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N° 3
N° 3
Azeddine El Mahi
Directeur responsable
N° 3
1
Sabah CHRAIBI BENOUNA, « Développement spatial et politique régionale. Cas du
Maroc », Op.Cit, p.33.
N° 3
2
Sabah CHRAIBI BENOUNA, « Développement spatial et politique de régionalisation,
le cas du Maroc », Thèse pour l’obtention du doctorat d’Etat en droit, février 1993, p.34.
3
Voire le Site Web de l’Union Européenne : www.Europa.int.eu.
N° 3
4
Bernard PLANQUE, « Innovation et développement régional », Collection
approfondissement de la connaissance économique, Editions ECONOMICA, Paris, 1983,
p.19.
5
Jean-François TROIN, « Maroc, Régions, Pays, Territoires », Op.Cit, p.13.
6
Paul PASCON : « Le Haouz de Marrakech », Tome I, Editions Centre Universitaire de la
Recherche Scientifique, Rabat, 1977, p.16.
N° 3
7
Professeur émérite de l’Université de Tours. Il n’a cessé depuis 1958 d’étudier le Maroc
où il séjourna et enseigna pendant onze ans.
8
Jean-François TROIN, « Maroc, Régions, Pays, Territoires », Op.Cit, p.12.
9
Driss BEN ALI, « Emergence de l’espace socio-politique », in Etat, espace et pouvoir
local : réflexion sur le Maroc et les pays en développement, Ouvrage collectif sous la
direction de Ali SEDJARI, Editions GUESSOUS, Rabat, 1991, p.69.
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.77.I E1996 E8-7 F3CG5 C*, 4?%H7&'3
N° 3
16
Jilali CHABIH, « La région, unité institutionnelle globale », in La Région et la
régionalisation, Actes du Colloque International organisé par le Département du Droit
Public de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Marrakech les
10 et 11 mars 2000, REMALD n°33, série Thèmes Actuels, 2001, p.25.
N° 3
N° 3
STRATAGEMES ET MECANISMES
LOGIQUES DES JUGES
DANS « LE LIVRE DES RUSES »
Saâd GADDAR
Docteur en littérature française.
Introduction :
C’est en France que j’ai entendu parler pour la première fois du
Livre des Ruses. C’était à l’occasion de la deuxième guerre du golf en 1991,
lors de l’invasion irakienne du Koweit.
Pendant les trois jours les chaînes françaises n’ont pas cessé
d’analyser cet incident insolite et les «experts» (généraux,
commandants …) ont évoqué pour la première fois l’art de la guerre chez
les Arabes essayant de prouver que la guerre est pour nous autres synonyme
de ruse. La ruse est pour ces experts intrinsèque à la culture arabo-
musulmane. « La guerre est une ruse. » ﺍﳊﺮﺏ ﺧﺪﻋﺔ
C’est à cette occasion que j’ai entendu parler pour la première fois
du livre intitulé « Le livre des Ruses ». Ce livre est riche par son
enseignement sur l’intelligence déployée par les prophètes, les sultans, les
N° 3
juges, les jurisconsultes …et qui offre par le biais des contes racontés des
solutions à des problèmes apparemment insolubles.
L’introduction du traducteur :
L’introduction de l’auteur
L’auteur distingue entre les ruses pour le bien et les ruses pour le
mal. Les histoires des anges face à leurs adversaires habituels les démons et
les djinns.
La première partie du Livre des Ruses est consacrée à des anecdotes
d’origine religieuse, comme l’histoire de Joseph et de ses frères ou l’histoire
du combat de Jacob avec l’Ange ou de Judas qui, pris à son propre piège, est
crucifié à la place de Jésus.
Après les ruses de Dieu, celles des anges, des djinns et des
prophètes, l’auteur passe aux ruses des simples mortels : khalifes, rois,
vizirs, gouverneurs de provinces, collecteurs d’impôts, juges, ascètes,
… «tous, écrit, Khawam, bien déterminés à triompher par l’astuce.»21
21
Ibidem, p. 10
22
Ibidem, p.15
23
Cité par Jean-Blaise GRIZE dans son livre Logique et Langage, Editions OPHRYS, Paris,
p. 31.
N° 3
La ruse est considérée comme étant une intelligence pratique, elle est
l’habilité du stratège, du politique … à traquer la circonstance favorable,
voire à la créer pour résoudre un problème ou arriver à ses fins.
Les Grecs l’appelaient la métis, c’est cette forme d’intelligence
particulière, qui mêle tactique et esprit de finesse. Difficile à définir certes,
mais présente partout chez le stratège, le chasseur, le bricoleur, etc.
Dans un article intitulé « La ruse, intelligence pratique »24, Georges
Vignaux écrit : « Dans toute situation de conflit ou de compétition, la
victoire peut s’obtenir de deux façons : soit parce qu’on est le plus fort sur
le terrain en question, soit par l’utilisation de procédés qui ont pour but de
fausser l’épreuve et de faire triompher celui qu’on croyait battu. On peut
considérer la métis comme ce qui amène la fraude ou au contraire, comme
24
« La ruse, intelligence pratique », p. 32 in Sciences Humaines N° 137 – avril 2003 Les
Savoirs Invisibles – De l’ethnoscience aux savoirs ordinaires. Georges Vignaux est
directeur de recherche au CNRS et directeur du Laboratoire communication et
politique/CNRS.
N° 3
25
Ibidem, p. 11
26
« L’éthos, écrit Michel Meyer, c’est l’orateur comme principe (voire comme argument)
d’autorité. » Rhétorique, Ed : P.U.F, Paris, 2004, p. 21.
N° 3
Le même procédé est utilisé dans cette histoire. Ce sont les cheveux
qui permettent au juge Iyâs, fils de Mou’âwiya de rétablir la vérité. Comme
dans le conte précédent, il y a absence de témoins, cependant, les deux
plaignants prétendent que l’autre lui a usurpé son bien. Le conflit concerne
N° 3
une tunique de soie et une chemise grecque : « Chacun des deux prétendait
que la tunique était à lui et la chemise à son compagnon. »
Ici s’arrête le discours. Que doit faire le juge pour rétablir la vérité et
rendre justice ? D’autant plus qu’il n’y a pas de discours. Todorov disait que
« pour gagner le procès, importe moins d’avoir bien agi que de bien parler. »
Et si personne ne parle bien, car là aussi le discours fait défaut, comment
résoudre le conflit puisque forcément, il y a un des deux qui ment ?
La compétence du juge est pleinement sollicitée dans ce cas et la
ruse devient le moyen par excellence pour mettre fin à la mauvaise foi.
Dans notre conte, le juge « fit apporter de l’eau et un peigne. Chacun
des plaignants se mouilla les cheveux et se peigna. Des filaments de tunique
sortirent de la tête de l’un et des filaments de la chemise de la tête de l’autre.
Il donna alors à chacun ce qui lui appartenait. » (p.386)
« Un dépositaire malhonnête »
Cette histoire qui est due au juge Rawah, fils d’Aboul Hayn, al-
Qaysi met en exergue les éléments suivants :
L’homme s’en alla en sa compagnie et prit son bien, soit mille pièces
d’or. »
Le secrétaire revint chez le juge pour l’informer. A quoi il lui
répliqua : « (…) sache que nous avons récupéré mille pièces d’or en en
promettant dix mille pièces en échange. », et le destitua de sa fonction.
Il reste à préciser un point important. Ce conte fonctionne comme
dans le premier « Plus rusé que le renard » grâce au principe de l’être et le
paraître. C’est toujours le paraître (un roseau avec une tunique qui
ressemble à un homme et une promesse de mille pièces d’or) qui conduit à
l’être (s’emparer du renard dupé et destituer le fonctionnaire malhonnête
piégé par sa cupidité.)
Il y a une leçon à tirer de cette histoire. Pour piéger le fonctionnaire,
le juge s’est joué de lui en utilisant le facteur « cupidité ». Cela montre le
degré de connaissance approfondie qu’avaient les juges de la psychologie
humaine. Le juge a compris que l’origine du méfait avait pour cause la
cupidité et c’est en utilisant cette dernière qu’il parvient à piéger le cupide
pour rendre justice.
L’argument par le témoignage
Philippe Breton définit cet argument comme suit :
« Le fait d’avoir été présent à une manifestation, un
événement confère une autorité certaine, qui fonde
l’argument du témoignage. Le témoin d’un fait aura plus
de poids pour en proposer le cadrage dans une
perspective argumentative. L’expérience et le témoignage
font appel, tous les deux, à une pratique concrète, mais
l’expérience implique une durée et une accumulation là
où le témoignage est ponctuel. »
Dans les contes qu’on aura à analyser certains litiges sont résolus
grâce à la présence de témoins. Le recours aux témoins est important dans
ces récits car ils font figure d’autorité (ou d’éthos). L’éthos « se manifeste,
écrit Meyer, dans le recours à l’aveu ou au témoignage en matière
judiciaire. »27
27
Michel Meyer, Questions de rhétorique, Editions:Librairie Générale Française,1993,
p. 120
N° 3
C’est l’autorité du juge qui l’emporte car elle est l’incarnation des
vertus morales devant la mauvaise conduite d’al-Rahdjî. La confiance
suscitée par la réputation du juge et sa volonté de faire rembourser ce qui a
été usurpé selon l’auto-accusation de son adversaire confère au juge cette
autorité de prononcer la sentence.
N° 3
« Un juge et sa cousine »
Mais cette confiance est une confiance d’ordre théologique, elle est
envers Dieu et non pas envers sa femme car le déictique démonstratif
« cette maison » est là pour la tromper. La manipulation de l’épouse
fonctionne parce qu’elle ignore que la deuxième femme, la co-épouse, la
concurrente se trouve dans la maison à côté d’elle. Le déictique permet
l’identification du référent « maison du locuteur » (= juge), et tout ce qui se
trouve en dehors de cette localisation spatiale est concerné par la menace de
la répudiation.
28
« On appelle déictique tout élément linguistique qui, dans un énoncé, fait référence (1) à la
situation dans laquelle cet énoncé est produit, (2) au moment de l’énoncé (temps et aspect du
verbe), (3) au sujet parlant (modalisation) ; ainsi, les démonstratifs, les adverbes de lieu et de
temps, les pronoms personnels, les articles (« ce qui est proche » opposé à « ce qui est lointain »,
par exemple) sont des déictiques, ils constituent les aspects indiciels du langage. » Dictionnaire de
linguistique, Ed : Librairie Larousse, Paris, 1973, p. 137
N° 3
Le lien souterrain dont parlait Philippe Breton est cette analogie par
l’absurde qui consiste à mettre en exergue l’association de l’insociable
(vache poulain) et (homme règles).
C’est parce que les hommes ne peuvent pas connaître la
menstruation que les vaches ne peuvent pas engendrer des poulains. Et c’est
en prétextant qu’il a ses règles que le juge amène le coupable dans sa
stratégie discursive pour le convaincre de l’absurdité de son mensonge et
l’inciter à rendre le poulain à son vrai propriétaire.
29
Philippe Breton, L’argumentation dans la communication, Ed : La Découverte, Paris, 4ème édition,
2006, p. 46.
N° 3
Pour résumer le conte, un jeune homme tue son père, son oncle
déclare tenir à son droit de vengeance pour le parricide commis. Le juge a
recours à la ruse suivante : un de ses secrétaires, au moment de l’exécution
de l’enfant parricide, doit déclarer (ici aussi on a un faux témoignage) être le
vrai assassin. Cette déclaration permettra à l’enfant de déclarer, à son tour
devant tout le monde, se désister de son droit à la vengeance par « signe de
charité ».
Le faux témoignage dans ce conte en tant que ruse est louable dans
la mesure où l’objectif est celui de sauver une personne de la mort alors que
dans le conte précédent est celui de sauver un délinquant. On assiste dans le
dernier conte à une migration du droit à la vengeance par substitution
interposée.
Enfant Oncle
N° 3
Secrétaire Enfant
(Faux-assassin) (Désistement)
Conclusion :
30
Ibidem, pp. 12-13
N° 3
Introduction
1
DPECF « Comptabilité approfondie » P : 24.
2
Idem op, cit, même page
N° 3
3
RFC n° 374, Février 2005. Robert OBERT P : 5-6.
N° 3
4
Robert OBERT « pratique des normes IAS/ IFRS » Dunod 2004 P: 4.
5
R. OBERT « Pratique des normes IAS/IFRS » DUNOD, 2004, P20.p
N° 3
Date
N° Objet de la norme Première date
d’application
d’application
de la dernière
norme
révision
Présentation des états financiers (remplace publicité des
IAS1 01.01.1975 01.01.2005
méthodes comptables à partir de 1.7.1998)
IAS2 Stocks 01.01.1976 01.01.2005
Les états financiers consolidés (remplacée par IAS 27 à
IAS3 01.01.1977
partir du 01.01.1990)
Comptabilisation des amortissements (non applicable
IAS4 01.01.1977
01.01.2001, intégrée dans IAS 16 et IAS 38)
Les informations que doit fournir l’entreprise dans ses
IAS5 états financiers (remplacée par IAS1 à partir du 01.01.1977
01.07.1998)
L’information reflétant les effets de variations de pris
IAS6 01.01.1978
(remplacée par IAS 15 à partir du 01.01.1983)
IAS7 Tableaux de flux de trésorerie 01.01.1979 01.01.1994
Méthodes comptables, changements d’estimation et
erreurs (le titre de la norme avant 2003 était « Résultat
IAS8 01.01.1979 01.01.2005
de l’exercice, erreurs fondamentales et changements de
méthodes comptables »)
Frais de recherche et de développement (remplacée par
IAS9 01.01.1980 01.01.1995
IAS38 à partir du 01.07.1999)
Evénements postérieurs à la date de clôture (remplacée
IAS10 01.01.1980 01.01.2005
partiellement par IAS37 à partir du 01.07.1999)
IAS11 Contrats de construction 01.01.1980 01.01.2000
IAS12 Impôts sur les bénéfices 01.01.1981 01.01.2001
La présentation de l’actif à court terme et du passif à
IAS13 01.01.1981
court terme (remplacée par IAS1 à partir du 01.07.1998)
IAS14 Information sectorielle 01.01.1983 01.07.1998
L’information reflétant les effets de variations de pris
IAS15 (remplace IAS6 devenue non applicable à compter du 01.01.1983
01.01.2005)
IAS16 Immobilisations corporelles 01.01.1983 01.01.2005
IAS17 Contrats de location 01.01.1984 01.01.2005
IAS18 Revenus des activités ordinaires 01.01.1984 01.01.1995
IAS19 Avantages du personnel 01.01.1985 01.01.2001
Comptabilisation des subventions publiques et
IAS20 01.01.1984 01.01.2003
informations à fournir sur l’aide publique
IAS21 Effets de variations des cours des monnaies étrangères 01.01.1985 01.01.2005
Regroupements d’entreprises (remplacée par IFRS3 à
IAS22 01.01.1985 01.01.2000
compter du 01.01.2005)
N° 3
Date
N° Objet de la norme Première date d’application
norme d’application de la dernière
révision
IAS23 Charges d’emprunt 01.01.1986 01.01.1995
IAS24 Information relative aux parties liées 01.01.1986 01.01.2005
Comptabilisation des placements (remplacée par IAS32
IAS25 01.01.1987
et 39 et IAS40)
Comptabilité et rapports financiers des régimes de
IAS26 01.01.1988
retraite
Etats financiers consolidés et individuels (le titre avant
2003 était « Etats financiers consolidés et
IAS27 01.01.1990 01.01.2005
comptabilisation des participations dans les filiales »)
(remplace IAS3)
IAS28 Participations dans les entités associées 01.01.1990 01.01.2005
Information financière dans les économies hyper
IAS29 01.01.1990
inflationnistes
Information à fournir dans les états financiers des
IAS30 01.01.1991
banques et des établissements financiers assimilés
IAS31 Participations dans les co-entreprises 01.01.1992 01.01.2005
Instruments financiers : informations à fournir et
IAS32 01.01.1996 01.01.2005
présentation
IAS33 Résultat par action 01.01.1998 01.01.2005
IAS34 Information financière intermédiaire 01.01.1999
Abandon d’activités (remplacée par IFRS5 à compter du
IAS35 01.01.1999
01.01.2005)
IAS36 Dépréciation d’actifs 01.07.1999 01.01.2005
IAS37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels 01.07.1999
IAS38 Immobilisations incorporelles 01.07.1999 01.01.2005
IAS39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation 01.01.2001 01.01.2005
IAS40 Immeubles de placement 01.01.2001 01.01.2005
IAS41 Agriculture 01.01.2003
Première adoption des normes d’information financière
IFRS1 01.01.2004
internationales
IFRS2 Paiements en actions 01.01.2005
IFRS3 Regroupements d’entreprises 01.04.2004
IFRS4 Contrats d’assurance 01.01.2005
Actifs non courants destinés à être cédés et abandon
IFRS5 01.01.2005
d’activités
2- les principes comptables.
Les principes comptables sont présentés dans le cadre conceptuel de
l’IASB (Framwork for the preparation and presentation of financial
statements). Les principes comptables retenus sont :
N° 3
6
R. OBERT « pratique des normes IAS/ IFRS » Dunod 2004 P : 57
N° 3
7
Gréegory HEEM « Lire les états financiers en IFRS », Edition d’organisation 2004 P : 46.
N° 3
NB :
En norme IAS pour déterminer l’existence d’un actif, le droit de propriété
n’est pas essentiel. Ainsi, un bien immobilier détenu en vertu d’un contrat
de location (crédit bail- leasing-) est considéré comme un actif si
l’entreprise contrôle les avantages qui sont attendus du bien immobilier8.
2- Le compte de résultat :
Le compte de résultat peut être présenté avec une classification des
charges par nature, soit par fonction (destination). Les entreprises qui
classent les charges par fonction doivent fournir des informations
supplémentaires sur la nature des charges, y compris les dotations aux
amortissements et les frais de personnel.
Au minimum, le compte de résultat doit comporter les postes
présentant les montants suivants :
- Les produits des activités ordinaires ;
- Charges financières ;
- Quote-part dans le résultat net des entités associées à des co-
entreprises comptabilisé selon la méthode de la mise en
équivalence ;
- Charge d’impôt ;
- Total du résultat après impôt lié à des activités abandonnées et du
résultat après impôt prévenant de l’évaluation à la juste valeur
diminuée des frais de vente ou de cession des actifs ou groupes
d’actifs constituant les activités abandonnées ;
- Résultat global ;
- Intérêts minoritaires ;
- Résultat net de l’exercice9.
D’autres postes peuvent être présentés au compte résultat pour donner
une image fidèle de la performance financière de l’entreprise.
8
Gregory HEEM, « Lire les états financiers en IFRS », Edition d’organisation 2004 P : 55
9
Robert OBERT « pratique des normes IAS/ IFRS » Dunod, 2004, P : 75.
N° 3
Les états financiers sont préparés sur la base d’une comptabilité dite
d’engagement qui tient compte des charges et des produits engagés lors d’un
exercice social, quelle que soit la date de leurs règlements.
Les charges et les produits sont comptabilisés sur leur exercice de
naissance même s’ils sont réglés lors d’un exercice social ultérieur10
3- Le tableau de flux de trésorerie :
Appelé également tableau d’emploi- ressources ou tableau de
financement, ou encore tableau de variations de trésorerie, il est souvent
présenté avec le bilan et le compte de résultat comme une partie intégrante
des états financiers.
L’IAS7 prévoit de classer les opérations de flux de trésorerie entre
les opérations d’exploitation, d’investissement et de financement.
Les opérations d’exploitation (operating activities) : recouvrent les
opérations de l’entité produisant des revenus ainsi que les autres opérations
qu’on ne peut qualifier d’opérations d’investissement ou de financement.
Les opérations d’investissement : correspondent aux acquisitions et
cessions d’actifs à long terme, qu’aux autres investissements en actifs
financiers.
Les opérations de financement, qui correspondent à celles qui
modifient la taille et la structure des fonds propres et des capitaux empruntés
(variations des capitaux propres, souscriptions/remboursement d’emprunts).
4- L’état de variation des capitaux propres :
Dans les normes IAS/IFRS, le tableau de variation des capitaux
propres est une composante à part entière des états financiers.
L’état de variation des capitaux propres devra comprendre (IAS1) :
- Le résultat net de l’exercice ;
- Chacun des éléments de produits et de charges de profits ou de
pertes comptabilisés directement dans les capitaux propres comme
imposé par d’autres normes ainsi que le total de ces éléments;
10
C.Maillel,A. Le Manh « Les normes comptables internatonales : IAS/IFRS » FOUCHER,
2003, p27
N° 3
11
DFCG « Normes IFRS/IAS » Edition d’organisation, 2003 P : 17.
N° 3
12
Francis LEFEBRE « Mémento comptable » 2005, N° 5765.
13
Robert OBERT, op, cit P : 4
N° 3