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Normes IFRS

Robert teller
Rafonier (gèneve))
Chrésetien haolo

Au cours de 20 dernières années, l’accélération de l’internalisation des économies puis leur


mondialisation et la globalisation puis des marchés financiers, qui en a résulté, ont rendu
impérative l’harmonisation, à l’échelle mondiale, de l’information comptable et financière
fournie aux investisseurs.
En effet, il devenait impossible pour les acteurs de l’économie que sont les entreprise, de
pouvoir convenablement se comparer et se concurrencer sur le marché mondial, sans pour
autant tenir compte des divergences réglementaires qui existent dans les législations
financières et comptables actuelles. De plus, la multiplication des scandales financiers comme
ceux d’Enon, Worldcom ou encore Vivendi a perturbé la confiance des investisseurs.
Ainsi, afin d’éviter une désaffection de marchés, les réglementations et la normalisation sont
devenues accrues. L’objectif est donc l’accroissement de la transparence pour l’investisseur ;
et de renforcer les moyens de contrôles pour l’administration.
L’IASC est devenue au 1er avril 2000,
L’IASB (International Accountning Standard Board) et c’est à cette date que les nouvelles
normes adoptées ont commencée à s’appeler IFRS à la place de IAS.
L’adoption des normes IFRS dans le monde est en train de se réaliser à grande vitesse : En 2002,
l’UE a décidé d’uniformiser les règles comptables de ses Etats-membres en adaptant les normes
IFRS.
Pour le Maroc, le CDVM avait exigé qu’à partir de 2005, les groupes cotés doivent leurs comptes
consolidés selon un référentiel déterminé (marocain ou IFRS)
Toutefois, l’ouverture à l’international, la double cotation (paris et casa), ainsi que la
désuéltude du référentiel comptable de consolidation P/P aux groupes internationaux faisant
appel public à l’Epargne ont fait que la de plus en plus de sociétés marocaines (Maroc télécom,
ONA, SNI,..) ont adopté le référentiel de l‟IASB, étant donné que les IFRS constituent un
référentiel de qualité reconnue par les différentes places financières au niveau international.
Si pour l’instant, au Maroc, toutes les stés ne sont pas concernées, les normes ont vocation à
s’appliquer à terme à l’ensemble des eses, contexte international l’oblige. De ce fait, le
législateur et les organismes de normalisations marocains sont appelés à moderniser les
normes comptables et le droit financier en vigueur pour permettre une implémentation
optimale des normes IAS/IFRS.
La maitrise des normes comptables internationales et de leur l’application est inéluctablement
l'une des conditions de la réussite de l'harmonisation comptable au Maroc. Une bonne
connaissance des normes IAS/IFRS permettra de renseigner sur les différents retraitements à
apporter aux normes comptables marocaines pour qu’elles soient conformes aux normes
comptables internationales. A travers une étude comparative des normes IAS/IFRS et des
normes comptables marocaines, nous tenterons, dans ce qui suit, de dégager les principales
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modifications à introduire à la comptabilité marocaine pour qu’elle soit conforme aux
prescriptions des normes internationales. Pour ce faire, nous aborderons, dans une première
partie, le cadre conceptuel des normes : IAS/IFRS : Nous essayerons d’expliquer ce que sont les
normes IFRS, comment elles ont été mis en place, dans quels buts et quel changement vont-
elles impliquer. La deuxième partie sera consacrée aux normes comptables marocaines : nous
procéderons à une présentation du cadre conceptuel des normes comptables marocaines, du
contenu de ces normes et les principaux retraitements comptables nécessaires pour assurer le
passage des normes marocaines aux normes IAS/IFRS
Chapitre 1 : Cadre conceptuel des normes IAS/IFRS
Parler des origines des normes comptables internationales, c'est parler du cadre réglementaire
international des normes IAS/IFRS, à savoir l'IASC (International Accounting Standards
Committee).
I - CONSTITUTION DE L’IASC
L’International Accounting Standards Committee (IASC) fut créé en 1973 par Henri Benson, l’un
des anciens présidents de la plus importante organisation professionnelle britannique
(Institute of Chartered Accountants of England and Wales). Cette initiative privée, rassemblant
les instances professionnelles de neuf pays, n’avait pas pour objet initial d’ériger une
normalisation internationale.
Jusqu’à la fin des années 80, le travail de l’IASC consistait à rechercher un consensus normatif
permettant la comparabilité des états financiers. Toutefois, la normalisation nationale restait
la règle, chaque pays s’efforçant à ce que les IAS (International Accounting Standards) publiées
par le Board soient compatibles avec les normes et conventions locales et non l’inverse. Cette
recherche du consensus ne pouvait qu’aboutir à un jeu d’options multiples nuisant à la
comparabilité des états financiers.
En 1986, l‟IASC se pencha sur un travail qui allait devenir ultérieurement le socle de la
normalisation comptable : la construction d’un cadre conceptuel susceptible d’apporter des
réponses à quelques questions essentielles. En 1989, ce cadre conceptuel était achevé ; il
permettait d’identifier sans ambiguïté les principaux destinataires des états financiers (les
apporteurs de capitaux à risque), de préciser les caractéristiques qualitatives de l’information
financière, de formuler un vocabulaire précis, enfin de définir la forme et le contenu des
documents de synthèse. Globalement, ce cadre conceptuel, assez peu différent de celui du
FASB, s’inscrivait dans une logique anglo-saxonne privilégiant l’information de marché, la
prééminence de la substance sur la forme et la préférence de la juste valeur au coût historique.
Au début des années 90, sous la pression d’un double constat, l’IASC changea de stratégie. En
premier lieu, l’Organisation Internationale des Comités de Valeurs (OICV), regroupant les
principaux régulateurs des marchés boursiers, éprouvait un besoin urgent de normalisation
internationale. D’une place financière à l’autre, les états financiers étaient assez peu
comparables et seules les normes américaines formaient un ensemble achevé.
Afin d’éviter que l’OICV, très influencée par la SEC américaine, ne produise ses propres normes,
l’IASC s’engagea dans une politique de réduction des options comptables devant aboutir à un
seul traitement technique de référence, avec, néanmoins, la possibilité de recourir à un
traitement alternatif secondaire.

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En 1993, l’OICV adopta un premier ensemble de normes pouvant être acceptées par les
régulateurs nationaux. Forts de ce succès, l’IASC et l’OICV s’engagèrent, contractuellement,
en 1995, à proposer un corps de normes essentielles (core standards) acceptables par
l’ensemble des places financières internationales.
Ce travail considérable déboucha, en 2000, sur la publication d’une résolution de l’OICV
recommandant à chacun de ses membres d’adopter les normes IAS pour les sociétés cotées
étrangères. Cette alliance objective réussie avec l’OICV donna alors une très forte crédibilité à
l’IASC et la posa de facto en instance de normalisation alternative au FASB américain.
En second lieu, sur un plan institutionnel, l’IASC restait une organisation «trop» professionnelle
largement dominée par l’IFAC, car les dix-sept personnes composant le
Board étaient nommées par son conseil. Pour s’ériger en «normalisateur » international, il
fallait acquérir une légitimité plurielle et incontestée.
C’est ainsi que l‘IASC eut l’idée d’ouvrir sa structure à d’autres acteurs institutionnels en leur
offrant des postes d’«observateurs» sans droit de vote. Le FASB fut admis en 1988, la
Communauté européenne en 1990 et l’OICV en 1996. Il fallait aussi répondre à de nombreuses
critiques portant sur le déficit de représentativité de l’organisation (absence de représentants
des utilisateurs de l’information financière, absence des normalisateurs nationaux,
déséquilibre géographique). Il était temps de changer de structure afin de donner à
l’organisation une assise incontestée.
En 1997 fut créé le Strategic Working Party, chargé d’explorer les différentes formes que
pourrait adopter la nouvelle structure. Finalement, c’est à Venise, le 19 novembre 1999, que
disparut l’IASC au profit d’une nouvelle organisation proche de celle du FASB, associant un
Board de trustees et un Board technique, l‟IASCF/ IASB.
II- IASC : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
La nouvelle structure de l’IASC a pris effet le 1er avril 2001. Très comparable à son homologue
américain, elle se compose d’un Board de trustees à vocation politique et stratégique (IASCF)
et d’un Board plus opérationnel (IASB) auquel sont rattachés plusieurs organes dérivés. Le
schéma suivant cette organisation :
3 . Le Framework :
Le Framework est un document qui pose d’une part les principes généraux que doivent respecter
les états financiers d’une entreprise et d’autre part catégorise et définit les éléments qui
constituent les états financiers.
3.1 .Les principes généraux :
 Satisfaire le besoin d’information des utilisateurs des normes financières (investisseurs,
salariés, clients, etc…).
 Prédominance du bilan par rapport au compte de résultat (Position financière).
 Juste valeur (valeur d’échange sur un marché en opposition avec le coût historique).
Juste valeur : fair value --- 1- prix de marché < pdt similaire sinon le modèle
 Substance sur la forme : les évènements doivent être considérés et présentés
conformément à leur substance économique et non simplement à leur forme juridique.
3.2 . Evaluation historique et évaluation en juste valeur :
Dans le cas d’une action par exemple :
3
- Valeur historique en t : cours de l’action à la date t ;
- Juste valeur à la date t : prix « théoriquement » correct basé sur l’actualisation des flux de
paiements futurs.
3.3 . Illustration du principe : « Primauté de la substance sur la forme »
Exemple : Souscription d’un contrat de location pour un photocopieur.
 Forme : le contrat à la nature juridique d’un contrat de location ;
 Substance : l’utilisation du photocopieur et les avantages liés ;
 Primauté de la substance sur la forme : ce contrat ne doit pas être comptabilisé comme un
contrat de location, mais comme l’acquisition d’un actif (avantages économiques futurs) à
crédit (les loyers constituant le " remboursement " du crédit sur l’acquisition de l’actif).
Exemple :
4 . Structure des normes IFRS :
La structure des normes IFRS se compose des :
Normes :
 International Accounting Standards (IAS) ;
 International Financial Reporting Standards (IFRS) ;
Interprétations :
 Standing Interpretations Committee (SIC) ;
 International Financial Reporting Interpretations Committee (IFRIC).
5 . Elaboration des normes :
Le processus d’élaboration des normes produites par l’IASB comprend six étapes. Des
Administrateurs assurent la conformité de divers points durant tout le processus.
 Etape 1 : Mise en place de l’agenda ;
 Etape 2 : Projet de planification ;
 Etape 3 : Développement et publication d’une discussion paper (DP) ;
 Etape 4 : Développement et publication d’un exposure draft (ED) ;
 Etape 5 : Développement et publication d’une norme IFRS ;
 Etape 6 : Procédures après qu’une norme IFRS soit publiée ;
Présentation des états financiers :
Contrairement aux règles internationales, la norme IAS1 rend obligatoire la distinction au bilan,
entre éléments courants (3 ; 5) et éléments non courants (2) , sauf si une représentation en
fonction de la liquidité des actifs et passifs fournit une information plus pertinente. Cette dernière
disposition prévaut essentiellement pour les établissements financiers.
Un actif (ou une dette) est qualifié de « courant » au sens de la norme IAS 1, s’il répond à l’une des
conditions suivantes :
 Il est destiné à être consommé ou vendu dans le cycle d’exploitation de l’entreprise
(remboursé pour les dettes) ;
 Il est détenu à l’origine pour être vendu ;
 Il doit être utilisé ou cédé dans les douze mois (éteinte si c’est une dette);
 Il correspond à la trésorerie ou un équivalent de la trésorerie (elle ne peut être différée au-
delà de douze mois dans le cas d’une dette).

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Tout élément ne correspondant pas à cette définition doit être, par défaut, classé en « non courant
». Si cette nouvelle obligation ne devrait pas poser de problèmes majeurs pour la classification des
actifs, elle nécessitera néanmoins des aménagements pour la classification des actifs, notamment
celle des provisions (long terme et court terme), celle des dettes financières (part à moins d’un an
et part à plus d’un an).
Prise en considération de la valeur des biens au terme de leur durée d’utilisation :
Par valeur d’un Bien à terme, on entend la valeur actualisée de celui - ci, en fonction des critères
d’un marché. Cette valeur future était considérée comme négligeable, et son montant difficile à
déterminer, n’était pas déduit du coût du Bien. Cependant dans certaines activités où cette valeur
résiduelle actualisée est importante, on a la possibilité d'en déduire le montant de la valeur
amortissable.
Actif non courant :
a) La suppression des charges à répartir et des frais préliminaires :
Ces dépenses devront, être comptabilisées de manière rétrospective soit en charges, soit en
immobilisations. De ce fait, ils ne doivent plus figurer au niveau de l’actif. Il faut donc contre -
passer chaque compte et les amortissements y afférents en contrepartie d’un compte de réserve
pour le solde d’ouverture et en contrepartie d’un compte de charges pour les augmentations de
l’exercice.
b) Immobilisations incorporelles :
La norme IAS38 a pour objectif de définir le traitement comptable des immobilisations
incorporelles qui ne sont pas spécifiquement traitées par une autre norme IAS/IFRS. La présente
norme impose aux entreprises de comptabiliser une immobilisation incorporelle si, et seulement
si, certains critères sont réunis. La norme spécifie également comment évaluer la valeur comptable
des immobilisations incorporelles et impose de fournir certaines informations sur celles-ci. Une
immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance physique,
détenu en vue de son utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou de services, pour
une location à des tiers, ou à des fins administratives. Par application des dispositions de l’IFRS1
Cas d’acquisition séparée :
En cas d'acquisition séparée, le coût d'une immobilisation incorporelle est déterminé de la même
façon qu'une immobilisation corporelle.
Selon la norme marocaine, le coût d'une immobilisation corporelle correspond au prix d'achat, y
compris les droits et taxes non récupérables et les frais directs tels que les commissions et
honoraires.
Acquisition dans le cadre d’un regroupement d’eses, la norme marocaine ne prévoit pas ce type
d’acquisition. Mais l’IAS le traite :
Le coût d'une immobilisation incorporelle acquise dans le cadre d'un regroupement et
comptabilisé séparément correspond à la juste valeur.
L'évaluation de la juste valeur est une affaire de jugement :
S’il existe un marché, l'actif est évalué au prix du marché actuel. Si ce cours n'est pas
disponible l'actif est évalué au prix de la transaction similaire la plus récente ;
S'il n'existe pas un marché, le coût de l'actif doit correspondre au prix que l'entreprise aurait
payé pour acquérir un tel actif ;

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Si le coût de l'actif ne peut être évalué de façon fiable, il est considéré comme faisant partie
du goodwill.
Fond commercial (goodwill généré en interne)
Le fond commercial généré en interne n'est pas comptabilisé en actif. Alors que le fond
commercial acquis est constaté comme actif incorporel. Les coûts inhérents à la continuation des
affaires de l'entreprise peuvent contribuer à la création et au maintien du fond commercial. Ces
coûts sont constatés en charges.
Au même titre que le fond commercial, le droit au bail créé ne peut être constaté comme actif
Les amortissements :
L’IAS 38 prévoit des traitements similaires à ceux prévus par la norme marocaine. Toutefois L'IAS
38 utilise le terme "durée d’utilité" au lieu de " durée d’utilisation" et propose huit facteurs pour
déterminer la durée d’utilité :
Utilisation attendue de l’actif par l’entreprise et le fait que cet actif puisse (ou non) être géré
efficacement par une autre équipe de direction ;
Les cycles de vie caractéristiques de l’actif et les estimations de durée faite pour des actifs
similaires ;
L’obsolescence technique, technologique ou autre ;
La stabilité du secteur et l’évolution de la demande pour les produits générés par l’actif ;
Les actions attendues des concurrents ou des concurrents potentiels ;
Les dépenses à effectuer pour obtenir les avantages économiques futurs attendus de l’actif ;
La durée du contrôle sur l’actif et les limitations juridiques ou autres ;
La durée d’utilité de l’actif dépend ou non d’autres actifs.
L’IAS 38 prévoit en outre que la durée d’utilité ne dépasse généralement pas les 20 ans ; toutefois
si l’entreprise estime que la durée d’utilité est supérieure à 20 ans, elle doit :
Amortir l'immobilisation sur la meilleure estimation de la durée d'utilité ;
Estimer la valeur recouvrable de l'immobilisation au moins une fois par an ;
Expliquer pourquoi la durée d'utilité est supérieure à 20 ans.

I. Caractéristiques d'une immobilisation incorporelle


Les caractéristiques d'une immobilisation incorporelle, comme définis par l'IAS38, peuvent être
déduites à partir de la définition d’une immobilisation incorporelle et des règles générales de prise
en compte des actifs incorporels.
Une immobilisation incorporelle possède trois caractéristiques :
1. Caractère identifiable : une immobilisation incorporelle doit être identifiable pour la distinguer
du fond commercial. Une immobilisation incorporelle peut être identifiable alors qu'elle n'est pas
séparable d'un groupe d'actifs ;
2. Contrôlé par l'entreprise : une entreprise contrôle un actif si elle peut obtenir et contrôler les
avantages économiques futurs qui en découlent ;
3. Avantages économiques futures : une immobilisation incorporelle doit être en mesure de
fournir des avantages économiques futurs pour l'entreprise.

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II. Comptabilisation et évaluation initiale d'une immobilisation incorporelle
1. Règles générales
a. Conditions de comptabilisation
Pour être comptabilisé en tant qu'actif, une immobilisation incorporelle doit satisfaire aux
conditions suivantes :
 Il est probable que des avantages économiques futurs iront à l'entreprise ;
 le coût de l'immobilisation peut être mesuré faiblement.
b. Evaluation initiale
Un actif incorporel acquis ou crée doit être évalué initialement à son coût déterminé selon les
règles applicables aux immobilisations corporelles.
Applications :
TD1 : les immobilisations incorporelles (IAS 38)
Exo 1 :
La société SIGMA est une société de fabrication de logiciel de type ERP (Entreprise Ressource
Planning). Au cours de l’année N, la société SIGMA a réalisé un certain nombre de dépenses toutes
constatées en charges (salaires, amortissements, frais divers). Ces dépenses peuvent être
récapitulées ainsi :
 Dépenses de recherche dite fondamentale avec ENI d’EL HARRACH sur l’application des
ensembles flous : 40 000,00 DH ; Une charge
 Dépenses de recherche dite appliquée effectuée par le laboratoire de la société sur les bases
de données de gestion dans les logiciels intégrés : 60 000,00 DH ; Une charge
 Dépenses de développement du logiciel ERP 15 déjà commercialisé : 47 000,00 DH ; Une
immo
A. Si la dépense est identifiable :

2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires 47 000,00
5141 Banque 47 000,00
L
B. Si elle n’est identifiable :

2210 Immob en recherche et développement 47 000,00
7141 Immob en non-valeur produite 47 000,00
L
 Dépenses de développement du logiciel ERP 16 pour le compte de la société LAMBADA
(cette dernière a acquis ce logiciel mais elle a demandé certaines modifications) : 15 000
DH ; Une charge parce que ce sont des dépenses complémentaires (Entretien…)
 Dépenses de conception d’un logiciel ERP 17 appelé à être vendu :
Analyse préalable 20 000,00
Analyse fonctionnelle 60 000,00
Analyse organique 80 000,00
Programmation 210 000,00
Essais 20 000,00
Rédaction de la documentation (un guide d’utilisation) 50 000,00
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Formation du personnel 30 000,00

2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires 360 000,00
7141 Immob en non-valeur produite 360 000,00
L
 Dépenses de conception d’un logiciel à usage interne ERP 18
Analyse préalable 3 000,00
Analyse fonctionnelle 9 000,00
Analyse organique 12 000,00
Programmation 30 000,00
Essais 4 000,00
Rédaction de la documentation 6 000,00
Formation du personnel 2 000,00

2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires 52 000,00
7141 Immob en non-valeur produite 52 000,00
L
 Acquisition le 1er août N du logiciel office N pour micro-ordinateurs utilisés dans
l’entreprise (prévision d’utilisation 5ans) : coût pour plusieurs packages 5 000 DA hors taxes
comptabilisés dans le compte achat matériel, équipement et matériel. La société envisage
d’amortir ce matériel en 12 mois ;

2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires (logiciel inf 5 000,00
61261 Achat de travaux 5 000,00
L
 Acquisition le 1er octobre N du droit d’utilisation de la marque Oméga auprès de la société
Kappa. Cette marque sera utilisée à l’avenir pour commercialiser certains logiciels : coût 100
000 DA comptabilisés dans le compte « achat d’études et de prestations de services ».

2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires 5 000,00
6126 Achat de w, études et prestations de services 5 000,00
L
Travail demandé : Présenter toutes les écritures qui vous semblent nécessaires à la date du
31/12/N et analyser pour les sommes imputées à un compte d’immobilisation dans ces écritures
les modes d’amortissement à appliquer.
Exercice 2 :
Une entreprise achète en date du 01/01/2017 une licence pour un montant de 240 000,00 DH. La
durée d’utilisation pressentie de cette immobilisation incorporelle est de 10 ans. Au 31/12/2019,
et ce, du fait de l’évolution technologique, sa valeur est de 120 000,00 DH.
Présentez les tableaux d’amortissement de cette immobilisation incorporelle avant et après
dépréciation.
Enregistrez toutes les écritures du 01/01/2017 au 31/12/2019.

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