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MÉTÉOROLOGIE
PHYSIQUE DU GLOBE
ET
MÉ&&QROLOGIE
'
l'A»
ALPHONSE BK11GET
Docteur £s sciences.
PARIS
C. NAUD, ÉDITEUR
3, RUE RACINE, 3
190i«
Cit. VKLA1N
À M. LK PHOFESSKUR
Physiquet\ la Sotbonne.
du laboratoiredo Géographie
Directeur
Respectueux hommage.
A. BERGKÏ.
PRKKACK
i Alphonse BERGKT.
ET MÉTÉOROLOGIE
PREMIERE PARTIE
PHYSIQUE DU GLOBE
I
LA TERRE DANS L'ESPACE
(i) OT = OAcos<?
t'
Kilo met uno année environ à rovonir au mémo point do son
orbito et elle parcourt cette orbito dans le sens invorse du
mouvemont des aiguilles d'une montre.
Le point A où la Terre est plus près du Soleil s'appello le
périhélie; le point A' où sa distance à l'astro est maxlma se
nommo l'aphélie.
L'excentricité de l'ellipse parcourue par la Terro autour du
Soleil est très faible : 1/60 environ. La distance moyenne dos
deux astres est 148000000 do kilomètres; le grand axe do
l'orbite terrestre a uno longueur égale a 297 5oo 000 kilomètres.
La longueur totalo do l'ellipse mosuro le chemin parcouru
en un an par lo contro de la Terro autour du Soleil j ce che-
min annuel est égal à 930 millions de kilomètres. Celle dis-
tance étant parcourue en trois cent soixante-cinq jours et six
heures, cela donnerait comme vitesse moyonne 106000 kilo-
mètres à l'heure.
Mais nous savons, par la deuxième loi de Kepler, quo la
vitesse de la Terre sur son orbite n'est pas uniforme ;,plus
grande au périhélie, en A, elle diminue à l'aphélie, en A'.
Quand la Terre a sa plus faible vitesse, elle marche encoro à
raison de 28900 mètres à la seconde; cela se produit vers le
"juillet. Au 1" janvier, la vitesse est maxima, la Terro est à
l'aphélie, et elle parcourt 3o 000 mètres par seconde.
L'orbile elliptique de la Terre se nomme l'Ècliptique.
GRAVITATION UNIVERSELLE
BERCET.Géophyitque.
18 PUYSIQUEDU GLOBE
Les forces sont proportionnelles aux accélérations qu'elles
impriment au mouvement d'un même corps.
Il y a donc un rapport constant entre uno forco et l'accélé-
ration qu'ello communique à un corps sur lequel elle agit. Ce
rapport constant se nomme LA MASSEdu corps.
On aura, par conséquent :
ou
(0
(')
PQ est égal à ail—PM. Nous avons supposé t assez petit pour que
l'arc MM puisse être confondu avec sa corde : dans ces conditions, nous
pouvons négliger PM vis-à-vis de R et prendre PQ égal à ait ( Il vient
donc s
remplaçons, dans cette égalité, PM et Mil par leurs valeurs (i) et (a), Il
vient !
C)
remplaçons dans la formule (3) t>par cette valeur, nous aurons pour l'ex-
pression l'accélération centrifuge :
(i)
puisque ces deux triangles représentent les aires balayées pendant des
temps égaux / par le rayon vecteur allant du Soleil à la planète ; d'autre
part les triangles SAB, SUC sont égaux comme ayant leurs bases égales,
situées sur une même droite, et un sommet comme en S, par conséquent
même hauteur. On a donc :
SBD = SAB = SBC
il en résulte que les triangles SUD et SUC sont équivalents ; or, ils ont
une base commune SU i il faut donc que les deux sommets opposés
C et D soient situés sur une ligne CM parallèle à cette base, pour qu'ils
aient mêmes hauteurs. •
Construisons le parallélogramme BCDIi> ; nous voyons que, pour par-
courir UD au lieu de UC, la planète a dû être soumise à deux actions,
celle de sa vitesse initiale qui l'avait transportée de U en C, et celle d'une
force qui lui aurait fait franchir la distance UE. Cette force est donc dirigée
vers le Soleil. Newton la nomme attraction.
Comme l'excentricité des ellipses décrites par les planètes est tou-
jours très faible, nous pouvons, dans cette démonstration élémentaire,
nous contenter, comme approximation, de les supposer circulaires. Alors,
les secteurs balayés dans des temps égaux devant être égaux (ac loi), les
. vs le seront aussi, et nous retombons dans le cas que nous venons
d'étudier, celui du mouvement circulaire uniforme. L'attraction n'est,
dans ce cas, autre chose que la force centripète, dont l'accélération y nous
est donnée par la formule (5)
la force qui s'exerce entre te Soleil ou une planète est donc proportionnelle
aux deux masses de ces corps et en raison inverse du carré de leur
distance.
C'est la loi de Newton. — Nous avons vu plus haut la signification phy-
sique du coefficient K.
#.-=981 centimètres
C)
GRAVITATIONUNIVERSELLE "»9
telle est la formule qui donne la diminution relative de poids d'un corps
quand on le déplace verticalement d'une hauteur /».
Appliquons le cas à la Tour Eiffel. Cherchons combien un poids «Je
10 kilos perdra de poids apparent en passant du bas en haut de la Tour.
Ici, A=s3oo mètres; a A = Goo mètres > R, rayon de la Terre est égale
à Gooo kilomètres environ ; donc
Hg. 15.
I. — MÉTHODES GÉOGRAPHIQUES.
Fig. lO.
tig. «;•
or, on a :
d'où en divisant
(0
(')
(3)
d'où
pour valeur :
et en tonnes,
Masse do la terre = 6100 ooo ooo ooo ooo ooo ooo tonnes.
OEODÉSIE
-
47.—Objet de la géodésie. — La Géodésie a pour but do déter-
miner la forme exacte do la Terre, d'eh mesurer les dimen-
sions avec toute la précision actuellement <
possible
Le désir de connaître les dimensions de nôtre planète est né
en même temps que l'on a soupçonné sa sphéricité; mais ce
n'est que dans les temps modernes que des opérations présen-
tant un caractère de précision vraiment scientifique ont été
faites dans les différentes parties du monde.
Nous avons déjà dit que, si l'hypothèse de Laplace était exacte,
la Terre devait, comme toutes les autres planètes, s'écarter légè-
rement do la forme sphérique, et so rapprocher do celle d'un
ellipsoïde aplati, par suite do l'action do la forco centrifuge
engendrée par son mouvement do rotation, alors qu'ello était
encore à l'état de fluidité.
Lo problème principal qu'aura à résoudre la Géodésie con-
sistera donc à mesurer la longueur d'un certain nombre do
degrés à la circonférence do divers méridiens, et cela on diffé-
rentes régions du globe Si la longueur ainsi trouvée pour
chaque degré est constante, on en conclura quo la Terre osl
rigoureusement sphérique; si nu contraire cetto longueur varie
suivant la latitude, nous serons conduits à chercher qu'elle est
la surfaco géométrique, dont la nature, la définition, les dimen-
sions sont d'accord avec les résultais fournis par les mesures
directes.
Lo problème fondamental de la Géodésie est donc de mesurer
des arcs de méridiens.
GÉODÉSIE . , ,5|:
48. — Surface réelle. Surface géodéslque. —. Nous avonsi Y&V
par des-oxpériences.approchées, .que la : surface déjà Tér.ré,.
isolée dans l'espace, était.partout convexe.
Pour aller plus loin, il nous faut imaginer une surface géo-
métrique, une sphère, par exemple, liée invariablement* à. la
Terre, et tournant avec la môme, vitesse angulaire. Nous sup-
poserons quo la position de cette sphèroost parfaitement définio
par rapport à l'axe de la Torre! Uno telle sphère s'appelle une
surface géodéslque.
En chaque point de la planète, l'attraction du centre se fait
sentir, d'après la loi de NoWton, et l'on appelle verticale du
point considéré, la droite suivantlaquelle s'exerce cette attrac-
tion : elle est toujours normale à.la surface libre d'un liquide,
en équilibre, et cola sans faire aucune hypothèse sur, la forme
de la surface du globe,
La position absoluo d'un lieu à la surfaco do la Terre sera
donc déterminée si l'on connaît le point où la verticale du lieu
considéré rencontre la sphère idéale dont nous venons dépar-
ier, si l'on connaît en outre la direction de la verticale ci-des--
sus, et enfin la distance qui sépare le lieu considéré de la,
surface de la sphère, cetto distance étant comptée sur cetto
verticale. Cola revient à connattro : i°les coordonnées géogra*
phiques du lieu, longitude et latitude; a* les coordonnées
astronomiques, du point où la verticale du Heu perce la sphère '..
co sont los coordonnées géodésiques du lieu; 3*. t altitude dw.
lieu au-dessus do la surface géodéslque
On pourrait dono réaliser ainsi, points par points, la forme
do la surface réelle de la.Terro en la rapportant à la surface géo*
désique choisie, mais on volt en môme tomps quelle serait l'in*
surmontablo complexité du problème ainsi posé.
51.—Anomalieslôcales.—Danslesconstdérationsprécédentes,
nous avons supposé que le géoïde était réalisé matériellement
par la surface continue des océans, recouvrant le globe entier.
Il n'en est, en réalité, pas ainsi; l'alternance des conti-
nents et des mers fait que l'homogénéité de la surfaco de
notre planète présente, le long des côtes, de brusques dis-
continuités; on passe d'ug milieu do densité a,5 à un milieu
de densité i. De plus, dans l'intérieur des terres, l'inégale
répartition des couches géologiques, leurs différences .de
densité, lés variations de relief géographique, troublent éga-
lement l'homogénéité de la surfaco terrestre, Il y aura donc
des points oà par suite d'attractions locales, la verticale sera
déviée de sa direction vraley qui est colle de la normale à
l'ellipsoïde. 11 y aura, en ces points, des anomalies locales, et,
par sutto do ces déviations do la verticale, le niveau régulier
dus mors se trouve surélevé ou déprimé.
Lo géoïde réel n'ost donc pas rigoureusement un ellipsoïde
do révolution aplati, mats un ellipsoïde modifié çà et là par les
attractions locales. Cependant, ces modifications seront tou-
jours très faibles, puisqu'il résulte des calculs du géodÔBlcn
56 PHYSIQUEDU GLQBE
allemand Helmcrt qu'on aucun point la surface du géoïde réel
ne peut s'écarter do plus do aoo mètres do la surfaco do l'ellip-
soïde 'théorique
Comme tous les problèmes astronomiques, le problème de
la figure de la Terre comprend donc doux appréciations suc-'
cessives :
t'- On déterminera, du mieux qu'on pourra, la formo et les
dimensions do l'cllipsoïdo géodésique, par la condition qu'en
chaque point sa normale se confonde avec la normale du
géoïdo; •
a° On cherchera ensuite à connattro et à déterminer avec
soin les anomalies locales quo l'on peut observer on divers
lieux delà Terre.
(')
(»)
Klg. »;.
(3)
(4)
Fig. il.
Fig. 31.
En résumé, loin d'être inerte, le sol quo nous foulons est uno
matièro vibrante et animée de mouvements d'cnsemblo, los
uns brusques, les autres continus. Indépendamment do cela, il
y a les mouvements locaux qui, sous l'influence des agents
atmosphériques, modifient sans cesse l'aspect extérieur de la
surface terrestre : mais cela n'est plus du domaine de la Phy-
siquo du globe; e'ent do la Géographie physique proprement
dite.
XI
Fig. 40.
les isogones sont tracées en traits pleins correspond^ux
points du globe pour lesquels la déclinaison est occidentale,
c'est-à-diro aux stations dans lesquelles l'extrémité nord de
l'aiguille aimantée est à Youest du nord géographique. Les
lignes pointillécs correspondent aux régions pour lesquelles
la déclinaison est orientale.
On remarquera deux régions particulières : l'une au milieu
du Pacifique, formant une courbe fermée, au centre de laquelle
la déclinaison, toujours orientale, passe par un minimum, et
une autre, à l'est de l'Asie, formant aussi un ovale fermé, sur
le contour extérieur duquel la déclinaison change do signe, et
à l'intérieur duquel, devenue occidentalo, elle passe par un
maximum. On voit par là combien la répartition des isogones
manque de régularité.
MAOXÉTISME
TERRESTRE IlS
104. — Les isogones passent par le pôla magnétique et par le
— On voit, au nord de toutes les
pôle géographique. l'Amérique,
isogones passer par un point commun : c'est \opôle magnétique
do l'hémisphère Nord, Il y en a un analogue dans l'hémisphèro
Sud. On les voit aussi devenir, par leur autre extrémité, paral-
lèles entro elles, co qui indiquo qu'elles vont concourir au polo
géographique, qui, sur la projection do Mercator suivant
laquello la carte est construite, serait placé à l'infini vers lo
haut. Comme toutes ces lignes sont uniquement tracées d'après
les données dol'obsorvation, on pout affirmer que, dans chaquo
hémisphère, les isogones passent par les deux pôles, magné-
tique et géographique.
Que les isogones passent parle pôle magnétique, cela est
tout naturel, puisque, au-dessus même de co pôle, l'aiguille
aimantée horizontale, devenue « folle » peut prendre toutes les
directions. Ce serait l'aiguille d'inclinaison seule qui se tien-
drait verticale en ce lieu, parce qu'elle est suspendue par son
centre do gravité au lieu d'être équilibrée de façon à rester tou-
jours horizontalo comme l'aiguille des boussoles ordinaires.
Quant au fait que toutes lesisogones passent également parle
pôle géographique, il s'explique très facilement si l'on consi-
dère que tous les méridiens géographiques y concourent.
Au pôle géographique même, l'aiguille aimantée n'a qu'une
direction : elle se tourne vers le pôle magnétique, alors qu'il
y a dans son voisinage immédiat toute la série des méridiens
géographiques qui y aboutissent. Donc on y trouvera toute la
série des valeurs de la déclinaison, do o° à i8o° Ouest, do o° à
180" Est. Toutes les isogones correspondantes doivent, par
suite, y converger.
POLIMAOXtTIQVC
KO*D'.
Annie*. Latitudei. Longitude*.
«7-0 66» Nord 1040 Ouest
i8»3 68 » 97 »
i8i5 71 • 98 »
1888 71 • 98 *
|89S 70 » 97 »
roie MioxlTiQuaSUD:
181S 76» Sud i36° Est
1885 74 » Ml »
1895 73 » •47 »
Fig. 4».
'
108.' — Orages magnétiques. — En dehors de ces variations
qui présentent un caractère remarquable do périodicité, il "se
produit de temps en temps des perturbations subites dans les
in Mcations des appareils enregistreurs : ces écarts ont une
telle importance qu'il n'est aucunement possible de les con-
fondre avec un maximum quelconque du phénomène régulier.
Ce sont les perturbations ou orages magnétiques. Les courbes
perdent alors leur caractère de régularité : elles présentent
des pointes ou des dents de scie dont l'amplitude peut être
considérable ; un orage magnétique so fait toujours sentir à la
fois sur une très grande étendue, souvent sur une partie con-
sidérable du globe.
Un fait très remarquable est que l'apparition des orages
magnétiques coïncide souvent avec Vapparition des aurores
polaires.
Souvent aussi les perturbations magnétiques coïncident avec
des tremblements de terre.
Fig. 4t.
Fig. 4Ï.
PHYSIQUE DE L'OCÉAN
XII
Fig. 47.
127.—Variations danslahauteurdesmaréessuccessives, — On
constate aisément, en observant la marée plusieurs jours do
suite, quo la hauteur atteinto par la haute mer'varie d'un jour
à l'autre : elle croit d'abord, décroît ensuite pour rccroltro
oncore, et ainsi de suite. .
Aux époques des syzigies, quand le Soleil, la Torro et la Luno
sont on ligne droite, on constate un maximum dans le flux et
lo reflux, et un minimum aux quadratures, quand le Soleil
et la Luno sont sur les deux côtés d'un angle droit dont lo
centre do la Terre serait lo sommet.
Do tout cela, il résulte qu'il est rationnel d'attribuer à la Luno
d'abord, au Soloil ensuite, et sans doute à l'action combinée
de cos deux astres, la cause du phénomène des marées ; nous
allons voir que ce phénomène est produit par l'attraction qu'ils
exercent sur les eaux do la mer. ...... -
si d est plus petit que D, celte force sera dirigée dans le sens de la Lune t
sinon elle sera dirigée en sens contraire. Cette force est nulle quand A est
en R ou en B', car alors rf = D. •
Donc, il y aura deux extumescences liquldss, situées dans la direction
de la Lune L.
Flg. 54,
Fîg. 55.
Kg. 5;.
le fond et s'en trouve retardée, tandis que l'autre continue; son
mouvement; à la crête suivante, a, le mouvement sur lofond
n'est arrivé qu'en a', avec retard; la file do molécules affectée
simultanément par le mouvement ondulatoire est devenue
et la direction a — a'. Cette
oblique prend obliquité augmente
encore pour la molécule 3 ; la molécule synchrone est alors en
a". Enfin, en 4, le sommet de la lame, sollicité sans cause
d'arrêt par le mouvement ondulatoire, se trouvo au-dessus
d'une région vide, et la lame déferle.
Quand, an lieu d'être petites et produites par beau temps,
les lames sont grosses ot causées par. une tempèto, leur
rencontre avec la côte produit le ressac, dont les effets sont
souvent redoutables; les massés d'eau rojetées vers le large,
reprises parles vagues suivantes, s'élèvent alors à des hauteurs
qui atteignent parfois 4o. et 5o mètres : c'est le spectacle bien
connu de la mer qui brise sur les'rochers pendant les gros
temps.
La puissance de ces vagues brisantes est effrayante; on a
vu des blocs de granit de i ooo à i âoo tonnes roulés comme
des galets sur ao mètres de longueur. Les pressions qu'elles
exercent pettvont atteindre 3o tonnes par mètre carré; on com-
prend alors la facilité avec laquelle elles déplacent des rochers
énormes, après les avoir fait ébouler en les détachant de la
i5a PHYSIQUE DEL'OCÉAN
côto. Peut-être un jour l'industrie arrivera-t-ello à utiliser cette
formidable énergie. Enfin, il arrive parfois que, pour uno cause
quelconque'; une ondulation se propage au sein de la masse
océanique, sans que son mouvement se propage à là surface.
Si alors cette onde vient à rencontrer un haut fond, le mouve-
ment se réfléchit dans uno direction verticale, et atteignant la
surface, y produit une extumescenco, une lame de fond suffi-
sante pour occasionner la perte dé petits bâtiments.
COURANTSMARINS
Fig. 5i.
XV
PHÉNOMÈNES ASTRONOMIQUES
l'intensité sera donc maxima quand sin ot= i, c'est-à-dire quand x = go*;
Fig. 61.
Fig. Ci.
Fig. 63.
Fig. 64.
158.—PrécesBiondeséquinoxeB.—Lesconsidérationsquenous
venons d'exposer suffisent à expliquer co qui se passe pendant
une périodo relativement courte, un demi-siècle ou un siècle
par exemple; mais il est une cause qu'il n'est pas permis de
laisser de côté quand on étudie le régime climatériquo de la
Terre à travers une longue série do siècles : c'est la précession
des équinoxes, dont nous avons parlé en étudiant les portur-
PHÉNOMÈNES ASTRONOMIQUES 17I
bâtions apportées aux mouvements fondamentaux delà Terre.
En vertu do co phénomèno, l'axo do rotation do notro planète
n'est pas toujours parallèle à lui-même : il est parallèle,
successivement, à toutes les génératrices d'un cône ayant pour
sommet le centre do l'Écliptique, ayant pour axe une perpendi-
culaire à ce plan; et, dans ces déplacements,successifs,Taxe
terrestro met 26000 ans à reprendre la mémo position.
Dans ces conditions, la ligne qui joint les deux équinoxes
se déplace chaque année, et fait, elle aussi, un tour entier en
'
26 000 ans.
En l'amléo ifa5o cette ligne coïncidait avec le petit axe do
l'orbito terrestre : alors, l'automne avait mémo durée que
l'hiver, le printomps quo l'été. Mais, depuis ce moment la ligne
des solstices s'éloigne de plus en plus du grand axe de
l'Ecliptiquc, et cet éloigneinent progressif cause l'inégale
durée des saisons.
Vers l'année 7700, la ligno des équinoxes sera arrivéo à
coïncider avec le grand axe : alors les deux hémisphères
seront également traités; dans l'hémisphère nord, l'été et
l'hiver auront diminué, tandis quo lo printemps .et l'automno
auront augmonté. Do cette façon, saison froide et saison
chaudo soront do même durée, soit au nord, soit au sud do
l'équateur. Après ce moment, co sera l'hémisphère sud dont
les climats seront plus tempérés que ceux de l'hémisphère
nord.
On voit donc que, en vertu do la précession des équi-
noxes, qui est elle-même uno conséquence du renflement
équatorial, tes climats peuvent varier pendant une période dont
la durée est de l'ordre de celles qu'étudie l'histoire. Et si l'on
considère qu'il sulfit d'une différence de quelques degrés pour
transformer lo climat d'une région, on voit qu'il n'est pas
besoin do recourir à des convulsions de l'écorco terrestre pour
expliquer bien des variations climatériques, susceptibles d'une
explication plus rationnelle, puisqu'elle est plus simple.
ATMOSPHÈRE
Néon *
100.000
Krypton
"* 1.000.000
Xénon...:.
, 20.000.000
FiK-<'*'•
neux A A' qui porte le nom de cercle parhélique, sont les parhé-
lies S' et S'' qui sont doux grandes taches lumineuses colo-
rées, lo rouge à l'intérieur.
Extérieurement so trouve un grand corclo, à couleurs très
distinctes, ll'H', c'est le grand halo, souvent surmonté d'un arc
tangent ZZ'appelé arc circumzénital ; dans lo grand halo, sur
le cercle parhélique, on obsorvo dep parhélies secondaires SE'
beaucoup plus faibles quo S' et S".
Enfin on obsorvo des arcs tangonts : inférieurs TT', supé-
rieurs 00', latéraux LL', qui dépendent do la hauteur de l'astre
au-dessus do l'horizon.
AGTINOMÉTRIK
Flg. 67.
()
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
Fig. 68.
Fig. 6g.
par jour, l'autre diurne, n'ayant qu'iue soûle vague, duo aux
variations do température, mais ce sont là des hypothèses, et
notre devoir est de rester dans le domaine exclusif des faits.
». SOED s. svo
N. 1/4 N.-E Nord 1/4 Nord-Est. S. 1/4S.-O. Sud 1/4 Sud-Ouest.
N.-N.-E. Nord-Nord-Est. S.-S.-O. Sud-Sud-Ouest.
N -E. 1/4N. Nord-Est 1/4 Nord. S.-O.1/4S. Sud-Ouest 1/4 Sud.
n -e, NORD-EST S.-O. SVD-OUKST
N.-E. 1/4 E. Nord-Est 1/4 Es». S.-O. 1/4 O Sud-Ouest 1/4 Ouest.
E.-N.-E. Est-Nord-ïsl. O.-S.-O. Ouest-Sud-Ouest.
E. 1/4 N.-E. Est 1/4 Nord-Est. <• O. 1/4S.-O Ouest 1/4 Sud-Ouest.
E. EST O. OUEST
E I/4S.-E. Est 1/4 Sud-Est. 0.1/4N.-O Ouest 1/4 Nord-Ouest.
E.-S..E. Ést-Sud-Est. O.-N.-O. Ouest-Nord-Ouest.
S.-E. 1/4E. Sud-Est 1/4 Est. •N.-0.1 /4 O Nord.Oucst 1/4 Ouest.
VENTSEN GÉNÉRAL ao$
t.-B, SID-EIT N.-O. XOUp-OVMT
S.-E. 1/4S.Sud-Est 1/4 Sud. N..O.1/4N No-d-Oucst 1/4 Nord.
S.-S.-E. Sud-Sud-E»t. N.-N.-O. Xonf-S'ord-Oueit.
S. i/4S.-E.Sud 1/4 Sud-Est. N. i/J N.-O Nord 1/4 Nord-Ouest.
Une roso des vents est toujours, à bord do tous les navires,
collée sur l'aiguille do la boussole; elle tourne avec ollo ot se
trouvo placée de manière à être toujours vue de l'hommo do
barre.
A terro on détermine la direction dos vents au moyen de
girouettes, qui sont dos instruments trop connus pour quo
nous nous attardions à les décrire.
En mer, la direction du vont est plus difficile à déterminer
à premièro vue, à cause du déplacement du naviro, mais l'ex-
périence des marins fait qu'ils l'indiquent toujours sans hésita-
tion et sans erreur,
Le vent étant un déplacement relatif de l'air et de l'observa-
tion, il faut remarquer qu'en mer, sur un vapeur naviguant par-
temps calme, on a cependant la sensation d'un vent ayant une
vitesse égalo ot contraire à colle du navire. Si le vont souffle
dans le sens de la marche et avec la mémo vitesse que le
bateau, c'est-à-diro si on navigue vent arrière, on no sent aucun
t vent, tandis que si le vent souffle en sens inverse do la marche,
si l'on ost mil debout comme disent les marins, on a la sensa-
tion d'un vent beaucoup plus fort, qui aurait uno vitesse égalo
à la somme de sa vitesse propre et de celle du naviro.
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| 11 tempête les voiles de cape. aS-3o
6 ouragan .. ]
( ta ouragan à sec de toile, 3octau-des.
j
Fig. 33.
Fig. î4-
Vig. ;;.
Fig. 84.
Fig. 85.
CENînES DE HAUTESPRESSIONS.VENTSALIZÉS
Fig. 80.
Hg. 89.
Fig. 90.
Dans uno telle région de cours d'eau (fig. 90), le courant est
plus fort sur la rive concave; donc le frottement des molé-
cules liquides A contre la rive immobile sera plus grand, et
cïRi'iunox GÉNÉRALE
DÉ L'ATMOSPHÈRE à fi
c'est sur celte rive concave quo prendront naissance ces tour-
billons liquides que l'on observo si souvent dans les rivières
rapides, lo long dos rives, aux endroits précis où lo courant y
est lo plus violent. Dans ces tourbillons formés sur la rive
concave, l'eau tourno dans lo sens qu'aurait une roue horizon-
tale, assujettie à suivro lo courant on roulant sur celle rive. Si
donc, comme c'est le cas do la figuro 4», 1° courant du fleuve
tourno dans le sens direct des aiguilles d'une montre, lo tour-
billon A tourne en sens inverse.
Ces mémos phénomènes dovront so produiro sur hotro
fleuve aérien : des tourbillons atmosphériques so formeront
au frottement do la rive concave forméo d'air plus froid ; ils
tourneront en sens inverse des aiguilles d'uno montre j la
rotation do l'air produira uno force centrifuge dont la consé-
quence sera une diminution de pression au centro A. Il y
aura donc uno dépression barométrique, autour do laquollo
seront des isobares vaguement concentriques. Lo mouvement
du flux aérien a donc engendré un contre cyclonique, uno
bourrasque : c'est ce qui se produit, surtout en hiver, dans nos
climats. Le courant aérien a alors beaucoup d'ampleur et do
vitesse.
Fig. i)l.
Considérons le premier cas (fig. 91) soit A uno station située
au sud do la trajeetoiro du centre d'une dépression C allant
do l'ouest a l'est.
Lot br, bôVE *4S
la
Cela rovioni a supposer, pour la dômori^àttôh,(jfue
station entre, on sens inverse, dans le tourbillon C supposé
immobile, suivant la trajectoire AB.
Rappelons-nous que, le mouvement étant cyclonique et dans
l'hémisphère nord, le mouvement de l'air est centripète et
tourne en sons inverse dos aiguilles d'une montre.
Dès due l'observateur arrive en M, il y rencontre Un vent
dont ladirection est tangente au tourbillon MT. Prenons, dans
Plg.Q»-
Klg.Oî.
PERTURBATIONS ATMOSPHÉRIQUES
Wg. o«.
234. — Combinaison du
mouvement de rotatlonet du
mouvement de translation.
— Demi-cercle dangereux,
demi-cercle maniable. —
Ces deux mouvements, de
rotation etdo translation, no
so combinent pas d'une fa-
çon absolument mathéma-
tique, l'air du cyclone so re-
nouvelant sans cesse ; mois
cependant la vitesso do
translation a une influence
sur la direction du vent, en
chaque point du météore.
Lo vent réel, celui que rossent un navire, par exemple, est
différent suivant qu'on so trouve n droite ou à gaucho do la
trajectoire du centre (fig. g5). Considérons, en effet, un cyclone O
CrCLOSESETTyPllONS aS5
do l'hémisphèro nord : la rotation des Vents y ost inverso, et la
translation se fait suivant OA, avec uno vitesso d'ensemblo rt.
Un point M, situé à gaucho do la trajectoire du centre, sera
sollicité par deux forces : celle qui produit.la rotation MT, et
celle, plus petite, qui produit la translation MT'. Ces deux
forces agissent en sens contraire, et la seconde a pour effet do
diminuer l'intensité de la résultante qui ne sera plus égale qu'à
leur différence.
Les choses sont tout autres à droito do la trajectoire, en M': los
deux forces M'V et VVs'ajoutent, la résultante est égale à leur
sommet, et la violence du vent s'en trouve augmentée
Aussi, la région qui so trouve, dans l'hémisphèro nord, a
droito do la trajectoire, a-t-ellc reçu des marins lo nom do demi'
cercle dangereux; l'autre par opposition, se nomme lo demi-
cercle maniable.
Dans l'hémisphèro sud, commo lo montre la figure 95, lo
dcmi-cerclo dangereux est a gaucho do la trajectoire, le demi-
cercle maniable est à droite.
Wg.98. W
*'<t?-
AuxAnltltcsctdansl'oce'anAUan- ) , .. , , ,
octobre.
Aoûl' "P»»»»»".
Itque septentrional )
Mer des Indes et Australie. . . Janvier, fdvrlcr et mars.
„,,,*,,
Golfedu Bengale . ...... ( Matet juin, octobre et novembre
) (Changementsde mousson).
Mers de Chine et du Japon. . . Août et septembre.
Fig. loi.
Fig. toi.
PERTURBATIONS ATMOSPHÉRIQUES
Fig. to|.
Fig. toS.
Fig. 10C.
Fig. loj.
Fig. 10S.
Fig. 109.
HYGROMÉTRIE
millimètre* grammes
o 4,5; 4,84
IO 9,14 9,33
ao 17,36 '7,'3
3o 3t,Si 3o,o3
4o 54,87 . 5o,64
Fig. no.
CONDENSATIONS ATMOSPHÉRIQUES
Fig. I ta.
En effet, le poids d'une sphère, qui dépend de son volume, est propor-
IÎEROÈT. Géopbyilque. ig
39° MÉTÉOROLOGIE
tionnel au cube du rayon. La résistance de l'air, qui dépend de la surface
du corps, est proportionnelle au carré du même rayon ; donc :
Fig. ..3.
CONDENSATIONS ATMOSPHÉRIQUES
Fig. n5.
Fig. 11O.
PHENOMENES ÉLECTRIQUES.
Fig. n;.
TEMPÉRATURE. — CLIMATS
Fig. 118.
FJg. 11g.
rig. 110
PIIÉYIS10N8 MÉTÉOROLOGIQUES
312.—CartesmétêorologiqUes,—LosrésultalscortYenablemont
réduits sont chaque jour portés sur deux cartes, l'une (flg. 127)
336 NÈTÉOliOLOGIR
consacrée à la pression barométrique, l'autro (flg, ia8) a la
température et a ses variations. Ces eartos sont publiées chaque
jour.
Outro les isobares et les isothormes, elles portent d'autres
lignes, numérotées en chiffres romains : co sont les lignes qui
Fig. nj.
Flg. iaS.
'
\*/ &/ ,'"tB
•
P«to*«\^//M,v^..-y
PREMlfcl\K l'ARTIK
PlIYSlQUfc DU OLOUB
t. LATERRE DAJtSL'tSl'ACK. ., i
1. Objet de la physique du Globe. — a. Isolementde la Terre dans
l'espace. — 3. Forme arrondie de la Terre — 4. Première détermi-
nation des dimensionsde la Terre. — 5.Coordonnéesgéographiques.
— 6. Unité»de longueur : mitre. — 7. Millenuirin. —8. Surface et
volumede la Terre.
II. LESMOUVEMENTS »F.LATERRE. . 7
9. Les loisde Kepler. — 10. Mouvementde trauslatton'dcla Terre
autour du Soleil. — 11. Mouvementde rotation do la Terre, — 13.
Inclinaison de la ligue des pôles. — i3. Pendule de Foucault, —
M. Particularités do l'expérience de Foucault. Influence de la lati-
tude. — 1$. Conséquencemécanique de la rotation de la Terre. —
16. Perturbations dans les mouvementsde là Terre.
III. GRAYItATIOM DMTERIELLR IJ
19. Masse d'un corps. Loi de Newton. — 18. Significationdu
coefficientK.— tu. La loi de Newtondécoule des lois do Kepler. —
ao. Centre de gravité, — ai. Attraction des masses sphériquci. —
aa, Pesanteur a U surface de la Terre ; verticale. —a3. Loti de la
chute des corps. — aj, Relation entre le poids et la tnasic d'un
corps. — aï. Identité de la pesanteur et de la gravitation unlvor-
ellei — aO, Intérêt que présente la connaissancede la constante K
de la gravitation.
IV. DiîERMI.NATIOH DRLADE.ISIÎÉ M LATERRE ............. Il
37. Principe commun n toutes les méthodes, — a8, Méthodes
géographiques cl méthodes physiques. — an. Déviation du lll a
plomb par les montagnes. Méthodesde Rouguer et la Condamtne.
— 3o, Kipértcnces de Maskclyne. — 3t. Autres méthodes géogra-
phiques, —3a. Résultats des méthodesgéographiques.— 33. Métho-
des physiques. Ktpérlcnccs de Catctidlsh. — i.\, Détails de l'cipé-
3.J8 TABLEÙESMATlkRÈS
Ptgc
rlcnce. —35. Recherchesultérieurespar la méthodedeCavendlsh.
36.—Méthodede la balanceordinaire.Expi.'lcncesde MM.Richarz
'et Krigar-Mcnzcl;—37. Résultats des déterminationsexpérimen-
tales.—38. Conséquencesde cesmesuresrelativementà la'structure
Intérieuredu Globe. .
Y. HrrOTIlfcSE COSMOGOtUQVB DELAPLACF. \*>
3p. Le problèmerosmogonique.— 4o; Les donnéesdu problème. ,
— 4t. Données fournies par l'observation lélcscopiquodes nébu-
leuses.— \i. Hypothèsede la nébuleusesolaire. — 43. Influence
de refroidissement progressif. — 4 ; Naissance des planètes. —
45. Naissancedes salcllii Etat délinilifdu système. — 46. Con-
séquencedu modede foru iondes planètes.Aplatissement.
YI. GÉODÉSIE 5a
47.Objet de la géodé*Ie.— 48. Surface réelle. Surfacegéodési-
quc. — 49> Géoïde. — 5o. Simplificationsnaturelles. Ellipsoïde
de révolution.—-5i. Anomalieslocales. — Sa. Mesured'un arc de
méridien.— 53. Principe de la mesure d'un arc de méridien. —
5.J. Calcul des clémentsde la triangulation.— 55. Mesures do la
base, — 56. Résultats des mesures géodésiques. Ellipsoïde de
Ciarke. Valeur de l'aplatissement.—57. Identité du géoïde dansles
deux hémisphères, — 58. Nécessité d'un contrôle physique des
mesures géodésiques.
Vil, HlSTOlHE i)ESMESURES GÉODÉSIQUES 6{
5g..Premières mesuresde la Terre. — 60. Mesuresmodernes:
Picard, Lnhire, Cassini.— 6t. Importancede la déterminationde
Picard. — 6a. Expéditionde Rougueret la Condamtneau Pérou,
de Clairaut et Maupcrluisen Lnponic (t736). Question de l'apla-
tissement.— 63. Mesuresdiverses. Etablissement du système mé-
trique. Appareils de Rorda. — 6.J. Valeur exactedu mètre. — 65.
Mesuresgéodésiquespendantle xix°siècle, — 66. Utilitédes opé-
rations géodésiques.
YIII. INTENSITÉ DELÀPESANTEUR. PENDULE ',">
. 67, Pendule simple. Ses lois. — 68. Mesurede g à l'aide d'un
pendulesimple.—69.Pendulecomposé,Axesde suspensionet d'oscil-
lation, — 70. Pendule réversible.— 71. Mesurede la durée d'une
oscillation. — 7a. Correctionsà faire subir aux observations.—
73. Résultats.Accélérationde la pesanteur. Longueur du pendule
a secondes.— 74. Variationsde la pesanteur avec l'altitude. For-
mulede Rouguer. — 75. Variationde la pesanteur avecla latitude,
— 76. Conséquencespratiques. Inllucncedu renflementéquatorlal.
— 77. Déterminationde l'aplatissementa l'aide du pendule. — 78.
Anomalieslocales. Irrégularités sur les lies cl au milieude*cotttl-
nenls. — 79. Théorie de Fayc. Compensationdes masses.*— 80.
Hypothèsedc;M. Llppmann. , ((
IX. IRRÉGULARITÉS BARS LESMOUVEMENTS ORLATERRE . . . 90
81. Perturbations occasionnéespar le renflementéquatorlal. —
8a. Précisiondes équlnoxes.— 83. Notation.' — 84. Autre» Irrégu-
larités du mouvementde rotation. — 85. Irrégularités du mouve-
mentde translation. — 86. Fluctuationdes latitudes.
TABLÉDESMATIÈRES Wi
'-.-..',.. -- v..r«s»
X. MOUVEMENTS DEL'ÊCORCE TERRESTRE^ — THÉORIE •.' i-.Vô^-
TÉTRAÉDHIQU^.,•/,
87. Phénomènes slsmtques. — 88. Propagation des secousses.
s Epiccnlrc. —89. Yolcans. —90, Etijdc des 6éismes;>-r?gi.prïglnj, f
—
des trcmblcmcnts.de terre et des volcans. 9a. Théorie tétra.édri*
que de la figurede la Terre.. — g3. Y'érîflcatlonsgéographiques..— ï.~-
94. Torsion du tétraèdre. Dépression intercontinentale. — 0, Là /;
théorie tétraédrlquc et la pesanteur. — 96. Répartition des volcans
et des tremblements de terre à la surface du Globe. —.97. Rigidité
du globe terrestre déduite des'Observationssjsmographiques.— 98..
Etat du noyau centra).
XI. LE MAONETISME ETL'ÉLECTRICITÉ DELATERRE . . ......... . -ut
99. Clianipmagnétiqueterrestre.— 100.Déclinaison.Inclinaison.
— lot. toa. Instruments magnétiques.
Composante^horizontale,—
— to3. Répartition géographique de la déclinaison, Isogones. —
104. Les isogones passent par le pôle magnétique et par le pôle
géographique. — to5. Méridiens et parallèles magnétiques.— •
106.Variations séculaires de la déclinaison. — 107. Variations
diurnes et annuelles delà déclinaison. — 108. Orages-magnéti-
ques.— 109. Courants telluriqucs. — 110. Cause des phénomènes
magnétiques, — ni. Influencedes taches du Soleil. -—1ta. Ano-
malies locales, ii
DEUXIÈME PARTIE
PHYSIQUEDE l/OCÊAX
XII. CONSTANTES DESEAUX DELAMER , taS
Ii3. Surface de la mer. — tt4> Nature de l'eau il H. — 115.
Densité de l'eau de mer. -r- 116. Variation do la !>alinilé des
eaux marines. — 117. Couleur do l'eau de mer. Phosphorescence.
— It8. Température de l'eau de la mer. — 119. Mesure de la
température du fonddc la mer. Thcrmobilhyuièlrc enregistreur. —
tao. Température du fond delà mer.— tat. Température de l'eau
de la Méditerranée. — taa. Les glaces océaniques. — ta3. Congé-
lation de l'eau de mer. Ranquiscs. — 114. Montagnes de glace.
Icebergs.
XIII. MOUVEMENTS RYTHMIQUES DELAMER.LESMARÉES, LA HOULE, LES '
VAOUES. .......... ..; ,.. l36
taS. Mouvements de la mer. — 116. Marées. — 137. Variations
dans la hauteur des marées successives. — ia8. Théorie de la
• , marée. — tag. Retard des marées. Lignes colldalcs. — i3o. Hau-
teur des marées suivant tes stations. — i3). Marées dans le» mers .
Intérieures. — t3a. Calcul des marées. Annuaires. — t33. Seiches.
— i34>Mouvementsrythmiques a courte période. Houle. — t35.
Loi fondamentale du mouvementondulatoire. — i3ô. Action des
variations du vent sur la houle régulière. — 137. Dimensionsdes
vagues. — 138. Modificationsau régi mn de la houle. Interférences.
— t3g. Influencedu relèvementdu fond. Ressac. Lames de fond. —
Mo. Profondeur a laquelle se fait sentir l'agitation de la mer.
3ïo « TABLEDESMATIÈRES
TROISIÈME PARTIE
PHYSIQUE DE L'ATMOSPHÈRE.- MÉTÉOROLOGIE
RlRGtT.Oéophyilque. a)
ÉVHKUX,IMPRIMERIE1)1:IIURI.H llfllIUKt
PREFACE
PREMIERE PARTIE PHYSIQUE DU GLOBE
I. LA TERRE DANS L'ESPACE
1. Objet de la physique du Globe. - 2. Isolement de la Terre dans l'espace. - 3. Forme arrondie de la Terre. - 4. Première détermination des dimensions de la Terre. - 5.
Coordonnées géographiques. - 6. Unités de longueur: mètre. - 7. Mille marin. - 8. Surface et volume de la Terre
II. LES MOUVEMENTS DE LA TERRE
9. Les lois de Képler. - 10. Mouvement de translation de la Terre autour du Soleil. - 11. Mouvement de rotation de la Terre. - 12. Inclinaison de la ligne des pôles. - 13.
Pendule de Foucault. - 14. Particularités de l'expérience de Foucault. Influence de la latitude. - 15. Conséquence mécanique de la rotation de la Terre. - 16. Perturbations
dans les mouvements de la Terre
III. GRAVITATION UNIVERSELLE
17. Masse d'un corps. Loi de Newton. - 18. Signification du coefficient K. - 19. La loi de Newton découle des lois de Képler. - 20. Centre de gravité. - 21. Attraction des
masses sphériques. - 22. Pesanteur à la surface de la Terre; verticale. - 23. Lois de la chute des corps. - 24. Relation entre le poids et la masse d'un corps. - 25. Identité de
la pesanteur et de la gravitation universelle. - 26. Intérêt que présente la connaissance de la constante K de la gravitation.
IV. DETERMINATION DE LA DENSITE DE LA TERRE
27. Principe commun à toutes les méthodes. - 28. Méthodes géographiques et méthodes physiques. - 29. Déviation du fil à plomb par les montagnes. Méthodes de
Bouguer et la Condamine. - 30. Expériences de Maskelyne. - 31. Autres méthodes géographiques. - 32. Résultats des méthodes géographiques. - 33. Méthodes
physiques. Expériences de Cavendish. - 34. Détails de l'expé
rience. - 35. Recherches ultérieures par la méthode de Cavendish. 36. - Méthode de la balance ordinaire. Expériences de MM. Richaz et Krigar-Menzel; - 37. Résultats des
déterminations expérimentales. - 38. Conséquences de ces mesures relativement à la structure intérieure du Globe.
V. HYPOTHESE COSMOGORIQUE DE LAPLACE
39. Le problème cosmogonique. - 40. Les données du problème. - 41. Données fournies par l'observation télescopique des nébuleuses. - 42. Hypothèse de la nébuleuse
solaire. - 43. Influence de refroidissement progressif. - 4. Naissance des planètes. - 45. Naissance des satellites. - Etat définitif du système. - 46. Conséquence du mode de
formation des planètes. Aplatissement
VI. GEODESIE
47. Objet de la géodésie. - 48. Surface réelle. Surface géodésique. - 49. Géoïde. - 50. Simplifications naturelles. Ellipsoïde de révolution. - 51. Anomalies locales. - 52.
Mesure d'un arc de méridien. - 53. Principe de la mesure d'un arc de méridien. - 54. Calcul des éléments de la triangulation. - 55. Mesures de la base. - 56. Résultats des
mesures géodésiques. Ellipsoïde de Clarke. Valeur de l'aplatissement. - 57. Identité du géoïde dans les deux hémisphères. - 58. Nécessité d'un contrôle physique des
mesures géodésiques
VII. HISTOIRE DES MESURES GEODESIQUES
59. Premières mesures de la Terre. - 60. Mesures modernes: Picard, Lahire, Cassini. - 61. Importance de la détermination de Picard. - 62. Expédition de Bouguer et la
Condamine au Pérou, de Clairaut et Maupertuis en Laponie (1736). Question de l'aplatissement. - 63. Mesures diverses. Etablissement du système métrique. Appareils de
Borda. - 64. Valeur exacte du mètre. - 65. Mesures géodésiques pendant le XIXe siècle. - 66. Utilité des opérations géodésiques
VIII. INTENSITE DE LA PESANTEUR. PENDULE
67. Pendule simple. Ses lois. - 68. Mesure de g à l'aide d'un pendule simple. - 69. Pendule composé. Axes de suspension et d'oscillation. - 70. Pendule réversible. - 71.
Mesure de la durée d'une oscillation. - 72. Corrections à faire subir aux observations. - 73. Résultats. Accélération de la pesanteur. Longueur du pendule à secondes. - 74.
Variations de la pesanteur avec l'altitude. Formule de Bouguer. - 75. Variation de la pesanteur avec la latitude, - 76. Conséquences pratiques. Influence du renflement
équatorial. - 77. Détermination de l'aplatissement à l'aide du pendule. - 78. Anomalies locales. Irrégularités sur les îles et au milieu des continents. - 79. Théorie de Faye.
Compensation des masses. - 80. Hypothèse de M. Lippmann.
IX. IRREGULARITES DANS LES MOUVEMENTS DE LA TERRE
81. Perturbations occasionnées par le renflement équatorial. - 82. Précision des équinoxes. - 83. Nutation. - 84. Autres irrégularités du mouvement de rotation. - 85.
Irrégularités du mouvement de translation. - 86. Fluctuation des latitudes.
X. MOUVEMENTS DE L'ECORCE TERRESTRE. - THEORIE TETRAEDRIQUE
87. Phénomènes sismiques. - 88. Propagation des secousses. Epicentre. - 89. Volcans. - 90. Etude des séismes. - 91. Origine des tremblements de terre et des volcans. -
92. Théorie tétraédrique de la figure de la Terre. - 93. Vérifications géographiques. - 94. Torsion du tétraèdre. Dépression intercontinentale. - 95. La théorie tétraédrique et
la pesanteur. - 96. Répartition des volcans et des tremblements de terre à la surface du Globe. - 97. Rigidité du globe terrestre déduite des observations sismographiques. -
98. Etat du noyau central
XI. LE MAGNETISME ET L'ELECTRICITE DE LA TERRE
99. Champ magnétique terrestre. - 100. Déclinaison. Inclinaison. - 101. Composante, horizontale. - 102. Instruments magnétiques. - 103. Répartition géographique de la
déclinaison. Isogones. - 104. Les isogones passent par le pôle magnétique et par le pôle géographique. - 105. Méridiens et parallèles magnétiques. - 106. Variations
séculaires de la déclinaison. - 107. Variations diurnes et annuelles de la déclinaison. - 108. Orages magnétiques. - 109. Courants telluriques. - 110. Cause des
phénomènes magnétiques. - 111. Influence des taches du Soleil. - 112. Anomalies locales.
DEUXIEME PARTIE PHYSIQUE DE L'OCEAN
XII. CONSTANTES DES EAUX DE LA MER
113. Surface de la mer. - 114. Nature de l'eau . - 115. Densité de l'eau de mer. - 116. Variation de la salinité des eaux marines. - 117. Couleur de l'eau de mer.
Phosphorescence. - 118. Température de l'eau de la mer. - 119. Mesure de la température du fond de la mer. Thermobathymètre enregistreur. - 120. Température du fond
de la mer. - 121. Température de l'eau de la Méditerranée. - 122. Les glaces océaniques. - 123. Congélation de l'eau de mer. Banquises. - 124. Montagnes de glace.
Icebergs.
XIII. MOUVEMENTS RYTHMIQUES DE LA MER. LES MAREES, LA HOULE, LES VAGUES
125. Mouvements de la mer. - 126. Marées. - 127. Variations dans la hauteur des marées successives. - 128. Théorie de la marée. - 129. Retard des marées. Lignes
colidales. - 130. Hauteur des marées suivant les stations. - 131. Marées dans les mers intérieures. - 132. Calcul des marées. Annuaires. - 133. Seiches. - 134.
Mouvements rythmiques à courte période. Houle. - 135. Loi fondamentale du mouvement ondulatoire. - 136. Action des variations du vent sur la houle régulière. - 137.
Dimensions des vagues. - 138. Modifications au régime de la houle. Interférences. - 139. Influence du relèvement du fond. Ressac. Lames de fond. - 140. Profondeur à
laquelle se fait sentir l'agitation de la mer.
XIV. MOUVEMENTS DE TRANSLATION DES EAUX DE L'OCEAN. COURANTS MARINS
141. Existence des courants marins. - 142. Courants de marée. Flot et jusant. - 143. Remous des marées. Gouffres. - 144. Mascaret. - 145. Courants océaniques. Gulf-
Stream. - 146. Itinéraire et caractéristiques du Gulf-Stream. - 147. Mer de Sargasses. - 148. Courants froids de retour. - 149. Courants de l'Atlantique sud. - 150. Courants
du Pacifique. Le Kuro-Siwo. - 151. Courants de la mer des Indes. Courant austral. - 152. L'océanographie.
TROISIEME PARTIE PHYSIQUE DE L'ATMOSPHERE. - METEOROLOGIE
XV. PHENOMENES ASTRONOMIQUES
153. Loi de l'obliquité. - 154. Zones géographiques: cercles polaires, tropiques, équateur. - 155. Cause astronomique des saisons. Equinoxes, solstice. - 156. Inégalité
climatologique des saisons. - 157. Influence de l'ellipticité de l'orbite. Avantages climatériques de l'hémisphère nord. - 158. Précession des équinoxes. - 159. Influence des
continents et des mers.
XVI. ATMOSPHERE
160. Existence de l'atmosphère. - 161. Forme de l'atmosphère. - 162. Hauteur et limite de l'atmosphère. - 163. Poids de l'atmosphère. - 164. Composition de l'atmosphère.
- 165. Variations de la pression avec la hauteur. - 166. Variations de la température quand on s'élève dans l'atmosphère. - 167. Couleur de l'atmosphère. - 168.
Phénomènes optiques de l'atmosphère. - 169. Mirages.
XVII. ACTINOMETRIE
170. But de l'actinométrie. - 171. Constante solaire. - 172. Absorption atmosphérique. - 173. Loi de Bouguer. - 174. Mesures actinométriques. - 175. Actinomètre de M.
Violle. - 176. Marche d'une expérience. - 177. Résultats numériques. - 178. Résultats généraux. - 179. Conclusions.
XVIII. PRESSION ATMOSPHERIQUE
180. Existence et variations de la pression atmosphérique. - 181. Baromètre enregistreur. - 182. Variations diurnes de la pression atmosphérique. - 183. Variations
annuelles de la pression. - 184. Cartes des pressions barométriques. Lignes Isobares. - 185. Isobares de janvier et de juillet
XIX. DES VENTS EN GENERAL
186. Nomenclature. Rose des vents. - 187. Force du vent. - 188. Echelle de Beaufort. - 189. Représentation graphique des vents. - 190. Causes génératives des vents. -
191. Surfaces et lignes isobares. - 192. Gradient barométrique. - 193. Déviation des vents par le mouvement de la Terre.
XX. MOUVEMENTS CYCLONIQUES ET ANTICYCLONIQUES
194. Centres cycloniques. - 195. Centres anticycloniques. - 196. Origine des mouvements cycloniques et anticycloniques.
XXI. LES VENTS OCEANIQUES. 1° CENTRE DE HAUTES PRESSIONS, VENTS ALIZES
197. Excédent de chaleur dans la zone équatoriale. - 198. Circulation sur une terre homogène et immobile. - 199. Circulation dans les conditions réelles. Mouvements de
l'atmosphère au-dessus des océans. Vents alizés. - 200. Zones des calmes équatoriaux. - 201. Courants supérieurs de retour: contre-alizés. - 202. Minimum de pression
aux pôles. - 203. Centres de hautes pressions aux latitudes moyennes. - 204. Vérification des conséquences précédentes. Isobares annuelles. - 205. Oscillations de la
limite des alizés. - 206. Régime général des vents océaniques. - 207. Vents d'ouest des mers du sud.
XXII. LES VENTS OCEANIQUES. 2° VENTS PERIODIQUES, LES MOUSSONS
208. Modifications du régime des alizés au voisinage d'une côte échauffée. - 209. Moussons de l'océan Indien. - 210. Moussons d'Australie. - 211. Moussons de la côte de
Guinée. Moussons du Vénézuela. - 212. Vents étésiens. Brises de terre et de mer. - 213. Cartes des vents océaniques. - 214. Région des vents variables. - 215.
Application à la navigation. Cartes de Maury. - 216. Résultats.
XXIII. CIRCULATION GENERALE DE L'ATMOSPHERE
217 Problème à résoudre. - 218. Rôle essentiel des courants marins. - 219. Zone centrale des calmes dans le circuit aérien. - 220. Perturbations dans le régime régulier.
Bourrasques. - 221. Cas où le circuit suit un cours régulier. Oscillations barométriques. - 222. Giration des vents dans nos climats. Loi de Dove. - 223. Vérification de la loi
de Dove. - 224. Circulation au-dessus du Pacifique nord. - 225. Circulation au-dessus du plateau asiatique. - 226. Vents d'ouest des régions arctiques. - 227. Circulation
générale dans l'hémisphère nord. - 228. Circulation générale de l'atmosphère sur la Terre entière. - 229. Zones de calmes. - 230. Grands centres d'action de l'atmosphère.
XXIV. PERTURBATIONS ATMOSPHERIQUES. 1° PERTURBATIONS DES REGIONS TROPICALES; CYCLONES ET TYPHONS
231. Circulation normale des circuits généraux. - 232. Cyclones et typhons. - 233. Lois des cyclones déduites de l'observation. - 234. Demi-cercle dangereux, demi-cercle
maniable. - 235. Signes précurseurs d'un cyclone. - 236. Signes permettant de reconnaître dans quel demi-cercle on se trouve et de déterminer la direction du centre. -
237. Manoeuvres à faire en cas de cyclone. - 238. Epoques des cyclones. - 239. Explication des cyclones à l'aide des circuits de circulation générale. - 240. Théories
diverses proposées pour expliquer l'origine des cyclones. - 241. Dimensions des cyclones. - 242. Effets dévastateurs des cyclones. Raz-de-marée. - 243. Trombes. - 244.
Différence entre les trombes et les cyclones. - 245. Origine des trombes. Expérience de M. Weyher.
XXV. PERTURBATIONS ATMOSPHERIQUES. 2° TEMPETES DES REGIONS TEMPEREES, VENTS LOCAUX
246. Origine des dépressions. - 247. Cartes des isobares pendant les dépressions. - 248. Entretien et translation de la dépression. - 249. Dépressions secondaires. - 250.
Formation accidentelle de centres anticycloniques. - 251. Branches dérivées du circuit de circulation générale. - 252. Giboulées de printemps. - 253. Vents locaux produits
par les dépressions: foehn, bora, mistral, sirocco. - 254. Brises de montagne et de vallée. - 255. Causes des variations atmosphériques. Influences cosmiques.
XXVI. HYGROMETRIE
256. Existence de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. - 257. Hygrométrie: problème à résoudre. - 258. Humidité absolue, humidité relative. - 259. Poids et force élastique
de la vapeur d'eau aux différentes températures. - 260. Point de rosée. - 261. Psychromètre. - 262. Hygromètre enregistreur. - 263. Variations diurnes de l'humidité relative.
- 264. Variations annuelles de l'humidité relative.
XXVII. CONDENSATIONS ATMOSPHERIQUES: 1° NUAGES, BROUILLARDS, NERULOSITE
265. Condensation de la vapeur d'eau. - 266. Causes de la condensation: rayonnement, détente, mélange. - 267. Constitution des brouillards et des nuages. - 268.
Formation et reconstitution incessante des nuages. - 269. Formes diverses et classification des nuages. - 270. Hauteur des nuages. - 271. Importance de l'observation des
nuages. - 272. Nébulosité. - 273. Fraction d'insolation, héliographe. - 274. Courbes isonèphes. - 275. Brumes.
XXVIII. CONDENSATIONS ATMOSPHERIQUES: 2° PLUIE, NEIGE, GRELE, ROSEE.
276. Formation de la pluie. - 277. Origine des pluies. - 278. Mésure de la quantité de pluie. Pluviomètre. - 279. Distribution des pluies à la surface de la Terre. - 280.
Résultats numériques. - 281. Saisons des pluies dans les régions tropicales. - 282. La glace dans l'atmosphère. Neige. - 283. Neiges perpétuelles; leur limite. - 284. Grêle;
nature des grêlons. - 285. Formation de la grêle. - 286. Rosée. Gelée blanche. - 287. Givre et verglas.
XXIX. PHENOMENES ELECTRIQUES
288. Caractère des orages. - 289. Electricité atmosphérique. - 290. Origine de l'électricité atmosphérique. - 291. Electrisation des nuages. - 292. Décharges
atmosphériques. Foudre. - 293. Différentes sortes d'orages: orages locaux, orages circulants. - 294. Grêle. - 295. Dégagement d'électricité dans les éruptions volcaniques.
- 296. Aurores polaires. - 297. Particularité des aurores polaires.
XXX. TEMPERATURES CLIMATS
298. Résultante des actions météorologiques. - 299. Mesure des températures. - 300. Variation de la température avec l'altitude. Inversion de température. - 301.
Variations diurnes de la température. - 302. Variations annuelles. - 303. Variations à la surface du Globe: isothermes. - 304. Isothermes de janvier et de juillet. - 305.
Climats réguliers, excessifs, moyens. - 306. Températures extrêmes observées. Pôles du froid. - 307. Constance et variabilité des climats. - 308. Action de l'homme sur les
climats. - 309. Température du sol. - 310. Accroissement de la température avec la profondeur; degré géothermique.
XXXI. PREVISIONS METEOROLOGIQUES
311. Centralisation des observations. - 312. Cartes météorologiques. - 313. Prévision des tempètes. - 314. Signes précurseurs des tempêtes. - 315. Symptômes locaux.
Observation des nuages. - 316. Types de temps. - 317. Prévisions à longue échéance; périodes.
CONCLUSIONS
TABLE DES PLANCHES