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Université Abdelmalek Essadi

Faculté poly disciplinaire de Larache

MASTER TA-SE
Mini-Projet : de Matlab

Modélisation et Simulation d’une


Antenne de Propagation des Ondes
Electromagnétique

Réalisé par :
ADMIRO Dionisio Chinapaie
DANIEL Gaspar Abençoado João

Sous la supervision de :
Md. ADBOUN Farah

Année Universitaire
2017-2018
SOMMAIRE

INTRODUTION………………………………………………………………………………………………4
1-Objectifs de l’étude

 .......................................................................................................................... 5
Chapitre I: Propagation des ondes ............................................................................................5
1- introduction ............................................................................................................................................. 6
2- Electromagnétisme et ondes .............................................................................................................. 6
2.1-- Concept............................................................................................................................................................. 7
2.2-- équation de base d’électromagnétisme .............................................................................................. 7
2.3-- Les Ondes ........................................................................................................................................................ 8
2.4-- Milieu de Propagation des Ondes Électromagnétique ............................................................... 10
2.5-- Propagation d’une onde électromagnétique dans un conducteur......................................... 13
Chapitre II: Les Antennes ........................................................................................................... 16
3-DEFINITION ............................................................................................................................................. 16
2.6-- CARACTERISTIQUES D’UNE ANTENNE............................................................................................ 16
2.7-- Impédance..................................................................................................................................................... 17
2.8-- Résistance de rayonnement .................................................................................................................. 18
2.9-- Circuit avec antenne ................................................................................................................................. 19
2.10-- Efficacité de rayonnement ................................................................................................................... 20
2.11-- Intensité de rayonnement ................................................................................................................... 20
2.12-- Diagramme de rayonnement .............................................................................................................. 23
2.13-- Directivité ................................................................................................................................................... 25
2.14-- Rendement de l’antenne....................................................................................................................... 25
2.15-- Gain ............................................................................................................................................................... 25
2.16-- Ouverture ................................................................................................................................................... 25
Chapitre III: Modélisation et simulation d’une antenne ................................................. 25
4-INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 26
2.17-- Le Logiciel MATLAB (matrix laboratory ) ..................................................................................... 26
2.18-- Cahier de charge ...................................................................................................................................... 26
2.19-- Calcul des paramètres géométriques de l’antenne ................................................................... 27
3- conclusion .............................................................................................................................................. 33
4- annexe ..................................................................................................................................................... 34
INTRODUTION

Aujourd’hui, les communications mobiles et sans fil sont devenues


omniprésentes avec une large utilisation pour les téléphones
cellulaires, des ordinateurs portables, des agendas numériques
personnels et les consoles de jeux. Cela a créé la nécessité d'une
connectivité à n'importe quel endroit et à tout moment. Les principales
raisons de cette forte croissance sont la facilité d’implémentation des
réseaux sans fil et la baisse des coûts de cette technologie.
Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car
les communications sur petites distances sont moins couteuses avec
l’emploi de câbles ou de guides d’onde. Aujourd’hui cependant, on
communique par voie hertzienne entre une station de base et une
station mobile très rapprochées e.g. à l’intérieur d’une même pièce
pour éviter le filage.
Les premières communications à longue distance sont arrivées en
1895. Marconi développe le télégraphe sans fil et apporte des
améliorations dans le système d'émission et réception. Au début du
20e siècle, on remarque un essor considérable des transmissions par
code de Morse, en utilisant des appareils embarqués composés
d'émetteurs à arc électrique.
A la même époque, un scientifique nommé Fessenden propose une
nouvelle technique qui a pour but d'améliorer les transmissions sans
fil. Il appela cette technique hétérodyne, du grecque "heteros"
(différent) et "dynamis" (puissance). Dans le cadre d'une transmission
par code de Morse, l'idée était de mélanger le signal reçu avec un
signal issu d'un générateur local de sinusoïdes. Le signal obtenu, à la
fréquence différence, était situé dans la gamme des signaux audibles.
Cette technique est communément appelée aujourd'hui la conversion
directe du signal à recevoir.

4
1-OBJECTIFS DE L’ETUDE



L’objet de cette étude c’est premièrement cèle de contribuer


à la recherche et en général à étudier les antennes et leurs
comptabilité électromagnétique, afin de pouvoir en premier
lieu augmenter la documentation dans ce qui concerne
l’électromagnétisme et le comportement des ondes radio
largement utilisé dans la transmission des information.
Deuxièmement, laisser des recommandations dont nous
trouvons utile et efficace pour une bonne amissibilité et
réceptivité des signaux électromagnétique pour les différents
usages.

Chapitre I: Propagation des ondes

5
1-INTRODUCTION
La propagation d’une onde dans l’espace libre fait intervenir plusieurs
facteurs dont ceux reliées aux antennes, les paramètres électriques du
milieu, la distance et la fréquence de l’onde. Comme il n’existe
aucune discontinuité (sauf au niveau des antennes), les lois de
Maxwell se résument à l’équation d’onde plane, en supposant que la
distance entre les antennes soit telle que l’antenne de réception soit
dans la zone de Fraunhofer. En présence du sol, d’une variation de la
constante di électrique, on se doit d’appliquer les conditions aux
frontières partout ou cela est nécessaire, et de sommer toutes les
contributions. Le calcul devient si complique qu’on préfère
fragmenter le problème selon la fréquence d’opération et l’application
désirée. En effet, des fréquences spécifiques ont été allouées par les
organismes gouvernementaux en tenant compte des avantages et
inconvénients.
On présentera dans ce chapitre, les notions de bases utiles pour
comprendre les divers modes de propagation. Le chapitre suivant
développe les équations régissant la propagation en espace libre. Les
principes de diffraction par des obstacles (franges d’ombre) et l’effet
de réfraction troposphérique (courbure des ondes) suivront.

2-ELECTROMAGNETISME ET ONDES

L'électromagnétisme est la branche de la physique qui étudie les


interactions entre particules chargées électriquement, qu'elles soient
au repos ou en mouvement, et plus généralement les effets de
l'électricité, en utilisant la notion de champ électromagnétique. Il est
d'ailleurs possible de définir l'électromagnétisme comme l'étude du
champ électromagnétique et de son interaction avec les particules
chargées.
L'électromagnétisme permet de comprendre l'existence des ondes
électromagnétiques, c'est-à-dire aussi bien les ondes radio que
la lumière, ou encore les micro-ondes et le rayonnement gamma.

6
2.1--CONCEPT

La théorie qui relie deux catégories de champs, dépendant en général


du temps, et elle sont couplés entre eux, dont les expressions
dépendent du référentiel (galiléen) d'étude.
Le champ électromagnétique, constitué lui-même par les données de
deux champs vectoriels, le champ Electrique qui s'exprime en volts
par mètre (V.m−1), et le champ magnétique, qui s'exprime en teslas
(T).
Le concept de champ électromagnétique a été forgé au XIXe siècle
pour décrire de manière unifiée les phénomènes électriques et
magnétiques. Des phénomènes tels que l'induction montrent, en effet,
que les champs électrique et magnétique sont liés entre eux, même en
l'absence de sources :
Un champ magnétique B variable engendre un champ électrique ;
Un champ électrique E variable est source d'un champ magnétique.
Cet effet de couplage entre les deux champs n'existe pas en
électrostatique et en magnétostatique, qui sont deux branches de
l'électromagnétisme étudiant les effets respectivement des charges
électriques fixes et des courants électriques permanents.
⃗𝑬 = ⃗𝑬(𝒓
⃗ , 𝒕)
⃗𝑩
⃗ =𝑩
⃗⃗ (𝒓
⃗ , 𝒕)
Un champ magnétique B variable engendre un champ électrique.
Un champ électrique E variable est source d'un champ magnétique.

2.2--EQUATION DE BASE D’ELECTROMAGNETISME

L‘électromagnétisme se fonde sur une théorie de


l'électrodynamique pour décrire le couplage entre le champ
électromagnétique et le système mécanique que sont les charges
électriques. L'électrodynamique classique utilise, par exemple, un
faible nombre d'équations fondamentales :
Les équations de Maxwell déterminent le champ électromagnétique, à
partir des sources que sont les charges et les courants. Ces équations
doivent idéalement être écrites sous une forme covariante, en utilisant
7
le formalisme quadridimensionnel de la relativité restreinte, en termes
de quadrivecteur densité de courant et du tenseur de champ
électromagnétique.
Dans ce cas elles se mettent sous la forme de deux équations
quadridimensionnelles, l'une ne faisant pas intervenir les charges et les
courants et décrivant ainsi la structure du champ électromagnétique, et
l'autre décrivant le couplage entre champ électromagnétique et les
charges et courants.
Dans le formalisme tridimensionnel utilisé le plus souvent, ces deux
équations quadridimensionnelles se décomposent en deux paires
d'équations, une de structure et une de couplage aux sources, ce qui
donne les quatre équations de Maxwell

𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡𝐸⃗ + =0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ (équation de Maxwell-Faraday)
𝜕𝑡
⃗ =0
div 𝐵 (Inexistence des charges magnétiques, parfois équation de
Maxwell Thomson)
𝜌
div 𝐸⃗ = (équation de Maxwell-Gauss)
𝜖0
⃗ 𝜕𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝐵 ) = 𝑗 + 𝜀𝑜
𝑟𝑜𝑡
𝜇𝑜 𝜕𝑡

2.3--LES ONDES

Figure 1: Représentation d’une Onde en propagation

Une onde est une perturbation qui se propage, alors que la


perturbation est une modification locale et temporaire des propriétés
d’un milieu.

Les caractéristiques qui permettent de différencier les ondes sont :

8
 leur façon de se propager : ondes transversales et longitudinales.
 leur amplitude.
 leur longueur d’onde.
 leur fréquence.

Les types d’Ondes :

 L'onde solitaire ou soliton


 L'onde de choc perçue acoustiquement, (le son d’un avion à une
vitesse supersonique)
 L'onde électromagnétique
 L'onde acoustique
 L'onde de probabilité

Mais c’est aussi important de noter que toutes ces ondes soulignées ci-
dessus peuvent être résumées en deux grands types : les ondes
mécaniques et les ondes électromagnétiques.

Une onde mécanique est une onde qui a besoin d’un milieu matériel
(solide, liquide ou gazeux) pour se propager.

Une onde mécanique provient d’une perturbation locale qui modifie


l’état physique du milieu. Les modifications sont transmises aux
particules adjacentes, la propagation se faisant de proche en proche.

Exemples : les vagues, les ondes sismiques, les ondes sonores.

Pour le travail qui nous est demandé nous allons voir en détaille, les
ondes électromagnétiques.

Une onde électromagnétique est une onde qui peut se propager


autant dans le vide que dans un milieu matériel.

Figure 1.1 : Onde électromagnétique

Exemples : les ondes radio, les rayons infrarouges, les ondes


lumineuses, les rayons UV, les rayons X, les rayons gamma.

9
Ses ondes électromagnétiques sont des ondes transversales, qui
transportent de l’énergie rayonnante, comme la lumière.

Plus la fréquence d’une onde électromagnétique est élevée, plus


l’énergie qu’elle transporte est grande.

La vitesse des ondes électromagnétiques varie selon leur milieu de


propagation. Dans le vide, leur vitesse atteint son maximum, environ
300 000 km/s. Alors que le spectre électromagnétique est le
classement de toutes les ondes électromagnétiques en fonction de leur
longueur d’onde et de leur fréquence.

La vitesse (v) d’une onde est la distance parcourue par la perturbation


par unité́ de temps. V = l/ T = l x f.

Alors que la période (T) d’une onde est la durée d’un seul cycle.
Cette grandeur se mesure en secondes (s). Elle est l’inverse de la
fréquence, f.

T =1 / f

2.4--MILIEU DE PROPAGATION DES ONDES

ÉLECTROMAGNETIQUE

Dans cette étape on voudrait traiter de la propagation des ondes


électromagnétiques dans divers milieux (diélectriques, métaux,
plasmas). Suivant les cas on aura : soit un milieu infini, sans bord, et
l’on cherchera les modes propres de propagation, que ces milieux
soient parfaits ou conducteurs ; soit une surface de séparation entre
deux diélectriques ou avec le vide, et l’on établira les règles de la
réfraction optique ou de leur pénétration ; soit un milieu anisotrope,
comme le sont les cristaux. On examinera également le cas de la
propagation des ondes optiques dans les milieux non linéaires en
raison de l’importance technique que revêt ce problème.

Propagation d’une onde électromagnétique dans un milieu


diélectrique, linéaire, infini, homogène et isotrope (l, h, i).

10
Nous allons expliquer d’abord ce que recouvrent les quatre adjectifs l,
h, i.

 Milieu Linéaire = Un milieu est dit linéaire si la réponse est


proportionnelle à la perturbation ; on connait

L’exemple du moment dipolaire induit p : il est proportionnel au


champ appliqué E (ou mieux au champ local). Plus simple encore,
pour un ressort harmonique, le déplacement de son extrémité est
proportionnel à la force que l’on applique.

 Milieu isotrope = Un milieu et appelé isotrope si les


propriétés du milieu sont identiques dans toutes les
directions.

 Milieu homogène = Un milieu est homogène si à une


certaine échelle ses propriétés sont identiques d’un point à
un autre.

Il est clair qu’au niveau atomique aucun milieu n’est homogène


(atomes, électrons, sont des points singuliers) ; toutefois à l’échelle de
dix mailles, ou de cent ...on peut moyenner les densités de charges
électriques, de moments dipolaires ...et chaque volume élémentaire
dv(r) est identique dans toute l’entendue du milieu.

C’est ce que l’on admet apriori pour traiter de la propagation d’une


onde électromagnétique dans un diélectrique ; c’est l’hypothèse
couramment faite dans le domaine de la thermodynamique, de
l’hydrodynamique et des phénomènes de transport ; c’est aussi le
point de vue qui a justifié́ l’introduction des grandeurs D et H dans les
équations de Maxwell des milieux polarisables. Un milieu anisotrope
est tel que les grandeurs de matière qui donnent les propriétés du
milieu sont en réalité des grandeurs tensorielles : conductivité
susceptibilité diélectrique D.

Une conséquence immédiate en est que la propagation d’une onde


optique ne se fait pas avec la même vitesse dans les différentes
directions ....

11
Pour traiter de la propagation d’une onde dans un milieu (l, h, i) il faut
revenir aux équations de Maxwell valables pour un diélectrique
(jusqu’à preuve du contraire on acceptera que ce milieu n’a pas de
polarisation magnétique) ; on garde des équations homogènes et les
sources extérieures sont ignorées ; on calculera donc les modes
propres avec un groupe d’équations homogènes sans second membre.

Une analyse de Fourier des équations de départ (Maxwell) conduit à :

⃗𝑫
⃗ (𝒓, 𝝎) = 𝜺𝟎 𝜺̃𝒓 (𝝎) 𝑬(𝒓, 𝝎)

̃ (𝒓, 𝝎)] = 𝟎
div[𝑩
̃ (𝒓, 𝝎)] = 𝐝𝐢𝐯[𝑬
div[𝑫 ̃ (𝒓, 𝝎)] = 𝟎
̃ (𝒓, 𝝎)] = 𝝁𝟎 𝜺𝟎 (𝒊𝝎) 𝜺̃𝒓 (𝝎) 𝑬
rot[𝑩 ̃ (𝒓, 𝝎)
̃ (𝒓, 𝝎)] = − (𝒊𝝎) 𝑩
rot[𝑬 ̃ (𝒓, 𝝎)

Ou encore, après une analyse en ondes planes :


̃ (𝒒, 𝝎) = 𝜺̃ (𝝎) 𝑬
𝑫 ̃ (𝒒, 𝝎)

̃ (𝒓, 𝝎) = 𝟎
q.𝑩
̃ (𝒓, 𝝎) = q.𝑬
q. 𝑫 ̃ (𝒓, 𝝎) = 𝟎

̃ (𝒓, 𝝎) = 𝝁𝟎 (𝒊𝝎) 𝜺̃ (𝝎) 𝑬


-iq.𝑩 ̃ (𝒓, 𝝎)

La première de ces cinq équations s’appelle une équation de


matière. Ces équations fournissent en général une relation entre
diverses grandeurs mesurables ; le constant diélectrique, par exemple,
dépend du matériau étudié et donne une relation de proportionnalité
entre D et E.

Les quatre dernières équations, qui ne sont que les équations de


Maxwell, sont remarquables car elles sont identiques à ce que nous
avons rencontré́ dans le vide, a la seule différence que dans l’avant
dernière, le produit 𝜇0 𝜀0 est remplacé par 𝝁𝟎 𝜺𝟎 𝜺̃𝒓 (𝝎) = 𝝁𝟎 𝜺̃ (𝝎)
pour une onde de pulsation 𝝎.

12
𝝎 𝒄 𝒄
𝑽𝝋 (𝝎) = = [𝜺̃ = 𝒏(𝝎)
𝒒 𝒓 (𝝎)]𝟏/𝟐

La vitesse de phase est plus petite que celle de la lumière n( 𝝎 )


s’appelle l’indice optique du milieu diélectrique à la fréquence de
l’onde ; il est toujours supérieur à l’unité́ ; c’est une grandeur
spécifique pour chaque milieu, que l’on mesure avec quatre, cinoque
six décimales (si la température est fixe) et qui sert souvent à qualifier
la pureté́ de l’échantillon. Les trois vecteurs q, D et B forment un
trièdre direct ainsi que q, E et B. Il y a toutefois une autre différence
avec le cas du vide : le milieu est dispersif car la vitesse de phase
dépend en général de la fréquence.

2.5--PROPAGATION D’UNE ONDE ELECTROMAGNETIQUE DANS

UN CONDUCTEUR

En électromagnétisme on a appris comment un conducteur parfait


(conductibilité infinie) imposait certaines conditions de surface aux
champs ou aux potentiels électriques ; dans la réalité, le conducteur a
une conductivité finie ; l’équilibre des charges ne s’établit pas
instantanément ; et même, lorsqu’une onde se réfléchit sur une surface
métallique, une certaine épaisseur est nécessaire pour assurer cette
réflexion. Il faut donc passer par un modelé plus réaliste dès que l’on
aborde des problèmes de physique ; le plus simple d’entre eux est
celui qui considère les électrons libres comme un gaz qui relaxe vers
une situation d’équilibre ayant une densité moyenne constante et
uniforme ; c’est celui que l’on développe ci-dessous.

Dans un métal il y a une densité = e de charges par unité de


volume; sous l’influence d’un Champ électrique E leur équation du
mouvement est :
𝒅𝒗
𝒎 = 𝒆𝑬 − 𝛈𝐯
𝒅𝒕

est une viscosité : une force de frottement ralentit le mouvement


des charges ; si le champ appliqué est statique, quand le régime
13
permanent est atteint, après un temps long devant le temps de
relaxation, les électrons ont acquis une vitesse limite :

v = eE

On peut alors exprimer la densité de courant j en fonction de E ; le


coefficient de proportionnalité́ entre j et E est la conductivité statique

= e/

Par une analyse de la dimensionnalité de et on préfère écrire :


𝒏𝒆𝟐 𝝉
𝝈=
𝒎

Où est un temps de relaxation ; m

Dans un métal est très court :10−14 s ; c’est en fait un temps de


collision avec les impuretés du métal ou avec ses excitations
thermiques.

En régime forcé par un champ oscillant on obtient la conductivité́ à


une fréquence donnée
𝒅𝒗 𝒎 𝒎
𝒎 + 𝒗 = eE m i v( 𝒗 = eE )
𝒅𝒕 𝐭 𝐭

La conductibilité à la même fréquence est donc


𝟏
( )=
𝟏+𝒊𝒘𝒕

Les équations de propagation d’une onde électromagnétique plane de


fréquence dans le conducteur sont :

d i v (B) 0

14
D i v (D)

rot(E) i H

rot(H) i E

Propagation d’une Onde Monochromatique de fréquence w a une


amplitude modulée

E(t) =Eo f(t) cos [ (q) t-qz]

La transformée de fourrier sera Alors :


𝟏
𝒇(𝒕) = ∫ 𝒇(𝛀) 𝐞𝐱𝐩(−𝒊𝛀𝒕) 𝒅𝛀
𝟐𝝅

𝒇(𝛀) = ∫ 𝒇(𝐭) 𝐞𝐱𝐩(𝒊𝛀𝒕) 𝒅𝐭 𝒇∗ (𝛀) = 𝒇(−𝛀)

E(t, z = 0) =Eo f(t) cos [ (q) t]

L’analyse de fourrier de cette expression nous donne des fréquences


différentes, qui seront donc des modes qui vont se propager avec un
vecteur d’ondes qui dépend de cette fréquence, nous alons donc avoir :
1 𝐸0
𝐸 (𝑡 , 𝑧) = ∫ 𝑓(Ω){exp[−𝑖( Ω + ω)t + iq(Ω + ω)z]
2 2𝜋
+ exp[−𝑖( Ω − ω)t − iq(ω − Ω)z]}𝑑Ω
1 𝐸0
𝐸(𝑡 , 𝑧) = {∫ 𝑓(Ω) exp[(−𝑖(Ω + 𝜔)𝑡 + 𝑖𝑞(𝜔 + Ω)𝑧] 𝑑Ω + cc}
2 2𝜋

15
Chapitre II: Les Antennes

3-DEFINITION
Une antenne est un élément passif permettant le transfert de l’énergie
électrique (au sens large) vers l’énergie électromagnétique ou vice-
versa.
• L’antenne émettrice tire sa puissance de l’émetteur qui l’alimente,
étant vue comme une charge.
• L’antenne réceptrice fournit la puissance captée au récepteur,
agissant comme une source avec sa propre impédance interne.
En théorie cependant, on préfère supposer une source courant à
l’émission et une source tension à la réception, même si émission et
réception sont liées à des phénomènes semblables au point de vue
antenne selon le théorème de réciprocité (qui sera discuté plus loin).
En vertu du théorème de réciprocité, on choisit la configuration
émettrice ou réceptrice de l’antenne qui facilite la compréhension
et/ou les calculs.

Figure 2 : Idéalisation du milieu d’une Antenne

2.6--CARACTERISTIQUES D’UNE ANTENNE

Dans la communication sans fil, chaque application met en relief


certaines caractéristiques des antennes. D'une manière générale, une
16
antenne utilisée dans un type d’application ne peut pas l'être dans
d’autres.
Une antenne peut être caractérisée par :

Figure 2.1: Caractérisation d’une Antenne

2.7--IMPEDANCE

Pour évaluer l’impédance d’une antenne, on assume une antenne en


émission. L’antenne est alors considérée comme une charge à l’entrée
̅
de laquelle existe un courant 𝐼𝑖𝑛 ̅𝑖𝑛 . Le rapport de
et une tension 𝑉
ces deux quantités fournit l’impédance 𝑍̅𝑖𝑛 (ou mieux encore, 𝑍̅𝑎 ) :
̅
̅ 𝒊𝒏 = 𝑽𝒊𝒏 = 𝑹𝒂 + 𝒋𝑿𝒂
𝒁 ̅𝑰𝒊𝒏

On considère simplement l’antenne comme un circuit électrique ayant


cette même impédance lors des calculs de transfert de puissance.

Cela semble facile mais l’impédance que présentent les antennes est
une fonction complexe et ce, même pour les structures les plus
simples. Comme toute impédance, celle de l’antenne comprend une
partie réelle Ra (active) et une partie imaginaire Xa (réactive) telles
17
que:

 la partie réactive est due aux champs d’induction au voisinage de


l’antenne ; elle est capacitive pour les antennes électriquement
courtes – un peu comme l’impédance vue près d’un circuit
ouvert en régime sinusoïdal permanent – autrement, elle est
inductive ou capacitive ;
La partie active est reliée aux champs rayonnés et aux pertes joules.
2.8--RESISTANCE DE RAYONNEMENT

Pour les antennes, la puissance totale émise < Pt > est reliée au courant
crête1 𝐼𝑖𝑛̅ mesuré à l’entrée de l’antenne via la résistance de
rayonnement vue à l’entrée Rri qui n’est pas une résistance dissipative
physique :
1 2
< 𝑃𝑡 > = 𝑅̅𝑟𝑖 𝐼𝑖𝑛
̅
2

Cette résistance s’ajoute `a celle des pertes joules (ou pertes en


général) pour former la partie réelle de l’impédance de l’antenne :

𝑅𝑎 = 𝑅𝑟𝑖 + 𝑅𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
Rpertes est la résistance qui provoque :

 les pertes ohmiques ou thermiques Rohm ;


 
les pertes dans le diélectrique Rdie ;

 les pertes de retour (conductivité du sol) pour les monopoles
Rsol.

La résistance Rri est la responsable du rayonnement de l’antenne, car


sans elle aucune puissance active fournie `a l’antenne n’est émise. On
a donc intérêt à l’avoir la plus élevée possible pour accroître
l’importance des champs rayonnés.
18
Le symbole Rr est réserve `a la résistance de rayonnement, laquelle est
calculée à partir de l’amplitude maximale de la distribution du courant
sur l’antenne :
1
< 𝑃𝑡 > = 𝑅̅𝑟 𝐼𝑚𝑎𝑥
̅
2
2

Si l’amplitude maximale se situe au niveau des bornes, alors Rr = Rri.

2.9--CIRCUIT AVEC ANTENNE

La figure 2.1 montre le circuit équivalent de la source ou récepteur


adapte à l’antenne. La syntonisation consiste simplement à
l’ajustement d’un circuit d’adaptation jusqu’à ce qu’il forme un circuit
résonnant avec 𝑍̅𝑎 à la fréquence fc. Pour ce faire, il faut que
l’impédance d’entrée de l’antenne soit égale au conjugué de celle de
l’émetteur/récepteur avec circuit d’adaptation telle que vue aux bornes
de l’antenne. Ainsi :
 les parties réelles de l’antenne et du circuit complet
émetteur/récepteur/adaptation sont identiques ; 

 la partie imaginaire de 𝑍̅𝑎 est ajustée pour annuler celle de sortie
de l’émetteur/récepteur avec circuit d’adaptation à la fréquence
d’opération. 


On note que pour un système adapté, la tension crête au récepteur Vr


vaut la moiti é de celle induite avec circuit ouvert Vco, soit celle
mesurée aux bornes de l’antenne réceptrice non reliée à un récepteur.
En conséquence, lorsque les pertes sont négligeables, la puissance
reçue <Pr > s’exprime : 

2
̅𝑐𝑜
𝑉
< 𝑃𝑟 > =
8𝑅̅𝑟𝑖

19
Figure 2.2: Circuit avec Antenne

2.10--EFFICACITE DE RAYONNEMENT

Comme dans tout circuit à pertes, une fraction plus ou moins


appréciable de la puissance fournie se retrouve à la sortie. Dans le cas
d’une antenne, la sortie représente l’émission ; les pertes sont liées à la
résistance de pertes. Plus faible est la résistance de pertes, meilleure
est l’efficacité. L’efficacité ́e de rayonnement de l’antenne qu’on note
par εr considère le rapport de la puissance rayonnée < Pt > à la
puissance fournie à l’entrée de l’antenne <Pin > :

< Pt > 𝑅𝑟𝑖


εr = <P =𝑅
in > 𝑟𝑖 +𝑅𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠

2.11--INTENSITE DE RAYONNEMENT

L’onde électromagnétique rayonnée à distance suffisante de l’antenne


se comporte comme une onde plane i.e. le champ électrique et le
champ magnétique sont orthogonaux entre eux et orthogonaux à la
direction de propagation de l’onde (celle-ci s’éloigne de l’antenne qui
en est la source). Les concepts de l’onde plane peuvent donc être
appliques ici.
Or, on sait que le vecteur de Poynting P indique la quantité de
puissance électromagnétique instantanée qui se propage par unité de
surface. Pour connaître la densité de puissance en moyenne dans le
temps, il faut réaliser :

1 1
< P >= ∫𝑇 𝑃 𝑑𝑡 = 𝑅𝑒 {⏟𝐸̅ ∗ 𝐻
̅} (41)
T 2
𝑃̅

On obtient alors la densité de puissance moyenne < P >. Le nouveau


20
vecteur 𝑃̅ est appelé vecteur complexe de Poynting. Comme l’antenne
a la propriété de concentrer la puissance émise dans une ou des
directions privilégiées de manière similaire à une lentille, cette densité
de puissance obtenue du vecteur de Poynting moyen varie selon la
direction d’observation2 Ψ. Dans le système de coordonnées
sphériques Ψ correspond à la paire (θ, φ), on écrit <P>=<P(r, θ, φ)>,
donc E ̄ = E ̄(r, θ, φ).

Dans un milieu uniforme, la vitesse de propagation est indépendante


de la direction. Ainsi, l’onde électromagnétique rayonnée par une
antenne possède des fronts d’ondes sphériques centrés sur l’antenne
émettrice (le rayon de la sphère correspondant à un front d’onde
particulier correspond à la vitesse de propagation multipliée par le
temps depuis son émission par l’antenne). La figure 2.2 illustre un
front d’onde issu de l’antenne. Ce front s’éloigne avec une vitesse
uniforme de l’antenne ce qui fait que le rayon de la sphère croît avec
le temps. Il ne faut pas oublier que l’intégrale du vecteur de Poynting
moyen sur une surface fermée donne la puissance émanant du volume
délimité par la surface, ne supposant aucune perte dans le milieu de
propagation. La densité de puissance, quant à elle, diminuera donc
selon l’inverse de la surface de la sphère soit en 1/r2.

Figure 2.3: fronts d’ondes sphériques d’antenne

La distance r à laquelle sont effectuées les mesures est donc un


paramètre qui influence la valeur de < P (r) >. Pour obtenir une
quantité indépendante de la distance, on utilise le concept d’angle
solide dont les unit ́es sont les stéradians ou sr. L’angle solide Ω est
21
formé par le rapport de la surface S sur une sphère sous-tendue par
l’angle solide au rayon au carré de cette sphère :
S
Ω =
𝑟2

Il y a donc 4π surfaces de r2 mètres carrés dans une sphère de rayon r,


donc 4π sr pour l’angle solide de la sphère complète, 2π sr pour
l’hémisphère, etc.
On définit alors l’intensité de rayonnement K en W/sr, laquelle est
indépendante de r mais varie selon la direction donnée :

2
E(r, θ, φ) 2 𝐸𝜃2 (r, θ, φ) + 𝐸𝜙2 (r, θ, φ) 2
K(θ, φ) =< P(r, θ, φ) > 𝑟 = 𝑟 = 𝑟
2𝜂° 2𝜂°

Il est possible d’obtenir la puissance totale émise < P t > en intégrant


K(θ, φ) sur les 4π sr. Cela découle directement de l’intégrale du
produit scalaire de la densité de puissance sur une surface fermée ; en
choisissant une sphère, on maximise le produit scalaire en tout point
car < P >=< Pr >ar et dS=dSar. Donc:

Figure 2.4: Partie sphérique considéré

< 𝑃𝑡 >= ∮𝑆 < 𝑷(𝑟, 𝜃, 𝜙) >∙ 𝑑𝑺 = ∮𝑆 < 𝑃(𝑟, 𝜃, 𝜙) > 𝑑𝑆

dS = 𝑟 2 sin(𝜃) 𝑑𝜃𝑑𝜙

< 𝑃𝑡 >= ∮4𝜋 𝑲(, 𝜃, 𝜙)𝑑𝛀


dΩ = sin(𝜃) 𝑑𝜃𝑑𝜙

Une correspondance directe peut être établie entre ces notions de


22
puissance, densité de puissance et intensité avec celles reliées à la
lumière. En effet, la puissance émise correspond au flux lumineux en
lumen émis par un appareil d’éclairage, la densité de puissance à
l’éclairement lumineux en lux, tandis que l’intensité correspond à
l’intensité lumineuse qui s’exprime dans l’unité SI de base, la candela.

2.12--DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Si l’antenne apparaît comme un circuit passif à deux bornes ayant une


impédance d’entrée, elle est caractérisée dans l’espace par les
diagrammes de rayonnement impliquant les champs
électromagnétiques rayonnés. Les diagrammes de rayonnement
montrent en coordonnées tridimensionnelles la variation des champs
ou celle de la densité de puissance à une distance fixe r dans les
directions (θ, φ). Cela revient à tracer la variation de l’intensité de
rayonnement. Ainsi, les diagrammes sont et doivent être indépendants
de la distance, mais ils dépendent uniquement de la direction Ψ = (θ,
φ) appelée direction d’observation. Pour complètement spécifier le
rayonnement, il faudrait théoriquement les trois diagrammes suivants :

 la composante θ du champ électrique à une distance fixe ro,


Eθ(ro, θ, φ) ;
 
la composante φ du champ électrique à une distance fixe ro,
Eφ(ro, θ, φ) ;
 
la phase de ces composantes à cette distance fixe ro, ∠Eθ(ro, θ,
φ) et ∠Eφ(ro, θ, φ).

Sans tenir compte de la polarisation, on n’utilise que celui


représentant le module du champ électrique total assimilant le champ
électrique à une quantité scalaire. L’échelle peut alors être linéaire (en
V/m) ou logarithmique (en dB). Cependant, il est commode de tracer
le diagramme après normalisation, ce qui est appelé fonction
caractéristique de rayonnement de l’antenne3 Fa(θ, φ). Cette fonction,
obtenue en divisant E(θ, φ) par sa valeur maximale, ne fait intervenir
que les variables angulaires :

23
E(𝑟0 ,θ,φ)
𝐹𝑎 (θ, φ) =
𝐸𝑚𝑎𝑥 (𝑟0 )

K(θ,φ)
𝐾𝑛 (θ, φ) = = 𝐹𝑎2 (θ, φ)
𝐾𝑚𝑎𝑥

Figure.2. 5: caractéristique de rayonnement de l’antenne

Après conversion en dB, le diagramme de la fonction caractéristique


devient équivalent `a celui de l’intensité de rayonnement normalisée
Kn(θ, φ) puisque 10logKn = 20logFa.

De plus, les diagrammes de rayonnement exhibent souvent un lobe


principal (maximum de rayonnement) ou faisceau avec des lobes
secondaires comme on le remarque sur la figure 2.4. On définit alors
la largeur du lobe principal entre les premiers nuls de chaque côté
(ΘiBW F N ) ou, ce qui est plus fréquent, à 3 dB (ΘiHP BW ). Les deux plans
(i = 1, 2) d’intérêts choisis pour tracer les diagrammes en 2D sont
orthogonaux – comme les champs électromagnétiques – et coupent,
autant que possible, le lobe principal. Ce sont :
 le plan H;
 le plan E;
Ainsi appelés à cause de l’orientation des champs respectifs. Par
exemple, le plan E correspond à (φ = 0,0 ≤ θ < 2π); et le plan H, à (θ =
π/2,0 ≤ φ < 2π) si les composantes sont Eθ et Hφ et que le faisceau
pointe dans la direction de l’axe x.

24
2.13--DIRECTIVITE

La directivité 𝐷 (𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction (𝜃, 𝜑) est le


rapport entre la puissance rayonnée dans une direction donnée 𝑃(𝜃, 𝜑)
et la puissance que rayonnerait une antenne isotrope.
P(θ,φ) 𝑃(θ,φ)
D(θ, φ) = 𝑃𝑟⁄ = 4𝜋
𝑃𝑟
4𝜋

2.14--RENDEMENT DE L’ANTENNE

Le rendement de l’antenne est le rapport entre la puissance rayonnée


et la puissance fournie à l’antenne, soit :
𝑃𝑟
η=
𝑃𝑓

Ce rapport caractérise la perte à l’intérieur de l’antenne.



2.15--GAIN

Le gain est le résultat de deux effets : la directivité et la perte. Si G


est le gain, alors :


𝐺 (𝜃, 𝜑) = 𝜂 ×𝐷 (𝜃, 𝜑)
2.16--OUVERTURE

Si Gm est le gain maximal d’une antenne donnée dans un plan bien


déterminé, alors son ouverture dans ce plan est l’angle qui se trouve
entre deux directions de ce plan ayant la moitié du gain maximal (gain
à –3 dB), soit :

Gm/2

Chapitre III: Modélisation et


simulation d’une antenne
25
4-INTRODUCTION
La phase de conception d’une antenne, à l’aide d’un logiciel adapté est
une étape incontournable dans un souci de gain de temps et
d’optimisation de structure aux paramètres désirés. La conception
permet également de prendre en compte les paramètres diélectriques
et conducteurs des matériaux bas coût choisis, qui ne sont pas parfaits,
et nous permet de rapprocher des futures antennes réalisées. Pour
cela, nous avons choisi un outil de simulation le MATLAB qui étudie
et simule des structures complexes en trois dimensions, il est exploité
notamment pour calculer les paramètres S, les fréquences de
résonnances ainsi que les champs électromagnétiques et la
visualisation du diagramme de rayonnement en 3D.
Nous développerons dans ce chapitre la phase de conception en
présentant la structure de l’antenne réalisés ainsi les résultats de
simulation pour des antennes à seul patch rayonnant de forme
circulaire alimenté par deux méthode : par câble coaxiale et par ligne
micro-ruban.
2.17--LE LOGICIEL MATLAB (MATRIX LABORATORY )

MATLAB (matrix laboratory) est un langage de programmation de


quatrième génération émulé par un environnement de développement
du même nom ; il est utilisé à des fins de calcul numérique. Développé
par la société The MathWorks, MATLAB permet de manipuler des
matrices, d'afficher des courbes et des données, de mettre en œuvre
des algorithmes, de créer des interfaces utilisateurs, et peut
s’interfacer avec d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran.
Les utilisateurs de MATLAB (environ un million en 2004) sont de
milieux très différents comme l’ingénierie, les sciences et l’économie
dans un contexte aussi bien industriel que pour la recherche. Matlab
peut s’utiliser seul ou bien avec des toolbox (boîte à outils).

2.18--CAHIER DE CHARGE

On se propose de réaliser deux conceptions d’une antenne imprimée à


polarisation circulaire, à la fréquence 2.45 GHz. Le travail de ce projet

26
consiste à faire une étude de l’effet des paramètres géométriques (type
de substrat) et le type d’alimentation sur les caractéristiques des
antennes (le coefficient de réflexion, la fréquence de résonance et le
gain). L'objectif essentiel serait de garantir la fréquence de résonance
entre 2.45 et 2,5 GHz avec la meilleure adaptation possible et un gain
élevé.
Fréquence (GHz) h (mm) εr
2 .45 1.545 2.2

2.19--CALCUL DES PARAMETRES GEOMETRIQUES DE

L’ANTENNE


Etant donné un substrat (Duroid et Epoxy FR4) et une fréquence


d’utilisation (f=2.45 GHz), on a calculé les dimensions de l’antenne
patch circulaire en utilisant les équations du chapitre 2 à l’aide du
logiciel Matlab. Nous avons principalement 3 étapes :

1. Calcul de F paramètre pour faciliter les calculs ().
2. Calcul de 𝑎 rayon physique de l’antenne (). 

3. Calcul de 𝑎𝑒 rayon effectif de l''antenne (). 


Figure 3 : Signal de sortie de l’amplitude

27
Figure 3.1 : Comportement de la Fréquence modélisé

28
Figure 3. 2 : Diagramme de rayonnement du gain.

29
Figure 3. 3 : Rayonnement de L’onde et la température .

30
Figure 3. 4 : Spectrogramme du Signal en bande de base

31
Figure 3. 5 : Effet doppler - Fizeau en fonction de la fréquence

Figure 3. 6 : Fréquence de la Puissance.

32
CONCLUSION
Le domaine des télécommunications a connu un progrès
technologique au cour des dernières années grâce à la forte demande
de la population et de l'industrie. Parmi les applications de ce domaine
qui ont attiré plus d'attentions- sont les antennes. Elles sont des
éléments indispensables pour assurer une opération d'émission ou de
réception des ondes électromagnétiques dans l'atmosphère terrestre ou
dans l'espace. Elles sont présentées dans tous les systèmes de
communication sans fil.
C’est la raison pour laquelle, des constantes améliorations dans ce
domaine sont souhaitables, ainsi nous avons montrée les principes de
base pour l’efficacité dans l’usage des ondes électromagnétique émise
ou ressue par une Antenne du type Patch. Par ailler nous avons aussi
fait la simulation de la propagation des ondes dans un milieu isotrope
homogène.
Ce Mini projet, nous a donc permis de mettre en pratique ainsi que
d’améliorer nos connaissances sur l’usage du logiciel de
programmation Matlab, mais aussi dans le domaine de la physique car
nous étions amené à comprendre les principe physique utilisé en
électromagnétisme.

33
3-ANNEXE
Le code :

All quantities are in standard units

wavelen = 189; % Wavelength (m)


pwidth = 4e-06; % Pulse width (s)
sysloss = 0; % System losses (dB)
noisetemp = 290; % Noise temperature (K)
rcs = 1; % Target radar cross section (m^2)
gain = 7.67; % Gain (dB)
pkpow = 1000; % Peak transmit power (W)
snr = 10; % SNR (dB)
tgtrng = radareqrng(wavelen, snr, pkpow, pwidth,'rcs', rcs, 'gain', ...
gain, 'loss', sysloss, 'Ts', noisetemp);

% Create a Rectangular Waveform object


h = phased.RectangularWaveform;
h.SampleRate = 2400000;
h.PulseWidth = 4e-05;
h.PRF = 10000;
h.NumPulses = 4;
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'color','none');
Fs = h.SampleRate;
x = step(h);
l = (0:length(x)-1)/Fs;
hAxes1 = subplot(2,1,1);
[~, scale, Units] = engunits(l(end));
l = l*scale;
plot(l,real(x));
xlim([0 400]);
ylim([-1 1]);
xlabel('temps (us)');
ylabel('Amplitude (V)');
title('LE SIGNAL: partie reele');
grid on;
hAxes2 = subplot(2,1,2);
plot(l,imag(x));
xlim([0 400]);
ylim([-1 1]);
hlink = linkprop([hAxes1 hAxes2],{'XLim','YLim'});
setappdata(panel,'Link',hlink);
xlabel('temps (us)');
ylabel('Amplitude (V)');
title('LE SIGNAL: part imaginaire');
grid on;

% Create a Rectangular Waveform object


h = phased.RectangularWaveform;
h.SampleRate = 2400000;
h.PulseWidth = 4e-05;
h.PRF = 10000;
h.NumPulses = 4;

34
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'Color','none');
Fs = h.SampleRate;
x = step(h);
[X, f] = pwelch(x, [], [], [], Fs, 'twosided');
[~, scale, Units] = engunits(max(f));
plot((f-Fs/2)*scale, fftshift(X));
axis('tight')
xlabel('Frequency (MHz)');
ylabel('Power/Frequency (dB/Hz)');
title('Power Spectral Density of Baseband Signal');
grid on;

% Create a uniform circular array


h = phased.UCA;
h.NumElements = 16;
h.Radius = 1;
h.ArrayNormal = 'z';
%Calculate Taper
wind = ones(1,16);
h.Taper = wind;
%Create Isotropic Antenna Element
el = phased.IsotropicAntennaElement;
h.Element = el;
%Assign frequencies and propagation speed
F = 300000000;
PS = 300000000;
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'Color','none');
%Plot 3d graph
fmt = 'polar';
pattern(h, F(1), 'PropagationSpeed', PS, 'Type','directivity', ...
'CoordinateSystem', fmt);
%Adjust the view angles
view(hAxes,[135 20]);
title = get(hAxes, 'title');
title_str = get(title, 'String');
%Modify the title
[Fval, ~, Fletter] = engunits(300000000);
steeringString = 'No Steering';
title_str = [title_str sprintf('\n') num2str(Fval) ' ' Fletter 'Hz ' ...
steeringString];
set(title, 'String', title_str);

% Create a uniform rectangular array


h = phased.URA;
h.Size = [4 4];
h.ElementSpacing = [0.5 0.5];
h.Lattice = 'Rectangular';
h.ArrayNormal = 'x';
%Calculate Row Taper
rwind = hann(4)';
rwind = repmat(rwind,4,1);
%Calculate Column Taper
35
cwind = ones(1,4);
cwind = repmat(cwind.',1,4);
%Calculate taper
wind = rwind.*cwind;
h.Taper = wind;
%Create Isotropic Antenna Element
el = phased.IsotropicAntennaElement;
h.Element = el;
%Assign frequencies and propagation speed
F = 300000000;
PS = 300000000;
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'Color','none');
NumCurves = length(F);
%Plot 2d graph
fmt = 'polar';
cutAngle = 0;
pattern(h, F, -180:180, cutAngle, 'PropagationSpeed', PS, 'Type', ...
'directivity', 'CoordinateSystem', fmt );
%Create legend
legend_string = cell(1,NumCurves);
lines = findobj(gca,'Type','line');
for idx = 1:NumCurves
[Fval, ~, Fletter] = engunits(F(idx));
legend_string{idx} = [num2str(Fval) Fletter 'Hz; No Steering'];
end
legend(legend_string, 'Location', 'southeast');

% Create a Rectangular Waveform object


h = phased.RectangularWaveform;
h.SampleRate = 2400000;
h.PulseWidth = 4e-05;
h.PRF = 10000;
h.NumPulses = 4;
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'Color','none');
Fs = h.SampleRate;
x = step(h);
if isa(h, 'phased.FMCWWaveform')
prf = 1/h.SweepTime;
else
prf = h.PRF;
end
[m, de, do] = ambgfun(x,Fs,prf);
[~, de_scale, de_units] = engunits(max(de));
[~, do_scale, do_units] = engunits(max(do));
mesh(de*de_scale, do*do_scale, m);
colorbar;
xlabel('retard (us)');
ylabel({'Doppler Frequency';'(MHz)'});
zlabel('Amplitude');
xlim([-399.5833 399.5833]);
ylim([-1.499 1.4979]);
zlim([-0.099375 1.0994]);
title('Ambiguity Function');

36
% Create a Rectangular Waveform object
h = phased.RectangularWaveform;
h.SampleRate = 2400000;
h.PulseWidth = 4e-05;
h.PRF = 10000;

h.NumPulses = 4;
%Create figure, panel, and axes
fig = figure;
panel = uipanel('Parent',fig);
hAxes = axes('Parent',panel,'Color','none');
Fs = h.SampleRate;
x = step(h);
if isa(h, 'phased.FMCWWaveform')
prf = 1/h.SweepTime;
else
prf = h.PRF;
end
val = 0;
legend_str = cell(1,length(val));
for i = 1:length(val)
ambgfun(x,Fs,prf,'Cut','Delay','CutValue', val(i)*1e-6);
hold all;
legend_str{i} = [num2str(val(i)) 'us'];
end
legend(legend_str);
ylabel('Amplitude');
title('Ambiguity Function: Delay Cut');

37

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