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dyspnée aigue. Elle a été traitée dans l’enfance pour un asthme et pour une rhinite saisonnière. Elle est non
fumeuse. Ses antécédents sont marqués par une insuffisance veineuse, un diabète de type 2, un ulcère
gastrique et depuis peu par un glaucome. Son traitement comprend du salbutamol à la demande, de la
metformine et, depuis 8 jours du timoptol collyre. Son compagnon vous explique à sa place, car elle a des
difficultés à aligner 2 mots de suite, qu’elle présente des crises depuis plusieurs jours, partiellement calmées
par le salbutamol. Depuis le matin elle a pris plus de 40 bouffées de salbutamol. Il vous précise aussi que 5
ans auparavant elle a été admise en réanimation pour une crise d’asthme. Cliniquement vous retrouvez une
patiente assise au bord du lit, angoissée, qui dit « qu’elle va mourir », cherchant son souffle, consciente. A
l’examen son thorax est distendu, elle met en jeu ses sternocléidomastoïdiens et sa respiration est superficielle
à 30/minute. Sa pression artérielle est à 160/90 mmHg, ses pulsations à 130 bpm. L’auscultation note quelques
fins râles sibilants, le murmure vésiculaire est inaudible.
2- Quel facteur peut être intervenu dans le déclenchement de cette exacerbation d’asthme ?
4- Le SMUR que vous avez immédiatement alerté arrive 10 minutes plus tard, la situation clinique est
inchangée, la SpO2 est à 88%. Détaillez les deux principales thérapeutiques qui seront mises en place
dans les 15 premières minutes.
A l’admission aux urgences 20 minutes plus tard, l’état clinique est tout aussi préoccupant, en dehors de la
SpO2 qui est à 92%. Le cliché de thorax montre un aspect distendu sans pneumothorax ni foyer
parenchymateux. Le gaz du sang sous oxygène est le suivant : pH 7,37 ; PaO2 110 mmHg; PaCO2 43 mmHg;
HCO3 24 mmol.
L’évolution clinique sous traitement est favorable et la patiente peut regagner son domicile 72 heures plus tard ;
vous demandez à la patiente de revoir son pneumologue en consultation dans 3 semaines.
Trois semaines plus tard, la patiente va bien. Elle a pris sérieusement son traitement de fond. Elle n’a plus
représenté de crise et a recours aux β2-mimétique à action immédiate environ un jour sur deux. Elle ne
présente aucun symptôme nocturne et n’a pas de limitation dans ses activités quotidiennes. En revanche, elle
vous explique avec une voix nasonnée, qu’elle a le nez qui coule et qui se bouche tout le temps, qu’elle
éternue plus de 20 fois/j et que ses yeux la grattent. Elle se plaint des mêmes symptômes tous les ans du mois
de mai au mois de juin. Sa spirométrie est la suivante :
Avant BD Après BD
Norme Mes. %Norme Mes %Norme
CV (L) 4.79 5.08 106 5.20 108
VEMS/CVF (%) 79 60 71
VEMS (L) 3.72 3.07 82 3.68 98
Question 2 (sur 5)
Prise de d’un béta bloquant (timoptol) [5]
Question 3 (sur 9)
Nécessité absolue de médicaliser [3] le transport [3] car la mortalité des asthmes aigus graves est
essentiellement pré-hospitalière [3]
Question 5 (sur 8)
Non [2] car au cours d’une crise d’asthme, la normocapnie [2] ou l’hypercapnie [2] sont des signes de gravité
[2]
Question 9 (sur 9)
Rhino [2] –conjonctivite [2] allergique [2] persistante (symptômes quotidiens) légère (plus de 4 semaines par
an)
Symptômes rhinite (PAREO [1]) : rhinorrhée, éternuements, obstruction nasale, voix nasonnée
Symptômes conjonctivite : démangeaisons oculaires
Unité de temps [2]: saisonnière : mois mai - juin