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RAPPORT D’EVALUATION

D’ENTREPRISE
 La notion de la valeur
 Les fusions acquisitions
 Le capital-risque
 Les privatisations
 Leverage Buy Out & Rachat d’une Entreprise par ses Salariés

Réalisé Par :
EL HADAOUI Driss

Encadré par :
Mme. LEHADIRI Anissa

25 MARS 2018
Table des matières
La notion de la valeur.............................................................................................................................. 3
I- Les différents acteurs dans la création de valeur (Parties Prenantes) : ..................................... 3
II- Les facteurs améliorant la valeur ................................................................................................ 4
III- Les leviers de la valeur : .......................................................................................................... 4
Les fusions acquisitions ........................................................................................................................... 6
I- Définition .................................................................................................................................... 6
II- Les motifs et objectifs : ............................................................................................................... 6
III- Typologie des opérations de fusions – acquisitions : ............................................................. 6
IV- Typologie suite à l’objectif de la fusion: ................................................................................. 7
V- Typologie selon la forme : ........................................................................................................... 7
1- Fusion absorption : ................................................................................................................. 7
2- Fusion réunion (ou par apport) : ............................................................................................. 7
3- Acquisition ou prise de contrôle : ........................................................................................... 8
VI- Les opérations de fusion : ....................................................................................................... 8
1- Aspects juridiques : ................................................................................................................. 8
2- Aspect comptable : ................................................................................................................. 9
3- La notion de prise de contrôle : ............................................................................................ 10
4- Acquisition par l’achat des actions : ..................................................................................... 10
5- Acquisition par échange des actions :................................................................................... 10
6- Détermination de la parité d’échange : ................................................................................ 11
Capital-risque et capital investissement ............................................................................................... 12
I- Définition .................................................................................................................................. 12
II- Capital-risque et capital investissement : ................................................................................. 12
1) La différence entre capital-risque et capital-investissement : ............................................. 12
2) L’identification des différents métiers .................................................................................. 13
III- LES SPECIFICITES DU CAPITAL RISQUE .................................................................................. 15
1) Les caractéristiques du capital-risque :................................................................................. 15
2) Capital-risqueur et banquier : deux métiers différents ........................................................ 16
Les privatisations .................................................................................................................................. 17
I Présentation de la privatisation : .................................................................................................... 17
1) Définition : ............................................................................................................................ 17
2) Objectifs ................................................................................................................................ 18
3) Réglementation :................................................................................................................... 19

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4) Avantages et inconvénients .................................................................................................. 19
II- Les impacts de la privatisation au Maroc.................................................................................. 19
1) Impact positif sur les finances publiques : ............................................................................ 20
2) Impact positif sur l’environnement concurrentiel : .............................................................. 20
3) Impact sur l’investissement direct étranger (IDE) : .............................................................. 20
4) Impact sur le marché financier : ........................................................................................... 21
III- Répercussions sociales de la privatisation : .......................................................................... 21
LBO & le Rachat de l’entreprise par les salariés (RES) .......................................................................... 24
I- Leverage Buy Out (LBO) ............................................................................................................ 24
II- RES (Rachat de l’entreprise par les salariés) : ........................................................................... 25
1) Les conditions nécessaires à une opération de rachat d’une entreprise par ses salariés : .. 25
2) Mise en place de l’opération de rachat d’une entreprise par ses salariés ........................... 25
Bibliographie : ....................................................................................................................................... 26
Revues : ................................................................................................................................................. 26
Webographie : ...................................................................................................................................... 26

ISCAE-Rabat/M1-Finance 2
La notion de la valeur

Chaque fois lorsqu’on évoque la notion de la valeur, on se retrouve devant une problématique qui
s’impose. Cette problématique on être décortiquer en plusieurs questions :
- Comment cette valeur est créée par les entreprises ?
- Qu’est ce qui donne de la valeur à l’entreprise ?
- Qu’est ce qui augmente cette valeur ?

Et pour répondre à notre problématique, on va suivre le plan suivant :

I- Les différents acteurs dans la création de valeur (Parties Prenantes) :

Les actionnaires Ce sont les propriétaires légaux de l’entreprise. Ils deviennent


actionnaires en investissant de l’argent via l’acquisition
d’actions.
Les actionnaires vont recevoir un revenu sous forme de
dividendes et sous forme de gains en capital grâce à
l’augmentation du cours de l’action.
Les dirigeants Ils gèrent l’entreprise au profit des propriétaires, des
actionnaires, mais ont leurs propres intérêts. Ceux-ci peuvent
prendre la forme de rémunérations financières, d’opportunités
d’amélioration de carrières ou d’éléments de pouvoir ou de
standing dans l’organisation.
Les employés Ils directement intéressés dans la firme par le biais de leurs
emplois, carrières et rémunérations. Ils souhaitent améliorer
leur situation sur ces trois points, et pour cela peuvent
s’organiser pour être représentés lorsque ces questions sont
discutées au sein de l’entité.
Les prêteurs Les établissements financiers et créanciers obligataires prêtent
des fonds à l’organisation dans le but d’obtenir des intérêts.
Ils exigent la conservation d’une somme d’argent comme
garantie de solvabilité.
Les fournisseurs Sur le court terme ils souhaitent être assurés qu’ils vont être
payés pour leurs livraisons. Sur le long terme ils aimeraient
compter sur un volume de commandes constant.
Les clients Ils cherchent souvent une qualité élevée, avec le prix le plus
faible.
Lors de l’achat d’un bien durable, les clients souhaitent avoir un
suivi du produit pour faire face à une éventuelle réparation, ou
obtenir un service complémentaire.
L’Etat et l’environnement Que ce soit au niveau individuel ou au niveau général, l’Etat
local s’intéresse aux affaires financières et commerciales. Le niveau de
ressources perçues par les firmes va influencer la politique
économique.
A niveau moindre, l’Etat voudra le paiement des impôts et taxes
qui lui sont dus. De la même façon les entreprises vont impacter
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la vie de la collectivité locale de manière positive via l’emploi
locale et les revenus prélevés, mais également de manière plus
négative via les nuisances et la pollution sous diverses formes.
Les collectivités locales vont se protéger contre ces effets
négatifs et prendre soin de leur environnement. Les firmes sont
donc amenées à entretenir de bonnes relations publiques et
encourager les projets locaux.

II- Les facteurs améliorant la valeur

Plusieurs facteurs augmentent la valeur de l’entreprise en améliorant ses projets d’encaissement


futurs :

- La qualité et étendue des produits fabriqués


- Les actifs utilisés
- La marque
- La qualité de sa main d’œuvre et du management
- Les conditions du marché et les conditions de l’économie, etc.

La caractéristique commune de ces facteurs est leur capacité à améliorer les conditions
d’exploitation des projets financiers. Toutes les décisions qui développent ces perspectives d’avenir
améliorent la valeur du jour présent.

III- Les leviers de la valeur :

 L’investissement :

La valeur est créée par des opportunités d’investissement qui génèrent la richesse.
La firme doit investir dans les champs ou elle possède quelques avantages concurrentiels, en
donnant la priorité aux revenus supérieurs et aux valeurs actuelles nettes positives quand les flux de
trésorerie sont actualisés au taux conforme au niveau de risque perçu.

 Les options :

Les options sont également un levier de la création de la valeur. En effet l’option est droit et non
l’obligation de faire quelque chose, habituellement acheter ou vendre des actifs. Une firme
n’effectuera ce droit que s’elle ajoute de la valeur à l’affaire. Plus cette option est risquée, plus cette
dernière a de la valeur, car seules les bonnes nouvelles sont prises en compte. Ainsi les obligations
convertibles sont souscrites comme des emprunts, mais peuvent être à un certain moment peuvent
être converties en actions. L’investisseur peut lever l’option de convertir : Cette décision a de la
valeur.

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 Le financement :

Sur les marchés parfaits, le financement des décisions modifiant la structure du capital n’affecte pas
la valeur de la firme.
Tant que les flux de trésorerie des actifs de l’entreprise ne sont pas affectés, la valeur reste toujours
indépendante de la structure du capital.

Pascal Barneto & Georges Gregorio


DSCG2/Finance
Manuel et application
Edition 2 : DUNOD
Pages : 3, 4, 5,6 et 21

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Les fusions acquisitions

I- Définition

- Il s’agit d’une réunion d’une ou plusieurs entreprises en une seule entité.

- Une société peut être absorbée par une autre société, ou participer à la constitution d'une société
nouvelle par voie de fusion.

- Les fusions-acquisitions sont des opérations de regroupement ou de prises de contrôle


d’entreprises cibles, réalisées par l’intermédiaire d’un achat ou d’un échange d’actions.

II- Les motifs et objectifs :

 Réduction de coûts par la mise en œuvre de synergies (ou économies d’échelle,


Regroupement des réseaux de distribution, forces de vente, La centralisation des directions) ;

 Réductions d’impôts ;

 Ressources complémentaires (Disposer rapidement de nouvelles ressources (compétences ou


actifs) pour rester concurrentiel au sein de l’environnement);

 Diversification ;

 Coûts de financement inférieurs ;

 Prise de contrôle d’une entité sans sortie de liquidation ;

 Faire face à un manque de moyens (expertise, équipements, infrastructures) ou


d’indisponibilité sur le marché (brevets, transfert de technologies) ;

 Préserver le goodwill des marques des produits achetés, de l’entreprise acquise (achat de
marques réputées)

 Marchés ou métiers nouveaux et porteurs (exploration, avance sur les concurrents actuels et
futurs) ;

 Extension des activités à de nouvelles zones géographiques (internationalisation).

III- Typologie des opérations de fusions – acquisitions :

Horizontale Verticale Concentrique Conglomérale


Rapprochements Rapprochements Rapprochements Rapprochements
entre firmes entre firmes entre firmes de entre firmes dont les
concurrentes sur des appartenant à des métiers métiers n’ont rien en
champs l’activité stades différents de la complémentaires dans commun
proches même filière l’objectif d’étendre

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une gamme d’offre ou
une clientèle

IV- Typologie suite à l’objectif de la fusion :

 Rapprochement amicale d’égaux ou d’union contractuelle ;


 Achat hostile ;
 Une acquisition négociée.

V- Typologie selon la forme :

1- Fusion absorption :

Définition :

Opération au terme de laquelle la société absorbée disparaît ; la totalité de son patrimoine étant
transmis à la société absorbante.

Opération nécessaire : Les opérations nécessaires sont :

 Augmentation du capital de l’absorbant A;


 Échange de titres entre les actions des sociétés absorbées et absorbantes ;
 Transmission universelle du patrimoine de l’absorbée vers l’absorbante ;
 Dissolution de l’absorbée B ;
 Les actionnaires de B deviennent actionnaire de A.

Effet de l’opération :

- Pour les actionnaires : répartition du pouvoir de contrôle modifié (généralement au profit des
actionnaires de la cible dans le cas de la fusion absorption).

- Pour les dirigeants : répartition du pouvoir managérial modifié par réduction du nombre de postes
clés du management.

- Pour les salariés : modifications possibles des statuts, conventions collectives, etc.(généralement
pour se conformer aux conditions de la société absorbante dans le cas de la fusion absorption).

2- Fusion réunion (ou par apport) :

Définition : Opération au terme de laquelle les sociétés concernées disparaissent au profit d’une
nouvelle entité créée à cet effet Opérations nécessaires :

- création d’une nouvelle entité et augmentation de capital ;


- échange de titres entre les actions de l’une des sociétés concernées ;
- Double augmentation du capital de la nouvelle entité C ;
- même opération pour les autres sociétés participantes ;
- dissolution des sociétés au profit de la nouvelle entité C ;
- Les actionnaires de A et B deviennent actionnaire de C ;

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Effet de l’opération :

- Pour les actionnaires : répartition du pouvoir de contrôle modifié.

- Pour les dirigeants : répartition du pouvoir managérial modifié par réduction du nombre de
postes clés du management.

- Pour les salariés : modifications possibles des statuts, conventions collectives, etc.

3- Acquisition ou prise de contrôle :

Acquisition par achat des actions :

- La société B devient filiale Actif Passif de la société A (plus de 50 % des droits de vote) ;
- Les actionnaires de la société B vendent leurs titres à la société A contre des liquidités.
-
Acquisition par échange d’action :

- La société B devient filiale Actif Passif de la société A ;


- Les actionnaires de la société B deviennent actionnaires de la société A par échange de
titres.

VI- Les opérations de fusion :

1- Aspects juridiques :
1.1 Les caractéristiques d’une opération de fusion :

La transmission universelle du patrimoine ;


- Transmission d’actif : La fusion entraine de plein transfère de l’intégralité de l’actif des
sociétés absorbées au profit des sociétés absorbantes ou nouvellement créées ;

- Transmission de passif : Se matérialise par le transfert de passif propre de la société


absorbée à la société absorbante ou nouvellement créée

La dissolution sans liquidation des sociétés absorbées ;


Les sociétés absorbées disparaissent juridiquement sans donner lieu à une réalisation des actif
(vente/cession), il y a donc disparition de l’être morale alors que l’unité de patrimoine est préservé

La rémunération des apports :


En principe, la rémunération des apports effectués par l’entreprise absorbée à la société absorbante
(ou nouvelle) s’effectue par l’attribution des droits sociaux émis (par la société absorbante ou
nouvellement créés).

1.2 Effet de la fusion :


- entraîne la dissolution sans liquidation de la société qui disparaît et la transmission universelle de
son patrimoine à la société bénéficiaire ;
- la société absorbante se trouve débitrice des créanciers non obligataires de la société absorbée.

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1.3 Date d’effet de la fusion :

Date d'immatriculation au registre du commerce de la nouvelle société ou de la dernière d'entre


elles.

1.4 Etapes de l’opération :

1. Etablissement d’un projet de fusion (forme, motifs et l’évaluation des actifs / passif..);
2. Avis (contenant les éléments du projet) inséré dans un journal d’annonces légales (bulletin
officielle) et ce avant de 30 jours de 1ère AGE
3. Le projet est déposé au greffe du tribunal et ce avant de 30 jours de 1ère AGE
4. Toute société participant à une opération de fusion doit informer leur actionnaire sur
l’opération avant 30 jours de 1ère AGE
5. Les organes de gestion des entreprises communiquent aux CAC le projet avant 45 jours de la
date de 1ère AGE
6. Décision d’approbation par les AGE de chacune des entreprises concernées par l’opération

7. Rapport établis par les organes de gestion (CA ou directoire) destiné aux actionnaires.

2- Aspect comptable :

Fusion – réunion Fusion – absorption


 Achèvement du projet de fusion ;  Achèvement du projet de fusion ;

 Présentation des derniers bilans  Présentation des derniers bilans


arrêtés ; arrêtés ;

 Évaluation des sociétés (valorisation de  Évaluation des sociétés (valorisation de


chaque composant du bilan) ; chaque composant du bilan);

 Évaluation les apports – fusion ;  Évaluation les apports – fusion ;

 Détermination de la valeur d’apport  Détermination de la valeur d’apport


global de la fusion ; global de la fusion ;

 Détermination de nombre d’action de  Détermination de la parité d’échange


la société nouvellement créée ; d’action ;

 Détermination de nombre d’action à  Calcul le nombre d’action de A à créer ;


remettre aux actionnaires fusionnés ;
 Passation des écritures d’augmentation
 Passation des écritures comptable de de capital et la constations de la prime
l’opération de fusion ; de fusion.

 Établissement du bilan de la société


nouvellement crée.

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3- La notion de prise de contrôle :

• Il s’agit d’une opération de prise de participations majoritaires qui permet à la société mère
d’exercer un contrôle exclusif

• le contrôle ne peut être exclusif qu’après la satisfaction de l’une de ces trois conditions :
✓ Participation plus de 50% (contrôle de droit)
✓ Détention plus 40% à condition : (contrôle de fait)

▪ La société mère désigne pendant 2 exercices consécutifs les membres des


organes de gestion.
▪ Qu’aucun autre actionnaire ne détient une fraction supérieure à la sienne.

✓ L’existence d’un contrat ou clauses statutaire prévoyant l’exercice de contrôle


(contrôle exclusif contractuel)

4- Acquisition par l’achat des actions :

Il s’agit d’un transfert (dans le cadre d’un achat simple) de propriété des titres de contrôle (actions
ou parts sociales) d’une société cible de ses actionnaires (les cédants ou vendeurs) vers la société
acquéreur (initiatrice de l’opération) moyennant une sortie réelle de fonds (décaissement au
comptant ou à terme).
La fixation du prix des actions proposées à l’achat aux actionnaires de la cible joue un rôle primordial
dans les opérations d’acquisition. La différence entre la valeur de la cible et le montant payé
correspond à la prime d’acquisition Cette prime constitue une estimation de la valeur attribuée par
le management de l’acquéreur pour obtenir le contrôle de la cible. Elle doit être suffisamment
attractive pour amener les actionnaires de la cible à accepter de vendre leurs actions Il s’agit d’un
transfert (dans le cadre d’un achat simple) de propriété des titres de contrôle (actions ou parts
sociales) d’une société cible de ses actionnaires (les cédants ou vendeurs) vers la société acquéreur
(initiatrice de l’opération) moyennant une sortie réelle de fonds (décaissement au comptant ou à
terme). Selon les normes IAS-IFRS, cette cet écart comptabilisée en écart d’acquisition (goodwill). La
différence entre le prix payé et la valeur comptable de la cible est négative, cette dernière est
enregistrée dans le compte de résultat où elle prend la forme d’un profit.

5- Acquisition par échange des actions :

Il s’agit d’une opération de prise de participation majoritaire par échange de titres :


L’entreprise initiatrice propose aux actionnaires de l’entreprise cible d’échanger leurs actions contre
les actions de l’entreprise initiatrice.
➢ Résultat :
- Augmentation de capital pour émettre de nouveaux titres ;
- Les actionnaires de la cible qui ont accepté l’échange deviennent actionnaires de la société
initiatrice ;
- La société cible devient une filiale de l’initiatrice.

Question : Quelle la différence entre une opération acquisition par échange d’action et opération de
fusion (cas d’absorption) ?

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Réponse :

- des opérations d’acquisition : la cible devient une filiale de l’acquéreur ;


- des opérations de fusion : les actionnaires de la cible deviennent actionnaires de
l’acquéreur ;
- Mais, contrairement à la fusion :
- elle n’entraîne pas la disparition de l’entreprise absorbée ;
- elle n’entraîne pas la confusion des patrimoines.

6- Détermination de la parité d’échange :

La parité d’échange indique pour un actionnaire de la société cible combien d’actions de la société
acquéreur il peut obtenir en échange d’une action de la société cible

Valeur de la cible (valeur réelle)


Parité =
Valeur de l ′acquereur (valeur réelle)
Avantages Inconvénients
Prise de contrôle effectif d’une autre société Modification de la répartition du pouvoir de
sans sortie de liquidité contrôle de l’entreprise initiatrice.
Bénéfice du régime spécial des fusions pour les Effet de dilution : l’augmentation du capital
droits d’enregistrement diminue les ratios de performance financière de
l’initiateur (bénéfice par action)
Évite les lourdeurs administratives de la fusion,
notamment sur le plan de la gestion sociale

ISCAE-Rabat/M1-Finance 11
Capital-risque et capital investissement
Le financement considéré souvent sous un angle étroit comme étant un simple facteur de
production, se trouve aujourd'hui au centre des préoccupations au Maroc, particulièrement pour
aborder les secteurs hors-rente et pour appuyer des activités liées à la nouvelle économie et les
PME. Considéré comme un moyen d'encouragement d'investissement et de redéploiement du
système financier, le financement constitue une condition essentielle pour l’impulsion de toute
dynamique de croissance. Le capital-risque au Maroc a récemment pris de l’ampleur face aux
besoins d'une économie en transformation, confrontée chaque jour aux défis de la mondialisation et
à une ouverture plus grande de ses marchés.
Pour financer une entreprise, on trouve toute liste qui regroupe un ensemble de politiques de
financements dont on trouve le Capital-risque.
Mais avant d’entamer cette partie, il faut tout d’abord s’interroger sur la nature de ce financement ?
La différence entre le capital-risque et le capital investissement ? Et quelles sont les spécificités du
capital risque ?

I- Définition

Le financement par capital risque ou capital-investissement, est l’injection en fonds propres


dans les entreprises récentes ou plus âgées, mais amorçant une nouvelle étape significative de
croissance, de préférence dans des secteurs où les perspectives de développement sont
importantes. Le but de cette opération est la réalisation d’une plus-value, dans un cadre de
collaboration active lorsque cela est possible. Cette définition du financement par capital-
investissement comprend les interventions en amont et en aval de la création, le financement
de développement.
II- Capital-risque et capital investissement :
1) La différence entre capital-risque et capital-investissement :

Le terme “capital risque” (CR) est utilisé pour faire référence au processus d’investissement de
portefeuille dans les PME. En réalité, le capital risque est seulement une partie du large processus de
financement d’une entreprise et n’est significatif que durant les dernières étapes de celui-ci. Le
capital-risque peut ainsi être défini plus précisément comme une forme de capital-investissement,
représentant une technique plus structurée pour fournir du capital aux entreprises émergentes à
croissance élevée. Le «capital risque» est étroitement lié au concept de «capital-investissement»
(CI), qui consiste à investir dans des sociétés non inscrites sur un marché boursier public. Il existe
une grande similitude entre le capital-risque et les autres formes de capital-investissement, et de
nombreuses sociétés de capital-investissement s’engagent dans les deux types de financement.
Traditionnellement, la littérature économique consacre à l’activité des capital-risqueurs P.BATTINI,
distingue sept étapes au sein du cycle de vie qui peuvent être regroupées en trois grandes rubriques
ayant chacune leur spécificité : la création, le développement et la transmission/reprise
d’entreprises selon la courbe suivante. Aussi il convient d’identifier les différents métiers du capital-
investissement.

Pierre Battini a exercé pratiquement tous les métiers liés au Capital investissement : capital risque, développement, transmission,
gestion d'un Fonds de fonds, dans des établissements connus et renommés tels que : Le Crédit National, Sofinnova, Electrinova,
Sofindas, Epargne Partenaires, Charterhouse, La Caisse des Dépôts...Il a également créé l'enseignement du Capital Investissement à
l'Université Paris Dauphine et donné de nombreuses conférences sur ce sujet.
Auteur du best-seller Capital risque : mode d'emploi, il est actuellement consultant, chargé de cours à l'Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées et conférencier à l'Université Paris 1 Sorbonne Panthéon

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2) L’identification des différents métiers

Le Capital-risque inspiré de la démarche américaine de venture capital et capital investissement


adopté ne sont pas des synonymes et ne relèvent pas de la même approche. En effet, l’activité du
Capital risque a connu ces dernières années une mutation stratégique qu’il convient au préalable
d’expliquer pour comprendre la situation actuelle et l’évolution vers le capital investissement

2.1 Capital risque

Le financement de la création d’entreprise, le capital-création englobe trois métiers bien distincts :

- le capital d’amorçage (seed capital) est le financement très en amont du démarrage


d’une entreprise et son objectif est de prouver la faisabilité de l’idée ou du projet (zero stage).
Les caractéristiques de cette étape expliquent que le financement des nouvelles firmes ne peut être
assuré que par des fonds personnels ou des ressources mises à disposition par la famille et les amis
(love saving) ou par les particuliers-investisseurs à la recherche d’avantages fiscaux (business
angels). Pour les entreprises existantes, c’est essentiellement l’autofinancement, le financement
public et exceptionnellement les interventions des sociétés de capital-risque spécialisées qui
peuvent y contribuer financièrement. La finalité de cette étape est de permettre l’élaboration du
plan de développement (business plan) pour convaincre des investisseurs de financer le démarrage
ou le lancement d’un nouveau projet, le document doit généralement présenter sur un horizon de
trois ans la structuration technique, juridique, économique et financière du programme. Les
entreprises françaises culturellement habituées à négocier et à discuter avec l’administration, ont
tendance à appeler cette pièce le «dossier», ce qui a une connotation strictement administrative et
globalement négative. Au contraire les anglo-saxons parlent de business plan qui est une véritable
démarche active et commerciale. Ce document stratégique offre une vue synthétique du projet pour
sensibiliser, convaincre, vendre, attirer et lever les capitaux nécessaires pour le développement
auprès des divers partenaires industriels et financiers.

- Le démarrage proprement dit (start-up) est le financement de la création


d’entreprise, il concerne le premier tour de table et les premières années de vie de la firme. La
disponibilité des capitaux propres constitue généralement l’élément crucial des ressources
financières devant permettre de faire face à une partie des dépenses initiales, tels que les frais
d’établissement, l’acquisition d’équipements et les frais d’exploitation. L’insuffisance des fonds
propres est souvent la faiblesse des jeunes sociétés et une cause importante de leur mortalité. Faire
entrer, dès le départ, un capital-risqueur spécialisé en financement de nouvelles et jeunes
entreprises serait un moyen de combler cette lacune, mais il est généralement très difficile de le
mobiliser.

- La poste-création ou la phase de première croissance (early stage) concerne les


deux ou trois premières de démarrage de l’entreprise, elle va jusqu’aù stade du lancement industriel
et commerciale du projet, qui constitue encore une période de très grande vulnérabilité et qui peut
relever des mêmes difficultés de financement que la phase de démarrage ou de lancement.

- Le capital-faisabilité ou d’amorçage, le capital-création et la poste-création


forment la profession de capital-risqueur stricto sensu, au sens américain de venture capitaliste, par
opposition aux deux autres métiers du capital-développement et du capital-transmission.
L’ensemble des trois métiers est appelé le capital-investissement et le capital risque n’est qu’une de
ses composantes.

ISCAE-Rabat/M1-Finance 13
2.2 Capital développement

Au cours de son développement, l’entreprise a également besoin de capitaux propres pour financer
sa croissance ou pour franchir une nouvelle étape. Comme par exemple le renforcement de la
politique commerciale, le réajustement au niveau de la production, le lancement d’un nouveau
produit, la pénétration des marchés étrangers, etc. du fait du moindre risque de cette phase, les
concours financiers sont généralement plus facile à obtenir, aussi l’arrivée de sociétés de capital-
investissement peut être envisagée, mais à des niveaux de participation relativement élevés. Les
interventions de capital-investisseurs sont essentiellement basées sur des critères financiers (ventes,
résultats…) et commerciaux (part de marché, état de la concurrence…) avec des expertises destinées
à rassurer sur les chances de plus-value.

Le développement de l’entreprise distingue généralement trois sous étapes :

- Le financement du second stade de développement (second stage) ou le deuxième tour de


table financier permet de couvrir les besoins en fond de roulement résultant de la croissance
des ventes, en particulier quand l’entreprise se trouve contrainte d’accorder des délais de
paiements plus longs pour accéder a certains marchés.

- Le financement de l’expansion (expansion capital) ou le troisième tour de table permet la


réalisation de nouvelles extensions des capacités de productions ou du réseau commercial.
Si l’autofinancement ou les ressources internes ne sont pas suffisants, l’obtention de
concours financiers extérieurs ne devrait pas poser de gros problèmes à ce stade de
développement de l’entreprise.

- Le financement d’attente (mezzanine financing) ou le financement relais (bridge financing)


permet à l’entreprise de faire le relais pour préparer la reprise par une autre société ou
l’introduction en bourse nécessitant des moyens financiers que les dirigeants ou les
repreneurs ne peuvent pas toujours mobiliser, il s’agit généralement d’un financement
obligatoire ou de prêts subordonnés, voire des prêts relais, qui permettent éventuellement
au « prêteurs mezzanine » une entrée au capital à des conditions avantageuses

2.3 Capital reprise/transmission

Différentes situations peuvent se présenter : le dirigeant-propriétaire d’une société qu’il a porté à


maturité voudrait soit engager une dernière ou une nouvelle poussée de croissance, soit se retirer
en vendant tout simplement son affaire, soit réaliser une partie de son patrimoine. Le capital-
investisseur peut l’accompagner dans cette phase et il est d’ailleurs tout particulièrement approprié
et recherché par les repreneurs. Il peut également s’agir de la cession d’une entreprise familiale ou
d’une filiale d’un grand groupe industriel ou financier reprise par ses salariés ou par un manager
extérieur.

La différence principale entre le capital-investissement et le capital risque est que ce dernier


s’adresse aux nouvelles entreprises qui passent par plusieurs étapes avant la sortie finale, alors que
le capital-investissement s’adresse à un éventail d’entreprises plus large, le plus souvent à des
entreprises matures ayant des perspectives de restructuration. La transaction de capital-
investissement a tendance à intervenir dans moins d’étapes de financement et à cibler d’avantage le
financement de dettes que ne le fait le capital-risque. Au Maroc, le capital risque dans son sens le
plus strict constitue une petite fraction de transactions de capital-investissement.

ISCAE-Rabat/M1-Finance 14
2.4 Capital retournement (turnaround)

Il s’agit d’une reprise d’entreprises en difficulté et non en défaillance. Dans ce cas, la reprise de la
société par le fonds prend souvent la forme d’un MBO (Management Buy Out) ou MBI (Management
Buy In). Le premier cas désigne l’association du fonds avec les dirigeants actuels en vue de la
création d’une Holding qui va racheter la société concernée. Quant au second cas, il s’agit de la
constitution, par le fonds, d’une équipe de dirigeants pour la reprise de la société cible. Ce type
d’opérations est souvent financé par effet de levier, en injectant une grande part de la dette dans la
Holding de reprise.
III- LES SPECIFICITES DU CAPITAL RISQUE

1) Les caractéristiques du capital-risque :


Les caractéristiques du capital risque sont assez nombreuses, mais trois principales sont liées
directement à ce dernier :
• La participation au capital social
• L’apport d’une VA au capital investi par une participation active
• L’orientation a long terme

I) La participation au capital social

En capital-risque, l’instrument financier fondamental que doit utiliser l’investisseur lors de son
intervention dans une entreprise, soit au moment de la création soit au moment de son expansion,
est la souscription à une augmentation du capital (capitaux propres).

Néanmoins, d’autres instruments financiers peuvent se mettre à la disposition de l’investisseur en


capital-risque afin de satisfaire la demande des chefs d’entreprise, comme les comptes courants
d’associés, les obligations convertibles, les prêts participatifs…(quasi-fonds propres), les différents
instruments financiers utilisés par les investisseurs en capital-risque peuvent correspondre à un
stade bien précis du développement de l’entreprise (sa création, son expansion, n’ayant pas dépassé
le point mort, son expansion ayant dépassé le point mort…).

Enfin, il convient de mettre en évidence les caractéristiques du financement par prise de


participation au capital. Pour cela, nous allons le comparer au financement pat crédit bancaire, selon
NOUVELLET (1). Les deux modes de financement se différencient par plusieurs caractéristiques, tout
d’abord, alors que le concours bancaire est par définition contractuellement limité dans le temps, le
concours par prise de participation est illimité dans le temps, d’où le risque d’immobilisation de
fonds investis pour une durée indéterminée. Le concours sous forme d’une prise de participation ne
peut être assorti d’aucune garantie, c’est cette caractéristique qui fait que le rapport entre
l’entreprise et l’investisseur en capital-risque, est un rapport d’associés et non de créancier à
débiteur. La rémunération de la prise de participation au capital est aléatoire. Les plus-values sont
difficiles à prévoir, et les dividendes sont fonction des bénéfices aléatoires, d’où le risque d’absence
de rémunération des fonds investis, alors que le crédit bancaire a une rémunération fixe et certaine,
due par l’entreprise même en cas de perte d’exploitation, à la seule exception minoritaire, celui qui
apporte le concours ne peut pas s’immiscer dans la gestion de l’entreprise. Son pouvoir de décision
est très limité et il se contente de jouer le rôle de conseiller de gestion.
www.marocentrepreneurs.com
Eclairages sur l’activité de capital investissement par Othmane Mikou
Battini, Pierre
Capital-risque : les règles du jeu / Pierre Battini. - Paris : Editions d'Organisation, 1985

ISCAE-Rabat/M1-Finance 15
ii) L’apport d’une VA au capital investi par une participation active

Après leur première intervention dans le capital d’une entreprise, les investisseurs en capital-risque
ne restent pas inactifs, ils continuent à suivre le développement des entreprises. Les investisseurs en
capital-risque ne prennent aucune garantie sur l’entreprise. à l’inverse des préteurs traditionnels, les
premiers sont intéressés par la valorisation de l’entreprise en terme de capitalisation pendant la
période de détention d’une partie du capital de l’entreprise, les seconds souhaitent la sécurité de
leur placement et sa liquidité au moment des échéances. Les investisseurs en capital-risque
définissent leur métier comme « financement +assistance management ». Ils mettent en avant
l’expression de partenaire actif, de l’entreprise, avec leur savoir-faire, les investisseurs en capital-
risque fournissent assistance à la détermination de la politique générale, à la croissance de
l’entreprise, à la planification à long terme, à l’évaluation financière, au recrutement de personnel,
aux relations avec les actionnaires et enfin à la liquidation éventuelle de la participation, c’est de
cette façon que l’investisseur capital risque ajoute de la valeur à ses investissement.

iii) L’orientation à long terme :

De la conception d’idées au lancement de l’affaire, et du lancement a la consolidation puis à son


introduction en bourse, l’entreprise passe par des stades de développement aux durées assez
longues

Si les investisseurs en capital-risque veulent voir les investissements réussir, ils sont obligés de suivre
le développement de l’entreprise et ne liquideront leur participation que lorsque l’entreprise aura
réussi son projet, conquis un marché, acquis une crédibilité aux yeux du monde industriel et obtenu
une réussite financière.
La durée de l’intervention peut s’allonger du fait de la faible liquidité des investissements en capital
risque (investissement réalisés par des entreprises petites et moyennes non cotées)

2) Capital-risqueur et banquier : deux métiers différents

Capital-risqueur Banquier

Nature du financement Fonds propres Prêt

Non contractuelle (plus-value)


Rémunération Contractuelle (intérêt)
et contractuelle (commission)

Non définie mais limitée à


Durée d'investissement ou du prêt Définie contractuellement
quelques années

Liquidité des titres très faible Faible

Intervention dans la gestion Active Passive

Compétences Multiples Financières

ISCAE-Rabat/M1-Finance 16
Les privatisations
La crise économique mondiale de 1975 a eu des effets négatifs sur l’Economie en général et sur le
fonctionnement du système de « l’Etat providence » en particulier, ce qui a eu pour conséquences
de limiter les nouvelles ressources et le chômage a progressé engendrant des besoins nouveaux
difficilement compressibles.

Les dépenses de l’Etat sont alors devenues largement supérieurs aux possibilités que la croissance
pouvait offrir et d’autres parts cette croissance avait besoin de plus en plus d’investissement privé
pour se réaliser.
L’Etat a eu alors recours aux ressources de l’impôt et aux cotisations sociales pour se financer et
aussi financer les déficits causés par les entreprises publiques notamment, mais la crise de l’Etat
providence était beaucoup plus profonde pour être financée par ces moyens seulement ; c’est alors
que les Etats ont marqué un mouvement de désengagement.
Ce désengagement s’est traduit par un mouvement de privatisation qui est apparue comme un
véritable remède, car elle est capable de réduire les déficits budgétaires et d’accélérer la croissance
des économies instables grâce à une meilleure efficacité de l’allocation et de l’utilisation de
ressources financières

La participation des entreprises privées dans la gestion de services publics s’inscrit dans un double
contexte. D’une part, personne ne remet en question l’importance des services publics et des
infrastructures pour satisfaire les besoins des populations dans une optique de cohésion sociale, de
lutte contre l’exclusion et de développement durable. Il suffit d’une période de canicule, d’une forte
inondation, d’une interruption du service d’électricité touchant plusieurs régions pour se rendre
compte ou rappeler l’importance que les services publics ont dans la vie quotidienne des personnes
et des sociétés partout dans la planète. Il convient donc d’assurer un service de qualité à un prix
accessible pour tous.
Non seulement la Banque Mondiale et le FMI (Fond Monétaire International) ont encouragés les
politiques de privatisation, mais ces organismes en ont fait des composantes importantes des
politiques d’ajustement pour les pays en crise.
Notamment pour le cas du Maroc, il faut s’interroger sur les impacts de privatisation sur la finance
publique, et sur le marché financier, ainsi que les répercussions sociales de la privatisation.
Pour en faire, on va adopter le plan suivant :

I Présentation de la privatisation :
1) Définition :
La privatisation est synonyme de restructuration, d’autonomie, de transfert, de réaction face à la
croissance de la bureaucratie, de changement surtout de structure organisationnelle de
dénationalisation des entreprises compétitives et bénéficiaires nationalisées par le gouvernement
socialiste. Ces différentes appellations prouvent que la privatisation à plusieurs significations.

ISCAE-Rabat/M1-Finance 17
2) Objectifs

La privatisation est l'opération consistant à transférer par la vente d'actifs, une activité, un
établissement ou une entreprise du secteur public au secteur privé. Elle peut avoir plusieurs
significations :

Privatisation

Au sens large Au sens Au sens


restreint managérial
Vise la mise en place d’un Renvoie à l’idée de C’est une technique de
cadre organisationnel et décharger l’Etat de management public qui
institutionnel favorable à certaines responsabilités introduit dans le secteur
l’encouragement du ou de certains biens pour public privatisé la logique
secteur privé et les lois du les confier au secteur privé. propre à celles des
marché : libéralisation du La privatisation signifie une entreprises privées
commerce extérieur, technique par laquelle (rentabilité) et des
démonopolisation des l’Etat transfert pratiques habituelles au
marchés, l’emprunt par le partiellement ou marché (concurrence).
secteur public des modes totalement la propriété de
de gestion privé... ses entreprises au secteur
privé.

o Contribuer à faire émerger de nouvelles ressources humaines en donnant leur


chance à de nouveaux chefs d'entreprises
o Elargir l’actionnariat à de nouvelles catégories sociales
o Optimiser la modernisation de l’économie marocaine
o Promouvoir l’économie nationale
o Générer et favoriser la création de nouveaux emplois
o Limiter, restreindre et gérer la concentration capitalistique
o Stimuler l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.
o Alléger les charges du budget de l’Etat en matière de soutien aux entreprises
publiques
o Consolider la régionalisation
o Permettre une plus grande ouverture sur l’économie mondiale et participer plus
largement et efficacement aux échanges internationaux

ISCAE-Rabat/M1-Finance 18
3) Réglementation :

La privatisation s’inscrit dans une série de mesures visant à réduire le rôle de l’Etat marocain dans
l’économie.

Depuis les années 70, la part du secteur public dans la consommation et l’investissement a chuté
respectivement de 5% et de 30%, avec une hausse conséquente des parts du secteur privé.

Avec le temps et grâce à la politique économique et sociale de l’Etat, la formation de la main


d’œuvre s’est améliorée, l’infrastructure s’est étendue, les entrepreneurs sont devenus plus actifs et
mieux qualifiés.

La privatisation marque le passage de l’économie marocaine à une nouvelle étape de


développement.

L’approche libérale du Maroc est fondée sur la conviction que l’entreprise privée est mieux outillée
pour opérer dans un environnement concurrentiel et que l’Etat doit se consacrer en priorité à son
rôle d’animateur de l’économie.

4) Avantages et inconvénients

Avantages :

 L'augmentation de l'investissement
 L'apport de l'innovation et du savoir-faire
 L'amélioration de la gestion
 Un meilleur rapport qualité/prix
 La disparition progressive du monopole public
 L'élimination des déficits financiers
 Une meilleure responsabilité des dirigeants
 La réduction de l'intervention politique et corruption
 La définition d'un bon cadre réglementaire

Inconvénients :

 Le risque de sous-investissement en entretien et en maintenance. Cette situation est


observée lorsque l'Etat qui réglemente ne laisse pas de surplus à l'opérateur ex-post. Ce
comportement de l'Etat n'incite pas l'opérateur à investir ex-ante ;
 Le risque de sous-évaluation de l'entreprise, qui est observé lorsque l'Etat cède l'entreprise
pour un montant qui ne reflète pas sa vraie valeur ;
 Le remplacement du monopole public par le monopole privé qui traduit la préférence pour
l'efficacité productive que pour l'efficacité allocative ;
 Réduction de l'emploi ;
 Difficultés pour coordonner les investissements privés et publics ;
 Création d'une mauvaise compétition.

II- Les impacts de la privatisation au Maroc

De manière générale, la privatisation a eu des effets positifs appréciables sur l’ensemble des
entreprises cédées. Les acquisitions faites par des partenaires industriels de renom, marocains et
étrangers, ont permis aux entreprises privatisées de s’insérer dans des stratégies de développement
ISCAE-Rabat/M1-Finance 19
de groupe, d’accéder à de nouveaux marchés grâce aux réseaux internationaux de partenaires
stratégiques et d’améliorer leur savoir-faire et leur productivité, renforçant ainsi leurs positions
concurrentielles.
Globalement, la privatisation s’est traduite par une très nette augmentation des résultats des
entreprises concernées.
En plus de cet impact micro-économique de la privatisation, d’autres bénéfices d’ordre macro-
économiques sont à relever.

1) Impact positif sur les finances publiques :


La contribution des recettes de la privatisation au budget général de l’Etat sur la période 1993-2003
a été de 5,8% des recettes ordinaires (hors privatisations) avec des pics de 24,5% en 2001 et de 13,8
% en 2003, correspondant respectivement à la cession de 35 % de Maroc Telecom à Vivendi
Universal pour 23,3 milliards de DH, et à la cession de 80% de la Régie des Tabacs à Altadis pour 14,1
milliards de DH.

Depuis 2001, une part importante des recettes est affectée au Fonds Hassan II pour le
Développement Economique et Social qui a atteint 23,2 milliards de dirhams à fin juillet 2005.

2) Impact positif sur l’environnement concurrentiel :


Au-delà des retombées financières des opérations de privatisation, qui sont de loin l'aspect le plus
commenté, les secteurs privatisés ont été aussi le champ d'actions préalables de restructuration
pour la préparation des entreprises à la libre concurrence.
La privatisation va de pair avec le démantèlement des monopoles et l'ouverture du marché à de
nouveaux opérateurs.
Les démonopolisations les plus significatives ont concerné les secteurs des télécommunications, du
tabac, du pétrole et le secteur financier.

3) Impact sur l’investissement direct étranger (IDE) :


Sur le plan des IDE, le processus de privatisation, depuis son lancement en 1993, a permis au
Royaume de drainer des investissements extérieurs particulièrement importants vers les secteurs
industriels, financiers, des télécommunications, du tourisme et de l'énergie.

Cette évolution remarquable a permis au Maroc de passer en 2003, du 4ème au 1er rang parmi les
pays arabes destinataires d'IDE, devançant l'Egypte et l'Arabie Saoudite.

Sur le continent africain, le Maroc se positionne au 3ème rang juste après l'Afrique du Sud et le
Nigéria.
Les privatisations ont incontestablement raffermi l'intérêt que portent les investisseurs étrangers à
notre économie, puisque leur souscription cumulée a atteint 63 milliards de dirhams à fin septembre
2005.

La répartition sectorielle de ces investissements fait ressortir au premier plan la prédominance des
télécommunications (41 milliards de dirhams), de l'industrie (19 milliards de dirhams), et de
l'immobilier (2 milliards de dirhams). Au second plan, on retrouve le secteur financier avec des
opérations de privatisation importantes qui ont concerné des institutions bancaires telles que la
BMCE et des holdings (SNI), le secteur des services grâce à la privatisation d'entreprises hôtelières et
de transport, (les hôtels Dunes d'Or et Malabata) et le secteur de l'énergie, des mines et du pétrole,
avec des opérations telles que celles portant sur LASAMIR et la Société Chérifienne des Pétroles
(SCP).

ISCAE-Rabat/M1-Finance 20
Ainsi, sur les 70 unités privatisées, 20 sociétés et 6 hôtels ont été totalement ou partiellement cédés
à des investisseurs étrangers, représentant 82 % de la recette globale de la privatisation.

Des groupes étrangers de renommé ont investi dans les opérations de privatisation, tels Vivendi
Universal, Altadis, Holderbank, Dragofina, Corral, Renault, Total, ainsi que FRAM.

4) Impact sur le marché financier :

Le processus de privatisation a contribué à élargir le marché et redynamiser la Bourse de Casablanca.


En effet, la privatisation a constitué un facteur essentiel de la croissance de la place casablancaise.
Depuis 1989, année coïncidant avec la première opération de privatisation, la capitalisation
boursière a été multipliée par 48 fois, passant de 5 milliards de DH à 240 milliards de DH en
septembre 2005.

La capitalisation boursière des sociétés privatisées, en septembre 2005, représente 53% de la


capitalisation de la Bourse de Casablanca. On remarque, ainsi, une forte corrélation entre
l'amélioration des indicateurs boursiers et le rythme des privatisations.
Sur le plan du renforcement de l'actionnariat populaire, la participation du public et des salariés aux
opérations de privatisation, notamment celles faisant l'objet d'appel public à l'épargne, sont aussi un
motif de fierté.

En effet, si l’accès au marché permet aux sociétés privatisées une plus grande flexibilité pour assurer
le développement (financement des projets, évolution de l’actionnariat), les questions qui ne sont
pas réglées au moment de la privatisation apparaissent au grand jour.
Les résultats obtenus durant les quinze années de privatisation sont jugés globalement positifs. Les
perspectives s’inscrivent dans la continuité du processus mais en tenant compte des enseignements
retenus et en réajustant le processus.

III- Répercussions sociales de la privatisation :

Le phénomène de la privatisation a vu le jour dans les pays industriels, notamment au Royaume-Uni,


dans le début des années quatre-vingt, mais il s'est rapidement étendu, aux pays en développement
en particulier. Ainsi, la part des ventes de privatisation réalisées dans les pays en développement est
passée de 6 à 42% entre 1988 et 1992.
De ce fait, l’étude de la privatisation revêt une importance cruciale, ses impacts peuvent se révéler
bénéfiques mais aussi négatives non seulement sur le plan économique et financier mais également
sur le plan social.

Quels sont donc les répercussions de ce phénomène sur l’Homme en général et la situation du
salarié en particulier ?

Mesurer les conséquences de la privatisation sur l'emploi est une opération délicate. La vente
d'entreprises publiques s'inscrit généralement dans le cadre d'un processus d'ajustement structurel,
dont chacun des éléments a un impact sur l’emploi ; il est donc difficile d'isoler les effets particuliers
de la privatisation.
A en juger d'après l'expérience de nombreux pays, il semble que les entreprises opérant sur des
marchés dynamiques soient plus volontiers privatisées que celles appartenant à des secteurs en
déclin ; à preuve la privatisation de British Airways.

Les travailleurs ont encore davantage fait entendre leurs voix dans certaines économies en
transition. En Pologne, par exemple, en vertu de la loi sur la privatisation des entreprises publiques,

ISCAE-Rabat/M1-Finance 21
les salariés ont leur mot à dire sur le choix des repreneurs. Ainsi, dans une fabrique de confiserie, les
salariés ont accordé leur préférence à un investisseur suisse plutôt qu'à un investisseur britannique
car il offrait non seulement un meilleur prix mais aussi des augmentations de salaire et des garanties
en ce qui concerne la sécurité de l'emploi.

La privatisation ne consiste pas toujours en la vente d'une entreprise publique, elle peut aussi
consister en la concession de certains services publics à des entreprises privées. Ce cas est d'ailleurs
le plus fréquent aux Etats-Unis où les pouvoirs publics n'ont jamais joué un rôle prédominant dans le
secteur privé. Les auteurs du rapport constatent que ce mode de privatisation a, certes, entraîné
quelques suppressions d'emplois mais sans conséquences graves: selon une étude réalisée en 1990
par le gouvernement des Etats-Unis, seulement 7% des salariés ont été licenciés, 58% ont obtenu un
emploi dans l'entreprise privée, 24% ont été mutés à d'autres emplois publics et 7% ont pris leur
retraite.

Il semble en revanche que dans d'autres cas, la privatisation ait causé de nombreuses pertes
d'emploi. Au Ghana, par exemple, où 86 entreprises avaient été privatisées ou mises en liquidation à
la fin de l'année 1993, environ 5 000 des 20 000 salariés passés du secteur public au secteur privé
ont, dans un premier temps, perdu leur emploi. Au Pakistan, où le programme de privatisations a
commencé en 1991, les repreneurs ont licencié 43% des salariés la première année. De même au
Brésil, malgré les réductions préalables d'effectifs, les privatisations ont entraîné des licenciements
supplémentaires.

En outre, pour faciliter le passage du secteur public au secteur privé, l'Etat intervient sur le marché
du travail en aidant les travailleurs à retrouver un emploi. Au Népal, par exemple, ceux-ci ont
bénéficié de mesures de formation et de prêts accordés à des conditions avantageuses pour s'établir
à leur compte. Au Japon, après la privatisation de la compagnie nationale des chemins de fer,
environ un tiers des 92 000 salariés concernés ont été mutés à la société de restructuration chargée
de leur trouver un autre emploi pour une durée de trois ans.

En effet, les travailleurs peuvent être parfois perdants dans les premiers temps d'une privatisation,
celle-ci peut avoir des effets positifs sur le long terme et ceci en prenant en considération les
préoccupations des salariés dès le départ.

Quant aux répercussions sociales de la privatisation au Maroc, Selon l’alinéa 7 de l’article 754du DOC
(s’adapte à tout changement dans la situation de l’employeur) ; S’il survient une modification dans la
situation juridique de l’employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du
fonds, mise en société, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent
entre le nouvel entrepreneur et le personnel de l’entreprise.
Le code du travail a repris les dispositions du DOC dans l’article 19 en y insérant, d’une manière
expressive la privatisation.
Il est à remarquer que la jurisprudence marocaine a traité la privatisation même avant que les textes
juridiques relatifs à ce phénomène économique et social soient promulgués.

En effet, il faudra bien préciser que la stabilité de l’emploi est d’ailleurs l’un des objectifs de la
privatisation par le biais de certaines mesures, notamment :
• Les appels d’offre doivent contenir l’obligation de préserver le niveau d’emploi dans
l’entreprise privatisée.
• La participation des salariés au capital des entreprises privatisables avec possibilité
d’abattement de 15% sur le prix de la cession.
En définitive, il y a lieu de signaler que, la participation des salariés reste limitée, et ce, pour les
causes suivantes :

ISCAE-Rabat/M1-Finance 22
• Des salaires bas
• La faible capacité d’épargne des salariés
• La condition qui exige le paiement au comptant

www.finances.gov.ma
Revues Trimestrielles du Ministère des Finances et de la Privatisation 2008
Privatisations, emploi et protection sociale» du rapport sur Le travail dans le monde 1995, Genève
L’économiste, 15 février 2008
http://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation

ISCAE-Rabat/M1-Finance 23
LBO & le Rachat de l’entreprise par les salariés (RES)
Dans le cadre d’une cession l’acquéreur peut compter se financer par les moyens de l’entreprise
elle-même : c’est ce que les Anglo-Saxons appellent un Leverage Buy Out (LBO), cette dernière
abréviation ayant été reprise un peu partout. Un cas particulier de LBO est celui du rachat de
l’entreprise par ses propres salariés (RES).
Donc qu’est ce comment se fait LBO et le RES

I- Leverage Buy Out (LBO)

Le Leverage Buy out (LBO) ou rachat avec effet de levier est un montage financier permettant le
rachat d'une entreprise par le biais d'une société holding. Des salariés qui veulent racheter leur
entreprise sans détenir les fonds suffisants, créent, pour la circonstance, une société qui recourt à
l'emprunt pour acquérir l'entreprise en question.

Dans la mise en œuvre d’un LBO, les acquéreurs créent, en général, une société financière ad hoc.
Cette société devient propriétaire de la cible et est financée par une mise de fonds de ces
acquéreurs et par des emprunts bancaires.

L'opération présente différentes formes :

 Les repreneurs sont des cadres dirigeants de l'entreprise rachetée (Leverage Management
buy out-LMBO) ;
 Les repreneurs (investisseurs) proviennent uniquement de l'extérieur (Leverage Buy-In ou
LBI) ;
 Les acheteurs sont à la fois des investisseurs extérieurs et des cadres internes à l'entreprise
rachetée (Buy-In Management Buy-Out) ;
 Les actionnaires veulent à terme fusionner l'entreprise avec une autre (Leverage Build-Up).
 Dans tous les cas, les repreneurs deviennent actionnaires majoritaires de la société rachetée
qui doit rembourser l'emprunt en reversant ses bénéfices à la holding.

La reprise d'entreprise par des salariés bénéficie d'avantages fiscaux, notamment :

 Le régime "mère-fille" d’intégration fiscale permet de payer l'impôt sur les sociétés en une
seule fois pour l'ensemble du groupe (et non 2 fois, par la société et par la holding) ;
 Le crédit d'impôt pour la société holding ;
 Réduction d'impôt sur les intérêts d'emprunts pour souscription au capital d'une PME ;
 Exonération des droits d'enregistrement ou de mutation pour les acheteurs.

Jean-Baptiste TOURNIER
Jean-Claude TOURNIER
Evaluation d’entreprise-Que vaut une entreprise (4ème édition)
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31713

ISCAE-Rabat/M1-Finance 24
II- RES (Rachat de l’entreprise par les salariés) :

Il est possible pour les salariés d’une entreprise en difficulté qui souhaite fermer, de constituer une
société dont le but exclusif est de racheter la société qui les employait. Comment cette opération
peut être mise en place et quels sont les avantages fiscaux dont ils peuvent bénéficier.

1) Les conditions nécessaires à une opération de rachat d’une entreprise par ses
salariés :

La société créée pour le rachat doit être obligatoirement soumise

 Une société ne peut effectuer le rachat du capital de la société cible que si elle est nouvelle
et que son objet social est exclusivement le rachat total ou partiel du capital de la société
cible.
 Le contrôle qui est exercé à travers les droits de vote doit être détenu au moins au tiers par
les salariés de la société cible dont le nombre ne peut être inférieur à cinq. Cependant, un
salarié qui détient directement ou indirectement au moins 50 % des droits de vote de la
société nouvelle ou de la société rachetée ne peut plus bénéficier de la déduction des
intérêts d’emprunt contractés pour financer leurs souscriptions.
 Dans un délai maximum de deux mois après la constitution, la société de rachat doit détenir
plus de 50 % des droits de vote de la société rachetée.
 La société rachetée doit exercer une activité industrielle ou commerciale et doit être
soumise obligatoirement au régime de droit commun de l’impôt sur les sociétés, soit de
plein droit, soit sur option, au plus tard au jour de rachat.

2) Mise en place de l’opération de rachat d’une entreprise par ses salariés

L’opération de rachat consiste par les salariés à :

 constituer une société à travers laquelle ils vont lever des capitaux qui vont servir à acheter
l’entreprise où il travaillait. La société ainsi constituée, va solliciter des concours bancaires
ou émettre des actifs financiers, ainsi que recourir à un nombre plus vaste de possibilités de
financements.
 Ensuite, ils vont se répartir la propriété de leur nouvelle entreprise à travers les parts
sociales de la société de rachat. La direction de la société est généralement confiée à des
mandataires sociaux, mais le pouvoir demeure aux mains des salariés, car il est courant que
les salariés ne disposent pas souvent des compétences techniques nécessaires pour la
direction de la société dans le cadre d’une gestion courante.
 Enfin, les fonds levés par la société de rachat seront remboursés grâce aux bénéfices
ultérieurs de la société rachetée, en respectant les modalités et conditions de
remboursement conclues.

https://www.statutentreprise.com/rachat-dune-entreprise-salaries

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Bibliographie :
- Capital-risque : les règles du jeu / Pierre Battini. - Paris : Editions
d'Organisation, 1985
- Evaluation d’entreprise-Que vaut une entreprise (4ème édition)/ Jean-
Baptiste TOURNIER Jean-Claude TOURNIER
- Eclairages sur l’activité de capital investissement par Othmane Mikou
- Pascal Barneto & Georges Gregorio DSCG2/Finance Manuel et
application Edition2 : DUNOD Pages 3, 4, 5, 6 et 21
- Privatisations, emploi et protection sociale» du rapport sur Le travail
dans le monde 1995, Genève
Revues :
- Revues Trimestrielles du Ministère des Finances et de la Privatisation
2008
- L’économiste, 15 février 2008
Webographie :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation
- https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31713
- https://www.statutentreprise.com/rachat-dune-entreprise-salaries
- www.marocentrepreneurs.com
- www.finances.gov.ma

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