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UNIVERSITE DES SCIENCES ET ECOLE POLYTECHNIQUE SOCIETE S2+BTP

TECHNIQUES DE MASUKU DE MASUKU (E.P.M)


(U.S.T.M)

Département Génie Civil

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE


N° : 09/2018/INGC/EPM
Pour l’obtention du

Diplôme D’Ingénieur de Conception


Option Génie Civil
Présenté et soutenu par :
Wilcis Marc Martel MOLOMBA MOUNGUENGUI
Le 23/03/2018 à Franceville

Thème :

Sous la direction de :
 Encadreur Entreprise : M. Henri NGUEMA ELOUE, Ingénieur Génie Civil,
Administrateur Général de S2+BTP

 Encadreur Ecole : Dr. Amara DIAKITE (Docteur en Géologie de l’Ingénieur)

Membre du jury :

Dr. Charles KALISA Président du jury


Dr. Amara DIAKITE Examinateur
Mr. Bruno R. MBOCK UM Examinateur
Mr. Denis EKOUNDA Examinateur

Année Académique 2016-2017


DEDICACES
Je dédie ce mémoire tout d’abord à ma mère SIKA BLANCHE et mon père
MOUNGUENGUI ERNEST qui m’ont toujours encouragé et soutenu aussi bien
financièrement que moralement.

Je dédie aussi ce travail à ma sœur bien aimée OYI-DJABI MOUNGUENGUI


RICHELLE BLAREN’S par qui je trouve sans cesse la force de travailler ardemment.

Je dédie également ce travail à tous ceux qui ont contribué de près comme de loin à
mon bien être.

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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
REMERCIEMENTS
Pour avoir participé à la bonne tenue de ce stage, j’adresse mes sincères
remerciements à l’Entreprise S2+BTP et particulièrement à :

M. Henri NGUEMA ELOUE, Administrateur Général de S2+BTP, de m’avoir


accueilli et permis d’effectuer mon stage sous sa direction dans de bonnes conditions.

Mes remerciements vont également à tout le personnel d’encadrement du projet,


notamment à :

 M. Ismail DOUKAGA, Ingénieur chef de mission, pour sa disponibilité à


mon égard quant à la compréhension du projet ;
 M. Martial AGONDONGO, Responsable QHSE du projet, pour sa bonne
collaboration dans les échanges d’informations ;
 Tout le personnel de S2+BTP, pour l’apport des connaissances
techniques et pour m’avoir bien intégré et offert un cadre de travail
agréable.

Mes remerciements vont également à l’ensemble du corps professoral de


l’Ecole Polytechnique de Masuku (EPM) et plus particulièrement à :

 Dr. Diakité AMARA, pour m’avoir permis d’obtenir ce stage à S2+BTP et


pour avoir pris la peine de prendre connaissance de ce document et
d’apporter les corrections nécessaires ;
 Dr. Charles KALISA, pour les différents conseils donnés à mon égard et pour
avoir présidé ma soutenance ;
 M. Denis EKOUNDA et M. Bruno R. MBOCK UM, pour avoir examiné mon
travail ;

Je présente aussi mes plus sincères remerciements à ma famille pour son aide
tant sur le plan financier que moral qu’elle a su m’apporter pendant toute la durée de mes
études et de ce stage.

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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
RESUME
Le présent mémoire qui a pour thème « l’Amélioration du Cahier de Spécifications
Techniques (CST) des travaux de pavages et d’assainissements des voiries de Port-Gentil :
cas des voies 1a, 2 et 3 » est la synthèse de mon travail effectué dans le cadre de mon stage
de fin de cycle du 01 Août 2017 au 15 Février 2018 au sein de l’Entreprise S2+BTP. Il a
pour objectif de proposer des améliorations sur les caractéristiques des matériaux qui
rentrent dans la constitution de la chaussée et d’autres mesures initiées pour le CST de la
sous phase 2 (voies 2 et 3) de la phase 2 du Projet de Développement d’Infrastructures
Locales (PDIL2). Pour améliorer le CST des voies 2 et 3, nous avons d’abord passé en
revue les études géotechniques de l’Avant-Projet détaillé (APD), pour définir les
paramètres manquants telles que les classes du sol et de la plate-forme support de
chaussée qui sont respectivement les classes 𝐵1 𝑒𝑡 𝑃𝐹2+ , servant à choisir les meilleurs
critères des matériaux ainsi que les épreuves de réception requises du projet.

Le travail qu’on nous a confié consiste à élaborer un nouveau Cahier de


Spécifications Techniques qui prendra en compte les réalités du terrain au quartier Balise à
Port-Gentil pour un meilleur suivi des travaux et une meilleure tenue de la chaussée à
long terme.

En se servant des normes Française, comme par exemple la norme NF P 98-170,


nous montrons que la meilleure résistance des bétons à vingt-huit (28) jours est de trente-
deux Méga Pascals (32 MPa) à la place de vingt-sept Méga Pascals (27MPa) qui figure dans
le CST initial de la sous phase 1 (voie 1a) des travaux du PDIL2 à Port-Gentil. C’est en
procédant de cette façon, que nous améliorons les valeurs de chaque critère des matériaux
des chaussées pavées.

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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
ABSTRACT
This thesis, entitled « l’Amélioration du Cahier de Spécifications Techniques (CST)
des travaux de pavages et d’assainissements des voiries de Port-Gentil : cas des voies 1a, 2
et 3 », is the synthesis of my work done. As part of my internship end of the cycle from 01
August 2017 to 15 February 2018 within the company S2+BTP. It aims to propose
improvements to the characteristics of materials that form part of the pavement and other
measures to be taken for the CST of sub-phase (track 2 and 3) of the local infrastructure
development project phase 2 (PDIL2). To improve the CST of tracks 2 end 3, we first
reviewed the geotechnical studies of the detailed design (APD), to define the missing
parameters such as the classes of the ground and the platform support of roadway, which
are classes 𝐵1 𝑒𝑡 𝑃𝐹2+ , respectively, used to select the best material criteria and the
appropriate acceptance tests for the project.

The work we have been entrusted with is to develop a new Technical Specification
Booklet that will take into account the realities of the field at the Balise neighborhood in
Port-Gentil for better monitoring of the work and better long-term pavement performance.

Using French standards, such as the NF P 98-170 standard, we show that the best
resistance of concretes at twenty-eight (28) days is thirty-two Mega Pascals (32 MPa)
instead of twenty -sept Mega Pascals (27MPa) which appears in the initial CST of the sub-
phase 1 (lane 1a) of the works of the PDIL2 in Port-Gentil. It is by proceeding in this way
that we improve the values of each criterion of paved pavement materials.

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TABLE DES MATIERES
DEDICACES ......................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................ II
RESUME............................................................................................................................. III
ABSTRACT ........................................................................................................................ IV
TABLE DES MATIERES .................................................................................................... V
LISTE DES FIGURES........................................................................................................VII
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................. VIII
GLOSSAIRE ........................................................................................................................ X
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET .................................................................. 2
INTRODUCTION ............................................................................................................ 3
I-1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET ...................................................................... 4
I-2 ACTEURS DU PROJET ET OBJECTIFS SPECIFIQUES ......................................... 4
I-2.1 Les différents acteurs du projet ...................................................................... 4
I-2.2 Objectifs spécifiques ........................................................................................ 4
I-3 LOCALISATION DU PROJET ................................................................................ 5
I-4 RAISONS DU CHOIX D’UNE ROUTE PAVEE POUR LES VOIES DU
PROJET ............................................................................................................................. 6
I-5 GENERALITES SUR LA GEOTECHNIQUE .......................................................... 7
I-5.1 Définition .......................................................................................................... 7
I-5.2 Missions géotechniques selon la norme NF P 94-500 ................................... 7
I-5.3 Essais géotechniques........................................................................................ 9
I-6 NORMES DE REFERENCES .................................................................................. 17
CONCLUSION .............................................................................................................. 18
CHAPITRE II : REVISION DES ETUDES D’APD .......................................................... 20
INTRODUCTION .......................................................................................................... 20
II-1 ETUDES GEOTECHNIQUES DES VOIES DU PROJET ................................... 21
II-1.1 Classification du sol support et de l’arase des terrassements ................... 21
II-1.2 Classification du sol à partir de l’indice portant de la plate-forme ............ 27
II-2 DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE SELON LE CEBTP ..................... 28
II-2.1 Composition d’une chaussée pavés et principe de dimensionnement ...... 28
II-2.2 Détermination de l’épaisseur des couches de la chaussée ......................... 35
CONCLUSION .............................................................................................................. 38

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CHAPITRE III : IDENTIFICATION DES INCOHERENCES ET DES MANQUANTS
DU CST DE LA SOUS PHASE 1 ET PROPOSITION DE NOUVELLES
SPECIFICATIONS TECHNIQUES .................................................................................. 39
INTRODUCTION .......................................................................................................... 40
III-1 IDENTIFICATION DES INCOHERENCES ET DES MANQUANTS DU CST
DE LA SOUS PHASE 1 DU PDIL2 ............................................................................... 41
III-1.1 Identification des incohérences du CST de la sous phase 1 ...................... 41
III-1.2 Identification des manquants du CST de la sous phase 1 ......................... 42
III-2 PROPOSITION DE NOUVELLES SPECIFICATIONS TECHNIQUES POUR
LE CST DE LA SOUS PHASE 2 .................................................................................... 46
III-2.1 Vérification du choix caractéristiques des produits ................................. 46
III-2.2 Choix des meilleurs critères des matériaux qui rentrent dans la
constitution de la chaussée ............................................................................................... 56
III-2.3 Choix des meilleurs critères de réception des couches constitutives de la
chaussée des voies du projet ............................................................................................ 64
III-2.4 Autres critères entrant en compte dans le CST amendé .......................... 67
CONCLUSION .............................................................................................................. 73
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES .......................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. 75
ANNEXES ............................................................................................................................. .
ANNEXE 1 : Emprise des voies du projet ........................................................................ A
ANNEXE 2 : Profil en travers type des voies ....................................................................B
ANNEXE 3 : Données de la granulométrie de l’APD ..................................................... C
ANNEXE 4 : Tableau synoptique de classification des matériaux selon leur nature
(NF P 11-300)....................................................................................................................... D
ANNEXE 5 : Classification des sols sableux ou graveleux avec fines ............................E
ANNEXE 6 : Interprétation des essais géotechniques effectués sur le chantier ............ F
ANNEXE 7 : Tableau de synthèse et de correspondance ............................................... H
ANNEXE 8 : Pavé autobloquant sinusoïdal à emboitement et épaulement ................... I
ANNEXE 9 : Différents types de bordures et leurs utilisations correspondantes .......... J
ANNEXE 10 : Plan de calage des bordures et caractéristiques des cunettes CC2 ........ K
ANNEXE 11 : Résistance au fendage des pavés ...............................................................L
ANNEXE 12 : Résistance à l’abrasion des pavés ............................................................ M
ANNEXE 13 : Résistance à la flexion des bordures ......................................................... N
ANNEXE 14 : Nouveau CST des travaux de pavage et d’assainissement du quartier
Balise à Port-Gentil ............................................................................................................. O

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LISTE DES FIGURES
Figure n°1 : Localisation de la zone du projet. .................................................................. 5
Figure n°2 : Définitions des termes de l’ensemble de la chaussée. ............................... 23
Figure n°3 : Photos du déroulement de l’essai à la plaque EV2 au point repère PK 0 +
134 sur la voie 1a. .............................................................................................................. 24
Figure n°4 : Différentes couches d’une chaussée pavée. ................................................ 29
Figure n°5 : Coupe transversale des couches des chaussées des voies du projet. ....... 37
Figure n°6 : Sondage à la pelle mécanique. ..................................................................... 43
Figure n°7 : Prise de la hauteur du trou à partir d’un mètre pour identifier
l’échantillon de sol............................................................................................................. 44
Figure n°8 : Mise en sachet de l’échantillon de sol pour analyse au laboratoire. ........ 44
Figure n°9 : Extrait de l’équivalent de sable effectué en laboratoire. ............................ 45
Figure n°10 : Système de récupération des eaux de ruissellement par caniveau simple
pente. .................................................................................................................................. 47
Figure n°11 : Schéma de principe des arrondis et des chanfreins. ................................ 49
Figure n°12 : Schéma type d’un abaissement de bordures. ........................................... 50
Figure n°13 : Différentes techniques de calage. .............................................................. 51
Figure n°14 : Schéma de principe de traitement des différences de niveaux. .............. 52
Figure n°15 : Différents types d’appareillage des pavés. ............................................... 52
Figure n°16 : Exemple d’un appareillage approprié à un ouvrage. .............................. 53
Figure n°17 : Principe de transition entre un revêtement bitumineux et un revêtement
pavés. .................................................................................................................................. 55
Figure n°18 : Schéma de calage des pavés avec les bordures. ....................................... 55
Figure n°19 : Schéma du blocage de rive d’un ralentisseur. .......................................... 56
Figure n°20 : Photos de l’application du gravier et d’un géotextile pour les purges. . 58
Figure n°21 : Extrait d’un essai d’équivalent de sable pour la couche de base de la
voie 1a................................................................................................................................. 61
Figure n°22 : Adéquation du choix des méthodes d’essai de contrôle de la portance,
et de vérification des caractéristiques mécaniques pour les plates-formes. ................. 65
Figure n°23 : Essai du densitomètre à sable effectuer sur le chantier de la voie 1a. .... 66

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LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Interprétation des résultats de l’essai d’équivalent de sable. ................. 15
Tableau n°2 : Classe de l’arase en fonction de la portance du sol. ................................ 23
Tableau n°3 : Valeur EV2 pour l’évaluation de la portance du sol support de la voie
1a. ........................................................................................................................................ 25
Tableau n°4 : Classe de la plate-forme visée en fonction de l’arase des
terrassements. .................................................................................................................... 26
Tableau n°5 : Classe de sol en fonction de l’indice CBR. ............................................... 27
Tableau n°6 : Classe de trafic en fonction des véhicules sans distinction de charge. .. 31
Tableau n°7 : Classe de trafic en fonction des PL. .......................................................... 32
Tableau n°8 : Classe de trafic en fonction du nombre cumulé de passages d’un essieu
standard. ............................................................................................................................ 32
Tableau n°9 : Valeur du TMJA en fonction de la vocation de la voie. .......................... 33
Tableau n°10 : Valeur du CAM en fonction du type de structure. ............................... 35
Tableau n°11 : Epaisseur des couches des chaussées en fonction du CBR et de la
classe de trafic. ................................................................................................................... 36
Tableau n°12 : Résultats du sondage à la tarière manuelle pour les différents essais
effectués.............................................................................................................................. 45
Tableau n°13 : Epaisseur nominale minimum des pavés en fonction de la classe de
trafic. ................................................................................................................................... 46
Tableau n°14 : Rayon de courbure en fonction du type de bordures ........................... 49
Tableau n°15 : Solution pour la composition de la zone de transition. ........................ 50
Tableau n° 16 : Différence de niveaux. ............................................................................ 51
Tableau n°17 : Types d’appareillages en fonction de l’utilisation. ................................ 54
Tableau n°18 : Comparaison des critères des matériaux de remblais........................... 56
Tableau n°19 : Comparaison des critères des matériaux de la plate-forme. ................ 57
Tableau n°20 : Comparaison des critères des matériaux de purge. .............................. 58
Tableau n°21 : Comparaison des critères des matériaux de la couche de base. ........... 60
Tableau n°22 : Comparaison des critères des matériaux du lit de pose des pavés. ..... 62
Tableau n°23 : Comparaison des critères du matériau sable des bétons. ..................... 63
Tableau n°24 : Comparaison des critères du matériau gravier des bétons. ................. 64
Tableau n°25 : Classe de déflexion en fonction de la classe de trafic. ........................... 67
Tableau n°26 : Nombre de bandes du marquage au sol en fonction de la largeur
roulable............................................................................................................................... 69

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Tableau n°27 : Classification des bétons routiers. .......................................................... 70
Tableau n°28 : Résistance et consistance à l’affaissement au cône d’ABRAMS des
bétons dans le CST amendé. ............................................................................................. 71
Tableau n°29 : Résistance et consistance à l’affaissement au cône d’ABRAMS des
bétons dans le CST de la voie 1a. ..................................................................................... 71

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GLOSSAIRE
APD : Avant-Projet Détaillé.

APS : Avant-Projet Sommaire.

TIPPEE : Travaux d’Intérêts Public pour la Promotion de l’Entreprenariat et de l’Emploi.

CNTIPPEE : Commission Nationale des Travaux d’Intérêts Public pour la Promotion de


l’Entreprenariat et de l’Emploi.

PDIL2 : Phase 2 du Projet de Développement d’Infrastructures Locale.

CST : Cahier de Spécifications Techniques.

MDC : Mission De Contrôle.

PSTP : Programme Spéciaux des Travaux Publics.

CTM : Cellule Technique Municipale.

CBR : California Bearing Ratio.

LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées.

CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales.

PL : Poids Lourds.

PTAC : Poids Total Autorisé en Charge.

HIMO : Haute Intensité de Main d’Œuvre.

AASHO : American Association of State Highway Officials.

Ne : Nombre Equivalent d’essieux.

NF : Norme Française.

TNS : Terrain Naturel du Sol.

CEBTP : Centre des recherches Expérimentales du Bâtiment et des Travaux Publiques.

SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.

CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton.

PST : Partie Supérieure des Terrassement.

TMJA : Trafic Moyen Journalier Annuel.

CAM : Coefficient d’Agressivité Moyen.

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Maître d’Ouvrage : Le Maître d’Ouvrage est une personne physique ou morale pour
laquelle un projet est mis en œuvre ou réalisé. Il en est le commanditaire, et définit un
cahier des charges et par conséquent les besoins, le budget et le calendrier prévisionnel des
travaux.

Maître d’Œuvre : Le Maître d’Œuvre désigne la personne physique ou morale retenue par
le Maître d’Ouvrage en charge de traduire en termes techniques les besoins de ce dernier
et de réaliser le projet des travaux dans le respect des conditions fixées par ce dernier et
établies dans un contrat. Il est chargé par le Maître d’Ouvrage de plusieurs missions telle
que :

 assister celui-ci dans la mise en place d’un descriptif de travaux ;


 assister celui-ci pour la consultation des entreprises et pour la passation des
marchés avec les entrepreneurs ;
 diriger l’exécution des travaux et en assurer le suivi (réunions de
chantier…) ;
 assister le maître d’ouvrage aux opérations de réception des travaux.

Entreprise : L’Entreprise rassemble l’ensemble des activités d’une personne ou d’un
groupe de personnes qui travaillent pour fournir des biens ou des services à des clients.

Attachement : L’attachement est un document écrit ou graphique réalisé au cours de


travaux ou dès la fin, servant à l'établissement de mémoires, en particulier dans le cas
où la vérification ultérieure de ces travaux est impossible.

Décompte : Le décompte est la décomposition d’une somme, de ce qui est à payer par le
débiteur ou à recevoir par le créancier, toutes déductions faites en ses éléments de détails.

Facture : Une facture est un document de comptabilité générale qui prouve un achat ou
une vente. Une facture atteste de la créance d'un créancier envers un débiteur, autrement
dit de la dette d'un client envers un fournisseur. La facturation est indispensable dès qu’on
fournit un service ou un produit à un client.

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Métré : Le métré c’est la quantification des éléments d’un ouvrage réalisé qui se situe en
phase de conception d’un projet.

Sol à l’état Très Humide (th) : Un sol dont l’état hydrique est dit très humide est un sol ne
permettant plus sa réutilisation dans des conditions technico-économiques normales.

Sol Humide (h) : Un sol dont l’état hydrique est dit humide est un sol autorisant toutefois
sa réutilisation en prenant des dispositions particulières (aération, traitement, etc…)
estimées comme normales dans les contextes technico-commercial actuel.

Sol d’Humidité Moyenne (m) : Un sol dont l’état hydrique est dit d’humidité moyenne
est un sol où l’humidité est optimale c’est-à-dire qu’il y a un minimum de contrainte pour
la mise en œuvre des infrastructures.

Sol Sec (s) : Un sol dont l’état hydrique est dit sec est un sol avec une humidité faible mais
autorisant encore la mise en œuvre en prenant des dispositions particulières (arrosage,
compactage, etc…) estimées comme normales dans les contextes technico-économiques
actuel.

Sol Très Sec (ts) : Un sol dont l’état hydrique est dit très sec est un sol avec une humidité
très faible n’autorisant plus sa réutilisation dans des conditions technico-économiques
normales.

Profil en long : Le profil en long est une représentation plane de la surface du terrain
naturel suivant un plan vertical contenant l’axe du tracé. Il détermine la configuration du
terrain au droit de l’axe de la route caractérisée par des droites (pente et rampe), des
courbes horizontales ou inclinées et paliers rigoureusement droits. Le profil en long est
l’un des facteurs principaux qui intervient dans l’économie de déclivité maximale et autres
caractéristiques techniques. Il conditionne le degré ainsi que le volume de terrassement
aussi bien que le coût de réalisation de la construction.

Profils en travers : Les profils en travers sont la coupe transversale de la chaussée,


perpendiculaire à l’axe de la route de la surface définie par l’ensemble des points

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représentatifs de cette surface. Ils peuvent se rapporter soit au terrain naturel, soit au
projet.

Arase : Limite de la partie supérieure des terrassements (PST) sur laquelle on vient
construire une chaussée ou une voie ferrée.

Orniérage : L'orniérage est une déformation permanente longitudinale de la chaussée


caractérisée par un tassement de celle-ci qui se crée sous le passage répété des roues.

Les voies de distribution : Ces voies ont pour vocation d’assurer, en zone urbanisée,
«l’irrigation » des quartiers à partir des voies structurantes. Elles n’ont pas pour
vocation principale ou unique la desserte fine des riverains. Elles possèdent généralement
les caractéristiques suivantes :

 le trafic modéré avec une proportion de véhicules lourds relativement


faible et souvent de faible taille, exceptionnellement de gros tonnages
(livraisons), donc peu agressifs pour les corps de chaussées ;
 la circulation de véhicules de transport en commun (TC) peut être modérée ;
 les réseaux enterrés peuvent être nombreux.

Les voies de desserte : Ces voies ont pour vocation principale, ou unique, en zone
urbanisée, la desserte fine des riverains à l’intérieur du quartier. Toutefois, les voies
internes aux lotissements sont exclues ainsi que les voies rurales, qui font l’objet
d’une classification distincte. Elles possèdent les caractéristiques suivantes :

 le trafic général est très modéré, avec seulement quelques véhicules lourds ;
toutefois ceux-ci peuvent être de toute taille, de camionnette de
livraison au gros porteur occasionnel d’hydrocarbures pour chauffage
collectif, au service de ramassage des ordures ménagères ;
 il n’y a pas, a priori, de circulation de véhicules de transport en commun
(TC) ;
 les réseaux enterrés sont les plus souvent nombreux.

Les voies de lotissement et les voies rurales : Cette catégorie concerne uniquement les
voies internes aux lotissements et les voies à vocation strictement rurale. Ces

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dernières sont en dehors des zones agglomérées et ont pour vocation principale ou
unique la desserte fine des propriétés agricoles. Elles possèdent les caractéristiques
suivantes :

 le trafic est très modéré, avec seulement quelques véhicules lourds ; toutefois
ceux-ci peuvent être de toute taille, de la camionnette de livraison au gros
porteur isolé. Bien souvent, le trafic lourd est constitué essentiellement
du service de ramassage des ordures ménagères et des livraisons de fioul
domestique pour les voies de lotissement et d’engins agricoles parfois lourds
pour les voies rurales ;

 là non plus, il n’y a pas a priori, de circulation de véhicules de transport en


commun ;
 les interventions sur réseaux enterrés sont en général réduites.

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INTRODUCTION GENERALE
Capitale économique du Gabon, la ville de Port-Gentil a fait un nouveau pas pour
l’amélioration des conditions de vie des populations, avec le lancement officiel des Travaux
d’Intérêts Publics pour la Promotion de l’Entreprenariat et de l’Emploi (TIPPEE), qui est
sous la direction de la Commission Nationale des Travaux d’Intérêt Public pour la
Promotion de l’Entreprenariat et de l’Emploi (CNTIPPEE). Ce lancement a été effectué dans
le cadre de la phase 2 du Projet de Développement d’Infrastructures Locales (PDIL2). Le
PDIL2 à Port-Gentil s’est déroulé en deux (2) sous phases (sous phase 1 et sous phase 2)
dont des appels d’offres avaient été publiés afin d’attribuer des Marchés pour le pavage et
l’assainissement des voiries au quartier BALISE de Port-Gentil. L’Entreprise adjudicataire
du Marché de la sous phase 1 était la CHINA ROAD & BRIDGE CORPORATION (CRBC).

Pour la réalisation des travaux de la sous phase 1, l’Entreprise CRBC se référait à son
Marché, qui est ici un contrat administratif conclu entre un organisme public ou privé
(CNTIPPEE dans notre cas) et une Entreprise ou un prestataire (CRBC) pour répondre aux
besoins dudit organisme en matière de travaux, de fournitures ou de services. Le Marché
est composé de plusieurs documents (Contrat, lettre d’Acceptation, soumission de
l’Entrepreneur, les Conditions Générales de Contrat, les Conditions Particulières de
Contrat, le Cahier de Spécifications Techniques, le Bordereau des Prix Unitaires, le Devis
Quantitatif et Estimatif, le Dossier des plans du projet et le Formulaire de Garantie) dont
l’un des plus importants du point de vue technique est le Cahier de Spécifications
Techniques (CST) qui a fait l’objet de mon travail au sein de l’Entreprise S2+BTP.

Le CST est un document nécessaire à l’exécution d’un Marché, il fixe les dispositions
techniques (ou stipulations) nécessaires au projet qui donnent une description précise des
prestations à réaliser et permettent à la personne responsable ou au Maitre d’Œuvre de
suivre le bon déroulement et la bonne exécution des prestations dudit Marché.

Cependant le CST sur lequel se basait CRBC contenait des incohérences et montrait
des manquants qui ont été constatés par le Maître d’Œuvre (S2+BTP/EPR) pendant la
réalisation des travaux de la sous phase 1.

Pour pallier à cela et pour que le suivi des travaux de la sous phase 2 prévue se fassent
dans une meilleure convenance, le Maître d’Œuvre a proposé d’améliorer le CST de la sous
phase 1.

C’est dans cette optique que notre travail s’est focalisé sur le suivi des travaux de la
sous phase 1 pour déceler les incohérences et signaler les manquants de son CST afin d’en
proposer de nouvelles spécifications techniques pour amélioration de ce dernier.

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1
Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
CHAPITRE I :
PRESENTATION DU PROJET

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2
Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
INTRODUCTION
Pour mieux apprécier le travail qui incombe à nos charges, il est judicieux de
présenter le contexte général auquel le projet a été lancé afin de définir les enjeux du travail
demandé.

Pour suivre et contrôler les travaux de la sous phase 1 afin d’apporter des
améliorations pour le CST de la sous phase 2, nous devrions savoir les types de travaux qui
ont été réalisés pendant la sous phase 1. Aussi fallait-il s’informer sur les différents acteurs
qui ont jalonné le projet au niveau de Port-Gentil et de localiser clairement la zone du projet.
De même il était nécessaire de connaître les éventuelles raisons du choix du type de
revêtement car les voies du projet auraient bien pu être de revêtement d’enrobé bitumineux.

Dans ce chapitre nous présenterons le contexte général du projet, puis les acteurs
principaux et la localiser le site du projet. Nous terminons en donnant quelques raisons de
choix du type de revêtement pavés utilisé sur le site du projet.

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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
I-1 CONTEXTE GENERAL DU PROJET
Entre 2006 et 2011, l’Etat Gabonais avait obtenu un prêt à la banque mondiale dans
le cadre de la phase 1 du Projet de Développement des Infrastructures Locales (PDIL1).
Cette phase a consisté en la construction d’une route en pavé (pour le désenclavement) à
Port-Gentil. Dans la même optique en 2017, le gouvernement a lancé le PDIL2 mais de façon
plus élargie car il s’étend dans les neuf (9) provinces du Pays. Après des études de priorité
des routes de Port-Gentil pour le PDIL2, le quartier «BALISE » a été retenu pour son
désenclavement et pour mettre un terme aux inondations récurrentes par la réalisation des
chaussées pavées.

Dans le cadre de l’exécution de sa mission, le groupement S2+BTP/EPR, Maître


d’Œuvre du projet, a pour rôle d’assurer le suivi et le contrôle des travaux de pavage et
d’assainissement des voies prioritaires du quartier Balise sise au deuxième arrondissement
de Port-Gentil, qui seront exécutés suivant les normes et règles de l’art en respect
des normes environnementales et sociales.

Par ailleurs, dans ses objectifs d’Entreprenariat, la Commission nationale des travaux
d’intérêts publics pour la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi (CNTIPPEE)) a
préconisé que la Mission De Contrôle (MDC) puisse aider l’Entrepreneur en élaborant les
plans d’exécutions des travaux et donner de petites formations pour le procédural à suivre
sur les documents clé (Attachements, Métrés, décomptes, factures, etc…).

I-2 ACTEURS DU PROJET ET OBJECTIFS SPECIFIQUES


I-2.1 Les différents acteurs du projet
Les acteurs ou interlocuteurs principaux qui ont jalonné ce projet dont le financement
est assuré par la banque mondiale sont les suivants :

 Maîtrise d’Ouvrage : Mairie de Port-Gentil (CTM)


 Maître d’Ouvrage délégué : CNTIPPEE
 Maître d’Œuvre : Groupement S2+BTP & EPR (Henri NGUEMA ELOUE le
mandataire et Dridi HABIB le représentant de EPR)
 Entreprises :
o CRBC : Voie 1a (sous phase 1) ;
o 2GDI : Voie 2 (sous phase 2);
o EMGCE : Voie 3 (sous phase 2).

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I-2.2 Objectifs spécifiques
Ce projet vise les objectifs suivants :

 réhabiliter, restaurer et étendre l’accès des populations du quartier


BALISE aux services d’infrastructures urbaines ;
 améliorer la mobilité urbaine et l’accès à des zones périphériques de la
BALISE ;
 mettre un terme aux inondations récurrentes de ce quartier ;
 participer à la lutte contre la pauvreté, par la promotion de l’emploi et le
recours à des travaux de haute intensité de main-d’œuvre des riverains du
quartier BALISE.

I-3 LOCALISATION DU PROJET

Balaran

Eglise
Pentecôte

Château

Figure n°1 : Localisation de la zone du projet.

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Le projet est localisé dans le quartier BALISE plus précisément à l’entrée de la ruelle
de l’Eglise Pentecôte au deuxième (2ième) arrondissement de Port-Gentil avec la réalisation
de trois (3) voies principales en pavés à savoir :
 la voie 1 qui est divisée en deux (2) sous voies :
o la voie 1a qui est une route 2 x 2 voies de longueur 304 ml et de largeur 2
x 5 ml repérée le long de l’entrée de l’Eglise pentecôte ;
o la voie 1b est une route bidirectionnelle de longueur 267 ml et de largeur
6 ml séparée de la voie 1a par la nouvelle route goudronnée ;
 la voie 2 qui est une route unidirectionnelle de longueur 212 ml et de largeur
5 ml partant de l’Eglise Pentecôte vers la route en pavés BARALAN ;
 la voie 3 qui est une route bidirectionnelle de longueur 547 ml l et de largeur
6 ml partant de l’Eglise Pentecôte vers le château.
Dans le cadre de notre travail, nous ne prendrons pas en compte la voie 1b car son
financement est pris en charge par la mairie de Port-Gentil.

I-4 RAISONS DU CHOIX D’UNE ROUTE PAVEE POUR LES VOIES DU


PROJET

Les revêtements des pavés de béton sont des pavages séparés par des joints,
reposant sur un lit de pose constitué de sable, gravillon ou de sable stabilisé. Le
caractère discontinu de ce type de revêtement apporte à la fois des avantages et
inconvénients aux structures de chaussées qui différent de ceux des chaussées revêtues
d'enrobé bitumineux.

Le choix d'un type de revêtement pour une chaussée se fait selon plusieurs critères,
dont l’un des plus importants concerne le coût à court et long terme. En général dans les
pays de l’Afrique équatorial, les chaussées revêtues de pavés sont moins onéreuses que les
chaussées revêtues d’enrobé bitumineux.

De plus selon une étude japonaise présentée par Smith (2000), par rapport à l'enrobé
bitumineux, un revêtement de pavés de béton diminue la distance de freinage de 5 m à l'état
mouillé pour un camion roulant à 60 km/h. Au-dessus de 40 km/h, c'est la micro texture,
assurée par la présence des granulats, qui contrôle la résistance au dérapage.

Du point de vue environnemental, les pavés de béton offrent plusieurs avantages. En


milieu urbain une des grandes problématiques concerne l'entraînement de polluants de
toute sorte par les eaux de ruissellement provenant de la pluie et des habitations
environnantes à la chaussée. Selon Burak (2004), l'utilisation de pavés de béton en zone
urbaine peut être une solution à ce problème puisque le béton agit comme filtre,
emprisonnant alors les polluants. Toujours selon l'auteur, trois catégories de pavés

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perméables existent : avec une forme autobloquante qui laisse un espace entre les pavés,
avec des joints perméables élargis ou enfin des pavés réalisés avec du béton poreux.

L'utilisation de pavés de béton comme matériau de revêtement permet un


aménagement esthétique des espaces municipaux grâce à la variété de choix de forme et de
couleur des pavés. Les différentes couleurs et textures disponibles permettent de structurer
visuellement l'espace urbain et de mieux en différencier les différentes composantes. Par
exemple, il est possible de rendre plus visibles les traverses piétonnes et l'utilisation de
pavés permet une structuration de l'espace urbain pour les handicapés, etc. En ce qui
concerne la sécurité, les changements d'aspect de la route ainsi que le changement de
texture de roulement ressenti par les automobilistes roulant sur ces revêtements les
amènent à ralentir.

Les seuls grands inconvénients des chaussées pavées sont l’orniérage et les difficultés
de raccordements aux chaussées d’enrobés bitumineux.

Globalement nous pouvons dire que le choix de la réalisation d’une chaussée de


revêtement en pavés est dû :

 au coût (moins onéreux que le revêtement d’enrobé bitumineux) ;


 à la zone du projet (milieu urbain avec plus de 50 logements environnants) ;
 à la limitation de vitesse (vitesse de référence à 60 km/h) ;
 à la facilité d’entretien (les pavés sont très amovibles) ;
 au comportement filtrant des pavés (les pavés emprisonnent les polluants
provenant des eaux de ruissellement) ;
 à la diminution de la distance de freinage ;
 à l’esthétique de la chaussée (les pavés offrent un grand nombre de choix
esthétique par rapport au bitume).

I-5 GENERALITES SUR LA GEOTECHNIQUE


I-5.1 Définition
La géotechnique est l’étude des sols (au sens mécanique du terme, par opposition à
roche) en relation directe avec la construction d’infrastructures ou d’ouvrages. Elle traite de
l’interaction sol / structures, et fait appel à des bases de géologie, de mécanique des sols, de
mécanique des roches et de structures.

Les études géotechniques ont pour principal objet les études de sol pour la
construction d’ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d’art…), et notamment la
définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour des ouvrages
sinistrés. Elles traitent également des phénomènes de mouvement de sol (glissement,
affaissement et autres), de déformation (tassements sous charges) et résistance mécanique.

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I-5.2 Missions géotechniques selon la norme NF P 94-500
Les missions géotechniques consistent à recueillir, à interpréter les données
géotechniques (structure du site, caractéristiques des matériaux, aléas géologiques…) et à
prévenir le comportement de l’ensemble site-ouvrage afin d’en tirer des résultats pratiques
pour le projet ou l’ouvrage. Selon la norme susmentionnée, les missions géotechniques sont
définies en trois (3) étapes :
 étape 1 : Etude géotechnique préalable (G1)
Cette étape des missions géotechniques est à la charge du Maître d’Ouvrage
ou son mandataire et est divisée en deux (2) phases :
o phase d’Etude de Site (ES) :
Elle est réalisée en amont d’une étude préliminaire, d’esquisse ou
d’Avant-Projet Sommaire (APS) pour une première identification des
risques géotechniques d’un site.
o phase des Principes Généraux de Construction (PGC) :
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS
pour réduire les conséquences des risques géotechniques majeurs
identifiés. Elle s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques
adaptées.

 étape 2 : Etude géotechnique de conception (G2)


Cette étape des missions géotechniques est à la charge du Maître d’Ouvrage
ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la Maîtrise d’Œuvre ou
intégrée à cette dernière. Elle comprend trois (3) phases :
o phase d’Avant-Projet :
Elle est réalisée au stade de l’avant-projet de la Maîtrise d’Œuvre et
s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques pertinentes.
o phase de Projet (PRO) :
Elle est réalisée au stade du projet de la Maîtrise d’Œuvre et s’appuie
obligatoirement sur des données géotechniques adaptées suffisamment
représentatives pour le site.
o phase DCE / ACT :
Elle est réalisée pour finaliser le Dossier de Consultation des
Entreprises et assister le maître d’ouvrage pour l’établissement des
Contrats de Travaux avec le ou les entrepreneurs retenus pour les
ouvrages géotechniques.

 étape 3 : Etude géotechnique de réalisation (G3)


L’étude géotechnique de réalisation comprend essentiellement trois (3)
parties :

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o étude et suivi géotechniques d’exécution :
Se déroulant en deux (2) phases interactives et indissociables (phase
étude et phase suivi), cette partie de l’étape 3 des missions
géotechniques permet de réduire les risques géotechniques résiduels
par la mise en œuvre à temps des mesures correctives d’adaptation ou
d’optimisation. Elle permet d’étudier dans le détail les ouvrages
géotechniques : notamment pour la validation des hypothèses
géotechniques, la définition et le dimensionnement (calculs
justificatifs), les méthodes et conditions d’exécution (phasages, suivis,
contrôles). Elle est généralement confiée à l’Entrepreneur sauf
disposition contractuelle contraire, en parallèle avec l’étude de
supervision géotechnique d’exécution (G4).

o L’étude de supervision géotechnique d’exécution (G4) :


Se déroulant en deux (2) phases indissociables (phase supervision de
l’étude d’exécution et phase supervision du suivi d’exécution), cette
partie de l’étape 3 des missions géotechniques permet de vérifier la
conformité des hypothèses géotechniques prises en compte dans la
mission d’étude et suivi géotechniques d’exécution. Elle est à la charge
du Maître d’Ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration
avec la Maîtrise d’Œuvre ou intégrée à cette dernière.

o L’étude de diagnostic géotechnique (G5) :


Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage,
il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à
l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le
cadre d’une mission ponctuelle. Ce diagnostic géotechnique précise
l’influence de cet ou ces éléments géotechniques sur les risques
géotechniques identifiés ainsi que leurs conséquences possibles pour le
projet ou l’ouvrage existant.

I-5.3 Essais géotechniques


Les essais géotechniques constituent l’ensemble des investigations de mécanique des
sols en laboratoire et In Situ. Ils permettent de déterminer les paramètres physiques,
mécaniques et hydrauliques du sol en vue de l’adaptation du projet.

I-5.3.1 Les essais In Situ

Les essais in situ en géotechnique permettent d’approfondir l’étude des sols et des
roches (en définissant leurs caractéristiques) avant toute construction en surface ou en

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profondeur. Parfois discrédités au profit des essais de laboratoire, ils évitent pourtant toute
contrainte de transport et de conservation susceptible d’altérer les prélèvements et leurs
résultats.
Ces essais sont réalisés selon un mode opératoire bien spécifié et les normes
règlementaires en vigueurs. Nous pouvons citer entre autre certains de ces essais, à savoir :

A/ Essai à la plaque EV2 selon la norme NF P 94-117-1


 But :
L’essai à la plaque EV2 un essai de surface qui a pour but de déterminer la valeur du
module de réaction du sol, à partir du rapport d’une pression par l’enfoncement de la
plaque. Il s’applique aux plates-formes d’ouvrages de terrassement et d’assainissement
destinées à la construction d’infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires
constituées par des matériaux comportant des éléments dont le diamètre maximal 𝐃𝐦𝐚𝐱 est
inférieur à 200 mm.

 Principe :
Il consiste à évaluer la déformabilité du sol et de préciser la qualité du compactage
(grâce au rapport de compactage K) des couches constituant la chaussée en effectuant deux
(2) cycles de chargement à vitesse constante (80 daN/s) sur une plaque rigide de 60 cm de
diamètre.

 Résultat:
L’essai à la plaque EV2 selon le mode LCPC se déroule de la manière suivante :

 on mesure l’enfoncement 𝑍0 en mm d’une plaque de diamètre 60 cm sous une


contrainte de chargement 𝜎1 = 0,25 MPa puis déchargement, lors du premier
cycle de chargement ;
 on mesure l’enfoncement 𝑍2 en mm de la même plaque sous une contrainte de
chargement 𝜎2 = 0,2 MPa puis déchargement, lors d’un second cycle de
chargement ;
 on calcule les modules de déformation EV1 et EV2 ;
Le module de déformation EV2 de la plate-forme ou couche de chaussée au
point d’auscultation est donné par la formule de Boussinesq suivante :
𝜋 𝜎2 ×𝑑
EV2 = × (1 − 𝜗²) × module de déformation à la plaque
4 𝑍2
où : 𝜗 = coefficient de poisson ;
d = 60 cm diamètre de la plaque
Selon le mode opératoire de l’essai à la plaque – Dunod du LCPC (1973), la
valeur du module EV1 caractérise la déformabilité du remblai dans l’état de
compacité où il se trouve. Son expression est donné par :
112,5
EV1 = , avec 𝑒1 la valeur en mm obtenue à partir du déchargement du
𝑒1
premier chargement.

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 on calcule le rapport de compactage K = EV2/EV1 (pour donner une
appréciation sur le compactage de la plate-forme ou des couches de la
chaussée).

 Interprétation et intérêt dans le Génie Civil :


La valeur du module EV2 trouvée nous permettra non seulement de connaitre la plage
de portance du sol mais aussi de déterminer la classe de l’arase des terrassements et de la
plate-forme. L’essai à la plaque EV2 permettra aussi d’apprécier la qualité du compactage
effectué qui est d’autant meilleur que la valeur du rapport K est faible.

B/ Sondage à la pelle mécanique


Un sondage à la pelle mécanique est un sondage permettant d’extraire un échantillon
de sol à des profondeurs prédéfinies à partir d’une pelle mécanique pour observer et mieux
connaitre le type de sol à partir des analyses (granulométrie, teneur en eau, masse
volumique des grains au pycnomètre, équivalent de sable, teneur en matière organique,
valeur du bleu des sols, etc…) au laboratoire.

Les résultats des analyses permettront de définir le type de sol et de le cas d’une
purge, ledit sondage définira la hauteur de purge et s’il y a nécessité d’utiliser le géotextile
protecteur ou non.

C/ Essai du densitomètre à sable selon la norme NF P 94-061-3


 But :
L’essai du densitomètre à sable a pour but la détermination du poids spécifique apparent
(qu’on assimilera numériquement à la densité apparente) d’un volume de sol déterminé in
𝑝
situ sur la cavité qu’il laisse après prélèvement 𝑑𝑎 = 𝑣 . Avec 𝑑𝑎 la densité apparente, P le
𝑎

poids sec et 𝑣𝑎 le volume apparent.

 Principe :
Cet essai consiste à creuser une cavité à peu près de 15 cm dans le sol sur une surface
plane taillée horizontalement. La totalité de la terre est recueillie pour détermination de son
poids sec P (et de son humidité). La cavité est exactement remplie de sable dont le volume
versé correspond à celui de l’échantillon prélevé.

 Résultats :
Les résultats sont obtenus après analyse au laboratoire pour déterminer les valeurs de la
teneur en eau, le volume de l’échantillon, la densité humide et la densité du sol au point
d’auscultation.

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 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :
Cet essai permet de définir la densité apparente sèche de tous types de sols, il peut aussi
permettre d’évaluer la compacité du sol après analyse au laboratoire.

I-5.3.2 Les essais au laboratoire

Il s’agit des essais réalisés au sein d’un laboratoire pour déterminer une ou plusieurs
caractéristiques des matériaux à identifier. Nous présentons spécialement la teneur en eau,
l’analyse granulométrique, l’équivalence de sable, le poids spécifique des grains solides au
pycnomètre et l’essai au bleu de méthylène des sols qui permettent de caractériser et/ou
identifier les matériaux ou sols.

A/ Essai de la teneur en eau


 But :
Par définition la teneur en eau est le rapport de la masse de l’eau évaporée après étuvage
sur la masse du matériau sec. C’est un paramètre d’état qui permet d’approcher certaines
caractéristiques mécaniques et d’apprécier la consistance d’un sol fin.

 Principe :
L’échantillon de matériau est pesé puis placer dans une étuve, une fois dessiccation
réalisée, l’échantillon est pesé à nouveau. Les deux pesés donnent par différence la masse
d’eau évaporée.

 Résultats :
mw
W% = x 100 avec mw = m2 - m3 et md = m3 - m1
md
mw = teneur en eau
md = masse du matériau sec
m1 = masse du contenant
m2 = masse de la prise d’essai et son contenant avant le passage à l’étuve
m3 = masse de la prise de l’essai et son contenant après passage à l’étuve

 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :


L’essai de teneur en eau est un indice significatif dans la détermination de l’indice de
consistance d’un sol fin. Il sert également à définir, en fonction des résultats, la profondeur
de la nappe phréatique et de préciser s’il y aura des difficultés ou non de consolider le sol
support de remblais de le cas des infrastructures routières.

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B/ Essai de l’analyse granulométrique
 But :
L’analyse granulométrique est une opération permettant de déterminer la granulométrie
et la granularité des grains en proportions de différentes tailles dans le sol ou d’un matériau
bien défini.

 Principe :
L'analyse granulométrique consiste à fractionner le matériau en différentes coupure au
moyen de tamis. Les masses des différents refus sont rapportés à la masse initiale sèche du
matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme de graphique (courbe
d'analyse granulométrique).
Les tamis sont définis par la norme EN 933-2. Les ouvertures de mailles carrées
permettent un classement granulaire.

 Résultats :
Les résultats des essais effectués sur les différents matériaux sont fournis sous forme
d’une courbe appelée courbe granulométrique qui donne le pourcentage cumulé d’éléments
de dimension inférieur à chaque diamètre. Cette courbe est élaborée à partir d’un tableau
contenant, en fonction de la série du tamis utilisés, la masse cumulée, le pourcentage
massique de refus sur chaque tamis ainsi que le pourcentage de passant au même tamis.

 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :


Les résultats ainsi obtenus nous permettent de caractériser le matériau et de le classer
dans un groupe ayant un comportement similaire, comme dans les différentes
classifications. Il nous permet également de déterminer les D60, D30, D10, étant
respectivement les diamètres correspondant à 60%, 30%, 10% d’élément de dimension
inférieur. Deux paramètres sont utilisés pour caractériser l’allure de la courbe
granulométrique d’un matériau :
D
 Le coefficient d’uniformité Cu tel que Cu=D60 ;
10
D30 2
 Le facteur de courbure Cc tel que Cc=D
10 ×D60

L’analyse granulométrique permet de déterminer la classe d’un matériau en fonction


de la taille et de la masse des grains solides qui constituent ce matériau. Elle donne aussi,
dans le cas des remblais, une limitation sur le pourcentage des vides à travers son coefficient
d’uniformité Cu et dans le cas du mélange avec d’autres éléments pour confectionner un
béton elle rassure sur la résistance et la compaction de celui-ci dans le cas d’une formulation
conforme aux normes en vigueurs.

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C/ Essai d’équivalent de sable
 But :
L’essai d’équivalence de sable permet de mesurer la propreté d’un sable et il est réalisé
sur les passant au tamis de maille 5mm. Il rend compte de la quantité et de la qualité des
éléments fins sans aucune distinction de nature.

 Principe :
L'essai d'équivalent de sable rend compte globalement de la quantité des éléments les
plus fins contenus dans les granulats, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique
entre les éléments dits sableux et les éléments plus fins (argile par exemple). Les éléments
sableux, éléments grenus et non floculables qui sédimentent dans le fond de l'éprouvette.
Les éléments fins, éléments formant le floculat, qui restent en suspension dans la
solution. L'équivalent de sable indique le degré de pollution des éléments sableux des
granulats. Parmi ses nombreux domaines d'application, les plus utilisés sont :
 choix et contrôle des sols utilisables en stabilisation mécanique ;
 choix et contrôle des sables à béton ;
 choix et contrôle des granulats pour les enrobés hydrocarbonés, les graves-
ciment et les graves-laitier.
Plus l'équivalent de sable est élevé, moins le matériau contient d'éléments fins
nuisibles. Il s'applique assez bien aux sols faiblement plastiques et peut s'appliquer à tous
les matériaux grenus.

 Résultats :
Il existe 2 types de mesures pour évaluer la teneur en fine argileuse d’un matériau sur lequel
s’effectue l’essai d’équivalent de sable:
H′
 équivalent de sable visuel ESV = H2 × 100 avec H2′ la hauteur du matériau dans
1

l’éprouvette et H1 la hauteur totale du matériau + le liquide dans l’éprouvette ;


H2
 équivalent de sable pratique avec le piston ES = × 100 avec H2 la hauteur
H1
du matériau dans l’éprouvette limité par le piston et H1 la hauteur totale du
matériau + le liquide dans l’éprouvette.

 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :


La présence d’élément fin peut modifier le comportement des sols. Surtout la présence
des particules argileuses dans le sable d’un mortier ou béton. La propreté des granulats doit
toujours être vérifiée, par ce que l’utilisation des granulats pollués peut provoquer une
baisse de la résistance mécanique et une augmentation de retrait. Les résultats trouvés
permettent de déterminer la propreté du matériau à l’aide du tableau suivant :

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Equivalent de Equivalent de
Nature et qualité
sable visuel ESV sable pratique ES
Sable argileux : risque de retrait ou de gonflement
ESV < 65 ES < 60
à rejeter pour des bétons de qualité.
Sable légèrement argileux de propreté admissible
65 ≤ ESV < 75 60 ≤ ES < 70 pour des bétons de qualité courante quand on ne
craint pas particulièrement le retrait.
Sable propre à faible pourcentage de fine
75 ≤ ESV < 85 70 ≤ ES < 80 argileuse convenant parfaitement pour des
bétons de qualité.
Sable très propre : absence de fines argileuses
ESV ≥ 85 ES ≥ 80 risque d’entrainer un défaut de plasticité du
béton.
Tableau n°1 : Interprétation des résultats de l’essai d’équivalent de sable.

D/ Essai du poids spécifique des grains solides au pycnomètre


 But :
La masse volumique d'un corps est la masse de l'unité de volume de ce corps. Le but de
cet essai est de déterminer la masse volumique sèche des grains d’un sol ou d’un matériau
bien défini.

 Principe :
Il existe 3 façons généralement employées pour déterminer ces masses volumiques. Le
volume absolu d'une masse connue de matériaux est mesuré par déplacement d'un volume
de liquide. Dans les cas courant, ce liquide sera de l'eau, le degré de précision étant suffisant.
Mais pour des matériaux sensibles (ciment, etc...) un autre liquide devra être choisi. En
fonction de la précision recherchée et de la nature du granulat, trois processus sont
applicables :
 méthode dite de l'éprouvette ;
 méthode au pycnomètre ;
 méthode par pesée hydrostatique.
La méthode la plus utilisée est celle au pycnomètre. La masse des particules solides est
obtenue par pesage, le volume est mesuré au pycnomètre. En fonction de 𝐷𝑚𝑎𝑥 , on utilise :
 si 𝐷𝑚𝑎𝑥 ≤ 1 mm : le voluménomètre ;
 si 1 mm < 𝐷𝑚𝑎𝑥 ≤ 6.3 mm : le pycnomètre de 500 ml ;
 si 𝐷𝑚𝑎𝑥 > 6.3 mm : le pycnomètre de 2000 ml ;
 Prélever une masse représentative du matériau M ≥ 200𝐷𝑚𝑎𝑥 ;
 dessécher totalement l’échantillon à 105°C et séparer les agglomérats de
particules par pilonnage.

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 quarter l’échantillon, la masse soumise à essai ne doit pas être inférieure à
30𝐷𝑚𝑎𝑥

 Résultats :
M
ρs = (M2 +M − M3 )
× ρw
Avec : ρs = La masse volume recherché et ρw = La masse volumique de l’eau ;
M = La masse de matériau sèche ;
M2 = La masse du pycnomètre rempli d’eau jusqu’au trait de jauge ;
M3 = La masse de l’ensemble pycnomètre + eau + matériau.

 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :


La connaissance des poids volumiques des matériaux utilisés dans la construction des
structures en génie civil est un facteur important. Ce facteur permet dans un premier temps
de déterminer les différents poids propres des matériaux qui vont être pris en compte dans
le dimensionnement des structures. Dans un second temps, ce facteur est aussi un paramètre
dans la détermination des contraintes admissibles et ultimes des sols supports des
structures et même dans les études de tassements.

E/ Essai au bleu de méthylène des sols


 But :
Le bleu de méthylène étant adsorbé préférentiellement par les argiles, les matières
organiques et les hydroxydes de fer, cette capacité rend compte globalement de l’activité de
surface de ces éléments. On appelle « valeur de bleu » des fines, la quantité exprimée en
grammes de bleu de méthylène adsorbée par 100g de fines. Cet essai permet de mesurer la
capacité des éléments fins à adsorber du bleu de méthylène.

 Principe :
L’essai consiste à injecter successivement des doses élémentaire d’une solution de bleu
de méthylène dans le bain aqueux contenant la prise d’essai .on contrôle l’adsorption du
bleu après chaque ajout ; en effectuant une tache sur un papier filtre. La tache formée se
compose d’un dépôt central du matériau, coloré d’un bleu soutenu, entouré d’une zone
humide incolore. L’excès de bleu de méthylène se traduit par la formation d’une auréole
bleu claire persistante autour du dépôt central. Pour un simple contrôle de conformité, la
qualité de bleu spécifiée est injectée en une seule fois.

 Résultats :
Une fois le test effectué on exploite les résultats :
 N : Volume (ml) de solution de bleu utilisé jusqu'à obtention du test positif ;
 M : Masse sèche de la prise d'essai (g).

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 Interprétation et intérêt dans le Génie civil :
Les résultats de cet essai peuvent être interprétés de la manière suivante :
 Pour un VBS = 0,1 sol ou matériau insensible à l'eau ;
 VBS = 0,2 apparition de la sensibilité à l'eau ;
 VBS = 1,5 seuil distinguant les sols sablo limoneux des sols sablo argileux ;
 VBS= 2,5 seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols limoneux
de plasticité moyenne ;
 VBS = 6 seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux ;
 VBS = 8 seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.
En générale, pour des valeurs de VBS > 0,1g de bleu / 100 g du matériau sec, il y a
nécessité d’utiliser un géotextile protecteur pour stopper les remontées de fines argilo-
limoneuses entraînées par l’effet capillaire afin de protéger les couches de chaussé dans le
cas de la route pour une meilleure résistance mécanique de celles-ci.

I-6 NORMES DE REFERENCES


Au cœur des enjeux des travaux du Génie Civil, les normes règlementaires de
références ont pour vocation d’harmoniser des pratiques et de définir un cadre commun à
tous.

La norme est un document de référence approuvé par un institut de normalisation


reconnu tel qu’AFNOR. Dans la plupart des cas, se conformer aux normes n’est pas
obligatoire, puisque 98% de ces dernières sont d’application volontaire. La normalisation
concerne tous les types de secteurs et peut s’appliquer dans toute organisation (association,
collectivités, PME, etc.). Intégrer la normalisation dans la stratégie d’Entreprise ou d’un
projet est donc un choix que chacun peut décider à son rythme et selon ses besoins.
Lorsqu’une Entreprise applique une norme, elle améliore sa performance, accroît la
confiance de ses clients et peut garantir un niveau de qualité et de sécurité reconnu et
approuvé.

AFNOR, en tant que représentant Français au sein des organisations de


normalisation Européenne et internationale, se fait garant de la viabilité de ces normes
volontaires mais ne décide pas de leur création. Sur demande des acteurs d’un marché ou
d’un secteur d’activités, AFNOR étudie l’opportunité d’une norme et fédère les volontés
d’organisations souhaitant s’impliquer (industriels, consommateurs, associations,
syndicats, …). C’est un processus qui demande un minimum de temps afin de permettre
d’aboutir à un consensus. Il faut en moyenne entre deux (2) et trois (3) ans entre la décision
de lancer les travaux et la publication de la norme.

Les normes ne sont pas inscrites dans le marbre. Elles sont révisées à intervalle
régulier afin de déterminer s’il faut les garder, les supprimer ou les faire évoluer.

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Nous pouvons ainsi citer quelques normes de l’AFNOR appliquées aux voiries
urbaines :

 NF P 11-300 : Classification des matériaux utilisables dans la construction des


remblais et des couches de forme d’infrastructures routières ;
 NF P 98 335 : Chaussées urbaines "Mise en œuvre des pavés et dalles en béton,
des pavés en terre cuite et des pavés et dalles en pierre naturelle", Décembre
1993 ;
 NF P 98-303 : Pavés en béton, Juillet 1988 ;
 P 98-305 : Produits en béton manufacturé Pavés structurés en béton, Août
1994.

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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
CONCLUSION

Pour finir ce chapitre I, nous dirons qu’à travers le contexte général du projet, nous
avons pu comprendre les enjeux des voies du projet du quartier BALISE de Port-Gentil. Les
acteurs principaux du projet de la BALISE sont essentiellement la Mairie de Port-Gentil
(Maître d’Ouvrage), la CNTIPPEE (Maître d’Ouvrage délégué), le groupement
S2+BTP/EPR (Maître d’Œuvre), CRBC (Entreprise adjudicataire du Marché de la voie 1a),
2GDI (Entreprise adjudicataire du Marché de la voie 2) et EMGCE (Entreprise adjudicataire
du Marché de la voie 3). Nous avions aussi pu localiser correctement le site du projet avant
de montrer que les raisons du choix du type de revêtement des chaussées des voies du projet
sont liées aux coûts, à la zone du projet, à la limite de vitesse fixée à 60 km/h, à la facilité
d’entretien, à l’esthétique et bien autres choses encore. Nous avons aussi présenté les
généralités sur la géotechnique et défini les normes règlementaires de références qui, dans
la suite de ce mémoire, garantira la qualité des décisions prises pour améliorer le CST de la
sous phase 1 selon les réalités du terrain.

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CHAPITRE II :
REVISION DES ETUDES D’APD

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INTRODUCTION

Une étude dans notre cas peut être définie comme étant un effort intellectuel orienté
vers la préparation de mise au point ou de recherche d’un projet bien déterminé. Avant
toutes élaborations d’un CST, il est primordial de faire une étude sur le terrain afin de mieux
appréhender les caractéristiques nécessaires à la bonne exécution et à la pérennité d’une
structure. Pour notre projet de pavage au quartier BALISE de Port-Gentil, malgré l’existence
des études d’Avant-Projet Détaillé (APD), nous avons constaté que certains paramètres de
l’APD nécessaires à la définition des meilleurs critères d’acceptation des matériaux et des
couches qui rentrent dans la constitution de la chaussée des voies du projet n’étaient pas
clairement définis.

Pour réussir à améliorer convenablement le CST de la sous phase 1, il a donc été


important pour nous de faire une révision des études d’APD pour trouver et donner les
valeurs des paramètres manquants servant à définir les meilleurs critères des matériaux qui
constituent l’étendue des travaux de la chaussée.

Nous allons, dans ce chapitre 2, faire une révision des études Géotechniques pour
déterminer les paramètres manquants et, bien que cela ne nous a pas été demandé, nous
redimensionneront la chaussée pour s’assurer que la structure de chaussée qui sera
appliquée pour la sous phase 2 sera en adéquation avec l’état réel du sol de la zone du projet.

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II-1 ETUDES GEOTECHNIQUES DES VOIES DU PROJET
II-1.1 Classification du sol support et de l’arase des terrassements
II-1.1.1 Classification du sol support

De l’APD, nous pouvons dire que sur le sol des voies du projet nous avions des points
de stagnations d’eaux, l’enlisement des ouvrages de drainage existants, l’envahissement des
voies par de hautes herbes, des épaves de véhicules, des coques de pirogues et des ordures
ménagères. Les dégradations relevées sont d’ordre structurel et superficiel et les voies sont
globalement d’un niveau de service critique et nécessitent une reconstitution générale avant
la mise en œuvre des couches de la chaussée. Il serait donc important de signaler que les
dégradations observées sont dues au manque d’entretien périodique de ces voies et à la
gestion artisanale des ordures ménagères par les riverains. Concernant le type de sol, l’APD
signale que le sol est composé grosso modo de sable fin blanchâtre, et de fin grossier au-
delà des cinquante centimètres (50 cm) très humide. Afin de préciser clairement la
classification du sol naturel de la zone du projet, nous nous sommes servis des données de
l’APD en ANNEXE 3 pour classifier le sol selon la Norme NF P 11-300 et le GTR (ANNEXE
4 et 5).

Les données de l’APD montrent que le diamètre maximal des grains constituant le
sol naturel est Dmax = 5 mm. A partir des pourcentages des passants au tamis 0,08 mm (en
moyenne = 3,7%), tamis 1,25 mm (en moyenne = 99%) et tamis 2,5 mm (en moyenne =
99,6%), et des tableaux en ANNEXE 4 et 5 servant à la classification des sols, nous pouvons
dire que le sol du site du projet est un sol sablonneux de classe 𝐵1 (sable silteux) dont les
matériaux sont généralement insensibles à l’eau.

II-1.1.2 Classification des parties supérieures des terrassements et de


l’arase des terrassements

Figure n°2 : Définitions des termes de l’ensemble de la chaussée.

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La partie supérieure des terrassements (PST) est la zone supérieure, d’environ 1
mètre, des terrains en places (cas des déblais) ou des matériaux rapportés (cas des remblais).
La plate-forme de la PST est l’arase de terrassement.

La détermination de la classe de la partie supérieure des terrassements


symbolisée par un numéro (n° i) nécessite la connaissance de la classe géotechnique du sol
naturel en place et de son état hydrique si ce dernier est sensible à l’eau (norme : NF P 11-
300) ou simplement à partir des essais à la plaque en définissant la portance du sol.

La classe d’arase est déterminée à partir de l’état hydrique du sol naturel en


place ou de la portance du sol. Si l’accès à l’emprise de la future chaussée ainsi qu’à l’arase
(AR) sont possibles et si les conditions de traficabilité sont remplies, il sera possible de
mesurer la portance en place au moyen de l’essai de chargement à la plaque selon la
norme NF P 94-117-1 qui reprend en partie le mode opératoire du Laboratoire Centrale
des Ponts et Chaussées (LCPC) dans le but de déterminer le module élastique EV2 au second
chargement. Le tableau ci-dessous donne la classe d’Arase (AR) en fonction de la portance
du sol :

Les classe d’arase ARj Les Portances du sol naturel support Ps

AR0 Ps < 20 MPa

AR1 20 MPa ≤ Ps < 50 MPa

AR2 50 MPa ≤ Ps < 120 MPa

AR3 120 MPa ≤ Ps < 200 MPa

AR4 Ps ≥ 200 MPa

Tableau n°2 : Classe de l’arase en fonction de la portance du sol.

Etant donné que dans l’APD il n’existait pas des données indiquant la portance du
sol naturel, nous avons effectué des essais à la plaque EV2 selon la norme NF P 94-117-1 afin
d’évaluer cette dernière.

Il faut savoir que la portance d’un sol est importante pour la tenue de toutes
chaussées car elle influe énormément sur la tenue de la celles-ci à long terme et en grande
partie sur l’épaisseur des différentes couches la constituants.

Un extrait du déroulement de l’essai à la plaque EV2 est visible à partir de la figure ci-
dessous :

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Massif de réaction
(camion de 13 t minimum)

Induction de la contrainte
de chargement

Lecture de l’enfoncement après


induction du chargement

Plaque de diamètre 60 cm

Figure n°3 : Photos du déroulement de l’essai à la plaque EV2 au point repère PK 0 + 134 sur la voie 1a.

Les résultats des essais à la plaque EV2 effectués sur le terrain aux différents points
de repère nécessaires pour évaluer la portance du sol naturel sont les suivants :

Repère Première contrainte Valeur de Deuxième contrainte Valeur de Valeur du


des de chargement 𝝈𝟏 tassement de chargement 𝝈𝟐 tassement module
essais (MPa) 𝒁𝟎 (mm) (MPa) 𝒁𝟐 (mm) EV2 (MPa)

PK 0+134 0,25 9,20 0,20 1,44 57,43

PK 0+150 0,25 8,40 0,20 2,00 41,35

PK 0+170 0,25 3,12 0,20 0,80 103,38

PK 0+200 0,25 7,32 0,20 2,94 28,13

PK 0+220 0,25 4,48 0,20 1,72 48,08

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PK 0+240 0,25 8,90 0,20 2,20 37,56

PK 0+260 0,25 4,80 0,20 0,84 98,45

PK 0+280 0,25 6,22 0,20 1,60 51,69

Tableau n°3 : Valeur EV2 pour l’évaluation de la portance du sol support de la voie 1a.

Avec :

PK 0 + 138, PK 0 + 150, etc…, sont les différents points de la chaussée où ont été effectués
les essais à la plaque EV2.

𝜎1 : la première (1ère) contrainte effective (Toujours égale à 0,25 MPa) de chargement induite
lors de l’essai ;

𝑍0 : la valeur du tassement obtenu d’après la 1ère contrainte de chargement ;

𝜎2 : la deuxième (2ème) contrainte effective (Toujours égale à 0,20 MPa) de chargement


induite pendant l’essai ;

𝑍2 : la valeur du tassement obtenu d’après la 2ème contrainte de chargement ;


𝜋 𝜎2 ×𝑑
EV2 = 4 × (1 − 𝜗²) × module de déformation à la plaque
𝑍2

où : 𝜗 = 0,35 coefficient de poisson du sable du sol support ;

d = 600 mm diamètre de la plaque

Les résultats de ces essais montrent qu’une moitié de la zone de repère des essais
donne une valeur du module EV2 supérieur à cinquante méga pascals (EV2 > 50 MPa)
tandis que l’autre moitié donne un EV2 inférieur à cinquante méga pascals (EV2 < 50 MPa)
pour une moyenne de résistance égale à 58,26 MPa.

La pérennité souhaitée des voies étant de 50 ans et la moyenne des résistances des
points repères de 58,26 MPa > 50 MPa, nous considérerons alors, que la portance du sol
support variera entre cinquante et cent vingt méga pascals (50 ≤ Ps ≤ 120), ce qui signifie
(voir Tableau n°2) que l’arase des terrassements sera de classe AR2. Ainsi en se servant du
tableau de synthèse (ANNEXE 7) tiré du guide du Grand Lyon, nous dirons que :

 le dimensionnement de la couche de forme pour notre projet n’est pas


obligatoire et par conséquent nous nous passerons de cette couche dans le but
de minimiser le coût des travaux ;
 l’état hydrique du sol reste indéterminé ;
 la partie supérieure des terrassements (PST) est de classe PST n°5.

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Suite à l’analyse précédente il convient donc de classifier la plate-forme en fonction
de la durée visée pour les routes du projet. Pour nous, la plate-forme sera classifiée à long
terme vue que le souhait de pérennité des voies est de 50 ans.

A partir de la plage de portance du sol (Ps) et de la classe d’arase (ARj) on vise la


classe de plate-forme correspondante ou la plage immédiatement supérieure comme le
montre le tableau ci-dessous du guide de dimensionnement du Grand Lyon :

ARASE DES TERRASSEMENTS PLATE-FORME VISEE


Portance du sol Ps Classe de la
Classe d’arase ARj Module EV2 (MPa)
(MPa) plate-forme PFi
𝑷𝑭+𝟏 30 ≤ EV2 < 50
AR0 Ps < 20 ∗
𝑷𝑭𝟐 50 ≤ EV2 < 80

AR1 20 ≤ Ps < 50 𝑷𝑭𝟐 50 ≤ EV2 < 80
AR2 50 ≤ Ps < 120 𝑷𝑭+𝟐 80 ≤ EV2 < 120
AR3 120 ≤ Ps < 200 𝑷𝑭𝟑 120 ≤ EV2 < 200

Tableau n°4 : Classe de la plate-forme visée en fonction de l’arase des terrassements.

En se référant au tableau ci-dessus et aux résultats précédents qui ont défini la classe
d’Arase des terrassements, nous dirons que la classe de la plate-forme visée sera la classe
𝑃𝐹2+ et par conséquent la valeur moyenne du module EV2 sera comprise entre quatre-vingt
et cent vingt méga-pascals (80 MPa ≤ EV2 < 120 MPa).

Cependant du fait des valeurs du module EV2 obtenues à certains endroits (voir
Tableau n°3), des purges devront être effectuées à ces endroits en vue d’améliorer la
portance de la plate-forme aux différents points indiqués dans le tableau susmentionné avec
une possibilité d’utilisation d’un géotextile de protection.

II-1.1.3 Possibilité de mise en œuvre d’un géotextile

Le géotextile est un tissu de protection qui prévient les dommages pouvant être
occasionnés par des éléments ou matériaux dans le sol. Il permet entre autre de minimiser
les craquelures mais surtout d’empêcher la perforation de la géo-membrane (produit dont
au moins l’un des constituants est à base de polymère synthétique ou naturel assurant une
fonction d’étanchéité), de dessus comme de dessous. Le géotextile est utilisé dans deux cas
de figures :

 pour le drainage d’un ouvrage ;


 pour stopper les remontées de fines argilo-limoneuses entraînées par l’effet
capillaire.

Lorsqu’un drainage de l’arase des terrassements est nécessaire on met en place


un géotextile drainant accompagné de l’implantation d’un exutoire au point bas de

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l’ouvrage. La décision d’installer un géotextile anti-contaminant sera prise en fonction du
résultat de la valeur au bleu du sol in situ :

 si la valeur au bleu du sol (VBS) en place est inférieure ou égale à


0,10g/100g de sol sec : le géotextile est inutile ;
 si la valeur au bleu (VBS) du sol en place est supérieure à 0,10g/100g de sol
sec : mise en place d’un géotextile.

II-1.2 Classification du sol à partir de l’indice portant de la plate-


forme
La portance d’un sol est sa capacité à résister au poinçonnement. Le pouvoir portant
peut-être défini par la capacité d’un sol à supporter une charge sans se déformer. La
portance d’un sol peut se mesurer par :

 le CBR : valeur du poinçonnement CBR sur une éprouvette de sol


compacté à l’énergie Proctor. C’est un essai appelé essai CBR (California
Bearing Ratio) qui détermine la portance des remblais et couches compactées
des ouvrages routiers. Deux indices sont à déterminer :
o L’indice CBR immédiat : qui est l’évolution de la portance d’un sol
compacté à différente teneur en eau (w%). Il caractérise l’aptitude
du sol à permettre la circulation des engins en phase des chantiers ;
o L’indice CBR après immersion (en générale 4 jours) : il caractérise
la portance d’un sol compacté à la teneur en eau maximale. La
connaissance de cet indice permet d’évaluer l’épaisseur de la chaussée
(CEBTP et LCPC). Des classes de sol ont été définies en fonction du
CBR ;
 L’essai à la dynaplaque : mesure de la déflexion et calcul de l’indice portant
immédiat. Cet indice représente l’aptitude du sol à permettre la
circulation des engins directement sur le sol ;
 L’essai à la plaque EV2 selon la norme NF P 94-117-1.

Les classes de sol ont été définies en fonction du CBR (Guide CEBTP) de la manière
suivante :

Classe de sol Si Valeur de CBR correspondant


S1 CBR < 5
S2 5 < CBR < 10
S3 10 < CBR < 15
S4 15 < CBR < 30
S5 CBR > 30

Tableau n°5 : Classe de sol en fonction de l’indice CBR.

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Selon le guide du CEBTP c’est la réalisation des chaussées sur des sols de faible
portance qui pose les problèmes majeurs. Il faut dans la classe des sols S1 de CBR <
5, dissocier les sols gonflants des autres sols peu porteurs.

De ce qui précède (Tableau n°4) nous avons pu montrer que la plate-forme visée à
long terme est de classe 𝑃𝐹2+ ce qui veut dire que la valeur minimale EV2 = 80 MPa, or on
sait que d’après le LCPC sur la relation entre les valeurs du CBR et du module EV2 est :

EV2 = 5 CBR ⇒ CBR = EV2/5

CBR = 80/5

CBR = 16

A partir du Tableau n°5 et de la valeur CBR trouvé, la classe du sol visée à long terme
est la classe S4.

II-2 DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE SELON LE CEBTP


Les éléments constitutifs de la chaussée sont des éléments importants vis-à-vis de la
performance de celle-ci. Pour que les chaussées revêtues de pavées de béton aient une bonne
tenue structurale à long terme, il est important qu’elles soient correctement dimensionnées
et que la mise en place soit convenablement réalisée. Les matériaux doivent être choisis
adéquatement et les épaisseurs des couches doivent être correctement déterminées afin
d’assurer une bonne tenue desdits chaussées à long terme.

II-2.1 Composition d’une chaussée pavés et principe de


dimensionnement
Une route est une voie carrossable parfaitement aménagée pour aller d’un point à un
autre. C’est aussi une surface réglée qui a pour fonction de supporter le mouvement
de véhicule de natures diverses et des piétons.

Du point de vue structure, selon le fascicule n°9 des programmes spéciaux des
travaux publics (PSTP), une route pavée est l’ensemble des couches construites au-dessus
du sol naturel tel indiquée sur la figure ci-dessous :

 une plate-forme et/ou couche de forme ;


 une couche de fondation ;
 une couche de base ;
 un lit de pose + pavé (revêtement).

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Figure n°4 : Différentes couches d’une chaussée pavée.

Le fascicule n°9 des PSTP stipule qu’en Afrique les termes « base » et « fondation »
ont été normalisés tel que :

 base :
o CBR ≥ 80 ;
o Dimension maximale des agrégats ≤ 40 mm.
 fondation :
o CBR ≥ 30 ;
o Dimension maximale des agrégats < 60 mm.

Les structures des chaussées pavées définie par le fascicule n°9 des PSTP sont les suivantes :

 structure à deux (2) couches :


o Lit de pose + pavés ;
o Plate-forme.
 structure à trois (3) couches :
o Lit de pose + pavés ;
o Couche de base avec un CBR ≥ 80 ;
o Plate-forme.
 Structure à quatre (4) couches :
o Lit de pose + pavés ;
o Couche de base avec un CBR ≥ 80 ;
o Couche de fondation avec un CBR ≥ 30 ;
o Plate-forme.
 Structure à cinq (5) couches :
o Lit de pose + pavés ;
o Couche de base avec un CBR ≥ 80 ;
o Couche de fondation avec un CBR ≥ 30 ;

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o Couche de forme avec un CBR > 5 ;
o Sol naturel.

Cette partie est traitée dans le but de justifier les structures de chaussées proposées
en variante à celles définies par l’APD.

Nous ferons un dimensionnement de structures des chaussées selon la méthode du


CEBTP tout en tenant compte des indications du fascicule n°9 du PSTP et du guide de
conception des ouvrages réalisés à partir des pavés de CERIB.

II-2.1.1 La tenue au trafic

Le trafic routier détermine la plupart des choix concernant les produits modulaires
des voiries (leurs épaisseurs et caractéristiques mécaniques) et conditionne leur appareillage
et leur blocage de rives.

Le trafic à prendre en compte pour le dimensionnement des structures est à


considérer sous trois (3) aspects :

 le trafic cumulé devant circuler sur la chaussée pendant sa durée de vie, dont
seul le nombre de poids lourds (PL) est à retenir ;
 l’essieu isolé à roues jumelées de 130 kN, dit essieu de référence, servant, d’une
part, à représenter la charge lors du calcul mécanique et, d’autre part, à évaluer
le trafic cumulé sous forme d’un nombre équivalent (Ne) de passages par
l’intermédiaire des coefficients d’agressivité déterminés pour les différentes
classes de poids lourds ;
 la classe de trafic Ti utilisée d’une part pour choisir le risque associé à la durée
de vie (en général, plus le trafic est élevé et plus le risque retenu est faible),
d’autre part pour faire un choix spécifique des matériaux constituant le corps
de la chaussée.

Selon le guide du CEBTP, les chaussées sont conçues pour une période de 15 ans dans
le cadre général avant que ses caractéristiques progressivement altérées ne rendent
nécessaires son renforcement. Par le biais du calcul du trafic équivalent en nombre de
passage d’un essieu standard, il est possible de dimensionner une chaussée pour une durée
quelconque.

II-2.1.2 Classe de trafic

Le guide nous définit 3 façons de retenir les classes de trafic en fonction du degré de
précision des données disponibles à savoir :

 Trafic journalier toutes catégories de véhicules confondues ;

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 Trafic cumulé des poids lourds (PTAC > 35 KN ou 3.5 t) ;
 Trafic cumulé calculé selon les équivalences d’essieux tirées des essais
AASHO (American Association of State Highway Officials) par Liddle.

A/ Trafic en nombre de véhicule par jour

S’il n’est pas possible d’obtenir un comptage pertinent du nombre de poids lourds
(PTAC ≥ 3,5t), l’estimation de la classe de trafic peut se baser sur un comptage des véhicules
sans distinction de charge. Il est défini par son intensité journalière moyenne sur une durée
de vie de l'ordre de quinze ans (15 ans), toutes classes de véhicules incluses. Le pourcentage
moyen de poids lourds est supposé de l’ordre de 30 % du trafic total. Cinq (5) classes de
trafic sont distinguées :

Equivalence en nombre de
Classe de trafic
véhicules (V) sans Type de trafic
selon le CEBTP
distinction de charge
Voies piétonnes avec accès de
véhicules de service et/ou
T1 V ≤ 300 livraison ;
Parkings résidentiels ou
urbains.
T2 300 < V ≤ 1000
T3 1000 < V ≤ 3000 Voies urbaines
T4 3000 < V ≤ 6000 Parkings poids lourds
T5 6000 < V ≤ 12000

Tableau n°6 : Classe de trafic en fonction des véhicules sans distinction de charge.

T1 inclut des routes à très faible trafic pour lesquelles le bitumage a cependant été
décidé pour des raisons qui peuvent être indépendantes de critères purement économiques.
T5 correspond à des chaussées de type autoroutier à 2 fois 2 voies ou 2 fois 3 voies.

B/ Trafic en nombre cumulé de poids lourds

Si l’estimation du trafic cumulé en nombre de poids lourds est possible, l'appréciation


de ce paramètre sera meilleure que dans le premier cas. Les classes retenues correspondent
approximativement à celles définies par la méthode précédente, si la durée de vie de la
chaussée est prise égale à quinze ans (15 ans) et si le pourcentage de poids lourds est voisin
de 30 %, ces classes sont les suivantes:

Nombre de poids lourds (PL) dont le


Classe de trafic selon le CEBTP
PTAC ≥ 3,5 tonnes /jour/sens
T1 PL < 5,0× 𝟏𝟎𝟓
T2 5,0× 𝟏𝟎𝟓 ≤ PL < 1,5× 𝟏𝟎𝟔

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T3 1,5× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 4,0× 𝟏𝟎𝟔
T4 4,0× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 10× 𝟏𝟎𝟔
T5 10× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 20× 𝟏𝟎𝟔

Tableau n°7 : Classe de trafic en fonction des PL.

C/ Trafic en nombre de passage d’un essieu standard

A défaut de disposer d'une formule d’équivalence qui aurait été définie à partir
d’essais réalisés en pays tropicaux, il est proposé d’adopter l’équivalence donnée par Liddle
et définie par rapport à un essieu standard de 8,2 t :
𝑃 𝛼
C = (8,2)

P : le poids de l’essieu simple exprimé en t.

On prendra 𝛼= 4 pour les chaussées souple, 4 < 𝛼 < 8 pour les chaussées rigides et
𝛼= 8 pour les chaussées en béton.

Compte tenu des divergences d’appréciation sur les coefficients réducteurs à


appliquer aux essieux tandems ou tridems, chaque élément de ces groupements sera
considéré comme un essieu simple. Les classes de trafic exprimées en nombre cumulé de
passages d’un essieu équivalent sont les suivantes :

Classe de trafic selon le


Essieux équivalent de 13 t Essieux équivalent de 8,2 t
CEBTP
T1 PL < 5,0× 𝟏𝟎𝟓 PL < 3,0× 𝟏𝟎𝟔
T2 5,0× 𝟏𝟎𝟓 ≤ PL < 1,5× 𝟏𝟎𝟔 3,0× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 10× 𝟏𝟎𝟔
T3 1,5× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 4,0× 𝟏𝟎𝟔 10× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 25× 𝟏𝟎𝟔
T4 4,0× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 10× 𝟏𝟎𝟔 25× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 60× 𝟏𝟎𝟔
T5 10× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 20× 𝟏𝟎𝟔 60× 𝟏𝟎𝟔 ≤ PL < 10× 𝟏𝟎𝟕

Tableau n°8 : Classe de trafic en fonction du nombre cumulé de passages d’un essieu standard.

Compte tenu du fait que l’on dimensionne les chaussées par rapport au trafic
poids lourds, nous considérons les classes de trafic en nombre cumulé de poids lourds. Au
Gabon, l’essieu de référence est l’essieu isolé à roues jumelées de 130 kN (13 t).

D/ Détermination du trafic cumulé


D-1/ Vocation des voies des routes du projet.

Suite à un futur caractère urbain des voies qui seront réalisées en pavés à pentecôte,
l’utilisation du guide de dimensionnement des structures neuves du Grand Lyon nous a
donné les valeurs du TMJA en fonction du nombre de poids lourds :

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Transit interurbain, péri-
TMJA ≥ 750
urbain
Liaison structurante 150 ≤ TMJA < 750
Vocations de la voie
Distribution 50 ≤ TMJA < 150
Desserte 25 ≤ TMJA < 50
Lotissement rural TMJA < 25

Tableau n°9 : Valeur du TMJA en fonction de la vocation de la voie.

Du comptage routier qui avait été effectué pour le dimensionnement des voies du
projet, les valeurs en poids lourds pour les voies du projet sont les suivantes :

 Voie 1A : 59 UVP soit 30 en TMJA de PL ;


 Voie 2 : 52 UVP soit 26 en TMJA de PL ;
 Voie 3 : 154 UVP soit 77 en TMJA de PL.

NB : 1 PL = 2 UVP (Unités de Véhicules Particulier, c'est l'unité d'occupation des véhicules).

Vue que le raccordement existant entre ces différentes voies, nous considèrerons le
trafic le plus influent c’est à dire 77 en TMJA de PL. Cela implique, en se servant du Tableau
n°9, que les voies du projet de la balise seront des voies de distribution. Du fait que la
pérennité de ces voies est projetée pour 50 ans, nous prendrons TMJA = 130.

D-2/ Détermination du nombre d’essieux équivalent

Le comptage du trafic est exprimé en nombre de poids lourds par jour et par sens de
circulation. Cependant le dimensionnement d’une structure de chaussée est basé sur le trafic
cumulé qui va la solliciter au cours de sa durée de service. Ce trafic est exprimé en nombre
d’essieux équivalents et se calcule à l’aide de la formule qui suit :

Ne = N x CAM

Avec :

Ne le nombre d’essieux équivalents ;

N le trafic cumulé ;

CAM le coefficient d’agressivité moyenne.

D-2.1/ Calcul du trafic cumulé N

Le trafic cumulé N est le nombre total de poids lourds sur la période de calcul, sa
formule s’écrit :

N = 365 x TMJA x C

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TMJA le trafic moyen journalier annuel ;

C le facteur de cumul sur la période de calcul qui se détermine suivant deux (2) cas :

 Cas de croissance exponentielle :


(1+𝑡)𝑑 −1
C= 𝑡

 Cas de croissance linéaire :


2 +(𝑑−1) × 𝑡
C=d ×( )
2

Avec :

d la durée de service (années) qui est de cinquante ans (50 ans) dans le cadre de notre projet.
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒−𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑠𝑠é
t= × 100 taux d’accroissement du trafic sur la période considérée.
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑠𝑠é
Du fait de l’absence d’éléments précis sur ce taux, sa valeur sera prise égale à deux pourcent
(2%).

En considérant une croissance exponentielle on aura :


(1+𝑡)𝑑 −1
N = 365 x TMJA x ( )
𝑡

Application numérique (AN) :


(1+0.02)50 −1
N = 365 × 130 × ( )
0.02

= 4013292,5990

N ≈ 4,01 ×106

En considérant une croissance linéaire on aura :


2 +(𝑑−1) × 𝑡
N = 365 x TMJA x d × ( )
2

2 +(50−1) × 0.02
AN : N = 365 × 130 × 50 × ( )
2

= 3535025

N ≈ 3,53 ×106

D-2.2/ Calcul du trafic cumulé équivalent Ne

On a la formule Ne = N x CAM.

CAM est coefficient d’agressivité moyen du poids lourds par rapport à l’essieu de
référence, ses valeurs (obtenues à partir du tableau 6 du Guide SETRA/LCPC) sont
représentées dans le tableau suivant :

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Types de structure Valeur du CAM correspondant
Bitumineuses Epaisses 0,50
GNT/GNT 1,00
Mixte 0,75
Semi-rigide et Béton 0,8

Tableau n°10 : Valeur du CAM en fonction du type de structure.

Les chaussées des voies étant en béton de ciment, on prendra CAM = 0,8.

AN :

Pour une croissance exponentielle du trafic on aura :

Ne = 4,01 ×106 × 0,80

= 3208000

Ne = 3,208 ×106

En se référant au Tableau n°8, la valeur de Ne montre que la classe de trafic pour une
croissance exponentielle du trafic des voies sera la classe T3.

Pour une croissance linéaire du trafic on aura :

Ne = 3,53 ×106 × 0,80

= 2824000

Ne = 2,824 ×106

En se référant au Tableau n°8, la valeur de Ne montre que la classe de trafic pour une
croissance linéaire du trafic des voies sera la classe T3.

Ainsi nous pouvons conclure que la classe de trafic desdits voies sera la classe T3.

II-2.2 Détermination de l’épaisseur des couches de la chaussée


Pour déterminer les épaisseurs de couche nous nous servirons de toutes les données
précédentes et du tableau ci-après donné par le guide de dimensionnement CEBTP (figure
53) pour les pays tropicaux :

Trafic cumulé des poids lourds dans les deux sens et correspondant à la
durée de vie choisie (50 ans)
Différentes
T1 T2 T3 T4
valeur du CBR
Couches (cm) Couches (cm) Couches (cm) Couches (cm)
Fondation Base Fondation Base Fondation Base Fondation Base
5 < CBR ≤ 10 20 15 25 15 25 20 30 20
10 < CBR ≤ 15 15 15 20 15 20 20 25 20

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15 < CBR ≤ 30 10 15 15 15 15 20 20 20
30 < CBR ≤ 80 0 15 0 15 0 20 0 20
CBR > 80 0 0 0 0 0 0 0 0
Revêtement Type 1 Type 2 Type 3 Type 4

Tableau n°11 : Epaisseur des couches des chaussées en fonction du CBR et de la classe de trafic.

Le trafic des routes du projet qui sont à caractères des voies de distribution est de
classe T3. De plus d’après le fascicule n°9 des PSTP les couches de fondation et base des
chaussées pavées en Afrique doivent avoir respectivement des CBR ≥ 30, CBR ≥ 80.

En se basant sur les données susmentionnées et en considérant le cas le plus


défavorable des indications du fascicule n°9 des PSTP pour les voies du projet, on aura CBR
= 30 pour la couche de fondation et CBR = 80 pour la couche de base.

Nous trouvons que le revêtement est de type 3 et par conséquent les épaisseurs des
couches de la chaussée seront :

 épaisseur couche de fondation : 𝐸𝑓 = 15 cm ;


 épaisseur couche de base : 𝐸𝑏 = 20 cm.

Pour choisir le type de structure de la chaussée des voies du projet nous allons déjà
partir du fait que la couche de forme n’est pas nécessaire. Sous l’influence du trafic cumulé
qui est de classe T3, nous aurons la possibilité de :

 conserver les deux (2) couches (fondation et base) avec leurs épaisseurs si les
matériaux qui seront utilisés pour ces couches sont différents (par exemple
fondation en GNT et base en sable naturel) ;
 considérer seulement la couche de base avec pour épaisseur la somme des
épaisseurs trouvées (𝐸𝑏 = 20 + 15 = 35 cm) si les matériaux utilisés sont les
mêmes (par exemple fondation et base en sable naturel).

En général il est conseillé d’utiliser les matériaux de nature différente dans le


dimensionnement des chaussées pavées. Dans le cadre du projet de réalisation des voies
pavées à la BALISE, il serait préférable de considérer seulement la couche de base afin de
minimiser le coût de construction. Alors pour la sous phase 2 (voie 2 et voie 3) la structure
sera à trois couches à savoir :

 Lit de pose + pavés ;


 Couche de base (épaisseur 𝐸𝑏 = 35 cm, CBR ≥ 80 et des dimensions des agrégats
≤ 40 mm) ;
 Plate-forme.

Une illustration de la structure de la chaussée sur laquelle nous apporterons des


améliorations vis-à-vis des critères d’acception des matériaux qui rentrent dans la
constitution de ladite chaussée est la suivante :

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Figure n°5 : Coupe transversale des couches des chaussées des voies du projet.

En comparaison au 30 cm de l’APD, l’épaisseur de la couche de base de 35 cm trouvé


parait plus plausible et assurera ainsi la pérennité souhaitée de la chaussée qui est de 50 ans.

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37
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CONCLUSION

Pour finir ce chapitre, nous dirons que la révision des études géotechniques nous
avons trouvé et défini clairement que le sol des voies du projet est de classe 𝐵1 , que la classe
d’Arase des terrassements est AR2, la classe de la PST est la classe PST n°5. De plus nous
avions pu définir que le sol est de classe S4 et que la plate-forme visée devra être de classe
𝑃𝐹2+ afin que la pérennité de la voie soit assurée.

Enfin en dimensionnant la chaussée nous avons pu montrer que la couche de forme


n’était pas nécessaire pour notre projet et que l’épaisseur de la couche de base devrait
normalement être de 35 cm à la place des 30 cm stipulés dans le CST de la sous phase 1 (voie
1a) dans le cas où les couches de fondation et de base sont réalisées à partir des matériaux
ayant les mêmes caractéristiques physico-chimiques.

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38
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CHAPITRE III :
IDENTIFICATION DES INCOHERENCES ET
DES MANQUANTS DU CST DE LA SOUS
PHASE 1 ET PROPOSITION DE NOUVELLES
SPECIFICATIONS TECHNIQUES

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INTRODUCTION
Une incohérence selon le dictionnaire est une absence de raisonnement, introduisant
des contradictions sur les réalités et le rendu sur le terrain tandis que les manquants dans le
cas de notre projet traduisent l’absence d’éléments essentiels à la bonne tenue du chantier
et aux choix des meilleures critères des matériaux qui constituent la chaussée.

En effet pendant la réalisation des travaux de la sous phase 1 (voie 1a), certains
éléments existants dans le CST de cette sous phase n’étaient pas nécessaires ou simplement
ne devraient pas être dans les stipulations dudit CST. Du fait que plusieurs décisions ont
été prises sur le terrain sans pour autant être mentionnées dans le CST, nous a montré des
insuffisances sur les critères qui rentrent en jeu pour la réception des différentes couches de
la chaussée et ceux des matériaux constituant ladite chaussée. Ces décisions témoignaient
des manquants dudit CST et par conséquent nous a poussé à définir de nouvelles
spécifications techniques pour une meilleure tenue des travaux de la sous phase 2
(réalisation des voies 2 et 3).

Dans ce chapitre nous décrierons toutes les incohérences et les manquants du CST de
la sous phase 1 (voie 1a) du PDIL 2 à Port-Gentil avant de proposer de nouvelles
spécifications techniques qui prendront en compte les difficultés du chantier et l’état réel du
sol naturel des voies du projet.

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40
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III-1 IDENTIFICATION DES INCOHERENCES ET DES MANQUANTS
DU CST DE LA SOUS PHASE 1 DU PDIL2

III-1.1 Identification des incohérences du CST de la sous phase 1


Pour identifier les incohérences du CST de la sous phase 1 (voie 1a), nous tiendrons
compte de la révision des études d’APD qui a été effectuée au chapitre II de ce mémoire et
des stipulations dudit CST.

Pendant les travaux nous avons remarqué que des éléments ne devraient pas exister
dans le CST de la voie 1a, vu que c’est une zone dont la configuration générale est du
sable. Ces éléments, non exhaustifs, qui ne sont pas nécessaires et ne devront plus exister
sur le nouveau CST de la sous phase 2 sont les suivants :

 le choix d’utilisation des matériaux de remblais comme les graveleux


latéritiques ;
 l’existence d’une couche de forme ;
 les exigences de réception des couches de la chaussée sur des valeurs de
l’indice de plasticité ;
 les exigences de réception des couches de la chaussée sur des valeurs de
l’indice CBR ;
 les exigences de réception des couches de la chaussée sur la densité sèche
obtenue par l’essai Proctor modifié ;
 l’existence des articles sur les buses ;

Les éléments cités ci-dessus ne sont pas importants pour le chantier du PDIL 2 à
Port-Gentil car le sol est de classe 𝐵1 c’est à dire que c’est un sol silteux constitué
essentiellement de matériaux insensibles à l’eau.

La couche de forme n’étant pas nécessaire comme stipulé dans la révision des
études d’APD et n’ayant pas été exécutée pendant les travaux de la sous phase 1 (voie 1a),
il convient donc qu’elle ne soit plus mentionnée dans le CST car cela formule une
incohérence de celui-ci.

Le choix d’utilisation des graveleux latéritiques doit être retiré du CST parce qu’ils
sont mieux adaptés aux sols classés A, 𝐵5 et 𝐵6 . Or dans le cas de notre projet, le sol est de
classe 𝐵1 . Il convient donc de ne pas utiliser les graveleux latéritiques en remblais des
couches de la chaussée.

Une autre incohérence était celle de l’épaisseur de la couche de base qui s’avère être
de 35 cm après révision des études à la place des 30 cm qui figure dans le CST de la sous
phase 1 (voie 1a).

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III-1.2 Identification des manquants du CST de la sous phase 1
Pendant la réalisation des travaux de la sous phase 1 (voie 1a), Les manquants ont
été observés majoritairement au niveau des travaux de terrassement. Nous avions constaté
que les essais nécessaires à l’évaluation de la qualité des travaux de terrassement n’étaient
pas clairement définis.

Le terrassement c’est l’ensemble des travaux déblais (fouilles), transport et de


remblais (entassement de terre) pratiqué pour modifier le relief d’un terrain afin de réaliser
ou renforcer les ouvrages ou infrastructures d’un projet bien défini. Les différents essais
manquants dans le CST de la sous phase 1 (voie 1a) sont les suivants :

 essai à la plaque EV2 pour vérifier les portances des couches de la chaussée à
partir desquelles elles peuvent être réceptionnées ;
 essai à la dynaplaque pour mesurer selon la norme NF P 94-117-2 la
déformabilité de la plate-forme support de la chaussée. La mesure du module
dynamique permet de prononcer la conformité des arases et des couches de
forme. La sollicitation dynamique appliquée sur la plate-forme à ausculter est
analogue en intensité et en fréquence à celle provoquée par le passage d’un
essieu chargé à 13 tonnes et roulant à 60 km/h. Elle est générée par la chute
d’une masse sur un ressort amortisseur placé sur une plaque de charge. La
déflexion du sol provoquée par cette impulsion et la force d’impact sont
mesurées en fonction du temps. La combinaison de ces deux paramètres
pendant la phase de chargement (montée en force) dans un diagramme force-
déflexion, permet de calculer directement le module de déformation
dynamique de la structure au point d’essai ;
 essai du densitomètre à sable selon la norme NF P 94-061-3 ;

Les essais cités ci-dessus permettront de fixer des critères de réception de la plate-
forme support de chaussée, de la couche de base et de la couche de roulement revêtu de
pavé afin d’assurer la tenue de la chaussée à long terme.

Une purge c’est l’extraction d’un mauvais sol, jugé non utilisable comme matériaux
de remblais, en vue de son remplacement. Ayant localisé une zone comme étant un mauvais
sol, nous avions exécuté un sondage à la pelle mécanique, qui n’a pas été défini dans le CST
de la voie 1a, pour définir la profondeur de purge afin de changer les matériaux considérés
comme mauvais par des matériaux adéquats. Les matériaux remplaçant ceux jugés mauvais
n’ont pas été clairement définis ou simplement leur définition a été jugée incomplète au vu
des réalités du terrain de la voie 1a.

Le sondage à la pelle mécanique effectué sur le terrain est illustré par les figures ci-
dessous :

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Pelle mécanique
Trou du sondage
effectué par la pelle
mécanique

Figure n°6 : Sondage à la pelle mécanique.

Figure n°7 : Prise de la hauteur du trou à partir d’un mètre pour identifier l’échantillon de sol.

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Figure n°8 : Mise en sachet de l’échantillon de sol pour analyse au laboratoire.

Figure n°9 : Extrait de l’équivalent de sable effectué en laboratoire.

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Les résultats des échantillons pris sur le terrain aux différentes hauteurs sont
consignés dans le tableau ci-après :

Repère des essais PK 0+165 PK 0+175 PK 0+200 PK 0+210 PK 0+225

Profondeur de
0,5 1,0 1,5 0,5 1,0 1,5 0,5 1,0 1,5 0,5 1,0 1,5 0,5 1,0 1,5
fouille (m)

Teneur en eau (%) 17,9 19,4 22,3 18,6 20,7 22,5 18,9 20,1 21,6 18,9 20,5 21,8 19,1 21,3 23,0

Equivalent de sable
23 22 23 24 23 24 24 24 24 90 92 96 24 24 25
(%)

Masse volumique
au pycnomètre 2,661 2,674 2,655 2,664 2,670 2,610 2,678 2,672 2,665 2,664 2,669 2,671 2,654 2,656 2,663
𝟑
(g/𝒄𝒎 )

Teneur de
substance NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC NC C NC NC NC

organique

Granularité du
0-3 0-3 0-3 0-3 0-3 0-3 0-3 0-3 0-3 0-2 0-2 0-2 0-4 0-4 0-4
sable (mm)

Tableau n°12 : Résultats du sondage à la tarière manuelle pour les différents essais effectués.

De l’analyse en ANNEXE 6 nous avions pu montrer qu’il y a présence de limon ce


qui, selon le Guide de dimensionnement du Grand Lyon, oblige à vérifier la valeur du bleu
des sols pour dire si oui ou non le géotextile protecteur devra être appliqué.

Ainsi du fait de cette découverte dans sur la voie 1a, nous considérerons que l’essai
au bleu des sols et le sondage à la pelle mécanique ou à la tarière manuelle constituent des
manquants puisqu’ils n’étaient pas indiqués dans le CST de la voie 1a. De la même façon
plusieurs autres éléments manquaient à l’appel dans ledit CST. Ces différents éléments cités
de façon non exhaustive, sont les suivant :

 le motif de pose des pavés ;


 l’application d’une peinture anticorrosive ;
 les meilleures précisions sur les critères des matériaux qui rentrent dans la
constitution de la chaussée ;
 la possibilité d’utiliser un géotextile ;
 les critères acceptables pour la signalisation routière en conformité avec la
zone du projet et les réalités du terrain ;
 les critères précis d’acceptation de la plate-forme, la couche de base et la
couche de roulement ;
 les descriptions adéquates d’exécutions de purges ;
 l’application d’une peinture d’étanchéité sur l’ouvrage de franchissement
qu’est le dalot ;

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 le mode de stockage des pavés ;
 l’essai de résistance des bordures ;
 les meilleures précisions de contrôle des bétons à sept (7) jours et à vingt-huit
(28) jours.

Tous ce qui a été cités ci-dessus et bien d’autres encore sont des éléments qui vont
nous permettre d’apporter des améliorations en se basant sur les Normes Française de la
normalisation AFNOR en vigueur et les constats cités plus haut.

III-2 PROPOSITION DE NOUVELLES SPECIFICATIONS


TECHNIQUES POUR LE CST DE LA SOUS PHASE 2

III-2.1 Vérification du choix caractéristiques des produits


La géométrie des produits participe à l’esthétique de l’ouvrage. Elle contribue à la
facilité des opérations de mise en œuvre des éléments et donc indirectement à la sécurité
des utilisateurs (planéité). Elle influe également sur la tenue au trafic (résistance mécanique
induite par l’épaisseur des produits).

III-2.1.1 choix caractéristique des pavés

Les pavés préfabriqués en béton peuvent prendre des formes variées et s’adapter
ainsi à la spécificité de chaque aménagement. Il faudra donc vérifier l’épaisseur nominale
minimum pour les pavés ainsi que la tolérance dimensionnelle d’une façon générale pour
évaluer la résistance qu’ils devraient avoir afin de respecter une bonne tenue de la chaussée
face au passage de la charge roulante. Les épaisseurs nominales minimum des pavés sont
définies par la norme NF P 98-335 et les référentiels des marques NF en fonction du trafic de
chaussée :

Epaisseur Classe de trafic selon le CEBTP en poids lourds (PL)


des pavés T5 T4 T3 T2 T1
(cm) 4,0× 106 ≤ PL < 10× 106 4,0× 106 ≤ PL < 10× 106 1,5× 106 ≤ PL < 4,0× 106 5,0× 105 ≤ PL < 1,5× 106 PL < 5,0× 105
6 non non non non oui
8 non non oui oui oui
> 10 oui oui oui oui oui

Tableau n°13 : Epaisseur nominale minimum des pavés en fonction de la classe de trafic.

Ainsi pour toutes les voies du projet les épaisseurs des pavés devront être au
minimum égales à quatre-vingt millimètres (80 mm) car la classe de trafic est T3.

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L’APD propose des pavés autobloquants, sinusoïdaux à épaulement d’épaisseur
onze centimètres (11 cm). Dans le but d’assurer la pérennité de la chaussée et du fait que ce
type de pavés présente l’avantage de multiplier les discontinuités des lignes de joints, ce qui
favorise la tenue d’ensemble des revêtements pavés et permet de respecter une largeur
minimale de joint favorable à la prévention des détériorations par épaufrures (défaut de
surface dû à un choc ou à des intempéries sur le parement ou l’arête des pavés sur la
chaussée), nous allons maintenir les mêmes caractéristiques des pavés (ANNEXE 8).

III-2.1.2 Choix caractéristique des bordures et caniveaux

Suivant la politique de gestion des eaux de ruissellement et les niveaux admissibles


de rejets au milieu naturel, il peut être décidé de mettre en place un revêtement équipé
d’un système de collecte de surface (pentes, caniveaux, avaloirs, grilles…) qui acheminera
l’eau vers un système d’évacuation (collecteur…) ou de privilégier l’infiltration dans la
structure. Ce choix est conditionné par la perméabilité des sols de l’assise et de la plate-
forme. Les données disponibles ne nous permettant pas de calculer la perméabilité du sol,
nous allons utiliser, pour la gestion des eaux de ruissellement, la récupération transversale
par caniveaux simple pentes (afin de récupérer les eaux des habitations environnantes)
comme la montre la figure ci-dessous :

Figure n°10 : Système de récupération des eaux de ruissellement par caniveau simple pente.

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Une bordure, d’après le guide des matériaux de revêtement et du petit mobilier
(année 2011), est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation
piétonnes ou véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux
pluviales. Les bordures conviennent à tous les types d’ouvrages : accotements de routes ou
d’autoroutes, bordures de stationnement, allées, terrains de sport ou voirie urbaine,
contours d’îlots directionnels. On distingue trois (3) modèles de bordures (les bordures
béton, les bordures en pierre et les bordures en pierre reconstituée) qui sont généralement
réparties selon trois (3) types :

 Les bordures de trottoir (hautes) non franchissables : Les bordures de trottoir


de type T sont plus spécialement destinées aux voiries urbaines. Les
bordures T1 et T2 sont les plus fréquemment utilisées mais il existe
également des bordures T3 et même T4, plus hautes ;
 Les bordures franchissables : Ce sont des bordures dont les accotements sont
franchissables (par exemple les bordures de types A1 ou A2) ;
 Les bordures inclinées ou arrondies : Ce sont des bordures utilisées pour
délimiter des espaces de stationnement, des allées piétonnes, des espaces
verts, des terrains de loisirs, de sports.

Le profil des bordures du projet devra être de type T car elles sont spécialement
destinées aux voiries urbaines et aussi au fait de l’utilisation des caniveaux à simple pente
comme le stipule la norme NF P 98-340/CN (voir ANNAXE 9). Alors nous conserverons les
bordures de type T2 comme stipulé dans l’APD.

III-2.1.3 Pose et calage des bordures

Les bordures seront fondées sur un lit en béton de classe B 250 d’épaisseur minimale
10 cm et de largeur au moins égale à la largeur de la bordure + 10 cm minimum de part et
d’autre conformément aux plans (ANNEXE 10) ou suivant les indications du Maître
d’Œuvre. Elles seront posées et formeront une file de bordures de façon alternée et espacée
tous les 1 ml.

Dans le cas de l’utilisation de joints, ces derniers doivent permettre la dilatation et la


préservation des arêtes contre les actions dues au trafic routier. Lors d’une pose sans
garnissage des joints, les bordures seront sciées pour confectionner les courbes et les
angles droits. Sur la base d’éléments d’un mètre de longueur, les rayons de courbure
minimaux (Guide CERIB) sont :

Largeur de la bordure (cm) Rayon de courbure mini (cm) Type de bordures


12 7,5 T1
15 9,4 A2, T2
17 10,6 T3
20 12,5 A1, T4, CS1

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25 15,6 I1, I2, CS2, CS3
30 18,8 I3, I4, CS4
40 25 CC1
50 31,3 CC2

Tableau n°14 : Rayon de courbure en fonction du type de bordures

Ces valeurs tiennent compte des tailles maximales des joints, entre les éléments
spécifiés, par le fascicule 31 du CCTG « Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en
béton et dispositifs de retenue en béton », et limite leur ouverture à 5 mm.

Les ressauts (différences de niveau inférieures à 2 cm) peuvent être repris par des
chanfreins et des arrondis qui peuvent être intégrés dans le profil de la bordure. Le ressaut
peut, exceptionnellement, se monter à 4 cm si la bordure est chanfreinée dans une
proportion de 1 pour 3 comme illustré sur la figure suivante :

Figure n°11 : Schéma de principe des arrondis et des chanfreins.

Pour les dénivelés plus importants, par exemple pour réaliser un bateau ou un
passage de traversée de piétons, l’abaissement du niveau des bordures peut être nécessaire
La dénivellation entre le haut de la bordure abaissée et la chaussée ne doit pas dépasser 2
cm (cette dénivellation est traitée en ressaut).

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Figure n°12 : Schéma type d’un abaissement de bordures.

Le Guide CERIB indique un abaissement des bordures sur une longueur d’au moins
1,20 mètre (distance nécessaire au passage de fauteuils roulants) au niveau des passages de
traversée des piétons. En fonction de la hauteur du trottoir par rapport à la chaussée
plusieurs solutions sont possibles pour la composition de la zone de transition :

Eléments de bordure Pente maxi Abaissement Hauteur trottoir


Ressaut (cm)
constituant la pente autorisée (%) (cm) abaissable (cm)
1 élément de 1 m 8 8 2 10
4 (bordure
1 élément de 1 m 8 8 12
chanfreinée)

Tableau n°15 : Solution pour la composition de la zone de transition.

Le calage des bordures a pour objet de prévenir tout basculement lors de leur
franchissement ou en cas de contact par les roues des véhicules. Il existe deux techniques de
calage :

 le solin continu ;
 l’épaulement au niveau des joints.

La hauteur du solin ou de l’épaulement lors du calage doit être supérieure ou égale


à la moitié de la hauteur de la bordure. Pour le projet, il serait préférable d’utiliser la
technique de calage en solin continu pour les bordures afin de solidariser et de renforcer la
résistance du bloc ainsi formé. Une illustration des deux méthodes est présentée par la
figure ci-après :

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Figure n°13 : Différentes techniques de calage.

III-2.1.4 Pentes et différences de niveaux

Suivant le cheminement des différentes voies et la présence des voies


perpendiculaires aux chaussées du projet, il convient de prendre en compte les pentes et
différences de niveaux qui pourraient exister.

Les cheminements conduisent à gérer des différences de niveaux sur de courtes


distances (transitions trottoir/chaussée, entre deux zones dédiées…). Ces dernières se
répartissent en trois catégories :

Dénivellation d à reprendre (cm) 0 <|d|≤ 2 2 <|d| ≤ 15 |d| > 15

Changement de Rupture de
Catégories Ressaut
niveaux niveaux

Tableau n° 16 : Différence de niveaux.

Les solutions associées à chaque catégorie sont :

 Les ressauts qui peuvent être traités avec des arrondis ou des chanfreins ;
 Les changements de niveaux qui peuvent être réalisés avec des abaissements
de bordures ou au moyen de bordures raccord ;
 Les ruptures de niveaux qui nécessitent, quant à elles, des rampes adaptées ou
des équipements mécaniques de franchissement de niveau (doublé par une
rampe ou un escalier).

La topographie des cheminements se répercute sur les bordures et les caniveaux.


Les éléments posés doivent épouser le profil du trottoir et ainsi éviter les désaffleurements
(état de ce qui fait ressortir certaines parties d’une surface sur les autres).

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Lorsqu’il y a une différence de niveau dans le cheminement il faut la reprendre
en mettant en place une pente qui doit être inférieure à 5 % sur une distance maximum
de 10 m. Elle peut être exceptionnellement augmentée jusqu’à atteindre 8 % sur une
longueur inférieure ou égale à 2 m et 12 % sur une longueur inférieure ou égale à 0,50 m
(voir figure ci-dessous pour l’illustration).

Figure n°14 : Schéma de principe de traitement des différences de niveaux.

Ces éléments susmentionnés plus hauts permettront l’insertion d’un cheminement


des handicapés d’après la norme NF P 98-350. L’Entrepreneur se servira de ce qui a été cité
dans ce point pour traiter les différences de niveaux sur le chantier.

III-2.1.5 Appareillage et système de blocage des pavés


A/ Appareillage

L’appareillage représente le motif constitué par l’assemblage des pavés. Il permet de


répondre à des considérations esthétiques. Toutefois, l’appareillage a également un rôle
mécanique qui peut conduire à exclure certaines solutions esthétiques envisagées. Les
différents appareillages sont nombreux et dépendent de la forme des produits. En voici
quelques-unes dans la figure ci-après :

Figure n°15 : Différents types d’appareillage des pavés.

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L’appareillage des zones pavées est conditionné par :

 Les conditions de circulation ;


 Le raccordement au pourtour des surfaces pavées ;
 Le raccordement de plusieurs surfaces pavées ;
 Le raccordement à des ouvrages singuliers émergents tels que les regards de
visite, boite de branchement ou chambres de réseaux divers.

Plus la circulation est importante, plus il est important de prévenir les déplacements
des pavés par leur appareillage pour prévenir les lignes de joints continues. Par un
appareillage approprié, on prévient le déplacement par lignes ou colonnes de pavés (voir
figure ci-dessous) engendré par la continuité des joints. La discontinuité permet à l’élément
sollicité de se mettre en butée sur plusieurs éléments disposés en quinconce.

Figure n°16 : Exemple d’un appareillage approprié à un ouvrage.

Pour les voies du projet qui seront pavées, il faudra tenir compte de la classe de trafic
pour choisir le type d’appareillage qui sera approprié aux différentes chaussées. En se
servant du tableau du guide CERIB suivant, nous pourrons déterminer le type
d’appareillage dont nous aurions besoin.

Utilisation Appareillage

Zone piétonne Tout appareillage possible

Classe de trafic T1
Ligne de joint discontinue dans le sens
principal de circulation
Classe de trafic T2

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Classe de trafic T3 Disposition en chevron

Tableau n°17 : Types d’appareillages en fonction de l’utilisation.

Les voies étant de la classe de trafic T3, il serait donc normal que le type
d’appareillage des pavées de notre projet soit une disposition en chevron.

B/ Système de blocage de rive des pavés

La délimitation des différentes surfaces qui composent l’aménagement doit tenir


compte de la nécessité d’un blocage des rives.

En effet, le trafic routier engendre des efforts horizontaux (freinage, accélération,


changement de direction…). Il est donc important de ceinturer les zones pavées pour éviter
que les éléments ne se désolidarisent. Ce blocage peut prendre la forme de bordures, de
caniveaux, de pavés scellés ou de longrines en béton. Lorsque des surfaces sont revêtues de
matériaux différents, la structure de chaussée doit intégrer, si nécessaire, des zones de
transition.

En l’absence de toute circulation, la délimitation des surfaces peut s’effectuer au


moyen de bordures ou de bordurettes. L’appareillage des pavés et des dalles doit être
adapté au contour des surfaces pour ne pas créer de zones sensibles de résistance mécanique
moindre. Lorsque les surfaces pavées jouxtent d’autres revêtements de chaussée, des zones
de transition doivent être prévues. Elles ont pour objet d’assurer une rigidité constante de
la structure pour prévenir toute dégradation à la jonction des surfaces revêtues de matériaux
différents. Le principe pour une transition entre revêtement bitumineux et revêtement
modulaire (pavés) est le suivant :

Figure n°17 : Principe de transition entre un revêtement bitumineux et un revêtement pavés.

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Les assises sont déterminées pour chacun des revêtements et la zone de transition à
une longueur de 2 à 3 m. Lorsque les zones sont circulées, un blocage des rives doit être mis
en place.

B-1/ Blocage de rive longitudinal et transversal

Le blocage doit se faire longitudinalement dans tous les cas. Il est généralement
réalisé par les bordures délimitant la surface pavée ou dallée. Un blocage supplémentaire
perpendiculaire au sens de circulation est obligatoire en cas de trafic routier quelle que
soit son importance. La norme NF P 98-335 précise une section supérieure ou égale à 350
cm² pour remplir la fonction d’élément de blocage des rives. Le blocage de rives au moyen
de bordures (le plus souvent associées à des caniveaux), doit respecter les règles minimales
suivantes :

 dimensions minimales de la fondation ;


 calage des bordures.

L’emprise doit tenir compte de la section de la bordure mais également de celle de la


fondation et de l’espace nécessaire au calage comme le montre la figure ci-après :

Figure n°18 : Schéma de calage des pavés avec les bordures.

Le Guide CERIB stipule que si le calage est réalisé à l’aide d’une longrine en
béton coulé en place, la section à décaisser est sensiblement celle de la longrine
(section ≥ 350 cm²).

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B-2/ Blocage de rive transversal des ralentisseurs

Le blocage de rives des ralentisseurs est indispensable pour prévenir toute


dégradation due aux sollicitations importantes générées par l’impact et le ralentissement
des véhicules. Il s’effectue au moyen de longrines ou bordures encastrées dans un enrobage
en béton comme le montre la figure ci-après :

Figure n°19 : Schéma du blocage de rive d’un ralentisseur .

III-2.2 Choix des meilleurs critères des matériaux qui rentrent dans
la constitution de la chaussée
Dans cette partie du mémoire nous ferons directement un comparatif entre les
critères que nous définissons comme meilleurs avec ceux du CST de la voie 1a.

III-2.2.1 Matériaux pour remblais

En règle générale, tous les matériaux (granulats) provenant de déblais seront


réutilisés en corps de remblais, à l'exception des matériaux qui suivent :

Critères du CST Critères du CST amendé


Matériaux ayant une teneur en matière Matériaux ayant une teneur en matière
organique supérieur à 1% organique supérieur à 1%
Matériaux ayant un coefficient
Néant
d’équivalent de sable ES inférieur à 70%
Matériaux des sols fins saturés ou Matériaux des sols fins saturés ou
proches de la saturation proches de la saturation
matériaux argileux très plastiques (limite matériaux argileux très plastiques (limite
de liquidité Ll > 60) ou pollués de liquidité Ll > 60) ou pollués
Tableau n°18 : Comparaison des critères des matériaux de remblais.

La valeur de l’équivalent de sable ajouté ici, permettra de s’assurer de la propreté du


sable qui sera utilisé comme remblais afin d’éviter la mise en place de sable impropre sur le
chantier.

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III-2.2.2 Matériaux pour la plate-forme

Les matériaux naturels constituant la plate-forme terminée des terrassements,


servant de support de corps de la chaussée ou des trottoirs seront des matériaux d’emprunts
sélectionnés, compactés et devront, sur les trente derniers centimètres (30 cm) de l’assise de
la chaussée, être conformes aux caractéristiques suivantes :

Critères du CST Critères du CST amendé


Sable avec les caractéristiques ci-dessous Sable avec les caractéristiques ci-dessous
Une teneur en matières organiques Une teneur en matières organiques
inférieure à 1% inférieure à 1%
Un coefficient d’Equivalent de Sable ES Un coefficient d’Equivalent de Sable ES
supérieur à 70% supérieur à 70%
Un indice de plasticité IP supérieur ou la granularité du sable devra être 0-60
égal à 30 mm
Un pourcentage d’éléments passant au Un pourcentage d’éléments passant au
tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30% tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30%
Indice portant CBR, après 96 heures
d’imbibition et à 95% de la densité sèche la granulométrie devra être la plus étalée
Optimum Proctor Modifié, supérieur ou possible (coefficient d’uniformité Cu > 2)
égal à 10
Tableau n°19 : Comparaison des critères des matériaux de la plate-forme.

L’indice de plasticité, l’indice CBR et la densité sèche de l’optimum Proctor modifié


ont été enlevés des critères des matériaux de la plate-forme car le sol est classifier sol de
classe 𝐵1 avec un sable qui a des caractéristiques d’insensibilité à l’eau.

La granulométrie la plus étalée possible c’est-à-dire une granulométrie dont le


coefficient d’uniformité Cu > 2 est ajouté pour limiter le pourcentage des vides pour la plate-
forme dans le but d’améliorer sa portance. La granularité exigée est ajouté pour limiter
épaisseur des matériaux qui seront utilisés pour la plate-forme.

III-2.2.3 Matériaux de substitution des purges

Dans le cas où il y a abaissement de la côte projet des terrassements, le Maître


d’Œuvre, sur proposition de l’Entrepreneur, se réserve la possibilité de renforcer le fond de
déblais par la mise en place de matériaux de substitution des purges suivant :

Critères du CST Critères du CST amendé


Sable avec les caractéristiques ci-dessous Sable avec les caractéristiques ci-dessous
Une teneur en matières organiques Une teneur en matières organiques
inférieure à 1% inférieure à 1%

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Un coefficient d’Equivalent de Sable ES Un coefficient d’Equivalent de Sable ES
supérieur à 70% supérieur à 70%
Un indice de plasticité IP supérieur ou la granularité du sable devra être 0-60
égal à 30 mm
Un pourcentage d’éléments passant au Un pourcentage d’éléments passant au
tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30% tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30%
Indice portant CBR, après 96 heures
d’imbibition et à 95% de la densité sèche la granulométrie devra être la plus étalée
Optimum Proctor Modifié, supérieur ou possible (coefficient d’uniformité Cu > 2)
égal à 10
Tableau n°20 : Comparaison des critères des matériaux de purge.

L’indice de plasticité, l’indice CBR et la densité sèche de l’optimum Proctor modifié


ont été enlevés des critères des matériaux de la plate-forme car le sol est classifier sol de
classe 𝐵1 avec un sable qui a des caractéristiques d’insensibilité à l’eau.

La granulométrie la plus étalée possible c’est-à-dire une granulométrie dont le


coefficient d’uniformité Cu > 2 est ajoutée pour limiter le pourcentage des vides pour la
plate-forme dans le but d’améliorer sa portance.

La granularité exigée est ajoutée pour limiter l’épaisseur des matériaux qui seront
utilisés pour la plate-forme. De plus pendant les travaux de la voie 1a nous avions trouvé,
au niveau de la zone d’emplacement du dalot, une faible présence de limon grâce au
sondage à la pelle mécanique effectué. Comme l’illustre l’image ci-après, nous étions obligés
d’utiliser un autre matériau que le sable car après un test, le sable n’assurait pas la stabilité
et la résistance requises pour supporter la charge qui devait être appliquée à cet endroit.

Gravier

Géotextile

Figure n°20 : Photos de l’application du gravier et d’un géotextile pour les purges.

Comme la montre la figure ci-dessus, l’utilisation d’un géotextile et du gravier à la


place du sable était nécessaire pour assurer la stabilité de l’ouvrage de franchissement
qu’est le dalot. Cependant le géotextile et le gravier n’avaient pas été conseillés ni stipulés
dans le CST de la voie 1a. Ainsi dans le but d’éviter le risque d’utilisation unique du sable

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dans le cas d’une purge, il serait bon pour nous d’inclure le gravier et le géotextile dans le
CST amendé. Toutefois, le géotextile est obligatoire lorsque la valeur du bleu des sols est
VBS > 0,1 g / 100 g d’échantillon du sol étudié, dans le cas contraire nous n’utiliserons pas
de géotextile de protection.

Les caractéristiques des graviers qui seront utilisés dans le cas de purge avec présence
de limon dans le sol sont les suivant :

 Grave Non Traitée (GNT) de type A conforme à la norme NF EN 13 285 avec


les caractéristiques présentées ci-dessous :
o granularité 0/ 31,5 mm (car la classe de trafic des voies est T3) ;
o coefficient d’Aplatissement A < 15% ;
o coefficient Los Angeles ≤ 40% ;
o coefficient Micro-Deval ≤ 35% ;
o granulométrie avec pour pourcentage 4% ≤ (passant au tamis 0,08 mm)
≤ 10% et 16% ≤ (passant au tamis 2 mm) ≤ 47%.
Dans le cas où il y a présence de limon et que la valeur au bleu de méthylène des sols
VBS est > 0,1 g de bleu/ 100 g de sol sec, alors il faudra mettre en place un géotextile
protecteur pour stopper les remontées des fines argilo-limoneuses qui pourront être
entraînées par l’effet capillaire.

III-2.2.4 Géotextile

Les géotextiles seront du type Bidim non-tissés en polypropylène ou polyester et


en filament continus liés mécaniquement avec un effet protecteur selon la norme NF EN ISO
13428. Leurs propriétés mécaniques et hydrauliques doivent garantir d’excellente
caractéristique mécanique durable dans le temps, pour la séparation et la filtration des sols.
Ils devront être conformes aux normes sur le géotextile suivant :

 résistances à la traction > 12 KN/m (NF EN ISO 10319) ;


 déformation à l’effort de traction > 90 % (NF EN ISO 10319) ;
 perforation dynamique (chute de cône) < 25 mm (NF EN 13433) ;
 poinçonnement statique > 0,60 KN (NF G 38 019) ;
 résistance au poinçonnement statique CBR > 1,70 KN (NFEN ISO 12236) ;
 ouverture et filtration caractéristique 100 µm (NF EN ISO 12956) ;
 perméabilité normal au plan > 0,09 𝑚. 𝑠 −1 (NF EN ISO 11058) ;
 capacité de débit dans leur plan 100 kpa > 2 × 10−7 𝑚2 𝑠 −1 (NF EN ISO 12958) ;
 masse surfacique > 155 𝑔. 𝑚−2 (NF EN ISO 9864) ;
 épaisseur sous 2kpa > 1,05 mm (NF EN ISO 9863-1).

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III-2.2.5 Matériaux pour la couche de base

Les matériaux utilisés pour la constitution de la couche de base seront des sables
d’épaisseurs déterminées par les études d’exécution. Ces matériaux devront présenter les
caractéristiques suivantes :

Critères du CST Critères du CST amendé


Sable avec les caractéristiques ci-dessous Sable avec les caractéristiques ci-dessous
la teneur en matières organiques la teneur en matières organiques
inférieure à 1%; inférieure à 1%;
le coefficient d’Equivalent de Sable ES le coefficient d’Equivalent de Sable ES
supérieur à 70% supérieur à 90%
des sables qui devront être exempts des sables qui devront être exempts
d’argile, limon, vases et matières d’argile, limon, vases et matières
organiques organiques
le pourcentage d’éléments passant au le pourcentage d’éléments passant au
tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 20% tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 30%
indice de plasticité IP supérieur ou égal à la granularité du sable devra être 0-40
30 mm
Indice portant CBR, après 96 heures
d’imbibition et à 95% de la densité sèche la granulométrie devra être la plus étalée
Optimum Proctor Modifié, supérieur ou possible (coefficient d’uniformité Cu > 2)
égal à 25
Tableau n°21 : Comparaison des critères des matériaux de la couche de base.

L’indice de plasticité, l’indice CBR et la densité sèche de l’optimum Proctor modifié


ont été enlevés des critères des matériaux de la plate-forme car le sol est classé 𝐵1 avec un
sable qui a des caractéristiques d’insensibilité à l’eau.

La granulométrie la plus étalée possible c’est-à-dire une granulométrie dont le


coefficient d’uniformité Cu > 2 est ajoutée pour limiter le pourcentage des vides afin
d’améliorer la portance de la couche de base.

La granularité exigée est ajoutée pour limiter l’épaisseur des matériaux qui seront
utilisés pour la couche de base et aussi parce que c’est la granularité conseillée par le
fascicule n°9 des Programmes Spéciaux des Travaux Public (PSTP) dans les pays tropicaux.

La valeur de l’équivalent de sable ES a été augmentée jusqu’à 90% car pendant les
travaux de la voie 1a, les valeurs d’équivalent de sable de remblai de la couche de base
étaient toujours supérieures à 90% comme l’’illustre l’image ci-dessous.

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Figure n°21 : Extrait d’un essai d’équivalent de sable pour la couche de base de la voie 1a.

III-2.2.6 Matériaux pour le lit de pose et joint de remplissage des pavés

Les matériaux qui devront être utilisés pour le lit de pose du projet devront assurer
sa stabilité et sa pérennité pour au moins cinquante ans (50 ans). En se référant à la norme
NF P 98-335 et au guide CERIB, les pavés devront être posés sur un lit de gravillons à
préférer au sable proposé dans le CST de la voie 1a, qui engendre souvent des tassements
différentiels dans le temps.

Les gravillons seront de nature concassée, pour éviter les tassements différentiels
dans le temps, et non-calcaires, pour éviter d’une part qu’ils ne se désagrègent sous la
pression et les frottements, et d’autre part, que le calcaire ne génère des efflorescences
(couche de calcaire qui se forme) sur les pavés. Les caractéristiques de ces gravillons seront
les suivantes :

Critères du CST Critères du CST amendé


Sable avec les caractéristiques ci-
Gravillons avec les caractéristiques ci-dessous
dessous
Granularité 0/3,15 et 0/6,3 mm Granularité 2/5 mm continue
granulométrie la plus étalée possible (Cu > 2)
Néant
afin de limiter le pourcentage de vide
Coefficient d’Equivalent de Sable Coefficient d’Equivalent de Sable ES
ES supérieur à 50% supérieur à 70%
Taux de fines ne dépassant pas cinq pourcents
Néant (5%) de la masse totale, exempts d’élément
argileux ou organique
Coefficient Los Angeles ≤ 25 conformément à
Néant
la norme NF EN 13 242
Tableau n°22 : Comparaison des critères des matériaux du lit de pose des pavés.

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La granularité a été modifiée car le Guide CERIB et l’Ouvrage du conseille de pose
pavés exigent des granularités de 0/4 mm, 0/5 mm, 2/4 mm et 2/5 mm. Nous avions
donc opté pour la granularité 2/5 mm car elle permettra d’avoir des tailles de grains assez
conséquentes pour assurer la résistance et la souplesse requise du lit de pose des pavés.

La valeur de l’équivalent de sable ES a été augmentée jusqu’à 70% pour assurer la


propreté des gravillons du lit de pose des pavés.

Le taux de fine inférieur à 5% limitera les passants au tamis de 2 mm pour une


meilleure tenue à long terme du lit de pose et donc de la chaussée.

En cas de forte pente (valeur de pente ≥ 10%), présence d’eau ou de techniques de


nettoyage agressives qui induisent un risque de migration des fines sous l’action de l’eau,
la pose s’effectuera sur du sable stabilisé au ciment. Le sable stabilisé sera de granularité
0/6 mm et de teneur en fines ≤ 5%. La teneur en ciment est comprise entre 75 et 100 kg/𝑚3
de sable sec.

Les joints de remplissage entre pavés seront réalisés conformément à la norme NF P


98-335 avec du sable de granularité de classe 0/2 ou 0/4 mm.

III-2.2.7 Matériaux pour les bétons


A/ Sable pour les bétons

Ils proviendront de carrières de roches concassées ou de gisements naturels


sélectionnés (bancs de sable, lits de rivière). Tous les gîtes doivent recevoir l'agrément du
Maître d'Œuvre. Le sable de mer n'est autorisé qu'après lavage soigné et dans des conditions
arrêtées par le Maître d’Œuvre, destinées éventuellement à améliorer leur granulométrie
(mélange avec d'autres sables, par exemple de concassage). La granularité du sable sera
de 0/5 mm. Le sable pour les bétons devra répondre aux exigences indiquées dans le tableau
suivant :

Sable pour les bétons du CST Sable pour les bétons du CST amendé
Sable exempt d’argile, limon, vase, Sable exempt d’argile, limon, vase,
matières organiques matières organiques
Granularité 0/2, 0/4 ou 0/5 mm Granularité 0/5 mm
Teneur en matière organique < 1% (NF
Teneur en matière organique < 1%
P 18-303)
Coefficient d’équivalent de sable
Coefficient d’équivalent de sable ES > 70%
ES ≥ 80% (NF P 18-598)
Module de finesse compris entre
Module de finesse compris entre 2,2 et 2,8
2,2 et 2,8 (NF P 18-540)
Matières éliminés par décantation ≤ 2%
Matières éliminés par décantation ≤ 2%
(NF P 18-301)

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Valeur au bleu VBS ≤ 0,1 g de bleu/ 100
Néant g d’échantillon de sable sec (NF P 94-040
et P 18-592)
Analyse granulométrique par tamisage
Analyse granulométrique par tamisage
(NF P 18-560)
Maille du tamis (mm) Tamisât (%)
5 95-100
2,5 70-90
Néant 1,25 45-80
0,63 28-55
0,315 10-30
0,16 02-10
Tableau n°23 : Comparaison des critères du matériau sable des bétons.

Les modifications apportées par rapport au CST de la voie 1a sont nécessairement


dues aux différentes normes qui exigent des valeurs précisées ci-dessus pour assurer la
résistance du béton par la qualité du matériau sable qui rentre dans la constitution de celui-
ci.

B/ Graviers pour les bétons

Ils proviendront également de carrières de roches concassées ou de gisements


naturels sélectionnés (bancs de gravier, lits de rivière), et tous les gîtes doivent recevoir
l'agrément du Maître d'Œuvre. L'Entrepreneur ne devra pas utiliser, sauf après autorisation
éventuelle écrite du Maître d'Œuvre, de matériaux tout-venant formant une seule classe
d/D. Il devra utiliser des matériaux naturels criblés ou concassés dont les caractéristiques
sont les suivantes :

Graviers pour les bétons du CST Graviers pour les bétons du CST amendé
Granularité d/D (5/12,5 mm et 12,5/20 Granularité d/D (5/15 mm et 15/25 mm)
mm) (XP P 18-540)
Proportion de fines argileuses = 0% (NF
Passant au tamis de 2 mm < 1%
P 18-591)
Passant au tamis de 5 mm < 1% (NF
Matières éliminées par décantation ≤ 1%
P 18-591)
Coefficient d’Aplatissement A < 15%
Néant
(NF P 18-561)
Coefficient de Los Angeles LA ≤ 30 (NF
Coefficient de Los Angeles LA < 30
P 18-573)
Coefficient Micro-Deval en présence
Néant
d’eau ≤ 20% (NF P 18-572)
Coefficient d’homogénéité > 97 pour 𝜶 =
Néant
0,4 (NF P 18-571)

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Analyse granulométrique par tamisage
Analyse granulométrique par tamisage (XP P 18-540, NF P 18-304, NF P 18-560 et
NF P 18-321)
Maille du tamis (mm) Tamisât (%)
Refus à 1,58 D = 0%
Refus à D ≤ 15%
Passant à d ≤ 15%
Néant Passant à 0,63 d < 3%
Etendue maximale du refus à D et tamisât
à d = 10%
Etendue maximale du fuseau de
régularité à (D + d)/2 = 33%
Tableau n°24 : Comparaison des critères du matériau gravier des bétons.

Les modifications apportées par rapport au CST de la voie 1a sont nécessairement


dues aux différentes normes qui exigent des valeurs précisées ci-dessus pour assurer la
résistance du béton par la qualité du matériau gravier qui rentre dans la constitution de
celui-ci.

III-2.3 Choix des meilleurs critères de réception des couches


constitutives de la chaussée des voies du projet
Pour définir les critères d’acceptation des différentes couches de la chaussée, il faut
d’abord choisir les essais adéquats en épreuve de réception et d’information avant d’utiliser
les données de la révision de l’APD applicable dans les circonstances de notre projet.

III-2.3.1 Critères de réception de la plate-forme

Pour réceptionner la plate-forme support de chaussée, nous devons d’abord choisir


les essais adéquats. Le Guide technique de dimensionnement du LCPC donne ce qui figure
ci-dessous :

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Figure n°22 : Adéquation du choix des méthodes d’essai de contrôle de la portance, et de vérification des
caractéristiques mécaniques pour les plates-formes.

En se servant des données de la figure ci-dessus et du fait que la plate-forme des


chaussées des voies du projet est de classe 𝑃𝐹2+ , il est évident que les meilleures méthodes
de contrôle de réception et d’information sont : L’essai à la plaque EV2 (plaque ∅ 600 NF P
98-117-1), l’essai de dynaplaque 2 NF P 98-117-2 et le Portancemètre.

Ainsi selon les possibilités de matériels de l’Entrepreneur, un ou deux des trois (3)
essais susmentionnés sera effectué pour vérifier que la portance de la plate-forme soit au
moins égale à 80 MPa.

De plus il est important de définir le degré de compacité de la plate-forme pour


assurer sa rigidité au passage des charges roulantes telles que les camions de chantier
pendant les travaux.

Pour évaluer le degré de compacité, vu que le sol est de classe 𝐵1 , il est conseillé
d’utiliser le densitomètre à sable ou à membrane. En plus de ce conseil, c’est à partir de cette
méthode que nous avions évalué la compacité de la plate-forme de la voie 1a bien que cela
n’a pas été indiqué dans le CST. Une partie du déroulement de l’essai du densitomètre à
sable est illustrée dans la figure ci-dessous :

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Figure n°23 : Essai du densitomètre à sable effectuer sur le chantier de la voie 1a.

Pour réception de la plate-forme, le degré de compacité exigé dans le CST de la voie


1a sera le même pour nous avec une compacité C > 95% assurant ainsi la rigidité de la plate-
forme.

III-2.3.2 Critères de réception de la couche de base

Pour la couche de base, les épreuves de réception seront les mêmes que celles de la plate-
forme, seule les valeurs exigées changeront. Ainsi nous aurons les valeurs suivantes pour
réception de la couche de base :

 essai à la plaque EV2 ou à la dynaplaque 2 ou encore au portancemètre devra


vérifier une résistance au moins égale à 120 MPa ;
 essai du densitomètre à sable ou à membrane devra vérifier une compacité
C > 97% afin d’accroitre encore plus la rigidité de la couche de base.

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III-2.3.3 Critères de réception de la chaussée revêtue de pavés (couche de
roulement)

Pour réceptionner la chaussée revêtue de pavés, il faudra mesurer de la déformabilité


(NF P 98-200-1) à la poutre de Benkelman ou au déflectographe sous essieu de 13 tonnes.
Dans la plupart des chantiers c’est la poutre de Benkelman qui est appliquée pour mesurer
la déflexion au passage d’un essieu de 13 tonnes, il sera donc de même pour notre chantier
puisqu’aucune condition du terrain ne peut être contraignant pour cette méthode.

La valeur de la déflexion sur une chaussée dépend de l’épaisseur et de l’état résiduel


des couches, de la rigidité des couches d’assises (couche de fondation et couche de base) et
de la qualité de la plate-forme support de chaussée. Par suite, sa valeur caractéristique
constitue un indicateur du comportement mécanique de l’ensemble structure/support de
chaussée. La classe de déflexion à retenir en fonction de la valeur caractéristique issue des
mesures 200 m est définie dans le tableau référencé du Guide technique de renforcement
des chaussées ci-dessous :

Classes ≤ D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9
Seuils de déflexion
De 0 De 45 De 75 De 100 De 150 De 200
caractéristique en ≥ 300
à 44 à 74 à 99 à 149 à 199 à 299
1/100ième mm
Niveau global de comportement en fonction de la classe de trafic
T1-T0 Bon Moyen Mauvais
T3-T2 Bon Moyen Mauvais
Tableau n°25 : Classe de déflexion en fonction de la classe de trafic.

La classe de trafic étant la classe T3, et du fait que notre souhait est que la chaussée
puisse avoir une bonne tenue à long terme, la valeur de la déflexion acceptable pour la
chaussée revêtue de pavés (couche de roulement) sera comprise entre 0 et 0,74 mm c’est-à-
dire une déflexion de classe ≤ D3 ou D4.

III-2.4 Autres critères entrant en compte dans le CST amendé


III-2.4.1 Signalisation routière

A/ Signalisation verticale

Les panneaux de signalisation en aluminium seront réalisés et fournis conformément


aux dispositions de la réglementation française en vigueur. Ils devront être conformes à la
norme NF EN 12899-1 sur la signalisation routière verticale. Ils proviendront d’une usine
agréée, et feront l’objet d’une homologation, Ils seront soumis à l’agrément du Maître
d’Œuvre avec les certificats ou fiches d’homologation. Ils auront les dimensions suivantes :

 disque : diamètre 60 cm pour panneaux d’interdiction ;

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67
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 carré : Côté 50 cm pour panneaux de prescription ;
 triangle : Côté 70 cm pour panneaux de danger ;
Les panneaux doivent être réflectorisés par application d’un film réflecteur à surface
lisse. Ces panneaux seront garantis 5ans minimum. L’Entrepreneur précisera au Maître
d’Œuvre, la dénomination commerciale et le numéro d’homologation du film rétro
réfléchissant qu’il comptera utiliser. Les fonds rétro réfléchissants des signaux ne doivent
subir aucun changement notable dans le temps. La substitution de certains éléments
doit pouvoir se réaliser sans qu’une différence appréciable de teinte soit constatée, après
3ans.

L’envers des signaux doit présenter une teinte neutre, de préférence gris clair. Le
pouvoir réflecteur des matériaux rétro réfléchissants ne doit pas subir une perte
importante par rapport à l’état initial, après une période de 2ans d’exploitation. La
longueur des supports est telle que le bord inférieur du panneau (ou de panneau
associé) se trouve à 2 m du niveau de l’accotement. Les panneaux et signaux seront
boulonnés sur des supports à leurs extrémités. Les boulons, une fois serrés à leur position
définitive, seront soudés sur la tige filetée. Les supports des panneaux seront
métalliques.

B/ Signalisation horizontale

Les marquages au sol sur chaussées auront pour but d’indiquer sans ambiguïté, les
parties de la chaussée réservées aux différents sens de la circulation ou à certaines catégories
d’usagers ainsi que dans certains cas, la conduite que doivent observer les usagers. Les
couleurs prépondérantes des marquages pour les différentes voies seront la couleur blanche
et la couleur rouge. Les peintures utilisées pour le marquage auront les caractéristiques
suivantes :

 rétro réfléchissantes (afin que le marquage soit visible dans la nuit) ;


 incorporation des billes de verre (pour que le marquage soit visible par temps
de pluie).
Les voies du projet qui auront une largeur de chaussée > 5 m bénéficieront d’une
ligne axiale continue d’épaisseur 3 u soit 15 cm.

Les lignes d’effet des feux seront de type T’2 de largeur 15 cm et 50 cm de longueur
conformément au CETE Lyon.

Aux abords des raccords entre les voies du projet et ceux existantes, l’Entrepreneur
appliquera au sol des flèches de rabattements et des flèches directionnelles selon le besoin
en respectant les indications du guide CETE de Lyon.

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Les passages piétons seront matérialisés par des bandes de largeur 0,50 m et de
longueur 2,50 m en respectant le nombre de bande en fonction de la largeur roulable de la
chaussée comme indiqué dans le tableau ci-dessous :

Largeur roulable (m) 4à6 6à8 8 à 10 10 à 12 12 à 14


Nombre de bandes 3à5 5à7 6à9 8 à 11 9 à 13
Tableau n°26 : Nombre de bandes du marquage au sol en fonction de la largeur roulable.

Le marquage des ralentisseurs sera conforme au CETE de Lyon qui est issu des
règlementations en vigueur.

III-2.4.2 Grille de passage des caniveaux

Les grilles de préférence en fonte utilisées sur les passages transversaux de la chaussé
seront conformes à la norme NF EN 1433. L’Entrepreneur fera une demande d’agrément au
Maître d’Œuvre pour les grilles avec les pièces justificatives de certification qui devront
répondre aux caractéristiques mécaniques suivantes :

 Classe de grille des caniveaux de traversés : classe E600 ;


 Epaisseur de la cornière de minimum 4 mm à partir de la classe de Charge
D400 ;
 Résistance aux agressions climatiques : Type W : classe 2
Cependant les grilles de traversée des chaussées pourront être remplacées par des dalles
béton sous forme de trappe en fonction de l’esthétique souhaitée. Ce changement se fera
sous accord écrit du Maître d’Œuvre confirmant le remplacement des grilles métalliques
par des dalles en béton sous forme de trappe. Ces trappes en béton seront conformes aux
plans soigneusement exécutés par le Maître d’Œuvre en fonction de la distance de traversée.

III-2.4.3 Essais et résistances des bétons

Les bétons routiers doivent répondre aux sollicitations répétées du trafic et des effets
climatiques. Ils doivent aussi homogènes et compacts que possible et présenter des
caractéristiques mécaniques adéquates. Les caractéristiques mécaniques requises des bétons
routiers (pavés ou dalles) conformément à la norme NF P 98-170 sont consignées dans le
tableau ci-dessous :

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Résistance Classe de résistance
Catégorie de béton Classe de résistance
caractéristiques à 28 en compression (NF
NF P 98-170 en fendage
jours (MPa) EN 206-1)
6- Aéroport 38 C40/50 53,3
5- Couche de
32 C35/45 52,7
roulement
4- Couche de
29 C30/37 52,4
roulement
3- Couche d’assise 25 C25/30 52,0
2- couche d’assise 20 C20/25 51,7
Tableau n°27 : Classification des bétons routiers.

Les pavés que nous utilisons sont considérés comme couche de roulement, ainsi pour
notre projet dont la pérennité souhaitée est de 50 ans, il est assez raisonnable de choisir les
bétons de catégorie 5 (NF P 98-170) de classe de résistance en compression C35/45 (NF EN
206-1).

Les essais qui seront effectués pour les bétons sont principalement :

 les essais de compression sur éprouvettes cylindrique 16 x 32 maintenues dans


les conditions de chantier à partir d’un bac rempli d’eau permettant
d’immerger totalement l’éprouvettes béton qui seront confectionnées.
 l’affaissement au cône d’ABRAMS.

Pour toutes les classes de bétons qui seront utilisées dans le chantier, les résistances
attendues après avoir effectué les essais cités ci-dessus sont englobés dans le tableau ci-
après :

Résistance des bétons dans le CST amendé


Affaissement
Classe Résistance Résistance
au cône
des Types d’ouvrages nominale à 7 nominale à 28
d’ABRAMS
bétons jours (MPa) jours (MPa)
(cm)
C 150 _ Béton de propreté - - -
_ Enrobage des dalots
B 250 _ Béton d'assise des dalots 16 19 ≤8
_ Béton d'assise des bordures
_ Regards
_ Garde-Corps
_ Caniveaux et Canaux
_ Dalots et Ouvrage similaires
A 350 27 32 ≤ 6
_ Béton armé des murs de tête
_ Dalles et béton de
remplissage entre les pavés
_ Dalles et béton de

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remplissage entre les rives de
chaussées
_Béton de calage des pavés
_Béton des éléments
A 400 27 32 ≤ 2
préfabriqué (pavés, bordures,
dallettes, ...)
Tableau n°28 : Résistance et consistance à l’affaissement au cône d’ABRAMS des bétons dans le CST amendé.

Résistance des bétons dans le CST


Affaissement
Classe Résistance Résistance
au cône
des Types d’ouvrages nominale à 7 nominale à 28
d’ABRAMS
bétons jours (MPa) jours (MPa)
(cm)
C 150 _ Béton de propreté - - -
_ Enrobage des dalots
B 250 _ Béton d'assise des dalots 16 19 ≤8
_ Béton d'assise des bordures
_ Regards
_ Garde-Corps
_ Caniveaux et Canaux
_ Dalots et Ouvrage similaires
_ Béton armé des murs de tête
A 350 23 27 ≤ 6
_ Dalles et béton de
remplissage entre les pavés
_ Dalles et béton de
remplissage entre les rives de
chaussées
_Béton de calage des pavés
_Béton des éléments
A 400 23 27
préfabriqué (pavés, bordures,
dallettes, ...)
Tableau n°29 : Résistance et consistance à l’affaissement au cône d’ABRAMS des bétons dans le CST de la voie
1a.

Les modifications effectuées sur les résistances à sept (7) jours et à 28 jours sont dues
au respect de la norme NF P 98-170 sur les bétons routiers. En règle générale, la résistance
du béton à 7 jours doit être égale à 85% de la résistance à 28 jours.

III-2.4.4 Contrôle de la résistance des bétons et possibilité de réfaction des


prix

Les valeurs des résistances obtenues à 28 jours doivent satisfaire aux spécifications
suivantes :

 moyenne des trois (03) éprouvettes : supérieure ou égale à 32 MPa ;

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 plus faible des trois (03) valeurs : supérieure ou égale à 29,75 MPa.

A titre indicatif, les valeurs visées à sept (07) jours sont pour une moyenne des trois
(03) éprouvettes : supérieure ou égale à 27 MPa.

Suivant la périodicité ou les dates des contrôles du laboratoire agréé, il sera admis
que le prélèvement du contrôle numéro N effectué à la date Dn sera représentatif d'un lot
correspondant à la quantité de béton ainsi qu'aux éléments préfabriqués correspondants,
produits entre les dates D1 et D2 :

D1 = milieu de la période entre le contrôle N et le contrôle précédent N-1, c'est-à-dire :

D1 = Dn - 1/2 {Dn- D(n-1)}

D2 = milieu de la période entre le contrôle N et le contrôle suivant N+1, c'est-à-dire :

D2 = Dn + 1/2 {D(n+1)- Dn}

Résistances à sept (07) jours :

Dans le cas où la résistance moyenne est inférieure à 23 MPa, le lot correspondant


est présumé non acceptable et doit être mis à l'écart de la production. L'Ingénieur
appréciera si le lot est définitivement rejeté ou s'il convient d'attendre les résultats à vingt-
huit (28) jours. Dans le cas où la résistance moyenne est comprise entre 23 MPa et 27 MPa,
le lot correspondant est provisoirement accepté, sous réserve cependant des résultats à
vingt-huit (28) jours.

Résistances à vingt-huit (28) jours :

Dans le cas où la résistance est inférieure à 29,75 MPa, le lot de pavés ou de


bordures incriminé sera rejeté sans recours, au préjudice de l'Entrepreneur. Dans le cas où
la résistance est comprise entre 29,75 MPa et 32 MPa, le lot de pavés ou de bordures
incriminé sera accepté avec une réfaction sur le prix de fourniture des éléments concernés.
La réfaction sera de 4% par point de différence entre la spécification de 32 MPa et la
résistance obtenue, les fractions de point de cette différence étant arrondies au demi-point
supérieur et la réfaction s'appliquant demi-point par demi-point.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les réfactions de prix dues au
sous dosage en ciment et à l'insuffisance de résistance, sont cumulables.

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72
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CONCLUSION
Pour finir ce chapitre, nous dirons que les différentes incohérences relevées du CST
de la voie 1a sont essentiellement des critères exigés tels que les indices de plasticité, la
densité sèche obtenue par le Proctor modifié, ainsi que certaines valeurs comme les
résistances des bétons qui n’étaient pas en adéquation avec les réalités de la zone du projet
et ne respectaient pas certaines normes règlementaires.

A partir des manquants repérés comme les essais de plaque EV2, de la dynaplaque
et bien d’autres, nous avons pu définir des critères de réception de la plate-forme support
de chaussée et la couche de base avec des valeurs de résistance mécanique des couches au
moins égales à 80 Mpa et une compacité C au moins > 95%. De plus nous avions ajouté pour
la réception de la chaussée revêtue de pavés (Couche de roulement), l’essai de la déflexion
avec la poutre de Benkelman pour une valeur de déflexion classée ≤ D4. Nous avions aussi
défini les meilleurs critères d’acceptation des matériaux des différentes couches de la
chaussée comme par exemple le lit de pose qui d’après le guide CERIB doit être en gravillon
au lieu du sable qui génère des tassements dans le temps.

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73
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CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
En conclusion de ce mémoire, nous dirons que le CST de la voie 1a a été amélioré par
la révision des études géotechniques. Elle nous a montré les insuffisances des informations
telles que les classes du sol et de la plate-forme qui ont été respectivement les classes 𝐵1 et
𝑃𝐹2+ nécessaires à la détermination des meilleurs critères des matériaux et de réception des
couches constitutives de la chaussée. Bien que les différentes classes de sol et de plate-forme
susmentionnées nous ont permis de définir plusieurs critères de réception, nous nous
sommes aussi servis des normes de référence Française en vigueur pour être non seulement
en adéquation avec les réalités du terrain, mais aussi pour assurer la qualité et la pérennité
des voies construites au quartier Balise de Port-Gentil.

Ce travail m’a permis d’élaborer ainsi un nouveau Cahier de Spécifications


Techniques (ANNEXE 14) applicable pour la sous phase 2 (réalisation des voies 2 et 3) des
travaux de pavage et d’assainissement à Port-Gentil que j’ai remis à l’Entreprise et Maître
d’Œuvre dudit projet S2+BTP. Ce nouveau CST assurera un meilleur suivi et contrôle des
travaux et meilleure tenue de la chaussée à long terme pour que la pérennité souhaitée de
50 ans ne soit pas un mirage mais plutôt une réalité.

En définitive, ce stage m’a permis de consolider ma formation avec la pratique et de


mieux appréhender le monde du travail. Ce projet a été très enrichissant pour moi. Au sortir
de celui-ci, je me sens capable d’aborder n’importe quel dimensionnement aussi bien des
chaussées pavées que celui des structures de chaussées à revêtement bitumineux car les
procédés sont presque les mêmes. De plus je suis en mesure d’élaborer le CST de n’importe
quel projet de voiries et réseaux divers.

Rédiger et Présenter par : Wilcis Marc Martel MOLOMBA MOUNGUENGUI,


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Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
BIBLIOGRAPHIE
 Réaménagement de la rue du transformateur à Bennwihr, Cahier des clauses
techniques particulières, Lot Unique ;

 Ministère des transports du Québec, Service des matériaux d'infrastructures,


Direction du laboratoire des chaussées, Carl Moniz, Pascale Pierre, Richard Pleau et
Sylvain Juneau, Octobre 2013 ;

 Marché d’Etudes Topographique pour la STEP d’ARROU, CCTP, 18 Décembre 2014 ;

 Communauté urbaine de bordeaux, Règlement général de voirie, Cahier des


Prescriptions Techniques Permanentes (CPTP), Février 2001 ;

 Proposition d’une méthode de conception des chaussées revêtues de pavés de béton


en zone urbaine et nordique, Alexa BRESSON, 2010.

 Communauté Urbaine de Bordeaux, Règlement Général de Voirie, Février 2001 ;

 Guide de bonnes pratiques des essais de compression sur éprouvette, Guislaine


BAVELARD, Hervé BEINISH, Février 2006 ;

 Fascicule n°29 du CCTG: "Travaux, construction, entretien des voies, places et


espaces publics, pavés et dallés en béton ou en roche naturelle", Cahier des clauses
Techniques générales Décret N° 92-72 du 16 janvier 1992 ;

 Catalogue des structures types des chaussées neuves, SETRA, LCPC, Edition 1998

 Guide Technique de Conception et de Dimensionnement des Structures de


Chaussées Communautaires, Fascicule 2, Dimensionnement des Structures des
Chaussées Neuves et Elargissements des voies, J. RAMPIGNON, Grand LYON–DV–
VQ Laboratoire, Année 2009 ;

Rédiger et Présenter par : Wilcis Marc Martel MOLOMBA MOUNGUENGUI,


75
Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
 Bureau international du Travail Genève, Aide-mémoire de formation à l'usage des
travailleurs des Programmes Spéciaux des Travaux Publics (PSTP) Fascicule n° 9, 13
Avril 1993 ;

 Direction du laboratoire des chaussées, Service de la géotechnique et de la géologie,


Septembre 2012 ;

 Voirie et aménagements publics, Guide de conception des ouvrages réalisés à partir


des pavés, dalles, bordures et caniveaux préfabriqués en béton (Ouvrage CERIB),
Juin 2009 ;

 Collection Technique CIMBETON, Voiries et espaces publics en produits en béton,


Cahier des Clauses Techniques Particulières - Type (CCTP-Type), Joseph ABDO,
Amine BEN ATA, Sophie JACOB et Lionel MONFRONT ;

 Conseils de pose pavés et dalles de voiries, Quartzo design, référence norme NF P 98


335 ;

 Association Africaine des Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics (ALBTP),


Comité Transnational des Géotechniciens d’Afrique (CTGA), Règles Techniques
pour la construction routière dans les pays Africain de la zone intertropicale ;

 Guide de la définition et des bons usages des matériaux de revêtement et du petit


mobilier urbain relatifs à l’espace public, Syndicat Mixte d’Action pour l’Expansion
de la Gâtine, Année 2011 ;

 Guide pour la rédaction du CCTP, Comité français Géo synthétiques.

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76
Etudiant en 5ième année Ingénieur option Génie Civil
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 1 : EMPRISES DES VOIES DU PROJET

A
ANNEXE 2 : PROFIL EN TRAVERS TYPE DES VOIES

B
ANNEXE 3 : DONNEES DE LA GRANULOMETRIE DE L’APD

teneur en Granulométrie Equivalent de Sable Module de Densité Poids


Essai N° Provenance Observ.
eau 0,08 0,16 0,315 0,5 1,25 2,5 5 6,3 V P
finesse Apparente Spécifique

1 Voie 1 (Stm1) 6,84 3,2 4,7 36,7 78,9 99,4 100,0 100,0 100,0 sable fin blanc 97,60 100,00 1,41 1,41 2,02
sable fin
2 Voie 1 (Stm3) 13,73 3,7 4,2 25,0 75,5 99,0 100,0 100,0 100,0 noirâtre 97,00 99,40 1,28 1,44 2,27
3 Voie 2 (Stm1) 15,72 5,8 6,4 32,9 77,0 99,4 100,0 100,0 100,0 sable fin blanc 98,80 100,00 1,39 1,43 2,06
4 Voie 3 (Stm1) 7,75 1,3 2,6 38,6 87,5 100,0 100,0 100,0 100,0 sable fin 97,10 96,45 0,00 1,23 2,38
sable
5 Voie 1 (Stm3) 16,65 4,7 7,1 38,7 87,5 97,2 98,2 100,0 100,0 noierâtre avec 79,30 83,90 1,95 1,05 1,50

Valeurs Min. 1,3 2,6 25,0 75,5 97,2 98,2 100,0 100,0 79 84 1,050 1,500
Valeurs Max. 5,8 7,1 38,7 87,5 100,0 100,0 100,0 100,0 99 100 1,440 2,375
Moyenne 3,7 5,0 34,4 81,3 99,0 99,6 100,0 100,0 94 96 1,311 2,042
Ecart Type 1,7 1,8 5,7 5,8 1,1 0,8 0,0 0,0 8 7 0,169 0,337

100

90

80

70
Pourcentage Passant (%)

60

50

40

30

20

10

0
0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des Tamis (mm)

Voie 1 (Stm1) Voie 1 (Stm3) Voie 2 (Stm1) Voie 3 (Stm1) Voie 1 (Stm3)

C
ANNEXE 4 : TABLEAU SYNOPTIQUE DE CLASSIFICATION DES MATERIAUX
SELON LEUR NATURE (NF P 11-300)

D
ANNEXE 5 : CLASSIFICATION DES SOLS SABLEUX OU GRAVELEUX, AVEC
FINES

E
ANNEXE 6 : INTERPRETATION DES ESSAIS GEOTECHNIQUES EFFECTUES
SUR LE CHANTIER.

INTERPRETATION DES RESULTATS DU SONDAGE A LA PELLE


MECANIQUE
1 / Interprétation des résultats de la masse volumique des grains solides

Des résultats obtenus, nous pouvons dire que :

à 0,5 m de profondeur; les valeurs sont de 2,661 à 2,678 g/ avec une


valeur moyenne de 2,664 g/ ce qui est proche de la Kaolinite (masse
volumique = 2,62 à 2,66 g/ );
à 1 m de profondeur, les valeurs sont de 2,656 à 2,674 g/ avec une
valeur moyenne de 2,668 g/ ce qui est proche de la Kaolinite (masse
volumique = 2,62 à 2,66 g/ );
à 1, 5 m de profondeur, les valeurs sont de 2,610 à 2,671 g/ avec une
valeur moyenne de 2,653 g/ ce qui est proche de la Kaolinite (masse
volumique = 2,62 à 2,66 g/ ).
En générale jusqu’à la profondeur de 1,5 m nous remarquerons la présence de
limon en faible pourcentage. Il y aura donc possibilité d’utiliser le géotextile protecteur
si la valeur du VBS > 0,10 g/100 g de sol sec.

2 / Interprétation des résultats des essais d’équivalent de sable

Les sables aux hauteurs définies dans l’essai sont en générale de mauvaise
qualité avec des pourcentages de ES variant entre 22 et 25. Par conséquent, le sol est
en général peu plastifier du fait de l’altération des substances en matière organique
dans le sol excepté au PK 0+ 210 qui présente un sable de bonne qualité et propre.

3 / Interprétation des résultats de la teneur en eau

La teneur en eau entre les différentes hauteurs (0,5 m, 1 m et 1,5 m) s’accroit


progressivement, ce qui veut dire que plus on descend en profondeur plus le sol
s’humidifie rapidement. Par conséquent la nappe phréatique du terrain n’est pas à
profondeur assez conséquente (entre 0,5 m et 1 m) pour permettre à partir d’une purge,
de consolider le sol support de remblai.

4 / Interprétation des résultats des essais de teneur en substance organique

Les résultats obtenus sur pratiquement tout le tronçon montre que le


pourcentage de substance en matière organique est importante ce qui veut dire que
cette partie du sol est un sol moyennement organique étant donné qu’au PK 0+210 ce
pourcentage est négligeable. Par conséquent, le sol en général est de mauvaise qualité
jusqu’à 1,5 m.

F
CONCLUSION :

Les sols en général entre les PK 0+140 et PK 0+225 sont mauvais avec la présence
des matières organiques et de limon du fait de l’altération des ordures qui étaient
déversés à cet endroit causant ainsi ces anomalies. Pour pallier à cela et en considérant
que la nappe phréatique n’est pas à une hauteur conséquente (entre 0,5 m et 1 m), il
serait préférable de purger :

jusqu’à 1,5 m si l’on remplace le mauvais sol avec un remblai dont les
caractéristiques sont adéquates, avec comme renforcement du géotextile
si la valeur du VBS est > 0,10g/100g de sol sec ;
en choisissant les matériaux de telles sortes qu’après compactage la
valeur du module EV2 du sol nouvellement reconstitué soit EV2 80
MPa.

G
ANNEXE 7 : TABLEAU DE SYNTHESE ET DE CORRESPONDANCE.

H
ANNEXE 8 : PAVE AUTOBLOQUANT SINUSOIDAL A EMBOITEMENT ET
EPAULEMENT

I
ANNEXE 9 : DIFFERENTS TYPES DE BORDURES ET LEURS UTILISATIONS
CORRESPONDANTES

J
ANNEXE 10 : PLAN DE CALAGE DES BORDURES ET CARACTERISTIQUE
DES CUNETTES CC2.

Plan et caractéristiques des cunettes CC2

Plan de calage des bordures

K
ANNEXE 11 : RESISTANCE AU FENDAGE DES PAVES.

L
ANNEXE 12 : RESISTANCE A L’ABRASION DES PAVES.

M
ANNEXE 13 : RESISTANCE A LA FLEXION DES BORDURES.

N
ANNEXE 14 :
Nouveau CST des travaux de pavage et
d’assainissement du quartier Balise à
Port-Gentil

O
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
PROMOTION DES INVESTISSEMENTS Union-Travail-Justice
ET DE LA PROSPECTIVE ----------------------
----------------------
COMMISSION NATIONALE DES TIPPEE
----------------------
SECRETARIAT PERMANENT
----------------------

Projet de Développement des


Infrastructures Locales 2
(PDIL 2)
-------------------------
FINANCEMENT BIRD
Prêt No : PPA

CAHIER DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES (CST)

TRAVAUX DE PAVAGE ET D’ASSAINISSEMENT


DE VOIES SECONDAIRES A PORT-GENTIL
DANS LE QUARTIER « QUARTIER BALISE»

LOTS N°3 (212 ml) ET N°4 (547 ml)

MARCHE
N°03/CNT/PDIL2/TRAVAUX/QUARTIER BALISE/POG

Février 2018
Table des matières
CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES TRAVAUX ..................1
ARTICLE 1.1 - NORMES TECHNIQUES ...............................................................................1
ARTICLE 1.2 - OBJET DU MARCHE .....................................................................................1
ARTICLE 1.3 - DESCRIPTION GENERALE DES TRAVAUX ...............................................1
ARTICLE 1.4 - CONSISTANCE DES TRAVAUX...................................................................3
1.4.1- Travaux de pavage et d’assainissement .......................................................... 3
1.4.2- Travaux de curage d’ouvrages d’assainissement .......................................... 6
1.4.3- Signalisation......................................................................................................... 6
1.4.4- Contrôles – Laboratoire agrée .......................................................................... 7
1.4.5- Déplacements et autres travaux sur réseaux .................................................. 7
1.4.6- Prescription relatives à la circulation ............................................................. 7
1.4.7- Réunion avant démarrage des travaux ........................................................... 8
1.4.8- Journal de chantier ............................................................................................. 8
1.4.9- Construction des garde-corps .......................................................................... 9
CHAPITRE 2 : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX...............10
ARTICLE 2.1- GENERALITES ET ELEMENTS PREFABRIQUES .....................................10
ARTICLE 2.2- FOURNITURES DES MATERIAUX..............................................................11
2.2.1- Origine et provenance des matériaux............................................................ 11
2.2.2- Lieux d’extraction des matériaux et emprunts............................................. 12
2.2.3- Vérifications qualitatives des matériaux ...................................................... 13
2.2.4- Approvisionnement en matériaux et lieux de dépôt des déblais en
excédant 14
2.2.5- Autorisations administratives et matériaux à incorporer aux ouvrages . 14
ARTICLE 2.3- CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE
TRAVAIL................................................................................................................................15
ARTICLE 2.4- MATERIAUX POUR L’ENSEMBLE DES OUVRAGES DU PROJET ..........16
2.4.1- Généralités.......................................................................................................... 16
2.4.2- Matériaux pour remblais ................................................................................. 16
2.4.3- Matériaux de plate-forme ................................................................................ 17
2.4.4- Matériaux de substitution des purges ........................................................... 17
2.4.5- Géotextile ............................................................................................................ 18
2.4.6- Matériaux de la couche de base ...................................................................... 18
2.4.7- Matériaux de le lit de pose et joint de remplissage .................................... 19
2.4.8- Matériaux pour les bétons et mortiers des ouvrages .................................. 20
2.4.9- Canalisations en polychlorure de vinyle ...................................................... 25
2.4.10- Signalisation routière ..................................................................................... 26
2.4.11- grille de passage des caniveaux .................................................................... 28
2.4.12- Moules des éléments préfabriqués ............................................................ 28
CHAPITRE 3 : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ..........................................................29
ARTICLE 3.1 – DROIT DE VISITE DES INSTALLATION ...................................................29
ARTICLE 3.2 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX ........................................29
3.2.1- Document fournis par l’Entrepreneur avant tout travaux ..................... 29
3.2.2- Document fournis par l’Entrepreneur pendant les travaux .................. 30
3.2.3- Document fournis par l’Entrepreneur à la fin des travaux ................... 31
ARTICLE 3.3 – ORGANISATION CHANTIER .....................................................................31
3.3.1- Généralités ...................................................................................................... 32
3.3.2- Installation chantier ...................................................................................... 32
3.3.3- Dégagement d’emprise................................................................................. 34
3.3.4- Terrassements ................................................................................................ 35
3.3.5- Terrassements des ouvrages de drainage ................................................. 39
ARTICLE 3.4 – PLANS D’EXECUTIONS-DESSINS ET CALULS ......................................40
3.4.1- Généralités ...................................................................................................... 40
3.4.2- Levés topographiques avant et après exécution des terrassements..... 41
3.4.3- Modifications éventuellement apportées aux plans d’exécution des
terrassements.......................................................................................................................... 41
ARTICLE 3.5 – EXECUTION ET CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES .....................41
3.5.1- Exécution des caniveaux .............................................................................. 41
3.5.2- Exécution des dalots...................................................................................... 42
3.5.3- Exécution des bétons .................................................................................... 43
3.5.4- Exécution des maçonneries et enduits ...................................................... 47
3.5.5- Exécution des trottoirs .................................................................................. 49
3.5.6- Exécution des paves ...................................................................................... 49
3.5.7- Exécution des bordures ................................................................................ 52
3.5.8- Exécution des dallettes ................................................................................. 54
CHAPITRE 4 : ESSAIS, RESISTANCES ET CONTRÔLES DE CONFORMITE ...................55
ARTICLE 4.1 – ESSAIS ET RESISTANCES DES BETONS...............................................55
ARTICLE 4.2 – ESSAIS ET RESISTANCES DES PAVES..................................................56
ARTICLE 4.3 – ESSAIS ET RESISTANCES DES BORDURES.........................................57
ARTICLE 4.4 – ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS ..................................................57
ARTICLE 4.5 – ESSAIS DE CONTRÔLE DES TERRASSEMENTS .................................57
ARTICLE 4.6 – CONTRÔLE DES BETONS ........................................................................58
4.6.1- Consistance ..................................................................................................... 58
4.6.2- Résistances ...................................................................................................... 58
ARTICLE 4.7 – CONTRÔLE DES PAVES ...........................................................................60
ARTICLE 4.8 – CONTRÔLE DES BORDURES ..................................................................60
ARTICLE 4.9 – CONTRÔLE EXTERNES ET AUTOCONTRÔLE.......................................60
CHAPITRE 5 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES GENERALES..............61
ARTICLE 5.1 – DISPOSITIONS PREALABLES POUR L’EXECUTION DES TRAVAUX ..61
5.1.1- Respect des lois et règlementations nationales ....................................... 61
5.1.2- Permis et autorisations avant les travaux ................................................. 62
5.1.3- Réunion de démarrage des travaux............................................................ 62
5.1.4- Repérage des réseaux des concessionnaires............................................. 62
5.1.5- Libération des domaines public et privé .................................................. 62
5.1.6- Programme de gestion environnementale et sociale .............................. 63
ARTICLE 5.2 – INSTALLATIONS DE CHANTIER ET PREPARATION .................................63
5.2.1- Normes de localisation ................................................................................. 63
5.2.2- Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel ..... 63
5.2.3- Emploi de la main d’œuvre locale.............................................................. 64
5.2.4- Respect des horaires de travail ................................................................... 64
5.2.5- Protection du personnel de chantier.......................................................... 64
5.2.6- Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement ................................ 64
5.2.7- Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement ................................ 65
ARTICLE 5.3 – REPLI DE CHANTIER ET REAMENAGEMENT ........................................65
5.3.1- Règles générales ............................................................................................ 65
5.3.2- Protection des zones instables .................................................................... 65
5.3.3- Carrières et sites d’emprunt ......................................................................... 66
5.3.4- Gestion des produits pétroliers et autres contaminants ........................ 66
5.3.5- Contrôle des clauses environnementales et sociales .............................. 66
5.3.6- Notification..................................................................................................... 66
5.3.7- Sanction ........................................................................................................... 67
5.3.8- Réception des travaux................................................................................... 67
5.3.9- Obligations au titre de la garantie ............................................................. 67
CHAPITRE 6 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES SPECIFIQUES ...........67
ARTICLE 6.1 – SIGNALISATION DES TRAVAUX ..............................................................67
ARTICLE 6.2 – MESURES POUR LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT ........................67
ARTICLE 6.3 – MESURES DE TRANSPORT ET DE STOCKAGE DES MATERIAUX .....68
ARTICLE 6.4 – MESURES POUR LA CIRCULATION DES ENGINS DE CHANTIER.......68
ARTICLE 6.5 – APPROVISIONNEMENT EN EAU DU CHANTIER....................................69
ARTICLE 6.6 – GESTION DES DECHETS LIQUIDES .......................................................69
ARTICLE 6.7 – GESTION DES DECHETS SOLIDES.........................................................69
ARTICLE 6.8 – PROTECTION CONTRE LA POLLUTION SONORE ................................69
ARTICLE 6.9 – VOIES DE CONTOURNEMENT ET CHEMINS D’ACCES TEMPORAIRES
...............................................................................................................................................69
ARTICLE 6.10 – PASSERELLES PIETONS ET ACCES RIVERAINS................................70
ARTICLE 6.11 – SERVICES PUBLICS ET SECOURS .......................................................70
ARTICLE 6.12 – JOURNAL DE CHANTIER ........................................................................70
CHAPITRE I : INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 1.1 - NORMES TECHNIQUES

L’ensemble des matériaux et matériels entrant dans la construction ou la


réhabilitation des voiries en pavé seront conformes aux normes françaises NF, en cas
d’absence de norme NF pour certains matériaux ce sont les normes internationales ISO
et Européennes EN qui serviront de référence. Les normes techniques définissent la
qualité des matériaux et leur mise en œuvre, elles seront en vigueur en République
Gabonaise. L’Entrepreneur utilisera le Cahiers des Clauses Techniques Générales
(CCTG) dans le cas où il est nécessaire d’utiliser des matériaux non défini par le
présent CST.

ARTICLE 1.2 - OBJET DU MARCHE

Le présent Marché a pour objet l'exécution des travaux de préfabrication de


pavés et de bordures, et de pavage et d'assainissement des voiries prioritaires à Port-
Gentil dans le quartier « Balise » dans le cadre de la phase 2 du projet de
développement des infrastructures locales (PDIL2). Les travaux sont divisés en deux
(2) sous phases du PDIL2 à Port-Gentil et trois (3) lots distincts :
 Sous Phase 1
o Lot n° 3 – Voie 1a (304 ml)
 Sous Phase 2
o Lot n° 3 – Voie 2 (212 ml)
o Lot n° 4 – Voie 3 (547 ml)
Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet de voirie pavée et de
l’assainissement de voies secondaires à Port-Gentil pour la réalisation duquel le
Gouvernement Gabonais a obtenu un prêt auprès de la Banque Mondiale. Les plans
inclus au dossier technique précisent l’étendue des prestations des différents lots.
Ces travaux s'effectueront sur des voies existantes. L'Entrepreneur devra
assurer l'accès aux riverains durant toute la durée des travaux et maintenir la traversée
des voies.

ARTICLE 1.3 - DESCRIPTION GENERALE DES TRAVAUX

La préfabrication et la fourniture des pavés et des bordures fait partie du


Marché concernant les différentes voies à paver.
Les travaux de voiries seront réalisés en pavés de béton de type TRIEF c’est-à-
dire sinusoïdaux, autobloquants avec épaulement, d’épaisseur 8 ou 11 cm.
La couche de base sera réalisée soit en graveleux latéritique compacté
1
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
d’épaisseur moyenne de 20 cm ou en sable naturel pour la chaussée des voies du projet,
avec une épaisseur de 30 cm épaisseur 35 cm et d’une épaisseur variable pour les
trottoirs obtenue après compactage hydraulique.
Les trottoirs seront réalisés en béton de 10 cm d’épaisseur faiblement armé par
des treillis soudés ou des fers à béton de diamètre 6 mm, avec des joints de dilatation
ou de rupture. La finition des trottoirs sera en chape de béton bouchardée à la
boucharde à tête de diamant pour assurer l’homogénéité du bouchardage et éviter que
la surface des trottoirs ne soit lisse.
Les zones pavées sont délimitées et butées par des bordures de type T2 de
dimensions 15 x 25 ou par le piédroit d’un caniveau.
Les travaux d'assainissement consistent à :
 réaliser le long des deux côtés des rues, un ouvrage constitué de caniveaux
recouverts de dallettes amovibles ;
 remettre en état le réseau d'assainissement existant en curant les ouvrages
de drainage, en réhabilitant ou en renforçant certaines parties des ouvrages
existants ;
 réaliser des caniveaux exutoires ;
 réaliser d’autres ouvrages tels que les dalots, regards, cunettes, et des dalles
de couverture des caniveaux amovibles ou coulées en place ;
 réaliser d’autres ouvrages tels que, les puisards, fils d’eau en béton,
escaliers et rampes d’accès.
Les linéaires de travaux sont définis au Dossier des Plans (Vue en plan et Profil
en long) pour chacun des lots.
Les travaux de pavage concernent :
 pour la voie 1a
o la chaussée dont la largeur entre bordures de trottoirs est au moins
égale à dix mètres (10 m) et présente un profil en travers à devers
unique ou devers en toit de deux et demi ou trois pour cent (2,5 ou
3%) de pente ;
o les trottoirs de largeur variable selon le cas, avec un devers unique de
quatre (4%) vers le caniveau.
 pour la voie 2
o la chaussée dont la largeur entre bordures de trottoirs est au moins
égale à cinq mètres (5 m) et présente un profil en travers à devers
unique ou devers en toit de deux et demi ou trois pour cent (2,5 ou
3%) de pente ;
o les trottoirs de largeur variable selon le cas, avec un devers unique de
quatre (4%) vers le caniveau.
 pour la voie 3
o la chaussée dont la largeur entre bordures de trottoirs est au moins
2
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
égale à six mètres (6 m) et présente un profil en travers à devers
unique ou devers en toit de deux et demi ou trois pour cent (2,5 ou
3%) de pente ;
o les trottoirs de largeur variable selon le cas, avec un devers unique de
quatre (4%) vers le caniveau.

ARTICLE 1.4 - CONSISTANCE DES TRAVAUX

1.4.1- Travaux de pavage et d’assainissement

1.4.1.1- Travaux préparatoires


Les travaux préparatoires s’accomplis simultanément au sein de l’équipe de
Maîtrise d’Œuvre et de l’Entreprise. Ils font l’objet de réunion de coordination
permettant de faire la synthèse nécessaire à une réalisation cohérente de l’ouvrage. Ils
comprennent notamment :
 les travaux préparatoires d'ordre technique, administratif et logistique ;
 la mise en place des panneaux de chantier et de la signalisation
provisoire ;
 l'implantation et le piquetage de voies et ouvrages ;
 la recherche de canalisations, ouvrages et réseaux souterrains ;
 le déplacement des réseaux dans l’emprise des travaux si cela est
nécessaire ;
 les essais géotechniques, recherche des matériaux de remblai (limon,
sable, gravillon, latérite), recherche des matériaux pour le béton (sable,
gravier, ciment, eau) et soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre ;
 les études détaillées des procédés d’exécution.

1.4.1.2- Travaux de terrassements généraux


Les terrassements seront exécutés sur toute l'emprise des voies et comprendront
notamment:
 la démolition éventuelle d'ouvrages divers, et évacuation dans une
décharge agréée ;
 la démolition éventuelle des chaussées existantes, et évacuation dans une
décharge agréée ;
 l'enlèvement éventuel de bordures existantes ;
 le décaissement des chaussées et trottoirs dans les zones prescrites par le
Maître d'Œuvre ;
 le décapage éventuel de la terre végétale dans les zones prescrites par le
Maître d'Œuvre ;

3
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
 la purge des terres de mauvaises tenues aux endroits et sur une épaisseur
prescrite par le Maître d'Œuvre et le remblaiement des fouilles par un
matériau de qualité agréé par le Maître d’Œuvre ;
 les terrassements pour la réalisation du projet, conformément aux plans ;
 la substitution des sols décaissés par la mise en place d'une couche de
forme sur une épaisseur définie par le Maître d’Œuvre ;
 le réglage des surfaces de terrassement suivant les pentes et dimensions
des plans et leur compactage ;
 l'enlèvement, le transport et la mise en dépôt aux endroits indiqués par
le Maître d’Œuvre des sols et matériaux excédentaires ou impropres ;
 le drainage sommaire mais suffisant des zones terrassées pendant la
durée de leurs exécutions.
Le cas échéant, l'aménagement sommaire des accès et d'une plate-forme pour
l'aire de réception des éléments préfabriqués.

1.4.1.3 Préfabrication des pavés et bordures


Les pavés, les bordures sont destinés à des travaux de pavage et
d'assainissement des voiries prioritaires à Port -Gentil. L’ensemble de ces travaux est
réparti en trois (3) lots de fourniture possédant les caractéristiques suivantes :

VILLE PORT GENTIL


QUARTIER BALISE
LINEAIRE (ml) 1367
LOTS LOT N°3 : LOT N°3 : LOT N°4 :
DESIGNATION
Pavés TRIEF autobloquants de 11 4 456,2 / 78 871 1 113 / 19 700 3 596 / 63 647
cm (m² / u) (Voie 1a) (Voie 2) (Voies 3)
Bordures T2 (ml) 598 445 1209
(Voie 1a) (Voie 2) (Voies 3)

Les éléments préfabriqués seront des :


 les pavés de type autobloquant en béton A400. Ce sont des dalles en
béton compact, de 11 cm d'épaisseur :
o Autobloquants : du type emboîtement et épaulement. Cette forme
permet de créer, après mise en place, une liaison verticale et
horizontale entre les éléments du pavage ainsi constitué ;
o Sinusoïdaux : les contours dans le sens de la plus grande dimension
sont des éléments d'une sinusoïde ;
o Des pavés spéciaux (demi-pavés ou fractions de pavés dans le sens
de la longueur) seront également fabriqués.

4
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
 les bordures en béton armé :
o les éléments préfabriqués sont en béton Q 350 A 400 ; la longueur
de chaque élément est de 1 m en alignement droit, de 0,50 m en
courbe de rayon inférieur à 20 m, et de 0,33 m en courbe de rayon
inférieur à 2 m ;
o les essais sont réalisés conformément aux prescriptions de l'article
6 paragraphe 2.3 de l'additif au fascicule 31 du CCTG.
 tolérance :
o sur les dimensions transversales de chaque élément  5 % ;
o sur la longueur de chaque élément 1 cm.
L'ensemble des travaux et prestations dues par l'Entrepreneur au titre du
marché devront comprendre :
 les études de formulation de béton et les essais sur les constituants qui
pourraient être demandés par le Maître d'œuvre ou l'Ingénieur ;
 Les travaux d'installation provisoire ou définitive des aires ou magasins
nécessaires au stockage des matériaux (granulats, ciment..), d'installation
des aires ou des ateliers de préfabrication, d'équipement en matériel
conforme qualitativement et quantitativement, d'alimentations en eau et
en énergie ;
 la préfabrication des éléments proprement dite, comprenant:
o la fabrication du béton ;
o le moulage des éléments par compression et/ou vibration ;
o le démoulage et les différentes opérations de conservation ;
o le conditionnement des pavés et des bordures en vue de leur
transport sur le site ;
o la livraison sur les sites de travaux de pose des éléments
préfabriqués.
 les travaux d'installation des aires provisoires ou définitives de stockage
et de conservation des éléments ;
 toutes prestations propres à assurer et à maintenir les qualités exigées
pendant la fabrication, le durcissement, les manutentions.

1.4.1.4- Ouvrages d'assainissement


Les travaux concernant l’assainissement comprendront la réalisation et la
réhabilitation des ouvrages d'assainissement suivants:
 caniveaux en béton armé recouverts de dallettes en béton armé ;
 fossés bétonnés ;
 préfabrication des dalles de couverture des caniveaux (dallettes) ;
 pose de bordures T2 ;

5
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
 dalots coulés en place ;
 cunettes et regards coulés en place ;
 réalisation d’un canal en béton armé ;
 fil d’eau ;
 canalisation enterrée en PVC (Fourreaux);
 ouvrages de liaison ou de raccordement (regards, y compris couvertures
des regards) avec les exutoires suivant les plans ou indications du Maître
d'Œuvre
1.4.1.5- Chaussées
Les différentes chaussées des projets seront réalisées conformément à leurs
plans et profils en travers types, ces travaux comprendront notamment :
 les terrassements généraux ;
 la réalisation des remblais en matériaux sélectionnés pour chaussée et
pour trottoirs ;
 la couche de base de la chaussée sera réalisée en graveleux latéritique
compacté d’épaisseur 20 cm ou en sable naturel compacté d’épaisseur 30
cm d’épaisseur minimum de 35 cm obtenue après compactage
hydraulique et d’une épaisseur variable pour les trottoirs ;
 la pose des bordures de type T2 préfabriquées ;
 la mise en place d'un lit de pose d’épaisseur 4 cm en sable fin propre
d'épaisseur 4 cm en gravillon conforme aux spécifications du CST ;
 la pose en chevron des pavés autobloquants d'épaisseur 8 ou 11cm pour
la chaussée ;
 la réalisation des trottoirs en béton armé avec du treillis soudés ou du fer
à béton HA6 sur une épaisseur de béton de 10 cm ;
 le remplissage des joints se fera avec du sable fin conforme aux
spécifications du CST pour les chaussée en pavés ;
 dans les zones de forte pente dont le profil en long est supérieur à 8%
(pente ≥ 8%) 10% (pente ≥ 10%), le joint de remplissage des pavés sera
réalisé soit en sable traité au ciment, soit en mortier de ciment conforme
aux spécifications du CST ;
 la réalisation des raccordements aux voies et éléments de trottoirs
existants seront faits suivant les indications des plans en respectant les
normes règlementaires en vigueur ;
 la délimitation entre l'extrémité de la rue ou du raccordement pavés et
les rues contiguës par une bordure en béton arasée.

6
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
1.4.2- Travaux de curage d’ouvrages d’assainissement
Ces travaux comprendront notamment :
 l’enlèvement de tous les produits, matériaux situés dans les ouvrages
d’assainissement ;
 leur transport quelle que soit la distance jusqu’à un lieu de dépôt agréé
par le Maître d’Œuvre ;
 le déchargement et la mise en dépôt.

1.4.3- Signalisation
Les travaux concernent la mise en place et le maintien de la signalisation
provisoire de chantier pendant toute la durée des travaux ainsi que la mise en place
d’une signalisation définitive conformément aux plans visés et aux indications du
Maître d’Œuvre. Avant la tombée de la nuit, les installations du chantier et les voies
circulées seront balisées pour assurer en toute sécurité la circulation des riverains.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l’entretien et le
fonctionnement de la signalisation et l’éclairage du chantier, seront à la charge de
l’Entrepreneur. L’Entrepreneur restera entièrement responsable de tous les accidents
ou dommages causés aux tiers au cours de l’exécution des travaux par le fait de son
matériel ou d’erreurs et d’omissions concernant la signalisation, ainsi que la mise en
place de la signalisation définitive conformément aux plans visés et aux indications du
Maître d’Œuvre.

1.4.4- Contrôles – Laboratoire agrée

Dans le cadre de la surveillance et du contrôle des travaux exercés par le Maître


d’Œuvre ou son Représentant, le Maître d’Œuvre agréera un Laboratoire et jugera
après l’étalonnage des appareils du laboratoire, des essais et contrôles nécessaires de
l'ensemble des contrôles géotechniques in situ et en laboratoire prévus dans le présent
CST.
Le Laboratoire sera rémunéré par l’Entreprise et travaillera sous les ordres du
Maître d’Œuvre à qui il rendra compte des résultats des analyses et essais pour des
prises de décisions conséquentes.
Toutefois, l’Entreprise est tenue d’assurer l’autocontrôle géotechnique interne pendant
toute la phase d’exécution.

1.4.5- Déplacements et autres travaux sur réseaux

L’Entreprise réalisera ou fera réaliser sous sa responsabilité le déplacement des


réseaux suivant les prescriptions techniques édictées par le concessionnaire concerné

7
Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
(SEEG et GABON TELECOM) de façon à laisser disponible toute l’emprise du
chantier, tant dans l’espace aérien que celui souterrain.
 l’Entreprise fera exécuter le déplacement du réseau aérien se trouvant
dans l’emprise du chantier et qui gênerait les travaux par une Entreprise
agréée par les concessionnaires concernés ;
 l’Entreprise procédera à l’enfouissement des réseaux souterrains selon
les normes en vigueur et édictées par les concessionnaires concernés.
Les autres travaux sur réseaux seront également faits par l’Entrepreneur, dans
tous les cas sous sa responsabilité, suivant les prescriptions des concessionnaires
concernés.

1.4.6- Prescription relatives à la circulation

La signalisation routière y compris la signalisation de chantier, sera conforme


aux normes en vigueur au GABON. Toutefois, L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir,
ni pour éluder les obligations de son Marché, ni pour enlever une réclamation, des
sujétions qui résulteront du maintien de la circulation et de l’accès des riverains qu'il
doit assurer en toutes circonstances. Il appartiendra à l'Entrepreneur d’établir à ses
frais une déviation provisoire. Les frais de maintien de la circulation y compris ceux
de la construction et de l'entretiens des déviations éventuelles qui sont réputés être
inclus dans les prix du marché. En cas de mauvais entretien des déviations, les travaux
de remise en état pourront être faits par les soins de l'Administration, et ce, aux frais
de l'Entrepreneur après préavis de soixante-douze (72) heures donné par ordre de
service.
Les chantiers seront signalés de jour comme de nuit par des panneaux de
signalisation, pré signalisation et barrières règlementaires places aux distances
normales. L'Entrepreneur devra se conformer entièrement aux ordres du Maître
d’Œuvre et à la règlementation en vigueur au Gabon.
En cas de carence de l'Entrepreneur, en particulier s'il n'assurait pas le maintien
de la circulation et la signalisation des chantiers, ou en cas de danger, le Maitre
d'Œuvre se réserve le droit, sans mise en demeure préalable, de prendre toutes
mesures utiles sans que cette intervention dégage la responsabilité de l'Entrepreneur.
Tous les frais entrainés par l'exécution des prescriptions du présent article sont à la
charge de l'Entrepreneur.

1.4.7- Réunion avant démarrage des travaux

Lors de la visite des lieux avec les Entreprises chargées de réaliser les travaux,
les responsables QHSE des Entreprises et de la Mission De Contrôle (MDC) ou Maître
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d’Œuvre, ainsi que les représentants du Maître d’Œuvre Social (MOS) et de la Mairie
par leur Cellule Technique Municipale (CTM) devront être présent. Les autorités et la
population seront informées des travaux qui seront réalisés et il y a lieu de recueillir
les éventuelles observations de leur part. Les informations sur les travaux devront
préciser l'itinéraire et les limites des travaux, les emplacements touchés par les travaux
aux aspects environnementaux, et aux relations humaines entre les ouvriers de
l'Entreprise et la population.

1.4.8- Journal de chantier

Le journal de chantier sera rédigé et signé chaque jour par le représentant de


l’Entrepreneur sur le chantier et par les contrôleurs principaux représentant du Maître
d’Œuvre. Il sera établi conjointement suivant un modèle défini et devra contenir au
minimum les informations journalières suivantes :
 les conditions atmosphériques ;
 les travaux exécutés, le personnel et le matériel employés, dans la
journée ;
 l’avancement des travaux ;
 les quantités détaillées des travaux ;
 les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du
marché ;
 les incidents, accidents ou évènements qui pourraient avoir une
incidence ultérieure sur la tenue du chantier ;
 les non-conformités ;
 les visites officielles.
Une réunion hebdomadaire, à laquelle participeront obligatoirement
l’Entrepreneur et le Maître d’Œuvre, permettra de discuter des points relatifs à
l’exécution du Marché, d’évaluer l’avancement des travaux et de préciser tout
élément n’ayant pas reçu une définition suffisamment claire dans les termes du
contrat ou avant début des travaux. Le Maître d’Œuvre pourra modifier la périodicité
des réunions sans que celle-ci puisse être supérieure à dix (10) jours. Ces réunions
feront l’objet d’un procès-verbal, rédigé par le Maître d’Œuvre et signé par
l’Entrepreneur éventuellement par le Maitre d’ouvrage représenté ici par la CTM et le
MOS.

1.4.9- Construction des garde-corps

Cette partie comprend la fourniture et pose des garde-corps sur ouvrages


(piédroit des caniveaux ou des regards) dans les endroits où la dénivelée entre la côte

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finie des trottoirs et celle du terrain naturel est supérieure à soixante centimètres (60
cm). Les éléments des garde-corps seront des tuyaux de diamètre 40/49 ou 50/60
réglés et soudés en alignement et en altitude. Dans le cas contraire, les modèles
proposés par l’Entrepreneur seront soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.
Il sera vérifié que les montants seront bien verticaux. Le scellement des
montants sera réalisé en béton dosé à A 350 kg/m3 et devra être conforme au plan
type. Le scellement des montants n’interviendra qu’après vérification par le Maître
d’Œuvre du parfait alignement des garde-corps. Le surfaçage du béton dans la zone
de scellement sera soigné de telle sorte que l’eau ne puisse séjourner à l’encastrement
des montants. Selon leur état, et après agrément du Maître d’Œuvre, les garde-corps
recevront une peinture de protection et anticorrosive qui, selon la norme NF T 30-124,
sera effectuée de la manière suivante :
 Une (1) couche d’anticorrosion ;
 Deux (2) couches de finition.

Les différentes couleurs des couches seront soigneusement choisies par


l’Entrepreneur et validé par le Maitre d’Œuvre sur la base des certifications présentés
par l’Entrepreneur et selon les règlementations en vigueurs.

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CHAPITRE 2 : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

ARTICLE 2.1- GENERALITES ET ELEMENTS PREFABRIQUES

Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et


poids, les modalités de fabrication, d’essai, de contrôle, de réception et de marquage
des matériaux et produits fabriqués doivent être conformes aux normes françaises
(AFNOR) homologuées et réglementées en vigueur au moment de la signature du
Marché, ainsi qu’aux CCTG en vigueur. L’Entrepreneur est réputé :
 Connaître ces normes et les CCTG ;
 Connaître parfaitement les ressources des lieux d’extraction ou de
production, ainsi que leurs conditions d’exploitation et d’accès en toutes
saisons.

L’Entrepreneur ne peut utiliser des matériaux et des matériels entrant dans


l’exécution des travaux objet du Marché, qu’après avoir fourni au Maître d’Œuvre,
tous les éléments justifiant l’origine et les caractéristiques de ces matériaux et
matériels, et en avoir obtenu l’agrément. Le Maître d’Œuvre peut à chaque instant,
effectuer un contrôle ou une vérification qualitative et quantitative des installations
des équipements de l’Entrepreneur. Tous les matériaux utilisés avant d’avoir reçu
l’agrément ou ne répondant pas aux prescriptions du présent CST seront refusés aux
frais et torts de l’Entrepreneur

De plus, si au cours de l’exploitation, la nature des roches rencontrées ou des


produits extraits ou obtenus n’est plus conforme aux prescriptions et si le Maître
d’Œuvre juge nécessaire l’abandon de la carrière, du mode d’extraction ou de
fabrication, l’Entrepreneur devra se conformer à sa décision et formuler de nouvelles
propositions, sans que résulte pour lui de cette sujétion, quelque droit que ce soit à
l’indemnité.

L’agrément préalable du Maître d’Œuvre énoncé à certains des articles suivants


s’obtient en soumettant au visa du Maître d’Œuvre une fiche d’identification du
produit ou de l’installation en question. Le visa est refusé si le produit ou l’installation
n’est pas conforme ou incapable de satisfaire les normes et les CCTG en vigueur.

A défaut de spécifications pour certains matériaux, l’Entrepreneur devra


soumettra au Maître d’Œuvre dans une notice descriptive et justificative, les
matériaux qu’il envisage d’utiliser, ainsi que les conditions et essais de contrôle
auxquels pourraient répondre ces matériaux.

Le transport des pavés et bordures du site de préfabrication au lieu d’utilisation


est à la charge et sous l’entière responsabilité de l’Entrepreneur.

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ARTICLE 2.2- FOURNITURES DES MATERIAUX

2.2.1- Origine et provenance des matériaux

Les matériaux devront être conformes aux prescriptions du CST. Dans chaque
espèce, catégorie ou choix, ils devront être de la meilleure qualité, travaillés et mis en
œuvre conformément aux règles de l'art. Leurs qualités devront être justifiées par la
présentation des procès-verbaux des Laboratoires et/ou des certificats de conformité
ou des fiches d'homologation des usines, à la charge de l'Entrepreneur.
Malgré cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux ils
peuvent, en cas de mauvaise qualité et de malfaçon, être rebutés par le Maître d’Œuvre
et ils sont alors remplacés par l'Entrepreneur à ses frais.
L'Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la
provenance des matériaux proposés. Lorsque la quantité ou les circonstances le
justifieront il pourra procéder, avec l'accord préalable du Maître d’Œuvre, à la
réception des matériaux, soit au lieu de provenance, soit sur chantier. Les matériaux
qui, bien qu'acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux sur le
chantier, seront refusés et remplacés aux frais de l'Entrepreneur. Il en sera de même
des quantités livrées manquantes. L'Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets
et règlements en vigueur pour tout ce qui concerne les extractions des matériaux.
L’Entrepreneur payera, sans recours contre le Maître d’Œuvre, tous les
dommages qu'auront pu occasionner la prise ou l'extraction, le transport et le dépôt
des matériaux. Il devra justifier, toutes les fois qu'il en est requis, de l'accomplissement
des obligations énoncées dans le présent article ainsi que du paiement des indemnités
pour l'établissement des installations de chantier et des chemins de service.
Si l'Entrepreneur demande à substituer aux carrières retenues d'autres carrières,
le Maître d’Œuvre ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des
matériaux extraits est supérieure ou au moins égale à celle des matériaux initialement
prévus. L'Entrepreneur ne pourra alors prétendre à aucune modification des prix
correspondants du Marché du fait de l'augmentation des frais d'extraction et de
transport des matériaux.
L'Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de
travaux privés, soit à l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels
l'autorisation a été accordée, les matériaux qu'il a fait extraire des carrières exploitées
par lui en vertu du droit qui lui a été conféré par le Maître d’Ouvrage délégué
(CNTIPPEE).

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2.2.2- Lieux d’extraction des matériaux et emprunts

En général, il ne sera pas mis à la disposition de l’Entrepreneur, des carrières ou


des emprunts. L’Entrepreneur devra, sous sa responsabilité, s’être rassuré que les
gisements retenus contiennent bien en qualité, les matériaux nécessaires aux travaux.
L’Entrepreneur est tenu d’obtenir l’autorisation du Maître d’Œuvre pour
chacun des gisements de matériaux qu’il compte utiliser. La prospection, la
reconnaissance et les études de matériaux d’emprunts seront effectuées par un
laboratoire agréé aux frais de l’Entrepreneur et sur sa demande. L’Entrepreneur
soumettra à l’agrément du Maître d’Œuvre, dans un délai maximum de quinze (15)
jours après l’ordre de commencer les travaux, les gisements qu’il comptera exploiter
avec indication des spécifications des matériaux étudiés.
Le Maître d’Œuvre disposera de sept (7) jours pour se prononcer sur l’agrément
de l’emprunt ou prescrira des études complémentaires. En cas d’agrément de
l’emprunt, le Maître d’Œuvre précisera à l’Entrepreneur les limites autorisées et les
épaisseurs des matériaux exploitables. Si l’Entrepreneur demande à substituer aux
carrières et emprunts indiqués d’autres carrières et emprunts, le Maître d’Œuvre ne
pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits est
supérieure ou au moins égale à celles des matériaux initialement proposés dans le
rapport d’étude géotechnique et si les conséquences environnementales négatives
prévisibles sont plus faibles.
L’Entrepreneur ne pourra, sans autorisation écrite du Maître d’Œuvre,
employer soit à l’exécution de travaux privés, soit à l’exécution de travaux publics
autres que ceux en vue desquels l’autorisation a été accordée, les matériaux qu’il aura
fait extraire des carrières et emprunts exploités par lui pour la réalisation des travaux
objet du Marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur restera responsable de la qualité des matériaux
mis en œuvre. Il sera tenu d’obtenir, en tant que des besoins, les autorisations
administratives nécessaires pour les extractions de matériaux. Dans tous les cas, les
indemnités d’occupation ou les taxes éventuellement dues pour ces extractions seront
à sa charge exclusive.
L’Entrepreneur supportera seul les charges d’exploitations des matériaux
nécessaires à la réalisation des travaux. En tout état de cause, ces dépenses seront
prises en compte par celui-ci dans ses prix unitaires (Taxes minières). L’Entrepreneur
supportera également, sans recours contre le Maître d’Ouvrage, la charge des
dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement des chemins
de desserte et, d’une façon générale, par les travaux d’aménagement nécessaires à
l’exploitation des matériaux.
L’Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation du bornage géodésique et
cadastral des piquets et bornes et de les rétablir à ses frais ou de les remplacer, en cas
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de besoin, soit à leurs emplacements primitifs, soit à un autre point si l’avancement
des travaux l’exige. Après l’exploitation de chaque gisement, l’Entrepreneur devra
aménager les exutoires nécessaires aux drainages des eaux de ruissellement.
Enfin, en ce qui concerne les matériaux mis en œuvre, le Maître d’Œuvre pourra
retirer l’agrément d’un gisement s’il estime, au vu des essais de contrôle, que ceux-ci
ne répondent plus aux spécifications prescrites dans le présent CST.

2.2.3- Vérifications qualitatives des matériaux

Les matériaux seront soumis pour leur vérification qualitative, à des essais et
épreuves, conformément aux stipulations du CST et aux normes homologuées. Ils ne
pourront être employés qu’après avoir été vérifiés et acceptés par le Maître d’Œuvre.
Cette acceptation ne préjuge en rien de la réception des ouvrages dans lesquels ils sont
incorporés.
L’Entrepreneur entreposera les matériaux de manière à faciliter les vérifications
prévues. Ils prendront toutes mesures utiles pour que les matériaux puissent
facilement être distingués selon qu’ils sont en attente de vérification, acceptés ou
refusés. Les matériaux refusés devront être enlevés rapidement du chantier.
Les vérifications seront faites, lorsque la quantité ou les circonstances le
justifieront, avec l’accord préalable du Maître d’Œuvre, soit sur le chantier, soit dans
les usines, magasins ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou
fournisseurs. Elles seront exécutées par le Maître d’Œuvre ou par un organisme de
contrôle lorsque le Marché ou la réglementation applicable le prévoit.
Les vérifications qualitatives des matériaux et produits effectuées par un
organisme de contrôle seront faits à la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Ce
dernier adressera au Maître d’Œuvre des certificats constatant les résultats des
vérifications faites. Le Maître d’Œuvre pourra alors accepter ou refuser l’utilisation de
ces matériaux, produits ou composants de construction. Il pourra à tout instant
entreprendre des contrôles ou vérifications de la qualité des matériaux mis en œuvre.
L’Entrepreneur sera tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires
aux vérifications. L’exécution de ces essais et épreuves supplémentaires ne pourra être
refusée par l’Entrepreneur.

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2.2.4- Approvisionnement en matériaux et lieux de dépôt des déblais en
excédant

L’Entrepreneur devra avoir en permanence sur le chantier les quantités de


matériaux nécessaires au déroulement des travaux sans risque d’interruption pour
défaut d’approvisionnement.
L’Entrepreneur se procurera, à ses frais, les terrains dont il pourra avoir besoin
comme lieu de dépôt des déblais en excédent, connaissant des emplacements que le
Maître d’Ouvrage, en l’occurrence la Mairie, pourra éventuellement mettre à sa
disposition. Le choix de ces terrains et, le cas échéant, les autorisations particulières à
prendre pour la protection de l’environnement, sont soumis à l’agrément préalable du
Maître d’Œuvre. Toutefois, toutes les dispositions devront être prises pour permettre
une valorisation adéquate des dépôts.

2.2.5- Autorisations administratives et matériaux à incorporer aux ouvrages

Le Maître d’Œuvre pourra apporter son concours à l’Entrepreneur pour lui


faciliter l’obtention des autorisations administratives dont il aura besoin, notamment
pour disposer des emplacements nécessaires à l’exécution des travaux.
Les matériaux destinés à la réalisation des différents ouvrages devront satisfaire
aux conditions fixées par le CST. A défaut de spécifications non définies pour certains
matériaux, l’Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre dans une notice
descriptive et justificative des matériaux qu’il envisagerait utiliser, ainsi que les
conditions et essais de contrôle auxquels devraient répondre ces matériaux selon les
normes françaises en vigueur.

ARTICLE 2.3- CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES


DE TRAVAIL

Par le seul fait d’avoir présenté une offre, l’Entrepreneur est réputé parfaitement
connaître toutes les circonstances, conditions et éléments du Marché susceptibles
d’avoir une influence sur l’exécution des prestations et travaux ou sur les prix et
notamment :
 la nature et la situation géographique des travaux ;
 les conditions générales d’exécution des travaux, en particulier de
l’équipement nécessité par celles-ci ;

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 la présence éventuelle de constructions voisines pouvant avoir une
incidence sur le mode d’exécution des travaux, notamment en matière de
compactage et de fouille ;
 la présence éventuelle des lieux de rassemblement public, en particulier
les centres de soins et les écoles, les périmètres de protection des points
d’alimentation en eau susceptibles de nécessiter des dispositions
particulières ;
 la position exacte, en plan et en profondeur, ainsi que la nature de tous
les réseaux nécessitant soit un déplacement, soit des précautions
particulières liées aux travaux ;
 les sujétions du maintien du trafic des véhicules ou autres, de la
circulation des piétons et de l’écoulement des eaux ;
 les conditions physiques propres à l’emplacement des travaux, à la
nature du sol, à la qualité et à la quantité des matériaux rencontrés en
surface ou dans le sous-sol ;
 les conditions météorologiques ou climatiques, les risques d’inondations,
la présence et le niveau de la nappe phréatique;
 les conditions locales, et plus particulièrement les conditions de
fourniture et de stockage des matériaux ;
 les moyens de communication et de transport ;
 les possibilités de fourniture en eau, en électricité, en carburant et
ingrédients divers ;
 la disponibilité de la main d’œuvre ;
 la législation et la réglementation notamment sociale et douanière ;
 les techniques et modes d’exécution des travaux spécifiques du GABON.

Toutes carences, erreurs ou omissions de l’Entrepreneur quant à la connaissance


des lieux et des conditions de travail l’engagent à sa seule, totale et entière
responsabilité. Tous les essais et recherches, effectués par le Maître de l’Ouvrage, le
Maître d’Œuvre ou leurs mandataires éventuels, et notamment les résultats et essais
concernant la prospection et l’étude des carrières et des gisements de matériaux
naturels sélectionnés, ainsi que les dossiers géotechniques relatifs aux ouvrages, ne
seront donnés qu’à titre indicatif et n’engageront en aucune manière leurs
responsabilités.

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ARTICLE 2.4- MATERIAUX POUR L’ENSEMBLE DES OUVRAGES DU PROJET

2.4.1- Généralités

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux


conditions fixées par le CST. A défaut de spécifications pour certains matériaux,
l'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre dans une notice descriptive et
justificative, les matériaux qu'il envisage utiliser, ainsi que les conditions et essais de
contrôle auxquels pourraient répondre ces matériaux.

2.4.2- Matériaux pour remblais

2.4.2.1- Matériaux provenant des déblais

En règle générale, tous les matériaux (granulats) provenant de déblais seront


réutilisés en corps de remblais, à l'exception toutefois des matériaux qui suivent :
 matériaux ayant une teneur en matière organique supérieur à 1% ;
 matériaux ayant un coefficient d’équivalent de sable inférieur à 70 ;
 matériaux des sols fins saturés ou proches de la saturation ;
 matériaux très argileux (limite de liquidité Ll > 60) ou pollués.

2.4.2.2- Matériaux d’emprunts ou d’excavations

Lorsque le volume des remblais excédera celui des déblais, l'Entrepreneur


soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre, au plus tard quinze (15) jours après l'ordre
de commencer les travaux, les sites d'emprunts qu'il envisage exploiter. Cette
demande d'agrément sera accompagnée d'un dossier géotechnique complet.
Le Maître d’Œuvre disposera de sept (07) jours pour se prononcer. En cas
d'agrément, il précisera à l'Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs de
matériaux susceptibles d'être exploités.
En tout état de cause, l'Entrepreneur conserve après exploitation et utilisation
des matériaux, l'entière responsabilité de la conformité de ces matériaux aux
spécifications et prescriptions définies dans le CST.

2.4.3- Matériaux de plate-forme

Les matériaux naturels constituant la plate-forme terminée des terrassements,


servant de support de corps de la chaussée ou des trottoirs seront des matériaux
d’emprunts sélectionnés, compactés et devront, sur les trente derniers centimètres (30
cm) de l’assise de la chaussée, être conformes aux caractéristiques suivantes :

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 une teneur en matières organiques inférieure à 1% ;
 un coefficient d’Equivalent de Sable ES supérieur à 70 ;
 des sables qui devront être exempts d’argile, limon, vases et matières
organiques ;
 indice de plasticité IP supérieur ou égal à 30 ;
 un pourcentage d’éléments passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou
égal à 30% ;
 Indice portant CBR, après 96 heures d’imbibition et à 95% de la densité
sèche Optimum Proctor Modifié, supérieur ou égal à 10 ;
 la granularité du sable devra être 0-60 mm ;
 la granulométrie devra être la plus étalée possible (coefficient
d’uniformité Cu > 2) afin de limiter le pourcentage de vide.

2.4.4- Matériaux de substitution des purges

Dans le cas où il y a abaissement de la côte projet des terrassements, le Maître


d’Œuvre, sur proposition de l’Entrepreneur, se réserve la possibilité de renforcer le
fond de déblais par la mise en place de matériaux de substitution des purges suivant :
 Sable avec les caractéristiques indiquées ci-après :
o granularité 0/60 mm ;
o granulométrie dite étalée (Cu > 2) ;
o coefficient d’équivalent de sable ES > 70% ;
o pourcentage de fine (passant au tamis 0,08 mm) ≤ 30%
 Grave Non Traitée (GNT) de type A conforme à la norme NF EN 13 285
dans le cas de présence de limon dans le sol avec les caractéristiques
présentées ci-dessous :
o granularité 0/ 31,5 mm (car la classe de trafic des voies est T3) ;
o coefficient d’Aplatissement A < 15% ;
o coefficient Los Angeles ≤ 40% ;
o coefficient Micro-Deval ≤ 35% ;
o granulométrie avec pour pourcentage 4% ≤ (passant au tamis 0,08
mm) ≤ 10% et 16% ≤ passant au tamis 2 mm ≤ 47%
Dans le cas où il y a présence de limon et que la valeur au bleu de méthylène
des sols VBS est > 0,1 g de bleu/ 100 g de sol sec, alors il faudra mettre en place un
géotextile protecteur pour stopper les remontées des fines argilo-limoneuses qui
pourront être entraînées par l’effet capillaire. Ce géotextile devra être conforme à
l’article 2.4.5 du présent CST.

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2.4.5- Géotextile
Les géotextiles seront du type Bidim non-tissés en polypropylène ou
polyester et en filament continus liés mécaniquement avec un effet protecteur selon la
norme NF EN ISO 13428. Leurs propriétés mécaniques et hydrauliques doivent
garantir d’excellente caractéristique mécanique durable dans le temps, pour la
séparation et la filtration des sols. Ils devront être conformes aux normes sur le
géotextile suivant :
 résistances à la traction > 12 KN/m (NF EN ISO 10319) ;
 déformation à l’effort de traction > 90 % (NF EN ISO 10319) ;
 perforation dynamique (chute de cône) < 25 mm (NF EN 13433) ;
 poinçonnement statique > 0,60 KN (NF G 38 019) ;
 résistance au poinçonnement statique CBR > 1,70 KN (NFEN ISO 12236) ;
 ouverture et filtration caractéristique 100 µm (NF EN ISO 12956) ;
 perméabilité normal au plan > 0,09 𝑚. 𝑠 −1 (NF EN ISO 11058) ;
 capacité de débit dans leur plan 100 kpa > 2 × 10−7 𝑚2 𝑠 −1 (NF EN ISO
12958) ;
 masse surfacique > 155 𝑔. 𝑚−2 (NF EN ISO 9864) ;
 épaisseur sous 2kpa > 1,05 mm (NF EN ISO 9863-1).

2.4.6- Matériaux de la couche de base

Les matériaux utilisés pour la constitution de la couche de base seront des sables
d’épaisseurs déterminées par les études d’exécution. Ces matériaux devront présenter
les caractéristiques suivantes :
 la teneur en matières organiques inférieure à 1% ;
 indice de plasticité IP supérieur ou égal à 30 ;
 Indice portant CBR, après 96 heures d’imbibition et à 95% de la densité
sèche Optimum Proctor Modifié, supérieur ou égal à 25 ;
 le coefficient d’Equivalent de Sable ES supérieur à 70% 90% ;
 des sables qui devront être exempts d’argile, limon, vases et matières
organiques ;
 le pourcentage d’éléments passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou égal
à 20% 30% ;
 la granularité du sable devra être 0-40 mm ;
 la granulométrie devra être la plus étalée possible (coefficient
d’uniformité Cu > 2) afin de limiter le pourcentage de vide.

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2.4.7- Matériaux de le lit de pose et joint de remplissage

Les matériaux qui devront être utilisés pour le lit de pose du projet devront
assurer sa stabilité et sa pérennité pour au moins cinquante ans (50 ans).
En se référant à la norme NF P 98-335 et au guide CERIB, les pavés devront être posés
sur un sable propre un lit de gravillons à préférer au sable, qui engendre souvent des
tassements différentiels dans le temps. Ils seront de nature concassée, pour éviter les
tassements différentiels dans le temps, et non-calcaires, pour éviter d’une part qu’ils
ne se désagrègent sous la pression et les frottements, et d’autre part, que le calcaire ne
génère des efflorescences (couche de calcaire qui se forme) sur les pavés. Les
caractéristiques de ces gravillons seront les suivantes :
 granularité 0/3,15 et 0/6,3 mm 2/5 mm continue ;
 granulométrie la plus étalée possible (Cu > 2) afin de limiter le
pourcentage de vide ;
 le coefficient d’Equivalent de Sable ES supérieur à 50% 70% ;
 taux de fines ne dépassant pas cinq pourcents (5%) de la masse totale,
exempts d’élément argileux ou organique ;
 coefficient Los Angeles ≤ 25 conformément à la norme NF EN 13 242.
En cas de forte pente (valeur de pente ≥ 10%), présence d’eau ou de techniques
de nettoyage agressives qui induisent un risque de migration des fines sous l’action de
l’eau, la pose s’effectuera sur du sable stabilisé au ciment. Le sable stabilisé sera de
granularité 0/6 mm et de teneur en fines ≤ 5%. La teneur en ciment est comprise entre
75 et 100 kg/𝑚3 de sable sec.
Les joints de remplissage entre pavés seront réalisés conformément à la norme
NF P 98-335 avec du sable de granularité de classe 0/2 ou 0/4 mm.
Les joints entre bordures ou entre caniveaux pourront être réalisés :
 avec maintien d’un espace vide de 0,5 cm ;
 avec un espace vide de 0,5 cm rempli d’un matériau élasto-plastique
(polyester).

Le mortier pour joints entre bordures et caniveaux seront réalisés


conformément au fascicule 31 du CCTG, avec un mortier dont le dosage en ciment
est de classe B 250 (250 kg de ciment /m3 de béton).

2.4.8- Matériaux pour les bétons et mortiers des ouvrages

2.4.8.1- Sables pour bétons


Ils proviendront de carrières de roches concassées ou de gisements naturels
sélectionnés (bancs de sable, lits de rivière). Tous les gîtes doivent recevoir l'agrément
du Maître d'Œuvre. Le sable de mer n'est autorisé qu'après lavage soigné et dans des
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conditions arrêtées par le Maître d’Œuvre, destinées éventuellement à améliorer leur
granulométrie (mélange avec d'autres sables, par exemple de concassage). La
granularité du sable sera de 0/5 mm. Le sable pour les bétons devra répondre aux
exigences indiquées dans le tableau suivant :
NATURE DES ESSAIS
Normes de RESULTATS EXIGE
NOM
référence

Sable de granularité (0- 5 mm)

FUSEAU DE SPECIFICATION

____________________________________________
________

Maille tamis (mm) Tamisât en %

5 95 – 100

2,5 70 - 90
Analyse
granulométrique NF P 18-560 1,25 45 - 80
par tamisage
0,63 28 - 55

0,315 10 - 30

0,16 2 – 10

Mortier (0 - 2,5 mm)


2,5 90 – 100
Module de finesse (Mf) compris entre 2,2 et 2,8
(tolérance maximale pour une fourniture donnée =
 0,2 en valeur absolue)
Teneur en matière
NF P 18 303 Teneur en matière organique  1%
organique
Équivalent de sable
NF P 18-598 ESV  70% 80%
visuel
P 18-592
Bleu de méthylène NF P 94-040 Valeur au bleu VBS (0/D)  1g bleu/ 100 g sable sec

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Le stockage des sables doit avoir lieu sur des aires aménagées et entretenues, de façon à
éviter les pollutions par de la terre ou d'autres matériaux par :
 une plate-forme bétonnée si possible, ou comportant un platelage ;
 des murets ou rideaux de planches séparatifs entre les tas de divers
granulats.

2.4.8.2- Granulats
Ils proviendront également de carrières de roches concassées ou de gisements
naturels sélectionnés (bancs de gravier, lits de rivière), et tous les gîtes doivent recevoir
l'agrément du Maître d'Œuvre. L'Entrepreneur ne devra pas utiliser, sauf après
autorisation éventuelle écrite du Maître d'Œuvre, de matériaux tout-venant formant
une seule classe d/D. Il devra utiliser des matériaux naturels criblés ou concassés dont
les caractéristiques sont les suivantes :

NATURE DES ESSAIS

Normes de RESULTATS EXIGE


NOM
référence

Granularité d/D (5/15 et 15/25)

Refus à 1,58 D =0%

Refus à D  15 %
XP P 18-540
Passant à d  15 %
Analyse NF P 18-304
granulométrique par Passant à 0,63 d < 3 %
tamisage NF P 18-560
Etendue maximale du refus à D et tamisât à d
NF P 18-321 = 10 %

Etendue maximale du fuseau de régularité à (d


+ D)/2 = 33 %

Passant au tamis de 5 mm < 1 %

Propreté superficielle NF P 18-591 Proportion de fines argileuses = 0 %

Aplatissement NF P 18-561 Coefficient d'aplatissement - A < 15 %

Los Angeles NF P 18-573 Coefficient Los Angeles - - LA  30

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Micro-Deval NF P 18-572 Coefficient Micro-Deval en présence d'eau _
MDE  20
Coefficient d'homogénéité > 97 pour  = 0,4
Homogénéité NF P 18-571 (tolérance maximale de grains friables ou altérés
égale à 5 %).

En cas de granulats naturels, ceux-ci ne devront contenir aucun élément friable,


fragile ou altéré.

2.4.8.3- Ciments
Le ciment sera du ciment CPJ 45, originaire de l'usine de broyage de clinker de
Ciment du Gabon à Libreville ou un équivalent comme le CEM II 42,5R qui est
actuellement le plus fréquent sur le marché Gabonais.
L'Entrepreneur est tenu d'utiliser pour chaque ouvrage un ciment de même
type, de même classe et de même provenance et il fournira au Maître d’Œuvre toutes
indications à ce sujet pour tous les ciments qu'il propose d'utiliser pour les différents
ouvrages. Chaque lot de ciment livré sur chantier devra être agréé par le Maître
d’Œuvre qui prescrira le cas échéant à l'Entrepreneur de faire réaliser aux frais de ce
dernier, des essais prouvant qu'il est bien conforme aux caractéristiques annoncées,
notamment en ce qui concerne les résistances nominales en compression (et en
traction) selon la norme NF EN 196-1, la vitesse de prise selon les normes NF P 15-431
et NF EN 196-3 et la finesse de mouture selon la norme NF EN 196-6.
Dans le cas de ciments d'importation, et avant toute livraison sur chantier,
l'Entrepreneur établira une demande d'agrément de ces ciments au Maître d’Œuvre
accompagné d'un dossier technique justificatif (fiches d'homologation, résultats
d'essais d’un laboratoire national).
Les ciments acceptés seront livrés en sacs imperméables de 50 kg. Durant le
transport et en transit, les sacs de ciment seront continuellement protégés contre tout
contact avec l'eau et l'humidité. Aucun sac de ciment ne devra être posé à même le sol
et en plein air sauf pour la brève période durant le chargement et le déchargement et
cela sous des conditions atmosphériques favorables.
Sur le chantier, les sacs de ciment seront emmagasinés dans des dépôts ou des
hangars qui seront, autant que possible, tenus secs et à l'abri des courants d'air. Les
sacs seront entreposés sur des plates-formes en bois; ils seront arrimés sans laisser
d'espace entre eux et ne devront pas être placés contre des murs extérieurs.
Le stockage des ciments en magasin du chantier n'excédera en aucun cas deux
(2) mois, au-delà de la date de livraison. Tout sac présentant des grumeaux sera refusé.

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L'emploi des ciments reconditionnés est strictement interdit. Le Maître d'Œuvre
pourra, à un moment quelconque, faire un prélèvement sur le stock et le soumettre
aux épreuves de contrôle. Si le résultat de ces épreuves est défavorable, le Maître
d'Œuvre pourra refuser le stock et le faire enlever. La récupération des poussières, des
pertes ou des rejets de ciment est interdite.

2.4.8.4- Eau de gâchage

L'Entrepreneur approvisionnera à ses frais sur le chantier l'eau de gâchage des


bétons et des mortiers. Elle proviendra soit du réseau de distribution public ou de
points d'eau (forages, puits...) pourvu que la qualité de cette eau rendue sur le chantier
réponde aux prescriptions physiques et chimiques fixées par la norme AFNOR
NF 18 303.
En particulier, elle devra contenir moins de 2g/litre de matières en suspension
et moins de 2g/litre de sels dissous et sera exempte de matières organiques et de
chlore. Elle ne devra présenter aucun effet retardateur ou accélérateur de prise.
L'Entrepreneur devra veiller à protéger les réservoirs et bacs à eau contre les élévations
de température. Le Maître d’Œuvre pourra arrêter la fabrication des mortiers et bétons
s'il juge que la température de l'eau est trop élevée (supérieure à 30°C).
En période de fortes intempéries ou d’obligation d’accélérer le rythme de
travail, l’Entrepreneur pourra demander un agrément au Maître d’Œuvre pour
l’utilisation des adjuvants à des dosages très faibles. Les plus courants utilisés sont les
plastifiants et super plastifiants qui facilitent la mise en œuvre du béton, les
hydrofuges de masse qui améliorent l’imperméabilité et les retardateurs ou
accélérateurs de prise.

2.4.8.5- Acier pour les armatures

Les armatures en acier seront de deux sortes, suivant les indications des plans.
Ce seront des barres à haute adhérence en acier, de limite d'élasticité au moins égale à :
 40 kg/mm2 pour les barres de diamètre > ou = 25 mm ;
 42 kg/mm2 pour les barres de diamètre < à 25 mm.

L'Entrepreneur sera tenu de fournir les certificats d'homologation de ses


fournisseurs. Il ne sera pas, en principe, exigé d'essais pour ces aciers. Toutefois, si des
défauts se manifestaient en cours d'emploi de ces armatures, Le Maître d’Œuvre
pourra exiger la réalisation d'essais de traction et de pliage à froid définis par les
normes NF A 03 101 et NF A 03 107. Les aciers seront disposés sans contact avec le sol,
en lots classés par diamètre et par nuance d'acier.

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Les armatures devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille
non adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre. Le diamètre du mandrin
de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des barres ; le pliage
sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 12
mm.

2.4.8.6- Coffrages

Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois, métalliques ou


autres, au choix de l'Entrepreneur. Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon
comportement des coffrages et soumettra les matériaux utilisés à l'agrément du Maître
d’Œuvre. Le coffrage brut ou ordinaire en bois sera constitué de planches d'épaisseur
minimale 25 mm, soutenues tous les 0,70 m maximum. La tolérance du joint entre deux
planches est de 1 mm.
Les coffrages des faces visibles devront être du type coffrage soigné pour
parements fins. Ils seront réalisés soit en planches, assemblées par rainures et
languettes et rabotées après assemblage, soit de préférence en feuilles de contre-plaqué
avec joints collés, ou par tout autre dispositif agréé par le Maître d’Œuvre, de manière
à obtenir un parement lisse, sans bavure ni ségrégation. Les éléments de coffrage ne
devront être ni détériorés, ni déformés. Après un certain nombre de rotations ayant
entraîné des défauts importants, le Maître d’Œuvre interdira à l'Entrepreneur de les
réutiliser.

2.4.9- Canalisations en polychlorure de vinyle

L'Entrepreneur devra faire connaître au Maître d’Œuvre le nom des


fournisseurs ainsi que les caractéristiques détaillées des canalisations qu'il envisage
utiliser. Les canalisations doivent obligatoirement porter un marquage constitué par :
 le numéro d'admission à la Marque "SP" ;
 le monogramme de la Marque "SP";
 le symbole de la matière qui les constitue ;
 le code de fabrication.
Les tubes seront de couleur gris clair et opaque et devront comporter à leurs
extrémités :
 soit un bout lisse et une emboîture cylindrique façonnée en usine
(assemblage par collage à froid à l'aide d'un adhésif qui assure également
l'étanchéité) jusqu'au diamètre nominal 200 mm ;

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 soit un bout lisse et une emboîture façonnée en usine et munie d'une
bague en élastomère (assemblage par bague de joint d'étanchéité) ;
 soit deux bouts lisses (assemblage par manchon à bague de joint
d'étanchéité).
Les canalisations devront satisfaire aux essais répondant aux spécifications et
prescriptions de la série I et de la série II suivant les prescriptions du Marché. Les
tolérances dimensionnelles sont les suivantes :
 le diamètre intérieur réel de la canalisation ne devra pas être inférieur au
diamètre intérieur nominal de deux millimètres plus un pour cent (2 mm
+ 1 %) de celui-ci, par contre, il pourra lui être supérieur ;
 l'épaisseur des parois ne devra pas être inférieure à l'épaisseur minimale
en millimètre plus trois pour cent (+ 3 %) de celle-ci, par contre, elle
pourra lui être supérieure.
Les éventuels essais de charge seront effectués aux frais de l'Entrepreneur.

2.4.10- Signalisation routière

2.4.10.1- Signalisation verticale


Les panneaux de signalisation en aluminium seront réalisés et fournis
conformément aux dispositions de la réglementation française en vigueur. Ils devront
être conformes à la norme NF EN 12899-1 sur la signalisation routière verticale. Ils
proviendront d’une usine agréée, et feront l’objet d’une homologation, Ils seront
soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre avec les certificats ou fiches d’homologation.
Ils auront les dimensions suivantes :
 disque : diamètre 60 cm pour panneaux d’interdiction ;
 carré : Côté 50 cm pour panneaux de prescription ;
 triangle : Côté 70 cm pour panneaux de danger ;
Les panneaux doivent être réflectorisés par application d’un film réflecteur à
surface lisse. Ces panneaux seront garantis 5ans minimum. L’Entrepreneur précisera
au Maître d’Œuvre, la dénomination commerciale et le numéro d’homologation du
film rétro réfléchissant qu’il comptera utiliser. Les fonds rétro réfléchissants des
signaux ne doivent subir aucun changement notable dans le temps. La substitution
de certains éléments doit pouvoir se réaliser sans qu’une différence appréciable de
teinte soit constaté, après 3ans.
L’envers des signaux doit présenter une teinte neutre, de préférence gris clair.
Le pouvoir réflecteur des matériaux rétro réfléchissants ne doit pas subir une perte
importante par rapport à l’état initial, après une période de 2ans d’exploitation.
La longueur des supports est telle que le bord inférieur du panneau (ou de
panneau associé) se trouve à 2 m du niveau de l’accotement. Les panneaux et signaux
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seront boulonnés sur des supports à leurs extrémités. Les boulons, une fois serrés à
leur position définitive, seront soudés sur la tige filetée. Les supports des panneaux
seront métalliques.

2.4.10.2- Signalisation horizontale


Les marquages au sol sur chaussées auront pour but d’indiquer sans ambiguïté,
les parties de la chaussée réservées aux différents sens de la circulation ou à certaines
catégories d’usagers ainsi que dans certains cas, la conduite que doivent observer les
usagers. Les couleurs prépondérantes des marquages pour les différentes voies seront
la couleur blanche et la couleur rouge. Les peintures utilisées pour le marquage auront
les caractéristiques suivantes :
 rétro réfléchissantes (afin que le marquage soit visible dans la nuit) ;
 incorporation des bille de verre (pour que le marquage soit visible par
temps de pluie).
Les voies du projet qui auront une largeur de chaussée > 5 m bénéficierons
d’une ligne axial continue d’épaisseur 3 u soit 15 cm.
Les lignes d’effet des feux seront de type T’2 de largeur 15 cm et 50 cm de
longueur conformément au CETE Lyon.
Aux abords des raccords entre les voies du projet et ceux existantes,
l’Entrepreneur appliquera au sol des flèches de rabattements et des flèches
directionnelles selon le besoin en respectant les indications du guide CETE de Lyon.
Les passages piétons seront matérialisés par des bandes de largeur 0,50 m et de
longueur 2,50 m en respectant le nombre de bande en fonction de la largeur roulable
de la chaussée comme indiqué dans le tableau ci-dessous :
Largeur roulable (m) 4à6 6à8 8 à 10 10 à 12 12 à 14
Nombre de bandes 3à5 5à7 6à9 8 à 11 9 à 13

Le marquage des ralentisseurs sera conforme au CETE de Lyon qui est issu des
règlementations en vigueur.

2.4.11- grille de passage des caniveaux

Les grilles de préférence en fonte utilisées sur les passages transversaux de la


chaussé seront conforme à la norme NF EN 1433. L’Entrepreneur fera une demande
d’agrément au Maître d’Œuvre pour les grilles avec les pièces justificatives de
certification qui devront répondre aux caractéristiques mécaniques suivantes :
 Classe de grille des caniveaux de traversés : classe E600 ;
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 Epaisseur de la cornière de minimum 4 mm à partir de la classe de
Charge D400 ;
 Résistance aux agressions climatiques : Type W : classe 2
Cependant les grilles de traversé des chaussées pourront être remplacées par des
dalles béton sous forme de trappe en fonction de l’esthétique souhaité. Ce changement
se fera sous accord écrit du Maître d’Œuvre confirmant le remplacement des grilles
métalliques par des dalles en béton sous forme de trappe. Ces trappes en béton seront
conformes aux plans soigneusement exécutés par le Maître d’Œuvre en fonction de la
distance de traversé.

2.4.12- Moules des éléments préfabriqués

2.4.12.1- Moule des pavés


Les pavés seront fabriqués dans des moules en fonte graphite lamellaire.
L'Entrepreneur fournira à toute requête du Maître d’Œuvre le certificat d'origine
correspondant (fiche technique homologué des moules). L'Entrepreneur ne peut
utiliser des moules n'ayant pas reçu l'agrément du Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur devra être équipé d'un nombre de moules suffisant pour faire
face aux cadences de fabrication nécessitées par les délais prévus à son Marché ou les
délais de mise à disposition à l'Entreprise chargée des travaux de pose qui lui seront
notifiés par le Maître d’Œuvre. Il devra également prévoir des moules de rechange
pour faire face également à l’usure et autres dégâts qui pourraient intervenir pendant
les travaux. Les tolérances dimensionnelles des moules avec les dimensions du modèle
du pavé seront au plus de 0,5 mm.
Les moules présentant des déformations ou de l'usure après un certain nombre de
rotations entraînant des écarts dimensionnels hors tolérances devront être mis hors
service sous recommandation du Maître d’Œuvre.

2.4.12.2- Moule des bordures, dallettes

Les moules des bordures et dallettes seront métallique en acier inoxydable ou


en plastique. L'Entrepreneur fournira à toute requête du Maître d’Œuvre le certificat
d'origine correspondant (fiche technique homologué des moules). L'Entrepreneur ne
peut utiliser des moules n'ayant pas reçu l'agrément du Maître d'Œuvre. Les tolérances
dimensionnelles des moules avec les dimensions du modèle des bordures et dallettes
seront au plus de 1 mm.

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CHAPITRE 3 : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 3.1 – DROIT DE VISITE DES INSTALLATION

L’attention de l’Entrepreneur est attirée par le fait que le Maître d’Ouvrage, le


Maître d’Œuvre et son représentant sont habilités à se rendre sans préavis dans toutes
les installations principales ou annexes de l’Entrepreneur utilisées pour les travaux
prévus du Marché, et à y effectuer toutes les vérifications et contrôle portant sur ces
travaux et les conditions dans lesquelles ils sont réalisés. Tout empêchement ou
entrave à ces visites pourront entraîner :
 un refus d’agrément de la part du Maître d’Œuvre des lots de production
concernés ;
 une mise en demeure.

ARTICLE 3.2 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX

3.2.1- Document fournis par l’Entrepreneur avant tout travaux

Avant le démarrage du chantier, le Maître d'Œuvre remettra à l’Entrepreneur


les plans des ouvrages à réaliser dûment visés par le Maître d’Œuvre et l’Employeur.
Dans un délai de quinze (15) jours à dater de l'Ordre de commencer les travaux,
l'Entrepreneur devra fournir :
 l'organigramme de la direction du personnel de maîtrise du chantier avec
les noms, qualifications et fonctions des divers agents ;
 le programme détaillé d'exécution de l'ensemble des travaux, traduit
sous forme de planning à barres afin de faciliter sa tenue à jour et son
utilisation ;
 le programme de l’Entrepreneur devra préciser les dates de mise à
disposition du site des ouvrages et des fournitures à la charge de
l’Employeur et montrer le lien entre ces délais et le déroulement de ses
propres travaux ;
 Planning d’approvisionnement.
Ce programme prévisionnel comportera notamment toutes les indications relatives :
 aux installations de chantier ;
 aux déplacements ou aux préservations des réseaux existants ;
 aux dispositions prises relativement à la circulation ;
 à l'ensemble des travaux de terrassements, avec indication des moyens
en personnel et en équipement utilisés, des mouvements de terre, et des
gisements de matériaux ou des sites de dépôt ;
 à l'ensemble des travaux de chaussées avec indication des gisements de
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matériaux naturels sélectionnés, des modalités de livraison, de réception,
de reprise et de stockage éventuels et de contrôle des bordures et des
pavés ;
 à l'ensemble des ouvrages de drainage ou de tout ouvrage en B.A.
Il précisera également :
 les dispositions, méthodes et mode d'exécution que l'Entrepreneur
propose d'adopter pour la réalisation des travaux ;
 l'organisation des moyens et des procédures dans le temps et le phasage
entre les travaux ;
 les cadences d'exécution ;
 l'évolution des effectifs sur le chantier.
Le Maître d’Œuvre dispose d'un délai de sept (7) jours pour présenter ses
observations sur les programmes qui lui sont soumis par l'Entrepreneur. Le démarrage
effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning détaillé au Maître
d’Œuvre, sans que le délai d'exécution soit de ce fait prolongé.

3.2.2- Document fournis par l’Entrepreneur pendant les travaux

L'Entrepreneur soumet, pour visa au Maître d’Œuvre, en quatre (04)


exemplaires, les plans d’installations de chantier établi par ses soins.
Le Maître d’Œuvre établira et remettra à l’Entrepreneur tous les PEO
nécessaires, plans, dessins, notes de calculs des ouvrages, établis par ses soins en
fonction du programme et au fur et à mesure de l’avancement des travaux au plus tard
sept (7) jours avant le début des travaux concernés.
Les études établies par des sous-traitants éventuels portent leur visa et sont
présentées également au Maître d’Œuvre par l'Entrepreneur et sous sa seule
responsabilité.
Le Maître d’Œuvre dispose d'un délai de sept (7) jours pour viser chaque plan
ou faire connaître les modifications à y apporter.
Les PEO supplémentaires seront exécutés par le Maître d’Œuvre, celui-ci en
fournira deux (2) exemplaires à l’Entrepreneur et à l’Employeur. Tous les plans fournis
par le Maître d’Œuvre doivent comporter son cachet et la date de leur remise.
Le visa du Maître d’Œuvre ne diminue en rien les responsabilités de
l'Entrepreneur. L'Entrepreneur doit se conformer strictement aux dessins d'exécution.
L'Entrepreneur apportera à son programme et à son planning prévisionnel les
modifications qui seront éventuellement prescrites par le Maître d’Œuvre, dans un
délai de cinq (05) jours à compter de la date de leur notification. Il tiendra constamment
à jour le planning d'avancement effectif des travaux.

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3.2.3- Document fournis par l’Entrepreneur à la fin des travaux

L'Entrepreneur doit aider le Maître d’Œuvre à constituer au cours de


l'avancement des travaux un dossier complet des ouvrages exécutés.
Les plans seront aussi nombreux et détaillés que nécessaire pour fournir des
détails complets des ouvrages totalement ou partiellement réalisés.
Pour les travaux de fondations des ouvrages, le Maître d’Œuvre doit fournir les
dessins d'exécution correspondants aux travaux effectivement exécutés.
Dans un délai de un (01) mois après la réception provisoire, le Maître d’Œuvre
doit remettre à l’Employeur :
 une (01) collection complète de contre-calques de tous les documents
établis par lui, mis à jour et rendus conformes à l'exécution ;
 trois (03) tirages de chaque calque ;
 un dossier de recollement ;
 un reportage photographique des travaux avant, pendant et après la
réalisation de ces travaux.

ARTICLE 3.3 – ORGANISATION CHANTIER

3.3.1- Généralités
L’organisation chantier prend en compte l’ensemble des dispositions
envisagées pour l’exécution d’un travail, elle consiste à prévoir toutes les ressources
nécessaires en moyens humains, matériels et matériaux. Pour cela il faut :
 comprendre afin de prévoir, d’organiser et de préparer avant d’agir ;
 bien exécuter, ordonner et coordonner le programme d’action ;
 contrôler pour vérifier si les prévisions étaient valables et qu’ils pourront
être exécutés dans d’autres chantiers.

3.3.2- Installation chantier

3.3.2.1- Installation propre au chantier

Pour le chantier, l’Entrepreneur devra construire les bureaux de l’Entreprise, les


hangars, les magasins, les ateliers, les aires de stockage et dépôt des matériaux et
produits démoulés, les installations sanitaires et de gardiennage ; d’une façon
complète toutes les installations primordiales et nécessaires à la vie du personnel de
l’entreprise, et à la demande du Maître d’Œuvre les bureaux et le laboratoire de ce
dernier.
Toutes dépenses afférentes à la construction, à l’entretien, au fonctionnement et
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au repli de toutes ces installations ainsi que les travaux de remise en état des
emplacements sont à la charge de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra présenter un plan d’installation de chantier dans un délai
de quinze (15) jours au Maître d’Œuvre pour acceptation. Doivent figurer sur ce plan :
 les bâtiments environnants avec leur hauteur ;
 l’emplacement des raccordements provisoires ;
 l’implantation des bâtiments et voiries provisoires ;
 les aires de stockage ;
 la position des centrales à béton ;
 la position des grues et délimitation des zones d’action.

Le Maître d’Œuvre disposera de sept (7) jours pour se prononcer et viser le plan
d’installation. Le choix de l’emplacement des installations de chantier sont du ressort
de l’Entrepreneur. Cependant s’il n’y a pas d’emplacements sur des terrains libres ou
dont l’administration pourra disposer, l’Entrepreneur devra supporter tous les frais
éventuels nécessaires à l’occupation et à l’aménagement qu’il aura choisi car le Maître
d’Ouvrage (la Mairie) n’est pas tenu de mettre des terrains à la disposition de
l’Entrepreneur.
Il revient à l’Entrepreneur de réaliser à sa charge entière et directe tous les
branchements et les alimentations en eau, électricité, téléphone fixe dans ses bureaux
de chantiers et autres nécessaires au fonctionnement de son chantier. Il règlera
directement aux concessionnaires et administrations concernées, les dépenses
afférentes à ces services.
L’Entrepreneur devra veiller à la propreté et au bon ordre des installations, de
même que les travaux ne doivent pas provoquer de gènes exagérés pour les riverains
environnant le site du projet, ni perturber les conditions de drainage des zones proches
du chantier.
Dans le cas où l’alimentation en eau et/ou en électricité à partir des réseaux
publics n’est pas possible, l’Entrepreneur devra prévoir un approvisionnement et un
stockage en eau dans des cuves ou des citernes dans des conditions agréer par le
consultant, et/ou un groupe électrogène de puissance suffisante pour supporter les
installations des différents bureaux. Afin d’éviter ou de réduire les accidents des
riverains sur le chantier, l’Entrepreneur devra présenter au Maître d’Œuvre un plan
de signalisation montrant clairement l’emplacement des panneaux suivants :
 panneau d’information à chaque entrée principale du chantier ;
 panneau d’interdiction à chaque intersection avec d’autres voies
pouvant être empruntées par des véhicules, etc.
Ces panneaux devront être mis en place dans un délai n’excédant pas un (1)
mois après l’ordre de service correspondant, qui précisera les indications qui devront
figurer sur les panneaux.
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A la fin des travaux, l’Entrepreneur aura l’obligation d’enlever toutes ses
installations et constructions provisoires et remettre le site en état.

3.3.2.2- Dispositions particulières

Dans le cas où il resterait des pavés ou des bordures préfabriqués en surnombre


à la fin du chantier, ceux-ci resteront propriété du Maître d’Ouvrage et, l’Entrepreneur
sera tenu sur demande du Maître d’œuvre et dans un délai n’excédant pas huit (8)
jours, après la réception provisoire des travaux, de transporter et de mettre en dépôt
ces éléments dans un lieu qu’il lui indiquera. Les installations concernent également:
 la construction d'un local de surface au moins égale à 10 m², pouvant être
fermé à clé, non équipé, et servant de dépôt ou de bureau de passage au
Laboratoire du Maître d’Œuvre ;
 la construction d'un bureau de chantier destiné au Maître d’Œuvre, de
surface au moins égale à 25 m2 comprenant le local - bureau proprement
dit, une salle de réunion climatisé, une installation sanitaire, (W-C -
lavabo), alimenté en eau courante et électricité et équipé par
l'Entrepreneur.
Le détail de l'équipement et des services à assurer par l'Entrepreneur (eau et
téléphone) ainsi que les délais de construction, seront précisés dans l'ordre de service
correspondant qui sera adressé par le Maître d’Œuvre à l'Entrepreneur.

3.3.3- Dégagement d’emprise

3.3.3.1- Nettoyage général avant et après les travaux

L'Entrepreneur procédera, si besoin est, à un nettoyage préalable et après


travaux, de l'emprise du projet, en enlevant et en mettant en dépôt dans des endroits
prescrits ou agréés par le Maître d’Œuvre, tous les matériaux, terres, petits blocs,
débris, déchets et gravats de toutes sortes pouvant exister sur l'emprise. Il enlèvera et
évacuera également les gros déchets abandonnés sur le site, tels que carcasses de
voiture, fûts, gros blocs, etc.

3.3.3.2- Débroussaillage, abattage d’arbres et décapage

L'Entrepreneur procédera à l'enlèvement de la végétation de tout type y


compris les racines, à l'évacuation et à la mise en dépôt dans des endroits prescrits ou
agréés par le Maître d’Œuvre.
Dans le cas de présence d'arbres, l'Entrepreneur est tenu de les abattre, de les
débiter, d'enlever les souches et les grosses racines, d'évacuer et de mettre en dépôt les

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produits d'abattage et de dessouchage dans les mêmes conditions que les produits de
débroussaillage. Il est tenu de remblayer correctement les trous de dessouchage. Le
brûlage sur place est interdit, sauf autorisation du Maître d’Œuvre.
Aux endroits prescrits par le Maître d’Œuvre et suivant les indications de ce
dernier, l'Entrepreneur procédera à un décapage éventuel de toute la couche végétale
du terrain, à l'enlèvement et à la mise en dépôt des produits de décapage dans des
zones prescrites ou agréées par le Maître d’Œuvre.
Le cas échéant, l'Entrepreneur procédera à la fourniture et à la plantation de
jeunes arbres ou à l'engazonnement de certaines zones, suivant les indications données
par les plans ou fournies par le Maître d’Œuvre. Il sera chargé de l'entretien et de la
protection de ces plantations jusqu'à la réception provisoire.

3.3.3.3- Démolition des chaussées et ouvrages existants

L'Entrepreneur procédera, si besoin est, à la démolition des chaussées et du


corps des trottoirs existants et en particulier des restes de revêtements bitumineux, sur
toutes les zones prescrites et suivant les indications du Maître d’Œuvre, de même
qu'au tri éventuel des matériaux de démolition en vue de la récupération d'une partie
d'entre eux, à leur enlèvement et à leur mise en dépôt aux endroits prescrits ou agréés
par le Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur procédera si besoin est à la démolition des bordures existantes
et de leur béton de pose ainsi qu'à la démolition totale ou partielle d'ouvrages en
maçonnerie ou en béton, armé ou non, suivant les indications du Maître d’Œuvre, de
même qu'à l'enlèvement, au transport et à la mise en dépôt des blocs et des gravats de
démolition à des endroits prescrits ou agréés par le Maître d’Œuvre.

3.3.3.4- Curage d’ouvrages de drainage et déplacement des réseaux

L'Entrepreneur procédera, si besoin est, au curage des ouvrages de drainage


conservés, canalisations et buses enterrés, dalots, caniveaux, suivant les indications
fournies par le Maître d’Œuvre, de même qu'à l'enlèvement et à la mise en dépôt des
matériaux curés dans des endroits prescrits ou agréés par le Maître d’Œuvre. Les
opérations de curage seront entreprises manuellement, ou le cas échéant par voie
hydraulique légère (jet ou lançage).
L’Employeur informera les concessionnaires dans les meilleurs délais des
projets futurs qu'il entend réaliser afin de lui réclamer un jeu de plans avec la
matérialisation du passage des différents réseaux et leurs repères dûment signé et daté
par le responsable chargé des réseaux avec la mention « Rien à signaler ». Les
34
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concessionnaires devront soumettre à l’Employeur les prescriptions techniques des
travaux à exécuter ainsi que les coordonnées d’une liste de sous-traitants agréés
capables d’exécuter lesdits travaux. Les dépenses correspondantes à ces travaux
devront être prises en compte par l’Entrepreneur.

3.3.4- Terrassements

3.3.4.1- Généralités

Le terrassement est l’ensemble des travaux de fouilles, de transport,


d’entassement de terre, pratiqués pour modifier le relief d’un terrain afin de réaliser
ou renforcer les ouvrages d’un projet bien défini. Il a pour but de définir les profils
définitifs des ouvrages (routes, plates-formes, assainissements, maisons, etc.…), de
soutenir ou élever une surface et de renforcer des structures (murs, digues ou
fortifications) en limitant les tassements ou glissements de terrains.
En se référant à cette définition, les terrassements seront exécutés comme
indiqués sur les plans des profils en long et en travers avec les moyens en personnel et
en matériel indiqués dans le programme d’exécution des travaux et agréer par le
Maître d’Œuvre .
Toutefois, l’Entrepreneur aura la possibilité, avant les travaux, de demander au
Maître d’Œuvre s’il peut réaliser à l’aide des engins (mécaniquement) adaptés et
préalablement approuvés par ses soins, les travaux de terrassement par remplacement
de la méthode de haute intensité de main d’œuvre (HIMO), en justifiant sa demande
en termes d’organisation des travaux , de cadences et de plannings.

3.3.4.2- Déblais à effectuer sur le site du projet

Le terrassement par déblai consiste à enlever des terres initialement en place sur
l’emprise de la voie. Sans perte de généralité et dans la mesure où les matériaux des
déblais sont conformes aux caractéristiques physiques et chimiques spécifiques à celles
maintenues pour le projet, ils seront réutilisés en remblai. Dans le cas contraire ou dans
le cas d'excédent du volume des déblais par rapport aux remblais, ils seront évacués
et mis en dépôt dans des zones prescrites ou agréées par le Maître d’œuvre.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des
eaux pluviales au fur et à mesure de l'exécution des déblais, Tous les fonds de déblais
en terrains meubles seront soigneusement compactés de façon à obtenir in situ la
masse volumique sec (𝜌𝑑 ) soit au moins égale à 95 % de la masse volumique apparente
humide (𝜌) obtenu par la méthode du densitomètre à membrane ou à sable. Il
appartient à l'Entrepreneur d'assurer à ses frais, en cours d'exécution, l'assainissement

35
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de la plate-forme dans les sections en déblais afin d'éviter toute imbibition des
matériaux. Il prendra à cet effet, avec l'agrément du Maître d’Œuvre, toutes les
dispositions techniques nécessaires, propres à assurer en toutes circonstances
l'écoulement permanent des eaux de façon à éviter toute humidification affectant le
compactage et la portance de l’emprise des voies (ouverture de saignées, fossés ou
ouvrages provisoires, raccordement au réseau de drainage existant, exutoires
provisoires, etc…).
Les côtes altimétriques des fonds de déblais sauf indications contraires du
descriptif, devront avoir les tolérances d’exécution des profils et talus suivantes :
 profil de la plate-forme : ± 3 cm ;
 profil sous la plate-forme : ± 5 cm ;
 talus sans revêtement de terre végétale : ± 5 cm.

Il sera effectué un levé des profils en travers après réalisation des déblais.

3.3.4.3- Mode d’exécution des purges

La purge sera effectuée après constat contradictoire entre l’Entrepreneur et le


Maître d’Œuvre de présence de zones localisées comme mauvais sol (terrains vasards,
de sols pollués par des dépôts d’ordures ménagères anciens ou récents ou par des
matières organiques, ou des sols fins, mous, compressibles ou à portance très faible) et
sur ordre de service aux emplacements indiqués par le Maître d'Œuvre. Les matériaux
impropres seront extraits jusqu'à une hauteur définie par l’analyse des résultats d’un
sondage à la tarière manuelle sur le terrain.
Le Maître d’Œuvre pourra demander à l’Entrepreneur de purger la zone
identifiée et de les remplacer de la manière suivante :
 s’il n’y a pas présence de limon, l’Entrepreneur remplacera les matériaux
impropres par du sable avec les caractéristiques indiquées à l’article 2.4.4
du présent CST ;
 s’il y a présence de limon et que la hauteur du purge est h ≤ 50 cm,
l’Entrepreneur remplacera les matériaux impropres par la GNT avec les
caractéristiques indiquées à l’article 2.4.4 du présent CST ;
 s’il y a présence de limon et que la hauteur du purge est h >50 cm,
l’Entrepreneur remplacera les matériaux impropres par la GNT et le

sable qui auront des hauteurs identiques égales à 2 pour limiter les coûts
des travaux de purges avec les caractéristiques indiquées à l’article 2.4.4
du présent CST ;

De plus si la valeur du bleu de méthylène des sols VBS > 0,1 g de bleu / 100 g
de sol sec (d’après le Guide de dimensionnement du Grand Lyon), l’Entrepreneur

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enroulera les matériaux de remplacement susmentionnés ci-dessus de ceux étant
impropres à l’utilisation par du géotextile. Le géotextile que mettra en place
l’Entrepreneur, et qui devra d’abord avoir l’approbation du Maître d’Œuvre, aura les
caractéristiques indiquées à l’article 2.4.5 du présent CST.

Pour la réception des travaux de purges, le Maître d’Œuvre se rassurera que la


valeur du module EV2, obtenue à partir de l’essai à la plaque EV2 (effectué selon la
norme NF P 94-117.1), devra être supérieur ou égale à quatre-vingt Méga Pascals (EV2
≥ 80 𝑀𝑃𝑎) après compactage.

Les longueurs, largeurs et profondeurs des purges seront prises en attachement


à partir d’un relevé contradictoire du trou de purge qui sera effectué par un
topographe expérimenté. L’Entrepreneur devra avertir sous 48h le Maître d’Œuvre
de la possibilité de réalisation de ce relevé. L’Entreprise ne pourra en aucun cas
poursuivre les travaux sans le relevé contradictoire du trou de purge. Il est précisé que
l’Entreprise devra également effectuer un levé de la zone, à ses frais. Les volumes
concernés et retenus pour le paiement résulteront d’un constat contradictoire des levés
réalisés par l’Entreprise et par le Maître d’Œuvre.

3.3.4.4- Exécution des remblais

La préparation initiale du terrain sous les remblais sera effectuée conformément


aux prescriptions de l’article 15 du fascicule 2 du CCTG. En particulier, les trous
résultant de l’arrachage de souches seront remblayés par apport de matériaux définis
au descriptif ou ayant reçu l’agrément du Maître d’œuvre. Les terrains à remblayer
recevront, s’il y a lieu, les préparations de décapage et scarification décrites à l’article
15 du fascicule 2 du CCTG.
Toutes les assises de remblais seront, sur demande de Maître d’Œuvre,
préalablement compactées hydrauliquement. Le Maître d’Œuvre avisera
l'Entrepreneur quant aux dispositions à prendre dans le cas de rencontre de terrains
gorgés d'eau.
Au droit des remblais, l'Entrepreneur devra s'assurer de la nature et des qualités
portantes des matériaux d'assise. Les remblais seront montés par couches successives
de 0,25 mètre maximum après compactage; les matériaux utilisés pour monter les
remblais seront conformes à l’article 2.4.2 du présent CST.
L'Entrepreneur déterminera à partir de planches d'essai, La plage de teneur
en eau du matériau compacté qui lui permettra de concilier portance et compacité
pour chaque nature du matériau.
Afin de mieux appréhender le compactage un contrôle visuel pourra être
effectué selon les caractéristiques suivantes :
 les camions chargés devront pouvoir circuler sans entraîner de
37
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déformations sur les zones compactées ;
 aucun matelassage (indice de teneur en eau excessive) ou de
cohésionnement superficiel (W trop faible) ne sera observé.

3.3.4.5- Exécution de la plate-forme

La plate-forme constituant le support du corps de chaussée et dont les


caractéristiques géométriques sont définies sur les plans incorporés au Marché fera
l’objet, après exécution de tous les ouvrages de drainage et des terrassements et après
les substitutions éventuelles des matériaux impropres, d’un réglage et, le cas échéant,
d’un compactage soigné de finition permettant d’obtenir :
 une arase des terrassements réglée en altimétrie à plus ou moins deux
centimètres (2 cm) ;
 une compacité sur 0,15 mètre de profondeur au moins égale à 95% par la
méthode du densitomètre à sable.
Avant le compactage et le réglage de la plate-forme, les dalots, les ouvrages de
drainage et tous les autres ouvrages situés sous le niveau de celle-ci doivent être
terminés, y compris la mise en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre.
L’Entrepreneur doit obtenir par écrit du Maître d’Œuvre l’agrément de ces ouvrages,
ceci ne dégageant en rien l’Entrepreneur de ses responsabilités.
L’Entrepreneur devra assurer en permanence, même en cours d’exécution,
l’évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à
éviter son imbibition ou l’humidification des matériaux. A cet effet, les fossés, les
drains, les évacuations et les dalots doivent être en état permanent de fonctionnement.
De plus, l’Entrepreneur devra ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages provisoires de
toute nature propres à assurer en toutes circonstances l’écoulement permanent des
eaux. L’Entrepreneur devra solliciter l’agrément écrit du Maître d’Œuvre pour l’arase
des terrassements avant d’entreprendre l’exécution du corps de chaussée. Ce n’est
qu’après autorisation écrite du Maître d’Œuvre, qui s’assurera que les matériaux de la
plate-forme répondent à l’article 2.4.3 du CST, que l’Entrepreneur pourra procéder à
la mise en œuvre de la couche de base. Cette réception portera notamment sur le
réglage de la plate-forme et tiendra compte des contrôles effectués par le Maître
d’Œuvre.
En cas de malfaçon ou de non-conformité, les travaux de terrassement seront
repris à la charge de l’Entrepreneur. La réception en cours des travaux ne dégage en
rien l’Entrepreneur de ses obligations et responsabilités relatives aux réceptions
provisoires et définitives.

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3.3.4.6- Exécution de la couche de base

La couche de base étant soumise à des sollicitations importantes, les


matériaux qui la constituent doivent avoir des qualités suffisantes. Plusieurs critères
conditionnent leur choix:
 leur portance ;
 leur stabilité ;
 la dureté de leur squelette ;
 la résistance à la traction des couches liées ou rigidifiées.

Les matériaux utilisés pour la mise en place de la couche de base devront être
conformes aux spécifications de l’article 2.4.6 du présent CST. Ces matériaux peuvent
subir une forte attrition sous le trafic, spécialement lorsque celle-ci n'a pas été
rigidifiée, car la résistance au cisaillement est alors entièrement prise par le frottement
des grains entre eux. Par cisaillement il faut comprendre une force perpendiculaire à
la surface de la route. Pour réceptionner la couche de base, le Maître d’Œuvre vérifiera,
avec le géotechnicien de l’Entreprise, la déformabilité de la couche de base d'essais à
la plaque EV2 avec EV2 ≥ 80 MPa et la valeur obtenue à partir du densitomètre à sable
ou à membrane de la compacité sera C ≥ 97% après compactage hydraulique.

3.3.4.7- Exécution du lit de pose des pavés

L’épaisseur du lit de pose sera de 3 cm 4 cm après pose des pavés et compactage


de la couche de roulement. Les matériaux du lit de pose seront conformes à l’article
2.4.7 du CST. La couche de roulement sera égalisée à la règle, compactée à la plaque
vibrante, et ré égalisée à la règle. Il est strictement interdit pendant les travaux, de
compacter le lit de pose.
L’épaisseur du lit de pose doit être uniforme. En aucun cas, le lit de pose ne doit
être constitué d’épaisseur variable pour donner, par exemple, des pentes au
revêtement ou servir à corriger des éventuels défauts de planéité de l’assise (l’assise
doit être réglée dès sa construction, en fonction du profil définitif de l’ouvrage).
En cas de forte pente (valeur de la pente ≥ 10%), ou de techniques de nettoyage
agressives, la pose s’effectuera sur sable stabilisé (dosage : 75 à 100 kg/𝑚3 de gravillon
sec).
De plus, pour la chaussée revêtue de pavés, des essais de déflexion à la poutre
de Benkelman seront effectués. Seules les zones ayant des mesures de déflexion de
classe ≤ D3 ou D4 (Valeur compris de la déflexion compris entre 0 et 74 mm) ne seront
pas reprises par l’Entrepreneur.

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3.3.5- Terrassements des ouvrages de drainage

3.3.5.1- Fouilles des ouvrages

Les fouilles seront descendues aux profondeurs requises pour la construction


des ouvrages dont les côtes figurent sur les plans.
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour ne pas perturber le terrain
naturel en dessous des niveaux des fonds de fouille. En cas de perturbation,
l'Entrepreneur procédera à ses frais à l'enlèvement des matériaux déplacés ou
remaniés et au rattrapage du niveau prescrit à l'aide de béton de classe C (150 kg de
ciment par mètre cube).
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter toute entrée d'eau dans
les fouilles ou pour limiter l'inondation de tout le réseau des fouilles en ménageant des
batardeaux provisoires. Dans le cas d'arrivée d'eau ou d’inondation, il procédera à
l'évacuation rapide de cette eau par puisage ou par pompage mécanique, le cas
échéant. Si dans ce cas, le terrain d'assise se trouve pollué ou imbibé, l'Entrepreneur
procédera à l'extraction des matériaux imbibés ou pollués et à leur remplacement suivi
d'un compactage soigné.
Les matériaux des fouilles impropres à une réutilisation seront mis au rebut en
des lieux de dépôts désignés par le Maître d’Œuvre. Tous les fonds de fouilles seront
soumis pour la suite des travaux à l'examen préalable du Maître d’Œuvre.

3.3.5.2- Remblaiement des fouilles des ouvrages réalisés

Les matériaux utilisés en remblais devront présenter des caractéristiques


identiques à celles des vingt-cinq (25) derniers centimètres de l'arase des terrassements
dans les parties en remblais conformes à l’article 2.4.3 du CST ou être agréés par le
Maître d’Œuvre.
L'Entrepreneur utilisera les matériaux des fouilles dans la mesure où ils
satisfont aux spécifications mentionnées ci-avant. Les vases, les silts, les matériaux
organiques et les sols fins saturés seront mis au rebut.
Le remblaiement ne sera pas effectué avant que le Maître d’Œuvre n'ait procédé
à un examen du terrain et des parties d'ouvrage. En cas d'utilisation de soutènements
durant l'exécution des fouilles, ces derniers devront être enlevés avant tout
remblaiement.
Après compactage du fond de fouille, le remblai sera monté par couches
successives de 0,15 m. Chaque couche sera soigneusement compactée à l'aide de
moyens de compactage, agréés par le Maître d’Œuvre. La compacité in situ requise
après compactage sera de 95% obtenu.

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ARTICLE 3.4 – PLANS D’EXECUTIONS-DESSINS ET CALULS

3.4.1- Généralités

Avant tout commencement des travaux et pour chaque corps de travaux


(terrassements, chaussées et ouvrages), Le Maître d’Œuvre est tenu d'établir, à ses
frais, et de remettre à l’Entrepreneur les différents plans d'exécution avec métrés
suivant les conditions définies à l'article 3.2.2 du CST.
Les plans d'exécution des ouvrages de drainage comprendront :
 les plans d'exécution d'ouvrages courants, pour lesquels le Maître
d’Œuvre fournira les dessins types et un tableau des côtes indiquant par
ouvrage toutes dimensions nécessaires à son adaptation au terrain ;
 les plans d'exécution d'ouvrages nécessitant des aménagements
spécifiques (en fondation, aux extrémités, aux raccordements) les projets
correspondants seront établis pour chacun des ouvrages.
Tous les plans d'exécution seront accompagnés des métrés correspondants.
Après exécution des travaux, le Maître d’Œuvre fournira les plans définitifs conformes
à l'exécution, et ce, dans les conditions définies à l'article 3.2.3 du présent CST.

3.4.2- Levés topographiques avant et après exécution des terrassements

L’Entrepreneur procédera aux opérations de levés topographiques,


d'établissement du profil en long, des profils en travers et des ouvrages
d’assainissement ainsi que des métrés correspondants.
Les opérations topographiques visées ci-dessus seront levées
contradictoirement avant et après terrassement par le Maître d’Œuvre.

3.4.3- Modifications éventuellement apportées aux plans d’exécution des


terrassements

En fonction des résultats de contrôle durant les terrassements, le Maître


d’Œuvre pourra prescrire à l'Entrepreneur certaines modifications de la ligne des
terrassements.

ARTICLE 3.5 – EXECUTION ET CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES

3.5.1- Exécution des caniveaux

L'attention de l'Entrepreneur est attirée par le fait que la pente naturelle des
terrains est généralement très faible, et qu'en conséquence, la pente du lit des ouvrages
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peut être différente de celle de la voie. La pente minimale exceptionnelle du fond d'un
caniveau est de trois pour mille (3‰).
Les caniveaux seront coulés en place avec un béton de classe A dosé à 350 kg
minimum de ciment par mètre cube, mis en place et armé conformément aux plans ou
suivant les indications du Maître d’Œuvre.
Avant de couler le radier après réception du fond de fouille, l'Entrepreneur
mettra en place un béton de propreté de classe C dosé à 150 kg de ciment, sur une
épaisseur de cinq centimètres (5 cm).
Les tolérances en altitude pour la côte de radier des caniveaux, pour les côtes
du sommet des piédroits des caniveaux et de la base de la feuillure servant de support
des dalles, sont fixées à plus ou moins 5 mm (± 5 mm).
Par ailleurs, les parois des caniveaux côté rue pourront servir en même temps
de soutènement de la chaussée. Dans ce cas, l’épaisseur de ce voile devra être étudiée
pour constituer un support pour la mise en place de garde-corps éventuels.
Les caniveaux seront tous recouverts de dalles en béton armé coulées en place
ou préfabriquées par l'Entrepreneur. Afin de permettre une pose stable des dalles
amovibles, des feuillures sont prévues sur le haut des parois, le long des caniveaux. La
profondeur d'un caniveau peut être variable, en fonction des pentes du terrain et du
fond. Au niveau des raccordements des caniveaux aux caniveaux existants, des
dispositifs de rejet sont prévus. Les raccordements à des canalisations seront exécutés
par l'intermédiaire de regards accessibles qui comporteront une fosse de décantation.
Les dimensions des caniveaux latéraux seront définies sur les vues en plan.
Lorsque le profil en long ne conduit pas à une profondeur assez grande pour
permettre une couverture par dalles, les caniveaux seront remplacés par des cunette
CC2 en béton de classe A dosé à 400 kg minimum de ciment par mètre cube si elles
sont préfabriquées et en béton de classe A dosé à 350 kg minimum de ciment par mètre
cube si elles sont coulées en place. Les regards avaloirs des caniveaux couverts auront
des dimensions intérieures en plan de 50 cm x 50 cm. Elles seront prévues tous les 12,50
m. Ces regards avaloirs seront recouverts par des dallettes en béton armé avec trappe
à poser par l’Entrepreneur. L'Entrepreneur utilisera des coffrages soignés pour les
parements des voiles restant visibles.
En cas de difficultés d’exécutions des travaux selon les plans du fait de la
proximité des habitations, l’Entrepreneur pourra proposer des ripages des caniveaux
qu’il soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre.

3.5.2- Exécution des dalots


Tous les dalots du projet seront coulés en place avec un béton de classe A dosé
à 350 kg minimum de ciment par mètre cube, mis en place et armé conformément aux
plans ou suivant les indications du Maître d’Œuvre. Avant de couler le radier après

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réception du fond de fouille, l'Entrepreneur mettra en place un béton de propreté de
classe C dosé à 150 kg de ciment, sur une épaisseur de dix centimètres (10 cm).
Les tolérances en altitude pour la côte de radier des dalots, pour les côtes du
sommet des piédroits des dalots, sont fixées à plus ou moins 5 mm (± 5 mm). Les
épaisseurs des piédroits et de la dalle supérieure des dalots ne seront en aucun cas
inférieures aux épaisseurs prescrites dans les plans.
Les dalots seront exécutés en deux phases qui sont celles de la réalisation du
corps du dalot dans un premier temps et la réalisation de la tête des dalots dans un
second temps. Au niveau de la tête des dalots des trous oblong de forme rectangulaire
de dimensions celle des caniveaux seront réalisés conformément aux plans pour
raccorder le fil d’eau des caniveaux au fil d’eau des dalots.
Afin d’assurer l’étanchéité des dalots, une couche d’étanchéité de couleur noir
sera appliquée sur les ouvrages dès leurs finitions et après leurs cure. L’Entrepreneur
présentera une fiche technique homologué de son éventuel fournisseur de peinture
d’étanchéité au Maître d’Œuvre pour approbation avant de l’appliquer aux ouvrages.
En cas de difficultés d’exécutions des travaux selon les plans du fait de la
proximité des habitations, l’Entrepreneur pourra proposer des modifications des
dimensions des dalots qu’il soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre. Cependant
les coûts liés auparavant sur l’exécution desdits ouvrages seront modifiés et ne seront
pris qu’en termes de quantités exécutés.

3.5.3- Exécution des bétons

3.5.3.1- Désignation et caractéristiques des bétons

Les différentes classes de béton sont désignées symboliquement par une lettre
suivie éventuellement d'un nombre de trois chiffres indiquant le dosage en ciment. Les
bétons couramment utilisés pour l'exécution des ouvrages en Béton (armé ou non) du
présent Marché sont les suivants :
 classe A : béton de qualité pour béton armé dont le dosage est de 350 à
400 kg de ciment par mètre cube de béton après mise en œuvre (A 350
ou A 400) ;
 classe B : béton courant pour béton armé dont le dosage est de 250 kg de
ciment par mètre cube de béton après mise en œuvre (B 250) ;
 classe C béton courant pour béton armé dont le dosage est 150 kg de
ciment par mètre cube de béton après mise en œuvre (C 150).
Les trois (03) catégories de béton qui seront mises en œuvre par l'Entrepreneur
correspondent à des types d'ouvrages ou de parties d'ouvrage particulier comme
indiqué dans le tableau ci-dessous :
43
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Classe des bétons Types d’ouvrages
C 150 _ Béton de propreté
_ Enrobage des dalots
B 250 _ Béton d'assise des dalots
_ Béton d'assise des bordures
_ Regards
_ Garde-Corps
_ Caniveaux et Canaux
A 350 _ Dalots et Ouvrage similaires
_ Béton armé des murs de tête
_ Dalles et béton de remplissage entre les pavés
_ Dalles et béton de remplissage entre les rives de chaussées
_Béton de calage des pavés
A 400
_Béton des éléments préfabriqué (Pavés, bordures, Dalettes, ...)

En cas de résistance insuffisante et dûment prouvée pour un béton


convenablement dosé à 350 kg, le dosage pourra être porté, à la demande du Maître
d’Œuvre, à 400 kg/m3 (A 400).

3.5.3.2- Composition des bétons

L'étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur. Le Maître


d’Œuvre fournira, au moins quinze (15) jours avant la date prévue pour leur mise en
œuvre, l’agrément des formulations de béton à l'Entrepreneur et après étude, ses
propositions sur la composition des bétons B 250 et A 350 ou éventuellement A 400
(quantités pondérales en sable, granulats et eau pour un mètre cube en place).
Le sable et les granulats et le ciment devront être respectivement conformes aux
spécifications de l’article 2.4.8.1, l’article 2.4.8.2 et l’article 2.4.8.3 du CST. Pour le béton
A 350 (ou A 400), l’Entrepreneur remettra au Maître d’Œuvre en même temps que
l'étude de formulation, l’étude de convenance et les résultats d'épreuves d'études
portant sur des essais de compression à 28 jours sur éprouvettes cylindriques et sur
des mesures de consistance. Le Maître d’Œuvre se réserve la possibilité d’effectuer des
épreuves de convenance portant sur des essais de compression à 28 jours
(éventuellement à 7 jours) effectuées sur des éprouvettes cylindriques 16 x 32 cm
confectionnées et conservées sur le chantier dans des cuves remplis d’eau afin
d’immerger totalement les éprouvettes béton pour les maintenir à une humidité
adéquate pour le durcissement.
Aucun type de béton ne pourra être mis en œuvre avant que la formule
correspondante n'ait reçu l'agrément du Maître d’Œuvre. Celui-ci pourra revenir sur
son agrément en cas de non-respect de la formulation qualitative et quantitative des
bétons en cours de travaux. Quelle que soit la composition granulométrique du béton
44
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adopté par le Maître d’Œuvre à la suite des essais d'études et de convenance,
l'Entrepreneur n'aura droit à aucune indemnité ou plus-value sur son prix de béton.

3.5.3.3- Fabrication des bétons

La fabrication des bétons doit être effectuée dans des bétonnières de type et de
capacité agréés par le Maître d’Œuvre. Le dosage des constituants devra être de
préférence pondéral. Dans ce cas les bascules devront recevoir l'agrément du Maître
d’Œuvre. Quel que soit le procédé de dosage qu'il utilisera, l'Entrepreneur effectuera
de façon la plus approchée possible les corrections sur les dosages en sable et en eau,
dans le cas où le sable serait humide. Le Maître d’Œuvre se réserve la possibilité de
faire effectuer par l'équipe du Laboratoire, au titre de la mission générale de ce dernier,
les mesures de teneur en eau des sables nécessaires.
De même, le Maître d’Œuvre fera effectuer les vérifications qu'il jugera utiles,
de granularité des granulats et du sable et d'équivalent de sable de ce dernier par
l'équipe du Laboratoire. Dans le cas d'un dosage volumétrique, l'Entrepreneur
soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre, avant tout commencement des travaux de
bétonnage, les dispositions qu'il compte prendre et les moyens qu'il utilisera pour
garantir un dosage conforme à celui de la formulation et régulier, en particulier en
matière de :
 tarage des récipients, caisses, seaux, brouettes et skips, avec niveaux
plans d'arase indiqués au trait indélébile pour chaque type de granulat
et pour le sable ;
 détermination de la quantité d'eau exacte rajoutée dans chaque gâchée ;
 détermination du dosage en ciment par décompte, avec possibilité de
vérification, du nombre de sacs utilisés.
L'Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour stocker par tas
nettement séparés, les agrégats près de la bétonnière, sur des aires planes et protégées
et non susceptibles d'entraîner des pollutions de matériaux. Les tas de sable seront, si
possible, protégés contre les intempéries par des bâches ou autres solutions
alternatives. Pour chaque gâchée, l'ordre d'introduction des constituants sera les
granulats ensuite le ciment puis le sable et enfin l’eau, rajoutée en quantité suffisante
pour obtenir la consistance visée. L'utilisation d'adjuvants ou d'additifs tels que les
chlorures est proscrite.
Le malaxage s'effectuera pendant le temps nécessaire pour obtenir un béton
homogène. Le choix du mode de transport des bétons, du lieu de fabrication au lieu
d'emploi est laissé à l'initiative de l'Entrepreneur. Toutefois, ce dernier devra recevoir
l'agrément du Maître d’Œuvre quant à la méthode et aux matériels utilisés. Le mode
de transport des bétons ne doit provoquer aucune ségrégation, perte de mortier ou de
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laitance. Un béton gâché ne doit pas rester trop longtemps au repos en attente de
coulage et donner lieu à un raidissement dans la masse. L'Entrepreneur doit prendre
toutes dispositions pour poursuivre le brassage du béton et maintenir sa consistance
jusqu'au moment du coulage dans les limites d’affaissement prescrites dans le tableau
de l’article 4.1 du présent CST. Il est interdit d'ajouter de l'eau supplémentaire au
moment du coulage à un béton à consistance correcte.

3.5.3.4- Armatures pour les bétons

Les armatures seront façonnées à froid aux dimensions strictement conformes


aux plans d'exécution. Les soudures ne seront pas acceptées. Le recouvrement entre
armatures devra être au moins de 40 fois le diamètre de l'armature, sauf indication
contraire portée sur les plans. Les armatures seront disposées dans les coffrages
exactement aux emplacements prévus sur les plans; elles seront arrimées ou fixées par
ligatures. L'Entrepreneur mettra en place de façon très correcte le nombre suffisant de
cales en béton ou de mortier pour respecter les épaisseurs de recouvrement portées
sur les plans.
Les aciers de ligatures, d'écartement et de fixation des armatures sont inclus
dans les prix unitaires de béton ou d'ouvrage terminé. L'Entrepreneur n'est pas
autorisé à modifier les plans de ferraillage de certaines parties d'ouvrage, sauf pour
des raisons dûment justifiées et acceptées par le Maître d’Œuvre, comme par exemple
le renforcement par cadres de réservations d'ouverture, non prévues à l'origine, dans
des voiles. Toutefois, il soumettra préalablement la modification partielle de ferraillage
à l'agrément du Maître d’Œuvre.

3.5.3.5- Mise en œuvre et cure des bétons

Le bétonnage d'un ouvrage ou d'une partie d'ouvrage ne sera autorisé que lorsque :
 la composition définitive du béton ainsi que les modalités de dosage, de
malaxage, de transport et de mise en œuvre seront approuvées par le
Maître d’Œuvre;
 l'Entrepreneur aura terminé tous les coffrages et mis en place, selon les
exigences, les armatures pour lesquels le Maître d’Œuvre aura donné son
approbation ;
 l'Entrepreneur aura approvisionné sur le chantier les quantités de
matériaux nécessaires et obtenu l'approbation du Maître d’Œuvre sur
tout l'équipement et sur le programme de bétonnage.
Avant de mettre en œuvre le béton dans les coffrages, l'Entrepreneur devra

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s'assurer de la propreté de ceux-ci ainsi que du fond. Les coffrages devront être arrosés
préalablement à la mise en œuvre du béton. L'enrobage du ferraillage pour le béton
armé coulé en place doit être au minimum de :
 3 cm pour des ouvrages ordinaires ;
 4 cm pour des ouvrages en contact permanent avec de l'eau ;
 5 cm pour des ouvrages en contact avec des eaux agressives (c’est
une eau potable qui peut provoquer une corrosion sur les matériaux car
c'est une eau naturellement acide avec une teneur élevée en anhydride
carbonique).

Le béton sera mis en place dans le coffrage de façon à ce qu'il ne se produise


aucune ségrégation, en couches successives horizontales d'épaisseur au plus égales à
trente centimètres (30 cm). La hauteur de chute libre de béton dans les coffrages ne
doit pas dépasser un mètre cinquante (1,50 m). Après mise en place le béton sera vibré
dans la masse à l'aide d'aiguilles vibrantes. La vibration des coffrages est interdite.
L'Entrepreneur prendra soin de vibrer le béton autour des armatures et au
contact des coffrages. Les vibreurs seront introduits verticalement dans le béton, à une
profondeur suffisante pour assurer une bonne liaison entre deux couches superposées
de béton frais. Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de
plus de 2 fois le rayon d'action de vibreurs. L'Entrepreneur devra disposer d'un
nombre suffisant de vibreurs. Les vibreurs devront être retirés lentement.
Les parois verticales ou inclinées de tous les ouvrages seront coulées sans
interruption dans le sens vertical. En cas d'interruption de bétonnage, le plan d'arrêt
de bétonnage sera incliné à 45° et laissé rugueux. L'Entrepreneur pendra soin, à la
reprise du bétonnage, d'assurer un contact correct et continu du béton frais sur le béton
durci.
Le décoffrage ne sera admis que 24 heures après coulage pour les parois
verticales, sauf indications contraires du Maître d’Œuvre, pour les autres éléments,
après s'être assuré de l'obtention de résistances suffisantes. Si après décoffrage, la
surface des bétons, qui doit rester brute de décoffrage, présente des défauts et en
particulier pour les parements vus, le Maître d’Œuvre pourra demander à
l'Entrepreneur d'effectuer, au frais de ce dernier, les reprises nécessaires, et notamment
l'application d'un enduit de mortier.
La face supérieure horizontale des parties d'ouvrage sera parfaitement lissée au
cours du bétonnage et sur le béton lui-même afin d'obtenir une surface unie et
parfaitement réglée, sans irrégularités de surface et défauts d'aspect.
Dès la mise en œuvre du béton, l'Entrepreneur veillera à maintenir le béton dans
des conditions d'humidité et de température favorables à une hydratation du ciment
et un durcissement corrects. Le Maître d’Œuvre pourra demander à l'Entrepreneur de

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procéder à une cure du béton soit par arrosage au jet d'eau très fin, soit par protection
à l'aide de revêtements de couverture imbibés d'eau, par feuille plastique ou tout autre
procédé agréé par le Maître d’Œuvre.

3.5.4- Exécution des maçonneries et enduits

3.5.4.1- Fabrication et caractéristiques des blocs de béton

Les blocs en béton (ou agglomérés), creux, perforés ou pleins, destinés à être
enduits ou non, seront fabriqués avec des matériaux (granulats, sable et ciment) agréés
par le Maître d’Œuvre et suivant une formulation et des modalités d'exécution
également agréées par le Maître d’Œuvre. En particulier, la confection devra
obligatoirement avoir lieu dans des bétonnières, avec des dosages en ciment de 250 kg
par mètre cube. Les agglomérés devront être comprimés et vibrés mécaniquement.
Pendant la période de durcissement de 28 jours, ils seront protégés de la
dessiccation par le soleil et le vent et arrosés suffisamment et régulièrement, surtout
dans les 8 premiers jours. Leurs surfaces devront être planes ; celles destinées à être
enduites seront suffisamment rugueuses pour assurer l'adhérence de l'enduit.
La contrainte de rupture par compression simple telle que définie par la norme
française NF P 14-102 ne devra pas être inférieure à 6 MPa après 28 jours pour les blocs
creux et 10 MPa pour les blocs pleins et perforés. Le coefficient d'absorption d'eau
enregistré au cours de l'essai de capillarité (Norme NF P 14-102 article 4.3) doit être
inférieur à 7.
La masse volumique des blocs (article 4.4 de la norme NF P 14-102) ne doit pas
dépasser 1700 kg/𝑚3 . Chaque lot d'agglomérés fera l'objet d'une réception technique
de la part du Maître d'Œuvre, effectuée immédiatement avant ou après tout
approvisionnement sur le site des travaux par l'Entrepreneur, et avant tout début de
mise en œuvre. Cette réception technique portera sur la vérification de la conformité
des agglomérés du point de vue des dimensions et des caractéristiques physiques
(porosité, rugosité, planéité, absence de défauts apparents, fêlures, épaufrures) et des
résistances mécaniques. Elle s'appuiera sur les résultats des observations du Maître
d'Œuvre au cours de la visite technique prévue à cet effet et sur les résultats de
Laboratoire effectués au cours des contrôles réalisés par le LABORATOIRE pendant la
fabrication des agglomérés.
En cas de doute ou de résultats contestables, le Maître d'œuvre pourra
demander à l'Entrepreneur de faire effectuer des essais de Laboratoire
complémentaires. Dans ce cas, toute utilisation des agglomérés en provenance du lot
incriminé sera suspendue, dans l'attente des résultats définitifs et de la décision du
Maître d’Œuvre.

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3.5.4.2- Maçonneries et enduits

Les agglomérés seront saturés d'eau immédiatement avant pose, de préférence


par immersion ou, après accord du Maître d’Œuvre, par arrosage intensif et uniforme.
Les blocs seront posés à bain soufflant de mortier et correctement disposés,
horizontalement et verticalement. Les joints, de 2 cm au maximum d'épaisseur, seront
remplis au fur et à mesure et non après coup par projection et bourrage superficiels.
Les joints verticaux ne doivent pas être alignés de manière rectiligne mais
doivent présenter un décalage d'au moins 5 cm. Le mortier de joint ne doit pas
déborder sur le parement. Dans le cas d'un parement en enduit de ciment, le mortier
aura une épaisseur conforme aux plans mais qui ne sera pas inférieure à 2 cm.

3.5.5- Exécution des trottoirs

Les trottoirs sont des ouvrages qui seront exécutés tel que des ouvrages coulés
en place avec un béton de classe A 350. Ils seront coulés directement en contact avec le
lit de de pose séparé par une polyane assurant ainsi une protection du béton des
trottoirs et son étanchéité. Le ferraillage des trottoirs sera conforme aux plans transmis
par le Maître d’Œuvre. Après le coulage de béton des trottoirs, l’Entrepreneur
s’assurera du bouchardage des trottoirs dans un temps qu’il définira après le coulage
de béton avec la boucharde à patte d’oie à tête de diamant pour assurer l’homogénéité
et éviter que la surface des trottoirs soit lisse. De plus après avoir bouchardé les
trottoirs, l’Entrepreneur devra curer les trottoirs.
La distance entre les joints (de préférence les joints en polystyrène) sera de 5 m
afin d’assurer la stabilité des trottoirs et prévenir les fissurations car une trop grande
distance de joints faciliterait la fissuration de l’ouvrage.

3.5.6- Exécution des paves

3.5.6.1- Caractéristiques des pavés

Les caractéristiques des pavés, seront celles indiqués dans les plans du Marché
à savoir :
 épaisseur : 110 mm ;
 largeur : 200 mm ;
 longueur : 250 mm

Les tolérances dimensionnelles des pavés définies à partir du guide CERIB sont
les suivantes :

 épaisseur : ± 3 mm ± 4 mm ;
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 autres dimensions : ± 2 mm ±3 mm

Les pavés ne doivent pas présenter en vue de face, ni défectuosité telle que des
fissurations, des déformations, des épaufrures, des écornures ou arrachement visible
à hauteur d’homme et à deux mètres (2 m) de distance environ. Les arêtes doivent être
nettes et régulières sur toute la longueur. Les pavés ne doivent pas présenter de défaut
caractérisant une hétérogénéité anormale de la structure finale de a chaussée.

3.5.6.2- Confection des pavés

Le béton devra être mis en place dans les moules, conformes à l’article 2.4.12.1
du CST, au plus tard une (01) heure après avoir été confectionné. Il sera énergiquement
serré à l'aide de tables vibrantes. L'emploi de vibreurs dans les moules est interdit. Les
pavés seront conservés sous abri et ne seront soumis à aucune manipulation ni aucun
chargement pendant vingt-quatre (24) heures au minimum, afin d'assurer une prise et
un durcissement corrects. Aucun empilement de pavés ne pourra en particulier être
effectué avant vingt-quatre (24) heures ou avant un délai fixé par le Maître d’Œuvre.
Pendant les quatorze (14) premiers jours de conservation l'Entrepreneur est
tenu de respecter les règles impératives suivantes :
 marquage et identification des pavés en fin de durcissement et au
moment du premier stockage ;
 interdiction de manipuler et d'effectuer des reprises des pavés avec
changement d'emplacement dans les dix (10) premiers jours de stockage.
A cet effet, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires en
ce qui concerne l'organisation des accès, des surfaces et des étagements
de ses aires de conservation ;
 conservation dans un endroit parfaitement protégé du soleil et arrosage
régulier pendant les dix (10) premiers jours.

3.5.6.3- Identification et marquage des pavés

L'Entrepreneur est tenu de mettre en place des procédures permettant d'une


part de suivre journellement sa production de béton et de pavés, d'autre part
d'identifier les lots de pavés produits journellement. Cette obligation a pour but de
permettre l'application des dispositions du contrôle des pavés. Pour ce faire :
 il tiendra journellement un registre où figureront, avec mention des
dates, les indications minimales suivantes :
o les quantités partielles et cumulées de béton produit et le nombre
de pavés fabriqués (et de bordures éventuellement) ;

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o les prélèvements de béton du contrôle N destinés aux essais de
résistance en compression, avec les résultats correspondants ;
o les prélèvements des séries de pavés destinés aux essais sur les
pavés, avec les résultats correspondants.
 il marquera de manière indélébile la date du jour de fabrication sur les
cinq (05) premiers pavés du lot formé par la production du jour
considéré ;
 il stockera sur des palettes en bois ou autres matériaux validé par le
Maître d’Œuvre, les lots journaliers de pavés suivant un rangement
ordonné et chronologique, de façon à retrouver aisément les pavés d'un
lot déterminé.

L'Entrepreneur est tenu de communiquer son registre au Maître d'œuvre ou à


l'Ingénieur à toute demande de ces derniers et de tenir compte de leurs remarques
relatives à sa tenue. Le Maître d'œuvre peut demander à l'Entrepreneur de modifier
les dispositions qu'il aura prises en matière de marquage et de rangement des pavés
s'ils estiment qu'elles ne sont pas satisfaisantes. Après mise à disposition au titulaire
du marché de pavage, et de façon impérative dans le cas où les pavés n'auront pas
encore atteint vingt (28) jours d'âge, les possibilités d'identification et de repérage des
pavés sur le site des travaux doivent être maintenues intactes.

Le manquement par l'Entrepreneur de ses obligations de mise en place de


procédures agréées par Le Maître d'œuvre ou l'Ingénieur et relatives à l'identification
des pavés pourra conduire au refus de réception technique partielle ou totale de la
production.

3.5.6.4- Mise à disposition des pavés

L'Entrepreneur sera avisé au moins dix (10) jours à l'avance par le Maître
d’Œuvre, des dates souhaitées de mise à disposition. Il vérifiera que cette demande est
compatible avec le dernier calendrier prévisionnel de mise à disposition agréé par le
Maître d'Œuvre. Il prendra avec ces derniers toutes les dispositions pour effectuer la
réception technique du lot considéré, dans ses installations fixes.
L'Entrepreneur mettra tous les moyens nécessaires au conditionnement et au
chargement ainsi qu'au maintien du marquage et du repérage des pavés, propres à
assurer le respect des délais et les meilleures conditions de préservation de la qualité
de ces pavés.

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3.5.6.5- Pose des pavés

Pour prévenir le « boitement » (mise en bascule) des pavés sous l’effet des
efforts horizontaux liés à la circulation de véhicules, chaque zone traitée en pavés doit
être butée longitudinalement et transversalement par des bordures scellées ou arasées.
En effet, si les pavés périphériques ne sont pas bloqués correctement, ils
risquent de « boiter » dans le temps, et d’entrainer cette dégradation par propagation
sur toute la surface pavée. C’est la raison pour laquelle il serait important de réaliser
un blocage de rive.
Le choix du calepinage n’est pas uniquement esthétique. Il est aussi
déterminant pour la résistance aux efforts horizontaux (freinage, accélérations de
véhicules, virages etc…). D’une manière générale, il y a lieu de choisir des calepinages
à joints décalés par rapport au sens principal de circulation. Les calepinages à joints
alignés sont donc à proscrire. Dans les carrefours, où le sens de trafic est bidirectionnel,
il conviendra de choisir un calepinage en « chevrons ».
La pose s’effectue à l’avancement, le poseur évoluant sur la zone déjà réalisée.
Sur un terrain en pente, commencer par le bas. Les alignements doivent être réalisés
au cordeau et vérifiés en permanence. La plupart de nos pavés et dalles disposent sur
leurs faces latérales d’ergots, qui permettent d’obtenir de manière systématique des
joints réguliers. Comme indiqué précédemment, du fait de l’utilisation d’agrégats de
roches naturelles, certaines différences d’aspect peuvent apparaitre les palettes. Il est
donc indispensable de panacher les pavés et dalles, en les prenant simultanément de
3 palettes différentes (permet d’éviter le phénomène de zonage).
Le sable des joints est conforme à la norme NF EN 13242, de granulométrie 0/2
ou 0/4 (granulométrie étalée pas trop de fines) et doit être sec. L’utilisation de mortier
ou de coulis est proscrite. Le remplissage des joints s’effectue à l’avancement. Le sable
excédentaire est enlevé par balayage avant l’opération de damage.
Le pavage est ensuite damé, en partant du centre de la surface et en finissant au
droit des rives, en prenant soin de déborder sur le passage précédent. L’opération de
damage est réalisée au moyen d’une plaque vibrante (cylindre vibrant proscrit), dont
la semelle est recouverte d’une protection en élastomère, pour éviter d’épaufrer les
arêtes des pavés.
Le sable ayant continué de pénétrer dans les joints lors du damage, il y aura
lieu de les regarnir. Le processus est à renouveler jusqu’à refus du garnissage.

3.5.7- Exécution des bordures


3.5.7.1- Caractéristiques des bordures

Les bordures qui seront utilisées seront des bordures béton préfabriquées de
longueur 1 m de type T2 avec les caractéristiques respectant celle de la norme NF P 98-

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340/CN.
De plus lorsque les caniveaux présenteront une profondeur trop petite (≤ 20
cm), les caniveaux seront remplacés par des bordures de ruissellement tel que les
cunettes de type CC2 dont les caractéristiques respectant celle de la norme NF P 98-
340/CN. Ces cunettes seront préfabriquées et/ou coulées en place selon le choix de
l’Entrepreneur et en respectant les dimensions prédéfinies.

3.5.7.2- Confection des bordures

Les bordures seront confectionnées dans des moules conformes à l’article


2.4.12.2 du CST d’une longueur permettant de respecter les 1 m de bordures exigés
après démoulage. L'Entrepreneur ne peut utiliser des moules n'ayant pas reçu
l'agrément du Maître d'Œuvre.
L'Entrepreneur devra être équipé d'un nombre de moules suffisant pour faire
face aux cadences de fabrication nécessitées par les délais prévus à son Marché.

3.5.7.3- Identification et marquage des bordures

Les bordures seront classées par groupe conçu la même journée, afin qu’il soit
facilement identifiable dans le cas où les résultats des différents essais qui sont exigés
par le Marché, et ceux que pourrait demander le Maître d’Œuvre ne sont pas concluant
pour une mise à l’écart avec distinction des bons et mauvais produits.

3.5.7.4- Pose des bordures

Les bordures seront fondées sur un lit en béton de classe B 250 d’épaisseur
minimale 10 cm et de largeur au moins égale à la largeur de la bordure + 10 cm
minimum de part et d’autre conformément aux plans ou suivant les indications du
Maître d’Œuvre. Elles seront posées et formeront une file de bordures de façon
alternée et espacée tous les 1 ml.
Dans le cas de l’utilisation de joints, ces derniers doivent permettre la dilatation
et la préservation des arêtes contre les actions dues au trafic routier. Lors d’une pose
sans garnissage des joints, les bordures seront sciées pour confectionner les
courbes et les angles droits. Sur la base d’éléments d’un mètre de longueur, les rayons
de courbure minimaux (Guide CERIB) sont :
Largeur de la bordure Rayon de courbure mini
Type de bordures
(cm) (cm)
12 7,5 T1
15 9,4 A2, T2
17 10,6 T3

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20 12,5 A1, T4, CS1
25 15,6 I1, I2, CS2, CS3
30 18,8 I3, I4, CS4
40 25 CC1
50 31,3 CC2

Ces valeurs tiennent compte des tailles maximales des joints, entre les éléments
spécifiés, par le fascicule 31 du CCTG « Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou
en béton et dispositifs de retenue en béton », et limite leur ouverture à 5 mm.
Les ressauts (différences de niveau inférieures à 2 cm) peuvent être repris par des
chanfreins et des arrondis qui peuvent être intégrés dans le profil de la bordure. Le
ressaut peut, exceptionnellement, se monter à 4 cm si la bordure est chanfreinée dans
une proportion de 1 pour 3.
Pour les dénivelés plus importants, par exemple pour réaliser un bateau ou un
passage de traversée de piétons, l’abaissement du niveau des bordures peut être
nécessaire La dénivellation entre le haut de la bordure abaissée et la chaussée ne doit
pas dépasser 2 cm (cette dénivellation est traitée en ressaut).
Le Guide CERIB indique un abaissement des bordures sur une longueur d’au
moins 1,20 mètre (distance nécessaire au passage de fauteuils roulants) au niveau des
passages de traversée des piétons. En fonction de la hauteur du trottoir par rapport à
la chaussée plusieurs solutions sont possibles pour la composition de la zone de
transition :

Eléments de
Pente maxi
bordure Abaissement Hauteur trottoir
autorisée Ressaut (cm)
constituant la (cm) abaissable (cm)
(%)
pente
1 élément de 1 m 8 8 2 10
4 (bordure
1 élément de 1 m 8 8 12
chanfreinée)

Le calage des bordures sera réalisé en solin continu. La hauteur du solin lors du calage
doit être supérieure ou égale à la moitié de la hauteur de la bordure.

3.5.8- Exécution des dallettes


3.5.8.1- Caractéristiques des dallettes

Les dalles amovibles préfabriquées par l’Entrepreneur ou coulées en place, de


forme comme indiquée par les plans. Dans le cas où les caniveaux seraient assez
profonds (au minimum 30 cm d'écoulement libre sous les dalles), ils seront
recouverts par des dalles coulées en place et des dalles amovibles préfabriquées, de la
forme indiquée par les plans.
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3.5.8.2- Confection des dallettes

Les dalles coulées en place et les dalles amovibles (préfabriqués à partir des
moules conformes à l’article 2.4.12.2 du CST) seront disposées en alterné sur les
caniveaux conformément aux détails techniques prévus au plan. Les dalles auront
une épaisseur variable de 10 à 20 cm, les dalles courantes amovibles auront une
longueur maximale de 30 cm et une largeur variable (selon la largeur des caniveaux
en cm). Les dallettes ou dalles amovibles préfabriquées seront fait à base de moule en
acier respectant les formes et les dimensions des plans de l’APD.
Au droit des regards avaloirs, la largeur sera portée à 75 cm au minimum afin
d'assurer des conditions d'appui suffisantes et le ferraillage sera renforcé en
conséquence, suivant les indications des plans (une armature de 8 mm supplémentaire
côté bouche avaloir). Dans le cas de caniveaux construits en bordure de rue, les côtés
longitudinaux des dalles de couverture, de même que les côtés verticaux des feuillures,
présenteront un léger fruit. Au niveau des franchissements des rues transverses, des
grilles en aciers sont posées sur les piédroits des caniveaux.

3.5.8.3- Identification et marquage des dallettes

Les dallettes préfabriquées seront classées par groupe conçu la même journée,
afin qu’il soit facilement identifiable dans le cas où les résultats des différents essais
qui sont exigés par le Marché ne sont pas concluant afin d’une mise à l’écart avec
distinction des bons et mauvais produits.

3.5.8.4- Pose des dallettes

Afin de faciliter la manutention, chaque dalle comportera deux trous à


travers toute son épaisseur. Les dalles coulées en place seront réalisés par
encastrement au moment du coulage du béton, de 2 éléments de tube en acier
rectangulaire de 15 cm de long et de dimensions 60 mm x 25 mm, ou de formes
et de dimensions voisines agréées par le Maître d’Œuvre.
Les dallettes seront posées en file sur les caniveaux de sorte que l’espacement
entre deux dallettes soit le plus petit possible et que la stabilité des dallettes soit bien
établit de sorte qu’au passage d’un individu, l’ouvrage se mette à bouger.

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CHAPITRE 4 : ESSAIS, RESISTANCES ET CONTRÔLES DE CONFORMITE

ARTICLE 4.1 – ESSAIS ET RESISTANCES DES BETONS

Les essais qui seront effectués pour les bétons sont principalement :
 les essais de compression sur éprouvettes cylindrique 16 x 32 maintenues
dans les conditions de chantier à partir d’un bac rempli d’eau permettant
d’immerger totalement les éprouvettes bétons qui seront confectionnées.
 l’affaissement au cône d’ABRAMS.

Pour toutes les classes de bétons qui seront utilisées dans le chantier, les résistances
attendues après avoir effectués les essais cités ci-dessus sont englobés dans le tableau
ci-après :
Affaissement
Classe Résistance Résistance
au cône
des Types d’ouvrages nominal à 7 nominal à 28
d’ABRAMS
bétons jours (MPa) jours (MPa)
(cm)
C 150 _ Béton de propreté - - -
_ Enrobage des dalots
B 250 _ Béton d'assise des dalots 16 19 ≤8
_ Béton d'assise des bordures
_ Regards
_ Garde-Corps
_ Caniveaux et Canaux
_ Dalots et Ouvrage similaires
A 350 _ Béton armé des murs de tête 23 27 27 32 ≤ 6
_ Dalles et béton de remplissage
entre les pavés
_ Dalles et béton de remplissage
entre les rives de chaussées
_Béton de calage des pavés
A 400 _Béton des éléments préfabriqué 23 27 27 32 ≤ 2
(pavés, bordures, dallettes, ...)

ARTICLE 4.2 – ESSAIS ET RESISTANCES DES PAVES

Les résultats des essais de compression des éprouvettes de confection des pavés
devront être conformes à ceux des bétons dosés A 400.
La résistance mécanique s’effectue par fendage pour les pavés. La résistance au
fendage répond à l’exigence de la tenue au trafic. La résistance au fendage des pavés,
on réalise l’essai de traction par fendage des pavés. D’après la norme NF EN 1338, la
résistance de traction par fendage des pavés doit être supérieure ou égale à 4 MPa 3,6
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MPa. Aucun test individuel ne doit être inférieur à 2,9 MPa et aucune charge de
rupture ne doit être inférieure à 250 N/mm.
Afin de répondre à l’exigence esthétique et de pérennité des pavés, il serait
nécessaire d’effectuer l’essai d’abrasion. Cet essai influence indirectement l’exigence
de tenue au trafic puisque l’abrasion diminue l’épaisseur du produit. L’essai de
préférence est celui de la machine à disque large. Si les conditions l’exigent un essai de
remplacement peut être envisagé (l’éssai de Böhme ou le Los Angeles avec les boules
abrasives).
Pour les pavés la valeur de l’empreinte d’abrasion devra être ≤ 25 mm 23 mm
conformément à la classe 2 de la norme NF EN 1338.

ARTICLE 4.3 – ESSAIS ET RESISTANCES DES BORDURES

Les bordures devront avoir une résistance à la flexion qui répond à l’exigence
de tenue au trafic. La résistance des bordures se mesure à l’aide d’un essai de flexion
en trois (3) points sur un échantillon. Les projets étant focalisés sur les voiries urbaines,
nous définirons que la valeur caractéristique de la flexion des bordures sera de 6 MPa
avec pour valeur minimale acceptable 4,8 MPa selon la norme NF EN 1340.

ARTICLE 4.4 – ESSAIS D’IDENTIFICATION DES SOLS

Les essais d’identification des sols seront effectués pour permettre de détecter
les zones qui devront subir des purges. Les différents essais qui devront être fait sous
les indications du Maître d’Œuvre ou sous une constatation de l’Entrepreneur sont les
suivants :
 essais à la tarière manuelle ou à la pelle mécanique ;
 essais de granulométrie ;
 essais de teneur en matière organique ;
 essais de bleu de méthylène (VBS) ;
 essais de teneur en eau ;
 essais de masse volumiques des grains solides ;
 essais Proctor si possible (pour définir l’état hydrique du sol).

L’attente des résultats de ces essais pourra constituer un point d’arrêt en


fonction de l’importance de l’interprétation des résultats qui seront contrôlés et validés
par le Maître d’Œuvre.

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ARTICLE 4.5 – ESSAIS DE CONTRÔLE DES TERRASSEMENTS

Les essais qui seront effectués après les terrassements et pour la vérification de
la portance des sols en place sont les suivants :
 compactage hydraulique ;
 essais à la plaque EV2 dont la valeur en générale doit être ≥ 80 MPa ;
 essai du densitomètre à sable ou à membrane avec une valeur générale
de la compacité ≥ 95% ;
 essai du pénétromètre dynamique (léger ou lourd) dont la valeur de la
portance devra varier entre 50 et 120.

Il sera important de noter que l’essai du pénétromètre dynamique ne sera pas


obligatoire si des essais à la plaque EV2 ont déjà été effectués.

ARTICLE 4.6 – CONTRÔLE DES BETONS

4.6.1- Consistance

La consistance des bétons sera contrôlée sur le site de fabrication et de moulage


par la méthode du cône d'ABRAMS, conformément au mode opératoire de la norme
NF P 1834. Les mesures seront effectuées par l'équipe du laboratoire agréé chargée de
l'exécution des essais de contrôle de qualité des travaux pour le compte et à la charge
du Maître d’Ouvrage. L'Entrepreneur procurera toutes les facilités à l'équipe du
laboratoire agréé pour effectuer les prélèvements nécessaires à ces mesures.
La consistance des bétons ne devra pas différer de plus de 2 cm de celle du béton
de formulation agréée. L'Entrepreneur est invité à s'équiper d'un cône d'ABRAMS et à
effectuer son autocontrôle de façon continue.

4.6.2- Résistances

4.6.2.1- Modalités de contrôle

La résistance des bétons sera contrôlée de manière continue soit à la fabrication


(sortie de bétonnière), soit à la mise en œuvre (au moment du moulage) et le cas
échéant selon les indications de l'Ingénieur. Ce contrôle sera effectué par l'équipe du
laboratoire agréé chargée de l'exécution des essais de contrôle de qualité de travaux
pour le compte et à la charge du Maître d’Ouvrage. L'Entrepreneur procurera toutes
les facilités à l'équipe du laboratoire agréé pour permettre à cette dernière d'effectuer
les prélèvements de béton, les confections des éprouvettes et le cas échéant leur
conservation temporaire sur le site.
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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
Chaque contrôle fera l'objet d'un prélèvement et de la confection sur place d'une
série de six (06) éprouvettes cylindriques 16 x 32 cm, qui seront ensuite mises à l'abri
sur le site pendant le temps nécessaire à assurer un durcissement suffisant avant
transport dans les locaux du laboratoire agréé. Les éprouvettes seront ensuite
conservées dans l'eau. Trois (03) seront écrasées à sept (07) jours et trois (03) à vingt-
huit (28) jours. Elles donneront lieu également à des mesures de la densité du béton.

4.6.2.2- Spécifications

Les valeurs des résistances obtenues à 28 jours doivent satisfaire aux


spécifications suivantes :
 moyenne des trois (03) éprouvettes : supérieure ou égale à 32 MPa ;
 plus faible des trois (03) valeurs : supérieure ou égale à 29,75 MPa.

A titre indicatif, les valeurs visées à sept (07) jours sont pour une moyenne des
trois (03) éprouvettes : supérieure ou égale à 27 MPa.
Suivant la périodicité ou les dates des contrôles du laboratoire agréé, il sera
admis que le prélèvement du contrôle numéro N effectué à la date Dn sera
représentatif d'un lot correspondant à la quantité de béton ainsi qu'aux éléments
préfabriqués correspondants, produits entre les dates D1 et D2 :
D1 = milieu de la période entre le contrôle N et le contrôle précédent N-1,
c'est-à-dire :
D1 = Dn - 1/2 {Dn- D(n-1)}
D2 = milieu de la période entre le contrôle N et le contrôle suivant N+1,
c'est-à-dire :
D2 = Dn + 1/2 {D(n+1)- Dn}

4.6.2.3- Spécifications

Résistances à sept (07) jours :


Dans le cas où la résistance moyenne est inférieure à 23 MPa, le lot
correspondant est présumé non acceptable et doit être mis à l'écart de la production.
L'Ingénieur appréciera si le lot est définitivement rejeté ou s'il convient d'attendre les
résultats à vingt-huit (28) jours. Dans le cas où la résistance moyenne est comprise
entre 23 MPa et 27 MPa, le lot correspondant est provisoirement accepté, sous réserve
cependant des résultats à vingt-huit (28) jours.
Résistances à vingt-huit (28) jours :
Dans le cas où la résistance est inférieure à 29,75 MPa, le lot de pavés ou de
bordures incriminé sera rejeté sans recours, au préjudice de l'Entrepreneur. Dans le cas
où la résistance est comprise entre 29,75 MPa et 32 MPa, le lot de pavés ou de
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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
bordures incriminé sera accepté avec une réfaction sur le prix de fourniture des
éléments concernés. La réfaction sera de 4% par point de différence entre la
spécification de 32 MPa et la résistance obtenue, les fractions de point de cette
différence étant arrondies au demi-point supérieur et la réfaction s'appliquant demi-
point par demi-point.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les réfactions de prix dues
au sous dosage en ciment et à l'insuffisance de résistance, sont cumulables.

ARTICLE 4.7 – CONTRÔLE DES PAVES

Les caractéristiques des pavés seront contrôlées de manière continue avec une
présence permanente d’un contrôleur pointeur sur le site de préfabrication. Ce
contrôle sera effectué de manière impromptue par le laboratoire agréé dans le cadre
de sa mission générale de contrôle et d'essais, et portera sur des pavés d'au moins
vingt-huit (28) jours d'âge.
Exceptionnellement, dans le cas où, avec l'accord du Maître d'œuvre ou de
l'Ingénieur, des lots de pavés pourront être livrés entre quatorze (14) et vingt-huit (28)
jours, des essais pourront être réalisés à au moins sept (07) jours ou à au moins
quatorze (14) jours. L'Entrepreneur procurera toutes facilités à l'équipe du laboratoire
agréé pour effectuer les prélèvements, soit sur ses installations, soit sur le site des
travaux. Chaque prélèvement portera sur une série de trois (03) pavés confectionnés
le même jour, à la date dn. Une même opération de contrôle peut porter sur plusieurs
séries, correspondant à des dates d(n-1), dn, d(n+1). Une série de la date dn sera
considérée comme représentative d'un lot de pavés produits entre deux (02) dates d1
et d2 définies de la façon suivante :
 d1 = milieu de la période entre les dates d(n-1) et dn ;
 d2 = milieu de la période entre les dates dn et d(n+1)

d(n-1), d(n+1) étant les dates de confection des deux (02) séries également
contrôlées, encadrant la date de la série considérée. Pour chaque série le contrôle
comportera au minimum les mesures des dimensions, l'examen visuel, la résistance au
fendage, la résistance à l’abrasion ou à l’usure et la résistance à la compression simple.

ARTICLE 4.8 – CONTRÔLE DES BORDURES

Des contrôles des dimensions, ainsi que de la qualité des formes, de la


compacité et de la structure des bordures seront effectués régulièrement par le
laboratoire agréé. Du point de vue des résistances mécaniques, les bordures seront
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Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
régulièrement contrôlées par leur béton de constitution suivant les stipulations de la
partie contrôle des bétons.
Le Maître d’Ouvrage se réserve cependant la possibilité de faire effectuer sur
des un échantillon de bordure, l’essai de flexion simple avec les exigences requis.

ARTICLE 4.9 – CONTRÔLE EXTERNES ET AUTOCONTRÔLE

Le contrôle externe sera assuré par un laboratoire agréé dans le cadre d'une
mission de contrôle effectuée pour le compte du Maître d’Ouvrage. L'Entrepreneur
fournira toutes les facilités au technicien du laboratoire agréé pour ce qui concerne les
accès et les déplacements dans ses installations, les prélèvements des échantillons et
leur conservation à l'abri pendant un temps suffisant.
Dans le cas où pour une raison quelconque relevant de la responsabilité de
l'Entrepreneur, l'équipe du laboratoire agréé n'aura pas été en mesure d'effectuer
normalement ses prestations de contrôle et dans le cas où la reprise de ces prestations
entraînera des frais supplémentaires, ceux-ci seront à la charge de l'Entrepreneur. Le
Maître d’Ouvrage se réserve le droit d'effectuer des contrôles et des vérifications par
lui-même, notamment en ce qui concerne les matériaux, les matériels, les méthodes et
les règles de l'Art.
Tous les résultats des essais, mesures et vérifications effectués sur les matériaux,
les moyens de production et sur les produits finis serviront à constituer le dossier
technique pour la Réception Technique préalable à la réception provisoire.
Les essais de contrôle technique effectués par le laboratoire agréé ne dispensent
pas l'Entrepreneur d'assurer son propre contrôle au cours de la fabrication des bétons
et des éléments, en ce qui concerne :
 la conformité et la qualité de tous les matériaux et des moules ;
 le respect des modalités de fabrication, de conservation et de transport.

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
CHAPITRE 5 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES GENERALES

ARTICLE 5.1 – DISPOSITIONS PREALABLES POUR L’EXECUTION DES


TRAVAUX

5.1.1- Respect des lois et règlementations nationales

L’Entrepreneur et ses sous-traitants doivent connaître, respecter et appliquer les


lois et règlements en vigueur dans le pays et relatifs à l’environnement, à l’élimination
des déchets solides et liquides, aux normes de rejet et de bruit, aux heures de travail,
etc ; prendre toutes les mesures appropriées en vue de minimiser les atteintes à
l’environnement ; assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect
de l’environnement.

5.1.2- Permis et autorisations avant les travaux

Toute réalisation de travaux doit faire l’objet d’une procédure préalable


d’information et d’autorisations administratives. Avant de commencer les travaux,
l’Entrepreneur doit se procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation des
travaux prévus dans le contrat du projet routier : autorisations délivrés par les
collectivités locales, les services forestiers (en cas de déboisement, d’élagage, etc.), les
services miniers (en cas d’exploitation de carrières et de sites d’emprunt), les services
d’hydraulique (en cas d’utilisation de points d’eau publics), de l’inspection du travail,
les gestionnaires de réseaux, etc. Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit
se concerté avec les riverains avec lesquels il peut prendre des arrangements facilitant
le déroulement des chantiers.

5.1.3- Réunion de démarrage des travaux

Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur et le Maître d’Œuvre, sous la


supervision du Maître d’Ouvrage, doivent organiser les réunions avec les autorités, les
représentants des populations situées dans la zone du projet et les services techniques
compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et leur durée.
Des itinéraires concernés, et les emplacements susceptibles d’être affectés. Cette
réunion permettra aussi au Maître d’Ouvrage de recueillir les observations des
populations, de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs
relations avec les ouvriers.

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
5.1.4- Repérage des réseaux des concessionnaires

Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur doit instruire une procédure


de repérage des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone,
égout, etc.) sur un plan qui sera formalisé par un Procès-Verbal signé par toute les
parties (Entrepreneur, Maître d’Œuvre, concessionnaire).

5.1.5- Libération des domaines public et privé

L’Entrepreneur doit savoir que le périmètre d’utilité publique lié à l’opération est un
périmètre susceptible d’être concerné par les travaux. Les travaux ne peuvent débuter
dans les zones concernées par les emprises privées que lorsque celles-ci sont libérées à
la suite d’une procédure d’acquisition.

5.1.6- Programme de gestion environnementale et sociale

L’Entrepreneur doit établir et soumettre à l’approbation du Maître d’Œuvre, un


programme détaillé de gestion environnementale et social du chantier (PGES-E) qui
comprend :
 un plan d’occupation du sol indiquant l’emplacement de la base-vie et
les différentes zones du chantier selon les composantes du projet, les
implantations prévues et une description des aménagements ;
 un plan de gestion des déchets du chantier indiquant les types de
déchets, le type de collecte envisagé, le lieu de stockage, le mode et le lieu
d’élimination ;
 le programme d’information et de sensibilisation de la population
précisant les cibles, les thèmes et le mode de consultation retenu ;
 un plan de gestion des accidents et de préservation de la santé précisant
les risques d’accidents majeurs pouvant mettre en péril la sécurité ou la
santé du personnel et/ou du public et les mesures de sécurité et/ou de
préservation de la santé à appliquer dans le cadre d’un plan d’urgence.

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
ARTICLE 5.2 – INSTALLATIONS DE CHANTIER ET PREPARATION

5.2.1- Normes de localisation

L’Entrepreneur doit construire ses installations temporaires du chantier de


façon à déranger le moins possible l’environnement, de préférence dans des endroits
déjà déboisés ou perturbés lorsque de tel sites existent, ou sur des sites qui seront
réutilisés lors de la phase ultérieure pour d’autre fin.

5.2.2- Affichage du règlement intérieur et sensibilisation du personnel

L’Entrepreneur doit afficher un règlement intérieur de façon visible dans les


diverses installations de la base-vie prescrivant spécifiquement le respect des us et
coutumes locales ; la protection contre les IST/VIH/SIDA ; les règles d’hygiène et les
mesures de sécurité.

5.2.3- Emploi de la main d’œuvre locale

L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre


technique) le plus de main d’œuvre possible dans la zone où les travaux sont réalisés.
A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il est autorisé d’engager la main
d’œuvre à l’extérieur de la zone de travail.

5.2.4- Respect des horaires de travail

L’Entrepreneur doit s’assurer que les horaires de travail respectent les lois et
règlements nationaux en vigueur. Toute dérogation est soumise à l’approbation du
Maître d’Œuvre. Dans la mesure du possible, (sauf en cas d’exception accordé par le
Maître d’Œuvre), l’Entrepreneur doit éviter d’exécuter les travaux pendant les heures
de repos, les dimanches et les jours fériés.

5.2.5- Protection du personnel de chantier

L’Entrepreneur doit mettre à disposition du personnel de chantier des tenues


de travail correctes règlementaires et en bon état, ainsi que tous les accessoires de
protection et de sécurité propres à leurs activités (casques, bottes, ceintures, gants,
lunettes, etc.). L’Entrepreneur doit veiller au port scrupuleux des équipements de
protection sur le chantier. Un contrôle permanent doit être effectué à cet effet et, en cas
de manquement, des mesures correctives (avertissement, mise à pied, renvoi) doivent
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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
être appliquées au personnel concerné.
5.2.6- Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement

L’Entrepreneur doit désigner un responsable Hygiène/Sécurité


/Environnement qui veillera à ce que les règles d’hygiène, de sécurité et de protection
de l’environnement sont rigoureusement suivies par tous et à tous les niveaux
d’exécution, tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en
contact avec le chantier. Il doit mettre en place un service médical courant et d’urgence
à la base vie, adapté à l’effectif de son personnel. L’Entrepreneur doit interdire l’accès
du chantier au public, le protéger par des balises et des panneaux de signalisation,
indiquer les différents accès et prendre toutes les mesures d’ordre et de sécurité
propres à éviter les accidents.
Avant le démarrage des travaux, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation du Maître
d’Œuvre un plan particulier de sécurité et de la protection de la santé (PPSPS).

5.2.7- Responsable Hygiène, Sécurité et Environnement

L’Entrepreneur doit éviter d’obstruer les accès publics. Il doit maintenir en


permanence la circulation et l’accès des riverains en cours des travaux. L’Entrepreneur
veillera à ce qu’aucune fouille ou tranchée ne reste ouverte la nuit, sans signalisation
adéquate acceptée par le Maître d’Œuvre. L’Entrepreneur doit veiller à ce que les
déviations provisoires permettent une circulation sans danger.

ARTICLE 5.3 – REPLI DE CHANTIER ET REAMENAGEMENT

5.3.1- Règles générales

A toute libération du site, l’Entrepreneur laisse les lieux propres à leur


affectation immédiate. Il ne peut être libéré de ses engagements et de sa responsabilité
concernant leur usage sans qu’il ait formellement fait constater ce bon état.
L’Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des
lieux. Il est tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner
sur le site ou les environs.
Une fois les travaux achevés, l’Entrepreneur doit :
 retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets solides et
liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc. ;
 rectifier les défauts de drainage et régaler toutes les zones excavées ;
 nettoyer et détruire les fosses de vidange.
S’il est de l’intérêt du Maître d’Ouvrage ou des collectivités locales de récupérer

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
les installations fixes pour une utilisation future, l’Entrepreneur doit les céder sans
dédommagements lors du repli.
En cas de défaillance de l’Entrepreneur pour l’exécution des travaux de remise
en état, ceux-ci sont effectués par une Entreprise du choix du Maître d’Ouvrage, en
rapport avec les services concernés et aux frais du défaillant.
Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état
du site doit être dressé et joint au procès-verbal de réception des travaux. La non
remise en état des lieux doit entraîner le refus de la réception des travaux. Dans ce cas,
le pourcentage non encore libéré du montant du poste « installation de chantier »sera
retenu pour servir à assurer le repli de chantier.

5.3.2- Protection des zones instables

Lors du démantèlement d’ouvrages en milieux instables, l’Entrepreneur doit


prendre les précautions suivantes pour ne pas accentuer l’instabilité du sol :
 éviter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone
d’instabilité ;
 conserver autant que possible le couvert végétal ou reconstituer celui-ci
en utilisant des espèces locales appropriées en cas de risques d’érosion.

5.3.3- Carrières et sites d’emprunt

L’Entrepreneur est tenu de disposer des autorisations requises pour l’ouverture


et l’exploitation des carrières et site d’emprunt (temporaires et permanents) en se
conformant à la législation nationale en la matière. L’Entrepreneur doit, dans la
mesure du possible, utiliser de préférence un site existant. Tous les sites doivent être
approuvés par le superviseur des travaux et répondre aux normes environnementales
en vigueur. A la fin de l’exploitation d’un site permanent, l’Entrepreneur doit :
 rétablir les écoulements naturels antérieurs par réglage des matériaux de
découverte non utilisés ;
 supprimer l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros
blocs rocheux.
A la fin de l’exploitation un procès-verbal de l’état des lieux est dressé en rapport avec
le Maître d’Œuvre et les services compétents.

5.3.4- Gestion des produits pétroliers et autres contaminants

L’Entrepreneur doit nettoyer l’aire de travail ou de stockage où il y a eu de la


manipulation et/ou de l’utilisation de produits pétrolier et autres contaminants.

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
5.3.5- Contrôle des clauses environnementales et sociales

Le contrôle du respect et de l’effectivité de la mise en œuvre des clauses


environnementales et sociales par l’Entrepreneur est effectué par le Maître d’Œuvre,
dont l’équipe doit comprendre un expert environnementaliste qui fait partie intégrante
de la mission de contrôle des travaux.

5.3.6- Notification

Le Maître d’Œuvre notifie par écrit à l’Entrepreneur tous les cas de défaut ou
non-exécution des mesures environnementales et sociales. L’Entrepreneur doit
redresser tout manquement aux prescriptions dûment notifiées à lui par le Maître
d’Œuvre. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-
respect des clauses sont à la charge de l’Entrepreneur.

5.3.7- Sanction

En applications des dispositions contractuelles, le non-respect des clauses


environnementales et sociales, dûment constaté par le Maître d’Œuvre, peut être un
motif de résiliation de contrat. L’Entrepreneur ayant fait l’objet d’une résiliation pour
non application des clauses environnementales et sociales s’expose à des sanctions
allant jusqu’à la suspension du droit de soumissionner pour une période déterminée
par le Maître d’Ouvrage, avec une réfaction sur le prix et un blocage de la retenue de
garantie.

5.3.8- Réception des travaux

Le non-respect des présentes clauses expose l’Entrepreneur au refus de


réception provisoire ou définitive des travaux, par la commission de réception.
L’exécution de chaque mesure environnementale et sociale peut faire l’objet d’une
réception partielle impliquant les services compétents concernés.

5.3.9- Obligations au titre de la garantie

Les obligations de l’Entrepreneur courent jusqu’à la réception définitive des


travaux qui ne sera acquise qu’après complète exécution des travaux d’amélioration
de l’environnement prévus au contrat.

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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
CHAPITRE 6 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES SPECIFIQUES

ARTICLE 6.1 – SIGNALISATION DES TRAVAUX

L’Entrepreneur doit placer préalablement à l’ouverture des chantiers et chaque


fois que de besoin, une pré-signalisation et une signalisation des chantiers à longue
distance (sortie de carrières ou de base-vie, circuit utilisé par les engins, etc.) qui
répond aux lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 6.2 – MESURES POUR LES TRAVAUX DE TERRASSEMENT

L’Entrepreneur doit limiter au strict minimum le décapage, le déblaiement, le


remblayage et le nivellement des aires de travail afin de respecter la topographie
naturelle et de prévenir l’érosion. Après le décapage de la couche de sol arabe,
l’Entrepreneur doit conserver la terre végétale et l’utiliser pour le réaménagement des
talus et autres surfaces perturbées. L’Entrepreneur doit déposer les déblais non
réutilisés dans des aires d’entreposage s’il est prévu de les utiliser plus tard ; sinon il
doit les transporter dans des zones de remblais préalablement autorisées.

ARTICLE 6.3 – MESURES DE TRANSPORT ET DE STOCKAGE DES


MATERIAUX

Lors de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit :


 limiter la vitesse des véhicules sur le chantier par l’installation de
panneaux de signalisation et des porteurs de drapeaux ;
 arroser régulièrement les voies de circulation dans les zones habitées (s’il
s’agit de la route en terre) ;
 prévoir des déviations par des pistes et routes existantes dans la mesure
du possible ;
Dans les zones d’habitation, l’Entrepreneur doit établir l’horaire et l’itinéraire
des véhicules lourds qui doivent circuler à l’extérieur des chantiers de façon à réduire
les nuisances (bruit, poussière et congestion de la circulation) et le porter à
l’approbation du Maître d’Œuvre .
Pour assurer l’ordre dans le trafic et la sécurité sur les routes, le sable, le ciment
et les autres matériaux fins doivent être contenus hermétiquement durant le transport
afin d’éviter l’envol de poussière et de déversement en cours de transport. Les
matériaux contenant des particules fines doivent être recouverts d’une bâche fixée
solidement. L’Entrepreneur doit prendre des protections spéciales (filets, bâches)
contre les risques de projections, émanations et chutes d’objet.
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Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
L’Entrepreneur peut aménager des zones secondaires pour le stationnement
des engins qui ne sont pas autorisés à stationner sur la voie publique en dehors des
heures de travail et de l’emprise des chantiers. Ces zones peuvent comporter
également un espace permettant les travaux de soudure, d’assemblage, de petit
usinage, et de petit entretien d’engins. Ces zones ne pourront pas stocker des
hydrocarbures.
Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans
l’environnement immédiat, en dehors des emprises de chantiers et des zones
prédéfinies.

ARTICLE 6.4 – MESURES POUR LA CIRCULATION DES ENGINS DE


CHANTIER

Seuls les matériels strictement indispensables sont tolérés sur le chantier. En


dehors des accès, des lieux de passage désignés et des aires de travail, il est interdit de
circuler avec des engins de chantier.
L’Entrepreneur doit s’assurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules
circulant sur la voie publique, avec un maximum de 60 km/h en rase campagne et 40
km/h au niveau des agglomérations et à la traversée des villages. Les conducteurs
dépassant ces limites doivent faire l’objet de mesures disciplinaires pouvant aller
jusqu’au licenciement. La pose de ralentisseurs aux entrées des agglomérations sera
préconisée.
Les véhicules de l’Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux
prescriptions du code de la route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids
des véhicules en charge. L’Entrepreneur devra, en période sèche et en fonction des
disponibilités en eau, arroser régulièrement les pistes empruntées par ses engins de
transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des zones habitées.

ARTICLE 6.5 – APPROVISIONNEMENT EN EAU DU CHANTIER

La recherche et l’exploitation des points d’eau sont à la charge de


l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit s’assurer que les besoins en eau du chantier ne
portent pas préjudice aux sources d’eau utilisées par les communautés locales. Il est
recommandé à l’Entrepreneur d’utiliser les services publics d’eau potable autant que
possible, en cas de disponibilité.

ARTICLE 6.6 – GESTION DES DECHETS LIQUIDES

Les bureaux et les logements doivent être pourvus d’installations sanitaires en


nombre suffisant (latrines, fosses septiques, lavabos et douches). L’Entrepreneur doit
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Tout Articles ou parties d’Articles modifiés.
Tout Articles ou parties d’Articles ajoutés.
respecter les règlements sanitaires en vigueur. Les installations sanitaires sont établies
en accord avec le Maître d’Œuvre. Il est interdit à l’Entrepreneur de rejeter les effluents
liquides pouvant entraîner des stagnations et incommodités pour le voisinage, ou des
pollutions des eaux de surface ou souterraines.

ARTICLE 6.7 – GESTION DES DECHETS SOLIDES

L’Entrepreneur doit déposer les ordures ménagères dans des poubelles


étanches et devant être vidées périodiquement. En cas d’évacuation par les camions
du chantier, les bennes doivent être étanches de façon à ne pas laisser échapper des
déchets. Pour des raisons d’hygiène, et pour ne pas attirer les vecteurs, une collecte
quotidienne est recommandée, surtout durant les périodes de chaleur. L’Entrepreneur
doit éliminer ou recycler les déchets de manière écologiquement rationnelle.
L’Entrepreneur doit acheminer les déchets, si possible, vers les lieux d’élimination
existants.

ARTICLE 6.8 – PROTECTION CONTRE LA POLLUTION SONORE

L’Entrepreneur est tenu de limiter les bruits du chantier susceptible


d’importuner gravement les riverains, soit par une durée exagérément longue, soit par
leur prolongation en dehors des heures normales de travail. Les seuils à ne pas
dépasser sont 55 à 60 décibels le jour et 40 décibels la nuit.

ARTICLE 6.9 – VOIES DE CONTOURNEMENT ET CHEMINS D’ACCES


TEMPORAIRES

L’utilisation des routes locales doit faire l’objet d’une entente préalable avec les
autorités locales. Pour éviter leur dégradation prématurée, l’Entrepreneur doit
maintenir les routes locales en bon état durant la construction et les remettre à leur état
original à la fin des travaux.

ARTICLE 6.10 – PASSERELLES PIETONS ET ACCES RIVERAINS

L’Entrepreneur doit constamment assurer l’accès aux propriétés riveraines et


assurer la jouissance des entrées charretières et piétonnes, des vitrines d’exposition,
par des ponts provisoires ou passerelles munis de garde-corps, placées au-dessus des
tranchées ou obstacles créés par les travaux.

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ARTICLE 6.11 – SERVICES PUBLICS ET SECOURS

L’Entrepreneur doit impérativement maintenir l’accès des services publics et


des secours en tous lieux. Lorsqu’une rue est barrée, l’Entrepreneur doit étudier avec
le Maître d’Œuvre les dispositions pour le maintien des accès des véhicules de
pompiers et ambulances.

ARTICLE 6.12 – JOURNAL DE CHANTIER

L’Entrepreneur doit tenir à jour un journal de chantier, dans lequel sera


consignés les réclamations, les manquements ou incidents ayant un impact significatif
sur l’environnement ou à un incident avec la population.
Le journal de chantier est unique pour le chantier et les notes doivent être écrites
à l’encre. L’entrepreneur doit informer le public en général, et les populations
riveraines en particulier, de l’existence de ce journal, avec indication du lieu où il peut
être consulté.

Lu et approuvé par l’Entrepreneur

Signature :

A …………………. , le …………………..

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