
loi, soit la volonté des parties. L’obligation peut donc être volontaire (contractuelle),
quand les parties décident qu’elle veulent à quelque-chose, à une certaine
prestation, ou obligation légale, qui va être déterminé par la loi. Ambivalence:
certaines dispositions légales qui prévoient une obligation créent un lien entre les
parties par lequel l’un doit une prestation à l’autre et l’autre possibilité, quand les
parties désir s’engager et prend un engagement.

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