Module : AUTO 604 Normalisation

Élaboration norme
Les normes sont le résultat d’une réflexion commune entre des groupes d’experts qui
participent à leur mise au point.

1. Les normes de groupement

Des structures interprofessionnelles appelées groupement peuvent si elle le souhaite, créer
leur propre cahier des charges (elles écrivent leur propre normes).
Les groupement élaborent ainsi des règles et choisissent ainsi un organisme certificateur.
Par exemple, dans le cas du label Rouge (produit de pèche), le cahier des charges doit montrer
le niveau de qualité supérieur du produit.
Il s’accompagne des résultats du test de dégustation.

2. Les normes française

L’AFNOR (Association Française de Normalisation) coordonne et anime le système français
de normalisation. Cette association privée reconnu d’utilité publique représente également les
intérêts français auprès des instituts européens et internationaux.
Un produit marqué « NF » répond à une norme française mais l’harmonisation européenne
tend à remplacer ce marquage.

3. Les normes européennes

La CEN (Comité Européen de Normalisation) règle la normalisation européenne dans les
domaines autre que l’électrotechnique et les télécommunications pour les quelles il existe des
organismes particuliers (respectivement le CENELEC et l’ETSI).
Les Normes Européenne (EN) adoptées sont mises en application dans leur intégralité comme
normes nationales et toute norme nationale en contradiction doit être retirée.
Les produits marqués « CE » est donc un produit conforme à une directive européenne, qui
peut contenir des normes concernant principalement la santé er la sécurité du consommateur.

4. Les normes internationales

L’ISO (International Standard Organisation) est une fédération mondiale qui regroupe
quelque 130 organismes nationaux de normalisation, à raison d’un organisme par pays.

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Cet organisme établit des normes communes internationales dans tous les domaines, excepté
celui de la technologie électrique et électronique qui est du ressort de la CEI (Comité
Electrotechnique Internationale).
Les langues officielles de l’ISO sont l’anglais et le français.

5. Les phases d’élaboration d’une norme

Une norme s’élabore en 3 phases.

5.1 Phase préparation à l’identification des besoins

Il s’agit de l’étude de la faisabilité technique et économique des travaux normatifs. On
détermine ici si la norme envisagé est utile, si elle comporte un enjeu économique réel et si
l’on possède assez de connaissances pour la mettre en place.
On considère que cette phase est validée lorsqu’on accepte une programmation de
l’élaboration de la norme.

5.2 Phase qui permet l’élaboration d’un projet de norme

Un groupe d’experts de toutes nature (producteurs, distributeur, consommateurs,
administrateur, etc…..) élabore un texte de norme qui devra être validé par la suite.

5.3 Phase validation

La norme est ici homologuée par l’organisme concerné (AFNOR, ISO, etc.…..) et elle peut
désormais être publiée.

6. Elaboration normes ISO

Les normes font l'objet d'un processus d'élaboration complexe qui se déroule en cinq phases :
1. Proposition ;
2. Préparation ;
3. Comité ;
4. Enquête ;
5. Approbation.
Dans les années 1990, sous la pression des développements rapides des technologies de
l'information, l'ISO a assoupli le processus d'élaboration des normes, en tenant compte de
l'activité des consortiums, dont on a considéré qu'elle ne constituait pas une menace contre le
système officiel de normalisation.
Plusieurs types de documents normatifs sont aujourd'hui disponibles :

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 Norme ISO
 ISO/PAS spécification publiquement disponible
 ISO/TS spécification technique (exemple ISO/TS 15000)
 ISO/TR rapport technique
 Accord d'atelier international (IWA)

7. Élaboration des normes CEI

Les normes sont établies par des experts regroupés dans des groupes de travail internationaux
et qui représentent les constructeurs, utilisateurs de matériels, ainsi que des représentants de
laboratoires d'essais, des consultants et des universitaires spécialistes du domaine considéré.
Ces experts sont mandatés par leur comité national, ils sont chargés de rédiger des projets qui
sont soumis au vote des comités nationaux CEI et qui sont adoptés comme normes
internationales lorsque que la majorité de votes positifs requise est obtenue (en général une
majorité des 2/3).

8. Avantages et inconvénients des normes

La notion la plus importante concernant les avantages de la normalisation est sans doute
l’interchangeabilité des produits industriels. Cette notion d’échange de produit bénéficie aux
producteurs et aux consommateurs. Mais d’autres aspects sont à considérer.
6.1 Pour les consommateurs
Le consommateur bénéficie chaque jour de la normalisation. Par exemple, celle-ci peut être
gage de sécurité pour l’achat d’un jouet. Une peluche marquée « NF » ne présentera pas de
danger potentiel pour un enfant.
Par ailleurs, le consommateur est aussi largement bénéficiaire de la normalisation.
L’achat d’un lecteur DVD s’effectuera sans crainte d’adaptation sur le téléviseur puisque ces
deux appareils sont concernés par les mêmes normes relatives au branchement.
Ces exemples pourraient être multipliés à l’infini.
Pour s’en convaincre, il suffit d’imaginer ce que serait la vie au quotidien si les normes
n’existaient pas.
6.2 Pour les producteurs
Le producteur d’un bien ou d’un service bénéficie à chaque instant de la normalisation
En effet en manipulant des objets ou des concepts normalisés, les temps d’adaptation sont
moins long et la productivité s’en trouve accrue.

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Par exemple une entreprise qui fabrique des barrettes mémoires RAM pour PC gagne du
temps grâce aux normes. Elle n’a qu’a se procurer une norme (par exemple SO-DIMM) pour
les portables) et lancer la production.
Puisque le produit est normalisé il n’est pas nécessaire de négocier avec les fabricants de
cartes mères.
Autre exemple anodins, le passage d’un FAX s’effectuera à l’aide d’une feuille au format A4
(donc normalisé) et gagnera de fait un temps précieux de recherche de papier.
Les avantages pour une entreprise seraient aussi bien difficiles à énumérer.