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2017/2018

Encadré par :

- Mme. TOUHAMI

Réaliser par :

- SERBOUTI Naoufal
- ELHAQIQ Rachid
- FATIMI Hafssa
- ECH-CHEBAB Abdelkader

BITCOIN - LAARAJ Mustapha


Université Sultan Moulay Slimane
Faculté des Sciences et Techniques Béni-Mellal

TABLE DE MATIERE :

I. INTRODUCTION ......................................................................................................................... 2

1) DEFINITION DE BITCOIN .............................................................................................................. 3


2) L’HISTOIRE DU BITCOIN....................................................................................................... 4

II. USAGES DU BITCOIN :.............................................................................................................. 7

1) COMMENT LE BITCOIN AUGMENTE OU CHUTE ............................................................................. 8

III. COTE JURIDIQUE DU BITCOIN ........................................................................................ 9

1) BITCOIN DANS LE FUTUR ........................................................................................................... 11


2) DIFFERENCE ENTRE LE BITCOIN ET L’EURO ............................................................................... 12

IV. EXPLICATION DU BITCOIN :........................................................................................... 14

1) LE PRINCIPE DU PORTE-MONNAIE VIRTUEL : LE « BITCOIN ........................................................ 14


WALLET » ........................................................................................................................................... 14
2) LE PRINCIPE DE LA CHAINE DE BLOCS : LA « BLOCKCHAIN » ..................................................... 15
3) LE PRINCIPE DE LA TRANSACTION ............................................................................................. 15
4) LE PRINCIPE DU MINAGE ............................................................................................................ 15

V. LES AVANTAGES ET LES INCONVINIENTS POUR LES ENTREPRISES,


UTILISATEURS DU BITCOIN ........................................................................................................................ 16

1) LES AVANTAGES DU BITCOIN .................................................................................................... 16


2) LES INCONVENIENTS DU BITCOIN .............................................................................................. 19

VI. L’ATTITUDE DU MAROC VIS-A-VIS LA CRYPTO-MONNAIE : ............................... 20

1) L’ENCADREMENT HISTORIQUE DE L’INTERDICTION DU BITCOIN AU MAROC : ................................. 20


1) POURQUOI C'EST INTERDIT PAR L'OFFICE DES CHANGES? ..................................................... 21

VII. CONCLUSION : ..................................................................................................................... 22

VIII. WEBOGRAPHIE : ................................................................................................................. 23

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I. Introduction
Le commerce sur Internet dépend aujourd’hui presque exclusivement d’institutions
financières qui servent de tiers de confiance pour traiter les paiements électroniques. Bien que
ce système fonctionne plutôt bien pour la plupart des transactions, il écope toujours des
faiblesses inhérentes à son modèle basé sur la confiance. Les transactions totalement
irréversibles n’y sont pas vraiment possibles, puisque les institutions financières doivent gérer
la médiation de conflits. Le coût de cette médiation augmente les coûts des transactions,
limitant en pratique la taille minimale d’une transaction et empêchant la possibilité d’avoir
des petites transactions peu coûteuses. L’impossibilité d’avoir des paiements non réversibles
pour des services non réversibles engendre un coût encore plus important. Avec la possibilité
d’inverser les transactions, le besoin de confiance augmente. Les marchands doivent se méfier
de leurs clients, en les harcelant pour obtenir plus d’informations que nécessaire. Une certaine
part de fraudes est acceptée comme inévitable. Tous ces coûts et incertitudes de paiement
peuvent être évités par l’utilisation d’une monnaie physique, mais aucun mécanisme n’existe
pour réaliser des paiements à travers un système de communication sans avoir recours à un
tiers de confiance. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un système de paiement électronique
basé sur des preuves cryptographiques au lieu d’un modèle basé sur la confiance, qui
permettrait à deux parties qui le souhaitent de réaliser des transactions directement entre elles
sans avoir recours à un tiers de confiance. Les transactions qui sont informatiquement
impossibles à annuler protégeraient les vendeurs de fraudes éventuelles, et un système de
compte séquestre pourrait facilement être implémenté pour protéger les acheteurs. Dans ce
document, nous proposons une solution au problème de double-dépense en utilisant un
serveur horodaté distribué en pair-à-pair pour générer des preuves informatiques de l’ordre
chronologique des transactions. Le système est sécurisé tant que des nœuds honnêtes
contrôlent ensemble plus de puissance de calcul qu’un groupe de nœuds qui coopéreraient
pour réaliser une attaque.

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1) Définition de Bitcoin
Bitcoin est une monnaie cryptographique et un système de paiement peer-to-
peer inventé par Satoshi Nakamoto, qui annonce l’invention en 2008 et publie le logiciel
open-source en 2009. Son unité de compte est le bitcoin, limitée à 21 millions d’unités et
divisible jusqu’à la huitième décimale. Toutes les transactions sont vérifiées par les nœuds du
réseau et enregistrées dans un registre public et infalsifiable appelé « blockchain ». Le
système fonctionne sans autorité centrale, ni administrateur unique, mais de manière
décentralisé grâce au consensus de l’ensemble des nœuds du réseau. Bitcoin est la plus
importante monnaie électronique décentralisée avec une capitalisation supérieure à 5 milliards
d’euros.

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2) L’HISTOIRE DU BITCOIN
Le bitcoin a une histoire lointaine, celle de la monnaie électronique et une histoire
récente celle immédiatement liée au bitcoin.

Histoire de la monnaie électronique


On pourrait dire que l’histoire du bitcoin commence en 1983 avec les travaux de
recherche de David Chaum, un étudiant américain de l’université de Californie à Berkeley
portant sur la cryptographie. David Chaum était particulièrement intéressé par la possibilité
d’envoyer de l’argent par les ordinateurs de façon anonyme.

En 1998, David CHAUM propose donc un système déconnecté de monnaie électronique en


collaboration avec FIAT et NAOR.

En 1989, David CHAUM commercialise son idée en créant la société Digicash. Digicash
devrait mettre en place un système de monnaie électronique anonyme qu’ils ont appelé « e-
cash ». D’autres sociétés, First Virtual Holdings, Cybercash, et même une division
de Microsoft, vont leur emboiter le pas plus tard. Il y a même eu la société Gold & Silver
Reserve Inc. qui a lancé une monnaie électronique dont la valeur était garantie par l’or
appelée « e-gold ». L’enjeu était de permettre les paiements en ligne pour le développement
du commerce en ligne à ses balbutiements à cette époque-là.

Face à une adoption très lente, Digicash ferma les portes en 1998. Mais avant de déclarer
faillite, la société s’était lancée dans le développement de porte-monnaies physiques afin de
prévenir la possibilité d’utiliser plusieurs fois la même somme (double spending).

Plusieurs autre sociétés vont reprendre l’idée notamment Mondex qui va développer un porte-
monnaie physique et une carte plastique. Mondex sera racheté par MasterCard.

 De l’e-cash au bitcoin

En 1991, les américains HABER et STORNETTA proposent un système de


sécurisation des documents basé sur l’horodatage (timestamp). Ainsi, une fois un document
émis, on ne pouvait changer la date de sa création et donc en garantir le contenu.

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En 1992, deux experts cryptographes DWORK et NAOR proposent une solution pour
résoudre le problème des spams (courriels publicitaires non autorisés) consistant à résoudre
une énigme de quelques secondes. Avant d’envoyer un email, vous devriez résoudre l’énigme
et inclure la solution dans l’email sinon il ne sera pas envoyé. Imaginez que vous devez
envoyer 1 000 emails alors vous devrez résoudre 1 000 énigmes vous compliquant davantage
la tâche.

En 1997, Adam BACK fait une proposition similaire mais liée à la monnaie et il appelle son
système le « hashcash » consistant à résoudre un algorithme pour émettre la monnaie.

En 1998, WEI DAI propose le système b-money où l’émission de la monnaie se fait en


résolvant un algorithme dans un réseau pair-en-pair donc décentralisé où chaque ordinateur
tient son registre de comptes local (legder). La même année, selon un post datant de 2005, un
autre américain Nick NZABO dit avoir développé un système similaire qu’il aurait appelé
« bitgold ».

Ces propositions n’étaient pas structures étant soit des posts dans une liste d’adresse E-
mail pour WEI DAI soit encore des posts dans un blog pour SZABO. Aucune ne proposait
des solutions aux eventuelles problèmes dans l’avenir ni un code.

 Le bitcoin est là

Satoshi NAKATOMO commence à travailler sur ce qui deviendra le bitcoin en mai


2007 en échangeant avec des personnes intéressées par le sujet dans un forum dit « des
cyberpunks ».

En août 2008, il fait enregistrer le nom de domaine bitcoin.org et le 31 octobre 2008, il publie
son livre blanc qui décrit d’une manière complète le système qu’il propose et dans lequel il
utilise le terme « bitcoin » en référence à la monnaie et au système lui-même. Plus tard la
même année, il publie le code ou logiciel code Bitcoin-Qt 0.1 qu’il demande aux autres
télécharger et installer dans leurs ordinateurs. C’est la première version du logiciel principal
du système bitcoin appelé « bitcoin core ».

Le 3 janvier 2009, Satoshi NAKAMOTO lance le bitcoin avec le premier bloc (ensemble de
transactions) dit le bloc 0 ou le bloc de genèse (genesis block) où il écrit « “The Times
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03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks. » c’est-à-dire « Times du 3


janvier 2009 le ministre des finances sur le point de sauver les banques pour la seconde fois ».
Effectivement son message était le titre du journal britannique The Times ce jour-là. Il est
établi que Satoshi est parti des travaux de WEI DAI et Nick SZABO pour aboutir au bitcoin et
lui-même le confirme en disant que « le bitcoin est la mise en œuvre des propositions de WEI
DAI sur le b-money dans Cypherpunks en 1998 et de la proposition bitgold de Nick
SZABO ». Il a aussi utilisé les travaux d’Hal FINNEY sur un système de preuve-de-travail
réutilisable desquels Satoshi se serait beaucoup inspiré pour développer la preuve-de-travail
du bitcoin. Satoshi a beaucoup échangé avec Gavin Andressen qui a assumé plus tard d’une
manière informelle au début les fonctions de développeur principal de Bitcoin. Satoshi aurait
disparu de la scène complètement à partir du 12 décembre 2010 quand il fait un dernier post
avant la publication de la version v0.3.19 du logiciel principal du bitcoin. Andreas
ANTONOPOULOS, lui, dit que Satoshi aurait disparu de la scène publique en avril 2011.

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II. Usages du bitcoin :

Depuis sa création en 2009 et jusqu'à la fermeture par les autorités américaines de Silk Road
en 2013, le bitcoin a été utilisé majoritairement comme moyen d'échange par des réseaux
criminels pour des jeux d'argent, l'achat de substances illicites, ou pour des bases de données

piratées. La cryptomonnaie a attiré l'attention des autorités financières , des organes législatifs
de différents pays notamment américains et des médias. Néanmoins, ces dernières années, la
cryptomonnaie a mûri et un nombre croissant d'études concluent que ces activités illégales,
bien qu'elles existent toujours comme dans tout système de paiement, ne représentent plus
qu'une part minoritaire des échanges de la cryptomonnaie.

« Certains acteurs, comme Artabit en Indonésie, proposent déjà des services de transferts de
fonds à l’international, en prenant à leur compte le risque de volatilité du cours. Autre
secteur : le micro-paiement sur internet, pour accéder par exemple à un contenu selon le
principe du paiement à l’usage. Ce type d’achat de petit montant est aujourd’hui pénalisé par
le niveau des frais perçus par les intermédiaires. Le bitcoin, qui est divisible jusqu’à 10
puissance -8, peut être une bonne alternative. Les caractéristiques du bitcoin le rendent aussi
particulièrement intéressant pour le e-commerce. Le risque de fraude, qui est un fléau pour ce
secteur, est beaucoup plus limité qu’avec la carte bancaire, puisqu’il n’y a pas d’échange et de
stockage de données bancaires et personnelles. D’ailleurs, certains sites importants, comme
l’agence de voyages en ligne Expedia, commencent à accepter les paiements en bitcoin.

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1) Comment le Bitcoin augmente ou chute

Le Bitcoin est devenue un tournant technologique dans le commerce financier et ses méthodes
à travers le monde. Tous les systèmes financiers et monétaires du monde sont hétérogènes,
donc il n'y a pas de banque centrale, pas d'impression d'argent, pas de gouvernement trié par
taux d'intérêt. Pour surmonter cette monnaie numérique sur toutes les devises fortes et l'or et
l'or et a également dépassé.

Si nous avons essayé de rechercher les raisons pour le prix des faits Bitcoin augmentent leur
succès magnifique, nous constatons que le succès le plus important de ce facteur monétaire est
l'adoption formelle en 2017 par cours légal du Japon pour l'achat et la vente, et a également
adopté par des billets de compagnies aériennes à acheter officiellement. Ce qui a conduit à
une augmentation significative de la demande.

Si nous sommes réellement en train d'un tournant économique majeur pour lequel la vague de
passagers est maintenant une vague de marché de la monnaie numérique, ne parle pas ici que
de Bitcoin, mais pour plus de 60 autre monnaie numérique, y compris 6 monnaies de la plus
répandue.

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Cette monnaie a commencé à se frayer un chemin vers plusieurs pays arabes, et beaucoup de
ses centres de vente l'ont officiellement adopté. Les marchés les plus importants, explique le
grand intérêt dans cette monnaie numérique est des changements et des fluctuations non
tangibles sur le marché beaucoup, donc qui est devenu un refuge pour beaucoup de gens de se
couvrir contre la volatilité des marchés. D'autre part, malgré les gains importants réalisés par
cette monnaie à mesure que l'économie numérique se développe, elle a connu un rebond des
prix plus d'une fois ces dernières années! En raison de l'existence d'un plafond de prix pour
cette monnaie.

III. Coté juridique du bitcoin


Mise à jour du 30 octobre : La Cour de Justice de L’union Européenne considère depuis le
22 octobre 2015 que Bitcoin est un moyen de paiement et qu’à ce titre il peut bénéficier des
exonérations de TVA prévues pour les opérations financières.

« La devise virtuelle ‘bitcoin’ étant un moyen de paiement contractuel elle ne saurait, d’une
part, être regardée ni comme un compte courant ni comme un dépôt de fonds, un paiement ou
un virement. D’autre part, à la différence des créances, des chèques et des autres effets de
commerce (…), elle constitue un moyen de règlement direct entre les opérateurs qui
l’acceptent. » – Cour de Justice de L’union Européenne, arrêt du 22 octobre 2015.

Cet arrêt rend caduque les textes nationaux plus anciens et répond en partie aux questions
posées dans les annexes du rapport d’information de la commission des finances du Sénat

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français sur « les enjeux liés au développement du Bitcoin […] » qui proposaient une synthèse
de ce que le droit français dit des « monnaies virtuelles ». Avant l’arrêt de la cour de Justice
de l’UE, le bitcoin pouvait être considéré à la fois comme « une unité de mesure monétaire »,
« un bien meuble incorporel valorisable », « une mesure financière […] pouvant servir de
support à des contrats financiers » et comme « un indice financier ».

À ce jour, la nature juridique des monnaies virtuelles n’est, en France, pas tranchée. Au plan
international, certains pays se sont prononcés, de façon assez diverse sur ce point, suivant les
objectifs poursuivis (lutte contre l’évasion fiscale, lutte contre le blanchiment et le
financement du terrorisme…). a) La qualification des monnaies virtuelles peut être considérée
au regard de différentes branches du droit qui peuvent entrer en conflit.

La Direction générale des douanes et droits indirects relève qu’il serait intéressant de
considérer certaines de ces monnaies virtuelles (décentralisées, convertibles dans les deux
sens et spéculatives) comme un bien similaire à l’or, ce qui permettrait à la douane d’être
compétente en termes de contrôle des transferts de capitaux ou de les classer sous une même
appellation d’« instrument de paiement », ce qui les ferait alors toutes entrer dans le champ de
contrôle de la douane. Toutefois, cette seconde option risquerait d’entraîner une confusion
avec les moyens de paiement encadrés par le code monétaire et financier.

L’émission des monnaies virtuelles ne répond aujourd’hui à aucune qualification au


regard de la réglementation bancaire et financière en vigueur :
– il ne s’agit pas d’instruments de paiement au sens du c) de l’article L. 133-4 du code
monétaire et financier ;
– de même, la qualification de monnaie électronique ne saurait être retenue, les monnaies
virtuelles ne représentant pas une créance sur l’émetteur et n’étant pas émises contre la remise
de fonds, au sens de l’article L.315-1 du code monétaire et financier ;
– ces monnaies virtuelles ne rentrent pas, enfin, dans la catégorie des instruments financiers
dont la liste est définie à l’article L. 211-1 du code monétaire et financier (à cet égard, il est à
noter que l’Allemagne a quant à elle rangé les monnaies virtuelles parmi les instruments
financiers ; il s’agit de la seule juridiction à l’avoir fait à notre connaissance).

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1) Bitcoin dans le futur

En raison des progrès technologiques et de la vitesse rapide des mouvements de capitaux


entre les pays, et la disparition de l'idée des frontières de l'Etat sur la réalité virtuelle et la
diffusion des sites de réseaux sociaux à travers le monde, et la domination du dollar sur toutes
les transactions financières, transformer des individus pour créer une monnaie unique sont
négociés et l'achèvement des opérations de vente et d'achat, le seul endroit Internet est le sens
de créer une monnaie virtuelle, contribuer à l'amélioration du climat d'investissement et en
dehors des banques centrales dans les pays contrôlent, ce qui est précisément la raison est ce
quia contribué à la diffusion et à la croissance de la monnaie d'un pays, qui a mis la monnaie
devant de nombreux défis à l'avenir, le plus important que Monnaie augmentera les opérations
de contrebande d'argent et utilisé
comme une couverture pour le
blanchiment d'argent et a également
présenté ses utilisateurs à la fraude il
est difficile de tenir pour compte une
fraude,

la fraude, ou même les opérations


des opérations de piratage
électronique, de sorte que le risque
de l'utilisation de la grande monnaie, mais si elles sont réglementées par les gouvernements
centraux ou même la création d'un organisme international joue le rôle de la réglementation et
le contrôle de la monnaie et l'imposition de droits, taxes et autres mesures protectionnistes, la
devise par défaut deviendra une monnaie Bitcoin d'être dangereux pour la sécurité monétaire
contribuer pleinement à la création d'un tout nouvel environnement d'affaires, puis tournera le
monde et Le papier-monnaie utilise de nombreux types d'argent virtuel et facilite le processus

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de négociation plus rapidement et plus sûrement, de sorte que les pays peuvent exploiter des
devises s'ils le souhaitent.

2) Différence entre le bitcoin et l’euro

Il existe deux différences majeures entre l’euro et le bitcoin. La première est que le
contrôle des transactions en euro entre banques et entre comptes a lieu de manière
centralisée au sein de la BCE et de chaque banque privée. Au contraire, les crypto-
monnaies, dont le bitcoin, ne connaissent pas d’autorité centralisée en charge
du contrôle du système de paiement. Ce contrôle a lieu de manière publique et

décentralisée : tout le monde peut participer au processus de contrôle et consulter


l’historique des transactions passées, consignées dans une sorte de registre digital.
Les miners mettent ainsi leurs ordinateurs au service de la communauté afin de
vérifier, contre rémunération, chaque transaction réalisée.
La deuxième différence est que la stabilité de la valeur du bitcoin et la sécurité du
système d’échange de bitcoin ne dépendent pas d’une autorité supérieure, telle
une banque centrale. Elles reposent au contraire sur la sécurité du code informatique
et du processus de contrôle décentralisé qui l’accompagne. C’est la raison
pour laquelle le bitcoin et ses avatars sont appelés crypto-monnaies. Grâce à la
décentralisation et à la complexité du processus de contrôle, aucun miner n’a
individuellement le pouvoir de «pirater» le système : cela nécessiterait en effet
une puissance de calcul astronomique5.

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La confiance en la stabilité de la valeur d’une monnaie, que ce soit l’euro ou le


bitcoin, a une importance cruciale. En effet, l’euro est une monnaie fiduciaire :
sa valeur n’est pas liée à une certaine quantité d’or ou d’argent. Elle repose seulement
sur la confiance que les utilisateurs portent à la stabilité de l’euro, qui est en principe garantie
par les banques centrales. La confiance en ces institutions est donc capitale. Or, les
promoteurs du bitcoin désirent se départir de l’influence de ces institutions centralisées. La
sécurité du informatique constitue, à leurs yeux, une garantie plus crédible que la régulation
des banques centrales. Le code informatique n’est en effet pas sujet aux influences politiques
qui touchent ces institutions. De plus, chaque miner n’a qu’un poids relativement marginal et
ne peut seul influencer le processus de contrôle à son avantage. La conception même du
bitcoin empêche qu’une personne jouisse d’un tel pouvoir.

En résumé, les crypto-monnaies sont des monnaies digitales, constituées de code


informatique et gérées de manière décentralisée, sans l’intervention d’une autorité
étatique ou autre. Tout comme l’euro et le dollar, elles ont la prétention de remplir
toutes les fonctions habituelles d’une monnaie. Cette prétention est-elle justifiée ?
Le bitcoin est-il véritablement une monnaie, ou est-ce plutôt un actif financier ?

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IV. Explication Du Bitcoin :


Pour certains, comprendre les crypto-monnaies et notamment le Bitcoin, peut s’avérer
complexe. Nous allons essayer de retranscrire ici les 4 principes fondamentaux du
fonctionnement di Bitcoin

1) Le principe du porte-monnaie virtuel : le « Bitcoin

Wallet »

Avant toute chose, vous avez besoin de choisir un porte-monnaie que vous installerez sur
votre ordinateur ou sur votre mobile. C’est un peu comme les applications existantes
aujourd’hui pour les banques classiques : vous pouvez consulter votre solde, effectuer des
virements, etc. Ensuite, votre porte-monnaie, aussi appelé « Bitcoin Wallet » créera votre
première adresse Bitcoin. Pour effectuer des transactions ou simplement recevoir des bitcoins,
il vous faudra communiquer cette adresse à la personne en question. De la même façon, vous
pouvez payer des personnes s’ils vous donnent leurs adresses. Pour grossièrement résumer,
échanger des Bitcoins est assez similaire à échanger des mails ou à payer une transaction
avec Paypal. Ensuite, il ne reste qu’à obtenir quelques Bitcoins et à les garder en sûreté.

Bitcoin utilise la cryptographie par clés publiques et privées. Une « pièce » contient la clé
publique du propriétaire. Lorsqu’une pièce est transmise d’un utilisateur A à un utilisateur B,
A ajoute la clé publique de B sur la pièce, puis la signe avec sa propre clé privée. B est alors
propriétaire de la pièce, et peut à son tour la transmettre.

Afin d’empêcher A de transmettre à un utilisateur C la pièce déjà utilisée, une liste publique
(mais anonyme) de toutes les transactions passées est maintenue collectivement par le réseau
des nœuds Bitcoin. Ainsi, on vérifiera avant toute transaction que la pièce n’a pas encore
servi.

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2) Le principe de la chaîne de blocs : la « Blockchain »

La chaîne de blocs, plus communément appelée « blockchain » est un journal de


transactions partagé et public sur lequel repose le réseau Bitcoin. Toutes les transactions
confirmées sont incluses dans la chaîne de blocs. Ainsi, chaque utilisateur peut facilement
vérifier que chaque nouvelle transaction échange des bitcoins appartenant bien à
l’émetteur du paiement. C’est un peu comme le journal d’appels de votre téléphone, il
indique les appels reçus et émis, sauf qu’ici la blockchain est publique et concerne les
transactions de bitcoins. Ainsi, il n’est pas possible de « tricher » avec les bitcoins.

3) Le principe de la transaction

Comme indiqué plus haut, pour effectuer une transaction, il vous faut un porte-monnaie
virtuel. Ensuite, celui-ci va créer pour vous une adresse qu’il faudra communiquer à la
personne avec laquelle vous souhaitez faire une transaction.

Il y a aussi le principe des clés privées qui sont contenues dans les Bitcoin wallets et sont
utilisées pour signer chaque transaction, fournissant une preuve mathématique qu’elles
proviennent des bons propriétaires. La signature a aussi un autre avantage : elle fixe la
transaction et empêche ainsi toutes modifications après la signature. Toutes les transactions
sont diffusées entre les utilisateurs et sont confirmées par le réseau dans les minutes suivantes
via un procédé nommé minage…

4) Le principe du minage

Le minage est un système permettant de confirmer les transactions en attente et donc de les
inclure dans la chaîne de blocs. Le minage sert notamment à :

 imposer un ordre chronologique dans la chaîne de blocs ;


 protéger la neutralité du réseau ;
 permettre aux ordinateurs du réseau d’être en accord sur l’état du système.

Pour être confirmées, les transactions doivent être incluses dans un bloc qui doit
correspondre à des règles cryptographiques très strictes qui sont ensuite vérifiées par le

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réseau. Ces règles empêchent la modification d’un bloc antérieur afin de ne pas briser la
logique. Ainsi, personne ne peut contrôler ce qui est inclut dans la chaîne de blocs ni en
remplacer des parties pour annuler ses propres transactions. Cette pratique se nomme donc le
minage .

V. Les avantages et les inconvinients pour les entreprises,


utilisateurs du Bitcoin
1) Les avantages du Bitcoin

a) Un taux de transaction avantageux

Comme déjà vu précédemment, tous les moyens de paiement usuels impliquent un taux
de transaction quelconque. Le Bitcoin se diffère sur ce point, en assurant une
utilisation qui est sur le long terme beaucoup moins coûteuse. Cette monnaie présente des
choix devant l’entreprise – on peut l’intégrer sur un site d’e-commerce ou bien
physiquement dans les magasins de l’entreprise. L’installation et le maintien du
système n’exigent pas un investissement coûteux – il suffit d’avoir une impression
papier du QR Code du compte auquel l’argent doit être transféré par le client et un
porte-monnaie qui se crée gratuitement. Cela implique par conséquence aussi un
ordinateur, tablette voire smartphone pour pouvoir contrôler l’arrivée de la monnaie et la
consultation du compte privé de l’entreprise. Cela dit, le Bitcoin est sans doute un
investissement beaucoup moins coûteux que ce qu’on utilise généralement dans le
quotidien.Le transfert de porte-monnaie à porte-monnaie est gratuit tandis que la conversion
du Bitcoin à une monnaie fiat (Franc Suisse, l’Euro…) peut selon le moyen utilisé avoir un
taux de conversion mineur dépendant du moyen utilisé.

Un papier publié en 2013 par Paypal nommé «Modern Spice Routes : The Cultural
Impact and Economic Opportunity of Cross-Border Shopping », prévoitqu’en 2018,
94millions de consommateurs interviewés sur 6 questionnaires dépenseront au total plus

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397 milliards d’USD en achat transfrontalier. Chaque transaction à l’étranger génère des
taxes pour la société. En revanche, le Bitcoin lui ne différencie pas un achateffectué
dans le même pays ou à travers le monde, ce qui peut éviter des frais exorbitants.

b) Protection contre les fraudes de cartes de crédit amélioré


La pratique connaît souvent des cas de fraudes sur Internet, ce qui consiste dans
l’achat de biens sur des sites, sans l’intention d’effectuer le paiement de la prestation.
Au moment de l’expédition du bien par le vendeur, l’acheteur demande généralement
l’annulation de la facture et le remboursement direct de l’argent transféré (ce qui est
accepté pour la plupart des cartes de crédit, dans une certaine période après l’achat).
Dans ce cas, le bien arrive chez le destinataire mais le paiement n’est pas effectué.
Le Bitcoin protège l’entreprise de cette fraude. Au moment où la monnaie est
transférée (suite au scan de QR Code par le client et sa confirmation), les bitcoins se
trouvent désormais dans le porte-monnaie de l’entreprise et le client ne peut pas
annuler l’ordre donné, par une simple demande de remboursement. Le client devra
passer par l’entreprise pour récupérer ces bitcoins.

c) Sécurité au moment de dépense

L’implémentation du Bitcoin permet de renforcer la sécurité et d’éviter une mauvaise


utilisation des avoirs de l’entreprise par les personnes concernées. Il est possible et largement
accepté que plusieurs personnes doivent mettre des signatures (ou des mots de passe
respectives) afin de pouvoir se servir du Bitcoin en possession de l’entreprise. C’est très
utile en pratique, afin d’assurer que toute dépense des bitcoins a été justifiée et suit l’action
voulue de l’entreprise.

d) Anonymat
Le Bitcoin est un moyen qui assure un grand niveau de discrétion et de confidentialité
si utilisé correctement. Une entreprise qui veut garder ses transactions privées a le
moyen de le faire, puisque les transactions bitcoins sont non nominatives. En principe,
tout transfert est inscrit dans le « blockchain », où tous les utilisateurs sont inclus.
Cette base de données est extrêmement grande et de ce fait, difficile à déchiffrer et à

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retrouver des traces personnelles quelconques. Par conséquent, en pratique, les


transactions avec des bitcoins sont souvent « cachées » par un rideau d’anonymat. Il
est possible de passer que par un réseau TOR5 pour accroitre son anonymat.

e) Mettable à jour

Bitcoin est mettable à jour. Bitcoin peut être amélioré ou mis à jour avec un nombre illimité
de nouvelles caractéristiques. Comme beaucoup de nouvelles technologies, Bitcoin est géré
par un programme informatique puissant. Tout comme les apps de l’AppStore, si vous pensez
à une amélioration, vous pouvez la mettre en place et la partager avec tout le monde. À titre
d’exemple, imaginez que votre frigo ait son propre compte Bitcoin pour vous acheter
automatiquement du lait lorsque vous en manquez.

f) Privé

Les transactions Bitcoin sont confidentielles. Vous n’avez jamais à partager vos informations
personnelles ou risquer de vous faire voler votre identité. Puisque vous n’entrez pas
d’informations personnelles, les pirates n’ont rien à voler. Comparez ceci avec les formes
traditionnelles de paiement où vous pouvez être amené à partager votre numéro de carte,
adresse, nom et téléphone, des informations que les pirates peuvent utiliser pour voler votre
identité.

g) Décentralisé

Bitcoin est fiable. Comme Internet, il fonctionne grâce à des millions d’ordinateurs répartis
dans le monde entier et non pas dans un seul endroit ou une seule organisation. C’est ce qu’on
appelle une technologie décentralisée, ou poste-à-poste. Bitcoin ne peut tomber en défaillance
que si tous les ordinateurs du réseau faisaient défaut.

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2) Les inconvénients du Bitcoin

a) Facile à perdre
Le Bitcoin est en principe géré par un porte-monnaie virtuel, propre à chaque
utilisateur. Il y a des différents types de porte-monnaie qui ont déjà été présentés plus
haut (cf. 1.3.4). En fonction du choix qui a été fait par l’utilisateur, il peut y avoir des
pertes irrécupérables du Bitcoin, puisque la virtualité crée toujours un risque. Dans le
cas d’un porte-monnaie très sécure, l’utilisateur peut rencontrer des problèmes (p.ex.,
la perte du mot de passe le laisserait « en dehors » et il perdrait l’accès complet à ses
bitcoins, parfois même pour toujours, étant donné que le niveau de sécurité de
récupération du mot de passe peut être accru et insistant). Les porte-monnaie moins
sécures évitent ce risque, mais ils sont plus susceptibles d’interventions externes. Le
choix est donc entre les mains de l’utilisateur.

b) Très volatile
La valeur du bitcoin est très fluctuante et fait souvent objet de modifications drastiques
d’un jour à l’autre. Cette volatilité peut présenter un inconvénient, car elle peut
provoquer des pertes inattendues dans l’entreprise. En outre, cela oblige souvent les
commerçants d’effectuer des changements journaliers dans les prix des produits
affichés en bitcoins, afin de pouvoir garder un équilibre financière. En pratique, ce
défaut est un problème mineur pour 2 raisons principales. Tout d’abord, il est rare que
les utilisateurs gardent les bitcoins en état, sans les échanger pour une monnaie
ordinaire (comme le CHF ou l’Euro). De surcroît, il existe des applications notamment
web spécifiques qui permet de mettre à jour le prix affiché du produit au moment de la
vente.
.

c) RECONNAISSANCE
Il y a une grande incompréhension autour du bitcoin, une majorité de personnes ne
comprennent pas cette technologie. Ceci pourra être un problème pour l’évolution du bitcoin

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VI. L’attitude du Maroc vis-à-vis la crypto-monnaie :


L'Office national des changes a annoncé l'interdiction des transactions en monnaie virtuelle

(bitcoin) au Maroc, pays où les opérations de change sont étroitement contrôlées.

L’office des changes tient à informer le grand public que les transactions effectuées via les
monnaies virtuelles constituent une infraction à la réglementation des changes, passible à des
sanctions et amendes prévues par les textes en vigueur.

Aussi, l’Office des Changes, exhorte-t-il les personnes concernées à se conformer aux
dispositions de la réglementation des changes qui stipulent que les transactions financières
avec l’étranger doivent être effectuées via les intermédiaires agrées et avec les devises
étrangères cotées par Bank Al-Maghreb.

1) L’encadrement historique de l’interdiction du bitcoin au


Maroc :

L’interdiction de la crypto monnaie est venue à quelques jours de l’annonce, le 14


Novembre2017, par MTDS, société de services numériques spécialisée dans le digital, la
sécurité et le cryptage informatiques, de l’adoption du Bitcoin comme mode de paiement de
ses services.

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1) Pourquoi c'est interdit par l'Office des changes?


Cette décision est justifiée, selon l’institution, par le fait que les monnaies virtuelles ne
s’appuient sur la signature d’aucun État ou institution et ne sont régies par aucune banque
centrale, ce qui fait courir « d’importants risques à leurs utilisateurs ».
Pour le Maroc, ce système de paiement, qualifié d’« alternatif » par ses défenseurs, est un
« système occulte » permettant de contourner la législation nationale, très rigide quant aux
transactions financières avec l’étranger. Ces dernières ne peuvent être effectuées que via les
intermédiaires agréés par les autorités.
Les transactions en monnaie virtuelle dépassent les 200.000 dollars par jour au Maroc, selon
des estimations publiées dans la presse locale malgré la difficulté d'évaluer ces échanges
virtuels.
Contrairement aux devises physiques telles que l'euro ou le dollar, les bitcoins ne sont régis
par aucune banque centrale. Sans existence physique, cette monnaie virtuelle ne s'appuie pas
sur la signature d'un Etat ou d'une institution et tire sa valeur de l'inviolabilité du protocole
informatique qui l'a créé, la blockchain.
"S'agissant d'un système de paiement occulte et non adossé à un organisme financier, le
recours aux monnaies virtuelles comporte d'importants risques pour leurs utilisateurs", a
encore fait valoir l'Office.
La plus importante est la crainte que le Bitcoin puisse servir au financement de groupes
terroristes et de blanchissement d’argent.
Vient ensuite, d’après des sources spécialisées citées par le journal, la dangerosité de cette
monnaie résidant dans le fait de la difficulté de connaître l’identité de ses utilisateurs, eu
égard à son caractère virtuel permettant de l’acquérir via des sites internet.
Ce qui permet de l’échanger en devise sonnante et trébuchante dans plusieurs pays européens.
Le mobile le plus important, et le plus inquiétant, de l’interdiction dans nos murs est le
constat que certaines sociétés ont déjà commencé à utiliser le bitcoin dans leurs transactions
avec, déclarent les décideurs économique, des dangers d’ordre sécuritaire et les risques
menaçant les réserves monétaires de l’Etat.

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Enfin, le ministère de l’Economie et des finances, la Banque centrale et l’Autorité marocaine


du marché des capitaux relèvent également que la monnaie virtuelle n’offre nulle garantie aux
utilisateurs, en l’absence de cadre juridique.

VII. Conclusion :
Est-ce que le Bitcoin est vraiment la monnaie du futur ?
Le Bitcoin est encore aujourd’hui un sujet intéressant qui passionne des personnes
de tous les domaines de la société. Il est adaptable et facile à utiliser, sans que des
connaissances techniques spécifiques soient nécessaires. Le marché économique
d’aujourd’hui démontre qu’il peut être implémenté dans toutes les sphères et servir à
des buts différents. L’anonymat, le coût très bas et la sécurité qu’il présente au
moment de la dépense sont des avantages attirants et non-négligeables.
Au niveau technique, le Bitcoin présente aussi des nouveautés et a créé un véritable
progrès technique dans ce domaine. On peut dire que le blockchain, la base du
réseau, est une innovation, un pas dans le futur des technologies informatiques. Le
nombre élevé d’articles scientifiques et de divers matériaux sur le sujet du Bitcoin
démontre que la tendance n’est pas encore complètement dépassée et qu’un
développement et un saut inattendu ne sont pas exclus. Le Bitcoin a réussi à
changer notre vision sur la monnaie et les possibilités technologiques qui sont devant
nous. En conclusion, le Bitcoin reste une invention étrange, mais passionnante. Son
grand coup de publicité en 2013/2014 a fait beaucoup de personnes s’intéresser et
se lancer dans le « minage », mais voici l’aspect de l’utilisation commerciale du
Bitcoin dans notre vie de tous les jours, non pas comme un moyen de faire de
l’argent, mais comme un moyen d’en dépenser.

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VIII. Webographie :
https://s3.amazonaws.com/academia.edu.documents/49343060/reco_127_version_fina
le.pdf?AWSAccessKeyId=AKIAIWOWYYGZ2Y53UL3A&Expires=1522512514&Signatur
e=40TFUDswC49d8quOXAd0fQxa4Ww%3D&response-content-
disposition=inline%3B%20filename%3DLe_Bitcoin_evaluation_d_une_innovation_m.pdf

https://www.lirmm.fr/content/download/7214/123889/file/bitcoin.pdf

https://people.cs.umass.edu/~amir/courses/CMPSCI660-SP15/slides/15-Bitcoin.pptx

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bitcoin#Usage

http://www.journaldemontreal.com/2017/11/30/speculer-trafiquer-acheter-les-usages-
du-bitcoin

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