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Photographie

La photographie est une technique qui permet de créer des images sans l'action de la main, par l'action de la lumière.
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Le terme « photographie » désigne aussi l'image obtenue, phototype (photographie visible et stable qu'elle soit négative ou positive,
qu'on obtient après l'exposition et le traitement d'une couche sensible) ou non.

La photographie est le regroupement des techniques d'enregistrement des rayonnements électromagnétiques, réalisé par des procédés
photochimiques.

Il désigne également la branche desarts graphiques qui utilise cette technique, dont le nom signifie étymologiquement « écriture de la
lumière ».

Sommaire
Étymologie
Invention de la photographie
Les grandes catégories de photographie
Prendre une photographie
Maitriser la lumière
Sujet et composition
Fonctionnement d'un appareil photographique
Réglages Une photographie de paysage célèbre,The
Tetons and the Snake Riverd'Ansel Adams
Les usages de la photographie
(1942).
Photographie artistique
Une technique objective ?
Un art devenu populaire progressivement[10]
Le huitième art
Courants artistiques
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes

Étymologie
2, 3, 4, 5
Le substantif féminin photographie a été créé par John Herschel et provient de deux racines d'originegrecque :

le préfixe « photo- » (φωτoς, photos : lumière, clarté) — « qui procède de la lumière », « qui utilise la lumière » ;
le suffixe « -graphie » (γραφειν,graphein : peindre, dessiner, écrire) — « qui écrit », «qui aboutit à une image ».
Littéralement : « peindre avec la lumière ». Le terme plus court de « photo » est très fréquemment utilisé. Dans le cas où l'on parle
d'une image photographique, on emploie aussi souvent les termes « image » ou « vue », et, mais de moins en moins depuis
l'avènement de la photographie numérique, « tirage » ou « agrandissement ».
En français, photographie est attesté dès 1832 dans le Dictionnaire général de la langue française de François Raymond mais
3, 6
comme « description de l'histoire naturelle qui traite de la lumière » . Le premier emploi connu de photographie comme
« technique de représentation de la réalité et de reproduction d'images à l'aide de procédés fondés sur des réactions chimiques à la
3, 7
lumière et de moyens optiques »figure dans les Carnets d'Hercule Florence, à la date du 21 janvier 1834 .
3
En allemand, Photographie est attesté dès le 25 février 1839 dans le Vossische Zeitung .

La personne utilisant la technique photographique lors de la phase de prise de vue se nomme le photographe. Il existe de nombreux
métiers connexes à la prise de vue. Par exemple, une personne travaillant dans un laboratoire pour procéder à l'agrandissement de
négatifs se nomme le tireur.

Invention de la photographie
La photographie a su tirer parti de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l'optique, de la chimie,
de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique et de l'informatique.

Les deux phénomènes nécessaires à l'obtention d'images photographiques étaient


pour certains connus depuis longtemps et explicité dans le Traité d'optique. Les
réflexions d'Aristote et les travaux du père de l'optique moderne Ibn al-Haytham, ont
permis de mettre la réalité en boîte ; il suffit de percer un « petit trou » (sténopé)
dans une chambre noire (en latin : camera obscura) pour voir apparaître une image
inversée dans le fond blanc de la boîte. D'autre part, les alchimistes savaient que la
lumière noircissait le chlorure d'argent. Vers 1780 Jacques Charles, plus connu pour
son invention de l'aérostat gonflé à l'hydrogène, parvint à figer, mais de façon
fugitive, une silhouette obtenue par le procédé de la chambre noire sur du papier Point de vue du Gras, le premier
imbibé de chlorure d'argent. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit des expériences résultat d'une expérience deJoseph
Nicéphore Niépce. Cette
analogues avec le nitrate d'argent ; il en publia un mémoire en 1802. De son côté
photographie représente une partie
John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l'hyposulfite de sodium qui deviendra
de la propriété de Niépce. Elle fut
le fixateur. prise en 1826.

Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois


procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel
qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-
Loup-de-Varennes en Saône-et-Loire. Nicéphore meurt en 1833 et Louis Daguerre poursuit l'amélioration du procédé. En découvrant
le principe du développement de l'image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de
minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et députéFrançois Arago, qui lui accorde son soutien.

Ainsi, la date conventionnelle de l'invention de la photographie est le 7 janvier 1839, jour de la présentation par Arago à l'Académie
8
des sciences de l'« invention » de Daguerre, ledaguerréotype . C'est en fait une amélioration de l'invention de Niepce.

En 1861, Thomas Sutton réalise la première photographie couleur. En 1869, Louis Ducos du Hauron et Charles Cros présentent un
procédé à l'origine de latrichromie.

Les grandes catégories de photographie


Il faut distinguer :

d'une part, les photographies réalisées en extérieur , avec un éclairage naturel ou un éclairage public donné, de
celles réalisées en intérieur avec un éclairage artificiel modulable ;
d'autre part, les photographies ne comportant pas de présence humaine, de celles en comportant une.
Distinctions qui génèrent quatre grandes catégories de photographies :
I. Les photographies faites en extérieur et ne comportant pas de
présence humaine : photographie de paysage, d'architecture, etc.
II. Les photographies faites en intérieur (studio , etc.) et sans
présence humaine : nature morte, photographie culinaire, etc.
III. Les photographies faites en extérieur et comportant des êtres
humains : photographie de rue, photographie documentaire,
photographie de guerre, etc.
IV. Les photographies faites en intérieur avecun éclairage artificiel :
portrait, mode, etc.
Ce qui donne le tableau suivant :
Photographie en couleur d'Agen en
Les quatre grandes catégories de photographie 1877 par Louis Ducos du Hauron

Pas de présence Une présence humaine



humaine
III
Photographie rurale
I
Photographie urbaine
Extérieur Paysage,
architecture Photojournalisme
Photographie de guerre

II IV
Intérieur Nature morte, Portrait,
photographie culinaire mode

Prendre une photographie

Maitriser la lumière
On doit distinguer la lumière naturelle de la lumière artificielle.

Il y a deux sortes de lumière naturelle : celle en intérieur et celle en extérieur


.

On peut distinguer six sortes de lumière artificielle qui se distinguent par la nature de la source, continue (incandescence, tungstène
ou LED) ou discontinue (flash électronique) et par la dimension de la source (allant d'une dizaine de cm de diamètre pour les petits
projecteurs Fresnel comme les Mizar ou les Magis, à plus de 3 mètres de diamètre comme les 330 cm du modeleur FP de Broncolor
en passant par toute la gamme de modeleurs deProfoto et d'Elinchrom).
Une image est faite de Contre-jour sous- Contre-jour sur-exposé : Plan serré, ici sur le
contrastes : d'intensité exposé : le contraste le sujet se détache sur Premier ministre
(entre noir et blanc), de avec le fond lumineux un fond saturé d'une néerlandais Mark Rutte,
couleur (bleu et rouge), transforme le sujet en luminosité irréelle. largement éclairé par des
de texture (fond et une simple silhouette. lumières artificielles.
visage).

L'éclairage direct du Un réflecteur peut être


Soleil provoque des utilisé pour adoucir les
contrastes importants, contrastes en
lesquels brouillent la éclaircissant les zones
perception du sujet d'ombre.
principal.

Comme son nom l'indique, la photo-graphie consiste avant tout à utiliser de la lumière pour enregistrer quelque chose. Ceci suppose
d'une part qu'il y ait de la lumière à enregistrer, et d'autre part que cette lumière forme des figures et une image intéressante par ses
contrastes : contrastes d'intensités entre noir et blanc, contrastes de couleurs, contrastes de textures, qui par leur disposition restituent
le sujet photographié. L'art du photographe consiste avant tout à jouer avec cette lumière, ce qui implique parfois d'organiser
l'éclairage pour mieux capturer son sujet.

Il ne suffit pas qu'il y ait de la lumière pour pouvoir faire une bonne photographie, encore faut-il qu'elle soit adaptée au sujet que veut
capturer le photographe. Une photo à contre-jour conduit par exemple à un fort contraste entre le sujet et le fond, mais les détails du
sujet proprement dit seront souvent peu discernables dans les zones sombres : c'est en cela qu'un
portrait pris à contre-jour est souvent
considéré comme raté (et nécessite l'usage d'un coup de flash pour déboucher le sujet). Mais ce contre-jour peut constituer par lui-
même un effet artistique intéressant, pour mettre en évidence une silhouette abstraite. Inversement, le photographe peut choisir de
corriger l'exposition pour saturer le fond, et restituer son sujet dans un halo lumineux.

De même, l'éclairage direct du soleil crée des zones d'ombre et de lumière, qui peuvent former un fond violemment contrasté, nuisant
à la lisibilité du sujet principal. De ce point de vue, il est beaucoup plus sûr de représenter un sujet dans un éclairage uniforme ou
diffus. C'est pour éviter ce problème que les studios d'artistes sont de préférence éclairés par des baies ouvrant vers le nord.

Sujet et composition
Exemple de En dehors des La règle des tiers Un paon faisant la roue
photographie présentant compositions jouant sur concerne le rapport établit son propre arrière-
un mauvais cadrage : la texture, il est rare harmonieux du sujet à plan.
l'image déborde qu'un sujet occupe son cadre.
inutilement sur les l'ensemble du cadre.
chaises voisines et sur le
plancher.

L'élément principal Une faible profondeur de


n'occupe souvent qu'une champ permet de rendre
fraction minime de l'arrière-plan flou.
l'image.

Par rapport au sujet qu'il veut reproduire, le photographe ajoute un élément essentiel de la photographie : le cadre.

Le cadre établit avant tout une limite entre ce qui sera reproduit sur l'image et ce qui au contraire devra en être exclu. Contrairement
au peintre, qui ajoute des éléments à sa composition, le premier souci du photographe est d'éliminer de son cadrage les éléments
inutiles, étrangers à l'idée qu'il veut faire passer, ou qui détourneront l'attention du spectateur : personnage passant dans l'arrière-plan,
câble électrique, avion dans le ciel... Selon un proverbe de portraitistes, on doit d'abord s'intéresser au décor avant de regarder le
modèle.

Le cadre définit ensuite l'espace dans lequel le sujet sera mis en scène. La photographie doit présenter les différentes parties de son
sujet d'une manière qui en rende la perception plaisante et aisée. Les lignes de force de l'image se définissent par rapport aux cadre :
diagonales, règle des tiers, etc. Pour une scène donnée, c'est par le cadrage que le photographe peut harmoniser ou non sa
composition. Le soin à apporter au cadrage est particulièrement critique dans le cas des diapositives, qui ne peuvent pas être
recadrées par la suite.

Le « sujet » d'une photographie est tout ce qu'il y a dans le cadre. En dehors de cadrages particulièrement « serrés », l'élément
principal n'occupe souvent qu'une fraction minime de l'image. Le reste forme le décor, souvent en avant plan ou arrière-plan, parfois
dans le même plan que l'élément principal. Une bonne composition doit assurer que le décor met en valeur le sujet d'une manière
suffisamment contrastée, et ne distrait pas l’œil par des détails inutiles.

Fonctionnement d'un appareil photographique


Les fonctions essentielles d'un appareil photographique n'ont pas changé depuis les origines, même si le matériel s'est grandement
perfectionné.
L'élément central de l'appareil est son objectif. Il joue le rôle d'une lentille optique
convergente, qui forme derrière elle l'image des objets situés devant elle. L'objectif
est caractérisé par sa distance focale, qui est la distance à laquelle se forme l'image
des points situés à l'infini. Comme l'indiquent les lois de l'optique géométrique, cette
image est d'autant plus grande que la distance focale est grande : toutes choses
égales par ailleurs, un objectif de 300 mm produira donc une image d'un diamètre
six fois plus grand qu'un autre de 50 mm. Héritier de la lentille simple, l'objectif
moderne a une conception élaborée conduisant à une formule optique généralement
complexe.

Derrière l'objectif se trouve une surface sensible, qui a pour fonction d'enregistrer
l'image formée. Avec la photographie argentique, cette surface était initialement
formée par une plaque de verre portant une émulsion photographique, puis par une
pellicule photographique. Cette surface est à présent le plus souvent un capteur
photographique, avec la généralisation de laphotographie numérique.

Une caractéristique essentielle de cette surface est sa sensibilité, c'est-à-dire la


quantité de lumière nécessaire pour enregistrer un niveau d'intensité lumineuse Fondamentaux de la prise de vue :
donné, typiquement un gris moyen. Plus le capteur est sensible et plus il est possible lentille objectif, obturateur (réglé à
de prendre des photographies dans des ambiances obscures, ou bien, à condition 1/25), diaphragme (sur 3). On devine
la forme hexagonale du diaphragme
d'éclairage identique, d'acquérir l'image rapidement. L'autre caractéristique
à travers l'objectif.
essentielle est la granularité, qui donne la définition à laquelle cette image peut être
enregistrée : plus cette définition est grande, plus l'image sera riche en détails et
pourra notamment faire l'objet d'un agrandissement.

Pour ne recevoir que la lumière qui passe à travers l'objectif, la surface sensible est placée au fond d'une Chambre noire dont l'unique
ouverture est occupée par l'objectif. Bien évidemment, avant que la scène ne soit réglée, l'objectif est obturé et ne transmet pas la
lumière ; et après la prise de vue il se referme pour ne pas enregistrer d'élément supplémentaire : la prise de vue ne porte que sur un
instant défini. C'est le rôle de l'obturateur que de ne permettre l'arrivée de la lumière qu'à un moment donné et pendant une durée
déterminée.

La lumière émise par l'objet photographié sera focalisée quelque part par l'objectif,
c'est-à-dire que toute la lumière émise par un point donné de l'objet se rassemblera
sur un même point de l'image, son point conjugué, dont la distance à l'objectif est
donnée par la relation de conjugaison. C'est donc à cette distance de focalisation que
la surface sensible doit être placée : si elle est située plus près ou plus loin, les
rayons lumineux issu du même point de l'objet ne seront plus focalisés, et seront
enregistrés sous la forme d'une tache, d'autant plus large que l'on s'éloigne du point
focal.

Pour réaliser cette mise au point, qui permet de ramener le point focal sur la surface
Limite de netteté et profondeur de sensible, l'objectif peut être d'autant plus avancé que l'objet photographié est proche.
champ.
La mise au point étant faite, tous les objets situés sur le plan conjugué du capteur
(c'est-à-dire, situés à la distance de mise au point) apparaîtront nets sur la
photographie.

Lorsque l'objet photographié n'est pas plan, certains de ses points verront leur point conjugué situé au-dessus ou au-dessous de la
surface sensible. Leur image sera alors une tache, d'autant plus grande qu'ils seront loin du plan focal, et que l'ouverture de l'objectif
sera grande. Tant que cette tache sur l'image finale ne dépasse pas le pouvoir de résolution de l’œil (pour la distance d'observation de
l'image), cet étalement sera invisible donc sans conséquence. De ce fait, la zone de netteté ne se limite pas aux seuls points situés à la
distance de mise au point, mais autorise une certaine profondeur de champ. S'il est
nécessaire d'augmenter cette profondeur de champ, pour un sujet donné, il faudra
diminuer le diamètre des taches, donc diminuer l'ouverture de l'objectif en fermant
son diaphragme.

L'effet du diaphragme étant de réduire les taches en éliminant la lumière qui traverse
la périphérie de l'objectif, le flux lumineux qui atteint la surface sensible est d'autant
plus faible que le diaphragme sera réduit. Pour obtenir une image correcte, il faudra
en conséquence ajuster le temps de pose, qui devra être d'autant plus long que la Profondeur de champ : les gouttes
sensibilité du film est faible, que le diaphragme est fermé, et que le sujet est lui- d'eau reflétant le Soleil sont situées
même faiblement éclairé. Ce dernier réglage est celui de la vitesse d'obturation, qui en dehors du champ. L'image de ces
points lumineux est alors celle du
définit l'intervalle de temps entre le moment où la surface sensible est soumise à la
diaphragme, ici un nonagone.
lumière et celui où cette exposition cesse. Ce temps d'exposition peut être corrigé
soit en augmentant l'éclairage (par des projecteurs ou des lampes flash), soit (plus
rarement) par un filtre à densité neutre s'il faut augmenter le temps de pose.

Réglages
Plusieurs réglages sont nécessaires à la réalisation d'une photographie. La justesse de ces réglages conditionne la qualité technique de
l'image, notamment sa netteté et son exposition. Les appareils photographiques modernes prennent en charge tous ces réglages à
l'aide d'automatismes qui sont souvent débrayables.
Contrôle Description
La sensibilité ISO est la mesure de la sensibilité à la lumière du capteur de l'appareil : plus la sensibilité
est élevée, moins il faudra de lumière pour réaliser l'image. Les films photographiques ont souvent des
sensibilités comprises entre 100 et 400 ISO, mais on trouve des films de 50 et jusqu'à 3 200 ISO. La
Sensibilité sensibilité des capteurs numériques est réglable, car il s'agit de l'amplification du signal du capteur
, en
ISO général en amont de la conversion analogique/numérique. Sur un réflex numérique, elle varie
typiquement entre 100 et plus de 10 000 ISO. Une sensibilité élevée facilite la prise de vue en basse
lumière, mais ceci se paye par une forte présence du bruit électronique (en numérique) ou du grain (en
argentique).
La mise au point consiste en un mouvement des lentilles de l'objectif qui permet d'avoir la meilleure
netteté à une certaine distance de l'appareil. Il existe, de part et d'autre du plan de netteté optimale, une
zone dans laquelle le sujet est rendu avec une netteté acceptable. L'étendue de cette zone, qu'on
Mise au
appelle profondeur de champ, augmente quand on augmente la distance de mise au point, quand on
point
raccourcit la focale et quand on ferme le diaphragme. On cherche parfois à « isoler » le sujet par une
faible profondeur de champ qui plonge l'arrière plan dans le flou. La qualité de ce flou d'arrière-plan est
appelée bokeh.
L'ouverture est le réglage du diamètre utile de l'objectif (sapupille d'entrée) à l'aide d'un diaphragme.
Elle s'exprime sous la forme du rapport f/N, où f est la focale et N est un nombre sans dimension appelé
« nombre d'ouverture ». Par exemple, un objectif de focale50 mm ouvert à f/2 a une pupille d'entrée de
Ouverture
25 mm de diamètre. L'ouverture permet de contrôler la quantité de lumière qui atteint le capteur ainsi
que la profondeur de champ. Elle a aussi un ef fet sur les aberrations optiques de l'objectif et sur la
diffraction.
Le temps de pose est la durée pendant laquelle le capteur est exposé à la lumière. Il est généralement
contrôlé à l'aide d'un obturateur mécanique permettant des réglages de 1/4 000 de seconde (plus ou
moins suivant les appareils) à plusieurs secondes. Il est typiquement compris entre 1/100 et 1/1 000 de
Temps de
seconde pour des photos en extérieur jour . Le temps de pose contrôle, avec le diaphragme, la quantité
pose
de lumière qui impressionne le capteur. Il a aussi un effet sur le flou de bougé : un temps de pose court
(dit aussi « vitesse rapide ») est nécessaire pour figer un mouvement rapide, alors qu'une vitesse lente
permet un bougé qui peut être utilisé pour suggérer le mouvement.
La balance des blancs est le réglage de la sensibilité relative du capteur à la lumière rouge et bleue, afin
de l'adapter à la source d'éclairage. Une lampe halogène, par exemple, a naturellement une teinte jaune
Balance orangée qui peut être compensée en augmentant la sensibilité au bleu et en diminuant la sensibilité au
des rouge. L'image obtenue a une teinte neutre lorsque la balance des blancs est adaptée à l'éclairage. Ce
blancs réglage est un traitement numérique qui est généralement fait dans l'appareil, mais qui peut aussi être
réalisé en post-traitement si l'image a été enregistrée sous la forme de données brutes de capteur
(format « RAW »).
L'exposition est le réglage de la luminosité de l'image par l'ef
fet combiné de l'ouverture, du temps de
pose et de la sensibilité. Deux combinaisons qui donnent la même luminosité sont considérées comme
étant la même exposition. L'exposition se règle en fonction de la luminosité de la scène mais aussi, dans
Exposition
une certaine mesure, de l'effet recherché. Les appareils disposent souvent d'un réglage dit « correcteur
d'exposition » qui permet au photographe de contrôler la luminosité de l'image sans avoir à débrayer les
automatismes d'ouverture, temps de pose et sensibilité.

Les usages de la photographie


Dès son invention, l'usage de la photographie est intimement lié à l'évolution de sa technique. Elle est devenue le premier art
réellement populaire.

Photographie artistique
Aux origines, la photographie fut utilisée par les peintres comme aide pour leurs travaux. Puis, elle devint rapidement un moyen
d'expression à part entière, de nombreux artistes la pratiquant parallèlement à d'autres modes d'expression ou s'y consacrant
exclusivement.

Les peintres appliquaient leur art à diverses formes d'expression, et se spécialisaient dans les scènes de genre, la décoration, la
peinture d'histoire ou le portrait ; assez vite les photographes explorèrent diverses voies pour mettre à profit les nouvelles techniques
qui s'offraient à eux. Et ces applications se multiplièrent avec les progrès et la facilité d'utilisation qui s'ensuivirent. Si le portrait se
développa rapidement dès lors que les durées de pose furent limitées à quelques minutes — on s'aidait pour cela de sièges pourvus
d'appuie-tête et d'accoudoirs divers — les autres genres photographiques proliférèrent dès que l'on put utiliser un matériel
relativement transportable et commode d'emploi.

La nature morte et le portrait s'accommodaient bien des contraintes liées aux premiers procédés utilisés, qui nécessitaient de disposer
d'un laboratoire attenant au studio de prise de vue, car les émulsions devaient être préparées juste avant l'exposition à la lumière, et le
développement devait suivre immédiatement après.

Avant la photographie, c'est la peinture qui avait pour rôle la représentation de la réalité. Mais l'arrivée de la photographie bouleverse
le monde de la peinture. La peinture perd son rôle de représentation de la réalité et doit alors se réinventer, se diversifier ou bien
disparaître. Trois courants distincts naissent de cette révolution :

la couleur dont l’instigateur n’est autre que Delacroix et qui mènera notamment àimpressionnisme
l’ ;
la ligne dont le père fondateur est Ingres et deviendra par la suite entre autres le
symbolisme ;
le retour au classicisme, tel l’école deBarbizon.
La photographie se tourne vers la capture du réel alors que la peinture recherche la beauté, l’impression, la matière et le sentiment.

Une technique objective ?


Dans le même temps apparut la possibilité de l'utiliser comme témoignage historique, et se développa la notion de photo reportage.
Ainsi le banquier Albert Kahn tentera de constituer, de 1909 à 1931, les archives de la planète en envoyant des photographes dans
cinquante pays du monde.

La photographie inaugure une nouvelle ère dans la représentation ; on est à présent capable d'avoir une représentation du réel
« objective ». L'homme ne représente plus le réel tel qu'il le voit et tel qu'il le peut mais c'est le « réel » qui impressionne le support
(par l'action directe de la lumière (photon) qui est réfléchie, ou émise, de l'objet à la surface sensible). Ainsi la photographie trouve
rapidement son usage dans le reportage, dans l'anthropométrie, inventée par Alphonse Bertillon. On a l'ambition de réaliser un
« inventaire du monde ».

Dès les débuts de la photographie, le réformateur social Jacob Riis a vu en celle-ci un moyen de diriger l'attention du public sur la
9
pauvreté et la souffrance. En 1880, il a commencé à prendre en photo les quartiers pauvres de New York à la tombée de la nuit. En
guise de flash, il utilisait de la poudre de magnésium qu'il faisait brûler dans une poêle à frire. Par deux fois, il a mis le feu à la
maison où il travaillait, et une autre fois à ses vêtements. On dit que ses clichés ont motivé certaines réformes entreprises par
Théodore Roosevelt à son arrivée à la Maison-Blanche[Lesquelles ?]. D'autre part, la force persuasive d'une série de photographies de
paysages prises par William Henry Jackson a amené le congrès américain, en 1872, à faire de Yellowstone le premier parc national du
monde.

Toutefois, cette objectivité a ses limites. La photographie argentique permettait déjà de travestir la réalité, d'ajouter ou de retrancher
des éléments d'une image par un patient travail de laboratoire (cf : Photomontage). Mais avec l'avènement de la photographie
numérique, ces trucages qui n'étaient auparavant accessibles qu'à des connaisseurs, deviennent presque à la portée de tous.

De plus, les choix du photographe importent : choix du sujet, du cadrage (Régis Durand, in Le Regard Pensif : « Et il y a bien un
hors-champ photographique qui est la réserve de toutes les impostures. » ; Stanley Cavell : « La présence virtuelle du reste du monde
et son éviction explicite sont aussi essentielles à l’expérience d’une photographie que ce qu’elle présente explicitement » ; ou encore
Pascal Bonitzer : « […] le mensonge (ou la possibilité du mensonge) est liée à l’existence d’un hors-champ. »), mais aussi du
développement, du tirage (recadrages), des retouches, etc. Le photographe interprète à sa façon le réel qui s'offre à lui. Ainsi, en noir
et blanc, une ambiance peut être rendue dramatique par certaines techniques alors que la réalité ne l'était pas autant (en augmentant la
densité des nuages par exemple). Le simple fait d'attirer l'œil sur un élément, en le photographiant, modifie la perception des
spectateurs (récepteurs de l'image) face à la globalité de la scène qui se voit de plus réduite à une ou plusieurs images.
S'ajoutent à cela les limites technologiques pour représenter les couleurs, les perspectives, les sujets en mouvement, etc. Un appareil
photo ne retransmet pas exactement ce que l'observateur voit. Il peut déformer les objets et visages, créer des aberrations
chromatiques, faire pencher une église en exagérant laperspective, etc.

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Un art devenu populaire progressivement
Vers la fin des années 1880, le coût et la complexité de la photographie dissuadaient
encore de nombreuses personnes de s'y essayer davantage. Toutefois, quand en 1888
George Eastman lance le Kodak, un appareil photo portatif très maniable et doté
d'une pellicule, la voie s'est dégagée pour le photographe amateur
.

Quand un client avait pris ses photos, il retournait l'appareil entier à l'usine. La
pellicule y était traitée, et l'appareil rechargé, puis réexpédié avec des photos
développées, le tout à un prix relativement bas. Le slogan « Appuyez sur le bouton,
nous ferons le reste » n'avait rien d'exagéré.
Un photographe spécialisé dans la
Mais ce n’est pas pour autant que l’amateurisme s’est développé aussi rapidement. photo de mariage s'apprête à
immortaliser un jeune couple de
Au début du siècle dernier, la photographie était majoritairement exercée par un
nouveaux mariés devant une église
professionnel, à l’occasion d’évènements importants dans la vie familiale comme le
de Westmount, à Montréal, en 1945.
mariage. Les photos réalisées étaient alors des photos de groupes, des membres de la
famille. La Première Guerre mondiale a été un élément déclencheur de la
démocratisation de la photographie sous plusieurs angles. C’est le plein essor de la photographie individuelle ; chaque conscrit était
photographié. Les photos étaient alors utilisées dans l’administration mais cela permettait aussi aux familles d’avoir une image du
soldat alors que la situation politique et militaire était instable. Dans le même temps, des photographies des épouses, enfants et
nouveau-nés sont de plus en plus réalisées pour être envoyées au soldat, sur le champ de bataille. On observe alors une circulation
d’images, qui est rassurante pour la famille et mémorable, pour les soldats ayant survécu. Cependant, si la Première Guerre mondiale
a donné une impulsion à la photographie, ce n’est pas pour autant que l’on observe un accroissement immédiat de la photographie
dans la société. La première photo de soi arrivait, dans les classes bourgeoises, durant l’enfance (quelques fois à la naissance pour les
familles habituées à cette technique) ; dans les classes paysannes plus pauvres, c’était souvent plus tard que cette photo apparaissait, à
l’occasion d’un mariage ou d’une communion, ou encore à l’occasion du service militaire pour les hommes. Le hasard joue aussi un
rôle dans la progression des portraits familiaux dans le milieu paysan grâce notamment aux photographes professionnels qui
proposaient leurs services dans les campagnes. Pour beaucoup, c’est la photo de classe, mise en place en 1920, qui constitue leur
première photo (à noter que la photographie était le seul moyen de pouvoir se voir « en entier », le miroir sur pied étant arrivé dans
les années 1950). La photographie a donc inauguré une époque où l'on pouvait disposer de son portrait ou de représentations d'objets
ou de lieux qui restaient jusque-là réservés à une élite économique, quand il fallait demander à un peintre de réaliser une image. Cela
s'est traduit dans un premier temps par certaines photographies qui s'approchaient beaucoup du portrait peint le plus classique. La
photographie a permis d’introduire un nouveau concept dans la société : celui de pouvoir voir une personne (son visage, ses traits,
son allure générale) sans la connaître ni ne l’avoir vue. C’est le cas notamment des célébrités, qui paraissent dans des journaux, et des
défunts parents, que des membres de la famille n’auraient jamais connu que par un de leurs portraits. La notion de souvenir, et parfois
de deuil, peut être associée à ces clichés. À partir des années 1960, de nombreux appareils photos, automatiques et bon marché, font
leur apparition, entraînant la mise en place d’une nouvelle pratique amateur de la photographie. Il y a toutefois des avis partagés sur
cette pratique. Les bourgeois suivent l’élan en réalisant eux-mêmes leurs photographies, par attrait pour la technique et les
connaissances. D’autres, les représentants de la classe paysanne notamment, sont plus réfractaires, préférant avoir recours à un
photographe professionnel le cas échéant. Malgré cela, l’appareil photo investit de plus en plus les demeures, à l’occasion de cadeaux
par exemple. Les thèmes photographiés évoluent également. On passe des photos quasi exclusivement familiales, à des photos de
vacances, que l’on consigne bien volontiers dans un album photos.

Aujourd’hui, la photo apparaît comme un élément incontournable dans la vie de tous. On la trouve partout dans son quotidien, traitant
de sujets divers et variés. Les milliards de clichés pris chaque année indiquent que son succès ne s'est jamais démenti et que les
individus y ont pris une part active. Et aujourd'hui, sa popularité s'est accrue grâce aux appareils numériques (le nombre d’appareils

11
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photos produits dans le monde a dépassé 100 millions en 2010 ) qui offrent une haute définition de l'image se mesurant en millions
de pixels (mégapixels). Ces appareils sont munis de petites cartes mémoires pouvant contenir des centaines voire des milliers
d'images (photos). On peut même en tirer chez soi des épreuves à l'aide d'un ordinateur et d'une imprimante. Bien que ce nombre ait
diminué jusqu'à descendre en dessous de la barre des 20 millions en 2017, la production de smartphones a atteint les 1,5 milliards
12, 13
cette même année . Les smartphones sont aujourd’hui le moyen le plus simple et le plus utilisé pour prendre des photos. Les
nouvelles technologies de la communication permettent un partage presque instantané des clichés, faisant de la photo un moyen de
14
communication .

L'accès à la capacité de « prendre » une photo est maintenant généralisé. La représentation du monde en a été transformée. Les
sociologues étudient les pratiques les résultats de cette photographie populaire.
15
Le grand public accède à cet « art populaire » et en produit les artefacts.

Le huitième art
Dans la classification des arts dérivée de celle d'Hegel, la photographie reçoit la huitième place (en concurrence avec la
radiodiffusion et la télévision). Ces trois activités sont parfois regroupées en « arts médiatiques ».

La photographie est un moyen technique et mécanique de conserver une représentation graphique des moments, des objets ou des
personnes. Mais c'est aussi un moyen d'expression plus ou moins abstrait, portant la signature de son auteur, le photographe, et dont
l'objectivité est équivalente à n'importe quelle œuvre artistique. Longtemps enfermée dans l'imitation de la peinture (pictorialisme,
marines, portraits, etc.), la photographie a trouvé sa propre voie artistique avec l'apparition du
surréalisme.

En France, pour être qualifiée « d'œuvre d'art », une photographie doit être tirée par l'artiste ou sous son contrôle, signée et numérotée
16
dans la limite de 30 exemplaires, tous formats et supports confondus (article 98A de l’Annexe III du Code Général des Impôts)

Courants artistiques
La photographie elle aussi connait différents courants artistiques tout comme en peinture, les principaux sont :

Nouvelle Objectivité
Pictorialisme
Photographie humaniste
Photographie plasticienne

Notes et références
1. Éditions Larousse, « Définitions : photographie - Dictionnaire de français Larousse» (http://www.larousse.fr/dictionnai
res/francais/photographie/60451?q=photographie#60076) , sur www.larousse.fr (consulté le 9 novembre 2017)
2. Entrée « Photographie » (http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/photographie) dans le Dictionnaire de l'Académie
française, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales[consulté le 30 octobre 2017].
3. Définitions lexicographiques (http://www.cnrtl.fr/lexicographie/photographie/0) et étymologiques (http://www.cnrtl.fr/ety
mologie/photographie/0)de « photographie » duTrésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre
national de ressources textuelles et lexicales[consulté le 30 octobre 2017].
4. Entrée « photographie » (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/photographie/60451) des Dictionnaires de
français [en ligne], sur le site deséditions Larousse [consulté le 30 octobre 2017].
5. Entrée « photographie » (https://www.littre.org/definition/photographie), dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue
française, t. 3 : I – P, Paris, L. Hachette, 1874, 1 vol., II-1396 p., gr. in-4o (32 cm)
(OCLC 457498685 (http://worldcat.org/oclc/457498685&lang=fr), notice BnF
no FRBNF30824717 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s.public) ,
SUDOC 005830079 (http://www.sudoc.fr/005830079), lire en ligne (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5460034d)
[fac-similé]), p. 1011, col. 2 (lire en ligne (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5460034d/f1109)[fac-similé]) [consulté
le 30 octobre 2017].
6. Entrée « photographie » (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9672986f/f241) , dans François Raymond, Dictionnaire
général de la langue française : et vocabulaire universel des sciences, des arts et des métiers , t. 2 : M – Z, Paris, A.
André, N. Crochard et F. G. Levrault, 1832, 1 vol., 784-39-99 p., in-4o (28 cm)
(OCLC 419238949 (http://worldcat.org/oclc/419238949&lang=fr), notice BnF
no FRBNF32558696 (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb325586960.public) ,
SUDOC 020220871 (http://www.sudoc.fr/020220871), lire en ligne (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9672986f)
[fac-similé]), p. 231, col. 1 [consulté le 30 octobre 2017].
7. Michel Wiedemann, « Le vocabulaire de la photographie», Cahiers de lexicologie : revue internationale de
lexicologie et de lexicographie, vol. 43, no 2, 1983, p. 85-116 [consulté le 30 octobre 2017].
8. Jean-Louis Marignier, Invention de la photographie, Belin, 1999, p. 74.
9. « Dossier: Photographier la nuit | PM», PM, 14 novembre 2016 (lire en ligne (http://photographemarocain.com/dossi
er-photographier-nuit/))
10. Cette partie se réfère à l’article de SylvainMaresca, « L’introduction de la photographie dans la viequotidienne » (htt
p://journals.openedition.org/etudesphotographiques/395) , Études photographiques, 15 | Novembre 2004, [En ligne],
mis en ligne le 20 septembre 2008 [consulté le 26 février 2018]
11. Rapport 2018 de la CIPA (Camera and imaging products association), « Statistical results & outlook» (http://www.cip
a.jp/stats/documents/common/cr1000.pdf), 2 Mars 2018, [En ligne] [consulté le 8 Mars 2018]
12. Julien Cadot, « Les 6 appareils photos les plus utilisés sur FlickR sont des iPhone» (https://www.numerama.com/tec
h/135921-les-6-appareils-photos-les-plus-utilises-sur-flickr-sont-des-iphone.html) , 22 décembre 2015, [En ligne]
[consulté le 8 Mars 2018]
13. Source documentaire : ChristopheAuffry, « Chiffres clés : les ventes de mobiles et smartphones » (http://www.zdnet.f
r/actualites/chiffres-cles-les-ventes-de-mobiles-et-de-smartphones-39789928.htm), 8 février 2018, [En ligne]
[consulté le 8 Mars 2018]
14. Etude statistique YouGov, 3 et 4 novembre 2016, « Photographie 2.0 : une nouvelle ère» (https://fr.yougov.com/new
s/2017/02/27/photographie-20-une-nouvelle-ere/) , [En ligne] [consulté le 26 Mars 2018]
15. Pierre Bourdieu (dir.), Un art moyen, Éditions de Minuit, Coll. Le Sens Commun, 1965(ISBN 978-2-7073-0029-4)
16. « Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? - ArtPhotoLimited - Photographie - Œuvre d’art » (https://www.artphotolimited.co
m/%C5%93uvre-d-art), sur artphotolimited.com, 28 juin 2016 (consulté le 28 juin 2016)

Voir aussi

Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :

Photographie, sur Wikimedia Commons


Pierre-Jean Amar, La Photographie, histoire d'un art,
Éditions Edisud photographie, sur le Wiktionnaire
Pierre-Jean Amar, Histoire de la Photographie,
Éditions PUF, coll. « Que sais-je ? » Rudiments sur l'appareil photographique,
Pierre-Jean Amar, L'ABCdaire de la Photographie, sur Wikiversity
Éditions Flammarion
François Brunet, La photographie histoire et contre- La photographie, sur Wikibooks
histoire, Presses Universitaires de France,2017 (lire
en ligne) Photographie, sur Wikinews
Olivia Colo, Wilfrid Estève et Mat Jacob,
Photojournalisme, à la croisée des chemins, mention
spéciale du jury du prix Nadar en 2005, coédition EMI-CFD/Marval.
Hubert Damisch, La Dénivelée - À l'épreuve de la photographie , Éditions du Seuil.
Jean-Clet Martin, Le Corps de l'empreinte, Éditions Kimé.
Pierre Bourdieu, Un art moyen, essai sur les usages sociaux de la photographie , Éditions de Minuit.
Roland Barthes, La Chambre claire, Gallimard, 1980
Gisèle Freund, Photographie et société, Seuil, 1974.
Michel Lessard et Francine Rémillard,Photo-histoire au Québec : 150 ans de procédés photographiques
monochromes, [y compris] photographie, peinture, gravure, de la vue stéréoscopique à la carte postale illustrée, le
kodakisme, Photo-sélection, 1987.
Susan Sontag, Sur la photographie, Éditions Christian Bourgois.
Étienne Mollier, Mémoires d'un inventeur : De la photographie35 mm au rétroprojecteur, 164 p., Éd. L'Harmattan
(Acteurs de la Science), 2009(ISBN 978-2-296-08369-1)
Pierangélique Schouler, David Groison, L'Histoire vraie des grandes photos, Actes Sud, 2014, 88 p.
(ISBN 978-2-330-03226-5)
Serge Tisseron, Le Mystère de la Chambre claire, Les Belles Lettres, 1996 (réédition Champs-Flammarion, 1999)
Articles connexes
Agence photographique
Photojournalisme
Studio photo numérique
Partage de photographies
Visite virtuelle
Social photography
Liste des centres de la photographie en France
Formats des photographies

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