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REPUBLIQUE TUNISIENNE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE ET MINISTERE DE LA SANTE

UNIVERSITE DE SOUSSE
ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE DE SOUSSE

Licences Appliquées en Sciences


Et Techniques de la Santé

GUIDE POUR LA RÉDACTION DU

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDES


PREAMBULE

A la fin des études en Sciences et techniques de la Santé, l'étudiant doit


élaborer un mémoire sur un thème d'intérêt choisi par lui en accord avec
son encadreur et approuvé par le comité scientifique de chaque Licence
Appliquée de l’ESSTS de Sousse. L’étudiant est encadré par un ou deux
directeurs de mémoire de son choix, qui maitrisent le sujet traité et la
méthodologie de recherche.
Le travail sera présenté et évalué par un jury. Il correspond à une unité
d’enseignement qui sera noté sur 20 points. Cette note entre dans la
moyenne du 6ème semestre de la Licence Appliquée. Toute note inférieure à
dix sur vingt (<10/20) est éliminatoire et oblige l’étudiant { refaire le
travail et le soutenir avant la délibération pour la session de contrôle sinon,
une note de 00/20 lui sera attribuée et il sera considéré comme redoublant.

Le mémoire couronnera le cycle des études pour l’obtention du Diplôme de


Licence Appliquée en Sciences et Techniques de la santé. Le présent guide a
pour objet de vous guider et de vous orienter dans la réalisation de ce
mémoire. Il sert aussi de référence pour les directeurs des mémoires et
aussi pour les membres de jury dans leur évaluation du sujet.

« Pour que le travail de recherche ait une valeur scientifique certaine, il faut
que l’étudiant ait lui-même aussi un esprit scientifique. Il doit être doté d’un
ensemble d’aptitudes intellectuelles et de dispositions morales : une bonne
compréhension du sujet, une solide connaissance de son domaine de
recherche, une rigueur dans l’observation des faits et l’analyse des données,
une honnêteté et une objectivité dans l’interprétation des résultats».

Pr Mohamed BEN DHIAB


Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences

et Techniques de la Santé de Sousse

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SOMMAIRE

PREAMBULE

CADRE PEDAGOGIQUE

A- Introduction
B- Encadrement
C- Choix du sujet
D- Considérations légales et éthiques

PHASES ET ETAPES DE LA CONDUITE DU MEMOIRE


A- Choix du sujet et question préliminaire:

B- L’exploration du sujet
C- Elaboration de la problématique:

D- Phase méthodologique
E- Collecte et interprétation des données

STRUCTURE DU MEMOIRE
A- Plan du mémoire
B- Consignes de forme
C- Gestion des références

PROCEDURE ADMINISTRATIVE D’ENREGISTREMENT ET DE SOUTENANCE

ANNEXES
Annexe A : Fiche signalétique
Annexe B : Couverture

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CADRE PEDAGOGIQUE

A- Introduction :

L’étudiant en sciences et techniques de la santé doit élaborer un mémoire de fin


d’études en fin de sa troisième année. Ce mémoire permet d’intégrer les objectifs de la
formation (compétences, professionnalisation) et d’initier les étudiants aux études de
recherche nécessaire à la promotion de sa profession.

Le travail doit être réalisé par binôme (deux étudiants de la même spécialité) et en cas
d’impossibilité jugée par l’administration, de façon individuelle.

Ce guide d’élaboration du mémoire de fin d’études de licence appliquée en sciences et


techniques de la santé a pour objectifs d’indiquer l’organisation et la structure à
respecter lors de son élaboration et de fournir des recommandations pratiques pour la
rédaction du sujet et pour la soutenance.

B- Encadrement:

L’encadreur doit être choisi par l’étudiant. Il peut être un médecin, un professeur de
l’enseignement paramédical, un inspecteur de l’enseignement paramédical ou un
personnel paramédical expérimenté (technicien supérieur de la santé, infirmier). Ce
dernier doit être obligatoirement associé à un co-directeur, médecin ou professeur de
l’enseignement paramédical.
NB : Les encadreurs du mémoire ne feront pas le travail { la place de l’étudiant.

C- Choix du sujet :

Le mémoire de fin d’étude est un travail scientifique. Pour qu’il soit réussi il faut qu’il
présente un intérêt pour l’étudiant. Ainsi, le choix du sujet peut être inspiré :

 D’une expérience personnelle : un vécu personnel ou familial,…


 D’une expérience de soignant : au cours du stage, une situation de soins,…
 D’un secteur dans lequel vous aimerez exercer : hospitalier, extra hospitalier,

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 D’un domaine des soins : urgence, chirurgie, podologie, pédiatrie, gériatrie,
psychiatrie, santé mentale, etc.

‘‘Choisir un sujet, c’est trouver une question de professionnel pour laquelle on n’a pas de
réponse { priori’’ (Poisson & Jovic, 2011).

NB : Le comité scientifique de chaque licence appliquée de l’Ecole Supérieure des


Sciences et Techniques de la Santé (Sousse) examine vos propositions des sujets et vous
oriente. Il est nécessaire d’avoir l’accord final de ce comité avant de commencer le
travail de fin d’études.

D- Considérations légales et éthiques

Le sujet de mémoire concerne généralement des personnes (patients, soignants,


administrateurs,…). Il doit être fait dans le respect des personnes (respects de la dignité,
de la sécurité et de la confidentialité des données à caractère personnel).
Il s’agit aussi d’un travail scientifique qui doit être conduit avec honnêteté scientifique et
sans plagiat.
Le plagiat consiste { ce que le chercheur s’approprie les écrits des tiers et/ou leur
production et/ou leurs innovations scientifiques. Conforment au décret n° 2008-2422
du 23 juin 2008, relatif au plagiat dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique, les cas de plagiat sont :
- La non mention avec précision et honnêteté de la source de chaque information
lors de :
* la reprise textuelle des documents,
* l’utilisation des résultats des recherches scientifiques théoriques ou appliquées,
* la traduction des citations d’autres auteurs,
* l’utilisation des données, des graphiques ou autres,
* l’exploitation des informations publiées sur internet ou circulant par tout autre moyen:
électronique, audio-visuel, cinématographique ainsi que l’utilisation des logiciels et
applications informatiques ou autres.
- La non mention entre guillemets de citations ou de leur traduction reproduites,
telle quelles.

En cas de Plagiat, une note de zéro (00/20) sera attribuée avec mise en action des
procédures disciplinaires conformément au règlement intérieur de l’ESSTS de Sousse.

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PHASES ET ETAPES DE LA CONDUITE DU MEMOIRE

L’étudiant(e) devra suivre dans la rédaction de son travail de recherche la


structure I.M.R.A.D qui est adoptée dans le travail de recherche scientifique et dans la
publication des articles scientifiques. Cette structure comporte :
I : Introduction et problématique.
M : Matériels et méthodes.
R : Résultats.
A : and= et
D : Discussion.

A- Choix du sujet et question préliminaire

Au cours de cette phase l’étudiant est appelé { choisir minutieusement et avec son
directeur un sujet d'actualité à partir d'une situation réelle, situation vécue ou observée,
lors d’un stage, { partir d’un article lu ou d’une expérience personnelle. Cette situation a
interpellé l'étudiant à se poser son questionnement et a suscité sa réflexion.

Toute recherche vise à analyser et/ou à résoudre un problème. Dans la problématique


du mémoire, l’étudiant doit :

 Décrire les contraintes pratiques rencontrées et qui ont orienté au sujet de la


recherche.
 Déterminer le champ et le lieu de l’étude.
 Argumenter le choix et l’intérêt du sujet.
 Cerner la question de recherche à laquelle l'étudiant va répondre au terme de son
travail de recherche.
 Définir les objectifs de la recherche et l’apport de son étude.

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B- L’exploration du sujet (documentation sur le sujet)

Elle consiste à explorer tous les mots-clés, les concepts en rapport avec la question de
recherche. Afin de bien s’imprégner de la question de recherche et pour compléter son
exploration, l’étudiant doit mener une investigation en cherchant des références et des
articles en lien avec son sujet de recherche.
Chaque étudiant doit consulter les bases de données bibliographiques (en particulier :
banque de données de la santé publique BDSP, PUBMED, MEDLINE, EM.CONSULTE,
Google Scholar,…). Cette étape est primordiale car elle permet de bien rédiger la
problématique et de bien cerner la question de recherche.

C- Elaboration de la problématique

La problématique va permettre d’argumenter le choix du sujet et les objectifs de


recherche. Elle conduit à la question ou à l’hypothèse de recherche.

Comment élaborer une problématique ?

Très simplement en se posant les questions suivantes, dès le choix de sujet :

 Pourquoi ai-je choisi ce sujet ?


 Où est le problème ?
 Qu’est-ce qui pose problème ?
 Qu’est-ce que je vais apporter aux personnes, aux professionnels ou au système
en traitant ce sujet ?

La question de départ doit répondre à un certaines exigences :


- clarté : précise, concise, univoque,
- faisabilité : réaliste,
- pertinence : vraie question qui étudie ce qui existe.

Elle détermine en quelques lignes, ce qui va être exploré.

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Exemples de situations problématiques :

• Fréquence mal connue d’un problème : une maladie (anémie du nourrisson, infection
nosocomiale, microtraumatismes des pieds, …), un comportement ou un facteur de
risque (obésité, non utilisation des services de soins, pratiques incorrectes du
personnel de santé, mauvaise gestion des médicaments, mauvaise organisation des
soins..) …,
• Facteurs non connus d’un problème : pourquoi la fréquence du problème est élevée ?
quels sont les facteurs déterminants ? y a-t-il un lien ou une relation entre le facteur
soupçonné et le problème ?
• Efficacité inconnue d’une intervention : médicament, acte de soins, programme de
santé (programme de vaccination ou de dépistage d’une maladie), séance d’éducation
pour la santé …
• Ecart entre situations souhaitée et actuelle.

D- Phase méthodologique

Cette phase consiste à choisir le devis de recherche / protocole de l’enquête en se basant sur
l'objectif de l'étude, définir la population et l’échantillon d’étude, décrire les méthodes de
collecte et d’analyse des données.

L’étudiant est amené à décrire en détail, comment il va réaliser l’enquête:

1. Le devis de recherche en se basant sur le but de l’enquête,

2. La méthode ou l’approche adoptée,

3. Les techniques d’échantillonnage :

- décrire les caractéristiques et les variables sociodémographiques des sujets à enquêter ;

- définir la taille de l’échantillon (choix de la population, les critères d’inclusion et de non-


inclusion),

4. Les outils et les instruments les plus appropriées pour mener l’enquête, sans oublier de
mentionner l'instrument utilisé (Grille d'observation ou questionnaire …).

5. La période et le lieu du déroulement de l’enquête

6. Les considérations éthiques { respecter pour mener { bien l’enquête et pour préserver les
droits des participants { l’enquête.
7- Interprétation et analyser les données: (en précisant le logiciel utilisé pour traiter les
résultats)

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Types de devis de recherche:

L’étudiant doit préciser le type de l’étude effectuée :

Etude Qualitative: La phénoménologie, l'ethnographie, la théorisation ancrée, la


recherche historique, l'interactionnisme symbolique et le constructivisme constituent
les principaux types de recherche qualitative. Ce type de recherche a pour but l'examen
des significations et la recherche de sens.

Etude Quantitative: Contenant la recherche descriptive, corrélationnelle et


expérimentale.

 Etude descriptive: qui décrit un problème de santé dans une population ou un


groupe d’individus et en établit :
– la fréquence
– la distribution en fonction des caractéristiques
• de personne :
 facteurs démographiques: âge, sexe, race, statut matrimonial,
profession …
 mode de vie: consommation alimentaire, usage de médicaments…
 classe sociale : revenu, niveau d’instruction, type d’habitat …
• de lieu : urbain ou rural, type du service hospitalier, de l’unité de soins …
• de temps : saison, année …

Les études descriptives peuvent être :


Des études transversales : étude d’une maladie ou d’un facteur { un moment donné
(génèrent des données de prévalence),
Des études longitudinales (rétrospectives ou prospectives) : suivre, sur une période
de temps donnée, une population pour s’intéresser { un événement (génèrent des
données d’incidence).

 Etude analytique (ou explicative) : sert à comparer entre au moins deux


groupes :

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– Etude de cohorte : l’un des deux groupes est exposé au facteur étudié et l’autre
non exposé (groupe témoin) ensuite au cours de l’analyse, la comparaison portera
sur la fréquence d’apparition de la maladie chez les deux groupes.
Exemple, pour l’étude de la relation Tabac / cancer : groupe de fumeur et un
groupe de non fumeur seront suivis dans le temps. Ensuite on calcule et on
compare la fréquence du cancer chez les deux groupes. Si la fréquence est
significativement plus élevée chez les fumeurs on conclu que le tabac est un
facteur de risque du cancer.

– Etude cas- témoins : est effectuée auprès d’un groupe de Cas (sujets atteints de la
maladie) et un groupe de Témoins (sujets indemnes), l’enquête cherchera dans
les antécédents des deux groupes s’il y a eu exposition au facteur étudié. Au cours
de l’analyse des résultats la comparaison portera sur la fréquence de l’exposition
parmi les cas et parmi les témoins.
Exemple : pour l’étude de la relation Tabac / cancer : un groupe de malades
cancéreux et un groupe de personnes non malades chez qui on recherche et on
compare la fréquence du tabagisme dans chacun des deux groupes. Si la fréquence
du tabagisme est significativement plus élevée chez les cancéreux on conclu que le
tabac est un facteur de risque du cancer.

 Etude expérimentale : sert { rechercher l’efficacité d’une intervention


(médicament, acte de soins, programme de santé) n’est pas connue.
Si l’échantillon de la population étudiée est tiré au sort l’étude est dite randomisée.
Si le choix est fait autrement, l’étude est dite quasi expérimentale : par exemple
l’évaluation des connaissances des personnes avant et après une séance d’éducation
pour la santé correspond à « une étude quasi expérimentale type avant – après ».

L’étudiant doit aussi définir la population et l’échantillon de l’étude :

La population est l’ensemble des unités concernées par la problématique (les


unités peuvent être des personnes, des structures sanitaires, des thérapeutiques,
etc.). Elle peut être un ensemble très grand dont il est, le plus souvent, impossible
de faire une étude exhaustive (concernant toutes les unités de cette population).

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L’échantillon est un sous ensemble extrait de la population.
 L’échantillon est dit aléatoire si les unités statistiques sont sélectionnées au
hasard (tirage au sort).
 L’échantillon est représentatif de la population cible (d’où il est tiré) à 2
conditions :
– sa taille (effectif ou nombre d’éléments composant l’échantillon) est
suffisamment grande,
– extrait au hasard de la population : tiré au sort (ou randomisé).
Si l’échantillon est représentatif, les résultats de l’étude pourront être généralisés et
extrapolés à la population cible.

 Les méthodes d’échantillonnage


• Méthodes Aléatoires : basées sur les lois du hasard :
 Echantillonnage aléatoire simple
 Echantillonnage systématique,
 Echantillonnage stratifié,
 Echantillonnage en grappe.
• Méthodes Empiriques : tentent de reproduire le plus fidèlement possible
la population cible, en tenant compte des caractéristiques connues de
celle–ci. C’est le cas, par exemple, du sondage par choix raisonné.

Les variables doivent être précisées. Il s’agit d’une caractéristique observée susceptible
de prendre plusieurs valeurs d'un ensemble auquel une mesure numérique peut être
appliquée. La taille, l'âge, le revenu, la province ou le pays de naissance, les années
d'études, la maladie et le type de logement sont tous des exemples de variables.

Les variables peuvent être de deux types :


- Une variable quantitative est mesurable numériquement, elle peut être :
* quantitative continue et peut prendre un nombre infini de valeurs au sein d’un
intervalle donné. Exemple : poids, taille, glycémie

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* quantitative discrète ou discontinue et posséder des valeurs comptées, elle ne
prend qu’un nombre fini de valeurs { l’intérieur d’un intervalle donné. Exemple :
nombre d’enfants dans un foyer…

- Une variable qualitative ou catégorielle n’est pas mesurable numériquement. Elle


qualifie le sujet en deux ou plusieurs modalités.
Exemples : « couleur des cheveux » (à plusieurs modalités : brun, blond, roux, noir) ;
« groupe sanguin » (à quatre modalités : A, B, AB, O).

Si une variable comporte un très grand nombre de valeurs, il est plus facile, pour
présenter les données, de grouper les valeurs en intervalles de classe (exemple : grouper
les valeurs de l'âge en classes : 0-4, 5-9, 10-14, 15-19, etc.), que de présenter toutes les
valeurs séparément. Cela permet de distinguer plus facilement les tendances des
données.
Il faut aussi préciser la ou les sources d’information pour pouvoir mesurer les variables
identifiées. De la (les) source(s) d’information va (vont) dépendre la (les) méthode(s) de
collecte des données et les instruments de mesure à utiliser.

Les méthodes de collecte des données peuvent être :

 Méthodes de l’entrevue : l’instrument de mesure ou l’outil de collecte des


données est un questionnaire écrit :
- auto-administré (rempli par la personne interrogée),
- ou rempli par l’enquêteur.

 Méthodes d’observation : l’instrument de mesure ou l’outil de collecte des


données est une Grille d’observation (remplie par l’enquêteur),

 Méthode utilisant des renseignements disponibles dans des registres, des


dossiers de malades : l’instrument de collecte des données est dit Fiche de
collecte de données ou bordereau (rempli par l’enquêteur).

• Autres méthodes utilisées notamment dans le cadre des études qualitatives


(Guide d'entretien non dirigé, semi-dirigé ou dirigé).

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E- Collecte et interprétation des données

C’est le déroulement de l’enquête avec, par exemple, distribution et récupération des


questionnaires ou encore l’observation.
Cette phase permet de traiter, d’analyser et de discuter les données récupérées.
Le traitement des informations obtenues comprend différentes étapes :

- Description des données,


- Mesure des relations entre les variables (si l’étude est analytique ou expérimentale),
- Comparaison des résultats observés aux relations théoriquement attendues par
l'hypothèse et mesure de l'écart entre les deux.
- Confirmation ou infirmation de l’hypothèse.

Pour pouvoir interpréter les données collectées lors des études épidémiologiques, nous
avons besoin de les organiser sous différentes formes.

1. Méthode numérique sous forme de rapports: ratio, proportion ou taux.

En épidémiologie, les fréquences des cas sont toujours évaluées par rapport à la
population étudiée. En effet, une fréquence absolue (nombre de cas) de 50 aura une
importance bien différente selon qu’elle est relevée dans une population de 1000 ou de
100 000 sujets.

- Ratio : (= a / b), c’est un rapport entre deux entités distinctes et mutuellement


exclusives. Exemple : sexe ratio = Nombre des hommes / nombre des femmes au sein de
la population étudiée.

- Proportion : (= a / a + b), le numérateur est inclus dans le dénominateur et le résultat


est exprimé en général en pourcentage. Exemple : le nombre d’homme par rapport {
l’ensemble de la population.

- Taux : [(a / b) x k], mesure la probabilité de survenue d’un événement donné


(maladie) au cours d’une période pour une population bien définie. Certains taux sont

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également des proportions. Trois catégories de taux sont le plus souvent utilisées en
épidémiologie : les taux de morbidités (Incidence et Prévalence), de mortalité et de
natalité.
Pour l’étude de la distribution des valeurs observées, on peut calculer :
- Les mesures de tendance centrale, c'est-à-dire les mesures de l'emplacement où se
trouve le milieu ou le centre d'une distribution : la moyenne, la médiane, et le mode.
- Les mesures de dispersion qui décrivent dans quelle mesure les observations divergent
autour de la tendance centrale : l’étendue, l’écart type, la variance et les quartiles.

2. Représentations tabulaires et graphiques

La représentation visuelle des données épidémiologiques sous forme de tableaux ou de


graphiques, permet de faciliter l’analyse et l’interprétation des résultats et aussi leur
communication à des lecteurs ou à un auditoire.

Les tableaux

Un tableau peut être:


- un tableau simple à une seule entrée : il présente la fréquence d’une seule variable. La
première colonne donne la liste des catégories ou des intervalles des classes. Dans les
colonnes suivantes, on peut faire figurer la fréquence absolue (effectifs par classe), la
fréquence relative (proportion de l’effectif de la classe par rapport au total de la
population) et aussi la fréquence cumulée s’il s’agit d’une variable quantitative (Tableau
I).
Tableau I: Nombre d’enfants chez les mères dans le quartier X en 2014
Nombre des Effectif ou Fréquence Effectif cumulé Fréquence relative
mères ayant : Fréquence relative (en cumulée (%)
absolue %)
0 enfant 8 26,66 08 26,66
1 enfant 8 26,66 16 53,32
2 enfants 7 23,33 23 76,65
3 enfants 3 10,00 26 86,65
4 enfants 2 6,66 28 93,31
5 enfants 1 3,33 29 96,64
6 enfants 1 3,33 30 100
30 99,57

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- ou bien un tableau à double entrée : c’est un tableau de contingence qui considère
la répartition combinée de 2 variables (tableau II).

Tableau II: La répartition des diabétiques hospitalisés à l’hôpital X au cours de


l’année 2014 selon l’âge et le sexe.
Classe Sexe Masculin Sexe féminin Total
d’âge Effectif % Effectif % Effectif %

< 20 ans 88 33,84 79 48,76 167 39,57

20 - 39 103 39,61 65 40,12 168 39,81

ans
40 – 59 44 16,92 10 6,17 54 12,80

ans
> 60 ans 23 8,84 4 2,50 27 6,39

Non 2 0,76 4 2,50 6 1,42

précisé
Total 260 61,61 162 38,38 422 99,99

Un tableau doit être aussi simple que possible et comporter toutes les informations
nécessaires à sa compréhension sans que le lecteur ait besoin de consulter un texte
d’explication. Le titre doit être clair et fournir des informations sur le sujet étudié.

a. Les Graphiques

Histogramme : c’est un diagramme formé d'une suite de colonnes avec un


intervalle de classe en abscisse et une courbe de fréquences en ordonnée.
L'histogramme est un outil fréquemment utilisé, notamment pour résumer des données
quantitatives discrètes ou continues mesurées dans une échelle d'intervalles de classes.
Pour chaque classe, un rectangle est construit dont la base correspond aux valeurs de ce
groupe, et dont la taille du rectangle est proportionnelle au nombre d'observations dans
le groupe. Cela signifie que les rectangles seront d'une hauteur différente.
Un histogramme a une apparence semblable au graphique à barres verticales, mais
lorsque les variables sont continues, il n'y a pas d'écart entre les barres (figure 1).

15
Figure 1. Distribution des salaires de la société en 2013

Lorsque les variables sont discrètes, des écarts devraient être laissés entre les barres
(figure 2).

Figure 2 : Fréquence des résultats d'un test de mathématique de 10 questions

Dans un histogramme, la fréquence est mesurée par la surface de la colonne (Si les
intervalles des classes sont égaux la fréquence correspond à la hauteur de la barre).
Dans un graphique à barres verticales, la fréquence est mesurée par la hauteur de la
barre.

Polygones des fréquences

C’est un graphique formé en reliant les points médians des colonnes d'un histogramme
(figures 2 et 3). Ces graphiques sont utilisés seulement pour présenter des données
concernant des variables continues d'un histogramme. Il est utile pour montrer la
continuité de la variable à l'étude.

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Figure 3. Distribution des salaires de la société

Graphique linéaire simple : représente { l’aide d’une courbe les fréquences


d’une variable continue (figure 4)

Figure 4. Consommation des drogues chez les adolescents

Graphique à secteurs : utilisé pour la représentation de la fréquence des


variables qualitatives (graphique 5).

20%
Neant
40%
Primaire
10%
Secondaire
30%
Supérieur

Figure 5. Niveau Scolaire des mères consultant aux CSB de Sousse (2014)

17
o Les variables qualitatives peuvent être aussi représentées par un
diagramme en barres.

L’étape suivante concerne l’interprétation des données. L’étudiant doit expliquer,


discuter, commenter et comparer les résultats en considérant :
– La littérature : citer des références
– Le contexte de l’enquête : la méthodologie, la réalité du terrain,
– Les points forts du travail ainsi que ses faiblesses ou ses limites.

18
STRUCTURE DU MEMOIRE

A- Plan du mémoire

Le mémoire doit comporter les composantes suivantes :

1- Le titre : un bon titre est une suite de mots, la plus brève possible, qui décrit
correctement le contenu du mémoire.
2- Remerciements
3- Table des matières
4- Liste des figures
5- Liste des tableaux
6- Liste des abréviations
7- Le texte du mémoire :
Il doit être rédigé au présent. Il obéit à la structure I.M.R.A.D avec :

 Introduction : (1-2 pages):


 brève et permet de cerner la problématique.
 justifie le choix du sujet,
 terminée en énonçant le ou les objectifs de recherche.

 Méthodologie : (1-2 pages),

 Résultats : (8 – 20 pages),

 Discussion : (7- 20 pages) :


 commence par la réponse { la question posée { l’introduction, c’est { dire par
la conclusion à tirer une fois le travail fait.
 compare les résultats { ceux d’autres auteurs.
 se termine par une ouverture sur l’avenir. Les résultats obtenus et les
comparaisons permettront d’orienter et de proposer des recherches futures.

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 La conclusion (1-2 pages):
Elle comprend 3 parties : un rappel des grandes lignes de la méthodologie, une
présentation détaillée des apports de connaissance dont le travail est à l'origine
(c'est-à-dire les principaux résultats) et des perspectives qu’il ouvre.

 Les annexes :
Suppléments joints à la fin du document. Il peut s’agir du questionnaire,
d’autorisation, d’avis éthique, des résultats supplémentaires ou d’autres documents
pertinents qui ont été utilisés lors du travail et qui complètent l'information
contenue dans le texte.
Toute annexe est référencée dans le texte (corps du travail). La première annexe
référencée sera nommée Annexe A, le second, Annexe B, et ainsi de suite. Chaque
annexe a un titre et est paginée en chiffre arabe.

 Les références bibliographiques (voir les instructions en fin de ce chapitre)

8- Le résumé :

 « Carte postale » du mémoire,


 Longueur maximale: une page dactylographiée, placée en fin du document.
 Ecrit au présent, dans un style simple et clair.
Il comporte tous les chapitres portant sur les faits qui se rapportent au travail
accompli.
Il a une structure identique à celle du compte rendu de recherche : I.M.R.A.D
 I : Introduction : ce qu’on a fait et pourquoi on l’a fait : l’énoncé de la question
est posé en deux ou trois lignes.
 M : Materiel and methods : comment a été fait le travail ? en 3-5 lignes.
 R : Results (résultats) : ce qu’on a trouvé. Cette partie doit faire plus de la
moitié du résumé.
 A: And (et)
 D : Discussion : elle correspond au premier chapitre de la discussion, c’est {
dire à la conclusion au travail qui est la réponse à la question posée en
introduction. Cette partie doit comprendre 2 à 3 lignes.

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B- Consignes de forme

1- Texte du mémoire (recommandations)

Ecrire sur le recto de la feuille.


Police de caractère : choisir un caractère de bonne lisibilité d'une taille suffisante : 12
points en moyenne, préférez celles avec empattements (Times New Roman, Cambria,
Georgia).
Ne pas utiliser les polices excentriques comme « Curlz » ou « Mistral ».
Utiliser toujours le même caractère  sobriété et uniformité dans la présentation.
L'usage de caractères gras ou en italique est à consommer avec modération.
Alignement : « justifié ».
Les paragraphes doivent être stylés pour éviter "les veuves et orphelines", lignes
isolées en début de feuille.
Marge :

- Gauche et droite : 2,5 cm minimum (important pour la reliure et l'impression).


- Haut : 1,5 cm minimum.
- Bas : 2 cm minimum.

Interligne:
- Double interligne : Texte
- Simple interligne : Notes de bas de page, Citations de plus de 40 mots (mises en
retrait), Références
Pagination:
- La pagination doit être en chiffres arabes et peut être placée dans l'en-tête ou en
pied de page, centrés ou non.
- Toutes les pages sont comptées dans la pagination, mais elles ne doivent pas être
toutes paginées.
- Les pages qui sont comptées, mais non paginées : page titre, page remerciements,
sommaire, première page de la table des matières, page titre et première page de
chaque partie du travail, première page des références. Un tableau, ou une figure, qui
occupe toute une page, en format paysage, est compté, mais non paginé

21
- Les pages liminaires sont paginées en chiffres romains minuscules (i-ii-iii-iv), les
autres doivent être paginées en chiffres arabes (1-2-3-4) : La page titre débute à "i"
(non paginée). La table des matières n’est pas paginée, mais constitue la page "ii" du
travail de session. L’introduction constitue la page 1 du texte, en chiffre arabe, sans
être paginée.
- Toute nouvelle partie (chapitre, table, annexe) commence toujours sur une
nouvelle page.

2- Couverture

Le contenu doit être conforme à la page de garde en annexe.

Il faut effectuer le choix du support en prenant en compte les recommandations


suivantes :

 Une couverture cartonnée de couleur claire permet d’en faire ressortir le contenu.

 Une reliure sans spirale permet d'avoir une tenue plus rigide. Une reliure cuir, plus
onéreuse, suppose que les informations portées sur la couverture sont fiables et
pérennes, ce qui n’est pas toujours garanti au moment de l’impression.

C- Gestion des références

La citation des références dans un travail scientifique (mémoire, thèse, article


scientifique,...) permet au lecteur de justifier tout fait énoncé.
Les documents référencés peuvent être des articles, des livres, des chapitres de livres,
des documents officiels, des banques de données ou toute autre forme de publication
facilement accessible.
L’étudiant doit choisir avec pertinence les meilleurs documents car trop de références
traduiraient l’absence d’esprit critique.
Dans tout travail scientifique, il faut veiller à ne citer que les documents publiés que l’on
a lus et compris.
Il faut toujours indiquer la source de vos références dans le texte. Sinon, c'est du plagiat.

22
1- Considérations Générales:

Place des références :


• La référence est appelée le plus tôt que possible après l’énoncé du fait.
• Elle peut être placée au milieu ou à la fin de la phrase.
• Elle peut être citée plusieurs fois dans un document.
• Les références sont citées dans l’introduction, dans le paragraphe Méthodologie et
dans la discussion. Il ne doit pas y avoir de références dans les résultats ni dans le titre
ou le résumé.
• Des références peuvent être citées dans les figures ou les tableaux.

Choix des références dans une bibliographie:


Les références sont présentées à la fin du document scientifique et doivent être
distinguées de la bibliographie.
• Les références contiennent la liste des articles qui ont été cité dans le texte et
auxquels le lecteur peut se référer. Elles doivent être bien sélectionnées en retenant
celles des études qui sont les plus pertinentes et les plus facilement accessibles
pour le lecteur.
• La bibliographie concerne l’ensemble des articles et livres écrits sur un sujet précis
ou sur un auteur.
Le terme « Références bibliographiques » est impropre.

Qualité des références:


Les erreurs dans les références sont de deux types:
• Inexactitudes de transcription du libellé de la référence
• Erreurs dans la citation du contenu de la référence (Mal interprétation de la pensée
originale des auteurs)

Références à éviter:
D’une façon générale, les références doivent être accessibles au lecteur. Toute référence
qui ne répond pas à cette condition ne doit pas être citée:
• Articles d’accès difficile

23
• Thèses (accessibilité limitée à la ville universitaire où a été soutenue la thèse)
• Résumés de congrès (abstracts) publiés dans des périodiques
• Lettres
• Communications personnelles : ne sont pas citées dans la liste des références et
nécessitent d’avoir l’autorisation de l’auteur cité
• Articles « Sous Presse »

Références à proscrire:
• Résumés de congrès non publiés dans des périodiques
• Articles « soumis pour publication »
• Communications orales
• Références de seconde main: c’est le fait de rapporter des faits déjà cités dans un
article sans aller consulter le texte d’origine (Risque d’erreur d’interprétation).

2- Style et Format des références:

Le système de références à suivre est le Système numérique (Vancouver). Il est le


plus utilisés par les journaux biomédicaux pour des raisons de lisibilité et des raisons
économiques. Il est mis à jour par le Comité international des rédacteurs de revues
médicales (CIRRM).
Dans le corps du texte:
- Les références sont numérotées avec un chiffre arabe par ordre d’apparition dans
le texte.
- Si une référence est citée plusieurs fois, elle conserve le numéro qui lui a été
attribué lors du premier appel.
- Les numéros sont cités entre parenthèses. Si plusieurs références sont citées dans
la même parenthèse, elles sont classées par ordre croissant et séparées par des
virgules.
- Si plusieurs références successives sont citées, seules la première et la dernière
sont citées et elles sont alors séparées par un trait d’union.

24
Dans la liste des références:
Il faut mettre les numéros et citer les références en suivant les exemples de Vancouver
(www.icmje.org).

Les recommandations du Comité international des rédacteurs des revues médicales


(CIRRM) (International Committee of Medical Journal Editors (ICMJE)) proposent 42
exemples qui permettent de référencer les documents les plus souvent consultés.
(International Committee of Medical Journal Editors (ICMJE) Recommendations for the
Conduct, Reporting, Editing and Publication of Scholarly Work in Medical Journals:
Sample References (http://www.nlm.nih.gov/bsd/uniform_requirements.html))

Ces exemples disponibles constituent la source primaire du style Vancouver. Toutefois,


pour la vérification d’exemples complexes ou peu communs, le document de référence à
consulter est « Citing medicine : the NLM style guide for authors, editors, and
publishers. » (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK7256/)

 Exemples de références selon le style Vancouver:

1. Articles dans des revues :

Auteurs:
Au delà de six auteurs, seuls les six premiers sont cités et suivis par « et al ». Le nom des
auteurs (la première lettre en majuscule, les autres en minuscules) est suivi des initiales
des prénoms en majuscules, continues et sans point intercalaire, et d’une virgule. Le
dernier nom est suivi d’un point.

Titre de l’article:
Il est transcrit dans sa langue originale et suivi d’un point.

Identification de la revue et les coordonnées de l’article:


Le nom de la revue est indiqué en abrégé selon l’Index Medicus. Il n’est pas suivi d’un
point. Quand la revue n’est pas indexée, il faut donner le nom de la revue sans
abréviations.
Après le nom de la revue, l’année de la publication est suivie d’un point virgule. Puis le
numéro du tome ou du volume est suivi de deux points. Enfin, la première page de

25
l’article séparée par un tiret de la dernière page. Seuls les chiffres différents de ceux de
la première page sont transcrits. Un point termine la référence.

Format général :

Exemples:
Petitti DB, Crooks VC, Buckwalter JG, Chiu V. Blood pressure levels before dementia.
Arch Neurol. 2005 Jan; 62(1):112-6.

Halpern SD, Ubel PA, Caplan AL. Solid-organ transplantation in HIV-infected patients. N
Engl J Med. 2002; 347:284-7.

2. L’auteur est une Organisation :


Mêmes principes que pour un article dans une revue.
Exemple:
Diabetes Prevention Program Research Group. Hypertension, insulin, and proinsulin in
participants with impaired glucose tolerance. Hypertension. 2002; 40(5):679- 86.

3. Un livre:
La référence d’un livre doit comporter dans cet ordre le nom des auteurs, le titre du
livre, le numéro de l’édition, la ville de la maison d’édition, le nom de la maison d’édition,
l’année de l’édition et le nombre de pages ou les pages exactes à consulter (la première
et la dernière).

Format général :

26
Exemple:
Murray PR, Rosenthal KS, Kobayashi GS, Pfaller MA. Medical microbiology. 4th ed. St. Louis:
Mosby; 2002.

4. Un chapitre d’un livre:

Si les auteurs de chaque chapitre sont identifiés, la référence comporte les noms des
auteurs suivis d’un point. Ensuite le titre du chapitre du livre suivi d’un point. La
mention « Dans » ou « In » est suivie de deux points puis des noms des rédacteurs du
livre, suivis de « eds » pour « editors » et ensuite un point.
Le titre de l’ouvrage est transcrit en entier dans sa version originale suivi d’un point. La
ville puis le nom de la maison d’édition sont cités. L’année de publication est citée puis la
première et la dernière page du chapitre.

Exemple:
Meltzer PS, Kallioniemi A, Trent JM. Chromosome alterations in human solid tumors. In:
Vogelstein B, Kinzler KW, editors. The genetic basis of human cancer. New York:
McGraw-Hill; 2002. p. 93-113.

5. Une thèse ou dissertation :

Format général :

Exemple:
Kolotylo C, MacDonald JM. Exploration of the relationships among personal and illness-
related factors, migraine headache pain, the chronic pain experience, coping, depressive
symptomatology, disability, and quality of life in women with migraine headache
[dissertation]. [Milwaukee (WI)]: University of Wisconsin - Milwaukee; 1999. 295 p.
6. Une Page web :

27
Format général :

Exemple :

Gene Ontology Consortium. the Gene Ontology [Internet]. [place unknown]: the Gene
Ontology; c1999-2007 [cited 2007 Feb 22]. Available from:
http://www.geneontology.org/.

28
PROCEDURE ADMINISTRATIVE D’ENREGISTREMENT
ET DE SOUTENANCE

La première étape consiste à choisir le sujet avec son encadreur et à remplir la demande
d’enregistrement du mémoire de fin d’études en Sciences et Techniques de la Sante
(fiche signalétique en annexes). L’étudiant en 3ème année de licence appliquée soit
soumettre cette demande { la bibliothèque de l’ESSTS de Sousse { partir de la rentrée
universitaire et jusqu’au 14 novembre de l’année en cours.

Les sujets soumis seront étudiés par les comités scientifiques de chaque section. Les
décisions des comités sont prises dans le mois qui suit le dépôt de la demande. La
décision peut être l’autorisation de poursuivre le travail, la rectification de certains
points avant de le poursuivre ou le refus du sujet.

Le dépôt des mémoires à la bibliothèque doit se faire entre le 10 et le 19 avril de


l’année en cours. Le candidat doit déposer initialement 02 copies en format papier
pour les membres du jury. Dans la semaine qui suit la soutenance, il déposera à la
bibliothèque deux (02) copies corrigées en support papier et 01 copie numérique en
format PDF (CD ou DVD).

L’administration fixe les membres du jury. Les soutenances auront lieu entre le 21 avril
et le 21 mai de l’année en cours.

Le jour de la soutenance l’étudiant doit être habillé en toge noir en viscose ou en


microfibres, obéissant, selon la section, aux conditions suivantes :

Section Urgences et Instrumentation Soins Podologie-


réanimation opératoire pédiatriques Pédicurie
Couleur de la Noir d’une brillance élégante
toge
Couleur de la Bleu Indigo
bordure de la Rouge Groseille Vert Impérial Jaune d’Or électrique
toge
Couleur du Noir
Béret
Couleur de la Rouge Groseille Vert Impérial Jaune d’Or Bleu Indigo
toque du Béret électrique

29
La soutenance du mémoire de fin des études de licence appliquée en sciences et
techniques de la santé a lieu publiquement devant un jury composé de deux à trois
membres. Le directeur du mémoire peut y siéger à sa demande écrite, une semaine
avant la date prévue de la soutenance, et après agrément du Président du comité
scientifique de la section et du Directeur de l’ESSTS de Sousse. Dans ce cas, le directeur
du mémoire ne doit pas intervenir dans l’évaluation finale (délibération et
attribution de la note).

La durée de la présentation par les étudiants est de 15 minutes. La présentation doit être
claire et structurée. Les étudiants rappellent la problématique qu’ils se sont posées, font
état de la démarche qu’ils ont choisie et des éventuelles difficultés rencontrées. Ils
rendent compte enfin des résultats obtenus et des conclusions auxquelles ils sont
arrivés.

La parole est ensuite donnée aux membres du Jury pour formuler leurs remarques sur le
mémoire et poser des questions aux étudiants.
Le directeur du mémoire, présent, peut prendre la parole et formuler ses remarques sur
le travail. Il peut aussi poser quelques questions aux étudiants.
Le principe général de la soutenance de mémoire est d’avoir une discussion stimulante
autour du travail des étudiants.

30
Les auteurs du travail doivent être capables de répondre aux questions et remarques du
jury par une argumentation convaincante attestant de leur connaissance du sujet. Ils
doivent savoir expliciter, démontrer, argumenter et justifier leurs points avec le recul
critique nécessaire.

A la fin de la soutenance le jury se retire pour délibérer selon la grille d’évaluation


prévue par l’administration.

Toute note inférieure à dix sur vingt (<10/20) est éliminatoire et oblige l’étudiant {
refaire le travail et le soutenir avant la délibération pour la cession de contrôle sinon,
une note de 00/20 lui sera attribuée et il sera considéré comme redoublant.

Les étudiants ayant obtenu une note supérieure ou égale à 10/20 valident leurs
mémoires et prêtent, à la fin de la soutenance, le serment de fin d’études en Licence
Appliquée en Sciences et Techniques de la Santé.

Dates importantes ;

ETAPE DATE
Demande d’enregistrement du sujet 14 Septembre au 14 Novembre

Réponse du comité Un mois après la date de la demande

Dépôt du mémoire 10 au 19 Avril

Soutenance du mémoire 21 Avril au 21 Mai

Remise de 2copies corrigées Dans la semaine qui suit la soutenance

31
ANNEXES

32
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE SOUSSE

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE DE SOUSSE

Année universitaire 201. / 201.


DEMANDE D’ENREGISTREMENT D’UN SUJET DE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN
SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE (Fiche Signalétique 1/2)

Noms et Prénom(s) des étudiants :


-1-

- 2-

N° C.I.N (ou passeport) 1 : Téléphone 1 : e-mail :


N° C.I.N (ou passeport) 2 : Téléphone 2 : e-mail :
Date de dépôt de la demande : Signature 1 Signature 2

Section :

DESCRIPTION DU SUJET CHOISI

*Titre proposé : ………………………………………………………………………………………………………………….……


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

*Problématique :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………...…………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..………………………………………….…

* Objectifs :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………...…………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………...…

33
(Fiche Signalétique 2/2)
* Matériel et Méthodes de travail :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………...…………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………..………………….…

* Considérations éthiques :…………………………………………………….……………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Nom et prénom(s) du Directeur du mémoire

Grade : Signature et Cachet

Tél :

Etablissement :

Nom et prénom(s) du Co-directeur du mémoire

Grade : Signature et Cachet

Tél :

Etablissement

Avis du Comité de la Licence Appliquée en …………………………………..………………………………

Favorable A réviser

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Sousse, le……………….. Signature

Avis du Directeur
Favorable Défavorable

Sousse, le……………….. Signature

34
REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET
MINISTERE DE LA SANTE
UNIVERSITE DE SOUSSE

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE DE SOUSSE

Année universitaire 201. / 201.

Mémoire de Fin d’Etudes pour l’Obtention du


Diplôme de Licence Appliquée en
……………………………………………………………

N° (réservé { l’administration) ……..

Soutenu le: ………………………

Par

N-P………………………………………. N-P……………………………………….
Né(e) le: ………………………………………. Né(e) le: ……………………………………….

à: ………………………………………. à: ……………………………………….

Titre

Mots-clés (à remplir avec la bibliothécaire)

Jury : Encadreur(s) du mémoire:

Président :- ………………………………………. …………………………..……………….

Membres : -………………………………………. ……………………………………………

- ……………………………………….

35
ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE DE SOUSSE
Année universitaire 201. / 201.

Mémoire de Fin d’Etudes pour le


Diplôme de Licence Appliquée en
……………………………………………………………………………………………

N° (réservé { l’administration) ……..

(Noms et Prénoms) …………………………………………………………

…………………………………………………………

Titre

Résumé

Mots-clés :

36
Bas
Haut

Titre Mémoire ESSTS- Sousse


Nom et Prénom
de Fin d’Etudes de Licence (Mai 201.)
Nom et Prénom
Appliquée en ……….………..
Maquette de la reliure du mémoire

37

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