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I.

CONTEXTE
L’Autorité Aéronautique est l’exploitant de la sûreté aéroportuaire, fournisseur des
services de la navigation aérienne et gestionnaire d’aéroports localisés sur l’ensemble
du territoire de la République du Cameroun.

Elle assure à ce titre la maintenance de tous les équipements et infrastructures de sûreté,


de sécurité, et d’exploitation commerciale sur les plateformes aéroportuaires dont elle a
entièrement la charge. Il s’agit principalement des aéroports/aérodromes de Bafoussam
Bamougoum, Koutaba, Batouri, Kribi, Tiko, et Mamfe.

Elle exploite les équipements et les infrastructures de sûreté et de navigation aérienne sur
les aéroports concédés de N’Gaoundéré, Bertoua, Maroua Salak, et Bamenda.

Sur les aéroports internationaux de Douala, Yaoundé-Nsimalen et Garoua, elle assure


uniquement la maintenance des équipements et infrastructures de sûreté.

Le parc d’installations et d’équipements est constitué de :

- Systèmes d’aides radio et visuelles à la navigation aérienne ;


- Centrales électriques et groupes électrogènes ;
- Systèmes et appareils de radiocommunication sol/sol et air/sol ;
- Systèmes et appareils de téléphonie ;
- Stations météo classiques et automatiques ;
- Systèmes électroniques d’inspection filtrage des bagages, du fret et des passagers
;
- Dispositifs de contrôle d’accès biométrique et de vidéosurveillance ;
- Véhicules de lutte contre les incendies ;
- Matériels roulant administratifs ;
- Appareils et dispositifs du système d’information ;
- Dispositifs de climatisation ;
- Etc.
Les infrastructures sont constituées de :
- Clôtures de sûreté des aéroports ;
- Les routes de patrouille et de contournement des aéroports ;
- Bâtiments relevant de ses responsabilités dans les aéroports ;
- Les bâtiments du siège ;
- Les chaussées aéronautiques dans les aéroports ;
- Etc.
Certains de ces équipements et infrastructures sont critiques pour la sécurité et la sûreté
de l’aviation civile, et leur exploitation est encadrée par des normes et pratiques
recommandées de l’Organisation Internationale de l’aviation civile (OACI).

Plus spécifiquement, Il existe un lien étroit entre l’observance des normes de


maintenance des systèmes dédiés à l’assistance à la navigation aérienne, et la sécurité
des vols. Le moindre dysfonctionnement d’un de ces systèmes peut engendrer des
conséquences catastrophiques. Le niveau de sécurité exigé ne peut être atteint sans la
mise en œuvre d’une maintenance appropriée de l’ensemble des composantes d’un
aérodrome.
La maintenance a pour objet de garantir l’intégrité opérationnelle des équipements et
installations, et d’assurer en tout temps un niveau de performance conforme aux
exigences spécifiées par le fabricant et aux normes d’exploitation. Elle consiste à mettre
en œuvre un ensemble de mesures qui permettent de maintenir ou de rétablir l’état
fonctionnel de l’ensemble des composantes d’un aéroport par exemple.

Elle est à la fois préventive et curative. Elle est efficace si le personnel affecté aux taches
de maintenance est bien formé, et si une bonne gestion des stocks de pièces de
rechange est mise en œuvre. Elle repose sur l’application rigoureuse d’un programme
de gestion de la maintenance.

Le parc des équipements de la CCAA s’est significativement renforcé ces dernières


années à la faveur de la mise aux normes de sécurité et de sûreté des activités du
portefeuille, et de l’amélioration des conditions de travail des employés.

Au total, le parc d’équipements de filtrage de sûreté dans les aéroports au Cameroun


est actuellement composé de cinquante-et-une (51) machines. Le coût global
d’acquisition de ce parc d’équipements est supérieur à quatre milliards et demi de franc
CFA.

Les aéroports internationaux de Douala et de Yaoundé disposent de systèmes de


vidéosurveillance, et de contrôle d’accès biométrique. Le parc des caméras initialement
installés s’élève à 126 dans les deux aéroports.

Une vingtaine de véhicules incendie de nouvelles génération ont été acquis et sont en
exploitation sur les plateformes.

Une centrale électrique moderne a été aménagée à l’aéroport international de Maroua


Salak, qui a également été doté d’un balisage lumineux fixe, d’un CVOR/DME, et d’un
ILS/DME. La centrale électrique de N’Gaoundéré a été réhabilitée et dotée de
nouveaux groupes électrogènes.

Des stations automatiques de météorologies aéronautiques ont été installées à


Bafoussam, Bamenda et Maroua.

Le parc automobile administratif est en cours de renouvellement et de renforcement.

D’autres projets d’équipements sont planifiés ou en cours d’exécution :

- L’acquisition d’équipements critiques de télécommunications aéronautiques pour


les services de la circulation aérienne ;

- L’acquisition d’équipements critiques de météorologie classique ;

- L’acquisition d’équipements critiques de filtrage de sûreté incluant des PARIFs


avec scanners de véhicules ;

- Le renforcement des capacités de surveillance électronique des aérogares et des


clôtures dans les aéroports internationaux ;

- La construction et l’équipement de Centres Directeurs des Opérations d’Urgence


à Yaoundé, Garoua et Maroua ;

- Etc.

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La fonction maintenance est dévolue à la Direction Technique de la CCAA. Elle ne
dispose pas encore des outils nécessaires à une bonne gestion de la maintenance. Les
méthodes de maintenance de base (Préventive, curative) ne sont pas clairement
établies et formalisées. Le suivi des opérations de maintenance proprement dites
(inspection, contrôle, dépannage, réparations, etc.) se fait encore avec des moyens
rudimentaires, pour l’essentiel non numérisés ou automatisés. Il n’est pas actuellement
aisé de présenter la situation globale ou spécifique de l’état de fonctionnement des
équipements ou des infrastructures du patrimoine matériel de la CCAA.

La dispersion géographique des activités de la CCAA rend ces opérations de suivi


encore plus difficile à mettre en œuvre. La Direction en charge de la maintenance
intervient dans une relation de type client/fournisseur interne avec les structures
interfacées. Elle éprouve des difficultés à exercer ses responsabilités et à établir une
coordination satisfaisante des interventions sur les plateformes.

Cette situation engendre de nombreuses insuffisances :

- Mauvaise remontée en temps réel des informations techniques sur l’état des
équipements et des installations ;

- Mauvaise qualité des informations remontées (Pas de codification, pas de


structuration, pas de formulaires spécifiques …) ;

- Méthodes de travail peu harmonisées ;

- Gestion inadaptée de la documentation technique ;

- Incertitude sur la sureté de fonctionnement des systèmes exploités (Fiabilité,


maintenabilité, disponibilité) ;

- Mauvaise visibilité sur les stocks des pièces de rechange (logistique) ;

- Incertitude de fait sur les risques et la sécurité de certaines opérations ;

- Incertitude sur la qualité de la dépense et des coûts de maintenance ;

- Incapacité de garder en mémoire :

o Les pannes et incidents techniques survenus ;

o Les temps de disponibilité des équipements ;

o La nature des interventions et les modifications techniques réalisées ;

o Les coûts de réparations / coûts de la maintenance ;

o Etc.

- Incapacité d’anticiper sur les besoins en renouvellement d’équipement à court,


moyen ou long terme.

Sur le plan de l’organisation, il n’existe pas encore une stratégie de la maintenance. Le


portefeuille des activités n’est pas formalisé. Les politiques de maintenance ne sont pas
encore élaborées. Les objectifs techniques ne sont pas définis.

L’organisation des ressources humaines nécessite d’être affinée pour parvenir à réaliser
de façon satisfaisante les missions qui ont été définies. Les responsabilités relatives aux
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différents niveaux de maintenance, entre les fournisseurs et les agents de la CCAA ne
sont pas clairement établies et formalisées. Il n’existe pas de stratégie pour la gestion de
l’externalisation de certaines activités de maintenance.

Globalement, les méthodes, les processus de décisions et d’ordonnancements des


travaux, les réalisations, et la gestion actuellement mis en œuvre ne permettent pas
d’être pleinement efficace.

Le renforcement du parc d’équipements opérationnels et administratifs de la CCAA, et


les projets en cours vont accroître ses contraintes en matière de gestion de la
maintenance. Ce dans un contexte d’accroissement des risques d’intervention illicite
contre l’aviation civile, et de reprise des dessertes aériennes domestiques.

La CCAA souhaite mettre en œuvre une gestion adaptée et réfléchie de sa fonction


maintenance. Elle souhaite concevoir et mettre en œuvre une stratégie pour ses activités
de maintenance sur les plateformes et au siège, et acquérir une solution technique
adaptée de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO). Mais la mise en
œuvre d’une GMAO sans une fonction maintenance bien organisée et efficace ne
permettra pas de tirer tous les bénéfices attendus, qui sont :

- Une gestion améliorée de la planification des interventions d’entretien et de


maintenance ;

- Une optimisation de la gestion des stocks d’équipements et de pièces de


rechange (meilleur contrôle des entrées et des sorties) ;

- Un suivi complet de l’historique des travaux de maintenance réalisés ;

- Une meilleure aide à la décision grâce à l’analyse de l’historique, les bilans


machines, les tableaux de bord ;

- Une meilleure gestion et réduction des coûts de maintenance ;

- Une amélioration des rendements de production et des performances de l’équipe


maintenance ;

- Une amélioration de la fiabilité et de la disponibilité des équipements ;

- Une optimisation des achats ;

- Amélioration de la traçabilité des équipements ;

- Etc.

L’objet des présents termes de référence est de définir les attentes de la CCAA pour la
conception et la mise en œuvre d’une stratégie de maintenance, et d’établir les
spécifications fonctionnelles et techniques de la solution informatique de GMAO à fournir
et déployer par un consultant spécialisé.

II. OBJECTIFS DE LA PRESTATION


L’objectif global visé par l’achat de la prestation et d’améliorer la gestion de la
maintenance à la CCAA. Les objectifs spécifiques sont :

- Disposer politique et d’une stratégie de maintenance ;

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- Disposer d’une organisation performante des activités de maintenance ;

- Harmoniser les méthodes de travail des équipes de maintenance ;

- Disposer des outils permettant un meilleur suivi et contrôle des activités de


maintenance ;

- Contribuer à la réduction des multiples insuffisances opérationnelles en matière de


maintenance, et améliorer la disponibilité des équipements ;

- Contribuer à la maîtrise des coûts de la maintenance.

III. CONSISTANCE DE LA PRESTATION


Le prestataire retenu devra :

Phase 1 :
- Réaliser un diagnostic complet de la fonction maintenance de la CCAA et faire
des recommandations d’amélioration de la fonction ;

- Elaborer et proposer une politique de maintenance (Plan de maintenance


préventive et curative) ;

- Elaborer et proposer une stratégie de maintenance ;

- Proposer une organisation des stocks de pièces de rechange (Mutualisation,


relation avec les fournisseurs…) ;

- Elaborer un plan d’action triennal détaillé de mise œuvre des recommandations


d’amélioration de la fonction maintenance ;

- Elaborer un manuel des procédures de maintenance ;

- Elaborer le cahier de charges de la solution GMAO.

Phase 2 :
- Réaliser le travail préparatoire et constituer la base de données de la
maintenance ;

- Développer, installer et mettre en service une solution GMAO adaptée ;

- Former le personnel concerné.

IV. METHODOLOGIE
PHASE 1 : TRAVAUX PREALABLES
1. Diagnostic de la fonction maintenance

Le prestataire retenu adoptera une approche progressive et choisira un site pilote pour
lequel il mettra en œuvre la démarche de bout en bout, avant de la répliquer sur les
autres sites. Le site pilote sera déterminé conjointement avec le maître d’ouvrage, en
fonction de critères objectifs, parmi lesquels la représentativité par rapport aux activités
de maintenance menées.

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Le prestataire utilisera un outil de diagnostic structuré facilitant le recueil exhaustif des
informations de toute nature auprès des responsables identifiés.

Il réalisera un diagnostic stratégique et un diagnostic opérationnel portant sur les cinq


dernières années. Il évaluera les processus de décision en matière de maintenance, et
examinera les pratiques mises en œuvre, qu’elles soient formalisées ou non. Il évaluera
la cohérence entre la volonté ou les orientations globales1 de la Direction Générale et
celles de la fonction maintenance.

Il examinera si l’organisation et le fonctionnement de la fonction maintenance permet


de mettre en œuvre les objectifs déclarés. Il examinera en particulier :

- L’organisation générale de la fonction ;

- Les méthodes de travail mises en œuvre ;

- Le contenu réel des postes de travail existants ;

- Le respect des attributions et des missions ;

- L’importance du parc d’équipements de la CCAA ;

- La gestion des interventions et du portefeuille des travaux ;

- La gestion des stocks de pièces de rechange (stocks évalués en quantité) ;

- Les questions d’approvisionnement en pièces et consommables ;

- Les pratiques d’entretien régulier ;

- Le suivi technique effectif et individuel de chaque équipement critique ;

- La documentation technique ;

- Le matériel et l’outillage de maintenance ;

- Le personnel ;

- L’utilisation du budget de la maintenance ;

- La relation avec les structures interfacées et leur niveau de satisfaction ;

- Le contrôle de l’activité.

2. Elaboration de la politique de maintenance

Après le diagnostic, le prestataire définira les activités opérationnelles de maintenance


préventive et curative en tenant compte de la criticité des équipements ou des
installations, et de leur exposition aux risques de défaillance. Il identifiera les équipements
critiques et à risque à partir d’une grille de criticité à élaborer. La liste des équipements
critiques sera établie conjointement avec le maître d’ouvrage.

Le prestataire fera un état des lieux de l’état physique des équipements, et de leurs
capacités fonctionnelles. Il organisera en tant que de besoin des séances de travail avec
les techniciens du siège et des plateformes pour reconstituer l’historique des interventions

1 Orientations concernant toute la CCAA


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et des pannes (nature, fréquence, modalités, ressources utilisées, compétences
requises).

Il concevra un plan de maintenance préventif de chaque équipement critique. Le plan


de maintenance inclura la maintenance systématique, conditionnelle et prévisionnelle.
Il prendra prioritairement en compte les causes principales des pannes pour identifier et
formaliser les actions préventives nécessaires.

Ce plan inclura également les gammes de maintenance et les modes opératoires, et


définira les ressources nécessaires, les pièces de rechange, l’outillage nécessaire, et les
conditions de sécurité à observer.

La CCAA mettra pour ce faire à la disposition du prestataire les éléments ci-après :

- L’existant qui inclue l’historique des interventions sur les équipements ;

- Les exigences réglementaires nationales ;

- Les recommandations des fournisseurs ;

- Toute la documentation disponible sur les équipements en exploitation ;

- Tout autre document disponible sollicité par le prestataire.

3. Elaboration de la stratégie de maintenance

La stratégie de maintenance vise à définir les modalités et les responsabilités dans la mise
en œuvre du plan de maintenance.

Il proposera des objectifs de maintenance en tenant compte de la politique définie. Ces


objectifs incluront, sans s’y limiter :

- Le développement l’adaptation et la mise en place des méthodes de


maintenance ;

- La mise en œuvre d’un plan de maintenance préventive efficace ;

- L’amélioration de la relation entre la fonction maintenance, et les fonctions


interfacées ;

- La mise en œuvre d’une solution GMAO ;

- La réduction du taux de panne ;

- L’organisation et la gestion des équipes de maintenance ;

- L’externalisation et/ou l’internalisation, la sous-traitance des activités de


maintenance ;

- L’optimisation de la gestion des stocks ;

- Etc.

Il proposera une stratégie pour chaque objectif énoncé, et identifiera les responsabilités.
Il précisera après analyse les activités de maintenance qui peuvent être réalisées en
interne, et celles qui nécessitent d’être externalisées du fait de facteurs à examiner et à
documenter.

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Cette stratégie devra conduire le prestataire à évaluer l’organisation actuelle de la
fonction maintenance, et à proposer des changements nécessaires pour s’adapter à la
stratégie proposée.

Il établira un plan d’actions triennal détaillé chiffré de mise en œuvre de la stratégie. Ce


plan inclura la formation du personnel concerné.

L’entreprise retenue travaillera en étroite collaboration avec les structures techniques et


opérationnelles concernées par l’étude (Structures en charge de la maintenance, des
Etudes et projets, du système d’information, de la qualité, du contrôle de gestion). Elle
tiendra au moins six (06) réunions d’information et de coordination sur l’étude.
L’entreprise prendra en compte toutes observations issues de ces réunions.

L’entreprise fera valider tous les rapports intermédiaires par l’équipe du projet. La CCAA
devra apporter toute son assistance à l’entreprise, en mettant à sa disposition toute la
documentation disponible sur l’ensemble des équipements, pièces de rechange
existante sur les plateformes, exploitation des machines (historique des pannes) et
technique de réapprovisionnement actuel.

PHASE 2 : MISE EN OEUVRE DE LA SOLUTION GMAO

Le prestataire retenu proposera une solution GMAO présentant les fonctionnalités ci-
après. Il la mettra en œuvre conformément au cahier des charges élaboré lors de la
phase I et. La Priorité sera donnée aux équipements électriques, électroniques,
électromécaniques et automatiques.

Lors de la spécification définitive de la solution et pendant le déploiement, il travaillera


en étroite collaboration avec l’équipe en charge du système d’information.

La solution GMAO devra comporter les fonctions suivantes :

1. GESTION DES EQUIPEMENTS ET STRUCTURES


1.1. Gestion des équipements
● Recenser les équipements et pièces de rechange sous une forme arborescente
fonctionnelle,
● Gérer les équipements de manière simple avec classification par zone, groupe,
machine, organe, fonction, et par famille ; avec possibilité de mettre une description
pour chaque composante de la dite classification, et de la modifier si c’est nécessaire,
● Gérer des structures par zone et/ ou par fonction,
● Visualiser tous les équipements et sous équipements d’une zone ou d’une
fonction,
● Localiser géographiquement l’équipement,
● Gérer des utilités (électricité, eau et air, produits d’entretien)
● Créer une codification alphanumérique,
1.2. Codification des équipements
● Accepter le transfert des codifications actuelles,
● Faire une identification des équipements par un code système et par un second
code permettant de gérer une double codification par exemple le code barre des
équipements
1.3. Gestion des numéros de série
● Garantir un suivi rigoureux et logique de la maintenance des équipements. Les
équipements sur la ligne de production, en stock, et en réparation sont mis en
évidence grâce à l’historique des numéros de série
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1.4. Groupes d’équipements
● Constituer des groupes d’équipements pour permettre d’appliquer, des
interventions simultanément à plusieurs équipements.
● Générer des Ordre de Travaux portant sur plusieurs équipements
1.5. Liste des pièces de rechange
● Dresser la liste des pièces de rechange consultable à tout moment,
● Connaître les composants d’un équipement
● Vérifier la disponibilité des pièces de rechange et leur emplacement au
magasin.
● Dupliquer en partie ou intégralement la nomenclature d’un équipement sur un
autre équipement
2. GESTION DE LA DUCUMENTATION TECHNIQUE
2.1. Gérer les fiches techniques des équipements, des machines, d’organes et des
pièces
● Possibilité de création de fiches techniques personnalisées, associées aux
équipements
● Plans et documents doivent êtres référencés par code alphanumérique et
peuvent être gérés tant au niveau type que de leur emplacement
● Le logiciel doit pouvoir recenser les consignes de sécurité de l’ensemble des
interventions et les imprimés sur les ordres de travaux
● Gérer l’appel de documents électriques disponibles sur le réseau et liés aux
équipements enregistrés dans le système
3. GESTION DES TRAVAUX
● Gérer les demandes d’interventions (DI), le numéro de la DI doit être attribué
automatiquement à sa création, et comporter : la description de la demande,
l’équipement concerné à priori, le demandeur, la priorité,….
● Gérer les Ordres de Travaux (OT) ; le numéro d’OT doit être attribué
automatiquement à sa création.
● Donner la possibilité de rattacher automatiquement un ordre de Travail à une
demande de travail.
● Rattacher un ou plusieurs OT ‘fils’ (partiel) à un OT ‘père’ (original),
● Affecter des dépenses automatiquement sur l’OT par le modèle de gestion des
stocks.
● Gérer simplement l’échéancier ou le portefeuille des travaux ; avoir la possibilité
de visualiser les OT en instance, planifiés, en cours, ou les OT réalisés (clos). Avec un
compte rendu détaillé sur les actions effectuées ainsi que tout commentaire jugé
nécessaire ;
● Classifier les travaux par type de maintenance (Corrective, Dépannage,
Réparation, Préventive, Travaux neufs ou gros travaux exceptionnels (occasionnels),
Divers
● Gérer les fiches d’intervention. Les fiches d’intervention doivent constituer une
bibliothèque de gamme standard. Toute fiche d’intervention créée pour un
équipement ou un ensemble d’équipements est réutilisable sur un autre équipement,
et peut être transformée directement en Ordre de Travail.
● Confronter les ressources disponibles et les ressources nécessaires.
● Etablir un calendrier pour chaque équipement, afin d’ajuster les dates des
travaux avec les périodes de production de chaque machine. La gestion des
calendriers peut être faite par zone, fonction, structure et équipement.
● Gérer les plannings des travaux.

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● Gérer les travaux réalisés en sous-traitance sur un équipement ou un ensemble
d’équipements, pour lesquelles doivent être associés des fiches d’intervention, des OT,
les montants engagés….
● Gérer l’historique des équipements, l’historique doit être renseigné
automatiquement lors de l’enregistrement des interventions, qu’il s’agisse des travaux
de maintenance corrective ou préventive.
● Rechercher l’historique durant cinq ans minimum.
● Enregistrer les actions antérieures à la date de démarrage du nouveau logiciel
4. GESTION DU PREVENTIF
● Se déclencher automatiquement à partir des fréquences calendaires définies
dans les gammes de maintenance ou à partir de relevé de compteurs
● Gérer la description des travaux à réaliser
● Gérer les intervalles d’interventions
● Gérer le type de maintenance
● Gérer le mode de ré-planification par rapport à la dernière intervention
● Gérer les pièces et outils nécessaires
● Gérer les recommandations spécifiques à l’équipement
● Gérer les moyens nécessaires
● Générer un calendrier prévisionnel d’interventions préventives
● Les dates réelles de réalisation des interventions précédentes doivent
conditionner le déclenchement des suivantes
● Avant d’être transformé en un Ordre de travail, les plans doivent subir un test
permettant d’évaluer l’acceptation des travaux suivant les disponibilités du personnel
et de pièces disponibles
5. DIAGNOSTICS TECHNIQUES ET ANALYSES
● Gestion des interventions par type de maintenance (préventive, corrective,
autres),
● Gestion des interventions par centre de coûts, par zone, par équipements…,
● L’établissement d’un tableau de bord de l’activité maintenance, achats,
stock…),
● L’analyse des pannes par Durée, Nombre, Symptôme, Effets, Cause, Remède,
Famille d'équipement.
● L’analyse de priorité stratégique de maintenance permettant d’insister sur les
équipements ou les causes « critiques », qui engendrent les plus grosses pertes au point
de vue temps et coût de maintenance.
● Le suivi des coûts sous forme de graphiques, ainsi que l’évolution des indicateurs
maintenance (Temps de maintenance programmée, nombre de pannes par mois,
heures réalisées …)
● La ventilation des informations sur une période choisie par équipement ou par
regroupement.

6. GESTION DES INTERVENANTS


● La gestion des fiches d’intervenants,
● La gestion des qualifications des intervenants,
● La gestion du plan de charge des intervenants,
● L’analyse prévision / réalisation pour chaque intervenant
7. GESTION DES SOUS-TRAITANTS
● La gestion des fiches d’intervenants,

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● La gestion des interventions réalisées par les sous-traitants,
● La gestion des contrats et leur suivi,
● L’affectation de contrats sur les ordres de Travaux
8. GESTION DU BUDGET
● L’affectation de centres de coûts, leur suivi,
● La ventilation des coûts, par nature de charge,
● Le regroupement et le cumul des coûts,
● L’analyse des coûts selon des choix multicritères (Paramètres : coût total, coût
main d’œuvre, coût pièces, coût externe; Périodicité : Jour, semaine, mois année …;
Nature et Zone d’intervention)
9. GESTION DES STOCKS DE PIECES DE RECHANGE
9.1. Gestion des articles
● Création et mise à jour des codes d’articles avec texte descriptif et information
du stock sur les quantités disponibles, seuils Min/Max, références fournisseurs et
constructeurs, emplacements magasins ainsi que les statistiques de consommation sur
une période donnée.
● Spécification de consommation : possibilité d’établir un lien ou rapport entre les
pièces et les installations sur lesquelles elles peuvent être utilisées. La mise à jour des
nomenclatures de pièces, doit être automatique au fur et à mesure des sorties de
pièces.
● Valorisation des articles à chaque nouvelle réception en prix moyen.
● Consultation et possibilité de recherche selon divers critères par code,
désignation, emplacement, groupes/ familles articles, fournisseur.
● Les numéros de série des articles étant des réparables liés aux équipements,
doivent être gérés au même titre que les emplacements.
9.2. Tenue de stock
● Interrogation à tout moment des mouvements des stocks avec fourniture du
nécessaire pour la lecture.
● Connaissance par article des quantités en Stock et en commande.
● Utilisation du lecteur magnétique des codes à barre lors des inventaires et
comptages des stocks.
9.3. Gestion des Réapprovisionnements
● Mise à disposition de rapports d’aide à la gestion : analyse pareto en valeur,
taux de rotation, consommation moyenne, délai fournisseur.
● Gestion des imputations analytiques en sorties de stock.
● Lancement des demandes d’achat (D.A) en automatique et manuelle,
élaborées au vu du niveau de commande ou seuil Mini) et des quantités disponibles
en Stock.
9.4. Rapports de Stocks
● Mise à disposition des techniques d’exploitation des générateurs de rapports
permettant de concevoir ses propres états de sortie aussi bien dans une optique
d’affichage à l’écran que dans une optique d’impression.
● Possibilité d’utiliser d’autres générateurs totalement indépendants.
9.5. Analyses des données
● Rapports de stock, catégories ABC, stock inactif, surplus en stock, rupture de
stock … Edition des états d’inventaires
10. GESTION DES ACHATS
● Les commandes doivent être liées ou prendre en charge le traitement de la liste
des articles à approvisionner, les demandes d’achat, les bon de réception, les factures,
les retours fournisseurs.

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● Les éléments complémentaires suivants doivent être gérés :
- Les commandes de marchés
- Les remises par fournisseur
- Les taxes.
● Possibilité d’ajouter des commentaires et des descriptions détaillées d’articles sur
la commande.
● Gestion des fournisseurs :
● Enregistrement de tous les renseignements se rapportant à un fournisseur (Code,
Description, Adresse, Contact, Catalogue, etc.)
● Demande de prix
- Reprise de la liste des articles depuis les demandes d’Achats.
- Affectation sur un ou plusieurs fournisseurs.
- Analyse et comparaison des offres.
- Tarifs fournisseurs automatiquement mis à jour.
- Evaluation et sélection des fournisseurs.
● Budget (programme d’approvisionnement)
- Le budget mensuel et annuel est constitué d’un ou plusieurs centres de coût.
- Il fait état du cumul des montants commandés, du cumul des montants
engagés, des montants facturés.
11. COMPTABILITE
● Un module d’interfaçage avec le logiciel de Comptabilité de CCAA devra être
intégré au logiciel proposé.
12. CONTRAINTES
● Import des données au format Excel et txt
● Export des données au format txt, MS Word, MS Excel, PDF ;
● Intégration web : envoi de mail avec impression au format PDF des pièces jointes
13. SPECIFICATIONS TECHNIQUES
13.1. Architecture Client/serveur
● Conçu sur une architecture client/serveur avec utilisation du protocole TCP/IP
● Multi utilisateurs
● La base de données doit s’intégrer sur les serveurs non dédiés de type Windows
ou Mac OSX.
● La possibilité doit être donnée aux postes de travail connectés au système
d’accéder à d’autres applications ;
● Les postes clients peuvent être utilisés en mode Atelier (interface réduite par la
configuration d’une gestion d’accès ;
● La possibilité d’un suivi en temps réel.
● Ce système devra être compatible avec la configuration technique suivante :
- Serveur : Windows server 2008 ou Windows server 2012
- Postes clients: Windows 7, Windows 8.
13.2. Sécurité
● Trois niveaux de sécurité : l’accès au système d’exploitation, l’accès au logiciel
et à ses fonctionnalités, l’accès aux données.
● L’installation du logiciel doit être suivie de la définition d’une bonne stratégie de
sécurité : recenser les utilisateurs autorisés et définir les profils d’accès aux différentes
fonctions du logiciel.
13.3. Licences
● Le logiciel devra être livré en version réseau avec un total de 6 licences.

GARANTIE
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La garantie du service est assurée par le prestataire sur une période de deux (02) ans à
compter de la date de réception provisoire complète de la GMAO. Elle doit pouvoir
couvrir la correction des bugs, la correction des défauts de conformité du progiciel aux
spécifications définies dans le cahier de charges, et les livraisons gratuites des nouvelles
versions.

Le prestataire s’engage à fournir des prestations de maintenance de l’outil : assistance


en ligne, réponse personnalisée, interventions directes, mises à jour et correctifs
(fonctionnel et de sécurité)

Le soumissionnaire doit décrire dans son offre les conditions de la garantie et les
domaines couverts. Il précisera également dans son offre les coordonnées de son
représentant le plus proche qui assurera le bon déroulement de cette garantie. Ce
représentant devra être agréé et disposer des capacités pour assurer le service après-
vente.

V. LIVRABLES

L’entreprise retenue devra produire :

Phase I :

- Le rapport diagnostic de la fonction maintenance de la CCAA ;

- Le document de politique de maintenance assorti du plan de maintenance ;

- Le document de stratégie de maintenance assorti d’un plan d’actions détaillé et


chiffré ;

- Le manuel des procédures de maintenance de la Direction Technique ;

- Le cahier des charges de la GMAO.

Chaque livrable sera produit en sept (07) exemplaires papier. Une version numérique de
chaque document aux formats PDF et MSWORD seront également produits dans une clé
USB 3.0.

Phase II :

Plan de gestion du projet de mise en œuvre de la solution GMAO assorti d’un échéancier
détaillé des activités et tâches, et des différentes responsabilités ;

- Rapport de présentation de la Solution GMAO choisie ;

- Rapport sur les activités préparatoires à l’installation de la GMAO ;

- Rapport technique d’installation de la solution ;

- Documents de formation ;

- Rapport de formation ;

- Rapport final.

VI. DUREE DE L’ETUDE

La durée totale de l’étude est estimée à neuf (09) mois.

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La durée de la phase I du projet est estimée à six (06) mois en 2017 et celle de la phase
II à trois (03) mois en 2018. Ces délais n’incluent pas les périodes de validation des
travaux.

VII. PROFIL DU PRESTATAIRE

Le prestataire retenu pour chaque phase du projet devra :

- avoir déjà réalisé au moins un (01) Diagnostic de Maintenance dans une entreprise
de taille comparable à la CCAA dans les 5 dernières années ;

- avoir déjà réalisé au moins un (01) Manuel de Maintenance dans une entreprise
de taille comparable à la CCAA dans les 5 dernières années ;

- avoir installé avec succès au moins une (01) solution de GMAO dans une entreprise
de taille comparable à la CCAA au Cameroun dans les 5 dernières années ;

- produire au moins trois (03) références du logiciel de GMAO proposé dans le


domaine de l’aéronautique en Afrique.

- disposer de toute l’expertise technique et l’organisation nécessaire à l’exécution


de bout en bout des deux phases du projet ;

- disposer de tous les équipements nécessaires à l’exécution des phases du projet ;

- être en règle avec la réglementation camerounaise en matière de marchés


publics.

VIII. PERSONNEL CLE

Le personnel clé du prestataire comprendra, sans nécessairement s’y limiter :

- Un (01) Chef de projet, Ingénieur BAC+5 dans le domaine de la maintenance


industrielle, expert en conception de systèmes de maintenance industrielle, avec
au moins quinze (15) ans d’expérience ;

- Un (01) expert GMAO, Ingénieur BAC+5 dans un domaine pertinent, avec au moins
dix (10) ans d’expérience dans le déploiement de solutions GMAO ;

- Un (01) Ingénieur en développement informatique, BAC+5 avec au moins sept (07)


d’expérience dans la conception de solution GMAO.

IX. BUDGET ET FINANCEMENT

La phase I et la phase II seront respectivement financées par le budget 2017 de la CCAA.


Tâche 30602002 imputations 612050 et 201001.

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