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NOTE D’INFORMATION
ORGANISMES CONSEIL
ÉTABLISSEMENT CHARGÉ DE
ORGANISME CENTRALISATEUR
L’ENREGISTREMENT DE CO-CHEF DE FILE DU MEMBRES DU SYNDICAT DE
ET CHEF DE FILE DU SYNDICAT
L’OPÉRATION À LA BOURSE DE SYNDICAT DE PLACEMENT PLACEMENT
DE PLACEMENT
CASABLANCA
ABRÉVIATIONS
ACAC Conseil Arabe de l’Aviation Civile
ACC Air Control Center
ACI Airports Council International
AEFMP Algérie Espagne France Maroc Portugal
AIM - MA Aeronautical Information Management Maroc
AIMAC Académie Internationale Mohammed VI de l'Aviation Civile
ATC Air Trafic Control
ATM Air Transportation Management
ATS Air Trafic Service
BAD Banque Africaine de Développement
BNR Bénéfice Net Réel
BNS Bénéfice Net Simplifié
BRS Bagage Reconciliation System
CCR Centre de Contrôle aérien Régional
CEMPN Centre d'Expertise Medical du Personnel Naviguant
CLA Contrôle Local d'Aérodrome
CNCE Conseil National du Commerce Extérieur
CNCSA Centre National de Contrôle de la Sécurité Aérienne
CNS Communication/Navigation/Surveillance
CRI Centre Régional d'Investissement
CRT Conseils Régionaux de Tourisme
CUTE Common Use Terminal Equipment
DAC Direction de l'Aéronautique Civile
DEPP Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation
DGSN Direction Générale de la Sûreté Nationale
Dh, Kdh, Mdh Dirhams, milliers de dirhams, millions de dirhams
DME Distance Measuring Equipment
EAD European Aeronautical Database
ERP Entreprise Resource Planning
FADES Fonds Arabe de Développement Economique et Social
FIDS Flight Information Display System
FIMS Flight Information Management System
FRA Forces Royales Air
GAIMS Global Airport Information Management System
GMAO Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
IATA International Association of Air Transportation (ou Association internationale du transport aérien)
IFR Instrumental Flight Rules
ILS Instrument Landing System
ISO Organisation Internationale de Normalisation
OAC Office des aéroports de Casablanca
OACI Organisation de l’Aviation Civile Internationale
OMFAM Œuvres de Mutualité des Fonctionnaires et Agents Assimilés du Maroc
ONMT Office National Marocain du Tourisme
PCO Poste de Contrôle des Opérations
RFID Radio Frequency Identification
SESAR Single European Sky ATM Research
SIA Service de l’Information Aéronautique
SIGA Système d’Information de Gestion Aéroportuaire
SIGC Système d’Information de Gestion Classique
SINA Système d’Information de Navigation Aérienne
SJU Sesar Joint Undertanking
SME systèmes de Management Environnement
SMQ systèmes de Management Qualité
DÉFINITIONS
Accompagnants/attendants Utilisateurs des compagnies aériennes
Cabotage Transport de passagers, de courrier et de marchandises entre deux points à
l'intérieur du territoire d'un État, effectué par un autre État ou une entreprise de
transport aérien d'un autre État.
Catégorie III (d’un aéroport) Aéroport équipé d’installations de radio-guidage de catégorie III (Instrument
Landing System – ILS et balisage lumineux de catégorie III), permettant aux
avions de se poser même en cas de mauvaise visibilité.
Chalandise La zone de chalandise est la zone géographique d'influence d'un magasin,
d'où provient la majorité de la clientèle
Dalots En génie civil, le dalot désigne un petit canal recouvert d'une dalle, un élément
de caniveau ou un ouvrage hydraulique semi-enterré, petit aqueduc en
maçonnerie placé sous les remblais des routes ou des voies ferrées
Open Sky Accord relatif à la libéralisation du secteur aérien
Redevance commerciale Toute occupation temporaire du domaine publique des aérodromes et de leurs
dépendances est accordée par convention. Pour les commerces en général
cette redevance est facturée suivant un montant forfaitaire ou un pourcentage
sur le chiffre d’affaires réalisé avec fixation d’un minimum garanti
Redevance CUTE Elle correspond à l’utilisation d’un système et d’équipements informatiques mis
en place par l’ONDA de banalisation des comptoirs d’enregistrement et
d’embarquement des passagers et des bagages. Ce système est utilisé par les
compagnies aériennes et agents d’assistance pour se connecter à leur
systèmes de contrôle des départs respectifs
Redevance d'approche Tout aéronef bénéficiant du contrôle d’approche est passible d’une redevance
dite « redevance d’approche »La redevance est exigible à l’occasion de
chaque départ d’aéronef. Elle équivaut au produit du taux unitaire par l’unité de
service qui est égale à la racine carrée de la masse maximale au décollage.
Redevance d'atterrissage Tout aéronef atterrissant sur un aérodrome ouvert à la circulation aérienne
publique est passible d’une redevance d’atterrissage fixée en fonction du poids
maximum porté sur le certificat de navigabilité de l’aéronef, arrondi à la tonne
supérieure, et en fonction de la nature du trafic
Redevance de balisage Tout aéronef effectuant un atterrissage ou un décollage sur un aérodrome dont
les dispositifs d’éclairage ont été allumés soit de nuit, c’est à dire entre le
coucher et le lever du soleil, soit par mauvaise visibilité, à la demande du pilote
commandant de bord ou pour raison de sécurité sur l’ordre de l’autorité
responsable, est passible d’une redevance de balisage laquelle est fixée en
fonction des caractéristiques des dispositifs lumineux
Redevance de fret Toute marchandise embarquée ou débarquée sur un aérodrome est passible
d’une redevance pour l’utilisation des installations de chargement,
déchargement et manutention des marchandises, dite «redevance fret». La
redevance est perçue à l’occasion du chargement ou déchargement de la
marchandise. La redevance est due par le transporteur qui est autorisé à s’en
faire rembourser le montant par l’expéditeur ou le destinataire de la
marchandise
Redevance de passerelle Tout aéronef utilisant la passerelle télescopique pour embarquer ou débarquer
les passagers donne lieu à la perception d’un redevance exprimée en Dirhams
par mouvement (arrivée ou départ) en fonction du poids maximum porté sur le
certificat de navigabilité de l’aéronef, arrondi à la tonne supérieure.
Redevance de stationnement Tout aéronef en stationnement sur les aires de trafic est passible d’une
redevance de stationnement exprimée en Dirhams par tonne et par heure
(aéroport Mohammed V) ou par jour (autres aéroports) pour les aéronefs
effectuant un trafic commercial, en dirhams par tonne et par jour pour les
aéronefs de tourisme. Le tonnage à considérer est la masse maximale au
décollage inscrit au certificat de navigabilité.
Redevance de sûreté Tout passager s’embarquant sur un aérodrome est passible d’une redevance
dite « redevance de sûreté » Cette redevance est payée par le transporteur qui
est autorisé à la mettre à la charge du passager.
Redevance de survol Le survol du territoire national donne lieu à la facturation d’une redevance de
survol qui constitue la contrepartie d’une assistance technique accordée aux
compagnies lors de la traversée de l’espace aérien marocain.
Redevance domaniale Toute occupation temporaire du domaine publique des aérodromes et de leurs
dépendances est accordée par convention. Le montant de cette redevance est
fixé en fonction des superficies occupées
Redevance passager Tout passager s’embarquant sur un aérodrome ouvert à la circulation aérienne
publique est passible d’une redevance d’utilisation de cet aérodrome dite
«redevance passagers» fixée en fonction de la nature et de la destination du
trafic. La redevance est payée par le transporteur qui est autorisé à la mettre à
la charge du passager
Trafic domestique Trafic de survol à partir d’escales marocaines et vers des escales marocaines
Trafic international Trafic de survol vers ou de l’étranger à partir ou vers un aéroport marocain
SOMMAIRE
DÉFINITIONS ..................................................................................................................................4
SOMMAIRE .....................................................................................................................................6
AVERTISSEMENT ..............................................................................................................................9
PRÉAMBULE ................................................................................................................................. 10
PARTIE I ‐ ATTESTATIONS ET COORDONNÉES ................................................................... 11
I. HISTORIQUE ................................................................................................................ 52
II. FILIALES DE L’ONDA ..................................................................................... 53
III. ACTIVITÉ ................................................................................................................ 53
1. Secteur du transport aérien international ............................................................ 53
2. Secteur du transport au Maroc .................................................................... 60
3. Cadre réglementaire de l’ONDA et du transport aérien au Maroc ............................. 62
4. Activités de l’ONDA ................................................................................ 72
5. Politique marketing et commerciale ................................................................... 83
6. Processus de recouvrement des créances de l’ONDA ........................................... 85
7. Approvisionnements de l’ONDA .................................................................. 86
IV. ORGANISATION DE L’ONDA ........................................................................... 90
1. Moyens humains ................................................................................. 90
2. Moyens techniques ................................................................................ 107
3. Maintenance de l’outil de production et sécurité. .................................................. 109
4. Système d’information .................................................................................. 110
V. STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ET POLITIQUE D’INVESTISSEMENT ......................................................... 115
1. Investissements réalisés sur 2007‐2009 ......................................................... 115
2. Plan stratégique 2008‐2012 ...................................................................... 117
3. Le plan d'investissement .......................................................................... 119
I. ETATS DE SYNTHÈSES DE COMPTE SOCIAUX DE L’OFFICE NATIONAL DES AÉROPORTS .............................................. 190
II. ‐ANNEXE 2‐ ........................................................................................... 228
AVERTISSEMENT
Le visa du CDVM n’implique ni approbation de l’opportunité de l’opération ni authentification des
informations présentées. Il a été attribué après examen de la pertinence et de la cohérence de
l’information donnée dans la perspective de l’opération proposée aux investisseurs.
L’attention des investisseurs potentiels est attirée sur le fait qu’un investissement en obligations est
soumis au risque de non remboursement. Cette émission obligataire ne fait l’objet d’aucune garantie si
ce n’est l’engagement donné par l’émetteur.
Le CDVM ne se prononce pas sur l’opportunité de l’opération d’émission d’obligations ni sur la qualité
de la situation de l’émetteur. Le visa du CDVM ne constitue pas une garantie contre le risque de non
remboursement des échéances de l’émission d’obligations, objet de la présente note d’information.
La présente note d’information ne s’adresse pas aux personnes dont les lois du lieu de résidence
n’autorisent pas la souscription ou l’acquisition des obligations, objet de ladite note d’information.
Les personnes en la possession desquelles ladite note viendrait à se trouver, sont invitées à
s’informer et à respecter la réglementation dont elles dépendent en matière de participation à ce type
d’opération.
Chaque établissement membre du syndicat de placement ne proposera les obligations, objet de la
présente note d’information, qu’en conformité avec les lois et règlements en vigueur.
Ni le CDVM, ni l’ONDA, ni BMCE Capital Conseil, ni Upline Corporate Finance n’encourent de
responsabilité du fait du non-respect de ces lois ou règlements par un ou des membres du syndicat de
placement.
PRÉAMBULE
En application des dispositions de l’article 14 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993
relatif au CDVM et aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne
tel que modifié et complété, la présente note d’information porte, notamment, sur l’organisation de
l’émetteur, sa situation financière et l’évolution de son activité, ainsi que sur les caractéristiques et
l’objet de l’opération envisagée.
Ladite note d’information a été préparée par BMCE Capital Conseil et Upline Corporate Finance,
conformément aux modalités fixées par la circulaire du CDVM n° 04/04 du 19/11/04 prise en
application des dispositions de l’article précité.
Le contenu de cette note d’information a été établi sur la base d’informations recueillies, sauf mention
spécifique, des sources suivantes :
- Les commentaires, analyses et les statistiques fournies par les différentes directions de l’ONDA
et recueillies lors des diligences effectuées auprès de celle-ci ;
- Les procès verbaux des réunions du conseil d’administration des exercices 2007, 2008, 2009 et
2010 jusqu’à la date de visa ;
- Les rapports financiers et rapports de gestion de l’ONDA relatifs aux exercices clos les 31
décembre 2007, 2008 et 2009;
- Les rapports des auditeurs indépendants de la l’ONDA relatifs aux exercices clos les 31
décembre 2007, 2008 et 2009 ;
- Les comptes sociaux de l’ONDA relatifs aux exercices clos les 31 décembre 2007, 2008 et 2009.
En application des dispositions de l’article 13 du Dahir portant loi n°1-93-212 du 21 septembre 1993
relatif au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières – CDVM et aux informations exigées des
personnes morales faisant appel public à l’épargne tel que modifié et complété, cette note
d’information doit être :
- Remise ou adressée sans frais à toute personne dont la souscription est sollicitée, ou qui en fait
la demande ;
- Tenue à la disposition du public :
o au siège de l’ONDA, à Nouasseur - Casablanca et sur son site (www.onda.ma). Tél :
(0522) 53 91 40 ;
o sur le site du CDVM (www.cdvm.gov.ma) ;
o au siège de la Bourse de Casablanca et sur son site internet www.casablanca-
bourse.com.
- Tenue à la disposition du public dans les établissements chargés de recueillir les souscriptions
selon les modalités suivantes :
o BMCE Bank (140, avenue Hassan II, Casablanca) ;
o Banque Centrale Populaire (101, Bd Zerktouni, Casablanca)
o Elle est disponible sur demande dans un délai maximum de 48h auprès des points de
collecte du réseau de placement.
I. DIRECTION GÉNÉRALE
1. IDENTITÉ
Téléphone 05 22 53 91 40
Fax 05 22 53 99 13
2. ATTESTATION
Le Directeur Général de l’Office National Des Aéroports (ONDA) atteste que, à sa connaissance, les
données de la présente note d'information dont il assume la responsabilité, sont conformes à la
réalité. Elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs potentiels pour fonder
leur jugement sur le patrimoine, l'activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de
l’ONDA ainsi que sur les droits rattachés aux titres proposés. Elles ne comportent pas d'omissions de
nature à en altérer la portée.
Par ailleurs le Directeur Général s’engage à respecter l’échéancier de remboursement selon les
modalités décrites dans la présente note d’information.
M. Dalil GUENDOUZ
Directeur Général
1. IDENTITÉ
Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières sociales contenues
dans la présente note d’information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des
dispositions légales et réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la
concordance desdites informations avec les états de synthèse sociaux audités.
Sur la base des diligences ci-dessus, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la concordance
des informations comptables et financières sociales, données dans la présente note d'information,
avec les états de synthèse sociaux tels que audités par nos soins au titre de l’exercice clos le 31
décembre 2009 et par le cabinet Foudali Consultants au titre des exercices clos les 31 décembre
2007 et 2008.
1. Nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints de l'Office National Des Aéroports
(ONDA), comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement et l'état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l'exercice clos le
31 décembre 2009. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de MMAD
4 202 dont un bénéfice net de MMAD 493,8.
Responsabilité de la Direction
La Direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de
synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la
conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation
des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination
d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l'Auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte
également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère
raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la
présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Opinion sur les états de synthèse
2. L'ONDA dispose au 31 décembre 2009 d'un crédit de TVA d'un montant de MMAD 653 et d'une
créance de TVA récupérable d'un montant de MMAD 169. Le remboursement de ces créances de
TVA faisait l'objet de négociations avec l'administration fiscale au regard notamment du non respect
de certaines conditions de forme prévues par le Code Général des Impôts. Dans un courrier en date
du 31 mars 2010, la Direction Générale des Impôts a précisé les conditions de forme dérogatoires
applicables de manière spécifique à l'ONDA. L'Office a ainsi initié un travail de mise en conformité de
ses demandes de remboursement avec les nouvelles règles de forme qui lui sont applicables.
Toutefois, à ce stade, nous ne sommes pas en mesure d'apprécier si ces créances de TVA pourront
être effectivement recouvrées en totalité à l'issue des procédures en cours.
3. L' ONDA a réalisé un inventaire physique des immobilisations au 31 décembre 2007 dont l'analyse
des résultats, finalisée en 2009, a donné lieu à la comptabilisation d'une charge relative aux exercices
antérieurs d'un montant de MMAD 39, à laquelle s'ajoutent diverses charges sur exercices antérieurs
d'un montant de MMAD 23, soit un impact total négatif sur le résultat net de l'exercice 2009 de MMAD
62, étant précisé que ces montants n'ont pas été déduits fiscalement.
A notre avis, sous réserve de l'incidence des situations décrites aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus, les
états de synthèse cités au premier paragraphe donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l 'ONDA au 31 décembre 2009 ainsi que du
résultat de ses opérations pour l'exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable
admis au Maroc.
Observations
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci -dessus, nous attirons votre attention sur les éléments
suivants:
Nous n'avons pas audité les états de synthèse de l'exercice clos le 31 décembre 2008. Ces
états de synthèse ont été audités par le cabinet Foudali Consulting. Le rapport d'audit émis par
le cabinet Foudali Consulting en date du 22 juin 2009 comporte une certification sans réserve,
avec une observation relative au crédit de TV A mentionné au paragraphe 2 ci-dessus.
Comme indiqué dans la note (b) de l'état Al de l'ETIC, les taxes aéroportuaires reversées par
l'Etat à l'ONDA sont comptabilisées en subventions d'investissement sur la base des
encaissements reçus ou notifiés par la Trésorerie Générale jusqu'à la date d'arrêté des comptes
et sont reprises en résultat de manière linéaire sur une période de 10 ans.
L'ONDA fait actuellement l'objet d'un contrôle de l'Inspection Générale des Finances. A ce stade,
nous ne sommes pas en mesure d'apprécier l'impact éventuel que pourraient avoir les
conclusions de ce contrôle sur les états financiers de l'ONDA au titre de l'exercice clos le 31
décembre 2009.
Leïla Sijelmassi
Associée
Nous avons audité les états de synthèse de l'Office National Des Aéroports (par abréviation ONDA)
pour l'exercice clos le 31 décembre 2008 comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état
des soldes de gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires (ETIC)
relatifs à l'exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux
propres et assimilés totalisant MMAD 3.871 dont un bénéfice net de MM AD 858 ont été arrêtés sous
la responsabilité de la Direction Générale de l'ONDA. Notre responsabilité consiste à émettre une
opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
qu'un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit comprend l'examen, sur la base
de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de
synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des
estimations significatives faites par la Direction ainsi que de la présentation générale des comptes.
Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.
Abderrahmane FOUDALI
Expert comptable DPLE
Auditeur indépendant
Nous avons audité les états de synthèse de l'Office National Des Aéroports (par abréviation ONDA)
pour l'exercice clos le 31 décembre 2007 comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l'état
des soldes de gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires (ETIC)
relatifs à l'exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux
propres et assimilés totalisant MMAD 3.161 dont un bénéfice net de MAD 574 ont été arrêtés sous la
responsabilité de la Direction Générale de l'ONDA. Notre responsabilité consiste à émettre une
opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
qu'un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états
de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit comprend l'examen, sur la base
de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de
synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des
estimations significatives faites par la Direction ainsi que de la présentation générale des comptes.
Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.
Opinion
Au titre d'une convention signée entre les parties prenantes dans le projet de la délocalisation des
activités de l'aérodrome de Casa-Anfa vers le nouvel aéroport de Benslimane, l'ONDA a reçu, de la
CDG, un montant total de Mdhs 375 (millions de dirhams). En attente de clarification de sa nature, ce
montant a été imputé par l'ONDA dans un compte d'attente.
Selon les éléments de la convention, le montant revenant à l'ONDA, doit être considéré, à notre sens,
comme une indemnité allouée à l'ONDA pour faire face aux dépenses de la délocalisation des
activités, de ce fait, ce montant devrait être constaté comme produit non courant soumis à l'I/S. En
conséquence, le résultat de l'Office a été minoré d'un montant équivalent net d'impôts (soit environ
Mdhs 131).
Il y a lieu de noter que l'ONDA a adressé plusieurs correspondances au Cabinet de Monsieur le
Premier Ministre pour qualifier le montant reçu comme un fonds de dotation pour le soustraire de la
base de l'I/S. A ce jour, l'ONDA n'a pas reçu de réponse à sa requête.
A notre avis, sous réserves de l'impact qui pourrait résulter des observations citées au point 1, les
états de synthèse cités au premier paragraphe donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l'ONDA au 31 décembre 2007 ainsi que du
résultat de ses opérations et de l'évolution de ses flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément aux principes comptables admis au Maroc.
Abderrahmane FOUDALI
Expert comptable DPLE
Auditeur indépendant
1. IDENTITÉ
Dénomination
BMCE Capital Conseil Upline Corporate Finance
sociale
Représentant
Mehdi Jalil Drafate Mouhssine Cherkaoui
légal
Adresse 30, Boulevard Moulay Youssef 37, Boulevard Abdellatif Ben Kaddour,
Casablanca - Maroc Casablanca – Maroc
Adresse
mj.drafate@bmcek.co.ma mouhssine.cherkaoui@uplinegroup.ma
électronique
2. ATTESTATION
La présente note d’information a été préparée par nos soins et sous notre responsabilité conjointe et
solidaire. Nous attestons avoir effectué les diligences nécessaires pour nous assurer de la sincérité
des informations qu’elle contient.
Ces diligences ont notamment concerné l’analyse de l’environnement économique et financier de
l’ONDA à travers :
Les requêtes d’informations et d’éléments de compréhension auprès de la Direction Générale de
l‘ONDA ;
L’analyse des comptes sociaux, des rapports de gestion afférents aux exercices 2007, 2008,
2009 ;
La lecture des procès-verbaux des organes d’administration et des rapports d’audit de l’ONDA
relatifs aux exercices 2007, 2008, 2009 et à l’exercice en cours.
La préparation de cette note d’information a été effectuée conformément aux règles et usages
internes en vigueur au sein de BMCE Capital Conseil et de Upline Corporate Finance.
1. IDENTITÉ
Téléphone 05 22 27 99 16
Fax 05 22 22 10 24
2. ATTESTATION
Nous nous référons à l’opération d’émission par l’ONDA d’un emprunt obligataire d’un montant total
de deux milliards (2.000.000.000) de dirhams. Nous attestons que l’opération, objet de la présente
note d’information, est conforme aux dispositions légales régissant l’ONDA.
La présente attestation est délivrée pour servir et valoir ce que de droit.
Téléphone 05 22 53 90 40
Fax 05 22 53 96 80
I. CADRE DE L’OPÉRATION
Le conseil d’administration de l’Office National Des Aéroports, tenu en date du 23 juin 2010, a donné
son accord pour l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant maximum de 2 milliards DH, au taux
fixe de 5,38% et d’une maturité de 10 ans, et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général pour
déterminer le montant et les modalités de cet emprunt obligataire et accomplir toutes les démarches et
formalités nécessaires pour la réalisation de cette opération (11 ème décision dudit conseil
d’administration).
Le Directeur Général, en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés par le conseil d’administration, a
décidé d’arrêter le montant de la présente opération à deux milliards (2.000.000.000) de Dirhams,
réparti en deux tranches (Cf. partie III - structure de l’offre). Cette décision est matérialisée par une
lettre de décision, signée par le Directeur Général de l’Office National Des Aéroports en date du
15 novembre 2010, et qui a été adressée au CDVM.
- La construction d’une nouvelle zone civile à l’aéroport de Guelmim d’une superficie de 7 000 m²
dont l’achèvement des travaux est prévu à fin 2010 ;
- Les aéroports d’Errachidia, de Ouarzazate et de Tan Tan, également concernés par des
programmes d’extension et de construction de nouvelles aérogares.
Toutes ces nouvelles infrastructures permettront à l’Office d’augmenter sa capacité de traitement
global dans le but de pouvoir absorber la hausse du trafic sur ses aéroports. Ces investissements sont
également accompagnés par un vaste programme de sûreté et de sécurité visant à aligner l’Office aux
meilleurs standards internationaux, ainsi que par la mise à niveau des infrastructures existantes.
L’objectif principal de cette émission obligataire est de financer ce programme d’investissement qui
sera par ailleurs partiellement assuré par :
- Les ressources propres de l’ONDA à travers sa capacité d’autofinancement qui cumule près de
2,3 milliards de dirhams sur la période 2010-2012 ;
- Un financement de 240 millions d’euros, soit l’équivalent de près de 2,7 milliards de dirhams,
assuré par la Banque Africaine de Développement dans le cadre du financement du Troisième
Projet Aéroportuaire.
Par ailleurs, cette émission vise à introduire l’ONDA sur le marché des capitaux afin d’atteindre les
objectifs suivants :
- Augmentation de la notoriété de l’ONDA à la suite de l’émission obligataire ;
- Diversification des sources de financement de l’ONDA ;
- Consolidation de la transparence financière de l’Office.
1
Tel que visées à l’article 14 du Dahir n°1-05-178 du 14 février 2006 portant promulgation de la loi n°34-03
relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, sous réserve du respect des dispositions
législatives, réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent..
2
Le mode de convocation, le quorum et les modalités de délibération de cette assemblée sont les mêmes que pour une société
anonyme.
Notation de l’émission La présente émission n’a pas fait l’objet d’une notation.
Représentation des Obligataires En attendant la tenue de l’Assemblée Générale des
Obligataires3, le Conseil d’Administration de l’Office procédera
dès l’ouverture de la période de souscription à la désignation
d’un mandataire provisoire parmi les personnes habilitées à
exercer les fonctions d’agent d’affaires.
L’identité de ladite personne sera portée à la connaissance du
public par voie de communiqué de presse et au plus tard le 17
décembre 2010.
Droit applicable Droit marocain.
Juridiction compétence Tribunal de Commerce de Casablanca.
3
Le mode de convocation, le quorum et les modalités de délibération de cette assemblée sont les mêmes que pour une société
anonyme.
1. PÉRIODE DE SOUSCRIPTION
2. SOUSCRIPTEURS
La souscription des obligations, objet de la présente note d’information, est réservée aux investisseurs
institutionnels de droit marocains définis ci-après :
Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) régis par le Dahir
portant loi n°1-93-213 du Rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif aux organismes de placement
collectif en valeurs mobilières sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent ;
Les compagnies financières visées à l’article 14 du Dahir n°1-05-178 du 14 février 2006 portant
promulgation de la loi n°34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
sous réserve du respect des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires et des règles
prudentielles qui les régissent ;
Les établissements de crédit visés à l’article premier du Dahir n°1-05-178 précité sous réserve
du respect des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles
qui les régissent ;
Les entreprises d’assurance et de réassurance agréées et telles que régies par la loi n° 17-99
portant Code des Assurances sous réserve du respect des dispositions statutaires et des règles
prudentielles qui les régissent ;
La Caisse de Dépôt et de Gestion sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui la régissent ;
Les organismes de retraite et de pension sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent.
Les souscriptions sont toutes en numéraire, quelle que soit la catégorie de souscripteurs.
4. MODALITÉ DE SOUSCRIPTION
Tout bulletin de souscription doit être signé par le souscripteur ou son mandataire et transmis au
membre du syndicat de placement de son choix. Toutes les souscriptions se feront en numéraire et
doivent être exprimées en nombre de titres.
Chaque souscripteur devra formuler son/ses ordres de souscription en spécifiant le nombre de titres
demandés, le montant de sa souscription ainsi que la tranche souhaitée.
Chaque souscripteur devra remettre à 16h00 au plus tard tout au long de la période de souscription
un bulletin de souscription ferme et irrévocable selon le modèle joint en Annexe II au membre du
syndicat de son choix et qui se chargera de le transmettre à l’établissement centralisateur.
Par ailleurs, les membres du syndicat de placement s’engagent à ne pas accepter de souscriptions
collectées par une entité ne faisant pas partie du syndicat de placement.
2. MODALITÉS D’ALLOCATION
L’allocation des obligations se fera à la clôture de la période de souscription, à partir de 17h00, selon
les souscriptions présentées par les membres du syndicat de placement.
Il sera alors procédé après 17h00 à :
L’annulation des demandes qui ne respectent pas les conditions et les modalités de souscription
susmentionnées ;
La consolidation de l’ensemble des demandes de souscription recevables, c'est-à-dire, toutes
les demandes de souscription autres que celles frappées de nullité ;
L’allocation selon la méthode définie ci-après.
Même si le plafond autorisé pour chaque tranche est de 2 milliards de dirhams, le montant adjugé
pour les deux tranches ne devra en aucun cas dépasser 2 milliards de dirhams de l’ensemble de
l’émission tel qu’arrêté par le conseil d’administration du 23 juin 2010.
L’allocation des obligations sera effectuée, par chacun des établissements placeurs, selon la méthode
dite « au prorata » dans la limite des titres qui lui sont alloués.
L’allocation des obligations ONDA sera effectuée à un taux unique, au niveau de tous les membres du
syndicat de placement, à la clôture de la période de souscription selon les souscriptions présentées
par les différents membres du syndicat de placement.
Si le montant souscrit est supérieur au montant global de l’emprunt obligataire, l’allocation des titres
se fera au prorata, sur la base d’un taux d’allocation déterminé par le rapport :
« Quantité offerte sur les deux tranches / Quantité demandée sur les deux tranches »
Si le nombre de titres à répartir, en fonction de la règle du prorata déterminée ci-dessus, n’est pas un
nombre entier, ce nombre de titres sera arrondi à l’unité inférieure. Les rompus seront alloués par
pallier d’une obligation par souscripteur, avec priorité aux demandes les plus fortes.
A l'issue de la séance d'allocation à laquelle assisteront les représentants dûment désignés par
chacun des membres du syndicat de placement, l’Émetteur, le chef de file et le co-chef de file, un
procès-verbal d’allocation (détaillé par catégorie de souscription, par tranche, et par membre du
syndicat de placement), sera établi par le chef de file.
L’allocation sera déclarée et reconnue « définitive et irrévocable » par le chef de file, le co-chef de file,
les membres du syndicat de placement et l’Émetteur dès la signature par les parties dudit procès-
verbal.
En cas d’échec de l’Opération, les souscriptions seront annulées et devront être remboursées dans un
délai de 10 jours ouvrés, à compter de la date de publication des résultats.
Toute souscription qui ne respecte pas les conditions contenues dans la présente note d’information
est susceptible d’annulation par le chef de file du syndicat de placement.
1. RÈGLEMENT LIVRAISON
2. DOMICILIATAIRE DE L’ÉMISSION
La BMCE Bank est désignée en tant que banque domiciliataire des obligations émises dans le cadre
de cette Opération.
A ce titre, elle représentera l’ONDA auprès du dépositaire central Maroclear et de la Bourse de
Casablanca et exécutera pour son compte toutes opérations inhérentes aux titres émis dans le cadre
de l’émission de cet emprunt obligataire.
A l’issue de l’allocation, les titres attribués à chaque souscripteur sont enregistrés dans son compte
titres le jour du Règlement/Livraison soit le 16 décembre 2010.
L’Organisme chargé de l’enregistrement de l’Opération à la Bourse de Casablanca est la société de
bourse Upline Securities.
4. RÉSULTATS DE L’OPÉRATION
Les résultats de l’opération seront publiés par la Bourse de Casablanca au bulletin de la cote
le 13 décembre 2010 et par l’ONDA dans un journal d’annonces légales au plus tard le 17 décembre
2010.
L’inscription en compte des titres au nom des souscripteurs se fera le jour du règlement livraison soit
le 16 décembre 2010.
6. NÉGOCIABILITÉ
1. REVENUS :
Les revenus de placement à revenu fixe sont soumis, selon le cas, à l’Impôt sur les Sociétés (IS) ou à
l’Impôt sur le Revenu (IR).
a. Personnes résidentes
Personnes soumises à l’IS
Les produits de placement à revenu fixe sont soumis à une retenue à la source de 20%, imputable sur
le montant des acomptes provisionnels et éventuellement sur le reliquat de l’IS de l’exercice au cours
duquel la retenue a été opérée. Dans ce cas, les bénéficiaires doivent décliner, lors de l’encaissement
desdits produits :
- La raison sociale et l’adresse du siège social ou du principal établissement ;
- Le numéro du registre du commerce et celui de l’article d’imposition à l’impôt sur les sociétés.
Personnes soumises à l’IR
Les produits de placement à revenu fixe sont soumis à l’IR au taux de :
- 30% pour les bénéficiaires personnes physiques qui ne sont pas soumises à l’IR selon le régime
du bénéfice net réel (BNR) ou le régime du bénéfice net simplifié (BNS) ;
- 20% imputable sur la cotisation de l’IR avec droit à restitution pour les bénéficiaires personnes
morales et les personnes physiques soumises à l’IR selon le régime BNR ou BNS.
2. PLUS VALUES :
b. Personnes résidentes
Personnes morales
Conformément aux dispositions du Code Général des Impôts, les profits de cession d’obligations sont
soumis, selon le cas, soit à l’IR soit à l’IS.
Le profit net de cession est constitué par la différence entre :
D’une part, le prix de cession diminué, le cas échéant des frais supportés à l’occasion de cette
cession, notamment les frais de courtage et de commission ;
Et d’autre part, le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de la
dite acquisition, tels que les frais de courtage et de commission.
Le prix de cession et d’acquisition s’entendent du capital du titre, exclusion faite des intérêts courus et
non encore échus aux dates desdites cessions et ou acquisition.
Téléphone 05 22 53 91 40
Fax 05 22 53 99 13
Objet social L’article 2 de la loi 14-89 transformant l’Office des Aéroports de Casablanca
en Office National des Aéroports stipule que l’ONDA a pour objet :
L’aménagement, l’exploitation, l’entretien et le développement des
aéroports civils de l’Etat ouverts à la circulation aérienne publique ;
Le contrôle local de la navigation aérienne et la mise en œuvre des
moyens nécessaires à l’approche, à l’atterrissage, au décollage, à la
circulation au sol et au stationnement des aéronefs sur les
aérodromes ;
L’embarquement, le débarquement, le transit et l’acheminement à
terre des voyageurs, des marchandises et du courrier transportés
par air ainsi que tous les services destinés à la satisfaction des
besoins des usagers et du public ;
La liaison avec les organismes et les aéroports internationaux afin
de répondre aux besoins du trafic aérien ;
L’exploitation de certains ouvrages et services qu’il peut, le cas
échéant, concéder à des tiers, en conformité avec les clauses d’un
cahier des charges.
Textes législatifs Les droits et obligations de l’ONDA sont régis par le Dahir n°1-80-350 du
applicables à l’ONDA 11 Rejeb 1402 (6 mai 1982) portant promulgation de la loi n°25-79 portant
création de l’Office de Aéroports de Casablanca, le Dahir n°1-89-37 du
1er Joumada II 1410 (30 décembre 1989) portant promulgation de la
loi n° 14-89 transformant l’Office des Aéroports de Casablanca (OAC) en
Lieux de Les textes de loi régissant l’ONDA, les procès-verbaux des conseils
consultation des d’administration ainsi que les rapports des auditeurs externes, peuvent être
documents consultés au siège social de l’ONDA.
juridiques
Régime fiscal L’ONDA est soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de 30% et à la TVA
au taux de 20%. (l’ONDA est soumis aux dispositions fiscales relatives à la
TVA prévues par le CGI ; les prestations rendues par l’ONDA et liées au
transport international sont exonérées de TVA avec droit à déduction en
application des dispositions de l’article 92 du CGI).
Au 31 décembre 2009, la dotation en capital de l’Etat à l’ONDA est de1 416 661 816,71 Dhs
L’Office National Des Aéroports a été crée en 1990 et a été chargé de la gestion de l’ensemble des
aéroports et des services de navigation aérienne. Depuis sa création l’Etat a participé au financement
de l’office à travers des dotations en capital.
L’évolution de la dotation en capital de l’Etat à l’ONDA se présente comme suit:
Année Opération Dotation annuelle (Dh) Dotation cumulée (Dh)
1996 Dotation en capital de l’Etat 947 591 429,69 947 591 429,69
2000 Dotation en capital de l’Etat 280 653 765,57 1 228 245 195,26
2005 Dotation en capital de l’Etat 188 416 621.45 1 416 661 816,71
En 1996, la dotation en capital de l’Etat est liée au transfert de biens meubles à l’ONDA par l’Etat.
En 2000, la dotation en capital de l’Etat concerne le financement du radar CCR transféré à l’Office.
En 2005, la dotation en capital de l’Etat correspond à l’affectation du résultat de l’exercice 2004 en
capital.
L’ONDA est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile
de l’autonomie financière, placé sous la tutelle administrative du Ministre de l’Equipement et du
Transport et régi par les dispositions du Dahir n°1-89-237 en date du 1er Joumada II 1410
(30 décembre 1989) portant création de l’Office National des Aéroports.
Néant.
1. CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le Conseil d’administration de l’ONDA doit être conforme au dahir précité. En effet, ce dernier régit la
composition du Conseil d’administration comme détaillé ci-après :
a. Dispositions statutaires
Selon l’Article 2 du décret n°2-89-480 pris pour l’application de la Loi n° 14-89 transformant l’Office
des Aéroports de Casablanca en Office National des Aéroports :
«Le Conseil d’Administration comprend, sous la présidence du Premier Ministre ou de l’autorité
gouvernementale déléguée par lui à cet effet :
Le Ministre des Transports ou son représentant ;
Le Ministre des Finances ou son représentant ;
Le Directeur des bases aériennes ;
Le Ministre du Commerce et de l’Industrie ou son représentant ;
Le Directeur des études de la planification et de la coordination des transports ;
Le Ministre du Tourisme ou son représentant ;
L’autorité gouvernementale chargée des Affaires Economiques ou son représentant ;
Un représentant des Forces Royales Air au titre de l’administration de la défense nationale.
Font également partie du Conseil d’Administration de l’Office, avec voix consultative :
Le Directeur de l’Administration de l’Air ;
Le Directeur de l’Aéronautique Civile ;
Le Directeur du Transport Aérien ;
Le Directeur de la Météorologie Nationale ;
Le Directeur de la Stratégie, des programmes et de la Coordination des Transports. »
Le Directeur Général de l’Office assiste aux réunions du Conseil d’Administration en qualité de
rapporteur.
Le Président du Conseil d’Administration peut faire appel à toute personne qualifiée pour y siéger
avec voix consultative. »
L’Article 4 précise que « le Conseil d’Administration se réunit, sur convocation de son président, aussi
souvent que les besoins de l’Office l’exigent et au moins deux fois par an :
Avant le 30 juin pour arrêter les comptes de l’exercice écoulé
Avant le 31 décembre pour examiner et arrêter le budget de l’Office et le programme
prévisionnel de l’exercice suivant.
Jamal ECHIGUER Représentant du Ministère Chargé des Chargé de mission auprès du 23/06/2010
Affaires Economiques et Générales 1er Ministre
Naoufel RIACHE Représentant du Ministère Chargé des Chargé d’études auprès du 23/06/2010
Affaires Economiques et Générales 1er Ministre
Colonel Major Mohamed Représentant des Forces Royales Air Adjoint Emploi de l’EMA-FRA 01/08/2007
BAJDA
4
L’exploitation de certains ouvrages et services qu’il peut, le cas échéant, concéder à des tiers, en conformité
avec les clauses d’un cahier des charges.
Source : ONDA
Les budgets visés à l'article 7 ci-dessus sont les actes par lesquels sont prévus, chiffrés et autorisés,
au titre de l'exercice suivant, les opérations d'exploitation, de financement, de trésorerie et les
investissements. Ils comportent notamment un budget d'exploitation ou de fonctionnement, un budget
d'investissement ou d'équipement et un plan de financement. Ils sont détaillés selon le plan de
comptes de l'organisme.
Le directeur de l’établissement public ou la personne habilitée est l'ordonnateur du budget. Il est
chargé d'engager, de liquider et d'ordonnancer les opérations prévues dans le budget. Il est soumis, à
ce titre, à la législation relative à la responsabilité des ordonnateurs. »
« Article 9 : Le contrôleur d'Etat
Le contrôleur d'Etat assiste, avec voix consultative, aux séances du conseil d'administration ou de
l'organe délibérant ainsi qu'aux réunions des commissions ou comités constitués en application des
dispositions législatives, réglementaires, statutaires ou conventionnelles relatives à l'organisme
contrôlé.
Il dispose d'un droit de communication permanent tant auprès de l'organisme que de ses filiales et
participations et peut effectuer, à tout moment, sur pièces et sur place, toutes vérifications et tous
contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer toutes les pièces qu'il estime utiles à
l'exercice de sa mission telle que définie à l'article 2 ci-dessus et notamment tous contrats, livres,
documents comptables, registres et procès-verbaux.
Il peut obtenir, sous couvert du ministre chargé des finances, toutes informations utiles à l'exercice de
sa mission auprès des tiers qui ont accompli des opérations avec l'organisme.
Le contrôleur d'Etat dispose, dans la limite des seuils fixés par le ministre chargé des finances, d'un
pouvoir de visa préalable sur les acquisitions immobilières, tous contrats ou conventions de travaux,
de fournitures et de services ainsi que sur l'octroi de subventions et dons. Il exerce également un droit
de visa préalable des actes de gestion du personnel dans les établissements publics ne disposant pas
d'un statut du personnel approuvé dans les conditions visées à l'article 7 ci-dessus. Les seuils visés
au présent alinéa sont déterminés selon l'importance de l'organisme et en fonction du nombre
d'opérations concernées et de leur montant.
En cas de refus de visa, le ministre chargé des finances décide en dernier ressort.
Le contrôleur d'Etat peut, également, donner son avis sur toute opération relative à la gestion de
l'organisme, à l'occasion de l'exercice de ses fonctions et qu'il fait connaître par écrit, selon le cas, au
ministre chargé des finances, au président du conseil d'administration ou de l'organe délibérant ou à la
direction.
Il rend compte de sa mission dans un rapport annuel qu'il adresse au ministre chargé des finances et
qui est soumis au conseil d'administration ou à l'organe délibérant. »
« Article 10 : Le trésorier payeur
Le trésorier payeur en tant que comptable public est responsable de la régularité des opérations de
dépenses, tant au regard des dispositions légales et réglementaires, que des dispositions statutaires
et budgétaires de l'organisme.
Il doit s'assurer que les paiements sont faits au véritable créancier, sur un crédit disponible et sur
présentation de pièces régulières établissant la réalité des droits du créancier et du service fait.
Toutefois, la responsabilité du trésorier payeur est dégagée lorsque, après avoir adressé un rejet
motivé au directeur de l'organisme, il est requis par ce dernier de viser un moyen de paiement. Il est
tenu de se conformer à cette réquisition qu'il annexe à l'ordre de paiement. Il en avise sans délai le
ministre chargé des finances.
Le trésorier payeur signe, conjointement avec le directeur ou la personne habilitée de l'organisme, les
moyens de paiement tels que chèques, virements et effets de commerce.
Pour les établissements publics gérant des régimes de retraite et de prévoyance sociale, des arrêtés
du ministre chargé des finances préciseront, pour chaque organisme, les limites des attributions du
trésorier payeur.
Le trésorier payeur peut être habilité, par arrêté du ministre chargé des finances, à effectuer un
contrôle des recettes. »
d. Comité d’audit
L’ONDA est également doté d’un Comité d’Audit conformément à l’article 14 de la loi 69-00,
cependant l’Office ne bénéficie pas du contrôle d’accompagnement.
Selon l’Article 14 de la loi 69-00, « le comité d’audit est composé, outre le contrôleur d’Etat, de deux à
quatre membres nommés par le Conseil d’Administration ou par l’organe délibérant parmi les
membres non dirigeants ou de mandataires nommément désignés par eux à cet effet.
Le comité d’audit est habilité, à travers les opérations d’audit, à apprécier la régularité des opérations,
la qualité de l’organisation, la fiabilité et la bonne application du système d’information ainsi que les
performances de l’organisme. Il a pour mission de faire prescrire et réaliser, aux frais de l’organisme,
les audits internes et externes ainsi que les évaluations qui lui paraissent nécessaires. Il peut, en
outre, inviter tout expert indépendant à participer à ses travaux.
Le comité d'audit adresse directement au directeur un rapport retraçant le résultat de chaque
intervention effectuée ainsi que les recommandations qu'il estime utiles pour l'amélioration de la
gestion et la maîtrise des risques économiques et financiers de l'organisme. Ce rapport est présenté
au conseil d'administration ou à l'organe délibérant».
Les représentants du Comité d’Audit sont :
Source : ONDA
Le comité d’audit se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son Président, du Président
du Conseil d’Administration ou à la demande de l’un de ses membres.
2. ORGANES DE DIRECTION
Source : ONDA
b. Principaux dirigeants
Les principaux dirigeants de l’ONDA sont :
Source : ONDA
1. COMITE DE DIRECTION
Conformément aux dispositions des Lois n°25-79 et 14-89 promulguées respectivement par le Dahir
du 6 Mai 1982 et le Dahir du 30 Décembre 1989, notamment leur article 5, le Conseil d’Administration
de l’ONDA peut déléguer une partie de ses pouvoirs à un Comité de Direction qui a été renouvelé
suite à la réorganisation du Ministère de l’Equipement et des Transports.
L’organisation dudit Comité ainsi que ses missions et son fonctionnement sont fixés comme suit :
Le Comité de Direction comprend les membres suivants :
Source : ONDA
2. AUTRES COMITES
I. HISTORIQUE
L’historique de l’office est présenté dans le tableau ci-dessous :
1980 Création de l’Office des Aéroports de Casablanca (OAC) qui récupère la gestion des aéroports de la ville
de Casablanca
1985 Intervention ponctuelle de l’OAC sur d’autres aéroports pour des opérations dites urgentes
1990 Création de l’Office National des Aéroports chargé de la gestion de l’ensemble des aéroports et des
services de la navigation aérienne
2000 Construction des Instituts de Formation des Contrôleurs et Electroniciens de la Sécurité Aérienne et mise
en place des structures de l’Académie
Mise en service du radar (automatisation des services de contrôle aérien) au Centre National de Contrôle
de la Sécurité Aérienne
Inauguration de l’Académie Internationale Mohammed VI de l’Aviation Civile et du nouveau système Radar
par Sa Majesté le Roi Mohamed V
Pose de la première pierre par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI pour la construction du nouveau
terminal passagers de l’Aéroport Mohammed V
Lancement du cycle de formations des ingénieurs en aviation civile ouverts aux admis aux classes
préparatoires Mathématiques supérieures-mathématiques spéciales
Signature des accords de jumelage entre les aéroports Casablanca et le Caire, Agadir et Charam Cheikh
et Essaouira et Ghardaka en marge de la conférence ACI Afrique
Mise en place de la catégorie III dans l’aéroport Mohammed V (CF Définitions)
2005 Présidence du Maroc de la troisième réunion du comité directeur du groupe de la navigation aérienne
AEFMP (Algérie, Espagne, France, Maroc et Portugal) à Marrakech
Mise en service du contrôle d’approche radar l’Aéroport International Mohammed V
5
La coopération entre le Maroc et la Lybie avait pour objet l’accompagnement par l’ONDA du projet de
construction du nouvel aéroport de Syrte.
Certification ISO 9001/2000 de l’aéroport d’Agadir Al- Massira pour tous les services rendus
2006 Remise par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du trophée de l'accessibilité au Directeur Général M.
Benallou récompensant les efforts de l’ONDA pour l’aménagement des infrastructures d’accessibilité des
personnes à mobilité réduite
Lancement par SM le Roi Mohammed VI des travaux de la deuxième tranche du projet d'extension du pôle
industriel aéronautique de l'aéroport international Mohammed V de Casablanca (Aéropôle)
Organisation de la deuxième édition du « Global Airport Expansion Congress » organisé par NASEBA, à
Marrakech
Inauguration de la piste d’envol de l’aéroport de Benslimane
Participation de l’ONDA au forum « Maroc Hexagone »
Participation à l’assemblée générale annuelle de Airports Council International (ACI) Monde et ACI Afrique
Inauguration de la plate-forme de Zagora (Inauguration de la 1 ère phase en 2008 à savoir une piste de
1800m de long et 30m de large pour aviation légère. La 2ème phase consiste à mettre à niveau les
infrastructures pour le trafic type B737, piste 3000m de long et 45m de large, aire de stationnement pour le
traitement simultané de 3 avions moyen courrier et développer l’aérogare passager permettant le
traitement simultané de 3 avions moyens courriers)
III. ACTIVITÉ
transporteur contractuel. Elle précise les responsabilités des intervenants dans ce type d’opérations
de transport aérien.
La Convention de Tokyo signée le 14 Septembre 1963 est une convention relative aux infractions et à
certains actes survenant à bord des aéronefs. Cette convention :
- s'applique aux actes affectant la sécurité des aéronefs en vol;
- confère au commandant d'aéronef le pouvoir de prendre des mesures raisonnables, y compris
les mesures de contrainte qui sont nécessaires pour garantir la sécurité de l'aéronef, à l'égard
d'une personne soupçonnée d'avoir commis ou d'être sur le point de commettre un acte de ce
type;
- demande aux États contractants de placer en détention les auteurs de l'infraction et de restituer
le contrôle de l'aéronef au commandant légitime.
Le Protocole de Guatemala du 8 mars 1971, portant modification de la Convention pour l'unification de
certaines règles relatives au transport aérien international signée à Varsovie le 12 octobre 1929
amendée par le Protocole fait à La Haye le 28 septembre 1955. Il apporte une ouverture à l’émission
de titres de transports collectifs ; redéfinit les responsabilités du transporteur et le calcul des
indemnités en cas de dommages corporels ou matériels.
Protocoles additionnels signés le 25 septembre 1975 à Montréal
Le Protocole additionnel N° 1, signé à Montréal le 25 septembre 1975, modifie certains articles de la
convention de Varsovie de 1929 en reformulant la procédure de calcul des indemnités en cas de
dommages corporels ou matériels.
Le Protocole additionnel N° 2, signé à Montréal le 25 septembre 1975, modifie certains articles de la
convention de Varsovie de 1929 amendée à la Haye en 1955. Il redéfinit les limites de responsabilité
du transporteur.
Le Protocole additionnel N° 3, signé à Montréal le 25 septembre 1975, modifie la convention de
Varsovie de 1929 amendée à la Haye en 1955 et à Guatemala en 1971. Il amende les responsabilités
du transporteur ; définit laquelle des parties au contrat supportera les honoraires des avocats en cas
de litige ; révise la formule de calcul des indemnités.
Le Protocole additionnel N° 4, signé à Montréal le 25 septembre 1975, modifie la convention de
Varsovie amendée à la Haye en 1955. Il définit les responsabilités du transporteur dans le cas des
envois postaux ; apporte de nouvelles procédures d’émission et de signature de la LTA (Lettre de
transport aérien) et précise les conditions d’établissement de LTA distinctes pour le transport de
marchandises d’un même expéditeur.
La convention de Montréal, signée le 28 mai 1999, est une convention pour l'unification de certaines
règles relatives au transport aérien international. Cette convention s'inspire des accords de IATA du
31 octobre 1995 qui améliorent sensiblement les conditions d'indemnisation dans les cas d'accidents
aériens internationaux. C’est une convention moderne, complète et harmonisée qui repasse en revue
la convention de Varsovie de 1929, le protocole de la Haye, la convention de Guadalajara, le
protocole de Guatemala ainsi que tous les protocoles de Montréal. Un état qui la ratifie n’applique
donc plus les conventions et protocoles de modifications suscités.
Accords internationaux de l’International Air Transport Association (IATA)
Les principaux accords internationaux sont :
- Les accords inter transporteurs relatifs à la responsabilité des transporteurs aériens de
voyageurs, signés le 31 octobre 1995 à Kuala Lumpur ;
- L’accord signé le 3 avril 1996 à Montréal, sur la mise en œuvre des accords inter transporteurs.
Ces deux accords nés à l'initiative de plusieurs compagnies aériennes, s’appliquent aux transporteurs
qui sont membres de l´Association du Transport Aérien International (IATA) depuis le 1er avril 1997. Ils
visent à moderniser le système de responsabilité civile tel que prévu par la Convention de Varsovie, le
Protocole de La Haye (1955), et les protocoles de Montréal (1975)
- L'assemblée : organe souverain de l'OACI, elle est renouvelée par élection tous les trois ans et
examine à la même période les travaux de l'Organisation, définit les politiques pour les
prochaines années et approuve un budget triennal. Tous les États contractants y sont
représentés. Chacun dispose d'une voix. Ses décisions sont prises à la majorité.
- Le Conseil : C’est l'organe directeur de l'Organisation. Il est élu par l'assemblée tous les 3 ans. Il
est composé de 36 membres. Il a pour rôle de traiter des sujets suivants:
o Elaboration de normes et pratiques recommandées (SARP: Standards and
Recommended Practices); des procédures pour les services de la navigation
aérienne (PANS: Procedures for Air Navigation Services) et des procédures
complémentaires régionales.
o Arbitrage des Etats contractants au sujet de litiges aéronautiques.
o Enquêtes sur des situations qui pourraient entraver le fonctionnement normal de
l'aviation internationale.
Bien que l'OACI ne puisse imposer toutes ses règles aux pays contractants, il s'avère qu'elles sont
majoritairement reprises en pratique dans les lois de la majorité de ces Etats. En fait, les pays
signataires doivent adopter les normes de l'OACI, et sont seulement invités à adopter ce qu'on appelle
les pratiques recommandées.
IATA - International Air Transport Association (ou en français Association Internationale des
Transporteurs Aériens)
IATA, qui a été créée en 1945, est une organisation commerciale qui regroupe de nombreuses
compagnies aériennes volontaires (représentant près de 95% du trafic mondial). Son siège est installé
à Montréal.
IATA défend les intérêts des compagnies aériennes en luttant contre les éventuelles réglementations
ou charges inadaptées. Elle œuvre pour la simplification des procédures et l’amélioration des services
destinés aux passagers et au fret aérien ; l’homologation des tarifs de transport aérien pour équilibrer
le jeu de la concurrence. Elle joue également un rôle important dans la gestion des problèmes liés à
l’environnement. En effet, elle est sensible aux sujets concernant les nuisances sonores, ainsi que les
sujets traitant de la pollution issue de la combustion des carburants, par exemple.
IATA est à l'origine de règlements internes qui sont compatibles avec ceux de l'OACI, et qui
constituent des références globalement reconnues par les transporteurs. Par exemple, la plupart des
aéroports et des compagnies aériennes du monde sont désormais identifiées par des codes IATA
uniques qui servent de standards lors d'échanges d'informations entre acteurs du marché aérien. Ce
type de standards simplifie ces échanges d'informations.
afin de faire face à cet enjeu économique et environnemental en améliorant les pratiques et
techniques de recyclage d'avions.
L’AFRA participe pleinement au développement durable de l'industrie du transport aérien. Elle a pour
objectif de développer un code de conduite pour la gestion des avions en fin de vie, l'établissement de
normes et de règles pour les futures générations d'avions, l'expansion de ces normes à d'autres
acteurs de l'industrie, et une coopération continue entre tous les membres.
2009 :
Sur l’année 2009, le trafic international a baissé de 3,5% contre une hausse de 1,6% en 2008 pour
des capacités en diminution de 3,0%. Le taux d’occupation des avions a perdu 0,3 point pour s’établir
à 75,6%.
Environ 2,2 milliards de passagers (- 4,3% par rapport 2008) ont voyagé dans le monde générant un
chiffre d’affaires de 367 milliards de dollars en baisse de 16% par rapport à 2008 (Source : IATA
Financial Forecast March 2010).
Dans le même temps et sur la base d’un prix moyen de 73 dollars le baril (Sources : Reuters Brent et
WTI 2009), la facture pétrolière a représenté 113 milliards de dollars, soit 24% des coûts d’exploitation
contre 32% en 2008 (Source : IATA Financial forecast March 2010).
Les économies réalisées sur la facture pétrolière compte tenu de la chute du prix du baril n’ont pas
compensé la chute des recettes. Les compagnies aériennes européennes ont particulièrement
souffert de la crise avec un trafic en baisse de 5,8% (+ 1,3% en 2008) pour des capacités en
diminution de 4,2% (+ 3,0% en 2008) amenant un recul de 0,3 point du coefficient de remplissage à
76%. Les compagnies aériennes européennes ont dû faire face à des pertes d’exploitation de 3,9
milliards de dollars (Source : AEA European airline members February 2010).
En dépit de la crise, les compagnies aériennes ont pu lever des fonds sur les marchés pour des
montants plus importants qu’en 2008 (24,7 milliards de dollars en 2009 contre 5,8 milliards de dollars
en 2008).
Juin 2010
Le trafic aérien international de passagers a augmenté de 11,9% en juin 2010, par rapport à juin 2009,
tandis que le trafic fret s'est apprécié de 26,5% selon IATA.
Le transport aérien se remet de la crise financière et les volumes de transport de passagers
dépassent à présent de 1% à 2% leurs sommets antérieurs à la récession du premier trimestre 2008,
précise l'IATA dans son rapport mensuel
Le graphique ci-dessous représente l’évolution historique du trafic aérien international de passagers
(en milliards de RPK mensuels) :
Réel
Ajusté à la saisonnalité
6
RPK : Revenue Passenger Kilometers, est une mesure du volume de passagers transportés.
Le graphique ci-dessous représente l’évolution historique du trafic aérien international de Fret (en
milliards de FTK mensuels) :
Réel
Ajusté à la saisonnalité
7
FTK : Freight Tonne Kilometer, mesure du trafic aérien de fret
a. Transport ferroviaire
Le secteur du transport ferroviaire constitue un facteur essentiel pour le développement économique
et social du pays et présente des avantages en matière d’économie d'énergie, de protection de
l'environnement, de sécurité et de décongestion du trafic sur les grands axes routiers.
Selon l’Office National Des Chemins de Fer, Le trafic ferroviaire long de plus de 2.000 km, assure le
transport annuel de 31 millions de tonnes de marchandises dont 24 millions de tonnes de phosphates
et 27 millions de voyageurs à fin 2008, en hausse de 6% par rapport à 20079. Cet accroissement est
attribuable essentiellement à la poursuite de la mise à niveau du plan de circulation des trains et au
dédoublement de certains axes ferroviaires. Selon le Ministère de l’équipement et du transport, la
nouvelle organisation du secteur se fixe ainsi comme objectifs :
Le développement du secteur du transport ferroviaire par l'intervention de l'initiative privée à
travers la mise en œuvre de formules de partenariat Etat - secteur privé et de concession en
matière de construction et d'exploitation des infrastructures ferroviaires ;
L'accroissement de la compétitivité des transports ferroviaires qui s'inscrit dans le cadre général
de la politique des transports et qui vise à améliorer la qualité et à réduire les coûts des services
rendus à la clientèle et à assurer la couverture par les clients des charges d'exploitation des
services de transport et des charges d'infrastructure ;
La promotion de l'emploi directement ou indirectement liée au secteur10.
b. Transport maritime11
En 2008, le trafic maritime a atteint 3,6 millions de passagers, en hausse de 6,7%. Bénéficiant d’un
littoral long de 3.500 km répartis sur l’Océan Atlantique et la Mer méditerranée, le Maroc dispose de
27 cités portuaires et 30 ports auxquels s’ajoute le port de Tanger- Med, assurant un trafic de près de
60 millions de tonnes de marchandises et le transport de 4 millions de passagers.
Le système portuaire marocain joue un rôle de premier plan dans la politique de développement
économique du pays. Ainsi le trafic maritime assure 95% de ses échanges extérieurs du Maroc.
Le transport de marchandises par voie maritime représente près de 95% des échanges extérieurs
marocains. Le transport de marchandises se caractérise par une concentration du trafic maritime au
niveau de 3 ports : Casablanca, Mohammedia et Jorf Lasfar qui assurent à eux seuls 72% du trafic
portuaire global auxquels s’ajoute depuis peu le nouveau port Tanger Méditerranée.
La flotte marocaine participant au trafic passagers et croisières dispose de 8 navires ferries et
participe à hauteur de 50% du trafic global passagers.
Le transport de passagers connaît une forte augmentation entre début juin et fin août et ce en raison
des opérations de transit des Marocains Résidents à l’Etranger (saisonnalité du trafic).
c. Transport routier12
Le transport routier au Maroc assure 90% de la mobilité des personnes et 75% des flux des
marchandises hors phosphate, sur un réseau routier long de 57 500 Km dont 32 100 revêtus, en plus
de près de 1100 km d’autoroutes comprenant .6000 ouvrages dont 56% de ponts et 35% de dalots.
8
Source : Confédération Nationale du Transport et de la Logistique (CGEM).
9
Source : www.oncf.ma « arrêtés des comptes, année 2008 ».
10
Ministère de l’équipement et du transport.
11
Ministère de l’équipement et du transport.
12
Ministère de l’équipement et du transport.
Ce réseau supporte la circulation de près de 50 millions de véhicules km/jour réalisée par un parc de
1,5 million de véhicules.
d. Transport de marchandises13
L’activité du transport de marchandises a connu un fléchissement lié principalement au recul des
exportations. En effet, en 2008, le trafic maritime national a atteint 67,6 millions de tonnes, en
régression de 7,1% par rapport à l’année précédente. Le trafic ferroviaire de marchandises, pour sa
part, a vu les unités kilométriques réalisées en 2008 baisser de 14% pour atteindre 5 milliards de
tonnes kilomètres correspondant à 31 millions de tonnes de fret, dont 23 millions de tonnes de
phosphate au lieu de 27 millions, un an auparavant.
e. Transport aérien 14
Le transport aérien de voyageurs, avec plus de 13 millions de passagers, a marqué une hausse de
3,8% en 2009 après celle de 6,1% en 2008. Cette augmentation s’inscrit dans la tendance globale
enregistrée depuis 2004 et liée à la libéralisation de l’espace aérien national.
Dans le cadre des efforts soutenus pour permettre au secteur du transport aérien du Maroc de rester
à la pointe de l’évolution au niveau mondial, le Ministère de l’Equipement et du Transport a inscrit son
action dans le cadre d’une vision globale intégrant les orientations générales du développement du
pays, eu égard notamment aux défis à relever par le secteur, à savoir :
La préparation de l’intégration à l’espace aéronautique européen ;
L’accroissement des capacités aéroportuaires pour accompagner les arrivées des touristes ;
L’intégration aux futurs systèmes de navigation aérienne ;
La conformité avec les nouvelles exigences en matière de sûreté du transport aérien.15
Cette vision témoigne du rôle important que doit jouer le transport aérien en tant que levier favorisant
le développement maximal du potentiel économique aux niveaux national et régional, rôle aujourd'hui
intensifié par la dynamique de la mondialisation.
C’est dans cette perspective qu’un plan de développement du secteur aéronautique a été engagé, en
vue de doter le pays de plates-formes aéroportuaires modernes et performantes, ainsi que
d’équipements aéronautiques répondant aux normes internationales régissant le secteur de l’aviation
civile et ce, afin de mettre en place les conditions et les capacités nécessaires à la croissance et au
développement du transport aérien dans le pays. L’objectif fondamental étant de contribuer à
renforcer la compétitivité nationale dans le cadre de la mondialisation de l’économie et de la
libéralisation du transport aérien.
13
Ministère de l’équipement et du transport.
14
Source : ONDA
15
Source : Ministère de l’équipement et du transport.
a. Conventions internationales
La convention relative à l’aviation civile internationale signée à Chicago de 1944, à laquelle le Maroc
est signataire, constitue le fondement de l'organisation des transports aériens mondiaux.
Principes de la convention de Chicago
La convention de Chicago a pour objectifs de garantir un développement sûr et ordonné de l’aviation
civile internationale ainsi que des services internationaux de transport aérien établis sur la base de
l’égalité des chances et exploités d’une manière saine et économique.
La Convention établit à l'article premier le principe selon lequel chaque Etat dispose de la
souveraineté complète et exclusive sur son espace aérien. Cela signifie que chaque Etat a le droit de
contrôler les services aériens réguliers au-dessus de son territoire : ‘‘aucun service aérien
international régulier ne peut être exploité au-dessus du territoire d'un Etat contractant ou à l'intérieur
de celui-ci, sauf avec une permission spéciale ou toute autre autorisation dudit Etat et à condition de
se conformer aux termes de ladite permission ou autorisation’’ (article 6).
La convention établit un régime similaire de contrôle national des services non réguliers (article 5)
« Chaque État contractant convient que tous les aéronefs des autres États contractants qui n'assurent
pas de services aériens internationaux réguliers ont le droit, à condition que soient respectés les
termes de la présente Convention, de pénétrer sur son territoire, de le traverser en transit sans escale
et d'y faire des escales non commerciales sans avoir à obtenir une autorisation préalable, sous
réserve du droit pour l'État survolé d'exiger l'atterrissage. Néanmoins, pour des raisons de sécurité de
vol, chaque État contractant se réserve le droit d'exiger que les aéronefs qui désirent survoler des
régions inaccessibles ou dépourvues d'installations et services de navigation aérienne adéquats
suivent les itinéraires prescrits ou obtiennent une autorisation spéciale.
Si lesdits aéronefs assurent le transport de passagers, de marchandises ou de courrier contre
rémunération ou en vertu d'un contrat de location en dehors des services aériens internationaux
réguliers, ils auront aussi le privilège, sous réserve des dispositions de l'article 7, d'embarquer ou de
débarquer des passagers, des marchandises ou du courrier, sous réserve du droit pour l'État où a lieu
l'embarquement ou le débarquement d'imposer telles réglementations, conditions ou restrictions qu'il
pourra juger souhaitables. ».
La convention autorise les Etats à limiter le cabotage aux transporteurs nationaux et interdit le droit de
capotage exclusif à un seul partenaire d’un autre état (article 7).
La convention a institué l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui a pour mission
d’élaborer les principes et les techniques de la navigation aérienne internationale et de promouvoir la
planification et le développement du transport aérien international.
Définition des services aériens
L’OACI a défini en 1952 les services aériens réguliers internationaux comme étant une série de vols
possédant chacune les caractéristiques suivantes :
les vols s’accomplissent à travers l’espace aérien de plus d’un Etat (transport de passagers, de
courrier ou de marchandises) ;
les vols sont accessibles au public ;
les vols sont assurés suivant un horaire publié et avec une régularité et une fréquence telle que
cette suite constitue une série systématique de vols.
Les services de transport aérien non réguliers ne font pas l’objet d’une définition propre et s’entendent
par conséquent tous les services de transport aérien non relevant de la définition des vols réguliers.
b. Cadre régional :
Au niveau de la Ligue Arabe
Sur le plan régional, le Maroc est membre du Conseil Arabe de l’Aviation Civile (l’ACAC), institution
spécialisée de la Ligue Arabe.
Un programme de libéralisation du transport aérien entre les Etats arabes a été adopté par l’ACAC et
approuvé par le Conseil des Ministres Arabes du Transport. Ce programme se présente comme suit :
Première étape (novembre 2000-octobre 2002) : libéralisation du transport des marchandises et
du transport aérien non régulier (charter),
Deuxième étape (novembre 2002-octobre 2004) : libéralisation partielle des 3ème et 4ème libertés
de l'air en ce qui concerne le transport régulier (avec la répartition de la capacité de 40% à 60%
entre les deux parties),
Troisième étape (novembre 2004-octobre 2006) : libéralisation totale des 3ème et 4ème libertés de
l'air en ce qui concerne le transport aérien régulier,
Quatrième étape (à partir de novembre 2006) : libéralisation de la 5ème liberté de l'air entre les
états arabes.
Au niveau de l’Union Européenne
Compte tenu de l’importance du trafic aérien entre le Maroc et les pays de l’Union Européenne, qui
représente près des trois quarts du trafic global (régulier et charter) en provenance ou à destination du
Maroc, le Gouvernement Marocain a engagé des démarches en vue d’entamer des négociations avec
l’Union Européenne pour la conclusion d’un accord avec cette dernière, à l’instar d’autres pays non
membres de l’Union Européenne. L’aboutissement de cette initiative lèverait les limitations
réglementaires contenues dans les accords bilatéraux actuels sur tous les aspects du transport
aérien.
Le type et les possibilités de capacités offertes à travers les principaux accords bilatéraux conclus par
le Maroc sont résumés dans le tableau suivant :
d. Réglementation nationale
Au niveau national, le secteur est régi par les trois textes suivants :
Le décret n° 2-61-161 du 7 safar 1382 (10 juillet 1962) portant réglementation de l'aéronautique
civile, tel qu'il a été modifié et complété,
L’arrêté du ministre du transport et de la marine marchande n° 544-00 du 2 novembre 2000
fixant les conditions relatives à l'obtention de l'autorisation d'exploitation des services aériens de
transport public et de travail aérien tel qu’il a été modifié et complété,
La circulaire du 22 mai 2002 relative à l’exploitation des services aériens de transport public non
régulier de passagers aux fins touristiques tel qu’elle a été modifiée et complétée par la
circulaire du 10 février 2004 par la Direction de L’Aéronautique Civile du Ministère de
l’Equipement et du Transport.
permettant une meilleure compréhension, une coordination plus efficace et une communication directe
à différents niveaux pour la coordination de points de vue ou en cas de problèmes.
- Ministère des Finances : comme tout organisme public, l’ONDA est régi par les directives de
la DEPP en terme de contrôle de l’Etat et de gestion financière ;
- Organisations internationales : l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI),
institution spécialisée du système des Nations Unies, est le forum mondial en matière
d'aviation civile. L'OACI œuvre à réaliser sa vision d'un développement sûr, sécuritaire et
durable de l'aviation civile grâce à la coopération entre ses États membres.
Pour réaliser cette vision, l'Organisation a établi les objectifs stratégiques ci-après pour la
période 2005-2010 :
o Sécurité – Renforcer la sécurité de l'aviation civile mondiale ;
o Sûreté – Renforcer la sûreté de l'aviation civile mondiale ;
o Protection de l'environnement – Limiter au minimum l'incidence néfaste de l'aviation civile
mondiale sur l'environnement ;
o Efficacité – Améliorer l'efficacité des activités aéronautiques ;
o Continuité – Maintenir la continuité des activités aéronautiques ;
o Principes de droit – Renforcer le droit qui régit l'aviation civile internationale.
4. ACTIVITÉS DE L’ONDA
L’amélioration des recettes de l’Office traduit l’important effort déployé en matière d’accroissement des
capacités aéroportuaires et de la progression du nombre de passagers transitant par les aéroports de
l’Office.
Le graphique ci-dessous présente la répartition des recettes de l’Office en 2009 par nature.
29; 1%
358; 15%
1998; 84%
Source : ONDA
En 2009, le chiffre d’affaires de l’ONDA a marqué une hausse de 2,5% se situant à 2 385 Mdh, réparti
en redevances aéronautiques, extra-aéronautiques et autres produits.
Les activités aéronautiques représentent 84% du total du chiffre d’affaires réalisé par l’Office en 2009,
ce taux est relativement stable comparé à 2008. Les redevances extra-aéroportuaires ont progressé à
15% en 2009 comparativement à 14% en 2008. Les autres produits ont régressé de 3 à 1% entre
2008 et 2009, du fait de la vente des terrains restants du lotissement Taouima.
En 2008, le chiffre d’affaires de l’ONDA a connu une augmentation de 10,9% à 2 326 Mdh, sous l’effet
de la hausse des redevances aéronautiques (+10,6%) et des redevances extra-aéronautiques
(+33,1%) et ce, malgré la baisse des autres produits (-31,7%) qui correspondent à la vente de
lotissement à Taouima.
a. Activités aéronautiques
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du chiffre d’affaires des activités aéronautiques
En KDh 2007 2008 2009 ∆ 07/08 ∆ 08/09 TCAM
Redevances passagers 356 291 387 576 394 842 8,8% 1,9% 5,3%
Redevances d'atterrissage 230 713 231 910 233 314 0,5% 0,6% 0,6%
Redevances de stationnement 29 566 31 020 36 792 4,9% 18,6% 11,6%
Redevances de balisage 20 506 18 550 19 050 (9,5%) 2,7% (3,6%)
Redevances de passerelle 21 585 26 805 26 485 24,2% (1,2%) 10,8%
Redevances de sûreté 163 947 176 190 182 110 7,5% 3,4% 5,4%
Redevances d'approche 117 373 101 340 118 468 (13,7%) 16,9% 0,5%
Redevances de fret 15 903 14 404 14 932 (9,4%) 3,7% (3,1%)
Autres redevances aéronautiques 3 561 - 6 n.a n.a (95,9%)
Total des redevances aéroportuaires 959 445 987 795 1 025 999 3,0% 3,9% 3,4%
Redevances de survol 777 585 933 793 972 064 20,1% 4,1% 11,8%
Total des redevances aéronautiques 1 737 030 1 921 588 1 998 063 10,6% 4,0% 7,3%
En % du total Chiffre d'Affaires 82,8% 82,6% 83,8% (0,2) pts 1,2 pts
Redevances de survol / total 45% 49% 49% 3,8 pts 0,1 pts
Source : ONDA
On distingue dans les activités aéronautiques deux groupes de redevances. Il s’agit d’une part (i) des
redevances aéroportuaires relatives à l’ensemble des prestations au sol facturées par l’ONDA aux
compagnies aériennes et aux passagers et d’autre part (ii) les redevances dites de survol perçues à
l’occasion de l’utilisation de l’espace aérien marocain par des avions transitant en provenance et vers
des destinations non marocaines.
La facturation des redevances aéroportuaires s’effectue sur la base des supports suivants :
Le Formulaire de Trafic qui est un document permettant le regroupement des éléments de
facturation en termes d’approche, de stationnement…etc. Deux types de formulaires sont
utilisés, un pour le départ et l’autre pour l’arrivée.
Les autres supports sont : l’état des mouvements du CLA, la feuille de déroulement des actions
émanant du PCO ou du CLA selon la taille de l’aéroport, l’état émanant du service des
passerelles, l’état des livraisons de carburant émanant de compagnies pétrolières, les messages
émanant des compagnies aériennes (informations sur les passagers et le fret).
Les principales phases du processus de facturation des redevances aéroportuaires se déclinent
comme suit :
Création d’un formulaire de trafic contenant l’ensemble des données nécessaires au calcul des
redevances aéroportuaires ;
Validation du formulaire de trafic par la compagnie aérienne ;
Saisie des formulaires de trafic au niveau du service statistique de l’aéroport ;
Transmission en fin de mois des flux traités au service “Redevances Aéronautiques” pour
facturation ;
Consolidation des flux provenant de tous les aéroports au sein d’un fichier de facturation envoyé
à IATA ;
Contrôle des fichiers envoyés (regroupements par vol en fonction des informations remontées
des différents pays) ;
Lancement de la facturation par Eurocontrol ;
Contrôle des factures Eurocontrol et émission des factures spécifiques à la Royal Air Maroc et
Regional Air Lines par le service « Redevances Aéronautiques » ;
Transmission au service Comptabilité pour enregistrement.
En 2007, le montant des autres redevances de 3 561 Kdh correspond à la première facturation de la
redevance CUTE, par la suite cette prestation est classée au niveau des redevances extra
aéronautiques.
En 2008, l’évolution du trafic s’est traduite par des augmentations :
De 3% des redevances aéroportuaires, qui passent de 959,4 Mdh à 987,8 Mdh, imputable pour
une large part aux redevances de passagers et aux redevances de sûreté ;
De 20,1% pour les redevances de survol qui s’établissent à 933,8 Mdh contre 777,6 Mdh un an
auparavant. Cette hausse s’explique par l’évolution du trafic et de la mise en application de la
2ème tranche de l’augmentation du tarif national de la redevance de route à partir d’octobre 2008.
La 1ère tranche de l’augmentation des tarifs a été appliquée en 2006. Ces augmentations sont
décidées par le Conseil d’Administration.
En 2009, les revenus aéronautiques de l’office ont connu des progressions :
De 3,9% pour les redevances aéroportuaires qui atteignent 1 026 Mdh en comparaison à 987,8
Mdh en 2008 suite à l’amélioration des revenus des redevances d’approche et des redevances
passagers ;
De 4,1% pour les redevances de survol, s’élevant à 972,1 contre 933,8Mdh en raison de la mise
en application de la 2ème tranche du tarif national de la redevance de route en octobre 2008 et
qui a donné son plein effet durant cet exercice. Cette nouvelle tarification a permis de couvrir la
baisse enregistrée au niveau de cette activité en raison de la crise internationale et dans une
moindre mesure de la pandémie de la Grippe A.
Nombre de passagers 12 126 177 12 866 461 13 350 011 6,1% 3,8% 4,9%
dont passagers internationaux 10 256 681 11 113 035 11 637 251 8,3% 4,7% 6,5%
dont passagers nationaux 1 869 496 1 753 426 1 712 760 (6,2%) (2,3%) (4,3%)
Redevance par passager (en Dh) 42,9 43,8 43,2 2,1% (1,4%) 0,4%
Dont
Redevances passagers par passager (en Dh) 29,38 30,12 29,58 2,5% (1,8%) 0,3%
Redevances de sûreté par passager (en Dh) 13,52 13,69 13,64 1,3% (0,4%) 0,4%
Source : ONDA
Les redevances liées aux passagers comprennent les redevances passagers et les redevances de
sûreté. Ce sont les compagnies aériennes qui s’acquittent de ces redevances passagers. Elles ont
connu une croissance annuelle moyenne de 5,3% entre 2007 et 2009 marquant une phase de
progression en 2008 avec une croissance de 8,4% par rapport à 2007 suivie d’une phase de quasi
stagnation (+2,3%) en 2009.
2007-2008
L’évolution constatée en 2008 est due à la croissance du nombre de passagers entre 2007 et 2008.
Celui-ci progresse en effet de plus de 0,7 millions de passagers à 12,9 millions à fin 2008.
Par nature, (i) le trafic national de passagers a connu une baisse de 6,2% à 1 753 426 passagers sur
les vols intérieurs ; (ii) le trafic international de passagers a quant à lui réalisé une progression de
8,3% 11 113 035 passagers à fin 2008, expliqué en grande partie par les effets du Plan Azur et des
accords d’Open Sky avec l’Union Européenne.
La redevance moyenne par passager a connu une croissance de 2,1% en moyenne en 2008
comparée à 2007.
Redevances passagers : elles ont connu une hausse de 8,8% sous l’effet de l’évolution du
nombre de passagers conjuguée à l’augmentation de la redevance moyenne ;
Redevances de sûreté : elles enregistrent une croissance de 7,5% en valeur pour s’élever à
176,2 MDh en 2008 sous l’effet d’une croissance du prix moyen par passager de 1,3% et de
l’augmentation du nombre total de passagers.
2008-2009
L’évolution constatée en 2009 de 2,3% à 577 Mdh s’explique (i) par la hausse de 3,8% du nombre de
passagers entre 2008 et 2009 et (ii) la baisse du prix moyen de 1,4%.
Redevances passagers : la hausse de 3,8% du nombre de passagers et la baisse du prix moyen
ont entraîné une augmentation de 1,9% en 2009 à 394,8 Mdh ;
Redevances de sûreté : celles-ci progressent de 3,4% en valeur à 182,1 MDh en 2009, malgré
une régression du prix moyen par passager de 0,4%.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la répartition des passagers par destination :
Nombre de passagers 2007 2008 2009
France 4 246 154 4 564 531 4 670 851
Europe hors France 4 054 063 4 478 462 4 946 322
Maroc 1 869 496 1 753 426 1 712 760
Afrique 615 699 652 266 652 140
Moyen orient 708 194 749 658 721 086
Amérique du nord 241 757 245 284 229 140
Amérique du sud 99 12 114
Maghreb 390 715 422 822 417 598
Total 12 126 177 12 866 461 13 350 011
Source : ONDA
On constate que l’Europe (y compris la France) a su consolider sa part dans le flux de passagers à
destination du Maroc avec en moyenne 70% du total des passagers. La France, totalise 35,2% en
moyenne du flux passagers sur la période.
Nombre de mouvements 140 494 136 071 138 694 (3,1%) 1,9% (0,6%)
Redevances moyenne par mouvement 2,99 3,01 3,13 0,8% 4,0% 2,4%
Dont
Redevances d'atterrissage moy. par mouv. 1,64 1,70 1,68 3,8% (1,3%) 1,2%
Redevances de stationnement moy. par mouv. 0,21 0,23 0,27 8,3% 16,4% 12,3%
Redevances de balisage moy. par mouv. 0,15 0,14 0,14 (6,6%) 0,8% (3,0%)
Redevances de passerelle moy. par mouv. 0,15 0,20 0,19 28,2% (3,1%) 11,5%
Redevances d'approche moy. par mouv. 0,84 0,74 0,85 (10,9%) 14,7% 1,1%
Source : ONDA
Intimement liées au trafic passager, les redevances de mouvements concernent les rotations d’avions
ayant transporté les passagers en provenance et à destination du pays. Bien que le nombre de
mouvements soit en baisse, le nombre de passagers a augmenté en raison d’un taux de remplissage
des avions plus important.
Le nombre de mouvements comptabilisés entre 2007 et 2009 a connu une baisse moyenne de 0,6%
pour s’établir à 138 694 mouvements en 2009. Ce chiffre est en léger recul par rapport à 2007
reflétant quelque part l’impact de la crise économique internationale sur le secteur touristique au
Maroc et par conséquent sur l’activité de l’ONDA. Il est toutefois à noter que malgré la baisse
volumétrique constatée, le chiffre d’affaires réalisé en 2009 par les redevances de mouvements a lui
crû au TCAM de 1,7% à 434,1 MDh en 2009 contre 419,7 MDh en 2007.
2007-2008
Entre 2007 et 2008, la baisse de 3,1% du nombre de mouvements atténuée par la quasi-stagnation
de la redevance moyenne par mouvement (+0,8%) a conduit les redevances de mouvements vers
une baisse de 2,4%.
Il en est de même pour le détail des redevances de mouvements pour lesquelles l’évolution en valeur
absolue traduit la croissance du prix moyen pratiqué en 2008 comparativement à 2007 exception faite
des redevances de balisage et d’approche :
Redevances d’atterrissage : elles progressent de 0,5% en valeur pour s’établir à 231,9 MDh en
2008 compte tenu d’une croissance du prix moyen par mouvement de 3,8% en 2008 ;
Redevances de stationnement : elles enregistrent une croissance de 4,9% en valeur pour
atteindre 31,0 MDh en 2008 traduisant la croissance du prix moyen par mouvement de 8,3% ;
Redevances de balisage : celles-ci reculent de 9,5% en valeur à 18,6 MDh en 2008 sous l’effet
d’une baisse du prix moyen par mouvement de 6,6% ;
Redevances de passerelle : elles augmentent de 24,2% en valeur à 26,8 MDh en 2008 compte
tenu d’une croissance du prix moyen par mouvement de 28,2% ;
Redevances d'approche : elles reculent de 13,7% en valeur pour s’établir à 101,3 MDh en 2008
traduisant une baisse du prix moyen par mouvement de 10,9%.
2008-2009
Entre 2008 et 2009, la progression de l’ensemble des redevances de mouvement de 6,0% à fin 2009
à environ 434,1 MDh contre 409,6 MDh en 2008 est le résultat de l’effet conjugué de la hausse du
nombre de mouvements (+1,9%) et de celle de la redevance moyenne par mouvement (+4,0%).
L’évolution des redevances de mouvements est détaillée ci-dessous :
Redevances d’atterrissage : elles progressent de 0,6% en valeur pour s’établir à 233,3 MDh en
2009 impactées par une baisse du prix moyen par mouvement de 1,3% à 1,68 KDh ;
Redevances de stationnement : elles enregistrent une croissance de 18,6% en valeur pour
s’élever à 36,8 MDh en 2009 compte tenu d’une croissance du prix moyen par mouvement de
16,4% ;
Redevances de balisage : celles-ci progressent de 2,7% en valeur atteignant ainsi à 19,0 MDh
en 2009, avec une quasi stagnation du prix moyen par mouvement de 0.8% à 0,14 KDh ;
Redevances de passerelle : celles-ci marquent un repli de 1,2% en valeur s’établissant à 26,5
MDh en 2009 compte tenu d’une baisse du prix moyen par mouvement de -3,1% ;
Redevances d'approche : celles-ci marquent une croissance de 16,9% en valeur pour s’établir à
118,5 MDh en 2009 sous l’effet d’une croissance du prix moyen par mouvement de 14,7%.
Redevances aéroportuaires - Redevances de fret
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du chiffre d’affaires réalisé grâce aux redevances fret.
En KDh 2007 2008 2009 ∆ 07/08 ∆ 08/09 TCAM
Redevances fret 15 903 14 404 14932 (9,4%) 3,7% (3,1%)
Entre 2007 et 2008, le tonnage total transité par les aéroports du pays a régressé de 5,8% à 62 885
tonnes impliquant une baisse conséquente des redevances fret de l’ONDA. Celles-ci ont reculé de
9,4% à 14,4 MDh. Cette baisse résulte de la forte hausse des prix du carburant au niveau mondial qui
a pénalisé le transport aérien et particulièrement le fret aérien, mode qui présente une sensibilité
élevée au coût du carburant.
Le repli constaté en 2008 est en partie conséquent à un recul de la redevance moyenne facturée par
tonnes (-3,8%). Ainsi, l’effet de baisse des volumes s’élève à près de 0,5 MDh tandis que le recul de
la facturation moyenne a eu un impact de plus d’un million de dirhams sur les redevances fret.
Entre 2008 et 2009, la diminution du tonnage total s’est poursuivie passant ainsi de 62 885t à 58 639t.
Malgré cette baisse du tonnage de 6,8%, les redevances fret connaissent une progression de 3,7%
s’expliquant par la hausse du tarif moyen.
Redevances de survol
Les redevances de survol (appelées également redevances de route) constituent l’autre grand pan
des recettes aéronautiques de l’ONDA. Ainsi elles représentent entre 37% et 41% du total des
recettes de l’Office entre 2007 et 2009. Elles correspondent à la redevance payée par les compagnies
aériennes survolant l’espace aérien marocain sans atterrir dans l’un des aéroports du Royaume.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du chiffre d’affaires réalisé grâce aux redevances de survol.
En KDh 2007 2008 2009 ∆ 07/08 ∆ 08/09 TCAM
Redevances de survol 777 585 933 793 972 064 20,1% 4,1% 11,8%
Nombre de survol 187 437 189 321 162 761 1,0% (14,0%) (6,8%)
Redevance par survol (en Dh) 4148,5 4932,3 5972,3 18, 9% 21,1% 20,0%
En % du total Chiffre d'Affaires 37,1% 40,1% 40,8% 3,1 Pts 0,6 Pts
Source : ONDA
2007-2008
Entre 2007 et 2008, les redevances de survol ont réalisé un bond significatif générant 156,2 MDh de
recettes supplémentaires à l’ONDA. Cette performance est due (i) à un effet prix se traduisant par la
progression des redevances par survol de 18,9% et (ii) un effet volume reflété par la hausse du
nombre de survol de 1,0%.
2008-2009
Entre 2008 et 2009, le chiffre d’affaires réalisé grâce aux redevances de survol a connu une
augmentation de 4,1%. La baisse importante du nombre de survol de 14,0% en raison de la crise
internationale et dans une moindre mesure de la pandémie de la Grippe A, a été compensée par
l’augmentation des tarifs de près de 21,0%. En effet, depuis octobre 2008, la redevance de route est
passée à la 2ème tranche du tarif national. Cette nouvelle tarification a permis de couvrir la baisse
enregistrée au niveau du nombre de survol.
b. Activités extra-aéronautiques
Le tableau ci-dessous présente l’évolution du chiffre d’affaires des activités extra-aéronautiques
En KDh 2007 2008 2009 ∆ 07/08 ∆ 08/09 TCAM
Redevances domaniales 50 909 73 232 81 284 43,8% 11,0% 26,4%
Redevances commerciales 179 271 235 376 249 154 31,3% 5,9% 17,9%
Prestations remboursées et produits accessoires 14 212 16 589 27 919 16,7% 68,3% 40,2%
Total des redevances extra-aéronautiques 244 392 325 197 358 357 33,1% 10,2% 21,1%
En % du total Chiffre d'Affaires 11,6% 14,0% 15,0% 2,3 pts 1,0 pts
Source : ONDA
Les redevances domaniales et commerciales correspondent à des redevances constatées sur la base
des conventions commerciales précisant la nature de l’activité, la superficie du local occupé ainsi que
le barème à appliquer. A ceci s’ajoute une redevance commerciale calculée d’une manière forfaitaire
ou sur la base d’un pourcentage sur le chiffre d’affaires réalisé avec fixation d’un minimum garanti. La
facturation se fait mensuellement suivant les termes de la convention.
Un traitement spécifique est dédié aux :
Compagnies pétrolières : la facturation porte sur une redevance domaniale (loyer) qui est
calculé en fonction du volume de stockage, à laquelle s’ajoute une redevance commerciale
variable en fonction des quantités de carburant livrées aux aéronefs selon une périodicité
mensuelle et à termes échus.
Emplacements publicitaires : selon une convention signée conjointement entre l’ONDA et une
agence de publicité en vertu de laquelle, cette dernière exploite l’espace aéroportuaire
moyennant le paiement d’une redevance calculée sur la base d’un pourcentage sur le chiffre
réalisé.
2007-2008
Les redevances domaniales progressent de près de 44% en 2008 en raison de la mise en exploitation
de nouveaux terminaux et d’extensions de différentes plateformes aéroportuaires à travers le pays.
Les redevances commerciales évoluent de 31,3% à 235,4 MDh en 2008 suite aux activités « Free
Shop » et « Cute ».
La redevance « Cute » correspond à l’utilisation d’un système et d’équipements informatiques mis en
place par l’ONDA de banalisation des comptoirs d’enregistrement et d’embarquement des passagers
et des bagages. Il a été installé dans une première phase sur les trois principaux aéroports du pays
(Casablanca, Marrakech et Agadir). Ce système est utilisé par les compagnies aériennes et agents
d’assistance pour se connecter à leur système de contrôle des départs respectifs.
Le CUTE est facturé aux compagnies aériennes sur la base du nombre de passagers traités au
départ.
L’installation de ce système s’est faite de manière progressive depuis fin 2006, ce qui explique les
augmentations successives enregistrées par la redevance CUTE ; il est destiné à être étendu sur les
principaux aéroports du royaume.
2008-2009
Les redevances domaniales ont augmenté de 8,0 Mdh en 2009 en raison de la mise en exploitation
de nouveaux terminaux et des extensions des autres plateformes.
La hausse du montant des redevances commerciales de 5,9% en 2009 résulte essentiellement des
améliorations enregistrées au niveau de l’activité « CUTE ».
La rubrique « prestations remboursées et produits accessoires » concernent les prestations fournies
par les services techniques de l’ONDA, notamment la confection de titre d’accès aux zones
contrôlées, les évacuations sanitaires, l’entretien des équipements électriques, l’installation de la
climatisation, le nettoyage, la consommation d’eau et d’électricité, l’utilisation du matériel de l’ONDA,
la délivrance des badges d’accès,...etc.
La préfacturation est établie au niveau du service prestataire au fur et à mesure de la réalisation des
prestations. Les éléments de facturation sont préparés selon une procédure propre à chaque service
prestataire avec une centralisation de la facturation au niveau de la Division facturation.
c. Autres produits
En 2008 et 2009, le poste « autres produits » correspond au montant des dernières ventes du
Lotissement Taouima, passées de 116,5 Mdh en 2007 à 79,6 MDH en 2008 puis à 28,6 Mdh en 2009.
2,5% 2,3%
2,7%
2,9%
2,9% 22,4%
3,0%
3,5%
4,4% 4,5%
Source : ONDA
Le graphique ci-dessus présente la répartition des dix principaux clients en termes de chiffre d’affaires
en 2009.
On constate que la RAM représente 22,4% du chiffre d’affaires total de l’ONDA au cours de l’exercice
2009. Les dix principaux clients totalisent 1 220 Mdh en 2009, soit 51,2% du chiffre d’affaires généré
par l’Office en 2009.
e. Nouvelles compagnies-lignes-fréquences
En KDh 2007 2008 2009
Nouvelles compagnies 12 2 7
Nouvelles lignes 52 10 9
Nouvelles fréquences 161 16 26
Source : ONDA
Le nombre de passagers a progressé au TCAM de 12% sur la période 2004-2009. Les aéroports de
Casablanca, Marrakech et Agadir ont représenté 81% du trafic passager en 2009 contre 87% en
2004 : les aéroports régionaux commencent à prendre une taille plus importante avec des taux de
croissance plus élevés que les trois principaux aéroports.
Axe 3 : Concessionnaires :
L’objectif du marketing concessionnaire est d’optimiser les zones de chalandise et de contrôler
la qualité de service.
Ainsi, un programme pour animer les galeries commerciales et communiquer sur les produits et
services des zones de chalandise a été lancé en partenariat avec les concessionnaires.
Un système d’accompagnement et de facilitation des concessionnaires a été mis en place :
envoi de statistiques, de programmes de vols ainsi que l’incitation pour la mise en place
d’actions de promotion dans les galeries commerciales.
Axe 4 : Marketing Accompagnants/Attendants :
L’objectif du marketing accompagnants/attendants est de proposer des services diversifiés et
adaptés à ce segment particulier de clientèle.
Ainsi, un questionnaire a été élaboré et des enquêtes seront réalisées auprès des
accompagnants/attendants pour déterminer les besoins de la clientèle.
En plus des actions élaborées ou en cours de déploiement pour les axes marketing identifiés, le
service marketing vise à développer et à commercialiser de nouveaux produits et services qui
constituent de nouvelles niches porteuses tel que :
- les salons VIP pour clients corporate et individuels ;
- les salons Aviation d’Affaires
La politique commerciale et marketing de l’ONDA est mise en œuvre à travers :
des mesures d’incitation tarifaires : Depuis l’année 2005, la politique tarifaire de l’ONDA, tout
en respectant le principe de non discrimination envers les compagnies aériennes, vise à
favoriser :
- La création de nouvelles liaisons aériennes internationales (régulières et charter),
- L’accroissement des fréquences aériennes programmées sur la destination Maroc,
- Le développement de l’aéroport de Casablanca Mohammed V en tant que hub régional,
- L’encouragement du développement des liaisons domestiques.
Ainsi pour l’année 2009, et en complément aux mesures déjà mises en œuvre en 2007, les
nouvelles incitations tarifaires vis à vis des compagnies aériennes, prévoient de nouvelles
mesures d’encouragement du développement du trafic aérien, notamment le trafic charter, de
nuit et domestique ainsi que des incitations basées sur le trafic additionnel généré.
la participation de l’Office dans des salons nationaux et internationaux : aviation civile,
aviation d’affaires, convives de marque, routes aériennes, CNCE, ONMT, assises de tourisme,
CRI, assainissement des villes, aménagement urbain … ;
une nouvelle identité visuelle (nouveau logo) adoptée en 2005 ;
une présence dans les médias (TV, radio, journaux …) ;
le sponsoring : IRT (Ittihad Riyadi de Tanger), trophée Hassan II du Golf, Académie Hassan II
de l’aviation aérienne, 1 million de cartables, Plages Propres, Académie du football
Si aucun paiement n’a été effectué dans un délai de trois mois, il faut adresser une lettre de mise en
demeure recommandée avec accusé de réception, avec un délai supplémentaire de quinze jours, aux
clients qui n’ont pas répondu favorablement à la visite. Ladite mise en demeure doit faire ressortir de
manière explicite les mesures que l’ONDA compte adoptées pour recouvrir ces créances,
notamment : le recours à toutes voies légales.
Le cas échéant, à savoir quatre mois après la première relance, l’ONDA prendra toutes les mesures
nécessaires par voies légales afin de récupérer lesdites créances impayées.
En ce qui concerne les clients en faillite, il faut demander les pièces juridiques justifiant que les
compagnies en question ont été déclarées en faillite afin de les provisionner.
7. APPROVISIONNEMENTS DE L’ONDA
Les approvisionnements de l’ONDA sont régis par un « Règlement des marchés » propre, dûment
approuvé par le ministère chargé des finances 16. Ce règlement, largement inspiré du décret de 1998
relatifs aux marchés de l’Etat, a instauré une commission d’appel d’offres qui comprend les membres
suivants :
- Un représentant du maître d'ouvrage, président ;
- Deux autres représentants du maître d'ouvrage dont un au moins relève du service concerné
par la prestation objet du marché ;
- Le représentant du Ministère des Finances dûment habilité.
Cette commission peut également comprendre, à la demande de son président, toute autre personne,
expert ou technicien dont la participation sera jugée utile.
Le Règlement des Marchés prévoit que le mode d’approvisionnement principal de l’ONDA est le
marché passé sur appel d’offre. Les exceptions admises à ce principe sont :
- Les marchés négociés acceptés dans les cas suivants :
o secret de la défense nationale ou de la sécurité publique ;
o exclusivité pour porteur de brevets d’invention ;
o exclusivité pour raison de nécessité technique ;
o appel d’offre infructueux ;
o urgence impérieuse ;
o défaillance du titulaire du marché avec urgence ;
o avenant à un marché en cours ;
o marchés de définition ;
o Les prestations qui intéressent la sécurité et la sûreté des passagers, des aéronefs et du
fret ;
o Les prestations qui intéressent les salons d’honneur.
- L’achat par Bon de commande : ce mode d’approvisionnement est admis lorsque sont réunies
ces 3 conditions : montant ne dépassant pas six cent mille dirhams (600 000 dirhams) par
année budgétaire, par nature de prestation (liste des prestations de même nature approuvée
par le ministère chargé des finances) et par aéroport (les différents aéroports du Royaume
16
Approbation du ministère chargé des finances en date du 29 novembre 2002
17
Décision du Premier ministre n° 3-70-07 du 18 septembre 2007 arrêtant la liste des prestations pouvant faire
l'objet de contrats ou conventions de droit commun.
18
Eurocontrol ou Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne est une organisation
intergouvernementale européenne, fondée en 1963 et dont la mission est d'harmoniser et d'unifier la gestion de la
navigation aérienne en Europe.
l’aéroport de Rabat). Ces extensions engendrent des consommations électriques supérieures, ainsi
que des charges de gardiennage et des achats de pièces de rechange supplémentaires.
L’augmentation des dépenses d’entretien et de réparation, notamment celles se rapportant aux
installations techniques et le nettoyage des aérogares, et la hausse des charges de transport sont à
l’origine de l’appréciation des charges externes.
Le ratio de rotation crédit clients laisse apparaitre des délais en progression, de 149 jours à 172 jours
de chiffre d’affaires TTC.
L’analyse du ratio de rotation du crédit fournisseurs laisse apparaitre des délais de règlement
importants, atteignant 502 jours d’achats HT en 2009, contre 454 jours en 2008 et 269 jours en 2007.
A noter que vu l’éclatement des fournisseurs de l’Office, il n’y a pas lieu d’évoquer une concentration
des fournisseurs.
1. MOYENS HUMAINS
Source : ONDA
Directeur Général
Conformément au Décret n° 2-89-480 du 1er joumada II 1410 (30 décembre 1989) pris pour
l'application de la loi n° 14-89 transformant l'Office aéroports de Casablanca en Office national des
aéroports, « le directeur de l'Office détient tous les pouvoirs et attributions nécessaires à la gestion de
l'Office et à cette fin :
exécute les décisions du conseil d'administration et, le cas échéant, du comité de direction ;
assure la gestion de l'ensemble des services de l'Office et agit son nom ;
accomplit ou autorise tous actes ou opérations relatifs à l'objet de l'Office, le représente vis-à-vis
de l'Etat, de toute administration publique ou privée et de tous tiers et fait tout acte
conservatoire ;
exerce les actions judiciaires et y défend avec l'autorisation du conseil d'administration ;
nomme le personnel de l'Office conformément à la réglementation en vigueur ;
engage en tant qu'ordonnateur, les dépenses par acte, contrat ou marché, fait tenir la
comptabilité des dépenses engagées, liquide et constate les dépenses et les recettes de l'Office
et délivre à l'agent comptable les ordres de paiement et les titres de recettes correspondants ;
fait les propositions nécessaires au conseil d'administration en vue de permettre à ce dernier de
nommer pour chaque aéroport relevant de la compétence de l'office, un directeur délégué choisi
parmi le personnel visé au 1er alinéa de l'article 56 du décret n° 2-61-161 du 7 safar 1382 (10
juillet 1962) portant réglementation de l'aéronautique civile. »
Directeur Délégué
Conformément au Décret n° 2-89-480 du 1er joumada II 1410 (30 décembre 1989) pris pour
l'application de la loi n° 14-89 transformant l'Office aéroports de Casablanca en Office national des
aéroports, « le directeur délégué exerce pour l'aéroport auprès duquel il est nommé les attributions
reconnues au commandant d'aérodrome par l'article 56 du décret n° 2-61-161 du 7 safar 1382 (10
juillet 1962) précité ; veille à la bonne application par les directeurs délégués des compétences
reconnues aux commandants d'aérodrome par la réglementation en vigueur. »
Article 56 du décret n° 2-61-161 du 7 safar 1382 (10 juillet 1962) :
« Commandant d'aérodrome : Le ministre des travaux publics nomme, pour chaque aérodrome
relevant de la direction de l'air, sur proposition du directeur, un commandant d'aérodrome choisi parmi
le personnel de la navigation aérienne.
Le commandant de tout aérodrome, a autorité sur tous agents et services chargés sur cet aérodrome
de la sécurité, de la circulation aérienne, de l'exploitation technique, de l'exploitation commerciale et
de l'entretien courant des installations et locaux. D'une manière générale, il a le contrôle de toutes les
activités aériennes s'exerçant sur l'aérodrome et coordonne les activités de tous autres services qui y
sont implantés.
Sur les aérodromes internationaux et aérodromes frontières le commandant d'aérodrome coordonne
les activités administratives des services d'immigration, de douane, de santé et de police, qui restent
subordonnés à leur administration respective, et exercent leurs fonctions en toute indépendance.
Sur les aérodromes sous licence, ouverts à la circulation aérienne publique, un commandant
d'aérodrome désigné par le propriétaire ou l'exploitant de l'aérodrome exerce des fonctions visées au
deuxième alinéa du présent article sur tout le personnel en service sur l'aérodrome. »
Directeur de l’Aéroport Mohammed V
Le directeur de l’aéroport Mohammed V a pour missions :
De superviser et de coordonner l’ensemble des activités de l’Aéroport ;
De veiller à la bonne application des procédures relatives aux dépenses de l’Aéroport.
Direction Administrative et Financière
La direction Administrative et Financière a pour missions :
De gérer la programmation et la gestion financières en définissant la politique de gestion
quotidienne de l’Office et en respectant les règles et les procédures habituelles en matière de
comptabilité ;
De veiller à l’équilibre financier et déterminer, en relation avec les autres entités, une stratégie
d’investissement en cohérence avec les objectifs de la Direction Générale ;
De réaliser les études financières régulières publiques et de rentabilité financière et
exceptionnelles destinées à la Direction Générale ;
D’assurer une visibilité totale sur l’activité, les charges et les résultats financiers ;
D’assurer une gestion efficace des ressources humaines et des affaires sociales ;
De garantir le bon fonctionnement du système d’information de l’Office et être à l’avant-garde de
son développement.
- Institut des Services du Trafic Aérien (ATSI) qui assure la formation initiale et continue des
contrôleurs de la circulation aérienne et des gestionnaires des services de la navigation aérienne.
- Institut des Systèmes de Sécurité Aérienne (ASSI) qui offre un spectre de formation complet
dans les domaines de la maintenance et de l’exploitation des systèmes de navigation aérienne.
- Institut de Gestion de l’Aviation (MASI) qui organise des stages, des séminaires et des ateliers
dans les divers domaines de la gestion et de l’exploitation des aéroports et des organismes de
transport aérien.
- Institut de Sûreté de l’Aviation Civile (CSAI), centre régional de l'Organisation de l'Aviation Civile,
qui conduit des programmes normalisés de formation AVSEC dans les trois langues (anglais,
français et arabe).
L’organigramme de l’AIMAC est présenté ci-dessous :
15 laboratoires techniques
Centre de documentation
Centre AVSEC/OACI*
*Le centre AVSEC a été inauguré en décembre 1999, il s’agit d’un centre régional de formation à la
sûreté de l'aviation, doté d'équipements de pointe mis à la disposition des 24 Etats africains relevant
du Bureau Régional de l'OACI Afrique Occidentale et Centrale de Dakar. Il fait partie aujourd'hui des
centres mondiaux de formation agrée par l'OACI.
Les principales réalisations de l’AIMAC sont présentées comme suit :
70 thèmes de stage
Source : ONDA
activités de l’aéroport et veille à la bonne application des procédures relatives aux dépenses. Il a pour
missions de :
S’assurer que les responsabilités et les délégations de compétence sont bien définies et dûment
comprises au sein de l’aéroport ;
Garantir le processus global de management dans le cadre fixé par l’Autorité supérieure ;
Définir la politique de qualité de l’aéroport, les divers objectifs à atteindre et assurer leur suivi ;
Gérer au quotidien et de façon optimale les activités de l’aéroport ;
Agir en conséquence pour l’amélioration de l’exploitation aéroportuaire et ce, dans le respect de
la politique et des objectifs fixés par l’autorité supérieure ;
Gérer d’une manière efficace les moyens humains et matériels de l’aéroport ;
Veiller au respect de la discipline et de la bonne marche des différents services de l’aéroport.
Officier de permanence
L’officier de permanence a pour missions de :
Assurer la permanence de la Direction et des services opérationnels de l’Aéroport (en dehors
des heures administratives) ;
Intervenir pour donner les directives visant à corriger toute anomalie constatée ;
Coordonner les opérations impliquant l'intervention de plusieurs services ;
Délivrer des badges visiteurs munis des autorisations d’accès ;
Elaborer le journal des opérations relatant les faits notoires qui ont été constatés durant la
vacation ;
Coordonner avec les autorités et les compagnies aériennes l’accueil des personnalités (VIP)
signalées de passage à l’aéroport ;
Déclencher, et faire le suivi et la clôture des situations d’urgence en coordination avec le
Directeur Délégué de l’Aéroport et les entités opérationnelles.
Service de Qualité et Environnement
Ce service a pour missions de :
S’assurer que les exigences Qualité de chaque entité et les objectifs soient connues et
appliqués ;
Garantir l’efficacité du système de Management de la Qualité ;
S’assurer que la satisfaction des clients soit au centre du système.
Service de Sûreté et Sécurité
Ce service a pour missions de :
Elaborer, mettre en œuvre et suivre la réalisation du programme de sûreté ;
Elaborer et mettre en application les normes et pratiques recommandées conformément aux
exigences nationales ;
Coordonner, établir et exécuter avec l’ensemble des intervenants la mise en œuvre des
mesures de sûreté traitant le système de contrôle d’accès ;
Gérer le processus de la Formation et de la Sensibilisation dans le domaine de la sûreté
aéroportuaire conformément aux exigences du programme national de sûreté ;
Coordonner les activités de sûreté avec l’ensemble des intervenants y compris les services
externes (DGSN, GR, DOUANE.etc.) ;
Coordonner, élaborer et mettre en œuvre les contrôles qualité de sûreté ;
Coordonner avec l’ensemble des intervenants l’élaboration et la mise à l’épreuve du plan
d’urgence de l’aéroport ;
Veiller à l’application des règles de sécurité au sein de l’aéroport.
Service Exploitation
Ce service a pour missions de :
Assurer la gestion des sections : Qualité, accueil et assistance ;
Veiller au respect des mesures de sûreté, et de sécurité en vigueur ;
Recueillir l’information auprès des services concernés (internes et externes), pour en assurer la
diffusion auprès des utilisateurs de l’aérogare ;
Relever les anomalies et faire le suivi des actions préventives et correctives ;
Recueillir les réclamations émises par les utilisateurs, et déclenchement des mesures
appropriées pour y remédier ;
Veiller au bon fonctionnement des installations d’accueil ;
Exploiter le registre de fréquentation des salons ;
S’assurer des bonnes dispositions en matière d’approvisionnement, et équipements ménagers
nécessaires pour les salons.
Service Technique
Ce service a pour missions de :
Assurer la gestion administrative et technique du Service technique ;
Assurer la gestion des moyens mis à sa disposition en vue de la conception et la réalisation des
projets à caractère technique et travaux dont il est chargé ;
Assurer l’encadrement, la formation et le recyclage du personnel placé sous son autorité ;
Assurer l’étude, l’organisation, le contrôle, le suivi et l’évaluation des travaux relevant de sa
compétence ;
Assurer la coordination entre les chefs de sections ;
Assurer la gestion conformément aux procédures standardisées de l’établissement et directives
des supérieurs hiérarchiques ;
Optimiser le fonctionnement des installations techniques ;
Veiller à la sécurité des biens et des personnes ;
Approuver des procédures de maintenance ;
Superviser les opérations de calibration en vol des équipements de Radionavigation ;
Etablir le rapport d’activité mensuelle du Service ;
Etablir les tableaux de bord ;
Approuver les tableaux de services et des programmes des congés annuels ;
Préparer les prévisions budgétaires du Service.
Service de Navigation Aérienne
d. Effectif
Depuis 2004, la politique de recrutement au sein de l’ONDA s’est orientée vers une plus grande
diversification des profils et une amélioration des niveaux minimums requis. Cette politique vise
essentiellement l’amélioration des taux d’encadrement et l’acquisition des compétences nécessaires à
la réussite des projets du plan stratégique.
Avec 2 716 agents en 2009, l’ONDA affiche un ratio « effectifs par 1000 passagers » de près de 20%
comparable à celui des organismes aéronautiques européens (Espagne et Portugal) qui assurent les
fonctions aéroportuaire et navigation aérienne.
Effectif du personnel
TCAM = 1,3%
Source : ONDA
L’effectif de l’ONDA a progressé de 2 649 employés en 2007 à 2 716 personnes en 2009, soit une
augmentation nette de 67 personnes.
En 2008, l’effectif de l’ONDA s’est réduit de 32 personnes suite au départ de 76 employés compensé
par le recrutement de 44 personnes.
En 2009, l’effectif de l’ONDA s’est accru de 99 personnes suite au recrutement de 165 employés
compensé de 66 départs.
Les cadres représentent la catégorie du personnel la plus importante avec 37,3% de l’effectif en 2009,
suivie des agents de maîtrise (32,1%) et des agents d’exécution (30,6%).
L’effectif de l’ONDA est réparti sur diverses fonctions hétérogènes, les contrôleurs de la circulation
aérienne et les agents d’exploitation aéroportuaire étant les catégories les plus élevées avec 13,1% et
12,3% respectivement.
Contrôleurs de la circulation aérienne :
Il est à noter que cette décennie a connu une pénurie chronique des contrôleurs aériens et
électroniciens de la sécurité aérienne qui s’aggrave au fil des années avec les départs non comblés à
la retraite. De ce fait, le développement de l’emploi de ces deux fonctions a constitué ces dernières
années une priorité pour s’assurer d’un personnel de relève suffisant et formé aux mutations
technologiques.
Le contrôleur de la circulation aérienne est chargé d'assurer les services de la circulation aérienne
dans les centres de contrôle et les aérodromes. Il peut être chargé de fonctions d'encadrement,
d'instruction, d'enseignement, d'étude, de recherche ou de direction d’unité.
Le métier de contrôleur aérien comprend les postes qui sont principalement liés à l'élaboration et à
l'application des lois, règlements, normes et politiques concernant la prestation des services de
contrôle de la circulation aérienne.
Pyramide des âges
La répartition des effectifs par tranche d’âge, au 31 décembre 2009, est donnée comme suit :
Le personnel de l’ONDA est relativement jeune avec 55,3% de l’effectif est âgé de moins de 45 ans.
Ancienneté 2009 %
Moins de 5 ans 660 24,3%
5 ans à 10 ans 574 21,1%
10 ans à 15 ans 198 7,3%
15 ans à 20 ans 891 32,8%
20 ans à 25 ans 177 6,5%
Plus de 25 ans 216 8,0%
Total 2 716 100,0%
Source : ONDA
Le personnel de l’ONDA est relativement expérimenté avec 54,6% de l’effectif disposant d’une
ancienneté de 10 ans d’expérience ou plus.
Effectif par niveau d’instruction
La répartition des effectifs par niveau d’instruction au 31 décembre 2008 est donnée comme suit :
Il apparaît ainsi que plus de 49% de l’effectif de l’ONDA est titulaire d’un diplôme d’études
supérieures. Ainsi 21,28% de l’effectif de l’Office dispose d’un diplôme Bac + 4 ou supérieur.
e. Recrutements
Le recrutement obéit à une démarche ciblée sur des profils qui répondent aux besoins spécifiques
d’activité et de développement de l’Office et vise les objectifs suivants :
Mettre en conformité aux normes internationales (OACI) et nationales (DAC), les effectifs des
métiers réglementés (contrôleurs de la circulation aérienne, électroniciens de la sécurité
aérienne et pompiers d’aérodrome).
Accompagner les extensions des capacités d’accueil des plateformes aéroportuaires et le
développement des activités de l’office en pourvoyant les différents aéroports de personnel
suffisant pour qu’ils puissent fonctionner de manière optimale.
Disposer de cadres et techniciens situés à des niveaux de formation élevés : deux types de
profils sont particulièrement ciblés, les profils techniques destinés à prendre en charge la mise
en œuvre des technologies modernes et les profils de managers ayant des capacités
d’anticipation pour jouer un rôle d’animateurs de changement.
Faire face aux départs massifs à la retraite : anticiper le renouvellement de ce personnel afin de
favoriser le transfert de savoir-faire vers des agents plus jeunes.
Afin de poursuivre la politique de recrutement amorcée en 2004 visant le rajeunissement des effectifs,
l’amélioration du taux d’encadrement et le maintien de l’effectif des agents opérant dans le domaine
de la sécurité aérienne (contrôleurs aériens, électroniciens de la sécurité aérienne et pompiers),
l’ONDA a recruté 165 nouveaux collaborateurs pour l’année 2009. Cet exercice a connu aussi le
départ de 66 collaborateurs.
f. Système d’intéressement
En dehors des deux primes annuelles (rendement et gratification), l’ONDA a mis en place en 2005
une nouvelle prime appelée prime de performance dont l’enveloppe dépend du Résultat d’Exploitation
(2,25% du REX). L’objectif étant d’inciter et de sensibiliser le personnel à l’amélioration des résultats
de l’entreprise et à la participation à son développement.
g. Départs volontaires
Une enveloppe de 25 Mdh a été consacrée à cette opération qui s’est achevée au 31/03/2010.
12 agents ont bénéficié de cette opération de départ volontaire et ont été indemnisés à hauteur de
12,54 Mdh.
h. Formation
Politique de formation
Pour l'ONDA, la formation constitue la base de sa stratégie de développement qui intègre l'évolution
accélérée du secteur de l'aviation civile. Cette stratégie, qui au départ a été axée sur la formation
externe pour répondre aux besoins urgents, s'est orientée par la suite vers la capitalisation du savoir
acquis par l’Académie Internationale Mohammed VI de l’Aviation Civile. Celle-ci offre une formation
pluridisciplinaire de qualité bénéficiant du soutien des plus grands organismes internationaux.
Concernant la formation de base et en sus des formations classiques aux métiers d’électronicien et
contrôleur de la navigation aérienne, l’ONDA a mis en place un cycle de formation d’ingénieurs de
l’aviation civile, en vue de renforcer son potentiel d’encadrement dans les métiers techniques,
Il est à noter la mise en place du cycle Master en contrôle aérien et en électronique aéronautique pour
répondre aux exigences de ces spécialités.
Dans le cadre de son plan stratégique pour la période 2008-2012, l’ONDA a mis en place un plan de
formation continue qui lui a permis de soutenir les capacités professionnelles de ses collaborateurs et
d’appréhender au mieux les évolutions de ses métiers. L’innovation apportée par ce plan de formation
réside dans le fait qu’il considère le salarié comme acteur de valorisation de ses compétences ainsi
que de l’évolution de sa carrière en établissant un lien entre formation continue et évolutions
professionnelle et administrative.
Ces formations, qui touchent l’ensemble du personnel de l’ONDA, permettront à l’Office d’accroître le
niveau de sa compétitivité et de ses performances.
Pour rappel, le plan stratégique 2008-2012 de l’ONDA hisse la formation et la valorisation de ses
ressources humaines au rang d’un axe à part entière ;
* le nombre de participants sur la période 2007-2009 est supérieur à l’effectif du fait qu’un salarié peut effectuer plusieurs
formations.
Source : ONDA
2. MOYENS TECHNIQUES
Les caractéristiques des aéroports internationaux au 14 Juin 2010 sont présentées ci-dessous :
Aéroports Capacité aéroportuaire (14 Juin 2010) Certifications
obtenues
Surface (m²) Capacité SMQ SME ISO
passagers ISO9001 14001
Mohammed 70 000m² = T2=66 000m² + T3=4 000m² 5,8 Millions févr-09 En cours
V
(Certaines ressources de l’ancien T1 sont exploitées
en cas de besoin,
Il est à signaler que les aéroports de Mohamed V, de Laâyoune et d’Oujda disposent de 2 pistes
d’atterrissage.
Aussi, le système aéroportuaire marocain dispose de 24 tours de contrôle dont 16 tours civiles sur les
principaux aéroports du pays.
Equipements de Communication
Chaine radio VCS et téléphone de sécurité
Système de téléphonie PABX
Système d’enregistrement des communications
Antennes avancées et équipement Emission /Réception VHF
Réseau satellitaire VSAT
Système de commutation des messages aéronautiques AMHS
Système d’information aéronautique AIS
Système d’édition VOLMET automatique
Système d’enregistrement des communications
Equipements de Surveillance
Radars primaire et secondaire
Stations ADS B
Systèmes de traitement et visualisation des données radar
Simulateurs
Equipements de Navigation
ILS : Système d’atterrissage aux instruments
VOR : Radiophare omnidirectionnel VHF
DME : Système mesureur de distance
NDB : Radiophare non directionnel
Equipements de Sécurité
Equipements de détection métaux (portiques et détecteurs magnétiques)
Equipements de radioscopie (RX)
Equipements de détection d’explosifs (EDS) standards 2 et 3
Equipements de détection de traces d’explosifs
Clôtures péri métriques anti intrusion
Système de vidéosurveillance et contrôle d’accès
L’ONDA a recours à des appels d’offres ouverts concernant la maintenance des équipements et des
infrastructures. Les prestations de maintenance s’appuient sur la définition des activités de
maintenance. La complexité des actions est classifiée en 5 niveaux. Ci-dessous la définition des
niveaux :
Niveau 1
Opérations simples accessibles à l’opérateur du système, sans formation à la maintenance, telles que:
Arrêt et redémarrage d’un sous-système ;
Relevé de compteur.
Niveau 2
Opérations accessibles à un opérateur du système ayant reçu une formation élémentaire à la
maintenance, telles que :
Remplacement d’un fusible ou d’un voyant ;
Remplacement des filtres des unités de refroidissement des armoires électriques ;
Remplacement ou réglage d’une cellule optoélectronique ;
Remplacement d’un moniteur ;
Diagnostics de fonctionnement à partir de la station de supervision et du menu de maintenance.
Niveau 3
Opérations plus complexes accessibles aux opérateurs de maintenance habilités après une formation
avancée à la maintenance assurée par le constructeur, telles que :
Remplacement d’un élément du convoyeur ;
Remplacement d’une carte de détection ;
Remplacement de l’alimentation de l’électronique de détection ;
Vérification et remplacement d’un relais ;
Remplacement d’un ventilateur ;
Complément de charge en fréon des équipements frigorifique.
Niveau 4
Opérations très délicates, ne peuvent être mises en œuvre que par le personnel du constructeur ou du
personnel spécialisé.
Niveau 5
Opérations de rénovation - reconstruction ou réparation importante. Ces Interventions doivent être
effectuées par le constructeur en usine.
Les objectifs de la réalisation de la maintenance préventive sont:
Optimisation de la disponibilité des équipements ;
Réduction des risques d'avaries et de dépenses consécutives à l'indisponibilité ;
Réalisation dans les meilleures conditions d'organisation des tâches prédéfinies et donc
d'optimiser le temps de réalisation des opérations de maintenance ;
Limitation des risques de détérioration d'un organe principal, par le remplacement d'un
composant.
La maintenance préventive est réalisée par voie d’appels d’offres pour :
les équipements de convoyage à bagages ;
les passerelles d’accostage aux avions ;
des machines de sûreté (portique, magnétiques, détecteurs de métaux, rayons X) ;
de la climatisation ;
des escalators et ascenseurs ;
des équipements de télécommunication, chronométrie, de détection d’incendie et du système
d’information aéronautique ;
des groupes électrogènes et du réseau électrique MT/BT ;
les équipements de télécommunication, chronométrie et de détection d’incendie et du système
d’information aéronautique ;
les fournitures des consommables nécessaires à l'entretien courant ;
la gestion du stock de pièces de rechange.
La maintenance préventive conditionnelle est liée à l'évolution d'un symptôme caractéristique et
révélateur de l'état de dégradation d'un équipement, tel que :
l'auto diagnostic ;
l'information d'un capteur ;
la mesure d'une usure ;
4. SYSTÈME D’INFORMATION
Le développement des systèmes d'information depuis une décennie, a connu une importante
évolution. Dans une perspective de modernisation de son secteur d’activité, l’ONDA a misé sur les
nouvelles technologies d’information et de communication pour améliorer la gestion et la qualité de
service auprès de ses partenaires et ses clients.
Dans le cadre de son programme d’organisation, l’ONDA a adopté une structure centralisée autour
des éléments suivants :
Un siège qui définit l’ensemble des politiques et joue un rôle important dans le développement
de l’Office ;
Des aéroports regroupés sur une base géographique (par région). Chaque région comporte un
aéroport principal dit « régional ». A ces aéroports principaux peuvent être rattachés un ou
plusieurs aéroports plus petits dits « secondaires ».
La mise en place de cette organisation nécessite un système d’information adéquat, permettant une
fluidité accrue d’échanges d’information entre le siège et les aéroports.
Schéma directeur informatique 2008- 2012
Le schéma directeur propose une série de projets permettant l'atteinte des principaux objectifs de la
stratégie de l’ONDA.
C’est un portefeuille de projets possédant chacun des caractéristiques différentes en termes
notamment de budget, de délais et de rapidité de déploiement et de réalisation permettant de garder
une nécessaire flexibilité.
Le but étant d’atteindre progressivement les objectifs de développement de l’office en favorisant
l'utilisation des systèmes informatiques, réseaux, services et applications qui reposent sur les
technologies de l'information et de la communication (TIC).
Le schéma directeur est donc un cadre évolutif destiné à promouvoir l’ONDA aux niveaux national,
régional et international.
Le schéma directeur a les objectifs suivants:
Identifier les projets prioritaires ;
Optimiser les choix et les investissements ;
Planifier de façon stratégique l’évolution des ressources technologiques, organisationnelles et
humaines ;
Identifier les enjeux et les risques de chaque système ;
Mettre le potentiel des TIC au service du développement de l’office ;
Mettre en place une infrastructure sécurisée ;
Edifier un système d’information qui intègre à la fois :
- Le domaine aéroportuaire : Système d’Information de Gestion Aéroportuaire (SIGA),
- Le domaine des fonctions de support : Système d’Information de Gestion Classique (SIGC).
- Le domaine de la navigation aérienne : Système d’Information de Navigation Aérienne (SINA),
L’architecture du système d’information de l’ONDA est répartie et ses utilisateurs sont implantés sur
différents sites qui sont principalement les aéroports et le siège.
Elle s’appuie sur une infrastructure physique constituée de différents composants matériels comme
les postes de travail, les imprimantes ou les serveurs locaux et de composants logiciels comme les
systèmes d’exploitation, les gestionnaires de bases de données ou divers utilitaires. Elle s’appuie
aussi sur des composants réseaux télécoms qui permettent les communications et les échanges de
données localement ou avec l’extérieur.
Domaine logistique :
Gestion des achats (Oracle PO) ;
Gestion des stocks (Oracle IC).
Domaine des ressources humaines (HR Access) :
Gestion administrative ;
Gestion de la paie ;
Gestion de la formation ;
Gestion des compétences ;
Gestion des carrières et développement ;
Gestion de la performance.
Portail intranet :
Partie communication interne ;
Partie services administratifs en ligne ;
Portail et site web
Ce système d’information sera complété par les modules suivants :
Gestion de la maintenance (GMAO) ;
POS
Gestion du budget
Disponibilité
Un système d’information de Gestion Classique nécessite une grande disponibilité. Le système est
prévu pour fonctionner 365 jours par an, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. La disponibilité globale doit
être de 99,8%.
Sécurité
Toutes les données sont stockées dans une base de données relationnelles, et copiées sur des
disques physiques différents. Les serveurs d’application sont doublés sur deux réseaux différents.
Système d’Information de Navigation Aérienne (SINA)
Objet du projet :
Echange de données aéronautiques entre le SIA (Service de l’Information Aéronautique) Maroc et
EAD (European Aeronautical Database).
Objectifs :
- Migrer vers EAD au même titre que la plupart des pays européens afin d’offrir le
meilleur niveau de service en terme de précision, d’accessibilité, de disponibilité,
d’interopérabilité et d’intégrité des éléments du système intégré de l’information
aéronautique.
- Cette migration une fois réalisée permettra l’échange de données à travers une
synchronisation entre les deux systèmes, ce qui permettra au Maroc d’avoir la
possibilité de consulter toutes les informations disponibles chez EAD à partir du
système AIM-MA (Aeronautical Information Management – Maroc).
Disponibilité
Un système d’information de Navigation Aérienne nécessite une grande disponibilité. Le système est
prévu pour fonctionner 365 jours par an, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. La disponibilité globale doit
être de 99,8%.
Sécurité
Toutes les données sont stockées dans une base de données relationnelles, et copiées sur des
disques physiques différents. Les serveurs d’application sont doublés sur deux réseaux différents.
Système d’information de
Système de traitement des navigation aérienne
données Radar SINA
Systèmed’information
Système d’informationde
degestion
gestionclassique
classique SIGC
classiqueSIGC
Site
Site web
web Finance
Finance Logistique
Logistique HR
HR Portail
Portail GED
GED GMAO
Les investissements réalisés par l’ONDA sur la période 2007-2009 sont présentés ci-dessous (en
Kdh) :
En Kdh 2007 2008 2009 ∆ 07/08 ∆ 08/09
Immobilisations en non valeurs 7 223 3 653 84 566 -49,43% 2215,03%
Immobilisations incorporelles 3 778 8 073 3 833 113,67% -52,53%
Immobilisations corporelles 1 510 159 1 571 605 1 855 930 4,07% 18,09%
Dont constructions 823 715 1 019 039 940 963 23,7% -7,7%
Dont installations techniques, MO 401 211 236 922 442 160 -40,9% 86,6%
Dont immobilisations corporelles en cours 244 938 256 506 397 854 4,7% 55,1%
Total investissements (2007-2009) 1 521 160 1 583 331 1 944 329 4,1% 22,8%
Source : Rapports financiers ONDA
La progression du trafic sur les aéroports soutenu notamment par le renforcement du hub Casablanca
et l’ouverture du ciel marocain ont incité l’ONDA à poursuivre son effort d’investissement.
L’ONDA a ainsi réalisé des investissements de près de 5 milliards de dirhams sur les trois derniers
exercices, principalement en constructions (2,8 milliards DH), en installations techniques, matériel &
outillage (1,1 milliards DH) et en immobilisations corporelles en cours (900 millions DH).
L’exercice 2007 a été couvert par le plan stratégique 2004-2007. Ce dernier avait pour objectif le
développement de grands chantiers aéroportuaires en phase avec la Vision 2010 portant sur des
installations aéronautiques répondant aux normes internationales et des outils de gestion à même
d’assurer la transparence et la prospérité.
L’année 2007 est ainsi marquée par la poursuite du rythme soutenu d’investissement adopté dans le
cadre du plan stratégique 2004-2007 de l’ONDA dans le but :
d‘accompagner la politique de développement du tourisme en préparant les plateformes
aéroportuaires susceptibles d’accueillir 10 millions de touristes à l’horizon 2010 fondée sur la
mise en œuvre des projets d’extension aéroportuaires et de modernisation des systèmes de
traitement et de gestion ;
d’asseoir la dimension sûreté/sécurité de l’espace aérien et des aéroports nationaux avec,
notamment, des projets de renforcement des clôtures périmétriques et des systèmes anti-
intrusion et de détection.
En 2007, les principaux investissements opérés par l’ONDA portent sur des projets :
aéroportuaires à travers l’extension du terminal 2 de l’aéroport Mohammed V, de l’aérogare
passagers (terminal 1) de l’aéroport de Marrakech et de l’aérogare de Tanger ;
de logistique et de grosses réparations ;
de délocalisation d’aéroports en particuliers de Casa-Anfa vers Benslimane.
Les investissements réalisés par l’ONDA au titre de l’année 2008 concernent principalement le
réaménagement, l’extension et le développement de plates formes aéroportuaires.
En 2009, l’ONDA poursuit une politique d’investissement ciblée sur les aéroports à travers :
Le plan stratégique 2008-2012 a pour objectif central d’engager les aéroports du pays sur la voie de la
modernité et de la performance et s’articule autour de trois grands axes stratégiques : (1) les grands
chantiers, (2) la compétitivité logistique et (3) la mobilité et le transport durable.
L’ONDA a ainsi retenu quatre orientations stratégiques majeures :
la poursuite du développement des grands chantiers et des composantes essentielles
d’aménagement des espaces d’accueil de qualité au niveau des aéroports ainsi que la poursuite
de la modernisation des installations de la navigation aérienne ainsi que celles liées à la sûreté
et à la sécurité ;
la compétitivité logistique qui s’adresse directement aux usagers (compagnies et passagers) et
vise une offre de service diversifiée et de qualité ;
la mobilité-transport durable, laquelle s’inscrit dans une démarche de développement durable du
réseau aéroportuaire national au service du citoyen
les missions et ressources se focalisant sur l’établissement de ses statuts et de ses modes
d’intervention.
1ère orientation : Intensifier l’offre aéroportuaire par la mise à disposition d’une infrastructure
de qualité répondant aux normes internationales de sûreté et de sécurité
Axe1.1 : capacité aéroportuaire : Poursuite du développement des terminaux passagers
Axe1.2 : Sécurité aérienne : Normalisation et harmonisation du système de gestion de la
sécurité aérienne en vue de l’intégration au ciel européen
Axe 1.3 : Sûreté de l’aviation : Renforcement de la sûreté aéroportuaire conformément aux
exigences internationales et européennes
2ème orientation : Améliorer la compétitivité logistique en développant une offre diversifiée et
de qualité (passagers et fret)
Axe2.1 : Plates-formes logistiques fret et cargo : Développement de plates-formes dédiées au
fret et cargo dans une perspective multimodale
Axe 2.2 : Qualité de service : Poursuite de la démarche qualité et intensification liées au confort
des passagers
Axe 2.3 : Technologie aéronautique : Création d’un pôle de veille technologique et de
l’innovation
Axe 2.4 : Marketing aéroportuaire : Renforcement de l’action marketing notamment pour le hub
Casablanca et les aéroports régionaux
3ème orientation : Favoriser la mobilité du citoyen en s’inscrivant dans une démarche de
développement durable
Axe 3.1 : Accessibilité aéroportuaire : Rapprocher l’infrastructure aéroportuaire du citoyen
Axe 3.2 : Développement durable : Engagement dans un développement durable et solidaire
intégrant économie, social et environnement
4ème orientation : Moderniser les modes d’intervention de l’établissement pour lui permettre
d’accompagner le développement projeté du secteur
Axe 4.1 : Ressources humaines et formation : Consolidation, gestion du savoir-faire et
adaptation aux nouveaux besoins du secteur
Axe 4.2 : International : Promotion de l’expertise de l’ONDA à l’international
Axe 4.3 : Statut de l’établissement : Modernisation des structures et des modes d’intervention de
l’ONDA.
L’ONDA compte adopter un nouveau plan stratégique défini autour de 5 principaux axes suivants :
Décliner la satisfaction client sur tous les processus de l'ONDA et intégrer les partenaires dans
une démarche qualité globale ;
Passer d'une logique d'opérateur technique à une logique d'entreprise orientée performance :
efficacité commerciale, efficacité des processus de gestion et objectifs mesurables ;
Consolider et pérenniser la croissance par la capacité de l’ONDA à anticiper les changements,
adapter en conséquence son offre de services et assurer une gestion maitrisée des risques
inhérents au secteur ;
Agir pour le développement économique du Maroc par un accompagnement ciblé des stratégies
sectorielles nationales et de la politique de régionalisation ;
Assurer la conformité de l’ONDA aux impératifs de Sûreté et Sécurité dans un contexte de
renforcement des exigences réglementaires internationales et nationales et dans un souci
d’excellence opérationnelle.
3. LE PLAN D'INVESTISSEMENT
Investissements prévus :
Degré de réalisation au
En Kdh 2010P 2011P 2012P
03-09-2010
Production de l'exercice 2 042 561,5 2 289 626,1 12,1% 2 370 073,6 3,5%
Ventes de biens et services
2 097 931,6 2 326 381,4 10,9% 2 385 046,6 2,5%
produits
Variation stocks produits -55 370,1 -36 755,3 -33,6% -14 973,0 -59,3%
Consommations de l'exercice 371 552,8 411 517,3 10,8% 471 536,7 14,6%
Achats consommés de matières et
173 458,4 184 497,2 6,4% 220 058,2 19,3%
fournitures
Autres charges externes 198 094,4 227 020,1 14,6% 251 478,5 10,8%
Valeur ajoutée 1 671 008,7 1 878 108,8 12,4% 1 898 536,9 1,1%
Taux de valeur ajoutée 79,7% 80,7% +1,1 pts 79,6% -1,1 pts
Excédent brut d'exploitation 1 137 227,7 1 308 023,5 15,0% 1 292 184,9 -1,2%
Résultat d'exploitation 802 886,1 795 427,0 -0,9% 612 167,4 -23,0%
Résultat courant 842 066,7 780 149,8 -7,4% 533 008,3 -31,7%
Résultat non courant 134,1 453 377,3 >100% 195 549,4 -56,9%
Résultat avant impôt 842 200,8 1 233 527,1 46,5% 728 557,7 -40,9%
Impôt sur les sociétés 268 103,2 374 795,6 39,8% 234 766,9 -37,4%
Résultat net 574 097,7 858 731,5 49,6% 493 790,8 -42,5%
Source : ONDA
1. CHIFFRE D’AFFAIRES
Chiffre d'affaires 2 097 932 2 326 381 10,9% 2 385 047 2,5%
Redevances aéronautiques 1 737 030 1 921 588 10,6% 1 998 063 4,0%
Redevances extra aéronautiques 244 392 325 197 33,1% 358 357 10,2%
Source : ONDA
Le chiffre d’affaires de l’Office est constitué (i) de redevances aéronautiques qui concernent des
prestations facturées aux différentes compagnies aériennes, (ii) de redevances extra aéronautiques
qui comprennent les redevances domaniales et commerciales de l’ONDA ainsi que des prestations
remboursées19 et enfin (ii) d’autres produits qui concernent l’activité immobilière de l’Office. Ces
éléments font l’objet d’une présentation plus détaillée dans la partie analyse de l’activité.
L’activité immobilière de l’ONDA est traitée comptablement de la manière suivante : l’ensemble des
charges liées à cette activité sont stockées au fur et à mesure de leur avancement. A livraison d’un
produit immobilier, un chiffre d’affaire est constaté tandis qu’une sortie de stock est enregistrée.
A noter que l’Office ne procède pas à une couverture de ses créances clients.
La répartition du chiffre d’affaires de l’Office par aéroport/centre se présente comme suit :
Source : ONDA
19
Les prestations remboursées concernent l’eau et l’électricité, l’accueil et l’assistance et la formation
académique.
2. PRODUCTION
Chiffre d'affaires 2 097 931,6 2 326 381,4 10,9% 2 385 046,6 2,5%
Variation de stocks de produits -55 370,1 -36 755,3 -33,6% -14 973,0 -59,3%
Total 2 042 561,5 2 289 626,1 12,1% 2 370 073,6 3,5%
Source : ONDA
En 2008, la production de l’exercice atteint 2 289,6 MDhs, soit une progression de 12,1% par rapport
à 2007.
L’année 2009 enregistre une progression de 3,5% de la production de l’Office suite à la hausse du
chiffre d’affaires consécutive à la hausse du nombre de passagers et des mouvements d’avion.
Les variations de stocks concernent les projets immobiliers de l’Office suite à la délocalisation de
l’aéroport de Nador qui a permis à l’ONDA d’entreprendre la vente de lotissements sur l’ancien site.
Ces variations de stocks de produits enregistrent en 2008 un repli de 33,6% pour atteindre -36,8
MDhs. En 2009, les variations de stocks de produits se replient de nouveau à -15,0 MDhs.
Marge brute d'exploitation 1 869 103,1 2 105 128,9 12,6% 2 150 015,3 2,1%
Marge brute d'exploitation 89,1% 90,5% +1,4 pts 90,1% -0,3 pts
Autres charges externes 198 094,4 227 020,1 14,6% 251 478,5 10,8%
Valeur ajoutée 1 671 008,7 1 878 108,8 12,4% 1 898 536,9 1,1%
Taux de marge 79,7% 80,7% +1,1 pts 79,6% -1,1 pts
Source : ONDA
Source : ONDA
Autres charges externes (KDhs) 2007 2008 var 07/08 2009 var 08/09
Source : ONDA
20
Eurocontrol ou Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne est une organisation
intergouvernementale européenne, fondée en 1963 et dont la mission est d'harmoniser et d'unifier la gestion de la
navigation aérienne en Europe.
terminaux, notamment celle de Tanger Ibn Batouta) de l’ONDA qui entraine une hausse des charges
d’entretien et de réparations.
Commentaires sur la période 2008-2009
En 2009, les achats consommés de matières et fournitures progressent de nouveau de 19,3% pour
atteindre 220,1 MDhs, suite à la mise en service des nouveaux terminaux (Essaouira, année plein du
nouveau terminal de Tanger) ou leur extension (comme celle de l’aéroport Mohammed V et celle de
l’aéroport de Rabat). Ces extensions engendrent des consommations électriques supérieures, ainsi
que des charges de gardiennage et des achats de pièces de rechange supplémentaires. En
conséquence d’un chiffre d’affaire de l’exercice qui s’apprécie uniquement de 2,5% et d’une
augmentation plus prononcée des achats consommés de matières et fournitures (+19,3%), le taux de
marge brute de l’ONDA recule de 0,3 points à 90,1%, avec une marge brute d’exploitation qui affiche
2 150,0 MDhs (+2,1%). La prestation Eurocontrol est facturée 5,0 MDhs en 2009.
La valeur ajoutée de l’Office s’établit en 2009 à 1 898,5 MDhs, soit une progression de 1,1% par
rapport à l’exercice précédent avec un taux de marge qui baisse de 80,7% à 79,6%. Cette évolution
trouve son explication dans (i) la quasi stagnation de la marge brute (+2,1%) et (ii) l’augmentation plus
prononcée de 10,8% des autres charges externes à 251,5 MDhs. L’augmentation des dépenses
d’entretien et de réparation, notamment celles se rapportant aux installations techniques et le
nettoyage des aérogares, et la hausse des charges de transport sont à l’origine de l’appréciation des
charges externes.
Valeur ajoutée 1 671 008,7 1 878 108,8 12,4% 1 898 536,9 1,1%
Marge brute d'exploitation 79,7% 80,7% +1,1 pts 79,6% -1,1 pts
Charges de personnel 446 946,3 485 066,0 8,5% 516 672,0 6,5%
Excédent brut d'exploitation 1 137 227,7 1 308 023,5 15,0% 1 292 184,9 -1,2%
Source : ONDA
Excédent brut d'exploitation 1 137 227,7 1 308 023,5 15,0% 1 292 184,9 -1,2%
Reprises d'exploitation 439 012,6 412 178,3 -6,1% 448 503,9 8,8%
Dotations d'amortissement 361 200,0 476 408,0 31,9% 552 538,0 16,0%
Dotations aux provisions 412 153,7 448 364,8 8,8% 575 960,9 28,5%
Résultat d'exploitation 802 886,1 795 427,0 -0,9% 612 167,4 -23,0%
Source : ONDA
de l’aéroport de Mohammed V. Parallèlement, les dotations aux provisions pour dépréciation des
créances enregistrent une hausse de 28,5% à 575,9 MDhs contre une reprise de 448,4 MDhs.
Il est important de signaler que les agrégats opérationnels de l’Office sont fortement dépendants de
son cycle d’investissement et des dotations aux amortissements supplémentaires. En effet, le cycle
d’investissement entamé depuis 2007 induit une hausse des charges d’exploitation (charges
d’entretien, de maintenance, personnel nécessaire à l’exploitation de ces nouvelles installations, etc.)
et des dotations aux amortissements. Les marges opérationnelles de l’Office enregistrent une baisse
en conséquence.
6. RÉSULTAT FINANCIER
Source : ONDA
Le résultat financier diminue de 54,5 MDhs en 2008 pour atteindre -15,3 MDhs avant de baisser de
nouveau en 2009 à -79,2 MDhs.
L’exposition de l’ONDA au risque de change se trouve limitée par (i) sa structure de revenus et de
charges, et par (ii) les caractéristiques de son endettement.
L’essentiel du chiffre d’affaires de l’Office est libellé en Euros. Par conséquent, l’ONDA est exposé au
risque de change entre le moment de la constatation de ce chiffre d’affaires et l’encaissement de ce
dernier. En outre, la structure des charges de l’ONDA laisse apparaitre une majorité de charges
libellées en dirhams. Certains coûts, notamment ceux liés aux intérêts financiers et à certaines
prestations de maintenance sont constatés en monnaie étrangère, principalement en euros et en
dollars américains. Le risque de change au niveau de ces charges est quasiment nul, l’Office utilisant
pour leur règlement les revenus enregistrés en devises.
Par ailleurs, l’Office dispose de plusieurs lignes de crédit libellées en Euros dont l’objet est le
financement des investissements en biens et équipements en monnaie européenne. Cette
configuration permet à l’Office de limiter son exposition au risque de change.
Les intérêts et autres produits financiers regroupent essentiellement :
- Des intérêts créditeurs produits par les comptes ouverts au Trésor Général ;
- Des intérêts produits par une créance sur la Société National des Autoroutes du Maroc ;
- Des intérêts de retard facturés aux clients par Eurocontrol dans le cadre de la convention liant
cet organisme à l’Office.
Enfin, les dotations financières correspondent à des dotations aux provisions pour risques et charges
financières (pertes de change latentes) constatées sur la base des écarts de conversion des dettes et
créances libellées en devise au cours de clôture.
Commentaires sur la période 2007-2008
A fin 2008, le résultat financier affiche une forte baisse à -15,3 MDhs en raison :
- D’une diminution importante des gains de change de 58,6% à 41,4 MDhs couplée à une faible
augmentation en valeur des reprises financières. La diminution des gains de change est la
conséquence du changement de méthode comptable de conversion des montants en devise,
suite à la recommandation de l’auditeur externe d’utiliser le cours réel au lieu du cours
conventionnel. Par conséquent, le chiffre d’affaires est directement enregistré au cours de
change correspondant sans l’enregistrement d’une variation de change ;
- D’une quasi stagnation des charges financières qui diminuent de 3,5% entre 2007 et 2008 à 68,5
MDhs. L’endettement net progresse quant à lui de 987,6 MDhs à 1 425,9 MDhs. L’évolution
antagoniste des charges financières et de l’endettement net s’explique par une progression de
l’endettement net qui se réalise essentiellement en fin d’exercice ;
- Les intérêts et autres produits financiers évoluent peu entre 2007 et 2008 et ne représentent
qu’une part faible du résultat financier.
Commentaires sur la période 2008-2009
En 2009, le résultat financier recule à -79,2 MDhs, par l’effet combiné de :
- Une nouvelle diminution des gains de change sur les encaissements clients qui s’élèvent à 17,6
MDhs contre 41,4 MDhs en 2008 de fait de la baisse du taux de change moyen EUR/MAD au
cours de l’année 2009 ;
- Une appréciation de 60,3% des charges d’intérêt en ligne avec l’accroissement de l’endettement
net. En effet, l’endettement net de l’Office progresse de 83,8% en 2009 à 2 620,7 MDhs (contre
1 425,9 MDhs en 2008).
Résultat non courant 134,1 453 377,3 >100% 195 549,4 -56,9%
Produits non courants 212 446,4 607 084,1 >100% 266 719,5 -56,1%
Produits des cessions 0,0 N.S 0,0 N.S
0,0
d'immobilisations
Reprises sur subventions
51 138,4 53 657,8 4,9% 56 339,2 5,0%
d'investissement
Autres produits non courants 30 654,5 377 221,1 >100% 9 076,2 -97,6%
Reprises non courants; transferts
130 653,4 176 205,3 34,9% 201 304,1 14,2%
de charges
Charges non courantes 212 312,3 153 706,9 -27,6% 71 170,2 -53,7%
Le détail des reprises non courantes se présente comme suit sur la période 2007-2009 :
Source : ONDA
Les reprises sur subventions d’investissement enregistrent une quasi stagnation à 56,3 MDhs du fait
de subventions récurrentes stables (+5,0%) tandis que les subventions accordées par l’Office sont
revues à la baisse à 6,0 MDhs.
8. RÉSULTAT NET
Résultat courant 842 066,7 780 149,8 -7,4% 533 008,3 -31,7%
Résultat non courant 134,1 453 377,3 >100% 195 549,4 -56,9%
Produits non courants 212 446,4 607 084,1 >100% 266 719,5 -56,1%
Charges non courantes 212 312,3 153 706,9 -27,6% 71 170,2 -53,7%
Résultat avant impôts 842 200,8 1 233 527,1 46,5% 728 557,7 -40,9%
Impôt sur les sociétés 268 103,2 374 795,6 39,8% 234 766,9 -37,4%
Résultat net 574 097,7 858 731,5 49,6% 493 790,8 -42,5%
Source : ONDA
En 2008, malgré la baisse de 7,4% du résultat courant à 780,1 MDhs, le résultat net de l’Office
s’affiche en hausse de près de 50% pour atteindre 858,7 MDhs notamment grâce à l’enregistrement
d’un produit non courant de 375 MDhs relatif à la cession des terrains de l’aéroport Casa Anfa suite au
transfert des activités dudit aéroport à la ville de Benslimane.
En 2009, le résultat net de l’Office affiche 493,8 MDhs, soit une baisse de 42,5% due à, d’une part,
des performances opérationnelles pénalisées par une hausse des charges d’exploitation liée à la mise
en service de nouvelles installations et un chiffre d’affaire en quasi stagnation, et d’autre part, un
résultat net 2008 impacté par un produit exceptionnel.
II. BILAN
En KDhs 2007 2008 var 07/08 2009 var 08/09
ACTIF
Actif immobilisé 4 324 890,3 5 425 059,7 25,4% 6 779 111,7 25,0%
Actif circulant 1 307 675,4 1 679 921,1 28,5% 2 072 106,7 23,3%
Trésorerie actif 753 911,1 714 259,3 -5,3% 689 784,3 -3,4%
Total - Actif 6 386 476,8 7 819 240,1 22,4% 9 541 002,6 22,0%
PASSIF
Capitaux propres 2 558 694,1 3 417 425,6 33,6% 3 911 216,5 14,4%
Capital social 1 416 661,8 1 416 661,8 0,0% 1 416 661,8 0,0%
Report à nouveau 29 760,7 29 760,7 0,0% 29 760,7 0,0%
Résultats nets en instance d'affectation 538 173,9 1 112 271,6 >100% 1 971 003,1 77,2%
Résultat net de l'exercice 574 097,7 858 731,5 49,6% 493 790,8 -42,5%
Capitaux propres et assimilés 603 169,2 453 740,1 -24,8% 291 277,0 -35,8%
Subventions d'investissement 252 263,3 262 319,6 4,0% 291 277,0 11,0%
Provisions réglementées 350 905,9 191 420,5 -45,4% 0,0 -100,0%
Dettes de financement 1 160 837,5 1 420 071,5 22,3% 2 144 078,2 51,0%
Passif circulant 1 437 756,4 1 777 492,2 23,6% 1 981 427,6 11,5%
Fournisseurs et comptes rattachés 373 724,7 654 379,6 75,1% 817 048,1 24,9%
Clients créditeurs, avances et acomptes 55 095,4 115 312,9 >100% 80 247,7 -30,4%
Personnel 50 833,1 55 646,9 9,5% 53 669,4 -3,6%
Organismes sociaux 26 358,5 30 574,7 16,0% 30 419,4 -0,5%
Etat 166 864,7 241 828,8 44,9% 159 167,4 -34,2%
Autres créanciers 266 049,2 469 606,9 76,5% 615 727,5 31,1%
Comptes de régularisation-passif 393 866,0 20 869,8 -94,7% 19 216,5 -7,9%
Autres provisions pour risque et charge 76 325,1 188 259,1 >100% 205 890,9 9,4%
Ecarts de conversion passif 28 639,7 1 013,6 -96,5% 40,8 -96,0%
Trésorerie passif 580 655,2 720 080,5 23,6% 1 166 416,4 62,0%
Total Passif 6 386 476,8 7 819 240,1 22,4% 9 541 002,6 22,0%
Source : ONDA
1. ACTIF
a. Actif immobilisé
Immobilisations corporelles 4 257 118,2 5 360 985,1 25,9% 6 642 057,2 23,9%
Source : ONDA
Sur la période 2007-2009, l’actif immobilisé représente en moyenne 69,4% du total bilan de l’Office.
En outre, les immobilisations corporelles représentent sur cette période en moyenne 68,3% du total
bilan de l’Office.
Immobilisations en non valeur
Source : ONDA
Sur la période 2007-2009, les immobilisations en non valeurs concernent uniquement des charges à
répartir. Il s’agit principalement de programmes de formations et d’études diverses dont les coûts sont
répartis sur plusieurs exercices.
En 2008, les immobilisations en non valeur enregistrent un recul de 8,0% pour atteindre 16,5 MDhs
sous l’effet des dotations aux amortissements.
En 2009, les immobilisations en non valeur atteignent 76,6 MDhs, soit une augmentation nette de
60,1 MDhs suite notamment à la comptabilisation de nouvelles charges à répartir pour un montant
brut de 84,6 MDhs dont 80,5 MDhs de commission payée à l’Etat pour la garantie de l’emprunt de
240 M€ contractée auprès de la Banque Africaine de Développement.
Immobilisations incorporelles
Source : ONDA
Immobilisations corporelles
La composition des immobilisations corporelles est déclinée ci-dessous :
Source : ONDA
En 2008, les immobilisations corporelles s’apprécient de 25,9% et atteignent 5 361,0 MDhs, puis
augmentent de nouveau de 23,9% à 6 642,1 MDhs en 2009.
Cette évolution s’explique par l’important programme d’investissement mis en place par l’ONDA dans
la mise à niveau de ses infrastructures, dont le détail pour la période 2007-2009 est fourni ci-dessous :
Source : ONDA
La progression du trafic sur les aéroports soutenu notamment par le renforcement du hub Casablanca
et l’ouverture du ciel marocain ont incité l’ONDA à poursuivre son effort d’investissement.
L’ONDA a ainsi réalisé des investissements de près de 5 milliards de dirhams sur les trois derniers
exercices, principalement en constructions (2,8 milliards DH), en installations techniques, matériel &
outillage (1,1 milliards DH) et en immobilisations corporelles en cours (900 millions DH).
L’exercice 2007 a été couvert par le plan stratégique 2004-2007. Ce dernier avait pour objectif le
développement de grands chantiers aéroportuaires en phase avec la Vision 2010 portant sur des
installations aéronautiques répondant aux normes internationales et des outils de gestion à même
d’assurer la transparence et la prospérité.
L’année 2007 est ainsi marquée par la poursuite du rythme soutenu d’investissement adopté dans le
cadre du plan stratégique 2004-2007 de l’ONDA dans le but :
- d‘accompagner la politique de développement du tourisme en préparant les plateformes
aéroportuaires susceptibles d’accueillir 10 millions de touristes à l’horizon 2010 fondée sur la
mise en œuvre des projets d’extension aéroportuaires et de modernisation des systèmes de
traitement et de gestion ;
- d’asseoir la dimension sûreté/sécurité de l’espace aérien et des aéroports nationaux avec,
notamment, des projets de renforcement des clôtures périmétriques et des systèmes anti-
intrusion et de détection.
Principaux investissements réalisés au titre de l'exercice 2007 (en KDH) :
Projets Montant
Aéroports 1 017 734
Aéroport Mohammed V : Extension de l'aérogare (terminal 2) 438 575
Marrakech: Extension de l'aérogare passagers (terminal 1) et infrastructures associées 282 856
Benslimane: Délocalisation de l'aéroport de Casa anfa 158 122
Tanger: Extension aérogare, salons et infrastructure 138 181
Autres projets 503 426
Logistique et grosses réparations 164 008
Autres 339 418
Investissements 2007 1 521 160
Source : Rapports financiers ONDA
En 2007, les principaux investissements opérés par l’ONDA portent sur des projets :
- aéroportuaires à travers l’extension du terminal 2 de l’aéroport Mohammed V, de l’aéroport de
Marrakech et de l’aérogare de Tanger ;
- de logistique et de grosses réparations ;
- de maintenance en état de fonctionnement de l’outil de production ;
- d’équipements d’aide à la navigation aérienne ;
- d’équipements de sureté et de sécurité ;
- de délocalisation d’aéroports en particuliers de Casa-Anfa vers Benslimane.
Principaux investissements réalisés au titre de l'exercice 2008 (en KDH) :
Projets Montant
Aéroports 1 215 797
Aéroport de Marrakech : extension du T1 322 577
Benslimane: développement de la plate forme 216 714
Aéroport Oujda : nouveau terminal et équipements 157 541
Aéroport de Casablanca Mohammed V : réaménagement du T1, construction du T2, plateforme
156 302
cargo …
Tanger : Extension aérogare, salons et infrastructure 107 578
Aéroport de Rabat Salé : extension du T1, nouvelle zone terminale 98 162
Aéroport Essaouira : nouvelle aérogare 43 002
Autres investissements aéroportuaires 113 921
Contrôle aérien 11 349
Autres projets 356 184
Programme de sûreté et sécurité 109 380
Logistique et grosses réparations 173 724
Autres 73 080
Investissements 2008 1 583 330
Source : Rapports financiers ONDA
Les investissements réalisés par l’ONDA au titre de l’année 2008 concernent principalement le
réaménagement, l’extension et le développement de plates formes aéroportuaires.
Ces derniers comprennent notamment :
- l’extension du terminal 1 de l’aéroport de Marrakech, de l’aéroport de Tanger et de Rabat-Salé ;
- le développement de la plateforme de Benslimane ;
- le réaménagement du terminal 1 et la construction du terminal 2 de l’aéroport de Casablanca ;
- la construction d’un nouveau terminal à l’aéroport d’Oujda et d’une nouvelle aérogare à
Essaouira.
- En outre, l’Office a procédé à d’autres investissements, notamment dans le domaine de la sûreté
et sécurité ainsi que dans la logistique et les grosses réparations.
Principaux investissements réalisés au titre de l'exercice 2009 (en KDH) :
Projets Montant
Aéroports 1 318 066
Aéroport Oujda: Nouveau Terminal et Equipements 543 242
Aéroport de Casablanca Mohammed V : Réaménagement et extension du T1, construction du T2 197 483
Aéroport de Benslimane: développement de la plate forme 176 164
Aéroport de Marrakech: Extension de l'aérogare passagers (terminal 1) et infrastructures associées 79 268
Aéroport de Dakhla: aérogare et VRD 73 366
Aéroport de Rabat Salé: Extension terminal 1 et VRD 63 996
Aéroport Essaouira: Piste d'envol et Equipements (extension et renforcement) 36 540
Autres investissements aéroportuaires 148 007
Contrôle aérien 77 581
Autres projets 548 682
Logistique et grosses réparations 187 540
Programme de sûreté et sécurité 175 283
Terrains et indemnisations des occupants 53 533
Système intégré de gestion aéroportuaire 47 036
Autres 85 290
Investissements 2009 1 944 329
Source : Rapports financiers ONDA
En 2009, l’ONDA poursuit une politique d’investissement ciblée sur les aéroports à travers :
La répartition de la totalité des investissements sur la période 2007-2009 se présente comme suit :
Tanger : extension aérogare, salons et infrastructures 138 181 107 578 29 875 275 634
Oujda : nouveau terminal et nouvelle piste d'envol 3 321 157 541 543 242 704 104
Logistique et grosses réparations 164 008 173 724 187 540 525 272
Programme de sûreté et sécurité 64 291 109 380 175 283 348 954
Source : ONDA
La répartition des immobilisations corporelles brutes (hors immobilisations en cours) par aéroport sur
la période 2007-2009 se présente comme suit :
Aéroport Mohammed V 2 858 034 3 085 179 7,9% 3 321 823 7,7%
Technopole Med V 118 871 118 871 0,0% 126 472 6,4%
Aéroport Agadir 695 119 711 639 2,4% 776 084 9,1%
Aéroport Laayoune 115 828 129 871 12,1% 141 301 8,8%
Aéroport Marrakech 373 740 781 657 N.S. 854 039 9,3%
Aéroport Ouarzazate 125 311 131 738 5,1% 146 453 11,2%
Aéroport Tanger 187 933 412 067 N.S. 543 524 31,9%
Aéroport Tétouan 193 543 196 127 1,3% 199 806 1,9%
Aéroport Oujda 185 716 187 682 1,1% 504 003 N.S.
Aéroport Nador 391 564 396 391 1,2% 425 928 7,5%
Aéroport Fès 203 669 207 635 1,9% 216 535 4,3%
Aéroport Errachidia 171 752 172 516 0,4% 176 675 2,4%
Aéroport Rabat 203 793 224 621 10,2% 298 955 33,1%
Source : ONDA
Terrains
L’ONDA n’a pas acquis de terrains sur la période 2007-2008. De ce fait, la valeur des terrains
immobilisés est constante à 3,0 MDhs sur cette période.
L’acquisition d’un terrain, pour le programme d’extension des plateformes aéroportuaires de l’Office,
d’une valeur de 17,5 MDhs, entraine la hausse de ce poste en 2009 à 20,5 MDhs. Il s’agit de terrains
situés à Oujda et affectés à l’aéroport Oujda Angad.
Constructions
En 2008, ce poste enregistre une progression de 41,9% pour atteindre 2 715,2 MDhs qui se
décompose en une augmentation brute de 1 019,0 MDhs (dont 686,2 transférés du poste
« Immobilisations en cours ») et des dotations aux amortissements de 217,0 MDhs, soit une
appréciation nette du poste constructions en 2008 de 802,0 MDhs. Les projets concernés sont
notamment ceux relatifs à la construction d’une nouvelle plateforme cargo à l’aéroport Mohammed V
ainsi que les travaux d’extension du terminal 1 de l’aéroport de Marrakech.
En 2009, ce poste atteint 3 407,3 MDhs, soit une progression de 25,5% par rapport à l’exercice
précédent. L’augmentation de ce poste se décompose en une augmentation brute de 941,0 MDhs
(dont 451,8 MDhs transférés du poste « Immobilisations en cours ») et des amortissements de l’ordre
de 248,8 MDhs. Cette appréciation du poste « constructions » trouve son explication dans le
développement des infrastructures de l’Office, notamment au niveau de la nouvelle piste de l’aéroport
d’Oujda et les travaux de réaménagement du terminal 1 de l’aéroport Mohamed V.
Installations technique, matériel et outillage
En 2008, ce poste atteint 977,7 MDhs, soit une progression de 4,6% qui se décompose en une
augmentation brute de 236,9 MDhs et des dotations aux amortissements de 194,0 MDhs.
En 2009, les besoins engendrés par les nouvelles plateformes aéroportuaires de l’Office justifient la
hausse de 20,0% du poste « Installations technique, matériel et outillage » qui atteint 1 173,1 MDhs,
soit une appréciation nette de 195,4 MDhs.
Outre les investissements relatifs à l’installation d’équipements didactiques et de simulateurs, les
hausses enregistrées dans ce poste s’expliquent par les différentes installations techniques
nécessaires aux extensions des aéroports gérés par l’Office.
Matériel de transport
Le matériel de transport de l’Office est composé :
- des véhicules de lutte contre les incendies ;
- des ambulances ;
- des véhicules de transport du personnel ;
- et des véhicules de service.
En 2008, ce poste se replie de 24,4% à 52,5 MDhs, malgré une hausse brute de 9,3 MDhs.
En 2009, la tendance se poursuit avec une diminution de 22,2% de ce poste à 40,9 MDhs.
La tendance baissière du poste « Matériel de transport » est due à l’externalisation progressive de la
prestation transport du personnel qui impacte à la hausse les charges externes de l’Office.
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
Le poste « Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers » progresse de 26,3% à 93,2 MDhs
en 2008 suite aux investissements réalisés par l’Office pour accompagner l’ouverture et l’extension de
ses terminaux.
Ce poste diminue en 2009 à 83,0 MDhs sous l’effet des dotations d’amortissement, malgré un
investissement brut de 22,1 MDhs et un transfert de 1,4 MDhs en provenance du poste des
immobilisations corporelles en cours.
Immobilisations corporelles en cours
Les immobilisations corporelles en cours, qui regroupement les investissements opérés par l’Office et
non encore mis en service, reflètent l’important programme d’investissement enclenché par l’Office.
Ce poste s’apprécie de 20,3% en 2008 à 1 519,4 MDhs et de 26,3% en 2009 à 1 917,2 MDhs.
En 2008, l’augmentation brute est de 1 052,7 MDhs. La diminution de ce poste est de 796,2 MDhs et
concerne des virements vers les postes construction, installations technique, matériel et outillage, et
mobilier, matériel de bureau et aménagements.
En 2009, l’augmentation brute s’élève à 997,3 MDhs avec des virements vers les autres postes de
l’actif immobilisé qui atteignent 599,4 MDhs.
La répartition des immobilisations corporelles en cours se présente comme suit sur la période 2007-
2009 :
En KDhs 2007 2008 var 07/08 2009 var 08/09
Siège 43 673 47 030 7,7% 200 748 N.S.
CNCSA 39 390 6 095 -84,5% 28 816 N.S.
Académie 18 711 5 858 -68,7% 13 402 N.S.
Aéroport Mohammed V 353 220 371 445 5,2% 347 945 -6,3%
Aéroport Casa Anfa 625 625 0,0% 625 0,0%
Aéroport Tit Mellil 5 980 0 -100,0% 0 N.S.
Technopole Med V 1 679 3 072 83,0% 4 749 54,6%
Aéroport Beslimane 251 488 347 364 38,1% 302 350 -13,0%
Aéroport Agadir 0 4 611 N.S. 1 963 -57,4%
Aéroport Laayoune 7 306 5 971 -18,3% 9 305 55,8%
Aéroport Dakhla 19 916 20 228 1,6% 35 658 76,3%
Aéroport Tan - Tan 0 1 068 N.S. 0 -100,0%
Aéroport Goulmime 193 1 309 N.S. 2 808 N.S.
Aéroport Marrakech 287 992 358 715 24,6% 259 888 -27,6%
Aéroport Ouarzazate 230 230 0,0% 544 N.S.
Aéroport Beni Mellal 0 0 N.S. 2 534 N.S.
Aéroport Essaouira 19 755 6 839 -65,4% 43 351 N.S.
Aéroport Zagora 0 8 120 N.S. 0 -100,0%
Aéroport Benguérir 0 3 037 N.S. 1 604 -47,2%
Aéroport Tanger 177 049 71 629 -59,5% 16 629 -76,8%
Aéroport Tétouan 4 288 4 288 0,0% 4 616 7,6%
Aéroport Oujda 3 210 152 160 N.S. 454 051 N.S.
Aéroport Nador Aroui 175 185 5,7% 27 147 N.S.
Aéroport Fès 2 047 506 -75,3% 10 822 N.S.
Aéroport Hociema 1 383 10 900 N.S. 32 069 N.S.
Aéroport Ifrane 13 657 0 -100,0% 1 705 N.S.
Aéroport Errachidia 0 0 N.S. 300 N.S.
Aéroport Taza 0 139 N.S. 139 0,0%
Aéroport Rabat 10 879 87 928 N.S. 113 435 29,0%
Autres Plateformes 23 23 0,0% 23 0,0%
Total 1 262 867 1 519 374 20,3% 1 917 228 26,2%
Source : ONDA
Immobilisations financières
Source : ONDA
b. Actif circulant
Créances de l’actif circulant 1 158 856,5 1 566 503,2 35,2% 1 971 433,4 25,8%
Source : ONDA
En 2008, la hausse de l’actif circulant atteint 28,5% à 1 679,9 MDhs sous l’effet de l’augmentation des
créances de l’actif circulant.
En 2009, la tendance se poursuit avec une appréciation de 23,3% de ce poste à 2 072,1 MDhs.
Stocks
Source : ONDA
Durant la période 2007-2009, les stocks de matières et fournitures restent globalement stables et
atteignent 36,9 MDhs en 2009. Ils sont composés des stocks d’outillage, de pièces de rechange du
matériel roulant, des produits d’entretien courant, des fournitures de bureau et autres stocks de
bureau.
Les produits en cours et finis concernent quant à eux le stock de projets immobiliers initiés par l’Office.
La variation enregistrée en 2008 et 2009 dans le stock de produits finis concerne uniquement la sortie
de certains projets finis du lotissement Taouima. Les produits en cours ne progressent pas du fait de
l’absence d’investissement de l’Office dans ce domaine.
En 2008, les stocks enregistrent une diminution de 23,9% pour atteindre 113,3 MDhs principalement
sous l’effet de la baisse des produits finis de 34,3%.
En 2009, le niveau de stock atteint 98,6 MDhs, soit une diminution de 13,0% qui trouve son origine
dans une nouvelle baisse du stock de produits finis.
Créances de l’actif circulant
Source : ONDA
Le total des créances en 2008 progresse de 35,2% à 1 566,5 MDhs, contre 1 158,9 MDhs en 2007.
La hausse se poursuit en 2009 avec une croissance de 25,8% établissant les créances à 1 971,4
MDhs.
Ci-après le tableau d’ancienneté des créances et des provisions correspondantes :
Le poste « Survol antérieur à 2001 » enregistre en 2009 une augmentation, passant de 89 368 KDhs
TTC à 93 175 KDhs TTC. Il s’agit en effet d’un reclassement des créances antérieures à 2001 dans le
poste « Survol antérieur à 2001 » qui avaient été enregistrées précédemment dans le poste « Clients
contentieux ».
Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes
Le solde du compte « Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes » atteint 39,9 MDhs en 2008, soit
une diminution de 10,6%. Ce poste s’établit à 38,2 MDhs suite à nouvelle baisse de 4,3%.
Ce poste est essentiellement constitué de l’avance et de l’acompte Lydec. En effet, cet acompte a été
versé à la RAD Casablanca (avant Lydec) sur la quote part de l’ONDA dans la consommation des
compteurs en commun avec d’autres administrations à Casa Anfa.
Clients et comptes rattachés
Le poste « Clients et comptes rattachés » représente en moyenne 54,8% des créances de l’Office.
En 2008, ce poste s’établit à 955,1 MDhs, soit une hausse de 39,1% puis enregistre une diminution de
8,9% en 2009 à 870,3 MDhs. Le détail de ce poste est fourni dans le tableau ci-après :
Clients IATA 285 178 454 508 59,4% 515 845 13,5%
Clients Eurocontrol 223 643 328 408 46,8% 289 509 -11,8%
Autres clients 576 423 600 510 4,2% 627 264 4,5%
Total 1 085 244 1 383 426 27,5% 1 432 618 3,6%
Les clients IATA correspondent aux clients dont le recouvrement est directement géré par l’organisme
international. L’ONDA mandate en effet IATA pour cette mission en ce qui concerne les redevances
aéroportuaires, soit les redevances d’atterrissage, de passerelle, de handling (transfert des passagers
avions vers les bus et inversement) etc. La variation de 59,4% en 2008 est la conséquence de retards
de paiement survenus essentiellement auprès de la RAM. En effet, l’ouverture de nouveaux terminaux
a engendré des négociations tarifaires retardant de ce fait les règlements relatifs. En 2009, les
créances brutes IATA progressent de 13,5% à 515,8 MDhs suite à la hausse de l’activité de l’Office. A
noter que les clients IATA représentent sur la période 2007-2009 31,7% des créances clients bruts.
Eurocontrol gère de son côté le recouvrement des clients pour les redevances de survol (sauf RAM et
Regional Air Lines) des différentes compagnies aériennes empruntant l’espace aérien marocain. Ce
poste enregistre en 2008 une progression de 46,8% à 328,4 MDhs qui s’explique principalement par
la révision à la hausse du tarif de la taxe de survol. En 2009, ce poste diminue de 11,8% pour
atteindre 289,5 MDhs et ce grâce à un meilleur recouvrement des créances gérés par cet organisme.
Les clients Eurocontrol représentent 21,6% en moyenne du poste créances bruts sur la période 2007-
2009.
Les autres clients regroupent, outre les créances antérieures à la conclusion des conventions de
recouvrements avec IATA et Eurocontrol, les créances de survol de la RAM et de Regional Air Lines,
ainsi que les créances des concessionnaires (clients non aéronautiques). Les créances autres clients
représentent 46,8% des créances brutes de l’Office. Ce poste enregistre une augmentation en 2008
de 4,2% à 600,5 MDhs et de 4,5% en 2009 à 627,3 MDhs.
Par conséquent, le total des créances clients brutes s’apprécie de 27,5% en 2008 à 1 383,4 MDhs
avant d’augmenter de nouveau de 3,6% en 2009 à 1 432,6 MDhs.
A noter que suite à la recommandation des auditeurs externes, l’Office provisionne ses créances à
100% dès qu’elles dépassent 6 mois d’âge. De ce fait, les provisions sur créances douteuses évoluent
en 2008 de 412,1 MDhs à 448,4 MDhs. En 2009, ces provisions atteignent 574,9 MDhs. Ces
dotations sont reprises lors de l’exercice suivant suite à la régularisation de ces créances.
L’analyse du poste de créances clients fait ressortir le tableau suivant :
+ Créances clients - brut 1 085 244 1 383 426 27,5% 1 432 618 3,6%
Chiffre d'affaires TTC 2 517 518 2 791 658 10,9% 2 862 056 2,5%
Source : ONDA
Le ratio de rotation crédit clients laisse apparaitre des délais en progression, de 149 jours à 172 jours
de chiffre d’affaires TTC.
Personnel
Le poste « Personnel » de l’actif circulant représente en moyenne moins de 1% du total des créances
de l’Office et reste globalement stable sur la période 2007-2009.
En 2008, ce poste enregistre une régression de 9,4% à 8,6 MDhs.
En 2009, ce poste atteint 9,0 MDhs suite à une augmentation de 4,4%.
Ce poste est constitué, outre des avances sur salaires, d’avances accordées au personnel à
l’occasion d’Aid Al Adha.
Etat
Le poste Etat débiteur se décompose comme suit :
Etat TVA 337 067 525 109 55,8% 821 792 56,5%
Source : ONDA
Au 31 décembre 2008, le poste Etat débiteur affiche un solde de 526,3 MDhs, en progression de
46,1%, du fait principalement de l’augmentation du compte TVA à récupérer de 55,8%.
En 2008, ce poste enregistre une nouvelle progression de 84,6% à 971,4 MDhs suite à (i) une
nouvelle appréciation du compte TVA à récupérer de 56,5% et (ii) la constatation d’un acompte
d’impôt sur les résultats de 140,4 MDhs (qui se justifie par l’importante baisse du résultat net entre
2008 et 2009 (-42,5%).
Le poste Etat TVA comprend la TVA à récupérer par l’ONDA. En effet, suite à la signature de
plusieurs conventions avec le gouvernement marocain, l’Office est exonéré du paiement de TVA pour
les biens d’équipements acquis. Sur la période considérée, ce poste augmente de manière
significative, ce qui s’explique par (i) l’accélération du rythme d’acquisition de l’Office et par (ii) le
caractère structurel du crédit de TVA de l’ONDA. L’Office collecte en effet sa TVA uniquement sur les
redevances extra-aéronautiques et les redevances des vols domestiques, le reste étant exonéré de
TVA.
A ce jour, les demandes de remboursement de ce crédit TVA sont toujours bloquées au niveau des
services des impôts et aucune indication quant à la date de recouvrement de ce crédit TVA n’est
indiquée.
Autres débiteurs
En 2008, ce poste diminue de 42,4% à 26,1 MDhs, constitué principalement de consignations en
douane pour un montant de 25,8 MDhs. En 2009, et suite à l’important programme d’investissement
de l’Office, les consignations en douane atteignent 71,2 MDhs et entrainent la hausse du poste
« Autres débiteurs » à 72,3 MDhs.
Les consignations en douane correspondent aux montants versés à l’Administration des Douanes en
consignations des droits de douane et de la TVA à l’importation en attente de régularisation des
dossiers d’exonérations.
Comptes de régularisation actif
Le poste « comptes de régularisation actif » baisse de 16,2% à 10,5 MDhs en 2008 pour atteindre
10,2 MDhs en 2009 suite à une nouvelle diminution de 2,7%.
Il s’agit essentiellement de charges constatées d’avance qui concernent des primes d’assurance
payées en avance.
c. Trésorerie Actif
Source : ONDA
En 2009, la baisse est plus limitée, à 3,4%, pour atteindre 689,8 MDhs.
La trésorerie excédentaire de l’Office est placée à la Trésorerie Générale du Royaume au taux en
vigueur.
2. PASSIF
a. Financement permanent
Capitaux propres 2 558 694,1 3 417 425,6 33,6% 3 911 216,5 14,4%
Capital social 1 416 661,8 1 416 661,8 0,0% 1 416 661,8 0,0%
Report à nouveau 29 760,7 29 760,7 0,0% 29 760,7 0,0%
Résultats nets en instance
538 173,9 1 112 271,6 >100% 1 971 003,1 77,2%
d'affectation
Résultat net de l'exercice 574 097,7 858 731,5 49,6% 493 790,8 -42,5%
Capitaux propres assimilés 603 169,2 453 740,1 -24,8% 291 277,0 -35,8%
Dettes financières à long terme 1 160 837,5 1 420 071,5 22,3% 2 144 078,2 51,0%
Provisions pour risques et
35 290,0 29 015,4 -17,8% 29 903,0 3,1%
charges
Ecarts de conversion passif 10 074,3 1 414,8 -86,0% 16 684,0 >100%
Total 4 368 065,1 5 321 667,4 21,8% 6 393 158,6 20,1%
Source : ONDA
Le financement permanent représente en moyenne 67,8% du bilan de l’Office sur la période 2007-
2009.
Il augmente de 21,8% en 2008 à 5 321,7 MDhs contre 4 368,1 MDhs en 2007 sous l’effet (i) de la
comptabilisation du résultat net de l’année, (ii) de la non distribution du résultat 2007 et (iii) de la
hausse de 22,3% des dettes financières à long terme de l’Office.
En 2009, le financement permanent atteint 6 393,2 MDhs, soit une appréciation de 20,1%, grâce au
résultat net 2009, à l’augmentation de 51,0% des dettes financières à long terme, et à la non
distribution du résultat 2008.
Capitaux propres
En 2008, les capitaux propres atteignent 3 417,4 MDhs, en augmentation de 858,7 MDhs, montant
correspondant au résultat net de l’année 2008.
En 2009, l’intégration du résultat de l’exercice entraine l’appréciation de 14,4% des capitaux propres à
3 911,2 MDhs.
Capitaux propres assimilés
Le tableau ci-après détaille le poste des capitaux propres assimilés :
Subventions d'investissement 252 263,3 262 319,6 4,0% 291 277,0 11,0%
Source : ONDA
En 2008, les capitaux propres assimilés diminuent de 24,8% à 453,7 MDhs, réduction qui trouve son
origine dans :
- La hausse des subventions d’investissement de 63,7 MDhs dont 53,7 MDhs sont reprises dans le
compte de produits et de charges de l’exercice 2008, soit une appréciation nette de 10,1 MDhs ;
- La diminution de 45,4% des provisions réglementées à 191,4 MDhs suite à la reprise d’une
provision pour investissement de 159,5 MDhs constituée en 2006. A noter que l’Office n’a
enregistré aucune provision pour investissement en 2008 suite à l’abrogation par la loi de
finances 2008 du texte instituant l’avantage fiscal sur les provisions d’investissement.
En 2009, malgré la hausse de 11,0% des subventions d’investissements à 291,3 MDhs, la reprise du
solde des provisions réglementées, pour un montant de 191,4 MDhs entraine la diminution du poste
« Capitaux propres assimilés » de 35,8% à 291,3 MDhs.
A noter que l’Office reçoit de la part du gouvernement une taxe d’équipement aéroportuaire qui se
calcule en fonction du nombre de billets émis au Maroc à destination de l’étranger, à hauteur de
100 dirhams par billet. Cette taxe d’équipement est assimilée à une subvention d’investissement
reprise en 10 ans comptablement, et enregistrée fiscalement en tant que produit en une seule fois.
Dettes financières à long terme
Les dettes de financement de l’Office se composent de (i) dettes de financement auprès
d’établissements bancaires sur le marché national et international, (ii) de dettes auprès des
fournisseurs d’immobilisations et (iii) des dépôts et cautionnements reçus relatifs aux appels d’offres
lancés par l’Office. La répartition de ce poste est fournie ci-après :
Source : ONDA
En 2008, les dettes financières à long terme enregistrent une hausse de 22,3%, ce qui correspond à
une variation de +259,2 MDhs par rapport à l’exercice précédent, pour atteindre 1 420,0 MDhs. La
croissance de ce poste est due à :
- La hausse de 21,5% des dettes auprès d’établissements de crédit à 1 396,7 MDhs (+247,5
MDhs) suite à un tirage de 26,2 MDhs auprès de la B.A.D. et un tirage de 330,0 MDhs au titre
des conventions cadres passées avec BCP, BMCE Bank et d’Attijariwafabank. L’Office procède
également à des remboursements de ses dettes bancaires de l’ordre de 111,2 MDhs, le reste
étant justifié par des écarts de conversion ;
- Une hausse des dettes fournisseurs d’immobilisations qui atteignent 16,4 MDhs ;
- Une appréciation de 15,4% des dépôts et cautionnements reçus à 6,9 MDhs.
En 2009, les dettes financières à long terme s’accroissent de 51,0% à 2 144,1 MDhs, soit une
progression nette par rapport au précédent exercice de 724,0 MDhs qui s’explique par :
- Un nouveau tirage au niveau de la B.A.D. de 1,6 MDhs ;
- Le tirage du complément de 870,0 MDhs auprès de BCP, BMCE Bank et Attijariwafabank ;
- Une hausse de 0,8 MDhs des dépôts et cautionnements reçus ;
- Le remboursement de 134,0 MDhs de dettes de financement.
Le détail des dettes de financement auprès des établissements bancaires se présente comme suit :
Dette en dirhams 239 403 505 084 >100% 1 304 936 >100%
Dette en euros 642 979 616 059 -4,2% 587 087 -4,7%
Dette en dinars kowétiens 266 880 275 599 3,3% 244 321 -11,3%
Total 1 149 262 1 396 743 21,5% 2 136 344 53,0%
Source : ONDA
Les autorisations de dettes accordées par les banques internationales et locales, en cours de tirage,
ainsi que leurs encours sont détaillées comme suit :
Date de Montant Encours Taux
mise en Devise Durée (en fin 2009
place Kdevises) (en KDhs)
Euribor 6 mois (0,975%
Banque Africaine de
au 18/01/10) + 0,50% +
Développement – 3e 08/05/09 € 20 ans 240 000 0
marge sur coût
projet
d’emprunt)
Total 0
Source : ONDA
L’accord de prêt concernant ce nouvel emprunt B.A.D. – Troisième Projet Aéroportuaire - a été mis en
place le 08 mai 2009 et porte sur un montant de 240 millions d’euros, avec une maturité de 20 ans
dont 5 ans de différé en capital. A l’issue de l’exercice 2009, aucun tirage n’est effectué sur cette ligne
d’endettement.
Les autres dettes, accordées par les banques internationales et locales, tirées en totalité sont
détaillées comme suit :
Taux Charges
Date de Encours
Montant (en intérêts
mise en Devise Durée fin 2009
Kdevises) 2009
place (en KDhs) (KDhs)
CMT 5 ans CMT 5,80%
BMCE 31/08/04 Dhs 263 438 131 313 9 625
CLT 9 ans CLT 6,53%
Euribor 6 mois
(0,975% au
Banque Africaine 06/01/02 € 20 ans 77 800 545 193 18/01/10) + 0,50% 13 992
de Développement
+ marge sur coût
d’emprunt)
Agence Française
de Développement 01/08/97 € 20 ans 4 566 36 675 2,70% 1 064
(AFD)
Caisse Française
06/01/93 € 33 ans 504 4 939 2,50% 129
de Développement
Fonds Arabe de
Développement Dinar
01/01/05 20 ans 10 000 244 321 4,50% 11 409
Economique et Kowétien
Social (FADES)
Source : ONDA
(-) Trésorerie actif 753 911,1 714 259,3 -5,3% 689 784,3 -3,4%
Endettement net (1) 987 581,7 1 425 892,7 44,4% 2 620 710,3 83,8%
Capitaux propres + assimilés (2) 3 161 863,33 3 871 165,77 22,4% 4 202 493,47 8,6%
Gearing ( 1 / 1+2 ) 23,8% 26,9% +3,1 pts 38,4% +11,5 pts
Source : ONDA
Le gearing de l’Office laisse apparaitre une structure financière faiblement endettée avec un gearing
moyen de 29,7%. L’Office améliore sensiblement son levier financier qui évolue de 23,8% en 2007, à
26,9% en 2008 et 38,4% en 2009. Cette progression s’explique par le plan d’investissement de
l’ONDA qui entraîne un accroissement de l’endettement net plus soutenu que l’évolution des capitaux
propres sur la période 2007-2009.
Provisions pour risques et charges
Le détail des provisions pour risques et charges se décline comme suit :
Source : ONDA
Les provisions pour risques et charges diminuent de 17,8% à 29,0 MDhs suite à la reprise des
provisions pour pertes de changes en 2008 et se stabilise à 29,9 MDhs en 2009.
A noter que les provisions pour travaux à effectuer correspondent aux dépenses à engager dans le
projet du lotissement Taouima.
b. Passif circulant
Fournisseurs et comptes rattachés 373 724,7 654 379,6 75,1% 817 048,1 24,9%
Clients créditeurs, avances et 115 312,9 >100% 80 247,7 -30,4%
55 095,4
acomptes
Personnel 50 833,1 55 646,9 9,5% 53 669,4 -3,6%
Organismes sociaux 26 358,5 30 574,7 16,0% 30 419,4 -0,5%
Autres créanciers 266 049,2 469 606,9 76,5% 615 727,5 31,1%
Comptes de régularisation-passif 393 866,0 20 869,8 -94,7% 19 216,5 -7,9%
Autres provisions pour risques et 76 325,1 188 259,1 >100% 205 890,9 9,4%
charges
Ecart de conversion passif 28 639,7 1 013,6 -96,5% 40,8 -96,0%
Total 1 437 756,4 1 777 492,2 23,6% 1 981 427,6 11,5%
Source : ONDA
Le total passif circulant enregistre en 2008 une progression de 23,6% à 1 777,5 MDhs.
En 2009, ce poste enregistre une augmentation plus limitée de 11,5% pour atteindre 1 981,4 MDhs.
Fournisseurs et comptes rattachés
L’analyse de ce poste se présente comme suit :
Encours fournisseurs 329 087,9 614 488,8 86,7% 778 888,4 26,8%
Achats consommés de matières et
173 458,4 184 497,2 6,4% 220 058,2 19,3%
fournitures HT
Autres charges externes HT 198 094,4 227 020,1 14,6% 251 478,5 10,8%
Achats TTC 445 863 493 821 10,8% 565 844 14,6%
Ratio de règlement fournisseurs -
Encours fournisseurs / Achats TTC
269 j 454 j +185 j 502 j +48 j
* 365 (un taux théorique de 20% est
utilisé)
Source : ONDA
L’analyse du ratio de rotation du crédit fournisseurs laisse apparaitre des délais de règlement
importants, atteignant 502 jours d’achats TTC en 2009, contre 454 jours en 2008 et 269 jours en
2007.
A noter que vu l’éclatement des fournisseurs de l’Office, il n’y a pas lieu d’évoquer une concentration
des fournisseurs.
Clients créditeurs, avances et acomptes
Le poste « Clients créditeurs, avances et acomptes » enregistre une progression de plus de 100% en
2008 à 115,3 MDhs puis une diminution de 30,4% à 80,2 MDhs.
Sur la période 2007-2009, ce poste est constitué, pour l’essentiel, d’avances relatives aux projets
immobiliers de l’Office. Cependant, l’augmentation importante de ce poste en 2008 résulte de
l’enregistrement d’un montant de 60,0 MDhs en tant que rabais, ristourne et remise (RRR) à accorder.
En effet, la nouvelle politique d’incitation initiée par l’Office accorde certains avantages tarifaires aux
compagnies aériennes qui acceptent d’augmenter leurs fréquences de vols, d’utiliser des créneaux
peu demandés (créneaux de nuit) ou d’ouvrir de nouvelles lignes. Ces avantages tarifaires se
traduisent par l’octroi de RRR assimilés à des avances clients.
Personnel
En 2008, le poste « Personnel » s’apprécie de 9,5% à 55,6 MDhs.
En 2009, ce poste diminue de 3,6% à 53,7 MDhs.
Ce poste comprend essentiellement des provisions pour prime de rendement, des provisions pour
congés payés et pour retraite.
Organismes sociaux
Le détail du poste « Organismes sociaux » est présenté ci-après :
En 2008, le poste des organismes sociaux s’élève à 30,6 MDhs, soit une progression de 16,0% qui
est à associer à la progression des charges de personnel de 8,5% lors du même exercice.
En 2009, ce poste stagne à 30,4 MDhs malgré une nouvelle évolution à la hausse des charges de
personnel de 6,5% mais dont l’essentiel provient des coûts engendrés par une opération de départ
volontaire.
Etat
Le tableau ci-après reprend la répartition du poste Etat au passif circulant :
Etat impôt sur le résultat 42 484 106 176 >100% 0,0 -100,0%
Etat IGR 15 222 16 463 8,2% 15 423,0 -6,3%
Source : ONDA
En 2008, ce poste augmente de 44,9% à 241,8 MDhs. Cette progression est due à la progression de
39,8% de l’impôt sur le résultat enregistré par l’Office au titre de l’exercice 2008 par rapport à 2007.
En 2009, et suite à la baisse de l’impôt sur le résultat dû par l’ONDA au titre de cet exercice, aucune
dette n’est constatée au niveau du poste « Etat impôt sur le résultat ». Le poste « Etat » diminue par
conséquent de 34,2% à 159,2 MDhs.
Le poste Autres est constitué de la taxe urbaine, de la taxe d’édilité, des différentes patentes, de
retenues à la source et d’autres diverses taxes.
Autres créanciers
Le montant des autres créanciers s’élève en 2008 à 469,6 MDhs, en hausse de 76,5% par rapport à
l’exercice précédent. En 2009, ce poste atteint 615,7 MDhs, soit une progression de 31,1%.
Ces autres dettes correspondent quasi exclusivement à des dettes sur acquisition d’immobilisations,
leur évolution étant fortement corrélée au programme d’investissement de l’Office. Il s’agit notamment
d’une dette auprès de la société S.G.T.M. pour 78,9 MDhs ou auprès de la société G.T.R. pour 52,5
MDhs.
c. Trésorerie – passif
Trésorerie passif 580 655,2 720 080,5 24,0% 1 166 416,4 62,0%
Source : ONDA
La trésorerie – passif s’établit à 720,1 MDhs en 2008, soit une progression de 24,0%.
En 2009, ce poste atteint 1 166,4 MDhs, soit une nouvelle augmentation de 62,0%.
A noter que l’Office bénéficie d’une convention de fusion pour les comptes siège et aéroports ouverts
auprès de BMCE Bank, ainsi que d’une autorisation de découvert de 700 MDhs auprès de banques
locales partenaires. La trésorerie nette de l’Office sur la période 2007-2009 reste toujours inférieure au
montant autorisé de découvert (700 MDhs).
3. L’ÉQUILIBRE FINANCIER
Financement permanent 4 368 065,1 5 321 667,4 21,8% 6 393 158,6 20,1%
Actif immobilisé net 4 324 890,3 5 425 059,7 25,4% 6 779 111,7 25,0%
Fonds de roulement 43 174,8 -103 392,3 N.S. -385 953,1 N.S.
Actif circulant 1 307 675,4 1 679 921,1 28,5% 2 072 106,7 23,3%
Passif circulant 1 437 756,4 1 777 492,2 23,6% 1 981 427,6 11,5%
Besoin en fonds de roulement -130 081,0 -97 571,1 -25,0% 90 679,1 N.S.
Trésorerie nette 173 255,8 -5 821,2 N.S. -476 632,1 N.S.
Source : ONDA
a. Le fonds de roulement
En 2008, malgré une importante hausse du financement permanent grâce à une augmentation des
dettes de financement et une amélioration des capitaux propres, le fonds de roulement de l’Office
s’établit à une situation négative de -103,4 MDhs suite à la poursuite du programme d’investissement
de l’Office dont le montant pour l’année 2008 s’élève à 1 583,3 MDhs en brut.
En 2009, l’intensité du programme d’investissement se poursuit et entraine une nouvelle baisse du
fonds de roulement qui atteint -385,9 MDhs malgré la hausse des dettes de financement et
l’enregistrement d’un résultat net de 493,8 MDhs.
c. La trésorerie nette
La diminution du fonds de roulement combinée à une variation de besoin en fonds de roulement
consommatrice de ressources se traduit par l’évolution vers une situation de trésorerie négative qui
passe, en effet, de 173,3 MDhs en 2007, à -5,8 MDhs en 2008 et -476,6 MDhs en 2009.
Charges et produits sans incidence sur la 402 535,8 257 118,5 -36,1% 345 062,8 34,2%
trésorerie ou non liées à l'activité
Dotations d'exploitations 361 199,9 476 407,7 31,9% 552 538,3 16,0%
Dotations financières 11 699,2 190,0 -98,4% 2 403,4 >100%
Dotations non courantes 191 420,5 0,0 -100,0% 39 494,2 N.S
Reprises d'exploitation -3 000,0 0,0 -100,0% 0,0 N.S
Reprises financières -1 014,4 -6 336,0 >100% -1 613,4 -74,5%
Reprises non courantes -157 769,4 -213 143,2 35,1% -247 759,7 16,2%
VNA des actifs cédés 0,0 0,0 N.S 0,0 N.S
Produits des cessions d'immobilisations 0,0 0,0 N.S 0,0 N.S
Capacité d'autofinancement 976 633,5 1 115 850,0 14,3% 838 853,6 -24,8%
Variation du besoin en fonds de roulement -193 957,4 32 509,9 N.S. 188 250,2 >100%
Flux net de trésorerie - activité 1 170 590,9 1 083 340,1 -7,5% 650 603,4 -39,9%
Flux net de trésorerie - financement 95 343,8 316 857,4 >100% 739 119,0 >100%
Variation de trésorerie -246 263,2 -179 077,0 -27,3% -470 811,0 >100%
Source : ONDA
En 2009, une diminution de la CAF de 24,8% à 838,9 MDhs couplée au passage du besoin en fonds
de roulement à une situation de besoin entraine une baisse des flux de trésorerie liés à l’activité qui
s’établissent à 650,6 MDhs, soit une diminution de 39,9% par rapport au précédent exercice.
Flux de trésorerie liés à l’investissement
Les flux de trésorerie liés à l’investissement reflètent la politique d’investissement menée par l’ONDA
dans le cadre du développement de ses infrastructures. Ils évoluent ainsi de -1 512,2 MDhs en 2007,
à -1 579,3 MDhs en 2008 et -1 860,5 MDhs en 2009.
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
En 2008, suite à l’augmentation des dettes de financement, les flux de trésorerie liés aux opérations
de financement de l’Office atteignent 316,9 MDhs, en augmentation de plus de 100% par rapport à
l’exercice précédent et ce afin de couvrir les baisses des flux opérationnels et d’investissement.
En 2009, l’accélération du plan d’investissement ainsi que la baisse des flux de trésorerie liés à
l’activité sont partiellement compensés par des flux de financement qui atteignent 739,1 MDhs mais
ne permettent pas de limiter le recours à la dette de trésorerie pour un montant de 470,8 MDhs
supplémentaires à fin 2009.
Résultat d'exploitation (1) 802 886,1 795 427,0 -0,9% 612 167,4 -23,0%
Résultat net (2) 574 097,7 858 731,5 49,6% 493 790,8 -42,5%
Résultat courant après impôt
589 446,7 546 104,9 -7,4% 373 105,8 -31,7%
théorique = RC * (1-30%) (3)
Capitaux propres moyens (4) 2 271 645,3 2 988 059,9 31,5% 3 664 321,1 22,6%
Actif économique (immobilisations +
4 194 809,3 5 327 488,6 27,0% 6 869 790,7 28,9%
BFR) (5)
ROE (Return On Equity) (2/4) 25,3% 28,7% +3,5 pts 13,5% -15,3 pts
AROE (Adjusted Return On
25,9% 18,3% -7,7 pts 10,2% -8,1 pts
Equity) (3/4)
ROCE (Return On Capital
13,4% 10,5% -2,9 pts 6,2% -4,2 pts
Employed) (0,7*1/5)
Source : ONDA
Return On Equity
En 2008, le ROE s’inscrit en hausse avec un ratio atteignant 28,7% grâce à une croissance de 49,6%
du résultat net de l’exercice. A noter cependant que le résultat net de l’année 2008 comprend un
produit non courant de 375 MDhs relatif au transfert des activités de l’aéroport Casa-Anfa.
Par conséquent, le ROE de l’exercice 2009, qui ne comprend pas d’éléments non courants majeurs,
s’inscrit en baisse à 13,5%, soit à un niveau inférieur à celui enregistré en 2007. Cette tendance
s’explique par la mise en exploitation de nouvelles installations qui s’accompagne par une hausse en
palier des charges fixes relatives et une évolution contenue du chiffre d’affaires.
Adjusted Return On Equity
L’utilisation d’un AROE permet de ne pas tenir compte d’éléments exceptionnels non liés à
l’exploitation, tels certains résultats non courants.
En 2008, ce ratio enregistre une baisse de 7,7 points qui est due à une baisse de 7,4% du résultat
courant après impôt théorique notamment suite à la mise en service de nouveaux équipements
entrainant la hausse des dotations aux amortissements et à l’appréciation des capitaux propres
moyens.
En 2009, ce ratio s’inscrit en baisse une nouvelle fois pour atteindre 10,2%, en raison d’un résultat
d’exploitation en retrait suite aux diverses charges impliquées par la hausse de l’actif économique,
non compensée par la hausse du chiffre d’affaires de l’Office. Cette tendance est symptomatique du
cycle d’investissement de l’Office qui entraine une hausse par palier des différentes charges fixes
(entretien, pièces de rechange, etc…) relatives aux nouvelles installations tandis que le chiffre
d’affaires de l’Office progresse de manière plus lisse sous l’impact d’un contexte de crise mondiale qui
n’a pas manqué de se faire ressentir au niveau des chiffres du trafic aérien.
Return On Capital Employed
En 2008, l’important programme d’investissement entraine une progression de 27,0% de l’actif
économique couplée à une légère diminution du résultat d’exploitation de 0,9%. Par conséquent, le
ROCE de l’exercice 2008 s’inscrit en retrait de 2,9 points à 10,5%.
La baisse du résultat d’exploitation de 23,0% en 2009 couplée à la poursuite du programme
d’investissement de l’Office entraine une nouvelle diminution du ROCE qui atteint 6,2%.
AVERTISSEMENT
Les prévisions figurant dans la présente partie sont fondées sur des hypothèses dont la
réalisation présente par nature un caractère incertain. Les résultats et les besoins de
financement réels peuvent différer de manière significative des informations présentées. Ces
prévisions ne sont fournies qu’à titre indicatif, et ne peuvent être considérées comme un
engagement ferme ou implicite de la part de l’ONDA. Aucune garantie ne peut être donnée
quant à leur réalisation effective. L’Emetteur décline toute responsabilité vis-à-vis des
souscripteurs et des tiers en cas de non réalisation partielle ou totale des prévisions ci-après
fournies.
Les chiffres communiqués par IATA Economics font état d’une baisse du trafic passagers en 2009,
accompagnée d’une stagnation en 2010. Cependant, le trafic global devrait enregistrer une
progression importante à partir de 2011, à un rythme de croissance annuel moyen de 4,7%.
Il est cependant important de noter que l’évolution globale ne permet pas d’afficher les importantes
disparités qui subsistent entre les différentes régions du monde. En effet, alors qu’Eurocontrol prévoit
des prévisions globalement pessimistes pour l’Europe, les autres régions, principalement les marchés
émergents, affichent des taux de croissance bien plus élevés que la moyenne de 4,7% communiquée
par IATA Economics.
Afin de concrétiser ses ambitions commerciales, financières et économiques, l’Office National Des
Aéroports a mis en place un plan stratégique couvrant la période 2008-2012. La définition du nouveau
plan stratégique s’est appuyée sur 3 grands projets structurants qui comprennent (i) l’intégration à
l’espace européen, (ii) le développement de la plateforme aéroportuaire de Casablanca en tant que
hub international et (iii) la certification intégrée des principaux aéroports du pays selon le management
QSE (qualité, sécurité et environnement).
Le plan stratégique 2008-2012 s’accompagne d’un programme d’investissement dont le but est de
faire profiter l’ensemble du pays du développement du transport aérien en s’articulant autour de
4 thèmes majeurs :
- Intensifier l’offre aéroportuaire par la mise à disposition d’une infrastructure de qualité répondant
aux normes internationales de sûreté et de sécurité ;
- Améliorer la compétitivité logistique en développant une offre diversifiée et de qualité (passagers
et fret);
- Favoriser la mobilité du citoyen en s’inscrivant dans une démarche de développement durable ;
- Moderniser les modes d’intervention de l’établissement pour lui permettre d’accompagner le
développement projeté du secteur.
Par ailleurs, le plan de développement de l’ONDA s’appuie également sur le nouveau plan stratégique
2011-2016 dont les principales orientations sont les suivantes :
- Décliner la satisfaction client sur tous les processus de l'ONDA et intégrer les partenaires dans
une démarche qualité globale
- Passer d'une logique d'opérateur technique à une logique d'entreprise orientée performance:
efficacité commerciale et efficacité des processus de gestion ;
- Consolider et pérenniser la croissance par la capacité de l’Office à anticiper les changements,
adapter en conséquence l’offre de service et assurer une gestion maitrisée des risques inhérents
au secteur ;
- Agir pour le développement économique du Maroc par un accompagnement ciblé des stratégies
sectorielles nationales et de la politique de régionalisation ;
- Assurer la conformité de l’ONDA aux impératifs de Sûreté et Sécurité dans un contexte de
renforcement des exigences réglementaires internationales et nationales et dans un souci
d’excellence opérationnelle.
2. PERSPECTIVES DE L’ONDA
La stratégie de l’ONDA se base sur une dynamique commerciale forte encourageant la création de
nouvelles lignes aériennes à destination du Maroc, et d’autre part, sur le potentiel touristique du pays,
appuyé par le développement de l’accord de l’Open Sky et par les différents projets initiés par le
gouvernement.
En effet, le Maroc s'est engagé, depuis février 2004, dans une politique cadrée et transparente de
libéralisation de son ciel, qui a abouti à l'entrée en vigueur de l'accord d'Open Sky entre le Maroc et
l'Union Européenne (signé en décembre 2006). Les fruits de cette nouvelle politique aérienne se sont
rapidement faits sentir par :
- L’entrée de nouvelles compagnies aériennes (RyanAir, EasyJet, AirArabia…) ;
- La création des premières compagnies low cost marocaines dédiées au tourisme : Atlas Blue
suivie de Jet4you, Air Arabia, … ;
- La mise en place de partenariats avec les tours opérateurs intégrés des principaux pays
émetteurs pour le Maroc (France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Italie) pour la
densification de lignes prioritaires et la mise en place de nouvelles lignes notamment point à point
reliant les villes européennes et les destinations marocaines (Fès, Marrakech, Agadir, Tanger,
Nador, etc.).
Cette politique a été accompagnée par l'adoption de mesures incitatives telles que :
- La mise en place d'une nouvelle tarification en matière de taxes aéroportuaires favorisant
l'accroissement des fréquences aériennes programmées sur la destination «Maroc» et la création
de nouvelles liaisons aériennes vers le Maroc ;
- L'encouragement de la baisse des coûts de l'assistance au sol et la concession d'une deuxième
licence de handling (services d’assistance en escale) à un opérateur privé aux aéroports de
Casablanca (CMN), Marrakech (RAK) et Agadir (AGA) depuis fin 2004.
L'impact de cette libéralisation a été quasi immédiat sur le trafic aérien qui a enregistré des
réalisations considérables depuis les années 2000, et continue aujourd’hui de porter ses fruits.
C’est ainsi que la dynamique enregistrée ces dernières années permet à l’ONDA de projeter une
croissance forte sur son trafic aérien global malgré la crise internationale, avec une hausse des
principaux indicateurs de l’Office :
Evolution des principaux drivers du chiffre d’affaires de l’Office sur la période 2009-2012
TCAM09-12=10,4%
TCAM09-12=7,1%
162
162761
761
TCAM09-12=6,0%
138 694
58 639
TCAM09-12=6,2%
Source : ONDA
L’ONDA prévoit ainsi d’accueillir près de 18,0 millions de passagers en 2012, contre 13,4 millions
recensés en 2009, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 10,4% sur la période
considérée. L’année 2010, et plus particulièrement 2011, constituent les années de reprise d’une
croissance importante du trafic aérien après la crise internationale qui a affecté les compagnies
aériennes, aussi bien nationales qu’internationales.
Afin de se donner les moyens de ses ambitions, l’ONDA a lancé un vaste programme
d’investissement, visant à accroitre et à mettre à niveau ses capacités d’accueil afin de pouvoir
répondre favorablement à la demande prévisionnelle croissante.
Parmi les projets structurants de l’ONDA, nous pouvons citer :
- Le réaménagement et l’extension du terminal 1 de l’aéroport de Casablanca Mohammed V : ce
projet permettra de porter la superficie du terminal à 77 000 m² (contre 35 000 m² actuellement),
tout en augmentant la capacité de traitement du terminal à 7 millions de passagers par an. La
mise en service est prévue pour juillet 2011 ;
- La construction d’un nouveau terminal à l’aéroport d’Oujda Angad d’une superficie de 28 000
m² avec une capacité de traitement de 2,5 millions de passagers par an, accompagnée par la
mise en service d’une nouvelle piste d’envol de 3 000 mètres, ainsi que diverses infrastructures
associées. La mise en service est prévue dans le courant de l’année 2010 ;
- Le réaménagement et l’extension du terminal 1 de l’aéroport de Rabat Salé permettant
d’augmenter sa superficie à 16 000 m² pour une capacité de traitement de 2 millions de
passagers par an en 2010 ;
- La mise en service prévue en 2013 d’une nouvelle zone terminale à l’aéroport de Marrakech
Menara, avec une superficie de 45 000 m² et une importante capacité de traitement de 4,5
millions de passagers ;
- L’extension de l’aérogare de l’aéroport de Fès Saiss qui permettra de porter sa superficie à
25 200 m² avec une capacité de traitement atteignant 2 millions de passagers par an, pour une
mise en service prévue en juillet 2012 ;
- La construction de nouvelles installations terminales à l’aéroport d’Essaouira Mogador, avec
notamment une aérogare de 3 000 m² et une capacité de traitement de 300 000 passagers par
an. A noter que cet aéroport profite pleinement de l’ouverture depuis 2009 du Mazagan Beach
Resort dans la région d’El Jadida ;
- La construction d’une nouvelle zone civile à l’aéroport de Guelmim d’une superficie de 7 000
m² dont l’achèvement des travaux est prévu à fin 2010 ;
- Les aéroports d’Errachidia, de Ouarzazate et de Tan Tan, également concernés par des
programmes d’extension et de construction de nouvelles aérogares.
Toutes ces nouvelles infrastructures permettront à l’Office d’augmenter sa capacité de traitement
global dans le but de pouvoir absorber la hausse du trafic sur ses aéroports. Ces investissements sont
également accompagnés par un vaste programme de sureté et de sécurité visant à aligner l’Office aux
meilleurs standards internationaux, ainsi que par la mise à niveau des infrastructures existantes dans
le but de pouvoir accueillir le nouvel Airbus A380.
TCAM
En KDhs 2009 2010P 2011P 2012P
09-12
Production de l'exercice 2 370 073,6 2 541 700,0 2 791 050,1 3 041 454,8 8,7%
Ventes de biens et services 2 385 046,6 2 551 700,0 2 791 050,1 3 041 454,8 8,4%
produits
Variation stocks produits -14 973,0 -10 000,0 0,0 0,0 -100,0%
Consommations de l'exercice 471 536,7 643 500,0 662 330,0 681 784,9 13,1%
Achats consommés de
220 058,2 262 200,0 271 660,0 281 483,8 8,6%
matières et fournitures
Autres charges externes 251 478,5 381 300,0 390 670,0 400 301,1 16,8%
Valeur ajoutée 1 898 536,9 1 898 200,0 2 128 720,1 2 359 669,9 7,5%
Impôts et taxes 89 680,0 132 000,0 135 960,0 140 038,8 16,0%
Charges de personnel 516 672,0 636 000,0 667 800,0 701 190,0 10,7%
Excédent brut d'exploitation 1 292 184,9 1 130 200,0 1 324 960,1 1 518 441,1 5,5%
Résultat financier -79 159,1 -115 044,2 -209 300,2 -231 994,3 43,1%
Résultat courant 533 008,3 406 155,8 402 659,8 489 446,8 -2,8%
Résultat courant/CA 22,3% 15,9% 14,4% 16,1%
Résultat avant impôt 728 557,7 481 455,8 477 959,8 564 746,8 -8,1%
Impôt sur les sociétés 234 766,9 144 436,7 143 388,0 169 424,1 -10,3%
Résultat net 493 790,8 337 019,0 334 571,9 395 322,8 -7,1%
RN/CA 20,7% 13,2% 12,0% 13,0%
Source : ONDA
Redevances aéroportuaires 1 025 999,0 1 148 200,0 1 254 774,0 1 405 482,9 11,1%
Redevances de survol 972 064,0 1 010 000,0 1 144 101,1 1 224 188,1 8,0%
Redevances non
358 357,0 373 500,0 392 175,0 411 783,8 4,7%
aéronautiques
Redevances domaniales 81 284,0 84 700,0 88 935,0 93 381,8 4,7%
Redevances commerciales 249 154,0 209 800,0 220 365,0 231 458,3 -2,4%
Source : ONDA
TCAM09-12 =
+8,4%
Source : ONDA
Redevances aéronautiques
Les redevances aéronautiques enregistrent une progression annuelle moyenne sur la période 2009-
2012P de 9,6%, en ligne avec l’évolution du trafic passagers, des mouvements d’avions et des unités
de survol. Les redevances aéronautiques atteignent 2 629,7 MDhs en 2012P, et voient leur part dans
le chiffre d’affaires de l’Office légèrement progresser de 83,8% en 2009 à 86,5% à l’issue de la
période prévisionnelle.
Source : ONDA
Redevances extra-aéronautiques
Les redevances extra-aéronautiques progressent sur la période 2009-2012P à un rythme annuel
moyen de 4,7%, avec une hausse plus prononcée des redevances domaniales par rapport aux
redevances commerciales. La hausse globale s’explique par la mise à disposition aux
concessionnaires de nouveaux espaces grâce notamment à l’agrandissement du terminal de
l’aéroport de Rabat-Salé, la mise en service des terminaux de Marrakech et Oujda et la montée en
puissance des aéroports de l’Office. La baisse en 2010 des redevances commerciales s’explique par
un reclassement de près de 63 MDhs de redevances CUTE et de handling en autres redevances.
Vente lotissement Taouima
Selon le management de l’ONDA, 20 MDhs de chiffre d’affaires seront réalisés en 2010P sur le
reliquat des ventes relatives au lotissement Taouima.
Autres charges externes 251 478,5 381 300,0 390 670,0 400 301,1 16,8%
Valeur ajoutée 1 898 536,9 1 898 200,0 2 128 720,1 2 359 669,9 7,5%
Source : ONDA
Le taux de marge brute enregistre une baisse de 0,8 point en 2010P puis progresse sur l’horizon
prévisionnel pour atteindre le niveau de 2009 en 2012P. Le taux de valeur ajoutée enregistre une
variation parallèle, avec une baisse à 74,4% en 2010P avant d’atteindre 77,6% en 2012P.
Source : ONDA
Les efforts réalisés au niveau commercial permettent à l’Office d’accroitre durablement sa production
durant la période 2009-2012P. Cependant, cette appréciation du chiffre d’affaires s’accompagne par
la mise en service de nouvelles infrastructures terminales, notamment celles de Rabat-Salé et d’Oujda
(majoritairement en 2010P), ce qui entraine une hausse des charges de pièces de rechange pour le
matériel d’équipement et une augmentation des charges d’entretien.
L’année 2010P représente en fait le pic du cycle d’investissement de l’Office comme cela est présenté
plus bas. Par conséquent, l’exercice 2010P enregistre la mise en service d’un certain nombre
d’équipements et de nouveaux terminaux qui, d’une part, entraine la hausse des charges dites fixes,
et d’autre part, améliore la capacité d’accueil de l’Office. Cependant, cette capacité d’accueil n’est pas
immédiatement exploitée, le nombre de passagers progressant de manière plus linéaire sur la période
prévisionnelle, ce qui entraine en 2010P une chute de la valeur ajoutée et du taux associé. Le déficit
est progressivement comblé par l’appréciation de la productivité de l’Office du fait notamment de
l’arrivée d’un nombre croissant de passagers.
Source : ONDA
L’excédent brut d’exploitation (EBE) enregistre une baisse de 12,5% en 2010P à 1 130,2 MDhs avant
de s’apprécier en 2011P et 2012P pour atteindre 1 518,4 MDhs à l’issue de la période prévisionnelle.
Source : ONDA
Charges financières 103 576,0 149 850,8 244 662,9 262 817,9 36,4%
Charges financières diverses 103 576,0 144 323,3 136 557,9 154 712,9 14,3%
Résultat financier -79 159,1 -115 044,2 -209 300,2 -231 994,3 43,1%
Source : ONDA
Les produits financiers de l’Office représentent uniquement les gains de change et les produits de
placement de l’Office sur la période 2010-2012. Les gains de change sont estimés sur la base d’une
moyenne historique de 18 MDhs par an, tandis que les excédents de trésorerie sont placés sur le
marché monétaire.
Les charges financières sont pour leur part uniquement constituées des projections financières
relatives aux intérêts financiers des dettes de financement de l’Office et des charges relatives aux
déficits de trésorerie. La hausse des charges financières en 2010P trouve son origine dans (i) le
nouveau tirage de 781,2 MDhs de la dette BAD et par (ii) l’émission obligataire de 2,0 MMDhs objet de
la présente note d’information. En 2011P, un nouveau tirage de 1 076,5 MDhs sur la dette BAD et la
première année pleine relative à l’emprunt obligataire entraine une hausse des charges d’intérêt.
Enfin, un dernier tirage sur la dette BAD de 329,4 MDhs est effectué en 2012P. A noter cependant
qu’au cours de la période prévisionnelle, des remboursements sont effectués sur les dettes
historiques de l’Office.
Source : ONDA
Sur la période prévisionnelle, les produits non courants de l’Office sont uniquement constitués des
reprises sur subventions d’investissement, qui correspondent à la taxe aéroportuaire. Suite à
l’abrogation par la loi de finances 2008 du texte instituant l’avantage fiscal sur les provisions
d’investissement, aucune provision ni reprise n’est enregistrée sur la période 2010P-2012P.
Sur la période prévisionnelle, les charges non courantes comprennent uniquement les subventions
accordées par l’Office relatives à différentes associations sportives, qui évoluent de 6,0 MDhs en 2009
à 9,7 MDhs.
Impôt sur les sociétés 234 766,9 144 436,7 143 388,0 169 424,1 -10,3%
Résultat net 493 790,8 337 019,0 334 571,9 395 322,8 -7,1%
Source : ONDA
2. BILANS PRÉVISIONNELS
Le tableau suivant présente l’évolution attendue des principaux agrégats du bilan de l’ONDA :
ACTIF
Actif immobilisé 6 779 111,7 8 940 411,7 10 191 723,7 11 452 273,7 19,1%
Immobilisations brutes 12 260 660,7 15 030 960,7 16 995 272,7 19 052 822,7 15,8%
Ecart de conversion actif 18 893,8 18 893,8 18 893,8 18 893,8 0,0%
Amortissement cumulés -5 448 604,9 -6 057 604,9 -6 770 604,9 -7 567 604,9 11,6%
Provisions pour dépréciation -51 837,9 -51 837,9 -51 837,9 -51 837,9 0,0%
Actif circulant 2 072 106,7 1 570 997,1 1 097 551,0 981 775,5 -22,0%
Trésorerie actif 689 784,3 430 657,6 726 853,3 128 054,3 -43,0%
Total - Actif 9 541 002,6 10 942 066,3 12 016 128,0 12 562 103,5 9,6%
PASSIF
Capitaux propres 3 911 216,5 4 248 235,5 4 582 807,4 4 978 130,2 8,4%
Capitaux propres et assimilés 291 277,0 291 277,0 291 277,0 291 277,0 0,0%
Subventions d'investissement 291 277,0 291 277,0 291 277,0 291 277,0 0,0%
Provisions réglementées 0,0 0,0 0,0 0,0 N.S.
Dettes de financement 2 144 078,2 4 721 150,0 5 633 722,9 5 761 700,5 39,0%
Emprunts obligataires 0,0 2 000 000,0 2 000 000,0 2 000 000,0 N.S.
Autres dettes de financement 2 144 078,2 2 721 150,0 3 633 722,9 3 761 700,5 20,6%
Passif circulant 1 981 427,6 1 634 816,9 1 461 733,8 1 484 408,9 -9,2%
Total Passif 9 541 002,6 10 942 066,3 12 016 128,0 12 562 103,5 9,6%
Source : ONDA
Source : ONDA
L’actif immobilisé de l’Office affiche une importante progression sur la période 2009-2012P, passant
de 6 779,1 MDhs en 2009 à 11 452,3 MDhs en 2012P. Cette évolution s’explique essentiellement par
l’important programme d’investissement présenté ci-dessus, dont le montant brut total atteint
6 792,2 MDhs entre 2010P et 2012P.
Par conséquent, les immobilisations brutes progressent de 12 260,7 MDhs à fin 2009 à
19 052,8 MDhs en 2012P sous l’effet de l’investissement. Parallèlement, la hausse des
immobilisations entraine la progression des amortissements cumulés qui atteignent 7 567,6 MDhs à
fin 2012P.
Les écarts de conversion actif et les provisions pour dépréciation des immobilisations demeurent
stables sur la période considérée.
b. Actif circulant
L’actif circulant baisse à un rythme moyen de 22,0% par an sur la période 2009-2012P, évoluant de
2 072,1 MDhs en 2009 à 981,8 MDhs à l’issue de la période prévisionnelle.
Cette amélioration s’explique notamment par (i) les conventions mises en place par l’Office avec
Eurocontrol et IATA et (ii) l’effort de recouvrement engagé par l’ONDA auprès de tous ses clients qui
permettant au poste « Clients et comptes rattachés » d’enregistrer une diminution annuelle moyenne
de près de 18,7% sur la période considérée. Par ailleurs, l’évolution des créances clients prend en
considération l’amélioration certaine de la situation financière de la compagnie nationale RAM, client
et créancier important de l’Office.
Les stocks demeurent quant à eux relativement stables sur la période prévisionnelle et représentent le
stock de fonctionnement normatif de l’Office.
La baisse du résultat net prévisionnel 2010P par rapport à 2009 entraine une diminution du poste État
suite à la constatation d’un acompte pour IS moins important qu’à fin 2009. Ce poste diminue par la
suite pour enregistre une baisse annuelle moyenne de 11,4% sur la période 2009-2012P.
Les autres créances enregistrent une diminution annuelle moyenne de 49,3% sur la période
prévisionnelle.
Enfin, les écarts de conversion actif et les provisions pour dépréciation de l’actif circulant sont estimés
stables sur toute la période prévisionnelle.
c. Trésorerie actif
La levée de nouvelles dettes de financement et la baisse de l’actif circulant durant la période
prévisionnelle entraine un excédent de trésorerie durant la période prévisionnelle où la trésorerie actif
atteint 128,1 MDhs en 2012P, et ce malgré l’effort d’investissement.
Capital social 1 416 661,8 1 416 661,8 1 416 661,8 1 416 661,8 0,0%
Report à nouveau 29 760,7 29 760,7 29 760,7 29 760,7 0,0%
Résultats nets en instance
1 971 003,1 2 464 793,9 2 801 813,0 3 136 807,9 16,8%
d'affectation
Résultat net de l'exercice 493 790,8 337 019,0 334 994,9 395 754,8 -7,1%
Capitaux propres et
291 277,0 291 277,0 291 277,0 291 277,0 0,0%
assimilés
Dettes financières à long
2 144 078,2 4 721 150,0 5 633 722,9 5 761 700,5 39,0%
terme
Emprunts obligataires 0,0 2 000 000,0 2 000 000,0 2 000 000,0 N.S.
Autres dettes de financement 2 144 078,2 2 721 150,0 3 633 722,9 3 761 700,5 20,6%
Provisions pour risques et
29 903,0 29 903,0 29 903,0 29 903,0 0,0%
charges
Ecart de conversion -Passif 16 684,0 16 684,0 16 684,0 16 684,0 0,0%
Total 6 393 158,6 9 307 249,5 10 554 817,3 11 078 549,7 20,1%
Capitaux propres 3 911 216,5 4 248 235,5 4 582 807,4 4 978 130,2 8,4%
Capital social 1 416 661,8 1 416 661,8 1 416 661,8 1 416 661,8 0,0%
Réserve légale 0,0 24 689,5 41 540,5 58 269,1 N.S.
Capitaux propres et
291 277,0 291 277,0 291 277,0 291 277,0 0,0%
assimilés
Dettes financières à long
2 144 078,2 4 721 150,0 5 633 722,9 5 761 700,5 39,0%
terme
Emprunts obligataires 0,0 2 000 000,0 2 000 000,0 2 000 000,0 N.S.
Autres dettes de financement 2 144 078,2 2 721 150,0 3 633 722,9 3 761 700,5 20,6%
Provisions pour risques et
29 903,0 29 903,0 29 903,0 29 903,0 0,0%
charges
Ecart de conversion ‐Passif 16 684,0 16 684,0 16 684,0 16 684,0 0,0%
Source : ONDA
Capitaux propres
L’augmentation des capitaux propres de l’Office sur la période prévisionnelle s’explique exclusivement
par la contribution de la capacité bénéficiaire de l’ONDA et l’absence de distribution de dividendes.
Par conséquent, les capitaux propres de l’Office augmentent de 3 911,2 MDhs en 2009 à
4 978,1 MDhs à l’issue de l’horizon prévisionnel. Le business plan prend en compte la constitution
d’une éventuelle réserve légale à partir de l’exercice 2010P.
Pool BMCE, BCP, ATW 107 500,0 67 500,0 105 000,0 280 000,0
Trésorerie nette 204 118,2 163 927,1 201 392,4 569 437,7
Source : ONDA
f. Trésorerie passif
Etant donné les excédents de trésorerie dégagés par l’Office sur la période prévisionnelle, la
trésorerie passif est nulle sur ces exercices.
Actif immobilisé net 6 779 111,7 8 940 411,7 10 191 723,7 11 452 273,7 19,1%
Fonds de roulement -385 953,1 366 837,8 362 670,6 -374 579,1 -1,0%
Actif circulant 2 072 106,7 1 570 997,1 1 097 551,0 981 775,5 -22,0%
Passif circulant 1 981 427,6 1 634 816,9 1 461 733,8 1 484 408,9 -9,2%
Besoin en fonds de
90 679,1 -63 819,8 -364 182,7 -502 633,4 N.S.
roulement
Trésorerie nette -476 632,1 430 657,6 726 853,3 128 054,3 N.S.
Source : ONDA
Fonds de roulement
Suite aux tirages de dettes en 2010P et 2011P, le fonds de roulement évolue positivement avant
d’atteindre -374,6 MDhs en 2012P. Le renforcement des capitaux permanents, induit notamment par
une consolidation des capitaux propres générée par la capacité bénéficiaire de l’Office et la levée de
dettes financières sur la période prévisionnelle, ne permet cependant pas d’absorber la hausse de
l’actif immobilisé net suite à la mise en place de l’important programme d’investissement.
Besoin en fonds de roulement
Source : ONDA
Positif en 2009 mais négatif sur la période 2010P-2012P, le besoin en fonds de roulement de l’Office
est optimisé sur l’horizon prévisionnel, évoluant de 90,7 MDhs en 2009 à -502,6 MDhs en 2012P
grâce à, d’une part, l’effort de recouvrement initié par l’Office, et d’autre part, des délais de règlement
plus courts mais toujours favorables.
Trésorerie nette
Positive sur la période prévisionnelle grâce notamment à la levée de nouvelles dettes de financement
et la baisse du BFR, la trésorerie nette de l’Office diminue à 128,9 MDhs en 2012P suite à l’effort
d’investissement.
Le tableau suivant présente l’évolution des flux de trésorerie de l’ONDA sur la période prévisionnelle :
Dotations d'exploitations 552 538,3 609 000,0 713 000,0 797 000,0 13,0%
Dotations financières 2 403,4 - - - -100,0%
Dotations non courantes 39 494,2 - - - -100,0%
Reprises d'exploitation - - - - N.S.
Reprises financières -1 613,4 - - - -100,0%
Reprises non courantes -247 759,7 -85 000,0 -85 000,0 -85 000,0 -30,0%
VNA des actifs cédés - - - - N.S.
Produits des cessions d'immobilisations - - - - N.S.
Capacité d'autofinancement 838 853,6 861 019,0 962 571,9 1 107 322,8 9,7%
Variation du besoin en fonds de
188 250,2 -154 498,8 -300 362,9 -138 450,7 N.S.
roulement
Flux net de trésorerie - activité 650 603,4 1 015 517,9 1 262 934,8 1 245 773,5 N.S.
Investissements -1 859 763,1 -2 770 300,0 -1 964 312,0 -2 057 550,0 3,4%
Réduction d'immobilisations corporelles - - - - N.S.
Cession d'immobilisations - - - - N.S.
Augmentation des créances immobilisées -1 591,8 - - - -100,0%
Récupérations sur créances immobilisées 821,5 - - - -100,0%
Flux net de trésorerie - investissement -1 860 533,4 -2 770 300,0 -1 964 312,0 -2 057 550,0 3,4%
Variation de trésorerie -470 811,0 907 289,7 296 195,7 -598 799,0 8,3%
Trésorerie d'ouverture -5 821,2 -476 632,1 430 657,6 726 853,3 N.S.
Trésorerie de clôture -476 632,1 430 657,6 726 853,3 128 054,3 N.S.
Source : ONDA
Les flux de trésorerie liés à l’activité enregistrent une progression de 24,4% annuellement sur la
période 2009-2012P pour atteindre 1 245,8 MDhs à l’issue de la période prévisionnelle. Cette
appréciation s’explique par (i) l’amélioration de la capacité d’autofinancement de l’Office et par (ii)
l’optimisation du besoin en fonds de roulement de l’ONDA.
Les flux de trésorerie liés aux investissements sont uniquement impactés par le programme
d’investissement de l’ONDA sur l’Office, qui totalisent 6 792,2 MDhs sur la période 2010P-2012P. A
noter qu’aucune cession d’immobilisation n’a lieu durant la période prévisionnelle.
Les flux nets liés aux opérations de financement enregistrent une forte augmentation en 2010P suite
aux tirages sur la dette conclue avec la BAD et sous l’effet de l’émission obligataire objet de la
présente note d’informations, avant de s’effriter à partir de 2011P.
Globalement, les tirages de nouvelles dettes de financement en 2010P et 2011P, combinés à
l’amélioration du BFR et le maintien d’une capacité d’autofinancement positive permettent de créer un
excédent de trésorerie sur la période prévisionnelle. Des tirages de dettes moins importants en 2012P
et un programme d’investissement conséquent entrainent une baisse de la trésorerie nette de l’Office
qui se creuse ainsi à 128,1 MDhs.
L’Office National Des Aéroports considère que les facteurs de risques exposés dans la
présente partie peuvent affecter sa capacité à respecter ses obligations au titre de la présente
émission obligataire. Ces facteurs constituent un ensemble d’éventualités et peuvent, à ce
titre, se réaliser comme ils peuvent ne pas se réaliser. L’Office n’exprime par conséquent
aucune opinion sur la probabilité de leur survenance.
L’ONDA considère que les facteurs de risques exposés dans la présente partie représentent
les principaux risques inhérents à la souscription des obligations objet de la présente note
d’information. Toutefois, l’Office pourrait se trouver dans l’incapacité de respecter ses
obligations au titre de la présente émission obligataire pour d’autres raisons. Par conséquent,
l’Office ne considère pas la présentation des dits facteurs de risques comme étant exhaustive.
L’Office évolue dans un environnement se caractérisant notamment par (i) une forte
dépendance à la conjoncture internationale, (ii) une ouverture du marché à de nouveaux
concurrents tels d’autres moyens de transport, et enfin (iii) une évolution du cadre
réglementaire.
Le chiffre d’affaires de l’Office dépend en grande partie de l’évolution du trafic aérien, soit directement
comme c’est le cas pour les redevances aéroportuaires qui dépendent du nombre de passagers et de
mouvements d’avions, soit indirectement comme c’est le cas pour les activités commerciales et les
parkings. Or le trafic aérien est lui-même fonction de facteurs tels que la conjoncture économique
nationale ou mondiale. Une dégradation des conditions économiques, surtout si elle venait à se
prolonger, pourrait avoir un impact direct sur le volume de trafic ou l’activité des compagnies
aériennes et par conséquent sur le chiffre d’affaires et la situation financière de l’Office.
Les activités de transport aérien sont soumises à une réglementation environnementale stricte,
notamment en matière de nuisances sonores, de qualité de l’air, de protection des eaux et de gestion
des déchets. Ce constat est renforcé par la signature de l’accord OpenSky par le Maroc qui contraint
l’ONDA à se conformer aux exigences internationales. Le durcissement des différentes
réglementations pourrait entraîner des dépenses supplémentaires pour l’Office afin de se mettre en
conformité avec ces évolutions réglementaires, ou imposer de nouvelles restrictions d’utilisation
d’équipements ou d’installations.
Le contexte politique et sanitaire marocain et mondial, la survenance d’une épidémie ou la crainte que
celle-ci puisse se produire, comme cela avait été le cas lors de l’épidémie du Syndrome Respiratoire
Aigu Sévère (SRAS) en 2003, ou encore lors des crises plus récentes relatives à la grippe aviaire et la
grippe H1N1, sont susceptibles d’avoir un effet négatif sur le trafic entraînant une baisse des recettes
et pourraient générer des coûts élevés liés aux mesures d’ordre sanitaire.
Un attentat terroriste, qu’il survienne au Maroc ou à l’étranger, serait de nature à réduire le niveau du
trafic aérien pour une période indéterminée, comme après les attentats du 11 septembre 2001 à New
York, ou les attentats de Casablanca en mai 2003 ou plus récemment l’attentat manqué par le
terroriste nigérien Abdulmutallab sur un vol Amsterdam - Détroit. Si ce risque survenait sur l’une des
plates-formes gérées par l’ONDA, l’aéroport concerné pourrait être totalement ou partiellement fermé.
En outre, il existerait un risque que les victimes d’actes terroristes cherchent à obtenir réparation
auprès de l’Office en mettant en cause sa responsabilité.
Par ailleurs, les mesures de sûreté pourraient être renforcées à la suite d’un acte terroriste ou d’une
augmentation de la menace, augmentant la gêne occasionnée aux passagers, réduisant les capacités
d’accueil des plateformes, accroissant les dépenses de sûreté de l’Office et entraînant une révision du
programme d’investissement.
L’ONDA, et plus particulièrement l’aéroport de Casablanca Mohammed V est en concurrence avec les
autres grands aéroports internationaux spécialisés dans les plates-formes de correspondance (hub).
Cette concurrence pourrait se renforcer à travers le développement de nouvelles plates-formes de hub
majeures.
Par ailleurs, les transporteurs aériens clients de l’ONDA, et plus particulièrement ceux opérant sur les
liaisons nationales, se trouvent en concurrence avec d’autres modes de transport, notamment le train
dont la modernisation est en cours avec des livraisons escomptées de trains à grande vitesse dans
les prochaines années.
L’ONDA s’est engagé dans des investissements importants, notamment dans le cadre du programme
pluriannuel 2008-2012. Compte tenu de la durée que requièrent la construction et la mise en service
d’infrastructures complexes, les investissements doivent être planifiés plusieurs années avant la mise
en service de l’installation correspondante. Pour une nouvelle aérogare, on estime par exemple qu’il
faut entre quatre et six ans entre le démarrage des études et la mise en service. La longueur du cycle
d’investissement fait peser des risques sur le retour attendu des investissements passés ou futurs,
notamment si la croissance du trafic aérien s’avérait ralentie par rapport aux hypothèses retenues lors
de la planification, ou si les stratégies des compagnies aériennes en termes de calendrier de livraison
ou de type d’avions venaient à évoluer significativement.
La complexité des infrastructures de l’ONDA pourrait être source de retards importants dans leur
construction et mise en service ou pourrait provoquer des dépassements significatifs de budget. De
tels retards pourraient également avoir un impact négatif sur la croissance envisagée des capacités
des plates-formes de l’Office et engendrer des surcoûts d’exploitation.
L’ONDA peut également être amené à supporter les conséquences financières de malfaçons affectant
les ouvrages réalisés pour son compte.
Enfin, si les technologies utilisées par les acteurs du marché aérien évoluent, l’Office pourrait se voir
contraint de modifier significativement ses installations.
L’ONDA est soumis à un certain nombre d’obligations destinées soit à protéger le public accueilli sur
ses plateformes soit à réduire tout risque d’accident sur ses plateformes. A ce titre, on peut
notamment distinguer quatre catégories d’obligations et en conséquence de risques auxquels est
confronté l’Office:
- L’ONDA doit mettre à la disposition des compagnies aériennes des installations en bon état de
fonctionnement. Un dysfonctionnement ou un retard dans la mise en service pourrait avoir un
effet négatif sur les relations avec les compagnies aériennes, sur l’image de l’Office ou sur ses
résultats ;
- L’Office est confronté au risque d’interruption temporaire de l’exploitation aéroportuaire, en
particulier en cas de mauvaises conditions météorologiques, de mouvements sociaux, de
défaillances techniques ou d’événements d’ordre politique. Outre l’impact qu’une telle fermeture
peut avoir sur le trafic aérien, et par conséquent sur les revenus de l’Office, ces événements font
souvent l’objet d’une forte médiatisation. Une fermeture prolongée d’un ou plusieurs aéroports de
l’ONDA pourrait ainsi avoir un impact négatif sur l’image de l’Office en terme de qualité de
services ;
- Au même titre que toute autre entreprise recevant du public, l’ONDA est tenu de mettre en place
un certain nombre de mesures destinées à la protection du public : sécurité contre l’incendie des
espaces recevant du public, aménagement des parcs et accès dans le respect du code de la
route et des règles de sécurité routière, accessibilité des installations pour les personnes
handicapées et les personnes à mobilité réduite, etc.,
- En tant que gestionnaire d’aéroports, l’ONDA est tenu de mettre en place un certain nombre de
mesures spécifiques aux activités aéronautiques : maintenance, aménagement et surveillance
des aires aéronautiques, services de sauvetage et de lutte contre les incendies, contrôle
d’adhérence et de taux de glissance des pistes etc.
Dépendant fortement du trafic passagers, les revenus liés à l’activité commerciale sont également
impactés par certaines décisions indépendantes de l’Office. Peuvent être citées notamment les
politiques sanitaires tendant à limiter la consommation du tabac et des alcools qui peuvent impacter
négativement les revenus liées aux activités de duty free.
5. RISQUE DE CHANGE
L’ONDA perçoit la majorité de son chiffre d’affaires en devises étrangère, majoritairement en Euros.
Par ailleurs, l’Office règle une partie de ses achats en devises, il s’agit notamment des prestations de
maintenance de certains de ses équipements.
Aucune couverture spécifique n’est utilisée pour limiter le risque de change. Cependant, la structure
des revenus et des charges de l’Office, ainsi que l’utilisation de lignes de crédit en devises pour
financer certains investissements permettent à l’ONDA de limiter son risque de change.
6. RISQUE DE RECOUVREMENT
Par la nature de son activité, l’ONDA est exposé de manière significative au risque de recouvrement,
notamment concernant les redevances de survol perçus par l’Office.
Pour couvrir les éventuels risques de recouvrement, l’ONDA a mis en place deux conventions avec
IATA et Eurocontrol pour une mission de recouvrement, ces dernières institutions internationales
possédant une emprise financière sur la majorité des compagnies aériennes clientes de l’Office.
7. RISQUE FISCAL
Un risque fiscal a été détecté par l’ONDA concernant la comptabilisation du montant versé par la CDG
au titre du transfert des activés de l’aéroport de Benslimane. Ce risque a cependant entièrement été
provisionné dans les comptes de l’Office en 2008 par une provision de 105,2 MDhs et en 2009 par un
complément de 4,7 MDhs.
Une mission de l’inspection générale des finances sur l’Office est en cours. A ce jour, aucune
conclusion ni rapport n’ont été publiés.
Par la nature de son activité, l’ONDA est soumise à un risque de défaillance de son système de
contrôle interne qui pourrait impacter négativement la structure de charge de l’Office et pourrait
également l’exposer à des incidences fiscales et/ou juridiques.
Cependant, le management de l’Office a entrepris de mettre en place de nouvelles procédures de
gouvernance permettant une bonne gestion et plus de transparence et d’efficacité, aussi bien sur le
plan financier que sur le plan de la réalisation des projets et concernent notamment :
- L’instauration, en concertation avec la Direction Générale, d’une nouvelle procédure pour les
appels d’offres soumis à la pondération technico-financière en exigeant l’annonce des notes
techniques avant l’ouverture des plis financiers et ce, pour plus de transparence vis-à-vis des
soumissionnaires ;
- L’instruction de tous les dossiers stratégiques de l’ONDA notamment ceux qui ont trait aux
réunions du Comité de Direction et du Conseil d’Administration, aux prévisions budgétaires et
aux travaux du Comité d’Audit ;
- La création d’une Direction de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion ;
- La mise en place d’une structure de suivi des grands projets ;
- La mise en place, pour la conduite des grands chantiers, d’un cadre de pilotage à moyen terme,
tous les 5ans, qui sera présenté au prochain Conseil.
L’Office fait l’objet d’un contrôle fiscal conduit par la Direction Générale des Impôts de Casablanca
depuis Avril 2010. A ce jour, aucune notification de redressement n’a été reçue.
Partie IX - ANNEXES
a. Bilan 2007*
Net exercice
Brut Amort. et prov. Net
précédent
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 142 295 562 124 412 982 17 882 580 19 792 498
* Frais préliminaires - - - -
* Charges à repartir sur plusieurs exercices 142 295 562 124 412 982 17 882 580 19 792 498
* Primes de remboursement des obligations - - - -
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 53 430 344 43 086 774 10 343 570 13 063 146
* Immobilisation en recherche et développement - - - -
* Brevets, marques, droits et valeurs similaires 51 996 394 43 086 774 8 909 620 11 629 196
* Fonds commercial - - - -
* Autres immobilisations incorporelles 1 433 950 - 1 433 950 1 433 950
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 8 633 139 751 4 376 021 568 4 257 118 183 3 093 586 743
* Terrains 2 991 861 - 2 991 861 2 991 861
* Constructions 3 613 132 113 1 699 929 757 1 913 202 355 1 232 423 288
* Installations techniques, matériel et outillage 3 116 621 461 2 181 797 818 934 823 643 693 450 675
* Matériel transport 342 435 817 272 998 809 69 437 008 85 033 841
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 287 481 750 213 685 842 73 795 908 61 757 611
divers - - - -
* Autres immobilisations corporelles 7 609 342 7 609 342 - -
* Immobilisations corporelles en cours 1 262 867 407 - 1 262 867 407 1 017 929 467
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 20 724 505 5 406 374 15 318 131 15 999 337
* Prêts immobilisés 2 849 080 1 313 956 1 535 124 2 660 930
* Autres créances financières 11 450 425 4 092 418 7 358 007 7 338 407
* Titres de participation 6 425 000 - 6 425 000 6 000 000
* Autres titres immobilisés - - - -
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E) 24 227 869 - 24 227 869 13 596 014
* Diminution des créances immobilisées - - - -
* Augmentation des dettes financières 24 227 869 - 24 227 869 13 596 014
TOTAL I (A+B+C+D+E) 8 873 818 030 4 548 927 698 4 324 890 332 3 156 037 738
STOCKS (F) 149 395 467 576 647 148 818 819 204 042 036
* Marchandises 230 251 230 251 - -
* Matières et fournitures, consommables 35 737 472 346 397 35 391 075 35 244 227
* Produits en cours 6 265 721 - 6 265 721 6 265 721
* produits intermédiaires et produits résiduels - - - -
* Produits finis 107 162 022 - 107 162 022 162 532 087
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 1 589 793 437 430 936 898 1 158 856 539 1 024 858 795
* Fournis. débiteurs, avances et acomptes 48 160 564 3 523 796 44 636 769 52 065 109
* Clients et comptes rattachés 1 098 761 549 412 138 672 686 622 877 738 401 955
* Personnel 9 592 229 75 590 9 516 639 8 924 923
* Etat 360 245 416 - 360 245 416 211 307 998
* Comptes d'associés - - - -
* Autres débiteurs 60 474 224 15 198 841 45 275 384 214 551
* Comptes de régularisation-Actif 12 559 455 - 12 559 455 13 944 259
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H) - - - -
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF ( I ) - - - -
. (Eléments circulants) - - - -
TOTAL II ( F+G+H+I ) 1 739 188 903 431 513 545 1 307 675 358 1 228 900 831
TOTAL GENERAL I+II+III 11 366 917 997 4 980 441 243 6 386 476 753 5 786 013 794
Excercice
Exercice
précédent
CAPITAUX PROPRES
* Capital social ou personnel (1) 1 416 661 817 1 416 661 817
* Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé - -
* Prime d'émission, de fusion, d'apport - -
* Ecarts de réévaluations - -
* Réserve légale - -
* Autres réserves - -
* Report à nouveau (2) 29 760 748 29 760 748
* Résultat nets en instance d'affectation (2) 538 173 916 286 150 136
* Résultat net de l'exercice (2) 574 097 654 252 023 780
Total des capitaux propres
(A) 2 558 694 135 1 984 596 481
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 603 169 200 497 238 503
* Subvention d'investissement 252 263 305 231 122 122
* Provisions réglementées 350 905 895 266 116 381
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 35 290 029 27 605 225
* Provisions pour risques 24 280 817 13 596 013
* Provisions pour charges 11 009 212 14 009 212
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (E) 10 074 252 3 959 543
* Augmentation des créances immobilisées - -
* Diminution des dettes de financement 10 074 252 3 959 543
Total 4 368 065 125 3 639 433 104
I(A+B+C+D+E)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 1 332 791 570 1 060 627 467
* Fournisseurs et comptes rattachés 373 724 678 368 051 822
* Clients créditeurs, avances et acomptes 55 095 394 68 779 874
* Personnel 50 833 069 40 607 846
* Organisme sociaux 26 358 535 33 479 139
* Etat 166 864 747 210 697 397
* Comptes d'associés - -
* Autres créanciers 266 049 183 323 020 098
* Comptes de regularisation passif 393 865 964 15 991 292
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 76 325 134 81 624 632
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Eléments circulants) (H) 28 639 695 22 772 373
Total II (F+G+H) 1 437 756 399 1 165 024 472
TRESORERIE-PASSIF
* Crédits d'escompte - -
* Crédits de trésorerie - -
* Banques de régularisation 580 655 229 981 556 217
Total III 580 655 229 981 556 217
b. Bilan 2008*
Net exercice
Brut Amort. et prov. Net
précédent
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 154 278 650 137 826 888 16 451 763 - 17 882 580
* Frais préliminaires - - - --
* Charges à repartir sur plusieurs exercices 154 278 650 137 826 888 16 451 763 - 17 882 580
* Primes de remboursement des obligations - - - --
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 62 815 287 48 099 218 14 716 069 - 10 343 570
* Immobilisation en recherche et développement - - - --
* Brevets, marques, droits et valeurs similaires 59 315 603 48 099 218 11 216 385 - 8 909 620
* Fonds commercial - - - --
* Autres immobilisations incorporelles 3 499 684 - 3 499 684 - 1 433 950
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 10 194 987 981 4 834 002 904 5 360 985 077 - 4 257 118 183
* Terrains 2 991 861 - 2 991 861 - 2 991 861
* Constructions 4 632 170 667 1 916 970 358 2 715 200 309 - 1 913 202 355
* Installations techniques, matériel et outillage 3 353 543 819 2 375 847 651 977 696 168 - 934 823 643
* Matériel transport 351 706 905 299 203 889 52 503 016 - 69 437 008
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 327 591 811 234 371 664 93 220 147 - 73 795 908
divers - - - --
* Autres immobilisations corporelles 7 609 342 7 609 342 - --
* Immobilisations corporelles en cours 1 519 373 577 - 1 519 373 577 - 1 262 867 407
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 20 435 607 5 534 972 14 900 635 - 15 318 131
* Prêts immobilisés 2 559 042 1 442 554 1 116 488 - 1 535 124
* Autres créances financières 11 451 565 4 092 418 7 359 147 - 7 358 007
* Titres de participation 6 425 000 - 6 425 000 - 6 425 000
* Autres titres immobilisés - - - --
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E) 18 006 174 - 18 006 174 - 24 227 869
* Diminution des créances immobilisées - - - --
* Augmentation des dettes financières 18 006 174 - 18 006 174 - 24 227 869
TOTAL I (A+B+C+D+E) 10 450 523 699 5 025 463 981 5 425 059 718 - 4 324 890 332
STOCKS (F) 113 849 825 544 770 113 305 055 - 148 818 819
* Marchandises 230 251 230 251 - --
* Matières et fournitures, consommables 36 947 147 314 519 36 632 628 - 35 391 075
* Produits en cours 6 265 721 - 6 265 721 - 6 265 721
* produits intermédiaires et produits résiduels - - - --
* Produits finis 70 406 706 - 70 406 706 - 107 162 022
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 2 033 658 745 467 155 539 1 566 503 206 - 1 158 856 539
* Fournis. débiteurs, avances et acomptes 43 414 657 3 523 796 39 890 861 - 44 636 769
* Clients et comptes rattachés 1 403 432 651 448 350 032 955 082 619 - 686 622 877
* Personnel 8 706 536 82 871 8 623 666 - 9 516 639
* Etat 526 294 799 - 526 294 799 - 360 245 416
* Comptes d'associés - - - --
* Autres débiteurs 41 283 406 15 198 841 26 084 566 - 45 275 384
* Comptes de régularisation-Actif 10 526 696 - 10 526 696 - 12 559 455
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H) - - - --
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF ( I ) 112 838 - 112 838 --
. (Eléments circulants)
TOTAL II ( F+G+H+I ) 2 147 621 408 467 700 309 1 679 921 099 - 1 307 675 358
TOTAL GENERAL I+II+III 13 312 404 407 5 493 164 290 7 819 240 117 - 6 386 476 753
Excercice
Exercice
précédent
CAPITAUX PROPRES
* Capital social ou personnel (1) 1 416 661 817 1 416 661 817
* Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé - -
* Prime d'émission, de fusion, d'apport - -
* Ecarts de réévaluation - -
* Réserve légale - -
- -
* Autres réserves - -
* Report à nouveau (2) 29 760 748 29 760 748
* Résultat nets en instance d'affectation (2) 1 112 271 570 538 173 916
* Résultat net de l'exercice (2) 858 731 511 574 097 654
Total des capitaux propres
3 417 425 646 2 558 694 135
(A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 453 740 122 603 169 200
* Subvention d'investissement 262 319 638 252 263 305
* Provisions réglementées 191 420 484 350 905 895
- -
- -
- -
DETTES DE FINANCEMENT (C) 1 420 071 517 1 160 837 509
* Emprunts obligataires - -
* Autres dettes de financement 1 420 071 517 1 160 837 509
- -
- -
- -
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 29 015 385 35 290 029
* Provisions pour risques 18 006 173 24 280 817
* Provisions pour charges 11 009 212 11 009 212
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (E) 1 414 761 10 074 252
* Augmentation des créances immobilisées - -
* Diminution des dettes de financement 1 414 761 10 074 252
Total
5 321 667 431 4 368 065 125
I(A+B+C+D+E)
- -
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 1 588 219 551 1 332 791 570
* Fournisseurs et comptes rattachés 654 379 628 373 724 678
* Clients créditeurs, avances et acomptes 115 312 883 55 095 394
* Personnel 55 646 884 50 833 069
* Organisme sociaux 30 574 666 26 358 535
* Etat 241 828 788 166 864 747
* Comptes d'associés - -
* Autres créanciers 469 606 919 266 049 183
* Comptes de regularisation passif 20 869 782 393 865 964
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 188 259 069 76 325 134
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Elements circulants) (H) 1 013 612 28 639 695
Total II (F+G+H) 1 777 492 232 1 437 756 399
- -
TRESORERIE-PASSIF - -
* Crédits d'escompte - -
* Crédits de trésorerie - -
* Banques de régularisation 720 080 454 580 655 229
Total III 720 080 454 580 655 229
- -
TOTAL GENERAL I+II+III 7 819 240 117 6 386 476 753
(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiaire (+). déficitaire (-)
c. Bilan 2009*
Net exercice
Brut Amort. et prov. Net
précédent
IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS (A) 121 888 449 45 294 223 76 594 225 - 16 451 763
* Frais préliminaires - - - --
* Charges à repartir sur plusieurs exercices 121 888 449 45 294 223 76 594 225 - 16 451 763
* Primes de remboursement des obligations - - - --
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 87 502 607 61 704 672 25 797 935 - 14 716 069
* Immobilisation en recherche et développement - - - --
* Brevets, marques, droits et valeurs similaires 84 002 923 61 704 672 22 298 251 - 11 216 385
* Fonds commercial - - - --
* Autres immobilisations incorporelles 3 499 684 - 3 499 684 - 3 499 684
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 12 030 063 766 5 388 006 547 6 642 057 219 - 5 360 985 077
* Terrains 20 525 305 - 20 525 305 - 2 991 861
* Constructions 5 573 133 686 2 165 790 385 3 407 343 302 - 2 715 200 309
* Installations techniques, matériel et outillage 3 795 703 832 2 622 581 300 1 173 122 532 - 977 696 168
* Matériel transport 364 699 574 323 829 355 40 870 219 - 52 503 016
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements 351 164 072 268 196 165 82 967 907 - 93 220 147
divers - - - --
* Autres immobilisations corporelles 7 609 342 7 609 342 - --
* Immobilisations corporelles en cours 1 917 227 954 - 1 917 227 954 - 1 519 373 577
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 21 205 857 5 437 354 15 768 503 - 14 900 635
* Prêts immobilisés 3 327 492 1 344 936 1 982 555 - 1 116 488
* Autres créances financières 11 453 365 4 092 418 7 360 947 - 7 359 147
* Titres de participation 6 425 000 - 6 425 000 - 6 425 000
* Autres titres immobilisés - - - --
ECARTS DE CONVERSION -ACTIF (E) 18 893 784 - 18 893 784 - 18 006 174
* Diminution des créances immobilisées - - - --
* Augmentation des dettes financières 18 893 784 - 18 893 784 - 18 006 174
TOTAL I (A+B+C+D+E) 12 279 554 463 5 500 442 797 6 779 111 666 - 5 425 059 718
- - - --
STOCKS (F) 100 050 159 1 484 582 98 565 577 - 113 305 055
* Marchandises 230 251 230 251 - --
* Matières et fournitures, consommables 38 120 509 1 254 331 36 866 178 - 36 632 628
* Produits en cours 6 265 721 - 6 265 721 - 6 265 721
* produits intermédiaires et produits résiduels - - - --
* Produits finis 55 433 678 - 55 433 678 - 70 406 706
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 2 565 105 861 593 672 445 1 971 433 416 - 1 566 503 206
* Fournis. débiteurs, avances et acomptes 41 683 511 3 523 796 38 159 715 - 39 890 861
* Clients et comptes rattachés 1 445 134 449 574 866 937 870 267 511 - 955 082 619
* Personnel 9 083 468 82 871 9 000 597 - 8 623 666
* Etat 971 415 028 - 971 415 028 - 526 294 799
* Comptes d'associés - - - --
* Autres débiteurs 87 542 053 15 198 841 72 343 212 - 26 084 566
* Comptes de régularisation-Actif 10 247 353 - 10 247 353 - 10 526 696
TITRES VALEURS DE PLACEMENT ( H) - - - --
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF ( I ) 2 107 670 - 2 107 670 - 112 838
. (Eléments circulants) - - - --
TOTAL II ( F+G+H+I ) 2 667 263 690 595 157 026 2 072 106 663 - 1 679 921 099
- - - --
* Chéques et valeurs à encaisser 7 970 459 - 7 970 459 - 3 182 682
* Banques, TG et CCP 681 721 405 - 681 721 405 - 710 931 069
* Caisse, Régie d'avances et accréditifs 92 416 - 92 416 - 145 549
TOTAL III 689 784 280 - 689 784 280 - 714 259 300
- - - --
TOTAL GENERAL I+II+III 15 636 602 433 6 095 599 823 9 541 002 609 - 7 819 240 117
Excercice
Exercice
précédent
CAPITAUX PROPRES
* Capital social ou personnel (1) 1 416 661 817 1 416 661 817
* Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé - -
* Prime d'émission, de fusion, d'apport - -
* Ecarts de réevaluation - -
* Réserve légale - -
- -
* Autres réserves - -
* Report à nouveau (2) 29 760 748 29 760 748
* Résultat nets en instance d'affectation (2) 1 971 003 081 1 112 271 570
* Résultat net de l'exercice (2) 493 790 841 858 731 511
Total des capitaux propres
3 911 216 487 3 417 425 646
(A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 291 276 979 453 740 122
* Subvention d'investissement 291 276 979 262 319 638
* Provisions réglementées - 191 420 484
- -
- -
- -
DETTES DE FINANCEMENT (C) 2 144 078 195 1 420 071 517
* Emprunts obligataires - -
* Autres dettes de financement 2 144 078 195 1 420 071 517
- -
- -
- -
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 29 902 995 29 015 385
* Provisions pour risques 18 893 783 18 006 173
* Provisions pour charges 11 009 212 11 009 212
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (E) 16 683 958 1 414 761
* Augmentation des créances immobilisées - -
* Diminution des dettes de financement 16 683 958 1 414 761
Total
6 393 158 615 5 321 667 431
I(A+B+C+D+E)
- -
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 1 775 495 943 1 588 219 551
* Fournisseurs et comptes rattachés 817 048 127 654 379 628
* Clients créditeurs, avances et acomptes 80 247 684 115 312 883
* Personnel 53 669 387 55 646 884
* Organisme sociaux 30 419 430 30 574 666
* Etat 159 167 354 241 828 788
* Comptes d'associés - -
* Autres créanciers 615 727 457 469 606 919
* Comptes de regularisation passif 19 216 505 20 869 782
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 205 890 888 188 259 069
ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (Elements circulants) (H) 40 765 1 013 612
Total II (F+G+H) 1 981 427 596 1 777 492 232
- -
TRESORERIE-PASSIF - -
* Crédits d'escompte - -
* Crédits de trésorerie - -
* Banques de régularisation 1 166 416 398 720 080 454
Total III 1 166 416 398 720 080 454
- -
TOTAL GENERAL I+II+III 9 541 002 609 7 819 240 117
(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiaire (+). déficitaire (-)
a. CPC 2007
Concernant les
Totaux de Exercice
OPERATIONS exercices
l'exercice précédent
précédents
PRODUITS D'EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en l'état) - - - -
* Ventes de biens et services produits - - - -
chiffre d'affaires 2 085 040 281 12 891 272 2 097 931 553 1 835 373 998
* Variation de stocks de produits (1) -55 370 065 - -55 370 065 -33 871 952
* Immobilisations produites par l'entre- - - - -
prise pour elle-même - - - -
* Subventions d'exploitation - - - -
* Autres produits d'exploitation 974 974 1 490
* Reprises d'exploitation: - - - -
transferts de charges 439 012 602 - 439 012 602 260 611 357
Total I 2 468 683 793 12 891 272 2 481 575 065 2 062 114 893
CHARGES D'EXPLOITATION
* Achats revendus(2) de marchandises - - - -
* Achats consommés(2) de matières - - - -
et fournitures 170 711 283 2 747 075 173 458 358 123 755 436
* Autres charges externes 193 306 551 4 787 856 198 094 407 178 453 974
* Impôts et taxes 86 760 573 74 164 86 834 737 97 674 286
* Charges de personnel 439 380 199 7 566 102 446 946 301 414 288 296
* Autres charges d'exploitation 1 486 - 1 486 652
* Dotations d'exploitation 771 185 283 2 168 394 773 353 677 777 497 400
Total II 1 661 345 374 17 343 591 1 678 688 965 1 591 670 043
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 802 886 100 470 444 849
PRODUITS FINANCIERS
* Produits des titres de partic. et autres - - - -
titres immobilisés - - - -
* Gains de change 99 822 694 175 307 99 998 001 83 202 978
* Interêts et autres produits financiers 9 157 442 9 157 442 9 859 379
* Reprises financier : transfert charges 1 014 376 - 1 014 376 8 848 002
Total IV 109 994 512 175 307 110 169 819 101 910 359
CHARGES FINANCIERES
* Charges d'interêts 55 119 320 - 55 119 320 45 590 129
* Pertes de change 4 124 739 45 969 4 170 708 2 321 311
* Autres charges financières - - - -
* Dotations finacières 11 699 180 - 11 699 180 8 180 278
Total V 70 943 240 45 969 70 989 209 56 091 717
RESULTAT FINANCIER (IV-V) 39 180 610 45 818 641
RESULTAT COURANT (III+VI) 842 066 710 516 263 491
PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisations - - - 228 400
* Subventions d'équilibre - - - -
* Reprises sur subventions d'investisse- - - - -
ment 51 138 429 - 51 138 429 47 410 685
* Autres produits non courants 30 654 542 - 30 654 542 1 097 469
* Reprises non courantes ; transferts de charges 130 653 423 - 130 653 423 281 021 393
Total VIII 212 446 394 - 212 446 394 329 757 947
b. CPC 2008
Concernant les
Totaux de Exercice
OPERATIONS exercices
l'exercice précédent
précédents
PRODUITS D'EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en l'état) - - - -
* Ventes de biens et services produits - - - -
chiffre d'affaires 2 353 467 271 -27 085 850 2 326 381 421 2 097 931 553
* Variation de stocks de produits (1) -36 755 317 - -36 755 317 -55 370 065
* Immobilisations produites par l'entre- - - - -
prise pour elle-même - - - -
* Subventions d'exploitation - - - -
* Autres produits d'exploitation 1 796 3 943 5 739 974
* Reprises d'exploitation: - - - -
transferts de charges 412 178 315 - 412 178 315 439 012 602
Total I 2 728 892 065 -27 081 907 2 701 810 158 2 481 575 065
CHARGES D'EXPLOITATION
* Achats revendus(2) de marchandises - - - -
* Achats consommés(2) de matières - - - -
et fournitures 182 836 000 1 661 204 184 497 204 173 458 358
* Autres charges externes 217 168 283 9 851 827 227 020 111 198 094 407
* Impôts et taxes 83 184 928 1 834 408 85 019 336 86 834 737
* Charges de personnel 483 299 598 1 766 363 485 065 961 446 946 301
* Autres charges d'exploitation 7 798 - 7 798 1 486
* Dotations d'exploitation 906 653 836 18 118 927 924 772 763 773 353 677
Total II 1 873 150 444 33 232 729 1 906 383 173 1 678 688 965
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 795 426 985 802 886 100
PRODUITS FINANCIERS
* Produits des titres de partic. et autres - - - -
titres immobilisés - - - -
* Gains de change 41 363 701 - 41 363 701 99 998 001
* Interêts et autres produits financiers 5 511 230 - 5 511 230 9 157 442
* Reprises financier : transfert charges 6 336 007 - 6 336 007 1 014 376
Total IV 53 210 938 - 53 210 938 110 169 819
CHARGES FINANCIERES
* Charges d'interêts 58 258 612 - 58 258 612 55 119 320
* Pertes de change 9 809 429 117 262 9 926 692 4 170 708
* Autres charges financières - - - -
* Dotations finacières 302 799 - 302 799 11 699 180
Total V 68 370 840 117 262 68 488 102 70 989 209
RESULTAT FINANCIER (IV-V) -15 277 164 39 180 610
RESULTAT COURANT (III+VI) 780 149 821 842 066 710
PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisations - - - -
* Subventions d'équilibre - - - -
* Reprises sur subventions d'investisse- - - - -
ment 53 657 777 - 53 657 777 51 138 429
* Autres produits non courants 377 221 056 - 377 221 056 30 654 542
* Reprises non courantes ; transferts de charges 176 205 307 - 176 205 307 130 653 423
Total VIII 607 084 140 - 607 084 140 212 446 394
immobilisations cédées - - - -
* Subventions accordées 9 000 000 - 9 000 000 1 500 000
* Autres charges non courantes 16 200 331 -34 466 16 165 865 668 836
* Dotations non courantes aux amortis- - - - -
sements et aux provisions 128 540 993 - 128 540 993 210 143 439
Total IX 153 741 325 -34 466 153 706 859 212 312 274
RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 453 377 281 134 120
RESULTAT AVANT IMPÔTS (VII+X) 1 233 527 102 842 200 830
IMPÔTS SUR LES BENEFICES 374 740 260 55 331 374 795 591 268 103 176
RESULTAT NET (XI-XII) 858 731 511 574 097 654
c. CPC 2009
Concernant les
Totaux de Exercice
OPERATIONS exercices
l'exercice précédent
précédents
PRODUITS D'EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en l'état) - - - -
* Ventes de biens et services produits - - - -
chiffre d'affaires 2 384 405 227 641 386 2 385 046 613 2 326 381 421
* Variation de stocks de produits (1) -14 973 028 - -14 973 028 -36 755 317
* Immobilisations produites par l'entre- - - - -
prise pour elle-même - - - -
* Subventions d'exploitation - - - -
* Autres produits d'exploitation 1 278 - 1 278 5 739
* Reprises d'exploitation: - - - -
transferts de charges 448 503 911 - 448 503 911 412 178 315
Total I 2 817 937 388 641 386 2 818 578 774 2 701 810 158
CHARGES D'EXPLOITATION
* Achats revendus(2) de marchandises - - - -
* Achats consommés(2) de matières - - - -
et fournitures 219 677 471 380 765 220 058 236 184 497 204
* Autres charges externes 243 422 505 8 055 981 251 478 486 227 020 111
* Impôts et taxes 88 227 007 1 452 982 89 679 989 85 019 336
* Charges de personnel 513 442 234 3 229 761 516 671 995 485 065 961
* Autres charges d'exploitation 23 698 - 23 698 7 798
* Dotations d'exploitation 1 118 232 748 10 266 200 1 128 498 948 924 772 763
Total II 2 183 025 664 23 385 688 2 206 411 352 1 906 383 173
RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 612 167 422 795 426 985
PRODUITS FINANCIERS
* Produits des titres de partic. et autres - - - -
titres immobilisés - - - -
* Gains de change 17 610 256 - 17 610 256 41 363 701
* Interêts et autres produits financiers 5 080 470 - 5 080 470 5 511 230
* Reprises financier : transfert charges 1 726 205 - 1 726 205 6 336 007
Total IV 24 416 930 - 24 416 930 53 210 938
CHARGES FINANCIERES
* Charges d'interêts 93 371 409 - 93 371 409 58 258 612
* Pertes de change 5 571 759 - 5 571 759 9 926 692
* Autres charges financières - 121 819 121 819 -
* Dotations finacières 4 511 030 - 4 511 030 302 799
Total V 103 454 197 121 819 103 576 017 68 488 102
RESULTAT FINANCIER (IV-V) -79 159 086 -15 277 164
RESULTAT COURANT (III+VI) 533 008 336 780 149 821
PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d'immobilisations - - - -
* Subventions d'équilibre - - - -
* Reprises sur subventions d'investisse- - - - -
ment 56 339 207 - 56 339 207 53 657 777
* Autres produits non courants 9 150 736 -74 524 9 076 212 377 221 056
* Reprises non courantes ; transferts de charges 201 304 102 - 201 304 102 176 205 307
Total VIII 266 794 045 -74 524 266 719 521 607 084 140
a. TFT 2007
Exercice
Exercice Emplois Ressources
précédent
Financement permanent 4 368 065 125 3 639 433 104 - 728 632 022
Actif immobilisé 4 324 890 332 3 156 037 738 1 168 852 595 -
Fonds de roulement 43 174 793 483 395 366 440 220 573 -
Actif circulant 1 307 675 358 1 228 900 831 78 774 527 -
Passif circulant 1 437 756 399 1 165 024 472 - 272 731 926
Besoin de financement global -130 081 041 63 876 358 - 193 957 399
Trésorerie nette 173 255 834 419 519 008 - 246 263 174
b. TFT 2008
Exercice
Exercice Emplois Ressources
précédent
Financement permanent 5 321 667 431 4 368 065 125 - 953 602 305
Actif immobilisé 5 425 059 718 4 324 890 332 1 100 169 386 -
Fonds de roulement -103 392 288 43 174 793 146 567 081 -
Actif circulant 1 679 921 099 1 307 675 358 372 245 741 -
Passif circulant 1 777 492 232 1 437 756 399 - 339 735 834
Besoin de financement global -97 571 134 -130 081 041 32 509 907 -
Trésorerie nette -5 821 154 173 255 834 - 179 076 988
c. TFT 2009
Exercice
Exercice Emplois Ressources
précédent
Financement permanent 6 393 158 615 5 321 667 431 - 1 071 491 184
Actif immobilisé 6 779 111 666 5 425 059 718 1 354 051 948 -
Fonds de roulement -385 953 051 -103 392 288 282 560 764 -
Actif circulant 2 072 106 663 1 679 921 099 392 185 565 -
Passif circulant 1 981 427 596 1 777 492 232 - 203 935 364
Besoin de financement global 90 679 067 -97 571 134 188 250 200 -
Trésorerie nette -476 632 118 -5 821 154 - 470 810 964
a. ESG 2007
Exercice
Exercice
précédent
Ventes de biens et services produits 2 097 931 553 1 835 373 998
Achats consommés de matières et fournitures 173 458 358 123 755 436
Subventions d'exploitation - -
Reprises d'exploitation, transferts de charges 439 012 602 260 611 357
Impôts sur les résultats 268 103 176 335 476 217
Perte - - -
Distributions de bénéfices - -
Autofinancement 976 633 470 593 061 514
b. ESG 2008
Exercice
Exercice
précédent
Ventes de biens et services produits 2 326 381 421 2 097 931 553
Achats consommés de matières et fournitures 184 497 204 173 458 358
Subventions d'exploitation - -
Reprises d'exploitation, transferts de charges 412 178 315 439 012 602
Impôts sur les résultats 374 795 591 268 103 176
Perte - - -
Distributions de bénéfices - -
Autofinancement 1 115 849 962 976 633 470
c. ESG 2009
Excercice
Exercice
précédent
Ventes de biens et services produits 2 385 046 613 2 326 381 421
Achats consommés de matières et fournitures 220 058 236 184 497 204
Subventions d'exploitation - -
Reprises d'exploitation, transferts de charges 448 503 911 412 178 315
Impôts sur les résultats 234 766 863 374 795 591
, -
Résultat net de l'exercice 493 790 841 858 731 511
- -
- -
Résultat net de l'exercice 493 790 841 858 731 511
Perte - - -
Reprises d'exploitation - -
Distributions de bénéfices - -
Autofinancement 838 853 620 1 115 849 962
5. INFORMATION COMPLÉMENTAIRES-2009
Corrections de valeurs
Méthodes d'amortissements ( Conforme CGNC )
Méthodes d'évaluation des provisions pour dépréciation ( Conforme CGNC )
Méthodes de détermination des écarts de conversion-
( Conforme CGNC )
actif
ACTIF CIRCULANT
Évaluation à l'entrée
Stocks (Conforme CGNC)
Taxe d’équipement aéroportuaire:
En l'absence de procédures internes permettant de déterminer le montant des taxes
d'équipement aéroportuaires encaissées par la Trésorerie Générale du Royaume
(TG) pour le compte de l'ONDA, ces taxes sont comptabilisées par l'Office en
Créances et autres actifs circulants créances à recevoir et subventions d'investissement sur la base des décomptes ou
avis de règlement qui lui sont adressés par la TG jusqu'à la date d'établissement des
états financiers (31 mars 2010). Ces subventions sont reprises en résultat sur une
période de 10 ans, conformément au CGNC, car non affectées à des
immobilisations spécifiques.
Titres et autres valeurs de placement (Conforme CGNC)
Corrections de valeurs
Méthodes d'évaluation des provisions pour dépréciation Les créances âgées de plus de six mois sont totalement dépréciées.
Méthodes de détermination des écarts de conversion-
(Conforme CGNC )
actif
FINANCEMENT PERMANENT
Méthodes de réévaluation (Conforme CGNC )
Méthodes d'évaluation des provisions réglementées (Conforme CGNC )
Dettes de financement permanent (Conforme CGNC )
Méthodes d'évaluation des provisions durables pour
(Conforme CGNC )
risques et charges
Méthodes de détermination des écarts de conversion-
(Conforme CGNC )
passif
Les taxes d'équipement aéroportuaire comptabilisées en tant que subventions
Reprises sur subventions d'investissements d'investissement sont reprises sur une durée de 10 ans, car non rattachées à une
immobilisation
TRESORERIE
Trésorerie-Actif (Conforme CGNC)
Trésorerie-Passif (Conforme CGNC)
Méthodes d'évaluation des provisions pour dépréciation (Conforme CGNC)
Immobilisation en non-valeurs 154 278 650,33 84 565 842,45 0,00 0,00 116 956 043,95 0,00 121 888 448,83
*Frais préliminaires
*Charges à répartir sur plusieurs exercices 154 278 650,33 84 565 842,45 116 956 043,95 121 888 448,83
*Primes de remboursement obligations
Immobilisations incorporelles 62 815 287,18 3 832 701,56 0,00 20 854 618,73 0,00 0,00 0,00 87 502 607,47
* Immobilisation en recherche et développement
* Brevets, marques, droits et valeurs similaires 59 315 603,18 3 832 701,56 20 854 618,73 84 002 923,47
* Fonds commercial
*Autres immobilisations incorporelles 3 499 684,00 3 499 684,00
Immobilisations corporelles 10 194 987 980,93 1 855 930 403,71 0,00 578 556 885,14 0,00 0,00 599 411 503,87 12 030 063 765,91
* Terrains 2 991 861,28 17 533 444,00 20 525 305,28
*Constructions 4 632 170 666,96 489 165 028,64 451 797 990,67 5 573 133 686,27
*Installat. techniques, matériel et outillage 3 353 543 818,54 316 910 492,20 125 249 521,08 3 795 703 831,82
* Matériel de transport 351 706 904,83 12 905 859,55 86 809,64 364 699 574,02
* Mobilier, matériel bureau et aménagements 327 591 810,51 22 149 697,83 1 422 563,75 351 164 072,09
*Autres immobilisations corporelles 7 609 342,06 7 609 342,06
*Immobilisations corporelles en cours 1 519 373 576,75 997 265 881,49 599 411 503,87 1 917 227 954,37
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS 137 826 887,72 24 423 379,70 116 956 043,95 45 294 223,47
* Frais préliminaires
* Charges à répartir sur plusieurs exercices 137 826 887,72 24 423 379,70 116 956 043,95 45 294 223,47
* Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4 826 463 561,60 514 509 485,55 0,00 5 340 973 047,15
Tableau des plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations (B3)
Date de cession Compte Montant Amortissements Valeur nette Produit de Plus Moins
ou de retrait principal brut cumulés d'amortissements cession values values
Néant
TOTAL 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
TOTAL 8 865 628 500,00 6 425 000,00 6 425 000,00 6 943 656 520,75 -310 535 315,62 0,00
3. Provisions durables 29 015 385,24 2 403 359,40 1 515 749,88 29 902 994,76
pour risques et charges
SOUS TOTAL (A) 233 510 182,59 0,00 2 403 359,40 39 494 157,83 0,00 1 613 367,25 191 420 483,51 82 373 849,06
4. Provisions pour 467 700 308,93 575 960 628,64 448 503 911,15 595 157 026,42
dépréciation de
l'actif circulant
(hors trésorerie)
5. Autres 188 259 069,30 2 107 670,44 25 520 604,23 112 837,62 9 883 618,70 205 890 887,65
Provisions pour
risques et charge
6. Provisions pour
dépréciation des
comptes de
trésorerie
SOUS TOTAL (B) 655 959 378,23 575 960 628,64 2 107 670,44 25 520 604,23 448 503 911,15 112 837,62 9 883 618,70 801 047 914,07
TOTAL (A+B) 889 469 560,82 575 960 628,64 4 511 029,84 65 014 762,06 448 503 911,15 1 726 204,87 201 304 102,21 883 421 763,13
DE L'ACTIF CIRCULANT 2 565 105 860,63 2 565 105 860,63 629 464 548,64 454 533 933,85 1 070 335 069,95 1 037 589,63
* État 971 415 027,81 971 415 027,81 971 415 027,81
* Comptes d'associés
* Autres débiteurs 87 542 052,87 87 542 052,87
DETTES
2 144 078 194,95 1 939 645 723,75 204 432 471,20 831 408 348,95
DE FINANCEMENT
Emprunt obligataires
Autres dettes de financement 2 144 078 194,95 1 939 645 723,75 204 432 471,20 831 408 348,95
DU PASSIF CIRCULANT 1 775 495 943,45 1 775 495 943,45 56 061 234,42 322 968 970,52
Fournisseurs et comptes rattachés 817 048 126,95 817 048 126,95 39 739 886,57 92 826 540,27
Clients créditeurs, avances et acomptes 80 247 683,92 80 247 683,92
Personnel 53 669 387,17 53 669 387,17
Organismes sociaux 30 419 430,35 30 419 430,35 21 238 009,36
État 159 167 353,81 159 167 353,81 159 167 353,81
Comptes d'associés
Autres créditeurs 615 727 456,51 615 727 456,51 16 321 347,85 49 737 067,08
Compte de régularisation du passif 19 216 504,74 19 216 504,74
Tiers créditeurs ou Montant couvert Nature (1) Date et lieu Objet Valeur comptable nette de la
tiers débiteurs par la sureté d'inscription (2) (3) sureté donnée à la date de clôture
Néant
Suretés données
Suretés reçues
Avals et cautions
Engagements en matière de pensions de
retraites et obligations similaires
Autres engagements donnés
TOTAL(1)
(1)Dont engagements à l'égard d'entreprise
liées
Néant
PRODUITS D'EXPLOITATION
PRODUITS FINANCIERS
Indication du régime fiscal et des avantages octroyés par les codes d'investissements ou par des dispositions légales
spécifiques
Néant
1 2 3
A. T.V.A. Facturée 70 941 666,24 86 481 008,26 66 445 783,03 90 976 891,47
B. T.V.A. Récupérable 140 090 870,08 363 129 582,18 334 177 461,08 169 042 991,18
* sur charges 44 497 805,97 59 583 674,25 55 675 297,87 48 406 182,35
* sur immobilisations 95 593 064,11 303 545 907,93 278 502 163,21 120 636 808,83
Dans un courrier datant du 31 mars 2010, l‘Administration fiscale a précisé les conditions de formes pour le remboursement de
ce crédit de TVA à savoir la présentation des plans de vols sur supports magnétiques pour justifier le remboursement. Des
procédures de recouvrement sont en cours auprès de l‘Administration fiscale.
1 2 3 4 5 6 7 8
Néant
(1) Quand le nombre des associés est inférieur ou égal à 10, l'entreprise doit déclarer tous les participants au capital. Dans
les autres cas il ya lieu de ne mentionner que les 10 principaux associés par ordre d'importance décroissance.
. Réserve légale
Résultat et autres éléments caractéristiques de l'entreprise au cours des trois derniers exercices
(C3)
Nature des indications Exercice 2007 Exercice 2008 Exercice 2009
3 143 980 3 854 714 4 125 899
*Situation Nette De L'entreprise 754,55 005,08 241,08
-Capitaux propres plus capitaux propres assimilés moins 3 143 980 3 854 714 4 125 899
immobilisation 754,55 005,08 241,08
en non valeurs
*Personnel
- Montant des salaires bruts de l'exercice 347 818 999,93 392 209 374,41 418 513 553,08
- Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 2 681 2 752 2735
Néant
Date d'établissement des états de synthèses (2)
30-mars-10
Néant
* FAVORABLES
*DEFAVORABLES
Nous souscrivons sous forme d’engagement ferme et irrévocable à l’émission d’obligations ONDA à hauteur du montant total ci-
dessus.
Nous avons pris connaissance que l’allocation se fera selon la méthode dite au prorata.
Nous autorisons par la présente notre dépositaire à débiter notre compte du montant correspondant aux obligations ONDA qui
nous seront attribuées.
Nous déclarons avoir pris connaissance que la commission d’admission à la Bourse de Casablanca s’élève à 0,05‰ du
montant des souscriptions de la tranche A uniquement, plafonnée à MAD 10 000 HT. La TVA appliquée est de 10%.
L’exécution du présent bulletin de souscription est conditionnée par la disponibilité des obligations ONDA.
Avertissement :
« L’attention du souscripteur est attirée sur le fait que tout investissement en valeurs mobilières comporte des risques
et que la valeur de l’investissement est susceptible d’évoluer à la hausse comme à la baisse, sous l’influence des
facteurs internes ou externes à l’émetteur.
Une note d’information visée par le CDVM est disponible, sans frais, au siège social de l’émetteur, auprès des
établissements chargés de recueillir les demandes de souscription et à la Bourse de Casablanca »
1 Code d’identité : Registre de commerce pour les personnes morales, Numéro et date d’agrément pour les OPCVM
2 Qualité du souscripteur A OPCVM
B Compagnies financières
C Etablissements de crédit
D Entreprises d’assurance et de réassurance
E Caisse de Dépôt et de Gestion
F Organisme de retraite et de pension