You are on page 1of 709
Université Abdelmaiek Essaidi FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES. Tétouan Département de langue et littérature frangaises Dictionnaire tarifit-frangais These de doctorat d’Etat és lettres Option : Linguistique I Présentée par : Mohammed SERHOUAL Dirigée par M. M. les Professeurs Fernand BENTOLILA Miloud TAIFI Université René Descartes, Paris V Université Mohamed ben Abdallah, Fés Année universitaire 2001 - 2002 Je remercie Monsieur Femand Gentoile; j'ai trouvé aupeés de Wi encouragement et Mintérét nécessires pour mencr a bien cette recherche. tha fait Dreuve de comprehension, et ce e travers les conscils qu'il cessé de me prodiguer Je le remercie également pour sa disponbilité et 3a. promptitude a repandte fla correspondance, chaque fos que je le solicits Mes remerciements vont également 4 Monsieur Miloud Tai; il a accepté volontirs de diriger ce travail avec le sérieux et le sens de la responsabilité qu'on hi connate tui tends hommage pour sa générosité.intllectuelle. pow son encouragement la éalisation de cette recherche et pour les discussions fitetueuses gue ous avons eu ensemble ‘Mes remerciements vont é mes Maites de I lange anavighe, ‘A Ia mémoire de ma Mére, gardienne itritable de a langue, qui, Ia premire, ‘mvapprit idiome amazigh Elle @ rendu le dernier soule un Vendredi matin & ix heures, le troisiéme jour du mois de mars de T'an deux mille, avant le mise & jour <éfinitive de ve ditionnaire, doot elle suivi les étapes avec un intédt soutens e une Constance inlassable, augue elle trait tant. Que son fme repose en paix Ala mémoire de ma grand-mére, contenaive ; déosdce le 30 novembre 2004 ; tune ming inépursable elle fat d'une Mute langagiéreintrisable. Que Diew Fait en Sa Sainte Misércorde ‘A. mon Pére constammnent disponible & mes questionnements et toujours prt & apporer sa contibution, avec une flassable patience Jeli soutite bonheur et bngue Je suis particuliérement redevable 4 mon épouse pour Fabneéation dowt elle a fait preuve et les sacrifices qu'elle a consents pour que je puisse mener & bier cette ceatreprise minutieuse et de longiehaleine Je tions &sendie un hommage particulier & mon fiére Abderrahim, ven de Caen Pour aprorter sa pierre a edifice, en modifiant la mise en forme du texte: la préseniation formelie & éi¢ travailée en profondeur: il fait preuve de constance et de Perseverance, de remercie ézalement mes collégues et amis» Abdeiedi Emiharef qui ete la parte lexicographique. Abdelbamid Benaiba et Karin» Setraj qui om lu la parte Tesicologique, et qui ion fait part de leurs remarques édifiantes Mes remerciements vont a toutes celles et tous ceux que je ne peux nommer, our leur contribution, aussi épisodique et aussi minime sot elle INTRODUCTION 1. Apercu sur la lexicographic a Avant de parler de ee dictiomeire amersigh tart fangs, it convient de Sire le point en mati de lexicouraphie amaziahe, Let éades esicologiques font partie. imtegramte des travaux de dislectologie amazighe en general, legs du passé colonial, lesquels travaux effectués par des militares, des missionnaires et des universiares, Ce dive que ta lexicographic amazighe a parcouru dx chemin depuis la moitié da XIX" siéoe, Elle fut marquee par la publication du dietionnsre de Venture de Paradis jusqu’s 'a fin du siete fnissant’ On peut, maintenant, paler d'une leicographie national, elle ‘est ouvre de chereheurs nai de a langue ‘Nous avons distingué, dans cote esquise historique tris pviodes 1. La premiére date de 1844 1900: elle se carecérise par la confection de Aictionnaresbilingues a sens unique angus ~ berber, ce so des dctionnaires de La seconde période va de 1900 1951: elle offe des dictionnaires & double son ‘erbére ~ fiangais t fanesis berbére. Une seule auvie notoie fat réalisée par un autochtone dont Vauteur est celle de Cid Kaoui. L'objecif, pratique, etait {vsqu'ci, entrée en contact direct aves les autochtones & Afrique dy nord convoitée par les Occidantau, 3. La toisitme et demiéce période commence & partir de 1954 et se poursuitjusqu'é os jours, elle se spécitie par des dictionnares dlaborés par des auteurs rats dle langue Deux periodes, a premiére etl deriée, bien que fournissant des ditionnares & Sens unique, sont diamétralement opposées quant au sens dans lequel est envisage le traitement du lexique amazigh. Les uns ont év fais durant Iepoque eolonial, les autres son! produits par des auteurs nationaus ain de réhabliter leur langue mater Durant ies deriéres decensies a lexicographic amazighe marocane @ conn ur ‘ut qualitatif avec la confection de tos ditiounsires& vocation universitaire, courant fe domaine du tamaright!. D’autres recherches académiques sont en cours €'eaboratior 4 université d’Oujda et celle d'Agadir notamment Cependant tes parersalzriens sont priviéviés quant as nombre tt en découle le constat suivant - malgré Favancement enregsiré, la lesicographie berbére soutfe ur triple handicap, Le premier est relat & di 8" inégalité des "Voir atte es princpane domi ecm. dpe ‘tudes certains pariers sont suisamment digs avant ou apres les indépendances ; alors que d'autres ne sont pas du tout mentionaés, Il y a done a ta fois plthore et ‘arence au niveau de ce genre dudes. Le socond handicap de rapport & 'leboration «d'un mitalangage nécessaite la réalsation de dictionnaires monolngues, sans recours & ta traduction puisque nous avons toujours afaire& des termes lexcaux collationns ; ce ‘qui fait que cette lexicographie est dominds, en majorite, pat des dictionnaites de theme lant dans le seas amazigh-frangais Enfin, le tosiéme est relat? au manque d'un dictionaire général uniingue ‘c'est pour cela, il est question de la eélisation d'un dictionnare iforinatise, projet, ‘encore en perspective Cadre géotinguistique de fa langue amazighe {ua langue amazighe couvre un domsine immense et se répartt en 3 falls ‘Zenata, Senhaja et Masmousa. L'tre amazighe s tend tout au long de a rive Ouest de la Méditerranée mécdionale et englobe les pays suivants: le Maroc, Algérie, a Tunisie, la Libye et Eyypte (oasis de Sia), jusqu'aux confins du Sahara méridional avec le Mal, le Niger et le Burkinz-Faso, la Mauritanie (les les Canaries en fssientpartie)© A immensté de Faire amazighe correspond une unité profonde de la langue malgré la iversi€ des pavers. Basset fait une estimation formule en terme dex pousnére de ark allan de 4000 $000 (1959 4) et de 300 dialects Pb. p. 23). Les tudes dislectales coloniales,comtairement ce que Von pensait, mettent accent beaucoup plus sur les convergences dialectales. que sur les divergences. Si on examine, en amont, les toutes premiéces dudes lxicologiques, dei anciennes de plus ‘un sel, on remarque que ces études s’tendsient sur Fensemble de la Berbérie’ La premire constatation,& ce suet, concernant homagéneité dela langue a été faite par R Basset" elle remonte & 1883 ; ele sera suvie par d'autres allat dans le méme sens, formulées par les Frangais Laoust" , A Basset’, Justinard et Espagnol Ibaiez” qui soulzne lj aussi, que le lexique est queiment idenique dans tous les dialects, Avant Vari der Aras en qed Now fe ere oc ype dacine dan sent ent de Vitoique #8 FPgopte [10 Berne eo eps lng pose ts hats Hats sate} nas ete présrce n'a pos pertent Te mime poids Prese Inapergse on Faye ct [Monstmie en Taste. ele efi pe sonable Bala gee Life, poe arm {let er oe (CE Galan 1988-299, * eBavefe sega des bord dh Sdnigal ct syouah de Tas ype ene fe zunoua de Jura ete amachc des sonetinmen es ferences gramme feces ent pt {ans re ules soon les prenties» (E.R Bast 18283), "aca paced dergences pls arparencs qu ries ov «ue ae certaine homed ne eu impression » (CX. Lagu 1920120 128), alge roondéent dan arated bt embod domaine, fe vrins de parker 2 parler. aust nombrewser lee sole! ot sroniessulerpustent ee We pine abord ‘esent vevjows es sapere Ilo ree ges increment on pragenent. on cee ben a dex pavers an peu tones passer srs ane cure gation, inp lel de ures es james une lane owe mrendre» (CFA. Bg 199913). Cancenant i pen ete cs dalects acl treet rie 1 Leaprence este ‘von pet apprendre ves facitment le rian sand om conn bent chien st de nme lesregles do de ampener» C1 na 9363). Satine qe we! lesion cas deni en lor lo este» (CE, fr, 1949-XXRVD : J née afin Sra reps ales Tian n imino eneales lfc tea ene em LLaoust apporte une nuance ayant trait & Fexistence d'un voeabuaire berbére commu mais eehu-ci et ealatverent lite Les varitésamazighes da passage linguistique au Maroc sont les suivants: fe tase au ord le tamazigh cent et le tassousi, au sid du pys,comprenant I partie méidionale du Hatt, out Annas jusgu'aPOcdan Aatque. L'uite ‘rofonde dela angueamazighe ext atest pa les inguistes es cers son supefils Uatirmation Olver en 1876, ce par Dall” & propos de ientté des pases Kayes, et valable également pour les pavers du Rif puisque nous avons afer a le sme ire dalectale (Ibaier 1987 54) La langue amezighe est généiquement une e tine ele lle et dotée autonomic et de waits (Boukous 1979-19) ‘intercompréhension n'est pas toujours asée au premier contact, quand il sa de varétés dloignées, mais les dificultes se dissipent au fur et & mesure que T'on se familiarise avec Fidiome, dautant plus qu'il n'ewste pas d’etancheté linguistique entre les trois varétés dalectaleslmitzophes ou extrémes. ‘Cependant, fate d'atlas linguistique et d'études dilectles préises, les Tignes ioglossesrestent fire pour le race des aires de variation des pales et des zones de continuum sachan qu'il y&reeoupement et inerpénétration des parle [Nénanmnois, des écars existent sur le pln lexical, domaine oovert et insabl, par excellence, caratéisé par une synoaymie abondant, centrifuge et fortementlocaiséc, dans le temps et dans espace. Le exique est un domaine de Vinnovation, par exeelenec, | morphologie et fa syntaxe sont plutétimmuables dans toute Fre de Pama 1D. Hart cité par Cham (1979 2) a évalué ies évartslescaus sur ne base de 20) tenes appertenant au vocabulsite fondamental, i 39 mots entre fe tamazight et le tassoussi (19%), 4 76 mots entre le tarazigh et le arf (38%) e¢& 107 ene fe trie ot le tassousit (53%) {Un travalsinilaire fit par Chaker (Cf. addadow 1985S) présente Te taux de ecoupement suivant, compte ten de Fexistence de racines communes ax 1108 Gialectes, et ce a partir dune iste également de 200 mots dotés de la méme racine eabyle-chieuh 47,38 ; kabyle-touareg 35%: chlewh-touareg 45%. todas fos lcs, y gu ope con wn vcahulare wal comnts eos. ford comin lexical» (Tate 1957 88. late menue comma tow fx oles, becoup pla lt qin ne fe spose, ma precious pis i perme de fic es lms de Foca esieaton berbire (CLs 1929-20, {eee Lacs aie que [contin sleet | ex alecte eebres eet tie mse ds ome ren er guohles paren icheae pr svar *Tamonyane thee et pjora au i ie gisele de Berke, sige arse ef vestments, na qed es psn es oes (CLs aera 2p 00), Ct our tt pia d'ilpreere uteniqe mat Vit ce props Cae. 197 Set Boukous 197911. Flange aye fo ie vn plow mone tb & be. ow alae village: malt teotes ec artes, ff ef lame ete In nto Kes fo es ais) gvee tbe guile stent. se compen! porftanet. hen que se soraot Wegressone bien sone! sbgeremes (CU Dalles 12 XY, UL Les pariers éudiés Le alecte tart apprtient la famille Zenata. Il couvre une douzaine de parlers, 1 compris celui des Ayt Seid qui ese paler de base de ce dictionnaice Pour ce qui est du teri, les chercheurs ont repéré— rosso modo ~ faute atlas linguistiques, deux zones dont a lane de partage des parler edifice a tracer puisque ces demiers se recoupent els interpnetrent 1° Les. Beni Iznassen locaisés au nord-est macocain auxquels on rattache les Ayt Bou Zev, Zkara (au sud), Kebdana (i Iouest, sur les deux rves de fa Moulouya, Ayt Bou Yayi, Oulad Settou;Ibdarsen, Ayt Warain 2 Le Rif central, on signa, de''est& 'ouest, estrus suivantes riveraines ou proches de la Méditerranée: Igereiven, Ast Seid, Temsaman, Ayt Ulichek, Tafest, Izennayen, Ayt Touzin, Ayt Waryaghel,Ibaqgoyen, Ast Ansmart, Betioua, Ayt Yttet (CE Renisio 1932: IX-X, Tbatiez, 1957: 52; Boukous,}979 : 12), Les Senkaja des Srair, bien que arabisés, présentent un lexique ayant. des antes avee le tassoussit (Renisio 1932 -X. Tae, Pid Cos tribus sont stuées, pour Ia plupart, dans un massif mostaznene dele chaine «du Rit cles sone cveraines on praches de la Médiverrenée ou locales dans fa plane de 1a Mouiouya, Cependant, on ne signe janas les eritresretenus ayant tat a eeteréparition, ily a.un flottement ampibofogique entre des données ethniques, geographiques et linguistiques (CE Sab 1988: 272); ce qui se eomprend fort bien puisque les parlers Sinterpénetrent Situé dans son environnement, Je parler éudié des Ayt Seid est limiteophe des ‘sus suivantes les Ayt Oulichek, & Moves les Ayt Bu-Yatar et lx Ayt Sidar& PEst et les Ibdarsen ay sud Le lexique riftin a é invenovi en langue frangaise, espagnole et récemment en néerlandais. Ces ouvrages lexicographiques ont été tous consulés lors du dépouilement des sources écrits, exception faite pour le néerandais. IV, Lienquite lesicogeaphique : [Nous avons procédé a a collecte des données en fisant appel& trois procédés le premier est, de loin fe plus uli, réalisé par envegstrertent d'un corpus sur cassettes audio auprés ¢informateurs monolingues, d'avtesbilingues ou mémes tilingues mais dont le taift reste Ia langue materelle, Le second consiste en un dépouillement de slossires, lexiques et dictionnsres relewés dans des études effectuées sur I langue Aamazighe. Enfin, le trosiéme, est fonde sur un carpus. en situation, noté sur le vif de maniére continue chaque fois que Toscasion éxit propice Ces données ont été analysées elles ont subi un traitement systématique ayant tat @ la notation, aT adoption de aoemes conwmunes, 4 Videntfeation sytaxique et morphologique avec ut signalerent des variates et une (ou plusieurs) lustraton(s) des usages par des cexemples. Enfin, nous avons provédé a fa vérifcaton de ces données lexicographiques auprés€'universitares nafs et Iinguistes de formation. V. Comparaison : Elle se subdivise en deus types, 1. La comparaison des lexiques Elle nous a permis de fournir,en premier Hieu, quelques données statistiques telles que nous les avons repérées dans des sources indiquées au fur et & mesure. Cette ‘comparaison est faite pour situer ce dictomaire par rapport aux réalisés par les recherches déia effeetuées. Le notre compte 6800 racines"™ dans la 2. La comparaison des variétés ow survivance de Ia diachec synchronie: En second ley, nous avons effecué quelques incursions pour le rapprochement lexical, fa_comparaison dialectale étant bénefique pour souligner ie fonds commun du lexique pan-amazigh, la variation historique, fisant aut est remplacée parla variation scographique — La comparsison inleme (dialeciale) et esterne (interdialectle) conte & «recur la dispersion et &améliorer la eeseripuon » (Galand 1989 - 132). Cette comparison permet ditégrer la dachronie ala syachronie, et notammest pout la reconstitution de la racine polymorph, fae de tradition seripeusire bien anerée Vi. La formation du mot amazigh : Tout dabord, ily a leu de distinguer deux types de mots le mot simple et mot composé ; commengons parle preset. A. Le mot simple formé par dériv associative: CF Fea (1918): 1400 verbs simples: Desig (1788): M00 mats (CE Galand-Pemet 1968 42): Alealy (1980): 9010 eres (CE Chsker #47): Dal (1982) 6000 races, 2800 srs ‘Sines, #1000 mls (CF Gand 160: (2195 Chaker e109; Tah 1997 60), Detboue (1988) 5000 racine 8010 A 9 ON mots (CE Cakes 112) Dees (1987) 4000 acne t 6800 teres (CF Chakra 13): Tai (1989); $00 racine, 106 vere (CF. Tlf 1980-93; 1997: 63 ‘Amcor in Cakes 251): Feber « Morn cena MSY asnes dat 2871 mse 1208 veres (Cr Choker 989-48 = 49, ‘Le mot simple est ia ésutante de insertion d'une racine dans un schéme prétab I est réxi par un double sémantsme, le premier est lexical fourni par la racine ; le second, grammatical dénoté parle sehéme Eile est formée de consonnes dont le nombre est variable ( zdey shabiter») evou subsiisirement de voyeles ( af trouver») La racine eppartient & une série ouverte Ble peut dtr courte ou coffee, elie est porteuse d'un sens lexical minimal dénotant une ‘dée ou un concept abstrat b. Leschéme Nest constitué de voyelles et de consonnes; il fourit un sens grammatical, ‘eniéyoriel Le schéme, dont is série est limitée dans la langue, foumnit un sens ‘morphologique ainsi it permet de dstinguer les mots selon la ou les catépories ds scours auxquele il appartent ; categorie verbale dnt Ia forme aspectuclie est fourie par le scheme ou categorie nominale comme le nom d'action, le nom dagen ou le nom Sinstramenyere B, Les mots formés par agglutination : Lagglutisation résulte de Wineorporation de termes ayant une existence autonome dans la langue: mais is sont element anciens quils sont devenas réconnaissables. lls appartiennent, en diachrosie, & des couches leveales de haute poque. Is sont soumis une veritable syntaxe lexicale. Nom + nom : + ayesmiai < ayeomir’ « maxiice (nftieur)» < HyesKos» + émartamenton, bashes + toera rit lit. tafert «aileron» et tizwi« abille », mélisse(plant). b. Nom prep. + nom : * aswgeas fut jour dans jou. améen, forme de as « jour» + gg" < di ‘dans » devant un tere initiate voclique). fe Verbe~ nom : + mayraman < magraman «inule (planie) », provien de meager «rencontrery et Laman «eas » (Rit), amagraman (pour ie kabye; Chaker 1984 183) + msarsachan «fuyard» de msorselaissem et achan « men; myjar ‘Avveripyin evoleut de nouveuax-nés (Ri » (Cham 1979: 274) smesimdanen «anthrophage », il est formé de mei « mangeur < ew manger et ime agens », oi tamurt-m_ mestimdanen w pays des nthropophages » dans le langage des contes(Haddadou 1985 127) + 1g" zamlal« ele crease le sable, erabe (Sous) (Galand 1988 239). 4d. Nom + adverb + musherva «chat sauvage », provient de mui echat» et berra cesauvage» [lynx 7], Petite Kabylie (Haddadou 1985 :128) Ce procédé de formation leviale par agglutination est perceptible méme au niveau dela toponyinie ce sont i des mots-témois, ce qui prowve encore ue fois que ‘eite procedure est deja for ancienne, Dennons quelques exemples pour illustrer notre propos + asyersf «interlewve » de jer centre » et aifefleuve » (Loponyme, Maroc orienta), * orfiad (prés WErachidia) ar wjusque » et fiat «genou» sable jusqu'su ‘genous, et mawifud (région nile) en hier, lane alteint ls genous (CE Oudaddes 1992) Cette procédure peut are expletée pour la réabiltaton de la morphiogenése lexicale en néologie amazighe , c'est le cas par exemple de certains termes comme tasnilsicterme lancé par Mamneri (CF Achab 1995110) et tamwalt forgé par B Boudris (1993 :74), de tarukal « géographie» (formé de aru «éerite» et de akal ‘terre et de tavakel « géologie» (Forms de. « savoir» et de aka « terre). Autres ‘exemples: tarmawals « lexicographie (formé de ari «-éerire» et de anawal ‘edietionnaite » = caval « mot») et savrowa« leicologie (Forme de sce «savoir et ‘naval « gitionnare »), ee. C._ Les mots formés par synapsie: ‘Le mot composé obit estentclement& deus schémas structures: a Node Ne: + ayn 1 rhayra fit. pain du eorbeas (Feel) champiznon» ‘A Vintsieur de cette forme, nous trouvons la particule hah qui est productive ; elle permet de eréer d'autres termes hab tarts proritaite (dela terre ou ds terrain ; habitan,autoebione » + hab iserman « magehand de poissons» ; hab» imediarav « archand deus », hab £8 « pation (d'une entreprise », ete b. Nt Ad + reid ameszyan « lit, (Ja) petite fre, fete de rupture du jeune» ; reid ameggran « lt (Ia) grande fete; fe du sacrifices , nneenae abetd umenthe Focale, du pays» ; tteffayarua« pomesacclimatéess D. Sultixation de parties : bu (fem. mt) qui ext d'une prodvetivié notoire we + hu waimmiven « celui aux granés sourcls; bu fesow « roitelet(oisean)»; bu= ymazar:ealamar (prison) ; bu sekka enaja, cobra, serpent & hunedtes, bye meivoh bm timesrand, bu maiyyes wperce- oreil fortiule (inscte) bu dinar «bouillon Blane, moline (elante)»; Fur muffs « sandals fies une semelle de peau retenues par des cordeettes en palnicr main»; dy ‘ellis« hemaralopie », ete ‘VIL Le classement par racine ow par mot-entrée: 1. Le pour et le contre : Les avis sont partagés quant i indexation de "entrée lexicale Elle peut fire pat racnes ou par items lexicaux. L’adoprion de tlle au tell procédure ext fe result {un choy dité par imperatfs qu’on peut reléquer i la nature de la langue el a evolution qu‘lle a conmue dans le temps et dans espace Chaque précédure présente des avantazes et des inconvénients. Cecains chercheurs conme Chaker” et Amour niltet en faveur d'un classement abscédaire, D'autres, comme Basset, Biamay, Reniso", Dalit, Tai ", plus habitués & la pratique lexicopraphique, praferent classement par racine La tendance est actullement au groupement puisque la langue amazighe se brésente sous forme de vatiétés régionales. La dileetalisation se manifeste & tous les nivesux : phonétique, marphologie, lesique et sémantque, et méme au niveau des schemes" A notte avis. fe classement par racine simpose, cela est dita la nature de lt langue emazighe dont le mot simple ( racine x schime) Ce classement devrait ete tnvisagé dans ie cadre d'un projet pan-berbere, en partant des dilectes pour arriver 4 lune koiné le passage eit tant en perspective. Le classement par ordre alphabatque Srufour sabe dans I cate un waa iecograhiqus portant su uns pair de maniée soe. C'est ailleurs le choix adapté par B. Oussikoum et A. Azdoud!” bien swe eet ordre sui ne soit pas le méme. Pout le consultant aver, le classement pat racine est plus fecle que le classement par lexies La tendance est actuellenent au rearoupement morpho-sémantique (Le D/C!) ou a analogique (Le fen Robert) sinom comment expliquer Iuniformisation de Féeritre par T'adoption d'une graphie & tendance phonologique afin. d'dhiminer ‘arrémment ou du mins ue les arts nterdilectaux, son veut raiser le passage "ta oto de acne en ree le uss on it me li schon pas en ples ‘pero chachromgue » (CE Chak 19891) 1a fares» tant gen des iment infireton pow la eit on an pinned clase 190" 19, scons vos mulenent fa prttention de dower tours Irvine herbie exact, wale ou rime car elle ck et souvent ie derminr ne mee booed ke acd ‘ve kate sts tn oes les se rsrmen en sem eyes en eamenne of meen ep asant Tm parler As reef mime ines dn pare {Ck Rese ea 2 Le] le tnnarigne berkere ne peut pas fae Fecomamic dela acne cone pci de asficaon» (CE tar (096 20%, "(Ct Galan 19697, Ta 1980-1), CE mere deste ornare « Vérit dans le cadre d'une langue standard ? 1 racine doit reprenire ses droits. lle permet de regrouper certains items lesicaux disparus dans certains pavers alors quis sont toujours. vivants dans d'autres parlers ou varités amazighes. La racine doit tre revivitie afin de powvcir frilise la nologie amazighe ‘i on examine e pour et le contre dun tel ou el choix, on pourat dre que fe classement par ordre alphabétiqe pose plus de probleme qu'il en résout En tout état de cause, la consultation d'un dictionnare doit tre prévédée par quelques séances d'ertrainentent concues comme des travaux praiques au prélable Pour tout un chacun qui voudrat se familiarser avec le maniement Jun ouvrage lexicographique. La coasultatation d'un dictionnace doit faire partie de la pédagowie de Fapprentssage scolsice Tout apprenant doit passer impérativement par li: une compétence lesiale minimale doit ze requse ‘Voyons maintenant es inconvévients renconrés par le classement abéeédaire des items lexicaux. En cas de chute de la voyelleintale dans certains pariers du dialecte énéte commie fxs enn, fud« genow; dad « doigie, iijer > fiver > vaa(par vocalization) wserpent» peuvent désoriener le consultant. La racine résout fe probléme quand le terme est initiate voalique & intérieur un méme parler acta « entrée » ~ ‘acyf et agi (5) «elle, fer « runination vet ufuz « mastication » ow quand on ‘change de parler, on rencontre afus, ag sachant bien que certain items sot sujets 4 la métaphonie cette voyelle varie dun paler a autre fyzar~ ayzarw rivéce». La voyelle ints est instable lorsque Fe substantiPes état damesion ameduker «an (GL), mnednker « de Vani (€4.)» 00 en a de Hexion et notamment Te passage dv Singulier agemmum «bouche », au plush igemmumen. La méive difficulté surgi av hiveau de Te veriason du genre aimyur« épous, mari chef» et famyart aépouse femme». Quelle que sit fe nature de la voyele ntale a-, ow u- dans aval « mot d: da> da cici», udem > udem « visage» ; dima > dima etoujours» opposition d~d est meimtenue dans les pate suivates: dar xcorps Ihumain »~ dla doigt dim», ecler« néparer» ~ eer tre en retard» stot faddar? > faddart « maison w;tafukt > nit esoleitn rbrar > tubvar alte risive»; amar dar adonner, porter des feuits, gross tre, devenir gros, ccharnu. abondant, tre riche en grains; yrener, dre grena (wget!) ; étre planter chum.) Cette pare ninimale est appositionnelle ‘spi il Ya (e)_achete ( pronom régime direct masculin ») ~ isy-it il Pa Ca) schete(pronom régime det féminin)n sped [iis > ali dao, prosert you muse nem asain, sn ti (ocabe lect) «fib (abe classique) « deci Le chuintement consiste en un changement de fa palatale /ki en occlusive post ~ Palatal en chuintene /8/ sks > $j tha dm. ail < Satz, qr; tm. bq. ae, gz. an, chn, Sal; zn. W. bq, Am sik < gr. tm. aif wit bq. hrez Sure (CE Renisio 1932) 343); ay « vor, ‘eseroquer» Ia palatal ik réapparait dans fe nom é'action ukkardo « vol». Méme hose poe fer = kar i +igl> he ‘ngur > jar « archer» 20. agartil (Renisio 193224) > aja matte en alpha » Loppstion fk! ~ /8/ est mainntenue dans des ermes comme :yarrek« houger » ~ yirrek « remuer(aliment pendant a uisson) 8 Vintrieur d'un méme paler D. La palatatisation™: La palatlisaton est définie comme « un phinoméne particuter ‘assimilation que subissentcertaines voyelles om certaines consonnes eu contact d'un phonime ‘alana « (CE Dubois et autres 1973. 352). Ans, en tari s1ki> Wi W, bq i Am, kum < se. tm, 2m. acum eviandes Uh b> Hi chsi < ips se, yt « ould, rome» sel > it 6m, aguneom. qr Wi 12. bq. Am gu « marcher,chermner x sig >Wyi> fl reg > ctcire» sep > tip ross sigue» agus > tayput sbroulled »; iscgni > iiyni ugrosse siguile»; ysl < is se prendce »; W. bq. Am. sj mesgicla > zm. famezyichy > se. kamsice mosquée cole» (Renisio 1932° 28); W. Am. asegnu >t asepma > zn asin wouaee» eg > aneyhn ox aniobu > anibu sigl>iwi W. trent, Aan blement (agneay, chevreau) +fil> i iwon «are rep, rassasié (accompli) » inane re rep, rassasi,inaccompit “want «repletion» amar, pl. nipran « faucilles + /e!> iw! We bg, Am amezgarse, 1. am sar « presi» (Char pride aire (198: Boos ws eee ling (19 46), E. Le thotacisme (Cet la transformation de a tquide [I] en lateral [], + A> nt mb, kab. em; seqr. inv epeawy ; awal > amar sidiome ; discours, Parole, mot» ; zn les ies languetorgane ou idiome)» Cette transformation plonetique concerne Jes emprunts, es phonémes en ‘question sont en position ntale, its ne font pas partie dela racine zn, hat « verte; 86 4 rhas ; lnizon > rmizan « balance » Cepensdant, certains pariers des ibus Ju sud-est comme les Ayt Bu-yehyi, Oulad Settout, Ibdarsen et Ichebdanen fe est maintenu, ils présentent également des affiiéslexicaies, ce qui permet de les grouper avec le parer des Beri lmnassen (Cf Cadi: 1987: 9), Certains termes conservent le pihonéme /W/ comme dans Jes termes (alah «Dieu », pasa uplace » aliman « Allemagne (Tang 1993 14) ‘Ain, te parler des Ayt Sei se caractévise pas seulement parla. spirantisation, ‘mais il est ézalementen mémte temps chuintan,pidant et chtacisant Crest te «passage d'un élément consonamigne consnne (ow glide) une wee, soit hissoriquement, soit dans. une atierance synehronique » (Cf. Dulsis 1973 :511). I Sagit encore une fois de In atte if sd an yar > sazwvers; chez; jor > jase (pr; inden > iasden « ble»; aren > usr acherche ». La vocafaion next pas tujous syiéatique puisque ler répparait dan d'autres contexts tes que : sor» fr aney wee ous » Janez ei eherhe Cependant opposition a ~ gy est fonctionnelle dans certinespaires minimales ‘fe « introduire (un objet), enfoncer» ~ safes < ares wire une boule» azu scdépecer, eorcher» ~ gra < arswuchercher»; iyida wsurveller» — ‘idan etre présent » 'Neannvoins, ily a ie de dstinguer deux types de, Pun est dtymalogique (CE J Saib 1988: 284) ; Tautre provient du A, qui est une ltérale dentale. Dans certains parlers du Rif dont celui des Ayt Seid notamment, le r etyimologique subit une * Ge chngament wes pus ssa, et poor a9 ps mento dns I anseritoe ror des rato de eonomie despa danse tome xv vocalisation, en postion finale ou fhiant partic «use syllabe, quand il est en positon postvacalgue Ce, phone sbi ne éolton i comm pews étapes ayant at & son Evolution G. La tabio-vélarisation + La labio-véarsation et une articulation complere qui combine un resserrement ow une occlusion au niveaw da palais mon, ov voile dx palais, avec wm “ronsdissement des evres (CF. Dubois et autres 1973 : 274) > 7 dweresevenir», kddak"ar wrevei dvi, inaceompli» ~ inaccompli; arer «fui (8), rakar Comme dautres phonémes Ia palatal réappartit dans certains verbes & Vinaccompl yur «marchers, iggur« marcher (intensify, yma ire élévé , iggam eet evs Cintensif» Hi. Auteese ments phonétiques : a i> ids >i amjert> cham ut > cam sot « ere» (Sa 1988 275), b> By ita > ida « te, existe ls > adi cervenu »: ell > edi mala > mej « tourterele (sea). cme Heine dy nn rychet > m djgubet «de ia forét, syvestre». m rmeiia > m dimesta acd Wives » sm rqayed > m diquved «du ca¥d» Neaninoi opposition I ~ [4] est pas pas toujours neatralisée sedjem Y« salu, baisr (1a mein) »~ seller 1 « céder, renoncer & qgeh. (av profit de gan). abandonner; donner son assentiment, abdiquer», selfem scabandonner, quitter (gan) » «tte fibéré de toute obligation juridique, ére Far vacate Tolerate et ne Ibi phenominal: 4 pst po es tes sive sade le tammert:2°% nde ae font: 38" stad sem wel? m4 sto icerton dese ye ba’: sae cate Ae la sent viet ne flanger ceapensaeire pai {C M, Llu 1972, ta mae eotion et signal par {anne pr Reni (192 29, wit, exonéré (bien immobilien;approuver », Cette opposition est renforege por In diathese des verbes prepositions, A> el > i ‘Latiqué /t8/ et fe réulat dune evolution phonétique qu'on peut peésenter comme suit st >it > AB AL (CF. Lafkioui 1997 10) Astekk"ar < agekX” al « yond» < tagekk" alt < lagekk” al « belle-méce ‘medduker < amedldnbel« ami, eopain» < femeddukcl < dameddukets « amie opine ,amanve, matress » Les tivisphonémes i, / et AB! issues une mutation phonéique, ont acuis tun statut phonologique en diachronie pour certains parlers du Rif Elles fonctionnent 'sctuelement en tant unites eistnctiveset font done partie du systeme phonologique er eB ew «manger » Cavouhl> iw \49t™ tz, ai fils de (pl) ; aris) sifu < tafe tifeine(personne) ; tare (idiom) » zn bq, Am. ait > zeit; tz tm feeds ge zeta. 218s bq exsrst «tulle» ayer) « moutoms > exyewret jeune poule (qui va pondee) » BK i kesSiug: 27. gard, n agesSugiebiton, verge de bois (mot), de branches séches. bois de ehiflaye; perchoir» bh igh> at Rit zine « chienne »~ sj. Am takzine wore (plante)»; cette demiére se rononee diffremwment dans d'autres parlers comme syzint (se. tz ar) ‘agen (W.);fogznt (an). zn (69), ces changements phonétiques, comic ‘on Fe wit, peuvent eréer des conditshomyniniques interdilectaux 1 ial iy) taba. Ams. gga > an tg wgenévrier (arbreo 1. La métathise : La metathése (ou Finvesion de ordre des consonnes) est non pertinene quand ellene modifie pase sens + edes < aged « sterner ; fer < fred « avoie Vonglée », W. ba, shufes < Am. skusef « cracher » + far far « trtae » (metathése et voedlsation) + ba. fimerdeft qr. midleyet ateignen (métathése et changement de honémes) La métathése est petinente lorsquelleinlue sur fe sens + ales « oindre» ~ iden «se calmer, s'apaiser» J. Liusure phonétique et disparition de radieates: racines érodées Chute dela labial + 9) edd Her «se lever se réveiler», umeira «rével prise de conscience, néologisme » ‘© Chat dela palatal kv + W. ba. Am. skusef = $6, tz gx tm, Behn, sh. suse « eracher» : an. sues (Renisio 1932: 25) + W. gsi Hkmee > se mes & pouse» 4. Chute dea vei /V"/ faY's1> taxa > ta « foie» ; la forme prinitive provent probablement du verbe oY atiesié en Zénaga « aimer ; déster; vouloir qgeh.» : ou le mot a Psa ‘volonté» altesté dans le Rif, chez Jes B. Ivanassen, au Mzab et & Djbel Nofousea (Cf Laoust 1920116). Reniso (1932: 366) adopte le_méme raisonement que eelui Laoust ct classe le mot fur sous la racine YS avec Ys, «© Chute de a lanyngale ii 5) fear 2n, fla > se ra «source dems» ; Am. amushir > musur« 8, corpuient » Chute dela pharyngale/e/ se. ge guney> Arm, rl qu aaignée » K, Leaphérése : rubme «quart» > rb ; eam Ha rub alist une année moins le quart, trois quarts anode, neuf mois ian «rien ; pea importe » «kif comme» + walt rien» 1 Leaugmentation : + ei manger » > ssw « mangeoter;chipoer» + nr ge movchern , Kavzor « signer ds nex, funzar ubuter contre qgeh. et signer du pied » + sbripiw « pleucricher (formé de afer «el» et de fp «cil» ; shaytru « se lamenter;pleindee son sort (forme dr price shay et de rr plerer )» ANE ‘+ abezzuye petit, minuscule» a ImLy «petit, minuscule (hypoeorisique) » Vit Classement des racines et organisation des articles: Les racines une fais extretes, les termes dénotant sens primi, done contenant lun noyau sémantique commun, sont mis sous la méme racine et classés par ordre alphabetque, pour ficitter fa consultation du dictonnaire. Voyons la racine QS par exemple elle comporte des mots qui apparsissent das ordre suivant + agess vation de coupe ‘+ ugesss «coupure incision ; entail; amputation ; ablation» st rqessas sfioid» 4 fagessnt «cect; histoire. On remarque que chaque les entrées et les mots de a méme familie sont doublement mis en vedett is sont tous en gras et marques par un losnage plein Co classement par ordre alphabétique est suv pour les racnes homonymes. Sion garde exemple de a racine QS, on trouve tras racineshomonymes et trois entees 4+ gas « godter; dégusters ‘yess wcouper » ‘ages « pguer fire mal; voir mal, Un second exemple portant sur la racive BY dont les entrées lexicales sont + beybey « rempli(a Mexeés, 4+ beyyu esti, sigaudo, + fabya eaniboisier, rambo (fit ‘ rbuya «barbeau (pois) » VII, Indexation de Ventre lesicale cr qui concerne 'organisation de Ventre, ia été procédé & un groupement Par familles morpho-sémantiques. Tout au début, Ia présentation de la racine est limmédiatement suivie de Tentige-base qu peut etre un nom, un verbe ou un mot ull Cele-ci est warserite en alphabet latin utlisé par les berbévsants. Des informations —morpholosiques (onanue, tat libyelstatannesion, oniugaison, symtasiquesetsémantiques sulfisantes et contextualisées sont fournies. Quand il sayit de plusieurs réatisations de partes, des indications sont données sur tel ou tel parle. Ainsi une mise en valeur dela richesse de Tidiome est manifeste. Les mots dela méme famille sont passé en revue tous, en cas de productivité sdesivationnele. D'ou interés des renvois et les entrees multiples en as de variation de Ja racine ou de excision. Prenons exemple d verbe ned sous la racine nf:

You might also like