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EL MOUDEN 05/05/2016
CHAPITRE 1 : 1) Historique:
La lumière est un phénomène physique qui a suscité
l’intérêt de l’homme depuis la nuit des temps, celui-ci a essayé
dés l’antiquité de l’étudier et de comprendre sa nature:
q Au premier siècle, les lois de la réflexion par un miroir
Caractéristiques générales de étaient déjà connues par des grecs.
Héron l’ancien ou d’Alexandrie affirmait: un rayon
l’onde lumineuse lumineux quittant un point S, puis se réfléchissant sur un
miroir pour parvenir à un point M, parcourt dans l’espace le
plus court chemin possible.
q Au siège de Syracuse, ARCHIMEDE (287-212 avant Jésus
Christ) utilisait des miroirs paraboliques pour mettre le feu
aux navires ennemis.
q Au XIème siècle, IBN AL HAYTHAM (965-1039) établit les
3 4
lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière.
q Au début du XIXème siècle, YOUNG (1773-1829) reprend la Cette vibration est transversale c'est-à-dire que le champ
théorie ondulatoire pour expliquer les phénomènes électrique et le champ magnétique engendrent un plan
d’interférences. perpendiculaire à la direction de propagation .
q En 1818, FRESNEL (1788-1827) réalise la synthèse des
idées de HUYGENS et YOUNG pour expliquer le
phénomène de diffraction, c'est-à-dire la présence de la
lumière dans des zones d’ombre géométrique.
q En 1873, MAXWELL (1831-1879) unifie les théories de
l’électricité et du magnétisme et donne les lois générales du
champ électromagnétique.
En 1880, il identifie la lumière à une vibration Onde électromagnétique Variation en fonction de z Variation en fonction de z
électromagnétique se propageant dans le vide à la vitesse transversale se propageant du champ électrique dirigé du champ magnétique dirigé
dans la direction z. selon y. selon x
c0 = 2.99792458 108 ms-1. 7 8
Egalement, il justifie parfaitement le résultat des q Le modèle corpusculaire ou modèle du photon représente
expériences d’interférences ou de diffraction, comme par la lumière comme un flot de grains de lumière ou photons.
exemple l’apparition d’une tache lumineuse en plein centre
de l’ombre géométrique d’un petit écran circulaire. Cette idée qui remonte également à l’antiquité, avait
été reprise par Newton (physicien anglais 1642-1727).
Cependant, ce modèle est incapable de rendre compte Pratiquement abandonnée au profit du modèle
de l’effet photoélectrique et plus généralement, des ondulatoire, elle rejaillit suite aux travaux de Max Planck
phénomènes d’émission ou d’absorption lumineuse où il est (physicien allemand 1858-1947) qui proposera de quantifier
nécessaire d’admettre que les échanges d’énergie entre la l’énergie des atomes interagissant avec les ondes lumineuses
lumière et la matière se font par « quanta » indivisibles. de Maxwell.
13 14
Avant la naissance de ce 4ème modèle, il fallait se Finalement, comment savoir quel est le modèle à
contenter de la notion de dualité onde-corpuscule; à savoir; la utiliser dans la vie courante d’un physicien ou d’ingénieur?
lumière était onde sans n’être jamais particule - ou était
particule sans n’être jamais onde- à la discrétion de En fonction de son centre d’intérêt, il y a lieu de
l’expérimentateur. choisir son modèle. Dans le cadre de ce cours, il se situe
presqu’exclusivement au niveau de la description des
La cohérence de cette attitude va jusqu’à donner la phénomènes d’interférences, de diffraction et de polarisation,
longueur d’onde de l’onde associée à la particule qui aurait pour lesquels le modèle utilisé sera le modèle ondulatoire est
p= mv comme quantité de mouvement. totalement adapté.
C’est la très célèbre relation de De Broglie (physicien Ce n’est qu’à propos des descriptions des montages
français 1892-1987): h optiques que nous utiliserons le modèle géométrique associé
l=
p à la notion de rayon lumineux.
19 20
Ø La lumière visible est émise par la matière dans certaines Les sources de lumière:
conditions et se manifeste par son action sur plusieurs Naturelles:
récepteurs de lumière :
· L’œil ü Le Soleil: l’ozone absorbe le rayonnement UV
(<300nm). La vapeur d’eau dans l’atmosphère absorbe une
· Le film utilisé dans les appareils photographiques
partie du rayonnement IR.
· La lame métallique noircie utilisée dans les fours et les chauffe-
eau solaires Une partie importante de la lumière est diffusée par
· Certains matériaux métalliques ou semi-conducteurs qui libèrent les molécules d’air d’où la couleur bleu du ciel dans la
des électrons par effet photoélectrique journée et la couleur jaune et rouge le matin et le soir
(incidence rasante du soleil). Puissance : 1kW/m²
Notre soleil est une étoile parmi les autres.
23 24
ü La lumière peut être représentée par une fonction d’onde ü La période temporelle et la longueur d’onde sont reliées :
en un point M et à l’instant t de la forme:
ln = vnT ou encore vn = ln f
amplitude
2p
avec: w = 2p f =
é æ t x öù T
s = s0 cos ê 2p ç - ÷ ú
ë è T l øû
longueur d'onde
où:
w est la pulsation en rad.s-1.
f est la fréquence en Hz ou s-1.
T est la période de l’onde et l sa longueur d’onde.
x
T est la période en s.
T est une caractéristique intrinsèque de l’onde. vn est la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu d’indice n.
r
Ø Le vecteur u représente
r la
uur direction
uur deuurpropagation de 4.3. Onde Sphérique:
l’onde donné par: u = u x e x + u y e y + u z e z Une onde sphérique (surface d’onde sphérique) est donnée
r Ø
Ø Le vecteur r , point d’espace qui subit la perturbation est: par:
r uur uur uur y = a e j( wt - k .r )
r = xe x + ye y + ze z
Ø La phase spatiale est: y = y e jwt avec y = a e - jkr
urr rr
k.r = 2px / l avec x = r.u =r x.u x + y.u y + z.u z Ø L’amplitude est de la forme:
où ξ est la projection du vecteur r sur la direction de a = cste / r
propagation. Ø Elle est inversement proportionnelle à r, l’amplitude
Ø On appelle surface d’onde l’ensemble des positions diminue en fonction de r, l’onde est amortie.
géométriques (forme géométrique) où la phase spatiale est
constante
urr appelée équiphase. Par conséquent:
x = cste Þ plan
Ø La phase spatiale est: kr = 2pr / l
k.r = 2px / l = cste 33 34
43 44
ur
Ø Par conséquent,
ur ur l’onde électromagnétique est transverse Ø La connaissance du champ électrique E est suffisante pour
(champs E et B sont perpendiculaires
ur ur à la direction de la description d’une onde électromagnétique.
propagation), les champs E et B sont orthogonaux entre eux Ø La polarisation urde l’onde est associée à la direction du
et forme avec la direction de propagation un trièdre directe. champ électrique E. :
Les amplitudes sont reliés par: r ur uur ur uur
r r s = (E Ù B) / m 0 = e 0 .c 2 .(E Ù B)
E 0 = cB0 r ur 2 r
s = e 0 .c. E .u
L’intensité de l’onde électromagnétique est associée au
vecteur de Poynting:
I =< s.s* >= e 0cE 02 / 2
49 50
51 52
53
Maximum de sensibilité de l’œil humain: 555 nm (vert – jaune)54
55 56
Le champ électriqueuur après uur le premier polariseur est 5.7.3. Polarisation par dichroïsme:
noté: E1 = E1.u 1 On dit qu'un matériau présente un dichroïsme
s'il absorbe différemment la lumière selon sa polarisation.
Après l'analyseur, le champ transmis est:
uur uur uur Un polaroïd est réalisé à l'aide de feuilles plastiques
E 2 = E 2 .u 2 = E1.cos a.u 2 enduites d'un matériau organique à grandes molécules puis
Comme l'intensité de l'onde électromagnétique est étirées.
proportionnelle au carré de l'amplitude du champ, on en On obtient alors une grille organique qui va absorber le
déduit la loi de Malus: champ électrique sauf quand celui-ci est perpendiculaire à la
I 2 = I1.cos2 a
direction des molécules.
En conclusion, quand on place successivement un
On a alors un très fort coefficient d'absorption dans la
polariseur et un analyseur, l'intensité lumineuse après le
direction des molécules (T=0,0002%) et une transmittance de
polariseur est liée à l'intensité après l'analyseur par la loi l'ordre de 50% dans la direction perpendiculaire.
de Malus, qui fait intervenir l’angle entre les axes de
On obtient donc à la sortie une onde polarisée
transmission du polariseur et de l'analyseur. 59
rectilignement. 60
Interférence de la lumière
q Observations:
ü Les rayons lumineux sont déviés lors du passage par
l’ouverture: c’est le phénomène de diffraction.
ü L’optique géométrique n’explique pas ce phénomène
69 (propagation en ligne droite …). 70
2) Emission lumineuse:
2.1. Notion de Transition: 2.2. Notion de train d’onde:
Ø Le processus d’émission de la lumière résulte d’une
transition électronique. Ø La lumière est alors émise par trains d’ondes provenant
Ø Une transition correspond au passage d’un niveau des atomes d’une source.
d’énergie à un autre.
Ø Un train d'ondes est une onde de durée de vie finie (limitée
Ø Lors d’un apport d’énergie extérieur, un atome à l’état dans le temps).
fondamental s’excite et subit une transition vers un niveau
d’énergie supérieur. Spontanément il effectue une autre
transition radiative avec restitution l’énergie (libération
d’un photon).
73 74
3) Interférences:
Ø Sur une durée de détection, la phase prendra toutes les L’étude des interférences lumineuses à de nombreuses
valeurs possibles entre 0 et 2π. La polarisation aussi applications dont nous pouvons citer:
change de manière aléatoire d’un train d’ondes à l’autre.
q la mesure de longueurs d’onde et d’indices,
Elle prendra toutes les directions possibles.
q l’étude des lames minces,
q des zones claires qui correspondent à une interférence q les franges sombres d’intensité minimale (I = Imin).
I max = I ( j = 2 pm ) = I ( d = ml )
I max = I1 + I 2 + 2 I1I 2
85 86
97 98
d = s.x / D - (n - 1)e
La différence de marche introduite par la lame est: L’introduction de la lame entraine un déplacement de
d lame = ne - e = (n - 1)e la figure d’interférence et de la frange centrale.
La différence de marche introduite par Dispositif .
Young est: d Young = s.x / D 99 100
d = s.x / D + s.h / d
Si on descend la source de h, la différence de marche
devient:
d = s.x / D - s.h / d
La différence de marche introduite par le déplacement
de la source, est: Le déplacement de la source entraine un déplacement
dsource = s.h / d de la figure d’interférence et de la frange centrale.
101 102
103 104
Décomposition des ondes par une lame à face parallèles (Cas d’une
107
source ponctuelle)
110
Les formules de Fresnel relatives à la réflexion et à la Soit une lame d’épaisseur d et d’indice n éclairée par
réfraction permettent de déterminer les coefficients de une source ponctuelle sous incidence i.
réflexion et de transmission en amplitude. La différence de marche entre les deux premiers
rayons réfléchis est:
Pour les angles petits (faible incidence):
q Coefficient de réflexion: d = nIJ + nJK - IL
avec:
r12 = (n1 - n 2 ) / (n 1 + n 2 ) IJ = JK = d / cos r
IL = IK.sin i = 2d.tg r.sin i
q Coefficient de transmission: Donc:
d = 2n.d (1 - sin 2 r ) / cos r
t12 = 2n1 / (n1 + n 2 )
111 D’où: d = 2n.d.cos r 112
q Le faisceau S1 directement réfléchi traverse donc la q Le miroir M2 est monté sur un chariot, ce qui permet de
séparatrice une seule fois (à la sortie) alors que le faisceau faire varier la différence de marche en tournant une vis
transmis S2 traverse trois fois cette lame. micrométrique.
q Pour compenser la différence de marche parasite qui en q On dispose d’autre part de tout un lot de vis destinées à
résulte entre les faisceaux 1 et 2, une lame identique mais régler l’orientation des lames et des miroirs.
non réfléchissante appelée compensatrice est accolée à la
séparatrice du côté du faisceau S1 réfléchi.
6 6 6 6 6 6 6
q Chacun des faisceaux traverse alors 4 fois l’épaisseur
d’une lame.
119 120
ü Il faut rajouter éventuellement le déphasage introduit par ü Les points d'égale intensité seront
les réflexions de natures différentes (dure et molle). les points correspondant à l’angle
r=cste, et donc de l’angle
d = 2necos(r) + l / 2 d’incidence i constant.
ü Le déphasage est: ü D'où leur nom de franges d'égales
2p inclinaison.
j= 2necos(r) + p ü En ce qui concerne leur forme, ce
l sont des anneaux centrés au point
ü La figure d'interférence obtenue à l'infini sera donc définie correspondant à i=0.
par la répartition en intensité
Configuration Michelson: lame d’air
I = I0 (1 + V.cos(j) )
129
d = 2.e.cos(i) 130
6.3.4.2. Coin d’air: ü Pour le calcul du déphasage, le coin d’air sera considéré
Un coin d’air est un dispositif qui est formé d’une comme une lame d’air d’épaisseur e qui forme un petit
lame mince d'air comprise entre deux lames de verre angle ε éclairée en incidence normale.
formant un petit angle ε. ü La différence de marche est égale:
d = 2.e + l / 2
ü Le déphasage est:
2p
j= 2.e + p
l
ü La figure d'interférence obtenue sur localisée sur le coin
d’air et sera donc définie par la répartition en intensité:
131 I = I0 (1 + V.cos(j) ) 132
CHAPITRE 3 :
Les points d'égale intensité
ü
seront les points
correspondant à e=cste.
ü D'où leur nom de franges
d'égales épaisseur. Diffraction lumineuse
ü En ce qui concerne leur
forme, ce sont des franges
rectilignes perpendiculaires
à l’arête et centrées au point
correspondant à e=0.
Configuration Michelson: Coin d’air
d = 2.e 133 134
1) Notion de diffraction
q En 1665, le Père Grimaldi constate qu’au contour des
obstacles ou aux bords d’un trou, la lumière subit un q Dans le cadre de l’optique, le phénomène de diffraction
éparpillement, et appelle ce phénomène diffraction. met en défaut les lois de l’optique géométrique pour
laquelle la propagation de la lumière est rectiligne dans
q Si l’on cherche à isoler un rayon lumineux en envoyant un milieu homogène et transparent.
un faisceau parallèle à travers un trou de plus en plus
petit, on s’aperçoit que lorsque le trou est assez petit, le En fait le phénomène de diffraction apparaît chaque
faisceau émergeant diverge. fois que l’onde lumineuse rencontre un obstacle mais les
effets ne sont manifestement observables que lorsque les
q Le terme diffraction signifie toute déviation des rayons dimensions de cet obstacle sont de l’ordre de grandeur de
lumineux de leur trajet rectiligne qui ne peut la longueur d’onde.
s’expliquer ni par une réflexion ni par une réfraction.135 136
2) Principe Huygens-Fresnel :
q Le phénomène de diffraction est commun à toutes les 2.1. Enoncé:
ondes. Ø Chaque point P d’une surface diffractante atteint par la
lumière peut être considéré comme une source secondaire
émettant une onde sphérique.
ØL’état vibratoire de cette source
secondaire est proportionnel à
celui de l’onde incidente en P et
à l’élément de surface dS
Exemple: Ondes à la surface de l’eau
entourant le point P.
q La diffraction augmente avec la petitesse des ouvertures.
q La diffraction est totale pour des ouvertures de taille <λ. ØLes vibrations issues des
différentes sources secondaires
N.B: Le son se propage couramment par diffraction (on
interfèrent entre elles.
entend un son sans voir la source qui l’émet). 137 138
Ø « Tous les points d’une surface d’onde peuvent être Ø La diffraction est en fait un phénomène d’interférence
considérés comme des sources secondaires qui émettent entre une infinité de sources secondaires.
des ondes ».
2.2. Formulation:
Si ψ(M) est l’amplitude complexe de l’onde produite
Selon le principe de Huygens - Fresnel, nous postulons en un point M de l’écran d’observation et ψ(P) est l’état
que tout élément d’aire dS entourant
r le point P émet par vibratoire de la source secondaire en P, on a:
diffraction dans une direction u une onde :
dy(M) = y(P). ( exp(- jk.r) / r ) .k(q).dS
2.4.3. Champ proche: Approximation Fresnel: Ondes paraboliques 2.4.4. Champ lointain: Approximation Fraunhofer: Ondes planes
On parle de diffraction de Fresnel lorsqu’on On parle de diffraction de Fraunhofer lorsqu’on
analyse la diffraction (écran d’observation) près de analyse la diffraction (écran d’observation) loin de
l’obstacle (diffractant). l’obstacle.
On dit diffraction en champ proche. On dit diffraction à l’infini (champ lointain).
p k
( (x - x) 2 + (y - h) 2 ) z >> ( x 2 + h2 )
2
z 3 >>
4l 2
x 2 + y 2 xx + yh x 2 + h 2 x 2 + y 2 xx + yh
r =z+ - + r =z+ -
2z z 2z 2z z
Fonction de transfert: Fonction de transfert:
1 e jkr 1 e jkr
h(x, h; x, y) = h(x, h; x, y) =
jl z 147 jl z 148
3) Diffraction de Fraunhofer :
On restreint l’étude de la diffraction au cas important
de la diffraction de Fraunhofer.
On éclaire à l’aide d’une onde plane puis on observe la
diffraction à l’infini.
dy(M) = y(P). ( exp(- jk.r) / r ) .k(q).dS
y (M) = òò dy (M)
S
uuur uuuur
La figure montre l’évolution de la figure de OP = (x, y,0) OM = (u, v,D)
diffraction lorsqu’on passe du régime de Fresnel (champ
La distance r=PM vaut, si l’on se place loin du diaphragme:
proche) vers un régime de Fraunhofer (champ lointain). r uuur uuuur uuur
r = PM = OM - OP
uuur uuuur uuur r
( )
1/ 2
149
r = PM = PO 2 + OM 2 + 2.PO.OM » OM + PO.u 150
r
Où u est le vecteur unitaire qui pointe de O vers M. ainsi: La direction OM est définie par les angles θx et θy :
r » OM - x sin q x - y sin q y x y
sin q x = sin q y =
La direction OM est définie par les angles θx et θy : OM OM
OM.sin qx = x La distance PM vaut, si l’on se place loin du diaphragme:
r uuur uuuur uuur
OM.sin qy = y r = PM = OM - OP
uuur uuuur uuur r
( )
1/ 2
6
Fente Þ x < a / 2 et y < b/2 153 154
-a/2 -b/2
x0
Or: Avec:
ò
-x0
exp( -iax).dx = 2x 0 .sin c(ax 0 )
Imax = I ( 0,0 )
Où l’on définit la fonction sinus cardinal:
sin c(x) = sin x / x 155 156
On retiendra:
q Alors que l’optique géométrique prévoit un point
lumineux dans le plan focal de la lentille, la prise en compte
de la diffraction fait apparaitre une tache centrale de
diffraction dont la largeur est d’autant plus grande que a et b
sont petits.
q Si a diminue, la tache de diffraction s’élargit dans la
direction des x et si b diminue la tache s’élargit dans la
direction des y.
q La tache centrale concentre la majeure partie de
Graphe de la fonction sinus cardinal et de son carré l’éclairement lumineux et sa largeur est telle que
157
sin q x < l / a et sin q y < l / b 158
q On observe également
q Position des minimums (interférence destructive):
des taches satellites qui
représentent une faible On peut montrer que:
part de l’éclairement total.
l
sin qn = n
qOn remarque sur la a
figure de diffraction que
la symétrie quadratique a: largeur de la fente
est conservée. n=1: 1er minimum
n=2: 2ème minimum….
6
159 160
Phénomène
d’interférence
Phénomène de
Diffraction
Le phénomène de diffraction se superpose au phénomène
163
d’interférence. 164
165 166
8) Applications:
8.1. Diffraction Fraunhofer: Ouverture rectangulaire Distribution du champ diffracté:
+ a /2 + b/2
æ k ö æ k ö æ k ö
y (x, y) = Còò y (x, h).exp ç - j (xx + yh) ÷ .dxdh y (x, y) = C.A. ò exp ç - j (xx) ÷ .dx * ò exp ç - j (yh) ÷.dh
S è z ø - a /2 è z ø - b /2 è z ø
1 jkz æ k ö Champ diffracté:
C= e .exp ç j (x 2 + y2 ) ÷
j lz è 2z ø sin u x sin u y
y (x, y) = C.A.a.b. .
ux uy
Champ incident: y0 (x, h) = A Fréquences spatiales:
Fonction de transmission de l’ouverture rectangulaire: ka x
ux = .x = pa
ì1 2z lz
t.(x, h) = í kb y
î0 u y = .y = pb
177
2z lz 178
2
sin 2 u x sin u y Champ incident: y0 (x, h) = A
I(x, y) = I(0,0). 2
.
ux u 2y
Fonction de transmission de l’ouverture circulaire:
ì1
Intensité au Centre: t.(x, h) = t(p) = í
î0
A2 Coordonnées polaires:
I(0,0) = (a.b) 2
l 2z 2 x = pcos q x = w cos a
h = psin q y = w sin a
179 180
9) Diffusion de la lumière:
q Conséquences:
La diffusion est une conséquence du phénomène de
diffraction. v Le ciel est bleu
(diffusion sélective de la lumière
Pour des particules de taille <<l: du soleil par les molécules de
l’atmosphère)
CHAPITRE 4 : 1) Définitions
q Un réseau est une pièce de verre plane rayée de motifs
périodiques nommés traits, c’est un arrangement régulier
de motifs diffractants identiques.
q On distingue les réseaux par transmission constitués de
Réseaux de Diffraction fentes infiniment fines parallèles égales et équidistantes
et des réseaux par réflexion où les fentes sont
remplacées par des échelettes réfléchissantes.
q Le réseau est caractérisé par son pas a qui correspond à
la distance séparant deux motifs diffractants consécutifs.
La densité des traits est le nombre de traits par mètre
n = 1/a.
185 186
2) Intensité diffractée
q On définit le nombre de fentes disponibles (utiles) N. Si
le réseau est de largeur L alors : q Considérons un réseau de N fentes verticales
N = L/a = n.L périodiquement réparties.
q Le tableau suivant donne les ordres de grandeur pour q Notons a le pas du réseau et ε la largeur de chaque fente.
différents types de réseau:
q Quand on éclaire le système par une onde plane en
incidence normale, nous avons l’interférence de la
lumière diffractée par N fentes déphasées (suite
géométrique).
1Inch (pouce)= 2.54cm
187 188
åe - jnf
= 1 + e - jf + e - j2 f + .. + e - j(n -1) f
= (1 - e - jNf ) / (1 - e - jf )
191 192
(1 - e - jNf ) = e - jNf / 2 (e jNf / 2 - e - jNf / 2 ) = 2j.e - jNf / 2 .sin(Nf / 2) L’intensité diffractée par le réseau:
195 196
a.sin qm = m.l
197 198
4) Dispersion angulaire
q L’entier m correspond à l’ordre de diffraction. q Pour un réseau de diffraction, éclairé en lumière
q On remarque que pour l’ordre m = 0, on a θ = 0 quelque polychromatique, la dispersion angulaire est définie
soit la longueur d’onde: une partie de la lumière comme le ratio:
traverse le réseau sans être déviée. D a = dq / dl
q En lumière blanche, l’ordre m = 0 correspond à un
faisceau de lumière blanche (ordre achromatique). Or, on a: a.sin qm = m.l Donc: a.cos q m .dq m = m.dl
q Par contre, pour les ordres m ≠ 0, la déviation θ est D’où:
fonction de la longueur d’onde: le système est alors
dispersif et en lumière blanche, on observe une dq m
Da = =
décomposition spectrale de la lumière suivant différentes dl a.cos qm
directions.
199 200
Da = m / a
201 202
http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques_charrier/tp/michelson/simage.html
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203 204
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